Stratégies Logistique 148 - extrait

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Numéro 148 - Septembre 2014 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 NUMÉRO 148 Septembre 2014 LA START UP QUI MET LE(S) GAZ Edouard de Montmarin Salon e-commerce Le web en tête de gondole Les outils de la mobilité Démocratisation et spécialisation strategieslogistique.com @stratlog

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Extrait du numéro de septembre 2014 de Stratégies Logistique

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NUMÉRO

148Septembre2014

LA START UP QUI MET LE(S) GAZ

Edouard de Montmarin

Salon e-commerceLe web en tête de gondole

Les outils de la mobilitéDémocratisation et spécialisation

strategieslogistique.com@stratlog

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Stratégies Logistique > n° 148 > Septembre 2014

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APPROFONDIR

36 DOSSIER e-commerceLes e-logisticiens doivent s’adosser aux grands prestataires pour satisfaire des clients qui engagent des démarches multicanal et souhaitent s’internationaliser.

SOMMAIREStratégies Logistique > n° 148 > Septembre 2014

DÉCOUVRIR3 Edito

6 Tableau de bord

8 Avis d’expert

9 Développement durable

10 En MouvementEric Lejars, directeur commercial de Wagner

11 Economie

12 Entreprise

le cap du milliard

16 Immobilier

la Vallée

PARTAGER- COMPRENDRE18 Interview Patrice Bélie, directeur

général de Hub One

20 Transport La bataille navale se

joue à terre

24 En couverture Le gaz à la conquête

de la distribution

28 Les outils de la mobilité

Démocratisation et spécialisation

EN COUVERTURE24

RENCONTRE AVEC

Edouard de Montmarin, responsable développement d’Axégaz

Porte-conteneurs Jules Verne à Port

2000. La bataille des ports se joue à terre

(p.20)

ACHETER48 Equipements

de stockage

58 Index des sociétés

J strategieslogistique.com

© Le Havre Port

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n° 148 > Septembre 2014 > Stratégies Logistique

TABLEAU DE BORD

LES CHIFFRES CLÉS DE SEPTEMBRE

Tabl

eau

de b

ord

45 %C’est le pourcentage de profils logistiques recherchés (55% pour le transport) dont 25% de managers opérationnels, 25% de profils supply chain et 10% de fonctions support (Hudson).

80 %Le taux d’utilisation des capacités de production des matériels de levage et de manutention peine à franchir la barre des 80%(Cisma).

INDEX DE LA RÉSILIENCEFM Global établit la liste des pays les plus risqués pour la chaîne d’approvisionnement

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Stratégies Logistique > n° 148 > Septembre 2014

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3 400Le nombre de cadres que les entreprises de transport et de logistique s’apprêtent à recruter en 2014 est en diminution (APEC) alors que e cabinet de recrutement Hudson enregistre une croissance de 10% par rapport à 2013.

37,1Le ratio de rotation des stocks donne le nombre de jours de chiffre d’affaires que représentent les stocks. Il est de 37,1 jours en 2013 contre 37,4 en 2012 (REL).

Dans quelles régions du monde les entreprises sont-elles potentiellement vulné-

rables ? Afin d’aider les entreprises à appréhender au mieux les risques liés à leur chaîne d’approvisionne-ment, qu’ils soient de nature cli-matique ou politique, FM Global a construit avec la société d’études Oxford Metrica son indice de rési-lience. Explications.

« Catastrophes naturelles, instabili-té politique et manque d’uniformité des codes et normes de sécurité : autant de facteurs qui peuvent avoir un impact sur la continuité des acti-vités, la compétitivité et la réputa-tion d’une entreprise », déclare Jo-nathan Hall, vice-président exécutif de FM Global.« Les chaînes d’approvisionnement s’internationalisent, deviennent toujours plus complexes et inter-dépendantes », poursuit Jonathan Hall. « Il est donc crucial que les décideurs disposent de données concrètes sur les pays qui ac-cueillent leurs propres sites et ceux de leurs fournisseurs. »

Un outil unique de visualisation des risques dans le mondeL’Index de la Résilience classe de façon détaillée 130 pays en fonction de leurs conditions de résilience, c’est-à-dire les capacités de résis-tance ou de rebonds des pays pour surmonter les principaux incidents

qui peuvent provoquer une interrup-tion de production. Les notes sont relatives, réparties sur une échelle de 0 à 100 points et reposent sur neuf vecteurs regroupés en trois principaux facteurs :

Avec l’Index de la Résilience, les décideurs sont ainsi en mesure d’analyser les risques et opportuni-tés liés à leur chaîne d’approvision-nement afin d’ajuster leur stratégie dans quatre domaines clés :• la sélection de leurs fournisseurs ; • le choix des lieux d’implantation

de leurs nouveaux sites ; • l’évaluation de la résilience des

pays où sont situées leurs instal-lations ;

• l’évaluation de la résilience des chaînes d’approvisionnement dans les pays où sont basées les installations de leurs clients et fournisseurs.

« Nous vivons dans un monde volatil où tous les pays sont exposés à une forme de risque, qu’il soit d’origine naturelle ou lié au facteur humain », constate Margareta Wahlström de

la Stratégie internationale des Na-tions Unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR). « Nous de-vons nous demander pourquoi cer-tains États, qu’il s’agisse de pays en voie de développement ou de super-

puissances économiques, résistent mieux à une interruption de chaîne d’approvisionnement ou sont plus à même de rebondir rapidement. Les plus grands dirigeants mondiaux tentent sans relâche de résoudre cette énigme. C’est pourquoi un outil tel que l’indice de résilience de FM Global ouvre des perspectives inédites. »

Le trio de tête en 2014 des pays les plus résilients sont la Norvège, la Suisse et le Canada alors que la France se classe en seizième posi-tion. Nous vous donnons rendez-vous dans les prochaines éditions de Stratégies Logistique pour des analyses par zones géographiques.Tous les résultats de l’Index de la Résilience sont accessibles sur www.fmglobal.com/resilienceindex

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Un décret et un arrêté relatif aux modalités d’application de l’obligation de réaliser un audit énergétique pour les grandes entreprises seront prochainement publiés.

Un audit énergétique obligatoire fin 2015

INFORMATION CO2Depuis le 1er octobre 2013, tous les commissionnaires et les transporteurs, quel que soit leur mode, doivent communiquer à leurs donneurs d’ordre les émissions de CO2 générés par leurs prestations. Le ministère de l’écologie propose désormais un arrêté indiquant les modalités par lesquelles un prestataire de transport peut faire attester la conformité de sa méthode de calcul au décret du 24 octobre 2011.Cette attestation de conformité serait délivrée pour une période de trois ans par un organisme accrédité indépendant du prestataire, sur la base d’un référentiel mis en ligne sur le site du ministère. La version projet du référentiel ajoute que le renouvellement de l’attestation de conformité ne sera déclenché par une « modification des valeurs utilisées dans le calcul que si celui-ci dépasse 20% pour une valeur au moins ». En revanche, l’organisation mise en place par le prestataire ne fait pas l’objet de l’attestation de conformité puisque cette question n’est pas abordée dans le décret du 24 octobre.

in 2015, les entre-prises de plus de 250 personnes ou

ayant un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’eu-ros (ou un bilan supérieur à 43 M€) devront avoir réalisé un audit énergétique. 5 000 entreprises devraient être concernées par cette nou-velle obligation en France.Cet audit énergétique, qui doit permettre d’identifier les gisements d’économies d’énergie, de la hiérarchi-ser et de proposer des ac-tions d’amélioration, devra ensuite être réalisé tous les quatre ans. Un arrêté et un décret seront publiés dans les prochains jours afin de préciser les compétences des futurs audi-teurs et le deve-nir des données récoltées. Une disposition a également été inscrite dans le projet de loi sur la transition énergétique.Le dispositif s’appuiera sur le paquet de normes NF EN 16247. La première norme définit la méthode générale de réali-sation des audits, les trois autres précisent des points spécifiques aux secteurs du bâtiment, de l’industrie et des transports. La dernière encadre les compétences requises pour l’auditeur.

La directive européenne indique que l’auditeur doit être « qualifié et/ou agréé ». La norme précise ces points. L’auditeur pourra soit être interne à l’entreprise, soit externe. Il devra par la suite être indépendant du proces-sus qu’il audite. Il devra jus-tifier d’un niveau de diplôme et d’une ancienneté suffi-sants (de 2 à 7 ans selon le diplôme). Pour les auditeurs externes, une qualification selon la norme NF X 50-091 sera exigée.Le premier audit qui doit être réalisé fin 2015 pour-ra être réalisé selon les

normes qui ont précédé le paquet NF EN 16247. Si l’audit énergétique doit cou-vrir 80% du montant des factures énergétiques de l’entreprise, « par déroga-tion pour les audits réalisés avant le 5 décembre 2015, ce taux de couverture peut être ramené à 65% ».Afin d’éviter les doublons,

le projet d’arrêté prévoit qu’une entreprise réalisant ses activités de façon simi-laire dans différents bâti-ments peut réaliser l’audit énergétiques sur un échan-tillon de ces bâtiments. Et les entreprises certifiées EN ISO 50001 seront tota-lement exemptées de l’obli-gation d’audit énergétique.L’audit doit permettre l’éla-boration d’un rapport qui renseigne sur la consom-mation d’énergie de l’entre-prise, les types d’énergies utilisées et le montant de la facture pour chaque éner-gie. Il doit également clas-

ser des recommandations d’actions à trois échelles de temps de retour sur inves-tissement : moins de un an, de 1 à 4 ans et 4 ans et plus. Q

Décret n°2013-1121 du 4 décembre 2013

(JO du 7 décembre 2013)

CHEP AIDE LA SUPPLY CHAIN A ÊTRE PLUS DURABLECHAQUE JOUR

Informations issues du « Feuillet Environnement »

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n° 148 > Septembre 2014 > Stratégies Logistique

EN HAUSSEJean-Christophe

MachetLe président de FM Logistic a annoncé cet été avoir franchi

le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires. Soit une hausse de 17,6% par

rapport à l’exercice précédent. Le prestataire logistique a procédé avec succès à deux acquisitions lui permettant de s’implanter en Amérique du Sud et dans la logistique du frais. En ligne avec les ambitions du groupe à l’horizon 2022.

Eric SarratDirigé par Erc Sarrat, GT Logistics a franchi en 2013 la barre des 50 millions d’euros

de chiffre d’affaires avec 760 salariés dont un tiers a été repris lors de

processus d’externalisation. 2014 connaît à nouveau une croissance à deux chiffres avec la signature de nouveaux contrats (Primavista, Verallia), mais le prestataire doit faire face à la décision de Na Pali de délocaliser sa logistique à Anvers.

Marc Bachini Le fondateur de Speed Distribution Logistique s’est associé avec Renault Trucks et le parfumeur Guerlain pour tester en conditions réelles

d’exploitation un véhicule expérimental 100% électrique. Objectif :

proposer à Guerlain, entreprise modèle du développement durable, un parcours routier complet zéro émission. Bilan de l’opération : fin 2015.

P3

Logan SmithPointPark Properties (P3) a nommé Logan Smith direc-teur des investissements pour mener à bien les plans de croissance économique de sa plateforme euro-péenne. Ex responsable des acquisitions et cessions européennes chez Prologis, il a rejoint P3 qui « s’engage dans l’un des plus gros pro-grammes d’expansion du marché de la logistique eu-ropéenne». Logan Smith dis-

pose de 16 ans d ’expér ience dans l’immobi-lier logistique en Europe et en

Amérique du Nord. Titulaire d’un MBA d’Harvard et d’un diplôme d’économie de l’Uni-versité de Cornell, il avait rejoint Prologis à Amsterdam en 2008, au sein du service des biens et acquisitions. Après la fusion de Prologis et AMB, il a dirigé la nouvelle équipe de transactions euro-péennes avec un portefeuille de 2 milliards d’euros d’ac-quisitions-cessions.

IDI GAZELEY

Julien MilletIl aura pour responsabilité d’assurer la gestion et la livraison des constructions en cours et des projets de développement entrepris

par IDI Gazeley en France, de la préparation des offres et de la gestion des

équipes projets jusqu’à la li-vraison finale des bâtiments. Il aura également pour mis-sion d’évaluer l’intérêt tech-nique et économique des actifs logistiques réalisés lors des phases d’acquisition en France. Agé de 39 ans, Julien Millet dispose de 16 années d’expérience dans le domaine. Diplômé de l’ESTP et de l’IGC, il a notamment occupé le poste de directeur technique de Segro pendant six ans. Première mission : la supervision de la construc-tion du campus de Toys R us à Saint Fargeau-Ponthierry et de l’entrepôt logistique de 13400 m2 pour Relay France à Marly-la-ville. Son poste est basé à Paris.

NICE LABEL

Greg TannerNommé vice-président et directeur général de Nice Label, Greg Tanner a plus de 25 ans d’expérience comme chef d’entreprise techno-logique. Nice Label fournit des logiciels d’étiquetage destinés à normaliser l’éti-quetage dans les chaînes d’approvisionnement éten-dues. Greg Tanner a structu-ré et agrandi le département Europe d’un grand fabricant d’imprimantes, passé de start up à une entreprise de 100 millions de dollars. Il a aussi initié les opérations de Vocollect en Europe pour at-

teindre la moi-tié du chiffre d’affaires mon-dial en six ans. Il se propose

bien évidemment de faire la même chose avec Nice Label. «Notre logiciel “next Generation” nous donne une longueur d’avance et je suis ravi de rejoindre la société pour contribuer au renforce-ment de sa croissance mon-diale», explique-t-il.

Eric Lejars dirige désormais le bureau de liaison fondé fin 2012 par Wagner à Paris. Ingénieur diplômé de Supélec et titulaire d’un master en management d’HEC Paris, Eric Lejars dispose de 25 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité incendie. Passé chez Cerberus Guibard et chez Siemens Building Technologies, il était dernièrement responsable de l’ensemble des activités de protection contre l’incendie chez Siemens France. « Nous avons déjà installé des systèmes Oxyreduct avec succès en France, chez Mac Cain ou chez Kloosterboer, spécialiste de la supply chain sous température dirigée, mais l’arrivée d’Eric Lejars va nous permettre de renforcer notre présence

en France », explique Werner Wagner, gérant de l’entreprise. Oxyreduct permet d’assurer une protection contre l’incendie dans des locaux tels que les entrepôts logistiques, les stockages de produits dangereux ou les data center.

Wagner GroupEric Lejars contre l’incendie

EN MOUVEMENT

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n° 148 > Septembre 2014 > Stratégies Logistique

ENTREPRISE

MARTY INTÈGRENT PTVLe transporteur a choisi d’informatiser ses processus de gestion des transports en intégrant les composants PTV xServer à leur système informatique interne.

ZETES TOTALCARE POUR LA POSTE SUISSELa Poste Suisse a confié à Zetes le renouvellement de son infrastructure mobile et les services de maintenance Zetes TotalCare associés.

SAGERE FAIT DES PLANSSagere a choisi d’installer le logiciel d’optimisation Tousolver for Geoconcept pour établir des plans de tournées cohérents et respecter les contraintes horaires.

VIVESCIA ENSEMENCE VEOLOGLa coopérative céréalière renouvelle sa confiance en Veolog pour trois années supplémentaires qui doit s’adapter aux besoins de 12 000 agriculteurs adhérents.

QUINTIQ AU LUXEMBOURGLa société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL) a choisi Quintiq pour améliorer la planification intégrée de sa flotte et de ses équipages.

LUFTHANSA TECHNIK S’ENVOLE AVEC E2OPENLe spécialiste des solutions collaboratives pour les chaînes logistiques dans le cloud a annoncé que Lufthansa Technik a intégré son réseau collaboratif, E2open Business Network.

ID PREND LE CAFÉNespresso a sélectionné ID Logistics pour la préparation de commandes du Sud de la France à partir d’une plateforme située à Saulce-sur-Rhône.

Masternaut lance le MT400

e dispositif a été conçu à partir d’une technologie brevetée

mise au point par l’équipe R&D de Masternaut. Elle permet de récupérer les don-nées réelles d’un véhicule via le bus CAN. Les données de l’odomètre, la consomma-tion de carburant, les défauts techniques et les autres don-nées peuvent être captées en temps réel et exploitées dans les rapports pour notifier des alertes ou agir sur le com-portement de conduite, la

L sinistralité et les diagnostics à distance. Le MT400 peut être relié directement à des équipe-ments comme le chronota-chygraphe, un groupe frigo, une saleuse, un système de pesée, etc. La centralisation des données a été intégrée à la plateforme Connect pour fournir aux gestionnaires de flotte une visibilité complète. Le MT400 peut être aussi connecté sans fil aux smart-phones et aux tablettes pour fournir des fonctionnalités

Le spécialiste des solutions télématiques a annoncé la sortie de son nouveau système embarqué télématique pour récupérer les données issues du véhicule.

telles que la navigation, la messagerie ou le workflow avec le conducteur. «Il s’agit d’une rupture technologique par rapport à la boîte noire», indique Alex Rothwell, direc-teur technique de Master-naut. Q

L’imagerie 3D se concrétise aux USA

a société a reçu des commandes de la part d’une grande

société de distribution de colis et d’une enseigne de vente internationale. Le pre-mier utilise des lecteurs de codes à barres Dataman 300 sur les postes de tri de ses centres américains. «Ils sont capables de lire même les codes usés et difficiclement lisibles sur les bacs réutili-sables. Sa capacité à suivre la cadence des convoyeurs à grande vitesse garantissent

L

au client le débit de colis le plus rapide et le plus fiable», explique Carl Gest, directeur de la division indentification Cognex aux Etats-Unis. Par ailleurs, une enseigne (on ne saura pas laquelle) utilise également des lecteurs Da-taman 300 pour générer des

Le secteur de la logistique investit plus de 5 millions de dollars dans la technologie de vision de Cognex.

étiquettes d’expédition des colis en partance et pour vé-rifier que la bonne étiquette a été posée sur le bon colis. «Le Dataman ne présente aucune pièce mobile pouvant s’user, ce qui permet d’éviter les arrêts machine dus à la maintenance des scanners». La lecture avancée des codes sur lignes complexes, à haut débit et à grande vitesse s’est avérée être une nécessité dans les deux cas de figure, en lieu et place de scanners lasers. Q

De l’aérien entre l’Europe et l’AfriqueSDV et Bolloré Africa Logistics lancent Speed To Africa, un nouveau service logistique aérien premium entre l’Europe et l’Afrique.Un service répondant à la demande croissante d’acheminement de colis en livraisons urgentes entre ces deux continents. Il fonctionne 24/24 avec un numéro d’appel dédié et une confirmation dans l’heure pour le plan de transport. En Europe, les livraisons urgentes sont traitées en priorité par les équipes de SDV. Les formalités douanières sont réalisées en amont. Des alertes régulières informent le client de l’état de son expédition jusqu’à la confirmation de la réception. En Afrique, les colis sont pris en charge par les équipes de Bolloré Africa Logistics qui assurent les formalités douanières et la livraison au client final. Le service de tracking «Link» garantit le bon suivi des opérations de bout en bout. «Répa-rer en urgence une ligne d’assemblage en Afrique du Sud, acheminer au plus vite une pièce pour un avion cloué au sol au Ghana ou faire parvenir des médicaments de première nécessité au Tchad, autant d’opérations pour lesquelles tout retard peut devenir onéreux», explique Jean-Pascal Naud, directeur commercial de SDV. Speed To Africa constitue en cela une solution innovante, estime-t-il. Q