Stratégies Logistique 137 - extrait

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Stratégies Logistique > n° 137 > Octobre/Novembre 2012 5 SOMMAIRE Stratégies Logistique > n° 137 > Octobre/Novembre 2012 DéCOUVRIR 3 Edito 6 Tableau de bord 8 Retour d’expérience 9 Développement durable 10 En Mouvement Damien Crespel, en charge du développement de GT Logistics 11 économie 12 Entreprise • Still lance Fleet Data Services • JBT développe une gamme d’AGV • Savoye affiche ses ambitions 18 Immobilier PARTAGER- COMPRENDRE 20 Site du mois Vente-privee.com passe un nouveau cap 22 Interview Jean-Christophe Machet et Jacky Gervis de FM Logistic 24 Enquête Les systèmes de planification avancés 30 Table ronde Automatisation des entrepôts APPROFONDIR 36 Dossier De la navette au robot La mécanisation et l’automatisation gagnent peu à peu du terrain, malgré la crise, pour faire face à des flux plus rapides et morcelés. Les pure players du e-commerce, mais aussi la grande distribution, le textile, le grand froid ou les pièces détachées sont des secteurs favorables. ACHETER 46 Les PDA 54 Index des sociétés g TouTe L’inFo Sur strategieslogistique.com EN COUVERTURE 21 RENCONTRE AVEC Jean-Michel Guarneri, directeur supply chain Europe de vente-privee.com Comment vente-privee.com fait évoluer ses entrepôts (p.20)

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Extrait du numéro 137 de Stratégies Logistique, octobre / novembre 2012

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Stratégies Logistique > n° 137 > Octobre/Novembre 2012

5sommaireStratégies Logistique > n° 137 > Octobre/Novembre 2012

Découvrir3 Edito

6 Tableaudebord

8 Retourd’expérience

9 Développementdurable

10EnMouvement Damien

Crespel, en charge du développement de GT Logistics

11économie

12Entreprise •StilllanceFleetData

Services

•JBTdéveloppeunegamme d’AGV

•Savoyeaffichesesambitions

18Immobilier

partager- comprenDre20Sitedumois Vente-privee.com passe

un nouveau cap

22Interview Jean-ChristopheMachet

etJackyGervisdeFMLogistic

24Enquête Lessystèmesde

planificationavancés

30Tableronde Automatisation des

entrepôts

approfonDir

36Dossier De la navette au robotLa mécanisation et l’automatisation gagnent peu à peu du terrain, malgré lacrise,pourfairefaceà des flux plus rapides et morcelés.Lespureplayersdu e-commerce, mais aussi la grande distribution, le textile, legrandfroidoulespiècesdétachées sont des secteurs favorables.

acheter46LesPDA

54Indexdessociétés

g TouTeL’inFoSurstrategieslogistique.com

en couverture21

rencontre avec

Jean-Michel Guarneri, directeur supply chain Europe de vente-privee.com

Comment vente-privee.com

fait évoluer ses entrepôts

(p.20)

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n° 137 > Octobre/Novembre 2012 > Stratégies Logistique

tableau de bord

les chiffres clés de novembre

Tabl

eau

de b

ord

21%Plus de 20% des entreprises du secteur transport et logistique déclarent disposer de solutions d’Internet des objets (Zebra/Forrester Consulting)

90%La majorité des acheteurs virtuels se montrent très satisfaits de la diversité des solutions de livraison proposées et indiquent leur satisfaction à l’égard des délais (Ifop/Relais Colis)

EntrEpôtsUne enquête du ministère de l’Ecologie a été lancée auprès d’un échantillon d’entrepôts et de platesformes logistiques de plus de 5000 m2, tous secteurs d’activité confondus (source : commissariat général au développement durable – service de l’observation et des statistiques – juillet 2012).

s L’enquête, menée de septembre à décembre 2011, a permis de dénombrer 3100 entrepôts de plus de 5000 m2 (hors silots et dépôts pétroliers ou chimiques). Ils totalisent 57,2 millions de m2 dont 90% sont dédiés à l’entreposage à température ambiante, 10% à l’entreposage frigorifique et 5% aux autres activités logistiques. Tous les entrepôts consomment de l’électricité. Un peu moins de la moitié consomment du gaz et environ un sur cinq du fioul. Les entrepôts frigorifiques sont toutefois moins nombreux à consommer du gaz mais plus nombreux à consommer du fioul.

répartition en nombre des entrepôts en fonction de leur surface

Les entrepôts génèrent en moyenne cinq mouvements de véhicules utilitaires légers (VUL) par jour et 25 mouvements de poids lourds en entrée-sortie. Le nombre de mouvements de poids lourds augmente avec la taille de l’entrepôt. La situation est différente pour les VUL où le maximum est atteint pour les entrepôts de 10 000 m2 à 20 000 m2.

La taille moyenne des entrepôts s’élève à 18500 m2. Les 10% les plus grands (+ de 35000 m2) représentent près

de 40% de la surface totale. Un peu moins d’un quart des entrepôts sont frigorifiques, soit 720 sur plus de 3000.

Seuls 2% des entrepôts (4% pour les frigorifiques) sont labellisés HQE. En matière d’énergie renouvelable, plus

les entrepôts sont grands et plus ils en produisent 8% des entrepôts de plus de 20 000 m2 sont dans ce cas, contre 2%

pour ceux de moins de 10 000 m2. Dans près de deux cas sur trois, cette énergie renouvelable provient d’une pompe

à chaleur et pour 38% de panneaux solaires.

s

proportion en nombre des entrepôts frigorifiques en fonction de leur surface

Mouvement quotidien des poids lourds

s

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7g PLUS D’infoS SUr strategieslogistique.com

940 000 m2La demande placée d’immobilier logistique sur la dorsale Nord-Sud est en baisse de 25% par rapport à l’année précédente (Arthur Loyd Logistique)

4Quatre transactions de plus de 20 000 m2 ont eu lieu dans l’immobilier logistique en Ile de France en 2012, contre 17 l’année dernière

Près de 3,3 millions de m² d’entrepôts logistiques ont été loués au 2ème tri-mestre 2012, portant la demande placée euro-péenne à 6,2 millions de m² à fin juin 2012. Le bon niveau de l’activité loca-tive au 1er semestre 2012 peut être attribué à de nombreuses réorganisa-tions de « supply chain » au niveau européen. Concernant l’offre d’en-trepôts neufs, 1,4 million de m² ont été livrés au cours du 2ème trimestre 2012. Globalement, les développements de pro-jets neufs en Europe sont surtout le fait d’opéra-tions clés-en-main, les lancements en blanc ne

sont toujours pas d’ac-tualité. Là encore l’Alle-magne caracole en tête avec plus d’1,8 million de m² actuellement en cours de construction, suivie par la Russie (750 000 m²), la France (715 000 m²) et l’Italie (520 000 m²).Avec la prudence crois-sante des utilisateurs et la recherche permanente d’économie, les valeurs locatives sont sous pres-sion depuis le début de l’année. Au global, l’indice Jones Lang LaSalle des loyers en Europe a légè-rement diminué de 0,9% en un an : il s’agit tou-tefois de sa plus faible baisse depuis 18 mois.Les loyers prime sont,

quant à eux, restés stables dans la plupart des marchés européens au 2ème trimestre 2012. Concernant la France, les valeurs locatives prime se sont maintenues sur

l’ensemble de la dorsale : elles s’établissent entre 40 et 46 € à Lyon, 42 et 43 € à Lille, 42 et 48 € à Marseille, et 47 et 52 € en Ile-de-France.

Six entrepôts sur dix sont situés dans une zone logistique. Ils représentent les deux tiers de la surface totale recensée. La part d’entrepôts en zone logistique est élevée chez les prestataires logistiques (77%) et faible dans les industries agroalimentaires (28%).Par ailleurs, la grande majorité des entrepôts n’est reliée qu’à la route. 13% des entrepôts sont embranchés fer. Cette part atteint 40% pour les grands entrepôts et 6% pour les plus petits. Mais le quart de la surface d’entreposage est embranché fer.

s

IMMOBILIEr

Baromètre exclusif Jones Lang Lasalle/stratégies Logistique

ralentissement du marché locatif

EntrEpôts (suite)Mode de connexion des entrepôts

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9g PLUS D’infoS SUr strategieslogistique.com découvrir

L’APUR revient sur l’expérimentation du procédé TramFret testé en grandeur nature sur Paris fin 2011.

Le tramFret parisien sur les rails the Green LInkSpécialisée dans le dernier kilomètre en zone urbaine, The Green Link dispose d’un entrepôt de 300 m2 dans le 10e arrondissment de Paris. Après augmentation de capital, l’entreprise ouvre un second site logistique de 100 m2 sur le port des Saint Pères à Paris. Michael Darchambeau, le fondateur, veut approvisionner cette base urbaine par voie fluviale depuis Gennevilliers.

eUrO CarexUn train fret à grande vitesse a fait la liaison entre l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et Londres, via la plateforme fret de Roissy-Charles de Gaulle. Le TGV de marchandises a rallié la gare de Saint Pancras à Londres après avoir parcouru 900 kilomètres. La mise en service commercial d’Euro Carex est prévue pour 2017-2018, en coordination avec les principaux aéroports européens.

développement durable

L

Informations issues du feuillet environnement (wwww.tl-a.com)

e projet TramFret vise à démontrer la faisabilité de la livrai-

son de marchandises par le tramway au moyen de la mise en place d’un démons-trateur en Ile de France. Pour ses promoteurs, le transport de fret par tram-way présente de multiples avantages : la capacité d’un tramway qui est estimée entre 60 et 80 tonnes de marchandises ; la facilité d’insertion urbaine qui per-met de desservir directe-ment les centres commerciaux et les entrepôts ; et l’ab-sence de nuisances sonores et d’émis-sions de polluants locaux.L’objectif de ce pro-jet est de mettre en place un démons-trateur de trans-port d’ici 2014, desservant des magasins situés en bordure de la ligne T3. Les lignes de tramway fran-ciliennes pour-raient être en outre interconnectées d’ici 2020 et permettre de desservir les zones d’activi-tés et les zones logistiques mais aussi l’embranche-ment d’entrepôts au réseau de tramway. A terme, ce projet vise à développer une nouvelle activité logis-tique consistant à assurer la livraison de marchandises dans toutes les villes fran-çaises, voire à l’internatio-nal, qui en sont équipées.

En novembre 2011, une expérimentation consistant à insérer une rame vide supplémentaire sur la ligne T3 et la faire circuler dans l’ombre d’une rame de voya-geurs a été menée. Deux allers-retours étaient effec-tués chaque jour pendant un mois en heures creuses. Ob-jectifs de ce test : vérifier la faisabilité d’un transport de marchandises sur le réseau tramway et mesurer son impact par un relevé d’indi-cateurs ; vérifier que l’inser-

tion de rames de tramway supplémentaires n’impac-tera pas le niveau de service sur la ligne T3 et évaluer l’insertion de ce nouveau service fret par les usagers du tramway.L’expérimentation a permis de démontrer que la circula-tion d’une rame supplémen-taire aux heures creuses n’a pas eu d’impact sur l’exploi-tation. Cependant, il est pré-

férable de prévoir la circula-tion de la rame fret dans le planning d’exploitation de la ligne. Par ailleurs, le pas-sage de la rame TramFret n’a pas eu d’impact sur la vitesse moyenne de circula-tion routière.L’enquête réalisée auprès des riverains a montré que 95% des personnes n’ont pas ressenti de change-ments dans le trafic voya-geurs. 20% d’entre eux seulement ont remarqué la présence d’une rame de

fret. Enfin, 85% des per-sonnes considèrent comme une bonne idée de transpor-ter du fret par tramway.Suite à cet essai, deux études ont été lancées avec deux chargeurs distincts – Casino et Carrefour – dans le but de mettre au point la feuille de route opération-nelle pour la mise en place d’un service de livraison par tramway en 2014. n

Cette page Environnement est parrainée par CHEP, qui a obtenu la double certificationFSC et PEFC démontrant son engagement pour le développement durable.

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entreprise

TMHG en HausseSur l’année fiscale 2012, Toyota Material Handling Group a atteint des ventes nettes de 5,2 milliards d’euros avec 184 000 chariots vendus dans le monde, soit une progression de plus de 20%.

BexT accoMpaGne l’orcHesTraPour gérer les flux logistiques liés au réassort de ses magasins, Orchestra a fait le choix de mécaniser son entrepôt tout en s’appuyant sur la solution Bext d’Infflux.

nouveaux GerBeurs crown Les nouvelles séries ES 4000 et ET 4000 de gerbeurs Crown proposent une gamme complète de modèles à conducteur accompagnant et porté dans des capacités de 1,2 à 1,6 tonnes.

nouveau HuB à roissy GLS France a transformé son agence de Roissy-en-France en un hub régional pour accroître sa présence dans l’agglomération parisienne.

andsofT lance un Module écoTaxeAndSoft offre une solution à la nouvelle règlementation grâce à un accord avec le spécialiste des systèmes d’information géographique PTV.

fives cineTic auToMaTise union disTriBuTionLa filiale du groupe d’édition Flammarion a confié au transiticien français Fives Cinetic l’automatisation de son activité «offices».

un quai fuTurisTe pour TnTL’expressiste TNT a annoncé sa prochaine installation sur le quai de messagerie urbaine Sogaris de Créteil, à proximité de la Ville de Paris.

still lance fleet data services

till met un coup d’accélérateur dans les services. Le

constructeur qui dispose de pas moins de 50 000 chariots sous contrat dont 6 000 sont des chariots multi-marques réalise 250 000 interventions par an à partir de son site de pièces détachées Urban, basé à Elancourt. Avec Fleet Data Services, ces interven-tions vont pouvoir diminuer grâce à Truck Data Unit, permettant le suivi en ligne et le contrôle d’accès des appareil. C’est un lecteur de carte équipant les appareils de manutention, quel que soit la marque de l’appareil, et tous les engins de l’entre-pôt (grues, nacelles, ponts roulants). Ces appareils peuvent même être dispo-sés aux accès stratégiques de l’entrepôt : accès aux quais, portes sectionnelles ou zones réservées. « Nous pouvons contrôler l’accès aux stations de carburant pour éviter que le chauffeur ne charge lui-même son ca-mion », explique Yann Rodri-gues, Service Product Mana-ger chez Still. Ces boîtiers vont en effet envoyer toutes les données qui serviront à alimenter les trois modules web développés par Still.Premier de ces outils web, Fleet Management qui permet de contrô-ler l’exploitation du parc de cha-riots, de gérer les caristes et notam-ment la validité de permis Caces. Il

ou la durée restante avant la visite générale périodique (VGP annuelle) du chariot.3e et dernier service web, ap-paru depuis le 1er septembre 2012, Still Pro Active. Un outil destiné aux directions régio-nales de Still permettant de déclencher une intervention rapide de technicien. Si un chariot présente des défail-lances, des codes d’erreur sont générés. Ces derniers sont envoyés par une trans-mission sans fil au service après-vente qui identifie la pièce de rechange à fournir. Une procédure qui minimise le temps d’immobilisation de l’appareil.Précurseur en 2006 dans les services, Still a déjà équipé pas moins de 500 chariots de Fleet Data Services. Des services en option à l’achat d’un véhicule. Still dispose désormais d’un potentiel de 50 000 chariots à équiper. Voire plus puisque ces ser-vices sont disponibles pour l’ensemble des marques de chariots, transpalette ma-nuelle exclu ! n Gs

Le fabricant de chariots propose désormais une offre de services multimarque et multifonction à travers un support, Truck Data Unit, et trois outils web indépendants et complémentaires.

s

permet également de créer des profils de conduite et de limiter par exemple la vitesse d’un chariot à 10 km, s’il faut le confier à un inté-rimaire. Fleet Manager dis-pose en fin d’un détecteur de chocs qui crée une inci-dence : les phares s’allument et la machine est en vitesse réduite. Il faut alors un badge maître pour déverrouiller la machine. Une procédure susceptible de réduire signi-ficativement la casse.Le deuxième outil s’intitule Still Report. Lancé en 2006, c’est un système de ges-tion du parc pour identifier d’un coup d’œil le nombre de chariots en service. Les

interventions des techniciens et les comptes rendus de réparation et d’entretien sont disponibles au for-mat électronique. Un 2e module inti-tulé « analyse », calcule les coûts de service et les temps d’utilisation

Yann Rodrigues, Service Product Manager

chez Still

A Angers, Fleet Data Services a fait ses preuves chez l’équipementier automobile Chassis Brakes International

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entreprise

cHep se développe à l’esTDeux groupes internationaux ont décidé de convertir tous leurs mouvements de palettes blanches en échange par le système de location proposé par Chep.

Knapp auToMaTise HuGo BossL’OSR Shuttle qui équipe le centre de distribution de Filderstadt, près de Stuttgart, a la plus grande capacité de stockage au monde avec 400 000 emplacements.

yvan Beal cHoisiT l4 loGisTics Le distributeur de matériels d’entretien d’espaces verts a lié un contrat de 7 ans pour la gestion de la logistique des pièces détachées.

conTinenTal visionne ses BacsA Francfort, le fabricant de pneus a pris la décision d’automatiser la saisie des codes à barres de ses bacs de transport avec un système de vision Cognex.

ZeTes Trace Tereos syralTereos Syral a choisi Zetes pour déployer une solution de traçabilité globale incluant le logiciel Scimari PES, un système de vision et des lecteurs radio fréquence.

fnac loGisTique inTèGre le MulTi canalL’enseigne a revu son organisation logistique dans le cadre de son plan stratégique 2015 en mettant le paquet sur la mécanisation des livres, disques et produits techniques.

panopa à la Bonne séquenceAvec la solution Transporeon, la société Panopa se positionne pour faire face à l’augmentation de charge de la production de la Smart, prévue en 2014.

JBT lance une gamme d’aGv

ompacts, d’une lar-geur inférieure à 80 cm, ces «Auto-

mated Guided Vehicle» (vé-hicules guidés en automa-tique) peuvent travailler dans toute les zones de l’entrepôt. Ils sont équipés en série de système de détection de per-sonnes et d’obstacles placés à l’avant et à l’arrière. Ils sont également équipés d’une synthèse vocale pour com-muniquer avec l’homme. Les signaux sonores font donc désormais partie du

par le système SGV Manager qui peut fonctionner de façon autonome ou en interface avec un ERP ou un logiciel d’entreposage. SGV Mana-ger affecte les missions, contrôle le trafic et les inte-ractions tout au long de l’iti-néraire avec les convoyeurs, les transstockeurs ou même les portes. « Le logiciel est même capable de regrou-per tous les AGV dans des zones de repli en cas d’alerte incendie », conclut le com-muniqué. n

JBT Corporation a développé une nouvelle gamme de chariots automatiques guidés par laser à la marque Atlis.

c

Avec le lancement de la marque S’Link, Peintamelec Ingénierie se positionne désormais comme un constructeur ensemblier avec la réunion de deux métiers, la mécanique et l’électricité.

peintamelec entre en transitique

pécialisé depuis 1969 dans l’étude et la réalisation de biens

d’équipements industriels, le groupe Peintamelec fabrique et installe des équipements de haute technologie dans le domaine de la distribution électrique et de l’automa-tisme. Le groupe familial opère dans les domaines de l’énergie, des moyens de production automatisés, des infrastructures et des équipements embarqués. Peintamelec existe en tant que groupe depuis 1992 par transformation de la société Peintamelec en société hol-ding. La même année, Pein-tamelec Ingénierie est créée par intégration de la société d’Electronique Industrielle du Centre (SEIC). En 2002, l’entreprise y intègre la partie fabrication et le montage mé-canique, et l’ensemble du per-sonnel est transféré dans de

s nouveaux locaux à Romagnat (62). Dirigé par Jean-Fran-çois Charbon, Peintamelec Ingénierie opère principa-lement dans les métiers de l’Informatique Industrielle et du contrôle assemblage. « Nous sommes progres-sivement devenus des spé-cialistes de la manutention puisque cette activité repré-sente environ 30% de notre chiffre d’affaires », explique celui qui lance aujourd’hui la gamme S’Link, «concrétisa-tion d’un projet fédérateur et motivant, généré et mûri en interne depuis plusieurs an-nées». C’est en effet en 2010 que Jackt Rodriguez, s’est vu confié la conception d’une gamme complète de matériel de manutention. La première gamme de cette nouvelle marque s’intitule S’Pal et répond au marché de la manu-tention de charges lourdes

isolées. Elle comporte des convoyeurs à chaînes, des rouleaux commandés, une table tournante, un module de transfert, une navette de distribution, un élévateur et un empileur/dépileur. Puis de futurs développements de gammes complémen-taires sont envisagés dans les domaines de la manuten-tion de charges isolées ou de produits en vrac. La gamme S’Link est pourvue d’une intelligence embarquée permettant aux éléments de communiquer entre eux pour être aptes à fonction-ner dès leur mise en place. « On pose les convoyeurs, on les connecte entre eux, on met le courant et la palette avance automatiquement jusqu’à l’autre bout de la ligne. La gestion entre les convoyeurs est transparente et sans éléments extérieurs de pilotage », dit-on ici. n

passé. « La mise en place de nos AGV est très simple puisqu’ils ne nécessitent pas de travaux d’infrastructure, pas de fils ou de modification des sols », explique Albert Gobyn, responsable com-mercial chez JBT Corpora-tion. Grâce au paramétrage, les chariots Atlis s’adaptent à tous les environnements. Les schémas de circulation peuvent être modifiés en peu de temps par le client lui-même, sans intervention de technicien. Ils sont pilotés

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entreprise

TranspaleTTe élecTrique caTLe nouveau transpalette électrique Cat Lift Trucks à forme rabattable distribué par Aprolis est conçu pour les moyennes et longues distances, combinant performances et sécurité.

fanuc roBoTics lance sa forMaTionLe spécialiste de la robotique a lancé un Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie pour le métier de conducteur d’installations robotisées.

Generix Group eT pTv Group coopèrenTL’éditeur de logiciels de supply chain et PTV Group, spécialiste des services d’information géographique développent Generix Collaborative Supply Chain (GCS) en mode Saas.

lanceMenT d’aldaTa oMni-cHannel replenisHMenTCette solution de gestion de l’approvisionnement permet aux distributeurs de s’adapter rapidement aux demandes changeantes des consommateurs multi-canaux.

Geodis cède novaTransLe conseil d’administration de Novatrans a validé l’offre de reprise de Novatrans par le groupe Charles André (GCA).

Heppner racHèTe K-TransHeppner fait l’acquisition, via sa filiale Lambert et Valette, du commissionnaire de transport K-Trans.

un enTrepôT HauT en auToMaTisMesJungheinrich a construit pour EMS Chemie à Domat l’entrepôt automatique le plus haut de Suisse.

savoye affiche ses ambitions

commencer par sa place dans le groupe : avec 97,8

millions de chiffre d’affaires et 600 personnes, Savoye représente à lui seul la moi-tié du chiffre d’affaires du groupe Legris (207,6 M€). Difficile dans ces conditions d’imaginer la maison mère se débarrasser de cette activité. « Savoye n’est pas à vendre », souligne Rémy Jeannin, qui balaie d’un revers de main les rumeurs persistantes de rachat, jusque dans ses propres équipes.La société qui réalise 40% de son activité dans la pré-paration de commandes, 37% dans le stockage automatisé et 23% dans les logiciels (avec sa filiale a-SIS) présente un profil d’incontestable leader. Sur un marché français de la solution mécanisé de 100 millions d’euros, Savoye pèse à lui seul le tiers. Idem pour la filiale a-Sis qui dis-pose de 30% de parts de marché, devant Hardis et Infolog. Savoye souhaiterait désormais rééditer cette performance à l’internatio-nal : en Grande Bretagne où des moyens vont être mis en œuvre. Au Benelux, marché « prioritaire » pour le transiticien, parce que similaire au marché fran-çais. En Russie aussi, où la création d’une filiale à part entière a été décidée. Aux Etats-Unis enfin, où Retrotech (20 millons de $ de chiffre d’affaires), spé-

loin des gares avec des rou-leaux commandés ». Sa-voye envisage même de fa-briquer à l’étranger lorsque c’est nécessaire, même si le design des produits reste en France et au pied des vignes bourguignonnes.Savoye associe le geste à la parole en lançant deux nouveaux produits pour ces prochaines semaines : LMxt dans le domaine logi-ciel et un convoyeur de nou-velle génération. Avec 700 sites installés en Europe, Logistic Manager (LM) se veut être « le spécialiste du détail » et l’éditeur le plus complet pour les entrepôts manuels comme pour ceux qui sont automatisés. Cette version, la cinquième ma-jeur depuis l’avènement du progiciel LM4, se veut être la plus aboutie dans le do-maine de la programmation et de la modularité. Jamais un logiciel d’entreposage n’aura poussé aussi loin dans son approche métier et dans son paramétrage par les gens de terrain. « C’est la synthèse de notre expertise dans le détail » résume Evelyne Reynaud. Surtout, le « progiciel » se frotte désormais aux plus grands des WMS interna-tionaux comme Manhattan ou Red Prairie, ce qui va permettre d’attaquer les marchés internationaux et les sociétés à multi-sites. Bref, Savoye est de nouveau sur les rails et en ordre de marche. En partance vers une nouvelle gare ! n Gs

Fini les questions, les remises en cause et les incertitudes ! Place au nouveau Savoye version 2013. Rémy Jeannin, pdg de Savoye, la division solutions logistiques du groupe Legris Industries, a tenu à remettre les pendules à l’heure en invitant récemment la presse logistique européenne et russe à venir assister à une journée montrant le savoir-faire de l’entreprise.

a

cialiste de la charge lourde et de l’ingénierie pure, va désormais changer de bra-quet en lançant les techno-logies Savoye.« L’enjeu est de rester lea-der mais aussi de nous développer dans de nou-veaux secteurs comme le retail et le BtoC », explique Rémy Jeannin. Une straté-gie qui passe par la remise à niveau des ressources de l’entreprise. Savoye a certes connu des turbu-lences ces derniers temps mais l’ex directeur des ressources humaines n’a pas manqué de boucher les trous en consolidant l’ensemble par des équipes « produits ». Et par la stan-dardisation pour réduire les coûts et maintenir la qualité de service. « Nous sommes aujourd’hui bien

Rémy Jeannin, pdg de Savoye :« L’enjeu est de rester leader mais aussi de nous développer dans de nouveaux secteurs comme le retail et le BtoC. »