SQY - Saint-Quentin-en-Yvelines · PUB SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch TECHNOLOGY TO...

48
SQY > entreprises LE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES NUMÉRO 80 AVRIL-MAI-JUIN 2015 le dossier LE BOOM DU FACILITY MANAGEMENT l’actualité DE NOUVELLES AMBITIONS POUR 2015 l’invité Paolo del Noce CEO FRANCE DE AKKA TECHNOLOGIES

Transcript of SQY - Saint-Quentin-en-Yvelines · PUB SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch TECHNOLOGY TO...

SQY> entreprisesLE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES NUMÉRO 80 AVRIL-MAI-JUIN 2015

le dossierLE BOOM DU FACILITY MANAGEMENT

l’actualitéDE NOUVELLES AMBITIONS POUR 2015

l’invité

Paolo del NoceCEO FRANCE DE AKKA TECHNOLOGIES

PUB

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois avec Perte Financière, Contrat de Maintenance aux Professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/01/2015 au 15/04/2015.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60000 kms pour une LEON ST 1.6 TDI 105 STYLE BUSINESS, avec option peinture métallisée, soit 36 loyers de 299€ TTC. Offre réservée à la clientèle professionnelle, hors taxis, loueurs et fl ottes, chez tous les Distributeurs Seat présentant ce fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat Fleet Solutions division de Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 Avenue de la Demi-Lune, 95700 Roissy en France - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataire d’assurance et mandataire d’intermédiaire d’assurance enregistré à l’ORIAS: 08 040 267 (www.orias.fr). Montants exprimés TTC, hors prestations facultatives. (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers souscrite auprès de COVEA FLEET SA - Capital de 93 714 549 € - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS.Modèle présenté : SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch au prix TTC conseillé – au tarif du 01/10/2014 de 26 495€ (avec options peinture métallisée à 550€ et jantes alliage premium à 390€ incluses), soit 36 loyers de 331€ TTC/mois.

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3.8. Emissions de CO2 (g/km): 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE TACTILE COFFRE DE 587 À 1470L RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈRE

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE ET VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

PEINTURE MÉTALLISÉE INCLUSETTC/MOIS(1)299 €À partir de

SEAT_LEON ST STYLE BUSINESS_210x297_PQR.indd 1 13/01/15 09:44

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE AVEC VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

TTC/MOIS(1)289 €

SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois et 60 000 kms avec perte fi nancière, contrat de maintenance aux professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/09/2014 au 20/10/2014.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60 000 km pour une SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch, avec option peinture blanc candy, soit 36 loyers de 289€ TTC. Réservée à la clientèle professionnelle, chez tous les Distributeurs Seat participant à l’opération de fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat BANK, division de Volkswagen Bank GmbH - SARL de droit allemand – Capital social : € 318 279 200 - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 avenue de la Demi-lune - 95700 ROISSY-EN-FRANCE - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataires d’assurance et d’intermédiaire d’assurance n° ORIAS : 08 040 267 (www.orias.fr). (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers, souscrite auprès de COVEA FLEET - SA au capital de 93 714 549 euros - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel (Secteur Assurance) 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire lié aux fi nancements réservés aux Professionnels souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement obligatoire incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d'intermédiaire de crédit, à titre non exclusif, de Volkswagen Bank.

SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3,8. Emissions de CO2 (g/km) : 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈREECRAN MULTIMÉDIA TACTILE

SEAT_LEON_210x297_PQR_03_TS.indd 1 20/08/14 18:33

COIGNIERES AUTOMOBILESspécialiste ventes aux entreprises

2 rue Augustin Fresnel 78310 ZA Coignières Maurepas (proche Auchan)01 34 82 03 30

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE AVEC VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

TTC/MOIS(1)289 €

SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois et 60 000 kms avec perte fi nancière, contrat de maintenance aux professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/09/2014 au 20/10/2014.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60 000 km pour une SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch, avec option peinture blanc candy, soit 36 loyers de 289€ TTC. Réservée à la clientèle professionnelle, chez tous les Distributeurs Seat participant à l’opération de fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat BANK, division de Volkswagen Bank GmbH - SARL de droit allemand – Capital social : € 318 279 200 - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 avenue de la Demi-lune - 95700 ROISSY-EN-FRANCE - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataires d’assurance et d’intermédiaire d’assurance n° ORIAS : 08 040 267 (www.orias.fr). (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers, souscrite auprès de COVEA FLEET - SA au capital de 93 714 549 euros - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel (Secteur Assurance) 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire lié aux fi nancements réservés aux Professionnels souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement obligatoire incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. Publicité diffusée par le concessionnaire en qualité d'intermédiaire de crédit, à titre non exclusif, de Volkswagen Bank.

SEAT LEON STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3,8. Emissions de CO2 (g/km) : 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈREECRAN MULTIMÉDIA TACTILE

SEAT_LEON_210x297_PQR_03_TS.indd 1 20/08/14 18:33

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois avec Perte Financière, Contrat de Maintenance aux Professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/01/2015 au 15/04/2015.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60000 kms pour une LEON ST 1.6 TDI 105 STYLE BUSINESS, avec option peinture métallisée, soit 36 loyers de 299€ TTC. Offre réservée à la clientèle professionnelle, hors taxis, loueurs et fl ottes, chez tous les Distributeurs Seat présentant ce fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat Fleet Solutions division de Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 Avenue de la Demi-Lune, 95700 Roissy en France - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataire d’assurance et mandataire d’intermédiaire d’assurance enregistré à l’ORIAS: 08 040 267 (www.orias.fr). Montants exprimés TTC, hors prestations facultatives. (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers souscrite auprès de COVEA FLEET SA - Capital de 93 714 549 € - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS.Modèle présenté : SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch au prix TTC conseillé – au tarif du 01/10/2014 de 26 495€ (avec options peinture métallisée à 550€ et jantes alliage premium à 390€ incluses), soit 36 loyers de 331€ TTC/mois.

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3.8. Emissions de CO2 (g/km): 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE TACTILE COFFRE DE 587 À 1470L RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈRE

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE ET VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

PEINTURE MÉTALLISÉE INCLUSETTC/MOIS(1)299 €À partir de

SEAT_LEON ST STYLE BUSINESS_210x297_PQR.indd 1 13/01/15 09:44

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois avec Perte Financière, Contrat de Maintenance aux Professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/01/2015 au 15/04/2015.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60000 kms pour une LEON ST 1.6 TDI 105 STYLE BUSINESS, avec option peinture métallisée, soit 36 loyers de 299€ TTC. Offre réservée à la clientèle professionnelle, hors taxis, loueurs et fl ottes, chez tous les Distributeurs Seat présentant ce fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat Fleet Solutions division de Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 Avenue de la Demi-Lune, 95700 Roissy en France - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataire d’assurance et mandataire d’intermédiaire d’assurance enregistré à l’ORIAS: 08 040 267 (www.orias.fr). Montants exprimés TTC, hors prestations facultatives. (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers souscrite auprès de COVEA FLEET SA - Capital de 93 714 549 € - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS.Modèle présenté : SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch au prix TTC conseillé – au tarif du 01/10/2014 de 26 495€ (avec options peinture métallisée à 550€ et jantes alliage premium à 390€ incluses), soit 36 loyers de 331€ TTC/mois.

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3.8. Emissions de CO2 (g/km): 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE TACTILE COFFRE DE 587 À 1470L RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈRE

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE ET VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

PEINTURE MÉTALLISÉE INCLUSETTC/MOIS(1)299 €À partir de

SEAT_LEON ST STYLE BUSINESS_210x297_PQR.indd 1 13/01/15 09:44

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch

TECHNOLOGY TO ENJOY = La technologie au service du plaisir. LLD sur 36 mois avec Perte Financière, Contrat de Maintenance aux Professionnels et véhicule de remplacement inclus. Offre valable du 01/01/2015 au 15/04/2015.(1) Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 60000 kms pour une LEON ST 1.6 TDI 105 STYLE BUSINESS, avec option peinture métallisée, soit 36 loyers de 299€ TTC. Offre réservée à la clientèle professionnelle, hors taxis, loueurs et fl ottes, chez tous les Distributeurs Seat présentant ce fi nancement, sous réserve d’acceptation du dossier par Seat Fleet Solutions division de Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital 318 279 200 € - Succursale France : Bâtiment Ellipse, 15 Avenue de la Demi-Lune, 95700 Roissy en France - RCS Pontoise 451 618 904 - Mandataire d’assurance et mandataire d’intermédiaire d’assurance enregistré à l’ORIAS: 08 040 267 (www.orias.fr). Montants exprimés TTC, hors prestations facultatives. (2) Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers souscrite auprès de COVEA FLEET SA - Capital de 93 714 549 € - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue Henri-Champion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. (3) Contrat de Maintenance obligatoire souscrit auprès de Volkswagen Bank GmbH ; Garantie Véhicule de Remplacement incluse dans les loyers, souscrite auprès d’Europ Assistance France SA – RCS Nanterre 451 366 405 : Entreprises régies par le Code des assurances et soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) - 61 rue Taitbout 75009 PARIS.Modèle présenté : SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch au prix TTC conseillé – au tarif du 01/10/2014 de 26 495€ (avec options peinture métallisée à 550€ et jantes alliage premium à 390€ incluses), soit 36 loyers de 331€ TTC/mois.

SEAT LEON ST STYLE BUSINESS 1.6 TDI 105 ch : consommation mixte (l/100km) : 3.8. Emissions de CO2 (g/km): 99.

SEAT FLEET SOLUTIONS

GPS EUROPE TACTILE COFFRE DE 587 À 1470L RADARS DE STATIONNEMENT ARRIÈRE

PERTE FINANCIÈRE INCLUSE(2)

CONTRAT DE MAINTENANCE ET VÉHICULE DE REMPLACEMENT INCLUS(3)

PEINTURE MÉTALLISÉE INCLUSETTC/MOIS(1)299 €À partir de

SEAT_LEON ST STYLE BUSINESS_210x297_PQR.indd 1 13/01/15 09:44SQY AVRIL15.indd 2 13/03/15 15:34

©

P. Gr

anel

l

éditorial

Michel Laugier,Président de la communauté d’agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelines

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 3

Notre atout incontestable est, sans nul doute, la qualité et l’efficacité des réseaux d’acteurs économiques.

Le MIPIM, le plus grand marché interna-tional des professionnels de l’immobilier, a réuni à Cannes l’ensemble des acteurs

influents des métiers de l’immobilier. Ce salon a permis à Saint-Quentin-en-Yvelines d’affirmer son positionnement et d’exposer ses nouveaux projets urbains.

Notre territoire reconnu pour son attractivité a su attirer de nombreux investisseurs en 2014.Les perspectives 2015 du marché de l’immobi-lier sont prometteuses et les travaux engagés par l’agglomération dans le cadre du contrat de développement territorial (CDT) nous per-mettent de nous inscrire dans une dynamique vertueuse nécessaire à accueillir, dans les meil-leures conditions, toutes les entreprises.

Notre atout incontestable est, sans nul doute, la qualité et l’efficacité des réseaux d’acteurs économiques. Notre volonté de maintenir un tissu relationnel de proximité avec l’ensemble de nos intervenants professionnels et institu-tionnels poussent ces derniers à se projeter

dans un avenir optimiste, de manière sereine par l’intermédiaire d’un partenariat réalisé en totale confiance.

Tout cela, nous le faisons dans un but précis : faciliter leur quotidien.

Dans un contexte économique difficile, Saint-Quentin-en-Yvelines se doit d’anticiper les nouveaux usages en matière de management, de modes de communication et de déplacement, et apporter des réponses innovantes aux chefs d’entreprise. Le dossier de ce nouveau numéro consacré au « facility management » détaille les différentes initiatives portées sur notre territoire.

Cette stratégie offensive témoigne de notre ambition à relever les défis de l’emploi et de l’entrepreneuriat.

Saint-Quentin-en-Yvelines un territoire, reconnu pour son attractivité

4 l www.sqyentreprises.com

Sommaire

6

9

13

10

l’actualitéDe nouvelles ambitions pour 2015Développement économique, transports, logements, nouveau périmètre... Michel Laugier précise les priorités de l’agglomération pour 2015. 6-7

Safran inaugure son nouveau centre de rechercheBaptisé Safran Tech, le nouveau centre de recherche et technologie du groupe Safran a été inauguré fin janvier à Magny-les-Hameaux et Châteaufort. 8-9

Les grands enjeux du CDTLe Contrat de développement territorial de Saint-Quentin-en-Yvelines rassemble les grands projets de développement de l’agglomération. 10-11

Le nouveau périmètre du « Grand Saint-Quentin »Au 1er janvier 2016, l’agglomération s’étendra à Plaisir, Les-Clayes-sous-Bois, Villepreux, Coignières et Maurepas. 12

Mondiaux de cyclisme : quelles retombées économiques ?Quelles sont les retombées économiques des championnats du monde de cyclisme sur piste, organisés à Saint-Quentin-en-Yvelines ? Témoignages. 13

8e Trophée des entreprises : à vos marques !Le 8e Trophée des entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulera le jeudi 4 juin 2015 sur l’île de loisirs. 14

La taxe d’apprentissage pour le cyclismeLes entreprises peuvent verser leur taxe d’apprentissage pour le projet de développement de la Fédération française de cyclisme. 14

Bluelinea ouvre ses portes et pré-sente ses activitésLe 5 février dernier, la société Bluelinea ouvrait les portes de son siège d’Élancourt aux visiteurs. Une société qui innove et se développe. 15

Inauguration de Blue OfficeNexity a inauguré à Montigny-le-Bretonneux la 5e antenne de son nouveau concept Blue Office. Des bureaux hyper-connectés en mode coworking. 15

Retour sur la Semaine de l’emploiInformations sur les métiers, rencontres avec des entreprises qui recrutent, accompagnement RH des entreprises… Une semaine réussie. 16

rendez-vousDe nouvelles obligations pour les entreprisesGros plan sur les nouvelles obligations de télé-procédure pour la déclaration et le paiement des cotisations professionnelles. 17

l’invitéAkka Technologies : la passion de l’innovationEntretien avec Paolo del Noce, CEO France de Akka Technologies, leader européen de l’ingénierie. 18

créationAudace Informatique, un service IT de proximitéCette société de services joue la carte de la proximité et du conseil sur mesure pour accompagner les TPE et les PME. 22

parcoursSociété Générale : du boulevard Vauban à la place ovaleEn installant sa direction régionale en plein cœur de ville, la Société Générale confirme son attachement au territoire. 24

Globe Langues Solutions s’ins-talle à GuyancourtCet organisme de formation linguistique est connu pour sa pédagogie active et ses solutions d’apprentissage innovantes. 26

côté entreprises

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 5

43

30 40

44

15

vivre sa ville

côté aménagement

l’actualitéUn nouveau directeur pour le ThéâtreLionel Massétat, 48 ans, a pris la tête du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène nationale depuis le 1er février. Rencontre. 43

Alstom Open de France de golfDu 2 au 5 juillet 2015, le golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines sera de nouveau le théâtre de l’Alstom Open de France. 43

cultureUne fin de saison specta-culaire !Avant la coupure estivale, SQY Entreprises vous présente une sélection de spectacles à ne pas manquer, ce printemps, sur le territoire. 44

Les restos de l’aggloLa Crêperie du Village, Les Moissons et Garden ice caféGros plan sur trois restaurants de l’agglomération. 46

➔immobilierSaint-Quentin-en-Yvelines ne garde le capLe volume de transactions réalisées sur le marché saint-quentinois de l’immobilier d’entreprises est en nette augmentation en 2014. 40

l’actualitéRendez-vous : colloque sur les PDIE le 25 juinLa Casqy et la CCI organisent, avec Deltas SQY, un colloque sur les Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE), le 25 juin 2015 dans les locaux de la société Egis. 42

Saint-Quentin-en-Yvelines au Mipim 2015La Casqy était présente au Mipim, à Cannes, du 10 au 13 mars derniers, pour présenter aux acteurs nationaux et internationaux de l’immobilier les projets phares du territoire. 42

La Ferme du Manet allie charme et modernitéLa Ferme du Manet accueille conventions et séminaires d’entreprises dans un écrin de verdure. 27

en pointeBelcoTech, l’ingénierie par excellenceCe cabinet en ingénierie accompagne les grands donneurs dans leurs projets d’études et de R&D. 28

ControlSys prend son envolCette entreprise d’ingénierie électronique et d’informatique industrielle innove dans la mobilité électrique. 29

le dossierLe boom du facility managementDe nombreuses entreprises font le choix de confier le pilotage de leurs services généraux à un prestataire spécialisé. Le métier du FM se professionnalise... 30

41

43

côté entreprisesl’actualité

6 l www.sqyentreprises.com

Territoire

De nouvelles ambitions pour 2015Développement économique, transports, logements, nouveau périmètre... Michel Laugier, président de la Casqy, a précisé les priorités de l’agglomération pour l’année 2015.

L’agglomération demande également des engagements à la SNCF, au syn-dicat des transports d’Île-de-France et à la Région pour l’amélioration de la desserte ferroviaire. « Nous souhai-tons davantage de trains, des temps de transport améliorés, l’arrêt des TER à Saint-Quentin-en-Yvelines et le prolon-gement de la ligne C du RER jusqu’à Coignières », a précisé Michel Laugier. Autant de demandes inscrites dans le Plan local de déplacements (PLD) approuvé le 6 novembre dernier après deux ans et demi de concertation.L’année 2015  verra aussi l’achève-ment des travaux de rénovation des abords de la gare de Saint-Quentin, la livraison de nouveaux loge-ments sur la Zac de l’Aérostat à

Trappes-en-Yvelines, la poursuite du développement du quartier de Villaroy à Guyancourt (200 nouveaux logements et une maison médi-cale) ou le lancement d’un nouveau programme immobilier de plus de 200 logements à la Clé-de-Saint-Pierre à Élancourt, pour répondre, entre autres, aux besoins des salariés des entreprises du territoire. Le travail de concertation et de réflexion se poursuivra également autour de la création de nouveaux quartiers à Voisins-le-Bretonneux (Remise) et à La Verrière (gare - Bécannes)…

Une attractivité confirméeLes restructurations des immeubles de bureaux du centre-ville vont se

En ce début d’année, Michel Laugier a affirmé l’ambition de son équipe de « porter une nouvelle politique économique

innovante et dynamique permettant à Saint-Quentin-en-Yvelines de se posi-tionner comme un des principaux ter-ritoires de recherche et d’innovation » et «  un des symboles de l’excellence française  ». Un projet d’autant plus ambitieux qu’il s’inscrit dans une conjoncture économique fortement dégradée et dans un contexte de baisse historique des dotations de l’État aux collectivités.Pour faire face à cette nouvelle donne, la Casqy a défini un nouveau pacte financier – voté à l’unanimité – pour les années 2015 à 2017 et place l’inno-vation au cœur de l’ensemble de ses dispositifs. Les efforts de mutualisa-tion seront amplifiés pour réaliser des économies.« L’un des grands rendez-vous de la Casqy pour cette année 2015  est la validation du Contrat de développe-ment territorial (CDT), qui devrait déboucher sur les financements d’un ensemble de grands projets permet-tant d’améliorer l’accessibilité à notre territoire pour les dix ans à venir », a également souligné Michel Laugier.

Projets transports et logementsParmi ces projets importants, figurent notamment le recouvrement de la N10 à Trappes-en-Yvelines, la réalisa-tion du carrefour de La Malmedonne à La Verrière, l’aménagement de l’échangeur avenue des Garennes et de la N12, le prolongement de la ligne C du RER et bien sûr l’avancement de la ligne 18 du futur métro du Grand Paris.

Le doublement du pont Schuler, à La Verrière, au-dessus de la N10, permettra de fluidifier le trafic.

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 7

poursuivre. Après le nouveau siège de Mercedes France ou celui d’Egis, aujourd’hui, c’est au tour de l’im-meuble International, qui date du milieu des années 1970. Un potentiel de 28 000 m2 qui sera proposé à des sociétés désireuses de s’implanter à proximité immédiate de la gare.Très prochainement, le laboratoire américain Baxter prendra ses quar-tiers sur l’ancien site de la Redoute de Bouviers à Guyancourt. Non loin de là, près de 2 500 salariés supplémen-taires sont attendus sur le campus du Crédit Agricole grâce à une extension de 20 000 m2. Le groupe Safran inau-gure son nouveau centre de recherche et technologie sur Magny-les-Hameaux - Châteaufort et sera bientôt rejoint par des laboratoires de l’école des Mines. Une nouvelle preuve que cette attractivité s’applique au monde académique et à l’enseignement, avec également la présence de l’Univer-sité de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines et de l’école d’ingénieurs Estaca.

Un territoire élargiSaint-Quentin-en-Yvelines continuera également de rayonner à travers ses dimensions sportives et culturelles. Après les championnats du monde

de cyclisme sur piste sur le vélo-drome national, du 18 au 22 février, viendront dans les mois à venir les championnats d’Europe de boxe et la célèbre course cycliste Paris-Brest-Paris, la plus grande épreuve internationale de cyclotourisme… En attendant l’organisation du troisième événement sportif le plus médiatisé au monde, la « Ryder Cup » de golf, qui aura lieu sur le golf national de

Saint-Quentin-en-Yvelines en 2018.Enfin, l’année 2015 servira à préparer le développement du futur périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans le cadre de la réforme territoriale. Ce «  Grand Saint-Quentin  » associant la Casqy à la communauté de com-munes de l’ouest parisien (Plaisir, Les Clayes-sous-Bois et Villepreux) ainsi qu’aux communes limitrophes de Maurepas et Coignières.« Cette perspective est à la fois respec-tueuse des services de proximité et per-met de créer une nouvelle dynamique pour répondre aux besoins des habi-tants et des entreprises, a expliqué Michel Laugier. Bien entendu, notre territoire renforcé apportera son savoir-faire et contribuera ainsi au succès du cluster technologique Paris-Saclay. C’est un élargissement cohérent et fidèle à nos valeurs, c’est le choix d’un territoire à taille humaine ». Et le président de la Casqy de conclure ses vœux aux acteurs du monde éco-nomique, politique et associatif par le souhait «  que Saint-Quentin-en-Yvelines soit, en 2015, le territoire de vos ambitions ! ».

Michel Bazan

Le nouveau vélodrome, symbole du rayonnement sportif de Saint-Quentin-en-Yvelines.

©

C. L

auté

Le campus du Crédit Agricole, à Guyancourt.

côté entreprisesl’actualité

8 l www.sqyentreprises.com

Haute technologie

Safran inaugure son nouveau centre de rechercheBaptisé Safran Tech, le nouveau centre de recherche et technologie du groupe Safran a été inauguré le 27 janvier dernier à Magny-les-Hameaux et Châteaufort. Ouvert sur l’extérieur, il accueillera également deux laboratoires de l’École des Mines. D’ici fin 2016, 1 500 salariés travailleront sur le site.

Herteman, Safran Tech accueillera 300 chercheurs et ingénieurs dédiés à la recherche technologique dans les disciplines clés pour l’ensemble des métiers du groupe.Le site regroupera également les directions de l’Innovation et de la R&T centrales de Safran, mais aussi des équipes de Safran Engineering Services (jusqu’ici situées à Montigny-le-Bretonneux), de Aircelle et de sa filiale SLCA (en provenance de Plaisir). Au total, 1  500  colla-borateurs du groupe rejoindront le centre d’ici fin 2016 ; 1 000 d’entre eux – dont 130 chercheurs – s’y étant d’ores été déjà installés.

Jean-Paul Herteman, PDG de Safran, a parlé de «  renais-sance  » pour cet ensemble immobilier de quatre bâti-

ments totalisant 45 000 m2, situé sur le Plateau de Saclay, à cheval sur les communes de Magny-les-Hameaux et Châteaufort et sur les commu-nautés d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Versailles Grand Parc. Laissé vacant en 2009, suite à la liquidation judiciaire de la filiale française de l’ex-fleuron des télé-coms canadien Nortel Networks, il revit aujourd’hui de la meilleure des manières, après neuf mois de tra-vaux, en accueillant le nouveau « fer de lance » de la recherche et techno-logie de Safran. La nouvelle force de frappe du groupe pour détecter les technologies de rupture qui feront les innovations et les produits de demain dans les domaines de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité.Inauguré le 27  janvier dernier par Geneviève Fioraso, secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Jean-Paul

La ministre Geneviève Fioraso et Jean-Paul Herteman, PDG du groupe, inaugurent officiellement Safran Tech.

• 45 000 m2 de bâtiments sur un site de 20 ha

• 130 recrutements en 2014, dont 55 % de docteurs

• Plus de 80 millions d’euros d’investissement d’ici 2018

Safran Tech en chiffres

Un ensemble scientifique de premier planAvec Safran Tech, le groupe fait aujourd’hui le choix d’«  intensifier et mutualiser ses efforts de recherche et technologie sur les grandes rup-tures technologiques que sont notam-ment l’électrification de l’avion, la recherche de nouvelles architectures de propulsion et le développement des technologies de l’information et des communications ». L’investissement global représente d’ores et déjà près de 60 millions d’euros et dépassera 80 millions à l’horizon 2018.Safran Tech veut apporter une nou-velle dimension à la R&T du groupe

©

C. L

auté

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 9

en favorisant l’innovation ouverte. Universités, organismes publics, mais aussi partenaires industriels et start-ups innovantes travailleront en collaboration avec les équipes du centre dans des laboratoires com-muns ou sur des plateformes parta-gées. L’objectif étant de constituer ainsi « un ensemble scientifique de premier plan, créatif, connecté et ouvert sur le monde extérieur ». Le centre, qui travaille déjà avec l’université d’Orsay, Centrale, Supélec, Sup’Optique ou l’Onera (Office national d’études et de recherches aérospatiales), accueil-lera le laboratoire commun à Safran et au CEA dédié à l’étude des capteurs et à leurs applications. Un laboratoire de robotique des véhicules regroupant PSA, Valeo, l’École des Mines de Paris et Safran devrait également voir le jour pro-chainement. À terme, deux centres de recherche de Mines ParisTech (École des Mines de Paris) doivent également s’installer sur le site.

Un nouveau centre de recherche de pointe«  Safran Tech, c’est l’investisse-ment de Safran pour l’avenir de nos métiers, de notre industrie, de l’Europe de la connaissance, de l’innovation et de la croissance », a déclaré Jean-Paul Herteman, PDG de Safran lors de l’inauguration.

Safran, groupe international de haute technologieÉquipementier de premier plan dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et de la sécurité, Safran emploie plus de 66 000 personnes dans le monde. En 2013, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros. Composé de nombreuses sociétés, dont Snecma, également présente à Magny-les-Hameaux, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. En 2013, Safran a investi 1,8 milliard d’euros – soit 12 % de son chiffre d’affaires – dans des programmes de recherche et développement, dont le tiers pour la R&T. Classé deuxième déposant de brevets en France (645 brevets), le groupe figure également dans le Top 100 des Global Innovators de Thomson-Reuters.

Cet ensemble immobilier de 45 000 m2 va connaître une nouvelle vie, placée sous le signe de la recherche, de la technologie et de l’innovation.

« Les carnets de commandes sans précédent laissent augurer jusqu’à sept années d’activité, un niveau encore jamais atteint. Mais rien n’est jamais acquis et l’héritage de nos prédécesseurs nous oblige à créer un futur à la hauteur de ce que nous ont légué les pionniers de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité ».« La recherche collaborative est un accélérateur d’innovation », a souli-gné Geneviève Fioraso. « La recherche partenariale joue un rôle fonda-mental dans la montée en gamme des produits et services. L’expertise des chercheurs publics contribue à répondre aux besoins technologiques et industriels des entreprises. C’est là un enjeu fort pour le renouveau économique et industriel de notre pays.

Nous devons définitivement sortir du cloisonnement souvent artificiel entre la recherche fondamentale, la recherche technologique, la recherche partenariale et le transfert ou le partenariat avec l’industrie. Ce qui compte, avant tout, c’est la qualité des recherches menées ».Pour Saint-Quentin-en-Yvelines, c’est un nouveau centre de recherche de pointe de Paris-Saclay qui s’installe sur son territoire, confortant sa position de territoire majeur d’innovation. La filière aéronautique de l’agglomération, déjà riche de la présence de Thales, Airbus, Snecma, CRMA et de nom-breux sous-traitants, se renforce encore avec l’arrivée de Safran.

Michel Bazan

©

C. L

auté

©

C. L

auté

côté entreprisesl’actualité

10 l www.sqyentreprises.com

Aménagement

Les grands enjeux du CDT

publique du 29  janvier au 27 février dernier et doit être voté au cours de l’année 2015. Lors de la réunion du 9 février, les élus et les acteurs du terri-toire ont pu largement s’exprimer sur les enjeux et les intérêts du CDT, dans une logique d’ouverture et d’implication. En matière de développement écono-mique, ce contrat vise quatre enjeux stratégiques  : améliorer la visibilité et l’attractivité de Saint-Quentin-en-Yvelines en tant que pôle majeur du cluster Paris-Saclay  ; soutenir le développement du tissu économique par l’innovation et l’entrepreneu-riat  ; accompagner les entreprises et répondre à leurs besoins d’immobilier et de services  ; favoriser l’économie locale.

Projets structurantsPour assurer le développement de Saint-Quentin-en-Yvelines, le CDT souligne l’importance de la réalisation des infrastructures de transport reliant les principaux pôles économiques et les territoires de projets. La ligne 18 du métro du Grand Paris, en particulier,

C’est l’un des grands rendez-vous de l’année 2015  pour la communauté d’agglomé-ration de Saint-Quentin-en-

Yvelines  », souligne Michel Laugier, président de la Casqy. « La validation de notre Contrat de développement ter-ritorial (CDT) devrait déboucher sur les financements d’un ensemble de grands projets permettant d’améliorer l’indis-pensable accessibilité à notre territoire ».Le CDT s’inscrit dans une démarche contractuelle et partenariale d’élabora-tion et de mise en œuvre sur le long terme des projets de développement des territoires stratégiques du Grand Paris. Établi entre l’État et les collec-tivités territoriales pour une durée de quinze ans, ce contrat définit « les objectifs et les priorités en matière d’urbanisme, de logement, de trans-ports, de déplacement et de lutte contre l’étalement urbain, d’équipement commercial, de développement écono-mique, sportif et culturel, de protection des espaces naturels, agricoles et fores-tiers et des paysages et des ressources naturelles ».

Enjeux stratégiquesDans le cadre de l’opération d’inté-rêt national (OIN) Paris-Saclay et du schéma de développement territorial (SDT) de l’Établissement public Paris-Saclay, deux CDT ont été élaborés, l’un pour le sud du plateau de Saclay, le second pour la partie nord, intégrant les communautés d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Versailles Grand Parc ainsi que la com-mune de Vélizy-Villacoublay. Présenté le 9 février lors d’une réunion publique, ce CDT a fait l’objet d’une enquête

qui doit relier Orly à Versailles en passant par Massy, Saclay et Saint-Quentin-en-Yvelines, est essentielle pour relier les centres de recherche et les pôles économiques, et assurer la liaison jusqu’à l’aéroport d’Orly et la gare de Massy TGV. L’agglomération souhaite que la réalisation de cette ligne, prévue en 2030, soit avancée, et que la construction de deux gares à Saint-Quentin-en-Yvelines soit confirmée.Pour relier Saint-Quentin-en-Yvelines à l’ouest francilien et aux bassins de Saint-Germain et de Cergy, l’agglo-mération plaide également avec force pour un raccordement de la Tangentielle Ouest à son territoire et pour un prolongement de cet axe – prévu pour se terminer à Saint-Cyr-l’École – jusqu’à la future gare du métro de Saint-Quentin Est. Afin de relier les pôles d’habitation et d’emploi, un réseau de transports en commun en sites propres doit également être mis en place sur le territoire, notamment entre la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines et la Clé-de-Saint-Pierre, à Élancourt, et à terme jusqu’à Plaisir, mais aussi entre les gares de Trappes et de La Verrière. Cela implique de réaliser notamment une voie réservée aux bus sur le Pont-Leclerc à Montigny-le-Bretonneux.

Reconnecter le tissu urbainLe tissu urbain doit être reconnecté, notamment avec la réalisation d’un plateau urbain couvrant la N10  à Trappes-en-Yvelines, que les habitants de cette commune attendent depuis longtemps. La mise en place du carre-four de la Malmedonne, à La Verrière,

«

Le Contrat de développement territorial (CDT) de Saint-Quentin-en-Yvelines rassemble les grands projets de développement de l’agglomération et les nouvelles infrastructures de transports attendues par les habitants et les salariés du territoire.

Le développement du territoire passe par les grands projets inscrits dans le CDT.

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 11

Plan local de déplacementsCes projets concernant les infrastruc-tures de transport figurent également dans le Plan local de déplacements (PLD), approuvé le 6 novembre der-nier à l’unanimité après deux ans et demi de concertation ; Saint-Quentin-en-Yvelines étant d’ailleurs la première intercommunalité de la Région Île-de-France à approuver son PLD dans le cadre du nouveau Plan de déplace-ments urbains d’Île-de-France. Il s’agit du document de référence qui définit la politique du territoire en matière de transports et déplacements avec un objectif de mobilité durable.Ce document inclut également des demandes, importantes pour les habitants et les salariés de

Saint-Quentin-en-Yvelines, d’amélio-ration de l’offre ferroviaire existante : davantage de train, des temps de trans-port améliorés, l’arrêt des TER sur le territoire et le prolongement de la ligne C du RER jusqu’à Coignières. Associées à l’élaboration de ce PLD, notamment dans le cadre des PDIE (Plans de dépla-cements inter-entreprises), les entre-prises de Saint-Quentin-en-Yvelines ont également fait entendre leur voix lors de l’enquête publique sur le CDT. Les priorités sont en effet partagées et l’enjeu n’est rien moins que l’attracti-vité de Saint-Quentin-en-Yvelines pour les années à venir.

Michel Bazani Pour en savoir plus :

www.sqy.fr/pld

est également indispensable pour réali-ser l’éco-quartier des Bécannes et pro-duire ainsi 1 800 logements.La réalisation de l’échangeur des Garennes, à Guyancourt, permettrait aux automobilistes de rallier directe-ment la N12 en direction de l’autoroute A12 sans être obligés de transiter dans les embouteillages quotidiens du rond-point des Sangliers. C’est une opération clé pour les flux provenant de la vallée de Chevreuse, à travers la réalisation de l’axe nord-sud.Tous ces aménagements de grande ampleur nécessitent la mobilisation de tous et en particulier une implica-tion financière significative de l’État. Le CDT définira les objectifs précis et fixera les moyens mis en œuvre.

Les principaux projets du Plan local de déplacements (PLD).

12 l www.sqyentreprises.com

Intercommunalité

Le nouveau périmètre du « Grand Saint-Quentin »À partir du 1er janvier 2016, Saint-Quentin-en-Yvelines s’étendra à la communauté de communes de l’Ouest parisien (Plaisir, Les-Clayes-sous-Bois et Villepreux), à Coignières et à Maurepas. Une intercommunalité à taille humaine que les élus ont réussi à imposer au Préfet de Région.

de Saclay et Europ’Essonne  ; le regroupement de Versailles Grand Parc et de Vélizy-Villacoublay  ; l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines étendue à Plaisir, Les Clayes-sous-Bois, Villepreux, Coignières et Maurepas. L’arrêté portant adoption de ce nouveau schéma a été pris par le Préfet de Région le 4 mars 2015. Après une nouvelle phase de concertation, un arrêté définitif sera pris d’ici la fin de l’année.

Un territoire cohérentDevant les membres de la CRCI, Michel Laugier a défendu la néces-sité de créer des intercommunalités garantissant une qualité optimale

des services apportés aux habitants et aux opérateurs économiques en matière de transports, d’habitat, d’environnement... Au projet de mégalopole de l’État, il a opposé celui d’un « Grand Saint-Quentin », associant la Casqy à la communauté de communes de l’Ouest parisien et aux communes limitrophes de Maurepas et Coignières, soit un périmètre à douze communes. Une perspective à la fois respectueuse des services de proximité et propre à créer une nouvelle dynamique pour répondre aux besoins des habitants et des entreprises. Un ter-ritoire où les liens et la cohérence existent déjà, avec une continuité en matière de transports, le long de la RN12  et de la voie ferrée, une continuité urbaine et des zones d’activités économiques. Un territoire élargi qui permettra à l’agglomération de compter de nouvelles gares (Coignières, Plaisir, Les-Clayes-sous-Bois – Villepreux). Un territoire cohérent, dont la com-plémentarité saute aux yeux, doté d’un vrai potentiel de développe-ment et à dimension humaine.Ce nouveau Grand Saint-Quentin continuera de travailler avec les intercommunalités voisines dans le cadre de l’OIN Paris-Saclay et déve-loppera plus que jamais son ambi-tion d’être un pôle d’excellence de ce grand territoire de recherche, d’enseignement et d’innovation.

côté entreprisesl’actualité

Le nouveau périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines au 1er janvier 2016  est désormais connu.

L’agglomération ne sera pas fon-due dans une gigantesque inter-communalité à 57  communes et 800 000 habitants, à cheval sur les départements des Yvelines et de l’Essonne, comme le prévoyait le schéma du Préfet de Région. Le 22  janvier dernier, devant la Commission régionale de coopé-ration intercommunale (CRCI), les élus de tous les territoires concer-nés ont fait bloc autour de Michel Laugier, président de la commu-nauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy), et ont rejeté ce périmètre démesuré.L’amendement déposé conjointe-ment par les présidents des com-munautés d’agglomération, Michel Bournat (Plateau de Saclay), Vincent Delahaye (Europ’Essonne), François de Mazières (Versailles Grand Parc) et Michel Laugier (Saint-Quentin-en-Yvelines) – qui en a été le porte-parole devant la CRCI – a en effet été adopté avec 69 voix pour et 2 abstentions.Le projet de méga-intercommuna-lité à 800 000 habitants est rejeté au profit de trois EPCI (Établissements publics de coopération intercom-munale) à taille humaine  : une intercommunalité essonnienne, avec notamment les CA du Plateau

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 13

Mondiaux de cyclisme

Quelles retombées économiques pour le territoire ?

dans une période de vacances sco-laires d’ordinaire plutôt calme…

Un vrai plus pour le business« Le Novotel Saint-Quentin Golf National a accueilli six équipes natio-nales, pour un total de 604 nuitées et de 158 000 euros de chiffre d’af-faires  », précise Sylvia Andrianony, directrice de l’hébergement. « Nous avons la chance de bénéficier d’un grand parking, de salles de réunion, de salles de massage et d’une grande salle de restauration avec un buffet fonctionnant midi et soir. Les retom-bées sont également importantes en termes d’image. Le challenge est d’ajuster notre produit aux demandes spécifiques de ce type de clientèle ».« Nous avons accueilli l’équipe ita-lienne, un groupe de 25 personnes pendant 10 jours », explique Thierry Peltier, directeur du Domaine du Manet. « Cela remplissait près d’un tiers de l’hôtel. Nous avons également eu quelques réservations de sociétés proches du cyclisme comme Look ou Shimano. Nous avons dû privatiser un étage pour les sportifs avec des chambres twin et mettre à disposi-tion quelques chambres pour placer les tables de massage et stocker les vélos à chaque retour de compétition. Nous avons privatisé une salle de

restauration pour assurer un service non-stop de 7h à 23h, en intégrant à notre équipe l’un de leurs cuisiniers. Nous avons même mis en place un service de blanchisserie quotidien pour les tenues des athlètes. Cela nous a permis de réaliser une bonne semaine d’activité, avec des hôtes très différents de notre clientèle d’affaires et de séminaire habituelle ».« Nous avons reçu une équipe japo-naise et une équipe américaine », sou-ligne Kristelle Rose, sous-directrice de l’hôtel Campanile Saint-Quentin-en-Yvelines. « Cela représente envi-ron 26 personnes par groupe pour 13 nuits en pension complète. Soit un chiffre d’affaires d’environ 27 000 € par groupe. Cela nous a apporté un vrai plus, surtout durant les vacances scolaires et le week-end ».« Notre structure n’est pas adap-tée pour recevoir une équipe mais nous avons accueilli des spectateurs et des journalistes, dont beaucoup d’Anglo-Saxons, en particulier des Australiens  », indique Dominique Guéret, directeur de l’hôtel Mercure Saint-Quentin-en-Yvelines Centre. « Cela nous a fait un week-end bien rempli, à peu près l’équivalent de ce qui se passe avec l’Open de France sur le golf national ».

Michel Bazan

Toutes les équipes nationales présentes – 300 athlètes, 600 personnes avec les accompagnants – étaient

logées et nourries dans les hôtels de Saint-Quentin-en-Yvelines ou à proximité. Durant deux semaines, ces équipes ont investi le territoire, au profit des entreprises locales. Elles ont utilisé différents services, comme la location de véhicules par exemple. La Fédération française de cyclisme a travaillé pour l’événe-ment avec des prestataires de ser-vices situés, pour la grande majorité, dans l’agglomération. C’est le cas par exemple de Eden’s Traiteur, qui a mis a disposition du vélodrome et de la FFC 25 personnes durant la durée des Mondiaux… Ou des Fleurs du Manet, qui ont réalisé les bouquets pour les compétitions et la décoration du podium. Le centre commercial Espace Saint-Quentin, qui a participé activement à cet évé-nement, malgré les contraintes du plan vigipirate, dresse un bilan très positif quant à la fréquentation des magasins et des restaurants, qui ont accueilli des clients même en dehors des heures des repas. Les hôtels-res-taurants du territoire sont bien sûr en première ligne pour profiter de l’événement. Pour la plupart, ils se réjouissent d’un apport significatif

Au-delà du formidable succès sportif et populaire et de l’exposition médiatique exceptionnelle, qu’en est-il des retombées économiques des championnats du monde de cyclisme sur piste, organisés du 18 au 22 février 2015 sur le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines ? Témoignages.

Défi Nature

8e Trophée des entreprises : à vos marques !

La taxe d’apprentissage pour accompagner le développement du cyclisme

Êtes-vous prêt à enchaîner 1,5 km de course à pied, 3 km de course d’orien-tation, réaliser un relais VTT d’1,5 km, avant d’embarquer pour la redoutée

épreuve de canoë, et finir le sprint final de près de 500 mètres main dans la main ? Raid multisports par équipe de trois, le Trophée des entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines est ouvert à tous les salariés des entreprises et des collectivités du ter-ritoire. Seule condition : les trois membres d’une même équipe doivent appartenir à la même entre-prise. Des récompenses sont attribuées dans trois catégories : équipe féminine, masculine et mixte. En 2014, 147 équipes (15 équipes «femmes»,

56  équipes «hommes» et 76 équipes «mixtes»), soit près de 450 participants, représentant une cin-quantaine d’entreprises du territoire, sont venues en découdre et partager un moment de convivialité sportive. Cette année, 150 équipes sont attendues pour ce raid accessible à tous. Le rendez-vous est fixé au jeudi 4 juin 2015 entre 12h30 et 13h30 ou à partir de 16 h pour le retrait des dossards, sur l’île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le départ de la course sera donné à 17h30. La remise des prix et le repas d’après-course, offert à tous les participants, sont programmés à partir de 19h30.Inscriptions : www.definature.sqy.fr/trophee-des-entreprises.html

Depuis le 5 mars 2014, les règles de finan-cement de l’apprentissage ont changé et les entreprises peuvent désormais ver-ser tout ou une partie de leur taxe d’ap-

prentissage au profit du projet de développement porté par la Fédération française de cyclisme (FFC). Un projet de développement du cyclisme en région favorisant l’emploi de jeunes apprentis et les projets de formation. Ce projet 2014-2017, baptisé « Un comité, un projet, un apprenti », consiste à recruter, dans chaque comité régio-nal, un chargé de mission territorial, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, pour

piloter localement le projet de la FFC. Il implique la création d’une formation de développeur de projet territorial, pilotée par l’institut national de formation de la FCC, la formation des dirigeants à la démarche de projet et la conception et le pilo-tage d’un tutorat sur l’ensemble du territoire. Un projet éducatif, basé sur la santé et le développe-ment durable, pour développer les pratiques du cyclisme en région. Une autre idée du cyclisme...Pour en savoir plus auprès de la FFC : Alex Cornu. Mail : [email protected]. Tél. : 08 11 04 05 55. Mob. : 06 23 06 04 40

Le 8e Trophée des entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines se déroulera le jeudi 4 juin 2015 à partir de 16 heures sur l’île de loisirs. Les inscriptions sont ouvertes à partir du 7 avril. Attention : les places sont limitées aux 150 premières équipes inscrites.

FFC

Nouvelle adresse

La Maison de l’entreprise déménageDepuis le 23 mars dernier, l’équipe de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines accueille les entreprises sur le site de Promopole (12 avenue des Près à Montigny-le-Bretonneux). Une localisation transitoire avant l’intégration future de la Maison de l’entreprise dans un pôle dédié à l’innovation et au développement des entreprises qui sera situé au cœur de Saint-Quentin-en-Yvelines…

Développement

Découverte du territoire avec l’Arseg 78L’Arseg 78 et la Casqy ont organisé le 3 mars dernier une matinée de découverte de Saint-Quentin-en-Yvelines et de son dynamisme économique, en présence de Michel Laugier, président de la Casqy et de Jean-Michel Fourgous, 1er vice-président de la Casqy en charge du Développement économique et des Finances. Après un petit déjeuner d’accueil à l’hôtel d’agglomération, une visite en bus a permis aux 50 participants – représentants de grandes entreprises et des PME – de mieux appréhender l’aménagement du territoire sous l’angle du développement économique, des entreprises, des transports et des logements. Un parcours suivi d’une visite des entreprises Fenwick et Urban Logistique.

Réseaux

Soirée d’associations d’entreprisesLe 3 février dernier, au restaurant Les Templiers, à Élancourt, Business’Net 78 a réuni 9 associations d’entreprises des Yvelines pour une soirée de « networking inter-réseaux ». Étaient présents à cette soirée, outre les organisateurs : Convergences Yvelines, CréActives, Happy Hour Business club, FTPE (Fédération des très petites entreprises), Develop’Affaires 78, Club des Entrepreneurs de Jouy-en-Josas, Versailles Club d’Affaires et le CCE (Club des créateurs et entrepreneurs) Île-de-France Ouest. Objectif : mettre en relation les réseaux d’entreprises du département. L’événement a réuni quelque 80 participants.

14 l www.sqyentreprises.com

Santé

Bluelinea ouvre ses portes et présente ses activités

Inauguration de Blue Office

Le 5  février dernier, la société Bluelinea ouvrait les portes de son siège d’Élan-court aux visiteurs pour présenter ses activités et ses perspectives pour 2015.

Créée en 2006 et spécialisée à l’origine dans la fourniture de bracelets GPS de surveillance des nourrissons dans les maternités, Bluelinea s’est

rapidement tournée vers l’accompagnement des seniors en proposant un bouquet de services à la carte, disponibles sur abonnement. « Notre offre s’appuie sur différents dispositifs électroniques (bracelet d’autonomie pour Alzheimer, balance wifi, détecteur de chute, etc.), reliés en perma-nence à des centres de téléassistance », explique Laurent Levasseur, président du directoire de Bluelinea. Très impliqué sur le territoire, le groupe utilise l’innovation technologique, notamment en matière de gestion et d’assistance à distance, pour limiter le recours à l’hospitalisation pour les personnes en perte d’autonomie. Il suit au quotidien plus de 12  000  personnes âgées à leur domicile et 18 000 résidents en Ehpad et hôpitaux. Depuis son installation à la Clé-de-Saint-Pierre début 2013, Bluelinea a connu un développement important sur le territoire. En 2014, son chiffre d’affaires a passé la barre des cinq millions d’euros et ses effectifs ont doublé.

Nexity a inauguré le 11 février dernier à Montigny-le-Bretonneux la cinquième antenne de son nouveau concept Blue Office. Un espace de bureaux hyper-

connectés de 2  118  m2  sur six étages, dans l’immeuble entièrement rénové La Diagonale, à quelques dizaines de mètres de la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. 152 personnes peuvent être accueillies dans des bureaux partagés ou indi-viduels, mais aussi des salles de réunion et des espaces de coworking, spécialement aménagés pour faciliter le travail collaboratif. Les entreprises peuvent utiliser ces espaces pour quelques heures, quelques jours ou quelques mois, en les réservant directement en ligne. Avec, à la clé, de nombreux services associés  : wifi sécurisé, visioconférence, reprographie, parkings, café et thé à volonté, domiciliation, mais aussi

location de PC portables, de tablettes, et logi-ciels dans le cloud. « L’idée est d’offrir aux entre-prises, à leurs collaborateurs et aux travailleurs indépendants, un environnement professionnel sur mesure, mais sans engagement immobilier, ni contrainte de gestion ou de location. Avec, en prime, une grande liberté d’utilisation et une fac-turation au forfait », explique Arnaud Violette, directeur général de Blue Office.Des partenariats ponctuels à destination des créa-teurs et des entrepreneurs pourront se mettre en place entre Blue Office et la Maison de l’Entre-prise ; des réflexions dans ce sens sont à l’étude.Blue Office 6, avenue Gustave Eiffel - 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 0805 200 420 https ://blueoffice.nexity.fr.

Coworking

Crédit Agricole

Le pôle paiements emménage dans le bâtiment AlsaceFin mars, les 1 200 collaborateurs du « pôle paiements » de Crédit Agricole SA se sont installés dans le nouveau bâtiment Alsace (20 000 m2), livré en début d’année sur SQYPARK, le campus technologique du groupe à Guyancourt. La transformation se poursuit avec la rénovation des bâtiments Champagne et Provence. En attendant l’arrivée de nouveaux collaborateurs en janvier 2016, puis en juillet 2016, pour atteindre un effectif d’environ 5 000 salariés sur le site.

Bienvenue

Baxter France arrive en juinLa société Baxter France, spécialisée dans les produits pharmaceutiques, les dispositifs médicaux et les biotechnologies, s’installera en juin prochain, avec ses 250 salariés, dans son nouveau siège flambant neuf, dans le quartier de la Redoute de Bouviers, à Guyancourt. Un bâtiment HQE de 5 700 m2, baptisé Berlioz et construit par le promoteur Sercib.

Campus

Colas regroupe ses activités à Magny-les-HameauxColas Île-de-France Normandie, spécialiste de la construction de routes, vient de prendre livraison d’un nouveau bâtiment de 6 850 m² à Magny-les-Hameaux. Les 120 salariés du siège social de Colas Île-de-France s’y sont déjà installés ; ils seront suivis de 70 salariés d’Aximum (filiale de Colas, en provenance de Chatou), puis de 80 salariés de Colas Bâtiment d’ici cet été. Ce nouveau bâtiment est situé à proximité immédiate du campus scientifique et technique du groupe Colas, premier centre mondial privé de R&D dans le domaine des routes, où travaillent 80 collaborateurs. Au total, ce sont donc 350 salariés qui travailleront sur le site.

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 15

côté entreprisesl’actualité

Événement

Retour sur la Semaine de l’emploiDu 6 au 14 février, la 19e Semaine de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines, organisée par la Casqy et ses partenaires, a permis à un large public de s’informer sur les métiers et de rencontrer des entreprises qui recrutent… Mais aussi d’accompagner les entreprises dans leurs problématiques RH et de faciliter des recrutements locaux.

diversifiées. L’association Airemploi, l’Estaca, Airbus et Assistance aéronau-tique et aérospatiale ont présenté un panorama de ces métiers aux 126 per-sonnes qui ont participé à ces journées.

Ateliers RH pour mieux recruterLa Maison de l’emploi et de la forma-tion, au travers de sa plateforme RH, et la Maison de l’entreprise ont organisé, le 10  février, deux ateliers à destina-tion des entreprises : « Comment bien et mieux recruter ? » et « Des solutions innovantes en matière de gestion RH ». «  Les intervenants, de qualité, ont apporté des informations fiables, pré-sentées via des supports bien conçus, transmis aux participants, ainsi que des conseils pertinents pour la mise en application pratique des évolutions réglementaires  », souligne l’une des participantes, Laure Pecondon-Lacroix, de la société Safety Fer.

Les emplois d’avenirLa Mission Locale a organisé, le 13  février, un forum consacré aux emplois d’avenir, au cours duquel des employeurs de différents secteurs ont reçu en entretien individuel les

jeunes éligibles à ce type d’emplois. 14 recruteurs, des secteurs marchand et non marchand, étaient représentés et ont pu rencontrer 60 jeunes. « Sur 40 salariés, j’ai aujourd’hui 5 emplois d’avenir ! », explique Fabrice Lelou, diri-geant de la société Famillink (services à la personne). « Nous sommes vraiment dans un rapport gagnant-gagnant avec le jeune ; de plus, l’aide perçue me per-met d’adapter mes tarifs pour les habi-tants des quartiers sensibles de Trappes. Ce forum est l’occasion de rencontrer directement des jeunes, ciblés, et de tes-ter leur motivation : j’ai déjà programmé trois entretiens de recrutement ! ».

Du collège au monde de l’entrepriseFace, club d’entreprises socialement responsables, a organisé, le 12 février, un forum de découverte profession-nelle pour permettre à des jeunes de 3e de bénéficier d’une présentation de métiers par des professionnels. 85  élèves des collèges Courbet et Gagarine de Trappes ont participé au forum et 10  métiers ont été présen-tés par 17 professionnels (Carrefour, Sqybus, Renault, Thales, EBP, etc.).

Un forum ciblé, une solution de proximitéNouvelle formule pour cette nouvelle édition : un forum du recrutement thématique, centré sur deux secteurs d’activité  : transport / logistique et commerce / distribution / restauration. Un forum ciblé pour trouver des solu-tions de proximité et gagner du temps. 15  entreprises étaient présentes et durant la matinée du 10 février, 600 can-didats sont venus à leur rencontre. Favorables à l’organisation de forums thématiques, les entreprises ont souli-gné la qualité et l’adéquation des profils rencontrés. Le travail partenarial avec les structures d’aide à l’emploi, en par-ticulier Pôle Emploi, a permis de com-muniquer de manière ciblée et efficace. Quant aux visiteurs, ils ont apprécié de pouvoir échanger en direct avec des recruteurs.

Les métiers de l’industrie aéronautique décollentLa Cité des métiers a organisé les 11 et 12 février deux journées sur les métiers de la filière aéronautique, fleuron de l’industrie française qui offre des pers-pectives d’embauche importantes et

Le Forum du recrutement a permis à 15 entreprises de rencontrer un total de 600 candidats aux profils ciblés.

©

C. L

auté

16 l www.sqyentreprises.com

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 17

Philippe Roglin, expert-comptable associé du cabinet BDO.

côté entreprisesrendez-vouscôté entreprisesrendez-vous

Cotisations

De nouvelles obligations pour les entreprisesDepuis le 1er octobre 2014, les entreprises sont soumises à de nouvelles obligations de télé-procédure pour la déclaration et le paiement de leurs cotisations professionnelles. Le point avec Philippe Roglin, expert-comptable associé du cabinet BDO à Trappes.

La généralisation des télé-procédures est un objectif majeur de la direction générale des Finances publiques. Quelles sont les nouvelles obligations auxquelles doivent se soumettre les entreprises ?Depuis le 1er octobre 2014, toutes les entreprises soumises à un régime réel d’imposition ont l’obligation de télé-déclarer et de télé-régler leur TVA et les taxes annexes ainsi que de télé-transmettre les demandes de remboursement de crédit de TVA. Ces mêmes entreprises ont également l’obligation d’utiliser le télé-règlement, le prélèvement à l’échéance ou le prélèvement men-suel en matière de CFE-IFER. Depuis 2014, elles doivent, en outre, trans-mettre de manière dématérialisée leurs déclarations de résultats et leur déclaration n°1330-CVAE. En matière sociale, la déclaration et le paiement dématérialisé des cotisa-tions sont également devenus obli-gatoires pour tous les professionnels selon de nouveaux seuils de déclen-chement, notamment depuis octobre 2014  pour ceux ayant acquitté en 2013 un montant total de cotisations Urssaf supérieur à 35 000 €.

Très concrètement, que doivent faire les professionnels pour satisfaire à ces obligations ?Les télé-procédures peuvent s’ef-fectuer en ligne à partir du site www.impots.gouv.fr. ou par échange

de fichiers (mode EDI). Dans le pre-mier cas, les entreprises saisissent elles-mêmes les données dans l’es-pace abonné qu’elles ont préalable-ment créé. Cet espace est accessible 7 jours/7 et 24 h/24 et leur permet d’accéder à toutes leurs données fiscales (déclarations, échéances des paiements, suivi des demandes de remboursement, etc.). Avec l’EDI, la transmission des déclarations et des paiements se fait par l’intermédiaire de la comptabilité-gestion de l’entre-prise (expert-comptable, organisme de gestion agréé, association de ges-tion comptable). L’entreprise n’a pas à intervenir directement. Cette procé-dure permet en outre de transmettre

les liasses fiscales à l’administration, ce qui n’est pas possible sur le site www.impots.gouv.fr

Indépendamment du fait qu’elles sont obligatoires, quels sont les avantages des télé-procédures pour les entreprises ?Ces services simplifient les procé-dures administratives auxquelles sont soumis tous les professionnels. La diminution des documents papier permet de sécuriser les données et les paiements : il y a moins de ressaisies et donc moins de risques d’erreur, de perte d’informations ou encore de vols de chèques. L’archivage des données est automatique et les contribuables disposent d’une preuve immédiate du paiement de leurs cotisations. Cette volonté de simplification se diffuse d’ailleurs dans d’autres secteurs, comme le social. De nouvelles obligations, telles que la Déclaration sociale nominative (DSN), entreront en vigueur dès le 1er janvier 2016 pour toutes les sociétés, sachant qu’une période de démarrage est testée sur certaines entreprises en 2015.

Propos recueillis par Elsa Forez

i Pour en savoir plus :BDO TrappesTél. : 09 74 77 04 90www.bdo.fr

i Maison de l’EntrepriseTél. : 01 39 30 51 30www.sqyentreprises.com

©

C. L

auté

18 l www.sqyentreprises.com

côté entreprisesl’invité Paolo del Noce

Ingénierie

Leader européen de l’ingénierie et du conseil en technologies, Akka intervient dans l’automobile et l’aéronautique, mais aussi le ferroviaire, l’énergie, les télécoms, la défense ou la santé. Avec plus de 1 000 collaborateurs, l’implantation de Saint-Quentin-en-Yvelines est l’une des plus importantes du groupe en France. Et c’est aussi le berceau d’Akka Research, l’entité dédiée à la R&D. Entretien avec Paolo del Noce, CEO France de Akka Technologies.

Akka Technologies : la passion de l’innovation

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 19

l’inv

ité« Une forte croissance à l’international »

et nous développons la capacité de répondre à ces clients grâce à une offre également internationale. Aujourd’hui, Akka Technologies compte environ 70 localisations dans le monde. Le groupe est né en France et s’est développé à partir de la France, mais il s’appuie également aujourd’hui sur des implantations très importantes en Allemagne (avec notamment l’acquisition en 2012 de MBTech, la filiale ingénierie du groupe Daimler) et dans d’autres pays européens (Belgique, Italie, Espagne, Roumanie, Tchéquie, Angleterre, etc.), mais aussi dans d’autres pays du monde, comme le Canada, les États-Unis, la Chine, ou encore le Japon et la Russie, où nous sommes également présents pour certains projets.

Quelles sont les activités et les implantations du groupe en France ?La France est le berceau de notre société, toutes les activités dévelop-pées par le groupe Akka sont donc aussi présentes dans l’Hexagone. Nous avons aujourd’hui une ving-taine d’agences qui couvrent toute la France productive et travaillent en proximité avec nos clients. Au-delà

de ces agences, nous avons aussi des sites, localisés principalement en région parisienne et à Toulouse, qui développent des projets dans le cadre de contrats au forfait (ou « clés en mains »), avec un engage-ment de résultats – mais sans que les ingénieurs d’Akka travaillent chez le client.

Qui sont les principaux clients du groupe ?Une très grande majorité de très grandes entreprises industrielles françaises sont nos clients : Renault, Airbus, Safran, Snecma, Areva, EDF, Thales, Alstom, Bombardier… En Allemagne, des groupes comme Daimler, Porsche et BMW sont aussi nos clients.

Quel est votre positionnement par rapport à vos concurrents ?Parmi les groupes capables de couvrir une panoplie aussi large de clients et de secteurs différents, nous sommes totalement compétitifs en termes de dimension et de capacités. En termes d’offre, ce qui différencie vraiment notre société, c’est que nous avons démontré depuis longtemps notre capacité à prendre en charge des

SQY entreprises : Pouvez-vous tout d’abord nous présenter le groupe Akka Technologies ? Paolo del Noce : Le groupe a été créé le 1er avril 1984 à Lyon, il a donc aujourd’hui 31 ans d’existence. C’est une histoire de technologie, qui a commencé dans le monde de l’automobile, s’est poursuivie par une diversification dans plusieurs autres secteurs, et a continué avec une forte expansion géographique. Aujourd’hui, le groupe compte 11 000 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires proche de 900 millions d’euros (en 2013). La France représente encore environ 50% des activités mais ce pourcentage se réduit sous l’effet de la forte croissance du groupe à l’international.Nos principaux secteurs d’activités sont historiquement l’automobile et l’aéronautique mais nous nous sommes fortement développés dans plusieurs autres secteurs comme le ferroviaire, l’énergie, les télécommuni-cations, les technologies de l’informa-tion (IT), la défense et la pharmacie. Ce qui fait de Akka Technologies un groupe au spectre très large de clients.C’est aussi un groupe familial, créé par Maurice Ricci, qui a toujours fondé – et fonde encore aujourd’hui – son développement sur la technologie. Le savoir-faire technologique reste l’axe de développement le plus important pour nous. Akka a su également développer une activité de recherche et dévelop-pement (R&D) très poussée. Nous utilisons nos compétences et nos ingé-nieurs pour développer des activités de R&D en propre, afin de développer nos connaissances et de répondre à nos clients avec des solutions techno-logiques avancées. Le véhicule Link & Go est un exemple de nos réalisations en termes de R&D.

Quelle est l’implantation internationale du groupe ?Nos clients sont de grandes entre-prises, de plus en plus internationales,

Les ingénieurs d’Akka Technologies travaillent pour différents secteurs, notamment liés à la mobilité (automobile, aéronautique, ferroviaire, etc.).

côté entreprisesl’invité Paolo del Noce

20 l www.sqyentreprises.com

DES PROJETS DE POINTELes projets sur lesquels travaille Akka Technologies sont très variés et généralement très pointus. Le groupe a par exemple participé, pour le compte d’Airbus, au développement des commandes électriques de l’A340, et plus récemment à celui de la « poutre composite », pièce centrale de l’A350. Dans le cadre du programme du gros porteur militaire A400 M, les équipes de l’entreprise ont développé, en partenariat avec un équipementier aéronautique, un système d’aide à la navigation pour les pilotes. Via sa filiale Aeroconseil, Akka Technologies accompagne également le centre de recherche d’un grand constructeur aéronautique sur le projet révolutionnaire de l’avion hypersonique ; un avion commercial du futur capable de relier Paris et Tokyo en moins de 2h30 grâce à une vitesse de croisière quatre fois supérieure à la vitesse du son.Akka intervient aussi dans le déploiement d’un nouveau système de sécurité sur le réseau ferroviaire belge ; une solution qui permet d’activer à distance le système de freinage du train via une connexion permanente entre les balises installées sur les voies et la cabine de pilotage. En partenariat avec un des leaders mondiaux des équipementiers télécoms et réseaux, une équipe du groupe travaille sur le développement des nouveaux calculateurs permettant le traitement des informations émises par les antennes radio pour les mobiles.Akka participe également au projet Gaïa, qui a pour ambition de cartographier la voûte céleste et de répertorier un milliard d’étoiles et d’autres astres... Ou encore un projet de cœur artificiel.

Akka Reserach, dont le noyau est basé à Saint-Quentin-en-Yvelines, travaille sur les innovations du futur.

projets complexes de bout en bout. Nous savons nous engager avec nos clients pour développer un projet et le mener à bien en respectant les enga-gements que nous avons pris. Ce sont des compétences que l’on ne trouve pas facilement sur le marché.

Quelles sont les activités du groupe à Saint-Quentin-en-Yvelines et pourquoi avoir choisi l’agglomération pour locali-ser ces activités ?Nous avons trois grands plateaux à Guyancourt – dans les immeubles Gershwin, Arago 1 et Arago 2. Nos équipes basées ici travaillent pour une très large panoplie d’activités, soit pour des clients locaux, soit dans le cadre de projets au forfait. À Saint-Quentin-en-Yvelines, notre client principal est bien sûr le Technocentre Renault et notre loca-lisation dans l’agglomération est née principalement de la proximité avec ce client. Nous développons aussi des projets pour d’autres grandes entre-prises, qui ne sont pas forcément situées dans les Yvelines, notamment dans les domaines de la défense, de l’aéronautique et du ferroviaire. Nos équipes travaillent par exemple pour des clients comme Snecma, Nexter ou Renault Trucks DéfenseNous avons plus de 1 000 collabora-teurs à Saint-Quentin-en-Yvelines et ce chiffre peut même atteindre 2 000 à certaines périodes, sachant que

nous avons en France près de 6 000 collaborateurs.

Quel est le rôle des équipes de Saint-Quentin-en-Yvelines dans la R&D ?Akka Research est né en 2010 à Saint-Quentin-en-Yvelines et c’est ici qu’est localisé le principal « noyau » d’ingénieurs travaillant dans la R&D. Ceux-ci travaillent en avance de phase, de façon asynchrone, par rapport aux projets de nos clients, l’objectif étant de développer des solutions qui pourraient intéresser nos clients dès aujourd’hui, sur des

innovations du futur. L’Astute Car hier, la Link&Go aujourd’hui, et la Link&Go 2.0 dans les prochains mois, sont des exemples très clairs de ce que nous savons faire. Nous imaginons ce qui pourrait être intéressant demain pour le marché et nous développons des solutions qui deviennent des réalisations concrètes. Nous avons ainsi déposé une vingtaine de brevets technolo-giques sur des solutions inventées et développées par Akka Research. C’est un moyen de développer notre savoir-faire et de montrer nos capa-cités à nos clients, pour les inciter à faire appel à nous pour développer des innovations qui n’existent pas encore sur le marché.

Comment la R&D est-elle organisée ?En plus du « noyau » de Saint-Quentin-en-Yvelines, quand nous développons des projets de R&D spécifiques dans un certain domaine, nous mobili-sons les compétences là où elles sont dans notre organisation, en favorisant le transfert de technologies et donc l’innovation. Car l’un des points forts de notre société est de savoir profiter des avancées technologiques obtenues

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 21

l’inv

ité

« Avec la Link & Go, nous avons montré que nous savons développer un véhicule complet, propre, autonome et connecté, conforme aux exigences de la mobilité du futur ».

• 11 000 collaborateurs• 886 millions d’euros de chiffre

d’affaires en 2014• Présent dans 23 pays en Europe,

Asie et Amérique• 1 centre de recherche interne,

Akka Research• 7 grands domaines d’expertise :

ingénierie systèmes, ingénierie mécanique, ingénierie process, ingénierie documentaire, logiciels embarqués et électronique, ingénierie d’information, consulting management.

• 82% du chiffre d’affaires issus du secteur de la mobilité (en 2013) : 40,9% pour l’automobile ; 25,4% pour l’aéronautique ; 3,0% pour l’aérospatial ; 5,2% pour le ferroviaire.

Akka Technologies en chiffres

dans un secteur pour les transférer dans un autre. Nous développons par exemple des projets dans l’automobile en utilisant des technologies conçues pour l’aéronautique, en particulier en matière d’interface homme-machine. Comme plusieurs technologies pré-sentes depuis plusieurs années dans l’aéronautique arrivent aujourd’hui dans l’automobile, nos compétences en aéronautique nous permettent de mieux répondre aux nouvelles demandes de l’automobile. En R&D, nous sommes par exemple en train de développer un projet de tableau de bord de véhicule complètement nouveau qui va profiter de nos connaissances acquises dans l’aéronautique.

Quelles sont les principales caractéristiques de Link & Go ?Très clairement, notre société n’a pas l’intention de devenir un constructeur ou un producteur d’automobiles. Avec Link & Go, qui a succédé à l’Astute Car (lire l’encadré), nous avons voulu déve-lopper un véhicule qui réponde aux exi-gences futures de la mobilité, c’est-à-dire un véhicule qui soit à la fois électrique,

connecté et autonome (sachant rouler sans conducteur). Ces caractéristiques, auxquelles s’ajoutent la sécurité et l’er-gonomie, font de ce véhicule une vraie réponse aux nécessités de la mobilité automobile des années futures. Avec la réalisation de Link & Go, nous avons démontré que nous avons les solutions

INNOVATION : DE L’ASTUTE CAR À LA LINK & GOC’est l’un des premiers projets de Akka Research et il a été développé à Saint-Quentin-en-Yvelines. Lauréat de l’appel à projets « Voitures intelligentes pour la ville de demain », lancé par le conseil général des Yvelines en 2010, l’Astute Car se présentait comme un véhicule électrique du futur, repoussant les limites des concepts existants : minimisation du poids de tous les composants, développement d’un système de protection de la batterie en cas d’accident grave, création d’une nouvelle architecture « drive-by-wire », avec les commandes de conduite au volant… Aujourd’hui, un nouveau véhicule innovant a été conçu, développé et réalisé par les équipes de Akka Research : un véhicule électrique, connecté et autonome, baptisé Link & Go. Pour ce projet, Akka a travaillé avec la société Controlsys, également implantée à Saint-Quentin-en-Yvelines (lire notre article en page 29). « Cela démontre aussi nos capacités à trouver les compétences là où elles sont et à les développer en réseau avec des entreprises qui peuvent nous aider à trouver des solutions », souligne Paolo del Noce. À nouveau lauréat de l’appel à projets du conseil général en 2012, ce prototype a été présenté au secteur et au grand public en mars 2013 lors du salon international de l’automobile de Genève. Il a en outre obtenu le Grand prix national de l’ingénierie 2013. Mais déjà, une nouvelle version, la Link & Go 2.0, se prépare à faire son apparition…

pour répondre à ces besoins, que nous savons développer un véhicule com-plet, propre, autonome et connecté. Nous sommes convaincus que ces qualités correspondent aux demandes du marché de la mobilité du futur.

Propos recueillis par Michel Bazan

Réseaux

Audace Informatique, un service IT de proximitéFondée par un expert en audit sécurité, cette société de services joue la carte de la proximité et du conseil sur-mesure pour accompagner les TPE et les PME-PMI du territoire dans leurs projets de maintenance et d’optimisation informatique.

en effet, partie du réseau AIRRIA, une enseigne de services informatiques de proximité, qui regroupe aujourd’hui 130 agences sur le territoire national et plus de 1 400 techniciens. « En étant affilié à ce réseau national, je peux offrir beaucoup plus de services et de conseils à mes clients », note Alain Villevieille. En cas de besoin, il lui est, en effet, tout à fait possible de sous-traiter une demande à un de ses confrères ou de bénéficier de précieux conseils et d’avis sur le forum d’échanges ouvert à tout le réseau.

Rosa Maï

i AUDACE INFORMATIQUEPromopole Merisiers2 rue Eugène Pottier78190 TrappesTél. : 07 81 12 35 50http ://versailles-ouest.airria.com

Après avoir passé plus de quinze ans à gérer des pro-jets informatiques pour le compte de grandes SSII et

d’un éditeur de progiciel métier, Alain Villevieille a voulu créer sa propre entreprise. « J’avais envie d’être indé-pendant et de me rapprocher de mes clients  », confie cet ingénieur infor-matique, spécialisé dans les réseaux et la maintenance des postes de travail et des serveurs. À 43  ans, il se lance donc dans l’aventure entre-preneuriale avec une idée en tête  : proposer aux dirigeants de TPE et PME-PMI (jusqu’à 50  salariés) des services informatiques jusqu’alors réservés aux grands groupes. « Avec l’avènement du cloud computing et le développement de nouveaux outils de supervision, il est aujourd’hui tout à fait possible d’externaliser tout son système d’information  », explique Alain Villevieille.Aux petites entreprises, qui ne possèdent pas en interne de com-pétences IT, Audace Informatique propose donc une offre de services sur-mesure, qui leur permettent de se décharger de toute la maintenance et de l’optimisation de leur parc infor-matique (réseaux, téléphonie, ser-veurs, postes de travail, etc.). « Nous remplaçons la direction informatique,

Alain Villevieille n’a pas choisi la zone franche de Trappes par hasard pour lancer son activité. « Mon ambition est de bénéficier du dynamisme économique du territoire pour embaucher le plus rapidement possible plusieurs salariés ».

côté entreprisescréation

en accompagnant et en conseillant nos clients dans le choix et la gestion de leurs outils informatiques et télé-coms », précise Alain Villevieille.

Des offres packagées à prix serrésPour coller au plus près aux demandes du marché, la SSII décline son offre en différentes solutions packagées, toutes proposées sous forme de forfait men-suel, qui permettent aux entreprises de mieux maîtriser leur budget IT. « Nos prestations démarrent à 19 euros par poste, pour la formule la plus light, qui comprend une surveillance 24 h/24 du parc informatique, une maintenance préventive, un support téléphonique et une intervention à distance », précise Alain Villevieille. Mais on peut aussi y ajouter des solutions de sécurité et de protection, de sauvegarde de données, une messagerie, des outils collabora-tifs, ou encore une intervention et un support sur site. « Notre force, c’est de privilégier le service sur-mesure et la proximité », souligne l’entrepreneur.La petite SSII compte sur sa petite taille et sa flexibilité pour répondre au mieux à tous les besoins et contraintes métier de ses clients. Mais elle peut aussi s’appuyer sur l’expertise et les ressources d’un réseau national d’experts. Audace Informatique fait,

22 l www.sqyentreprises.com

©

C. L

auté

w w w . d e f i n a t u r e . s q y . f rÎle de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines • Info : [email protected]

4 JUIN2015

JEUDI

TrophéeEntreprises

Date limite d'inscription

samedi23 mai

Raid Multisport par équipe de 3Limité à 150 équipes.

des

Créa

tion

Casq

y A. S

affre

/ ph

oto

Casq

y JJ

K

Affiche Trophée des entreprises 210X280.indd 1 20/03/2015 09:50

w w w . d e f i n a t u r e . s q y . f rÎle de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines • Info : [email protected]

4 JUIN2015

JEUDI

TrophéeEntreprises

Date limite d'inscription

samedi23 mai

Raid Multisport par équipe de 3Limité à 150 équipes.

des

Créa

tion

Casq

y A. S

affre

/ ph

oto

Casq

y JJ

K

Affiche Trophée des entreprises 210X280.indd 1 20/03/2015 09:50

Avant de prendre les commandes de la direction régionale de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2012, Bruno Montebourg dirigeait un important back-office de la Société Générale. Aujourd’hui, il est également le président du Comité des banques pour les Yvelines.

côté entreprisesparcours

Banque

Société Générale : du boulevard Vauban à la place ovaleEn installant sa direction régionale dans de nouveaux locaux en plein cœur de ville, la Société Générale confirme son attachement au territoire. Depuis la place ovale, une trentaine de collaborateurs animent un réseau de 24 agences, un centre d’affaires pour les entreprises et une banque privée.

En quittant le boulevard Vauban à Guyancourt pour la place Georges Pompidou à Montigny-le-Bretonneux,

la direction régionale de la Société Générale n’a pas eu à changer beau-coup ses habitudes. Quelques cen-taines de mètres seulement séparent ses anciens bureaux des nouveaux. Ce déménagement, opéré mi-octobre 2014, confirme l’ancrage de l’établis-sement à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Nous avons trouvé des locaux beau-coup plus fonctionnels, plus modernes et plus lumineux. Et nous restons en cœur de ville, ce qui était essentiel pour nous  », souligne Bruno Montebourg, le patron de la direction régionale saint-quentinoise.

Une présence historique dans l’agglomérationInstallée dans la ville nouvelle depuis le début des années 1970, la banque reste très attachée au territoire. « Nous

avons accompagné l’arrivée des pre-miers Saint-quentinois, particuliers et entreprises, en finançant leur instal-lation immobilière et leurs projets de développement. Et notre croissance a suivi celle de l’agglomération  », explique Bruno Montebourg. D’un petit bureau commercial rattaché à la direction de Versailles, l’établissement est passé aujourd’hui à un réseau de 24 agences, couvrant tout le sud des Yvelines (sauf Versailles, Vélizy, Le Chesnay et Buc).

Une même direction régionale pour tous les clientsToutes ces agences ont en charge le marché de détail, celui des par-ticuliers et des professionnels (arti-sans, commerçants, professions libérales). « Cela représente quelque 82 000 clients, auxquels s’ajoutent 600  entreprises, gérées en direct par notre centre d’affaires, installé place ovale, avec la direction, le ser-vice de banque privée et toutes les fonctions support  », précise Bruno Montebourg.De l’étudiant à la multinationale, en passant par la PME-PMI, les profils des clients sont très variés. « C’est une spécificité qui fait aussi notre force, affirme Bruno Montebourg. Très peu de banques ont choisi, comme nous, de regrouper sous un même toit tous leurs clients. Or, cela nous permet d’être plus efficaces et plus réactifs car nous pouvons faire jouer les synergies entre les différents marchés ».

Cette multi-compétence, très appré-ciée par la clientèle, s’inscrit aussi parfaitement dans la stratégie de développement de la Société Générale qui a lancé, au début des années 2010, un vaste plan d’action au niveau national pour devenir « la banque relationnelle de proximité » de référence. « De la formation de nos équipes aux outils informatiques les plus modernes, nous mettons tout en œuvre pour améliorer le contact au quotidien avec nos clients  », confie Bruno Montebourg. Avec une priorité  : «  augmenter le plus pos-sible leur satisfaction ! ».

Rosa Maïi SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

Direction régionale de Saint-Quentin-en-Yvelines15 place Georges Pompidou78180 Montigny-Le-BretonneuxTél. : 01 30 48 57 00

• 24 agences locales• 1 centre d’affaires• 1 banque privée• 150 collaborateurs (30 au siège,

120 en agences)• 80 000 clients particuliers

(salariés, retraités, étudiants, etc.)• 2 000 professionnels (artisans,

commerçants, professions libérales, etc.)

• 600 entreprises

La Direction régionale en chiffres

©

C. L

auté

24 l www.sqyentreprises.com

• Soirée Magie le 3ème vendredi de chaque mois

• Soirée Jazz le 1er vendredi de chaque mois

www.sqyentreprises.com

Retrouvez l’actualité économique de Saint-Quentin-en-Yvelines

côté entreprisesparcours

Formation

D’ici quelques semaines, Globe Langues Solutions installera ses nouveaux bureaux franci-liens au cœur de Saint-Quentin-

en-Yvelines. Implanté à Buc depuis sa création en 1994, cet organisme de for-mation linguistique est déjà bien connu de nombreuses entreprises du territoire. Areva, Bouygues, Europcar, Waters ou Egis utilisent par exemple ses services pour améliorer le niveau en langues de leurs salariés. « Nous n’avons pas choisi de nous installer ici par hasard. Nous avons sur le territoire de très nombreux clients et prospects et nous comptons sur le dynamisme économique de l’agglomé-ration pour continuer à nous dévelop-per », indique John Cullen, directeur de Globe Langues Solutions.Arrivé en France il y a 20 ans, cet ingé-nieur né en Irlande s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale en 1998, en fondant une école de langue et de coa-ching en anglais des affaires. En 2006, il se rapproche de quatre de ses confrères pour créer l’alliance CanSpeak (lire l’en-cadré) et en 2011, il rachète l’un d’eux,

Globe Langues Solutions s’installe à Guyancourt

« Nous privilégions les solutions sur-mesure, adaptées aux besoins réels de nos clients. Et s’ils nous le demandent, nous pouvons même les accompagner jusqu’en Chine pour les aider à bien négocier une affaire », confient John Cullen et John Heller, de Globe Langues Solutions.

CanSpeak, un réseau national de formationCréé en 2006, CanSpeak réunit plus de 25 centres indépendants de formations linguistiques en France. Son objectif : accompagner les entreprises partout sur tout le territoire national, en leur offrant un seul interlocuteur et une seule plateforme administrative. Très appréciée des grands comptes, cette alliance commence à essaimer à l’international.www.canspeak.eu

ou au téléphone) à l’immersion dans un pays anglophone, en passant par l’e-learning et les ateliers spécialisés sur une situation (conférence télépho-nique, négociation commerciale, etc.) ou un métier. « Nous encourageons nos stagiaires à apporter leurs documents de travail et à nous proposer des situa-tions professionnelles auxquelles ils sont confrontés, afin qu’ils soient vrai-ment acteurs de leur formation », ajoute John Heller.Proposées dans toutes les langues, les formations sont dispensées par des enseignants de langue maternelle, dont beaucoup ont une double compétence métier. Une spécificité appréciée des clients, tout comme le coaching pour les dirigeants et cadres supérieurs, ou les mailings exclusifs, qui permettent d’enrichir son vocabulaire des affaires. « L’objectif est vraiment que nos clients ne manquent jamais de conversation », conclut John Cullen.

Rosa Maï

i GLOBE LANGUES SOLUTIONSImmeuble Arago I41 boulevard Vauban78280 GuyancourtTél : 01 30 83 97 40www.globe-langues-solutions.com

installé à Buc. « Notre histoire franci-lienne a démarré avec cette opération de croissance externe. Et depuis, nous n’ar-rêtons pas de grandir avec un volume d’affaires en progression de 30 à 40 % par an », confie John Heller, diplômé de Harvard et en charge du développement commercial du groupe.

Rapprocher la formation de la réalitéDans ses nouveaux bureaux du bou-levard Vauban, managés par Lydie Hatte, Globe Langues Solutions conti-nuera d’appliquer la pédagogie active qui a fait son succès. «  Notre mot d’ordre, c’est « keep it real » : toujours rapprocher la formation de la réalité, avec une approche basée sur le ter-rain et les objectifs opérationnels de nos clients  », explique John Cullen. L’organisme a développé une gamme complète de formations  : des cours individuels ou collectifs (en présentiel

©

C. L

auté

Cet organisme de formation linguistique connu pour sa pédagogie active et ses solutions d’apprentissage innovantes – workshops métiers, immersion individuelle, coaching – arrive dans l’agglomération en juin et se rapproche de ses nombreux clients saint-quentinois.

26 l www.sqyentreprises.com

Événements d’entreprises

La Ferme du Manet allie charme et modernitéÀ Montigny-le-Bretonneux, La Ferme du Manet accueille conventions et séminaires d’entreprises dans un écrin de verdure. Grâce à son auditorium de 700 places et à ses 19 salles de différentes tailles, le centre peut s’adapter à toutes les demandes de ses clients.

Dans ce lieu chargé d’histoire, huit siècles vous contemplent. Trouvant son origine

au début du XIIIe siècle, la Ferme du Manet fut un temps rattachée à la Commanderie des Templiers d’Élancourt avant d’être liée à l’abbaye de Port-Royal des Champs de Magny-les-Hameaux. De ce passé agricole, subsistent des murs en meulière, des poutres de caractère et un superbe écrin de verdure en bordure de forêt. Entièrement restaurée et moderni-sée, la Ferme du Manet a parfaite-ment réussi sa reconversion  : elle est aujourd’hui devenue l’un des hauts-lieux de la vie culturelle, événementielle et économique de Saint-Quentin-en-Yvelines.Se consacrant le week-end aux spectacles et aux animations cultu-relles programmés par la mairie de Montigny-le-Bretonneux ou les associations, ainsi qu’aux anniver-saires et aux mariages organisés par les Ignymontains, la Ferme vit la semaine au rythme des événements d’entreprises.

Une offre modulableAvec un auditorium de 700 places, 10  salles de réunion, 9  espaces de réception, des équipements de pointe et de vastes espaces verts, la Ferme du Manet dispose de tous les atouts pour accueillir toutes sortes d’évé-nements : réunions de travail, sémi-naires, formations, conventions de présentation de nouveaux produits,

soirées, garden-parties, animations extérieures…« Nous accueillons quasiment tous les grands comptes de Saint-Quentin-en-Yvelines, comme Bouygues, Thales, Orange, Renault, ou plus récemment Mercedes  », explique Pierre-Henri Morin, directeur du lieu. « Nissan est par exemple venu dernièrement pour la présentation du dernier Qashqai. Les espaces extérieurs permettent d’exposer les véhicules et de les faire essayer, tan-dis que l’auditorium de 700 places est adapté à des shows de présentation et de révélation un peu féérique de nou-veaux produits ».

Un cadre recherché« Notre point fort, c’est de pouvoir vraiment personnaliser l’événement en fonction de l’attente du client, précise Pierre-Henri Morin. Compte tenu du nombre de salles et de leur polyvalence, nous pouvons orga-niser des réunions de 2 à 700 per-sonnes... Et nous avons une équipe de 13  personnes pour accueillir et servir le client. Pour les séminaires

résidentiels, sur trois ou quatre jours, nous bénéficions également de la présence sur le site de l’Auberge du Manet (49 chambres) pour loger les participants ».« Pour répondre aux attentes de nos clients, nous nous efforçons d’allier charme et modernité. Nous sommes situés aux portes de Paris dans un parc magnifique, en bordure de forêt. C’est un cadre idéal et dépaysant, recherché par les cadres d’entreprises, qui passent une bonne partie de leur temps dans de grandes structures, en milieu urbain. Et pour les entre-prises de Saint-Quentin-en-Yvelines, ce lieu de respiration est situé à 5 ou 10 minutes de leurs locaux… ».

Michel Bazan

Un cadre dépaysant dans un écrin de verdure, en bordure de forêt.

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 27

• 19 salles d’une capacité de 2 à 700 places

• 214 entreprises accueillies en 2014• 660 manifestations réalisées en 2014

La Ferme du Manet en chiffres

côté entreprisesparcours

Technologie

BelcoTech, l’ingénierie par excellenceCe cabinet en ingénierie, conseil en technologie et bureau d’études techniques, accompagne les grands donneurs d’ordre de l’automobile, du transport ferroviaire, de l’aéronautique ou de l’énergie dans leurs projets d’études et de R&D. Avec un label d’excellence made in France et un développement à l’international.

Ses clients s’appellent Renault, PSA, Valeo, Delphi, Altran, Faurecia, Systra ou encore Thales et Sogeti… De grands

industriels, des constructeurs auto-mobiles, des équipementiers, mais aussi des mastodontes du service et de l’ingénierie. Des donneurs d’ordre exigeants qui ont tous choisi de tra-vailler avec BelcoTech. Une PME du territoire née il y a à peine deux ans et qui emploie aujourd’hui une douzaine de salariés. Encore un petit poucet du conseil, mais déjà un expert dans son domaine, qui s’est imposé dans un univers de géants en faisant rimer ingénierie et excellence et en n’hési-tant pas, dès sa création, à se déployer à l’international.

Un vrai savoir-faire« Nous ne sommes ni un cabinet de chasseurs de tête ni une société d’inté-rim », prévient Sahbi Belkhodja, fonda-teur et président de BelcoTech. « Notre métier est d’accompagner les grands comptes dans leurs projets d’études et de R&D en leur apportant un vrai savoir-faire en technologie et des solu-tions parfaitement adaptées à leurs besoins ». Expert en génie mécanique, civil et électrique, en instrumentation et automatisme, en géosciences ou en contrôle-commande, le cabinet peut

intervenir sur toutes les étapes d’un projet : de l’étude à la réalisation, en passant par le design, le prototypage, les essais ou le service après-vente.« Les clients font généralement appel à nous pour des missions d’envergure dont la durée peut aller de quelques mois à plusieurs années  », explique Sahbi Belkhodja. Mais le cabinet peut aussi être sollicité pour des interven-tions en « mission commando  » ou des prestations d’ingénierie pure sur des projets souvent à la pointe de la technologie. Dans le secteur automo-bile, l’une de ses spécialités, BelcoTech a ainsi déjà participé à la transforma-tion complète d’une berline en véhi-cule break... Et a développé plusieurs systèmes innovants (mécanismes de liaison au sol, aide à la conduite élec-tronique embarquée, etc.). Ses équipes sont également de plus en plus pré-sentes sur les marchés du transport ferroviaire et de l’énergie.

Au plus près des besoins du clientPour accompagner ses clients, l’entre-prise se déplace sur toute la France et à

l’international. « Nous avons des parte-nariats avec d’autres experts au Maroc, en Roumanie, en Chine, précise Sahbi Belkhodja. Et nous allons embaucher de nouveaux ingénieurs dans les tout prochains mois ».Avec une cinquantaine de consul-tations en cours, la petite entreprise ne sait déjà plus où donner de la tête. « Nous travaillons beaucoup par recommandations, avec des clients qui sont souvent d’anciens collègues », indique Sahbi Belkhodja. Il faut dire qu’avant de créer son entreprise, cet ingénieur de formation a travaillé près de 30 ans chez trois majors de l’ingé-nierie  : Idessa, Assystem et Segula Technologies. De quoi asseoir son expertise et se constituer un carnet d’adresses.

Rosa Maï

i BELCOTECHPromopole Merisiers2, rue Eugène Pottier78 190 TrappesTél. : 09 52 05 45 90http ://belcotech.fr

« Avec la crise qui dure, le monde de l’ingénierie est en pleine mutation. Et il existe aujourd’hui une vraie place pour des entreprises capables d’intervenir sur un projet industriel sous tous ses aspects techniques, économiques, financiers et sociaux », assure Sahbi Belkhodja, fondateur de BelcoTech.

©

C. L

auté

28 l www.sqyentreprises.com

côté entreprisesen pointe

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 29

Ingénierie

ControlSys prend son envolInstallée dans l’agglomération depuis 1999, ControlSys vient d’emménager dans de nouveaux locaux dans le Parc de l’Envol à Élancourt. Cette entreprise d’ingénierie électronique et d’informatique industrielle innove dans la mobilité électrique avec des solutions de test et de conversion d’énergie qui intéressent de grands industriels.

ControlSys est une de ces pépites industrielles qui a toujours fait de l’innovation son cheval de bataille. Créée

en 1997  par un ingénieur, expert en électronique, l’entreprise débute son activité en concevant des sys-tèmes de contrôle-commande, des machines spéciales et des équipe-ments de tests très recherchés par les industriels de l’automobile, de l’aéro-nautique ou de la défense. « Nos solu-tions permettent de tester des moteurs électriques, des courroies de véhicules, mais aussi des disjoncteurs très haute tension ou des systèmes d’aide à la navigation aérienne et sous-marine », explique Jacques Empinet, le fonda-teur et PDG de ControlSys.

Une expertise dans la conversion d’énergie…Chercheur dans l’âme mais aussi manager aguerri, l’homme joue très vite la carte de la croissance externe pour étendre les compétences de son entreprise. En 2008, il rachète ainsi JFA Électronique, connue pour ses systèmes d’alimentation et ses convertisseurs de fréquence. «  L’idée était de développer un département dédié à la conversion d’énergie électrique  ». Un secteur en pleine expansion, qui représente aujourd’hui un tiers de l’activité, grâce à la vente de nombreux pro-duits sur catalogue (alimentations, charges et décharges, amplifica-teurs, etc.) et au développement de solutions de pointe dans de nom-breux secteurs. « Nous avons choisi de mettre cette expertise au service

« Du transport à la défense, en passant par l’énergie et le médical, nous travaillons pour de très grands industriels, comme Renault, PSA, Airbus, Dassault, Safran, ou encore Sorin et Thales », indique Jacques Empinet, PDG de ControlSys.

de la mobilité électrifiée  », confie Jacques Empinet. ControlSys est membre du pôle de compétitivité Mov’eo sur la mobi-lité, reconnu aujourd’hui comme l’un des clusters les plus perfor-mants d’Europe, ainsi que de l’institut d’excellence VeDeCoM, dédié aux véhicules décarbonés. L’entreprise a également rejoint le pôle de compétitivité aérospatial ASTech Paris Région.

… au service de l’électrification des transports« Le stockage d’énergie constitue un élément clé du développement des véhicules électrifiés. En nous asso-ciant à d’autres experts du domaine, nous pouvons accélérer la mise sur le marché des innovations », souligne Jacques Empinet. Le regroupement lui permet, en outre, de booster son business en participant à des appels d’offres communs et en cherchant avec d’autres partenaires de nou-veaux marchés. «  Nous réalisons déjà 30 % de nos ventes en Europe et en Chine. Et nous comptons nous développer encore à l’international », précise l’entrepreneur.Pour grandir, ControlSys travaille en parallèle sur de nombreux projets innovants. Et parmi eux, l’un des plus aboutis est un nouveau sys-tème de stockage et de redistribution d’énergie électrique qui intéresse déjà beaucoup ERDF. Ce boîtier intelligent permettra de recharger rapidement un véhicule automo-bile aux bornes installées dans les parkings. Mais il pourra aussi être

utilisé sur des bâtiments pour réguler la consommation électrique, notam-ment en période de grand froid. Sa commercialisation devrait démarrer dès l’hiver prochain.

Elsa Forez

i CONTROLSYS Zac de la Clé-de-Saint-PierreParc de l’Envol20 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny78990 ÉlancourtTél. : 01 30 64 12 55- www.controlsys.fr

©

C. L

auté

30 l www.sqyentreprises.com

le dossiercôté entreprises

ENJEUX

31 Des services généraux au facility management

TENDANCE

33 Les nouveaux enjeux de l’environnement de travail

EXPERTISE

34 Bouygues Énergies & Services, un leader européen du FM

MODÈLE INTÉGRÉ

36 Sodexo : « une prestation complète de services de qualité de vie »

ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

38 L’Arseg favorise l’échange de bonnes pratiques

ÉNERGIE

39 LiveGrid : du « smart building » au « smart campus »

Dossier réalisé par Michel Bazan

SOMMAIRE

Le boom du facility management

le dossier

La fonction «  services géné-raux  », appelée aujourd’hui « environnement de travail », englobe l’ensemble des ser-

vices dont une entreprise a besoin pour fonctionner au quotidien. Services techniques liés au bâtiment, comme le chauffage, la plomberie, la climatisation, l’électricité, la mainte-nance des installations, la sécurité... Mais aussi services aux occupants comme l’accueil et le standard, le courrier, la restauration, la propreté des locaux, l’entretien des espaces verts, les véhicules d’entreprise, l’ar-chivage et le stockage, les voyages et déplacements… C’est l’externalisation de ces fonctions supports, entamée à la fin des années 1980 aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui fonde le concept de « facility management » (FM). Un marché en pleine croissance depuis 25 ans, les entreprises souhaitant se concentrer sur leur cœur de métier et réaliser des économies sur les services généraux en les mutualisant et en les sous-trai-tant à un prestataire spécialisé.Le FM regroupe, selon les sources, 80  à 150  métiers, qui s’articulent autour de deux grandes activités : le multi-technique (hard FM) et le multi-service (soft FM). Le marché est donc logiquement dominé par les géants du BTP et de l’énergie (Bouygues Énergies & Services, Vinci Facilities, Eiffage, Spie, Dalkia, Cofely, etc.) et par les grands du multi-service, issus de la restauration ou de la propreté (Sodexo, Elior, Eurest, Atalian, etc.).

Dans des bâtiments de plus en plus connectés, la maintenance multi-technique nécessite des systèmes de supervision et de pilotage performants. C’est le cas en particulier pour la performance énergétique, qui devient incontournable pour générer des économies et répondre aux nouvelles normes. La convergence entre les réseaux numériques et d’énergie ouvre de nouvelles perspectives : les réseaux d’échanges intelligents (smart grids) permettront en temps réel de partager l’énergie et de l’économiser. Les nouvelles technologies permettront également de relier ces réseaux d’énergie à la mobilité électrique. Le projet de R&D collaboratif Éco2charge, piloté par Bouygues Énergies & Services et associant notamment l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et Renault, vise ainsi à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge de véhicules électriques dans les bâtiments. Un projet réalisé avec le concours du Programme des investissements d’avenir (PIA). Prenant en compte à la fois les attentes des utilisateurs des véhicules et celles des exploitants des bâtiments, le système intègre les infrastructures de recharge dans un système global de pilotage des énergies du bâtiment afin de limiter les coûts d’électricité. Un démonstrateur est mis en place sur deux grands sites tertiaires : le Technocentre Renault et Challenger, le siège de Bouygues Construction, tous deux situés à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Bâtiments intelligents

Un enjeu de direction générale« C’est la recherche d’économies qui est le moteur du marché. L’objectif n°1 est de mutualiser les métiers, de confier à un même prestataire ce qui était auparavant effectué en produc-tion propre ou géré en lots séparés », explique Michel Delagarde, directeur commercial Île-de-France du pôle FM de Bouygues Énergies & Services. « Cette mutualisation des métiers passe par la mise en place d’experts ayant une grande expérience dans le pilotage et le management de l’ensemble des métiers du hard et du soft FM. Dans notre démarche de mise en place systé-matique de plans de progrès chez nos clients, nous nous appuyons sur un système de management et de mesure de la qualité des prestations délivrées. Appelé chez nous FMAO (FM assisté par ordinateur), il nous permet de piloter les différentes prestations, mais aussi de mesurer notre réactivité dans

©

C. L

auté

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 31

Enjeux

Les nouvelles technologies de pilotage révolutionnent la gestion des bâtiments.

Des services généraux au facility managementL’externalisation progressive des services généraux des entreprises a donné naissance au « facility management » (FM). Activité créatrice de valeur ajoutée, le FM s’inscrit au cœur des enjeux stratégiques d’organisation mais aussi d’attractivité des entreprises.

le dossiercôté entreprises

la réponse aux besoins des collabo-rateurs au quotidien… Jusqu’ici, les appels d’offres en total FM se limitaient à un seul site, cette mutualisation tend à devenir régionale, nationale, voire européenne ou mondiale. Aujourd’hui, il existe des appels d’offres de grands groupes en total FM à l’échelle de l’Eu-rope, voire du monde ». « Il y a une vingtaine d’années, c’était les directeurs de l’environnement de travail qui achetaient des prestations de services ou de multi-techniques  ; aujourd’hui, les services achats sont de plus en plus souvent en première ligne, quand ce n’est pas la direction générale. Le FM est devenu un enjeu de direction générale », souligne égale-ment Michel Delagarde.Selon le cabinet Frost & Sullivan, le marché européen est stimulé par les contraintes d’économies qui pèsent sur les secteurs privé et public. C’est notamment le cas des contrats de « FM intégré » ou « full FM » (ou « total FM »), proposant la fourniture et le pilotage de l’ensemble des services aux bâtiments et aux occupants d’un client par un seul et même prestataire.

Une solution qui répond notamment aux besoins des entreprises multi-nationales en termes d’économies d’échelle et de centralisation, d’homo-généisation des niveaux de services et de rationalisation du panel de prestataires.

Prestation intégrée et fort pilotageSelon une étude réalisée par Xerfi-Precepta, le marché s’est développé en France essentiellement sur un argument de rationalisation des coûts. Mais cette course aux économies et cette pression sur les prix atteint aujourd’hui ses limites. Le déploie-ment du FM ne peut passer que par une revalorisation de l’offre, en parti-culier autour des services, de l’exper-tise et du pilotage liés à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Cela passe par l’innova-tion dans les outils d’information, de mesure et de contrôle, mais aussi par la transparence sur les coûts et les résultats atteints. Dans ce contexte, les nouvelles technologies numé-riques constituent de formidables outils pour améliorer le pilotage des

©

C. L

auté

©

C. L

auté

prestations et notamment le pilotage à distance des usages de l’énergie. « Le marché du FM a connu une longue période de flottement  : la demande – les clients – et l’offre –  les presta-taires  – cherchaient un modèle  », explique Jean-Jacques Bucher, direc-teur développement grands comptes Europe de Sodexo. « Depuis environ deux ans, le marché commence à être beaucoup plus mature car les don-neurs d’ordre et les prestataires ont des visions beaucoup plus claires de ce qu’ils veulent faire. Aujourd’hui, nous sommes convaincus que c’est le modèle des prestations intégrées et du fort pilotage, dans le cadre d’une solution co-construite avec le client, qui est le plus efficace pour appor-ter la valeur ajoutée attendue par le marché… La préoccupation de per-formance ne porte pas seulement sur les économies, mais aussi sur les pro-cess. L’idée du FM est de repenser les modes de fonctionnement pour placer les bonnes ressources au bon endroit. L’enjeu est de concevoir un environ-nement de travail mieux adapté à la façon de travailler et de vivre, pour créer des économies intelligentes ».

32 l www.sqyentreprises.com

Les nouveaux environnements de travail préservent des espaces de détente et de convivialité au sein de l’entreprise.

le dossier

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 33

Les espaces de coworking proposés depuis février 2015 par Blue Office à Saint-Quentin-en-Yvelines illustrent bien les tendances actuelles en matière d’environnement de travail.

Les nouveaux enjeux de l’environnement de travailAvec le développement durable et la performance énergétique, le bien-être en entreprise, l’efficacité des équipes et l’attractivité sont aujourd’hui les enjeux majeurs de l’environnement de travail, qui doit s’adapter aux modes de vie nomades et connectés.

Tendance

Aujourd’hui, beaucoup de clients nous disent  : nous avons besoin d’être un employeur attractif car nous

sommes engagés dans une compéti-tion pour attirer les meilleurs talents. Aidez-nous à développer un environ-nement de travail attractif », explique Jean-Jacques Bucher, directeur déve-loppement grands comptes Europe de Sodexo. « C’est par exemple un objec-tif prioritaire pour une grande entre-prise de consulting. Avec cette société d’audit, nous travaillons même sur les process et en particulier sur la pro-blématique des dossiers papier que les consultants de l’entreprise sont obligés de transporter chez le client. Car cette simplification des process fait aussi par-tie de l’attractivité de l’entreprise pour les jeunes diplômés ».L’environnement de travail doit égale-ment s’adapter aux nouveaux modes de vie et de travail et offrir des services alliant confort et agilité à des occupants de plus en plus connectés et nomades. Technologies numériques facilitant la communication et le partage de don-nées, importance croissante du travail collaboratif et en mode projet, dévelop-pement du télétravail… Pour intégrer

ces nouveaux modes d’organisation, l’aménagement des espaces de bureaux connaît une véritable révolution.

Les bureaux de demainDans une conférence organisée par l’Arseg et Haworth, le 18 novembre dernier, les bureaux de demain étaient présentés comme « des espaces de tra-vail porteurs de sens, plus collaboratifs, à taille humaine, privilégiant la qualité de vie au travail, adaptés aux différents métiers et aux nouveaux modes d’orga-nisation du travail, intégrant les nou-velles technologies de manière fluide et discrète, minimisant leur impact écolo-gique… et moins chers ! ».Aujourd’hui, le taux d’occupation moyen d’un poste de travail serait de 45  %, pour un coût d’un peu plus de 12  000  €, les cadres passant en moyenne 40 % de leur temps en réu-nion et 73 % d’entre eux travaillant également en dehors du bureau. Il s’agit donc de décliner les espaces de travail en fonction des usages et des différents modes d’activité à différents moments de la journée. Les espaces de coworking, les bureaux partagés, de proximité ou de passage se déve-loppent. Le travail à domicile est

considéré de manière positive, le taux d’absentéisme des entreprises ayant signé un accord de télétravail a dimi-nué de 50 %.« Sur le bâtiment Australia, siège de Bouygues Énergies & Services à Saint-Quentin-en-Yvelines, nous expérimen-tons le «  flex office  », c’est-à-dire en bureaux partagés, avec, pour l’essen-tiel des collaborateurs, un bureau pour quatre », explique Michel Delagarde, directeur commercial Île-de-France du pôle FM de l’entreprise et délégué de l’Arseg 78. « La plupart de nos colla-borateurs passent en effet beaucoup de temps sur le terrain, chez les clients ou sur les chantiers, et dans des réunions internes. Parallèlement, nous avons développé beaucoup plus d’espaces communs facilitant le travail collabora-tif et en mode projet. Nous avons fait quasiment disparaître les armoires avec un objectif zéro papier. Avec la mise en place du télétravail (un jour par semaine), ce système de bureaux parta-gés nous a permis de gagner 20 % d’es-pace et nous sommes passés de 620 à 720 collaborateurs. Nous avons trouvé un bon équilibre entre l’optimisation des surfaces et l’esprit de cohésion des équipes, qui passe par le lien humain ».

©

C. L

auté

«

le dossiercôté entreprises

34 l www.sqyentreprises.com

Expertise

• 210 millions d’euros de chiffre d’affaires

• 1 300 collaborateurs• Plus de 250 sites gérés • 44 contrats en PPP

L’activité FM en France

Bouygues Énergies & Services, un leader européen du FMInstallée depuis 2010 dans le tout premier bâtiment BBC de Saint-Quentin-en-Yvelines, la filiale énergies et services de Bouygues Construction est l’un des majors européens du facility management, notamment à travers des contrats de long terme comme les partenariats public-privé (PPP). Elle assure notamment la maintenance du Vélodrome national et de la faculté de médecine de l’UVSQ.

Le patrimoine immobilier représente l’un des plus importants budgets de fonc-tionnement pour les entre-

prises et les institutions, publiques ou privées. Sa performance globale et ses coûts de fonctionnement sont cruciaux. L’environnement de travail doit garantir productivité, confort, sécurité, et attractivité. Les nou-velles technologies doivent favoriser l’échange et le développement de nou-veaux usages.Dans ces bâtiments de plus en plus connectés, la maintenance multitech-nique devient prépondérante et néces-site des systèmes de supervision et de pilotage performants. Enfin, la perfor-mance énergétique devient incontour-nable pour générer des économies, répondre aux nouvelles normes et s’engager dans une démarche éco-responsable. Bouygues Énergies & Services répond à ces trois dimen-sions en se positionnant comme un partenaire durable, de la conception à l’exploitation. L’innovation appor-tée dans chacun des projets a pour ambition de proposer les meilleures

solutions pour des bâtiments plus agréables, sûrs, fonctionnels et durables, en apportant toujours plus de services aux occupants », explique Michel Delagarde, directeur com-mercial Île-de-France du pôle FM de Bouygues Énergies & Services.

Une gamme complète de prestations« En France, l’activité FM de Bouygues Énergies & Services a démarré en

1991. Aujourd’hui, cette activité est menée en Suisse, en Grande-Bretagne, en Italie, en Afrique et au Canada ».«  Nos origines sont dans le multi-technique et nous avons intégré le multi-service, contrairement à certains de nos concurrents qui viennent du monde du service et intègrent progres-sivement la composante multi-tech-nique du FM ».Maintenance multi-technique, ges-tion des énergies et des performances

Le siège de Bouygues Énergies & Services, au coeur de Saint-Quentin-en-Yvelines.

©

JM B

esac

ier

«

le dossier

Bouygues Énergies & Services en chiffres• 1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires dont

28,5% pour l’activité FM• 12 000 collaborateurs• 25 pays d’implantation• 34 % de l’activité à l’international• 150 établissements en France• 2,1 milliards d’euros de prises de commande• Plus de 100 contrats long terme• 3 grands domaines d’expertise : réseaux d’éner-

gie et numériques - génie électrique, climatique et mécanique - facility management.

• 4 marchés : infrastructures, villes et collectivités, tertiaire, industrie.

• 1 offre intégrée de la conception à l’exploitation en passant par la réalisation

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 35

énergétiques, services aux occupants, communication IT et réseaux, gestion immobilière… L’entreprise intervient sur toute la gamme des prestations du FM, dans le cadre de contrats plu-riannuels (d’une durée de 1 à 35 ans). Elle est également présente sur tous types de bâtiments  : grand tertiaire et sièges sociaux, administrations et ministères, hôpitaux, universités, enceintes sportives, centres commer-ciaux, hôtels, centres pénitentiaires, défense.

Des références prestigieuses« Le FM se développe notamment au travers des PPP, comme ceux que nous avons signés pour le vélodrome natio-nal de Saint-Quentin-en-Yvelines ou la faculté de médecine de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, explique Michel Delagarde. Parmi nos plus belles références, figure également le nouveau bâti-ment du ministère de la Défense – «  le Pentagone à la française » – à Balard (Paris 15e) ». L’entreprise vient également de signer un contrat pour maintenir durant 26  ans le futur campus de Centrale-Supélec à Paris-Saclay, un ensemble immobilier d’environ 25 000 m2. Elle a également démarré en 2014  l’exploitation de la Cité municipale de Bordeaux dans le cadre d’un PPP sur 20 ans, a pris les clés du mythique Stade Vélodrome de Marseille pour 31 ans, ainsi que celles du zoo de Vincennes, après sa rénovation.Sur le plan international, Bouygues Énergies & Services accompagne le King’s College de Londres en total FM depuis 15 ans, ainsi que trois autres grandes universités au Royaume-Uni, mais aussi le Home Office – le minis-tère de l’Intérieur britannique – ou le QG de la Gendarmerie royale du Canada, ou encore la Prime Tower, la plus haute tour de Suisse.

Performance énergétiqueBouygues Énergies & Services propose

une offre pointue en matière de per-formance énergétique et s’engage sur la durée auprès de ses clients pour piloter la réduction de leur consom-mation d’énergie. « C’est bien sûr un point fort de notre offre et nous déve-loppons de plus en plus de contrats de performance énergétique, souligne Michel Delagarde. C’est un sujet qui prendra encore plus d’importance avec les économies d’énergie imposées par les pouvoirs publics – via les décrets du Grenelle de l’environnement et la mise en place d’une taxe carbone ».L’entreprise a développé depuis déjà sept ans Hypervision® pour répondre aux enjeux énergétiques et finan-ciers de ses clients. C’est une offre globale de services qui associe le comptage, un système de manage-ment de l’énergie et des prestations de services en conseil et ingénierie énergétique. « Car pour faire des éco-nomies d’énergie, il ne suffit pas de construire un bâtiment HQE et BBC, il faut aussi savoir maîtriser et pilo-ter non seulement les installations mais aussi les usages des occupants,

explique Michel Delagarde. Avec Hypervision, on fait vraiment de l’an-ticipation ». Depuis quelques années, cette solution a déjà été déployée sur 3 millions de m2 et vient d’être choisie par Gecina pour réduire la consommation énergétique de ses 80 immeubles de bureaux de 40 % d’ici à 2016.

Michel Delagarde, directeur commercial Île-de-France du pôle FM de Bouygues Énergies & Services.

©

C. L

auté

le dossiercôté entreprises

36 l www.sqyentreprises.com

Modèle intégré

Jean-Jacques Bucher, directeur développement grands comptes Europe de Sodexo.

• Dans le monde :- Environ 5 milliards d’euros

de chiffre d’affaires- 28 % de l’activité du groupe

Sodexo- Un peu plus

de 120 000 collaborateurs• En France :- 550 M€ de chiffre d’affaires- Environ 5 200 collaborateurs- Plus de 6 millions

de mètres carré gérés.

L’activité FM chez Sodexo

Sodexo : « une prestation complète de services de qualité de vie »Sodexo développe son activité FM en misant sur un modèle intégré, délivrant lui-même la majorité des services avec le minimum de sous-traitants, après avoir co-construit la solution avec le client et mis en place un système efficace de pilotage de la prestation. Entretien avec Jean-Jacques Bucher, directeur développement grands comptes Europe de Sodexo.

Que représente l’activité facility management (FM) chez SodexoLe FM représente aujourd’hui 28 % du chiffre d’affaires de Sodexo, soit près de 5 milliards d’euros, et un peu plus de 120 000 collaborateurs. C’est une activité en très forte croissance, qui progresse à un rythme trois fois plus élevé que la restauration. C’est devenu une activité à part entière du groupe.

Comment cette activité s’est-elle développée ?Le groupe Sodexo a commencé à faire du FM quasiment depuis sa création, essentiellement dans le domaine des bases vie – plateformes pétrolières ou grands chantiers dif-ficiles à ravitailler. Puis, dans une logique d’hôtelier, nous avons

développé cette activité dans des établissements de santé, pour per-sonnes âgées ou dans des prisons. Ensuite, cette approche a été égale-ment recherchée par les entreprises. Mais durant une assez longue période, les clients et les prestataires ont cherché un modèle et le marché du FM tardait à décoller en France.En 2006, Sodexo a décidé de s’inves-tir beaucoup plus dans ce domaine et de mieux comprendre les attentes du marché. Nous avons ainsi déve-loppé une vision claire qui porte ses fruits aujourd’hui. Le marché attend qu’une prestation globale regroupant différentes prestations apporte plus que la somme de ces différentes prestations ; il attend que le FM crée une vraie valeur ajoutée en soutien de la performance de

l’environnement de travail. Pendant longtemps, la valeur ajoutée se résu-mait à l’économie mais le marché attend également aujourd’hui des prestataires qu’ils soient capables de les accompagner dans les évolutions et les transformations d’entreprise et de contribuer à la qualité de vie de leurs collaborateurs.

Quel est aujourd’hui le positionnement de Sodexo ?Aujourd’hui, nous sommes convain-cus que le seul modèle efficace pour apporter cette qualité de vie, c’est celui que nous appelons «  inté-gré  »  : être un prestataire capable de délivrer lui-même la totalité des services et non pas d’empiler des sous-traitants, des marges et des responsabilités. Car le marché n’est plus prêt à payer ce type de modèle économique.Pour créer une solution où l’on regroupe un certain nombre d’acti-vités et où l’on veut créer des syner-gies entre ces métiers, il existe, pour nous, deux passages obligés  : la co-construction de la solution avec le client et la mise en place d’un système de pilotage efficace de la prestation. En effet, l’appel d’offres classique intégrant les cahiers des charges de tous les métiers ne suffit pas. Pour contribuer aux enjeux stratégiques de nos clients, il faut changer la façon de regarder le sujet et repenser

©

C. L

auté

le dossier

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 37

le modèle. C’est ce que nous appe-lons la co-construction ou le design de solutions. Nous sommes dans une approche de consulting pour analyser la situation, recommander des actions, associer les collabora-teurs du client au changement… Ensuite, si l’on veut être un FMer professionnel, il faut que le pilotage soit conçu comme un vrai métier, avec des profils dédiés et de vrais process d’excellence opérationnelle. Nous avons tiré des méthodologies du «  lean management  » utilisées dans le domaine industriel des éléments pertinents pour enrichir ce pilotage, dans une démarche d’amélioration constante de la per-formance et des bonnes pratiques. Cette co-construction de solutions et ce pilotage efficace sont les points-clés pour répondre aux attentes du marché.Enfin, pour la délivrance des pres-tations, le modèle repose sur des réalisations intégrées, avec le mini-mum de sous-traitants. Nous pro-posons donc une solution complète de services de qualité de vie, qui permettent à la fois d’être bien au travail et de bien faire son travail. Car c’est ce modèle qui permet de contribuer non seulement au bien-être, à la sécurité, et donc à l’effica-cité des collaborateurs, mais aussi à la performance des process de nos clients.Accompagner la création de la solu-tion, la piloter et la délivrer en mode intégré : c’est vraiment le position-nement pour les services de qualité de vie de Sodexo dans le FM.

Sodexo est issu du monde du service. Comment l’entreprise a-t-elle intégré les compétences nécessaires à la maintenance multi-technique ?En analysant le marché, nous avons également constaté que pour être un FMer reconnu, il fallait être aussi un prestataire reconnu dans

la maintenance technique. Sodexo a développé depuis longtemps ce domaine de compétences mais dans des secteurs très ciblés – bases vie, prisons, etc. Il y a quelques années, nous avons décidé d’investir dans ces métiers, par rachats d’entre-prises ou par création, selon les pays. En France, en 1997, nous avons créé une business unit, bapti-sée Sodexo Énergie et Maintenance et dédiée à la maintenance tech-nique, en recrutant des cadres et des managers issus de ce secteur, pour renforcer notre capacité dans ce domaine.Chez Sodexo, cette activité de main-tenance multi-technique représente aujourd’hui dans le monde plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et 18 000 techniciens. En France, nous avons entre 1 200 et 1 300 techniciens et nous réalisons environ 140 M€ de chiffre d’affaires en maintenance multi-technique, tous segments confondus.

Qui sont vos clients ?Nous avons plusieurs types de clients. Certains signent des contrats

internationaux, suite à des appels d’offres couvrant plusieurs pays. C’est une grande tendance du mar-ché et comme Sodexo a une couver-ture internationale très importante, nous sommes plutôt actifs dans ce domaine. Nous avons par exemple signé un contrat de full FM avec Unilever portant sur 74 sites indus-triels et tertiaires en Europe. Nous avons également ce type de contrats internationaux avec Carlsberg par exemple.Parmi nos clients, figurent égale-ment des entreprises plus natio-nales, qui ont besoin, à un moment donné, de réorganiser des équipes, de regrouper des effectifs sur un seul site ou de repenser l’environ-nement de travail de leurs collabo-rateurs... Nous avons par exemple accompagné, pour la Caisse régio-nale d’Aix-en-Provence du Crédit Agricole, le regroupement de trois sites distants de 50  km, et nous avons contribué à créer un nouvel environnement de travail attractif, en repensant notamment tous les process documentaires.

Le siège de Sodexo France dans le quartier de la Redoute de Bouviers, à Guyancourt.

©

C. L

auté

le dossiercôté entreprises

« Cap 2018 » : les ambitions de l’Arseg• Fédérer : l’objectif est de créer une supra-association intégrant l’en-

semble des représentants des fonctions supports dans l’entreprise et donc d’aller, au-delà des directeurs de l’environnement de travail, vers les acheteurs, la fonction RH, les directeurs immobiliers, les directeurs financiers, etc.

• Se développer : l’ambition de l’Arseg est d’accroître son développement principalement sur les PME, les collectivités locales et les entreprises industrielles, aujourd’hui moins représentées au sein de l’association.

• Influencer : il s’agit d’être reconnu comme un interlocuteur de référence, notamment auprès des pouvoirs publics et des parlementaires.

• Produire : en 2015, l’Arseg publiera notamment un Livre blanc sur la prévention santé.

• Former : proposer des formations continues à des jeunes et, dans le cadre de la RSE, accompagner l’emploi des seniors dans l’entreprise.

• Innover : créer de nouveaux modèles économiques pour gagner en efficacité et en performance.

38 l www.sqyentreprises.com

Environnement de travail

L’Arseg et la Casqy organisent des visites de découverte du territoire et de ses entreprises.

L’Arseg favorise l’échange de bonnes pratiquesEn partenariat avec la communauté d’agglomération, la délégation yvelinoise de l’association professionnelle des directeurs de l’environnement de travail développe des rencontres, des conférences et des visites d’entreprises sur le territoire.

S’appuyant sur un réseau de plus de 2 000 managers, directeurs et responsables de l’environnement de

travail en entreprise, l’Arseg est le premier réseau professionnel de France dans ce domaine. Depuis 35  ans, l’association participe acti-vement à la professionnalisation de ces métiers... En particulier dans les Yvelines. L’Arseg 78 compte en effet environ 130  membres, représentant notamment les entreprises présentes à Saint-Quentin-en-Yvelines, mais aussi, depuis 2010, la communauté d’agglomération elle-même.« Notre ambition est de développer des actions communes, l’objectif étant avant tout l’échange de bonnes

pratiques, mais aussi la découverte du territoire et des autres entreprises. Il s’agit également de créer du lien sur le territoire, entre les entreprises, avec la Casqy, et avec d’autres associa-tions », explique Michel Delagarde, directeur commercial Île-de-France du pôle FM de Bouygues Énergies & Services et délégué de l’Arseg 78.

4 événements par anLe bureau de l’Arseg 78 se réunit le premier vendredi de chaque mois, entre 11 et 14 heures, à la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Notre volonté est de créer quatre événements par an, notam-ment des conférences thématiques, mais aussi des visites de sites et d’en-treprises du territoire, précise Michel

Delagarde. Le 3 mars dernier, nous avons organisé une visite de décou-verte du territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines en partenariat avec la Casqy. Pour mai prochain, nous pré-parons une conférence chez Danone, sur le plateau de Saclay, autour des différentes solutions de restauration collective. En octobre 2015, nous allons également visiter le vélodrome, pour montrer les particularités de l’exploitation d’un bâtiment accueil-lant de l’événementiel. En 2014, nous avions également organisé une visite du Synchrotron de Saclay, une réunion sur la politique voyages des PME-PMI et une conférence sur les risques d’espionnage informatique, avec la DCRI et le concours de la Maison de l’entreprise ».

le dossier

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 39

LiveGrid Paris-Saclay est un projet partenarial innovant, associant acteurs académiques et grandes entreprises, autour

de la gestion intelligente de l’énergie du campus Paris-Saclay. Objectif : collecter les données de consommation d’énergie en temps réel afin de disposer d’une base de données gigantesque (big data) en vue de développer de nouveaux ser-vices en interaction avec le réseau élec-trique intelligent (smart grid) du campus et en partenariat avec les utilisateurs industriels, tertiaires ou résidentiels des bâtiments ; un « living lab » permettant de tester « grandeur nature » ces usages nouveaux. Pour porter ce projet, un consortium s’est constitué, piloté par EDF R&D et le pôle de compétitivité Systematic. Il rassemble l’essentiel des acteurs aca-démiques de l’OIN, y compris l’Uni-versité Paris-Saclay, sa composante UVSQ (Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines) et ses grandes écoles (Polytechnique, Centrale-Supélec, etc.), ainsi que de grandes entreprises (Alstom, Air Liquide, Embix, etc.) et les communautés d’agglomération de

Énergie

LiveGrid : du « smart building » au « smart campus »Territoire d’excellence en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, le campus Paris-Saclay se veut également novateur en matière de gestion de l’énergie. C’est l’objectif du projet LiveGrid, auquel participent l’agglomération et l’université.

Saint-Quentin-en-Yvelines et du Plateau de Saclay (lire l’encadré).Ce projet s’inscrit dans le plan «  Nouvelle France industrielle  », qui prévoit notamment un appel à manifes-tation d’intérêt (AMI) pour la mise en place de réseaux électriques intelligents expérimentaux sur les campus. Le pro-jet LiveGrid constituera la réponse de Paris-Saclay à cette initiative en vue de repérer les futurs projets à financer au titre du Plan pour les investissements d’avenir (PIA). À terme, l’objectif est de faire du campus Paris-Saclay la base de la construction d’un pôle économique et d’innovation mondial, leader en matière de réseaux électriques intelligents et plus largement de la ville numérique.

Résidence étudiante connectée Dans le cadre des réunions du groupe de travail « Ville numérique » du pôle de compétitivité Systematic, le pro-jet innovant de résidence pour étu-diants «  Response  », développé par la Casqy sur le campus de l’UVSQ à Guyancourt, a été identifié comme

l’un des premiers bâtiments potentiels du réseau connecté LiveGrid. Ce projet vise à mettre en place, sur la base d’un bâtiment à énergie positive (Bepos), une solution innovante de type « smart building » en responsabilisant l’usager sur son comportement en matière de consommation d’énergie, notamment grâce à un système d’information ren-seigné par des capteurs placés dans chacune des 147 studettes de la rési-dence. Ce projet pourra donc bénéficier de l’expertise technique des partenaires de LiveGrid et éventuellement de finan-cements obtenus dans le cadre de ce consortium. La connexion de la future résidence étudiante de Guyancourt au système d’information de LiveGrid sera le pilote préparant les raccordements de l’UVSQ, puis d’autres établissements comme l’Estaca.En participant activement au projet partenarial LiveGrid, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines s’affirme une nouvelle fois comme un acteur moteur de l’innova-tion du cluster Paris-Saclay.

• Air Liquide • Alstom • Casqy • CCI Essonne • CEA • CentraleSupélec • Polytechnique • EDF • Embix • ERDF • EPPS • Inria • IRT SystemX • Loria • Institut Mines-Télécoms • PS2E • RTE • Synchrotron Soleil • Systematic • Université Paris-Saclay • UVSQ

Les membres du consortium LiveGrid

Le projet innovant de résidence pour étudiants «Response», sur le campus de Guyancourt, s’inscrit dans le réseau connecté LiveGrid.

40 l www.sqyentreprises.com

Le Parc de l’Envol, à Élancourt, est en passe d’achever son développement.

• Montigny-le-Bretonneux- Espace Montigny : 11 763 m2

- Le Krebs : 10 916 m2 (à rénover)- Place Ovale : 7 177 m2

- Stephenson : 3 859 m2

• Guyancourt- Le Mirabeau : 6 518 m2

- Thomas Edison : 4 273 m2

- Calypso : 4 007 m2

- Place des Frères Montgolfier : 11 000 m2

- Excel Q2 : 10 489 m2

• Voisins-le-Bretonneux- Val Saint-Quentin : 3 722 m2

• Trappes- 13 avenue d’Alembert : 7 885 m2 - Le Quadra (ex-Nissan) : 7 431 m2 • Élancourt- Parc Omega : 8 000 m2

• La Verrière• Alcavert : 14 780 m2

Une offre immédiatement disponible

Le marché des locaux d’activitésEn 2014, 31 transactions ont été enregistrées sur les locaux d’activités pour un total de 22 602 m2 et pour des surfaces allant de 80 m2 à 4 010 m2. Un résultat en légère baisse par rapport à 2013 (25 955 m2). La majorité des transactions concerne des petites surfaces (moins de 1 000 m2). Les surfaces disponibles en activités sont principalement concentrées sur les communes de Trappes - Élancourt et de Montigny-le-Bretonneux. Les loyers se situent entre 60 et 100 €/m2/an et pour les entrepôts, entre 50 et 55 €/m2/an.

Saint-Quentin-en-Yvelines garde le capLe volume de transactions réalisées sur le marché saint-quentinois de l’immobilier d’entreprises est en augmentation en 2014 par rapport à 2013. Plusieurs projets d’immeubles neufs, restructurés ou démolis-reconstruits voient également le jour dans l’agglomération.

côté aménagementimmobilier

Immobilier d’entreprise

40 l www.sqyentreprises.com

Encore une année record pour Saint-Quentin-en-Yvelines en 2014  ! L’année dernière, 118  transactions ont été

enregistrées sur le marché saint-quentinois de l’immobilier d’entre-prise (bureaux et activités), pour une surface totale placée de 123 506 m2. Un chiffre en nette hausse par rap-port à 2013  (83  transactions pour 71 401 m2). C’est le volume le plus important enregistré depuis plus de dix ans sur le territoire, après celui de 2006 (140 989 m²), une année qui devait son record à l’arrivée d’EADS, aujourd’hui Airbus Defence & Space, à la Clé-de-Saint-Pierre, à Élancourt (62 500 m2).

Transactions exceptionnellesCes excellents résultats 2014  sont dus notamment à plusieurs tran-sactions exceptionnelles. D’abord, l’acquisition par Safran du site de 43 000 m2 laissé vacant depuis plu-sieurs années par Nortel, à Magny-les-Hameaux – Châteaufort, pour en faire le centre de recherche et technologie du groupe, Safran Tech. Ensuite, la location provisoire par

Crédit Agricole SA – en attendant que les travaux d’extension et de rénova-tion de son campus soient achevés – de l’immeuble laissé vacant par Egis avenue du Centre, à Guyancourt (15 898 m2), qui sera ensuite démoli par CFC Développement pour don-ner naissance à un nouveau bâtiment neuf. Et enfin, l’arrivée sur le Parc de l’Envol, à Élancourt (5 230 m2), de Spherea Tests & Services, qui a quitté le nid du groupe Airbus.87  transactions sont enregis-trées en tertiaire pour un total de 100 904 m2 et pour des surfaces allant

©

Alte

lia

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 41

Parc total de l’immobilier d’entreprise existant : 3 636 219 m2

- Bureaux : 1 886 002 m2 - Locaux mixtes : 764 327 m2 - Entrepôts / logistique : 442 086 m2 - Industrie : 66 277 m2 - Autres : 477 527 m2

Un parc immobilier diversifié

de 14 m2 à 43 000 m2. 4 transactions portent sur de grandes surfaces (plus de 5  000  m2), 7  transactions sur des moyennes surfaces (de 1 000 à 5 000 m2) et 75 transactions sur des petites surfaces (moins de 1 000 m2). La moyenne des surfaces louées est d’environ 425 m2. « À côté des grandes transactions, le marché des petites et moyennes surfaces connaît donc une belle embellie  », souligne Christine de Beauregard, respon-sable de développement en immo-bilier d’entreprise à la communauté d’agglomération.

Un assainissement progressif du marchéL’offre de bureaux à moins d’un an (en incluant la friche Alcavert à La Verrière) est de 124 988 m2 et conti-nue de baisser. Alors qu’il atteignait près de 13 % en 2010, le taux de vacance passe désormais à 7 %, ce qui témoigne d’un assainissement progressif du marché.Par contre, en attendant la réalisa-tion des projets prévus (lire ci-des-sous) et à l’exception du projet en compte propre de Crédit Agricole SA, il n’y a plus aujourd’hui d’immeuble neuf ou en cours de livraison dispo-nible dans le « quartier centre » de Saint-Quentin-en-Yvelines. Aucun lancement en blanc n’est prévu sur le secteur alors que le territoire est propice aux opérations neuves sur mesure ou aux clés en mains. Seul un immeuble neuf de 2  117  m2  à Omega Parc, à Élancourt, est dispo-nible à la location.« Les chefs d’entreprise recherchent

toujours des bureaux qui répondent au mieux aux standards actuels, explique Christine de Beauregard. Ils poussent le marché à la démolition ou à la restructuration des immeubles des années 1980. La demande des utilisateurs reste portée par la ratio-nalisation de leurs implantations et la recherche d’économies... Et les prises de décision sont soumises à davantage de consultations et de validations ».

De nouveaux projets très attendusDans ce contexte, les nouveaux projets en cours de développe-ment de bureaux neufs sont très attendus. Ils représentent environ 150  000  m2  d’offre probable (per-mis de construire et autorisations obtenues). Le projet Alpha, de CFC Développement (démolition-recons-truction de l’immeuble libéré par Egis avenue du Centre, à Guyancourt), proposera 15  000  m2  de bureaux

Des loyers intéressants - Loyer prime : 200 à 245 €/m2/an - Loyers de seconde main de qualité : 120 à 170 €/m2/an - Loyers de seconde main en état d’usage : 90 à 140 €/m2/an « Les loyers faciaux sont restés globalement stables cette année, précise Christine de Beauregard. Mais les valeurs économiques se sont ajustées par le biais des gestes commerciaux. Ceux-ci prennent la forme de franchises de loyer (en moyenne deux à trois mois d’équivalent franchise par année d’engagement) et parfois de travaux à la charge du propriétaire. Ce sont ces avantages masqués qui permettent au marché de fonctionner ».

Les principales ventes en 2014• Le Futura III (9 973 m2), loué à Assystem et à

Hertz, à Montigny-le-Bretonneux, a été acheté par Sofidy auprès d’Aberdeen à 32 ME.

• Le Plein Centre (6 980 m2), loué à KPMG, Société Générale et BNP Paribas, à Montigny-le-Bretonneux, a été acheté par la SCPI Allianz Pierre auprès de BNP Paribas.

• Le Diagonale Sud (5 600 m2), loué à Nexity, la Dirrecte, etc. a été acheté par Keystone auprès de B&C France.

neufs, avec une possibilité d’exten-sion de 5 000 m2. Le projet Garden Ouest, de Gecina, dans le quartier du Pas-du-Lac, à Montigny-le-Bretonneux, offrira 60  000  m2  à terme, en plusieurs phases. L’immeuble Keirin, développé par Sodéarif dans le nouveau quartier du vélodrome, développe 7 700 m2. Des projets auxquels s’ajoutent l’immeuble Z (2 400 m2), développé par Gefec dans le parc d’activités du Pas-du-Lac, et l’entrée de quartier de Villaroy, à Guyancourt, signée Demathieu & Bard (3 000 m2). Enfin, dans le quartier de la Clé-de-Saint-Pierre, à Élancourt, tandis que le Parc de l’Envol (Proudreed) est en voie d’achèvement, le Parc Omega (CFC Développement) poursuit son expansion et s’étendra à terme sur 50 000 m2.

Michel Bazan

©

C. L

auté

42 l www.sqyentreprises.com

Depuis cinq ans, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et la CCI Versailles Yvelines ont mis en œuvre, avec les entreprises

du territoire, cinq Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE), visant à limiter la pollution atmosphérique et à favoriser les déplacements des salariés. C’est pour présenter le bilan de cette démarche exemplaire et partager les bonnes pratiques issues de cette expérience unique que la Casqy et la CCI, en partenariat avec Deltas SQY, ont décidé d’organiser ce colloque, intitulé « Entreprises et territoires : ensemble pour une mobilité durable – Bilan et enjeux des Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE) ». Un événement d’abord destiné aux entreprises de l’agglomération et de son bassin de transport, mais aussi aux collectivités et aux partenaires régionaux en matière de déplacements.

Les entreprises témoignentAnimé par Nicolas Mercat (Bureau Indigo), cette matinée sera rythmée par plusieurs

temps forts, prolongés par des échanges avec les participants. En introduction, une table ronde sur le thème de la politique de déplacements et la démarche des PDIE réu-nira Michel Laugier, président de la Casqy, Gérard Bachelier, président de la CCI, et Laurent Legendre, président de Deltas SQY. Un bilan complet de cinq ans de PDIE à Saint-Quentin-en-Yvelines sera ensuite présenté par Andrea Zorilla (CCI) et Maïlis Floriet (Casqy). Plusieurs responsables d’entreprises viendront témoigner des actions mises en œuvre : Jacques Merle (Airbus) sur l’adapta-tion des transports collectifs aux besoins des salariés ; Jean-Pierre Schweitzer (Hilti) sur le développement du covoiturage pour faciliter les déplacements domicile - travail ; Jacques Baume (Crédit Agricole) sur la promotion des modes doux et la mise en place d’une flotte de vélos à assistance électrique. Mais les nouveaux enjeux pour les entreprises en matière de mobilité se posent également en termes d’innovation, de compétitivité et de

recrutement de nouveaux talents. Christian Surroque (Renault), Sandrine Audry (Safran) et Christine Grèzes (Bouygues) viendront par-tager leurs expériences sur ces thèmes. Enfin, la mobilité de demain est également un enjeu de société et de recherche. Des experts vien-dront conclure cette matinée en apportant leur éclairage sur des sujets comme les freins et les leviers pour une mobilité durable et l’impact du numérique sur la mobilité du futur.

i PLUS D’INFORMATIONS www.sqyentreprises.com/colloque-pdie

Rendez-vous : colloque sur les PDIE le 25 juinLa communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et la CCI Versailles Yvelines organisent, en partenariat avec l’association d’entreprises Deltas SQY, un colloque sur les Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE). Rendez-vous le jeudi 25 juin prochain de 9h30 à 12h dans les locaux de la société Egis.

Événement

côté aménagementl’actualité

Saint-Quentin-en-Yvelines

Saint-Quentin-en- Yvelines au Mipim 2015

La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines était présente au Mipim, à Cannes, du 10 au 13 mars derniers. Pour sa 12e

participation à ce grand marché international de l’immobilier, au sein de l’espace Paris-Région, Saint-Quentin-en-Yvelines a présenté aux acteurs nationaux et internationaux

de l’immobilier les projets phares du territoire. Plus d’une centaine de contacts ont été établis avec de nouveaux partenaires de l’immobilier. Point d’orgue : une présentation sur le stand de l’agglomération, le 11 mars à 11 heures, avec un focus sur les projets du Parc des Bécannes à la Verrière, du Parc de l’Envol (Proudreed),

de l’entrée de quartier de Villaroy (Demathieu Bard) et de Keirin (Sodearif). Avec les inter-ventions de Christophe Le Corre, président de Proudreed, Philippe Jung, directeur géné-ral de Demathieu Bard Immobilier, et Henri Chauveau, directeur délégué de Sodearif.

Immobilier

vivre sa villel’actualité

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 43

Lionel Massétat

Alstom Open de France : du 2 au 5 juillet

Pourquoi avoir candidaté au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ? Pour le lieu, d’abord, qui a connu une nette évolution sous la houlette de Jacques Pornon. Il est passé de 35 000 spectateurs environ à plus de 50 000. C’est le résultat d’un gros travail de fond, sur la programmation, mais aussi sur les publics, aujourd’hui très diver-sifiés. Cela, en maintenant un haut niveau d’exigence artistique. C’est un état d’esprit dans lequel je me reconnais. Deuxième rai-son : le territoire en lui-même et la présence d’un pôle étudiant important. C’est un public vers lequel il faut aller car un théâtre se doit d’être intergénérationnel. Et il y a le plateau de Saclay ! Il est rare qu’une Scène nationale se trouve sur un tel territoire d’innovation et je ne peux imaginer que l’art en soit exclu.

Dans votre projet, qu’est-ce qui a séduit le jury ? C’est un projet d’ouverture. À des partenaires naturels, tels que les théâtres de l’aggloméra-tion, le réseau des médiathèques, le Musée de la ville ou les cinémas, mais aussi à des parte-naires peut-être moins « évidents ». Je pense notamment aux différents pôles de recherche publics et privés

Vous nous présentez ce projet ?Je peux vous en présenter deux grandes idées. D’abord, la création d’un « Laboratoire des nouvelles écritures scéniques » confié à deux jeunes artistes associés : Matthieu Roy et Cyril Teste. Ils auront une mission de program-mation, à partir de la saison 2016-2017, en choisissant quatre spectacles, dont un jeune public, élaborés par des compagnies qui tra-vaillent, notamment, avec les nouvelles tech-nologies. Ils effectueront par ailleurs un travail de laboratoire en mettant en place, avec des amateurs ou des professionnels, des temps d’expérimentation autour des nouvelles technologies Ces deux artistes ont l’habitude des partenariats divers, dont certains avec le privé. J’attends que nous développions ensemble, autour de productions choisies, des liens avec des entreprises de la région.

Vous pensez aussi à des « Rencontres In-cité » ? L’idée est de créer chaque année, un temps fort d’une quinzaine de jours sur une théma-tique en lien avec le territoire : la mobilité, l’architecture, l’environnement... Elle sera également traitée en amont, à travers des ateliers citoyens, des échanges, des débats,

des projets d’éducation artistiques et des rencontres avec des scientifiques, des phi-losophes, des entreprises... et les artistes y auront bien sûr une place essentielle.

Propos recueillis par Nicolas Gervais

www.theatresqy.org

Du 2 au 5 juillet 2015, le golf natio-nal de Saint-Quentin-en-Yvelines sera de nouveau le théâtre de l’Alstom Open de France, épreuve

majeure du calendrier de l’European Tour.Devant plus de 50  000  spectateurs, quelques-uns des meilleurs joueurs au

monde fouleront les fairways et les greens de l’Albatros pour tenter de succéder au Nord-Irlandais Graeme McDowell, double vainqueur des éditions 2013 & 2014, et se familiariser avec le théâtre de la future Ryder Cup 2018. Les projecteurs seront également tournés vers la jeune génération

de golfeurs français (Dubuisson, Levy, Stal, Wattel, Hébert, etc.) qui voudront imiter leurs prédécesseurs, Jean-François Remésy (vainqueur en 2004 et 2005) ou Thomas Levet (vainqueur en 2011).

www.alstom.opendefrance.fr

Golf

Un nouveau directeur pour le ThéâtreLionel Massétat, 48 ans, jusqu’ici directeur de l’Onde, théâtre et centre d’art de Vélizy-Villacoublay, a pris la tête du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène nationale depuis le 1er février. Rencontre.

©

C. L

auté

44 l www.sqyentreprises.com

vivre sa villeculture

En scène

Une fin de saison spectaculaire !Avant la coupure estivale, SQY Entreprises vous présente une sélection de spectacles à ne pas manquer, ce printemps, sur le territoire. Des conditions particulières sont réservées aux comités d’entreprises.

THÉÂTREDU 14 AU 17 AVRIL LA MÉGÈRE APPRIVOISÉEMélanie Leray adapte l’œuvre de William Shakespeare. Quand le monde patriarcal en prend pour son grade, on rit et on applaudit. Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

6 MAILE FAVORISur un texte de Madame de Villedieu, Aurore Evain signe une création qui lui permet de mettre en scène une tragi-comédie parodique sur le pouvoir… La Ferme de Bel-Ébat

20 MAILES ENFANTS DE LA TERREURLes années de plomb… Judith Depaule met en scène une pièce qui oscille entre musique jouée en direct, marionnettes, jeu, témoignages et vidéo. La liberté et l’engagement peuvent-ils tout justifier ? Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

5 JUINCIRQUE EN CASCADE

Du cirque, du vrai, du « comme on aime » diraient certains. On reste pourtant dans le contemporain. Mais il y a cette authen-ticité que beaucoup peinent à trouver et qui paraît, chez les Nouveaux nez, aussi naturelle que de respirer. La Merise

MUSIQUE11 AVRILFILLS MONKEY Deux batteurs de haute volée et com-plètement déjantés dans un spectacle façon « drum show » où ils percutent vite, avec un humour percutant. Drôle, virtuose, décalé, rock’n roll et énergique.Le Prisme

11 AVRILLES SOLISTES DE LA VILLEDIEUAutour de Philippe Berrod, soliste de l’Orchestre de Paris, cordes et vents interprètent l’Octuor de Schubert. On pourra également entendre la Sonate pour basson et violoncelle en Si bémol majeur K 292, de Mozart.École municipale de musique et de danse de Trappes-en-Yvelines

7 MAIL’ARCHE DE NOÉL’Oratorio de Benjamin Britten inter-prété sous la direction de Sofi Jeannin, l’exceptionnelle directrice de la Maîtrise de Radio France. Les chanteurs et les musiciens, professionnels et amateurs, s’illustrent aux côtés de l’Orchestre national de France. C’est magnifique, c’est puissant et… c’est gratuit !Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

12 MAILES DEMI-FRÈRES ENCHANTENT NOUGAROEntre music-hall et cabaret, humour et dérision, les deux compères se pro-mènent dans le répertoire de Nougaro. Théâtre, hommage et rire se mêlent ici pour nous faire revivre les succès et découvrir des titres moins connus.Salle Jacques-Brel

DANSE12 AVRILOBA OBA Un spectacle made in Rio de Janeiro que l’on doit au Ballet Folklorico National du Brésil. L’occasion de voyager pendant deux heures avec 35 chanteurs, musi-ciens et danseurs en costumes. La Ferme du Manet

14 AVRILTRANSEUn spectacle dédié au « printemps arabe » qui s’inspire des musiques arabo-andalouses, électro et break. Sept danseurs dirigés par le choré-graphe Fouad Boussouf.Le Prisme

5 ET 6 MAINERVURESAprès s’être penché sur les groupes, Fabrice Lambert s’illustre en solo et se met lui-même en scène dans un « dia-logue » avec une pellicule d’eau et un mobile du plasticien Xavier Veilhan. Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

19 ET 20 MAIPLEXUSAurélien Bory, très présent à Saint-Quentin-en-Yvelines cette saison, signe un portrait scénique de la chorégraphe Kaori Ito. Dans un solo magnifique, son corps se mêle à des fils qui la portent au lieu de l’entraver. Aux prises avec cette toile géante, elle flotte autant qu’elle danse…Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

28 ET 29 MAILE CABARET DISCRÉPANTOlivia Grandville interroge la danse d’hier et d’aujourd’hui dans un caba-ret déjanté et drôle en s’inspirant des propositions parfois féroces et souvent décalées du « Lettrisme ».Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

6 JUINFOULESLa chorégraphe Olivia Grandville a créé une performance dansée avec 100 danseurs amateurs. Le portrait « arrangé » d’une foule de danseurs en mouvement...Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

Nicolas Gervais

#80 Avri l-Mai-Juin 2015 l SQY entreprises l 45

Phot

os :

Pres

se S

port

- Ga

ry P

rior -

F.F

roge

r / D

4s -

Chr

isto

phe

Berle

t

LE Golf national Sa i n t -‐ Q u e n t i n -‐ e n -‐ Yv e l i n e s

DU 2 AU 5 Juillet 2015

L’élite du golfNOUVEAU PROGRAMME VIP

LE GREEN CLUBVue exceptionnelle sur le parcours • 350 € HT par personne

Contact : Anaïs Leloup • [email protected] • 01 41 33 15 18

Billetterie : alstom.opendefrance.fr

ODF15 210x280.indd 1 17/03/2015 10:30

vivre sa villeles restos de l’agglo

La crêperie du village, la galette sous toutes ses formes

La Guyancourtoise Maria Gaffney a lancé sa « néo-crêperie » au printemps dernier. La Crêperie du Village ne cesse, depuis, de réinventer les manières de cuisiner

les crêpes et les galettes. Traditionnelles, en lasagnes, en croques… La carte de ce restau pas comme les autres est pour le moins origi-

nale. « La crêpe est un matériau fabuleux avec lequel on peut tout faire, confie Maria. Elle n’a de limite que votre imagination. » Ici, on n’uti-lise que des farines bretonnes de haute qualité et on soigne la présentation avec des pliages innovants et pratiques (en forme de samoussa, par exemple). Le restaurant dispose d’une ter-rasse et propose une animation par mois. « Pour la Saint-Valentin, c’était un karaoké, c’était très rigolo. Mais nous accueillons aussi des concerts. En avril, ce sera le groupe Gouach. » Des événements à suivre sur la page Facebook de l’établissement. En formule traiteur, on ne manquera pas les bavarois, gâteaux au choco-lat, et autres pièces montées… Tous fabriqués à base de crêpe !

i La Crêperie du Village 32 Rue Ambroise Croizat, à Guyancourt Tél. : 01 30 44 35 44 www.creperieduvillage.com Du lundi au mercredi de 12 h à 14 h, du jeudi au vendredi de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h, le samedi de 19 h à 22 h.

Les Moissons, un look tout frais

On vous en parlait il y a peu en met-tant en avant la fraîcheur de ses produits et sa cuisine traditionnelle. C’est désormais aussi valable pour la

déco puisque cette brasserie, créée par deux associés en 2004, a réalisé des travaux pour refaire entièrement l’agencement intérieur avec un bar tout neuf, du nouveau mobilier, des glaces de séparation et du parquet. « On accentue encore cet air de brasserie parisienne conviviale qui nous caractérisait déjà, com-mente Cyrille James, l’un des patrons. Et nous proposons des produits frais de premier choix à des prix attractifs grâce à notre deuxième affaire, Les Vendanges, située dans le marché international de Rungis. » La fraîcheur avant tout, donc, pour cette brasserie qui tourne avec une équipe de neuf personnes et qui propose entre cinq et huit plats du jour au quotidien.

i Brasserie Les Moissons - 2, place de Paris, à Élancourt Tél. : 01 30 68 03 46 Du lundi au vendredi de 6 h 30 à 20 h 30.

Garden ice café, restau non-stop et ambiance lounge

Banquettes, fauteuils, moquette… La Diagonale est passée en franchise pour devenir le Garden ice café. Une brasserie lounge avec des ambiances

différentes selon les heures. Concerts sur écrans ou matchs de foot le soir, animations, soirées dansantes, groupes qui viennent se produire en direct… Vous pourrez profiter

de différentes atmosphères selon les jours et votre humeur. Car ici, même la lumière tami-sée est changeante ! Le restaurant, quant à lui, sert non-stop de midi à minuit. On y propose une cuisine française traditionnelle. Laurent et Patricia Anon, Ignymontains aux commandes de l’affaire depuis huit ans, accueillent aussi les soirées étudiantes, les mariages, les récep-tions et les cocktails.

i Garden ice café 16 bis rue Joël Theule, à Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 30 44 31 82 www.gardenicecafe.com/restaurant/brasse-rie-garden-ice-montigny-le-bretonneux Du lundi au samedi de 7 h à minuit.

©

C. L

auté

46 l www.sqyentreprises.com

©

C. L

auté

©

C. L

auté

PUB

BEST WESTERNTHE WISH VERSAILLES

MODERNE ET CHALEUREUXL’Hôtel restaurant Best Western The Wish Versailles béné�cie d’une implantation privilégiée, situé à quelques kilomètres de Versailles sur la commune de Guyancourt.

BEST WESTERN THE WISH VERSAILLES6 Bis Rue des Graviers à GuyancourtTel : 01 30 64 04 04www.hotelthewish.fr

EN CHIFFRES61 chambres confortables1 restaurant moderne2 salles de réunion à la lumière du jour1 piscine extérieure chauffée (d’avril à octobre)

Mais son activité ne s’arrête pas là ; le Best Western The Wish Versailles est un lieu idéal pour l’organisation de mariages, baptêmes et anniversaires. Une équipe de professionnels, discrète et ef�cace, répond à toutes vos questions, vous aide et vous conseille tout au long de la préparation. Offrez-vous également un week-end autour de la piscine ! Nouvelle formule en couple ou en famille à compter de mai comprenant le dîner, l’hébergement et le brunch le dimanche. Ou bien, sur réservation, venez tout simplement « bruncher » entre amis.

MARIAGE, BRUNCH ET WEEK-END EN FAMILLE

De par sa situation géographique, l’hôtel représente un attrait incontournable la semaine pour toutes les entreprises du territoire. Avec ses chambres calmes et bien équipées mais surtout un restaurant avec une magnifique terrasse au bord de la piscine, vous trouverez une cuisine traditionnelle et gourmande midi et soir. L’organisation de réunions ou évènements professionnels se décline autour de formules classiques ou personnalisées selon les besoins (cocktail, �nger lunch…).

PUB

ÉQUIPEZ VOTRE ENTREPRISE SANS ATTENDRE

DÉCOUVREZ NOS SOLUTIONS DE CRÉDIT-BAIL MOBILIER ADAPTÉES À VOS BESOINS

L’offre de financement en crédit-bail mobilier, de la Banque Populaire est souscrite auprès de Natixis Lease, société anonyme à conseil d’administration au capital de 267 242 320 euros - RCS Paris 379 155 369. Mandataire d’intermédiaire d’assurance, n° ORIAS 07 029 339. Siège social : 30, avenue Pierre Mendes France - 75013 Paris. Banque Populaire Val de France. Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable. 9 av. Newton, Montigny-le-Bretonneux (78). Intermédiaire d’assurance immatriculé à l’ORIAS N° 07 023 354. SIREN 549 800 373 RCS Versailles.

ww

w.u

nite

am.fr

- 0

5/20

14 -

Illu

stra

teur

: Li

nh

Agence Saint-Quentin Entreprises

09 84 98 95 84 APPEL NON SURTAXÉ, COÛT SELON OPÉRATEUR.

SQY AVRIL15.indd 1 13/03/15 15:35