SL 145 - Extrait

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7 €

NUMÉRO

145Février/Mars 2014

DE L’ÉCO-CONCEPTION À L’ÉCO-CONTENEUR

Guirec Le Gagne

Logistique urbaineRecherche foncierdésespérément...

Guide d’achatNouveautés SITL et Intralogistics

strategieslogistique.com

Stratégies Logistique > n° 145 > Février/Mars 2014

5

APPROFONDIR

40 DOSSIER Supply chains étenduesLes acteurs logistiques internationaux sont à la recherche d’économies d’échelle. Mais le cœur des préoccupations des chargeurs et des freight forwarders, c’est l’information en temps réel.

SOMMAIREStratégies Logistique > n° 145 > Février/Mars 2014

DÉCOUVRIR3 Edito

6 Tableau de bord

8 Veille

9 Développement durable

10 En MouvementAlain Picard

11 Economie

12 Entreprise

est dans le sac

trois mondial

16 Immobilier

carnet de commandes

16 Innovation La réduction d’oxygène

débarque en France

PARTAGER- COMPRENDRE22 Site du mois

BMV passe à l’automatique

24 Interview Philippe Mangeard, fondateur d’European

Agency

26 Témoignage Steelcase,

de l’éco-conception à l’éco-conteneur

28 Logistique urbaine Recherche foncier

désespérément…

32 Enquête WMS Gérer la complexité

EN COUVERTURE26

RENCONTRE AVEC

Guirec Le Gagne, directeur des opérations de Solutions

by Steelcase

Les systèmes de convoyage et de tri font leur

apparition dans le hubs régionaux de

transport (p.22)

ACHETER50 Nouveautés SITL

et Intralogistics

58 Index des sociétés

J strategieslogistique.com

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6

n° 145 > Février/Mars 2014 > Stratégies Logistique

TABLEAU DE BORD

LES CHIFFRES CLÉS DE MARS

Tabl

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77%Plus du trois quart des acteurs impliqués dans la logistique jugent que le développement durable est stratégique sur le plan de l’efficacité énergétique, des achats, de la réduction des GES et du dernier kilomètre (Orée et Comité 21)

3/43 livraisons sur 4 sont réalisées en dehors des aires prévues de livraison parce qu’elles sont occupées ou trop éloignées (SL p.28)

La demande placée en immobilier industriel en Europe Centrale a atteint un niveau record en

2013, avec un volume total de près de 4 millions de m² soit le plus haut niveau depuis 20 ans. Un volume de 690 000 m² d’entrepôts logistiques et de parcs d’activités de catégorie A ont été développés en Europe Centrale en 2013 représentant un

investissement de plus de 330 millions € et la création de près de 3 700 nouveaux emplois. DHL est le plus grand occupant d’entrepôt en République Tchèque (420 000 m2), en Slovaquie (151 000 m2) et en Hongrie (103 000 m2). L’intérêt des entreprises pour l’Europe Centrale devrait se poursuivre en 2014.

IMMOBILIER

Sour

ce :

Cus

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Sur un an, l’indice composite formé de l’indice stockage

(coûts liés à la surface d’entreposage), de l’indice prestations (coûts dépendants du niveau d’activité) et de l’indice support (frais de structure) est en hausse de 1,18%. C’est la plus faible hausse enregistrée depuis le 1er trimestre 2010... L’indice de stockage est en baisse de 0,55% sur le trimestre, du fait d’une baisse de l’indice du coût de la construction. L’indice support est stable sur le dernier trimestre 2013 et en hausse de 0,8% en 2014.

L’indice prestations est en hausse de 1,8% en 2013. Preuve d’une

activité logistique relativement faible.

L’INDICE DES COÛTS LOGISTIQUES EST STABLEL’indice des coûts logistiques calculé par le cabinet TL&A a augmenté de 0,04 fin 2013 par rapport au trimestre précédent et de 1,18% en 2013.

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7J PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

75%Les trois quarts des transports de marchandises en ville ne concentrent que le quart des tonnages (SL p.28)

20%Le carton ondulé représente à lui seul le cinquième des emballages achetés en France en volume (Observatoire de l’emballage – salon de l’Emballage)

DISTRIBUTIONLe multi-canal est majoritaire

Une distribution de type multi-canal entraine une gestion distincte de chaque canal de

distribution qui cohabite ainsi sans liens directs avec les autres. Une distribution omni-canal impose une gestion transverse entre les canaux à toutes les étapes du processus, de la passation de commande à la livraison, dans une logique intégrée. C’est un facteur de complexification des processus et donc du pilotage de la performance.

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ce :

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ixLe marché de l’investissement

logistique a performé sur l’ensemble de l’année 2013 avec plus d’1,3 milliard d’euros investis en France, soit une hausse de 22% sur un an. Plus largement, on observe un regain d’attractivité de la logistique depuis 2011. Les volumes investis en immobilier logistique ont

en effet dépassé les 8% des volumes engagés en France en immobilier d’entreprise.Deux créations de joint-venture ont permis au marché d’atteindre cette bonne performance : Prologis et Norges Bank Investment Management(NBIM) au 1er trimestre, ainsi que PSP Investments et

Segro au 4ème trimestre. Ces deux opérations européennes ont été respectivement estimées à 272 et 186 millions d’euros pour leurs parties françaises. Hors joint-venture, le portefeuille le plus important de 2013 est celui d’ICADE cédé à Apollo Global Management. Ce portefeuille, qui est composé de 11 actifs de classe B, dont la surface totale dépasse 370 000 m², a été vendu pour un montant de 145 millions d’euros. L’attractivité du marché français auprès des investisseurs internationaux s’est plus que jamais vérifiée cette année. La ré-internationalisation du marché s’est poursuivie côté acquéreurs. Les français n’ont représenté que 28% des volumes investis en France en 2013. Les taux de rendement prime demeurent inchangés au 4ème trimestre. Ainsi, les meilleurs actifs s’échangent actuellement à 7,00% en Ile-de-France et à 7,10% à Lyon.

IMMOBILIERUne très bonne année de l’investissement

L’INDICE DES COÛTS LOGISTIQUES EST STABLEL’indice des coûts logistiques calculé par le cabinet TL&A a augmenté de 0,04 fin 2013 par rapport au trimestre précédent et de 1,18% en 2013.

Sour

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Lang

La

Salle

Type de distribution


9J PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com DÉCOUVRIR

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le spécialiste mondial des solutions de location de palettes a achevé l’audit SMETA qui confirme le respect des bonnes pratiques et des procédures sociales et environnementales en Europe.

Chep palettise le commerce éthique

BORNES DE RECHARGELe Conseil de Paris a lancé le déploiement de 700 bornes bornes publiques de recharge électrique qui s’ajouteront aux 400 existantes. 400 de ces bornes seront placées sur des places de livraison dans tous les arrondissements de la capitale. Par ailleurs, des bornes à recharge rapide (20 mn max par voiture) équiperont en 2014 une quinzaine de stations service situées sur le boulevard périphérique.

AUDIT ÉNERGÉTIQUEUn décret est paru pour déterminer les seuils à partir desquels les entreprises seront tenues de réaliser un audit énergétique de leurs activités. Sont ainsi concernées les entreprises de plus de 250 personnes dont le chiffre d’affaires excède 50 M€ ou le total de bilan dépasse 43 M€. Le texte s’appliquera à compter de la date d’entrée en vigueur du décret encore à paraître. Décret n°2013-1121 du 4 décembre 2013 (JO du 7 décembre 2013).

audit a été réalisé par Sedex (sup-plier ethical data

Exchange), une plateforme collaborative dont l’objectif est d’aider les organisa-tions à gérer les données et les risques relatifs aux pra-tiques de travail sur l’ensemble de leur chaine d’approvision-nement. La p l a t e f o r m e co l laborat i ve sécurisée est accessible sur le web et repose sur les principes du code ETI (ethical trade initiative) et la prise en compte des normes SA8000* et I S O 1 4 0 0 1 * * . Dans un pre-mier temps, les audits sont réalisés directement par les entreprises adhérentes. Ils sont ensuite publiés sur le système Sedex et de-viennent partagés par tous. Un client peut donc accéder au rapport de l’un de ses fournisseurs et en apprécier forces et faiblesses. Dans un deuxième temps, Sedex réalise des contrôles et des enquêtes sur sites afin de valider les informations.C’est à l’issu de cet au-dit, initié en 2010 et qui concerne ses sites euro-

péens, que SMETA a pu confirmer l’engagement de Chep en matière d’éthique, de respect de ses politiques internes et de leur confor-mité aux besoins et attentes de ses clients. L’audit de-

vrait être prochainement étendu à l’ensemble de ses sites mondiaux. « Suite à cet audit, nous avons reçu des commentaires très positifs de nos clients, no-tamment de Nestlé, pour qui la culture d’entreprise performante de Chep en matière de respect des normes d’éthique est indis-pensable. Nestlé a souligné le travail positif que nous réalisions en termes de durabilité et d’approvision-nement responsable », ex-

plique Fernando Rodriguez, vice-président des opéra-tions d’usine pour l’activité palettes européennes de Chep. La société veut être un modèle d’entreprise écologique grâce à la répa-

ration et à la réutilisation continue des palettes de location, mais aussi dans ses efforts pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2. Q

*Code de conduite pour les en-treprises orientées sur les as-pects sociaux du développement durable.**Amélioration continue de la performance environnementale par la maîtrise des impacts liés à l’activité de l’entreprise.

CHEP AIDE LA SUPPLY CHAIN A ÊTRE PLUS DURABLECHAQUE JOUR

Informations issues du « Feuillet Environnement »

L’



EN HAUSSEHenri Seroux

Henri Seroux qui dirige la filiale française de Manhattan Associates, a été nommé

directeur Europe continentale de l’éditeur américain Manhattan

Associates, poste qui n’existait pas jusqu’à présent. Il dirige la filiale française depuis sa création en 2002. Son poste reste basé à Paris et rapportera à Steve Smith, vice-président international.

Jean-Hugues RipoteauFanuc France regroupe désormais les trois activités du spécialiste de l’industrialisation : Fanuc

FA pour les commandes numériques, Fanuc Robotics pour les robots et

Fanuc Robomachines pour les centres d’usinage. Il devient président de la nouvelle organisation après avoir été président de Fanuc Robotics France de 2009 à aujourd’hui.

Bertrand VadecardIl a été nommé, à 43 ans, directeur supply chain du groupe PIXmania et prend la responsabilité des équipes transports, approvisionnements et logistique. Il avait rejoint la société en 2010 comme directeur approvisionnements avant de prendre la responsabilité des opérations

commerciales en 2013. Il est diplômé de l’université des sciences

de Rouen et de l’Institut de formation international en import-export.

CEVA

Christophe BoulangerChristophe Boulanger est nommé à la direction de la division logistique France du prestataire Ceva. Il prend la responsabilité des activités logistiques sur le plan opéra-tionnel et commercial et est rattaché directement à Franck Chevret, président de Ceva France. Il était précédemment directeur général de Keystone, directeur du Solution Design chez Exel, directeur de la stra-tégie de Cat et directeur com-mercial Emea de DHL Supply

Chain. «Sa capa-cité reconnue à atteindre ses ob-jectifs de crois-sance et de ren-

tabilité viennent conforter la stratégie mise en oeuvre pour renforcer notre présence dans le domaine de la logistique», déclare Franck Chevet, senior vice-président France de Ceva. Dans l’hexagone, le logisticien gère 14 agences de freight management et huit sites lo-gistiques cumulant 130 000 m2 de surface d’entreposage.

FED SUPLY

Romain DevrièseRomain Devrièse est nommé directeur de Fed Supply. Il avait intégré le groupe Fed en 2010 pour lancer et dévelop-

per ce cabinet. Il a débuté sa car-rière en 2003 au sein d’un grand cabinet anglo-

saxon de conseil en recru-tement, comme consultant puis comme manager exécu-tif. En 2008, il devient respon-sable ressources humaines dans un groupe international de prêt-à-porter dans les domaines de la logistique et des achats. Romain Devrièse est diplômé de l’Ecole de commerce européenne de Lyon. Clémentine Lheureux devient manager de Fed Sup-ply. Elle assure le développe-ment commercial de l’ouest parisien. Elle a démarré sa carrière chez Tesco en Ir-lande et intègre Fed Supply en 2010 comme consultante. Elle est diplômée de l’école supérieure de commerce de Rennes.

GAZELEY FRANCE

Fabrice CervoniL’investisseur et déve-loppeur de parcs logistiques a nommé Fabrice Cervoni au poste de senior vice- président et directeur géné-ral de Gazeley France. Après plus de 15 ans dans le secteur de l’immobilier d’entreprise, Fabrice Cer-voni prend en charge le développement du porte-feuille immobilier de Gaze-

ley France en appor-tant son e x p e r t i s e en matière de straté-gie d’inves-

tissement. Il avait précé-demment occupé pendant six ans le poste de Capital Transactions pour l’Europe Continentale chez Good-man. «Je suis certain que cette nomination mènera l’équipe France vers de grandes réussites, à la me-sure du marché français», déclare MC Gillycuddy, pdg de Gazeley.

EN MOUVEMENT

Alain Picard, 50 ans, directeur général de Sncf Geodis, branche transport de marchandises et logistique de Sncf, est diplômé de l’Essec. Il débute en 1986 un parcours de gestion et finance au sein de grands groupes : Rhône Poulenc, Valeo, PPR, Moulinex et EDF. En 2001, il rejoint le groupe Sncf chez Geodis en tant que directeur du contrôle de gestion. Il en devient directeur financier en juin 2004. Fin 2008, il est nommé directeur financier du groupe Sncf puis, en octobre 2011, il occupera le poste de directeur général adjoint Finances, Achats et Systèmes d’Information.

La gouvernance se structure désormais autour de quatre pôles. Jean-Michel Genestrier devient secrétaire général de la Branche, tout en conservant ses fonctions de directeur général adjoint. Jean-Louis Vincent prend la direction des ressources humaines. Amaury Valicon prend la direction financière. Enfin, le quatrième pôle, la direction de la stratégie, sera nommée ultérieurement. Ces quatre directions fonctionnelles travailleront avec chacune des quatre entités opérationnelle de la Branche, à savoir le Transport Ferroviaire de marchandises et Multimodal (Sylvie Charles), Geodis (Marie-Christine Lombard), STVA (Pierre Enderlé) et les Gestionnaires d’actifs (Olivier Ghesquière).

SNCF Geodis

Nouvelle gouvernance



ENTREPRISE

VANDERLANDE LANCE SA NAVETTE Le transiticien Vanderlande a créé Adapto, un système flexible de (de)stockage et de transport de charges, mis en place par le groupe Recio en Espagne.

ALLTRICKS PÉDALE AVEC SPIDY L’éditeur Negsys a équipé l’entrepôt du spécialiste du vélo Alltricks.com avec son logiciel de pilotage d’entrepôt en mode Saas «on demand» Spidy.

STADA Y VOIT PLUS CLAIR L’entreprise pharmaceutique allemande Stada Arzneimittel AG a délaissé ses traditionnels lecteurs laser pour la technologie de vision Cognex.

ORANGINA OPTE POUR LE BOIS-MÉTAL 1,2 million de palettes Chep sont aujourd’hui utilisées par le numéro un des boissons aux fruits pour répondre à ses exigences environnementales.

FIVES CINETIC AUTOMATISE EXAPAQ Le spécialiste du transport de colis rapide de moins de 30 kilos a confié à Exapaq l’automatisation de son nouveau hub de Tours.

TRYBA OUVRE LA PORTE À BALEA Balea déploie sa solution de préparation de commandes chez Atrya (Tryba, Norba...) pour préparer trois commandes en un seul passage.

PROLOGIS ACQUIERT 44 000 M2 L’opérateur en immobilier logistique a fait l’acquisition d’un nouveau bâtiment sur l’Isle d’Abeau auprès de la société Sofade, filiale de Norbert Dentressangle.

La reverse high tech est dans le sac

a seule solution connue jusqu’à maintenant pour

retourner au fabricant un matériel défectueux était de garder l’emballage d’origine. Problème : plus de 50% des français comptent au moins 10 équipements informa-tiques dans leur foyer, es-time Chronopost. Entre 4% et 20% des produits vendus en France sont renvoyés en réparation chaque année, notamment les boxes ADSL, les smartphones et les ordi-nateurs portables. Aussi Chronopost a trouvé la parade à la reverse logistique des produits high tech : Zen-go. Il s’agit d’une pochette de 48 cm sur 51, composée d’une mousse de polyéthy-lène de 24 kg /M2 (densité utilisée pour les mousses de matelas) et de deux plaques de polypropylène. Deux compartiments fermés par velcro viennent composer l’intérieur pour accueillir des objets de petites ou de

par le commerçant, rangé dans un compartiment puis scellé. La pochette ne peut contenir qu’un seul objet remis avec une preuve de dépôt. Troisième étape, la pochette est prise en charge par Chronopost pour être li-vrée au centre de réparation. Dernière étape : le matériel réparé ou remplacé est re-tourné en express dans une pochette Zengo et livré en J+1 avant 13 h. Le client est averti de la livraison au point relais par mail ou SMS. Testé en grandeur réel, le nouveau service de Chrono-post est approuvé par 9 per-sonnes sur 10 et les indus-triels applaudissent des deux mains. «Si une console tombe en panne, tout se joue dans notre capacité à offrir une so-lution rapide et fiable, tout en simplifiant la vie du consom-mateur. A cet égard, notre test de la solution Zengo est un succès», explique David Malaquin, directeur supply chain de Nintendo France. Q

L

plus grandes dimensions. La pochette se ferme par une fermeture éclair et elle est scellée une fois le produit à l’intérieur. Outre une pochette mate-lassée, Zengo fonctionne selon un processus en quatre étapes. Après une prise de contact avec le fabricant, le client reçoit par mail une lettre de transport lui per-mettant de déposer son produit «nu» dans l’un des 3000 relais pickup. Ensuite, le matériel est pris en charge

Zengo est la solution pensée par Chronopost pour la gestion des flux SAV «aller-retour» des produits high Tech.

Commission Transport & Logistique

résidée par Olivier Theulle, directeur des opérations du

groupe Fnac, la commission a pour mission de favoriser l’échange d’informations et le partage d’expérience entre les acteurs du e-commerce représentés par la Fnac, vente-priveee.com, La Re-doute, Damart ou Cdiscount. Elle vise également à par-tager les bonnes pratiques dans le domaine de la logis-tique et à prendre position

PLa Fevad a décidé de lancer une nouvelle commission Transport & Logistique qui réunira les experts des grands sites de e-commerce.

sur la règlementation du sec-teur, au niveau national, mais aussi européen, en liaison étroite avec Ecommerce Eu-rope. «Les questions autour du transport et de la logis-tique telle que l’innovation, la qualité de service, la régula-tion et la normalisation sont des enjeux majeurs pour l’avenir du e-commerce», es-time Olivier Theulle qui sera assisté dans cette tâche par Stéphane Tomczak, lequel a dirigé la distribution cross

border et cross canal chez Pixmania. La commission se réunira pour la première fois en mars 2014.



ENTREPRISE DÉCOUVRIR

ORIUM SPÉCIALISE UN SITE Le spécialiste du e-commerce a finalisé la spécialisation de son site angevin de Guittière pour l’adapter aux enseignes cross canal du prêt à porter et du textile.

ITW ROULE AVEC SILVERPROD Quatre usines françaises du groupe américain ITW ont choisi la solution Silverprod AX for Automotive.

FRANCE BOISSONS RETIENT MANHATTAN La filiale d’Heineken France choisit les solutions Warehouse Management (WMOS) et Supply Chain Intelligence (SCI) pour équiper ses centres de distribution.

PRAYON CHOISIT STILL Pour répondre à l’alimentarité, l’industriel chimique pour l’agroalimentaire a été amené à remplacer son parc diesel de chariots par des énergies plus propres.

ALSTEF REMPORTE LACTALIS Lactalis a confié à Alstef l’étude et la réalisation du stockage automatisé de conteneurs de poudre de lait pour son activité «lait infantile» à Craon.

FOS ACCUEILLE DACIA L’usine Renault-Nissan de Tanger au Maroc a choisi le port de Marseille Fos et le logisticien TEA pour exporter les voitures Dacia vers le marché français.

QUEL IMPACT ÉNERGÉTIQUE ? Bodet-Osys, spécialiste français du MES et Enerdis ont présenté Green Factory, un nouveau module dédié au suivi des consommations d’énergie de son outil de production.

Jungheinrich, numéro 3 mondial

i l’on en juge par son chiffre d’affaires mondial, Junghein-

rich obtient une médaille de bronze. Avec 2,229 milliards d’euros, l’Allemand arrive en troisième position derrière le groupe Toyota-Raymond-BT Industries-Cesab (5,653 mil-liards d’euros) et le groupe Kion (Fenwick-Linde-Still-OM Still-Baoli-Voltas - 4,726 milliards), estime le maga-zine Logistics Journal. Mais il prend la deuxième place du classement en Europe. Un marché qui ne connaît plus la croissance passée, comparé à l’évolution des marchés asiatiques (+11% en volume en 2013) mais aussi Nord américain (+11% en 2013). Entre 2007 et 2011, les ventes mondiales de chariots sont passées de 950 000 unités à plus de 1 million en 2013. Mais le marché asiatique est passé de 28% des ventes à 40%. Et la Chine représente à elle seule le quart du mar-ché mondial, c’est à dire plus que les Etats-Unis (20% de parts de marché) et presque autant que toute l’Europe (31%). Analysé par catégo-rie de produits, le chariot frontal thermique compte pour 46% des ventes totales, contre 38% pour le chariot de magasinage et 16% pour le chariot électrique. Mais en Chine, ce même chariot thermique représente plus des trois quarts des ventes (77%), contre 13% pour le chariot de magasinage et 10% pour l’électrique. un tel poids, à la fois de la Chine et du chariot ther-

A la veille du salon allemand Cemat, le constructeur de chariots lance une nouvelle génération de chariots à convertisseur de couple destiné au marché mondial.

mique, n’est pas passé ina-perçu aux yeux du construc-teur. Celui-ci lance ainsi sur le salon mondial Cemat (19 au 23 mai à Hannovre) une nouvelle génération de cha-riots thermiques. «Nous voulons aujourd’hui nous développer à l’extérieur de l’Europe», martèle Hans-Georg Frey, président du groupe allemand devant la presse internationale. Le VFG séries 3 et 4 est avant tout conçu pour la moitié de la clientèle à la recherche de prix bas. Ce sera donc un chariot à convertisseur de couple. Il se caractérise par un bloc moteur de l’inusable Kubota, par un nouvel axe de direction sans maintenance et avec une consommation en baisse de 9% par rapport à la génération précédente. Et un nouveau concept de mât permet d’élargir dras-tiquement la visibilité du conducteur. Un chariot presque «low cost» mais néanmoins fabriqué dans l’usine de Moosburg, près du siège social, et non en Chine. Il

n’en reste pas moins que Jungheinrich poursuit un travail de fond dans les autres domaines. Ainsi tra-vaille-t-il sur le domaine de l’ergonomie. Sur les cha-riots électriques, une clé USB permet désormais de recharger son portable. Et un nouveau poste de pilo-tage comportant un double stick de commandes intro-duit de nouveaux standards de conduite. Et la nouvelle conception du mât améliore la visibilité de 85% sur cer-tains modèles.Le construc-teur se montre cependant plus disert sur les nouvelles technologies. On sait seu-lement qu’une nouvelle génération de batteries au lithium-ion va faire son ap-parition, mais il faudra venir au Cemat pour la voir. Enfin, la division Junghein-rich Logistics System n’est pas en reste. Celle-ci vient de bénéficier d’un inves-tissement de 40 millions d’euros à Degernpoint, à 40 kilomètres de Moosburg. Un site de production ultra-moderne de 23 000 m2 inté-grant des systèmes de dé-coupe laser et de machines à commandes numériques de dernière génération. Ce-lui-ci dispose d’une capacité de production de 3000 cha-riots à allées étroites dont une trentaine de chariots automatiques. Un investis-sement qui s’inscrit direc-tement dans la vision et la stratégie du constructeur à l’horizon 2020 qui consiste à doubler le chiffre d’affaires. Une bien belle perspec-tive ! Q

S

Hans-Georg Frey est président du groupe Jungheinrich.



IMMOBILIER

GSE Group développe son carnet de commandes

e groupe GSE est spécialisé dans la conception/réali-

sation de bâtiments clés en main dans de nombreux secteurs (industrie, tertiaire, santé...) où la logistique pré-domine avec 62% de l’activité. Il a réalisé 70% de son chiffre d’affaires en France, mais le groupe créé en 1976 a trouvé des relais de croissance en Europe, mais aussi en Chine où la logistique figure officiel-lement dans le plan quiquen-nal. En France, GSE Group est leader avec 35% à 40% de parts de marché avec 200 millions de chiffre d’affaires pour 10 millions d’euros de résultats. En 2013, le contrac-tant général a construit pas moins de 400 000 m2 d’en-trepôts. «Nous arrivons à tenir nos parts de marché», explique Didier Roux Des-sarps, directeur commercial et marketing du groupe. Un marché qui s’appuie notam-ment sur le développement du e-commerce, dont la

L

croissance est de 30% par an. GSE est notamment l’auteur de deux projets majeurs dans ce domaine : la plateforme logistique automatisée Dis-peo à Hem (photo) et la pla-teforme e-commerce d’Ama-zon opérée par Goordman à Lauwin Planque. En Europe, la situation est un peu plus compliquée en termes de résultats mais le carnet de commandes poursuit sa croissance, notamment en Allemagne. La tendance en Europe est à l’augmentation de la taille moyenne des en-trepôts, à 53 000 m2. Enfin la Chine constitue un vrai Eldorado. Avec 60 millions

Le contractant général qui a réalisé 448 millions d’euros en 2013 maintient ses parts de marché en France et progresse dans le reste du monde.

d’euros de chiffre d’affaires réalisés dans l’Empire du Mi-lieu, l’activité y est en «nette progression avec le déve-loppement d’infrastructures modernes». Mais le contrac-tant général qui garantit avant tout un prix et un délai doit se battre contre les construc-teurs locaux, «moins chers sur le papier mais finalement plus chers à l’arrivée», estime Roland Paul, directeur géné-ral de GSE Group qui réalise actuellement une plateforme pour Daimler à Canton avec le développeur Redwood, une pour Adidas avec Gazeley à Tianjin et une pour DHL avec Prologis à Shanghai. Q� G.S.

Elcimaï rénove un entrepôt

e groupe Emil Frey est aujourd’hui une société d’importation

et de distribution pour diffé-rentes marques automobiles en Europe. A Saint-Ouen-L’Aumône, siège de la société en France, Emil Frey dispose d’un entrepôt de pièces déta-chées qui a 30 ans. Il s’agit aujourd’hui de mettre le site aux normes de construction

LElcimaï a signé un contrat de promotion immobilière avec le groupe suisse Emil Frey pour la mise en conformité ICPE d’un entrepôt de 18 000 m2 à Saint-Ouen-L’Aumône.

actuelles et d’élargir les pos-sibilités de stockage pour en pérenniser l’exploitation. Le projet confié à Elcimaï comprend une phase de démolition partielle et de reconstruction en visant la mise en conformité règle-mentaire. Mon tout sans ces-ser l’activité. «Si nous avons choisi Elcimaï, c’est aussi en raison de la capacité de ses

équipes à nous proposer une réimplantation logistique en continuant à exploiter le site durant les travaux», explique Philippe de Geoffre, de Frey Gestion France. L’autorisation d’exploiter étant obtenue, le chantier va démarrer en avril 2014 pour s’achever mi-2015. Emil Frey va ainsi disposer d’un entrepôt de dernière gé-nération à moindre coût. Q�G.S.

NATHALIE ORTETElle arrive chez Afilog en qualité de directrice

déléguée et succède à Sandrine Lespérat. Titulaire d’une

maîtrise de droit public et d’un DESS de droit des collectivités territoriales, elle était précédemment chef de cabinet à la mairie de Cavaillon. Elle a succes-sivement occupé des postes de chargée de production d’une agence, d’assistante parlementaire, de directrice de communication et de secrétaire générale.

OLIVIER ROY Panhard Groupe a annoncé l’arrivée d’Olivier Roy en qualité de responsable de développement chez Pan-hard Développement, filiale

de promotion du groupe. A 26 ans, il aura en charge le

développement d’opérations de logistique et de parcs d’activités dans les Hauts de Seine et le Nord de l’Ile de France.

YOËL CYTRONIl rejoint Panhard Groupe présidé par Alain Panhard avec la mission de prendre en charge les activités d’investissement, aux côtés de Christophe Bouthors, DG

du groupe. Diplômé de l’ESCP Europe et titulaire d’un Master

of sciences de l’Université de Newcastle-upon-Tyne, il avait passé cinq ans chez DTZ Asset Management en tant qu’analyste financier et asset manager.

Entrepôt Dispeo (groupe 3SI) à Hem.

SL 145 - Extrait

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