Septembre 04 Programme de Terminales ES Séquence 1 Séquence 1 : Croissance, capital et progrès...
-
Upload
archimbaud-savary -
Category
Documents
-
view
113 -
download
0
Transcript of Septembre 04 Programme de Terminales ES Séquence 1 Séquence 1 : Croissance, capital et progrès...
Septembre 04Programme de Terminales ES
Séquence 1 : Croissance, capital et progrès technique
•Avertissement
•Liste des documents
2
• La production
• Le développement
• Facteurs de croissance
• L’investissement
• Les gains de productivité et le partage de la VA
• Les déterminants de l’investissements
• Le progrès technique
• Impact des gains de productivité
• Progrès technique et croissance (cercles vertueux)
• Analyse de Schumpeter
• Progrès technique et emploi
Sommaire Croissance, progrès technique
•Avertissement
•Liste des documents
3
I. Croissance, capital et progrès technique
Rappel Secondes : Combinaison des facteurs de production (substituabilité,
complémentarité, coûts)
La production (ensemble des B&S créés) mesurée par le PIB, somme des valeurs
ajoutées (VA)
Variation de la production d’une année à l’autre = le taux de croissance, (VA/VD)/VD
Avec le recul historique, une explosion de la production
nationale depuis 1750 : PED x15, PDEM x125
Y= f (K, L)
Rappel Premières : l’équilibre ressources-emplois ou tableau
4
I. Croissance, capital et progrès technique
La croissance du PIB est un bien mauvais indicateur : bien être ? répartition ? activités nocives ?
activités souterraines ?…
L’indice IDH (compris entre 1 et 0) est une mesure alternative au PIB proposée par le
PNUD en 1990 (longévité =santé, alphabétisation = savoir, PIB = niveau de vie)
Avec l’IDH, comme avec le PIB, on constate une très
forte hétérogénéité mondiale et des inégalités (PDEM, NPI ,
OPEP, PMA,PECO)
A distinguer du changement social (transformation de
l’organisation, de la structure et des modèles culturels)
• Niveau et mode de vie (consommation de masse)• Tertiairisation• Féminisation de la population active• Moyennisation et recul des ouvriers
Le développement (ensemble des transformations économiques,
sociales, techniques…)
5
I. Croissance, capital et progrès technique
Croissance extensive = croissance obtenue par l’augmentation du
volume des facteurs
Croissance intensive = croissance obtenue par l’augmentation de l’efficacité des
facteurs, mesurée par la productivité globale des facteurs :
résultat/moyens
Facteurs de croissance intensive
•L’organisation et la qualification de L (cf. II)
•Le volume de K qui agit sur la qualité de L (investissement de productivité)
•La qualité du K (progrès technique)
Facteurs de croissance extensive
•Quantité de L : nombre de travailleurs et durée du travail (cf. II)
•Quantité de K (investissement de capacité)
Y= f (K, L)
6
I. Croissance, capital et progrès technique
L’investissement= achat de K
Comment financer ?
•Autofinancement sur fonds propres
•Externe direct (actions, obligations)
•Externe intermédié (emprunt banques)
Qui investit ?
•Les Ménages (logement)
•L’État (consommations collectives)
•Les SQS, Entreprises (principalement)
Quelles formes d’investissement ?
•Investissement matériel (FBCF+ logiciels)
•Investissement immatériel (R&D, Publicité, formation…)
Dans quel but immédiat ?
•Remplacer le matériel usé/obsolète (amortissements)
•Augmenter le volume de production (capacité)
•Augmenter l’efficacité de la production (gains de productivité)
7
I. Croissance, capital et progrès technique
Augmenter l’efficacité de la production (productivité)
Quel impact des gains de productivité sur les revenus ?
3 scénarios classiques (mais non exclusifs)
•On augmente le niveau de production avec le même volume de facteurs
•On maintient le niveau de production avec un volume de facteurs réduit
•On diminue le niveau de production, avec un volume de facteurs encore plus réduit
•Si la productivité augmente, la VA augmente aussi
•Le partage de la VA est donc facilité
8
I. Croissance, capital et progrès technique
3. Pour répondre à une demande anticipée
•Approche keynésienne (de Keynes)
•Facteur sensible au taux d’utilisation des capacités
•Effet accélérateur
1. Parce qu’il y a des ressources disponibles
•Profit réalisé et taux de marge
•Théorème du chancelier Schmidt
2. Car le coût relatif K/L est défavorable au travail
•Si le coût salarial ou les charges sociales augmentent, l’entrepreneur à intérêt à substituer des machines aux salariés
4. Pour réaliser des profits
si la rentabilité économique (EBE/K) est supérieure au taux d’intérêt (profitabilité)
•Le coût de l’investissement (emprunt et taux d’intérêt) est couvert par les attentes (EBE attendu)
•Il n’est pas intéressant de placer son capital financier (fuite vers la finance)
Pour-quoi investir ?
9
I. Croissance, capital et progrès technique
Facteurs de croissance intensive
•L’organisation et la qualification de L (cf. II)
•Le volume de K qui agit sur la qualité de L (investissement de productivité)
•La qualité du K (progrès technique)
Facteurs de croissance extensive
•Quantité de L : nombre de travailleurs et durée du travail (cf. II)
•Quantité de K (investissement de capacité)
Rappel : Y= f (K, L)
10
I. Croissance, capital et progrès technique
Nouveaux procédés qui permettent d’économiser des facteurs de
productions pour le même résultat
Qu’est ce que le progrès technique ?
Nouveaux produits ouvrant de nouveaux marchés et
débouchés
Recherche fondamentale = connaissances
Recherche appliquée = inventions
Application industrielle ou commerciale = innovations
Perfectionnement = développement
Tout cela débouche sur des Gains de productivité (amélioration de
l’efficacité des facteurs de production)
11
I. Croissance, capital et progrès technique
Les gains de productivité :indispensables ?
Création de valeur ajoutée et augmentation des profits, donc de
l’investissement dans une perspective libérale : L’OFFRE
Baisse des prix (gains reversés aux
consommateurs)
Création de valeur ajoutée et augmentation des recettes fiscales de l’État qui peut
investir, transférer des revenus, embaucher
Amélioration de la compétitivité-prix
Amélioration de la compétitivité hors-prix
Création de valeur ajoutée et augmentation des salaires réels, donc de la consommation dans une perspective
keynésienne : LA DEMANDE
12
I. Croissance, capital et progrès technique
Progrès technique et croissance
Un compromis institutionnalisé pour le partage des très forts gains de productivité entre oligopoles, syndicats et État
Baisse des prix et hausse des salaires réels soutiennent la demande =
consommation de masse
La progression du volume des facteurs n’explique en général que 1/3 de la
croissance dans les PDEM : le progrès technique explique le reste (PT exogène)
Un fort progrès technique (tayloro-fordisme)
Selon l’école de la régulation (M. Aglietta), les « Trente glorieuses » en
France sont le résultat d’un enchaînement vertueux
La hausse des profits soutient l’investissement, et l’offre =
production de masse
La théorie moderne de la croissance endogène essaye d’identifier les facteurs d’apparition du progrès technique : infrastructures, cohésion, éducation…
13
I. Croissance, capital et progrès technique
L’analyse de Schumpeter (1883-1950)
Les innovations apparaissent en grappes, la majeure
entraîne des mineures et de la croissance
Les innovateurs sont imités et la croissance repart
encore jusqu’à saturation, et nouveau cycle
Le progrès technique expliquerait les cycles économiques Kondratiev (1892-1930)
(expansion puis récession sur 40 à 60 ans)
Dans la phase descendante du cycle, des entrepreneurs innovateurs prennent peu à peu la place des
conservateurs-gestionnaires, c’est la destruction créatrice
Schumpeter distingue 2 types d’innovations : les innovations
majeures ou radicales (naissance d’un secteur industriel) et les
innovations mineures ou incrémentales (petite amélioration)
14
I. Croissance, capital et progrès technique
Progrès technique et emploi
Effets compensateurs Destruction créatrice de Schumpeter
Effets négatifs
Les travailleurs non qualifiés ont des difficultés à trouver leur place dans les nouveaux emplois, et sont facilement remplaçables
Diminution du volume d’emplois si la croissance de la productivité est supérieure à celle de la production, ou encore si des activités
traditionnelles sont abandonnées
Théorie du déversement d’Alfred Sauvy
Gains de productivité hausse des revenus + baisse des prix nouvelle demande dans de nouveaux secteurs, et embauches
Effet compétitivité prix hausse débouchés hausse production
hausse emploi
15
Avertissement, sources
Principales sources
•Insee (notamment TEF 2004, France en Bref…)
•Bilan du monde (notamment chiffres clefs), journal Le Monde
•Photos auteur : web libre (signaler les problèmes de copyright)
•Site Educnet, section SES
Document libre réalisé par M. Laurent Bruneau, professeur de SES au Lycée Louis Barthou, Pau (05.59.98.98.00)
Web : http://www.ac-bordeaux.fr/Etablissement/Barthou/index_content.html
Tout utilisation à usage pédagogique est libre, et même encouragée !
16
Sommaire documents Croisssance
•Documents (27)
•Partage de la valeur ajoutée
•Progression de la productivité
•Taux d’autofinancement
•Taux de marge et taux d’investissement
•Cycles et trend
•Cycles et expansion
•Investissements SNF-EI
•Utilisation des capacités
•VA et FBCF : accélérateur
•IDH
•Equilibre extérieur
•Inflation
•Évolution PIB français (*2)
•Taux d’intérêts
•Équilibre Ressources-Emplois
•Croissance longue période
•Changement social
•Rostow et étapes
•Consommation des ménages
•Niveaux de vie
•Inégalités mondiales
•Tertiairisation
•Population active
•Féminisation
•Education
•Place de l’Etat
17
Répartition VA, 2003
18
Ressources-Emplois
19
Productivité
20
Évolution PIB français
21
Évolution PIB français (2)
22
Taux d’autofinancement
TAUX D’AUTOFINANCEMENT
23
Taux d’intérêts
TAUX D’INTERETS
24
Taux de marge et taux d’investissement
25
Cycles et Trend
26
Investissement des SNF-EI
27
Taux d’utilisation capacités
TAUX D’UTILISATION DES CAPACITES DE PRODUCTION
28
Consommation des ménages
29
Progression des niveaux de vie
30
Inégalités mondiales
31
Tertiaire services
32
Population active
33
Education
34
Place de l’Etat
35
Exterieur
36
Inflation
37
Valeur ajoutée, investissement, accélérateur
38
IDH (1995, à actualiser)
39
La notion de changement social
AuteurCaractéristiques de la société
traditionnelleCaractéristiques de la société
moderneFacteurs explicatifs du
changement social
TocquevilleÉtat aristocratiqueC’est la hiérarchie qui unit les
anneaux de la sociétéÉtat démocratique
Revendication de l’égalité des conditions.
Risques : la liberté sacrifiée à l’égalité – despotisme.
MarxSociété féodaleOpposition serf/seigneur
Société capitalistePropriété privée des moyens de
production – simplification de l’antagonisme de classes
La lutte des classes est le moteur du changement social
Durkheim Société à solidarité mécanique Société à solidarité organique
Essor de l’individualisme et recul de la conscience collective
DTS croissanteRisques : égoïsme - anomie
Weber
La nature et l’être humain sont dominés par la magie
Actes dominés par des rationalités en valeur, traditionnelles ou charismatiques
Valeurs accordées à la science, à la technique, aux règles impersonnelles (progrès, Etat de droit, bureaucratie)
Processus de rationalisation de la société et désenchantement du monde
Risques : monde de spécialistes sans esprit et jouisseurs sans cœur.
•Le changement social désigne une transformation durable des structures, du fonctionnement de l’organisation sociale et de la culture (valeurs, normes, modes de vie) d’une société .(J-Y. Capul, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Hatier, 2003).
•Guy Rocher : il s’agit de toute transformation observable dans le temps qui affecte d’une manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère, la structure sociale ou le fonctionnement de l’organisation sociale d’une collectivité donnée et modifie le cours de l’histoire.
40
Etapes de Rostow
Walt W. Rostow (1916-2003)•L’économiste libéral américain WALT W. Rostow a présenté le développement comme un processus universel (succession d’étapes) à partir du modèle américain et britannique. Il y aurait 5 stades :
•1 – Société traditionnelle (blocages de la croissance)
•2 – Apparition des conditions préalables au décollage (surplus agricole, …)
•3 – Take-off ( = décollage : fort investissement, émergence d’industries motrices, fin des blocages socio-politiques)
•4 – Marche vers la maturité (production industrielle diversifiée, exode rural)
•5 – Consommation de masse (développement des services)
41
La notion de cycle économique
Temps
Croissance de la production
Reprise
Crise
Pha
se d
’exp
ansi
on
Phase de récession
42
La féminisation de la population active
D’après INSEE,enquêtes Emploi de mars 1994 et
1997.
Source : Enquête emploi, INSEE, 1998.
43
Croissance sur longue période
Période Etats-Unis
France Allemagne Royaume-Uni Japon
PIB 1913-1950 2,84 1,15 1,06 1,19 2,24
1950-1973 3,92 5,02 5,99 2,96 9,25
1973-1992 2,39 2,26 2,30 1,59 3,76
Productivité du travail(PIB par heure de travail)
1913-1950 2,48 1,87 0,60 1,66 1,85
1950-1973 2,74 5,11 5,99 3,12 7,69
1973-1992 1,11 2,73 2,69 2,18 3,13
Sources : A.Maddison, L’économie mondiale 1820-1992, OCDE, 1995 in PE 1997.“Niveaux et taux de croissance PIB 0-1998 après JC” in l’économie mondiale, une perspective millénaire (OCDE 2001)