S37 revue de presse kylia - semaine du 5 au 11 septembre 2016
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du au 5 au 11 septembre 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Immobilier: faut-il vendre avant d’acheter ou
acheter avant de vendre ? Le 26/08/2016
On ne cesse de le répéter : les taux de crédit immo bilier sont à leur plus bas niveau historique,
c’est le moment d’acheter. Mais c’est aussi le mome nt de vendre… pour acheter plus grand
grâce aux taux bas.
Vendre sa résidence principale avant d'acheter un bien immobilier, ce n'est pas toujours la bonne
solution. (C) AFP
Si c'est indéniablement le moment d’acheter, pour ceux qui sont déjà propriétaires, c’est également le
moment de vendre et profiter ainsi de la forte baisse des taux pour acheter davantage de surface avec
un effort financier réduit. En effet, le marché immobilier étant actuellement dynamique, il est possible
de vendre son logement dans des délais raisonnables - s’il est estimé au bon prix -, d’acheter avec
une marge de négociation et surtout de se financer à des taux bien inférieurs à ceux proposés ces
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dernières années, en empruntant en plus sur une durée plus longue si besoin. Alors faut-il vendre
avant d’acheter ou acheter avant de vendre ?
Beaucoup de particuliers craignent la difficile transition entre le bien à vendre et celui qu’ils
souhaiteraient acheter, redoutant notamment de devoir passer par la case « crédit relais ». Mais
vendre avant d’acheter n’est pas toujours la solution adéquate, car le risque est de choisir son
nouveau bien « à la va-vite » ou de se retrouver en location en attendant l’achat « coup de cœur »,
avec l’obligation en outre de financer deux déménagements. Dans ce cas, le prêt-relais peut être une
solution car contrairement aux idées reçues, les banques en accordent encore à des taux qui ont
fortement baissé également atteignant parfois même moins de 1 %, mais sous conditions : sans
compromis de vente signé, elles n’acceptent de financer que 70 à 80 % de la valeur du bien après
déduction du capital restant dû, ce qui est parfois insuffisant pour boucler le plan de financement et ne
permet donc pas de réaliser l’opération.
La solution est donc plutôt de privilégier les prêt dits « achat-revente » ou « relais-rachat », proposés
désormais par la majorité des banques depuis quelques années. Ces prêts incluent le rachat du
capital restant dû sur le crédit en cours lié au bien à vendre et le financement du nouveau bien.
L’emprunteur rembourse donc une seule mensualité pouvant inclure également dans certaines
banques les autres crédits en cours le cas échéant, mais également les frais de notaire, de
déménagement… Avantages : l’emprunteur a alors 2 ans pour vendre son bien et au moment de la
revente il rembourse une partie du prêt par anticipation, sans frais. Il peut alors réduire sa mensualité
ou la durée du prêt si la vente s’est faite plus rapidement et à un prix plus élevé qu’estimé. Ces
formules de prêts sont très avantageuses pour les emprunteurs car elles réduisent fortement
l’endettement par rapport à un crédit relais classique et permettent donc d’obtenir un financement qui
aurait été surement refusé dans le cadre d’un relais classique.
Source : challenges.fr
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Achat immobilier : les Français ne dépassent
plus leur budget prévisionnel !
Le 31/08/2016
D’après une récente étude du Crédit Foncier, les Français ont tendance à moins dépasser le budget,
qu’ils avaient arrêté pour leur logement, qu'avant. Dans un contexte de bonne santé du marché
immobilier, ils considèrent que l’acquisition de leur résidence principale doit se faire sans accroc.
Le marché immobilier affiche une belle santé
Troisième édition du Crédit Foncier sur l’enquête « Parcours d'acquisition de la résidence
principale, du rêve à la réalité » : 2000 ménages français ont été passés à la question pour dégager
des comportements types. Les résultats mettent en évidence la bonne santé retrouvée du marché
immobilier. La proportion des familles ayant franchi le gué de l’achat de leur logement, après
seulement un an de recherche, a fortement cru en l’espace de deux ans (70 % en 2016, contre 67 %
en 2015 et 53 % en 2014).
Bon à savoir
La durée moyenne des recherches s’est resserrée, passant de 7 mois en 2014 à 4,5 mois en 2016.
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Les Français se sont assagis...
Pour acheter leur résidence principale, seulement 21% des personnes interrogées ont mordu la ligne
haute de leur budget prévisionnel en 2016 (contre 23 % en 2015 et 29 % en 2014). De plus, ce
dépassement touche essentiellement l’Île-de-France, où le niveau des prix, plus élevé qu’ailleurs,
contraint les futurs acheteurs à quelques dépassements. Ces derniers sont généralement financés par
l’allongement de la durée ou des mensualités du prêt immobilier et par le recours à l'épargne.
Bon à savoir
44% des personnes ayant acheté leur résidence principale au cours de la première année de
recherches ont changé leur fusil d’épaule en 2016. Ils étaient 61% en 2014. La taille du logement
(34 % ont acheté un bien moins grand que prévu) et l’implantation géographique (32 % ont acheté un
bien éloigné du lieu de recherche du départ) constituent les concessions les plus importantes.
Le prix immobilier grimpe dans 80 % des grandes vil les françaises
Qu’il s’agisse d'appartements neufs, anciens ou de maisons, les prix relevés sont non seulement à la
hausse mais celle-ci prend de la vitesse ! Cette hausse des prix de l’immobilier touche d’ailleurs la
plupart des métropoles (sur l’année, Toulouse a gagné 4 %, Strasbourg 5 % et Bordeaux 7,1 %) et
des villes de moins de 150 000 habitants (Angers, Brest et Limoges ont ainsi vu les prix prendre plus
de 5 % sur les douze derniers mois).
Source : Seloger.com
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Immobilier : taux d'intérêt inédits pour les
«chouchous des banques»
Le 06/09/2016
Grâce à des prêts tombés à 2 % sur vingt ans, assur ance emprunteur comprise, les acquéreurs
ont gagné du pouvoir d'achat immobilier. Les volume s des ventes sont proches de niveaux
record.
Le niveau toujours plus bas des taux d’intérêt est devenu le principal carburant d’un marché de
l’immobilier en expansion. «Si vous vous demandiez s’il était encore possible d’atteindre des taux
records, la réponse est oui ! En ce mois de septembre, les banques continuent leur course au taux
bas», écrit par exemple le courtier Empruntis dans sa lettre de conjoncture de rentrée publiée lundi.
«Que ce soit les banques nationales ou les banques régionales, la quasi-totalité affiche des baisses»
ajoute l’étude.
Les taux moyens proposés par les banques sont à des niveaux exceptionnellement bas : 1,20% sur
dix ans, 1,45% sur quinze ans, 1,65% sur vingt ans selon le baromètre établi par le courtier. Mais à
cet affichage commercial qui fait le buzz, il convient quand même d’ajouter 0,36% point au titre de
l’assurance emprunteur. Ce qui fait des taux réels de 1,8% sur quinze ans et 2% sur vingt ans. Ce
crédit pas cher est l’élément central de solvabilité des acquéreurs. «La baisse historique des taux
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d’intérêt génère une hausse massive de pouvoir d’achat et permet à plus de ménages d’envisager
l’achat d’une résidence principale», confirme Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com
qui a publié mardi une étude sur les tendances du marché de l’immobilier à Paris et dans les dix plus
grandes villes françaises.
Gain de pouvoir d'achat
Ainsi, en remboursant 1 000 euros par mois au taux actuel de 2% (assurance comprise) sur vingt ans,
il est possible d’emprunter un capital de 191 600 euros contre seulement 175 600 euros il y a un an,
en septembre 2015, quand les taux étaient à 3% pour une durée analogue. Un gain de pouvoir
d’achat immobilier de 16 000 euros (9%) généré par l’effet mécanique de la baisse des taux. Et si on
remonte plus loin, «le gain de pouvoir d’achat atteint 23% par rapport aux taux en vigueur en 2011»
selon Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le
crédit n’est pas devenu gratuit pour autant : en empruntant 191 600 euros sur vingt ans, le coût total
du crédit sera de 48 400 euros (dont 13 800 euros d’assurance emprunteur). Cécile Roquelaure,
directrice des études et de la communication d’Empruntis relève que cette baisse des taux d’intérêt
est particulièrement favorable aux acquéreurs immobiliers les plus aisés. «Les emprunteurs premiums
qui ont des revenus élevés et un apport important bénéficient de taux d’intérêt spécialement
bas.» Ces «chouchous des banques», selon le réseau de courtiers VousFinancer.com, arrachent des
prêts à 1,2% sur vingt ans.
«Nous sommes dans un marché sous perfusion massive »
Ce contexte de financement très favorable pousse le volume des ventes vers des niveaux proches de
records. Century 21 fait état d’une hausse de 14,4% du nombre de transactions au premier
semestre 2016 et «l’activité continue à être forte au troisième trimestre», précise le réseau. Pour sa
part, le réseau d'agences Guy Hoquet l’Immobilier annonce une progression de ses ventes de 10% en
juillet, comparé à la même période en 2015. «Nous sommes dans un marché sous perfusion
massive», analyse Sébastien de Lafond, citant bien sûr les taux bas mais aussi des dispositifs publics
comme le nouveau Prêt à taux zéro (PTZ) entré en vigueur au 1er janvier 2016 et qui a amélioré la
solvabilité des primo-accédants (les ménages qui accèdent pour la première fois à la propriété). Sans
oublier le dispositif fiscal Pinel qui permet aux investisseurs qui achètent des logements à vocation
locative dans le neuf de bénéficier d’importantes réductions d’impôts. MeilleursAgents.com a calculé
qu’entre mai 2015 et mai 2016 le nombre de transaction a augmenté de 19% sur un an totalisant
830 000 ventes dans l’ancien.
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Dans ce marché en expansion, les prix sont repartis à la hausse dans la plupart des grandes villes.
Paris enregistre une hausse de 2,7% depuis le début de l’année. Même tendance à la hausse dans la
majorité des dix plus grandes villes de l’Hexagone : Lyon (+3,5%), Bordeaux (+2,9%), Nantes
(+2,2%), Lille (+0,6%), Toulouse (+0,5%), Montpellier (+0,4%), Rennes (+0,1%). Les prix restent en
revanche orientés à la baisse à Strasbourg (-3%), Marseille (-1,1%) et Nice (-0,2%).
Source : Liberation.fr
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Le marché du logement français miné par sa
faible mobilité
Le 07/09/2016
La mobilité résidentielle des ménages est durement affectée. (Crédits : © Benoit Tessier / Reuters) La
hausse des prix de l'immobilier dans les villes denses en France a eu comme conséquence indirecte
de pousser les locataires du parc social à rester chez eux plus longtemps. Ce qui bloque la mobilité
résidentielle, et rend d'autant plus difficile la résolution de la crise du mal-logement en France.
Le marché du logement en France est en plein paradoxe. Il y a d'une part toujours plus de mal-logés
(3,8 millions selon la fondation Abbé Pierre, soit 6% de la population du pays), alors qu'à l'inverse,
38% des propriétaires d'un logement n'ont pas de charge à rembourser, et 77% des ménages se
disent même satisfaits ou très satisfaits de leurs conditions de logement, note dans un article Jean-
Claude Driant, professeur à l'école d'urbanisme de Paris. Inextricable, cette situation provient
notamment d'une hausse des prix inconsidérée dans le secteur du logement privé depuis la fin des
années 1990 par rapport aux revenus, et que les pouvoirs publics n'ont pas su endiguer.
L'erreur tient peut-être à la conception même du marché du logement en France. On considère
toujours d'un côté le marché immobilier privé, propice à l'investissement sûr dont le rendement répond
à une logique de marché. Et de l'autre, un secteur plus administré, le logement social, dont le rôle -
indispensable - est de loger les plus démunis et une partie des classes moyennes, afin d'assurer un
logement décent au plus grand nombre. Depuis trop longtemps maintenant, ces deux secteurs se
parlent peu : les problématiques du mal-logement tiendraient de la politique sociale, et ceux
d'immobilier privé, de l'économie. Une erreur grave.
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Immobilisme contraint
Car si nous vivons aujourd'hui une crise du logement, c'est certainement une crise de l'immobilisme
contraint générée par ce cloisonnement. Les ménages sont en effet de moins en moins mobiles du fait
des prix élevés de l'immobilier. Ils restent plus longtemps dans leur logement qu'avant, ce qui nuit à la
fluidité du marché. Les personnes occupant un logement social, notamment, sont très peu mobiles.
Celles ayant emménagé récemment (il y a moins de quatre ans) sont en effet de moins en moins
nombreuses : elles représentaient 41% du parc social en 2002 et ne représentent plus que 30% du
parc en 2013. Le nombre de ces personnes ayant emménagé récemment dans leur logement social
est même en baisse de 21% en 2013 (1,38 million) par rapport à 2002 (1,76 million) !
Pourtant, dans le même temps, l'offre a augmenté - le parc locatif social est passé de 4,2 millions de
logements en 2002 à 4,6 millions en 2013 - tout comme la demande, puisque la file d'attente pour
accéder à un logement conventionné ne cesse de s'allonger en France (1,4 million en 2013 selon
l'Enquête logement, contre 1 million en 2002). Bref, l'immobilisme est de mise sur le marché du
logement social, plus qu'ailleurs.
Chute du nombre de sorties vers l'accession à la pr opriété
Cette situation de blocage est donc avant tout due à la hausse des prix et des loyers sur le marché
immobilier par rapport à l'évolution des revenus. Elle a mécaniquement incité les ménages à rester
dans leur logement locatif plutôt que d'acheter, malgré l'attrait connu et prononcé des ménages
français pour la propriété. Preuve en est, comme le note Jean-Claude Driant, 97% de la baisse de la
mobilité des ménages du parc social s'explique par la chute du nombre de sorties vers l'accession à la
propriété.
« En 2013, pour la première fois depuis longtemps, on sort plus du parc social pour rester locataire
que pour rester propriétaire », confirme-t-il aussi.
Logiquement, ce phénomène est particulièrement marqué dans les zones les plus denses, où les prix
de l'immobilier ont le plus augmenté. L'agglomération de Paris, notamment, composée de 432
communes urbaines d'Île-de-France, voit le nombre d'emménagés récents dans les logements
sociaux se réduire de ... 42% entre 2002 et 2013 ; et le nombre de nouveaux entrants sur le marché
du logement social chuter de ... 46% sur la même période ! Clairement, il devient très compliqué de
rentrer dans un logement social dans cette agglomération.
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Marché bloqué
Du reste, si l'on veut trouver des territoires qui souffrent moins, il est intéressant de constater que
certaines villes moyennes, grâce à des politiques volontaristes en matière de logements sociaux ainsi
que des hausses de prix moins élevées, arrivent à limiter les blocages sur le secteur social. Il est du
reste évident que la complexité qui se crée lorsque l'on laisse les prix de l'immobilier s'envoler, comme
cela a été le cas dans l'agglomération parisienne, provoque des dégâts sociaux de premier ordre.
Car même si le potentiel foncier existe à mesure que l'on s'éloigne du centre de l'agglomération
parisienne, au regard de la demande quasi infinie, même une forte hausse de l'offre de logements ne
risque pas de modifier profondément les situations de blocages du marché, toutes choses égales par
ailleurs.
Que faire alors ? La meilleure solution de long terme réside dans l'émergence d'autres métropoles
pour mieux répartir la demande de logements sur le territoire français. En attendant, mettre à
disposition de logements neufs ou anciens à loyers intermédiaires pour détendre la tension sur le
parc social reste une solution qui semble efficace. Mais elle est souvent décriée par des tenants d'un
marché libre de la location. Là est peut-être le plus dur combat à mener en France, modifier la vision
d'un marché du logement qui vit aujourd'hui de certaines rigidités idéologiques.
Source : Latribune.fr
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Légère hausse des prix pour l’immobilier
francilien
Le 08/09/2016
Après quatre ans de baisse lente et progressive, le s prix frémissent en région parisienne. C’est
le constat dressé dans la dernière note de conjonct ure des notaires d’Ile-de-France : « Le
niveau élevé de l’activité réveille quelques tensio ns sur les prix. » Depuis cinq trimestres
consécutifs, le marché francilien conserve un réel dynamisme. Au deuxième trimestre 2016, le
nombre de ventes de logements anciens a ainsi augme nté de 14 % par rapport au deuxième
trimestre 2015.
Cette vitalité s’explique en grande partie par le faible niveau des taux de crédit immobilier, qui
permettent d’améliorer la solvabilité des ménages. Selon l’observatoire Crédit logement CSA, la
baisse des taux s’est poursuivie en juillet en s’établissant à 1,55 %, toutes durées confondues. « La
fluidité du marché retrouvée doit beaucoup aux taux d’intérêt exceptionnellement attractifs dont ont
bénéficié les acquéreurs », confirme Thierry Delesalle, notaire à Paris. Ces derniers mois, de
nombreux acheteurs se sont aussi décidés à concrétiser leur opération, convaincus que la baisse des
prix était terminée. En outre, vendeurs et acquéreurs parviennent désormais à discuter, ce qui facilite
évidemment les négociations…
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La hausse des transactions impacte désormais les prix. C’est surtout vrai dans la capitale. Les tarifs
des appartements anciens y ont augmenté de 2,6 % depuis un an, ramenant le prix du mètre carré
moyen à 8 100 euros. Au deuxième trimestre 2016, 17 arrondissements sur 20 ont enregistré une
hausse de prix, entre + 0,8 % dans le 19e et + 7,5 % dans les 3e et 14e arrondissements. En revanche,
les 2e, 10e et 16e arrondissements affichent des baisses de prix comprises entre - 1,1 et - 2,6 %.
Dans la petite couronne, après quatre ans d’érosion, les tarifs se sont aussi légèrement raffermis (+
1 % sur un an). Mais les variations de prix restent encore timides exceptées à Saint-Denis (- 8,7 %) ou
à Aubervilliers (+ 5,8 %). Dans la grande couronne, les prix n’augmentent pas mais restent stables (-
0,3 %). Enfin, le tarif moyen des maisons anciennes en région parisienne est en légère hausse : il
s’élève à 291 500 euros (+ 1,2 % sur un an).
Achat raisonné
Si le volume des ventes atteint celui de 2007, le profil des acquéreurs n’a rien de semblable. « Les
ménages achètent pour se loger sans anticipation spéculative sur les prix », ajoute Thierry Delesalle.
Dans l’ancien, les investisseurs sont toujours absents, effrayés par la fiscalité et la réglementation.
Enfin, si les primo-accédants sont plus nombreux, les acheteurs restent majoritairement ceux qui
revendent leurs biens pour en acheter un autre. « L’effort à consentir pour devenir propriétaire en Ile-
de-France reste élevé », confirme la note des notaires. Rappelons que seul un tiers des Parisiens
sont propriétaires de leur logement, les deux tiers étant locataires.
Source : Lemonde.fr
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Immobilier : la reprise des prix des logements
anciens se confirme Le 08/09/2016
En rythme annuel, les prix de l’ancien augmentent pour le deuxième trimestre consécutif -
Shutterstock
En dépit de leur stabilité au deuxième trimestre, l es prix affichent une hausse de 0,7 % en
rythme annuel. Le nombre des transactions est aussi en progression.
Après trois trimestres de légère hausse, les prix des logements anciens en France sont restés stables
au deuxième trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent, selon l'indice Notaires-Insee publié ce
jeudi.
Pour autant, exprimés en rythme annuel, les prix sont, pour le deuxième trimestre consécutif, orientés
à la hausse : ils progressent de 0,7 % par rapport à la même période de 2015 . Au cours des trois
premiers mois de l’année, ils affichaient déjà une hausse de 0,3 % en rythme annuel.
Dans le détail, et sur le seul deuxième trimestre, la stabilité des prix recouvre des situations
différentes, puisque les prix des appartements ont progressé de 0,5% sur cette période par rapport au
trimestre précédent. Dans le même temps, les prix des maisons ont reculé de 0,3%.
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Hausse en Ile-de-France, baisse en province
En Ile-de France, les prix des logements anciens ont progressé pour le deuxième trimestre consécutif,
avec une hausse de 0,8% à comparer à celle de 0,5% au cours des trois premiers mois de l'année. En
province, les prix des logements anciens se replient légèrement (-0,3%) au deuxième trimestre
comparé aux trois premiers mois de l'année, après trois trimestres en légère hausse.
Un volume de transaction « nettement plus élevé »
Cerise sur le gâteau, le volume annuel de transactions est lui aussi bien orienté. « Il continue de
croître au deuxième trimestre 2016, confirmant la reprise amorcée depuis début 2015 », commentent
en effet les notaires.
Selon eux, en juin, le nombre de transactions réalisées pendant les douze mois écoulés est estimé à
830.000, contre 815.000 à fin mars. Ce volume de transactions est « nettement plus élevé que celui
réalisé un an auparavant à la même période » (717.000 en juin 2015, soit +16%) et « retrouve même
les hauts niveaux de début 2012 ».
Source : Lesechos.fr
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Le marché florissant des résidences
universitaires
Le 08/09/2016
Sur les 2,5 millions d'étudiants français, 1,6 million d'entre eux ne vivent plus chez leurs parents.
Les promoteurs immobiliers sont de plus en plus att irés par le marché des logements
étudiants confronté à une grave pénurie.
Les résidences étudiantes risquent de pousser comme des champignons. Selon une étude de la
société de conseil en immobilier CBRE, les investisseurs regardent avec intérêt le marché des
résidences universitaires, tablant sur une rentabilité supérieure à celle des placements immobiliers
classiques. La raison ? Une pénurie chronique de ces logements étudiants. Pour 1,6 million
d'étudiants, le parc ne compte que 375.000 logements.
« Depuis plusieurs décennies, les besoins en logements des étudiants sont confrontés à l'insuffisance
du parc universitaire et à la pénurie qui sévit sur les studios et petits appartements de centre-ville des
grandes métropoles », note l'étude.
10 à 15 % des étudiants logés dans le parc public
Seuls 10 à 15% des étudiants « décohabitants » (qui ont quitté le nid familial) sont logés dans le parc
public (résidences universitaires gérées par le CROUS, logements sociaux, chambres en foyers,
internats...). A titre d'exemple, à Paris, l'offre de chambres en résidences CROUS, prioritairement
destinés aux boursiers, ne représente que 1,9% du nombre d'étudiants vivant hors du foyer de leurs
parents.
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Les loyers mensuels y sont nettement inférieurs à ceux des résidences privées, allant de 150 euros
pour une chambre à 400 euros pour un studio en Île-de-France, contre 750 à 1.100 euros à Paris, 450
à 550 euros à Lyon, 450 à 600 euros à Lille et 480 à 580 euros à Toulouse, pour un studio de 18 à 20
m2 en résidence étudiante.
Quelques promoteurs profitent de la pénurie
Face à des marchés locatifs tendus et des niveaux de loyers élevés, les étudiants optent de plus en
plus pour la colocation dans les grandes villes, et en particulier à Paris , « malgré les réticences des
propriétaires face aux risques de détériorations et les problèmes liées au dépôt de garantie ainsi qu'à
la clause de solidarité pour les locataires ».
Selon l'étude, environ 1,2 million d'étudiants sont logés dans le parc privé, en location seul, en couple
ou en colocation.
Attirés par cette pénurie, les grands promoteurs sont présents - sans toutefois s'être spécialisés -
dans ce marché, bien que certains « endossent la casquette de gestionnaire en assurant l'exploitation
». Les principaux acteurs sont le groupe Réside Etudes (15.594 logements), Nexity (15.000), BNP
Paribas Real Estate (6.115), Promeva (3.000), le groupe Cardinal (2.730) et Gecina (2.410).
Aujourd'hui un nombre croissant de foncières et de compagnies d'assurances s'intéressent au
logement étudiant afin de diversifier leurs investissements, espérant un rendement de 4,5% à 6%,
supérieur à celui des actifs classiques.
Pour éviter la vacance locative, ils optent pour une implantation en coeur de ville ou proche des
campus universitaires.
Bien placée et dotée d'une offre de services étoffée (internet haut débit, salles de sport, parkings,
espaces de coworking...), une résidence étudiante de « nouvelle génération » verra ses 140 à 150
chambres atteindre un taux de remplissage de « 95% à 98% » par an, selon M. Lorrain.
Quelque 200 résidences étudiantes pourraient selon lui, ouvrir en 2017-2018, au vu des permis de
construire.
« Mais il faut regarder de près s'il y a déjà, dans la ville, une offre importante de studios, 2 et 3 pièces,
qui n'arrivent pas à se louer », avertit Sébastien Lorrain, directeur en charge de l'immobilier résidentiel
chez CBRE. Ainsi, à Marseille, Grenoble, Rennes ou Clermont-Ferrand, les marchés du logement
étant moins tendus qu'ailleurs, la prudence s'impose pour les investisseurs.
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Car un étudiant préfèrera un logement plus grand dans le parc privé à un logement de taille inférieure
dans une résidence collective privée - dont les services font grimper le loyer.
Source : Lesechos.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Préparer son affaire à la vente
Le 28/07/2016
Ce sujet particulièrement délicat et capital mérite toute l'attention du candidat à la vente de son affaire.
Une vente se prépare sur tous les plans : technique, économique, financier, humain (le personnel),
commercial. Le but est de présenter une affaire qui met en avant ses atouts et ne donne pas une
mauvaise image de la gestion du propriétaire actuel.
La première impression de l'acheteur est celle qui restera. Vous n'aurez jamais deux fois la chance de
faire bonne impression. Il ne s'agit pas pour vendre de rénover totalement l'établissement mais de le
rendre présentable en effaçant toutes traces de négligence.
Il faut présenter :
- un établissement rangé et en ordre ;
- du matériel en état de fonctionnement ;
- des locaux, du mobilier, des matériels, dans un état d'entretien normal ;
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- un état de propreté irréprochable.
► Un établissement rangé et en ordre
Chaque chose doit être à sa place. Il faut procéder à un grand nettoyage des placards, remises et
réserves. Ne pas hésiter à jeter ce que vous avez accumulé et qui ne vous sert plus.
► Le matériel en état de fonctionnement
On remet parfois à plus tard la réparation d'un appareil, meuble, élément de mobilier... et le temps
passe ! On s'adapte, on bricole... souvent en prenant ou en faisant prendre au personnel des risques
importants (fils d'aspirateurs maintenus avec du scotch, commandes électriques sans cache...). C'est
l'un des points qui impressionne le plus défavorablement de futurs acheteurs : le fait que l'on puisse
travailler au quotidien avec des appareils ou des outils qui ne sont pas en bon état et/ou dangereux.
► Locaux, mobilier et matériel : état d'entretien no rmal
Il est indispensable de montrer que l'établissement est géré en 'bon père de famille' : on ne s'attend
pas à trouver un immeuble, des chambres ou du mobilier neufs, mais l'acheteur sait (et si ce n'est pas
le cas, le cabinet lui rappellera), qu'il va s'inscrire dans le cycle normal des rénovations et
remplacement des appareils, du matériel et mobilier de l'exploitation.
Pour le prix, il sera tenu compte de l'état général, par le biais d'abattements calculés par rapport à leur
valeur à neuf. Un futur acheteur qui visite un hôtel cherche à se faire une idée de la qualité de
l'entretien réalisé jusqu'alors. Il est déjà dans une phase d'évaluation et c'est pour lui un indicateur très
précieux. S'il est favorablement impressionné, il comprendra lors de l'examen des comptes qu'un
effort est fait et qu'il y a des dépenses afférentes. Le cabinet pourra également argumenter et
défendre l'idée de la qualité des prestations et de l'établissement.
Cuisines, offices, économat, cellier, cave... sont des lieux souvent sensibles et les premiers à traiter.
► Un état de propreté irréprochable
Première question à se poser : l'établissement est-il présentable, propre et net ? Il en va de la
crédibilité de votre image et, parfois, de la vente. Un hôtel dont les chambres sont en cours de
nettoyage au moment de la visite fait moins de dégâts sur la perception du potentiel acheteur,
qu'un établissement sale avec des toiles d'araignées, de la poussière, des traces...
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La première action à initier après avoir pris la décision de vendre est de procéder à un grand
nettoyage des locaux mais aussi, s'il y a lieu, du parc, des abords, du parking, etc.
► Réaliser un audit sur l'état des locaux
En prenant exemple sur une grille comme celle présentée ci-dessous, on peut faire un diagnostic des
nettoyages, travaux et interventions à effectuer.
► La mise aux normes PMR des établissements de 5e ca tégorie
Définition de l'accessibilité
Art. R111-19-2 du code de la construction et de l'habitation
"Est considéré comme accessible aux personnes handicapées un établissement recevant du public
existant ou créé dans un cadre bâti existant ou une installation ouverte au public existante permettant,
dans des conditions normales de fonctionnement, à des personnes handicapées, avec la plus grande
autonomie possible, de circuler, d'accéder aux locaux et équipements, d'utiliser les équipements, de
se repérer, de communiquer et de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou
cette installation a été conçu. Les conditions d'accès des personnes handicapées doivent être les
mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une qualité d'usage équivalente."
Accessibilité ERP 5e catégorie
Titre III art. R111-19-8 du code de la construction et de l'habitation
Pour les établissements recevant du public (ERP) classés en cinquième catégorie : une partie de
l'établissement peut regrouper l'ensemble des prestations fournie. Cette partie doit être accessible aux
personnes à mobilité réduite (PMR). La partie considérée du bâtiment doit être la plus proche possible
de l'entrée principale ou d'une des entrées principales et doit être desservie par un cheminement
usuel.
Voilà encore un point capital à traiter lors de la préparation la vente. Le décret du 5 novembre 2014 a
décidé d'un nouveau processus pour aboutir à la mise aux normes PMR pour les ERP. Il s'agit de
l'agenda d'accessibilité programmée (Ad'Ap).
Comment évaluer le coût de ces travaux ?
Les architectes sont les professionnels tout désignés pour effectuer les formalités qui doivent décrire
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les travaux, les chiffrer et proposer un calendrier de réalisation qu'ils ont négocié avec vous (entre un
et trois ans). Il existe également des sociétés spécialisées dans ce type d'étude.
Les travaux de mise en conformité entraînent des travaux collatéraux : par exemple, changer un bloc
de portes peut être chiffré par avance mais entraîne automatiquement la réfection de la chambre et du
couloir s'il y a de la tapisserie. L'addition risque de grimper !
Lors de la cession de votre fonds de commerce, l'agenda d'accessibilité programmée qui a été
déposé engagera à minima votre repreneur et le montant des travaux mentionné devra être déduit du
prix de vente.
Source : hôtellerie-restauration
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Restaurant en centre commercial : peu de
liberté d'action
Le 16/08/2016
La Valette-du-Var (83) Le litige qui oppose le restaurateur Patrick Brun et le groupement d'intérêt
économique de Grand Var soulève les relations complexes entre les commerçants et l'organisation
des centres commerciaux.
L'amende de 186 000 € réclamée à Patrick Brun , gérant du restaurant Le Phénix, par le groupement
d'intérêt économique (GIE) de Grand Var - le centre commercial dans lequel est installé son
restaurant - soulève les relations complexes entre les commerçants et ces centres. Un GIE est une
structure intermédiaire entre la société et l'association. Les commerçants, par adhésion, en sont
membres.
La grande majorité des centres commerciaux sont gérés par un GIE qui régie les obligations des
commerçants installés dans les galeries commerciales. Dans le cas de Patrick Brun, le GIE de Grand
Var lui reproche de ne pas avoir ouvert son établissement le 14 juillet dernier.
Une obligation d'adhérer contestable
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"L'intérêt du GIE est d'organiser l'activité commerciale au sein de la galerie pour attirer la clientèle",
explique maître Ouahab Bourekhoum , avocat au barreau de Toulon (Var), en charge du dossier de
Patrick Brun. "La difficulté première pour tous les locataires est qu'en signant leur bail commercial, ils
ont l'obligation d'adhérer au GIE. Pourtant, par jurisprudence, cette clause est nulle car le locataire a
un droit à la liberté de consentir ou non à une adhésion."
Dans les faits, il n'est pas si simple de contester cette adhésion ou de quitter le groupement. "Pour ne
pas se mettre en difficulté avec le bailleur, personne n'ose attaquer cette clause. De plus, les
décisions sont prises par vote à l'unanimité en assemblée générale. Or, si un commerçant quitte le
GIE car il estime qu'il n'y a pas d'intérêt, sa cotisation sera répercutée sur les membres restants,
difficile donc d'obtenir un vote", constate l'avocat.
Une participation aux décisions relative
Les décisions sont prises par vote en assemblée générale : travaux, opérations commerciales,
ouvertures exceptionnelles, etc. "En pratique, chaque commerçant devrait pouvoir influer sur
l'organisation du GIE. Mais les voix sont proportionnelles à la surface du commerce. Les grandes
enseignes ont un tel pouvoir que la capacité pour s'opposer est très limitée. Ainsi, si le supermarché
décide d'ouvrir un jour férié, les commerçants se verront imposer la décision."
Obtenir les statuts du GIE pour connaître les règle s
Le fonctionnement du GIE est définit par des statuts et un règlement. "Le commerçant devrait avoir
une copie de ces documents pour connaître ses obligations mais il est bien souvent difficile de les
obtenir." Si le bail mentionne généralement que le commerce doit être ouvert aux heures habituelles
du centre commercial, les statuts du GIE définissent eux les modalités concernant les jours fériés et
ouvertures exceptionnelles. De fait, pour mesurer les risques encourus, il faut avoir connaissance des
règles, des sanctions prévues et leurs modalités. "Le bail et le règlement du GIE sont deux choses
bien distinctes. Le bailleur n'a pas à intervenir dans le GIE, tout comme le GIE ne doit pas pouvoir
menacer ses membres de mettre fin à leur bail. Mais en pratique les deux rôles sont souvent
mélangés."
"S'installer dans un centre commercial, c'est perdre une grande partie de sa liberté, concède maître
Ouahab Bourekhoum. C'est un inconvénient dont les commerçants ont connaissance en s'installant et
qui est compensé par l'afflux de clientèle." Après neuf ans à Grand Var, Patrick Brun dresse le
constat : "Quand je me suis installé, les contraintes étaient correctes. On paye un loyer exorbitant
pour avoir une certaine liberté, et aujourd'hui, on n'a plus la contrepartie." Depuis 2013, le restaurateur
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a demandé à sortir du GIE, réclame les statuts et le règlement au groupement, sans réponse à ce
jour.
Source : hôtellerie-restauration
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Louer ou acheter ses bureaux ? Le 22/08/2016
De plus en plus, on assiste à des situations de baux précaires où l'on va facturer une prestation immobilière
plutôt que d’établir un vrai bail de 3, 6 ou 9 ans. L'entrepreneur peut payer un service à la carte. - Shutterstock
Comme pour un bien personnel, la question peut se p oser pour les locaux de son entreprise :
est-ce préférable de louer ou d'acheter ? Pour un a chat, quelle est la meilleure formule ?
Eléments de réponse.
« Quand on parle d'immobilier d'entreprise, il y a trois dimensions à prendre en compte : stratégique,
juridique et fiscale. Il n'y a donc pas de réponse toute faite. Cela va dépendre de la taille de
l'entreprise, de son cycle de vie et de son secteur d'activité » estime Ingrid Nappi-Choulet, professeur-
chercheur à l'ESSEC et titulaire de la Chaire Immobilier et Développement Durable. «
Traditionnellement, les entreprises étaient propriétaires de leurs locaux parce qu'il n'existait pas de
marché locatif, aujourd'hui, avec le développement des investisseurs, la question se pose ».
La location, parfois judicieuse
Selon le type d'entreprise, le choix sera judicieux ou pas. Par exemple, en cas de lourds
investissements technologiques, un investissement dans l'immobilier n'est pas simple. Notamment
pour des start-up ou des entreprises portées sur l'innovation pour qui l'immobilier n'est pas la priorité.
Pour une entreprise toute jeune, le nombre de salariés peut vite augmenter avant d'atteindre un
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certain équilibre, Ingrid Nappi-Choulet préconise l'hôtellerie d'entreprise. « De plus en plus, on assiste
à des situations de baux précaires où l'on va facturer une prestation immobilière plutôt que d’établir un
vrai bail de 3, 6 ou 9 ans. L'entrepreneur peut payer un service à la carte ». En province, le marché
locatif se faire rare, excepté dans les grandes villes. « Certaines métropoles attirent du monde : les
investisseurs "investissent" et proposent une offre locative de qualité pour répondre à la demande »
ajoute-t-elle.
L'achat, un certain coût
Là encore, les freins sont à peu près les mêmes que pour un particulier. La mise de départ peut faire
peur, comme l'explique Christophe Minutolo, directeur financier de Creativespirit : « Financer un bien
c'est difficile par définition. En général, il vaut mieux acheter le bien pour créer du patrimoine. Le chef
d'entreprise peut acquérir le bien au fur et à mesure, pour le louer peut-être plus tard ». L'achat
implique un coût financier qui vaut le coup, surtout en ce moment. « Si l'entreprise a des fonds
disponibles sans autre investissement particulier à court terme, cela peut être une bonne opération
patrimoniale. Si elle n’a pas de trésorerie mais une capacité d’endettement, elle peut profiter des taux
d’intérêts particulièrement bas en ce moment » indique Agnès Bricard*, expert-comptable et
commissaire aux comptes au cabinet Bricard, Lacroix et Associés.
Comment acheter ?
Plusieurs solutions s'offrent à l'entrepreneur. « D'abord, le crédit-bail immobilier qui a l'avantage de se
faire sans apport financier initial. Le bien est acquis à la fin du contrat de crédit-bail d'une durée de 15
ans en général. Ensuite, l'achat en pleine propriété par la société concernée, ou par une Société Civile
Immobilière détenue totalement ou partiellement par la société opérationnelle » précise Agnès
Bricard. « Dans ce cas, attention au montant du loyer fixé qui devra correspondre au prix du marché
et pas seulement au montant nécessaire au remboursement de l’emprunt ».
Il existe également la possibilité d'une SCI appartenant personnellement au chef d'entreprise. La mise
de départ est toujours d'actualité. Et « en général l'entrepreneur ne retire aucun revenu foncier
pendant son activité parce que sa société va payer le loyer qui va servir à rembourser la dette. La
grosse difficulté, c'est qu'une fois la dette remboursée, il n'y a pas de revenus fonciers alors qu'il va
quand même payer des impôts sur ces loyers » conclut Christophe Minutolo.
* présidente d’honneur du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables et présidente-
fondatrice de la Fédération Femmes Administrateurs
Source : business.lesechos.fr
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Comment sous-louer un local commercial ?
Le 01/09/2016
La sous-location commerciale est possible dans un cadre restreint, sans être monnaie courante. Ce
qu’il faut savoir sur les conditions et limites pour y recourir.
Conditions de sous-location
La règle veut que, sauf stipulation contraire du bail ou accord du bailleur, toute sous-location totale ou
partielle soit interdite. Pour être valide, la sous-location de locaux commerciaux doit satisfaire à deux
conditions qui se cumulent :
• être préalablement autorisée par le bailleur ;
• le bailleur doit concourir à l’acte de sous-location.
L’accord du bailleur peut être verbal mais il est recommandé de solliciter une autorisation écrite. Celle-
ci peut figurer comme une clause ajoutée au bail à sa signature, ou lors d’un acte spécifique en cours
de bail.
Dans ce cas, la demande doit être faite par lettre recommandée avec avis de réception. En cas de
refus, le bailleur n’est pas tenu de fournir une raison. D’autre part, la loi impose au bailleur de
concourir à l’acte de sous-location, c’est-à-dire prendre position par à la notification faite par le
locataire principal (par lettre recommandée avec avis de réception), sachant qu’il n’est pas nécessaire
à la validité de la sous-location que le bailleur soit effectivement présent lors de la signature.
Ainsi, en cas de silence du bailleur dans les 15 jours suivant la notification, ou de refus de participer à
la signature de l’acte, le locataire principal peut passer outre et conclure l’acte de sous-location (sous
réserve que le bailleur ait donné l’autorisation préalable de sous-louer).
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Droits et devoirs du sous-locataire
Les droits sont identiques à ceux du locataire principal (destination et jouissance des lieux). Ce
dernier endosse, en quelque sorte, le rôle de bailleur vis-à-vis du sous-locataire : il doit donc
permettre une jouissance paisible des lieux, l’entretenir et le réparer au besoin. De son côté, le sous-
locataire est aussi tenu d’entretenir les lieux loués. Le locataire principal est à ce titre responsable vis-
à-vis du bailleur d’agissements du sous-locataire qui seraient contraires au bail principal et au contrat
de sous-location. Le contrat de sous-location doit préciser les répartitions des charges et travaux.
Concernant le loyer de sous-location, le locataire principal peut en fixer le montant comme il le
souhaite. En pratique le loyer de sous-location demeure inférieur au loyer principal dû au bailleur.
Dans le cas inverse ce dernier peut procéder à un réajustement.
Concernant la durée, le bail de sous-location ne coïncide pas nécessairement avec le bail principal.
Une sous-location peut donc être conclue pour une durée inférieure à celle du bail principal.
Renouvellement de sous-location
Le sous-locataire doit normalement demander le renouvellement de son bail au locataire principal,
sans pouvoir aller au-delà des droits au renouvellement détenus par le locataire principal.
Si la demande de renouvellement de sous-location est faite à l’intérieur de la période de location
consentie au locataire principal, et que celui-ci oppose un refus, il doit verser une indemnité d’éviction
au sous-locataire.
En cas de renouvellement, la durée de la sous-location renouvelée dépend évidemment de la durée
du bail principal restant à courir.
Voilà quelques règles de droit qu’il vaut mieux avoir cerné avant de procéder à une sous-location, que
ce soit pour une raison économique ou organisationnelle (regroupement de plusieurs sociétés d’un
même groupe par exemple).
Source : comptanoo.com
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Bail commercial: Les nouvelles règles Le 01/09/2016
• 15 jours pour quitter les lieux en cas d'impayés des loyers
• Le locataire perd son droit à l'indemnité d'éviction en cas de retard de paiement de plus de 3
mois
• Les déclarations fiscales serviront au calcul de la valeur du fonds de commerce et à
l'indemnisation
Le cauchemar des bailleurs prendra-t-il fin avec la nouvelle législation (loi 49.16) sur les baux
d'immeubles ou locaux à usage commercial, industriel ou artisanal? L'entrée en vigueur est prévue
pour février 2017. Ils sont souvent confrontés à des situations qui, même si elles atterrissent devant
la justice, mettent beaucoup de temps avant d'être résolues. Les cas récurrents sont les loyers
impayés, des locataires qui disparaissent parfois dans la nature gardant le local fermé ou encore le
refus de quitter le local. D'autres font fi de la loi et introduisent des modifications au niveau du local
sans même prendre la peine d'avertir le propriétaire.
Cette nouvelle loi qui régit les rapports entre les bailleurs et les locataires d'immeubles ou de locaux
affectés à un usage commercial, industriel ou artisanal clarifie plusieurs aspects. Si le bail expire, le
locataire a le droit de le renouveler mais à condition de prouver l'exploitation effective du local pendant
au moins deux ans. Dans le cas contraire, la loi l'oblige à quitter. Si le propriétaire désire récupérer
son local, il devra suivre toute une procédure dont une mise en demeure qui liste les raisons motivant
la résiliation du contrat. Le tout sachant qu'un délai doit être accordé au locataire pour quitter les lieux.
En cas de non paiement des loyers ou si l'immeuble doit être démoli pour insalubrité ou insécurité, le
locataire disposera de 15 jours pour partir. Ce délai est porté à 3 mois si le bailleur veut récupérer
son bien pour un usage personnel, pour le réaménager ou en cas de non respect par le locataire des
termes du contrat. Une fois ces délais dépassés sans pour autant que le locataire ne donne suite, le
bailleur peut se tourner vers le tribunal pour la validation de la mise en demeure. Pareil, si la mise en
demeure n'est pas remise au locataire en raison de la fermeture du local.
La loi prévoit néanmoins une indemnité d'éviction. Celle-ci peut être réclamée durant la procédure de
validation de la mise en demeure ou dans un délai de 6 mois du jugement accordant l'expulsion. En
tout cas, le bailleur disposera d'un délai de 3 mois pour verser l'indemnité sans cela le jugement ne
pourra pas être exécuté.
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Cette indemnité doit tenir compte des pertes subies par le locataire suite à son expulsion. Elle est
égale à la valeur du fonds de commerce calculée sur la base des déclarations fiscales des quatre
dernières années. A cela s'ajoutent, les frais d'aménagements et travaux réalisés par le locataire et
les frais de déménagement. Toutefois le bailleur dispose de la possibilité de prouver que le préjudice
subi par le locataire est moindre sans que l'indemnisation ne soit inférieure au montant «du pas-de-
porte». La loi interdit aussi toute clause dans le contrat qui priverait le locataire d'une indemnisation
sauf dans certains cas notamment s'il est débiteur d'au moins trois mois de loyer et qu'il ne s'en
acquitte pas dans un délai de 15 jours à compter la réception d'une mise en demeure.
La perte du droit à l'indemnité d'éviction se justifie aussi si le locataire opère, sans le consentement du
bailleur, des changements susceptibles de porter préjudice notamment à la sécurité de l'immeuble.
Sauf s'il s'engage à revenir sur les modifications apportées dans un délai ne dépassant 3 mois.
L'indemnité n'est pas non plus accordée dans le cas des immeubles menaçant ruine ou si le local est
utilisé à des fins différentes à ce qui est prévu dans le contrat.
Une indemnité équivalente à 3 ans de loyers
Le refus de renouvellement du bail est possible si le propriétaire décide de démolir et reconstruire
l'immeuble à condition qu'il en soit propriétaire depuis plus d'une année de la date d'envoi de la mise
en demeure. A sa charge aussi de payer au locataire évincé, préalablement à son départ, une
indemnité égale au préjudice subi sans qu'elle puisse excéder trois ans de loyer. Si l'immeuble
reconstruit comporte des locaux à usage commercial, industriel ou artisanal, le locataire disposera du
droit de priorité. De même, sur demande du locataire, le juge peut astreindre le bailleur à prendre en
charge les frais d'attente. Ceux-ci doivent couvrir le préjudice subi sans qu'ils ne dépassent le montant
des bénéfices réalisés conformément aux déclarations fiscales de l'année écoulée. Cette indemnité
englobe également les salaires des employés et les impôts et redevances dues pendant toute la
période où il ne pourra pas bénéficier du local. En tout cas, le législateur fixe à 3 ans maximum le
délai durant lequel le locataire devra prendre possession de son nouveau local. Et une fois les travaux
achevés, le loyer à payer doit être équivalent à celui dont s'acquittait le locataire avant son éviction
provisoire. Et ce jusqu'à la fixation de nouvelles clauses du contrat.
Source : leconomiste.com
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Immobilier de bureaux en Ile-de-France : à
quand la saturation ?
Le 03/09/2016
L’engouement des épargnants pour les SCPI pourrait bien faire vaciller le marché de l’immobilier
d’entreprise un peu plus rapidement que prévu. Les signes d’une surchauffe s’accumulent, le nombre
de m2 de bureaux en Ile-de-France grimpe, alors que l’économie française ne suit pas le même
rythme…
Tout le monde se félicite du fort développement de l’immobilier de bureaux en Ile-de-France. On peut
le comprendre aisément, les professionnels sont ravis. Cependant, cette croissance du nombre de m2
en Ile de France ne semble pas réellement correspondre à la certaine atonie de l’économie actuelle.
L’immobilier d’entreprise en trop fort développement en Ile de France ?
L’appétence des investisseurs pour l’immobilier d’entreprise francilien est en forte augmentation. En
effet, le nombre de dossiers de demande d’agrément auprès de la région Île-de-France est en
croissance continue depuis 2014 : de 121 dossiers en 2014 et 162 en 2015, celle-ci en a reçu 108 sur
le seul premier semestre 2016, soit presque 90 % du total de l’année 2014 et 70 % du total de l’année
2015.
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Cette dynamique des projets se retrouve dans les surfaces de bureaux agréées (hors surfaces
existantes conservées). Près de 1,2 million de m² de surfaces de plancher ont été autorisées par l’État
sur les six premiers mois de 2016, ce qui représente 105 % du total de l’année 2014 et 84 % du total
de l’année 2015.
« C’est un très bon résultat pour l’Île-de-France qui traduit la dynamique économique du territoire
francilien et confirme la reprise constatée en 2015. Il faut que ce mouvement positif s’inscrive
durablement » se félicite Jean-François Carenco, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris.
Une corrélation avec la relative vigueur actuelle de l’économie difficile à trouver
Ce qui reste choquant est la relative croissance actuelle de l’économie française, alors que son
immobilier d’entreprise est en fort développement. Sans pour autant évoquer un phénomène de bulle
immobilière, ce constat est un signe supplémentaire que la manne des investissements effectués
actuellement sur l’immobilier d’entreprise risque bien de se retourner dans les années à venir.
Des versements sur les SCPI trop importants ?
Les investisseurs auraient-ils oublié que les SCPI sont des placements à risques ? A en croire les
derniers chiffres de la collecte, les épargnants recherchent avant tout le rendement, quitte à mettre un
mouchoir sur la notion de prise de risque de perte de capital. Au contraire des krachs boursiers des
années 2000 et 2008, la dernière crise des SCPI des années 90, sans doute trop ancienne, n’aura
donc pas servi de leçon.
Source : francetransactions.com
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Immobilier tertiaire : les SCPI toujours en
vedette Le 05/09/2016
Les SCPI devraient servir un rendement moyen de 4,60 % en 2016, après 4,85 % en 2015. - Shutterstock
Le succès de la pierre-papier auprès des épargnants ne faiblit pas. Une nouvelle collecte
record s’annonce pour 2016. En recul, le taux de re ndement annuel moyen des SCPI atteindrait
encore 4,60 % en 2016.
L'appétit des investisseurs en faveur de l'achat de parts de SCPI ou sociétés civiles de placement
immobilier ne se dément pas. Déjà placement immobilier star en 2014 et 2015, la pierre-papier est en
passe de réaliser un nouveau record de collecte nette en 2016 d'après des chiffres de l'Aspim
(Association française des sociétés de placement immobilier) et de la plate-forme spécialisée
MeilleureSCPI.com. Les SCPI, qui donnent l'opportunité d'investir dans l'immobilier tertiaire - bureaux
et commerce en France, principalement -, sans les contraintes de la gestion locative et moyennant un
ticket d'entrée modeste, ont encore engrangé 2,45 milliards d'euros sur les six premiers mois de 2016,
rapporte l'Aspim. Soit une hausse de + 32 % par rapport au semestre comparable de 2015, lequel
constituait déjà un record historique.
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Un rendement de 4,60 % anticipé en 2016
« Pour l'ensemble de l'année, anticipe Jonathan Dhiver, fondateur de MeilleureSCPI.com, la collecte
nette totale devrait s'acheminer vers un nouveau plus-haut, à environ 5 milliards d'euros [NDLR :
après 4,27 milliards d'euros en 2015, 3,5 milliards d'euros en 2014 et 1,1 milliards d'euros il y a dix
ans]. » D'après les prévisions de MeilleureSCPI.com, les sociétés civiles de placement immobilier,
hors SCPI d'habitation, serviraient un taux de rendement moyen net, avant fiscalité, de 4,60 % en
2016. Il était de 4,85 % en 2015 et de 5,08 % en 2014. « Dans un contexte marqué par l'absence de
placements alternatifs rémunérateurs, estime Jonathan Dhiver, les SCPI, produit concret et lisible,
attirent forcément les épargnants. Ils y investissent à crédit, en bénéficiant des taux actuellement très
bas et achètent des parts en nue-propriété, ce qui permet d'alléger fortement la fiscalité liée à la
détention de ce type de placement »
De son côté, l'Aspim précise : « Cette forte hausse [de la collecte nette], qui s'observe dans toutes les
catégories de ces fonds, est particulièrement marquée pour les SCPI « spécialisées » (+ 124 %) ainsi
que pour les SCPI « commerces » (+ 71 %). » Au sein de la famille des SCPI, les produits dédiés à
des thématiques en vogue, comme l'immobilier tertiaire en Europe, et notamment en Allemagne, ont
connu un franc succès. Les investissements des gérants de SCPI en zone euro, hors France, sont
ainsi passés de 6,5 % en 2014, à 14,6 % en 2015 et à 18,5 % au premier semestre 2016. Une SCPI
axée sur l'investissement hôtelier devrait prochainement voir le jour.
Un investissement peu liquide
Mais, les particuliers qui misent sur les SCPI, notamment en vue de la préparation de leur retraite, ne
doivent pas oublier que l'investissement est peu liquide, risqué et ne doit occuper qu'une petite part de
son patrimoine, à titre de diversification. Certains acteurs, comme le Haut Conseil de stabilité
financière, ont récemment alerté sur les risque de surchauffe dans l'immobilier tertiaire tricolore. Par
ailleurs, des SCPI, qui avaient trop collecté d'argent et qui étaient en retard sur leurs investissements,
ont dû fermer provisoirement leur véhicule aux nouvelles souscriptions. C'est le cas de Novapierre
Allemagne, gérée par Paref, qui, après avoir atteint 100 millions d'euros de capitalisation, a dû arrêter
temporairement sa commercialisation et augmenter son prix de souscription au printemps dernier. «
En vue de maintenir l'équilibre collecte / investissement au 2ème semestre, a expliqué Paref dans un
communiqué publié le 29 avril 2016, un arrêt temporaire de la commercialisation pour 3 mois est
décidé (du 1er juin au 31 août 2016) ainsi qu'une augmentation d'un mois du délai de jouissance
[perception des dividendes au moment d'une souscription] à partir du 1er septembre. Le prix de
souscription passera de 250 à 255 EUR par augmentation de la prime d'émission lors de la
réouverture de la commercialisation le 1er septembre 2016. » Autre clignotant au rouge dans ce
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secteur : des particuliers seraient « scotchés » avec leur investissement. Ils n'arriveraient pas à
revendre des parts. Une poignée de SCPI sont concernées dont trois d'un poids lourd du secteur.
Source : Lesechos.fr
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L'immobilier acquiert ses lettres de noblesse
en Bourse Le 08/09/2016
250 milliards d'euros sont injectés chaque année dans le développement urbain en Europe. - Photo Shutterstock
L'immobilier entre à part entière dans les indices boursiers MSCI et S&P.
Cette mise en lumière pourrait, à terme, générer un flux d'investissement de 75 milliards
d'euros.
Enfin majeur... L'Epra (European Public Real Estate Association), qui tient son congrès ces jours-ci à
Paris, ne cache pas son enthousiasme à l'entrée de l'immobilier dans la classification industrielle
mondiale GICS. Depuis le 1er septembre, le secteur occupe un compartiment dédié du « Global
Industry Classification Standard », la référence des indices boursiers établis par MSCI et Standard &
Poor's. Les valeurs immobilières étaient rangées jusque-là avec les titres financiers des assureurs et
des banques.
« Environ la moitié des investisseurs institutionnels immobiliers européens n'investissent pas
actuellement dans les titres cotés. Si leur allocation atteignait 2,5 % des actifs qu'ils gèrent, le secteur
gagnerait l'équivalent de 75 milliards d'euros », explique Philip Charls, le président de l'Epra. Les
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foncières cotées formeront donc désormais le 11e des secteurs suivis, dont l'énergie, les matériaux,
les technologies de l'information, la santé, l'industrie... « On le sort parce qu'il est gros ! », commente
un analyste, soulignant la croissance rapide de l'immobilier d'entreprise, vraiment né dans les années
1970. Au cours des sept dernières années, la part des actions immobilières dans le marché boursier
mondial a ainsi triplé, passant de 1,1 % en 2009 au lendemain de la crise financière, à 3,5 %
aujourd'hui, largement favorisée par l'expansion de régimes fiscaux avantageux. Une part encore
petite, à côté de l'industrie (10,49 %) ou de la santé (11,87 %), mais comparable à celle des
télécommunications (3,81 %) et supérieure à celle des services aux collectivités (3,32 %), deux
secteurs à part entière depuis la création du baromètre.
Attirer de nouveaux entrants
Cette mise en lumière devrait conforter les investisseurs déjà engagés et attirer de nouveaux entrants
vers des secteurs en plein développement : bureaux hôtels, centres commerciaux... Au total,
250 milliards d'euros sont injectés chaque année dans le développement urbain en Europe. Manque
le logement, pas assez rentable et trop réglementé, encore largement ignoré par le marché alors qu'il
fut, en tout cas en France, à l'origine de la cotation de la pierre.
Le chantier est aussi porté par les évolutions des modes de vie et de travail : rodées à la production
de murs et la gestion de baux, les foncières doivent redoubler d'efforts de marketing pour attirer et
contenter des locataires, eux aussi volatils. Enfin, le parc immobilier vieillissant devra se renouveler et
la production de nouveaux types de bâtiments connectés, intelligents, économes... a besoin de
capitaux. C'est tout l'enjeu de cette nouvelle place.
Catherine Sabbah, Les Echos
Le poids de l'immobilier commercial en Europe
La construction et l'exploitation de bureaux, hôtels, centres commerciaux... pèsent 329 milliards
d'euros en 2015.
Les flux d'investissement issus de ce secteur atteignent 252 milliards d'euros par an.
3,7 millions de personnes travaillent dans le secteur, c'est plus que pour le secteur bancaire,
l'automobile ou les télécoms.
40 % de l'immobilier commercial en Europe est constitué de bureaux dont la location, plutôt que
l'achat, permet aux entreprises d'investir ailleurs.
Source : zonebourse.fr
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Uniti : Le crowdfunding immobilier qu’est-ce
que c’est ? Le 08/09/2016
Beaucoup de gens connaissent le crowdfunding pour l es projets culturels, les œuvres
caritatives, et même pour le financement des start- up. Depuis quelques mois une nouvelle
tendance émerge et fait son apparition en France : le crowdfunding immobilier ou immobilier
participatif. De quoi s'agit-il ?
Le principe du crowdfunding immobilier est de participer au financement d'un projet immobilier. En
France ce mode de financement se destine avant tout aux entreprises, alors qu'aux Etats unis ou en
Angleterre il est possible de proposer le financement de projets directement par le biais de
particuliers.
Le crowdfunding immobilier se positionne plus en terme de promotion immobilière avec des
plateformes comme Anaxago qui proposent des projets immobiliers sur lesquels investir. L'objectif
n'est pas de devenir propriétaire de ces biens, mais d'apporter un soutien financier au promoteur en
échange d'un rendement.
Pourquoi opter pour ce mode de financement ? Aujourd'hui les banques réclament plus de fonds
propres, plus de liquidité, moins de levier d'endettement. Les promoteurs, lorsque ils demandent un
crédit pour mettre en place un projet immobilier doivent pouvoir montrer une importante capacité de
levée de fonds propres.
Anaxago propose des investissements dans des promotions immobilières : dans la construction de
logements, de résidences ou de bureaux. Le crowdfunding immobilier propose un véritable intérêt
financier : il est possible de gagner jusqu'à 8 à 12 % par ans sur des périodes assez courtes entre 12,
24 et 36 mois. En investissant dans l'immobilier via une plateforme de crowdfunding il est possible de
devenir « co-promoteur » d'un programme en chantier. Via ce système l'on partage donc les risques
mais aussi les gains de la promotion.
Les rendements varient entre 8 et 12 % et viennent se déduire de la marge que le promoteur va
dégager, en fonction du niveau de risque du projet : si le projet est moins risqué car déjà très bien
commercialisé, le rendement tournera autour de 8%, alors que si le projet est plus en amont le
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rendement sera plus élevé autour de 12%. Le rendement est négocié avec le promoteur à l'avance, il
ya une répartition de la marge qui est négocié en amont par la plateforme de crowdfunding.
Quelle fiscalité s'applique aux rendements d'un placement en crowdfunding ? Avec une plateforme
comme Anaxego, on opte pour une prise de participation en action pour être éligible au PEA, ainsi
tous les gains et les plu valus réalisées sont exonérées d'impôts, ce qui permet d'avoir une fiscalité
assez avantageuse. Pout limiter le risque de mauvaises surprises les plateformes de crowdfunding
effectuent des partenariats avec des courtiers en assurance pour garantir financièrement les
opérations.
Pourquoi investir dans un projet immobilier plutôt que dans des entreprises ou d'autres projets ? Avec
l'immobilier vous disposez d'un actif, c'est à dire une part de la construction de la résidence que vous
avez aider à financer, ce qui vient garantir votre capital. C'est un investissement à court terme entre
12 et 24 mois. Un risque assez limité également étant donné que l'on connait le prix de vente, le prix
de construction et l'historique du promoteur. En termes de risques et d'opportunités de rendement, le
crowdfunding immobilier s'impose donc comme un placement de choix.
En utilisant le Crowdfunding, ou financement participatif au profit de la construction de logements
sociaux, Uniti permet la construction complémentaire d'un volume de logement très significatif.
Source : Lesechos.fr
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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier
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