REVUE DE PRESSE Mardi 7 mars 2017 7...Policiers et gendarmes mahorais : les conditions d’un retour...
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REVUE DE PRESSE Mardi 7 mars 2017
MutationsPoliciers et gendarmes mahorais : les conditions d’un retour au paysPublié le 7 mars 2017
Le corps des médecins hospitalier ou des professeurs titulaires ont du mal à assurer leurs quotas,
quand ça se bousculerait pour venir travailler à Mayotte du côté de la police ! Et alors que le
manque d’effectif se monterait à une centaine selon le syndicat Alliance Police Nationale.
Au lendemain de la visite du ministre de l’Intérieur, la Police Nationale a un peu la gueule de bois.
Si le commissariat a subi un grand coup de jeune, avec une cour remise à neuf, les annonces
n’étaient pas au rendez-vous. Face au manque d’effectifs, Thierry Lizola, porte-parole du syndicat
Alliance Police nationale, réclame la fidélisation des policiers métropolitains, et le retour de
policiers mahorais.
« Nous sommes à parité aujourd’hui, alors qu’en 2009 nous n’étions que 30 métropolitains. » Il
reste dans la logique d’un effectif rattaché à Mayotte.
Le contexte de délinquance à Mayotte devrait inciter à muter les fonctionnaires qui le souhaitent
dans leur territoire d’origine. Ce sont des hommes et des femmes qui connaissent le terrain et qui
pourrait aussi coller parfaitement à une mise en place de la police de proximité : circuler dans les
villages, discuter avec les jeunes désœuvrés… une prévention à côté de laquelle Mayotte ne peut
passer.
Un système de points…
Interpellé sur ce sujet lors de sa visite de la brigade de gendarmerie de Mamoudzou, le ministre de
l’Intérieur a répondu : « Je vais étudier la question, car on ne travaille bien sur la délinquance que
si on connaît bien le contexte. »
Nous avons pu rencontrer le conseiller Sécurité Police de Bruno Le Roux : « Un système de points a
été mis en place, ils augmentent avec la régularité des demandes pour un territoire. Beaucoup de
remplissent pas les conditions. » Des conditions qui dépendent aussi du niveau d’études, et qui
peuvent favoriser les métropolitains : « Il n’y a plus de passe droit, ils sont soumis à recours
administratif », rassure-t-il.
Il précise que l’accroissement spectaculaire des effectifs en sorties d’école, « nous sommes passés
de 450 en 2012 à 4.500 actuellement », va permettre d’affecter davantage de fonctionnaires.
… Revu pour faciliter le retour
Le sujet du retour des fonctionnaires de police natifs des DOM-TOM avait été l’objet d’une mission
diligentée il y a 2 ans par Victorin Lurel, qui avait abouti en octobre 2015, au vote par l’Assemblée
nationale de mesures pour aider les policiers ultramarins en poste dans l’Hexagone a obtenir une
mutation plus facilement en Outre-mer. Les « centres d’intérêts matériels et moraux des
fonctionnaires » sont devenus des critères obligatoires à prendre en compte dans les demandes de
mutation.
Si le ministre annonce étudier la question pour les gendarmes, la problématique n’est pas la
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même, comme nous l’explique un gradé : « La gendarmerie est nationale, nous ne privilégions
aucune affectation. Cependant, les natifs peuvent servir plus longtemps sur leur territoire, jusqu’à
11 ans. Car une excessive sédentarité peut être un handicap en terme de formation à l’évolution
des techniques ou du matériel. Il faut sans arrêt se remettre en question, comme dans beaucoup
de métiers. »
Anne Perzo-Lafond
Justice
La loi Égalité réelle fait évoluer le droit des étrangers à Mayotte
Publié le 7 mars 2017
Une disposition du texte revient sur une loi qui avait pourtant moins d’un an. Les passages devant
un juge pour maintenir un étranger en rétention devront se faire au bout de 5 jours et non plus de
deux.
Les mots «quarante-huit heures» sont remplacés par les mots «cinq jours». L’article 31 de loi
Egalité réelle modifie en ces termes le code de l’entrée et du séjour des étrangers (CESEDA)
applicable à Mayotte. Cette petite ligne, portée par 3 parlementaires mahorais, permet de revenir
aux dispositions en vigueur il y a encore un an et le bruit qui en a été fait agace ceux qui œuvrent
pour le droit des étrangers.
Ce délai de 48 heures était une disposition de la loi immigration votée le 7 mars 2016. Depuis
qu’elle est entrée en vigueur en septembre dernier, deux magistrats peuvent intervenir à l’occasion
du contentieux de l’éloignement et du placement en rétention de l’étranger en situation
irrégulière. D’un côté, au tribunal administratif, un juge apprécie la légalité de la mesure
d’éloignement. L’étranger peut demander la main levée de son placement au CRA si celui-ci est
illégal, pour cause de défaut de procédures comme par exemple l’absence de notification des
droits. Il peut aussi faire valoir des «garanties de représentation», s’il a de la famille qui vit à
Mayotte, pour obtenir sa sortie.
De l’autre, le juge des libertés et de la détention (JLD) examine la légalité du placement en
rétention et décide d’une éventuelle prolongation du placement en vue de l’éloignement. La
préfecture doit par exemple saisir ce juge pour maintenir l’étranger en rétention, si la reconduite à
la frontière n’a pas été faite durant le fameux délai. Ce ne sera donc plus 48 heures mais cinq jours.
Des conséquences «ingérables»
«Il était évident que cela allait devenir ingérable à Mayotte», explique le sénateur Thani Mohamed
Soilihi. «Pour qu’on puisse appliquer ce délai de 48 heures, il aurait fallu des moyens
supplémentaires, deux JLD, une salle d’audience quasiment dédiée, du personnel en plus… Chose
que la Chancellerie n’était pas prête à débloquer. J’avais demandé que la loi immigration n’entre en
vigueur qu’en 2018 à Mayotte pour laisser le temps de dégager ces moyens. Soit on avait ces
moyens supplémentaires, soit ces dispositions n’étaient pas applicables». Le sénateur a donc
défendu cet amendement au Sénat, comme les députés Boinali Saïd et Ibrahim Aboubacar à
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l’Assemblée nationale.
«L’enjeu était simple: Avec la loi immigration, si on ne statuait pas dans les 48 heures, faute de
moyens, on allait relâcher dans la nature des étrangers qui devaient être éloignés. A terme, ils
allaient profiter de ces problèmes d’organisation de la justice pour ne pas être reconduits. Le
risque d’un appel d’air était trop grand», plaide le sénateur.
Alléger la préfecture
«L’intérêt affiché des parlementaires est de ne pas donner des droits parce qu’on n’a pas les
moyens. Mais on les a bien trouvés pour mettre 40 policiers en plus à la PAF !» s’emporte Marjane
Ghaem, avocate habituée aux dossiers concernant des étrangers.
Elle pointe néanmoins une autre évolution : ce délai allongé bénéficie aux étrangers qui ont trois
jours de plus pour saisir eux-mêmes le JLD.
«C’est en fait beaucoup de bruit pour rien. L’essentiel de ce changement revient à alléger la
préfecture qui n’aura plus à lancer des procédures avant 5 jours pour maintenir les gens au CRA».
Et justement, une chose ne change pas: le CRA reste le passage obligé, la règle pour tous les
étrangers éloignés du territoire Mahorais. Pourtant, selon la loi, le centre de rétention est censé
être une mesure de dernier recours. «Je suis sensible à la question des droits de l’Homme et à la
liberté des gens. Mais j’assume parfaitement. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Si d’aucun veulent sortir de cette situation et apporter des solutions à la hauteur des enjeux…»
indique le sénateur Thani Mohamed Soilihi. «L’immigration, c’est quelque chose dont doit
s’occuper l’Europe, à ses frontières extérieures, et la France. Et pourtant, aucune solution digne de
ce nom n’a été prise depuis des décennies que dure ce problème à Mayotte. Moi qui suis un élu de
Mayotte, ce qui me préoccupe, c’est de protéger ce territoire. Toute autre considération devient
secondaire», conclut le sénateur.
RR
Visite ministérielle12 médaillés pour acte de bravoure par le ministre de l’IntérieurPublié le lundi 6 mars 2017 à 16:53
Policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents de douane ou militaires des forces armées : ils
n’ont pas seulement fait leur devoir, ils sont allés au delà en sauvant des vies. Douze d’entre eux
étaient décorés ce dimanche par le ministre Bruno Le Roux, de la Médaille pour actes de courage
et de dévouement, ou bien de la Médaille de la Sécurité intérieure.
Le ministre de l’Intérieur saluait « de grands professionnels sur lesquels la République et nos
concitoyens peuvent compter », et rappelait le contexte de ces actes de bravoure « pour la
sécurité des Mahorais », puisqu’ils se trouvent « confrontés aux drames et à la misère humaine »,
notamment liés « aux conséquences de la pauvreté et de l’immigration clandestine, (…) une
véritable tragédie collective. »
Ont reçu les Médailles pour Actes de courage et de dévouement :
Les Gardiens de la Paix François Geneste et Anli Houmadi, de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de
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Mayotte, qui sont intervenus sur les habitants d’une maison en flamme le 17 août 2016 : « Vous
les avez sauvé d’une mort certaine en n’ayant pas hésité un seconde. Et en dépit des risques, côte
à côte, vous avez empêché un drame plus grave encore avec l’explosion de bouteilles de gaz que
vous êtes parvenus à sortir in extremis. »
Le Maréchal des Logis-chef Jérémy Mollo et l’adjudant Albin Berteaux de la brigade nautique de la
gendarmerie : « Vous avez tous les deux manifesté un héroïsme hors du commun le 28 novembre
2016 en n’hésitant pas à risquer votre vie en plongeant depuis un hélicoptère dans une mer alors
infestée de requins, pour sauver la vie d’une adolscente, une jeune migrante qui dérivait,
agrippées à un bidon, et au milieu de corps inertes, après le naufrage de son embarcation de
fortune. »
Le Sergent-chef Mouhamadi Adam, sapeur-pompier de Longoni : « Pour avoir fait preuve d’un
sang-froid exemplaire le 4 mai 2014 lors d’une opération de secours réalisée dans les commune de
Bandrélé. Alors que vous cherchiez à protéger la victime, vous avez alors été très violemment
agressé par plusieurs individus. Bien que sérieusement blessé, vous avez malgré tout réussi à
déplacer votre véhicule d’intervention où se trouvaient la victime et les deux autres membres de
votre équipage, assurant ainsi leur protection à tous, là aussi au péril de votre propre vie. »
Ont été décorés de la Médaille de la Sécurité intérieure :
Le Maréchal des Logis-chef Marc Michon, mécanicien à bord de la vedette « Odet » et OPJ sur le «
Vétiver » qui a participé à plus de 150 opérations d’interception de kwassas depuis septembre
2014 : « Dans ce cadre vous vous êtes notamment illustré par des gestes d’un grand courage et
d’un grand sang-froid. Je pense à la nuit du 10 septembre 2016 durant laquelle vous avez
intercepté un kwassa où se trouvait une femme enceinte sur le point d’accoucher. Immédiatement,
vous avez sauté dans l’embarcation pour prodiguer les gestes de premiers secours, et, finalement,
c’est vous qui avez aidé cette femme à mettre au monde son enfant. Vous avez ainsi assuré la
survie de la mère et de son bébé, avec une maîtrise qui, il faut le dire, va bien au-delà de ce qu’on
attend de vous dans votre service. »
Le gendarme Hervé Grimberg, électricien sur l’Odet, a lui aussi participé à de nombreuses
opérations d’interception de kwassas, 120 depuis mai 2014, « soit plus de 2.700 migrants en
situation de détresse. Avec un professionnalisme et une rigueur de chaque instant, vous ainsi
sauvé de très nombreuses personnes qui risquaient leur vie pour atteindre Mayotte. Vous avez
notamment porté secours à un adolescent gravement blessé et traumatisé, dans un kwassa au
milieu d’une mer très agitée. Au péril de votre vie, vous avez tout fait pour le mettre hors de
danger à bord de la vedette Odet, afin qu’il soit pris en charge. »
Les gardiens de la Paix Ludwig Kleiman et Kamardine Saindou, tous deux membres de la Police aux
Frontières, qui ont également été les acteurs d’un sauvetage en mer : « Dans la nuit du 8 août
2016, vous avez procédé à l’interception particulièrement périlleuse d’un kwassa doté d’un moteur
puissant et dont le pilote cherchait clairement à percuter l’intercepteur sur lequel vous vous
trouviez. Au bout d’une vingtaine de minutes, le kwassa a brutalement chaviré, projetant ses 18
passagers dans la mer, et ce, dans l’obscurité la plus totale. Grâce à votre entourage, au
professionnalisme et à la ténacité de votre équipage, les naufragés ont pu être sauvés, tandis que
les deux passeurs, dont le pilote, ont été interpellés. »
Deux membres d’équipage du « Vétiver » de la Marine nationale, le Second-maître Julien Corporon
et le quartier-maître Tanguy Tom, toujours lors de missions d’interception : « Second-maître
Corporon, vous avez dans la nuit du 13 août 2015, mis en sécurité 27 personnes, dont 7 enfants,
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alors en situation de grave détresse sur un kwassa. Quartier-maître Tom, vous avez, le 10
décembre 2015, manifesté une attitude absolument exemplaire pour contenir un début de
rébellion dans un kwassa intercepté, préservant la sécurité, et des migrants, et des membres
d’équipage du Vétiver. »
Enfin, Alexandre Forni, agent des Douanes : « Vous vous êtes jeté à l’eau à 3 reprises le 2 mai 2016,
pour sauver la vie de plusieurs personnes naufragées après le chavirage en pleine nuit d’un
kwassa. Cela a été, je le mesure, une opération particulièrement courageuse et difficile, mais aussi
douloureuse, dans la mesure où un petit bébé a perdu la vie au cours de ce naufrage tragique. »
Une cérémonie empreinte de recueillement, à l’issue de laquelle le ministre de l’Intérieur a
applaudi les récipiendaires.
A.P-L.
Police nationale« Il va manquer 100 policiers », revendique Thierry Lizola, Alliance Police nationalePublié le lundi 6 mars 2017 à 17:47
Le porte-parole du syndicat Alliance police nationale ne décolère pas : le ministre n’a pas voulu les
recevoir, et est resté volontairement dans le flou des chiffres, selon lui.
Thierry Lizola confirme avoir les mêmes chiffres que ceux que nous a livrés le conseiller Police
Nationale du ministre : « Il y a bien 33 gardiens de la paix supplémentaires, il en manque donc 40
par rapport aux 76 annoncés par Cazeneuve. »
Auxquels vont se rajouter une cinquantaine de départs : « Des fonctionnaires qui arrivent en fin de
contrat en septembre. Il va donc manquer une centaine de policiers au total ! » Le syndicat Alliance
demande un effectif rattaché en permanence à Mayotte pour éviter ces rotations incessantes, « et
il faut faire revenir des Mahorais, pour arriver à un effectif total de 270 policiers permanents. » Il
évalue également à 40 la perte de fonctionnaires de la Police aux Frontières (PAF),
Préférant parler au dieu Le Roux qu’à ses saints conseillers, le syndicat faute de rencontre, va
interpeller le ministre : « Nous allons décider de la marche à suivre, mais des actions de
manifestation individuelles ne sont pas à exclure. »
A.P-L.
Breakdance
Un mahorais devient champion du monde de hip hop avec son « crew »
Publié le 7 mars 2017
Le danseur de breakdance Bboy Demez est originaire de Chiconi. Avec Vagabond Crew, il est
devenu champion du monde de sa catégorie à Toulouse le weekend dernier.
Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976
REVUE DE PRESSE Mardi 7 mars 2017
Pour l’occasion, l’association Hip Hop Evolution a sorti le grand mot: «Historique». C’est vrai qu’un
Mahorais champion du monde, ça n’arrive pas si souvent. Alors, savourons l’exploit ! Ce champion
s’appelle Bboy Demez. Si vous n’êtes pas un spécialiste de Hip Hop, un Bboy est un danseur de
breakdance, une discipline qui possède ses codes, ses battles et donc ses championnats du monde.
Samedi dernier, c’est le Zénith de Toulouse qui a vibré pour ce Battle pro international de danse
Hip Hop. En compétition: des «crews» venus du monde entier, pour montrer tout ce que les
danses urbaines font de mieux à l’échelle planétaire. Logiquement, la France était présente et ce
fut une surprise dans le monde du Breakdance: c’est Vagabond crew qui représentait notre pays
après avoir remporté les qualifications. Après 5 ans d’absence, le retour était donc déjà gagnant…
Mais ce n’était qu’un début avant le titre suprême de samedi.
Le vagabond de Chiconi
Vagabond Crew, ce nom vous dit peut-être quelque chose. Nous avons déjà eu l’occasion d’en
parler au JDM. En effet, ce crew connaît bien Mayotte. C’est un partenaire de l’association Hip Hop
évolution avec laquelle il a créé le Vagabond Lab, une expérience complète à destination de jeunes
appelés à se dépasser, dans la danse comme dans la vie, et à rester dans le droit chemin.
Et Vagabond crew connaît d’autant mieux Mayotte qu’il compte dans ses rangs un Chiconien, avec
lequel il vient de remporter son nouveau titre de breakdance. Ce Mahorais, c’est donc Bboy Demez
qui nous est présenté par Hip Hop Evolution : «Demez a fait ses armes au sein du crew Lil Stylz,
multiple vainqueur du BOTY Mayotte en solo et en crew. C’est Bboy Assez, leader du crew Lil stylz
de Kahani, qui a révélé ce talent et qui a ensuite permis à ce jeune danseur de rejoindre les
dispositifs de formations et d’échanges artistiques mis en place par Hip Hop Evolution.»
De la sueur et du talent
La suite de l’histoire, c’est un parcours comme les aime Hip Hop Evolution : du boulot, de la danse
et du sérieux. D’un côté, Demez va rencontrer Mohamed Belarbi, le leader du Vagabond crew. Il
apprendre à maîtriser les techniques et développer sa créativité pendant plusieurs années à
Mayotte. Il a d’ailleurs remporté avec Lil Stylz le prix du meilleur show Battle of the year France
2015. Il a aussi eu les honneurs des finales France de la Battle of the year.
Mais de l’autre côté, Demez n’est pas parti dans la lune. Les pieds bien sur terre, il a décroché son
Bac S l’an dernier au lycée de Sada. Et logiquement, une fois en métropole pour des études de
sport, il s’est débrouillé pour rejoindre le groupe Vagabond tous les weekends pour les
entraînements.
Le Vagabond Crew est donc arrivé à bout de tous les autres groupes venus de plusieurs pays avant
de remporter la finale face à la Dream Team All star Red bull… Et tout ça avec un Mahorais dans ses
rangs.
A Mayotte, la nouvelle tombe au bon moment, en plein Festival Hip Hop évolution. L’événement se
poursuit jusqu’à ce weekend avec les qualifications pour la BOTY Mayotte.
Il paraît que dans le milieu du hip hop, on dit «Big up Demez!» Nous, on dit simplement «respect».
RR
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Visite de l’union nationale des missions locales
Publié le 7 mars 2017
La Mission Locale de Mayotte accompagne depuis plus de 20 ans les jeunes de 16 à 25 ans pour
leurs démarches d’insertion professionnelle et sociale. Elle mobilise pour cela l’ensemble des
dispositifs liés à l’emploi, la formation et ceux qui permettent de sécuriser leur parcours
d’insertion, avec le concours de ses partenaires institutionnels et opérationnels.
Mais son cadre juridique ainsi que des dispositifs et services en faveur des jeunes, sont en pleine
évolution : « la Mission Locale de Mayotte a donc invité l’Union Nationale des Missions Locales,
l’instance nationale composée des présidents des Missions Locales pour sensibiliser ses
homologues mahorais sur leur implication, leur engagement vis à vis de leur outil.
Il est aussi question de raviver la conscience de chacun sur l’engagement politique en matière
d’insertion à voir au regard du droit effectif à l’accompagnement auquel tout jeune peut
prétendre.
C’est ainsi que Monsieur Claude Fournet, vice-président de l’UNML, également référent des
missions locales ultra-marins, sera à Mayotte les 7, 8 et 9 mars 2017 avec comme priorité,
rencontrer les élus locaux pour s’entendre sur les questions en lien avec l’insertion des jeunes et le
rôle des élus : Conseillers Départementaux, Maires et Conseillers Municipaux…etc.
Lors de cette visite les 3 points suivants seront abordés avec les élus:
1- Les missions locales : rôle, missions et gouvernance.
2- La loi NOTRe : Quelles compétences des collectivités territoriales en matière d’emploi et de
formation professionnelle ?
3- Les politiques publiques d’insertion des jeunes : place et rôles des acteurs.
Bilan de la 1ère conférence nationale pour la Sécurité Outre-mer
Publié le 7 mars 2017
L’avion du ministre de l’Intérieur bloqué au sol à Mayotte ne lui aura pas permis d’y assister : la
1ère conférence nationale pour la Sécurité Outre-mer organisé par son ministère avec celui des
Outre-mer (MOM), s’est donc déroulée en son absence hier.
Après avoir évalué le Plan Sécurité propre à Mayotte, il s’agissait pour les acteurs – préfets,
parlementaires, magistrats, élus locaux, fonctionnaires de police, militaires de la gendarmerie et
représentants des associations – de « dresser le bilan des actions entreprises dans le cadre du plan
sécurité outre-mer lancé en juin 2016 et de partager les bonnes pratiques. »
Selon le MOM, « les engagements du Gouvernement se traduisent par des mesures concrètes en
matière d’effectifs, ce sont 563 policiers et 310 gendarmes qui ont été affectés ou projetés dans les
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outre-mer en 2016 et 2017, pour un objectif initial de 370 policiers et 242 gendarmes. Les mesures
propres à chaque territoire ont été détaillées, notamment en matière d’immobilier, « les nouveaux
commissariats de Fort-de-France et de Cayenne seront respectivement livrés en 2018 et 2020. »
Tous les acteurs ont insisté sur la nécessité de co-construire les politiques de prévention de la
délinquance avec les acteurs de terrain, pour permettre une adaptation fine aux spécificités et aux
enjeux de chaque territoire.
La coordination et la mise en commun des actions constituent ainsi l’un des axes forts du Plan de
sécurité outre-mer. La dynamique est lancée, puisque depuis juin dernier, 74 conseils locaux de
sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) ont été créés. Une table-ronde a permis de
revenir sur les meilleures pratiques qui y sont développées.
Les échanges ont aussi souligné l’importance du rôle des associations dans le domaine de la
prévention, aux côtés des collectivités. L’accent a notamment été mis sur les actions menées
auprès de la jeunesse.
Une table-ronde a permis de revenir sur les nouveaux dispositifs prévus par le « plan sécurité
outre-mer » pour la sécurité routière, en matière de sensibilisation et de répression.
Enfin, les acteurs des territoires les plus concernés ont pu faire le bilan des moyens
supplémentaires mis en oeuvre par l’Etat pour lutter contre l’immigration irrégulière.
Conflit Ballou : « Le travail reprend demain » annonce la direction
Publié le 7 mars 2017
Le conflit aura duré 3 mois jour pour jour : le directeur financier de Ballou, Azad Mamodaly, nous
annonce la signature d’un protocole d’accord hier au soir. Il va être envoyé à la presse dans la
matinée. »Le travail reprend mercredi matin au magasin rue du commerce », indique-t-il.
Les délégués syndicaux confirment la sortie de crise, « mais ce n’est pas un protocole d’accord ».
El-Anis Saidi, CGT Ma, annonce l’obtention du bon d’achat pour tous, et de la prime de salissure. Ils
avaient bloqué hier la sortie des marchandises de l’entrepôt de stockage, que Ballou continuait à
importer et à commercialiser, provoquant sans doute cette suspension du conflit.
A.P-L.
Social
Fin de la grève au port de Longoni, le travail a repris
Publié le lundi 6 mars 2017 à 14:50
Un accord a été trouvé entre la présidente de Mayotte Channel Gateway (MCG) et ses salariés
grévistes, ex-CCI. Ces derniers ont obtenu l’application de la Convention collective Nationale
unifiée (CCNU) dans son intégralité, comme l’explique au JDM Attoumani Mari, délégué syndical
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REVUE DE PRESSE Mardi 7 mars 2017
CGT Ma : « Cette CCNU intègre la reconstitution des carrières et l’application du supplément
familial avec rétroactivité jusqu’en janvier 2014 », date de leur transfert vers MCG.
Sur les avantages qu’ils avaient acquis lorsqu’ils étaient membres de la Chambre de Commerce,
même avancées, « Ida Nel s’est engagée à les payer avec la réévaluation nécessaire et une
rétroactivité en janvier 2014 ». Toutes les primes CCI sont englobées dans l’accord.
Quant à l’organigramme et au chiffrage de l’effectif de la société, « ils nous seront remis lors de la
1ère réunion des Délégués du personnel. »
Ils voient donc l’ensemble de leur revendications satisfait.
Il a été signé à 13h, « nous avons donc rouvert le portail du port et repris le travail à 14h »,
indique-t-il.
A.P-L.
Saison cyclonique
Enawo est devenu un cyclone tropical intense: Des effets sensibles sur Mayotte
Publié le lundi 6 mars 2017 à 12:32
Enawo continue de se renforcer et devrait frapper très violemment Madagascar demain au
maximum de sa puissance. A Mayotte soyez prudents : Attention aux pluies, au vent et aux vagues.
ACTUALISATION 16h30. Enawo est devenu cet après-midi un cyclone tropical intense (CTI). Il
continue de se rapprocher de Madagascar à une vitesse de 9km/h.
12h30. C’est confirmé. Enawo va atterrir au nord-est de Madagascar demain dans l’après-midi. Le
phénomène qui ne cesse de gagner en intensité sera alors un «cyclone tropical intense» (CTI),
l’avant dernier stade le plus puissant. Les vents seront alors de 200km/h et même de 220km/h au
maximum, de quoi provoquer des dégâts très importants.
Il va entrer dans le pays au-dessus de l’île de Sainte-Marie avant de bifurquer pour descendre vers
le sud et la capitale tout en perdant de la vigueur. Les régions du nord-est ont été placées en alerte
cyclonique depuis vendredi.
Ce lundi, Antananarivo et ses environs sont, à leur tour, en alerte. Les autorités redoutent des
glissements de terrains ainsi que de fortes crues liées à des pluies très intenses qui pourraient
entrainer des débordements de cours d’eau et de retenues. Ces débordements pourraient
entraîner des inondations brusques pour les régions de Sofia, Menabe, mais aussi dans la capitale
et ses environs.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes malgache (BNGRC) s’est déjà réuni
deux fois pour faire un point sur la trajectoire exacte du cyclone et pour évoquer les mesures à
prendre pour protéger la population. Enawo devrait descendre l’intégralité du pays pour ne quitter
l’île que vers jeudi.
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REVUE DE PRESSE Mardi 7 mars 2017
Grande prudence à Mayotte
A Mayotte, les effets d’Enawo se font déjà ressentir comme en témoignent les perturbations dans
l’aérien, avec un ministre de l’Intérieur obligé de passer une nuit supplémentaire chez nous. «Hier,
nous avions du vent à 20km/h mais comme il s’agit d’un vent de travers, il pose des problèmes à
l’aéroport», explique Bertrand Laviec de Météo France. Ces vents devraient gagner en intensité
pour atteindre leur maximum mardi et surtout mercredi. Les rafales devraient alors souffler à
70km/h, avec des rafales de 40 nœuds (environ 75km/h) ce qui représente un vent de force 9.
Ce vent chaud sera toujours en provenance de Madagascar et des perturbations sont donc à
prévoir dans l’aérien à Mayotte, à l’image des problèmes prévisibles dans les aéroports de la
région, ceux de Diego Suarez, Sainte-Marie et Nosy Bé en tête.
Chez nous, les prévisions restent inchangées par rapport à hier. Outre le vent, les pluies devraient
être importantes et même très fortes localement, dès demain mardi et encore davantage
mercredi. La plus grande prudence est donc nécessaire.
Quant à la mer, elle devrait être déchaînée. Plaisanciers et pêcheurs, restez au sec car ça va bouger.
Météo France parle de creux de près de 3 mètres à l’extérieur du lagon et de creux d’un mètre à
l’intérieur du lagon. Il s’agit donc d’une «mer du vent» importante. Là encore, le bon sens et la
prudence doivent prévaloir. Les liaisons des barges devraient être perturbées.
RR
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