Revue de presse 130313

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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE mercredi 13 mars 2013 Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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Revue de presse locale du mercredi 13 mars 2013

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PARTI SOCIALISTE

DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE

mercredi 13 mars 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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Politique

Cinq avocats pour le futur conseil d'Alsace

Les grands élus ont pris tour à tour la parole pendant près de trois heures pour

défendre le « oui » au référendum du 7 avril sur le conseil territorial d'Alsace.

Photo Dom Poirier

Le grand amphithéâtre de la Fonderie, à Mulhouse, était plein à craquer

lundi soir pour la réunion publique en faveur du conseil territorial

d'Alsace et du oui au référendum du 7 avril.

Beaucoup de militants, beaucoup d'élus dans le grand amphithéâtre de la

Fonderie, lundi soir. Tous venus écouter la bonne parole des porteurs du projet

de conseil territorial d'Alsace, à part quelques trublions partisans du non au

référendum du 7 avril prochain, disséminés dans la salle et à qui la parole a

rapidement été confisquée.

Car l'heure n'était pas au débat, mais à la communion. Successivement, les

grands élus ont occupé la tribune pour défendre la réforme territoriale. Le maire

de Mulhouse Jean Rottner défend un « oui d'exigence, dans une dynamique

collective, avec une stratégie de compétence ».

Le président de M2A (Mulhouse Alsace agglomération) Jean-Marie Bockel

considère que « l'avenir de nos enfants est l'enjeu principal de cette collectivité

unique ». Le président du conseil général du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel

décline les objectifs de la fusion des trois collectivités : « Faire des économies,

créer un guichet unique de proximité dans les rapports avec la collectivité,

n'avoir qu'un organisateur pour les transports, avec pour ambition de faire de

l'Alsace la première région de France. »

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Son homologue haut-rhinois Charles Buttner met en avant les quatre chapitres

du projet de conseil d'Alsace : « Faire au moins aussi bien qu'avant, avoir pour

maître mot la proximité, travailler pour l'attractivité de l'Alsace, s'inscrire

pleinement dans le territoire rhénan. »

Un outil au profit d'un projet politique

Enfin, le président du conseil régional Philippe Richert, tribun à la voix éraillée à

force de marteler ses arguments, enfonce le clou : « Ce que nous voulons

proposer, c'est de réfléchir au modèle qui permettra à l'Alsace de s'organiser

pour être au rendez-vous de l'efficacité, pour faire face à des défis nouveaux.

Le conseil d'Alsace est un outil au profit d'un projet politique pour l'Alsace. »

Un discours désormais plus que rodé avec des arguments qui portent et des

zones d'ombre entretenues, que les questions de la salle n'ont pas permis de

dissiper après près de trois heures d'une messe enthousiaste, au diapason de

la majeure partie du public.

Olivier Chapelle

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Éclairage La campagne sur Internet

Tous en ligne...

La campagne pour le référendum du 7 avril est numérique, aussi. Le Net

ajoute une couche sociale au débat, où les outils servent à compter les

troupes, à mobiliser les militants, à diffuser du matériel de propagande.

Sur Facebook, on discute et parfois, on se dispute.

Soyons clair : Internet ne fera progresser ni le « oui », ni le « non ». C'est poser

une mauvaise question. Mais la Toile ajoute une nouvelle dimension à l'espace

public où se développe le débat sur la création d'une collectivité territoriale

d'Alsace. Un lieu hybride, où campagne traditionnelle et campagne numérique

se complètent, se prolongent et interagissent.

Prenons un exemple : le 27 février, dans un courrier publié par les DNA, Marcel

Wolff, militant CGT strasbourgeois et ancien membre du PCF, défend le « oui »

au référendum du 7 avril. Position originale, reprise et commentée sur les

réseaux sociaux, Facebook et Twitter. L'article saute du papier au Net, est

abondamment « partagé », la diffusion virale joue à fond.

Les situations sont nombreuses et quotidiennes où le Net sert à relayer des

rendez-vous ; on y annonce des réunions, des actions militantes, on y publie

des communiqués et des tribunes. Elles se comptent par dizaines, par

centaines. Tout ce bruit s'amplifie, un grand bazar où il est difficile de faire la

part du vrai et du faux, de l'argument fondé et... de « l'enfumage ».

Des blogs d'experts

Mais pour qui prend le temps de chercher, il est possible d'atterrir sur des blogs

et des pages aux contenus réfléchis, construits, aux arguments fondés. La

campagne du référendum a ses « blogs d'experts ». Là aussi, un exemple :

Michel Naudo. Aujourd'hui installé au Luxembourg, il a été membre de 1989 à

2007 du CESA, puis du CESER, l'organe consultatif de la Région, où il s'est

très tôt intéressé à la question de la réforme institutionnelle, en Alsace. Le

« millefeuille », il connaît, pour l'avoir exploré dans les moindres détails.

Partisan du « oui », il développe ses arguments sur son blog créé début février.

Tous les sujets y passent : les compétences croisées des collectivités

aujourd'hui, la gouvernance, les économies, etc.

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Ce blog a des pendants du côté du « non ». Celui de Mathieu Lavarenne, un

prof d'histoire-géo d'Altkirch formé à la philosophie, président du Cercle

républicain 68 et élu à Mooslargue, en fait partie. Ses arguments font se

dresser les cheveux sur la tête de Philippe Richert : Mathieu Lavarenne

considère que le projet de conseil unique fait le lit du courant autonomiste...

Un coup de jeune à la campagne

Le Net donne un coup de jeune à cette campagne. C'est une évidence. Partis

tôt dans le Haut-Rhin, pour faire entendre la voix d'un « oui » sans ambiguïté

face à des aînés - notamment Charles Buttner - qui s'interrogeaient

publiquement, de jeunes élus et militants de tous horizons (UMP, PS, EELV,

UDI, MoDem) ont lancé en février 2012 une page de fans sur Facebook,

« Alsace Unie », et un site éponyme.

Le mouvement a pris de l'ampleur dans le Bas-Rhin aussi. Et parmi ces jeunes,

il en est qui sont très actifs sur les réseaux sociaux, toujours prêts à débattre, à

confronter leurs points de vue à ceux des internautes du camp adverse. Un

échange entre Loïc Jaegert ou Raphaël Schellenberger (tous deux d'Alsace

Unie) et Nicolas Chevalier-Roch (jeune cofondateur de « J'aime l'Alsace, je

vote non ») suffit à démontrer qu'il est possible de débattre sans (trop)

s'écharper sur le Net...

La campagne low-cost, à la manière du Parti pirate

Le Net est le lieu idéal pour une campagne low-cost et permet à ceux qui n'ont

guère de moyens de faire entendre leur voix. C'est le cas de Lucia d'Apote et

de Pierre Schweitzer, deux personnes en marge des partis, candidats écolo-

sensibles aux cantonales de 2011 à Strasbourg, et qui défendent une position

originale : le ni oui, ni non à travers un slogan « oui à la fusion, non à la

confusion ». Ils appellent à voter blanc... Sans leur blog et les réseaux sociaux,

ils n'existeraient pas.

Et la campagne low-cost n'est pas l'apanage des militants isolés. La Majorité

alsacienne (UMP, UDI, indépendants) a mis en ligne sur son site alsace2013.fr

un « Kit du oui », un espace où l'on peut télécharger un dossier avec des

visuels pour les profils Facebook, des bannières pour les sites, des tracts pour

mener campagne. À l'image de ce qu'avaient fait, pour la première fois en

Alsace, les candidats du Parti pirate au printemps 2012, aux législatives.

C'est aussi sur les réseaux sociaux que bataillent les partisans du « non » à

Strasbourg, au nombre desquels la conseillère régionale socialiste Pernelle

Richardot et le conseiller général socialiste Eric Elkouby.

Des centaines de fans, cela ne fait pas un référendum

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Enfin - comme pour conjurer la crainte d'une faible mobilisation et d'une faible

participation au référendum -, le Net sert à compter ses partisans. La rubrique

la plus active sur le site de la Majorité alsacienne, www.alsace2013.fr, est celle

dédiée au « mouvement pour le oui » où chacun vient poster sa photo et dire

son adhésion au projet.

Près de 550 internautes l'ont fait à ce jour, beaucoup d'élus, maires ou adjoints.

Même intention sur le site de « l'autre oui », celui des écologistes d'EELV et de

socialistes du Haut-Rhin ; mais là, bien moins de monde se manifeste.

À ce jeu, ce sont finalement les petits jeunes d'Alsace Unie qui, une fois

encore, malgré leurs petits moyens, sont les plus dynamiques... Mais des

centaines de fans, cela ne fait pas un référendum gagnant.

Le Net est aussi un révélateur de l'indifférence.

Christian Bach

Blogs, sites et profils

LES BLOGS. Michel Naudo : naudo-michel.123website.lu. Le blog de Mathieu

Lavarenne : referendum.alsace.over-blog.com. Des jeunes pour le Conseil

unique : alsaceunie.wordpress.com

LES SITES DE CAMPAGNE : alsace2013.fr (Majorité alsacienne). alsace-

autre-oui.fr (EELV, des socialistes du Ht-Rhin et des indépendants). alsace-oui-

naturellement.fr (EELV).jaimelalsacejevotenon.fr (principalement des militants

de Debout la République et des MoDem ou e-PS). conseil-unique.com (le site

du FN, adresse à ne pas confondre avec une quelconque adresse officielle).

LES PROFILS : la plupart des politiques engagés dans cette campagne ont un

profil sur Facebook, parfois aussi sur Twitter. C'est là que l'on peut suivre la

campagne d'Anne-Pernelle Richardot (PS) et d'Eric Elkouby (PS).

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Henri Stoll

« Une cohérence régionale »

« Régionaliste depuis toujours, j'ai tout fait pour arriver à ce vote historique.

Pour la première fois de l'histoire, on demande aux Alsaciennes et aux

Alsaciens de choisir leur destin. Et ils savent mieux que quiconque ce qui est

bon pour l'Alsace. J'appelle à voter « oui ».

Les départements, créés sous Napoléon, au temps où on se déplaçait à cheval,

disparaîtront de toute façon, puisque depuis cinq ans, l'État les étrangle

financièrement. Aujourd'hui à l'ère d'internet et du TGV, les arguments

populistes des nostalgiques qui parlent de proximité ne sont que de piètres

paravents derrière lesquels ils s'abritent pour garder leur mandat. Et il faut

réduire de 30 % au moins le nombre d'élus.

Pour moi, c'est comme un mariage. On se fiche éperdument de la taille du lit et

de la couleur des rideaux. Souvent on ne sait pas où on habitera (le siège),

mais on se dit « oui », car on veut construire un avenir durable et vivre

ensemble en cohérence avec ses convictions.

Et on règle les choses au fur et à mesure, car si on veut attendre que tout soit

prévu pour le mariage, on ne sera plus en âge de procréer le jour où toutes les

conditions seront réunies.

Je fais confiance aux Alsaciennes et aux Alsaciens. Ils souhaitent une seule

région, une même politique respectueuse des habitants et de leur

environnement. »

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Deux anciens ministres en campagne pour le « oui »

alsacien

À quatre semaines du référendum du 7 avril, les partis politiques sont plusieurs

à en appeler à des figures nationales.

Outre Marine Le Pen, présidente du Front national, venue à Mulhouse hier

après-midi (voir ci-dessus), ce sont deux anciens ministres du gouvernement

Fillon qui sont venus prendre la parole dans des réunions publiques.

Bruno Le Maire (UMP), ancien ministre de l'Agriculture, actuel député de l'Eure,

a participé hier soir à une réunion publique à Lingolsheim à l'enseigne de la

Majorité alsacienne. Il avait auparavant présenté son livre Jours de

pouvoir (Gallimard) à la librairie Kléber.

Pour sa part, Hervé Morin, président national du Nouveau Centre (composante

de l'UDI), ancien ministre de la Défense et lui aussi député de l'Eure, est

intervenu à Saverne au cours d'une réunion publique de l'UDI.

Il avait auparavant déjeuné à Strasbourg avec des femmes dirigeantes

d'entreprise. Puis il a visité la Brasserie de Saverne, conduit par Laurent

Burckel, conseiller régional (Nouveau Centre - UDI) et élu à Saverne.

Hervé Morin a pris le temps d'une rencontre avec la presse, encadré de

François Loos, président bas-rhinois de l'UDI et candidat aux municipales à

Strasbourg, et de Francis Hillmeyer, député (UDI) du Haut-Rhin et président du

Nouveau Centre dans ce département.

« Je vais devenir Alsacien », a souri Hervé Morin, « car vous êtes en train de

faire ce que nous sommes trop c... pour faire ! » Nous, ce sont les Normands :

l'ancien ministre préside l'association pour la réunification de la Haute et de la

Basse-Normandie, « séparées en 1951 par des technocrates ». Il a aussi

annoncé la prochaine venue du président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, pour

« un discours sur l'Europe ».

Jacques Fortier

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Référendum

Hervé Morin (UDI) : « Je vais devenir Alsacien »

Hervé Morin, François Loos et Francis Hillmeyer (de g. à d.). Photo J.-M. L.

Président du Nouveau Centre, Hervé Morin soutient le oui au référendum. Mais

il est surtout venu en Alsace pour défendre l'UDI.

« Je vais devenir Alsacien ! Ce que vous allez faire, je le revendique pour la

Normandie depuis 15 ans. Cela fait 60 ans que la région a été divisée en deux,

entre la Basse et la Haute-Normandie, par des technocrates », relève Hervé

Morin, président du Nouveau Centre, qui était hier à Strasbourg et à Saverne.

Évoquant le référendum du 7 avril, il espère que « l'Alsace montrera le chemin

pour toute la France ».

À son côté, le Strasbourgeois François Loos avait déclaré d'emblée vouloir

faire de l'UDI, l'Union des démocrates et des indépendants, « le plus grand

parti de cette région ». Pour le député UDI Francis Hillmeyer, « il existe une

demande forte des centristes du Haut-Rhin d'être plus soudés ». Concernant le

référendum, il a estimé que « les clivages entre les deux départements n'ont

plus beaucoup de sens, surtout pour travailler à armes égales avec nos

voisins ».

L'aneth sur le saumon

C'est bien pour faire du lobbying en faveur de l'UDI - il préside son conseil

national - qu'Hervé Morin était hier en Alsace. D'ailleurs, il a annoncé la venue

du président Jean-Louis Borloo, sans préciser la date : « Vous avez de la

chance ! Jean-Louis va venir faire un grand discours sur l'Europe. » Même s'il

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estime que les différentes composantes de l'UDI doivent garder leur

personnalité propre, Hervé Morin se réjouit de leur bonne entente.

Avec nostalgie, le président du Nouveau Centre rappelle l'époque où « l'UDF,

avec ses 220 parlementaires, était la première force politique territoriale ».

« Nous sommes devenus l'aneth sur le saumon fumé », lâche-t-il pour

expliquer que les centristes - avec toutes leurs nuances - et autres radicaux ne

servent que de « décoration à l'UMP ». Alors qu'ils ont souvent eu raison avant

tout le monde, rappelle l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui a la dent dure

contre lui...

Pour l'heure, l'UDI se prépare au combat des municipales, avec la ferme

intention de « conquérir Caen, Rouen, Amiens, Aix-en-Provence et bien sûr

Strasbourg ». Pour Hervé Morin, la gauche est mal partie. « Les socialistes ne

sont pas responsables de la crise, mais ils vont être responsables de la

récession », prévient-il. Il voit déjà « François Loos, maire de Strasbourg ».

« Ce sera une nouvelle formidable pour l'UDI ! », lance-t-il, en soulignant la

nécessité de « faire émerger de nouveaux talents ». Mais il refuse l'idée

de « primaires ouvertes » envisagées par l'UMP. « On ne va pas se faire

plumer. Nous ne sommes pas des alouettes ! »

Yolande Baldeweck

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Hohrod

Premier village à passer à la semaine d'école de 4 jours et

demi

Réuni sous la présidence de Benoît Ernst, le conseil municipal de Hohrod a

débattu sur la nouvelle réforme des rythmes scolaires, mais également sur les

comptes administratifs du budget général de 2012.

Bernard Florence, adjoint au maire, a mené la concertation avec les parents

d'élèves et le directeur d'école et reprécisé les enjeux de la nouvelle réforme

des rythmes scolaires qui fait passer la semaine d'école à quatre jours et demi.

Les parents d'élèves, qui l'ont adoptée pour la rentrée 2013, vont créer une

Amicale des parents d'élèves et prendre en charge le périscolaire que la

municipalité soutiendra.

[…]

André Thiry

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Éducation

Jean Rottner reporte le passage à quatre jours et demi

Les enseignants ont obtenu la décision qu'ils attendaient : le report de

l'application de la réforme. Photo Dom Poirier

Alors même qu'une vingtaine d'enseignants s'étaient rassemblés hier soir

devant la mairie de Mulhouse pour manifester leur opposition à la réforme

des rythmes scolaires, le maire Jean Rottner annonçait dans un

communiqués on choix de reporter à 2014 le passage à la semaine de

quatre jours et demi.

On s'attendait à ce que, comme de nombreux autres maires, celui de Mulhouse

choisisse de reporter l'application de la réforme des rythmes scolaires à

septembre 2014. Depuis hier soir, c'est officiel : dans un communiqué publié

alors même qu'était réunie à la mairie la commission permanente de

concertation (à laquelle participent enseignants, parents, syndicats,

associations, élus), Jean Rottner annonçait sa décision de repousser d'un an le

nouvel aménagement voulu par le gouvernement.

« Bien que je sois favorable à l'organisation de la semaine sur quatre jours et

demi, il me semble que les conditions ne sont pas réunies à ce jour pour que la

rentrée 2013 se déroule de manière sereine et dans le respect des intérêts de

chacun », indique le maire, qui s'appuie sur ses échanges des dernières

semaines avec tous les acteurs impliqués - parents, enseignants, personnels

municipaux.

« La concertation qui se poursuit permettra de préciser dans la sérénité les

modalités de mise en oeuvre de la réforme, ajoute Jean Rottner. Le calendrier

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est fixé. Je souhaite que nous puissions aboutir à la définition d'une

organisation pour le mois d'octobre 2013. »

Cette annonce a de quoi satisfaire, au moins partiellement, les enseignants

mulhousiens de l'intersyndicale SNUipp-FSU, SNE-FGAF et Snudi FO, dont

une vingtaine s'étaient justement rassemblés hier devant la mairie pour

demander le maintien de la semaine de quatre jours.

Il faut réformer l'école, mais pas de cette façon

Mais si pour eux, ce report est essentiel, il n'est pas suffisant. « Cela n'a aucun

sens de reproposer la même réforme en 2014 et de recommencer en 2015

avec la modification des vacances, estime Marianne Gaume, secrétaire

départementale du SNE-FGAF. Bien sûr, il faut réformer l'école, elle en a

besoin, mais pas de cette façon. Nous n'accepterons de parler rythmes

scolaires que si l'on aborde aussi les autres thèmes : classes surchargées,

élèves en grandes difficultés qui ne sont pas pris en charge... » La question des

salaires est aussi de plus en plus présente : « Le pouvoir d'achat des

enseignants ne fait que diminuer et cela commence à peser lourd dans leur

quotidien », justifie François Schverer, secrétaire du SNUipp.

Les dés sont donc relancés, dans une partie qui est loin d'être jouée d'avance.

J.T.

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Mulhouse Deux ans après Fukushima

Un « die-in » contre le nucléaire

Un rassemblement citoyen non violent pour marquer le triste deuxième

anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Une trentaine de personnes ont participé hier vers 12 h 45 à un « die-in »

place de la Réunion à Mulhouse.

Organisée par le CSFR (Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la

plaine du Rhin) et l'association « Stop Fessenheim», la manifestation a voulu

marquer les esprits en commémorant l'anniversaire de la catastrophe de

Fukushima, le 11 mars 2011 au Japon. Comme ont pu le rappeler certains

militants antinucléaires, « le die-in est une manifestation très particulière qui est

très souvent utilisée quand il y a des victimes nombreuses, Hiroshima 200 000

morts, Nagasaki 140 000, et donc c'est une expression qui montre à la fois le

respect des morts et leur commémoration. » Pour Gilles Barthe (CSFR), « la

catastrophe nucléaire de Fukushima n'en est malheureusement qu'à son début.

Les effets sur la santé des populations vivant dans ses zones fortement

contaminées vont s'amplifier de jour en jour ». Les militants ont observé deux

minutes de silence avant de se disperser.

A.C

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Fessenheim

Une étude qui conforte le maintien de la centrale

Alors que la fermeture de la centrale de Fessenheim est une des priorités du

gouvernement, l'Institut énergie et développement (IED) basé à Montreuil qui

s'était vu confier par le comité central d'entreprise d'EDF SA une expertise

technico-économique sur le maintien en fonctionnement du site, a rendu ses

conclusions. L'étude souligne que des centrales de même technologie ont reçu

l'autorisation de poursuivre leur exploitation jusqu'à 60 ans et souligne les

divers avis favorables formulés par l'autorité de sûreté nucléaire à propos de la

poursuite d'exploitation ainsi que ses préconisations après l'accident de la

centrale de Fukushima. L'étude passe ainsi en revue les questions de la tenue

aux séismes et celle du risque d'inondation sans relever de problème

particulier : « le site de Fessenheim est à jour par rapport au risque

d'inondation » et « les études ECS ont montré la robustesse des installations à

un niveau de séisme supérieur au séisme de conception ». L'étude met aussi

en parallèle les 400 millions d'euros de mise en œuvre des dispositions « post

Fukushima » et le « manque à gagner qui résulterait d'un arrêt éventuel

prématuré de Fessenheim». Elle parle de la perte de 5 000 emplois au niveau

national et de 3,2 et 5,9 milliards d'euros de pertes par rapport au maintien en

exploitation de Fessenheim jusqu'en 2031-2032 et aux divers scénarios

envisagés. Le Haut-Rhin pourrait perdre 1 350 emplois directs et indirects.

Quant aux incidences d'un arrêt de Fessenheim sur le réseau électrique,

l'étude estime que « l'arrêt de Fessenheim ne viendrait qu'aggraver la fragilité

du système électrique de l'Est de la France notamment lors des pointes de

consommation ».

JA Haan

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PSA Peugeot Citroën

À Mulhouse, l'aventure 2008 démarre en 2013

À cette étape, pour reconnaître une 208 d'une 2008, il faut regarder l'enjoliveur

de toit et les feux arrières.

Star du salon de Genève, la Peugeot 2008 sort au compte-

gouttes du site de la Hardt. En exclusivité, on a accompagné le

crossover sur sa ligne de montage.

« Ah, regardez, ça, c'est une 2008. On la reconnaît bien avec son enjoliveur de

pavillon. » Rémi Ast, responsable de groupe, nous guide dans les méandres du

système 2 du site PSA Peugeot Citroën de Mulhouse. C'est là qu'est fabriquée,

encore au compte-gouttes, la nouvelle Peugeot 2008. Sur cette ligne, la

semaine dernière, les salariés ont fabriqué 168 Peugeot 208 et 87 Peugeot

2008. Une paille comparée aux 683 Citroën C4/DS4, construites sur le

système 1. L'époque n'est pas encore au rendement mais à la qualité. Les

premières 2008 doivent être impeccables et, dixit Philippe Kalb, le directeur de

la communication, « le résultat qualité est exceptionnel. » Confirmation de Rémi

Ast : « On privilégie la qualité et, dans ce domaine, on est la meilleure usine...

devant Trnava. » La concurrence entre les sites est rude et la jeune usine

slovaque sert de maître-étalon pour tout le groupe. La voiture avance sur la

ligne mais ne roule pas encore. « Tombée » de la peinture, elle mettra sept

heures avant de démarrer, trois heures et demie quand la cadence sera

optimale. Mais avant, les opérateurs vissent, collent, câblent, contrôlent... Au

coiffage, quand la caisse rejoint le châssis motorisé, les robots s'occupent de

tout. Pour le béotien de l'industrialisation, l'opération reste magique. La voiture

commence à se différencier, visuellement, des 208 qui l'encadrent sur la ligne

de montage. On a alors du mal à croire que les deux tiers des pièces sont

communes entre les deux voitures...

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100 000 voitures/an

En compagnie de Rémi Ast, on file vers le terminus du montage. Les voitures

sortent du tunnel de lumière. Un opérateur monte à bord et démarre la voiture.

La 2008file vers le test de la douche, au service qualité-contrôle-production

(QCP). Puis elle sera prise en main pour un essai routier avant d'être

stationnée sur un parking. Pas question, encore, de monter à bord. Les essais

presse sont programmés en avril. Patience... En avril, il faudra inverser les

cadences, faire 200 Peugeot 2008pour 60 Peugeot 208, chaque semaine. Si le

succès commercial est là, le site de la Hardt devra, en année pleine, fabriquer

100 000 crossovers 2008par an. Le défi à relever est immense mais ouvre une

nouvelle ère pour le site mulhousien.

Textes : Laurent Gentilhomme Photos : Dom Poirier

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En chiffres

Le projet 2008 remonte à trois ans et demi, un temps de plus en plus court en

matière d'industrialisation de véhicules.

La voiture est rentrée en ligne le 26 novembre 2012 et dans la phase dite de «

méthode de lots » qui garantit la robustesse du process industriel le

1er février... pour en sortir le 26 février. « 25 jours de méthode des lots, c'est un

record », précise Philippe Kalb, le directeur de la communication du site. La

montée en cadence de la voiture date donc du 26 février.

La voiture est fabriquée sur le système 2, à raison actuellement d'une 2008

pour six 208. Cette proportion s'inversera dans les prochaines semaines,

Mulhouse n'étant que le troisième site pour fabriquer des 208 mais le seul site,

en Europe, à faire des 2008.

L'objectif pour PSA est de fabriquer - en année pleine –200 000 2008. 100 000

à Mulhouse, 50 000 en Chine (en 2014) et 50 000 en Amérique latine, au

Brésil.

La 2008 reprend la base de la 208 mais sa longueur sera de 4,16 m (20 cm de

plus que la 208) et sa largeur de 1,74 m. Le coffre offre une capacité comprise

entre 360 litres et 1194 litres, dont 22 litres sous le plancher.

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Zones de sécurité prioritaires Cellule de coordination opérationnelle

Du concret en mai

Présentation en sous-préfecture de la cellule de coordination opérationnelle du

partenariat dans le cadre des ZSP. De g. à d. : Jean-Pierre Condemine, sous-

préfet, Hervé Robin, procureur, Vincent Bouvier, préfet du Haut-Rhin et Jean

Rottner, maire de Mulhouse.

C'est hier matin qu'a été installée officiellement la cellule de coordination

opérationnelle du partenariat État-Mairie. Concrètement dès le mois de

mai des projets en sortiront.

Le rendez-vous était attendu hier matin en sous-préfecture de Mulhouse. Et

c'est Vincent Bouvier, le nouveau préfet du Haut-Rhin, qui a donné les grandes

lignes de cette CCOP (cellule de coordination opérationnelle du partenariat)

mise en œuvre dans le cadre des zones de sécurité prioritaires. Le

représentant de l'État a rappelé les enjeux et le pourquoi du classement en

ZSP de ces quartiers (Coteaux, Drouot et Bourtzwiller) « qui sont en situation

de difficultés sociales importantes avec des problèmes de délinquance et

d'incivilité. Ce classement permet le resserrement de la coordination et de

l'efficacité en matière de répression et cela permet de développer des actions

de prévention ».

« Il ne s'agit pas de créer une usine à gaz »

Cette nouvelle cellule est dans la suite logique de celle de coordination

opérationnelle en matière de sécurité intérieure déjà créée.

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« Aujourd'hui c'est en fait la deuxième dimension, la cellule de coordination

opérationnelle en matière de prévention ».

À ce titre tous les acteurs de la prévention étaient autour de la table à savoir les

collectivités territoriales (ville, département, région), le parquet, les forces de

police et de sécurité mais aussi les associations, les bailleurs sociaux, tous les

services de la ville et de l'État impliqués dans ce champ de la prévention.

Les objectifs sont clairs : l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, la

lutte contre l'échec scolaire, le ciblage des jeunes en situation de décrochage

et enfin l'amélioration dans ces quartiers de la vie quotidienne des habitants.

Mais comme l'a expliqué le préfet : « Il ne s'agit pas de créer une usine à gaz. Il

faut être concret. Quatre groupes de travail ont été mis sur pied. Chacun devra

faire des propositions concrètes. Il ne s'agit pas de réinventer des dispositifs

qui existent déjà. Il s'agit de mieux faire travailler les gens ensemble,

d'optimiser le travail en réseau ». Et de donner un exemple concret des

difficultés rencontrées sur le terrain : « On entend souvent des jeunes dire qu'ils

ne savaient pas qu'il existait tel dispositif de formation ou de prise en charge.

Alors que concrètement il y a Pôle-Emploi, les missions locales. »

« Il faut sortir des schémas habituels »

Jean-Pierre Condemine, le sous-préfet, a donné quelques pistes du travail de

ces groupes, réalisable dès la fin du mois de mai.

Pour sa part Jean Rottner, le maire, a insisté sur la nécessité d'être le plus

rapidement opérationnel, « de sortir des schémas habituels de pensée,

d'action. Bien sûr il faut renforcer le dispositif existant, bien sûr il faut s'appuyer

dessus. Mais aujourd'hui les besoins sont différents. Il y a un rapprochement à

faire avec notre jeunesse. Il faut faire du cousu main, du sur mesure. C'est

aujourd'hui à Pôle -Emploi de se rendre disponible, c'est à Sémaphore et à la

Mission locale de venir dans les quartiers, c'est à la Maison de l'emploi et de la

formation d'inventer et d'accompagner de nouveaux dispositifs par exemple de

création d'entreprises. Il faut dans ces quartiers difficiles aider à la création

d'entreprises, faciliter les liens avec les banques. Il faut redonner confiance à

cette jeunesse cela passe aussi par l'éducation nationale, les stages proposés

pour découvrir les entreprises. Mais il faut aussi faire un gros travail sur la

parentalité. On ne peut pas uniquement travailler sur l'éducation, l'insertion, sur

l'emploi s'il n'y a pas une remise en ligne de la fonction parentale, du modèle

parental ».

«On a besoin d'un bon dispositif de prévention pour avoir une répression

crédible»

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Le procureur de la République, Hervé Robin a souligné pour sa part que « le

dispositif ZSP tel qu'il est décliné sur Mulhouse est imaginatif, créatif et

créateur. On a besoin d'un bon dispositif de prévention pour avoir une

répression crédible. Cela fait des mois que le parquet réalise un gros travail

d'extériorisation vers les collèges... C'est avec ce public que nous rencontrons

les situations les plus préoccupantes».

Alain Cheval

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© Dna, Mardi le 12 Mars 2013 / Mulhouse

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Wittelsheim La CFE-CGC et Stocamine

«La décision n'a que trop tardé»

Par la plume de Claude Pérussel, la CFE-CGC tient à faire connaître ses idées

sur le problème concernant le devenir des déchets stockés à Stocamine.

« La CFE-CGC des Mines de Potasse est le syndicat qui rassemble la grande

majorité des cadres anciens et actuels.

« Nous avons peur des intégristes dont la seule argumentation tient en leur

foi »

Ce syndicat a la prétention de réfléchir lorsqu'un problème se pose et de n'y

répondre ni de façon démagogique ni en cédant à la facilité. Nous avons peur

des intégristes dont la seule argumentation tient en leur foi.

Notre culture nous dit qu'il est plus rassurant de faire confiance à des experts

ou spécialistes et dans ce domaine nous avons bénéficié des meilleurs : l'Ecole

Polytechnique, l'INERIS, le BRGM, des experts européens, sans compter les

derniers techniciens et ingénieurs des Mines de Potasse d'Alsace.

Or ces personnes qualifiées nous disent qu'une pollution est tout à fait hors de

question à court et moyen terme. Qu'à long terme (quelques siècles !) on

pourrait imaginer des remontées de mercure le long de l'extrados des puits

dans le gisement exploité par Amélie. Qu'en tout état de cause la teneur

maximale en mercure dans une zone réduite autour des puits ne dépasserait

pas les limites de potabilité.

Les travaux proposés nous paraissent représenter un bon compromis même

s'ils ne sont pas absolument nécessaires. Ils tiennent compte des craintes qui

se sont exprimées même si on peut les trouver discutables.

Ce qui est proposé consiste à déplacer environ 9000 tonnes de déchets et d'en

remonter 4700. Cette opération nous semble délicate pour ne pas dire risquée.

« Toutes ces opérations étant réalisées dans un environnement minier qui est

devenu instable voire dangereux »

En effet un bon nombre de colis vont inévitablement être accidentellement

déchirés et les déchets contenus se répandre, toutes ces opérations étant

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réalisées dans un environnement minier qui est devenu instable voire

dangereux. Les travaux seront bien sûr confiés à des sous-traitants et on en

trouvera ; un tel marché ne se refuse pas car il y a de l'argent à la clé. Mais est-

on bien sûr qu'un opérateur, qui de surcroît ne connaît pas les conditions de

travail dans les mines de potasse d'Alsace, aura bien pris la mesure des

difficultés qui l'attendent ?

Dans tous les cas il faut aller vite. La décision n'a que trop tardé.

Les environs 10 ans qui ont précédé la décision ne font que rendre son

exécution plus difficile et dangereuse. En ces temps où l'argent devient rare, ils

n'ont fait qu'alourdir la note sans aucune justification.

A raison de 5 000 000 EUR par an (dont une partie est versée comme

redevance à la ville de Wittelsheim) on en est à 50 000 000 EUR auxquels il

convient d'ajouter les travaux à venir dont la durée prévue sera d'au moins 7

ans. »

Titre et intertitres sont de la rédaction.