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RÉPUBLIQUE DU BÉNIN DÉPARTEMENT DU BORGOU COMMUNE DE BEMBEREKE PLAN DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAL 2004 - 2008
Approbation Maire :_______________________________ Conseil communal Signature_____________________________ Cachet
Date :___________ Secrétaire général :_____________________ Signature :____________________________
Cachet
Approbation Préfet :_______________________________ Tutelle Signature :____________________________ Cachet
Date :___________
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SOMMAIRE
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INTRODUCTION Contexte de l’étude Dans le cadre de la mise œuvre de la décentralisation et le soucis de faire de l’institution communale un instrument de réduction de la pauvreté, le projet « Appui au Développement Communal et aux Initiatives Locales dans le Borgou », en abrégé ADECOI, s’est fixé, entre autres objectifs d’accompagner techniquement et financièrement les nouvelles communes du département du Borgou afin de renforcer leurs capacités institutionnelle et technique dans l’offre des services de base, la promotion d’un cadre de vie acceptable pour les couches les plus pauvres et la sauvegarde des ressources naturelles. C’est dans le cadre de cet accompagnement que l’ONG « Baraka pour la Solidarité et le Développement Durable » (BSDD) a été mandatée, suivant le contrat N°110-01/ADECOI/FENU du 26/9/2003, pour élaborer, sur la base de l’approche participative, le plan de développement communal (PDC) de la commune de Bembéréké1.
Objectif de la mission L’objectif essentiel de la présente mission est de partir des résultats d’un diagnostic participatif ascendant (qui va du village/quartier de ville à la commune en passant par l’arrondissement) pour élaborer le Plan de Développement Communal de Bembéréké.
Élaboration du PDC - Définition du PDC Le Plan de Développement Communal ou PDC est un outil de planification pour le développement durable et équitable à la disposition des élus locaux. Il sert de boussole pour la prise des décisions qui engagent l’avenir des populations. De ce point de vue, il prend en compte les principales préoccupations des populations vivant aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Il a, à la fois, une dimension spatiale (il couvre l’ensemble du territoire de la commune), économique, sociale, culturelle et environnementale. En tant qu’instrument de planification, il définit, en fonction des besoins et des moyens locaux, les principales actions d’aménagement et de développement social et économique de la commune. Il est en fait un instrument d’aide à la décision aux mains des autorités communales et des différents partenaires (projets, organisations de la société civile, etc.) au développement. Il établit une stratégie d’intervention communale cohérente et acceptée par tous. Il constitue donc un véritable outil de négociation financière qui couvre une période de cinq ans et peut être actualisé à la fin de chaque année. - Champ de l’étude Les investissements programmés dans PDC couvrent tout le territoire de la commune de Bembéréké et touchent toutes les couches et catégories sociales vivant dans et même hors de la
1 Confère les Termes de référence en annexe
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commune comme les ressortissants de la commune résidant ailleurs comme les étudiants ou les élèves. Il est somme l’affaire de tous les fils et filles et de tous ceux qui s’intéressent directement ou indirectement à cette commune.
Il concerne tous les secteurs de la vie sociale, économique et culturelle considérés comme prioritaires pour les communautés.
Ainsi on peut énumérer les secteurs ci-après :
Infrastructures économiques, Promotion féminine, Environnement, Communication, Investissements socio-collectifs, Sécurité, Urbanisme, Renforcement des capacités, Mobilisation des ressources
- Approche méthodologique L‘élaboration du PDC s’est déroulée conformément a l’approche participative préconisée par les TDR. Cela est d’autant plus justifié que la planification du développement local suit une logique qui s’appuie sur une démarche fondée sur une large concertation avec les principaux acteurs du développement de la localité concernée. Car, c’est avant tout aux élus locaux qu’il appartient, et cela en étroite collaboration avec les communautés, d’effectuer des choix, de prendre des décisions et de faire des arbitrages qui s’imposent. Aussi ce principe a-t-il été respecté tout le long du processus qui a abouti à l’élaboration du PDC de la commune de Bembéréké.
Le processus qui a présidé à l’élaboration du PDC se présente comme suit :
i. La formation des personnes ressources (animateurs locaux, membres CCD) issues de la communauté sur le processus du DP, l’utilisation des outils de la MARP et d’élaboration des instruments de planification locale ;
Cette étape est d’autant plus capitale qu’elle donne l’occasion aux populations de comprendre toute la logique qui sous-tend le processus et de se l’approprier afin qu’elles soient dès le départ responsabilisées quant aux choix à opérer par elles.
ii. La phase des autos diagnostics avait but essentiel d’amener, lors des assemblées villageoises, les communautés à identifier de manière participative les problèmes de développement, les potentialités et les projets possibles nécessaires pour promouvoir le développement de leur localité. Elle a permis d’établir l’état des lieux, de comprendre la dynamique de la commune et permettre à la population des localités de développer les réflexes et les compétences internes pour des analyses approfondies de leur situation ainsi que la définition des solutions à envisager ;
iii. L’établissement du pré diagnostic participatif se traduit par une série d’ateliers de
planification dans chacun des cinq (05) arrondissements de la commune. Elle permet la validation du pré diagnostic, l’identification des éléments devant entrer
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dans le diagnostic de l’ensemble de la commune et une meilleure structuration des problèmes de développement et la hiérarchisation des priorités selon une vision inter villageoise ;
iv. Le diagnostic participatif, à travers les restitutions en séance publique des résultats
des ateliers de planification, crée une dynamique de débats au sein de la population et permet d’inventorier et analyser les principaux problèmes de développement de la commune ; recenser les potentialités de la commune en vue de leur valorisation ; dégager la problématique globale de développement de la commune et d’identifier et hiérarchiser les axes et priorités de développement de la commune.
A cette phase succède le processus qui aboutit à l’élaboration du PDC. - Planification participative et programmation Elle a pour objet de traduire en terme de perspective et d’orientation les données du diagnostic participatif. Il a été question ici, de traduire en actions et projets concrets les solutions identifiées dans le programme prioritaire (voire point V ci-dessous) élaboré au terme du DP. Cette étape qui a connu la participation des différents acteurs de développement de la commune, à savoir élus locaux, personnes ressources, représentants des organisations de la société civile, représentants de projets, services techniques, ressortissants de la commune, etc. a permis, au terme d’un processus de programmation concertée de sortir la première version chiffrée du PDC. La dynamique de concertation entre la Commission communale de développement, le Conseil communal et les acteurs de développement a permis d’obtenir la version présente objet de ce rapport.
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I- DONNEES GENERALES SUR LA COMMUNE DE BEMBEREKE 1.1 Milieu physique
1.1.1 Situation géographique Située à l’extrême Nord du département du Borgou, la commune de Bembéréké couvre une superficie de 3348 km², soit environ 12,94% de la superficie du département et 2,92% du territoire national. Elle est limitée au Nord par la commune de Gogounou dans le département de l’Alibori, au sud par celle de N’Dali, à l’Est par les communes de Kalalé et de Nikki, à l’Ouest par celle de Sinendé.
1.1.2 Conditions physique et climatique
a) Relief La commune de Bembéréké est caractérisée par une vaste pénéplaine granito-gnésique (200 à 300 m) avec des vallonnements et par des chaînons de collines à relief anguleux nord-sud (« Monts de BEMBEREKE ») qui forment la zone montagneuse du Borgou (491m).
b) Hydrographie Plusieurs cours d’eau saisonniers et temporaires arrosent la commune. On peut retenir Bouri, qui est un affluent de la Sota et Swindarou (rivière de poissons en langue baatonum).
c) Sols Plusieurs types de sols se rencontrent dans la commune de Bembéréké (sols évolués sur quartzites, sols ferrugineux peu lessivés et sols ferralitiques)
d) Végétation Relativement plus pourvue que dans l’extrême Nord du pays, la végétation est très diversifiée. La couverture végétale est constituée de forêts classées, de forêts galeries le long des cours d’eau, de forêts claires correspondant à la savane arborée et de forêts arbustives.
e) Climat Il est de type soudano-guinéen avec deux (02) saisons qui se succèdent : une pluvieuse de mai à octobre et une sèche de novembre à avril qui comprend la période de l’harmattan (vent froid et sec). Il souffle de décembre à février. La pluviométrie moyenne annuelle se situe entre 1.000mm et 1.200mm et est en régression. L’amplitude thermique annuelle est d’environ 6°C ; quant à l’humidité relative elle varie entre 70 et 90% en saison des pluies, baisse à partir de novembre et est de 30 à 50%. Ces conditions climatiques favorisent le développement des activités agricoles qui regroupent actuellement près de 90% de la population pour une superficie cultivable de près de 2.466 km². 1.2 Milieu humain
1.2.1 Effectif et structure de la population En 2002, les résultats provisoires du RGPH3 indiquent pour la commune une population de 94.580 habitants, soit un taux d’accroissement de 3,7% environ, en cinq (05) ans, entre deux recensements et une densité d’environ 28 habitants au km².
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La commune représente environ 20% de la population du Borgou qui était de 471.975 habitants pour la même période. Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2)2 de 1992 a dénombré 59.809 habitants répartis comme suit : 30.377 hommes pour 29.432 femmes soit un taux de masculinité de 1,03. Cette population est à plus de 87% rurale et inégalement répartie dans les cinq (05) arrondissements de la commune comme l’indique le tableau 1 ci-dessous. Comparé aux estimations de 1999 qui indique une population totale de 76.488 habitants dont 66.509 de ruraux, soit 87% de la population et 9.980 d’urbains, soit 13%. on note un taux d’accroissement de plus de 3% en trois (03) ans3. Tableau 1 : Effectif de la population par sexe et par arrondissement de la commune de Bembéréké en 1992 Arrondissements Tous les ménages Ménages agricoles
masculin féminin
total masculin
féminin
total
Bembéréké urbain 8097 7622 15719 6562 6167 12729 Béroubouay 3549 3517 7066 3502 3434 6936 Bouanri 5714 5538 11252 5429 5221 10650 Gamia 7437 7371 14808 6910 6800 13710 Ina 5580 5384 10964 5151 5011 10162 Total commune 30377 29432 59809 27554 26633 54187 Source:INSAE, RGPH2
1.2.2 Caractéristiques démographiques des ménages La population de la commune de Bembéréké indique en 1992 un total de 6.540 ménages avec une taille moyenne de 9,2 personnes. La taille des ménages varie d’un arrondissement à l’autre. Le tableau suivant donne plus de précisions sur l’effectif et la taille des ménages. Tableau 2 : Nombre et taille des ménages dans la commune de Bembéréké Arrondissement et Commune
Tous les ménages
Ménages agricoles
1992 1992 Nombre Taille Nombre Taille
Béroubouay 738 9,6 713 9,7 Bouanri 1149 9,8 1047 10,2 Gamia 1431 10,3 1274 10,8 Ina 1332 8,2 1159 8,8 Bembéréké urbain 1890 8,3 1292 9,9 Commune de Bembéréké 6540 9,2 5485 9,9 Source : INSAE, RGPH2
2 L’étude se réfère à ce recensement parce que les données RGPH3 ne sont pas encore disponibles. 3 Ministère de l’intérieur, de la sécurité et de la décentralisation : Atlas monographique des communes du Bénin, juin 2001
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Les ménages de l’arrondissement de Gamia comptent, en moyenne, plus de membres que les ménages des autres arrondissements de la commune (10,3 et 10,8). Ina affiche la moyenne la plus faible (8,2 et 8,8).
1.2.3 Composition sociolinguistique et poids des ethnies dominantes La population de la commune de Bembéréké est composée des différents groupes ethniques qu’on rencontre dans le département du Borgou : Baatombou, Peuhl, Yorouba, Dendi, groupe Adja-Fon, les Natimba, Waama, Berba et Ditamari venant de l’Atacora et le groupe Yom et Lopka venant de la Donga, etc. Numériquement, les Baatombou viennent en tête avec plus de 52% de la population totale, ensuite viennent les Peuhl avec plus de 35%, puis les autres groupes, en l’occurrence, ceux venant de l’Atacora et la Donga, le groupe Adja-Fon, les Yorouba, les Dendi et les autres4. Alors que l’agriculture, principale activité économique est aux mains des Baatombou, l’élevage est assuré par les Peuhl plutôt agro-éleveurs. Quant aux autres groupes, on les rencontre aussi bien dans l’agriculture que dans le secteur privé (petit commerce) ou dans l’administration.
1.2.4 Pratiques culturelles et religieuses Les Baatombou qui représentent plus de la moitié de la population de la commune sont historiquement des animistes ; aujourd’hui, ils pratiquent plus ou moins, dans leur grande majorité, aussi bien l’islam que leur religion traditionnelle. Selon les données de l’Atlas monographique des communes du Bénin (juin 2001), la commune compterait : 55,9% de musulman, 15,9% de pratiquant de la religion traditionnelle, 7,8 de catholique, 2,1% de protestant et 18,3% pour les autres religions. Avec la pratique de ces religions et de l’islam en particulier, la scolarisation et l’invasion des cultures étrangères, notamment celle de l’Occident avec le développement fulgurant des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les pratiques culturelles traditionnelles (bii kondu, kuro-kparu, goo-yeru, cobi, wourou, gbangba, kéténou, gouourou, séguéré-séguéré, gouré, bouro, kénou, yigou toobou, tun kpo) sont en nette régression. On assiste à une extraversion et une acculturation progressive de toutes les couches sociales.
1.2.5 Situation de la femme Moins privilégiée que l’homme, la femme a plus un statut de subordonné que de partenaire. Sa situation est très caractéristique de celle de toutes les femmes béninoises, surtout celles vivant en milieu rural5. L’observation directe du milieu, des pratiques et les entretiens avec les différentes catégories sociales lors des diagnostics ont montré qu’au delà de la division sexuelle apparente des tâches entre hommes et femmes, les femmes restent fondamentalement soumises aux hommes qu’ils soient leur mari, leur père ou leur frère.
4 Idem 5 PNUD : Rapport sur le développement humain au Bénin, pages 22-23, 1998 ; PNUD : Rapport sur le développement humain au Bénin, pages 18-21, 1997.
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Cette situation de subordination, d’infériorisation de la femme se manifeste par la sous-estimation de ses capacités et son absence voire exclusion des sphères de prise de décision concernant la gestion des affaires communautaires où visiblement elle joue, très souvent, les seconds rôles quant elle n’est pas simple figurante. Ainsi, malgré la présence de plus en plus remarquable des femmes dans l’agriculture, (principale activité des populations) on note, à travers toute la commune, qu’elles n’ont pas directement accès aux facteurs de production telle que la terre, les intrants, les équipements agricoles (charrue, tracteur, main d’œuvre, etc.) et même aux crédits. Au niveau des groupements villageois (GV) elles sont presque absentes. Elles sont très présentes au niveau des groupements féminins (GF) qui sont pour elles des entités associatives économiques relativement autonomes. Au sein de ces organisations présentes dans tous les villages et quartiers de ville, les femmes s’organisent autour d’une gamme variée d’activités :
- transformation agro-alimentaire avec souvent des équipements rudimentaires (mortier, meule, pilon, etc.), engendrant des pertes de temps énormes. Les produits concernés sont les noix de karité en beurre ; le manioc en gari ; l’arachide en galette et huile ; moutarde, etc. ;
- exploitation agricole (production végétale et animale) ; - petit commerce des produits locaux ou manufacturiers, etc.
Grâce à ces activités menées dans les GF, les femmes arrivent, bien que difficilement, à améliorer leurs conditions d’existence et à acquérir une relative autonomie financière pour résoudre, le plus souvent, des problèmes sociaux (mariage, cérémonies de baptême, soins des enfants, etc.).
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II- CAPACITE DE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT LOCAL La commune de Bembéréké est essentiellement agricole avec plusieurs organisations paysannes relativement dynamiques opérant aux côtés de plusieurs projets et organisations de la société civile qui participent, au niveau local, depuis des années aux actions de développement de la commune. Mais les diverses actions de ces différents acteurs peuvent-elles contribuer efficacement au financement du développement de la commune dans un contexte de décentralisation et de lutte contre la pauvreté ? le chapitre qui suit répertorie les possibilités de financement du développement local dont dispose la commune.
2.1- Expériences du financement du développement local
Plusieurs organisations paysannes fortement implantées dans le milieu sont très actives dans le domaine de l’auto promotion communautaire. Parmi celles-ci on peut citer :
Au niveau local (village et quartier de ville)
- les GV. Présents dans tous les villages et quartiers de ville, ils constituent une puissance économique dont la contribution aux actions de développement socio-communautaire n’est plus à démontrer. Ils interviennent, grâce aux revenus collectifs (ristournes mises en commun, profits particuliers issus de prestations diverses,…), dans des domaines très divers : construction ou réfection d’infrastructures administratives ou communautaires ; recrutement d’enseignants, réfection de pistes, réceptions, etc.
- les Associations des parents d’élèves (APE). Appuyées par les GV elles sont aussi très
actives dans la scolarisation des enfants. - les Groupements de Femmes. Plus faibles financièrement, ils contribuent directement
ou indirectement aux actions de développement local à travers leur apport en main d’œuvre non spécialisée (recherche d’eau, de sable, de moellons, restauration, etc. lors des travaux de construction d’infrastructures communautaires.
- ACOOMOR. Dans la zone de Béroubouay elle joue également un rôle social et
économique non négligeable pour le développement local. Au niveau communal
Des structures locales couvrant tout le territoire de la commune jouent des rôles similaires dans l’auto financement du développement local. C’est le cas de :
- l’UCP qui est un regroupement des GV dans la construction des magasins de stockage, siège de l’UCP, des bureaux de la mairie, etc.
- l’Association de développement (Non gan ninra) avec ses démembrements interviennent dans l’identification et la planification des actions à mener.
Bien que ces organisations soient d’un apport important pour la promotion du développement local, il faudra craindre, la gestion parfois inquiétante des ressources mises à leur disposition par les populations.
Venant en appui aux actions de développement, des projets et ONG locales accompagnent les communautés dans différents secteurs de la vie économique, sociale et culturelle en finançant
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des activités. Il s’agit entre autres de SIAN’SON, GRAADER, DERANA, CERABE, CARITAS-BDBD, GRADE, CAPID, Centre Africa Obota, etc. Au niveau des projets on peut également retenir : PROMIC dans le domaine de la micro finance, AGeFIB pour le financement des initiatives à la base (construction d’écoles, de hangars de marché, etc.), EDUCOM, GESCOM pour l’assainissement du milieu, PADEB pour le développement de l’élevage, PDRT pour le développement des plantes à racines et tubercules, le PAMR pour l’appui au monde rural, etc. Certains de ces projets ne sont plus en activité. Toutefois de nouveaux projets ont vu le jour et interviennent essentiellement pour appuyer les communautés dans le domaine de la décentralisation et la bonne gouvernance. C’est le cas de PRODECOM et de ADECOI, pour ne citer que ces deux là. Au delà des ces intervenants, le financement du développement local est aussi une préoccupation de l’Etat qui intervient à travers des financements directs et des subventions diverses.
2.2- Atouts mobilisables Le développement social, économique et culturel de la commune de Bembéréké est donc possible si tous les atouts et toutes les possibilités examinées ici ou non peuvent être valorisées par tous les acteurs (les ressources, le capital de loin le plus déterminant) impliqués dans son développement. Le chapitre suivant, répertorie les plus importants.
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III- RESULTATS DU DIAGNOSTIC PARTICIPATIF Le processus du diagnostic participatif de la commune dont l’objectif était de faire une analyse pertinente de l’état des lieux a fait ressortir les atouts, les contraintes qui freinent son développement socio-économique mais aussi les solutions envisageables, capables de promouvoir son auto promotion. Les résultats du DP ci-dessous présente les principaux constats. 3.1- Constats majeurs La commune de Bembéréké est située sur la RNIE n° 2, et à 520 Km de Cotonou, la capitale économique ; 105 de Parakou, chef lieu du département du Borgou et 215 du marché international de Malanville sur une route entièrement bitumée. Son économie est à près de 90% agricole et occupe la seconde place au niveau du département du Borgou. Elle alimente les marchés de Parakou, Kandi, Malanville et Cotonou en produits vivrier et animal grâce à la RNIE n° 2 qui la traverse sur toute sa longueur, du nord au sud. A cet important atout, s’ajoute sa possibilité de s’ouvrir sur les communes limitrophes de Kalalé à l’Est et de Sinendé à l’Ouest. Mais ces potentialités restent sous valorisées en raison de plusieurs facteurs de blocage qui ne permettent pas à la commune d’en tirer le maximum de profit pour promouvoir son développement social, économique et culturel. Au nombre des facteurs le diagnostic participatif a fait ressortir, pour l’essentiel :
1- la dégradation de la base productive du fait des techniques culturales rudimentaires dévastatrices de l’environnement et qui ont pour corollaire la baisse continue des rendements agricoles, l’éloignement des champs, la rareté du pâturage et des points d’eau pour abreuver le bétail ;
2- le faible développement du capital humain caractérisé par la précarité des conditions
d’accès aux services sociaux essentiels : la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, l’alphabétisation, l’hygiène et l’assainissement ;
3- la rigidité et la faible diversification des services financiers aux conditions plutôt
prohibitives pour les femmes en général qu’elles soient organisées ou seules ;
4- le sous-équipement du sous-secteur de transformation et de valorisation des produits primaires locaux en particulier les noix de karité, le manioc, l’arachide, etc. ;
5- le faible développement des échanges inter villages et inter communes du fait de
l’enclavement saisonnier, le faible maillage des pistes de desserte rurale ou leur impraticabilité ;
6- A tous ces facteurs s’ajoutent :
la crise, depuis quelques années, de la filière coton qui continue de laminer, de façon drastique, les maigres revenus annuels des communautés qui vivent à près de 90% de l’agriculture ;
l’instabilité des prix des produits vivriers dont la mévente due à l’inorganisation de la filière est venue aggraver la situation déjà suffisamment précaire des agriculteurs.
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7- La faible capacité de gestion des organisations paysannes (GV, GF, etc.) accentuée par le taux élevé de l’analphabétisme des populations, l’absence de système efficace de contrôle de leur gestion, entre autres ;
8- La faible armature urbaine qui ne permet pas au chef lieu de la commune de jouer
pleinement son rôle de ville secondaire et centre d’épaulement de l’économie communale.
3.2- Les atouts à mobiliser
Pour le développement socio-économique et culturel de la commune, les atouts mobilisables sont multiples. On peut retenir :
- L’existence de terres cultivables et la pratique d’une agriculture diversifiée portant aussi
bien sur les vivriers, les produits de cueillette (noix de karité) que les cultures de rente
(coton, arachide) où la commune occupe une place de choix surtout avec des zones de forte
production comme Bouanri à l’Est ;
- Le développement de l’élevage des bovins et des petits ruminants qui constitue une source
non négligeable de revenus pour les ménages ;
- La disponibilité et la volonté des populations de sortir du sous-équipement, facteur
important limitant leur accès et leur arrimage à l’économie régionale ;
- L’existence de structures paysannes (GV, UCP) relativement crédibles et pratiquant déjà
l’auto financement du développement local par la réalisation d’infrastructures socio
communautaires de base (écoles, marchés, magasins de stockage, etc.) ;
- L’existence de projets de développement comme ADECOI, PADEB, PROMIC,
PRODECOM, etc. pour accompagner l’auto promotion rurale ;
- L’existence d’ONG locales et internationales oeuvrant dans le domaine du développement
communautaire ;
- L’existence de forêts classées aménageables à des fins agro-pastorales ;
- L’existence de plusieurs cours d’eau temporaires aménageables à des fins agro-pastorales
et piscicoles ;
- L’existence de marchés périodiques (Gamia) à caractère régional et des marchés
hebdomadaires (Béroubouay, Bembéréké et Bouanri) à caractère national et international ;
- L’existence de sites historiques à valoriser à des fins touristiques et intéressant pour la
communauté locale, nationale et sous régionale (Nigéria).
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3.3- Les potentialités, les besoins et leur localisation La réalisation du DP a donné l’opportunité aux populations des 42 villages et quartiers de ville d’analyser, en toute liberté, leur situation actuelle et de faire des projections dans le temps et d’envisager ainsi l’avenir de leur localité en partant des ressources disponibles et mobilisables mais aussi des difficultés à surmonter. De l’analyse concertée des atouts, des ressources disponibles et des contraintes à surmonter, les acteurs de développement de la commune, ont, sur la base d’une vision communale de leur développement, exprimé en terme réel et pour les cinq années à venir les besoins à satisfaire et atouts mobilisables. Le tableau ci-dessous fait la synthèse des résultats du diagnostic participatif de la commune.
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Tableau 3 : Les contraintes de développement, leur localisation, les potentialités et les solutions envisageables
DOMAINE PROBLEMES SOULEVES
LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Education et alphabétisation
Faible taux de scolarisation des Peuhl
Tous les camps Peuhl Existence d’enfants scolarisables; disponibilité de certains parents à scolariser leurs enfants et existence d'APE, ADECOI, EDUCOM, GV, Mairie, etc.
Sensibiliser les parents sur la nécessité d’envoyer les enfants à l’école
Insuffisance d’enseignants qualifiés
Toute la commune Existence de Circonscription scolaire, de Conseillers pédagogiques, d'APE ; existence de la Mairie, des GV, de UCP
Recruter des enseignants ayant le niveau requis et procéder à leur formation
Déscolarisation des filles
Toute la commune APE, ONG, Projets, existence de filles scolarisables
Sensibiliser les parents sur la scolarisation des filles
Le harcèlement sexuel dans les écoles
Toute la commune Existence d’une charte communale protégeant les jeunes filles
Appliquer rigoureusement la charte et sensibiliser les parents
Déscolarisation après le CEPE
Arrondissements de Béroubouay et Bouanri,
Disponibilité des populations, existence d'élèves, APE, Mairie, CS, radio communautaire, ADECOI, EDUCOM
Créer un collège et sensibiliser les parents sur l’importance de la scolarisation après le CEPE
Insuffisance de salles de classes, de mobilier et de manuels didactiques
Ina Peuhl, Guessou, Téparé-soré, Songoura, Kassarou, Gando-borou, Kabanou, Sombouan, Bouay, Kpébéra, Gamia Est (Kpéssarou), Gamia-Ouest (Banson), Guessou Nord (Béréké-Sud), Kouré, Ganro, Dantcha, Mani Boké, Bèrèkè gando, Bouri, Timbouré, Lili, Boussira, Marcara,
Existence d'APE, Mairie, CS, disponibilité des populations, ADECOI, subvention de l’Etat, apport de l’APE, appui des ONG
Réhabiliter/construire des salles de classes+ magasins+bureau+latrines et doter les écoles en équipements, manuels didactiques
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DOMAINE PROBLEMES SOULEVES
LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Education et alphabétisation (suite)
Taux de contribution scolaire élevé
Toute la commune Apports des ONG et des Projets de développement Présence des GPC-UCP, Etat et cadres de bonne volonté du milieu, APE
Réviser le taux des contributions et Sensibiliser les parents
Faible taux d’alphabétisation des populations (peuhl, Bariba etc.)
Gando, Arrondissement de Bouanri, de Gamia, Guessou, Konou, Goua, Ina, Kabanou, Béroubouay-est, Béroubouay-peulhBouay, Gamia Est, Gamia-Ouest, Guessou NordTaïti, Kouré Kouré, Ganro, Dantcha, Mani Boké, Bèrèkè gando, Bouri, Timbouré, Lili, Boussira, Marcaran (Reste INA) Toute la commune
Disponibilité des populations, existence de maître alphabétiseur, Mairie, projet, ONG, parcelles disponibles, etc.
- Promouvoir l’alphabétisation des adultes par l’organisation de séances d’alphabétisation de masse et la formation des alphabétiseurs ; - Construire des salles polyvalentes d’alphabétisation et - Doter les centres de matériels de formation - Sensibiliser les populations sur l’importance de l’alphabétisation.
Santé, hygiène, approvisionnement en eau potable
Insuffisance de points d’eau potable
Bembéréké Est, Bembéréké Ouest, Kossou, Saoré, Wanrarou, Guéré, Pédarou, Bembéréké Peulh,Gbérou Dagba, Gando Borou, Sissigourou, Kassarou, Guerra N’kali, Bouay, Gamia Est, Gamia-Ouest, Guessou NordTaïti, Kouré, Ganro, Dantcha, Mani Boké, Bèrèkè gando, Bouri, Timbouré, Lili, Boussira, Marcara, Béroubouay Est, Bérubouay Ouest, campement peul, Sombouan, Bouratèbè
Apports disponibles, populations disponibles, existence de comités de gestion de points d'eau, Mairie, ADECOI, SBEE, ONG, Projets (PADEAR, AGeFIB) etc.
Réhabiliter / construire / forer des puits/pompes en nombre suffisant dans les villages et les campements peuhl
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DOMAINE PROBLEMES SOULEVES
LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Santé, hygiène, approvisionnement en eau potable (suite)
Vente anarchique des produits pharmaceutiques ambulatoires
Toute la commune COGEC, COGEA, CVS, FC, GV, UCP, GPC, Mairie, 2S, Arrondissements, Population, HEB, l’Etat, Radio locale, Association de développement (AD)
Sensibiliser les populations sur les dangers des produits pharmaceutiques vendus à l’air libre pour la santé
Insuffisance de personnel qualifié
Béroubouay-centre Gando, Pédarou, Wanrarou, Goua, Sikouro, Konou, Guessou, Gbérou Dagba, Gando Borou,
COGEC, COGEA, CVS, FC, GV, UCP, GPC, Mairie, 2S, Arrondissements, Population, HEB, l’Etat, AD, etc.
Recruter et doter les centres de santé en personnel qualifié
Centre de santé exigu
Béroubouay-centre Existence de COGEA, COGEC, CSA, accord de la DDS, disponibilité des populations
Réhabiliter le centre de santé
Difficulté d'accès au centre de santé
Gando, Pédarou, Wanrarou, Goua, Sikouro, Konou, Guessou, Gbérou Dagba, Gando Borou, Sissigourou, Kassarou, Guerra N’kali, Sombouan, Kabanou, Ganro, Dantcha, Mani-Boké, Bèrèkè –Gando, Bouri et Timbouré
Apports et populations disponibles, existence de COGEC, d'UVS, de CVS, CSA, de parcelles
Créer et construire des UVS et Dispensaires isolés avec équipements et personnel qualifié
Insalubrité Arrondissement de Bembéréké, Gamia-Est, Gamia-Ouest, Guessou-Nord, Bouay, Ina 1, 2, 3, Goua, Sikouro, Guessou
Apport disponible, Groupement de femmes pour enlèvement des ordures, Mairie, CSC, ADECOI, ONG et projets
Assainir le cadre de vie des populations
Elevage Insuffisance de points d’eau pour le bétail
Kossou bansou, Kilaborou, DjowouroN’kparou, Sonkorou, Dakougourou, Gnindaki, Kouba, Goï N’kparou, Gamia Est, Gamia-Ouest, Kpébéra, Mani Boké, Bouay, INA1, INA Peulh, Goua, Konou, Guessou, Sikouro, Gbérou Dagba, Témé, Sissigourou, Téparé, Soré, Guerra N’kali, Béroubouay Est, Ouest, Kabanou, Sombouan,
Pratique de l’élevage, existence de comités de gestion, disponibilité des populations, de la Mairie, du CARDER, de cours d'eau saisonniers, ADECOI, projets
Construire des retenues d’eau pour abreuver le bétail
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DOMAINE PROBLEMES
SOULEVES LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Elevage (suite) Taux de mortalité élevé des volailles et des petits ruminants
Toute la commune Les vaccins sont disponibles, CARDER, PADEB, Mairie, éleveurs
Organiser des campagnes de vaccination et de sensibilisation sur la prévention des maladies
Divagation des animaux
Ina1, 2, 3, Ina Peulh, Goua, Konou, Guessou, Sikouro
Existence de clôtures, GF, Mairie, Arrondissement, existence de comités, CARDER, éleveurs
Tracer des couloirs de passage et des zones de pâturage ; mettre sur pied des comités de transhumance
Faible valorisation des produits agropastoraux (lait)
Baoura, Bèrèkè-gando Pratique de l’élevage, existence de comités de gestion, disponibilité des populations, de la Mairie, du CARDER, ADECOI, PROMIC, ONG
Valoriser les produits agropastoraux
Insuffisance de zones de pâturage et occupation des couloirs de passage par les champs
Arrondissements de Bembéréké et Béroubouay; Gamia, INA1, 2, 3, INA Peulh, Goua, Konou, Guessou, Sikouro,
Existence de comités de gestion, disponibilité des populations; Mairie, CARDER, ADECOI, projets
Encourager l’élevage intensif par la mise en place d’infrastructures (enclos, parc de vaccination, mangeoire, abreuvoir, etc.), fourniture de complément alimentaire ; exploiter le troupeau ; installer des comités de transhumance et tracer les couloirs de passage.
Commerce Ecoulement difficile des produits locaux
Bembéréké Ouest, Gando ONG, ADECOI, Mairie, PROMIC, PDRT, GF, existence de produits locaux
Promouvoir la mise en place d’unités de transformation agroalimentaire ; Rechercher les circuits d’écoulement des produits locaux transformés / organiser la filière
Pénibilité des activités de transformation des produits locaux par les femmes
Toute la commune Existence des groupements féminins, de la CLCAM, CVEC, CPS, UCP, ONG, ADECOI, Mairie, PROMIC, PDRT, PADEB, GF, existence de produits locaux
Doter les GF d’équipements pour la transformation des produits locaux afin d’alléger leur charge de travail ; Faciliter l’accès des femmes à des systèmes financiers diversifiés et adaptés
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DOMAINE PROBLEMES
SOULEVES LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Commerce (suite) Faible développement des activités génératrices de revenus
Toute la commune CLCAM, CVEC, CPS, UCP, ONG, ADECOI, Mairie, PROMIC, PDRT, GF, PADEB
Renforcer la capacité de gestion des activités génératrices de revenus des femmes
Accès difficile aux crédits pour les femmes/rigidité du système de crédit
Toute la commune CLCAM, CVEC, CPS, UCP, ONG, ADECOI, Mairie, PROMIC, PDRT, GF, PADEB
Mettre en place un système diversifié de crédits au profit des femmes
Urbanisation, Aménagement, Assainissement et extension de réseau
Dégradation des voies urbaines, des ponceaux et des caniveaux
Bembéréké Ouest, Est, Dèrou, Gando, Guéré, Kossou
Existence de plan d'urbanisation, DDEHU, Mairie, ADECOI, GV, UCP
Réhabiliter les caniveaux, les ponceaux et voies urbaines
Perturbation fréquente du réseau téléphonique
Bembéréké centre - Existence de l’OPT, Mairie, existence d’installation téléphonique, d’abonnés
Réhabiliter / numériser le réseau
Dégradation des bureaux des arrondissements
Toute la commune Existence de locaux, Mairie, ADECOI, Subvention de l'Etat, disponibilité des populations
Réhabiliter/réfectionner les bureaux des arrondissements
Faible niveau de l’aménagement foncier des chefs lieux d’arrondissement/ Installation anarchique des habitations
Les chefs-lieux d'arrondissement, Guessou, Témé, Gamia-Est, Ouest, Guessou-Nord
Mairie, disponibilité des populations, débuts de lotissement dans certaines localités, GV, UCP, bureaux d'études, etc.
Lotir les chefs lieux d’arrondissement
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DOMAINE PROBLEMES
SOULEVES LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Urbanisation, Aménagement, Assainissement et extension de réseau (suite)
Mauvaise gestion du groupe électrogène
Bouay, Gamia-Ouest, Est, Guesou-Nord
Disponibilité des populations, existence d'installation électrique, GV, etc.
Réhabiliter le réseau électrique
Impraticabilité saisonnière du pont sur l’axe Bembéréké-Bouanri
Bembéréké-Bouanri Mairie, TP, UCP, ADECOI, etc. Réhabiliter le pont sur l’axe Bembéréké-Bouanri
Faible couverture du réseau électrique
Guessou, Bembéréké-Est, ouest, Guéré, Kossou, Guéré, Gando, chefs lieux d’arrondissement
Disponibilité des populations, existence de la SBEE, Mairie, GV, UCP, abonnés
Etendre le réseau électrique dans tous les quartiers viabilisés et éclairer les voies et places publiques ; Electrifier Guessou et les chefs lieux d’arrondissement ; Rendre permanent la fourniture du courant électrique à Bembéréké-centre
Précarité des infrastructures marchandes
Bembéréké-Ouest, Guessou, Bouanri, Guerra N'kali, Gamia-Ouest, Béroubouay
Existence de marché, Mairie, GV, disponibilité des populations, UCP, marchands, produits locaux, etc.
Réhabiliter les infrastructures marchandes
Dégradation des pistes inter villageoises et intercommunales
Kossou-Dèrou; Saoré-Sinendé, tout l'arrondissement de Gamia, (Mani Boké-Dunkassa, Gamia-Sèkèrè, Gamia-BouanriGamia-Dunkassa;Kabanou-Sombouan, Béroubouay-Karagoudassi, Béroubouay-Sèkèrè; INA Peulh, Goua, Konou, Guessou, Sikouro; Guerra N'kali, Gando borou, Sissigourou, Gbérou daba, Bouanri
Disponibilité des populations, existence de CMO, TP, UDP, CARDER, Mairie, ADECOI, pistes, etc.
Réhabiliter les pistes de desserte rurale
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DOMAINE PROBLEMES
SOULEVES LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Financement du développement communal / Bonne gouvernance
Faible culture fiscale
Toute la commune Existence de la Mairie et des institutions communales, radio communautaire, service des impôts, trésor public, ADECOI, existence de matière imposable, ONG, GV, UCP
Développer la culture fiscale et Inciter les populations au payement des impôts locaux
Faible capacité de gestion et de mobilisation de ressources
Toute la commune ADECOI, ONG, Mairie, CCD, population, service des impôts, trésor, UCP
Mettre en place un registre foncier urbain adapté ; Renforcer les capacités de gestion et de mobilisation de ressources des élus locaux
Sécurité Insécurité Toute la commune Existence de la Mairie et des institutions communales, radio communautaire, gendarmerie, association de jeune, etc.
Renforcer le système sécuritaire
Agriculture Utilisation des moyens rudimentaires (houes, coupe-coupe, hache
Toute la commune Existence de structures financières (UCP, FENAPRA, CLCAM, ) existence de COBEMAG, de Forgerons locaux, projets, CARDER, etc.
Promouvoir l’intensification de l’agriculture, et octroyer des crédits d’équipement
Appauvrissement continu des terres
Pèdarou, Saoré, Bembéréké Ouest, Ina 1, 2, 3,
- CARDER (cadres techniques adéquats disponibles), UCP, GV, GF, Mairie, Disponibilité de terres cultivables, GV, ONG, pratique de l'élevage etc.
- Régénérer les sols - amener les paysans à appliquer les techniques culturales conseillées par les agents du développement rural
Erosion des sols et désertification
Toute la commune - CARDER (cadres techniques adéquats disponibles), UCP, GV, GF, Mairie, etc.
- Encourager le reboisement - Amener les paysans à laisser 25 à 40 arbres par hectare sur les terres cultivables, - Former les agriculteurs à la mise en place de dispositifs anti-érosifs
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DOMAINE PROBLEMES SOULEVES
LOCALISATION POTENTIALITES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Sport, culture, tourisme et loisirs
Faible valorisation et aménagement des sites touristiques (tombe et faits et histoire liés à Bio Guerra)
Bembéréké-centre et environs, Wanrarou, Baoura II, Guerra N'kali, Bouay, etc.
Existence de sites historiques (Tombe de Bio Guerra, Douma Yonrou,Tiro, Wèwèrè), architecture coloniale, Mairie, disponibilité des populations, radio communautaire
Répertorier/Aménager/réhabiliter et valoriser les sites touristiques
Acculturation / extraversion de la jeunesse/ Disparition des contes et devinettes
Toute la commune Existence de réalités culturelles (cobi, wourou, gbangba, kéténou, gouourou, séguéré-séguéré, gouré, bouro, kénou, yigou toobou, tun kpo), Mairie, Radio communautaire, écoles, Mairie, griots, personnes ressources, contes , devinettes, etc.
Revaloriser les valeurs et richesses culturelles, des contes et devinettes traditionnelles (journées culturelles)
Disparition de la lutte traditionnelle et de la flagellation
Toute la commune Existence de lutteurs traditionnels, radio communautaire, Mairie, UCP, jeunes, personnes ressources, etc.
Promouvoir les sports traditionnels par l’organisation de journées culturelles
Précarité des infrastructures sportives
Bembéréké-Est, Ina 1, 2, 3, Guessou, Konou, Guessou-Nord,
Terrain disponible, pratique du football, Mairie, GV, organisation des jeunes
Aménager / réhabiliter les infrastructures sportives
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IV- VISION, ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE Au vu de l’esquisse de la problématique globale de développement de la commune, plusieurs axes de développement ont été dégagés. Trois niveaux d’analyse correspondant aux trois grandes phases du diagnostic, ont permis progressivement aux différents acteurs de développement, de définir la vision de développement de la commune et les axes de développement :
a) l’élaboration du pré-diagnostic à partir des résultats des auto diagnostics a été le premier niveau. En mettant en exergue les forces et les faiblesses de la commune, cette étape a permis d’établir une vision relativement claire de l’espace communal ;
b) la validation des pré-diagnostics lors des ateliers de planification au niveau des
arrondissements a débouché sur une meilleure structuration des problèmes de développement et la définition, selon une vision inter villageoise, des priorités de développement de la commune. Elle a permis d’organiser et de hiérarchiser les priorités par domaine ;
c) enfin, l’établissement du diagnostic participatif, par l’instauration d’une
dynamique de débats au sein des principaux acteurs du développement de la commune (CCD, services techniques, ONG, société civile, etc.), a permis, sur la base d’une vision commune du développement de la commune, d’analyser et de valider les résultats des ateliers des arrondissements. De l’agrégation desdits résultats, les principaux axes de développement de la commune ainsi que la problématique globale de son développement ont été dégagés, sur la base des contraintes vécues localement.
4.1- La vision et les orientations stratégiques de la commune de Bembéréké 4.1.1 La vision L’approche progressive, graduelle, participative et pragmatique a permis la construction partagée de la vision à partir des aspirations des communautés et des résultats du DP. La vision ainsi construite a été exprimée par les participants en terme de : « Une commune économiquement puissante et prospère dans un environnement assaini et où sont promues les valeurs de la bonne gouvernance, de l’équité et de la justice pour toutes les couches et catégories sociales » . Cette image d’un futur où règne le bien-être économique, social et culturel traduit le désir des populations de vivre dans une commune rayonnante qui devra servir de modèle et où toutes les couches sociales : femmes, jeunes, vieux, adultes, peuhl et autres groupes minoritaires ont accès, de façon équitable, aux infrastructures et services sociaux de base pour le développement du capital humain. Cette vision de la commune reposant sur des orientations stratégiques et objectifs de développement clairement définis est validée par l’atelier d’élaboration du présent PDC.
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4.1.2 Les orientations stratégiques de la commune Orientation dans le domaine social Il s’agira essentiellement pour les autorités communales, les acteurs du développement et les partenaires qui accompagnent l’auto promotion de la commune d’œuvrer pour le renforcement de la lutte contre la pauvreté à travers le développement et l’amélioration des conditions d’accès aux équipements et services sociaux de base, d’une part, et la promotion de la femme, d’autre part.
La réhabilitation / construction d’infrastructures sanitaires adaptées pour améliorer la qualité et l’accès aux soins et services de santé (soins préventifs et curatifs) ;
L’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable par la construction de puits/pompes ;
La réhabilitation / construction d’infrastructures scolaires pour améliorer la qualité des services éducatifs offerts et permettre un accès équitable de toutes les catégories sociales à une éducation de qualité ;
Éducation
La réhabilitation / création et construction d’infrastructures scolaires pour améliorer la qualité des services éducatifs offerts et permettre un accès équitable de toutes les catégories sociales à une éducation de qualité. Encourager les parents encore réticents et notamment les Peuhls éleveurs dont le mode vie les maintient loin des agglomérations d’accéder aux infrastructures scolaires et d’amener les parents et surtout les mères peuhl à envoyer massivement leurs enfants filles à l’école. Cela suppose l’organisation de campagnes annuelles de sensibilisation dans les campements peuhl, les milieux gando et même les grandes agglomérations baatonum qui connaissent un faible taux de scolarisation des jeunes filles et leur déscolarisation pour des raisons diverses (grossesses, manque de ressources financières, éloignement des parents, etc.). Aussi, face à l’insuffisance notoire d’enseignants qualifiés du primaire et du secondaire, le recrutement et la formation continue des enseignants « contractuels » ou non sont-ils apparus comme la condition sine qua non pour garantir le développement du capital humain indispensable pour promouvoir le développement souhaité par les citoyens. Dans le domaine de l’éducation des adultes et de l’alphabétisation en général et celle en français fondamental devront être promues par la création de cadres adéquats.
Santé
A ce niveau, les besoins restent encore importants bien que la commune de Bembéréké apparaisse comme la mieux lotie au plan départemental et national (confère données du tableau ci-dessous). L’accès équitable de tous aux services de santé exige l’élimination des disparités entre villages/quartiers de ville, chefs lieux d’arrondissement et chef lieu de commune. Ceci passe par la mise en œuvre d’actions hardies à savoir : la réhabilitation / construction d’infrastructures sanitaires adaptées pour améliorer la qualité et l’accès aux soins et services de
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santé (soins préventifs et curatifs) d’une part, et le recrutement et la formation d’agents de santé qualifiés en nombre suffisant. Dans ce domaine les actions à mener devront s’accompagner de campagnes de sensibilisation sur :
- L’information et la sensibilisation sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA ;
- les dangers des produits pharmaceutiques vendus à l’air libre, à même le sol et sous le soleil ;
- l’ouverture d’une pharmacie privée, d’une part, et - l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable par la construction et la
réhabilitation de puits/pompes nécessaires pour limiter la consommation d’eau polluée source de maladies.
Tableau 4: Synthèse comparée des indicateurs de la couverture en personnel de santé au 31/12/2002
Indicateurs Bembéréké Borgou Bénin Nombre d’habitants par médecin 27573 16340 6883 Nombre d’habitants par infirmier 1402 2164 2472 Nombre de femmes en âge de procréer par sage-femme
2227 2601 1539
Nombre d’habitants par technicien de laboratoire
16544 22538 18415
Source : DDSP Borgou/Alibori (2002). Statistiques sanitaires 2001 Borgou/Alibori ; MSP (Décembre 2002) Annuaire des statistiques sanitaires 2001
Culture, sport et loisirs
Pour permettre à la jeunesse surtout de mieux s’épanouir, les actions envisagées sont :
- la construction d’un stade omnisports à Bembéréké ville pour abriter les compétitions de niveau communal, national ou régional ;
- l’aménagement de terrains de sport dans les chefs lieux d’arrondissement et l’acquisition d’équipements de sport ;
- l’organisation de foire ou de journées culturelles pour la promotion des cultures locales (danses, chants, contes, artisanat et autres ) afin d’atténuer les effets de l’invasion culturelle étrangère ;
- la construction et la réhabilitation des maisons des jeunes dans les chefs lieux d’arrondissement et de centres polyvalents dans les villages.
Promotion de la femme
Selon les données du RGPH², les femmes représentent environ 49,20% de la population totale de la commune ; mais cependant, leurs conditions d’existence sont tributaires de valeurs socioculturelles fortement discriminatoires qui ne favorisent pas leur plein épanouissement : elles sont considérées comme inférieures à l’homme à qui, elles doivent toujours respect et soumission. Elles ne peuvent accéder librement aux ressources (terre, crédits, intrants agricoles
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et autres, etc.) et au capital social (éducation, formation, alphabétisation, association, etc.) sans l’aval des hommes, qu’ils soient leur mari, leur frère ou autre.
Face à cette situation, pour le moins défavorable aux femmes, le développement durable et équitable de la commune passe par la mise en œuvre d’actions de promotion de la femme. Ainsi, les actions à entreprendre concernent :
- la scolarisation des jeunes filles au même titre que les garçons ; - la promotion de l’alphabétisation des femmes ; - l’accès équitable de tous les sexes aux ressources et capital humain ; - l’octroi de crédits d’équipement pour alléger la charge de travail des femmes ; - l’octroi de divers crédits et notamment des tous petits crédits aux femmes (TPCF) pour
la promotion des AGR ; - la formation des femmes dans le domaine de la gestion et de la rentabilisation de leurs
activités ; - l’intégration des femmes aux activités concernant le développement de la cité et la valorisation de leur statut social. Orientation dans le domaine économique
Agriculture/élevage L’économie de la commune de Bembéréké repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage qui procurent près de 90% des revenus aux ménages. Aussi, les actions de promotion de ce secteur capital pour la commune passent-elles par :
- l’intensification et la modernisation de l’agriculture par l’application des systèmes améliorés de production (SAP) et la régénération des sols ;
- la création de fermes pilotes et la mécanisation de l’agriculture par l’octroi de crédits d’équipement et de campagne pour une meilleure sédentarisation des agriculteurs ;
- l’intensification de l’élevage pour une meilleure valorisation des sous produits de l’élevage et la sédentarisation progressive des éleveurs ;
- la formation des éleveurs en technique de gestion du troupeau ; - l’organisation régulière des campagnes de vaccination pour réduire les pertes dues aux
épidémies. Mais ces actions ne peuvent être profitables à la commune que si elles s’accompagnent d’intenses travaux de réhabilitation / construction des pistes de desserte rurale pour désenclaver les villages et en particulier ceux ayant une certaine importance économique locale en vue d’intensifier les échanges inter villages et ainsi faciliter l’écoulement de la production locale en toute saison.
Commerce Domaine de prédilection des femmes, seules ou en groupement, le développement des activités commerciales passe par la réhabilitation des infrastructures et équipements marchands dans les chefs lieux d’arrondissements ; des gares routières ; la promotion et valorisation des activités de transformation des produits primaires locaux par la création de petites unités agro-alimentaires au profit des groupements féminins. Pour y parvenir, les actions à engager dans ce secteur peuvent s’appuyer sur :
- L’identification et l’organisation des filières porteuses ; - L’octroi de crédits d’équipements pour réduire la charge de travail des femmes ;
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- La diversification des crédits par la promotion des tout petits crédits aux femmes (TPCF) ;
- Le renforcement de la capacité de gestion des activités génératrices de revenus.
Industrie/artisanat Son développement est tributaire de l’absence de culture d’investissements productifs. Le développement de l’industrie devra porter sur la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) ; des secteurs porteurs ; de l’artisanat de production ; la formation des femmes aux techniques et méthodes entrepreneuriales ; promotion de la consommation des produits locaux et surtout la création des conditions favorables à la création des PME/PMI ; l’incitation des acteurs du secteur informel à passer dans le formel et l’exploitation des opportunités qu’offre la commune dont entre autres l’accès aux crédits.
Tourisme Après le coton, « le tourisme est aujourd’hui le deuxième secteur pourvoyeur de devises » peut-on lire dans les Etudes nationales de perspectives à long terme (août 2000)6. Cependant le secteur est actuellement sous exploité malgré l’existence de sites historiques de grande valeur à caractère touristique. Commune d’origine d’un des héros de la résistance nationale à la colonisation, Bembéréké et ses environs ont été le théâtre de combats entre l’armée coloniale et les combattants de Bio Guerra. A ce titre l’aménagement des sites comme la tombe de Bio Guerra, ses habits et autres armes de guerre, son village natal, les champs de batailles, la tombe des gouverneurs et autres conquérants blancs, etc. sont des témoignages vivants du passé du pays et, la création d’un musée régional avec un circuit touristique constituent des actions d’importance pour la promotion et la valorisation du tourisme et de l’artisanat traditionnel baatonum. L’aménagement des circuits touristiques suppose bien évidemment l’existence de voies de communication praticables en toute saison. Orientation dans le domaine environnemental Elle est centrée sur : la promotion des actions de conservation des sols et des ressources naturelles avec pour but d’inverser à terme le processus de dégradation de l’environnement d’une part, et l’amélioration du cadre de vie des populations, d’autre part.
Eau Les actions ici visent une meilleure maîtrise de l’eau par :
- l’aménagement et la protection des berges des cours d’eau et sources naturelles ; - l’aménagement de retenues d’eau à des fins pastorale, maraîchère et piscicole.
Forêt
La commune dispose d’un couvert végétal remarquable représenté par les forêts classées de OUENOU BENOU et des TROIS RIVIERES fortement convoitées et entamées par les activités agricoles et pastorales. Il s’agira, dans le cadre de leur préservation de :
- intensifier les activités de reboisement d’essences aussi bien forestières que fruitières ; - procéder à l’enrichissement des forêts classées existantes ;
6 Ministère d’Etat chargé de la coordination de l’action gouvernementale, du plan, du développement et de la promotion de l’emploi / PNUD, Etudes nationales de perspectives à long terme : Bénin 2025, Alafia, PRCIG/NLTPS/BEN96/001, août 2000, 235 p.
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- réaliser de façon concertée l’aménagement participatif des forêts classées de OUENOU BENOU et des TROIS RIVIERES en étroite collaboration avec les autres communes riveraines de Sinendé, Gogounou et Kalalé ;
- organiser annuellement l’allumage des feux précoces ; et - réglementer l’exploitation des ressources forestières.
Sol
C’est la base productive des agriculteurs et des éleveurs. Elle est exploitée par près de 87% de la population qui y tirent l’essentiel de leur revenu. Pour atténuer les effets pervers de la forte pression humaine il est envisagé :
- L’intensification des activités de reboisement d’essences forestières, des légumineuses en l’occurrence pour renforcer la protection des sols contre le soleil, l’érosion hydrique et éolienne ;
- La restauration de la fertilité des sols par la pratique de système amélioré de production (SAP) ;
- la valorisation des sous produits de l’élevage par le système des contrats de parcage, etc., et l’utilisation des déchets agricoles ;
- l’intensification et modernisation de l’agriculture et de l’élevage en vue de la sédentarisation progressive des producteurs.
Cadre de vie des populations
L’amélioration du cadre de vie des communautés se concrétisera par : - La réalisation d’aménagement foncier rural à travers le lotissement, le recasement et la
viabilisation des zones loties dans les chefs lieux d’arrondissements et les grosses agglomérations afin de limiter l’occupation incontrôlée de l’espace ;
- L’amélioration de l’environnement urbain de Bembéréké par la construction/réhabilitation des équipements marchands (gare routière, marché, magasins, etc.), d’ouvrages d’assainissement (caniveaux, ponceaux), l’extension du réseau électrique dans tous les quartiers de la ville et de l’adduction d’eau potable, la mise en place d’un système de gestion et de collecte des ordures ménagères pour permettre à cette ville secondaire de jouer son rôle d’épaulement de l’économie communale ;
- L’élaboration, l’actualisation du plan directeur de la ville de Bembéréké et l’amélioration de sa gestion par la mise en place d’un registre foncier urbain adapté.
Orientation dans le domaine de la bonne gouvernance Elle se réalisera par le renforcement de la capacité de gestion des collectivités locales à travers :
- le renforcement de la capacité de gestion des institutions communales centré sur la promotion de la bonne gouvernance (gestion transparente, responsable, efficace et démocratique des affaires publiques et privées) ;
- l’élaboration et l’application de manuels de procédures accessible à tous ; - l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de communication ; - la formation à la mobilisation de ressources internes et externes ; - la promotion de la coopération décentralisée à travers des accords de coopération avec
des collectivités décentralisées européennes, asiatiques ou américaines, etc. ; - la promotion des NTIC par la dotation des collèges d’outils informatiques, de création
de cybers centres communautaires et le développement des réseaux de communication (cabines téléphoniques privées ou communautaires, etc.).
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Le citoyen Il est électeur, éligible et dispose d’importants droits et devoirs. A ce titre sa contribution au développement de la commune est capitale. C’est pourquoi les actions à mener en direction des citoyens portent sur :
- l’information/communication et la formation des acteurs du développement communal sur leurs droits et leurs devoirs ;
- la formation des populations et des membres de la société civile à la citoyenneté ; - l’incitation des citoyens au payement des impôts locaux nécessaires à la réalisation des
investissements ; - la promotion de la culture fiscale et la lutte contre l’incivisme en vue d’induire
progressivement chez chacun un changement de comportement positif vis-à-vis de la chose publique.
Les cadres de concertation
La création et la mise en place d’un cadre opérationnel de concertation réunissant, périodiquement, les acteurs de développement de la commune (services techniques, organisations de la société civile, projets, organisations locales, citoyens résidents ou non, opérateurs économiques, etc.) pourra constituer un cadre de référence dans la mise en œuvre des actions de développement, à travers des avis techniques qui permettront de baliser les voies à suivre ou d’opérer des choix plus judicieux. 4.2- Les objectifs de développement Les objectifs de développement de la commune peuvent s’articuler autour des axes ci-après :
4.2.1 Améliorer les conditions d’accès aux équipements et services sociaux de base par : La réhabilitation / construction des pistes de desserte rurale pour désenclaver les
villages et en particulier ceux ayant une certaine importance économique locale en vue d’intensifier les échanges inter villages en toute saison ;
La réhabilitation / construction d’infrastructures sanitaires adaptées pour améliorer la qualité et l’accès aux soins et services de santé (soins préventifs et curatifs) ;
La réhabilitation / construction d’infrastructures scolaires pour améliorer la qualité des services éducatifs offerts et permettre un accès équitable de toutes les catégories sociales à une éducation de qualité ;
L’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable par la construction de puits/pompes ;
La réhabilitation d’infrastructures/équipements marchands dans les chefs lieux d’arrondissements ; il s’agit de hangars de marché, de stands, de boucheries et de gares routières.
4.2.2 Améliorer le cadre de vie des communautés par :
La réalisation d’aménagement foncier rural à travers le lotissement, le recasement et la viabilisation des zones loties dans les chefs lieux d’arrondissement ;
L’amélioration de l’environnement urbain de Bembéréké par la construction/réhabilitation des équipements marchands (gare routière, marché, magasins, etc.), d’ouvrages d’assainissement (caniveaux, ponceaux), l’extension des réseaux électrique et d’eau potable, la mise en place d’un système de gestion et de collecte des ordures ménagères pour permettre à cette ville secondaire de jouer son rôle d’épaulement de l’économie communale.
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4.2.3 Promouvoir / valoriser les activités de transformation des produits primaires locaux au profit des groupements féminins en vue de la promotion et de l’autonomisation économique progressive de la femme par : L’octroi de crédits d’équipements pour réduire la charge de travail des femmes ; La diversification des crédits par la promotion de la micro finance ; Le renforcement de la capacité de gestion des activités génératrices de revenus
en vue du développement et de la promotion desdites activités ; L’incitation à la création des PME/PMI ; L’éducation et l’alphabétisation des femmes.
4.2.4 Promouvoir les actions de conservation des sols et des ressources naturelles à travers : L’intensification des activités de reboisement d’essences forestières et
fruitières ; La restauration de la fertilité des sols par la généralisation des systèmes
améliorés de production (SAP), la valorisation des sous produits de l’élevage (contrats de parcage, etc.) et des déchets agricoles ;
La réalisation concertée de plan d’aménagement participatif des forêts classées de OUENOU BENOU, et des TROIS RIVIERES fortement convoitées et entamées par les activités agricoles et pastorales.
4.2.5 Renforcer la capacité de gestion des collectivités locales à travers :
le renforcement de la capacité de gestion des institutions communales centré sur la promotion de la bonne gouvernance (gestion transparente, responsable, efficace et démocratique des affaires publiques et privées) ;
la formation à la mobilisation de ressources internes et externes ; l’incitation des citoyens au payement des impôts locaux nécessaires à la
réalisation des investissements ; la promotion de la coopération décentralisée à travers des accords de
coopération avec des collectivités décentralisées européennes ou américaines ; la formation à la citoyenneté et la promotion de la culture fiscale.
4.2.5 Renforcer la fonction urbaine de Bembéréké par la mise en œuvre d’actions d’urbanisation visant à faire de cette ville chargée d’histoire, un centre urbain secondaire de référence, capable de remplir son rôle de relais en raison de sa position géographique. Facilement accessible du Nord et du Sud par l’axe Cotonou-Malanville ; elle peut relier les communes de Kalalé à l’Est, par Bouanri, via Bouka qui est un arrondissement économiquement très important dans Kalalé ; à l’Ouest celle de Sinendé par Fôbouré qui permettra de relier Péhunco et Kouandé dans l’Atacora. Ceci suppose d’importants aménagements : réhabilitation des axes routiers conduisant dans ces deux directions et au plan institutionnel par la mise en place d’un registre urbain adapté à la taille de la ville et des équipements marchands capables de servir de base.
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V- Les Programmes et les Projets Les différents programmes et les projets y afférents sont consignés dans le tableau suivant
Programme Projets
Amélioration des conditions d’accès aux équipements et
services sociaux de base
Réhabilitation des infrastructures/équipements marchands dans les chefs lieux d’arrondissement Construction des gares routières Construction des aires de stationnement dans les chefs lieux d’arrondissement Réhabilitation /construction des pistes de desserte rurale Forage des puits/pompes à grand diamètre et mise en place les comités de gestion
Promotion de l’économie
locale
Appui aux activités génératrices de revenus Renforcement des capacités d’intervention et de gestion des organisations paysannes
Promotion des actions de conservation des sols et
ressources naturelles
Conservation et gestion des ressources naturelles
Promotion des moyens de Communication
Promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication
Promotion de l’éducation
Construction des infrastructures scolaires Construction des salles polyvalentes d'alphabétisation et de loisirs Construction des maisons d'accueil des élèves et étudiants
Santé Réhabilitation/ Construction et équipement des centres de santé
Sport, Loisirs, Culture et
Tourisme
Construction et équipement de musée Construction du stade omnisports communal Aménagement et valorisation des sites touristiques de la commune
Amélioration du cadre de vie des communautés
Urbanisation la ville de Bembéréké et poursuite de l'extension de réseau et du lotissement Lotissement et de viabilisation des villes/villages Réhabilitation et extension de mini- adduction d'eau Gestion des ordures ménagères (OM) Réhabilitation et assainissement des voies urbaines et des collecteurs
Renforcement des capacités de gestion des collectivités locales
Formation du personnel des bureaux de la commune à l’ utilisation de l'outil informatique ; la tenue et la conservation des documents administratifs et la gestion administrative et financière Mise en place d’un registre Foncier Urbain
34
Planification financière des projets
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Amélioration des conditions
d’accès aux équipements et
services sociaux de base
Réhabilitation des infrastructures/équipements marchands dans les chefs lieux d’arrondissement
Le marché central est réhabilité : 60 boutiques ; 2 magasins ; 300 stands ; 20 hangars ;1 bloc administratif (santé, police, secrétariat…) ; 3 latrines de 4 blocs et parking réalisés 2 marchés réhabilités ;4 petites boutiques + 1 hangars ; 40 stands , 1 latrine, magasin de stockage, boucherie moderne réalisés 74 blocs de 4 latrines sont construits
Bembéréké Bouanri, Gamia
250 000 000
80 000 000
x x Construction des gares routières
Une grande gare routière et une moyenne construites
Bembèrèkè et Guessous-sud
140 000 000 x x x x x
Réhabilitation /construction des pistes de desserte rurale
320 km de pistes rurales réhabilitées Le pont sur l’axe Bouanri-Bembéréké réhabilité
Toute la commune Bouanri
15 000 000
x x x x Forage des puits/pompes
à grand diamètre et mettre en place les comités de gestion
73 pompes/puits à grand diamètre sont forés et des comités de gestion opérationnels 15 retenues d'eau sont construites
Toute la commune 180 000 000
x x x x x
35
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Promotion de l’économie
locale
Appui aux activités génératrices de revenus
Les activités génératrices de revenus sont appuyés : 2000 femmes ont obtenu de petits crédits Les GF s’adonnant aux activités de transformation agro-alimentaire ont reçu des crédits d’équipement
Toute la commune 105 600 000
x x x x x Renforcement des capacités d’intervention et de gestion des organisations paysannes
Les OP et OE sont formés en gestion et tenue de documents comptables Les OP et OE ont renforcé leur capacité de gestion à travers 34 voyages d’études et d’échange d’expériences 32 GF sont formés en gestion et tenue de documents comptables Les GF ont renforcé leur capacité de gestion à travers 16 voyages d’études et d’échange d’expériences
Toute la commune 24 000 000
x x
36
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Promotion des actions de
conservation des sols et ressources naturelles
Conservation et gestion des ressources naturelles
SAP adopté par les producteurs de la Commune pour la restauration des sols Les structures de gestion des couloirs sont opérationnelles Les couloirs de passage et des espaces de pâturage sont matérialisés dans chaque village 5ha /village sont reboisés ; 150ha de couvert végétal sont protégés Les 3 forêts classées de Bké sont enrichies Un système de protection efficace des berges des cours d'eau mis en place et exécuté Les rivières de Wéwéré et de Tiro sont aménagées Les feux précoces sont réalisés chaque année Un système d'exploitation des forêts est mis en place Un cadre de concertation entre agriculteurs et éleveurs est opérationnel 03 jardins d'agrément sont aménagés à Bembéréké et 05 dans les chefs lieux d'arrondissement 25ha sont reboisés dans écoles et collèges les axes : Bké-Wanrarou; Bké-Saoré; Bké-Guessou-sud; Bké-Pèdarou reboisés Zone industrielle aménagée
Toute la commune 58 514 610
37
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Promotion des moyens de Communication
Promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication
Les 5 Collèges disposent d'au moins un micro ordinateur chacun 3 cybers centres créés 10 cabines téléphoniques sont installés ; Les équipements de la radio sont numérisés ; le programme étendu et une Télévision communautaire installée et fonctionnelle 10 Animateurs sont formés
Bembéréké, Ina, Gamia INA, Guessou-Sud, Bouanri, Gamia, Béroubouay; (5) à Bembèrèkè
4 800 000
38
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Promotion de l’éducation
Construction des infrastructures scolaires
24 modules de 3 classes + bureau+magasin+latrines construits 2 modules de 4 classes avec mobiliers+latrines construits 4 modules de 4 classes sont construits et équipés Les parents des camps peuhl et gando sont sensibilisés Toutes les filles de la commune sont scolarisées Les diverses contributions scolaires et souscriptions sont payées
Kouba, Pédarou, Boura Tèbè, Kpégourou, SombuanII, Tépa Soré, Kassarou, Gando Borou, Bourandou, Groupe C à Guessou et Wodora
426 000 000
Construction des salles polyvalentes d'alphabétisation et de loisirs
24 salles polyvalentes sont construites et équipées L'alphabétisation est promue et les adultes sont alphabétisés en langues locales et en français fondamental Les centres sont dotés de matériels didactiques Des campagnes sur l'importance de l'alphabétisation sont réalisées
Toute la commune 54 000 000
Construction des maisons d'accueil des élèves et étudiants
3 maisons d'accueil des élèves sont construites 2 maisons d'accueil construites à Parakou et Cotonou Des prix d’excellence annuels sont distribués aux meilleurs élèves et écoliers de la commune
Toute la commune
39
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Amélioration de la couverture Sanitaire
Réhabilitation/ Construction et équipement des centres de santé
21 UVS sont construites et équipées Le centre de santé de Béroubouay est réhabilité Des campagnes de sensibilisation sont réalisées sur les dangers des produits 20 infirmiers de santé sont formés à l'ENIIAB et recrutés 2 infirmiers diplômés d'Etat sont formés à l'INMES Des campagnes de sensibilisation sont réalisées sur les IST et le VIH/SIDA et les moyens de prévention Le centre communal de santé est clôturé Deux dépôts pharmaceutiques sont ouverts et fonctionnels
Toute la commune
40
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Sport, Loisirs,
Culture et Tourisme
Construction et équipement de musée
Un musée est construit et équipé
Bembéréké centre
Construction du stade omnisports communal et des arrondissements
Le Stade omnisports est construit 4 terrains des arrondissements sont réhabilités Le matériel de sport est acquis et mis à disposition Des tournois périodiques sur le sport sont organisés
Bembéréké centre Chefs lieux arrondissement
Aménagement et valorisation des sites touristiques de la commune
Des foires périodiques sont organisées sur l’art et la culture Une troupe de danses traditionnelles est créée et opérationnelle Monument en l’honneur de Bio Guerra héros national est érigé à Bembéréké Les sites touristiques (tombe de Bio Guerra, champs de bataille, Kountoumbèrè, douma gnonrou, etc.) aménagés et ouverts au public
Toute la commune
41
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Amélioration du cadre de vie
des communautés
Urbanisation de la ville de Bembéréké et poursuite l'extension de réseau et du lotissement
Tous les quartiers de la ville sont viabilisés: eau et électricité disponibles
Bembéréké
Lotissement et de viabilisation des villes/villages
Les 5 chefs lieux d'arrondissement et les villages de Guessou-sud et Guerra N'kali sont lotis et viabilisés Les populations connaissent les procédures de lotissement et y adhèrent Plan directeur de Bembéréké disponible
chefs lieux d'arrondissement et les villages de Guessou-sud et Guerra N'kali
Réhabilitation et extension de mini- adduction d'eau
Les réseaux d'adduction d'eau de Gamia et Béroubouay sont réhabilités et étendus La pré-électrification est opérationnelle à Ina Le réseau électrique de Gamia est réhabilité et étendu
Gamia et Béroubouay Ina Gamia
Gestion des ordures ménagères (OM)
Un système de gestion et de traitement des OM opérationnel à Bembéréké et dans les chefs lieux d'arrondissement
Bembéréké
Réhabilitation et assainissement des voies urbaines et des collecteurs
Collecteurs primaires et secondaires (Canal E et canal1à 12) réhabilités Rues N°1 à 6 pavées et assainies
Bembéréké
42
Programme Projet Résultats attendus Localisation Coûts
estimatifs en Frcs. CFA
Années de programmation 2004
2005
2006
2007
2008
Renforcement des capacités de gestion des collectivités locales
Formation du personnel des bureaux de la commune à l’utilisation de l'outil informatique ; la tenue et la conservation des documents administratifs et la gestion administrative et financière
Tout le personnel de la commune est formé à l’ utilisation de l'outil informatique ; la tenue et la conservation des documents administratifs et la gestion administrative et financière Chaque arrondissement a un secrétaire qualifié Les services techniques sont dotés d'outils informatiques Le personnel communal et les élus locaux formés sur les lois de la décentralisation Le Conseil Communal et 5 agents communaux sont formés sur l'élaboration du budget Les membres de la commission sont formés sur l'évaluation des offres et la passation des marchés Les agents et les conseillers sont périodiquement recyclés Un cadre de concertation des acteurs de développement est crée et est opérationnel
Commune
Mise en place d’un registre Foncier Urbain
Le RFU est mis en place Bembéréké
200 000 000 x x x x x
44
V CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU PDC La mise en œuvre du PDC de Bembéréké nécessite pour sa réussite la mise en place d’un cadre institutionnel approprié. Les acteurs de ce cadre institutionnel sont : Le Conseil Communal avec à sa tête le Maire de la Commune Les services techniques de la Mairie Les services déconcentrés de l’Etat Les organisations de la société civile (OP, Association de producteurs, les GF, etc.) Les prestataires de services (bureaux d’études, ONG, entreprises etc.) Les partenaires au développement Le dispositif institutionnel proposé pour la mise en œuvre du PDC est schématisé de la façon suivante : Liens fonctionnels Liens hiérarchiques Il appartiendra au Maire de définir les modalités de fonctionnement du cadre institutionnel ainsi schématisé. Le tableau suivant donne un aperçu des tâches et responsabilités de chacun des acteurs de ce dispositif institutionnel.
Conseil Communal Maire
Partenaires au développement
Comité communal de concertation et de suivi
évaluation du PDC
Service Communal chargé du
développement
Commission communale d’évaluation des offres
Prestataires de services
45
Acteurs Composition Tâches et Responsabilités
Maire/Conseil communal
- Maire/Conseillers communaux
- Assurer le rôle de maître d’ouvrage - Faire le lobbying et le plaidoyer - Rechercher le financement - Signer les accords, conventions et contrats - Attribuer les marchés - Prendre des décisions par rapport à l’exécution et le suivi évaluation des actions
Comité communal de concertation et de suivi évaluation du PDC
- Maire, Conseillers communaux - Représentants des services déconcentrés de l’Etat - Représentants des organisations de la société civile - Intervenants
- Coordonner la réalisation des actions prévues dans le PDC - Suivre et évaluer périodiquement la mise en œuvre du PDC - Elaborer les tranches annuelles du PDC à soumettre au conseil communal - Faire des propositions de décisions à l’endroit du conseil communal
Service Communal chargé du développement
- Service communal à créer et pourvoir en ressources humaines par le Maire
- Elaborer les dossiers de projets Elaborer les termes de références et dossiers d’appel d’offres - Veiller aux procédures de décaissement - Suivre la réalisation des ouvrages - Veiller au respect des délais d ‘exécution des travaux
Commission communale d’évaluation des offres
- 1 Adjoint au Maire - 2 Conseillers communaux - Receveur Percepteur - Personnes qualifiées ( à déterminer par le Maire ; cf. article 126 de la loi n° 97-029 du 15 janvier 1999)
- Réceptionner les dossiers de soumission - Evaluer les offres - Donner des avis au Maire sur l’attribution des marchés
Partenaires au développement
- Projets - Opérateurs privés - Organisations
paysannes - Bailleurs de fonds
- Apporter le financement à la mise en œuvre des actions - Conseiller par rapport à la mise en œuvre du PDC - Donner des orientations Contribuer au suivi et évaluation de la mise en œuvre du PDC
Prestataires de services
Bureaux d’études, ONG, Entreprises
- Fournir des prestations de services dans divers domaines (Etudes, Analyses, Conseils, Contrôle technique, Maîtrise d’œuvre)
46
VI SUIVI ET EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PDC Le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du PDC incombe au comité communal de concertation et de suivi évaluation du PDC installé par le Maire et dont la présidence est assurée par le Premier Adjoint au Maire. Le suivi et l’évaluation s’appuiera sur les indicateurs définis dans le cadre logique du PDC CONCLUSION Le processus du diagnostic ascendant, en favorisant la mobilisation des acteurs du développement autour de la problématique de développement de la commune de Bembéréké, a donné l’opportunité aux différentes composantes de la population des villages et quartiers de ville d’exprimer, pour une fois et librement les problèmes développement de leur terroir, leurs besoins et leurs aspirations. Mieux, il leur a permis de s’impliquer activement dans la logique d’élaboration du plan de développement de leur commune à l’heure de la décentralisation en participant à l’identification des actions prioritaires nécessaires à la planification du développement local. Le PDC de la commune de Bembéréké, en tant que fruit de l’action concertée des différents acteurs (élus locaux, société civile, projets, services techniques, etc.) intervenant dans le territoire de la commune, constitue, non seulement, un véritable instrument de planification socio-économique aux mains des autorités communales, mais aussi un outil de négociation financière et d’aide à la décision durant les cinq (05) prochaines années à venir. Il présente en fonction des potentialités et des contraintes de la commune, les actions capables d’apporter des solutions aux problèmes constatés et vécus localement par les populations. Pour chaque action, il précise la nature, la localisation, le type, le coût, le chronogramme ainsi que les sources de financement et la part à apporter par les communautés.
47
ANNEXES
48
PROGRAMME D'INVESTISSEMENT DE LA COMMUNE DE BEMBEREKE (2004-2006)
Nom du projet Secteur Localité Année de réalisatio
n
Coût estimatif
Montant des cofinancements
Commune Etat Groupement FENU Autre bailleur
Réhabiliter le marché central de
Bembéréké par la construction de 60
boutiques, 2 magasins, 300
stands, 20 hangars, 1 bloc administratif
(santé, police, secrétariat…), 3
latrines de 4 blocs et 1 parking
Infrastructures
économiques
Bembéréké 2004 250 000 000 37 500 000 12 500 000 200 000 000
Réhabiliter les marchés de Bouanri
et Gamia
Bouanri et Gamia
2005 80 000 000 12 000 000 4 000 000 64 000 000
Réhabiliter la gare routière de Bembéréké
Bembéréké 2006 90 000 000 13 500 000 4 500 000 72 000 000
Réhabiliter la gare routière de Guessou-
sud
Guessou-sud 2004 50 000 000 7 500 000 2 500 000 40 000 000
49
Nom du projet Secteur Localité Année de réalisatio
n
Coût estimatif
Montant des cofinancements
Commune Etat Groupement FENU Autre bailleur Promouvoir le TPCF Promotion
féminine Toute la
commune 2004-2006 90 000 000 18 000 000 72 000 000 CLCAM ou
autres Octroyer des crédits d'équipement aux GF
pour réduire leur charge de travail
Toute la commune
2004-2006 9 600 000 480 000 1 920 000
Renforcer les capacités de gestion des AGR et former les GF en gestion et
en tenue de documents comptables
Toute la commune
2004-2006 6 000 000 300 000 1 200 000
Organiser des voyages
d'études/échanges d'expériences au
profit des GF
Toute la commune
2004-2006 18 000 000 900 000 3 600 000
Sensibiliser les parents et les
membres des GF sur la scolarisation des
jeunes filles
camp peulh et gando
2004-2006 3 000 000 150 000 600 000 2 400 000
50
Nom du projet Secteur Localité Année de réalisation
Coût estimatif Montant des cofinancements
Commune Etat Groupement FENU Autre bailleur Vulgariser la charte sur le harcèlement sexuel des jeunes filles et l'appliquer
Toute la commune
2004-2006 600 000 90 000 30 000 480 000
Rembourser les dettes vis-à-vis du foyer des
jeunes filles de Parakou
Toute la commune
2004-2006 2 250 000 2 250 000
Alphabétiser les membres des GF en langues locales et en français fondamental
Toute la commune
2004-2006 15 000 000 2 250 000 750 000 12 000 000
Organiser les femmes autour des activités de
production et de commercialisation des produits laitiers dans
les zones de forte production laitière
Toute la commune
2004-2006 6 000 000 1 200 000 4 800 000
Restaurer la fertilité des sols par la
promotion du SAP
Environnement
Toute la commune
2004-2006 6 000 000 900 000 300 000 4 800 000
51
Nom du projet Secteur Localité Année de réalisation
Coût estimatif
Montant des cofinancements
Commune Etat Groupement
FENU Autre bailleur
Re dynamiser/mettre en place des structures de gestion des couloirs de
passage
Environnement
Toute la commune
2004-2006 1 620 000 243 000 81 000 1 296 000
Réhabiliter et tracer les couloirs de passage et
de pâturage
Toute la commune
2004-2006 10 200 000 1 530 000 510 000 8 160 000
Reboiser les écoles et les collèges pour 25ha
Toutes les écoles
2004-2006 1 375 000 206 250 68 750 1 100 000
Reboiser 8 km de voies urbaines
Bembéréké 2004-2006 160 000 24 000 8 000 128 000
Reboiser les axes : Bké-Wanrarou, Bké-Saoré,
Bké-Guessou-sud, Bké-Pèdarou sur 47 km
Bembéréké,Wanararou, Saoré, Guessou-sud,
Pédarou
2004-2006 940 000 141 000 47 000 752 000
Intensifier les activités de reboisement de toutes les essences
(fruitières et forestières)
Toute la commune
2004-2006 34 319 610 5 147 942 1 715 981 27 455 688
Enrichir les 03 forêts classées de Bembéréké
Forêts classées 2004-2006 PM
Protéger les berges des cours d'eau
wèwèrè et Dèrou
2004-2006 PM
Organiser les feux de brousse précoces
Toute la commune
2004-2006 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Réglementer l'exploitation forestière
Toute la commune
2004-2006 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
52
Créer et rendre opérationnel un cadre de concertation entre
agriculteurs et éleveurs
Toute la commune
2004-2006 1 020 000 153 000 51 000 816 000
Mettre en place un plan foncier rural (PFR)
dans la commune de Bembéréké
5 chefs lieux d'arrondissemen
t
2004-2006 915 690 000 137 353 500 45 784 500 732 552 000 305250 ha
Organiser des campagnes annuelles de
sensibilisation sur la prévention des maladies
du cheptel
Toute la commune
2004-2006 36 000 000 5 400 000 1 800 000 28 800 000
Promouvoir les NTIC par l'utilisation des
micro-ordinateurs dans les collèges
Communication
CEG /Bké CEG/Ina
CEG/Gamia
2004-2006 4 800 000 720 000 240 000 3 840 000
Créer trois cybers centres communautaires (Bembéréké, Gamia et
Ina)
Bembéréké, Gamia et Ina
2004-2006 150 000 000 22 500 000 7 500 000 120 000 000
Créer des cabines téléphoniques dans les
chefs-lieux d'arrondissement et à
Guessou-sud
Bembéréké, Gamia, Bouanri, Béroubouay, Ina et Guessou-sud
2004-2006 30 000 000 4 500 000 1 500 000 24 000 000
53
Renouveler les équipements de la
radio communautaire
Bembéréké 2004-2006 10 000 000 1 500 000 500 000 8 000 000
Installer une télévision
communautaire
Bembéréké 2004-2006 90 000 000 13 500 000 4 500 000 72 000 000
Former les animateurs de la
radio et de la télévision
communautaire
Bembéréké 2004-2006 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Construire 15 modules de 3
classes+bureau+magasin
Investissements socio-collectifs
Kouba, Pédarou, Boura Tèbè, Kpégourou, SombuanII, Tépa Soré,
Kassarou, Gando Borou,
Bourandou, Groupe C à Guessou et
Wodora
2004-2006 300 000 000 45 000 000 15 000 000 240 000 000
Construire les CEG de Bouanri et de
Béroubouay
Bouanri et Béroubouay
2004-2005 44 000 000 6 600 000 2 200 000 35 200 000
Etendre le CEG de Bembéréké avec 2
modules de 4 classes
Bembéréké 2006 41 000 000 6 150 000 2 050 000 32 800 000
Etendre le CEG de Gamia avec
1modules de 4 classes
Gamia 2005 20 500 000 3 075 000 1 025 000 16 400 000
54
Etendre le CEG d'Ina avec 1 module de 4
classes
Ina 2005 20 500 000 3 075 000 1 025 000 16 400 000
Recruter 182 enseignants du
primaire
Commune 2004-2006 305 769 000 45 865 350 15 288 450 244 615 200
Former les 182 enseignants du
primaire recruter
Commune 2004-2006 22 568 000 3 385 200 1 128 400 18 054 400
Recruter 70 enseignants du
secondaire
Bembéréké, Gamia, Ina
2004-2006 252 000 000 37 800 000 12 600 000 201 600 000
Former les 70 enseignants du
secondaire
Bembéréké 2004-2006 17 535 000 2 630 250 876 750 14 028 000
Sensibiliser les parents des camps
peulh et gando sur la nécessité d'envoyer les enfants à l'école
Tous campements
peulh
2004-2006 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Sensibiliser les parents sur le
payement des droits de scolarisation et
des diverses souscriptions
Commune 2004-2006 1 200 000 180 000 60 000 960 000
Promouvoir l'alphabétisation des adultes en langues
locales et en français fondamentales
Commune 2004-2006 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
55
Construire 6 salles polyvalentes
1 par chef lieu d'arrondissement et 1 à Kokabo
2005 54 000 000 8 100 000 2 700 000 43 200 000
Doter les centres d'alphabétisation de
matériels didactiques
Commune 2004-2006
PM
Sensibiliser les populations sur l'importance de l'alphabétisation
Commune 2004-2006
1 200 000 180 000 60 000 960 000
Construire des maisons d'accueil pour les élèves du secondaire venant
des périphéries
Bembéréké 2004-2006
21 000 000 3 150 000 1 050 000 16 800 000
Construire une maison d'accueil
pour les étudiants de la commune de Bembéréké à
Parakou
Parakou 2005 30 000 000 4 500 000 1 500 000 24 000 000
Octroyer des prix d'excellence aux meilleurs élèves,
écoliers/écolières, et enseignants
/enseignantes de la commune
Bembéréké 2004-2006
6 000 000 900 000 300 000 4 800 000
Réhabiliter le centre de santé de Béroubouay
Béroubouay 2005 120 000 000 18 000 000 6 000 000 96 000 000
56
Sensibiliser les populations sur les
dangers des produits pharmaceutiques
vendus à l'aire libre
Commune 2004-2006 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
Recruter et envoyer 10 élèves en formation à
l'ENIIAB
Commune 2005-2006 10 800 000 1 620 000 540 000 8 640 000
Recruter et envoyer 2 élèves en formation à
l'INMES
Commune 2005 8 000 000 1 200 000 400 000 6 400 000
Informer et sensibiliser les populations sur les IST/VIH-SIDA et les moyens de prévention
Commune 2005-2006 75 000 000 11 250 000
3 750 000 60 000 000
Clôturer le centre de santé communal
Bembéréké 2006 16 000 000 2 400 000 800 000 12 800 000
Forer 45 pompes/puits à grand diamètre et
mettre des comités de gestion
2004-2006 315 000 000 47 250 000
15 750 000 252 000 000
Construire 45 blocs de 4 latrines dans les
villages
9 par arrondissement
2004-2006 67 500 000 10 125 000
3 375 000 54 000 000
Construire et équiper un musée à Bembéréké
Bembéréké 2005 50 000 000 7 500 000 2 500 000 40 000 000
Construire un stade omnisports à Bembébéréké
Bembéréké 2005 200 000 000 30 000 000
10 000 000 160 000 000
57
Réhabiliter 4 terrains de sport
Bouanri, Béroubpouay, Ina et Gamia
2005-2006 2 500 000 375 000 125 000 2 000 000
Acquérir le matériel de sport nécessaire
2005-2006 2 000 000 300 000 100 000 1 600 000
Organiser une foire annuelle pour la
promotion des arts et de la culture au niveau
de la commune
Bembéréké 2005-2006 4 000 000 600 000 200 000 3 200 000
Organiser des tournois inter arrondissement
Commune 2005-2006 9 000 000 1 350 000 450 000 7 200 000
Créer et rendre opérationnelle une
troupe communale de danses traditionnelles
Bembéréké 2005-2006 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Répertorier, aménager, réhabiliter et valoriser les sites touristiques de
la commune
Bembéréké, Guerra N'kali,
Baoura, Bouanri, etc.
2004-2006 10 000 000 1 500 000 500 000 8 000 000
Réhabiliter le pont sur l'axe Bouanri-
Bembéréké
Bouanri-Bembéréké
2004-2005 60 000 000 9 000 000 3 000 000 48 000 000
Réhabiliter 111 km de pistes rurales
Commune 2004-2005 610 500 000 91 575 000
30 525 000 488 400 000
Réhabiliter 115 km de pistes inter-communales
Inter commune 2004-2006 632 500 000 94 875 000
31 625 000 506 000 000
Renforcer le système sécuritaire en
appliquant la loi
Sécurité Commune 2004-2006 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
Mettre en place des Sécurité Bembéréké 2004-2006 900 000 135 000 45 000 720 000
58
brigades de sécurité
Viabiliser les quartiers de Bembéréké par
l'extension du réseau électrique, de l'eau
courante
Urbanisation Bembéréké 2004-2006 450 000 000 67 500 000
22 500 000 360 000 000
Lotir et viabiliser les chefs-lieux
d'arrondissements, Guessou-sud et Guerra
N'Kali
Bouanri, Béroubpouay, Ina, Gamia,
Guessou-sud et Guerra N'Kali
2004-2006 77 000 000 11 550 000
3 850 000 61 600 000
Informer et sensibiliser les populations sur les
procédures de lotissement
Toute la commune
2004-2006 900 000 135 000 45 000 720 000
Etablir le plan directeur de la ville de Bembéréké
Bembéréké 2004-2005 PM
Réhabiliter et étendre le mini adduction d'eau
de Gamia et Béroubouay
Béroubouay et Gamia
2004 80 000 000 12 000 000
4 000 000 64 000 000
Installer la pré électrification à INA
Ina 2004 PM
Réhabiliter et étendre le réseau électrique de
Gamia
Gamia 2004-2005 PM
Sensibiliser les populations sur
l'assainissement de leur cadre de vie
Toute la commune
2004-2006 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
59
Mettre en place un système de gestion et
de traitement des ordures ménagères (OM) à Bembéréké
Bembéréké 2004-2006
57 000 000 8 550 000 2 850 000 45 600 000
Mettre en place un système de gestion et
de traitement des ordures ménagères
(OM) à dans les chefs lieux d'arrondissement
Gamia, INA, Béroubouay et
Bouanri
2004-2006
38 000 000 5 700 000 1 900 000
Réhabiliter et assainir les voies urbaines et
les collecteurs
Bembéréké 2004-2006
1 897 616 038 284 642 406 94 880 802 1 518 092 830
Réhabiliter les Locaux de la mairie et des arrondissements
Bembéréké 2004 15 000 000 2 250 000 750 000 12 000 000
Réhabiliter/construire les logements du
Maire et des Chefs d'arrondissement
Gamia, INA, Béroubouay et
Bouanri
2004-2006
48 000 000 7 200 000 2 400 000 38 400 000
Aménager 8 jardins d'agrément dont 3 à Bembéréké et 5 dans
les chefs lieux d'arrondissement
Gamia, INA, Béroubouay et
Bouanri
2005-2006
20 000 000 3 000 000 1 000 000 16 000 000
Aménager une zone industrielle pour attirer les investisseurs privés
Bembéréké 2004 PM
60
Mettre en place un registre foncier urbain (RFU) à Bembéréké
Bembéréké 2004-2006
200 000 000 30 000 000 10 000 000 160 000 000
Former le personnel des bureaux de la
commune à l'utilisation de l'outil
informatique, la conservation des
documents administratifs et la
gestion administrative et financière
Renforcement des
capacités
Bembéréké 2004-2006
3 600 000 540 000 180 000 2 880 000
Recruter et former 5 secrétaires pour les
arrondissements
Gamia, INA, Béroubouay et
Bouanri
2004 1 000 000 150 000 50 000 800 000
Doter les services techniques d'outils
informatiques
Bembéréké 2004-2005
4 000 000 600 000 200 000 3 200 000
Former le personnel communal et les élus locaux sur les lois de
la décentralisation
Bembéréké 2004-2005
3 500 000 525 000 175 000 2 800 000
Former les membres du conseil communal
et 5 agents communaux sur
l'élaboration du budget
Bembéréké 2004 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Elaborer et adopter un manuel de procédures
pour la commune
Bembéréké 2004 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
61
Former les membres de la commission d'évaluation des
offres et passation des marchés
Bembéréké 2004 3 000 000 450 000 150 000 2 400 000
Organiser des
sessions de recyclage des agents et conseillers
communaux
Bembéréké 2004-2006
2 000 000 300 000 100 000 1 600 000
Créer un cadre de concertation des
acteurs de développement
Bembéréké 2004 1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
Créer un service
chargé de la communication à la
mairie (voir organigramme)
Mobilisation de ressources
Bembéréké 2004 2 500 000 375 000 125 000 2 000 000
Gérer efficacement les infrastructures
socio-économiques en mettant en place
des structures de gestion
Commune 2004-2006
2 000 000 300 000 100 000 1 600 000
Elaborer une stratégie de
communication et l'exécuter
Bembéréké 2004-2006
1 500 000 225 000 75 000 1 200 000
Faire une étude sur
les potentialités économiques de la
communes
Commune 2004 2 500 000 375 000 125 000 2 000 000
62
Entreprendre des
actions impliquant davantage la société
civile dans les actions de
développement
Commune 2004-2006
600 000 90 000 30 000 480 000
Recruter et former le personnel de la recette perception
Bembéréké 2004 5 000 000 750 000 250 000 4 000 000
Recruter et former
le personnel du service des impôts
Bembéréké 2004 5 000 000 750 000 250 000 4 000 000
Renforcer les
capacités opérationnelles des
brigades de recouvrement
Bembéréké 2004-2006
1 800 000 270 000 90 000 1 440 000
Créer une base de
données statistiques au niveau des
services communaux
Bembéréké 2004 2 000 000 300 000 100 000 1 600 000
Créer et rendre opérationnel un
fonds de promotion du développement
local
Commune 2004 1 000 000 150 000 50 000 800 000
COÛT TOTAL
PIC par financement
8 195 062 648 1 229 259 397409 753 132 1 638 792 530 6 556 050 118