Reflets et nuances • 161
description
Transcript of Reflets et nuances • 161
VIE SYNDICALEUn rôle à la fois de liant et de leader > p.4
ACTUALITÉAmiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises > p.10
TECHNIQUELes systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée > p.26
L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S
TECHNIQUE
ITE ENDUIT MINCE À LA CHAUX AÉRIENNE
PAGE
28 FORMATION
BTP FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES
PAGE
42
UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
Gestion des déchets : un défi à relever
PAGE
18
LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL
161OCTOBRE2 0 1 4
Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service,
vous constituez l’environnement professionnel de l’entrepreneur de finition.
Le Club Alliance est un lieu privilégié entre les entreprises membres de l’Union
professionnelle des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.
CLUB ALLIANCE
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : [email protected]
ÉDITORIAL
Mes chères consœurs, mes chers confrères,
La crise que nous subissons depuis 2010 a fragilisé un
grand nombre de nos entreprises. Aucune reprise digne
de ce nom ne s’annonce pour 2015.
C’est dans ces moments-là que nous devons être au plus près de
nos clients : être à leur écoute pour répondre à leurs besoins.
Afin de les satisfaire et les fidéliser, une démarche qualité interne
est nécessaire notamment avec la mise en place d’opérations
d’autocontrôle.
Elle l’est d’abord pour l’entreprise parce qu’un autocontrôle
élimine une majorité de réserves et donne satisfaction au client.
Le compagnon passera alors moins de
temps à lever les retouches et l’entreprise
pourra ainsi l’employer à d’autres tâches
plus rentables. Pour atteindre cet objectif,
il convient de sensibiliser l’ensemble
de notre personnel à une nouvelle
organisation des chantiers.
Cette démarche qualité interne est aussi nécessaire
pour les maîtres d’ouvrage, qui apprécient ces efforts
et tentent de s’en souvenir lors des consultations
suivantes. On peut aussi le leur rappeler. Surtout à
l’heure où nombre d’entreprises étrangères viennent
sur nos marchés à des prix aberrants !
Notre savoir-faire, la qualité de notre travail, la
spécialisation et la technicité de nos métiers
seront nos atouts de demain ainsi qu’une meilleure
préparation de nos chantiers.
Le marché nous oblige à évoluer et cette démarche
interne paiera le jour de la reprise. Souhaitons qu’elle
arrive vite !
Marc CiolfiPrésident
de l’Union
professionnelle
des métiers
de la finition
© M
AN
U M
OV
IES
SOM
MA
IRE
VIE SYNDICALE P.4nLa vie des sections « Un rôle à la fois
de liant et de leader » p.4nCarnet syndical p.5nLa FFB veut prévenir le burn-out
chez les artisans et entrepreneurs p.6
ACTUALITÉ P.8nVéhicules utilitaires : faut-il passer
à la LLD ? p.8
nAmiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises p.10
nQualibat : la nomenclature évolue p.14
nZoom Assurance : la faute du client… p.16
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l3
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
DOSSIER/SAGA P.18nGestion des déchets : un défi à relever p.18
nUne saga rémoise : Forbo Sarlino p.22
TECHNIQUE P.26nLes systèmes douche impliquent
une mise en œuvre soignée p.26
nEnduit mince à la chaux aérienne sur ITE p.28
nBardage bois : protéger et décorer p.30
nVos questions à l’UPMF-FFB : > 2 ingénieurs à votre écoute p.34
FORMATION P.40nUne vision plus stratégique
de la gestion d’entreprise p.40
nFormations obligatoires ou recommandées du BTP p. 42
nUNIEP : Painting skills legacy 2014 p. 42
À NE PAS MANQUER P.44nLes nouveautés p.44
nLa bibliothèque UPMF-FFB p.50
4 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
VIE SYNDICALE
Un rôle à la fois de liant et de leader
Bruno Fiard est le président de la section iséroise de l’UPMF. La section peinture finition de la Fédération du BTP de l’Isère est l’une des plus dynamiques et s’est distinguée avec l’opération de communication Tee-shirts, reconduite pour la 4e année. Rencontre avec cet entrepreneur très investi dans l’animation de sa section.
La vie des sections
Reflets & Nuances Combien d’entreprises sont adhérentes à la section peinture finition de l’Isère ?
Bruno Fiard Nous comptons 60 entreprises de peinture
et finition sur les 600 adhérents tous corps d’état de
la FBTP Isère. Cela représente 1 200 salariés. Il s’agit
d’entreprises plutôt fidèles. Le renouvellement se fait
plutôt par la conjoncture, certaines entreprises cessant
leur activité étant remplacées par d’autres…
R&N Comment voyez-vous votre rôle de président de section ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
BF Le président de section a un rôle très important
d’animation et de relais. En tant qu’animateur, il doit
proposer des sujets de réflexion et permettre aux
adhérents d’échanger afin de défendre au mieux les
intérêts communs et de promouvoir nos métiers. Il est
également un relais essentiel, un passeur d’informations
à la fois montantes et descendantes. C’est lui qui va
transmettre à ses 60 adhérents les dernières actualités
régionales ou nationales de l’UPMF et de la Fédération
mais en retour, c’est lui qui peut transmettre le ressenti
et les difficultés de la base. Nous sommes dans une
société excédentaire d’un point de vue législatif aussi il
y a toujours des conseils à donner, des informations à
transmettre et qui vont profiter à chacun. Je dirais que j’ai
un rôle à la fois de liant et de leader.
R&N Comment fonctionne votre section ? Combien de réunions organisez-vous par an ?
BF Nous organisons environ 3 à 4 réunions par an
autour de thématiques et de sujets techniques ou liés
à nos métiers, comme la sécurité sur les chantiers qui
concerne tout le monde. Le prochain rendez-vous aura
pour thème les assurances. Nous organisons également
des moments conviviaux qui redynamisent et remobi-
lisent. La conjoncture est assez compliquée et c’est bien
de donner le sourire aux gens ! C’est plus facile après
pour aborder les sujets sérieux.
R&N Est-ce difficile d’animer une section ?
BF En général, nous nous retrouvons aux réunions entre
12 et 15 personnes maximum. Même lorsque le sujet inté-
resse, il est très difficile de mobiliser. C’est la même chose
pour les autres départements. Lorsque la conjoncture est
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l5
mauvaise, les entrepreneurs nous disent qu’ils cherchent
de nouveaux chantiers et lorsqu’elle est bonne, ils nous
disent qu’ils sont trop pris par leurs chantiers ! En géné-
ral, les adhérents sont toujours réticents à venir mais ils
repartent contents car ils ont appris des choses. C’est là
que le rôle du président peut être marquant, en interca-
lant des moments de convivialité avec des rendez-vous
plus sérieux. Tous les ans, dans notre section, nous fêtons
la Saint-Luc, le patron des peintres. Cette année, nous
avons organisé, un peu avant le 18 octobre, une journée à
Marseille. Ces moments sont essentiels car nous sommes
un syndicat d’entreprises et nous devons faire preuve
d’un minimum de solidarité pour défendre des intérêts
communs et ces moments sont un moyen de travailler la
solidarité.
R&N Vous êtes à l’initiative de l’opération de communication Tee-shirts. Vous pouvez nous en dire plus ?
BF Lorsque j’ai pris mon premier
mandat de président de la section
peinture de l’Isère, j’ai demandé
aux adhérents quels étaient les
sujets sur lesquels ils souhai-
taient que l’on travaille. Pour un
très grand nombre, il s’agissait
de la mauvaise image du peintre.
Ils voulaient améliorer l’image de
marque de nos métiers. Je me
suis dit qu’avec les 1 200 sala-
riés des entreprises adhérentes, cela faisait beaucoup
de personnes pour faire passer nos messages et j’ai eu
l’idée d’utiliser les dos de ces salariés ! Ils sont présents
sur un très grand nombre de chantiers de l’Isère et ces
tee-shirts au slogan « les peintres en bâtiment un métier
haut en couleur » sont un moyen simple pour communi-
quer auprès des prescripteurs, clients… Aussi pourquoi
ne pas étendre cette opération au niveau régional voire
national ? n
desi
gn b
y bl
iss3
8.c
om
AFFICHE BTP ISERE 40X60 cm.indd 1 16/05/13 14:06
LA FFB PRÉSENTE DANS LES MÉDIAS
Tout l’été, au moment d’importants arbitrages gouvernementaux, le président de la FFB, Jacques Chanut, a continué d’alerter les médias nationaux sur la situation du secteur, en faisant des propositions concrètes pour relancer l’activité. Une stratégie gagnante avec, à la clé, un plan de soutien en faveur du logement, présenté fin août.
Les Coulisses du bâtiment : entre découverte et innovations
La 12e édition des Coulisses du bâtiment qui s’est déroulée les 9, 10 et 11 octobre, a remporté un grand succès. Cet événement de la rentrée pour le secteur a accueilli, partout en France, de nombreux visiteurs venus voir les réalités des chantiers, appréhender les techniques et découvrir des métiers en pleine mutation.
La FFB 44 inaugure sa Maison du bâtiment
Les fédérations du bâtiment des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique ont quitté leurs locaux vétustes de Nantes pour s’installer dans un tout nouveau bâtiment BBC, à Saint-Herblain, d’une superficie de 2 500 m2 sur trois étages. Le site accueille également la BTP Banque, la SMABTP, l’IFRB (Institut de formation et recherche du bâtiment) et le Baticlub 44.
Sections départementales à l’ACTION
En septembre, ont eu lieu en Gironde, une réunion commune à l’initiative d’Eric Léonard et Jean-Yves Sabron, respectivement président des sections professionnelles peinture et plâtrerie, sur le thème de l’interface peintres/plâtriers et dans le Loiret, une rencontre de plusieurs sections professionnelles, à laquelle a participé l’UPMF en intervenant sur le NF DTU 59.1.
En octobre et novembre, des réunions ont été programmées par les sections des départements suivants : Loire-Atlantique (2 octobre), Oise (8 octobre), Sarthe (14 octobre), Finistère (17 octobre), Morbihan (6 novembre), Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine (6 et 7 novembre).
6 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
VIE SYNDICALE
La Fédération française du bâtiment a annoncé sa participation aux travaux de l’observatoire Amarok pour lutter contre le burn-out.
Le secteur du bâtiment subit une crise sans précédent. Stress, mise sous pression, baisse de moral, surmenage… le burn-out ou « syndrome d’épuisement professionnel » est aussi une réalité qui touche les professionnels du bâtiment et qui a des conséquences sur l’entreprise et la sphère familiale.
Face à ce constat, la Fédération française du bâtiment s’alerte de la santé des artisans et entrepreneurs souvent confrontés à de multiples difficultés. « Septembre - octobre est traditionnellement une période très difficile moralement pour le chef d’entreprise, explique Jacques Chanut, le président de la FFB. Il faut remettre l’entreprise en route après la trêve estivale, rechercher des chantiers pour l’hiver, courir après les règlements ou impayés pour reconstituer une trésorerie mise à mal après un mois sans facturation, etc. »
La FFB a donc décidé de participer aux travaux d’Amarok, un observatoire à vocation scientifique et expérimentale, qui mène une étude concernant la santé des chefs d’entreprise. Le but est d’analyser les croyances, les attitudes et les comportements des dirigeants de PME, artisans et commerçants à l’égard de la santé physique et mentale, que ce soit leur propre santé ou celles de leurs salariés.
« Il nous a semblé important de mettre en place au plan national cette dynamique d’accompagnement et de travailler à une écoute des artisans et entrepreneurs en souffrance », souligne Jacques Chanut.
Des initiatives se multiplientLa volonté de la FFB et d’Amarok est de déterminer les démarches à adopter pour prévenir les risques d’accident au travail des dirigeants, de fournir des outils de repérage du burn-out. Pour ce faire, la FFB et son réseau territorial mobilisent leurs adhérents afin de constituer un panel de dirigeants volontaires pour participer au processus expérimental de suivi de la santé des entrepreneurs.
En région, des initiatives ont vu le jour pour aider les entreprises en difficulté. Des Fédérations ont déjà mis en place des actions concrètes comme le dispositif « Les casques bleus » dans le Nord-Pas-de-Calais qui propose un accompagnement moral aux entrepreneurs en souffrance. Dans la Vienne ou dans les Côtes-d’Armor, des cellules d’écoute ont été mises en place. « D’autres initiatives sont en cours de réflexion en Charente-Maritime et vont être multipliées sur le territoire » ajoute Jacques Chanut.
La FFB veut prévenir le burn-out chez les artisans et entrepreneurs
AUVERGNE
STÉPHANE LEPAGEgérant de Lepage SARL à Yzeure (Allier), a été élu président régional UPMF d’Auvergne, en remplacement de Roger Aussel.
VOSGES
CHRISTOPHE MULLERdirigeant de la société Bové SAS à Saint Étienne Les Remiremont, a été élu à la présidence de la Chambre professionnelle peinture-vitrerie des Vosges. Il succède ainsi à Yann Marbacher.
DÉCÈS MICHEL DUFFAUest décédé le 14 août 2014 dans sa 75e année. Il a créé son entreprise de peinture et de revêtements de sol à Pau en 1959. Intégrant
très rapidement les instances patronales, il détiendra de nombreux mandats au niveau régional et national, notamment la présidence de la Fédération du BTP des Pyrénées Atlantiques. Homme de convictions, Michel Duffau laissera le souvenir d’un militant infatigable, qui fut un grand acteur de la vie économique de son territoire.
CARNET SYNDICAL
www.upmf.ffbatiment.fr
À CONSULTER SUR VOTRE ESPACE ADHÉRENT
• Actualités générales• Comptes-rendus des réunions• Technique• Publications Demandez à votre fédération départementale votre code d’accès.
© F
OT
OLI
A
www.jefco.fr
JEFCO - ENCART SANIAIR_JEFCO 09/09/2014 11:44 Page 1
8 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
«Pour un dirigeant de TPE ou de PME, acheter
sa flotte n’a aucun sens, estime Guillaume
Maureau, directeur général adjoint au com-
merce chez ALD Automotive (Société-Générale). Il vaut
mieux conserver le capital pour l’acquisition du matériel
nécessaire à l’activité », ajoute le spécialiste.
Pourtant, l’achat en propre et le crédit classique
demeurent les options les plus couramment choisies dans
le secteur du bâtiment, alors que ces solutions pénalisent
la capacité d’emprunt. « La LLD (location longue durée)
qui représente 80 % des financements automobiles chez
les grands comptes, chute à 6 % lorsque l’on aborde les
PME/TPE. Nous avons donc un gros travail d’évangéli-
sation à effectuer », sourit Jean-Loup Savigny, directeur
général d’Arval SME Solutions France.
Pourquoi un tel retard ? « Pour l’achat d’un VUL, les peintres ou soliers passent
par leur concessionnaire, plutôt habitué à vendre du
crédit classique voire de la LOA (location avec option
d’achat). Mais, notre stratégie de conquête, via notre
réseau d’agences bancaires, commence à porter ses
fruits. Ainsi, la LLD progresse désormais de 10 % par an,
sur cette cible », se félicite le représentant du groupe
Société-Générale. « Nous avons aussi à séduire
les experts comptables qui conseillent, par habi-
tude, les modes de financement classiques, déclare
Jean-Loup Savigny. Depuis quelques années, nous
leur expliquons que la LLD permet d’économiser en
moyenne 20 % sur le coût total de détention d’un
véhicule », ajoute ce dernier. Un chiffre qui paraît un
peu optimiste… La location étant réputée relativement
onéreuse.
La LLD est-elle adaptée aux peintres et soliers ? Cette solution est réputée intéressante pour des véhi-
cules qui roulent beaucoup. Ce n’est pas toujours le cas
de ces artisans qui multiplient en général les petits allers
et retours, avec de faibles kilométrages annuels, à la clef.
Les peintres et soliers sont par ailleurs, nombreux à faire
aménager l’intérieur de leurs fourgons. Pour amortir ces
installations onéreuses, ils conservent leurs utilitaires
parfois plus de dix ans. « Ils ont raison de le faire, c’est
une question de bon sens », affirme Jean-Loup Savigny,
qui leur conseille malgré tout, de passer à la LLD. Pour-
tant, celle-ci impose le renouvellement fréquent des VUL.
Incohérent ? Pas nécessairement. Remplacer son véhicule
un peu plus tôt que d’habitude présente en effet des avan-
tages. Cela permet notamment de bénéficier des derniers
modèles dotés de moteurs moins gloutons qui autorisent
donc une baisse de la facture carburant.
Ils sont en outre dotés des derniers équipements de
confort et de sécurité qui rendent la conduite moins haras-
sante. Enfin, sur les “fourgons âgés”, les frais d’entretien
et de réparation ont tendance à augmenter. « Chez nous,
nous proposons aux peintres et soliers des contrats sur
7 ans, mieux adaptés », se félicite le représentant d’Arval.
véhicules utilitaires Faut-il passer à la LLD ?
Les entrepreneurs ont longtemps choisi pour leur VUL, l’achat
au comptant ou le crédit classique. Mais depuis peu, la location longue
durée (LLD) gagne du terrain. Faut-il pour autant craquer ?
© X
-MU
YA
RD
-AR
VA
L-2
013
ACTUALITÉ
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l9
La LLD a tout compris ?« Le gros avantage avec la location longue durée, c’est
que tout est inclus. Le professionnel sait à l’avance ce
que sa flotte va lui coûter et règle le même loyer tous les
mois. Il peut par ailleurs, compter à tout moment sur des
utilitaires récents et en bon état. Enfin, un véhicule de
prêt lui est accordé en cas de panne, pour que l’activité
se poursuive sans interruption.
Du coup, il peut se focaliser sur son métier de base : la
finition », explique Franck Gaillard, directeur marketing
de FGA Capital (Groupe Fiat). Pourtant, pour bénéficier
de ce “tableau idyllique”, l’entrepreneur doit souscrire
à l’ensemble des services proposés : entretien, véhicule
de remplacement, assurance, pneumatiques… Et dans
ce cas, le montant du loyer peut vite devenir vertigi-
neux. Autre point sombre, « il est délicat de déterminer
à l’avance combien de kilomètres un fourgon va parcou-
rir, alors que c’est notamment sur ce paramètre variable
que les contrats de LLD sont établis », rappelle Franck
Gaillard. En échange, le professionnel bénéficie effecti-
vement d’une flotte de moins de 7 ans, en bon état de
marche et de présentation.
Un point important pour leurs entreprises dont l’image
peut pâtir du mauvais état d’un véhicule. En résumé,
si la LLD compte indéniablement de vrais atouts à son
actif, en bénéficier peut rapidement s’avérer hors de prix.
La prudence reste donc de mise.
MERCEDES VIANO/VITO EN AVANT TOUTE !
Changements techniques sur l’utilitaire à l’Étoile, concurrent du Trafic. Le nouveau Vito est aussi disponible en traction avant, avec un moteur 1,6 l développant 88 ou 114 ch. La propulsion et la transmission intégrale restent d’actualité sur les versions hautes : 136, 163 et 190 ch. Le VUL allemand reçoit désormais l’aide au stationnement ou le Crosswind Assist qui atténue les effets des bourrasques de vent.
L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE DE RETOUR ?
On s’était habitué à voir la mortalité refluer sur les routes ces dernières années. Et puis patatras, le nombre des décès repart à la hausse au premier semestre 2014, avec 7,9 % d’augmentation. Les piétons et les cyclistes comptent pour 40 % dans cette hausse. Les instances publiques rappellent l’importance des distances de sécurité, de l’adaptation aux conditions de circulation, du respect du feu orange en ville, grillé par 75 % des automobilistes… Et les dangers du téléphone au volant !
BOLLORÉ BLUECAR : L’AUTOLIB’ EN BLEU DE TRAVAIL
Cette version utilitaire, dérivée de l’Autolib’, de son vrai nom Bolloré Bluecar, voit sa banquette arrière remplacée par un compartiment à plancher plat, accessible par un hayon élargi. Destinée à ceux qui souhaitent associer écologie et activité professionnelle, sa charge utile atteint 230 kg pour un volume utile de 0,9 m3. L’autonomie est comprise entre 150 et 200 km. Prix : 9 600 euros HT à l’achat avec 80 euros/mois pour la batterie. Une formule en location est proposée à 500 euros/mois, assurance incluse.
NOUVEAU TRAFIC : TOUT CHANGE SAUF LA SOUTE
Le nouveau Trafic, renouvelé de fond en comble, reçoit une cabine toute neuve. Cet espace est désormais traité façon “bureau mobile”, équipé de supports pour téléphone, d’un siège central rabattable pour accueillir une tablette, d’un espace pour ordinateurs ou encore d’un écritoire amovible. Bref, tout pour bien travailler… A l’arrêt, bien sûr. Le compartiment utile pour sa part, conserve des cotes identiques d’une génération à l’autre. Malin ! Du coup, l’on peut réutiliser son ancien aménagement intérieur. Quant aux consommations, elles baissent en moyenne d’un litre.
OPEL VIVARO : LE JUMEAU
C’est la deuxième génération d’Opel Vivaro conçue par Renault. Cette fois-ci, les différences esthétiques avec le Trafic s’avèrent un poil plus nettes avec des capots moteurs et des calandres différents. Les étonnantes rondeurs du précédent modèle sont abandonnées. La partie technique est reprise intégralement du Losange. Le Vivaro a droit au diesel 1,6 l biturbo qui remplace le 2,0 l, avec une baisse des consommations à la clé. Enfin, la cloison FlexCargo permet de charger des objets jusqu’à 4,15 m de long. Les tarifs débutent à 21 700 euros HT.
© R
EN
AU
LT
« Pour nous, la location n’est pas très intéressante. Pour qu’elle le soit, il faut des véhicules qui roulent beaucoup, alors que les nôtres font peu de kilomètres. De plus, nous les conservons longtemps, au minimum 8 ans. Certains sont même achetés d’occasion. Du coup, nous avons pour habitude de souscrire des crédits bancaires classiques. Pour le moment, ce mode de financement nous convient. A une époque, nous avons acheté certains véhicules sur fonds propres. Mais, depuis quelques années la trésorerie étant moins florissante, nous y avons renoncé. En tout, notre flotte est composée d’une trentaine de fourgons qui servent à amener les peintres ou soliers sur les chantiers. Il s’agit en majorité de Peugeot Expert ou Partner et de Renault Trafic ou Kangoo. Pour les grosses équipes, nous avons aussi des Renault Master et des Iveco Daily aménagés en cabines approfondies ainsi qu’un Mercedes Vito 9 places. Nous disposons encore d’une dizaine de véhicules société sur base VP, pour les administratifs. Nous remplaçons en moyenne 5 véhicules par an ».
THIERRY FOUGERAY, DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE FOUGERAY À SAINT-MALO (35)
© MERCEDES
10 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
ACTUALITÉ
Afin de se conformer à la réglementation - entrée
en vigueur avec le décret « 2012-639 » du
4 mai 2012 - lors de travaux courants sur
matériaux amiantés (sous-section 4), les entreprises sont
obligées d’effectuer une évaluation des risques basée
sur le niveau d’empoussièrement en amiante attendu
et de rédiger un mode opératoire qui sera à transmettre
à l’inspection du travail. Or le manque d’informations
sur les niveaux d’empoussièrement des techniques
courantes rend cette tâche difficile pour les entreprises.
Disposer d’une cartographie des niveaux d’empoussiè-
rement moyens pour les différentes situations de travail
en sous-section 4 devient donc une nécessité, d’autant
plus que la valeur limite d’exposition professionnelle
(VLEP) à l’amiante sera abaissée le 1er juillet 2015.
Afin d’aider les professionnels dans cette tâche,
l’Organisme professionnel de préven-
tion du BTP (OPPBTP), la Direction
générale du travail (DGT), l’Institut
national de recherche et de sécu-
rité (INRS) et les organisations professionnelles du BTP
ont établi un partenariat pour mettre en place une cam-
pagne de mesurage sur chantiers appelée « Carto », qui
a démarré en septembre dernier et s’étendra jusqu’à la
rentrée 2015. La FFB, en lien avec son groupe national
amiante (GNA) et le Syndicat national des entreprises de
démolition (SNED), assure un rôle complémentaire : celui
de coordonnateur de la campagne de mesurage.
Mesures sur 400 à 800 chantiersL’objectif est de réaliser sur 400 à 800 chantiers, sur
tout le territoire, la mesure de l’empoussièrement en
fibre d’amiante correspondant aux processus les plus
courants du BTP ne nécessitant pas une certification de
l’entreprise, ce qui permettra d’apporter aux entreprises
les informations nécessaires sur le niveau d’empoussiè-
rement. Des recommandations en matière de préven-
tion et de bonnes pratiques seront également formulées
pour les professionnels qui effectuent des travaux en
sous-section 4.
L’évaluation des risques et la mesure du niveau d’empoussièrement est au
cœur de la nouvelle réglementation amiante. Lancée en septembre 2014 pour
réaliser des mesures d’empoussièrement lors d’interventions sur des matériaux
contenant de l’amiante (sous-section 4 essentiellement), la campagne Carto met
à contribution les entreprises.
AMIANTE La campagne Carto nécessite l’implication des entreprises
>>>
© D
R
Le nouveau métier du peintre
Dépollution de l’air intérieur…
Laboratoire de référence en matière
d’analyse de la qualité de l’air en France.
TESTÉ ET APPROUVÉ PAR
Vous souhaitez devenir
Contactez le distributeurONIPproche de chez vous
www.onip.comwww.peinture-depolluante.fr
12 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
ACTUALITÉ
Cette nouvelle campagne de mesures sur chantiers
vient compléter la campagne META (microscope élec-
tronique à transmission analytique) réalisée à l’initiative
de la Direction générale du travail, entre 2009 et 2011,
pour les travaux de la sous-section 3 dont les résultats
sont disponibles sur le site de l‘INRS (www.inrs.fr). La
campagne Carto doit permettre une évaluation facile
des risques liés à l’amiante et aux processus du
BTP, en particulier pour les petites entreprises,
ce qui facilitera également la mise en place des
moyens de protection adaptés.
Implication des entreprisesLa contribution des entreprises de tous les
métiers concernés est indispensable à la réus-
site de la campagne Carto. La FFB incite forte-
ment ses entreprises adhérentes à participer à
la campagne et à fournir les coordonnées de
chantiers sur lesquels elles interviennent afin d’y
effectuer les mesures. Pour proposer un chan-
tier, les entreprises n’ont qu’à remplir et retour-
ner une fiche de candidature téléchargeable sur
www.amiante.ffbatiment.fr.
Le concours des maîtres d’ouvrage et autres
partenaires est également bienvenu. Les chan-
tiers seront sélectionnés en fonction de leur
adéquation avec les situations de travail à étu-
dier et de la qualité du repérage amiante et du
mode opératoire envisagé pour les travaux. Les
mesures seront effectuées par des laboratoires
accrédités.
Les entreprises qui participeront à la cam-
pagne, d’une part obtiendront gratuitement, à
titre individuel, le taux d’empoussièrement de
leur chantier, et d’autre part contribueront col-
lectivement à établir des niveaux d’empous-
sièrement type, ce qui permettra à toutes les
entreprises de répondre efficacement aux obli-
gations réglementaires.
Pour en savoir plus : www.amiante.ffbatiment.fr
Les appareils de protection respiratoire (APR) sont aujourd’hui un équipement de protection individuelle (EPI) majeur de la protection des ouvriers contre les poussières liées aux manipulations d’amiante. Une étude de l’INRS sur les moyens de protection est en cours. Objectif : évaluer les valeurs de protection des APR en situation de travail avec des mesures d’empoussièrement en microscope électronique à transmission analytique (META). L’INRS cherche des entreprises volontaires pour des tests sur chantiers en sous-section 3 (fourniture gratuite des masques de protection). La FFB souhaitant contribuer à cette étude afin de participer à l’évolution de l’état des connaissances dans le secteur de la prévention des risques des salariés vis-à-vis de l’amiante, elle sollicite la participation de ses entreprises adhérentes.
Participez à la prévention des risques amiante
>>>
DEVIS ET FACTURES : DES MENTIONS OBLIGATOIRES POUR LES ENTREPRISES ARTISANALES
Depuis le 20 juin 2014, tous les devis et factures des entreprises artisanales doivent mentionner les références de l’assurance professionnelle obligatoire souscrite au titre de la ou les activités exercées dans le cadre du métier. Dans le bâtiment, la seule assurance obligatoire est celle couvrant la responsabilité décennale des constructeurs. Les entreprises ne réalisant pas de travaux soumis à assurance obligatoire n’ont pas à porter de mentions spécifiques sur leurs devis et factures. Par exemple, celles intervenant en qualité de sous-traitant ou exerçant une activité ne participant pas à la réalisation de travaux de construction : maintenance-entretien, peintures décoratives, sablage…
LE CIDD DEVIENT LE CITE
Le nouveau crédit d’impôt développement durable (CIDD) s’appellera crédit d’impôt de transition énergétique (CITE). Le taux unique de 30% pour les travaux engagés à partir du 1er septembre 2014 sera applicable à une opération seule, sans condition de ressources. La mesure ne sera juridiquement validée qu’après adoption définitive de la loi de finances de 2015.
SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL 2014
Du 6 au 9 novembre prochain, au Carrousel du Louvre à Paris, le Salon international du Patrimoine fêtera ses 20 ans autour du thème de la transmission des savoir-faire et des entreprises, un défi majeur pour l’avenir du secteur.
>>>
© D
R
© M
AT
TH
IEU
GA
UC
HE
T
SAINT-LUCLa grande marque de peinture
des distr ibuteurs indépendants
SAINT-LUCLa grande marque de peinture
des distr ibuteurs indépendants
GAMMERADITION
GAMMEGRANDS CHANTIERS
GAMMEPRÉPARATION
DES SURFACES
GAMMECOLLES & ENDUITS
GAMMEBOIS & MÉTAUX
GAMMEENVIRONNEMENT
GAMMEFAÇADES
GAMMEINNOVATION
0505
SOIE
MAT SANS TENSIONISOLANT
STRONGCLEAR FAÇADE
RÉNOVATEUR À ACTION IMMÉDIATE
5 L
RÉNOVATEUR À ACTION IMMÉDIATE
G
STRONGANTIMOUSSE
ACTION PRÉVENTIVE ET CURATIVE
5 L
ACTION PRÉVENTIVE ET CURATIVE
COV < 1 g/L
COV < 1 g/L
BLANC
Acrylique/alkydeen émulsion.Anti flash-rust, Excellente adhérence.1L - 3L - 10L
Mat absolu Sans tension
Isolant des taches20 Kg
Peinture-laque acrylique satinée microporeuse pour boiseries et murs1L - 3L - 10L
Gamme métalPrimaires AR et NF Finitions antirouillebrillante et satinée0,75L - 3L - 15L
GAD 31-33 rue de MOGADOR75311 PARIS cedex 09
Contactez-nouset retrouvez nos produits et nos points de vente sur les sites :peintures-saint-luc.com
St-Luc R&N Septembre_Mise en page 1 31/08/14 21:43 Page1
14 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
ACTUALITÉ
A la demande de la FFB et de ses Unions et Syndicats, Qualibat a fait évoluer sa nomenclature de qualifications. Trois domaines sont concernés dont l’isolation thermique par l’extérieur.
Les modifications portent sur trois activités : les toitures-terrasses végétalisées avec la création d’une qualification 3292, la métallerie qui réorganise les qualifications 4411, 4412 et 4413, et l’isolation thermique par l’extérieur avec la redéfinition des qualifications 7131, 7132 et 7133.
Le Groupement isolation thermique par l’extérieur (GITE-FFB) a estimé que l’organisation des qualifications par procédé n’était pas satisfaisante pour rendre compte de ses métiers. Il a donc proposé de découper les qualifications d’ITE par marché et par niveau de technicité.
La 7131 (technicité courante) est désormais requise pour la maison individuelle, le petit collectif et le petit tertiaire, quelle que soit la technique mise en oeuvre. Les 7132 (technicité confirmée) et 7133 (technicité supérieure) couvrent tout type de bâtiment. Cette dernière qualification est réservée aux entreprises disposant d’un bureau d’étude et démontrant leur capacité à concevoir des projets complexes incluant des sujétions et points singuliers.
Leur attribution reste de la compétence des commissions siégeant à l’échelon départemental pour les technicités courantes et confirmées et national pour la technicité supérieure.
Effectives depuis le 1er juin 2014, les nouvelles nomenclatures ainsi adaptées permettent de faire mieux reconnaître les compétences des entreprises.
Concernant la qualification « Efficacité énergétique - « Les pros de la performance énergétique® », des simplifications ont été apportées aux exigences relatives au responsable technique : le module 3 n’est plus obligatoire et l’obligation de formation de collaborateurs supplémentaires pour les entreprises de plus de 50 salariés a été supprimée.
Pour en savoir plus : www.qualibat.com La nouvelle version est téléchargeable sur le site.
QUALIBAT La nomenclature évolue
www.qualibat.com
2014
QUALIFICATION
ET CERTIFICATION
DES ENTREPRISES
DE CONSTRUCTION
ACTUALISÉ
SEPTEMBRE
2014
UN ANNUAIRE DES ENTREPRISES RGE EN LIGNE VÉRIFIEZ VOTRE RÉFÉRENCEMENT
Depuis le 1er septembre 2014, pour bénéficier de l’écoprêt à taux zéro dans le cadre de travaux d’amélioration énergétique des bâtiments, les clients doivent faire appel à des entreprises disposant d’une qualification Reconnu garant de l’environnement (RGE).Pour faciliter la recherche d’un professionnel RGE, un annuaire des entreprises qualifiées RGE est en ligne sur le site www.renovation-info.service.gouv.fr. Il permet aux maîtres d’ouvrage notamment particuliers d’identifier par domaines de travaux et de sélectionner, en fonction de leur situation géographique, les entreprises RGE répondant à leurs besoins en matière de travaux.L’outil propose également un annuaire inversé permettant de vérifier, à partir du nom, du Siret ou du Siren, qu’une entreprise est qualifiée RGE.La mise en ligne de cet annuaire constitue un élément important en termes de visibilité des entreprises RGE et notamment des Pros de la performance énergétique®.
Conseil Nous invitons les adhérents titulaires d’une qualification RGE à vérifier qu’ils sont bien référencés sur ce site et, en cas de problème, à prendre contact avec leur organisme de qualification.
VOUS N’AVEZ PAS LA MENTION RGE ?
VOUS POUVEZ ENCORE VOUS FORMER !
Les modules de formation FEEBat répondent à vos besoins du point de vue technique, énergétique et commercial. Ils sont adaptés à tous les métiers et donnent une vision globale de la rénovation énergétiquePour en savoir plus :www.feebat.org ou contactez votre fédération départementale.
© U
NE
EF
www.caparol.fr
Des peintures intérieures idéalespour les chantiers
suivant unedémarche HQE
CapaBlancLa peinture pour travaux courants
Indeko FixL’impression pigmentée en phase aqueuse
IndekoExiste en finition MAT, SATIN, SOIE et SEMI BRILL, pour des travaux soignés
CapaSilanLa peinture à plafond mat profond, recommandée en lumière rasante
Tous les produits de la gamme CapaNature sont sans émission nocive : COV < 1 g/L
La gamme CapaNatureLa référence en matière de peinture respectueuse de l’environnement
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
07-2014 GUIDE PUB CapaNature p12 IMP.pdf 1 29/07/2014 21:36:00
16 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
ACTUALITÉ
Zoom Assurance
La faute du client…QUAND LE MAITRE D’OUVRAGE EST A L’ORIGINE DES DESORDRES
Un défaut d’entretien ou un usage anormal de votre ouvrage par le maître
d’ouvrage peut vous exonérer de tout ou partie de votre responsabilité,
à condition que vous ayez, clairement et par écrit, exercé votre devoir
de conseil.
ATTENTIONVous devez remettre dans tous les cas soit au coordonnateur SPS soit au maître d’ouvrage, lors de la réception et contre signature, un document précisant clairement les limites et contraintes d’utilisation de l’ouvrage réalisé ainsi que ses modalités d’entretien ou de maintenance. Le cas échéant, attirez son attention sur la nécessité, pour lui, de conclure un contrat d’entretien.
EXEMPLES
Suite à la réfection d’une façade, des décollements apparaissent sur une partie très étendue. Après expertise, il est constaté que le client passait trois fois par an sa façade au nettoyeur haute pression (contrairement aux règles d’entretien de la façade qui avaient été remises par l’entreprise à réception). L’entreprise de peinture finition est alors dégagée de sa responsabilité.
Le revêtement de sol PVC posé dans un local commercial présente des décollements multiples.
L’expertise révèle que ce local, destiné à l’origine à un usage d’entrepôt, a ultérieurement été loué comme supermarché et que le revêtement mis en œuvre, conçu pour supporter une circulation légère, ne pouvait supporter la circulation intensive de chariots élévateurs. L’entreprise de mise en œuvre est exonérée de sa responsabilité décennale, du fait du changement de destination de l’ouvrage entraînant un usage anormal du revêtement de sol.
©F
OT
OLI
A
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.cluballiancepeintures.com
Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions »
et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.
DIDIER RIDORET, PRÉSIDENT DE SMABTP
Didier Ridoret, président de la FFB de 2008 à 2014, a pris la présidence de SMABTP le 1er septembre. Il succède à Christian Baffy.
ABSENTÉISME : LE BTP DEMEURE BON ÉLÈVE
Selon le 6e baromètre de l’absentéisme du cabinet Alma Consulting Group, le BTP reste un des meilleurs élèves en matière d’absentéisme, avec un taux de 2,95% soit des salariés absents 10,8 jours. Le taux d’absentéisme tous secteurs confondus est de 4,26%.
INSERTION PUBLICITAIRE : ATTENTION AUX ARNAQUES
Les professionnels sont souvent sollicités par des sociétés qui proposent des insertions publicitaires dans des revues et des annuaires professionnels sur support papier ou Internet. Certaines recourent à des méthodes trompeuses. Ne répondez pas à des sollicitations insistantes et prenez le temps de la réflexion avant de signer. En cas de doute, contactez votre fédération.
TOLLENS DONNE DES COULEURS À LA VIE DES ENFANTS MALADES
Le groupe Tollens (Materis Paints) s’est associé à l’Institut sur les maladies génétiques Imagine pour la mise en couleurs du nouveau bâtiment construit sur le campus de l’hôpital Necker, à Paris 15e. 13 000 litres de peinture Tollens répondant aux enjeux techniques, environnementaux et esthétiques de l’ouvrage réalisé selon la démarche HQE ont été fournis. Peintures et laques environnementales, hautes en couleurs vives issues du nuancier Collection inspired by Pantone de Tollens, ont permis de créer un univers lumineux pour un établissement porteur d’espoir.
© P
AT
RIC
K. H
.MU
LLE
R
*
PEINTURE DÉPOLLUANTE
La peinture d’un nouvel air
En savoir plus sur : www.peinturepourlaqualitedelairinterieur.fr - tollens.com
DÉTRUIT JUSQU’À
80% DE POLLUANTS
ACTIVE DÈS L’APPLICATION
EFFICACE PENDANT
7À 20ANSSELON LE NIVEAU
DE POLLUTION
woz
e
capéto-210x297.indd 1 25/08/2014 09:55
C oûts élevés, organisation lourde à mettre en
place, le traitement des déchets de chantier est
encore trop souvent synonyme de tracas supplé-
mentaires pour les professionnels. Pourtant il existe des
solutions à tous les stades de ce processus pour vous
faciliter la tâche tout en respectant la réglementation.
Responsabilité des entreprisesChaque entreprise est responsable de la gestion des
déchets qu’elle produit et/ou détient jusqu’à leur élimi-
nation ou valorisation finale, même lorsqu’elle confie leur
traitement à un tiers (article L 541-2 du code de l’envi-
ronnement). Elle doit s’assurer que leur élimination est
conforme à la réglementation. La directive européenne
déchets de 2008 qui constitue le texte de référence en
la matière, établit un ordre de préférence des modes
de traitement des déchets : prévention,
préparation pour la réutilisation, recyclage,
autres modes de valorisation et, en dernier
recours, ‘’élimination sans risque et compa-
tible avec l’environnement’’. Le texte intro-
duit toutefois la possibilité de déroger à
cet ordre de priorité ‘’pour certains flux de déchets spé-
cifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons, entre
autres, de faisabilité technique, de viabilité économique
et de protection de l’environnement’’. Cette directive fixe
également l’objectif de réemployer, recycler ou valori-
ser 70 % des déchets du secteur du BTP d’ici à 2020.
La diminution de la production de déchets dangereux,
elle, est désormais inscrite dans le Plan national de pré-
vention des déchets 2014-2020, paru le 28 août dernier.
Trier les déchetsPremière étape pour que la gestion des déchets ne soit
plus un problème : adopter des bonnes pratiques en
amont pour en limiter la production. De petits gestes
facilement applicables au quotidien peuvent déjà être
mis en place dans l’entreprise. Par exemple, cela peut
être de privilégier des produits de substitution
moins polluants, de limiter le dessèchement
des peintures sur les outils d’un jour à l’autre
pour éviter leur lavage journalier et diminuer
les rejets d’eau souillée, ou encore pour les
soliers de limiter les chutes de pose. Deuxième
DOSSIER
Gestion des déchets : un défi à relever
Entre les évolutions réglementaires de plus en plus contraignantes et les exigences sociétales de développement durable, la prévention et la gestion des déchets de chantier deviennent incontournables pour les peintres et les soliers, comme pour tous les professionnels du BTP. Reflets & Nuances fait le point sur la situation et vous donne toutes les clefs pour devenir une entreprise « responsable ».
18 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
© F
OT
OLI
A
© F
OT
OLI
A
étape, identifier tous les
déchets produits par l’en-
treprise. Les déchets des
métiers de la finition sont
souvent dispersés, mélan-
gés et cela complique
leur traitement. Bien que le tri ne soit pas obligatoire, il
est fortement conseillé d’une part parce qu’il réduit de
manière significative les coûts de traitement et d’autre
part parce qu’il facilite la valorisation des déchets. Pour
rappel, les déchets du BTP se répartissent en trois caté-
gories. La première regroupe les déchets inertes du type
béton, brique ou cailloux. Elle concerne principalement
les déchets de matériaux de construction qui peuvent
être soit envoyés vers une plateforme de recyclage, soit
éliminés en installation de stockage de déchets inertes
(ex-classe 3). La deuxième englobe les déchets non
dangereux, anciennement appelés déchets industriels
banals (DIB). Parmi eux se trouvent les déchets de revê-
tements de sol (hors carrelage), les déchets de peintures
et vernis qui ne contiennent ni solvants organiques ni
substances dangereuses, ainsi que les emballages, les
absorbants, les chiffons d’essuyage et les vêtements de
protection, non contaminés par des substances dange-
reuses. Ces produits peuvent être recyclés, incinérés ou
éliminés dans une installation de stockage de déchets
non dangereux (ex-classe 2). Quant aux emballages, ils
sont soumis à une obligation de recyclage ou de valori-
sation si leur production est supérieure à 1 100 litres par
semaine. La troisième catégorie est celle des déchets
dangereux. Elle regroupe tous les produits de revê-
tements qui contiennent des solvants organiques ou
d’autres matières dangereuses ainsi que les emballages
et le matériel contaminé par ces substances. Après un
conditionnement adéquat, ils doivent subir un traitement
ou être éliminés en installation de stockage de déchets
dangereux (ex-classe 1). Leur traitement fait l’objet
d’un bordereau de suivi, pour assurer la traçabilité du
processus, qui doit être conservé pendant cinq ans par
l’entreprise.
ExternaliserGérer toutes les étapes de traitement des déchets, que
ce soit la collecte, le transport ou le dépôt en centre de
traitement ou de stockage peut s’avérer très fastidieux
et très coûteux. Pour simplifier cette tâche, les entre-
prises ont la possibilité de faire appel à des sociétés
spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets
comme Chimirec ou Recydis. Certains fabricants de pein-
ture proposent aussi de reprendre les déchets et de
s’occuper de toutes les étapes de leur traitement. C’est
le cas de Seigneurie Gauthier qui propose à ses clients
le « Contrat vert ». Il s’engage à reprendre leurs déchets
François Devin[PDG DE L’UNION DES PEINTRES, À TOULOUSE (31)]
S’engager au quotidien
« Il faut penser aux déchets dès l’achat de matériel. Par exemple nous privilégions l’utilisation de peintures en phase aqueuse, de big fûts recyclables avec des poches en plastique, de manchons jetables et de colle à eau au lieu du ruban adhésif. Aujourd’hui l’essentiel des lavages de matériel se font à l’eau et notre consommation de white spirit a baissé de 60 % en 6 ans. Pour cela il est essentiel de sensibiliser tous ses compagnons à l’intérêt environnemental et commercial d’une gestion responsable des déchets. En ce qui concerne la peinture, les fûts et fonds de fûts sont confiés à un fabricant de peinture, Maestria, avec qui notre société à un accord. Il les prend en charge et les recycle sans coût pour l’Union des peintres grâce à une subvention de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Pour les sols, nous recyclons l’ensemble de nos chutes de sol PVC propres ou souillées avec le système « Reuse» de Tarkett. La prochaine étape pour aller encore plus loin dans le recyclage des déchets c’est le traitement de l’eau de lavage des brosses. L’eau souillée est désormais notre objectif principal en terme de gestion des déchets. Nous voulons nous équiper d’une machine à nettoyer les outils de peinture et envisageons de demander une subvention à l’agence de l’eau pour nous aider à faire cet investissement. »
« Première étaPe Pour que la gestion des déchets ne soit Plus un Problème : adoPter des bonnes Pratiques en amont Pour en limiter la Production. »
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l19
BROSSES ETCHIFFONS SOUILLÉS
>>>
DOSSIER Gestion des déchets : un défi à relever
>>> et à en confier le traitement à un partenaire certifié. Le
professionnel reçoit pour chaque dépôt un bordereau de
reprise des déchets et une attestation de destruction. Le
fabricant-distributeur Jefco, lui, propose le service « Ate-
lier Vert » à ses clients du Grand Ouest et de la région
parisienne. Il prend en charge toutes les démarches, de
l’enlèvement des déchets dans les locaux de l’entre-
prise par une société spécialisée jusqu’à leur traitement.
« Avec “Atelier Vert“, nos clients ont accès à un prix com-
pétitif et négocié pour eux de soixante-cinq centimes
le kilo, ainsi qu’à des forfaits de transports calculés au
plus juste par département, explique Michael Dufour,
directeur de Jefco. La solution “Atelier Vert“ leur donne
l’assurance que leurs déchets seront traités en confor-
mité avec la réglementation sans s’encombrer de toutes
les démarches administratives et la perte importante de
temps que ce type de tâches peut occasionner. Avec leur
facture et le bordereau de traitement des déchets, nous
leur remettons un bon de réduction de 10% sur notre
gamme Eco-Peintures® ». Jefco envisage de généraliser
cette solution à tout son réseau d’ici au début de l’année
2015.
Valoriser Autre solution efficace qui concerne les soliers, le
programme Optimum1 valorise les dalles textiles
de revêtements de sol, neuves ou usagées, en les
transformant en combustible. Créée à l’initiative de l’Union
française des tapis et moquettes et de l’Union nationale
des revêtements de sols techniques (UNRST, aujourd’hui
UPMF-FFB) de la Fédération française du bâtiment, cette
association organise la collecte des dalles de moquettes et
leur transport vers le site de transformation de l’opérateur
partenaire. Les dalles usagées sont conditionnées
dans des « big bags » permettant d’en stocker et d’en
évacuer jusqu’à 150 m2 ou sur des
palettes filmées pour les chantiers
plus importants. Elles vont devenir des
granulés qui serviront de carburant de
substitution dans les cimenteries. Les
matières non combustibles contenues
dans les granulés donneront après
combustion de la chaux, indispensable
à la fabrication du ciment. La totalité
des matières récupérées est ainsi
valorisée sans résidus ultimes. Un
certificat attestant cette valorisation est ensuite remis à
l’entreprise qui le remettra au maître d’ouvrage. Le coût
de cette solution varie suivant les quantités de moquettes
récupérées et peut faire l’objet d’une ligne sur le devis
de l’entreprise en charge des travaux. Rendre visible ce
coût est aussi une manière de montrer l’engagement de
son entreprise dans une démarche de développement
durable et de marquer des points auprès des clients
sensibles à ces problématiques.
Patrice Savoldelli[DIRIGEANT DE BS MOQUETTE, À SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS (94)]
Inventer de nouvelles solutions
« Pour les dalles de moquettes textiles, je participe à la filière Optimum depuis sa création. J’y ai toujours cru car on ne peut pas continuer à enfouir nos déchets. Cette démarche est appréciée par nos clients et pour le moment, je n’en ai eu aucun qui a refusé de prendre ce coût en charge. L’un des enjeux majeurs de gestion des déchets concerne les moquettes en lès. Elles représentent 65% des déchets de moquettes produits par mon entreprise et ne sont pas valorisables par Optimum. Elles finissent donc enfouies à la décharge. Le problème vient de la difficulté de les conditionner efficacement après usage. C’est pourquoi nous réfléchissons au sein d’Optimum à une solution pour traiter ces moquettes. Une des pistes actuelles est de trouver une solution de découpage pour stocker ce type de moquette de la même manière que les dalles. Pour les dalles en PVC, le process de fabrication et la composition changent suivant le fabricant. Il est donc compliqué d’organiser la collecte et le recyclage quand il y a plusieurs types de PVC sur le même chantier, sauf si c’est un chantier très important auquel cas le fabricant va proposer de récupérer les chutes neuves. Pour les petits chantiers, c’est plus difficile et nous travaillons également sur ce point avec Optimum.
CAS PARTICULIER DES DÉCHETS D’AMIANTELes professionnels de la finition peuvent rencontrer ce type de déchets par exemple lors du retrait de quelques dalles vinyl-amiante ou de revêtements de sol fixés avec des colles amiantées. Lors de la préparation des surfaces à peindre, dans certains cas, des poussières d’amiante libre peuvent être émises et doivent être récupérées pour être traitées. Tous ces déchets sont considérés comme dangereux et doivent être conditionnés de manière étanche et être identifiés par l’étiquetage réglementaire. L’élimination de ces déchets s’effectue en installation de stockage de déchets dangereux et doit être tracée par un bordereau de suivi des déchets d’amiante.2
© O
PT
IMU
M
20 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
Gestion des déchets : un défi à relever
Laurent Chateau[CHARGÉ DE LA THÉMATIQUE DES DÉCHETS DU BTP À L’ADEME*]
Responsabiliser les acteurs
« En général la gestion des déchets sur les chantiers n’est pas du tout optimisée et c’est un travail de longue haleine de faire changer les choses. Pour cela, nous collectons et diffusons les bonnes pratiques et les outils via notre site Internet3, nous informons sur la réglementation et nous soutenons financièrement la recherche et le développement ainsi que des initiatives locales. L’un de nos combats est de faire sortir les déchets des comptes prorata sur les chantiers. Toutes les charges d’un chantier, y compris les déchets, sont regroupées et les intervenants sur le chantier paient au prorata du coût de chaque lot et non en fonction de ce que chacun produit. Ce fonctionnement n’est pas responsabilisant puisque les entreprises ne se rendent pas forcément compte du coût des déchets qu’elles produisent. Du coup, cela n’incite ni à produire moins de déchets, ni à mieux les recycler ! Il y a peu de moyens donnés aux contrôles et ces moyens diminuent régulièrement. Il y a donc peu de contrôles et peu de sanctions. Tous les changements indispensables pour mieux gérer les déchets se font ainsi uniquement grâce à la bonne volonté de tous les acteurs ! »
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l21
* L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans ses domaines d’intervention.
POUR EN SAVOIR PLUS
1 www.recyclage-moquettes.fr
2 www.amiante.ffbatiment.fr
3 www.optigede.ademe.fr/dechets-batiment
4 www.dechets-chantier.ffbatiment.fr
S’équiperLe lavage à la main des outils de peinture est une source
potentielle de pollution de l’eau. Les eaux souillées sont
considérées comme des déchets, parfois dangereux, et
doivent suivre la filière de traitement adaptée. En aucun
cas elles ne doivent être déversées dans les réseaux
d’eaux usées ou directement sur le sol. Il existe des
machines à nettoyer les outils de peinture qui filtrent les
déchets de l’eau et facilite leur traitement. Cependant
l’investissement initial puis les coûts de fonctionnement
représentent souvent un obstacle à leur achat, alors que
le coût des consommables n’est pas aussi élevé que
le croient les professionnels. À l’initiative de certaines
Fédérations régionales, des opérations collectives ont
été mises en place en partenariat avec l’Agence de l’eau
ou l’ADEME3, pour aider les entreprises à acquérir des
machines à nettoyer le matériel. L’UPMF-FFB est égale-
ment en train de monter une opération expérimentale
avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne pour faciliter aux
professionnels l’acquisition de ces machines.
Se documenterToutes ces démarches environnementales peuvent être
présentées au client et apparaître sur le devis. Cela peut
être un atout face aux clients en valorisant votre entre-
prise et sa « responsabilité sociétale ». Pour vous aider
à améliorer la gestion des déchets lors d’un chantier, la
Fédération française du bâtiment met à disposition sur
son site Internet les pictogrammes utiles pour le tri des
déchets, les bordereaux et documents types, les textes
réglementaires de référence et de nombreux documents
ressources sur ce thème4. Un moteur de recherche pour
trouver en quelques clics les collecteurs et lieux de traite-
ment des déchets les plus proches est également dispo-
nible et fera l’objet d’une application pour smartphone et
tablettes d’ici à la fin de l’année 2014. Tous ces éléments
doivent permettre aux entreprises de
transformer des contraintes fortes, aussi
bien financières que réglementaires, en
atout commercial tout en construisant un
avenir plus durable pour les générations
futures.
Mieux gérer les déchets
de chantier de bâtiment
E N V I R O N N E M E N T & C O N S T R U C T I O N D U R A B L E
avis d’expert
22 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
SAGA
UNE SAGA RÉMOISE :
Forbo Sarlino
Comme chacun sait, l’histoire de la
marque Forbo Sarlino est intime-
ment liée à celle du linoléum. A tout
seigneur tout honneur : c’est d’abord à un
citoyen britannique, Frederic Walton, que
revient la paternité de ce revêtement. Dès
1860, constatant que l’huile de lin se solidi-
fiait au contact de l’air chaud, Walton subs-
titue cette matière au caoutchouc qui com-
posait l’essentiel du Kampticon, l’ancêtre du
linoléum créé dans les années 20. Ce nou-
veau type de revêtement connaîtra alors un
succès mondial.
Créateur : Henri FaillantEn France, c’est Henri Faillant qui introduit
le linoléum. Sous son impulsion est créée
à Reims, en 1924, la Société Anonyme
Rémoise du Linoléum, devenue en 1931 la
Société Industrielle Rémoise du Linoléum
Sarlino. C’est dans une ancienne filature
de schappe de soie que s’installe alors la
fabrique. Déjà, de puissants moyens sont
alors au service de cette production. L’usine
comprend les installations suivantes : cel-
lules d’oxydation, centrale électrique, chauf-
ferie, bâtiment des mélangeurs, atelier des
calandres… Très vite, toutefois, intervient
la crise de 1929, avec pour conséquence
la défaillance de deux banques qui avaient
soutenu Sarlino depuis sa fondation. Résul-
tat, une autre société est créée fin 1931, qui
absorbera la première quelques années
plus tard. Avec l’appui technique et financier
de l’Union Continentale du Linoléum (qui
deviendra ensuite Forbo, société à capitaux
suisses), l’entreprise poursuit un dévelop-
pement continu au point de devenir la pre-
mière usine française de linoléum. Hélas, le
contexte politique et militaire dicte sa dure
Si la marque Forbo Sarlino a traversé le XXe siècle, c’est
parce qu’elle a toujours su se moderniser dans un contexte
particulièrement mouvant. Retour sur une belle saga rémoise.
Transport par avion
des rouleaux de linoléum
Frederic Walton,
le père du Linoléum
© F
OR
BO
SA
RLI
NO
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l23
loi et l’usine subit de 1940 à 1946 de très
importants dommages, qui ont paralysé son
activité, laquelle se résume alors à la trans-
formation des demi-produits en stock, à la
fabrication de toiles et de sacs en fil papier
ainsi qu’à l’exploitation d’un brevet pour la
fabrication d’un article synthétique pour
semelles. Les 4/5es de l’effectif sont alors
licenciés. En même temps, des faits surpre-
nants se sont déroulés sur le site, comme
on en a désormais la certitude depuis une
période récente. « Il y avait toujours eu des
rumeurs, explique Thierry Colas, actuel
président de Forbo Sarlino : plusieurs per-
sonnes m’avaient parlé de choses secrètes
qui se seraient déroulées sur place. Avec
l’ouverture des archives américaines, on sait
maintenant que l’usine a été réquisitionnée
pendant l’Occupation pour faire fonctionner
une ligne de montage d’avions de l’armée
allemande. Un objectif que l’armée améri-
caine n’avait pas réussi à atteindre. »
La période du baby-boomDès la fin de la guerre, Sarlino reconstitue
entièrement son potentiel de production.
Les immenses besoins en logement dans
les années 50 et 60 coïncident tout natu-
rellement avec une phase extraordinaire
de développement du linoléum. Le souci
constant de modernisation des équipe-
ments de production vient soutenir cette
expansion. Sarlino, premier producteur
de linoléum, doit toutefois faire face au
boom des produits synthétiques dans les
années 70. « L’entreprise a su se réinventer,
souligne Thierry Colas. Elle s’est reconvertie
à ce moment dans la fabrication de sols PVC
et textiles. » Ce virage est à l’origine d’une
nouvelle expansion, Sarlino voyant se suc-
1928 TROIS USINES DE LINOLÉUM (Allemagne, Suède et Suisse) forment l’Union Continentale de Linoléum.
1950 - 1973 DIVERSIFICATION vers des produits tels que les textiles et les sols PVC.
1973 - 1974 LES ACTIVITÉS DES COLLES sont développées indépendamment de celle du linoléum.L’UNION CONTINENTALE DU LINOLÉUMest rebaptisée Forbo pour montrer l’étendue de l’offre produits maintenant disponible.
1975 - 1994 FORBO ÉVOLUE dans un groupe mondial présent sur cinq continents : acquisition d’une usine de revêtements de sol en Grande-Bretagne et diversification dans les revêtements muraux.
1994 ACQUISITION DE SIEGLINGspécialisé dans le process des bandes transporteuses.
>>>
Réception et contrôle des matières
premières, écorces de bois servant à
fabriquer la farine de bois, entrant
dans la composition du linoléum
Calandrage du linoléum
UNE NAISSANCE DANS LE CONTEXTE DE LA GUERRE 14-18
La Société Anonyme Rémoise du Linoléum a été fondée à l’issue de la Première Guerre Mondiale. L’idée était de s’affranchir des importations du linoléum et de créer un outil de fabrication national dans le cadre de la reconstruction du pays. Sur l‘instigation du maire de Reims, M. Marchandeau, la loi du 30 juillet 1920 permet d’ailleurs de convertir en actions les dommages de guerre. Une manne dont les fondateurs tireront parti. L’histoire de l’entreprise est d’ailleurs très ancrée dans celle de la Première Guerre puisque la première campagne de publicité du fabricant utilisait l’image de la cathédrale de Reims en feu en 1914.
céder à sa tête des dirigeants d’envergure
tels que Jules Staat - qui mettra d’ailleurs
en œuvre la médecine du travail et sera à
l’initiative d’entreprises du logement social
rémois, toujours en place aujourd’hui - puis
André Dennu et Alain Réquillart, qui pren-
dront tout spécialement en main la conver-
sion de l’activité vers la fabrication et la diffu-
sion de revêtements PVC et de sols textiles
compacts. « Alain Réquillart est le dirigeant
qui a apporté une impulsion très marke-
ting à l’entreprise et à la marque, reprend
Thierry Colas. C’est aussi lui qui a réintro-
duit le linoléum aux Pays-Bas, qui est très
tourné vers les produits naturels. Le Groupe
dispose ainsi de deux usines sœurs pour la
fabrication du linoléum : en Hollande et en
Écosse. » C’est au mitan des années 70 que
l’entreprise sera rebaptisée Forbo, afin de
se donner une stature internationale.
15 sites de production aujourd’huiEn dehors d’une politique de certification
ISO intensive (qualité, mais aussi normes
environnementales et sociales, en lien avec
sa culture sociale historique), l’entreprise
a grandi depuis 2008, en particulier avec
l’acquisition de Bonar Floors, qui fabrique et
commercialise notamment le Flotex depuis
son usine de Château-Renault. « Depuis
2005, déjà, le dirigeant du Groupe, This
E. Schneider, a beaucoup contribué à renfor-
cer les structures de Forbo et la position de
la marque en France, précise Thierry Colas.
Aujourd’hui, nous pouvons nous enorgueil-
lir de très belles références : Manufacture
des tabacs à Lyon, musée du Quai Branly
à Paris, musée Peugeot à Sochaux, grands
hôpitaux, tel le Nouvel Hôpital d’Orléans
(N.H.O.)… En effet, la division sols, Forbo
Flooring Systems, détient l’offre la plus large
du marché. Nous sommes présents sur tous
les secteurs, avec des gammes très éten-
dues : PVC, LVT, textile, textile floqué, dalles
moquette, linoléum… Cette offre très large
va jusqu’aux tapis de propreté et aux sys-
tèmes douche. » Au total, la division Forbo
Flooring Systems comprend 15 sites de
production dans 6 pays.
L’usine de Reims reste spécialisée sur la pro-
duction de sols PVC, avec 7 millions de m2
annuels, et près d’un million de m² de sol
textile. S’étendant sur 11 hectares, elle com-
prend toujours le « château », qui était la
demeure du fondateur Henri Faillant. C’est
dans ce château que l’entreprise avait bâti
sa première école de pose. « Nous sommes
fiers de dire que nous contribuons à l’emploi
en France, s’enthousiasme Thierry Colas.
Nous avons aujourd’hui quatre écoles de
pose (Reims, mais aussi Rennes, Montpel-
lier et Tours). Pour obtenir le titre de solier,
des jeunes peuvent être formés en alter-
nance dans nos centres par notre propre
personnel ». On le voit, la fibre sociale du
Groupe est toujours d’actualité.
24 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
SAGA
2000-2001NOUVELLES STRATÉGIES concentrées sur 4 points : le linoléum, le PVC, Belting et les colles.
2001-2003LES COLLES S’ÉTENDENT au rang mondial en acquérant Swift, opérant dans le monde entier depuis les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Le marché Belting s’étend à la Grande-Bretagne. LE LINOLÉUM ET LE PVC émergent pour créer Forbo Flooring. Désormais, trois activités principales : Flooring, Belting et Movement.
2004-2006STRATÉGIE RECENTRÉE sur les trois divisions. Restructuration et mesures pour augmenter le profit. ACQUISITIONd’un fabricant d’adhésifs chinois spécialisé dans les adhésifs à base d’eau.
2007NOUVELLE DÉNOMINATION et stratégie de croissance pour le groupe Forbo : les trois divisions Flooring, Adhésif et Belting deviennent Flooring Systems, Bonding Systems, Movement Systems, opérant sous le groupe Forbo via une stratégie de business intégrée.
Depuis 2008CROISSANCE RÉGULIÈRE des ventes malgré la crise actuelle, notamment à l’exportation.
>>>
En décors variés,
Sarlino a sa place dans
toutes les pièces de la maison.
Extrait des publications
« Les cahiers techniques
du linoléum » éditées
par la société Forbo Sarlino
dans les années 50.
Première affiche
réalisée par havas en 1929
26 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE
Pour garantir aux personnes à mobilité réduite un
accès facile aux salles d’eau des établissements
hospitaliers et des maisons de retraite et offrant
également une solution pertinente pour les résidences
étudiantes et autres locaux collectifs, les concepteurs
disposent de systèmes respectant les exigences de
sécurité, d’accessibilité et d’étanchéité. Mis au point il
y a une trentaine d’années, les systèmes de douche de
plain-pied élaborés avec des revêtements de sol et murs
PVC remplacent les solutions carrelées. Avantages :
réduction des risques de glissades donc sécurité accrue,
entretien facilité par l’absence de joint d’où meilleure
hygiène, affaiblissement acoustique tout en assurant
l’étanchéité de l’ouvrage. Les réglementations récentes
en matière d’accessibilité confortent le développement
de ces systèmes proposés par Forbo (Sarlibain), Gerflor
(Taradouche) et Tarkett (Concept Douche).
L’adaptation aux contraintesDes textes précis s’imposent aux prescripteurs et maîtres
d’ouvrages : dimensions, volumes, implantation des
équipements. En établissements de santé, le ressaut
entre l’espace douche et le reste de la salle d’eau doit
être idéalement nul. Il ne doit pas faire plus de 4 cm et,
au-delà de 2 cm, il impose une rampe d’accès à l’espace
douche. Le revêtement de sol doit être antidérapant.
Face à ces contraintes, on comprend tout l’intérêt d’un
revêtement comme le PVC. La souplesse du matériau
permet de réaliser des douches sans bac, avec siphon
d’évacuation, donnant un accès direct de l’usager
tout en assurant l’étanchéité dans les pièces humides.
L’absence de receveur a aussi l’avantage de ne pas limi-
ter les dimensions ou la forme de la douche et d’éviter
portes et rideaux. Le revêtement PVC, antiglissant au sol
(voir Reflets et Nuances n° 160), intègre un traitement fongis-
Les systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée
Même avec des systèmes très élaborés et performants, le savoir-faire et la
compétence du professionnel sont essentiels pour la bonne fin de l’ouvrage.
©TA
RK
ET
T
Un concept
de salle d’eau qui
assure accessibilité,
hygiène et étanchéité
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l27
tatique et bactériostatique et se
contente d’un nettoyage jour-
nalier à l’eau additionnée d’un
détergent neutre. La remontée
en plinthe facilite l’entretien dans
les angles.
Un Avis Technique valide sys-
tématiquement le concept qui
associe revêtement de sol PVC hétérogène compact
et mural en PVC calandré, ainsi que des accessoires de
finition spécifiques comme les profilés d’angles et de
plinthes et les systèmes d’évacuation.
La mise en œuvre au sol…Fondamentale, la mise en œuvre du système devra être
réalisée suivant l’Avis Technique, le cahier des charges
en vigueur à la date du chantier et conformément aux
règles de l’art, procurant alors une garantie de 10 ans.
L’implantation du siphon de sol par le plombier se fait au
minimum à 30 cm de toutes parois et le support classé
P3 aura une pente minimum vers le siphon de 1 cm par
mètre. Au mur, le subjectile doit être plan, propre, sain,
sec et solide. Les tuyauteries d’arrivée ou d’évacuation
doivent être sorties de 5 cm au maximum. Lors de la
pose au sol, le support doit présenter une siccité conve-
nable. La remontée en plinthe en arrondi sur un profilé
d’appui est recommandée. Celui-ci est appliqué sur
toute la périphérie de la pièce, avec coupe en biseau au
niveau des pieds d’huisserie et fixé en double encollage
avec une colle contact. Les lés seront prédécoupés 24 h
avant collage en tenant compte du métrage nécessaire
pour la remontée en plinthe. Le traçage de la remontée
en plinthe sera réalisé en périphérie sur les murs à un
minimum de 10 cm de hauteur. La pose s’effectue à lés
inversés, tout joint soudé devant se situer au minimum à
30 cm du siphon.
La pose s’effectue par simple encollage, à la colle acry-
lique, en insistant au niveau des angles sortants. Recou-
vrir le siphon et maroufler avant de découper soigneuse-
ment à l’intérieur de l’orifice puis chauffer le revêtement
pour faciliter sa retombée dans le siphon. À l’intérieur du
siphon, l’épaisseur du PVC arasée sera garnie d’un joint
polyuréthane. L’anneau de fixation est ensuite placé sur
l’épaisseur du revêtement puis enfoncé et bloqué dans
le siphon.
Lors de la confection de la
plinthe, bien faire épouser
le revêtement dans l’angle
sol/mur à l’aide de la roulette
d’angle et de la soufflerie chauf-
fante. La remontée en plinthe
se fera par double encollage
polychloroprène. Pour réaliser
les angles rentrants, appliquer le revêtement
dans l’angle à l’aide d’une roulette d’angle
puis effectuer la coupe à 45° en appui sur une
équerre ou un gabarit puis araser la plinthe
à 10 cm de hauteur.
…et au murLe solier devra être aussi performant pour la pose au
mur, une surface qui lui est moins familière. Les lés
seront prédécoupés 24 h avant collage à une tempéra-
ture ambiante supérieure à 15°. Pour compenser l’épais-
seur de la remontée en plinthe, un profilé de jonction
sera appliqué par double encollage polychloroprène.
Les lés ne doivent jamais être coupés dans les angles et
les joints doivent se situer au plus loin de la zone humide
et au minimum à 10 cm d’un angle. Prévoir un recouvre-
ment de 3 cm minimum sur la remontée en plinthe. Les
lés seront implantés, inversés, sur toute la hauteur du
local.
L’encollage du mur sur la largeur d’un lé jusqu’à la
plinthe se fera avec une colle acrylique en partant du
trait d’aplomb préalablement tracé sur le mur. Marou-
fler à l’aide d’une cale en liège en chassant l’air de haut
en bas et du centre vers les bords. Le lé suivant sera
posé soit à bord serré soit en superposant les lisères de
3 cm environ. Dans ce dernier cas, la coupe du joint sera
effectuée après chauffage à la soufflerie.
Afin d’effectuer le passage d’un angle rentrant, le revê-
tement sera affiché jusqu’à l’angle tout en le repliant sur
lui-même et une pliure effectuée sur la hauteur le long
de l’angle. Le passage de l’angle sera réalisé en utilisant
une roulette d’angle et en prenant soin de maroufler
l’angle, de chaque côté, en commençant par le bas.
L’angle saillant sera réalisé par double encollage poly-
chloroprène sur 5 cm de part et d’autre de l’arête. Marou-
fler jusqu’à l’angle, chauffer le revêtement et le tourner
en marouflant l’angle avec un chiffon et avec la roulette
d’angle sortant. Le bas du lé sera arasé en laissant un
recouvrement de 3 cm qui sera encollé sur la remontée
en plinthe du revêtement de sol.
Étanchéité par soudure24 à 48 h au moins après la pose des revê-
tements, on procèdera à la soudure à chaud
des joints par cordon d’apport. Le joint est
préalablement ouvert avec la gouge à rai-
nurer en prenant appui sur une règle guide.
Puis la soudure à chaud est réalisée avec une
buse. Enfin, lorsqu’il est refroidi, le surplus de
cordon est arasé au couteau.
Réalisation de la double
coupe des lés muraux
Confection
du joint thermosoudé
© L
UC
BA
CH
ÉLE
RIE
© L
UC
BA
CH
ÉLE
RIE
28 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
Dans un système d’ITE, l’enduit remplit de nom-
breuses fonctions techniques et esthétiques.
Son rôle premier consiste à protéger la façade
contre les affres de la météo (pluie, vent, soleil…). On
lui demande dans le même temps d’être perméable à
la vapeur d’eau, insensible à la fissuration, adhérent et
résistant aux chocs. Avec l’ITE, le support d’enduit est
spécifique, plus souple qu’une paroi maçonnée puisqu’il
s’agit de l’isolant. Il doit donc, en plus d’y adhérer, résis-
ter aux déformations potentielles de l’isolant, notamment
celles liées aux chocs thermiques. La nature du liant joue
un rôle essentiel dans la reprise des tensions hygrother-
miques et dans le comportement à la fissuration (résis-
tance en traction et module d’élasticité).
Compatible ITEL’une des réponses à ces problématiques consiste
à utiliser des enduits minces à la chaux, y compris la
chaux aérienne. Des produits à l’esthétique tradition-
nelle, aspect mat naturel, mais compatibles avec la mise
en place d’une ITE. Important quand on sait le marché
potentiel de l’ITE en rénovation du bâti ancien.
Pourquoi développer de tels systèmes ? Parce que,
répondent en cœur les fabricants, ces enduits béné-
ficient des caractéristiques esthétiques et techniques
de la chaux, comme la souplesse qui procure un faible
module d’élasticité. Une qualité particulièrement appré-
ciée sur les constructions anciennes et détournée,
dans le cas d’ITE, pour une adaptation à des matériaux
plus technologiques, mais tout aussi « souples » que les
isolants.
La perméabilité à la vapeur d’eau est aussi un plus, tout
comme les propriétés antiseptiques, qui freinent le déve-
loppement bactérien ou l’accrochage des moisissures.
Les fabricants mettent également en avant le carac-
tère ininflammable des mortiers d’enduits minéraux à la
chaux et le fait qu’il s’agit d’une matière première renou-
velable*.
Enduit mince à la chaux aérienne sur ITE
Les systèmes d’isolation
thermique par l’extérieur
(ITE) sous enduit évoluent
pour s’adapter à de
nouvelles demandes des
prescripteurs et entreprises.
Le développement d’une offre
d’enduits minces à la chaux
aérienne ITE compatible est
l’une de ces évolutions. Antiseptique, la chaux apporte souplesse d’application, luminosité
des teintes et résistance au verdissement et à la moisissure.
TECHNIQUE
* La chaux aérienne transforme le calcaire pur en chaux vive puis en chaux éteinte avec ajout d’eau, avant de durcir et carbonater dans un mortier d’enduit
pour recréer avec l’air et le dioxyde de carbone, un nouveau calcaire pur.
©S
TO
OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l29
Avantages des enduits minces Proposés en poudre ou en pâte, leurs
caractéristiques sont semblables à celles
d’un enduit minéral épais. Ils offrent aussi
les avantages des enduits minces de type
RPE : produits prêts à l’emploi, économie de
matière (2,5 kg/m2). Ils sont aussi systémati-
quement proposés dans le cadre d’un système complet,
qui intègre les composants techniques (isolants, treillis,
fixations…) et une finition compatible avec tous les com-
posants. Selon les fabricants, cette approche optimise les
performances et la pérennité du système, tout en garan-
tissant son assurabilité. En ce qui concerne la mise en
œuvre, les choses se compliquent, celle-ci est très com-
plexe, très longue et ne tolère pas l’approximation (voir
avis d’expert).
Modénatures et couleurs Outre ses fonctions techniques, le rôle esthétique et
décoratif de l’enduit est évident. Et si l’on a souvent
reproché à l’ITE sous enduit d’être « pauvre » sur ce plan,
beaucoup d’évolutions positives sont à noter, notamment
par le biais de ces enduits à la chaux. Ainsi, que ce soit
sur le plan des couleurs, des modénatures, des effets,
rien n’est impossible. Par exemple, il est tout à fait envisa-
geable de concevoir un système d’ITE sous enduit avec
effet pierre de taille, lequel sera obtenu par ponçage
après application d’un enduit spécial à la lisseuse. Tous
les aspects structurés sont réalisables, à l’exception des
aspects très lisses et fermés. A noter, les finitions talo-
chées fin permettent de limiter l’encrassement.
Côté couleur, attention aux limites posées par la régle-
mentation. Laquelle interdit l’utilisation de teintes dont le
coefficient d’absorption du rayonnement solaire (alpha)
est inférieur à 0,7 (ou 0,5 en montagne). Il s’agit d’éviter
les coloris foncés sur les façades exposées aux chocs
thermiques. Sur ce plan, certains fabricants repoussent
les limites en proposant des produits aux couleurs
foncées qui pourtant respectent cette limite. On trouve
également pour les finitions des badigeons spécifiques
avec lesquels il est possible d’obtenir des effets colorés
de pleine matitude et de transparences qui patinent avec
le temps. De quoi satisfaire la demande…
les enduits à la chaux ont
un temps d’ouverture plus
long et ne sèchent pas en
surface. Une caractéristique
appréciée des façadiers.
La mise en œuvre du système ITE
reste identique. L’application de l’enduit,
en revanche, demande un coup de main.
© W
EB
ER
rolland cresson, directeur de l’iref (institut de recherche et d’études de la finition)
« Informer le client sur l’ensemble des contraintes »
« En toute franchise, ce sont des produits – je parle là uniquement des enduits à la chaux aérienne mis en œuvre à l’extérieur – que je ne conseille qu’avec des réserves sous nos climats. De mon point de vue, ils sont difficilement adaptables à la plupart de nos régions car les contraintes sont telles que la carbonatation de la chaux peut ne pas se faire dans de bonnes conditions. Il y a aussi beaucoup de contraintes de mise en œuvre ; ces produits demandent beaucoup d’attention dans leur utilisation et les risques de désordres tels que microfissures ou moirages ne sont pas à exclure même si l’application est réalisée dans de bonnes conditions. Et, il n’existe pas de normes de mise en œuvre. Si toutefois le client insiste, il est important de l’informer de l’ensemble des contraintes, des risques encourus et des temps de pose qui sont souvent beaucoup plus longs qu’avec un produit traditionnel. Dans tous les cas, lors de la mise en œuvre, il est nécessaire de réaliser des recoupements réguliers, d’humidifier la maçonnerie, sans qu’elle soit ruisselante, de protéger les surfaces du rayonnement direct du soleil, de la pluie, etc. ».
© V
PI
avis d’expert
30 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE
Bardage bois Protéger et décorer
La part accrue du bois dans la
construction, ainsi que le recours
de plus en plus fréquent aux bar-
dages dans la construction en général,
s’accompagnent inévitablement d’un fort
développement de travaux de réfection
des façades qui en sont revêtues. Réfec-
tion, car les bardages neufs sont, la plupart
du temps, traités et teintés en usine par
le fabricant. Les entreprises de peinture
interviennent donc majoritairement pour
des travaux de rénovation et d’entretien.
Pour ce faire, elles ont à disposition une
offre pléthorique de peintures et lasures
dédiées. Des systèmes qui ont une double
fonction : assurer la décoration du revê-
tement et le protéger des attaques clima-
tiques, notamment des rayons UV et de
la pluie. De façon facultative, ils peuvent
également assurer une protection com-
plémentaire contre le développement de
champignons et d’insectes. .
Phase aqueuse Dans ce domaine, l’évolution de la régle-
mentation en 2010 a limité les formula-
tions en phase solvant. Les fabricants
qui avaient anticipé cette date proposent
désormais toute une palette de produits -
peintures ou lasures - en phase aqueuse
ou à haut extrait sec. Des produits qui ont
atteint la maturité et qui sont aussi perfor-
mants en termes de recouvrement et de
protection que les précédents en phase
De plus en plus de bâtiments sont bardés de bois. Des bardages qu’il convient d’entretenir et de rénover à l’aide de produits et systèmes lasures ou peintures spécifiques.
LE CHANGEMENT D’ASPECT Les architectes adorent, mais les maîtres d’ouvrage ne sont pas toujours convaincus : exposé au soleil et à la pluie, le bois non traité ou dépourvu de finition change d’aspect en surface et grise. Cette modification résulte de réactions photochimiques et physiques, qui font évoluer la composition chimique du bois en surface. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une altération esthétique qui n’entraîne aucune dégradation biologique ou de la stabilité mécanique, et donc de l’aptitude au service. Problème : l’aspect grisé est rarement homogène. Il est possible avec des lasures spécifiques de créer une prépatine qui stabilise la teinte grise et l’uniformise.
>>>
© G
UA
RD
IND
US
TR
IE
Le bardage du théâtre de Quimper a vieilli prématurément. Une rénovation avec une lasure spécifique
antisalissures lui a fait retrouver une colorisation proche de la teinte d’origine du bois d’Ipé.
32 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE BARDAGE BOIS
Protéger et décorer
solvant. Avec, en plus, les avantages inhé-
rents aux formulations en phase aqueuse :
pas ou peu d’odeur, temps de séchage
réduit, réalisation de deux passes dans
une journée…
Les lasures d’imprégnation et de finition
rencontrent un franc succès. Elles forment
un film transparent ou semi-transparent
coloré ou non, laissant visible la texture et
la veinure du bois. Les produits incolores
protègent tout en respectant la teinte du
bois. La transparence est fonction des pig-
ments qui protègent le bois des rayons UV.
Plus il y a de pigments, plus le bois est pro-
tégé dudit rayonnement. On trouve éga-
lement des lasures opaques qui laissent
la structure du bois visible, mais qui
masquent le veinage. Elles se dégradent
par érosion (farinage) sous l’action de l’eau
et des UV. La rénovation, si ce n’est pas
trop dégradé, s’effectue par brossage à la
brosse Nylon, époussetage et application
d’une couche de rénovation.
Compatibilité essence finition Quant aux peintures, obligatoirement
microporeuses, elles font disparaître la
texture et la couleur du bois par un film
opaque, fortement pigmenté, générale-
ment d’aspect satiné. Soumises à des
conditions d’expositions égales en termes
d’intempéries et de rayonnement, leur
tenue s’avère plus longue que celle des
lasures, mais leur rénovation exige des
travaux plus importants : ponçage et bros-
sage de toutes les parties non adhérentes,
époussetage, application d’une couche
d’égalisation puis d’une ou deux couches
de finition.
Il est également essentiel de respecter
les recommandations du NF DTU-59-1
« Travaux de bâtiment- Revêtements de
peinture en feuil mince, semi-épais ou
épais », ainsi que celles des fiches tech-
niques des produits, en particulier concer-
nant les travaux de préparation de surface.
Autres éléments essentiels : la compa-
tibilité entre l’essence de bois et le pro-
duit de finition choisi. En effet, certaines
essences, en raison de leur nature ana-
tomique ou chimique, ne sont pas com-
patibles avec certaines finitions. C’est le
cas des bois acides (chêne, châtaignier,
douglas, red cedar…) qui peuvent nuire
à la qualité du film en provoquant une
accélération du durcissement du film. De
leurs côtés, les bois fortement résineux
(pin maritime, pin sylvestre, pitchpin, épi-
céa…) sont parfois sujets aux exsudations
de résine plus ou moins importantes lors
d’expositions au soleil ou à la chaleur.
Malheureusement, peu de produits per-
mettent de les contrer.
« Pour trouver le bon produit, nous réalisons tests et essais. Mais globalement, les peintures et lasures bois proposées par les industriels nous conviennent bien. Les produits en phase aqueuse se sont beaucoup améliorés. Le plus important, c’est la qualité de l’application et la bonne connaissance des produits. Par exemple, il faut savoir qu’avec les lasures plus on multiplie le nombre de couches, plus elles foncent. Outre l’aspect esthétique, cela peut créer des chocs thermiques. Concernant la mise en œuvre, c’est un métier ! Ce n’est pas si simple, il faut notamment faire attention aux températures extérieures (ni trop chaud ni trop froid) et on ne travaille pas les peintures en phase aqueuse comme, auparavant, les glycéros solvantées. Le plus important à mes yeux, c’est la qualité de la brosserie. Une peinture en phase aqueuse se travaille avec des outils dotés de soies acryliques. Ce n’est pas encore tout à fait rentré dans les habitudes. L’autre problématique avec ces brosses, c’est le nettoyage, car les peintres ont tendance à moins les nettoyer qu’auparavant et à les jeter, ce qui représente un coût. C’est pourquoi nous avons mis en place un fonctionnement spécifique au sein de l’entreprise. Tout le monde rapporte ses brosses et nous les nettoyons sur place pour les conserver le plus longtemps possible ».
eric léonard, diriGeant de sofibat à Pessac (Gironde)
« Le plus important c’est la qualité de la brosserie »
>>>
Il est indispensable d’utiliser des peintures
microporeuses, c’est-à-dire perméables à la
vapeur d’eau en phase d’assèchement.
© S
ILV
ER
WO
OD
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
A.P.-210X297mm-28.09.09.ai 1/10/09 19:01:27
34 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE Vos questions à l’UPMF-FFB
BESOIN D’UN CONSEIL TECHNIQUE ? Deux ingénieurs répondent aux questions
des adhérents de l’UPMF-FFB
Mélinda Routier au 01 40 69 57 04
Pierre Couque au 01 40 69 57 08
2
DANS UNE SALLE DE BAIN, ON VEUT M’IMPOSER DE POSER UN REVÊTEMENT PVC
SOUS UNE BAIGNOIRE. EXISTE-T-IL UNE NORME CONCERNANT LA POSE DE REVÊTEMENT PVC
DANS UNE SALLE DE BAIN AVEC BAIGNOIRE ?
Il n’existe pas de norme traitant de la pose de revêtement de sol en présence de baignoire. Sauf
disposition particulière exposée dans les DPM (documents particuliers du marché), le revêtement
PVC peut être posé au choix sous ou autour de la baignoire. Le NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment -
Revêtements de sol PVC collés » fait cependant référence au classement UPEC et à la réalisation des
lisières et soudures en fonction du classement UPEC du local.
NOTRE ENTREPRISE A RÉALISÉ DES TRAVAUX DE LASURE SUR DU BÉTON.
NOTRE PRESTATION N’A PAS ÉTÉ PAYÉE AU MOTIF D’UNE DIFFÉRENCE DE TEINTE ENTRE
L’ÉCHANTILLON DU FOURNISSEUR ET LE BÉTON SUR SITE DANS LES CONDITIONS RÉELLES.
CES TRAVAUX RELÈVENT-ILS DU NF DTU 59.1 ?
La lasure sur béton relève bien du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture
en feuil mince, semi-épais ou épais » puisqu’il s’agit de décoration. Le paragraphe 8.3.1 « Méthode 1 :
appréciation visuelle de la couleur » indique que la couleur d’un revêtement est évaluée par
comparaison visuelle des éprouvettes échantillons d’aspect définies au paragraphe 7.3.2 et le
revêtement en œuvre à réceptionner. Le paragraphe 7.3.2 « Etablissement d’éprouvettes échantillons
d’aspect » stipule qu’une éprouvette peut être exécutée par l’entrepreneur à la demande du maître
d’ouvrage ou de son représentant.
La lasure n’étant pas un produit filmogène, l’aspect final dépend de la qualité d’aspect du subjectile
d’où l’importance de réaliser une surface témoin in situ. Une surface de référence est indispensable
pour ce produit.
1
JE DOIS INTERVENIR SUR UNE ANCIENNE PEINTURE CONTENANT DU PLOMB.
OÙ PEUT-ON TROUVER DE LA DOCUMENTATION SUR LA MARCHE À SUIVRE ?
L’UPMF (Union professionnelle des métiers de la finition) a édité un document « Peintures au
plomb », téléchargeable dans la rubrique « Publications » de l’espace « Adhérent » du site de l’Union
www.upmf.ffbatiment.fr. L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des
travaux publics) propose également un guide plomb téléchargeable sur son site www.oppbtp.com.
Ces deux documents reprennent les étapes et les points importants à prendre en considération lors
de tels chantiers.
3
4 POUR LA POSE DE REVÊTEMENTS DE SOL EN RÉNOVATION, QUELLES SONT
LES DISPOSITIONS À PRENDRE LORSQUE LE SUPPORT N’EST PAS HORIZONTAL ?
En rénovation, l’entrepreneur doit informer le maître d’ouvrage d’un problème d’horizontalité.
D’après le CPT (Cahier des prescriptions techniques) 3635-V2 « Exécution des enduits de sol
intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation »*, la planéité et l’horizontalité sont au
moins égales à celles du support. C’est au maître d’ouvrage de décider si oui ou non il souhaite un
rattrapage de l’horizontalité du support. Une étude de la surcharge admissible par le support mettra
en avant les solutions possibles. Ce travail fera l’objet d’une facturation supplémentaire.
*Téléchargeable sur le site www.cstb.fr
TAPIFLEXET ACCZENT EXCELLENCE
HETEROGENEPV
C
22 DÉCORS BOIS
+ DE 100 DÉCORS & COULEURS
DISPONIBLE ENCOMPACT
ET ACOUSTIQUE 80% DE NOUVEAUTÉS
AVEC EXCELLENCE, CRÉEZ UN ENVIRONNEMENT INTÉRIEUR ADAPTÉ, INSPIRANT ET UNIQUE !
COVT < 10μg/m3 après 28 jours, taux 100 fois inférieur aux exigences de l’étiquetage sanitaire A+.
Tarkett a choisi une technologie sans phtalate en adoptant un nouveau plastifiant.
Meilleure Qualitéd’Air Intérieur
< 10 µg /m3
*TVOC À 28 JOURS
La nouvelle collection Tapiflex & Acczent Excellence a été développée pour préserver la qualité de l’environnement intérieur grâce à deux éco-innovations majeures :
*
* U
ne e
xpér
ienc
e un
ique
du
revê
tem
ent
de s
ol
Excellence A4.indd 1 01/09/2014 11:57:34
36 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE
JE DOIS POSER DES DALLES TEXTILES SUR UN SUPPORT DE TYPE « DALLAGE SUR TERRE-
PLEIN ». LE MAÎTRE D’ŒUVRE NE SOUHAITE PAS METTRE EN ŒUVRE DE BARRIÈRES ANTI-
REMONTÉES D’HUMIDITÉ. SUR QUEL TEXTE PUIS-JE M’APPUYER POUR L’EN DISSUADER ?
Le NF DTU 53.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles » stipule que le
support ne doit pas être susceptible d’exposer le revêtement posé à des remontées d’humidité.
Le NF DTU 13.3 « Dallages » n’oblige pas le lot « gros œuvre » à la réalisation d’une barrière anti-
remontées d’humidité. Cependant, la responsabilité de l’entreprise de revêtements de sol sera
engagée en cas de sinistre. Il est donc indispensable pour l’entreprise de refuser la pose sans barrières
de protection anti-remontées d’humidité et d’en informer le maître d’œuvre par courrier avec accusé
de réception. Il incombe au lot « revêtements de sol » de proposer une solution de mise en œuvre
d’une protection contre les remontées d’humidité, qui fera l’objet d’une facturation supplémentaire.
5
LE MAÎTRE D’OUVRAGE VEUT FAIRE UN ESSAI DE QUADRILLAGE SUR LA PEINTURE
POUR LA RÉCEPTION DE MES TRAVAUX. OÙ PUIS-JE TROUVER DES INFORMATIONS
CONCERNANT CET ESSAI ?
La norme en vigueur sur les essais de quadrillage est la norme NF EN ISO 2409 (indice de
classement T30-038) « Peinture et vernis - Essai de quadrillage » que vous pouvez vous procurer
auprès de l’AFNOR (Association française de normalisation) www.afnor.org.
7
ON ME DEMANDE DE POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC SUR UN ANCIEN PLANCHER BOIS
« VENTILÉ ». QU’EST-CE QUE CELA IMPLIQUE ?
Afin d’éviter l’enfermement de l’humidité et la dégradation future du support, la ventilation en sous-
face du plancher bois doit être conservée fonctionnelle. Le CPT 3635 - V2 « Exécution des enduits
de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation » au paragraphe E2.4 propose des
exemples de réalisation.
9
8 QUELLES SONT LES TOLÉRANCES DE PLANIMÉTRIE POUR UN ENDUIT MINCE EN ITE ?
D’AUTRE PART, EXISTE-T-IL DES RÈGLES DE RÉCEPTION DE L’OUVRAGE FINI
COMME DANS LE NF DTU 59.1 ?
Le CPT 3035-V2 « Systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène
expansé »* mentionne, dans le paragraphe 4.3, que la planéité d’ensemble doit être de 7 mm
maximum sous la règle de 2 m. Les systèmes d’ITE étant sous AT (avis technique), DTA (document
technique d’application) ou ATE (agrément technique européen) ne sont pas repris dans un
NF DTU (à condition que l’AT, le DTA ou l’ATE ne renvoient pas aux NF DTU). Il n’existe donc pas de
texte concernant les modalités de réception des ouvrages pour l’ITE.
6
QUELLE EST LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR EN MATIÈRE D’INCENDIE POUR LA MISE EN ŒUVRE
D’’ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR (ITE) SUR UN BÂTIMENT D’HABITATION R+3 ? QUELLES
SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE POUR LE CADRE D’UNE FENÊTRE EN NU INTÉRIEUR ET EN NU
EXTÉRIEUR : OÙ METTRE LA BANDE DE LAINE DE ROCHE ?
L’IT 249 (Instruction technique 249 de mai 1982) préconise la mise en œuvre de bandes de laine
de roche pour les bâtiments d’habitation R+3 de la 3e famille et ne préconise aucune disposition
particulière si le bâtiment est de la 2e famille (définition des familles dans l’arrêté du 31 janvier 1986). Si
le cadre de la fenêtre est au nu intérieur, la bande de laine de roche doit être mise en place en linteau
et s’il est au nu extérieur, la laine de roche est placée de façon à former un U sur le pourtour de la
fenêtre (cf. Reflets & Nuances 159 - Avril 2014).
10 ON M’A LIVRÉ COMME SUPPORT UNE CHAPE ANHYDRITE QUI PRÉSENTE UNE LAITANCE
PARTIELLE APRÈS PONÇAGE. QUEL DOCUMENT ME PERMET DE REFUSER LE SUPPORT ?
Les chapes anhydrites sont soumises à leurs Avis techniques ainsi qu’au Cahier du CSTB 3578 -
V2 « Chapes fluides à base de sulfate de calcium » dans lesquels il est stipulé que la laitance de la
chape doit être éliminée entièrement par l’applicateur de la chape.
Vos questions à l’UPMF-FFB
*Téléchargeable sur le site www.cstb.fr
StoColor Silco et sa base de résines silo xanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.
iQolor – intelligent Color
les peintures de façade signées StoUne gamme qui allie diversité et performances.
StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.
StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.
StoColor Silco et sa base de résines silo xanes favorise une imperméabilité à l‘eau de pluie, une très bonne perméabilité à la vapeur d‘eau et une forte résistance à l‘encrassement.
iQolor – intelligent Color
les peintures de façade signées StoUne gamme qui allie diversité et performances.
StoColor lotusan® participe activement à garder les façades propres et sèches grâce à la fonction autonettoyante de l‘effet lotus®.
StoColor X-black et sa technologie NIR (Near Infrared Reflection) autorise l‘utilisation de teintes foncées et soutenues en façade.
38 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
TECHNIQUE
LE MAÎTRE D’OUVRAGE M’IMPOSE UNE TEINTE FONCÉE SUR UN MUR EN EXTÉRIEUR.
QU’INDIQUE LE NF DTU 59.1 À CE SUJET ?
Le paragraphe 7.1 « Conditions minimales d’intervention » du CCT (cahier des clauses techniques
types) du NF DTU 59.1 stipule que « les teintes (dont l’indice de luminance Y est supérieur à 35% ou
dont le coefficient d’absorption du rayonnement solaire est inférieur à 0,7) sont admises sur tous
supports ; les autres teintes sont à proscrire (sauf application de l’article 3.2 du NF DTU 59.1 P2 CCS) ».
Concernant la référence au paragraphe 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCS (cahier
des clauses administratives spéciales types), cela indique que l’emploi de ce type de produits ne fait
pas partie du marché mais il peut y avoir des dispositions particulières dans les DPM (documents
particuliers du marché). Par conséquent, l’envoi d’un courrier recommandé au maître d’ouvrage en
exigeant une réponse en retour pour l’informer des risques (sollicitations thermiques importantes
suivies de l’écaillage de la peinture) de la mise en œuvre de ce type de produit à l’extérieur est
vivement conseillé.
11
LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME DEMANDE DE BAISSER LE CLASSEMENT UPEC DU REVÊTEMENT
PVC PROPOSÉ. DANS QUELLE MESURE FAUT-IL ACCEPTER ?
Le cahier du CSTB 3509 « Revêtements de sol – Notice sur le classement UPEC et classement
UPEC des locaux » indique les classements de durabilité en fonction de l’usage par type de local. Ce
classement est reconnu par les assurances. Il est possible de baisser la classe UPEC d’un revêtement
seulement s’il reste équivalent ou supérieur à celui préconisé par le classement pour le local considéré.
12
LA FICHE TECHNIQUE DU MORTIER QUE NOUS UTILISONS FAIT RÉFÉRENCE AU PARAGRAPHE
6.5.6.9.1 DU NF DTU 59.1. QUE PRÉCONISE CE PARAGRAPHE ?
Le NF DTU 59.1 cité dans cette fiche technique est celui de septembre 2000. Il existe une nouvelle
édition du NF DTU, datée de juin 2013, dans laquelle le paragraphe correspondant est le 7.5.8.2
« Raccords de matériaux » qui renvoie au 7.4.2.4 « Raccords de matériaux ». Les préconisations sont
les suivantes : « Au droit des raccords de matériaux déjà fissurés ou jointoyés, et pour limiter l’aspect
déplaisant de fissurations plus ouvertes ou à venir, il peut être procédé à la pose de bandes de
calicot, de tissu naturel ou synthétique, à cheval sur le raccord. La bande d’armature est noyée dans
les couches d’apprêt. Cette opération est quelquefois désignée marouflage ».
13
DANS LE CADRE D’UNE IMPERMÉABILISATION DE FAÇADE, LE MAÎTRE D’ŒUVRE VEUT
M’IMPOSER LA RÉCEPTION DES TRAVAUX EN FIN D’APRÈS-MIDI. PUIS-JE ACCEPTER COMPTE
TENU DE L’ORIENTATION DE LA LUMIÈRE À CE MOMENT DE LA JOURNÉE ?
Le paragraphe 9.3.1 « Appréciation visuelle de l’état de finition » du NF DTU 42.1 « Travaux
de bâtiment - Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de
polymères » stipule que l’appréciation visuelle se fait par comparaison avec les surfaces de
référence prescrites au paragraphe 5.2 et que l’observation s’opère à 5 m minimum de façon
à voir la façade dans son entier, avec un éclairage incident normal (angle compris entre
70 à 110°, à l’intérieur duquel doit se trouver l’observateur). En fin d‘après-midi, la lumière risque d’être
rasante et par conséquent défavorable à une bonne réception des ouvrages. Nous vous conseillons
de procéder à la réception en fin de matinée ou début d’après-midi.
14
QUEL EST LE CLASSEMENT AU FEU D’UNE MOQUETTE ET D’UNE SOUS-COUCHE
ACOUSTIQUE POUR UNE SALLE DE RESTAURANT ?
L’ERP (établissement recevant du public) de type N (restaurant) impose un classement
de réaction au feu M4 (ancien classement français, produit ne portant pas le marquage CE) ou
Dfl, s1 (classement européen, marquage CE du produit). Pour ce dernier classement, « D » représente
la catégorie d’exigence, « fl » signifie floorings (revêtements de sol) et « s » smoke (fumée).
15
Vos questions à l’UPMF-FFB
SÉLECTION DE LA NATURETrouver l’espace pour réussir.
Tout ecosystème est formé d’un ensemble d’espèces dont on peut tirer des leçons de design. Chez Interface, nous recherchons les connexions existantes dans notre système vivant afin d’apporter une responsabilité environnementale dans les espaces de toute taille. C’est l’innovation harmonieuse. La Collection Human Nature™ par Interface®. Le Fondement d’une Belle Pensée.
Interface.com
human nature™
une collection de dalles textiles skinny planks
Dalles carrées et rectangulaires, en grands et petits formats.
SÉLECTION DE LA NATURETrouver l’espace pour réussir.
Tout ecosystème est formé d’un ensemble d’espèces dont on peut tirer des leçons de design. Chez Interface, nous recherchons les connexions existantes dans notre système vivant afin d’apporter une responsabilité environnementale dans les espaces de toute taille. C’est l’innovation harmonieuse. La Collection Human Nature™ par Interface®. Le Fondement d’une Belle Pensée.
Interface.com
human nature™
une collection de dalles textiles skinny planks
Dalles carrées et rectangulaires, en grands et petits formats.
40 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
FORMATION
Le succès de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), créée par la Fédération
française du bâtiment en 1994, ne se dément pas. Depuis 20 ans, l’école aide les dirigeants à mieux
gérer leur entreprise. Mathieu Claveau, gérant d’une entreprise de peinture finition en Eure-et-Loir,
revient pour Reflets & Nuances sur les bénéfices qu’il a pu tirer de la formation qu’il y a suivie.
Une vision plus stratégique de la gestion d’entreprise
Reflets & Nuances Pourriez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ?
Mathieu Claveau Je suis entré dans le monde du travail
à l’âge de 15 ans, dans l’entreprise familiale de peinture
finition, en préparant un CAP. Puis, j’ai passé un Brevet
Professionnel avant de poursuivre en institut de peinture
décorative, l’Ipedec, en banlieue parisienne. J’ai ainsi
acquis toutes les compétences techniques pour pouvoir
gérer des chantiers avec mon père mais il me manquait
des connaissances en gestion d’entreprise. J’ai entendu
parler de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du
bâtiment, et je me suis inscrit.
Cette formation m’a donné envie de voler de mes
propres ailes et j’ai racheté, il y a 4 ans, une entreprise de
peinture finition en Eure-et-Loir, à Nogent le Roi. C’était le
projet que j’avais développé à l’école. Cette entreprise,
cédée par son dirigeant qui partait à la retraite, comp-
tait deux ouvriers et un apprenti. Aujourd’hui, nous avons
une dizaine d’employés. Je pense que sans cette forma-
tion, je n’aurais pas su aussi bien la développer.
R&N Que vous a apporté cette formation à l’ESJBD dans la concrétisation de votre projet ?
MC L’ESJBD nous apporte des connaissances pratiques
pour la gestion quotidienne de notre entreprise. Il est dif-
ficile de bien gérer son affaire sans avoir fait cette école,
elle nous permet de bien identifier les pièges et mieux
anticiper les risques. Concrètement, ce qui m’a été le
plus utile dans la mise en place de mon projet, ce sont
les modules de gestion financière, de management et
de réglementation législation. Avant ce cursus, j’avais
une vision plutôt artisanale du pilotage d’une entreprise.
L’ESJBD m’a appris à analyser financièrement un chan-
tier, décortiquer les prix, c’est-à-dire comprendre com-
ment et où je peux gagner de l’argent. C’est une vision
plus stratégique.
R&N Vous vous êtes implanté en rachetant une
entreprise, quels sont les défis auxquels vous avez
dû faire face ?
MC Le recrutement de personnes qualifiées et adé-
quates ! Il faut savoir reconnaître les profils dont on a
besoin, ce qui est difficile en entretien, dans un bureau,
car on ne sait pas comment le candidat travaille.
R&N Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un souhaitant racheter une entreprise pour développer une activité de peinture/revêtement de sol ?
MC Si la personne n’a pas suivi de formation comme celle
dispensée par l’ESJBD, il faut qu’elle le fasse rapidement
afin de se donner toutes les chances de réussir. Elle ne
doit pas hésiter non plus à faire appel aux collaborateurs
de la Fédération française du bâtiment ou de l’Union pro-
fessionnelle des métiers de la finition. Les artisans et les
chefs d’entreprises ne les sollicitent pas assez.
R&N En tant que dirigeant d’une entreprise de
petite taille, comment faites-vous pour assurer à
la fois la dimension commerciale et la production ?
MC Je ne compte pas mes heures ! Pour l’instant, je suis
seul mais j’envisage d’embaucher, dès que je le pourrai,
un conducteur de travaux qui serait également chargé
d’affaires.
MATHIEU CLAVEAU DIRIGEANT DE CLAVEAU-FORTEAU
SARL (EURE-ET-LOIR) ET PRÉSIDENT DE LA SECTION
PROFESSIONNELLE DÉPARTEMENTALE PEINTURE FINITION
© C
LAV
EA
U-F
OR
TE
AU
R&N Quels sont, selon vous, les critères de fidélisation d’un client dans votre secteur d’activité ?
MC Nous travaillons sur le marché du particulier. Marché
pour lequel le relationnel, le savoir-faire, la confiance sont
essentiels. Je ne suis jamais le moins-disant ni le plus-di-
sant mais le client est prêt à rémunérer une qualité de
travail, un respect des délais, un chantier propre, des
ouvriers aimables. Ce sont eux qui sont en contact direct
avec le client, aussi un bon relationnel est nécessaire.
Quand le chantier se passe bien et que le client nous rap-
pelle pour d’autres travaux, il demande souvent la même
équipe.
R&N Quels sont vos projets à venir ?
MC L’année prochaine, je reprends l’entreprise familiale
à Cloyes, mon père partant à la retraite. Avec ces deux
sociétés, nous couvrons une large zone géographique :
l’Eure et Loir, les Yvelines et Paris. Dans ces deux derniers
départements, nous ne sommes pas sur le même porte-
feuille de clientèle. Nous sommes sur des prestations plus
haut de gamme avec une qualité de finition supérieure.
R&N : Pour terminer, vous êtes président de la section professionnelle départementale d’Eure et Loir. Que représente pour vous cet engagement syndical ?
MC Cet engagement est le signe de l’intérêt que je porte
à mon métier et pour le promouvoir auprès du grand
public. S’engager, c’est aussi défendre les entreprises au
quotidien et créer des liens entre confrères. n
BTP BANQUE AP 190x135_ok.indd 1 12/07/13 16:02
WORLDSKILLS COMPETITION : EN ROUTE POUR STRASBOURG !
Les sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition ont pris fin en septembre. Près de 900 jeunes ont décroché leur ticket pour défendre dans leur métier les couleurs de leur région lors des finales nationales, qui se tiendront du 28 au 31 janvier 2015, à Strasbourg (Alsace). On observe un rajeunissement majeur des jeunes sélectionnés : 96% auront moins de 20 ans. Trois jours d’épreuves pleines de suspens… À la clef : une qualification en équipe de France des métiers et la perspective de défendre les couleurs de la France lors de la compétition internationale, du 10 au 16 août 2015, à São Paulo (Brésil).Afin de préparer dans des conditions optimales les candidats français aux épreuves internationales, Worldskills France a mis en place un réseau de centres d’excellence. Sélectionnés pour la qualité de leur formation et la performance
de leurs équipements, plus de 22 établissements ont déjà été labellisés. Pour la peinture-décoration, c’est le lycée Pierre-Joël Bonte à Riom (Puy-de-Dôme) qui a été retenu.www.worskills-france.org
EUROSKILLS 2014 À LILLE
A l’heure où nous bouclons la rédaction de ce numéro, les 35 jeunes membres de l’équipe de France des métiers Euroskills 2014 concourent, du 2 au 4 octobre, dans 29 métiers dont ceux de la peinture et décoration et de solier-moquettiste. Cette compétition professionnelle européenne a été organisée pour la première fois en France, à Lille Grand Palais. Elle s’adresse aux jeunes de moins de 25 ans et promeut les métiers, tous les deux ans, dans l’un des 27 pays membres de Worldskills Europe.
42 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
FORMATION
Face au nombre croissant des formations obligatoires dans le BTP, à l’importance et à la complexité du sujet, Constructys OPCA
de la construction a lancé, à la demande de la FFB, un outil en ligne sur les formations obligatoires et recommandées : www.formations-obligatoires-btp.fr. Son contenu a été élaboré par l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), tous partenaires de Constructys pour cette opération. Ce guide remplace l’ancien guide « Gefor ». Il s’adresse aux entreprises, aux responsables ressources humaines, aux responsables qualité, sécurité environnement (QSE), mais aussi aux salariés.
CLARIFIER ET SIMPLIFIERL’un de ses objectifs est de clarifier les intitulés de formation et simplifier la recherche pour les entreprises. Les utilisateurs trouveront ainsi 124 fiches décrivant les formations liées à l’exercice des métiers (sur chantier ou en atelier), à la prévention et à la sécurité. Le site leur permet de trouver la formation correspondant à leurs besoins en utilisant la liste ou le moteur de recherche multicritères permettant de trier les formations en fonction du métier, du sujet ou du public. Il propose également des précisions sur les obligations ou conseils de recyclage, des informations sur l’éligibilité et l’imputabilité de ces formations et met à disposition un système d’alerte par e-mail sur les nouveautés réglementaires. Un espace « actualités » présente des témoignages d’entreprises.Des informations complémentaires seront intégrées ultérieurement: par exemple seront ajoutées des formations non obligatoires, mais nécessaires pour accéder aux différents marchés du bâtiment. Les formations obligatoires et recommandées représentent près de 48% des actions mises en œuvre par les entreprises du BTP en 2013 dans le cadre de leur plan de formation. 86% d’entre elles visent à répondre aux contraintes réglementaires et 14% sont réalisées pour se mettre en conformité dans le cadre d’un marché.
FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES DU BTP
Un site internet pour informer les entreprises
Constructys, l’organisme paritaire collecteur agréé
du BTP, propose un site Internet sur les formations
obligatoires et recommandées dans le secteur
de la construction.
UNIEP
PAINTING SKILLS LEGACY : DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS ENTRE APPRENTIS EUROPÉENS
Rassemblant des apprentis peintres de différents pays européens, le « Painting Skills Legacy » leur permet de découvrir et partager de nouvelles techniques spécifiques à leur métier.
C’est à Leiden, au Pays-Bas, qu’a eu lieu au mois de juin dernier la rencontre « Painting Skills Legacy ». Parrainé par Akzo Nobel, cet événement réunit des apprentis européens de pays membres de l’Union internationale des entreprises de peinture (UNIEP) afin de partager de nouvelles techniques en peinture.Cette année, des équipes de trois à quatre apprentis, dirigées par des chefs d’équipe venant de dix pays, se sont retrouvées lors de cette manifestation. Pendant trois jours, ces apprentis ont participé à des ateliers de travaux pratiques consacrés notamment à la peinture à effets spéciaux, au sablage et à la couleur.Ce fut aussi l’occasion pour l’UNIEP d’expliquer au jeune public l’importance et le rôle d’une association d’entreprises de peinture aux niveaux international et européen et de renforcer son engagement en matière de formation professionnelle, qualification et mobilité des apprentis en Europe.L’événement s’est achevé par la réalisation d’un projet social : la rénovation d’une école spécialisée pour enfants autistes âgés de 12 à 17 ans, dans le Sassenheim. Tous les apprentis ont ainsi pu laisser une trace de leur travail.Le « Painting Skills Legacy» a permis de partager des pratiques professionnelles et des techniques innovantes, mais également d’établir de nouvelles relations professionnelles et conviviales entre peintres de différents pays. « J’ai été très fier, a déclaré Markus Straube, président de l’UNIEP, que l’Union ait participé à cet événement novateur destiné à valoriser notre métier, où de jeunes peintres apprennent les nouvelles technologies tout en laissant une trace dans une œuvre communautaire. L’UNIEP veillera à ce que cette expérience soit renouvelée régulièrement ».
2014Painting
Skills legacy
Retrouvez-nous sur www.weber.fr et sur smartphone avec Weber FR
© S
aint
-Gob
ain
Web
er F
ranc
e - 0
6/20
14 -
385
019
070
R.C.
S. M
elun
Ensemble, durablement !
weber•therm XM ultra 22, le système ITE le plus performant du marché est maintenant polyvalent avec les fi nitions minérales et les fi nitions organiques.
Développé par Weber, avec et pour les professionnels :
un coeffi cient lambda record de 0,022 une forte résistance au feu qui ne nécessite
aucune protection incendie spécifi que de la façade
une grande résistance au verdissement et aux pollutions végétales
un large choix de fi nitions minérales et organiques pour le neuf et la rénovation
la souplesse, le confort et la performance de l’ITE par Weber
Système ITE : weber•therm XM ultra 22 FINI
TIONS MINÉRALES
FINITIONS ORGANIQ
UES
NOUVEAU
0,022
web
er therm
u
ltra 22
Une isolation maximum pour un minimum d’épaisseur
RT2012 : R=5 pour une épaisseur de seulement 11 cm
Isolant weber.therm ultra 22
Sous-enduit chaux aérienne weber.therm XM avec trame de verre maroufl ée
Pose calée-chevillée
Finition weber.maxilin sil T
Cheville
AP 210x297 (200x285)-weber.therm XM ultra 22-2.indd 1 21/05/14 10:29
44 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
NOUVEAUTÉSGAMME PROFESSIONNELLE HD COMPACT DE KÄRCHER®
Une gamme de nettoyeurs haute pression à eau froide mobile, flexible et pratique.
Composée de 10 modèles dispo-sant de performances techniques et d’équipements distincts, cette gamme s’adapte à tous types de contraintes. Pouvant fonctionner aussi bien en position verticale qu’horizontale, transportable d’une seule main, elle a été étudiée pour un franchissement aisé des marches. Robuste et stable, Kärcher® a prévu de multiples rangements de la buse, un châssis résistant aux chocs et à l’oxydation afin de simplifier le quotidien des professionnels.
Tél. 0825 820 150 www.karcher.fr
GOUJON D’ANCRAGE W-FA/S RONDELLE LARGE DE WÜRTH
Le goujon adapté pour la fixation d’éléments en bois.
Sa rondelle large permet de répartir uniformément la pression sur une surface d’appui plus impor-tante et limite l’écrasement des supports tendres comme le bois. Le goujon W-FA/S répond également aux exigences de pose contrai-gnante d’ancrage proche du bord et entraxe entre deux goujons très faible. L’extrémité du goujon a égale-ment été renforcée pour un enfon-cement au marteau sans détériora-tion des filets.
Tél. 03 88 64 72 45www.wurth.fr
ZOLPAN : ZOOM SUR LE PATRIMOINE RÉGIONAL
Un nouvel outil de préconisation de teintes en ligne.
Zolpan, en s’associant à l’agence d’architecture et design couleur Atelier 3D, a réalisé un nouveau nuancier « Façades régionales » avec une segmentation du terri-toire français en neuf régions aux identités fortes, pour revaloriser leur patrimoine culturel et architec-tural. Les « Façades régionales » sont une rubrique d’un nouveau site www.zolpan-intensement-couleurs.fr destiné à valoriser l’expertise des professionnels et leur faciliter le travail de recommandation auprès de leurs clients.
Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan-intensement-couleurs.fr
TAPIFLEX DE TARKETT POUR ÉGAYER LES SOLS
Une collection de sols souples en PVC destinée à l’éducation, aux établissements de santé et aux bureaux.
La gamme Excellence propose tous les décors et couleurs en version compacte (Acczent Excellence 3-4) et en version acoustique (Tapiflex Excellence 3-4 à 19dB) pour un meilleur confort intérieur. Tapiflex Escalier est un ensemble de solutions pour l’accessibilité des locaux afin de faciliter l’accueil et l’orientation. Complétée des accessoires pour soigner les finitions, la collection Tapiflex est fabriquée sans phtalates et présente des niveaux très faibles en émissions de COVT (composés organiques volatils totaux).
Tél. 01 41 20 40 40www.tarkett.fr
LA GAMME PROTIGRE DE JEFCO
Une gamme de peintures de travaux courants pour répondre à toutes les exigences de chantier.
D’aspect mat, velouté ou satiné, Protigre bénéficie d’une grande facilité d’application, d’une opacité remarquable et d’un excellent garnissant. La faible odeur, le clas-sement A+ et le faible taux de COV
font de cette gamme en phase aqueuse une réponse adaptée pour les chantiers à grands volumes en neuf ou en rénovation, applicable aussi bien en pièces humides qu’en pièces sèches. Disponible dans les 40 agences Jefco en blanc et pastel en 4 L et 15 L.
Tél : 04 96 12 50 00www.jefco.fr
MATHYS® HABILLE LES MURS EN CACHEMIRE®
Une collection de 55 papiers peints développés en association avec les 140 peintures décoratives haut de gamme.
Mathys® a développé une collec-tion de papiers peints pour créer des ambiances cosy, chic et design et associé chaque papier peint à quatre peintures de la gamme cachemire®, créant ainsi une kyrielle de décorations possibles, répartis en 5 ambiances : Chic & Baroque, Intemporel, Design graphique, Romance d’un jour et Paradis fruité.
Tél. 0 1 30 40 00 44 www.mathyspaints.eu
46 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
NOUVEAUTÉSSOFRAMAP PRÉSENTE HYGIO’AIR
Une peinture dépolluante qui capte et détruit les formaldéhydes.
Issue des dernières techno-logies, Hygio’Air permet de lutter contre l’un des polluants majeurs de l’air ambiant, le formaldéhyde, en captant les molécules présentes dans l’air et en les transformant en vapeur d’eau. Hygio’Air, dispo-nible en 4 L et 10 L (blanc et teintes pastel), en finition mate et veloutée, vient compléter la peinture antibac-térienne Hygiopur, dans la gamme à fonction “sanitaire”.
Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com
SEIGNEURIE LANCE LISSWOOD SATURATEUR ET LISWOOD O’SATURATEUR
Une protection très nature des bois extérieurs.
Seigneurie complète sa gamme de produits bois avec ces deux nouveaux saturateurs en phase solvantée et aqueuse pour protéger les bardages et les terrasses tout en conservant le veinage et l’as-pect naturel du bois. Disponibles dans 50 teintes naturelles, Lisswood Saturateur et Liswood O’Saturateur sont faciles et rapides à mettre en œuvre et permettent une réalisation du chantier dans la journée.
Tél. 01 57 61 00 00www.seigneurie.com
SEMIN AIRLESS 3 EN 1
Un enduit airless dernière génération.
Semin Airless 3 en 1 est un enduit intérieur prêt à l’emploi très blanc, très couvrant et d’aspect sec mat profond. Il possède trois actions : sous-couche, enduisage et finition procurant un aspect tendu sans lissage. Semin Airless 3 en 1 s’ap-plique par projection sur plaques de plâtre soigneusement jointées, révi-sées et dépoussiérées ou sur tout autre support lisse. Avec un temps de séchage entre 6 et 24 heures selon la quantité déposée, il est recouvrable par une peinture acry-lique ou glycéro.
Tél. 03 82 83 53 57www.semin.com
WEBER COLORIE LES FAÇADES AVEC ULTIME COLOR
Une nouvelle technologie qui permet de réaliser des façades enduites de teintes foncées, même exposées plein sud.
Grâce à de nouveaux pigments combinant un impact thermique faible et une absorption solaire limitée, weber crée des teintes foncées insensibles à la chaleur. Cette technologie a été déclinée sur deux produits de la gamme miné-rale : weber.pral F Ultime Color (un enduit coloré d’imperméabilisation et de décoration des façades) avec weber.terranova print Ultime Color (un enduit de matriçage aux effets de couleurs, reliefs et textures pour une façade personnalisée). Weber propose ainsi une gamme de 252 teintes organiques : la collec-tion Eclat organique.
Tél. 01 60 62 13 00www.weber.fr
FORBO FLOORING SYSTEMS DÉVOILE MATERIOTECH
Une gamme de revêtements de sol destinée aux établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Tout en intégrant les néces-sités techniques, ces revêtements s’inspirent de textures et matériaux familiers pour créer des ambiances chaleureuses et rassurantes. Ils proposent des solutions appro-priées aux contraintes des différents locaux, privatifs ou collectifs, au sein des établissements de santé. Sans phtalates, la gamme Materiotech dispose des qualités techniques lui conférant une résistance au roulage des charges lourdes, un confort sonore optimal et des solutions adaptées en matière d’hygiène et de sécurité.
Tél. 03 26 77 86 35 www.forbo-flooring.fr
ALPHA METALLIC DE SIKKENS POUR DES INTÉRIEURS ÉTINCELANTS
Une peinture à effets décoratifs.
Par petites touches ou sur des pans entiers, Alpha Metallic apporte une finition raffinée sur surfaces lisses ou structurées grâce aux pigments contenus et qui reflètent la lumière. Déclinée dans 54 teintes modernes, Alpha Metallic se carac-térise par un rendu métallisé brossé ou tendu, élargissant encore le champ des possibilités décoratives. Formulée à base de copolymères en dispersion en phase aqueuse, elle offre un pouvoir couvrant élevé. Avec une glisse et adhérence optimales, elle est résistante à la coulure et revendique un très faible taux d’émission des substances polluantes.
Tél. 03 44 64 91 32www.sikkens.fr
Téléchargez l’application gratuitement
G8.30.40
G8.40.60
“ Mes clients visualisent leurs choix couleurs en temps réel et moi je peux me consacrer plus vite à la mise en peinture. “
H2.40.70
Nouvelle applicatioN sikkeNs FR
techNologie exclusive à Réalité augmeNtée
accès aux Fiches techNiques pRoduits
Choisir la bonne couleur
en un clic !
48 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
NOUVEAUTÉSPLAQUE FERMACELL POWERPANEL H2O POUR LOCAUX HUMIDES
Une plaque à base de ciment avec bords amincis afin de pouvoir appliquer la technique du joint enduit associant une bande.
Les plaques fermacell Power-panel H2O sont des plaques sand-wich en béton léger, composées d’agrégats légers liés au ciment et armées sur les deux faces d’un treillis de fibres de verre résistant aux alcalis. Elles se destinent à la réalisa-tion de cloisons et de doublages en locaux humides classés EB+p, EB+c et EC. Afin de faciliter davantage la mise en œuvre, fermacell complète son offre avec une bande armée gril-lagée autocollante à base de fibres de verre et un enduit de lissage fermacell Powerpanel.
Tél. 01 47 16 92 90 www.fermacell.fr
LE GANT FIT4PRO AUX COULEURS DE ROSTAING®
Un gant de protection tricoté en fibres polyamide/HPPE pour allier confort, dextérité et sécurité.
Le gant Fit4Pro est fabriqué selon une technique appelée vani-sage qui permet d’avoir un type de fibres à l’intérieur du gant et un autre à l’extérieur de celui-ci. Il en résulte un gant gainant, fin et très confortable. Le polyamide sur la face externe du gant améliore la tenue et l’imprégnation du polymère polyu-réthane de l’enduction. HPPE, sur la face interne du gant, offre glisse, fraîcheur et protection. L’enduction en polyuréthane noire est peu salis-sante et très résistante à l’usure.
Tél. 04 74 46 07 13www.rostaing.com
SOPPEC MARQUE LES TRACES
Une gamme complète de peintures de marquage en aérosol
La société française Soppec propose Tracing® (adapté aux surfaces intérieures) et Tracing® Plus (dédié aux espaces extérieurs). Ces solutions sont préconisées pour les surfaces à trafic modéré comme les parkings, les pistes cyclables ainsi qu’aux surfaces très sollicitées comme les entrepôts logistiques, les zones de production… Les chariots de traçage adaptés en font une technique de traçage rapide, sans préparation préalable de la peinture ou d’un système d’application (ther-mique, électrique).
Tél. 05 45 90 93 12www.soppec.fr
VORWERK PRÉSENTE PARTS
Une ligne de revêtements de sol souples durable et recyclable
Parts vient enrichir de 32 nou- veaux décors la collection Re/Cover green, dans une approche environ-nementale et design. Composée majoritairement de matières pre- mières naturelles et renouvelables (des bio-polyols issus d’huiles végétales de ricin et de colza), la nouvelle gamme Parts est conçue sans phtalates et à très faible niveau d’émissions. Très résistante à l’usure et au poinçonnement, elle répond aux problématiques des immeubles tertiaires et des ERP (établissements recevant du public), lieux à fort trafic.
Tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com
KOB’IN BOX D’UNIKALO
Nouvel emballage adapté à une démarche de chantiers HQE.
Kob’in Box est un système composé d’une poche plastique thermoformée sous vide habillée d’un emballage carton recyclable sur palette. D’une contenance de 250 L ou 500 L, il est spécialement étudié pour les applications méca-nisées (pulvérisées et alimentées). Réduisant de plus de 90% le poids des déchets d’emballage, Kob’in Box est disponible sur l’ensemble de la gamme Plénitude, certifiée Ecolabel et toute la gamme phase aqueuse.
Tél. 05 56 34 23 08 www.unikalo.com
LES COLLES SOLS INTELLIGENTES DE BOSTIK
Des solutions plus propres et plus performantes pour les soliers
Bostik a mis au point une gamme
de trois produits associant perfor-mance technologique et respect de l’environnement. Green Contact : une colle contact sans solvant, au temps de gommage court pour la pose des revêtements de sol souples en esca-lier, marches intégrales et remon-tées en plinthes ; Power Elastic : une colle « fusion » aux performances cohésives très élevées, spéciale-ment formulée pour les LVT (Luxury Vinyl Tiles), le caoutchouc (dalle ou lé) et pour tous les revêtements de sol souples exigeants (PVC homo-gènes nerveux, linoléum…) ; Adhe-sitech, quant à elle, est la première colle sol repositionnable pour supports y compris les dalles semi-flexibles, sous-couches acoustiques ou de désolidarisation.
Tél. 01 55 99 90 00www.bostik.fr
plus propres, plus performantes et plus durablesdécouvrez les nouvelles solutions intelligentes
bostik pour les soliers.
www.bostik.fr *les adhésifs intelligents
concentré d’intelligence !
*
plus propres, plus performantes et plus durablesdécouvrez les nouvelles solutions intelligentes
bostik pour les soliers.
www.bostik.fr *les adhésifs intelligents
concentré d’intelligence !
*
BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB
50 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014
Les
enca
rts
tech
niqu
es
Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.
Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.
PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?
Les dates clés
l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels
l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses
l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention
l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic
l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)
l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique
La fiche individuelle de pénibilité
l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.
Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.
© S
AR
L PI
LLIO
N
Les
enca
rts
tech
niqu
es
Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?
Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.
LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?
Rappel de la nouvelle législation
Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.
© IR
EF
L’entreprise de peinture et son assurance
1
S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.
Qualifi cation des travaux de peinture
Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.
PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES
REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal
Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal
TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT
q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs
Durée : 10 ans à compter de la réception
=j’ai un contrat (marché)
pour des travaux
Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun
Contrat
« tous fondements »
de préférence
q Revêtements d’imperméabilité I1, I2
Garantie légale de 10 ans à compter de la réception
=
je construis un ouvrage
Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage
Faute de l’entreprise retenue
Responsabilité pourdésordres intermédiaires
q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant
la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale
q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*
q Spécifiques
Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue
Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.
Mise en jeu de cette garantie par le client
Cas particulier
(Voir votre assureur)
*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.
Vous souhaitez accéder aux documents de l’UPMF-FFB ?
Ils sont accessibles en version papier ou en version numérique
par fax 01 40 70 01 74
par e-mail [email protected]
sur le sitewww.upmf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque >publications>publications de l’UPMF
Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
E-mail :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . .
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Peintures au plombPeintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ?Format A4, 4 pages
Isolation thermique par l’extérieur5 Fiches techniques
Format A4, recto/verso
Façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Format A4, 4 pages
ChantierRéussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages
Mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture
Format A4, 3 volets
Bâtir avec l’environnementL’entreprise de peinture écoresponsable
Format A4, 4 pages
AssuranceL’entreprise de peinture
et son assurance
Format A4, 4 pages
AccessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleur
Format A4, 16 pages
Sol 19 fiches pratiques techniques
Format A4
Les 2 documents ci-contre existent uniquement en version numérique, téléchargeables sur
www.upmf.ffbatiment.fr
UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
Merci de cocher votre sélection
Pour recevoir gracieusement les ouvrages de votre choix, merci de compléter ce bulletin
Vous les commandez Vous les téléchargez
MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE
9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l
Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : [email protected] l
N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur
de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef :
Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle
l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 161 : Luc Bachélerie, Corinne
Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget,
Lucile Torregrossa, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance l
Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/
Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.
LES MURS VOUS REMERCIERONT.
Semin Airless 3 en I
SEMIN AIRLESS 3 EN I est un enduit intérieur prêt à l’emploi très blanc et très couvrant et d’aspects sec mat profond.
• Il permet de réaliser 3 actions : sous-couche, enduisage et finition.
• Il procure un aspect tendu sans lissage.• SEMIN AIRLESS 3 EN I se pulvérise avec
tout type de machine Airless adaptée à la pulvérisation d’enduits. Buse conseillée : 627.
ENDUIT A
IRLESS
DERNIÈRE G
ÉNÉRATION
Flashez ce code pour nous contacter.
diffrent.fr /
06 6
2 07
75
77 /
Sire
t : 3
9936
9123
0002
7
SEMIN ANNONCE AIRLESS A4 REFLETS NUANCES.indd 1 24/07/2014 12:42