Rd diaporama commun 03 07 15
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Parcours initiatique d’un européen René DUCHER 1939 à 2004
Cette fiction a été réalisée par les élèves de la classe de 3e4 avec la collaboration des élèves de 3e2 et 3e3 sous la responsabilité de leurs enseignantes : Mmes Aubry-Lambert ; Hermouet ; Heguenauer et Thiriet, dans le cadre du Projet Comenius multilatéral , «Histoire et histoires transfrontalières». L’Histoire européenne, dont les grands conflits armés ont secoués le 20e siècle et motivés le projet de construction européenne, constituera le pivot d’un partenariat de quatre établissements scolaires (Allemagne, Belgique, France et Luxembourg) orienté vers un travail de recherche et d’appropriation des évènements régionaux liés les uns aux autres, avec un travail de « mise à jour » d’une histoire locale imbriquée. Le parcours initiatique de René DUCHER, un français, retrace les grandes étapes de la construction européenne.
28 pays unis Unis pour la vie. D’abord , il y eu la France Ça nous a porté chance . Mais tout seul on n’est rien, Alors on a appelé les copains. L’Allemagne, l’Italie et les Pays Bas Ça ne suffisait pas. Avec le Luxembourg et la Belgique, A 6, on était magnifique. En 1973, 3 autres nous ont rejoints L’Irlande, le Danemark et le Royaume-Uni Et après, c’était parti. Dans les années quatre-vingts, L’Espagne, la Grèce et le Portugal A 12 on n’a pas eu de mal.
En 1995, on est passé à 15. Suède, Finlande, Autriche Chez nous personne ne triche. De 2004 à 2007 On est passé à 27 Estonie, République Tchèque, Slovaquie Malte, Chypre ; Hongrie, Slovénie, Roumaine et Bulgarie. Mais alors qui est le vingt-huitième ? C’est la Croatie. Et tous ces pays réunis S’appelle l’Union Européenne ! Ça, c’est le contraire de la haine…
Poésie inventée par les 3ème4 / juin 2015
UNION EUROPÉENNE
Zagreb� �
29/06/ 2015���
Mon père est diplomate, ma mère est interprète et, comme elle, je parle français. Mes parents, ma sœur et moi venons d’emménager, à l’Ambassade , en face du théâtre naAonal.
Je m’appelle Goran PENKALA et j’ai 15 ans. J’habite à Zagreb (CroaAe).
Dans le grenier , je viens de découvrir une malle que les anciens occupants ont oubliée.
Dans ceQe malle, je viens de trouver pleins de documents : des photos ; des faire-‐part ; des avis de décès ; des journaux ; des affiches …
Et ce cahier inAme….
Je suis très excité et j’ai hâte de découvrir son contenu…
15 Août 1939
Je m’appe l le René Ducher. J’ai 13 ans. Ma m a r r a i n e ( t a n t i n e Lucienne) m’a offert ce stylo plume pour ma communion et c’est avec plaisir que je commence à l’utiliser pour rédiger ce journal.
Cet hiver a été glacial et nous avons eu beaucoup de neige ici. Nous descendions à l’école en luge….
1938
La Ferme de mes parents, hiver 1938 àGerbépal
La guerre d’Espagne est terminée mais autour de moi, on parle d’une nouvelle guerre contre l’Allemagne. J’ai déjà entendu parler d’Hitler mais mes parents me disent qu’on ne risque rien car la ligne Maginot nous protège. Ici, dans les Vosges, c’est les grandes vacances et on fait les foins.
Papa Marcel, Maman Augustine et Oncle Joseph.
Nos voisins « Les Richard » avec mon ami André sur la charrette.
Je suis né le 19 juillet 1926 à Gerbépal, petite ville vosgienne près de Gérardmer. Mes parents, Marcel et Augustine y sont paysans. Nous avons 4 vaches, 2 cochons, un cheval et de la volaille. Dans un an, je passerai mon certificat de fin d ’ é t u d e s . J e r é v i s e s é r i e u s e m e n t l e c a l c u l , l’histoire, la géographie (ma mat ière pré férée) e t les sciences.
J ’ a i m e r a i s d e v e n i r instituteur, comme Jean Dautrey, mon maître et p a r t i r t r a v a i l l e r a u x colonies d’Afrique ou aux Indes. Cela me fait rêver…
J’ai 2 frères , Louis et Pierre et une petite sœur qui s’appelle Simone.
Mariage de mes
parents Marcel et
Augustine
le15/08/1925 à
Laveline-Devant-
Bruyère Photo de ma communion
Moi avec tantine Lucienne, ma marraine
Mon petit frère Pierre et ma petite sœur Simone
Louis mon frère
En parcourant les premières pages de ce journal, je découvre qu’il est écrit par un adolescent français, René. Il est né en 1926, à Gerbépal, un peAt village des Vosges.
Je ne savais pas où se situait cet endroit , alors je viens de chercher sur une carte.
Je reprends la lecture…
1er septembre
1939
Cher journal, Papa semble inquiet. A
la radio, on a entendu qu’Hitler avait envahi la Pologne. Papa est un ancien Poilu. Il a fait la guerre des tranchées en 1917 à Verdun. Il a été gazé et souffre toujours des poumons.
Son père, Alphonse ,est m o r t , t u é p a r u n o b u s , a u f o r t d e Douaumont, dans la Meuse, le 24 février 1916. Quant à Grand-père Auguste, le père de ma mère, il a été tué le 11 août 1917 à Péronne, dans la Somme.
Mes grand-pères Auguste Petitdemange, décédé en 1917
Alphonse Ducher, décédé en1916
Papa ne sera sans doute pas rappelé s’il y a une nouvelle guerre mais son frère, l’oncle Joseph, qui a 24 ans, peut-être. Il est tard et je dois faire mes corvées, rentrer les poules, donner à manger aux cochons et rechercher les vaches aux près. Je ne peux pas m’attarder sur mon journal aujourd’hui.
Papa, dans le champ
devant la maison
Oncle Joseph qui fauche le regain
3 septembre 1939
Cher journal, L a F r a n c e e t l e Royaume-Uni viennent de déclarer la guerre à l’Allemagne. J’espère que cela ne retardera pas la rentrée scolaire le 1er octobre. Je suis pressé de montrer mon beau stylo plume à mon instituteur.
M a r r a i n e Lucienne m’a o f fer t « Le t o u r d u monde en 80 jours », un livre de Jules Verne qui me passionne et m e f a i t voyager.
Papa et maman font des conserves. On a fini de rentrer les foins. Il nous reste encore le regain et les betteraves pour le bétail. Louis, Pierre et moi aidons papa tous les jours aux gros travaux. S i m o n e , e l l e , a i d e maman à la maison.
15 décembre 1939
Cher journal, Oncle Joseph vient d’être mobi l isé pour stopper l’armée d’Hitler dans les Ardennes. Les Allemands sont passés par les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Je viens de regarder dans mon livre de géographie où se situent ces pays et les Ardennes.
Oncle Joseph
Papa a de plus en plus de mal à respirer. Il est très souvent fatigué et nous devons l’aider à traire nos vaches et à préparer les munsters. Maman nous tricote des chaussettes au coin de l’âtre et Minouche joue avec la pelote.
Minouche, notre chatte
Pie r re e t Lou is se bagarrent et Simone coiffe sa poupée. Quant à moi, je n’ai guère de temps pour écrire dans mon journal ou pour lire mon livre.
26 décembre 1939
Cher journal, J’aimerais dire « Joyeux Noël » mais le cœur n’y est pas. Nous n’avons p a s d e n o u v e l l e s d’Oncle Joseph. Il fait encore très froid cet hiver et l’eau gèle dans le bassin, devant la maison.
Grand-mère Honorine (la m è r e d e p a p a ) e s t décédée, d’une vilaine grippe, il y a un mois. Mon instituteur Jean Dautrey m’a dit que la Wehrmacht était très bien équipée. Pour lui, cette nouvelle guerre est une guerre moderne et notre pays n’est pas bien préparé pour cela.
Grand-mère Honorine, la mère de papa
Jean Dautrey, l’instituteur Moi Lou
is
Simone Pierre
J’ai posé le cadeau de Noël de Marraine sur la c h e m i n é e : u n e magnifique orange qui v i e n t s û r e m e n t d ’ A l g é r i e . J e l a contemple et elle me fait rêver. Je la mangerai au dernier moment.
René
15 mars 1940
Cher journal, Je rentre de l’école et maman pleure. Les gendarmes nous ont informés qu’Oncle Joseph est prisonnier en Allemagne depuis quelques semaines comme la plupart de ceux qui ont été mobilisés avec lui. Il s’est bien battu mais les Allemands étaient plus forts et ils les ont repoussés vers la mer du Nord avant de les faire prisonniers.
Dans le village, des jeunes f i l les du Nord v iennent d’arriver et sont logées dans des familles. Leurs villes ont été bombardées par les Allemands et elles ont dû fuir leur région. On les appelle « des évacuées ». Elles nous a ident aux t ravaux des champs. Je vais toujours à l’école mais je ne suis plus sûr de passer mon certificat’. Je ne peux pas réviser car j’ai beaucoup de travail à la ferme
Je viens de trouver ceQe affiche de propagande allemande dans la malle. Réalisée et diffusée à grande échelle dès les premiers jours de l’occupation, l’image « Populations abandonnées, faites confiance au soldat allemand! » constitue justement la première affiche éditée en France par la puissance occupante.
Dunkerque bombardée
Photo trouvée dans la malle
17 juin 1940
Cher journal, J’ai raté mon certificat de fin d’études. Le Maréchal Pétain a repris les commandes de la F r a n c e e t v e u t s i g n e r l ’ a r m i s t i c e a v e c l’Allemagne.Normalement, tout devrait redevenir comme avant. Pourtant, Papa vient de lire dans le journal, que les Allemands avaient envahis Paris, il y a trois jours. .
ArAcle de journal trouvé dans la malle
Allocu(on prononcée à la radio française le 17 juin 1940. Français! A l'appel de M. le président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.
Papa tousse de plus en plus et faiblit de jours en jours. Je travaille aux champs et à la scierie, pour aider ma famille.
Maman a peur, nous aussi. J’espère qu’Oncle Joseph va être v i te libéré.
La scierie Morand
18 juin 1940
Cher journal, J e s u i s p a s s é c h e z l’instituteur. C’est bizarre, il a vite éteint sa radio à mon arrivée. Il m’a dit que le Général de Gaulle a appelé à la radio, les Français à le rejoindre à Londres pour organiser la résistance contre l’Allemagne et le gouvernement de Pétain.
Mon instituteur me dit que l’on peut compter sur les Anglais et les Américains pour nous débarrasser des Allemands. Moi, je ne comprends pas : si Pétain signe l’armistice, c’est que la guerre est finie, non ?
Appel du 18 juin 1940 : l'appel à la résistance du général de Gaulle
23 juin 1940
Cher journal, A la TSF, on entend que l ’ a r m i s t i c e a é t é f inalement signé hier. Papa a bon espoir que son f r è r e J o s e p h r e n t r e rapidement à la maison. Maman me dit d’arrêter d’écrire ce journal et de chercher un autre travail.
A la scierie, je ne gagne pas assez d’argent. Papa ne peut pratiquement plus travail ler aux champs. Nous avons vendu deux vaches et on nous a r é q u i s i t i o n n é notre cheval.
En plus, maman me dit q u e c e l a d e v i e n t dangereux de tout écrire. Je range mon journal à grand regrets dans cette sa boîte. J’espère le reprendre peut-être plus tard.
DEUX ANNÉES SONT PASSÉES…
Je viens de parcourir plusieurs pages du journal de René. Il y raconte les débuts de la deuxième guerre mondiale , la vie à la ferme de ses parents . En regardant dans la boite, je viens également de découvrir un rouleau de papier où René a dessiné son arbre généalogique. Le pauvre, il a perdu ses deux grands pères pendant la première guerre mondiale et maintenant , il semble très inquiet pour son oncle paternel! René n’a plus écrit depuis cinq ans, que lui est-‐il arrivé? Je reprends ma lecture…
10 août 1945
ArAcle de journal trouvé dans la malle
Cher journal,
C’est drôle. Je viens de retrouver mon journal, dans l’armoire de ma chambre. Il a passé toute la guerre dans cette boîte. R ien n ’a é té écr i t e t pourtant, il s’est passé beaucoup de choses en cinq ans. Je reprends ma plume pour le continuer.
Le père Blaise, père de Suzanne, l’amie de Simone, est décédé à Berlin en 1941. C’était le cafetier du village et on dit qu’il était communiste. On dit même que des résistants se réunissaient dans sa cave.
Affiche trouvée dans la malle
Papa, lui est mort d’une pneumonie le 04 avril 1944, pendant que je travaillais en Allemagne. En effet, j’ai dû m’engager pour le STO (Service du Travail Obligatoire) et ai été envoyé dans une usine d’armement à Karlsruhe en Février 1944. J’avais 18 ans.
Papa
Affiche trouvée dans la malle
J’en ai 19 maintenant mais je me sens très vieux. Oncle Joseph est mort lui aussi, le 23 juillet de la même année, à Buchenwald. C’est en Allemagne. Il tentait de s’évader de la ferme où il travaillait, comme prisonnier agricole.
Mon jeune frère, Louis fait son apprentissage chez le charron du village. Il a repris la ferme avec Pierre q u i t r a v a i l l e c o m m e ourdisseur à la filature. Maman me dit qu’il n’y a pas assez de travail pour tout le monde à la ferme. Elle aussi travaille à la filature depuis le décès de papa . Elle est tisserande.
La filature
Photo trouvée dans la malle
Simone va tou jours à l’école. Quand elle aura fini, elle ira, elle aussi, à la filature. Pourtant, elle rêve d’être institutrice, comme marraine Lucienne. L’état nous donne des tickets de rationnement pour les vêtements, la nourriture et le tabac. La guerre est finie mais les gens manquent de tout.
Cartes et affiche trouvées dans la malle
A la ferme, ça va. Avec le cochon, la volaille et le potager, on s’en sort mieux que les gens de la ville.. La guerre est finie depuis le 08 mai mais les règlements de compte continuent dans le village. Moi qui rêvais de voyager, je vis dans une France haineuse et en ruine.
Dans le village, les gens se méfient les uns des autres. Certains sont condamnés pour acte de collaboration a v e c l ’ e n n e m i . D e s résistants sont morts début 44. Ils ont été fusillés par les Allemands. M o n p è r e é t a i t - i l u n résistant ? Je ne sais pas...
Mon instituteur, oui. Il a été dénoncé en 1943 et déporté au camp de concentration de Buchenwald où il est mort. Pétain a été condamné pour trahison. Le général de Gaulle vient de prendre la tête du gouvernement.
LibéraAon des camps -‐1945
Truman , l e p rés i den t américain a fait larguer des bombes atomiques sur deux villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki. Cette guerre a fait des millions de morts en Europe et dans le monde. Le XXème siècle commence bien mal !
Photo et arAcle trouvés dans la malle
Bombe atomique à Hiroshima
Connaîtrons-nous un jour la paix en Europe? Pourrons-nous nous réconcilier avec l’Allemagne ? S i m o n e e t s o n a m i e Suzanne v iennent de rentrer de l’école. Elle est gentille, Suzanne !
Septembre 1945
J’ai aidé mes frères et maman aux travaux des champs. Je ne trouve pas d’emploi dans le coin. Ca devient de plus en plus difficile ici. La filature ne va pas très bien et il n’y a pas de travail pour moi, en ce moment.
Il y a 15 jours , Pétain a été déclaré par la cour, coupable, notamment, d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. La cour le condamne à mort, à la dégradation nationale, et à la confiscation de ses biens. La sentence de mort ne sera pas exécutée en raison de son grand âge. Le Japon a capitulé.
ArAcle de presse trouvé dans la malle
Léon Peeters , mon ami de Bruxelles, que j’ai rencontré en Allemagne au STO, vient de m’écrire. Il m’apprend qu’il y aurait de l’embauche dans les mines en Belgique. Je vais le rejoindre. J’ai toujours rêvé de voyager. Cela me permettra de gagner assez d’argent pour financer les études de Simone qui, à son tour, veut devenir institutrice. Peut-être pourra-t-elle réaliser mon rêve d’enfant ?
Bruxelles le 13 septembre 1945
Salut mon ami René.
Comment vas-tu ? Moi, ça va très bien. Je viens juste de m’installer à Bruxelles. J’ai cherché du travail et j’en ai trouvé à la mine. Si ça t’intéresse, il y a du boulot ici. Je me demandais si tu serais d’accord pour venir travailler avec moi et un copain que tu connaîtras très vite car il est sympa. Je peux t’héberger chez moi, tu pourras manger autant que tu veux, tu feras comme chez toi mon ami. Le travail de mineur consiste à ramener du charbon. Les conditions de vie sont difficiles car on respire de la poussière de charbon mais il ne faut pas avoir peur de salir. Sinon on s’entend tous bien, il y a des personnes de toute nationalité : On n’est pas raciste, on s’en fout, on est tous des frères à la mine. On s’entraide, on se protège. Tu te rappelles, c’est comme quand on était au STO en Allemagne. On en a bavé à fabriquer des armes pour les Allemands mais on s’entraidait et les plus forts aidaient les plus faibles. La guerre est finie maintenant. Depuis quelques mois, l’armistice est signé. L’Alsace et la Moselle sont redevenues françaises mais pour des gens comme nous, sans diplôme, il n’y a pas de travail en France. A Bruxelles, il y a pleins de magasin chics, on ira ensemble. Je t’achèterai des habits pour que tu sois un peu plus à la page ! Alors rejoins-nous mon ami, je t’attends avec impatience.
Léon Peters
J e v a i s à n o u v e a u t’enfermer, mon journal de mon adolescence, dans cette boîte, en espérant te retrouver un jour très bientôt…
René n’a plus rien écrit dans ce journal après le 13 septembre 1945. Il est sans doute parA retrouver son ami Léon dans les mines en Belgique. J’ai retrouvé d’autres leQres ; des cartes postales…. Je viens de les classer par dates et je vous les fais découvrir.
Lettre de René à sa mère Augustine PETITDEMANGE, pour dire qu’il est bien arrivé + expliquer le travail dans les mines (3e 2 F.H) ?
Lettre de René à sa sœur Simone DUCHER : le vocabulaire belge, la vie de tous les jours (3e2 F.H)
Lettre de René à son frère Pierre DUCHER pour raconter les conditions de vie des mineurs en Belgique (3e2 F.H)
Réponse à René écrite par sa mère : les conditions de vie en France après la guerre (tickets de rationnement, les mandats…) (3e2 F.H)
Télégramme d’invitation au mariage de son ami André RICHARD avec Oktavia MULLER 1954 (3e1 F.H)
Premières Nouvelles d’Algérie
Enfin des nouvelles de la pacification algérienne.
Nous avons reçu une très bonne nouvelle de la part des troupes françaises. Effectivement, cela fait quelques heures que les premiers soldats français ont débarqué en Algérie, pour rejoindre les autres troupes françaises qui stationnent déjà dans le pays. De nombreux habitants se sont massés sur les ports afin de voir arriver les troupes qu’ils attendaient avec impatience. Les soldats français nous informent qu’ils ont rejoint
les camps établis dans de nombreuses villes algériennes. Un témoignage exclusif d’un soldat français indique : « Nous sommes bien arrivés en Algérie, c’est un beau Pays. En ce moment même nous sommes en train de rejoindre Alpha* Et Bravo* afin de rendre le calme à cette partie du monde. Longue vie aux Français et nous espérons revenir en France sains et saufs. » Ces premières informations
restent très sommaires mais dès que nous en saurons davantage nous vous le ferons savoir sans délai. * Alpha et Bravo : Troupes française guider par Charles De Gaulle. Ils sont appelés comme ça pour les distinguer
des autres troupes.
Le Monde, 1954.
Bruxelles, 18 rues des âmes perdues 15 août 1956 Ma chère, Ma tendre,
J'ai si peur de te quitter, partir loin de toi où l'amour croule sous les obus, la guerre fait rage en ce moment même. Plusieurs de mes amis m'envoient des lettres d'Algérie dans lesquelles ils disent que les conditions sont catastrophiques, ils parlent de milliers de morts, plusieurs attentats, les soldats français se replient de plus en plus face aux révoltes algériennes. Je voulais me marier avec toi avant de partir mais ma mère ne m'écrit pas pour me donner son autorisation, je voulais être à tes côtés et à près de nos futurs enfants ce dont nous avons tellement rêvé. Je ne veux pas partir je veux rester près de toi, mais je n'ai pas le choix, Mais si je pars je partirai en tant qu'homme, j'affronterai les problèmes à bras le corps pour te revoir mon amour, même si tu es si loin de moi. Je t'aime, adieu, Ma bien aimée Claudia,
Ton René qui t’aime
Lettre d’amour de Claudia MULLER à René DUCHER (3e2 F.H)
Lettre de René à sa mère Augustine pour lui demander l’ autorisation d’épouser Claudia MULLER (3e2 F.H)
Lettre de René à Claudia lui expliquant qu’ils doivent attendre (3e2 F.H)
Cher journal,
En ce 3 aout 1956, je t’écris. Tu ne peux pas savoir comme René me manque, mais hélas je ne peux me résoudre à l’attendre. Son enfant grandit dans mon ventre un peu plus tous les jours, et il n’est même pas au courant... Je ne peux lui dire maintenant car cela compliquerait encore plus les choses. Mais j’ai peut-être une roue de secours : j’ai repris contact avec mon ami d’enfance Günther, et il m’a avoué être encore amoureux de moi c’est finalement une bonne chose du moins malhonnête mais c’est mon unique chance de ne rien gâcher entre mon seul amour et moi. Je pense que je vais devoir l’épouser. A vrai dire je n’ai pas vraiment le choix. Et puis il vit à Postdam dans de très bonnes conditions et il est devenu policier. Pour l’enfant ce serait une bonne chose de vivre confortablement pour sa croissance, je pourrais toujours faire croire que c’est le sien, du moins au début. C’est une des meilleures solutions que j’ai trouvées, certes elle n’est pas très honnête, mais je n’ai pas le choix… Elever un enfant seule n’est vraiment pas faisable pour l’instant, et puis Günther comprendra parfaitement. D’ailleurs le voilà qui arrive, il m’emmène dîner au restaurant…A plus tard !
Page du journal inAme de Claudia Muller
Gerbépal, le 01 septembre 1956
Mon fils Il est hors de question que tu épouses cette Allemande sachant ce qu’ils ont fait à ton père. Il est mort à cause d’eux, c’est horrible. Si ton père était encore là avec nous, penses- tu qu’il aurait voulu que tu épouses une Allemande, une personne qui fait partie du peuple qui l’a tué .Tu comprends mon fils je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose. C’est ça que tu veux : Souffrir, Mourir, Me faire mal !Ils disent que c’est fini mais moi je n’y crois pas. Pense ce que tu veux, moi je ne suis pas d’accord, tu le savais avant de me le demander et je ne sais pas pourquoi tu as pris la peine de me poser la question. D’ailleurs tu l’as fait pour la seule et bonne raison que ton père n’est plus là, elle aurait été française tu ne te serais même pas occupé de mon avis. Tu me déçois terriblement. Je ne t’ai donc donné aucune éducation, et pourtant je pensais l’avoir fait, t’avoir donné un peu de bon sens j’ai passé ma vie , mes jours et mes nuit à penser à ta future famille qui se développerait, qui grandirait autour de moi, aux petits-enfants que j’aurais le plaisir de chérir et de gâter et toi tu veux gâcher toutes tes chance avec cette femme qui va anéantir tout ce que j’ai fait pour toi . Je ne veux pas, tu me blesses mon fils. Toute ma vie j’ai espéré avoir un fils qui réussirait sa vie. Tu aurais pu épouser notre voisine, la petite blonde, Brigitte Terra, tu l’appréciais avant. Je ne comprends pas. Ce qui se passe dans ta tête maintenant. Imagine un peu si tu as des enfants avec elle, des enfants allemands, comment pourras-tu leur dire que leur famille maternelle a tué ton propre père, à croire que ça ne te fait rien. En tout cas, tu es amoureux de la tueuse de ton père. Il a été gazé par leur faute, de la faute de ton Allemande. Si tu te maries avec elle ne reviens plus me voir.
Adieu , Ta mère qui souffre
Permis de conduire de René
Il semble avec ce permis retrouvé également dans la malle, que René a passé des permis poids lourds.
En 1951, 6 pays décident de se constituer en Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) : la RFA, la France, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. En 1957, ils fondent la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), à l'origine de l'Union européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Rome, 19 avril 1957
Bonjour Simone
Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Moi je suis en Italie, à Rome, mais j’ai pas le moral.
Tu sais, en Allemagne, j’ai rencontré une fille charmante qui s’appelle Claudia. Maman n’a pas voulu que je me marie avec elle à cause d’Hitler et de la guerre. Pour l’oublier, j’ai décidé de voyager : Madrid, Lisbonne et maintenant Rome où 6 pays viennent de signer une alliance. On l’appelle « le traité de Rome ». C’est Pablo qui m’en a parlé. Autrement l’Italie c’est super ! J’ai découvert des spécialités italiennes les spaghettis à la bolognaise et le parmesan. Ce matin, j’ai revu mon vieil ami: Pablo Moretti. Demain, je vais visiter Venise mais seul ! J’aurais préféré visiter avec Claudia, elle est magnifique et j’ai du mal à l’oublier même si j’ai tout fait pour m’éloigner de mes souvenirs.
Quel temps as-tu dans les Vosges ? Tu as du beaucoup changer depuis la dernière fois. Que deviens-tu ? Quand j’étais à la mine, en Belgique, toi tu étais en formation pour être institutrice. Dans les mines de Bruxelles, je n’étais pas bien payé : j’étais payé au wagon. J’avais peur du grisou. Je pensais beaucoup à Louis, à Pierre et à toi. En parlant d’eux, que deviennent- ils ? Tu as des nouvelles de la ferme ? Qu’est-elle devenue ? Tu a des nouvelles de maman ? Moi je n’ai pas de nouvelles. Je suis un peu fâché après qu’elle m’ait dit non pour Claudia. Je vais envoyer une lettre à maman pour voir si elle va bien. Avez-vous vendu la ferme ? Vis-tu toujours à Gerbépal ? Bon je vais aller manger mes spécialités. J’espère avoir de tes nouvelles rapidement. Donne le bonjour à maman. Dis- lui que je lui enverrai une lettre la semaine prochaine.
René, ton frère.
Alger, le 12 Août 1957 Salut mon frère
Comment ça va ? Moi, ça va mais la guerre n’est pas toujours terminée. C’est très difficile de combattre avec cette chaleur. Beaucoup de sang, beaucoup de blessés, et surtout beaucoup de morts. On n’a presque plus d’eau ni à manger mais on résiste. Avec tout ce qui s’est passé, on a l’habitude. On a perdu plus de 30 soldats dans ma compagnie. L’un d’eux était mon meilleur ami. Avant, on rigolait, on s’amusait. Le plus triste, c’est de regarder leurs corps. J’ai de la tristesse et de la colère. Quand la guerre a commencé, je me suis dit : Est-ce que je reverrai les personnes qui me tiennent à cœur ? Enfin, soit, c’était la vie ou la mort. Mais, tous les jours je prie pour la victoire et pour que les règles changent. Quand la guerre mondiale s’est terminée en 1945, on s’est dit que ce serait fini mais non ! On a du mal à dormir le soir avec les moustiques. C’est horrible, c’est désagréable de dormir sur le sable, les rochers. Ça fait bizarre maintenant… Avant 1954, l’Algérie était un département français, on était réunis et maintenant c’est la catastrophe. Il y a une nouvelle vie maintenant. Il y a 3 ans il y a eu un attentat du FLN qui on a tué 15 civils, au village. Les personnes qui ont fait ça devraient avoir honte. Quand je suis à la guerre, je pense à papa, lui qui qui a vécu tant de chose de choses en 1914. Notre père mérite le respect comme aussi les autres. Tout ce dont j’ai envie c’est de rentrer pour aller voir notre père au cimetière. Quand ce sera le bon moment. Je dois te laisser, j’espère qu’on se verra très bientôt mon frère, au revoir. Pierre, ton frère pour la vie.
Gerbépal, Le 12 février 1958
Mes biens chers amis, Je vous écris à tous les quatre pour vous donner de mes nouvelles et vous annoncer mon mariage à venir. A toi, Karol, mon ami polonais, toi Pablo mon compère italien, toi Léon, mon compagnon belge et toi André mon copain français, je ne me contente pas de vous envoyer un simple faire-part.
En revanche, vous recevrez chacun la même lettre, pas de jaloux !
D’abord, vous qui avez été témoins de mon histoire d’amour avec Claudia, laissez-moi vous parler d’elle…je ne peux pas le faire avec tout le monde car c’est un sujet tabou ici, dans ma famille. J’ai appris qu’elle venait de se marier (le 22 janvier) avec un Allemand. On m’a dit qu’elle partait s’installer à Postdam. Je ne pense pas que je la reverrai d’autant plus que, comme je vous l’ai dit, moi aussi, je me marie. Mais c’est la vie… et je lui souhaite beaucoup de bonheur.
Bien sûr, je vous invite à mon mariage qui aura lieu le 14 juin de cette année. J’espère que vous accepterez d’être mes témoins de mariage. Ma future femme s’appelle Suzanne Blaise.. Je la connaissais déjà , c’est une amie d’enfance de ma sœur Simone, Elle est bambrocheuse et on s’est retrouvés à l’usine. Je l’aime bien et je veux qu’elle devienne la mère de mes enfants.
Comptant sur votre venue à mon mariage, je vous embrasse tous les quatre et vous espère en bonne santé.
René, votre ami des bons et des mauvais moments.
1958 De gaulle président- Robert Schumann mouvement européen (Florence Hermouet)
René, mon frère,
J’espère que tu vas bien, cela fait déjà quelques mois que je suis en Algérie. Je suis désolé de ne pas t’avoir écrit plus tôt mais la vie est parfois très compliquée ici et ils ne nous ont pas toujours permis de communiquer : secret défense, paraît-il !!! Les révoltes sont fréquentes de la part des Algériens. Les combats sont rudes et acharnés, nous essayons de stopper les multiples attentats à Alger. C’est un jeu de cache-cache. Ce que nous construisons dans la journée est détruit la nuit. J’ai vu des camarades tombés à côté de moi et je me demande parfois si tout ceci a un sens ! Cette guerre est-elle vraiment nécessaire ? Faisons-nous vraiment ce qui est bien ? Je te dis tout cela mon frère car je sais que toi tu me comprendras et ne me jugeras pas. Il est très difficile d’aborder ces questions avec les autres et surtout avec les supérieurs : mieux vaut se taire et obéir : l’armée quoi ! Mais ne t’inquiète pas, je me porte bien, je te remercie pour les colis et les lettres : ça remonte toujours le moral ! J’espère qu’on se reverra bientôt.
Ton frère qui pense à toi Pierre. P.S. : Passe mon bonjour à toute la famille et dis-leur bien que je pense fort à eux !
Réponse de René à Pierre (3e2 F.H)
Berlin, lundi, 14 Juin 1961
Bonjour René.
C’était pour prendre de tes nouvelles. Comment vas-tu ? As-tu eu des enfants depuis tout ce temps ? Moi oui, j’en ai eu 2. Ils s’appellent Andréa (qui a 4 ans ) et Hugo (qui a 3ans). Mon mariage va très bien et toi avec ton une épouse? Sinon concernant Claudia, que tu as rencontrée à mon mariage, et aimé, et bien je voudrais te dire que je n’ai plus de nouvelles depuis la construction du mur de Berlin cette année. Ca m’inquiète beaucoup. Le mur de Berlin nous sépare. Je ne sais pas comment la revoir ou avoir de ses nouvelles. Est-ce que tu te souviens quand on était ensemble à l’école communale à Gerbépal dans les Vosges ? Moi, je me rappelle très bien. Ce n’était pas tellement amusant. On a aussi beaucoup travaillé dans la ferme de nos parents…Faire les foins avec toi et rigoler de tout…
Dommage que, depuis mon mariage, on ne se soit pas revu. Je n’avais pas pu venir au tien et j’aimerais te revoir, ça me ferait vraiment plaisir. Sinon, j’espère que, pour ta famille, tout se passe bien.
Je continue à chercher à avoir des nouvelles de Claudia, ma belle-sœur qui est de l’autre côté du mur et promis, je te tiendrai au courant. Et aussi bien sûr j’attends ta réponse. Bon, allez je te laisse.
Ton ami d’Allemagne, André RICHARD.
Gerbépal, le 15 octobre 1961 Bonjour André, Je suis content d’avoir de tes nouvelles et bien sûr, des nouvelles de Claudia. Même si cette histoire est terminée, elle reste à jamais dans mon cœur. Ma mère était très hostile à un mariage avec une Allemande et je n’ai pas eu le courage de m’opposer à elle. Tu te rappelles mon mariage ? Cela fait maintenant 3 ans que je suis marié avec Suzanne, et nous avons deux enfants : Anne-Marie qui a deux ans et Jean-Michel, mon petit garçon qui a presqu’un an. Nous voulons fonder une grande famille. J’espère que je ne serai pas aussi directif avec mes enfants que l’a été ma mère. J’aimerais que mes enfants fassent leur propre choix. Moi je suis là pour les guider mais pas pour leur imposer ma volonté. Enfin, on verra… Suzanne est bambrocheuse dans une filature. Ce métier ne te dit peut-être rien. Disons qu’elle chargée d’alimenter les bobines des métiers à tisser. Je la connaissais depuis longtemps car c’est une amie de ma sœur mais on s’est revus à la filature où j’ai travaillé il y a quelques temps. Cela fait 5 ans que j’ai mon permis poids lourd et j’aime voyager dans les pays d’Europe même si ma famille me manque pendant mes longs déplacements. Le passage des frontières n’est pas aisé et je rêve de voir un jour une Europe qui ouvrira ses frontières aux hommes et aux marchandises. On perdrait moins de temps aux frontières et cela créerait du lien entre tous les Européens.
Cela fait 16 ans que la guerre est terminée mais les horreurs, elles, n’ont pas cessé. J’ai l’impression que notre génération aura tout connu : les privations, la guerre, la déportation, la bombe atomique au Japon, la guerre en Indochine, en Algérie et maintenant ce mur de la honte qui sépare l’Allemagne en deux depuis le mois d’août… Alors, en voyageant, je comprendrai peut-être un peu mieux ce qui unit les hommes. Pour l’instant, je ne connais que ce qui les sépare… Toi qui vis en Allemagne, comment as-tu réussi à dépasser cette haine entre nos deux pays. On parle maintenant d’une guerre froide. De quoi s’agit-il ? Je n’ai pas fait d’études mais je pense que je peux avancer dans cette réflexion. Et je compte sur toi et sur mes amis Italiens, belges et français pour m’y aider. C’est triste, mon ami Karol SKOWRONEK, lui, ne peut plus venir nous voir car la Pologne est du mauvais côté. Je te quitte et espère te voir très bientôt
Ton ami pour la vie, René. PS : préviens-moi si tu as des nouvelles de Claudia. J’ai l’impression qu’elle a choisi de s’installer du mauvais côté du mur et qu’elle risque de ne plus pouvoir revenir à l’Ouest…
Faire-‐part retrouvés dans la malle
En 1971, après deux refus de la France, qui redoute un affaiblissement des Communautés, le Royaume-Uni voit s’ouvrir les portes du marché commun. Il y est officiellement admis le 1er janvier 1973, en compagnie de l’Irlande et du Danemark. Les Communautés (CECA, CEE, CEEA) passent ainsi de 6 à 9 membres.
A LA UNE nPolitique Monde
Le Danemark, l'Irlande et le Royaume-Uni adhèrent à l'Union européenne, portant le nombre d'États membres à neuf. nFaits divers à Gerbépal
Il sauve une femme de la noyade Photo l’étang de « Narouel » au lieu dit « Martimprey »
Il est surnommé le "héros des Vosges". René DUCHER, 47 ans, n’a pas hésité à plonger dans une eau glaciale pour sauver une femme de la noyade. L’homme est parvenu à extraire la femme coincée dans le véhicule, tombé en contrebas de la route verglacée.
Les faits remontent à vendredi après-‐midi, René rentrait chez lui à bord de son camion, après une semaine de déplacement. En empruntant la route du pré Petit Jean , il aperçoit dans l’étang de « Narouel » au lieu dit « Martimprey » , les feux arrières d’une voiture. Il s’aperçoit rapidement que la voiture vient de tomber dans l’étang et décide de plonger.
"Je ne suis pas un super héros" Interrogé, il raconte ce geste de bravoure. "Je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis descendu de mon camion et j’ai sauté dans l’étang. L’eau était glaciale. Juste quand j’ai sauté, j’ai senti un coup, mais après je n’ai plus rien senti. J’ai vu des bulles, des bulles qui remontaient à la surface. J’ai plongé une fois, j’ai senti la tôle de la voiture qui s’enfonçait petit à petit", raconte-‐il. Là, l’homme décide de plonger une seconde fois.
"J’ai plongé une autre fois, j’ai attrapé l’épaule de la femme qui avait dû ouvrir la porte de la voiture. J’ai tiré dessus et elle est remontée. Je n’ai pas réfléchi du tout, ça s’est fait comme ça", poursuit-‐il.
René a donc pu sauver la femme de la noyade. Les secours alertés par un autre automobiliste sont arrivés quelques minutes plus tard sur les lieux de l’accident. "Je ne suis pas un super héros, ça m’a pris comme, ça m’a pris aux trippes, et j’ai sauté. Moi-‐même je suis surpris de mon geste", confie-‐t-‐il à notre reporter local. Propos recueillis par Gérard Malé
0.30 Fr Lundi 01 janvier 1973
53e année n° 1
Je viens de lire, sur ceQe page de journal du 01 janvier 1973 que René a accompli un acte héroïque. Il a sauvé une femme de la noyade. Ce même jour, trois nouveaux pays : le Danemark, l’Irlande et le Royaume-‐Uni ont adhéré à l’Union Européenne. Ce qui porte le nombre d’états membres à neuf .
Schengen février 1985
Bonjour papa. C’est moi, Anne-Marie. Je t’écris cette lettre pour te dire que, grâce à ma bourse d’étude obtenue avec Erasmus, je suis devenue secrétaire à Schengen au Luxembourg ? L’union Européenne compte maintenant 12 Etats : La Grèce, l’Espagne et le Portugal sont entrés dans l’Union Européenne. Je voudrais bien te revoir mais j’ai beaucoup trop de travail. Schengen est une très jolie ville il y fait toujours beau. Les arbres fleurissent en ce moment. J’adore mon travail. Je travaille tellement que mon chef m’a encore augmentée. Je suis payée en francs Luxembourgeois. J’espère qu’un jour, il y aura une monnaie unique dans toute l’Europe. Ce sera plus simple de voyager. On parle d’en mettre une en place qui s'appellerait L'ECU. J'ai rencontré une amie, elle était dans la rue. Je l'ai accueillie chez moi, on s'est vite comprises et on a fait du shopping, les courses et on s'amuse très bien. Mon amie s'appelle Lola. Elle est belge et est venue au Luxembourg car comme en Suisse, on y parle aussi francais. Maintenant je vais te parler du Luxembourg. Il y a beaucoup d’habitants et on y fera sans doute un jour le musée de l'Europe. Je pense papa que cette idée d'Union européenne doit te plaire, toi qui adore voyager. Bon je vais te laisser. Je t’écrirai à nouveau une lettre la semaine prochaine.
Allez, au revoir mon petit papa
Bisous de ta fille chérie, Anne-Marie
Amsterdam, Mardi 01 Janvier 1985
Mon cher père,
Je voulais te dire que j’ai rencontré un garçon qui s’appelle Dirk Van HOUTEN à Amsterdam où je suis toujours infirmière. Je l’ai rencontré à l’hôpital. Je l’ai invité chez moi pour boire un verre et puis je suis tombée amoureuse de lui. Je voudrais t’inviter chez moi pour que tu fasses sa car je pense me marier avec lui et fonder une famille. Si tu viens, on ira visiter la maison d’Anne Franck puis ensuite voir d’autres monuments. Toi qui aime le sport, tu verras, on se balade beaucoup en vélo à Amsterdam. Bon j’espère que tu vas venir me voir papa.
Ta fille, Marie-Ange qui t’aime
15 septembre 1987
Ma chère Catherine, J’espère que tu vas bien. Ici, à Londres, il pleut et pourtant, dans mon cœur, c’est grand soleil. Tu as deviné, je suis amoureuse ! Il est anglais et s’appelle Walter. Il est étudiant en français. Je regrette de ne pas avoir pu venir au mariage de Marie-Ange mais bon, c’est la vie et, même si je suis loin de vous, vous restez dans mes pensées.
Je t’embrasse très fort.
Ta sœur qui t’aime, Marie-Pierre
Gerbépal, Mercredi 25 septembre 1989
Bonjour, mes chers amis,
Comment allez-vous ? Moi je vais très bien. Cela fait plus de 20 années que nous ne nous sommes pas vus. J’ai eu 5 enfants avec ma jolie femme. Ils s’appellent Anne-Marie, Jean-Michel, Catherine-Marie, Marie-Ange et Marie-Pierre. Si je vous écris cette lettre, c’est pour vous inviter à mon pot de départ en retraite. Comme vous le savez, j’ai été routier, un très beau métier mais très fatiguant. J’ai visité toutes les villes d’Europe : la plus belle, c’est Londres, une ville magnifique. Ce métier n’a pas été facile mais avec vous, j’ai vécu pire, dans les mines ou au STO. Mais bon, on a eu de drôles de moments ensemble. J’attends votre réponse. J’espère que vous pourrez rester sur place. Je vous ai préparé de belles chambres rien que pour vous, je peux vous accueillir sans problèmes. Merci de me confirmer votre venue et à très bientôt,
Votre fidèle et vieil ami, René Ducher
Londres, le 15 septembre 1994
Mon cher papa,
J’aimerais t’inviter à nous rejoindre en Angleterre pour que tu puisses faire la connaissance de ton petit-fils, Peter, qui est né le 27/08/1994. J’aimerais aussi te faire visiter Londres pour que tu découvres la culture de ce beau pays. J’aimerais aussi te faire goûter la nourriture de ce pays comme par exemple le « Fish and chips ». Grâce à ce nouveau tunnel sous la Manche qui vient d’être inauguré, tu pourras venir en train. Au lieu de prendre le bateau à Calais, tu viendras directement en train de Paris à Londres et tu ne mettras que 2 heures. N’aie pas peur, il n’y a aucun danger avec ce tunnel. Les Anglais, eux l’appellent « shuttle » et pour les Anglais, la Manche, c’est « Channel ». A Londres, tu pourras voir la garde royale devant le palais de Buckingham mais tu pourras aussi visiter Big Ben ou Tower Bridge. Bien sûr, nous nous déplacerons en bus avec les fameux cabs noirs. Tu verras, les Anglais conduisent à gauche, les taxis sont tous noirs et les bus ont 2 étages. Tu devras changer tes francs en livres sterling avant de venir. Peut-être que nous aurons un jour une monnaie commune mais les Anglais n’ont pas l’air d’en avoir envie. Bref, papa, j’aimerais que tu viennes nous voir et qu’on passe de bons moments ensemble : Toi, Brandon, Mon mari et moi. Comme autrefois, dans les Vosges, quand toute la famille était réunie.
Je t’embrasse et espère te voir bientôt.
Marie-Pierre et Peter, from London…with love.
En raison de leur neutralité militaire, une partie des pays européens était restée à l’écart de la construction communautaire, préférant adhérer à l’AELE (Association européenne de libre-échange). En 1991, la création de l’EEE (Espace économique européen) étendait les règles du marché commun aux pays de l’AELE. Entretemps, la disparition de l’Union soviétique rendait pratiquement caduc le statut de pays neutre. Dès lors qu’il s’agissait d’appliquer les règles européennes, les pays de l’AELE avaient tout intérêt à intégrer les Communautés. C’est ainsi que l’Autriche, la Suède, la Finlande, la Suisse et la Norvège (qui l'avait déjà fait au début des années 70) déposent tour à tour leur candidature à l’adhésion. En 1995, seuls les trois premiers pays rejoignent finalement ce qui deviendra l’Union européenne, portant à quinze le nombre de ses membres. La Norvège et la Suisse rejettent l'adhésion par référendum.
L’Europe des 15
Mon cher très cher ami René, J'ai le regret de t’annoncer que Claudia nous a quittés cette nuit, des suites d'un cancer des intestins. Ses obsèques auront lieu jeudi 31 janvier 2002, à 15h, à l’église « Maria Sterne » en ALLEMAGNE à Cologne. Claudia m’a chargé d’une mission avant son départ. Je dois te divulguer son secret de vive voix … Connaissant ton attachement à notre très chère sœur, nous serions heureux, Oktavia et moi-même, de te compter parmi les nôtres pour partager ce douloureux moment.
Le 29 janvier 2002
André Richard, ton ami
Laveline-devant- Bruyères, le 10 octobre 2002
Ma chère Marie-Ange,
Je t’écris malheureusement pour t’annoncer une bien triste nouvelle, Oncle Pierre, le frère de papa est décédé hier à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie dont tu avais été informée il y a quelques temps. Sa femme, tante Simone, s’est chargée de l’organisation des obsèques mais je ne sais pas si elle a pensé à te prévenir car tu es loin, là-bas, en Croatie. Alors je le fais à sa place et je pense que tu ne manqueras pas de lui envoyer tes condoléances. La famille vit des moments douloureux en ce moment. Papa vient d’apprendre qu’il a un cancer des poumons. C’est triste car son père a déjà souffert de ça après les gazages de la guerre de 14/18 et à son tour, il connaît ce problème. Il est sous traitement et ne souffre pas encore … Figure-toi qu’il a décidé de revoir ses amis d’Allemagne et d’Italie…Peut-être une dernière fois pour lui ? Il est tout content de voyager et d’utiliser des Euros, cette nouvelle monnaie européenne que tu ne connais pas en Croatie mais qui vient d’entrer dans la vie quotidienne de plus de 300 millions d'Européens. Lui qui a souvent voyagé en Europe connaît enfin l’espoir de voir les peuples se trouver des points communs. Il est particulièrement content de se rendre en Allemagne. C’est bizarre, je ne sais pas pourquoi ce pays le touche autant. On a l’impression que, depuis qu’il a été au STO, il a gardé de nombreux souvenirs là-bas. J’attends impatiemment de tes nouvelles, d’ici là, je t’embrasse très fort.
Catherine, ta sœur
L’Europe des 27 La disparition progressive du bloc de l'Est, avec la chute du mur de Berlin en 1989, a permis au continent européen de se réunifier. Treize pays se sont ainsi lancés dans les années 90 dans un processus d’adhésion à l'Union européenne : Chypre, Malte, dix pays d'Europe centrale et orientale (Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) et la Turquie. Le 31 mars 1998, les négociations d'adhésion ont démarré avec les six pays les mieux préparés : Chypre, Estonie, Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovénie. Puis, le 15 février 2000, six autres pays ont suivi : la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Roumanie et la Slovaquie. Les chefs d'Etat ou de gouvernement ont décidé, lors du Conseil européen de Copenhague de décembre 2002, que Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République slovaque et la Slovénie respectaient les critères pour entrer dans l'Union européenne. Ils leur ont alors proposé d'intégrer l'Union européenne le 1er mai 2004. Le 16 avril 2003, le traité d’adhésion de ces 10 pays a ainsi été signé à Athènes. L'UE a ensuite signé un traité d'adhésion avec la Roumanie et la Bulgarie le 25 avril 2005. Le Conseil européen des 14 et 15 décembre 2006 a entériné l'avis favorable rendu par la Commission européenne au sujet de l'entrée de ces deux pays dans l'Union. Le 1er janvier 2007, la 6e vague d'élargissement a ainsi été clôturée par l'adhésion de la Bulgarie et la Roumanie.
Berlin, le 05 octobre 2004 Monsieur, Comme vous le savez par oncle André, votre ami, ma mère est décédée il y a deux ans maintenant. Elle m’a légué en héritage, en autre, son cahier journal. En le parcourant, j’y ai découvert un lourd secret. Ce secret me pèse terriblement et vous concerne. J’ai très longtemps hésité à vous écrire mais vous sachant gravement malade par mon oncle et sur ses conseils, je ne peux continuer à me taire. Je vous dois la vérité. Certaines années ont été très difficiles à supporter pour Claudia, ma très chère maman. Elle a été éloignée de sa sœur Oktavia et de votre ami pendant de longues années. Elle semblait pourtant heureuse avec son époux Rénate Klein. Il était policier à Postdam où nous avons vécu. Vous ne l’avez pas connu, me semble-t-il. Maman semblait souvent perdue dans ses pensées mais maintenant, avec le recul et les confessions de tante Octavia, je comprends mieux sa grande mélancolie. Maman vous a aimé éperdument tout au long de sa vie. Elle a bien essayé de reprendre contact avec vous mais les remords l’y en ont empêchée. A la lecture de son journal, je lui en ai voulu de m’avoir caché le secret de ma naissance. Comprenez –vous mieux maintenant l’objet de ma démarche ? Je pense que cette révélation va vous abasourdir mais je ne peux vous cacher plus longtemps que je suis votre fils. Depuis quelques temps, devant mon insistance, Oncle André a décidé de me raconter votre vie. Il ne tarit pas d’éloges à votre sujet, me relate votre amitié, vos aventures, vos voyages à travers toute l’Europe. Cette année douze pays ont rejoint l’Union Européenne et connaissant votre engouement pour ces unions, vous ne devez être que conquis. Tous ces récits me fascinent et il me semble que je vous connais déjà. Mon oncle m’a aussi confié que vous aviez une épouse charmante, cinq enfants dispersés en Europe et un petit-fils qui, quant à lui, vit en Angleterre. Maintenant, il me tarde de faire votre connaissance à tous. Nous avons décidé, avec oncle André et tante Octavia de venir vous rendre visite, à Corcieux, dans une quinzaine de jours. Je vous apporterai le journal de maman et vous pourrez me dépeindre toutes vos riches expériences. Bien à vous, Hans Muller-Klein
Gérbepal, mardi 10 soctobre 2004 Mes chers enfants. Considérant que ma dernière heure va
arriver, je vais vous léguer mes biens et tout dont je me servais étant petit. Avant tout, vous devrez vous réunir tous les 5 plus une autre personne qui est en Allemagne. Cette autre personne qui est en Allemagne est qui doit vous rejoindre s’appelle Hans MULLER.
Hans MULLER est une personne qui compte beaucoup pour moi, vous comprendrez quand vous le rencontrerez et que vous parlerez avec lui.
Quand vous serez tous ensemble, vous pourrez ouvrir une malle que j’ai cachée dans la maison. Marie-Pierre, je te souhaite de continuer à vivre heureuse avec ton mari, Anne-Marie ; Jean-Michel et Catherine Marie, je vous souhaite de trouver l’amour comme vos sœurs Marie-Pierre et Marie-Ange.
Mes chers enfants, vivez heureux et en paix jusqu'à la fin de votre vie ! J’espère que vous prendrez bien soin de mes biens, j’y tiens terriblement.
J’aurais tellement aimé vous voir plus longtemps et vous
connaître un peu plus… René DUCHER
L’Union Européenne compte maintenant 28 pays. Hans n’a jamais pu rencontrer son père qui est décédé trois jours après la récepAon de la leQre de son fils. Je ne sais pas si il a pu rencontrer ses sœurs et son frère mais comme dans ceQe malle , je viens de retrouver le journal de Claudia Muller, on peut le supposer. Peut-‐être que l’avenir nous le dira…
Journal de Claudia Muller
28 pays unis Unis pour la vie. D’abord , il y eu la France Ça nous a porté chance . Mais tout seul on n’est rien, Alors on a appelé les copains. L’Allemagne, l’Italie et les Pays Bas Ça ne suffisait pas. Avec le Luxembourg et la Belgique, A 6, on était magnifique. En 1973, 3 autres nous ont rejoints L’Irlande, le Danemark et le Royaume-Uni Et après, c’était parti. Dans les années quatre-vingts, L’Espagne, la Grèce et le Portugal A 12 on n’a pas eu de mal.
En 1995, on est passé à 15. Suède, Finlande, Autriche Chez nous personne ne triche. De 2004 à 2007 On est passé à 27 Estonie, République Tchèque, Slovaquie Malte, Chypre ; Hongrie, Slovénie, Roumaine et Bulgarie. Mais alors qui est le vingt-huitième ? C’est la Croatie. Et tous ces pays réunis S’appelle l’Union Européenne ! Ça, c’est le contraire de la haine…
Poésie inventée par les 3ème4 / juin 2015
UNION EUROPÉENNE
GENERIQUE
Participation des élèves de 3e 2 ; 3e3 et 3e 4 sous la direction de Mmes Aubry-Lambert , Hermouet, Héguenauer et Thiriet.
Expéditeur des(nataire Date d’envoi Rédigé par
Léon Peeters René Ducher 13/09/1945 Aymen SAINT-‐DIZIER (3e 4)
René Ducher Claudia Müller 15/08/1956 Anonyme (3e 2)
Claudia Müller Journal in(me 03/08/1956 Anonyme (3e 2)
Augus(ne Ducher Son fils, René Ducher 01/09/1956 Anonyme (3e 2)
René Ducher Simone Ducher 19/04/1957 Quen(n Lucas (3e 4)
Pierre Ducher René Ducher 12/08/1957 Aurélien Schmi_ (3e 4)
René Ducher A ses 4 amis 12/02/1958 Classe de 3è4
Ar(cle de journal 1958 3e 2 en a_ente
Pierre Ducher René Non daté Anonyme (3e 2)
René Ducher Pierre Ducher 3e 2 en a_ente
André Richard René Ducher 14/06/1961 Soukayna Lahmizi et Alicia Lelièvre (3è2)
René André Richard Classe de 3e 4
3 faire parts Classe de 3e 4
Anne-‐Marie Son père, René Ducher Février 1985 Alan Thiébaut (3e 4)
Marie-‐Ange Son père, René Ducher 01/01/1985 Paolo Biri (3e 4)
Marie-‐Pierre Catherine 15/09/1987 Classe de 3e 4
René Ses 4 amis 25/09/1989 Antoine Leroy (3è4)
Marie-‐Pierre Son père, René Ducher 15/09/1994 Abdullah Bagci (3è4)
André Richard René Ducher 29/01/2002 Quen(n Lucas (3è4)
Catherine Ducher sa sœur Marie-‐Ange 10/10/2002 Classe de 3e 4
Hans Müller René Ducher 2004 Classe de 3e 4
Poésie sur l’UE 2015 Classe de 3e 4
René Ducher (testament) Ses enfants et Hans Müller
2004 Antoine Dubois (3e 4)
Lettres écrites par les élèves de 3e 3 : Hugo Marine ; Morival Lisa ; Berrandou Chahinez ; Kern Marie ; Maurel Lamya
Journal de Claudia recopié par Berrandou Chahinez