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Supplément éditorial au n°217

portants marchés ? Avez-vous déjà réaliséd’imposantes installations radio dPMR ?Certaines sont-elles en cours de construc-tion ? Si oui, pouvez-vous nous donner quelquesexemples ?

• D.L. : ICOM a été un des premiers fabricants à selancer dans l’aventure du numérique. Elle propose depuisplusieurs années des équipements conformes aux normesdPMR et dPMR446 (http://www.dpmr-mou.org). Pour autant, les équipements analogiques, de par leursnombreux atouts, gardent encore une place importantedans nos offres. Notre démarche ne consiste pas à vendresystématiquement à nos clients une technologie mais àanalyser avec précision leurs besoins afin de leur proposerla solution la plus adaptée. Dans certains cas, les nouveauxatouts du numérique nous ont permis d’offrir de nouvellesfonctionnalités innovantes. Aujourd’hui nombreux sontles clients dans le secteur privé ou dans le secteur publicqui ont décidé de nous faire confiance en choisissant latechnologie dPMR. On peut citer entre autres, l’administration pénitentiairefrançaise qui nous a confié récemment la mise en placede nouveaux réseaux numériques au sein des établisse-ments pénitentiaires pour 4 ans. Certaines collectivités ont aussi fait le choix de basculervers le dPMR, c’est le cas par exemple de la mairie deCannes. Les organisations nationales ou internationalesne sont pas en reste non plus puisque la Croix Rougefrançaise ou encore l’ONU ont retenu cette technologie.

> RCBC : En matière de dPMR 446 (sanslicence), ICOM a été l’un des pionniers. Désor-

La société ICOM FRANCE s’est fortement investie dans le développement dela norme dPMR, une des principales nouvelles technologies numériques surle marché. Nous avons interrogé David LEWIN son dirigeant afin de faire un point sur la situa-tion actuelle et pour qu’il nous livre sa vision sur l’évolution des communications numériques.

mais, elle dispose d’une bande de fréquencesdédiées et de seize canaux. Comment voyez-vous l’avenir de ces portatifs numériquesd’usage libre ?

• D.L. : En effet, dès 2008, ICOM a été le premierfabricant à proposer des équipements numériques sanslicence conformes à la norme dPMR446 ! Ces produitspermettent par rapport à leurs “petits frères” analogiquesd’apporter un confort d’utilisation supplémentaire (confi-dentialité des communications, envoi de messages courts,etc.). En revanche, ces équipements de par leurs limita-tions règlementaires (portée réduite en raison d’une puis-sance de 500 mW et canaux partagés avec tous les autresutilisateurs), ne peuvent pas apporter les mêmes servicesétendus que la PMR, et notamment la dPMR. L’utilisa-tion de ces équipements sans licence est donc réservéeà une clientèle à la recherche d’une solution de commu-nication simple et de proximité. Depuis ces dernières années, le développement de cemarché se fait progressivement mais trouve ses limiteslorsque les utilisateurs souhaitent évoluer dans leursbesoins. Dans ce cas, un basculement vers une solutionde radiocommunication professionnelle est alors inévi-table.

> RCBC : Comment chez ICOM France,voyez-vous l’avenir de la dPMR en France dansles années à venir ? Quels sont ses atouts ?A travers vos équipements qui sont aussi trèsprésents dans le domaine maritime, pensez-vous que l’analogique disparaîtra totalementou bien au contraire qu’il conservera une placeincontournable dans certains secteurs d’ac-tivités ?

• D.L. : La question mérite en effet d’être posée. Ilserait bien présomptueux pour quiconque d’apporteraujourd’hui une réponse. Le passé nous a montré queles technologies analogiques avaient plus d’atouts quecertains ont voulu croire. Il est cependant probable queles nouvelles possibilités offertes par le numérique etl’évolution de plus en plus rapide des besoins que ce soitdans le domaine terrestre, maritime ou aéronautique,vont contribuer à l’essor exponentiel de cette techno-logie. L’arrivée prévisible de nouveaux fabricants va permettrede démocratiser un peu plus l’utilisation de ces produitscapables de répondre aux besoins de demain.

Pour plus d’informations sur la norme dPMRvous pouvez vous connecter sur le site officielde l’association internationale dPMRhttp://www.dpmr-mou.org

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

RCBConnection - nov.-décembre 2012 • • Supplément éditorial au n°2172

Quelle vision d’ICOM pour la PMR numérique en france ?

David LEWIN, ICOMFrance

> RCBC : En France, la technologie numé-rique a longtemps tardé à se développer et às’implanter. Certes, l’Etat a imposé aux servicespublics de secours et de sécurité (gendar-merie, police, CRS, pompiers) de basculer surl’INPT un système franco-français TETRAPOL(RUBIS, ACROPOL, ANTARES). Un choix qui aété très mal perçu des professionnels de laradio, car il empêchait toute concurrence etil offrait des performances qui allaient rapi-dement montrer leurs limites (cf. les fortescritiques émanant des utilisateurs). Quellessont selon vous les principales causes duretard pris dans la commercialisation et l’im-plantation en France de nouvelles technolo-gies numériques conventionnelles ?

• David Lewin : Il est vrai que les solutions numé-riques n’ont pas connu l’essor que certains avaient préditil y a quelques années. Les raisons à cette situation sontdiverses. Tout d’abord, il convient de souligner que les équipe-ments PMR analogiques sont encore aujourd’hui trèslargement répandus car pour beaucoup d’utilisateurs ilsrépondent encore très bien aux besoins. En effet, si lesnouvelles solutions numériques (dPMR, DMR, etc.) amènentde vraies avancées sur certains points bien spécifiques(confidentialité, etc.), leur apport n’est en revanche pasdéterminant pour des fonctions basiques, voire évoluéespar rapport à nos bons vieux postes analogiques. Ainsi,les équipements analogiques actuels proposent une fouled’applications qui s’adaptent parfaitement aux nombreusesdemandes particulières des utilisateurs. Bien que lesnouvelles technologies numériques offrent de plus enplus d’applicatifs, elles n’ont pas encore rattrapé leurretard sur ce point. Ensuite, il faut souligner que le passage au numériqueimplique souvent des changements d’habitudes et uneévolution dans l’organisation des utilisateurs au sein dechaque réseau suscitant une certaine retenue de la partdes décideurs. Enfin, on ne peut pas obérer que ces nouvelles solutionsont été freinées dans leur développement par d’autresoffres numériques plus anciennes qui voyaient en ellesdes concurrentes plus performantes et moins chèresrisquant de déstabiliser leurs marchés. Il faut donc laisser encore du temps à ces nouvelles tech-nologies pour se développer progressivement en propo-sant une alternative pertinente aux équipements analo-giques actuels.

> RCBC : Sur un plan purement commer-cial, comment se place la dPMR en France ?Du côté d’ICOM, avez-vous remporté d’im-

INTERVIEW


KATHREIN

PEIKER SYSOCO

E-MESSAGE

119ème CONGRES NATIONAL DES SAPEURS POMPIERSC’est à Amiens, fin septembre, que les sapeurs pompiers ont tenu leur 119éme congrès national. De multiples matériels et véhicules flambantsneufs étaient présentés à cette occasion. Dans le domaine de la radio figuraient des sociétés bien connues de nos lecteurs… ■

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à travers le monde : le DMR. Vous aurez ainsi une compatibilité avec tout autreappareil fonctionnant en DMR, quelle que soit sa marque, mais également

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SRi à signé un accord de partenariatavec Motorola afin de disposer des informa-tions techniques nécessaires au développementd’applications pour la gamme MOTOTRBO (radionumérique Motorola). Cette connaissance tech-nique permet à ses ingénieurs d’étudier des ap-plicatifs dont ses clients ont besoin, principale-ment dans les domaines de la sécurité et de lamaintenance des bâtiments. SRi développe nonseulement des cartes optionnelles qui s’insèrentdans les portatifs de la série DP Motorola, mais,elle propose aussi, coté base, le décodage et letraitement de ces informations.

UNE GAMME DE CARTESLes cartes développées par SRi constituent unegamme très complète, afin de répondre à toutun éventail de besoins. Elle se décline ainsi :Carte option PTI pour DP Motorola; Carte op-tion PTI + Lecteur de ronde RFID pour DP; Carteoption PTI + Lecteur de ronde RFID + récepteurde borne radio pour DP; Carte option PTI + ré-cepteur de borne radio pour DP. S’y ajoutent deséquipements complémentaires eux aussi mis aupoint par SRi et sur lesquels nous reviendronsdans notre prochain numéro. A savoir: Borneradio de localisation; Boîtier décodeur de PTI, deronde et de borne radio; Logiciel de traitement

des PTI, des rondes et de localisation; Superviseurd’alarme par synthèse vocale et gestion du télé-phone sur la radio.

• Carte option PTI pour DP MotorolaDéveloppée par SRi cette carte option s’insèredans les portatifs (avec ou sans clavier et affi-cheur). Elle est munie d’un accéléromètre à plu-sieurs axes. Ce qui permet de détecter une pertede verticalité ou une immobilité du portatif radio.C’est la fonction PTI ou DATI.La carte génère une signalisation sonore ainsiqu’une alerte visuelle sur l’afficheur. Ce qui in-dique au porteur de l’appareil qu’il est en modede détection ou d’alerte de l’alarme PTI.Une fois détectée, l’alarme est transmise sur leréseau radio à une base reliée au boitier SRi quidécodera cette information.

• Carte PTI + Lecteur de rondeCette carte, en plus de la fonction PTI, disposed’un lecteur de ronde technologie RFID (RadioFréquence Identification). Le lecteur RFID lit sanscontact (4cms) des points de ronde (TAG RFID)qui sont collés ou vissés sur les murs des locauxà protéger par une société de gardiennage.Lorsque l’agent de sécurité approche le portatifradio du point de ronde, ce dernier est lu. Puis,il est transmis en temps réel sur le réseau radiovers une base radio dédiée qui enregistrera ce

point de passage. De ce fait, la ronde de l’agentest enregistrée à distance sur un logiciel et saposition peut être affichée sur un plan à l’écran.Le Poste de sécurité peut communiquer et suivrela progression des agents sur un site grâce auréseau radio.

• Carte option PTI + Lecteur de rondeRFID + récepteur de borne radio pour DPCette carte permet, en plus des fonctions déjàvues, de localiser le portatif radio sur un site àl’intérieur des locaux. Cette carte reçoit les si-gnaux de bornes radio et permet au portatif d’en-voyer sa position (rattachement à telle ou telleborne) de façon périodique, à la demande duposte de sécurité ou après une alarme d’Urgenceou PTI.

• Carte option PTI + récepteur de borneradio pour DPCette carte est principalement destinée à équi-per les portatifs radio des techniciens de main-tenance sur un site afin de localiser leur positionaprès alarme PTI ou Urgence.Ces équipements permettent aux sociétés degestion des immeubles (Facilities Management)de fournir à leur personnel un moyen de pro-tection et d’alerte efficace sur des sites de grandesuperficie où il serait difficile de retrouver unepersonne isolée en cas d’accident. ■

Grâce à son département Recherche & Développement, SRi développe ses propres systèmes& applications. La société va même jusqu’à créer, faire fabriquer et proposer ses proprescartes électroniques qui s’inséreront dans les transceivers. Ainsi, des platines compa-tibles avec des postes analogiques de différentes marques avaient été développées. Desversions numériques l’ont été récemment, afin de prendre place notamment dans lesnouveaux postes portatifs Motorola DP 4000. Plusieurs versions sont proposées, allantde la carte PTI simple, à la carte PTI LOC (rondier + localisation), en passant par la cartePTI + rondier (lecteur de Tags) et par la carte PTI + récepteur de balises.

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Certains l’ignorent, mais les antennes que l’onqualifiera de “goutte d’eau” qui fleurissent sur les toits des véhicules légers des officiers desapeurs pompiers, sont des antennes Kathrein detype multifonctions car combinées. Le socle ren-ferme une antenne GSM et une antenne activeGPS. Quant au fouet qui se visse sur le dessus, ilest adapté à la bande de fréquences d’émission-réception. En l’espèce, celle de 380 à 430 MHzqui est dédiée à ANTARES. Sous l’antenne, sor-tent trois petits cordons avec leurs connecteursspécifiques. Une prise “FME” pour l’antenne GSMqui accepte 8 watts en 900 MHz et 2 watts en

1800 MHz ; une prise “SMA” pour l’antenneGPS amplifiée, donc à gain, et une seconde prise“FME” pour raccorder un transceiver qui sera as-socié au fouet vertical. Par ailleurs, sur les sta-tions fixes ainsi que sur les véhicules PC mobiles“VPC”, bien souvent les cierges en fibre de verreblanche sont des antennes Kathrein…

BAIE DE COUPLAGE A bord des VPC, les officiers qui dirigent uneopérations d’envergure doivent pouvoir fairefonctionner simultanément un minimum dequatre postes, voire six. Or, le passage en émis-sion d’un ou de plusieurs de ces appareils pro-voque une désensibilisation de la réception desautres. Pour y remédier et obtenir une isolationde plus de 50 dB entre l’émetteur et le récep-teur, Kathrein France a développé un système decouplage spécifique. L’ensemble se trouve in-corporé dans une baie susceptible d’être mon-tée sur des silent-blocks (voir synoptique). Lesantennes doivent être espacées dans le plan ver-tical d’au moins 6 mètres (8 mètres pour béné-ficier d’une isolation optimale d’environ 65 dBsur certaines portions de la bande précitée),comme l’indique le synoptique. Lorsque les condi-tions d’isolation sont optimales, la réception despostes pour un signal supérieur ou égal à –96dBm (niveau de champ correspondant environ àune portée de 3 km en espace libre pour un TPH700) ne sera pas coupée lorsque les autres postesseront en émission. Cette règle est valable pourdes canaux distants de trois fois 10 KHz. ■

La marque Kathrein était omniprésente dans le domaine des radiocommunica-tions lors du congrès national des sapeurs pompiers qui se tenait à Amiens.Ainsi, elle s’est imposée, d’une part, en matière d’antennes fixes et mobiles,d’autre part, en baies de couplages spéciales INPT – ANTARES.

KATHREIN



Sous le nom de Toggling CommunicationSystem, en abréviation “TCS” se cache un dis-positif électronique de transfert de communica-tions entre deux points (notamment dans le casdes véhicules de pompiers, entre la cabine avantet l’arrière d’un camion). Ce concept a été dé-veloppé à la demande et en partenariat avec cer-tains SDIS pour répondre aux besoins des inter-venants, notamment sur un FPT où le chef debord communique par radio depuis la cabine du-rant le déplacement de l’engin vers les lieux dusinistre, puis il laisse laplace au personnelchargé du fonction-nement de la pompeet des alimentations eneau depuis l’arrière dufourgon. Grâce aux diffé-rents éléments qui compo-sent le TCS, la radio se trouve basculéede la cabine à l’arrière du fourgon,tout en utilisant toujours le mêmeposte mobile. Ce qui évite de se munirde deux équipements radio, soit deuxpostes, deux antennes, …Bien évi-

demment les contraintes d’environnementbruyant ont été prises en compte et cela s’estmême traduit par la présence de fonctions et decommandes spécifiques : réducteur de bruit pourle micro, amplification réglable pour le haut-par-leur arrière,

TROIS MODULESGrâce au TCS, le réglage du volume s’effectueau point principal avec le poste radio et au point

déporté avec l’atténuateur. L’ensemble nécessiteune alimentation de 12 à 30 volts. Il comprendtrois modules intégrés dans des boîtiers discretset procure une qualité sonore reconnue et ap-préciée. On trouve un EAAB, un atténuateur dedéport radio et un switch de déport radio. Unpetite télécommande filaire pilote la commuta-tion avant arrière. Le micro arrière ainsi que lehaut-parleur sont choisis au sein de la gammed’accessoires peiker : par exemple, micro poireML 43, haut-parleurs KL1, KL3, DHL1. De type

plug and play, le TCS est livré avecles câbles de liaisons et les

connecteurs spécifiques, caril est compatible avec la plu-

part des radios profession-nelles, notamment les Cassidian

TPM 700 pour les pompiers, ainsique le Motorola GM 340. Les ap-

plications sont multiples : véhiculesd’intervention, poste de commandement, tourde contrôle, grue, transport de fonds, transporten commun, … Toute demande d’applicationspécifique de déport radio reposant sur le nou-veau système TCS est susceptible d’être étudiéepar peiker. ■


Le “TCS*” de peiker*TOGGLING COMMUNICATION SYSTEM

Présenté au Forum Radiocoms, le système TCS est désor-mais finalisé et commercialisé. Les visiteurs du congrés national des sapeurspompiers qui se tenait cette année à Amiens pouvaient découvrir sa versiondéfinitive sur le stand peiker.


Chaque client e*Message bénéficie d’uneétude et d’une personnalisation de l’ap-plication Isys. Ainsi, on citera le cas d’un clientoeuvrant dans le domaine sensible de l’énergienucléaire. La société désirait renouveler son dis-positif d’alerte et en profiter pour le moderniser.Elle souhaitait disposer d’un système automa-tique permettant de déclencher une alerte en casde situation d’urgence radiologique et par làmême mobiliser rapidement le personnel com-pétent. Il a été demandé à e*Message de conce-voir une offre de service évolutive, capable no-tamment de couvrir un nombre variable descénarii de mobilisation prédéfinis et d’alertes dé-clenchées. Et ce, qu’il s’agisse de situations d’ur-gences réelles ou d’exercices, avec des person-nels et des interlocuteurs divers à joindre et àmobiliser quasi instantanément. La solution pro-posée devait être hébergée et maintenue opéra-tionnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et offrirla meilleure garantie de service continu possible.

ISYS, LA SOLUTIONDEPLOYEE

A partir de ces pré-requis, e*Message a conçuune solution reposant sur ses deux centres tech-niques. Ces derniers disposent de leur propre in-frastructure d’hébergement et sont distincts géo-graphiquement l’un de l’autre. Les principalesfonctionnalités développées ont été l’alerte multisupports (Alphapage, GSM, SMS, téléphone fixe,mail, …), le traitement instantané, de l’acquit-tement, ou encore l’interface d’administration

générale en mode web sécurisé. Les solutionsapplicatives e*Message ont été construites au-tour de quatre modules majeurs. A savoir, unserveur vocal interactif (SVI) ; un serveur d’ap-plications ; un serveur d’interfaces et un systèmede télé-action.

FONCTIONNEMENTLe schéma de fonctionnement de la solution Isysdétaille ses diverses étapes, allant du déclen-chement au traitement, en passant par la diffu-

sion et l’historisation. Onsoulignera que la diffu-sion de l’alerte sera multi-supports ce qui permetde la sécuriser via unesorte de redondance. Ellepourra être individuelle(pager, GSM, téléphonefixe, mail, …) ou collec-tive (sirènes, panneauxd’affichages électro-niques, …). Une gestionintelligente des destina-taires choisira entre cesalertes individuelles ou degroupes. De même plu-sieurs scénarii d’alertessont programmables, al-lant d’incidents simples àtrès complexes. Un trai-tement dynamique pro-curera un suivi en tempsréel des acquittements,ainsi qu’une gestion desdisponibilités et des rap-pels… ■

Spécialisée dans les solutions de gestion de l’alerte pour les professionnels, la société e*Message proposeson système Isys. Il s’agit d’une solution externalisée assurant le traitement complet de l’alerte : déclenche-ment, diffusion, traitement, historisation. Fonctionnant en mode hébergé, Isys présente l’immense avantagede ne nécessiter aucune installation d’équipements ou de logiciels sur le site du client.

Système ISYS



Figurant parmi les plus légers et robustes dumarché avec ses quelques 300 g, ce systèmeradio permet aux soldats d’établir des commu-nications numérisées et sécurisées, de voix et dedatas. Doté des technologies numériques les plusévoluées, le SPR s’intègre parfaitement dans unevariété de réseaux d’architectures complexes, ycompris ceux basés sur les radios tactiques FalconII “R” et Falcon III. A peine plus grand qu’un talkie-walkie, le SPR intègre dans son électronique unmodule de chiffrement de haut niveau et couvrela bande de fréquences 350-450 MHz. Bandechoisie pour répondre à l’ensemble des exigencesau niveau mondial. La modulation numériqueemployée par le SPR assure une excellente portéedans les environnements urbains et ruraux.

COMPACT ET RO0BUSTELe SPR s’avère petit et léger. Il se glisse facile-ment dans une poche et il offre un fonctionne-ment complètement automatique et le mode“mains libres”. Il permet à la fois la communi-cation traditionnelle à bande étroite, ainsi qu’uneforme d’onde complexe à large bande (modu-

lations numériques évoluées qui assurent unmode de conférence vocal en duplex intégral trèsfiable). Les fonctions du SPR permettent desurveiller à distance l’état du poste et une trans-mission numérique à haut débit. La flexibilité duSPR permet d’apporter une plus grande capacitéde commandement et de contrôle au niveau deséquipes/patrouilles, ainsi qu’au niveau de chaquesoldat. La radio est conçue pour une capacitéC4I (en anglais Command, Control, Communi-cations, Computers, and Intelligence) hautementintégrée, incorporant un récepteur GPS et uneinterface USB. Ce qui rend le SPR facile à utiliseren suivi de position et services de messagerie,tout en réduisant la charge d’emport du soldat.

CHIFFREMENT NUMERIQUEToutes les communications sont sécurisées parla norme AES ou client unique, en chiffrementnumérique Citadel “R” qui protègent les trans-missions vis à vis de toutes oreilles indiscrètes.Le principe d’un réseau maillé SPR ne nécessiteaucune infrastructure et fournit un réseau decommunication fiable même si tous les servicesne sont pas disponibles. Comme une capacitéopérationnelle ajoutée, le SPR peut fonctionnerconjointement avec un processeur vidéo tactique(RF-7800 E). Le TVP permet la compression et lanumérisation du signal de caméra vidéo analo-gique. Le RF-7800 E fournit un flux vidéo entemps réel cohérent en optimisant les paramètrespour correspondre aux capacités de radio, ce quipermet d’enregistrer même lorsque la radio setrouve hors de portée, de sorte que l’utilisateurne perdra jamais de données.

VIDEO AUSSI Le TVP (RF-7400 E – VP) est un processeur tactiquevidéo portable comme un talkie-walkie permet-tant aux utilisateurs d’enregistrer en temps réelet de transmettre un flux vidéo vers un centrede commandement tactique ou PC mobile entirant parti de l’interopérabilité radio Falcon III.Contrairement à d’autres produits tels que lestransmetteurs vidéo et les enregistreurs numé-riques, le TVP combine ces deux fonctions dansun seul boîtier robuste. Avec lui, les soldatspeuvent se déployer sur un théâtre d’opérationavec confiance. Les utilisateurs ont un contrôletotal sur les paramètres vidéo (frame rate, réso-

lution) et, surtout, ils sont en mesure de diffuserde la vidéo sur une liaison radio en utilisant Falconradios III (PRC 152 et PRC 117G).

SES ATOUTSLes principaux avantages du processeur vidéotactique sont simples à résumer. Léger, tactique,portable comme un talkie-walkie, il est idéal pourune utilisation en matière de surveillance et dereconnaissance ; Inter-opérable, ils est compa-tible avec tous les équipements radios de la sérieFalcon III et toutes les caméras fournissant unsignal analogique NTSC/PAL. De programmationaisée, il ne nécessite aucun logiciel supplémen-taire pour configurer ses paramètres. Tous lesprogrammes sont effectués à partir du naviga-teur alors que le TVP est connecté par l’intermé-diaire du port USB. Doté d’encodage et de normesde compression au dernier cri, le TVP encode etcompresse à la norme H.264. Ce qui impliqueune réduction de la bande passante de 50%. Acomparer à du MPEG-4 et offrant une qualitéd’image supérieure ! La vidéo se trouve re-synchro-nisée automatiquement lorsque le signal RF estaltéré par du fading. Enfin, on bénéficie de l’en-registrement automatique de la vidéo (sans actionde l’opérateur) avec la meilleure qualité possibledès que les conditions RF se dégradent ou quedes coupures de liaison apparaissent. Quant àl’application logicielle C2View, elle permet la visua-lisation en temps réel du flux vidéo délivré par leTVP et aussi une solution simplifiée pour trans-mettre le flux vidéo aux échelons supérieurs. ■

La très réputée société américaine Harris corporation (grand concurrent de notre constructeur national T..S..)est en train de livrer son fameux RF-7800S “Radio Personal Secure” (SPR) pour le marché mondial. Mais, dequoi s’agit-il ? C’est ce que nous allons découvrir grâce à la société M2i Technics qui distribue en france leSPR et le TVP ainsi que tous les autres équipements de la gamme Harris.

Harris Radio Personal Secure



Dans le domaine des VPC on assiste àune formidable évolution avec une moder-nisation des équipements, tant au niveau desvéhicules que des moyens de radiocommunica-tions. On rencontre désormais deux grands typesde VPC, dont les départements s’équipent oupas en fonction de leurs besoins. Tous présen-tent des points communs et ils embarquent biensûr un parc conséquent de portatifs avec deschargeurs et des batteries de rechange prêts àêtre distribués aux équipes sur le terrain et aveclesquelles les opérateurs seront en liaison étroite.On signalera que le système numérique ANTAREScontraint les officiers à se munir de deux, voirede trois portatifs, chacun étant calé sur une voieradio distincte. Spécificité des VPC voués à pouvoirdevenir quasi instantanément opérationnels, lacharge des accus de tous ces portatifs doit êtrestrictement gérée et réalisée avec des chargeursintelligents. Il appartient au responsable main-tenance du VPC de programmer des cycles pour

les différents jeux d’accus et de remplacer au furet à mesure les accus défaillants qui sont repérés.

EQUIPEMENTS RADIOCOMPLEXESLes VPC sont autonomes en énergie grâce à ungroupe électrogène. La cabine avant est bien sûrdotée d’un poste radio ANTARES ou analogiqueselon le département de rattachement. Dans lacellule arrière, plusieurs opérateurs peuvent trafi-quer simultanément. Généralement, quatre voiesradio indépendantes et capables de fonctionnersimultanément sont prévues, voire six dans lesVPC les plus gros. Ce qui ne veut pas dire qu’ily aura besoin d’autant d’antennes, car des baiesde couplage ont été spécialement conçues parKathrein notamment pour s’en affranchir. Sur letoit du véhicule sont montées des antennes fouet400 MHz. Par le biais d’un mât télescopique etpneumatique, des aériens peuvent être érigés àquelques mètres de hauteur au dessus du pavillon

Amiens accueillait cette année le 119ème congrès national des sapeurs pompiers. Parmi les véhiculesflambants neufs présentés aux visiteurs, notre attention c’est comme il se doit portée sur les Postes deCommandement Mobiles, généralement baptisés VPC (Véhicule Poste de Commandement) dans le jargon despompiers. Tous sont désormais prévus pour fonctionner sur l’INPT, et plus particulièrement sur ANTARES. Cequi n’empêche pas certains départements de s’abstenir de basculer dessus et de conserver leursinstallations analogiques 86 MHz relayées. Ces dernières offrant des couvertures excellentes et répondant àleurs besoins pour un coût de fonctionnement extrêmement modique, ce qui est appréciable en ces tempsde crise économique et de restrictions budgétaires…

PC MOBILES PompiersPar Philippe GUEULLE



Les 2 mâts pneumatiques du VPC 55 .

< Le ballond’éclairage.

La baie Kathrein 6 voies du VPC 55.

afin d’améliorer notablement les portées. Katherinpréconise avec sa baie de monter l’antenne deréception idéalement 8 mètres au dessus de l’an-tenne d’émission. Ce qui explique le choix dedeux mâts pneumatiques dont l’un monte bienplus haut que l’autre. Un gyrophare de couleurverte ou rouge également fixé sur un mât sert àrepérer facilement la position du VPC sur un siteoù sont stationnés de nombreux engins de secours.A noter cette année, que la plupart des éclai-rages intérieurs ou extérieurs qui équipent lesVPC sont très soucieux de consommer le minimumd’énergie. Ainsi, les plafonniers sont systémati-quement à diodes. Quant aux traditionnels projec-teurs halogènes servant à illuminer une zone deservice autour du VPC, ils laissent la place à unballon éclairant dans un angle de 360°. Une tech-nologie économe en énergie qui utilise desampoules fluo-compactes.

VPC LOURDSLes VPC que l’on qualifiera de lourds sont ceuxqui sont intégrés sur des camions imposants, detype poids lourds. Ils sont prévus pour assurer lecommandement d’opérations très importanteset de longue durée (plusieurs jours, …). Donc,

destinés à faire office de PC de site pour assureren toutes circonstances des liaisons durables etdirectes avec le CODIS. Ils disposent de toutesune panoplie de moyens de communicationsallant de la téléphonie filaire, aux liaisons parsatellites en passant par les réseaux radio commeANTARES. Dans les configurations les plus complètes,ils sont associés à une remorque de transmissionpar satellites et dotés d’une station météo. CesVPC lourds se rendent surtout indispensablesdans les départements amenés à gérer des sinistrestrès importants et de longue durée, comme parexemple les feux de forêts. Le PCC 55 en est unbon exemple et on relèvera qu’il possède six voiesradios sur la baie de couplage. Les deux antennesprennent place sur deux mâts télescopiques et



4 antennes fixesKathrein >

pneumatiques montés sur l’arrière du camion.Un ballon d’éclairage sert à éclairer la zone autourdu VPC en cas d’intervention nocturne. Un secondexemple est constitué par le VPC 57 2 de Thion-ville, qui semblait se situer entre les deux grandstypes de VPC. Mais, l’intérieur n’était pas acces-sible car les aménagements probablement pasencore achevés…

VPC DE GROUPEMENTOn trouve également des VPC de groupement quisont moins volumineux et aussi bien plus rapidesà mettre en œuvre et aussi pour se déplacer (grosfourgons utilitaires). Comme désormais la plupart

des départements sont découpés en groupementset qu’il peut y en avoir jusqu’à quatre (Nord, Sud,Ouest et Est), mais parfois seulement trois ou deux,le principe est que chaque groupement disposede son propre VPC. Bien souvent ils sont iden-tiques et susceptibles de se remplacer en cas d’in-disponibilité. A la demande et c’est souvent le cas,il est possible de prévoir un éventuel couplage deplusieurs VPC de groupement en cas de catas-

trophe de très grande ampleur. Ce qui permetmême de se passer d’un VPC lourd (VPC de site).On citera l’exemple du VPC 02, monté sur unchâssis Renault. Il dispose sur sa partie arrière d’unetente facile à déployer qui permet d’en accroîtrela surface et de protéger les intervenants des intem-péries. Autre exemple : le VPC de Savoie. Il sesingularise par son équipement supplémentairede liaisons par satellites. ■



Baie Kathrein 4 voies.

Le VPC SAVOIE et ses liaisons par satellittes.

RCBC-n°217-cahier PRO

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