RAPPORT D ACTIVITES DU PROJET MICRODOSE … · technique de microdose ont été faits par les...
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RAPPORT D’ACTIVITES DU PROJET MICRODOSE DU
DEUXIEME SEMESTRE
JUIN-DECEMBRE 2011
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................. 3
1-La formation en technique de la microdose ..................................................................................... 3
2. la mise en place des parcelles de démonstration, des champs écoles et vitrines ............................. 4
3. La tenue d’un atelier de concertation avec les animateurs de radios locales ................................... 5
4. L’organisation des visites commentées ........................................................................................... 5
5. La mise en œuvre du warrantage et des boutiques d’intrants .......................................................... 6
Commune ............................................................................................................................................... 9
Difficultés rencontrées .......................................................................................................................... 9
Solution proposée .................................................................................................................................. 9
6. La tenue d’un atelier d’intermédiation financière avec les IMF de la zone d’intervention du
Réseau MARP ................................................................................................................................... 13
7. Participation à la réalisation des films sur la microdose ............................................................... 14
9. Le suivi des démonstrations, des champs écoles et vitrines .......................................................... 14
10. La détermination des performances de la microdose. ................................................................. 15
11. Le démarrage des activités de warrantage ................................................................................... 15
12. Participation à la réalisation de l’étude d’impact sur le projet .................................................... 16
Conclusion ............................................................................................................................................. 16
Introduction
Les activités menées au cours de ce semestre ont concerné l’identification et
l’accompagnement de 5400 paysans démonstrateurs, la mise en place de 120 champs écoles et
9 vitrines, la réalisation de visites commentées et la conduite du warrantage. Outre ces
activités terrain, le Réseau MARP a participé à la réalisation de films, à des formations et
rencontres de travail.
1-La formation en technique de la microdose
Dans le but de renforcer les connaissances des bénéficiaires sur les techniques de la
microdose, des formations ont été organisées à l’intention des différents acteurs. La première
formation a été organisation par l’INERA de concert avec les ONG participantes (Réseau
MARP et Hunger Projet). Cinq agents du Réseau MARP dont le chargé du suivi-évaluation et
les deux superviseurs terrain ont pris part à cette formation. Le contenu de cette formation
était beaucoup axée sur :
- Les techniques de microdosage (dose selon les spéculations, écartement) ;
- Le protocole de mise en place des parcelles de démonstration ;
- La mise en place des champs écoles ;
- La mise en place des champs vitrines ;
- La mise en place des carrées de rendement.
Cette formation a été faite en cascade. Aussi, les superviseurs ont procédé à la formation des
animateurs endogènes. Ces formations qui se sont déroulées dans le Nahouri et dans
l’Oubritenga ont touché 67 personnes dont 54 animateurs endogènes, dix agents de
l’agriculture et les responsables de trois ONG locales qui appuient le Réseau MARP dans la
mise en œuvre des activités (ESOP, ATT et GONATI). La troisième étape de cette formation
a consisté à la formation des producteurs démonstrateurs par les animateurs endogènes. Au
total 5 896 producteurs ont été formés dans les neuf communes d’intervention du projet. Les
superviseurs ont bénéficié d’un appui de l’équipe siège lors de l’organisation et de l’animation
de ces formations.
Tableau 1 : nombre total de personnes formées durant la campagne 2010-2011
Profile Nombre
Agent du Réseau MARP 5
Agents d’agriculture 10
Responsables d’ONG locales 3
Animateurs endogènes 5896
Producteurs 54
Total 5 968
2. la mise en place des parcelles de démonstration, des champs écoles et vitrines
Après la formation, les superviseurs et animateurs endogènes ont procédé à la mise en place
des parcelles de démonstration, des champs écoles et les champs vitrines. Le tableau ci-
dessous fait le point sur le nombre de parcelles et champs mis en place. Les démonstrations
ont couvert une superficie totale de 1 455 hectares.
Tableau 2 : Situation des démonstrations, des champs écoles et vitrines mis en place au cours
de la campagne agricole 2010-2011.
Nature Nombre Nahouri Oubritenga
Parcelles de démonstration 5 400 3 000 2 400
Champs école 120 60 60
Champs vitrine 9 5 4
Les animateurs et superviseurs ont reçu l’accompagnement du chargé de suivi-évaluation dans
la mise en œuvre de ces activités.
Sarclage de champ école à Loumbila Parcelle de démonstration dans le Nouhouri
Champ école du groupement GONATI dans la commune de Pô
3. La tenue d’un atelier de concertation avec les animateurs de radios locales
Le jeudi 16 juin 2011 s’est tenu dans la salle de conférence de l’Office de Développement des
Eglises (ODE), un atelier de concertation avec les animateurs de radios locales qui visait le
renforcement du partenariat entre le Réseau MARP et les radios locales (radios des zones
d’intervention des projets IRS et Microdose), dans la mise en œuvre des activités de
communication. L’atelier a connu outre le personnel du Réseau MARP, la participation des
animateurs de neuf radios, des représentants de Hunger Projet, de l’INERA et a permis de
dégager des pistes réflexion et de définir de meilleures stratégies pour atteindre plus de cibles
à travers les activités de communication et partant, mettre en place des mécanismes
d’évaluation de l’impact de la communication au niveau des cibles.
Images de l’atelier de concertation avec les animateurs de radios
4. L’organisation des visites commentées
Les visites commentées entre dans le cadre de la communication et de la vulgarisation de la
microdose. Elles constituent à cet effet, un outil de diffusion de la technique de la microdose.
Ce sont des occasions de visites de réalisations au cours desquelles sont exposés aux
participants le processus et l’itinéraire suivis pour arriver aux résultats qui font objet des
visites. Les visites commentées ont été réalisées courant octobre 2011 au moment où les
différentes cultures ayant fait l’objet de l’application de la microdose étaient à maturité. Ces
visites qui ont couvert toutes les neuf communes de la zone d’intervention du Réseau MARP
ont concerné aussi bien les champs écoles, les vitrines, les parcelles de démonstration et les
grands champs dans lesquels la technique a été appliquée.
Sur l’ensemble des neuf communes, des témoignages très émouvants de la performance de la
technique de microdose ont été faits par les démonstrateurs. En effet, en dépit du déficit
pluviométrique, tous ceux qui ont pratiqué la microdose ont bien récolté et certains affirment
même qu’ils n’ont jamais récolté autant que cette campagne. Les radios locales ont participé
aux visites et ont diffusé le contenu des échanges.
Images prises lors des visites commentées dans la province du Nahouri
Photo de champ de sorgho à microdose Productrice de Kassiri dans la commune Tiébélé
5. La mise en œuvre du warrantage et des boutiques d’intrants
Le suivi des activités de warrantage
Les comités de warrantage ont été suivis et un bilan de campagne a été organisé dans chacune
des communes. Les deux tableaux ci-dessous décrivent par commune les fonds reçus du
Réseau MARP pour le warrantage, les activités financées avec les crédits octroyés, le nombre
de bénéficiaires de même que les bénéfices réalisés par chaque comité.
Tableau 3 : Activités financées à travers les crédits octroyés
Province Localité Principales AGR
Montant
crédit
utilisé
(FCFA)
Effectif
H F
Nahouri
Guiaro
Commerce de volaille, commerce de céréales
et de petits ruminants, Transformation des
produits locaux (agricole, cueillette), Achat et
revente des céréales, commercialisation du
charbon de bois 2 430 800
21
4
Pô
Commerce de volaille, commerce de céréales
et de petits ruminants, Transformation des
produits locaux (agricole, cueillette), Achat et
revente des céréales, commercialisation du
charbon de bois
3 663 665
47
10
Tiébélé
Maraîchage, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat, Transformation
des produits locaux (agricole, cueillette),
Achat et revente des céréales,
commercialisation du charbon de bois
4 047 950
18
12
Zecco
Commerce de céréale, commerce de bétail,
aménagement de l'habitat 2 934 280 141 104
Ziou
Maraîchage, Transformation des produits
locaux (agricole, cueillette), Achat et revente
des céréales, commercialisation du charbon de
bois, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat 2 300 000 33 18
Oubritenga
Nagreongo
Maraîchage, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat, 9 941 938 218 114
Loumbila
Maraîchage, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat 1 259 682 80 65
Absouya
Maraîchage, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat 3 171 375 43 33
Dapelogo
Maraîchage, commercialisation du bétail,
Aménagement de l'habitat 1 064 000 54 38
Photo de rencontre avec le comité de Warrantage et de Boutique d’intrant à Nagréongo
Tableau 4 : synthèses des résultats en fin de campagne des 9 comités de warrantage
COMMUNE COUT INITIAL BENEFICES Pourcentage
Ziou 2 300 000 230 000 10
Tiebele 4 047 000 404 795 10
Guiaro 2 430 800 243 080 10
Zecco 2 934 280 293 428 10
Po 3 663 665 366 366 10
Sous total 3 663 665 366 366 10
Dapelogo 1 064 000 379 200 35,6
Loumbila 1 259 682 125 968 10
Nagreongo 9 941 938 994 193 10
Absouya 3 171 375 317 137 10
Sous total 15 436 995 1 816 498 11,8
Total 30 812 740 3 354 167 10,9
Tableau 5 : synthèse des difficultés rencontrées par les différents comités de warrantage
Commune Difficultés rencontrées Solution proposée
Po Absence de bascule,
insuffisance de formation,
Prise en charge du comité,
Conservation des stocks de céréale,
insuffisance d’infrastructure de gestion de stock,
insuffisance de fond alloué au Warrantage,
les bénéfices du warrantage ont été utilisés pour la
gestion des stocks et le matériel de gestion,
problème de remplissage de fiche
augmentation du nombre
de magasin pour faciliter
la proximité et le
transport des sacs,
formation en warrantage,
augmenter le fond pour
le warrantage,
Tiébélé insuffisance de formation,
Mauvaise qualité des sacs warrantés,
insuffisance de fond alloué au Warrantage,
les bénéfices du warrantage ont été utilisés pour la
gestion des stocks et le matériel de gestion,
insuffisance d’infrastructure de gestion de stock,
éloignement des villages par rapport au magasin de
warrantage.
Construction d’autres
magasins dans les
villages pour faciliter la
proximité et le transport
des sacs,
Guiaro insuffisance de fond alloué au Warrantage,
éloignement des villages par rapport au magasin de
warrantage,
les bénéfices du warrantage ont été utilisés pour la
gestion des stocks et le matériel de gestion,
insuffisance de fond alloué au Warrantage car il y a
plus de demande que d’offre,
insuffisance de formation,
Retard dans le retrait des sacs warrantés,
Retard de transfert de fond alloué au warrantage.
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins,
Réaménagement
d’autres magasins dans
les villages pour faciliter
la proximité et le
transport des sacs
Zecco Retard dans le retrait des sacs warrantés d’où 4 sacs
restés,
Sécurisation du magasin
de stockage,
Tentative de vol dans le magasin à Baré,
Mauvaise qualité des sacs warrantés d’où achat de
nouveaux sacs de remplacement,
insuffisance de formation,
Problème de conservation de certaines céréales :
niébé, sorgho rouge,
insuffisance de formation dans la gestion du stock,
Magasin de warrantage décoiffé,
Problème de sécurité alimentaire : pesticides, engrais,
et céréales stockés dans le même magasin,
insuffisance d’information sur la gestion du fond
alloué au warrantage,
Prise en charge du comité.
Réaménagement des
magasins dans les
villages pour faciliter la
proximité et le transport
des sacs,
formation en warrantage,
fixation de la date limite
de retrait des sacs
warrantés,
organisation du travail de
warrantage.
Ziou Retard de transfert de fond alloué au warrantage,
Retard dans le retrait des sacs warrantés (1000f
CFA/sac),
Problème de contrat de location de magasin qui
n’était pas au préalable conclu. Le magasin était
bloqué par les villageois entrainant un retard dans le
retrait des sacs warrantés
Problème rencontré dans l’ouverture d’un compte
donc le fond warrantage et boutique d’intrant sont
commun,
Problème de conservation de certaines céréales :
niébé, sorgho rouge,
insuffisance de formation dans la gestion du stock,
insuffisance de formation,
Prise en charge du comité,
Mauvaise organisation du comité.
Plaidoyer auprès du
maire pour l’obtention
d’un autre magasin,
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins,
formation en warrantage,
organisation d’une
assemblée générale.
Loumbila insuffisance de formation,
Conservation des stocks de céréale,
insuffisance d’infrastructure de gestion de stock,
augmentation du nombre
de magasin de stockage
de 2 à 4 pour faciliter la
insuffisance de fond alloué au Warrantage,
les bénéfices du warrantage ont été utilisés pour la
gestion des stocks et le matériel de gestion,
Retard de transfert de fond alloué au warrantage
Déficit de communication entre te terrain et le bureau
insuffisance de palette de stockage
insuffisance de statut juridique du Warrantage
proximité et le transport
des sacs,
formation en warrantage,
augmenter le fond pour
le warrantage,
revoir la stratégie de
communication
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins
augmentation du nombre
de magasin de stockage
de 2 à 5 pour faciliter la
proximité et le transport
des sacs.
Dapélogo insuffisance de formation,
insuffisance de fond alloué au Warrantage,
insuffisance d’infrastructure de gestion de stock,
éloignement des villages par rapport au magasin de
warrantage entrainant le découragement des
villageois
éloignement du village par rapport à la caisse
d’épargne.
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins
Autorisation d’utilisation
du fond pour rémunérer.
Absouya éloignement des villages par rapport au magasin de
warrantage (12 à 15km),
insuffisance de fond alloué au Warrantage car il y a
plus de demande que d’offre,
Retard de transfert de fond alloué au warrantage.
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins,
Réaménagement
d’autres magasins de 3 à
6 dans les villages pour
faciliter la proximité et le
transport des sacs
Nagréongo problème de remplissage de fiche
insuffisance de formation,
Réaménagement des
magasins de 5 à 10 dans
insuffisance de formation dans la gestion du stock,
insuffisance de fond alloué au Warrantage,
Retard de transfert de fond alloué au warrantage
Insuffisance du crédit alloué à chaque warranté
(75000fcfa),
Problème de conflit entre 2 quartiers qui peut avoir
un impact sur le Warrantage.
les villages pour faciliter
la proximité et le
transport des sacs,
formation en warrantage,
Virement de fond plutôt
pour satisfaire les
besoins.
Le suivi des boutiques d’intrants
Les boutiques d’intrants approvisionnées par AGRODIA ont été suivies par le Réseau
MARP. Les suivis ont entre autres consisté à la mise à disposition des comités des outils
de gestions, l’appui au remplissage et la mise à jour des différents outils et la tenue des
bilans de fin de campagne. Les tableaux ci-dessous donnent par province, les informations
sur la gestion des différentes boutiques d’intrants.
Tableau 6 : Informations sur la gestion des boutiques d’intrants dans l’Oubritenga
Désignation commune
intrant
reçu
intrant vendu
Prix de
vente stock
resté Observation unité quantité unitaire
NPK
Nagréongo
60 sac 60 16000 0
Argent déjà viré au R-
MARP
UREE 0 0
NPK
Dapelogo
0 sac 0 0 Boutique non
approvisionnée
UREE 0 sac 0 0
NPK
Absouya
30 sac 22.5 20000 7.5 Le reste sera vendu pendant
le maraîchage UREE 10 sac 5.5 20000 4.5
NPK
Loumbila
0 sac 0 0 Boutique non
approvisionnée
UREE 0 sac 0 0
Tableau 7: Information sur la gestion des boutiques d'intrants dans le Nahouri
Désignation commune
intrant
reçu
intrant vendu
Prix de
vente stock
resté Observation unité quantité unitaire
NPK
po
0 sac 0
non approvisionné par
AGRODIA pour refus
UREE 0 0
NPK
Tiébélé
30 sac 12 14000 18 mauvaise formulation
UREE 20 sac 13 13000 7
NPK
Guiaro
30 sac 10 17500 20 mauvaise formulation
UREE 20 sac 7 17500 13
dépôt tardif; revoir le prix à
la baisse
NPK
Zecco
30 sac 30 14000 0
UREE 20 sac 20 13000 0
NPK
Ziou
30 sac 30 14000 0
UREE 20 sac 20 13000 0
6. La tenue d’un atelier d’intermédiation financière avec les IMF de la zone
d’intervention du Réseau MARP
Cet atelier qui a connu la participation des responsables des IMF des provinces du Zondoma,
du Nahouri et de l’Oubritenga avait pour finalité de mettre en relation les différents comités
de warrantage avec les IMF. En effet, après deux années d’accompagnement des producteurs
dans le warrantage, il s’avère nécessaire de travailler en synergie avec les autres acteurs
intervenant dans la micro finance pour une durabilité du système. Outre les responsables des
IMF au niveau des communes, les représentants régionaux et des représentants au niveau
national ont participé à cet atelier au terme duquel des enseignements et suggestions
importantes ont été faites. Les structures suivantes ont participé à l’atelier. Il s’agit de la
Caisse Baïtoulmaal, du comité de warrantage Kéra Douré, la direction régionale de la caisse
populaire du Nahouri, la direction régionale de la caisse populaire de l’Oubritenga, la
fédération nationale des caisses populaires du Burkina, les caisses populaires de la commune
de Nagréongo, Dapélogo, Loumbila, Abssouya (Dans loubritenga) de Ziga (Yatenga) et la
BTEC de gourcy.
7. Participation à la réalisation des films sur la microdose
Au cours de la période, trois films ont été réalisés dans la zone du Réseau MARP. Le premier,
commandité par l’ICRISAT a été réalisé dans la commune de Nagréongo. Les deux autres
réalisés à l’initiative de la coordination du projet à Naïrobi et celle de la coordination
nationale ont été réalisés dans les communes de Nagréongo et de Loumbila. Le Réseau
MARP a activement contribué à la réussite de ces films en veillant à la préparation des
différents acteurs locaux.
Images du tournage du film sur la microdose à Nagréongo
8. La réalisation de success story
Au cours du semestre trois Success Story ont été réalisés, dont une pendant la période de
montaison des plantes et les deux autres après les récoltes. La première a été effectuée dans le
village de Ramintenga dans le mois de juillet et les autres dans les neuf communes
d’intervention du Réseau MARP dans le mois de Décembre.
9. Le suivi des démonstrations, des champs écoles et vitrines
Tous les producteurs démonstrateurs ont été suivis et accompagnés dans la mise en œuvre de
l’appropriation des techniques de microdosage dans leurs exploitations. Les suivis ont
concernés aussi les 120 champs écoles et les 9 champs vitrines. Le suivi a permis aux
animateurs et agents chargés de la supervision de constater de visu les réalisations et de
prodiguer des conseils pratiques en vue d’une meilleure atteinte des résultats.
Photo prise lors des visites de suivi et de supervision dans les champs de maïs , sorgho et niébé
Photo prise lors des visites de suivi et de supervision dans un champ de sorgho
10. La détermination des performances de la microdose.
Cette activité a consisté à la collecte des données en vue d’évaluer les rendements des cultures
dans les parcelles de démonstration, les champs écoles et les vitrines. Pour ce faire, un
échantillonnage a été fait en fonction de la superficie des parcelles de démonstration. Pour les
champs écoles et vitrines, la totalité des récoltes a été pesée. Des fiches de collecte de données
ont été renseignées auprès de 1254 exploitations y compris les 120 champs écoles et les 9
vitrines. L’analyse de l’ensemble de ces données permettra de déterminer les rendements des
différentes spéculations en fonction des traitements. Cette activité s’est déroulée de novembre
à mi-décembre 2011.
Dans le but de permettre la collecte de données, du petit équipement a été remis aux
animateurs. Cet équipement a été composé de 35 pesons et de 2 150 sacs vides et des
accessoires.
11. Le démarrage des activités de warrantage
Les activités de warrantage sont en cours depuis la fin de la campagne agricole. Aux fins de
permettre d’avoir une idée sur les besoins des producteurs, des fiches de renseignement ont
été élaborées et ventilées au niveau de chaque comité de warrantage pour faire le point sur les
besoins des producteurs. Il s’agit des informations sur la nature des spéculations et les
quantités à mettre sous warrantage. Après l’identification de ces besoins, il a été procédé au
démarrage du warrantage dans les différents sites.
12. Participation à la réalisation de l’étude d’impact sur le projet
Le projet tirant à sa dernière année de mise en œuvre, la coordination régionale basée à
l’ICRISAT a bien voulu évaluer l’impact du projet sur les bénéficiaires. Aussi, une étude
d’impact a été conduite dans chacun des trois pays. Au Burkina, l’étude s’est déroulée du 05
au 23 décembre 2011 dans les cinq provinces d’intervention du projet et quatre autres
provinces non bénéficiaires. Au total 1242 personnes ont été enquêtées réparties dans 142
villages
13. La participation à des rencontres de travail avec les autres acteurs participants
En tant que partenaire, le Réseau à au cours de ce semestre participé et abrité des rencontres
de travail avec l’INERA, Hunger Projet et l’ICRISAT.
Conclusion
En conclusion, il faut dire que deux difficultés majeures ont impacté la mise en œuvre des
activités de micro-dose au cours de ce semestre. Il s’agit tout d’abord du déficit
pluviométrique qu’a connu la campagne et le retard dans le virement des fonds.