Réseau Santécom Koha€¦ · Created Date: 11/30/2011 8:25:15 AM
Rapport annuel 2011 - Réseau Santécom · menacer la santé de la population, ainsi qu’aux...
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Direction régionale de santé publique
Rapport annuel 2011MALADIES À DÉCLARATIONOBLIGATOIRE, INTOXICATIONS,INFECTIONS ET AUTRES ÉVÈNEMENTS SOUS SURVEILLANCE
Ce document est disponible en version électronique seulement à l’adresse Internet www.dspq.qc.ca, section Documentation, rubrique Publications. Le genre masculin est utilisé dans ce document et désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013 ISBN: 978-2-89616-179-9 (PDF) Cette publication a été versée dans la banque SANTÉCOM La reproduction de ce document est permise, en autant que la source soit mentionnée. Référence suggérée : FRIGON, M. et al. Maladies à déclaration obligatoire, intoxications, infections et autres évènements sous surveillance; rapport annuel 2011, Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique, 2013, 108 p. © Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale
Rapport annuel MADO 2011
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 1
Crédits
RESPONSABLE DE LA RÉDACTION CRÉDITS
Docteur Michel Frigon Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle
AUTEURS
Docteur Michel Frigon Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Docteur Denis Laliberté Équipe Santé au travail, secteur surveillance de l’état de santé Docteure Nathanaëlle Thériault Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Docteure Caroline Huot Équipe Maladies infectieuses, secteur maladies évitables par la vaccination Docteure Gisèle Trudeau Équipe Maladies infectieuses, secteur maladies évitables par la vaccination Docteur Jasmin Villeneuve Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle
COLLABORATEURS
Manon Lefebvre, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Stéphanie Michaud, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Alain Paré, agent de planification, programmation et recherche Équipe Maladies infectieuses, secteur infections transmissibles sexuellement et par le sang Dominique Poirier, infirmière clinicienne Équipe Maladies infectieuses, secteur surveillance et contrôle Louise Alain, infirmière épidémiologiste Équipe Santé au travail Jean-François Duchesne, conseiller en santé environnementale Équipe Santé et environnement Daria Pereg, conseillère en santé environnementale Équipe Santé et environnement
Rapport annuel MADO 2011
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SOUTIEN ADMINISTRATIF
Nathalie Allemand, assistante de recherche Équipe Maladies infectieuses Danièle Nollet, agente administrative Équipe Maladies infectieuses Marika Munger, technicienne de recherche Équipe Santé au travail
COORDONNATEURS
Gail Cox, infirmière, M.B.A. Équipe Maladies infectieuses (à partir de juillet 2011) Jasmin Villeneuve, M.D. Équipe Maladies infectieuses (jusqu’en juin 2011) Normand Richer Équipe Santé au travail Renée Levaque Équipe Santé et environnement
SECRÉTARIAT ET SOUTIEN ADMINISTRATIF
Monique Michaud, agente administrative Équipe Maladies infectieuses
PRODUCTION
Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Direction régionale de santé publique
Rapport annuel MADO 2011
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ABRÉVIATIONS
C. trachomatis : Chamydia trachomatis
CHSLD : Centre d’hébergement et de soins de longue durée
CHSGS : Centre hospitalier de soins généraux et spécialisés
CSMPP Comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires
CSSS : Centre de santé et de services sociaux
DACD : Diarrhée associée au Clostridium difficile
DCaT-Polio : Vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la
poliomyélite
DCaT-Polio-Hib : Vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la
poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de
type b
Dt-polio : Vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
DSP : Directeur de santé publique
DRSP : Direction régionale de santé publique
E. coli : Escherichia coli producteur de vérocytotoxine, ou 0157 :H7
ERV : Entérocoque résistant à la vancomycine
ESPRI : Effets secondaires possiblement reliées à l’immunisation
G. entérite épidémique : Gastro-entérite épidémique
Hib : Haemophilus influenzae de type b
H. influenzæ : Hæmophilus influenzæ
HTLV : Human T-lympocytic virus
IIM : Infections invasives à méningocoque
IIP : Infections invasives à pneumocoque (Streptococcus
pneumoniæ)
INSPQ : Institut national de santé publique du Québec
ITSS : Infections transmissibles sexuellement et par le sang
LSPQ : Laboratoire de santé publique du Québec
MADO : Maladies à déclaration obligatoire
MAPAQ : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
du Québec
MCI : Manifestation clinique inhabituelle
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MCJ : Maladie de Creutzfeldt-Jakob
MEV : Maladies évitables par la vaccination
MSSS : Ministère de la Santé et des Services sociaux
PCI : Prévention et contrôle des infections
PNSP : Programme national de santé publique
PQI : Programme québécois d’immunisation
RRO : Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons
RRO-V : Vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la
varicelle
SARM : Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline
SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise
SOR : Syndrome oculo-respiratoire
TIA : Toxi-infection alimentaire
µmol/L : Micromole par litre
VIH : Virus de l’immunodéficience humaine
VNO : Virus du Nil occidental
VPH : Virus du papillome humain
Y. enterocolitica : Yersinia enterocolitica
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REMERCIEMENTS
La surveillance des maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire,
communément appelées MADO, et des autres maladies infectieuses ou événements sous
surveillance, repose sur leur déclaration ou leur signalement par les responsables des
laboratoires concernés (publics et privés), par les médecins et les infirmières, et par tout
autre professionnel qui a des raisons de croire que la santé de la population est
menacée. Ce rapport est le reflet non exhaustif de la présence des maladies
transmissibles et des risques d’intoxication chimique au sein de la population de la
région de la Capitale-Nationale.
Nos remerciements vont à tous ceux et celles qui participent directement à ce système
de surveillance et de contrôle des MADO : les médecins cliniciens, les responsables des
laboratoires ainsi que les membres des équipes Maladies infectieuses, Santé au travail et
Santé et Environnement de la Direction régionale de santé publique (DRSP).
Nous voulons aussi exprimer notre reconnaissance aux infirmières en maladies
infectieuses des Centres de santé et de services sociaux (CSSS), aux infirmières en
prévention des infections dans les établissements et aux infirmières en milieux scolaires
et en services de garde à l’enfance qui nous signalent des situations susceptibles de
menacer la santé de la population, ainsi qu’aux médecins et infirmières qui déclarent les
manifestations cliniques inhabituelles (MCI) survenant après la vaccination.
Nous nous en voudrions d’oublier nos partenaires : Héma-Québec, Transplant Québec,
les banques de tissus, les banques d’yeux et les banques de sang, Info-Santé, le
ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), le ministère de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), l’Agence
canadienne d’inspection des aliments, le Laboratoire de santé publique du Québec
(LSPQ) et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Nous adressons des
remerciements tout particuliers aux autres directions régionales de santé publique pour
leur précieuse collaboration.
Nous tenons également à remercier le personnel de bureau, le service des
communications et le service de la documentation de l’Agence de la santé et des
services sociaux de la Capitale-Nationale.
Rapport annuel MADO 2011
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TABLE DES MATIÈRES
CRÉDITS .......................................................................................................................................................... 1
ABRÉVIATIONS ........................................................................................................................................................ 3
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................................... 5
TABLE DES MATIÈRES ............................................................................................................................................. 6
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................................... 8
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................................ 10
RÉSUMÉ ........................................................................................................................................................ 13
INTRODUCTION .................................................................................................................................................... 21
MÉTHODOLOGIE ................................................................................................................................................... 24
A. SOURCE DES DONNÉES ................................................................................................................................ 24 B. ANALYSE DES DONNÉES ............................................................................................................................... 25 C. LIMITES DE L’ANALYSE................................................................................................................................. 25 D. MISES EN GARDE ....................................................................................................................................... 26
ANALYSE DESCRIPTIVE .......................................................................................................................................... 28
1.0 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION ................................................................................................ 28
1.1 LES MALADIES PEU FRÉQUENTES ................................................................................................................... 30 1.2 COQUELUCHE ........................................................................................................................................... 31 1.3 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE ...................................................................................................... 34 1.4 ÉCLOSIONS DE GRIPPE ................................................................................................................................. 37 1.5 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ .................................................................................... 38 1.6 MANIFESTATIONS CLINIQUES INHABITUELLES SURVENANT APRÈS LA VACCINATION .................................................. 41 1.7 ÉCLOSION PROVINCIALE DE ROUGEOLE 2011‐2012 : ÉPIDÉMIOLOGIE ET INTERVENTIONS DE VACCINATION ................. 44
2.0 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG .................................................................. 48
2.1 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ................................................................................................... 49 2.2 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG ............................................................................. 53
3.0 MALADIES ENTÉRIQUES ................................................................................................................................ 56
3.1 INFECTION À CAMPYLOBACTER ..................................................................................................................... 56 3.2 ENTÉRITE À E. COLI .................................................................................................................................... 57 3.3 SALMONELLOSE ......................................................................................................................................... 59 3.4 GIARDIASE ............................................................................................................................................... 60 3.5 HÉPATITE A .............................................................................................................................................. 61
4.0 MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE .................................................. 62
4.1 TUBERCULOSE ........................................................................................................................................... 62 4.2 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE β‐HÉMOLYTIQUE DU GROUPE A ................................................................ 63 4.3 LÉGIONELLOSE .......................................................................................................................................... 65
5.0 INFECTIONS NOSOCOMIALES ........................................................................................................................ 66
5.1 SURVEILLANCE ET ÉCLOSIONS DE BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES .......................................................................... 66 5.2 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE (DACD) : ................................................................................ 67
Rapport annuel MADO 2011
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6.0 ZOONOSES (MORSURES ANIMALES) ............................................................................................................. 70
6.1 MORSURES ANIMALES ET EXPOSITION POTENTIELLE À LA RAGE ............................................................................ 70
7.0 MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE (MADO) D’ORIGINE NON INFECTIEUSE ...................................... 72
7.1 INTOXICATION AU PLOMB ............................................................................................................................ 73 7.2 INTOXICATION AU MONOXYDE DE CARBONE .................................................................................................... 76 7.3 MALADIES LIÉES À L’AMIANTE ...................................................................................................................... 77 7.4 LES INTOXICATIONS PAR DES MÉTAUX AUTRES QUE LE PLOMB ............................................................................. 78 7.5 LES AGENTS SENSIBILISANTS ......................................................................................................................... 78 7.6 SILICOSE .................................................................................................................................................. 79
CONCLUSION GÉNÉRALE ...................................................................................................................................... 81
ANNEXES ........................................................................................................................................................ 82
LISTE DES MADO – LABORATOIRE OU DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE MÉDICALE ............................................... 104
LISTE DES MADO ‐ MÉDECINS ............................................................................................................................ 106
Rapport annuel MADO 2011
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LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................................. 15
TABLEAU 2 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. OBJECTIF DU PNSP POUR 2003‐2012 ET DEGRÉ D'ATTEINTE DES RÉSULTATS EN 2011 : NOMBRE DE CAS OU TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC. ................................ 29
TABLEAU 3 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. NOMBRE DE CAS DE MALADIES PEU
FRÉQUENTES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ....................... 31
TABLEAU 4 COQUELUCHE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1999‐2011. ......................................................... 33
TABLEAU 5 COQUELUCHE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1998 À 2011. ........................................ 34
TABLEAU 6 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE. NOMBRE DE CAS, SELON LE SÉROGROUPE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 1993‐2011. ............................................................................ 36
TABLEAU 7 GRIPPE SAISONNIÈRE. NOMBRE D’ÉCLOSIONS DÉCLARÉES DANS LES CHSLD ET CHSGS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2003‐2011. ....................................................................................... 37
TABLEAU 8 GRIPPE SAISONNIÈRE. NOMBRE D’ÉCLOSIONS SELON LE TYPE DE VIRUS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2003‐2011. ............................................................................................... 38
TABLEAU 9 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ. NOMBRE DE CAS ET TAUX
D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE
QUÉBEC, 1997‐2011. .................................................................................................................. 38
TABLEAU 10 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE VACCIN, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ....................... 43
TABLEAU 11 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE TYPE DE MANIFESTATION, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ........................................................................................................................................ 44
TABLEAU 12 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG. NOMBRE DE CAS ET TAUX
D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ......... 48
TABLEAU 13 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................................. 56
TABLEAU 14 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE. FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES
30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2007 À 2011. ........................................................................................................................................ 69
TABLEAU 15 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE. FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES
30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉES 2007 À 2011. .................... 69
TABLEAU 16 CONTAMINANTS. NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS ET CONFIRMÉS DE MADO D’ORIGINE CHIMIQUE OU
PHYSIQUE (NON INFECTIEUSE) PAR CONTAMINANT, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011......... 72
TABLEAU 17 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ............................................... 83
TABLEAU 18 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS PAR MOIS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ...................................................................................................................... 88
Rapport annuel MADO 2011
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TABLEAU 19 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, PAR GROUPES D’ÂGES, 2011. .......................... 90
TABLEAU 20 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. COMPARAISON DES NOMBRES DE CAS (POURCENTAGE RÉGIONAL) ET DES TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) ENTRE LES CSSS DE LA RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2011. ..................................................................................... 93
TABLEAU 21 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE). CSSS DE CHARLEVOIX, 2007‐2011. ................................................................... 95
TABLEAU 22 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS DE PORTNEUF, 2007‐2011. ..................................................................... 96
TABLEAU 23 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS QUÉBEC‐NORD, 2007‐2011. ................................................................... 98
TABLEAU 24 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), CSSS DE LA VIEILLE‐CAPITALE, 2007‐2011. ...................................................... 100
TABLEAU 25 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011. ..................... 102
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10 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 COQUELUCHE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE
ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ........................................................................................... 32
FIGURE 2 COQUELUCHE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) POUR LES 0‐1 AN, LES 1‐4 ANS, LES 5‐9 ANS, LES 10‐14 ANS, ET LES 15 ANS ET PLUS, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. ............................ 33
FIGURE 3 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. .............................. 35
FIGURE 4 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE SÉROGROUPE, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990‐2011. .................................................... 36
FIGURE 5 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ. NOMBRE DE CAS ET TAUX
D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE
QUÉBEC, 1997‐2011. .................................................................................................................. 39
FIGURE 6 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 1997‐2011. ........................................................................................................................................ 40
FIGURE 7 ROUGEOLE. TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) ET NOMBRE DE CAS PAR
ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 1991 À 2011. ........................................................... 45
FIGURE 8 ROUGEOLE. LIENS ENTRE LES CAS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011. ......................... 46
FIGURE 9 ROUGEOLE. COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA ROUGEOLE AVANT LA CAMPAGNE DE MISE À JOUR DE LA
VACCINATION ET À LA SUITE DE LA CAMPAGNE, POUR LES NIVEAUX SCOLAIRES PRIMAIRE ET SECONDAIRE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE. ............................................................................................... 47
FIGURE 10 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. .......................................... 50
FIGURE 11 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) PAR GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011. ........................ 50
FIGURE 12 INFECTION GONOCOCCIQUE. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 51
FIGURE 13 SYPHILIS INFECTIEUSE. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. .............................................................. 53
FIGURE 14 HÉPATITE C SANS PRÉCISION. TAUX (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 55
FIGURE 15 INFECTION À CAMPYLOBACTER. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ......................................................... 56
FIGURE 16 ENTÉRITE À E. COLI. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................... 58
FIGURE 17 ENTÉRITE À E. COLI. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE) PAR GROUPES D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2010. ..................................................................................... 58
FIGURE 18 ENTÉRITE À E. COLI. NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS PAR MOIS POUR L’ANNÉE 2011, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE. .................................................................................................................. 59
FIGURE 19 SALMONELLOSE. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................... 59
FIGURE 20 GIARDIASE. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE
ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ........................................................................................... 60
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Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 11
FIGURE 21 HÉPATITE A. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002‐2011. ............................................................. 61
FIGURE 22 TUBERCULOSE. TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 2002 À 2011. ......................................................................................... 62
FIGURE 23 TUBERCULOSE. TAUX D’INCIDENCE PAR GROUPE D’ÂGE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉE 2011. ......................................................... 63
FIGURE 24 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE DU GROUPE A. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2002‐2011. ................................. 64
FIGURE 25 LÉGIONELLOSE. TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES‐ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, DE 2002 À 2011. ....................................................................................................... 65
FIGURE 26 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE TAUX D’INCIDENCE MOYEN ANNUEL (PAR 10 000 PATIENTS‐JOUR) DE 2005 À 2011, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC. ............. 67
FIGURE 27 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE. TAUX D’INCIDENCE MOYEN (PAR 10 000 PATIENTS‐JOUR) PAR PÉRIODE ADMINISTRATIVE, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE 2010 ET 2011, ET PROVINCE DE QUÉBEC 2011. ............................................................................................................................ 68
FIGURE 28 MORSURES ANIMALES. NOMBRE DE SIGNALEMENTS, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, 2009‐2010‐2011. .............................................................................................................................. 71
FIGURE 29 PLOMBÉMIE. PROPORTION (%) DES CAS DÉCLARÉS AVEC UNE PLOMBÉMIE SUPÉRIEURE À 1,25 µMOL/L ET À 1 µMOL/L, SELON L’ANNÉE DE DÉCLARATION, RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2004 À 2011. ........................................................................................................................................ 74
FIGURE 30 PLOMBÉMIE. ÉVOLUTION DE LA MÉDIANE DES PLOMBÉMIES DÉCLARÉES DANS LA RÉGION DE LA
CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉES 2004 À 2011. .................................................................................. 75
FIGURE 31 PLOMBÉMIE. RÉPARTITION DES CAS DE PLOMBÉMIES DÉCLARÉES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (N=30), RÉGION DE LA CAPITALE‐NATIONALE, ANNÉE 2011. ............................................................................ 76
FIGURE 32 MALADIES LIÉES À L’AMIANTE. RÉPARTITION DES CAS INCIDENTS DE MALADIES LIÉES À L’AMIANTE EN
2010 ET 2011 PAR TYPE DE PROFESSION (N=22), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE. ............................ 78
Rappo
12
ort annuel MAADO 2011
Direction régionnale de santé publiqque de la Capitale-N
Nationale
RÉSUMÉ
INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG
Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) représentent 73,3 % de
tous les cas de MADO d’origine infectieuse déclarés dans la région en 2011. Pour
l’infection à Chlamydia trachomatis, l’infection gonococcique et la syphilis infectieuse
(primaire, secondaire et latente de moins d’un an), le nombre de cas déclarés en 2011
est supérieur à la moyenne des 5 années antérieures (figure - RÉSUMÉ 1). Pour
l’infection à C. trachomatis et la syphilis infectieuse, la hausse observée dans les
dernières années se poursuit.
Pour l’ensemble des ITSS en 2011, les taux d’incidence observés dans la région sont
généralement inférieurs ou comparables à ceux de la province, sauf pour l’infection à C.
trachomatis et la syphilis infectieuse où les taux régionaux sont supérieurs de 7,4 % et
17,3 %, respectivement.
Figure - RÉSUMÉ 1
43
44
29
128
89
1350
29
44
66
116
108
1790
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Hépatite B chronique
Infection au VIH(cas totaux)
Syphilis infectieuse
Hépatite C sans précision
Infection gonococcique
Infection à Chlamydia trachomatis
Nombre
INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG (ITSS).Nombre de cas déclarés, région de la Capitale-Nationale,
2011 et moyenne 2006-2010
2011 Moyenne 2006-2010
En 2011, il y a eu 13 % de plus de cas qu'en 2010. Le groupe des 15-24 ans représente 68 % des cas. Les femmes
constituent les deux tiers des cas.
En 2011, le groupe des 20-29 ans représente 52 % des cas. La majorité (72 %) des cas sont
des hommes.
En 2011, on observe le nombre le plus élevé de cas des dix dernières années. La majorité (94 %) des cas masculins ont des relations
sexuelles avec des hommes.
Rapport annuel MADO 2011 Introduction
14 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION
Plusieurs maladies évitables par la vaccination ont une incidence très faible. Il en est
ainsi depuis plusieurs années au Québec pour la diphtérie, la rage, la poliomyélite, la
rubéole et le tétanos. Récemment, l’hépatite B aiguë ainsi que l’Haemophilus influenza
de type b ont également diminué. Des éclosions d’oreillons et une augmentation de
l’incidence de la coqueluche sont parfois observés mais l’incidence fut faible dans la
région pour 2011. Une importante éclosion provinciale de rougeole avec 31 cas déclarés
dans la région a sévi en 2011. La vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C
semble efficace puisqu’aucun cas n’a été observé dans la région en 2011. Le taux
d’incidence d’infections invasives à Streptocoque pneumoniae a diminué en 2011 par
rapport à 2010, surtout pour les 65 ans et plus dans la région.
Figure - RÉSUMÉ 2
2
31
3
1
8
21
99
0,6
0
4,2
4,2
34
10
90
Oreillons
Rougeole
Hépatite A
Hépatite B aiguë
Coqueluche
Infection àméningocoques
Streptocoquepneumoniae invasif
MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. Nombre de cas, région de la Capitale-Nationale, 2011.
Moyenne 2006-2010 2011
2 adultes
1 cas chez un adulte de 60 à 64 ans.
Éclosion en 2011.
8 cas ont entre 1-4 ans et 9 cas ont entre 10-19 ans. Augmentation du nombre de cas de sérogroupe B (19 sur 21). Aucun cas de
sérogroupe C.
Diminution de l'incidence en 2011 dans la région (chez les 65 ans et plus) et au Québec.
Faible activité de la coqueluche dans la région en 2011.5 des 8 cas ont de 1 à 14 ans. Pa de cans chez les moins
d'un an.
Rapport annuel MADO 2011 Introduction
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 15
TABLEAU 1 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Amibiase 2,9 3,2 3,8 2,1 3,3 3,6 3,7 6,1 3,3 2,7
Campylobactériose 57,6 53,4 55,3 48,1 45,2 40,3 44,5 33,1 39,1 37,4
Entérite à E. coli 8,2 1,8 1,5 2,5 1,8 3,6 1,8 1,2 1,0 1,2
Entérite à Y. enterocolitica 1,1 1,4 1,1 1,6 1,0 1,0 1,5 0,7 1,0 0,9
Giardiase 16,9 12,9 14,6 12,9 13,5 12,8 11,2 16,4 12,1 15,2
Salmonellose 18,0 20,0 13,2 16,2 16,1 13,5 15,8 16,5 21,0 13,7
Shigellose 1,5 2,3 1,1 2,7 1,8 1,3 1,6 2,2 1,3 1,3
Listériose 0 0 0,3 0,7 1,5 1,9 1,2 0,4 0,6 1,4
Hépatite A 0,6 0,5 1,7 0,1 1,2 0,6 0,7 0,3 0,3 0,4
ENTÉRITE À E. COLI
Les taux régionaux sont en baisse depuis 2008 et semblent se stabiliser autour de
1,0 par 100 000 personnes-année. Les cas se répartissent de mars à septembre, soit la
saison chaude, saison durant laquelle les viandes hachées sont le plus consommées. Les
personnes le plus souvent atteintes sont les enfants et les jeunes adultes.
Figure - RÉSUMÉ 3
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Tau
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'in
cid
en
ce
Années
ENTÉRITE À E. COLI. Taux d’incidence (par 100 000 parsonnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.
Province de Québec Région de la Capitale-Nationale
Rapport annuel MADO 2011 Introduction
16 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
CAMPYLOBACTÉRIOSE
La campylobactériose est toujours la maladie entérique la plus déclarée dans la région,
suivie de la salmonellose et de la giardiase.
SALMONELLOSE
On remarque une certaine tendance à la stabilité tant dans la province que dans la
région.
Figure - RÉSUMÉ 4
GIARDIASE
La maladie fluctue davantage dans la région que dans la province. En effet, la région a
connu des éclosions en 2002, 2009 et 2011. Ces 2 dernières sont liées à un même
milieu.
0
5
10
15
20
25
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Années
SALMONELLOSE. Taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Introduction
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 17
Figure - RÉSUMÉ 5
HÉPATITE A
C’est la seule maladie entérique dont les taux d’incidence sont inférieurs à ceux de la
province. Cependant, alors que dans la région ils sont stables (0,3 ou 0,4 par 100 000
personnes-année) depuis 3 ans, ceux de la province connaissent une diminution
constante.
MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE
Il t a eu moins de cas de tuberculose déclarés en 2011 et le taux d’incidence est demeuré stable. Seulement 2 cas de légionellose ont été déclarés. INFECTIONS NOSOCOMIALES
Cinq éclosions d’entérocoque résistant à la vancomycine ont eu lieu dans 3 CHSGS. On remarque une augmentation de 11 % des cas de diarrhée associée au C. difficile. La fréquence des complications est stable.
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20Tau
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Années
GIARDIASE. Taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2002-2011.
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
RappoIntrod
18
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Rapport annuel MADO 2011 Introduction
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 19
observée au cours des dernières années. Il faudra porter une attention particulière aux
résultats de l’année 2012.
En 2011, les maladies liées à l’amiante ont représenté près de 30 % des maladies
chimiques à déclaration obligatoire chez des résidents de la région de la
Capitale-Nationale. Une majorité de cas sont survenus chez des travailleurs du secteur
de la construction. Il continue d’être surprenant de voir si peu de déclarations de cas de
cancer du poumon lié à l’amiante (2 en 2010 et 2011), alors que les déclarations
d’amiantose et de mésothéliome demeurent plus courantes. Ceci suggère une
sous-déclaration particulière des cancers du poumon reliés à l’exposition à l’amiante.
RappoIntrod
20
ort annuel MAduction
ADO 2011
Direction régionnale de santé publiqque de la Capitale-NNationale
INTRODUCTION
Ce rapport porte sur différentes maladies ou situations pour lesquelles la Direction
régionale de santé publique assure une surveillance ou est appelée à mener une
intervention de santé publique. Il s’agit de maladies (infections ou intoxications) et
d’éclosions dites à déclaration obligatoire (MADO) ou non (ex. : éclosion d’influenza) ou
faisant l’objet d’une surveillance organisée (ex. : diarrhée associée au Clostridium
difficile). À ces maladies s’ajoutent les manifestations cliniques inhabituelles survenant
après la vaccination, dont la surveillance est également bien structurée. Enfin, on
trouvera dans ce rapport un aperçu des signalements de morsures animales qui visent à
prévenir une MADO grave, la rage.
Les listes des infections et des intoxications à déclaration obligatoire présentées en
annexe comportent 64 maladies à déclarer par les médecins et 59 par les responsables
des laboratoires. La plupart de ces maladies sont communes aux deux listes. Elles
comprennent également l’exposition d’origine environnementale ou professionnelle à
seize produits chimiques.
Les listes des MADO ont été adoptées par voie réglementaire le 20 novembre 2003. Une
place importante est faite aux infections potentiellement transmissibles par le sang
(16 sur 64), dont plusieurs se subdivisent en entités plus spécifiques, comme les fièvres
hémorragiques virales (ex. : la fièvre d’Ébola, la fièvre de Marbourg, la fièvre de Crimée-
Congo, la fièvre de Lassa, et plusieurs autres) et l’encéphalite virale transmissible par
arthropodes (ex. : le virus du Nil occidental, la fièvre dengue). En plus des maladies
sporadiques, les listes comprennent des maladies dont seules les éclosions sont à
déclaration obligatoire. Ce sont, par exemple, les éclosions causées par le
Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) ou encore les éclosions causées
par l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV).
En vertu de la Loi sur la santé publique, les médecins traitants et les directeurs de
laboratoire ont l’obligation de déclarer au directeur de santé publique les maladies
infectieuses et les intoxications par des agents chimiques mentionnées dans ces listes.
Rapport annuel MADO 2011 Introduction
22 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Le rapport présente une analyse descriptive de certaines MADO selon le nombre de cas
et les taux d’incidence répartis en fonction de quelques paramètres, soit le sexe, l’âge, le
territoire de CSSS de résidence, etc.
Les maladies évitables par la vaccination font l’objet d’une analyse particulière. En effet,
le suivi temporel de leurs taux d’incidence concerne le programme québécois
d’immunisation et tend à démontrer l’influence de la vaccination sur l’incidence des
maladies.
Enfin, le rapport présente un bilan des manifestations cliniques inhabituelles survenant
après la vaccination. Les MCI sont signalées dans le cadre du programme de surveillance
provincial « Effets secondaires possiblement reliés à l’immunisation » (ESPRI) basé sur
leur signalement volontaire par les vaccinateurs qui constatent un lien temporel entre un
vaccin administré et les signes ou symptômes présentés.
Bonne lecture.
Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie
24 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
MÉTHODOLOGIE
A. SOURCE DES DONNÉES
La majorité des données proviennent du fichier central des MADO dont la gestion a été
confiée au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du
Québec. Elles ont été extraites soit directement par la génération ponctuelle de rapports,
soit à partir des rapports cumulatifs annuels des MADO au Québec préparés par le LSPQ.
De plus, les données prises en compte sont uniquement celles dont les cas ont été
validés, c’est-à-dire ceux qui répondent aux définitions nosologiques formulées par le
ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS, 2012, 8e édition). Les
totaux d’un tableau peuvent ne pas être identiques à ceux d’un autre tableau en raison
de l’absence de certaines variables.
Le site extranet de la DRSP est également mis à contribution comme source de données,
surtout en ce qui concerne le calcul des taux d’incidence dont les numérateurs sont
puisés dans le fichier central des MADO.
D’autres données proviennent des dossiers de la Direction régionale de santé publique.
Ce sont des données de signalements ou d’événements qui, souvent, ont mené à une
intervention (ex. : les morsures animales).
Les données sur les MCI proviennent du fichier informatisé ESPRI qui est lui aussi géré
par le LSPQ. Depuis 2003, ces données sont traitées par le Bureau de surveillance et de
vigie du MSSS pour en faciliter l’analyse. Le dénominateur utilisé est le nombre de doses
de vaccins distribués gratuitement aux vaccinateurs de la région pour le programme
québécois d’immunisation (PQI).
Les données sur les infections nosocomiales proviennent de diverses sources, dont le
réseau de surveillance du Clostridium difficile, sous la responsabilité de l’INSPQ, et les
établissements de santé pour les autres infections.
Finalement, les données des maladies à déclaration obligatoire d’origine non infectieuse
proviennent du Système provincial d'enregistrement, de surveillance et de vigie sanitaire
des maladies à déclaration obligatoire attribuables à un agent chimique ou physique.
Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 25
B. ANALYSE DES DONNÉES
La plupart des données pour l’année 2011 ont été extraites du fichier central des MADO
au mois de juillet 2012. Ces données sont présentées en annexe. Les données
démographiques pour les calculs des taux d’incidence sont celles de l’Institut de la
statistique du Québec (6 avril 2010). On peut les consulter à l’adresse Internet
suivante :
http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/index.htm
Le nombre annuel de MCI déclarées étant limité, l’analyse par territoire de CSSS n’est
pas possible.
C. LIMITES DE L’ANALYSE
Le rapport est le reflet de toutes les déclarations des MADO et des principaux
événements sous surveillance. Certains cas peuvent avoir échappé à la déclaration;
ainsi, le nombre réel de cas est probablement plus élevé, tant dans la région que dans la
province. Le rapport permet toutefois de dégager des tendances et de suivre l’évolution
des maladies et événements à déclarer et à surveiller.
Les données d’incidence doivent être interprétées avec prudence dans certains cas en
raison du petit nombre de déclarations ou de la population qui est peu nombreuse.
Les taux sont bruts et n’ont pas été standardisés pour l’âge, ce qui peut rendre
hasardeuse la comparaison des résultats. Par exemple, une région où des maladies
touchent davantage des groupes d’âge qui constituent une part plus importante de la
population paraîtra plus touchée.
Même si la plupart des cas déclarés font l’objet d’une enquête épidémiologique en vue
d’une intervention, certaines maladies ne sont déclarées que dans un but de surveillance
et ne requièrent donc pas d’enquête. Des données sont donc absentes pour ces maladies
qui ne seront alors pas considérées dans les analyses. Les tendances peuvent être
suivies dans le temps en fonction de certaines caractéristiques (comme l’âge) ou de
facteurs saisonniers et géographiques, mais ces données ne nous renseignent pas sur
les facteurs de risque qui prédisposent une personne à contracter l’une ou l’autre de ces
maladies.
Rapport annuel MADO 2011 Méthodologie
26 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
D. MISES EN GARDE
Les éléments ci-dessous doivent être pris en compte.
Il est possible que certaines MADO soient absentes du rapport, car seules celles
pour lesquelles il y a eu déclaration dans la région y figurent. Par exemple, si aucun cas
d’amiantose n’a été déclaré, cette maladie n’apparaît pas dans le rapport.
Une analyse n’a été faite que pour les MADO et autres événements sous
surveillance qui présentent des critères de gravité, de nombre élevé ou de résultat
d’intervention le justifiant (ex. : l’effet de la vaccination sur la rougeole, les morsures
animales).
Les catégories de regroupement des maladies ne sont pas mutuellement
exclusives. Les maladies ont été regroupées surtout selon la similarité des modes de
transmission.
Le fichier MADO est un fichier dynamique. Des ajouts, des retraits ou des
précisions y sont apportés constamment, et ce, même rétrospectivement. Il peut donc
arriver que les totaux des années antérieures varient d’un rapport à l’autre.
Les totaux d’une même année peuvent différer selon les documents consultés en
raison de la variation des dates d’extraction des données du fichier.
Le programme ESPRI recueille des informations sur les MCI qui se produisent
après une vaccination. Le fait de retenir une situation clinique comme étant une MCI
signifie que la manifestation est survenue après la vaccination (relation temporelle) sans
pour autant signifier que le vaccin en est la cause. Établir la causalité est complexe et
dépasse le cadre de ce programme. Les manifestations cliniques clairement attribuables
à une infection ou à une autre étiologie concomitante ne sont pas retenues.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
28 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
ANALYSE DESCRIPTIVE
1.0 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION
Le programme québécois d’immunisation permet d’offrir gratuitement des vaccins à tous
les nourrissons et à tous les jeunes d’âge scolaire ainsi qu’à certains groupes vulnérables
à des infections ciblées.
La vaccination de base offerte à tous les nourrissons est la suivante : la coqueluche, la
diphtérie, la gastroentérite à rotavirus, l'infection invasive à Haemophilus influenzae de
type b, l’infection invasive à méningocoque de sérogroupe C, les infections invasives à
pneumocoque, les oreillons, la poliomyélite, la rougeole, la rubéole, le tétanos, la
varicelle et l'influenza saisonnière.
Le programme de vaccination en milieu scolaire permet de compléter le calendrier
débuté à l'âge de 2 mois, avec un rappel administré entre 4 et 6 ans (contre la
diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la poliomyélite). En 4e année du primaire, les
garçons et les filles sont vaccinés contre l’hépatite A et B et le vaccin contre le virus du
papillome humain (VPH) est offert aux filles. Ce dernier est également administré aux
filles de la 3e année du secondaire en même temps qu’un rappel de la vaccination
diphtérie, coqueluche et tétanos.
Les vaccins contre l'hépatite A, l'hépatite B, l'influenza et l’infection à pneumocoque sont
également administrés gratuitement à certains groupes considérés plus vulnérables.
Plusieurs des maladies évitables par la vaccination ont connu une baisse importante
grâce au programme québécois d’immunisation. À l'exception de la gastroentérite à
rotavirus1, de l'influenza , de l’infection à VPH et de la varicelle, toutes les maladies 2
évitables par la vaccination (MEV) sont des maladies à déclaration obligatoire. Les
objectifs provinciaux, fixés par le ministère de la Santé et des Services sociaux dans le
Programme national de santé publique (PNSP) pour la période 2003-2012, mis à jour en
2008, ont été atteints dans la région en 2011, sauf pour les infections invasives à
pneumocoque et la rougeole (tableau 2).
1- La gastroentérite épidémique d’origine indéterminée fait l’objet d’une déclaration obligatoire par les médecins.
2- L’influenza fait l’objet d’une surveillance provinciale, mais n’est pas à déclaration obligatoire.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 29
TABLEAU 2 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. OBJECTIF DU PNSP POUR 2003-2012 ET DEGRÉ D'ATTEINTE DES RÉSULTATS EN 2011 : NOMBRE DE CAS OU TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC.
MALADIE OBJECTIFS 2012
2011
PROVINCE RÉGION 03
POPULATION CAS PROVINCE INCIDENCE CAS INCIDENCE CAS INCIDENCE
Coqueluche Tous âges — 12,2 — 2,2 — 1,2
Diphtérie Tous âges — 0,0 — 0,0 — 0,0 Hæmophilus influenzæ de type b 0-4 ans <5 cas/an — 2 — 0 —
Hépatite B aigue Tous âges — 1,0 — 0,3 — 0,1
Hépatite B aigüe <1 an <2 cas/an — 0 — 0 —
Hépatite A Tous âges — 2,5 — 0,5 — 0,4 Méningocoque de sérogroupe C ≤20 ans — <5,0 — 0 — 0
Oreillons Tous âges — <5% période pré-vaccinale — 0,7 — 0,3
Poliomyélite Tous âges — 0 — 0 — 0
Rage Tous âges <1 cas/10 ans — 0 — 0 —
Rougeole* Tous âges — Sous le seuil d’élimination — 9,1 — 4,3
Rubéole Tous âges — Sous le seuil d’élimination — 0,0 — 0,0
Rubéole en cours de grossesse
Femmes enceintes — 0 — 0 — 0
Rubéole congénitale 0-1 an — 0 — 0 — 0
Tétanos Tous âges <1 cas /5 ans — 0 — 0 — Streptococcus Pneumoniæ * 0-4 ans — 23,3 — 23,1 — 37,8 Streptococcus pneumoniæ * 65 ans + — 11 — 28,6 — 30,4
* Objectif non atteint en 2011
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
30 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
1.1 Les maladies peu fréquentes
Si certaines MEV sont disparues du Québec depuis plusieurs années, comme la diphtérie,
la poliomyélite et la rubéole congénitale, d’autres se manifestent sporadiquement sous la
forme de cas isolés ou d’éclosions. Les acquis de la vaccination sont importants, mais
toute baisse de la couverture vaccinale contribue à la résurgence de certaines maladies
dans la province de Québec, comme la rougeole en 2011 (776 cas) et les oreillons en
2007, 2009 et 2010 (27 cas, 43 cas et 673 cas respectivement).
Dans la région, de 1997 à 2011, aucun cas de rage,, de diphtérie, de poliomyélite, de
rubéole congénitale ou de tétanos n'a été déclaré (tableau 3). On ne signale aucun cas
d’hépatite B aiguë chez les moins de 20 ans. Pour ce qui est des oreillons, de 0 à 1 cas a
été signalé de 1997 à 2009, et 2 cas sont survenus en 2010 et en 2011. Quant aux
infections invasives à Haemophilus influenzae de type b (Hib), aucun cas n’a été signalé
chez les moins de 5 ans dans la région en 2011. Dans la province, 1 cas de méningite et
un cas de bactérémie à Hib sont survenus chez des enfants de moins de 1 an en 2011.
La rougeole est réapparue au Québec en 2011, et il en est discuté dans une section
consacrée à cette éclosion.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 31
TABLEAU 3 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION. NOMBRE DE CAS DE MALADIES PEU FRÉQUENTES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.
MALADIE
19
90
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Région de la Capitale-Nationale
Haemoph. infl. B 8 12 7 5 3 3 1 0 0 1 2 1 0 2 3 1 2 2 2 0 2 2
Hépatite B aiguë 16 12 4 2 5 6 3 5 1
Diphtérie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Oreillons 2 5 6 11 11 2 3 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 2 2
Poliomyélite 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Rage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Rougeole 16 31 5 14 4 3 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 31
Rubéole 8 10 4 8 12 2 14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Rubéole congénitale 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tétanos 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Province de Québec
Haemoph. infl. B 129 137 115 41 27 24 15 20 17 10 7 7 8 18 8 7 10 9 11 8 9 8
Hépatite B aiguë 93 70 46 40 45 45 36 23 22
Diphtérie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Oreillons 56 60 72 79 83 75 79 13 26 7 19 15 3 6 1 0 9 27 6 43 673 54
Poliomyélite 1 0 1 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rougeole 84 289 41 59 128 31 83 5 2 3 32 0 2 3 2 0 2 97 1 6 4 776 Rubéole 118 53 53 146 64 48 55 8 2 1 3 2 3 0 1 1 0 2 2 0 0 0 Rubéole congénitale 0 4 3 2 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tétanos 0 1 0 2 1 4 2 0 0 0 0 0 0 0 2 2 0 0 0 0 1 1
1.2 Coqueluche
Depuis l’introduction en 1998 du composant acellulaire contre la coqueluche dans les
vaccins administrés aux nourrissons (DCaT-Polio-Hib) et à l'entrée scolaire (DCaT-Polio),
l’incidence de la coqueluche a diminué considérablement (figure 1). La coqueluche est
une infection à caractère saisonnier qui se manifeste en automne et en hiver. Avec des
pics qui surviennent aux 3 ou 4 ans, l'infection a manifestement un caractère cyclique
qui se poursuit malgré l’introduction du vaccin acellulaire et l’ajout d’une dose en 3e
secondaire à l’âge de 14-16 ans. Ainsi, dans la région, depuis 1998, des pics sont
survenus en 2001, 2005 et 2008, mais avec un nombre de cas beaucoup moins élevé
qu’en 1998 (figure 1).
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
32 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
En 2011, 8 cas de coqueluche ont été déclarés dans la région comparativement à 70 lors
du pic de 2008 (tableau 4). L'incidence de l'infection de 1,2 par 100 000 personnes-
année est inférieure à celle de la province qui est de 2,2 par 100 000 personnes-année.
La coqueluche est une maladie du jeune âge dont l’incidence est plus élevée chez les
moins de 1 an (figure 2). L'incidence diminue dans le groupe des 1 à 4 ans, des 5-9 ans
et des 10-14 ans, pour être beaucoup plus basse dans le groupe des 15 ans et plus, tant
dans la région que dans la province (tableau 5). En 2011, dans la province, 84 % des
cas de coqueluche sont survenus chez des jeunes de moins de 15 ans.
FIGURE 1 COQUELUCHE.
TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.
0
20
40
60
80
100
Tau
x d
'in
cid
en
ce
COQUELUCHE. Taux d’incidence (100 000 personnes-année),région de la Capitale-Nationale, 1990-2011.
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 33
TABLEAU 4 COQUELUCHE. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1999-2011.
ANNÉE
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Région 03
Cas 295 85 110 66 12 33 72 41 6 70 48 6 8
Incidence 45,6 13,1 16,9 10,1 1,8 5,0 10,8 6,1 0,9 10,3 7,0 0,9 1,2
Province de Québec
Cas 1837 805 1024 1069 282 522 827 440 171 558 769 113 171
Incidence 25,1 10,9 13,8 14,4 3,8 6,9 10,9 5,8 2,2 7,2 9,8 1,4 2,2
FIGURE 2 COQUELUCHE.
TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) POUR LES 0-1 AN, LES 1-4 ANS, LES 5-9 ANS, LES 10-14 ANS, ET LES 15 ANS ET PLUS, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.
0
100
200
300
400
500
600
Tau
x d
'in
cid
en
ce
< 1 an 1 à 4 ans 5-9 ans 10-14 ans 15 ans +
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
34 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 5 COQUELUCHE. TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1998 À 2011.
GROUPE D'ÂGE
ANNÉE
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Région de la Capitale-Nationale
< 1 an 440,5179,1 107,7 148,2124,6 18,5 18,3 52,4 65,3 15,9 73,5 71,6 28,4 0
1-4 ans 550,6250,2 102,1 76,5 53,0 4,5 31,2 31,5 8,9 8,7 12,6 23,9 0,0 3,7
5 à 9 ans 512,6319,0 63,4 79,5 43,7 3,0 18,9 29,3 6,7 0,0 41,5 34,7 3,5 10,2
10 à 14 ans 353,1142,0 51,6 69,8 35,2 13,2 31,4 69,2 46,4 2,8 53,0 18,5 3,2 3,3
15 ans + 20,3 9,9 2,4 5,6 3,4 0,7 1,2 4,8 2,8 0,3 5,5 3,6 0,3 0,5
Tous âges 92,2 45,6 13,1 16,9 10,1 1,8 5,0 10,8 6,1 0,9 10,3 7,0 0,9 1,2
Province de Québec
< 1 an 362,4199,1 80,1 129,8128,2 55,5 70,1 92,4 56,6 24,2 83,2 115,5 20,6 18,3
1 à 4 ans 315,9127,5 57,4 53,9 60,4 22,5 32,2 43,3 25,4 9,5 28,3 54,2 7,0 14,3
5-9 ans 359,0131,9 60,6 65,8 49,9 10,6 22,5 37,7 19,1 6,4 24,9 37,7 6,0 10,7
10-14 ans 195,3 62,4 38,9 57,9 65,1 14,6 36,5 58,6 26,5 10,6 34,6 37,2 3,3 7,3
15 ans + 11,6 4,9 1,3 2,4 3,2 0,8 1,0 2,5 1,5 0,6 1,9 2,4 0,5 0,5
Tous âges 66,9 25,1 10,9 13,8 14,4 3,8 6,9 10,9 5,8 2,2 7,2 9,8 1,4 2,2
1.3 Infections invasives à méningocoque
Les infections invasives à méningocoque (IIM) se manifestaient de façon cyclique avant
l’intégration du vaccin contre le méningocoque de sérogroupe C au calendrier de
vaccination en 2002. On peut observer les pics épidémiques en 1991 et 2001 survenus
dans la région et dans la province (figure 3).
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 35
FIGURE 3 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.
TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.
En 2011, 21 cas d’infections invasives à méningocoque ont été déclarés dans la région,
19 de sérogroupe B, 1 de sérogroupe W-135 et 1 dont le sérogroupe n’a pu être identifié
(tableau 6). Huit cas ont entre 1 et 4 ans, et 9 cas ont entre 10 et 19 ans.C’est une
augmentation du nombre de cas par rapport aux années antérieures qui n’est pas
observée dans le reste de la province.
L'éclosion d’infections invasives à méningocoque de sérogroupe C survenue en 2001 a
débuté dans la région de la Capitale-Nationale. Elle a donné lieu à une campagne de
vaccination provinciale massive et à l'offre universelle d'un vaccin administré à l'âge de
12 mois. Depuis, dans la région, les infections de sérogroupe C sont en baisse : le
dernier cas est survenue en 2008 (tableau 6) et il s’agissait d’une personne de
75-79 ans, groupe non ciblé par cette vaccination. Dans la province, les taux d’incidence
pour le sérogroupe C demeurent faibles à la suite de l'introduction du vaccin (figure 4).
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
36 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 6 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE. NOMBRE DE CAS, SELON LE SÉROGROUPE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 1993-2011.
SÉROGROUPES
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Sérogroupe C 4 0 2 1 0 0 0 0 20 8 3 2 1 0 0 1 0 0 0
Sérogroupe B 4 6 6 0 3 1 4 1 5 2 7 5 12 9 9 2 3 9 19
Autres sérogroupes 5 4 3 1 3 1 1 1 4 1 1 1 0 1 1 5 4 3 3
TOUS sérogroupes 13 10 11 2 6 2 5 2 29 11 11 8 13 10 10 8 7 12 22
Parallèlement à cette diminution des taux d’incidence des IIM de sérogroupe C, on a pu
observer dans la province depuis 1998 une hausse de celles de sérogroupe B (figure 4),
pour lequelles il n'y a pas de programme de vaccination à l'heure actuelle. Depuis 2002,
dans la région, de 5 à 19 cas d’IIM de sérogroupe B ont été déclarés par an. Ce nombre
est plus élevé en 2011 (19).
FIGURE 4 INFECTIONS INVASIVES À MÉNINGOCOQUE.
TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE SÉROGROUPE, PROVINCE DE QUÉBEC, 1990-2011.
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Sérogroupe C Sérogroupe B Autres sérogroupes TOUS sérogroupes
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 37
1.4 Éclosions de grippe
Les éclosions de grippe ne sont pas des événements à déclaration obligatoire. Ce type
d’éclosion dans les CHSLD fait toutefois l’objet d’une surveillance de la part de la DRSP
et du MSSS depuis le 1er novembre 2004. Les éclosions de grippe surviennent surtout au
cours de la saison d'activité grippale. En 2011, la période de surveillance a débuté le
1er novembre 2010 et s’est terminée le 1er juin 2011.
Au cours de la saison 2010-2011, 27 éclosions de grippe saisonnière ont été déclarées
(tableau 7), dont 26 d’influenza A et 1 de souche inconnue (tableau 8). Vingt éclosions
sont survenues en CHSLD et 7 éclosions en CHSGS ont été déclarées. Ces éclosions ont
débuté le 22 décembre 2010 et se sont terminées le 4 avril 2011. Le Laboratoire
national de microbiologie de Winnipeg (LNM) surveille les souches d’influenza
saisonnière qui circulent pour une saison donnée. Durant la saison 2010-2011, la souche
circulante dominante au Québec était la souche A/Perth/16/2009 (H3N2), avec 63 %
des isolats. La souche B/Brisbane/60/2008 a représenté 35 % des isolats. Ces 2
souches étaient analogues à celles contenues dans le vaccin recommandé pour
l’hémisphère Nord en 2010-11.
TABLEAU 7 GRIPPE SAISONNIÈRE.
NOMBRE D’ÉCLOSIONS DÉCLARÉES DANS LES CHSLD ET CHSGS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2003-2011.
ÉCLOSIONS DE GRIPPE SAISONNIÈRE
CHSLD CHSGS TOTAL
2003-2004 14 4 18
2004-2005 24 3 27
2005-2006 0 0 0
2006-2007 6 1 7
2007-2008 13 1 14
2008-2009 12 0 12
2009-2010 0 0 0
2010-2011 20 7 27
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
38 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 8 GRIPPE SAISONNIÈRE. NOMBRE D’ÉCLOSIONS SELON LE TYPE DE VIRUS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2003-2011.
ÉCLOSIONS DE GRIPPE SAISONNIÈRE
A B A ET B INCONNU
2003-2004 18 0 0 0
2004-2005 26 0 1 0
2005-2006 0 0 0 0
2006-2007 4 2 1 0
2007-2008 5 8 0 1
2008-2009 7 4 1 0
2009-2010 0 0 0 0
2010-2011 26 0 0 1
1.5 Infections invasives à Streptococcus pneumoniæ
La surveillance des infections invasives à pneumocoque (IIP) a débuté en 1997.
Jusqu’en 2007, dans la région, l’incidence des IIP variait entre 8,1 et 12,6 cas par
100 000 personnes-année. On a observé une hausse récente de l’incidence de 2008 à
2010, puis une diminution du nombre de cas en 2011 (tableau 9). La région suit la
tendance de la province bien que les taux d'incidence de la région soient supérieurs à
ceux du Québec (figure 5).
TABLEAU 9 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ. NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1997-2011.
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Région 03
Cas 52 63 49 54 82 53 80 82 57 65 58 93 99 134 99
Incidence 8,1 9,8 7,6 8,3 12,6 8,1 12,2 12,4 8,6 9,7 8,6 13,7 14,5 19,5 14,3
Province
Cas 680 764 754 775 883 817 861 964 840 635 786 876 990 1067 913
Incidence 9,3 10,5 10,3 10,5 11,9 11,0 11,5 12,8 11,1 8,3 10,2 11,3 12,7 13,5 11,5
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 39
FIGURE 5 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.
NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 1997-2011.
Les enfants de moins de 5 ans de même que les personnes âgées de 65 ou plus sont les
groupes les plus vulnérables à cette infection avec des taux d'incidence plus élevés
(figure 6). En 2011, la moitié des 99 cas déclarés dans la région sont survenus dans ces
deux groupes, soit 13 % (13 cas) chez les 0-4 ans et 37 % (37 cas) chez les 65 ans ou
plus.
0
5
10
15
20
Tau
x d
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cid
en
ce
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
40 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
FIGURE 6 INFECTIONS INVASIVES À STREPTOCOCCUS PNEUMONIÆ.
NOMBRE DE CAS ET TAUX D'INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) SELON LE GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 1997-2011.
La baisse importante de l'incidence des IIP chez les moins de 5 ans s’explique par
l’introduction du vaccin conjugué contre le pneumocoque dans le calendrier de
vaccination des nourrissons3. Ainsi, on a pu constater une baisse importante des IIP
grâce à une diminution des sérotypes inclus dans le vaccin. Par la suite, malgré cette
diminution, près de la moitié des cas observés dans les hôpitaux sentinelles étaient
causés par le sérotype 19A (INSPQ, 2010), sérotype couvert par le vaccin conjugué
13-valent récemment introduit en janvier 2011. La diminution de l’incidence globale
observée en 2011 s’explique en partie par la diminution des cas dans ce groupe d’âge au
niveau provincial.
Quant aux 65 ans ou plus, l’incidence des IIP présente plutôt une tendance à la hausse
malgré l'introduction, en 2000, d’un vaccin polysaccharidique 23-valent contre le
pneumocoque. Deux explications sont possibles : une couverture vaccinale insuffisante
et une moins bonne efficacité du vaccin dans ce groupe d’âge. Il est également difficile
3- Le vaccin conjugué contre le pneumocoque a été introduit au programme gratuit de vaccination en 2004 : il s’agissait d’un vaccin 7-valent. En juin 2009, c’est le vaccin 10-valent qui a été utilisé. Et depuis janvier 2011, c’est un vaccin 13-valent qui est offert à tous les nourrissons pour la vaccination à 2, 4 et 12 mois.
0
20
40
60
80
100
Tau
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cid
en
ce
0-4 ans 65 ans +
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 41
de dire si ces cas auraient pu être prévenus puisque l'information sur la couverture
vaccinale n’est pas toujours disponible, aucune enquête épidémiologique n’étant réalisée
pour ce groupe d’âge.
1.6 Manifestations cliniques inhabituelles survenant après la vaccination
1.6.1 Le programme de surveillance
Le programme de surveillance des manifestations cliniques inhabituelles survenant après
la vaccination est prescrit par la Loi sur la santé publique.
« Tout médecin ou infirmier qui constate chez une personne qui a reçu
un vaccin ou chez une personne de son entourage une manifestation
clinique inhabituelle, temporellement associée à une vaccination, et qui
soupçonne un lien entre le vaccin et cette manifestation clinique
inhabituelle, doit déclarer cette situation au directeur de santé publique
du territoire dans les plus brefs délais » (art. 69, paragr. 1).
Le formulaire provincial de signalement est disponible sur le site Internet du ministère
de la Santé et des Services sociaux.
www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/vaccination/index.php?documentation_pro.
Cette surveillance permet de reconnaître les changements significatifs dans l’incidence
des manifestations cliniques post-vaccinales en vue de prendre les mesures appropriées.
Elle contribue à assurer la qualité des produits immunisants administrés au Québec.
Ce programme recueille des MCI que l’on sait pouvoir être causées par le vaccin
(ex. : réactions au site d’injection), mais aussi d’autres manifestations dont le lien, selon
les connaissances actuelles, n’est que temporel. Ceci peut permettre d’identifier un effet
secondaire qui n’avait pas été décrit jusqu’alors. C’est ainsi que le syndrome
oculo-respiratoire (SOR) a été détecté au Québec en 2000. Ceci a conduit à la réalisation
d’études scientifiques et à la modification du processus de fabrication du vaccin contre
l’influenza.
Puisque le nombre de doses administrées au niveau régional est limité, un événement
inhabituel pourrait être difficile à reconnaître à moins de se produire subitement et à une
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
42 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
grande fréquence (ex. : lot défectueux, erreur d’administration). C’est en analysant les
données à l’échelle de la province ou du pays qu’on augmente la possibilité de détecter
de tels signaux.
Pour chaque cas de MCI déclaré par le médecin ou l’infirmière, un intervenant de la
Direction régionale de santé publique communique avec la personne vaccinée pour
compléter l’information et vérifier si la MCI correspond aux définitions de surveillance
(ex. : délai entre la vaccination et le début de la MCI), ou si elle peut être clairement
attribuée à une autre étiologie ou à des conditions préexistantes. Si nécessaire,
l’intervenant de santé publique fait des recommandations sur l’évaluation de la MCI ou
sur la poursuite de la vaccination.
1.6.2 Les résultats de la surveillance des MCI en 2011
En 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, 320 632 doses de vaccins ont été
distribuées dans le cadre du programme public, et 113 MCI ont été déclarées (35,2 pour
100 000 doses distribuées). Ce nombre de MCI compte pour 11 % des MCI déclarées
dans la province, ce qui est assez conforme à la proportion attendue puisque la région
représente 9 % de la population québécoise.
Le nombre de MCI déclarées selon les vaccins est présenté au tableau 10. Les vaccins
pour lesquels des MCI sont le plus souvent rapportées sont ceux fréquemment
administrés, c’est-à-dire ceux utilisés pour la vaccination de base (DCaT-Polio-Hib, RRO
et RRO-varicelle, pneumocoque, méningocoque et virus du papillome humain) et le
vaccin contre la grippe. Il y a peu de MCI rapportées en lien avec les vacins contre les
hépatites A et B ou avec les vaccins spécifiques à la santé des voyageurs. Aucune MCI
n’a été rapportée à la suite de l’administration d’immunoglobulines.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 43
TABLEAU 10 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE VACCIN, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2011.
VACCIN CONTRE : NOMBRE DE DÉCLARATIONS
DCaT-polio-Hib, DCaT-polio, dcaT-polio, dcaT, dT, polio 37
Influenza 32
RRO, RRO-V, Varicelle 20
Virus du papillome humain 17
Hépatites A, B et AB 12
Pneumocoque (polysaccharidique) 12
Pneumocoque (conjugué ) 10
Méningocoque (conjugué) 10
Autres 9
TOTAL MCI DÉCLARÉES 113*
* Dans la majorité des déclarations, la personne a reçu plus d’un vaccin simultanément.
La fréquence des MCI par catégorie de manifestation est présentée au tableau 11. Les
manifestations déclarées le plus souvent sont les réactions locales (43 %). Aucun cas de
choc anaphylactique n’a été déclaré. La catégorie « Autres MCI » regroupe des
événements divers rapportés après la vaccination et qui sont le plus probablement le fait
du hasard.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
44 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 11 MANIFESTATION CLINIQUE INHABITUELLE SURVENANT APRÈS LA VACCINATION. NOMBRE DE DÉCLARATIONS SELON LE TYPE DE MANIFESTATION, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2011.
TYPE DE MANIFESTATION NOMBRE DE DÉCLARATIONS
Réaction locale importante ou cellulite 48
Fièvre 20
Éruption cutanée 16
Allergie 12
Convulsions 7
Vomissements ou diarrhée 5
Arthrite ou arthralgie 4
Syndrome oculo-respiratoire 4
Hypotonie-hyporéactivité 1
Anesthésie-paresthésie 1
Adénopathie 1
Autres 25
TOTAL MCI DÉCLARÉES 113*
*Plusieurs manifestations peuvent être signalées pour une même déclaration.
1.7 Éclosion provinciale de rougeole 2011-2012 : épidémiologie et interventions de vaccination
Entre le 4 février et le 31 août 2011, 31 cas de rougeole ont été déclarés dans la région.
Il s’agissait des premiers cas déclarés au niveau régional depuis 1996, où il y avait eu
alors 7 cas (voir figure 7).
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 45
FIGURE 7 ROUGEOLE.
TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 1991 À 2011.
Dix cas ont été acquis à l’étranger, principalement lors d’un séjour en France, où une
importante éclosion de rougeole était alors en cours. La plupart de ces cas n’ont pas
entraînés de cas secondaires connus. Pour au moins 2 cas, une transmission intra-
familiale a été documentée, par la confirmation d’au moins un autre cas dans la même
famille.
L’un des cas importés a été à l’origine d’une éclosion régionale, puisque pour au moins
12 des cas confirmés, il a été possible de retrouver un lien épidémiologique entre eux
(figure 8). La transmission s’est principalement effectuée en milieu de soins, lors de la
consultation des cas symptomatiques, et dans un service de garde en milieu familial.
Cette éclosion est survenue entre le début février et la fin avril 2011.
Les autres cas survenus dans la région sont probablement reliés à une importante
éclosion survenue dans la région de la Mauricie et du Centre du Québec à partir du mois
d’avril. Toutefois, un lien épidémiologique n’a pu être confirmé pour ces cas.
0
1
2
3
4
5
6
0
5
10
15
20
25
30
35
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Tau
x d
'in
cid
en
ce
No
mb
re d
e c
as
Années
Nombre de cas Taux d' incidence
Rapport Analyse
46
FIGURE
annuel MADO 20 descriptive - MEV
E 8 ROUGELIENS E
011 V
EOLE. NTRE LES CAS, RÉÉGION DE LA CAPITTALE-NATIONALE,, ANNÉE 2011.
Directioon régionale de santé pubblique de la Capitale-Nationale
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MEV
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 47
Le même génotype D4 a été identifié chez 13 cas, dont 7 font partie de l’éclosion
régionale survenue entre février et avril. Pour les autres cas, le génotype n’a pu être
obtenu.
La moyenne d’âge des cas était de 15,1 ans (médiane de 13 ans; étendue de 3 mois à
43 ans). Ils concernaient 15 hommes et 16 femmes. Aucun décès n’est survenu.
Une importante campagne provinciale de mise à jour de la vaccination a été entreprise
pendant l’éclosion pour tenter d’atteindre une couverture vaccinale de 95 % chez les
jeunes et le personnel des écoles secondaires et primaires. La couverture vaccinale
initiale des élèves était de 80 % au primaire et au secondaire. Elle est passée à 92 % au
primaire et à 91 % au secondaire, à la suite du recueil des preuves et de la vaccination
(figure 9). La couverture vaccinale atteinte dans la région varie entre 86 % et 96 %
selon les territoires de CSSS et les niveaux scolaires.
FIGURE 9 ROUGEOLE.
COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA ROUGEOLE AVANT LA CAMPAGNE DE MISE À JOUR DE LA VACCINATION ET À LA SUITE DE LA CAMPAGNE, POUR LES NIVEAUX SCOLAIRES PRIMAIRE ET SECONDAIRE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE.
80
80
86
85
92
91
70 75 80 85 90 95
Primaire
Secondaire
Pourcentage de personnes vaccinées (%)
incluant preuves et vaccinés incluant preuves avant le 15 novembre
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS
48 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
2.0 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG
Cette section débute par la présentation des infections transmissibles
presqu’exclusivement par voie sexuelle, soit l’infection à Chlamydia trachomatis,
l’infection gonococcique et la syphilis. La quasi-totalité des infections déclarées à C.
trachomatis et des infections gonococciques touchent le système génito-urinaire.
TABLEAU 12 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG. NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux) Nb
(Taux)
Hépatite B aiguë 17 (2,6)
16 (2,4)
11 (1,7)
4 (0,6)
2 (0,3)
5 (0,7)
6 (0,9)
3 (0,4)
4 (0,6)
1 (0,1)
Hépatite B chronique 51 (7,8)
48 (7,3)
55 (8,5)
52 (8,0)
44 (6,6)
36 (5,3)
53 (7,8)
43 (6,3)
43 (6,2)
29 (4,2)
Hépatite B sans précision
2 (0,3)
2 (0,3)
4 (0,6)
4 (0,6)
3 (0,4)
1 (0,1)
1 (0,1)
2 (0,3)
2 (0,3)
1 (0,1)
Hépatite C aiguë 0 (0,0)
0 (0,0)
1 (0,2)
0 (0,0)
1 (0,1)
4 (0,6)
0 (0,0)
1 (0,1)
0 (0,0)
0 (0,0)
Hépatite C sans précision
184 (28,1)
158 (24,0)
174 (26,9)
163 (24,7)
147 (22,0)
112 (16,6)
156 (23,0)
139 (20,8)
103 (14,8)
116 (16,7)
Infection à C. trachomatis1
1008 (153,8)
1256 (190,8)
1277 (193,5)
1231 (185,2)
1269 (189,8)
1212 (180,0)
1325 (195,3)
1372 (200,6)
1581 (227,9)
1790 (258,3)
Infection gonococcique
37 (5,6)
42 (6,4)
33 (5,0)
47 (7,1)
58 (8,7)
84 (12,5)
95 (14,0)
72 (10,5)
139 (20,0)
108 (15,4)
Neurosyphilis 0 (0,0)
0 (0,0)
3 (0,6)
3 (0,5)
1 (0,1)
0 (0,0)
3 (0,4)
3 (0,4)
6 (0,9)
6 (0,9)
Syphilis infectieuse2 0 (0,0)
4 (0,6)
48 (7,2)
18 (2,7)
12 (1,8)
11 (1,6)
27 (4,0)
40 (5,8)
60 (8,6)
66 (9,4)
Syphilis latente >1 an 0 (0,0)
2 (0,4)
5 (0,8)
9 (1,4)
4 (0,6)
9 (1,3)
11 (1,6)
7 (1,0)
5 (0,7)
4 (0,6)
Syphilis autres3 2 (0,3)
2 (0,3)
9 (1,4)
7 (1,1)
2 (0,3)
2 (0,3)
10 (1,5)
11 (1,6)
11 (1,6)
14 (2,0)
VIH nouveaux diagnostics4,5 - 28
(4,3) 32
(4,8) 32
(4,8) 33
(4,9) 19
(2,8) 28
(4,1) 24
(3,5) 24
(3,5) 28
(4,0)
VIH cas déclarés totaux 4, 6 - 65
(9,9) 72
(10,9) 63
(9,5) 50
(7,5) 41
(6,1) 44
(6,5) 41
(6,0) 46
(6,7) 44
(6,4) 1 Chlamydiose génitale, chlamydiose oculaire et chlamydiose pulmonaire. 2 Syphilis primaire, syphilis secondaire et syphilis latente de moins d’un an. 3 Syphilis sans précision et syphilis tertiaire autre que neurosyphilis. 4 Source : Programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec, INSPQ, 2012. 5 Diagnostic établi chez un individu qui n’avait jamais eu de tests VIH auparavant ou dont tous les tests
antérieurs étaient négatifs. 6 Comprend l’ensemble des diagnostics (nouveaux, anciens et non caractérisés comme étant nouveaux ou
anciens). Un ancien diagnostic est établi chez un individu dont au moins un des tests antérieurs était positif, mais qui n’avait pas été déclaré.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 49
2.1 Infections transmissibles sexuellement
2.1.1 Infection à Chlamydia trachomatis
Les infections à C. trachomatis constituent une proportion importante des maladies
infectieuses déclarées à la Direction régionale de santé publique de la Capitale-
Nationale, soit 61,7 % des MADO d’origine infectieuse déclarées en 2011.
Entre 2003 et 2007, les taux d’incidence de l’infection à C. trachomatis sont restés
relativement stables (figure 10). Depuis 2008 cependant, on observe une augmentation
des taux dans la région et la province. En 2011, le taux d’incidence observé dans la
région (258,3 par 100 000 personnes-année) est supérieur de 7,4 % à celui de la
province (240,4 par 100 000 personnes-année). Dans la région en 2011, les taux
d’incidence observés chez les 15-19 ans et les 20-24 ans sont supérieurs à ceux de la
province (figure 11).
Dans la région de la Capitale-Nationale en 2011, 1790 cas d’infection à C. trachomatis
ont été déclarés, soit 30,5 % de plus qu’en 2009 et 13,2 % de plus qu’en 2010
(tableau 12). Le groupe d’âge le plus touché est celui des 20-24 ans, suivi des
15-19 ans (figure 11). Chez les 20-24 ans, le taux d’incidence régional est passé de
1300,7 par 100 000 personnes-année en 2009 à 1684,9 par 100 000 personnes-année
en 2011, soit une augmentation de près de 30 % en 2 ans. Tout groupe d’âge confondu,
près de deux fois plus de cas sont déclarés chez les femmes que chez les hommes.
Sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale, on dénombre 991 cas en 2011, ce qui
représente 55,5 % des cas dont le territoire de résidence est connu. Suivent les
territoires du CSSS de Québec-Nord avec 704 cas (39,5 %), du CSSS de Portneuf avec
66 cas (3,7 %) et du CSSS de Charlevoix avec 23 cas (1,3 %). Par rapport à l’année
2010, le nombre de cas déclarés a augmenté dans tous les territoires de CSSS à
l’exception de celui de Charlevoix. L’augmentation la plus importante (134 cas de plus
qu’en 2010 correspondant à une hausse de 15,6 %) est observée sur le territoire du
CSSS de la Vieille-Capitale.
Notons que depuis mai 2009, des enquêtes épidémiologiques sont menées de manière
systématique dans les CSSS pour les cas d’infections génitales à C. trachomatis. La mise
en place de ces enquêtes pourrait expliquer en partie l’augmentation du nombre de cas
observée dans la région.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS
50 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
FIGURE 10 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
FIGURE 11 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) PAR GROUPE D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2011.
0
50
100
150
200
250
300
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
< 10 ans 10 à 14ans
15 à 19ans
20 à 24ans
25 à 34ans
35 à 44ans
45 à 54ans
55 à 64ans
65 à 74ans
75 anset +
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Groupes d'âge
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 51
2.1.2 Infection gonococcique
Bien que les taux d’incidence régionaux demeurent inférieurs à ceux de la province, on
observe depuis dix ans une tendance à la hausse des infections gonococciques
(figure 12). En 2011, 108 cas ont été déclarés dans la région, soit 22,3 % de moins
qu’en 2010.
En 2011, le groupe d’âge le plus atteint est celui des 20-24 ans, avec un taux
d’incidence de 86,9 par 100 000 personnes-année, suivi des 25-29 ans, avec un taux de
37,1 et des 15-19 ans, avec un taux de 31,0. Tout groupe d’âge confondu, les hommes
représentent 71,7 % des cas dont le sexe est connu. Parmi les hommes dont le sexe des
partenaires est connu, les deux tiers ont des relations sexuelles avec des hommes. Les
territoires des CSSS de la Vieille-Capitale et de Québec-Nord enregistrent
respectivement 60,2 % et 33,3 % du total des cas. Une proportion inférieure à 7 % des
cas réside sur les territoires des CSSS de Portneuf (4,6 %) et de Charlevoix (1,9 %).
FIGURE 12 INFECTION GONOCOCCIQUE.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
0
5
10
15
20
25
30
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS
52 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
2.1.3 Syphilis
La syphilis infectieuse comprend les stades de la syphilis primaire, secondaire et latente
de moins d’un an. En raison du potentiel de contagiosité, les personnes atteintes font
l’objet d’une enquête épidémiologique et une intervention préventive est réalisée auprès
de ces personnes et de leurs partenaires. La syphilis latente de plus d’un an et la syphilis
tertiaire ne sont pas considérées comme contagieuses.
Dans la région de la Capitale-Nationale, on observe une hausse marquée du nombre de
cas déclarés depuis cinq ans; alors que seulement 11 cas avaient été enregistrés en
2007, 66 cas l’ont été en 2011 (tableau 12). Il s’agit ainsi du nombre le plus élevé de
déclarations des dix dernières années. On observe également une tendance à la hausse
à l’échelle provinciale (figure 13).
En 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, le groupe d’âge le plus touché est celui
des 40-44 ans, avec un taux d’incidence de 26,0 par 100 000 personnes-année, suivi
des 55-59 ans, avec un taux de 16,8 par 100 000 personnes-année, et des 25-29 ans,
avec un taux de 16,5 par 100 000 personnes-année. Les hommes représentent 95,4 %
des cas. Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes représentent
93,8 % des cas masculins dont le sexe des partenaires est connu. Parmi l’ensemble des
cas de syphilis infectieuse dans la région en 2011, environ les trois quarts (75,8 %) se
retrouvent sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale et 21,2 % des cas se
retrouvent sur le territoire du CSSS de Québec-Nord. Le territoire du CSSS de Portneuf
enregistre 3,0 % des cas, alors qu’aucun cas n’a été déclaré sur le territoire du CSSS de
Charlevoix.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 53
FIGURE 13 SYPHILIS INFECTIEUSE.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
2.2 Infections transmissibles sexuellement et par le sang
Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) considérées dans cette
section sont l’hépatite B, l’hépatite C et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
2.2.1 Hépatite B aiguë
La mise en place en 1994 du programme de vaccination contre l’hépatite B en 4e année
du primaire a eu des effets notables sur l’incidence des cas d’hépatite B aiguë. Dans la
région de la Capitale-Nationale, un seul cas d’hépatite B aiguë a été déclaré en 2011
(tableau 12).
2.2.2 Hépatite B chronique
Dans la région de la Capitale-Nationale en 2011, le nombre de cas déclarés d’hépatite B
chronique est de 29, ce qui représente une diminution par rapport aux années
précédentes (tableau 12). En 2011, le taux régional de cas déclarés d’hépatite B
chronique est de 4,2 par 100 000 personnes-année, ce qui est inférieur au taux
provincial de 4,9 par 100 000 personnes-année. De plus, le taux d’hépatite B sans
précision est beaucoup plus élevé à l’échelle provinciale (5,7 par 100 000 personnes-
année) que régionale (0,1 par 100 000 personnes-année).
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Tau
x d
'in
cid
en
ce
Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ITSS
54 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Dans la région en 2011, les déclarations touchent tous les groupes d’âge compris entre
20 et 74 ans. Le plus grand nombre de déclarations est retrouvé chez les 30-34 ans qui
représentent 17,2 % des cas. Un nombre comparable de cas est observé chez les
hommes (14 cas) et chez les femmes (15 cas). Vingt-et-un cas (72,5 %) sont
dénombrés sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale et 5 (17,2 %) sont dénombrés
sur le territoire du CSSS de Québec-Nord. Les territoires des CSSS de Charlevoix et de
Portneuf comptent 2 cas (6,9 %) et un cas (3,4 %) respectivement.
2.2.3 Hépatite C chronique
La grande majorité des cas d’hépatite C sans précision sont des cas d’infection
chronique. Pour les dix dernières années, on observe une tendance à la baisse de ces
déclarations, bien que le nombre de cas déclarés soit plus élevé en 2011 qu’en 2010
avec 116 cas contre 103 cas (tableau 12). Au cours de cette période, le taux régional de
cas déclarés d’hépatite C sans précision est comparable ou inférieur au taux provincial
(figure 14). Le taux de cas déclarés se situe à 16,7 par 100 000 personnes-année
en 2011.
Parmi les cas déclarés dans la région en 2011 dont l’âge est connu, près de 9 cas sur dix
(87,6 %) sont âgés entre 20 et 59 ans. Les groupes d’âge les plus touchés sont les
50-54 ans (20 cas) et les 45-49 ans (18 cas). Les deux tiers (67,3 %) des cas sont des
hommes. Parmi les cas dont le territoire de résidence est connu, la majorité (70,5 %)
sont dénombrés sur le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale. Le territoire du CSSS de
Québec-Nord compte 17,9 % des cas, celui du CSSS de Portneuf, 10,7 % des cas et
celui du CSSS de Charlevoix, 0,9 % des cas.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ITSS
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 55
FIGURE 14 HÉPATITE C SANS PRÉCISION.
TAUX (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
2.2.4 Infection par le virus de l’immunodéficience humaine
Les infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et le sida n’ont pas à
être déclarées obligatoirement aux directions de santé publique sauf pour
l’hémovigilance. Leur surveillance est encadrée par le Programme de surveillance de
l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) du Québec. Entre avril 2002
et décembre 2011, dans la région de la Capitale-Nationale, 498 cas d’infection par le VIH
ont été déclarés au programme de surveillance, soit 365 hommes et 133 femmes.
En 2011 dans la région, un total de 44 cas ont été déclarés au programme de
surveillance dont 28 sont des nouveaux diagnostics (tableau 12). Parmi ceux-ci, 85,7 %
des cas sont des hommes. Les deux tiers de tous les nouveaux diagnostics déclarés sont
des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. En 2011, aucun cas relié à
l’hémovigilance n’a été déclaré dans la région.
0
5
10
15
20
25
30
35
40
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME
56
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
3.0 MALADIES ENTÉRIQUES
TABLEAU 13 MALADIES ENTÉRIQUES. TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) DE CERTAINES MALADIES, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Amibiase 2,9 3,2 3,8 2,1 3,3 3,6 3,7 6,1 3,3 2,7
Campylobactériose 57,6 53,4 55,3 48,1 45,2 40,3 44,5 33,1 39,1 37,4
Entérite à E. coli 8,2 1,8 1,5 2,5 1,8 3,6 1,8 1,2 1,0 1,2
Entérite à Y. enterocolitica 1,1 1,4 1,1 1,6 1,0 1,0 1,5 0,7 1,0 0,9
Giardiase 16,9 12,9 14,6 12,9 13,5 12,8 11,2 16,4 12,1 15,2
Salmonellose 18,0 20,0 13,2 16,2 16,1 13,5 15,8 16,5 21,0 13,7
Shigellose 1,5 2,3 1,1 2,7 1,8 1,3 1,6 2,2 1,3 1,3
Listériose 0 0 0,3 0,7 1,5 1,9 1,2 0,4 0,6 1,4
Hépatite A 0,6 0,5 1,7 0,1 1,2 0,6 0,7 0,3 0,3 0,4
3.1 Infection à Campylobacter
FIGURE 15 INFECTION À CAMPYLOBACTER.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
0
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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 57
La campylobactériose est toujours la maladie entérique le plus souvent déclarée à la
DRSP avec un taux d’incidence de 39,1 par 100 000 personnes-année, suivie de la
salmonellose, avec un taux de 21,0, et de la giardiase, avec un taux de 12,1
(tableau 13). L’incidence de la campylobactériose a continuellement diminué depuis
2001 jusqu’en 2007 (40,4), avec une légère remontée en 2008 (44,9), une nette
diminution en 2009 (33,1) et à nouveau une légère augmentation en 2010 (39,1). Il est
à noter que les taux de la région ont toujours été plus élevés que ceux de la province
(figure 15), mais l’écart s’est rétréci en 2010 (39,1 vs 30) comparé à 2000 (68 vs 36,2).
Cet écart est stable en 2011. On remarque en 2011 une variation saisonnière
s’échelonnant de juin à novembre inclusivement.
3.2 Entérite à E. coli
Mise à part l’éclosion de 2002, nous assistons pour l’année 2011 à une légère
augmentation de l’infection à E. coli par rapport à 2010 qui avait connu son taux le plus
bas depuis 9 ans. Le taux est passé de 3,6 personnes-année en 2007 à 1,0 en 2010 et
à 1,2 en 2011 (figure 16). Les mesures prises au cours des dernières années, dont les
campagnes d’information auprès du public sur les modes de cuisson de la viande, ont
certainement contribué à faire baisser les taux. Il demeure quand même important de
continuer ces campagnes d’information pour maintenir les taux aussi bas. Chaque cas
déclaré fait toujours l’objet d’une enquête épidémiologique par la DSP et d’une enquête
alimentaire par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du
Québec (MAPAQ) lorsqu’un aliment y est relié comme cause probable.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME
58 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
FIGURE 16 ENTÉRITE À E. COLI.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
En 2011, la maladie a touché plusieurs groupes d’âge, surtout les personnes de 1 à
19 ans. Aucun cas n’a été déclaré chez les 1-4 ans (figure 17). Les cas se répartissent
de mars à septembre, avec une prédominance pour la fin de l’été (figure 18). C’est
d’ailleurs la troisième année que les cas se concentrent dans la deuxième partie de
l’année.
FIGURE 17 ENTÉRITE À E. COLI.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE) PAR GROUPES D’ÂGE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2010.
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Province de Québec Région de la Capitale-Nationale
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< 1 an 1 à 4 ans5 à 9 ans 10 à 14ans
15 à 19ans
20 à 24ans
25 à 44ans
45 à 64ans
65 à74ans
75ans etplus
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Groupes d'âge (année)
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 59
FIGURE 18 ENTÉRITE À E. COLI.
NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS PAR MOIS POUR L’ANNÉE 2011, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE.
3.3 Salmonellose
FIGURE 19 SALMONELLOSE.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
0
0,5
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Jan
v.
Fév.
Mars
Avr
il
Mai
Juin
Juil
.
Ao
ût
Sep
t.
Oct
.
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Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - ME
60 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Le nombre de cas de salmonellose a peu fluctué au Québec au cours des dernières
années, sauf une brève remontée en 2010. Les taux d’incidence dénombrés dans la
région ont toujours été légèrement supérieurs à ceux de la province, si l’on fait
exception des années 2004 et 2008 (figure 19).
En 2011, cette maladie touche toujours tous les groupes d’âge. Par contre, les cas de
salmonellose ne font pas tous l’objet d’une enquête épidémiologique de santé publique.
Les enquêtes ciblent particulièrement les enfants âgés de moins de six ans. Nous
enquêtons à l’occasion certains sérogroupes selon la situation épidémiologique au niveau
de la province.
Comme les autres années, la distribution des taux d’incidence ne permet pas d’associer
la maladie à un facteur saisonnier.
3.4 Giardiase
FIGURE 20 GIARDIASE.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
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Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – ME
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 61
En 2011, 105 cas de giardiase ont été déclarés, soit 21 cas de plus qu’en 2010. Depuis
2002, les taux ont diminué significativement si on fait exception de 2009 où il y a eu une
remontée des taux à un peu plus de 16. En outre, l’incidence dans la province était
supérieure à celle de la région de la Capitale-Nationale, excepté pour 2004. L’incidence,
en 2011, fut plus élevée parmi les enfants âgés de 1 à 14 ans, et chez les adultes âgés
de 20 à 44 ans (voir annexe, tableau 19). Les femmes et les hommes sont également
touchés.
3.5 Hépatite A
FIGURE 21 HÉPATITE A.
TAUX D’INCIDENCE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2002-2011.
En 2011, trois cas seulement d’hépatite A ont été déclarés dans la région de la
Capitale-Nationale, soit un cas de plus qu’en 2010 (voir annexe, tableau 17). L’incidence
des cas régionaux demeure inférieure à celle des cas dans la province (figure 21). En
général, les cas sont liés à un voyage dans un pays où la maladie est endémique.
0
0,2
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0,6
0,8
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Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA
62 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
4.0 MALADIES TRANSMISSIBLES PAR GOUTTELETTES ET PAR VOIE AÉRIENNE
4.1 Tuberculose
Dix cas de tuberculose ont été déclarés dans la région en 2011, répartis sur les
territoires des CSSS de la Vieille-Capitale (8) et de Québec-Nord (2).
Le nombre de cas est inférieur à celui déclaré en 2010, mais légèrement supérieur à la
moyenne des 10 dernières années (qui est à 9,7 cas). Toutefois, le taux d’incidence
régional de la tuberculose tend à être plutôt stable au cours des 10 dernières années,
comme montré à la figure 22. Il demeure également inférieur au taux provincial.
FIGURE 22 TUBERCULOSE.
TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 2002 À 2011.
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Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 63
Dans 6 cas, l’infection active se situait au niveau respiratoire, tandis que pour les autres
cas, il s’agissait soit d’une tuberculose ganglionnaire (3 cas), soit d’une atteinte du
système urinaire (1 cas). Pour 4 cas, il s’agissait de personnes nées à l’étranger.
Contrairement aux années antérieures, en 2011, le groupe d’âge démontrant le taux
d’incidence le plus élevé dans la région a été celui des personnes de 20 à 24 ans, suivi
de près par celles de 75 ans ou plus (figure 23). La tendance a été la même au niveau
provincial, avec en plus un pic d’incidence chez les enfants de moins de 5 ans. Dans la
région, aucun cas n’a été rapporté chez les moins de 20 ans.
FIGURE 23 TUBERCULOSE.
TAUX D’INCIDENCE PAR GROUPE D’ÂGE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉE 2011.
4.2 Infection invasive à streptocoque β-hémolytique du groupe A
L’infection invasive à streptocoque du groupe A connaît de grandes variations au fil des
ans. Cependant, on remarque une tendance à la hausse avec le temps malgré un
fléchissement du nombre de cas en 2011. Cette hausse ne peut s’expliquer sans une
étude approfondie. Elle peut être due, en partie du moins, à un meilleur diagnostic et à
une meilleure déclaration. Les cas se produisent surtout à l’automne et à l’hiver. Le taux
d’incidence dans la région (4,2) est comparable à celui de la province (4,4); nous
n’avons cependant détecté aucun cas secondaire et aucune éclosion.
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10
< 1 an 1-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-44 45-64 65-74 ≥ 75
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Groupes d'âge (ans)
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA
64 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Entre 2002 et 2011, la tendance des taux d’incidence est à la hausse. Cependant,
hormis 2010, la tendance depuis 2007 est relativement stable à 2.8 (tendance =
0.3145 x taux d’incidence + 1.48).
FIGURE 24 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUE DU GROUPE A.
NOMBRE DE CAS ET TAUX D’INCIDENCE (100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2002-2011.
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Années
Nombre de cas Incidence
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MTGVA
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 65
4.3 Légionellose
Contrairement à l’année précédente, seulement 2 cas de légionellose ont été déclarés
dans la région en 2011. Il n’y avait pas de lien entre ces cas.
FIGURE 25 LÉGIONELLOSE.
TAUX D’INCIDENCE PAR ANNÉE (PAR 100 000 PERSONNES-ANNÉE), RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC, ET NOMBRE DE CAS PAR ANNÉE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, DE 2002 À 2011.
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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN
66 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
5.0 INFECTIONS NOSOCOMIALES
Chaque établissement du réseau de la santé de la région effectue une surveillance des
infections nosocomiales, c’est-à-dire les infections reliées à des soins administrés par le
personnel soignant.
Parmi les infections nosocomiales, deux seulement ont été retenues pour faire partie de
la liste des MADO, soit les éclosions d’infections graves à Staphylococcus aureus
résistant à la méthicilline (SARM) survenant en soins de longue durée, et les éclosions
d’infections ou de colonisation par l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV).
La DRSP effectue également, en collaboration avec les établissements de santé, une
vigie et une surveillance globale des infections nosocomiales. En plus des deux MADO
mentionnées ci-dessus, les infections à Clostridium difficile et l’émergence de nouveaux
agents pathogènes font ainsi l’objet d’une surveillance particulière.
5.1 Surveillance et éclosions de bactéries multirésistantes
5.1.1 Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
Depuis quelques années, des cas sporadiques de colonisation par l’ERV sont identifiés
dans les milieux de soins de la région, particulièrement en établissement de soins de
courte durée. Toutefois, des cas ont également été identifiés parmi la clientèle
séjournant en milieu de soins de longue durée.
En 2011, cinq éclosions ont été déclarées dans 3 CHSGS de la région. De plus, une
éclosion débutée en 2010 s’est étendue jusqu’en 2011. Cette éclosion a particulièrement
touché des personnes âgées, qui pour la plupart ont par la suite été transférées dans
des centres de soins de longue durée, favorisant ainsi la création de réservoirs potentiels
d’ERV dans ces milieux. Les éclosions déclarées en 2011 ont été de plus courte durée
(quelques semaines). Jusqu’à présent, il s’agit de colonisation; les infections par l’ERV
étant moins fréquentes.
5.1.2 Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) :
Les établissements de santé de la région sont toujours considérés endémiques pour le
SARM. Toutefois, aucune éclosion répondant à la définition nosologique n’est survenue
en 2011 dans la région. De plus, les données des établissements de la région continuent
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 67
de montrer une diminution des nouveaux cas nosocomiaux de colonisation par le SARM
identifiés en CHSGS.
5.2 Diarrhée associée au Clostridium difficile (DACD) :
La vigie et la surveillance des DACD font l’objet d’un suivi constant à tous les niveaux
(local, régional et provincial). Depuis août 2004, l’INSPQ a mis en place un programme
de surveillance des DACD d’origine nosocomiale, auquel participent huit centres
hospitaliers de soins généraux et spécialisés de la région (les données présentées dans
cette section proviennent de ce système de surveillance).
FIGURE 26 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE
TAUX D’INCIDENCE MOYEN ANNUEL (PAR 10 000 PATIENTS-JOUR) DE 2005 À 2011, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE ET PROVINCE DE QUÉBEC.
Pour l’année 2011 (soit du 2 janvier 2011 au 31 décembre 2011), 486 cas de DACD
d’origine nosocomiale ont été rapportés dans le programme de surveillance pour la
région. Il s’agit d’une augmentation de 11 % du nombre de cas par rapport à
2010 (437 cas). Le taux d’incidence moyen pour la région en 2011 se situe donc à
8,4 cas par 10 000 patients-jour. Ce taux demeure légèrement plus élevé que le taux
moyen provincial qui se situe à 7,7 cas par 10 000 patients-jour. Il est à noter que le
taux provincial a également présenté une augmentation (de l’ordre de 20 %), tel que
montré à la figure 26.
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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Années
Région de la Capitale-Nationale Province de Québec
Augmentation de 11 % du taux régional, contre 20 %
pour le taux provincial.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN
68 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Il est également important de souligner que la comparaison du taux régional avec le
taux provincial doit se faire avec réserve, puisque les caractéristiques des hôpitaux
régionaux ne sont pas les mêmes que celles de l’ensemble des hôpitaux de la province
participant au programme de surveillance.
FIGURE 27 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.
TAUX D’INCIDENCE MOYEN (PAR 10 000 PATIENTS-JOUR) PAR PÉRIODE ADMINISTRATIVE, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE 2010 ET 2011, ET PROVINCE DE QUÉBEC 2011.
L’évolution du taux moyen au cours de l’année 2011 est similaire à celle de 2010. On
note une certaine fluctuation, avec des taux plus élevés aux périodes 11 à 2, et des taux
plus bas aux périodes 7 et 10. Des fluctuations existent également au niveau provincial,
mais de façon moins marquée.
Le suivi des complications à 30 jours suivant le diagnostic est également effectué par les
hôpitaux participant au programme de surveillance. Bien que seuls les suivis des décès
et des colectomies soient obligatoires, les autres complications font aussi l’objet d’un
suivi régulier au niveau régional. Ainsi, 97,9 % des cas rapportés dans la région en 2011
ont eu un suivi à 30 jours par les équipes de PCI.
Des variations sont notées d’une année à l’autre, mais si on compare la proportion des
complications rapportées depuis 2007, on constate qu’elles ont tendance à être plutôt
stables, autant au niveau régional (tableau 14) qu’au niveau provincial (tableau 15). En
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Périodes administratives
Région de la Capitale-Nationale 2011 Région de la Capitale-Nationale 2010Province de Québec 2011
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - IN
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 69
particulier, mentionnons le taux global de décès à 30 jours des patients atteints de
DACD qui se situe autour de 17 % en moyenne dans la région (étendue de 15,5 % à
21,5 %) et de 16 % au niveau provincial, de 2007 à 2011.
TABLEAU 14 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE. FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, ANNÉES 2007 À 2011.
TYPE DE COMPLICATION
2007 2008 2009 2010 2011
NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%)
Décès 0-30 jours 125 (21,5) 77 (15,5) 88 (17,8) 66 (15,9) 74 (15,5)
Admission USI 22 (3,8) 6 (1,2) 17 (3,4) 9 (2,2) 9 (1,9)
Réadmission 31 (5,3) 28 (5,6) 25 (5,1) 22 (5,3) 30 (6,3)
Colectomie 7 (1,2) 2 (0,4) 9 (1,8) 3 (0,7) 4 (0,8)
TOTAL DES CAS SUIVIS 582 497 495 414 476
TOTAL DES CAS RAPPORTÉS 642 500 510 437 486
TABLEAU 15 DIARRHÉE ASSOCIÉE AU CLOSTRIDIUM DIFFICILE.
FRÉQUENCE DES COMPLICATIONS AU COURS DES 30 JOURS SUIVANT LE DIAGNOSTIC DE DACD, PROVINCE DE QUÉBEC, ANNÉES 2007 À 2011.
TYPE DE COMPLICATION
2007 2008 2009 2010 2011
NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%) NOMBRE (%)
Décès 0-30 jours 510 (17,0) 399 (16,0) 486 (16,4) 498 (16,6) 601 (16,1)
Admission USI 74 (2,5) 52 (2,1) 79 (2,7) 78 (2,6) 112 (3,0)
Réadmission 170 (5,7) 137 (5,5) 135 (4,6) 146 (4,9) 175 (4,7)
Colectomie 35 (1,2) 25 (1,0) 50 (1,7) 52 (1,7) 60 (1,6)
TOTAL DES CAS SUIVIS 3005 2497 2961 3005 3723
TOTAL DES CAS RAPPORTÉS 4112 3291 3274 3295 3966
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MA
70 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
6.0 ZOONOSES (MORSURES ANIMALES)
6.1 Morsures animales et exposition potentielle à la rage
En 2011, la DRSP a reçu 95 signalements de morsure animale, soit exactement le même
nombre qu’en 2010. La répartition dans le temps s’étend tout au long de l’année avec
une incidence de plus en plus marquée de mai vers août, correspondant à l’intensité de
l’activité animale.
Les signalements concernaient au total 102 personnes. De celles-ci, 25 personnes ont
reçu une recommandation de vaccination post-exposition contre la rage et ont
effectivement été vaccinées (calendrier complet ou vaccination poursuivie). De ces 25
personnes, 11 ont été vaccinées en raison d’un contact significatif avec une chauve-
souris, et 14 avec un autre animal. Il est intéressant de noter que 6 personnes ont été
mordues au cours d’un voyage en Asie du Sud-Est ou au Proche-Orient et qu’elles
avaient toutes débuté la vaccination sur place. De plus, lorsque des singes sont en
cause, les personnes sont référées à un médecin infectiologue pour évaluer la pertinence
de recevoir une prophylaxie avec des antiviraux contre le virus B (différent du virus de
l’Hépatite B).
Les rongeurs, à l’exception de la marmotte et du castor dans certaines circonstances, ne
représentent pas de risque de transmission de la rage, car la maladie est très brève chez
eux, ce qui limite les possibilités de transmission. De même, les oiseaux et les reptiles
ne peuvent pas transmettre la rage puisqu’ils ne sont pas des mammifères. Aucun des
animaux analysés ou observés dont nous avons l’information n’était atteint de la
maladie. D’ailleurs, la région de la Capitale-Nationale est considérée à faible risque pour
la transmission de la rage, car aucun cas animal n’a été détecté rabique depuis plus de
5 ans.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MA
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 71
FIGURE 28 MORSURES ANIMALES.
NOMBRE DE SIGNALEMENTS, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, 2009-2010-2011.
0
5
10
15
20
25
NO
MB
RE
MOIS
2009 2010 2011
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – MADO - NI
72 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
7.0 MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE (MADO) D’ORIGINE NON INFECTIEUSE
Au cours de l’année 2011, le directeur de santé publique de la Capitale-Nationale a reçu
100 déclarations de maladies à déclaration obligatoire (MADO) d’origine chimique. Ceci
représente une légère diminution par rapport à l’année 2010 au cours de laquelle 108
MADOs avaient été déclarées. Comme par les années passées, la presque totalité des
déclarations de MADO d’origine chimique ont été faites par les laboratoires, la chambre
hyperbare de l’Hôtel-Dieu de Lévis ou par le CSMPP, chargé de l’étude et de la
reconnaissance des maladies pulmonaires professionnelles. Il importe de noter toutefois
que, parmi ces 100 cas de maladies déclarés au DSP, certains cas déclarés en 2011
étaient apparus voilà plusieurs années ou encore étaient des maladies intentionnelles.
En conséquence, 76 nouveaux cas de MADO non-intentionnelles et liés à l’année 2010
seront décrits plus en profondeur dans ce rapport.
Les contaminants qui ont été à la source du plus grand nombre de déclarations au DRSP
sont, par ordre de fréquence, le plomb, l’amiante et le monoxyde de carbone
(tableau 16).
TABLEAU 16 CONTAMINANTS. NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS ET CONFIRMÉS DE MADO D’ORIGINE CHIMIQUE OU PHYSIQUE (NON INFECTIEUSE) PAR CONTAMINANT, RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE, ANNÉE 2011.
CONTAMIMANTS NOMBRE DE CAS DÉCLARÉS*
NOMBRE DE CAS CONFIRMÉS
Plomb 30 (30 %) 30 (39 %)
Amiante 30 (30 %) (22 nouveaux cas en 2010 et 2011)
22 (29 %)
Monoxyde de carbone (CO) 20 (20 %) (10 cas non-intentionnels)
10 (13 %)
Métaux autres que le plomb 9 (9 %) 9 (12 %)
Produits chimiques sensibilisants 8 (8 %) (4 nouveaux cas en 2010 et 2011)
4 (5 %)
Silice 2 (2 %) (Aucun nouveau cas en 2010 et 2011)
0 (0 %)
Autres ou inconnus 1 (1 %) 1 (1 %)
TOTAL 100 76
* Voir dans le texte, la distinction qui est faite entre le nombre de cas «déclarés» et le nombre de «nouveaux cas» de maladies pulmonaire survenus au cours de l’année.
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 73
7.1 Intoxication au plomb
En 2011, si l’on ne retient que le résultat individuel le plus élevé obtenu en cours
d’année pour un même individu, 30 cas d’intoxication par le plomb ont été déclarés au
DSP. Ceci représente une diminution importante par rapport à l’année 2010 au cours de
laquelle 53 cas d’intoxication par le plomb avaient été déclarés. Toutes les MADO
causées par le plomb et pour lesquelles une source a été identifiée étaient liées à des
activités de travail. Aucun cas ne découlait de la pratique de passe-temps, comme par
exemple des activités artistiques (ex. : vitrail) ou des activités de loisir (ex. : activités
de tir). La plupart de ces déclarations découlent des activités de surveillance médicale
menées par les équipes de santé au travail des CSSS)du Réseau de santé publique en
santé au travail.
Au Québec, le seuil de déclaration pour l’intoxication par le plomb est fixé à 0,5 µmol/L.
Ce niveau est suffisamment bas pour permettre une intervention précoce auprès de
groupes plus vulnérables tels les enfants et les femmes enceintes, ces groupes étant
particulièrement sensibles aux effets d’une imprégnation saturnine. Par contre, ce
niveau d’imprégnation ne représente pas un danger immédiat pour l’adulte selon les
connaissances actuelles. C’est pourquoi, le guide de pratique professionnelle visant la
prévention et le contrôle des intoxications par le plomb en milieu de travail produit par le
Comité médical provincial en santé au travail, préconise, pour les travailleurs,
l’élimination de toute exposition professionnelle susceptible d’entraîner des plombémies
supérieures à 1,25 µmol/L4.
Des 30 cas déclarés en 2011, la proportion des plombémies supérieures à 1,25 µmol/L
s’établissait à 26,7 %, alors que cette proportion s’élevait à 9,6 % en 2010. Ces
résultats semblent indiquer une certaine rupture dans la tendance observée au cours des
dernières années. Par ailleurs, 33,3 % des cas présentaient une plombémie supérieure à
1 µmol/L (figure 29), alors que cette proportion était de 21,2 % en 2010 et de 17,3 %
en 2009. L’évolution de cet indicateur montrait une tendance à la baisse entre 2003 et
2006, mais depuis 2007, la proportion des plombémies déclarées supérieures à 1 µmol/L
a atteint un plateau autour de 21 % et semble même vouloir remonter. Toutefois ces
résultats doivent être interprétés avec prudence pour les raisons suivantes :
4- COMITÉ MÉDICAL PROVINCIAL EN SANTÉ AU TRAVAIL DU QUÉBEC, La prévention et le contrôle des intoxications par le plomb en milieu de travail et Addendum sur l’utilisation de la mesure des protoporphyrines liées au zinc (ppz) lors du monitorage de l’exposition au plomb, 2008. [Version révisée le 28 février 2008].
Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive – MADO - NI
74 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
(1) ils portent sur un faible nombre de cas d’intoxication au plomb;
(2) ils ne proviennent pas d’un échantillon aléatoire des travailleurs de la région,
mais découlent directement des activités des équipes de santé au travail de la
région de la Capitale-Nationale;
(3) ils sont des proportions de l’ensemble des cas déclarés et, de ce fait, si moins
de cas avec de faibles niveaux d’intoxication sont déclarées, une augmentation
de la proportion des cas à plus fort niveau d’intoxication en résultera. Par
exemple, ceci pourrait s’observer à la suite d’une baisse d’activités de
surveillance médicale de la part des équipes de santé au travail ou d’une baisse
de la fréquence des plombémies demandés par les médecins traitants.
FIGURE 29 PLOMBÉMIE.
Proportion (%) des cas déclarés avec une plombémie supérieure à 1,25 µmol/L et à 1 µmol/L, selon l’année de déclaration, région de la Capitale-Nationale, années 2004 à 2011.
La valeur médiane du résultat personnel le plus élevé de plombémie reçu en cours
d’année 2011 est de 0,85 µmol/L. Cette concentration représente une hausse par
rapport à la médiane des cinq dernières années. Bien qu’il ne se base que sur les
résultats déclarés au DSP, ce résultat médian confirme une certaine rupture dans la
tendance à la stabilisation du niveau médian d’imprégnation saturnine des cas déclarés,
observée au cours des dernières années. (figure 30)
31,5
28
23,121,5
25,5
17,3
21,2
33,3
14,412,9
10,912,8
7,9
13,5
9,6
26,7
0
5
10
15
20
25
30
35
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 77
hyperbare à l’Hôtel-Dieu de Lévis. Par contre, les intoxications moins sévères ayant
résulté en une consultation médicale à l’urgence ou en cabinet sont très rarement
déclarées.
7.3 Maladies liées à l’amiante
Au cours de l’année 2011, le DSP a reçu 30 déclarations de maladies liées à l’amiante
touchant des résidents de la région de la Capitale-Nationale. De ce nombre, huit étaient
des maladies déjà connues depuis plusieurs années, mais qui ont été réévalués en 2011.
Ainsi, ce sont 22 cas de maladies liées à l’amiante qui sont apparus en 2010 et 2011.
Près des 2/3 de ces déclarations (63,6 %) représentaient des cas d’amiantose (14 cas).
Il y a également eu six cas de mésothéliome malin au cours de cette période de deux
ans. Ce nombre est identique à celui de l’année précédente (5 cas). Enfin, deux cas de
cancer du poumon liés à l’amiante déclarés au DSP sont survenus en 2010 et 2011; le
faible nombre de déclaration est probablement la conséquence d’une sous déclaration
importante de ce problème dans la région.
L’analyse des cas de maladies liées à l’amiante doit prendre en compte que ces maladies
se développent généralement à la suite d’une exposition prolongée à l’amiante pouvant
remonter à quelques décennies. Les maladies déclarées en 2010 et 2011 reflètent donc
des conditions d’exposition qui se sont manifestées sur plusieurs années et peuvent ou
non être encore présentes dans les milieux de travail. Plus de la moitié des 22 nouveaux
cas de maladies liées à l’amiante apparus en 2010 et 2011 provenaient du secteur de la
construction (travailleurs du bâtiment) (figure 32).
RappoAnaly
78
FIGU
Neuf
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Santé
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Rapport annuel MADO 2011 Analyse descriptive - MADO - NI
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 79
7.6 Silicose
En 2011, deux cas ont été déclarés au DSP, mais ces deux cas étaient simplement des
réévaluations faites chez des travailleurs déjà connus porteurs de silicose. Il n’y a donc
pas eu de nouveau cas déclaré en 2011 et apparus en 2010 ou 2011.
CONCLUSION
En conclusion, les données recueillies en 2011 sur les MADO chimiques permettent
d’attirer l’attention sur les éléments suivants :
1. Le nombre d’intoxications par le plomb déclarées a diminué en 2011
comparativement à 2010. Les indicateurs retenues (la proportion des résultats
supérieurs à 1,25 µmol/L et la valeur médiane des déclarations) suggèrent une
rupture dans la tendance à la baisse observée au cours des dernières années. Il
faudra porter une attention particulière aux résultats de l’année 2012.
2. En 2011, les maladies liées à l’amiante ont représenté près de 30 % des maladies
chimiques à déclaration obligatoire chez des résidents de la région de la
Capitale-Nationale. Une majorité de cas sont survenus chez des travailleurs du
secteur de la construction. Il continue d’être surprenant de voir si peu de
déclarations de cas de cancer du poumon lié à l’amiante (2 en 2010 et 2011),
alors que les déclarations d’amiantose et de mésothéliome demeurent plus
courantes. Ceci suggère une sous-déclaration particulière des cancers du poumon
reliés à l’exposition à l’amiante.
Rapport annuel MADO 2011 Conclusion générale
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 81
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le système de déclaration des maladies transmissibles, des intoxications et des
événements sous surveillance est bien établi au Québec. Pour qu’il soit fiable, il faut la
collaboration de tous ses acteurs. Et malgré ses quelques imperfections, on ne saurait
s’en passer pour suivre l’évolution de la santé de la population. Ce système sert de base
et d’ajustement à bien des programmes de prévention. Il nous permet également
d’évaluer, du moins partiellement, l’atteinte des objectifs du Programme national de
santé publique.
Anneexes
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
83 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 17 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Amibiase 19 (2,9)
21 (3,2)
25 (3,9)
14 (2,1)
22 (3,3)
24 (3,6)
24 (3,5)
40 (6,1)
23 (3,3)
19 (2,7)
Botulisme 0 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 0 0
Brucellose 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1)
Infection à Campylobacter 38 (5,8)
349 (53,0)
367 (55,4)
321 (48,3)
303 (45,3)
27 (4,0)
302 (44,5)
227 (33,2)
271 (39,1)
259 (36,9)
Chlamydiose génitale 1006 (153,5)
1253 (190,3)
1275 (193,2)
1230 (185,1)
1266 (189,3)
1209 (179,6)
1322 (194,9)
1372 (200,6)
1581 (227,9)
1787 (254,8)
Chlamydiose oculaire 2 (0,3)
3 (0,5)
2 (0,3)
1 (0,2_
3 (0,4)
3 (0,4)
3 (0,4) 0 0 3
(0,4)
Coqueluche 66 (10,1)
12 (1,8)
33 (5,0)
72 (10,8)
41 (6,1)
6 (0,9)
70 (10,3)
48 (7,0)
6 (0,9)
8 (1,1)
G-entérite épidémique 0 0 6 (0,9) 0 0 0 0 0 0 0
Encéphalite virale transmise par arthropode 0 0 0 0 0 0 0 1
(0,1) 0 0
E. coli producteur de vérocytotoxine
55 (8,4)
11 (1,7)
10 (1,5)
17 (2,6)
12 (1,8)
24 (3,6)
12 (1,8)
8 (1,2)
7 (1,0)
8 (1,1)
Fièvre Q 0 1 (0,2)
1 (0,2)
1 (0,2)
1 (0,1)
2 (0,3)
1 (0,1)
2 (0,3) 0 4
(0,6)
Fièvre typhoïde 0 0 0 0 0 0 (0,0) 0 0 2
(0,3) 0
Fièvre paratyph. A 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0 1
(0,1)
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
84 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Fièvre paratyph. B 1 (0,2)
1 (0,2) 0 0 6
(0,9) 2
(0,3) 1
(0,1) 0 0 0
Yersiniose 8 (1,2)
8 (1,2)
7 (1,1)
11 (1,7)
7 (1,0)
7 (1,0)
10 (1,5)
5 (0,7)
7 (1,0)
6 (0,9)
Giardiase 111 (16,9)
85 (12,9)
97 (14,8)
86 (13,1)
90 (13,5)
86 (12,8)
76 (11,2)
112 (16,4)
84 (12,1)
105 (15,0)
Infection invasive à H. influenzae
0 (0,0)
2 (0,3)
5 (0,8)
7 (1,1)
9 (1,3)
7 (1,0)
8 (1,2)
8 (1,2)
11 (1,6)
19 (2,7)
Hépatite A 4 (0,6)
3 (0,5)
11 (1,7)
1 (0,2)
9 (1,3)
4 (0,6)
5 (0,7)
3 (0,4)
2 (0,3)
3 (0.4)
Hépatite E 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0 1
(0,1) 0
Infections invasives à méningocoque
11 (1,7)
11 (1,7)
8 (1,2)
13 (2,0)
10 (1,5)
10 (1,5)
8 (1,2)
8 (1,0)
12 (1,7)
21 (3,0)
Légionellose 0 (0,0)
1 (0,2)
2 (0,3)
1 (0,2) 0 2
(0,3) 5
(0,7) 2
(0,3) 7
(1,0) 2
(0,3)
Oreillons 0) 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 2
(0,3) 2
(0,3)
Paludisme 7 (1,1)
7 (1,1)
15 (2,3)
7 (1,1)
1 (0,1)
9 (1,3)
4 (0,6)
1 (0,1)
11 (1,6)
12 (1,7)
Psittacose 0 0 0 1 (0,2)
1 (0,1) 0 1
(0,1) 0 0 0
Rougeole 0 0 0 0 0 0 0 0 0 30 (4,3)
Salmonellose 119 (18,2)
131 (19,9)
88 (13,3)
108 (16,2)
109 (16,3)
90 (13,4)
107 (15,8)
114 (16,7)
146 (21,0)
95 (13,5)
Shigellose 10 (1,5)
15 (2,3)
7 (1,1)
18 (2,7)
12 (1,8)
11 (1,6)
10 (1,5)
15 (2,2)
9 (1,3)
9 (1,3)
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
85 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Hépatite C aiguë 0 0 1 (0,2) 0 1
(0,1) 4
(0,6) 0 1 (0,1) 0 0
Hépatite C sans précision 184 (28,1)
158 (24,0)
174 (26,9)
163 (24,7)
147 (22,0)
112 (16,6)
156 (23,0)
139 (20,8)
103 (14,8)
116 (16,5)
Hépatite B aiguë 17 (2,6)
16 (2,4)
11 (1,7)
4 (0,6)
2 (0,3)
5 (0,7)
6 (0,9)
3 (0,4)
4 (0,6)
1 (0,1)
Hépatite B chronique 51 (7,8)
48 (7,3)
55 (8,5)
52 (8,0)
44 (6,6)
36 (5,3)
53 (7,8)
43 (6,3)
43 (6,2)
29 (41,4)
Hépatite B sans précision 2 (0,3)
2 (0,3)
4 (0,6)
4 (0,6)
3 (0,4)
1 (0,1)
1 (0,1)
2 (0,3)
2 (0,3)
1 (0,1)
Hépatite D 0 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 1
(0,1) 0
Hépatite E 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0
Infection invasive à pneumocoque
53 (8,1)
80 (12,2)
82 (12,4)
57 (8,6)
65 (9,7)
58 (8,6)
93 (13,7)
99 (14,5)
134 (19,3)
99 (14,1)
Infection invasive à streptocoque du groupe A
8 (1,2)
22 (3,3)
24 (3,6)
8 (1,2)
16 (2,4)
29 (4,3)
24 (3,5)
30 (4,4)
37 (5,3)
29 (4,2)
Tuberculose 17 (2,6)
7 (1,1)
12 (1,8)
7 (1,1)
9 (1,3)
5 (0,7)
11 (1,6)
7 (1,0)
12 (1,7)
10 (1,4)
Tularémie 0 1 (0,2)
2 (0,3) 0 0 0 1
(0,1) 1
(0,1) 0 0
Syphilis primaire 0 1 (0,2)
17 (2,6)
6 (1,1)
2 (0,3)
5 (0,7)
16 (2,4)
19 (2,9)
11 (1,6)
21 (3,0)
Syphilis secondaire 0 2 (0,4)
23 (3,6)
7 (1,1)
9 (1,3)
5 (0,7)
8 (1,2)
18 (2,6)
33 (4,8)
37 (5,3)
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
86 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Syphilis latente < 1 an 0 1 (0,2)
8 (1,2)
5 (0,8)
1 (0,1)
1 (0,1)
3 (0,4)
3 (0,3)
16 (2,3)
8 (1,1)
Syphilis latente > 1 an 0 2 (0,4)
5 (0,8)
9 (1,4)
4 (0,6)
9 (1,3)
11 (1,6)
7 (1,0)
5 (0,7)
4 (0,6)
Neurosyphilis 0 0 3 (0,6)
3 (0,5)
1 (0,1) 0 3
(0,4) 3
(0,4) 6
(0,9) 6
(0,9)
Syphilis sans précision 2 (0,3)
1 (0,2)
7 (1,5)
7 (1,1)
2 (0,3)
2 (0,3)
10 (1,5)
11 (1,6)
11 (1,6)
14 (2,0)
Syphilis tertiaire 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0 0 0 0
Syphilis autres 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0
Lymphogranulomatose vénérienne 0 0 0 0 0 0 1
(0,1) 0 0 2 (0,3)
VNO 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0
Babésiose 0 0 0 0 1 (0,1) 0 0 0 0 0
Cryptosporidiose 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1)
4 (0,6)
2 (0,3)
Cyclosporose 0 0 0 2 (0,3) 0 1
(0,1) 0 0 1 (0,1) 0
Éclosion à ERV 0 0 0 0 0 1 (0,1)
3 (0,4) 0 4
(0,6) 6
(0,9)
Éclosion à SARM 0 0 0 0 0 4 (0,6) 0 0 0 0
HTLV I – II 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 1
(0,1) 1
(0,1) 0
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
87 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 17 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, 2002-2011.
MALADIES
ANNÉES
20
02
20
03
20
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Leptospirose 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,1) 0
Listériose 0 0 2 (0,3)
5 (0,8)
10 (1,5)
13 (1,9)
8 (1,2)
3 (0,4)
4 (0,6)
10 (1,4)
Maladie de Chagas 0 0 0 0 0 2 (0,3) 0 0 0 0
MCJ 0 0 0 0 1 (0,1)
1 (0,1)
2 (0,3)
1 (0,1) 0 2
(0,3)
Maladie de Lyme 0 0 0 1 (0,2) 0 2
(0,3) 1
(0,1) 0 1 (0,1)
4 (0,6)
Infection gonococcique 37 (5,6)
42 (6,4)
33 (5,0)
47 (7,1)
58 (8,7)
84 (12,5)
95 (14,0)
72 (10,5)
139 (20,0)
108 (15,4)
TOTAL 2173 2298 2426 2300 2282 2149 2476 2432 2755 2903
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
88 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 18 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas par mois, région de la Capitale-Nationale, 2011.
MALADIES
JAN
V.
FÉV
.
MA
RS
AV
RIL
MA
I
JUIN
JUIL
.
AO
ÛT
SE
PT.
OC
T.
NO
V.
DÉC
.
TOTAL
Amibiase 4 2 2 4 2 0 0 2 1 1 0 1 19
Brucellose 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
Infection à Campylobacter 15 17 15 15 16 24 22 33 25 30 32 15 259
Chlamydiose génitale 142 135 181 144 121 136 150 132 150 166 204 126 1787
Chlamydiose oculaire 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 3
Coqueluche 0 0 0 0 0 0 2 1 1 0 3 1 8
E. coli producteur de vérocytotoxine 0 0 1 1 0 1 1 2 2 0 0 0 8
Fièvre Q 0 0 0 0 0 1 0 2 0 1 0 0 4
Fièvre paratyphoïde A 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1
Yersiniose 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 6
Giardiase 6 7 7 9 1 5 9 10 15 16 10 10 105
Infection invasive à H. influenzæ 3 4 2 1 2 0 2 0 2 1 0 2 19
Hépatite A 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 2 3
Infections invasives à méningocoque 1 0 5 2 0 7 1 0 2 1 1 1 21
Légionellose 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 2
Oreillons 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 2
Paludisme 0 2 1 1 1 0 0 1 1 1 0 4 12
Rougeole 0 2 5 12 4 1 1 5 0 0 0 0 30
Salmonellose 7 7 7 10 8 9 9 13 5 7 9 4 95
Shigellose 1 2 0 2 0 0 0 0 1 0 1 2 9
Hépatite C sans précision 11 9 11 11 10 5 13 8 16 4 11 7 116
Hépatite B aiguë 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Hépatite B chronique 2 1 1 5 5 3 1 4 0 1 2 4 29
Hépatite B sans précision 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 89
TABLEAU 18 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas par mois, région de la Capitale-Nationale, 2011.
MALADIES
JAN
V.
FÉV
.
MA
RS
AV
RIL
MA
I
JUIN
JUIL
.
AO
ÛT
SE
PT.
OC
T.
NO
V.
DÉC
.
TOTAL
Infection invasive à pneumocoque 8 11 20 11 11 7 5 7 1 2 7 9 99
Infection invasive à streptocoque du groupe A 5 3 2 3 2 3 3 0 1 3 2 2 29
Tuberculose 1 0 0 0 0 2 3 1 1 0 0 2 10
Syphilis primaire 1 0 1 0 3 2 2 3 3 3 2 1 21
Syphilis secondaire 5 2 5 4 0 2 2 2 3 5 1 6 37
Syphilis latente < 1 an 0 0 3 1 0 1 1 0 0 0 1 1 8
Syphilis latente > 1 an 1 0 0 0 2 0 0 0 1 0 0 0 4
Neurosyphilis 0 0 1 0 1 0 1 0 2 0 1 0 6
Syphilis sans précision 2 4 0 1 2 0 2 1 2 0 0 0 14
Lymphogranulome vénérien 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 2
Cryptosporidiose 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2
Éclosion de ERV 0 0 0 0 1 2 1 0 0 0 1 1 6
Listériose 0 0 1 5 0 0 1 1 1 1 0 0 10
MCJ 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 2
Maladie de Lyme 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 1 4
Infection gonococcique 10 11 9 6 7 11 6 8 5 13 11 11 108
TOTAL 228 222 281 249 202 224 238 237 247 260 303 213 2903
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
90 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 19 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges5, 2011.
MALADIES
GROUPES D’AGES
< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44
ANS 45-64 ANS
65-74 ANS 75 ANS +
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Amibiase 0 0 0 0 0 1 (2,3)
6 (3,3)
10 (4,7)
1 (1,5) 0
Brucellose 0 0 0 0 0 1 (2,3) 0 0 0 0
Infection à Campylobacter 3 (42,8)
6 (21,9)
8 (27,2)
3 (9,8)
10 (25,9)
17 (38,9)
66 (36,2)
70 (33,1)
39 (58,3)
37 (65,6)
Chlamydiose génitale 0 0 0 8 (26,2)
486 (1256,7)
736 (1682,6)
505 (276,7)
32 (15,1)
4 (6,0)
12 (21,3)
Chlamydiose oculaire 0 0 0 1 (3,3) 0 1
(2,3) 1
(0,6) 0 0 0
Coqueluche 0 1 (3,7)
3 (10,2)
1 (3,3) 0 0 1
(0,6) 2
(1,0) 0 0
E. coli producteur de vérotoxine 0 0 1
(3,4) 1
(3,3) 1
(2,6) 0 3 (1,6)
2 (1,0) 0 0
Fièvre Q 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)
2 1,0)
1 (1,5) 0
Fièvre parathyphoïde A 0 0 0 0 1 (2,6) 0 0 0 0 0
Yersiniose 1 (14,3) 0 1
(3,4) 0 1 (2,6) 0 1
(0,6) 2
(1,0) 0 0
Giardiase 0 10 (36,5)
8 (27,2)
7 (22,9)
4 (10,3)
14 (32,0)
43 (8.6)
16 (7,6)
3 (4,5) 0
Infection invasive à H. influenzæ
2 (28,5) 0 0 0 0 0 2
(1,1) 6
(2,8) 1
(1,5) 8
(14,2)
Hépatite A 0 1 (3,7) 0 0 0 1
(2,3) 0 0 1 (1,5) 0
Infections invasives à méningocoque 0 8
(29,2) 0 1 (3,3)
8 (20,7)
1 (2,3)
1 (0,6)
20 (9,5) 0 0
Légionellose 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5) 0 1
(1,8)
Oreillons 0 0 0 0 0 1 (2,3)
1 (0,6) 0 0 0
5- 25 valeurs manquantes.
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
91 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 19 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges, 2011.
MALADIES
GROUPES D’AGES
< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44 ANS 45-64
ANS 65-74 ANS 75 ANS +
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Paludisme 0 1 (3,7)
3 (10,2) 0 1
(2,6) 1
(2,3) 3
(1,6) 3
(1,4) 0 0
Rougeole 8 (114,1)
4 (14,6)
2 (6,8)
1 (3,3)
2 (5,2)
3 (6,9)
10 (5,5) 0 0 0
Salmonellose 5 (71,3)
9 (32,9)
4 (136,5)
3 (9,8)
4 (10,3)
10 (22,9)
20 (10,0)
26 (12,3)
6 (9,0)
8 (14,2)
Shigellose 0 1 (3,7)
1 (3,4) 0 1
(2,6) 1
(2,3) 1
(0,6) 3
(1,4) 0 1 (1,8)
Hépatite C sans précision 0 0 0 1 (3,3) 0 9
(20,6) 41
(22,5) 55
(26,0) 7
(10,5) 2
(3,6)
Hépatite B aiguë 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5) 0 0
Hépatite B chronique 0 0 0 0 0 2 (4,6)
15 (8,2)
9 (4,3)
3 (4,5) 0
Hépatite B sans précision 0 0 0 0 0 0 1 (0,6) 0 0 0
Infection invasive à pneumocoque
2 (28,5)
11 (40,2)
3 (10,2) 0 1
(2,6) 2
(4,6) 15
(8,2) 28
(13,2) 17
(25,4) 20
(35,5)
Infection invasive à streptocoque groupe A 0 1
(3,7) 1
(3,4) 1
(3,3) 2
(5,2) 1
(2,3) 10
(5,5) 9
(4,3) 2
(3,0) 2
(3,6)
Tuberculose 0 0 0 0 0 3 (6,9)
2 (1,1)
1 (0,5)
1 (1,5)
3 (5,3)
Syphilis primaire 0 0 0 0 0 1 (2,3)
9 (4,9)
9 (4,3)
2 (3,0) 0
Syphilis secondaire 0 0 0 0 3 (8,0)
3 (6,9)
18 (9,0)
11 (5,2)
2 (3,0) 0
Syphilis latente < 1 an 0 0 0 0 0 0 5 (2,7)
3 (1,4) 0 0
Syphilis latente > 1 an 0 0 0 0 0 0 4 (2,2) 0 0 0
Neurosyphilis 0 0 0 0 0 1 (2,3)
2 (1,1)
3 (1,4) 0 1
(1,8)
Syphilis sans précision 0 0 0 0 0 1 (2,3)
6 (3,3)
4 (2,0) 0 1
(1,8)
Lymphogranulome vénérien 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)
1 (0,5) 0 0
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
92 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 19 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale, par groupes d’âges, 2011.
MALADIES
GROUPES D’AGES
< 1 AN 1-4 ANS 5-9 ANS 10-14 ANS 15-19 ANS 20-24 ANS 25-44 ANS 45-64
ANS 65-74 ANS 75 ANS +
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Nb (Taux)
Cryptosporidiose 0 0 0 0 0 0 1 (0,6)
1 (0,5) 0 0
Listériose 1 (14,3) 0 0 0 0 1
(2,3) 1
(0,6) 1
(0,5) 4
(6,0) 2
(3,6)
MCJ 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,5)
1 (1,5) 0
Maladie de Lyme 0 0 0 1 (3,3) 0 0 0 3
(1,4) 0 0
Infection gonococcique 0 0 0 0 12 (31,0)
38 (86,9)
43 (23,6)
12 (5,7)
1 (1,5) 0
TOTAL 22 53 35 30 537 850 838 330 96 88
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
93 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 20 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Comparaison des nombres de cas (pourcentage régional) et des taux d’incidence (par 100 000 personnes-année) entre les CSSS6 de la région de la Capitale-Nationale, 2011.
MALADIES
CSSS DE PORTNEUF
CSSS DE QUÉBEC-NORD
CSSS DE CHARLEVOIX
CSSS DE LA VIEILLE-CAPITALE
NB (%) TAUX NB
(%) TAUX NB (%) TAUX NB
(%) TAUX
Amibiase 0 0,0 5 (26.3) 1,6 0 0,0 13
(68.4) 4,2
Brucellose 0 0,0 1 (100) 0,3 0 0,0 0 0,0
Infection à Campylobacter
23 (8.9) 45,0 98
(37.8) 32,0 8 (3.0) 27,6 129
(49.8) 41,7
Chlamydiose génitale 66 (3.7) 136,7 702
(39.3) 229,2 23 (1.3) 79,3 990
(55.4) 320.2
Chlamydiose oculaire 0 0,0 2 (66.7) 0,7 0 0,0 1
(33.3) 0,3
Coqueluche 0 0,0 4 (50.0) 1,3 0 0,0 4
(50.0) 1,3
E. coli producteur de vérocytotoxine
2 (25.0) 4,1 3
(37.5) 1,0 0 0,0 3 (37.5) 1,0
Fièvre Q 3 (75.0) 6,2 0 0,0 0 0,0 1
(25.0) 0,3
Fièvre paratyphoïde A 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1
(100) 0,3
Yersiniose 0 0,0 1 (16.7) 0,3 1
(16.7) 3,4 4 (66.7) 1,3
Giardiase 5 (4.8) 10,4 37
(35.2) 12,1 1 (1.0) 3,4 62
(59.0) 20,1
Infection invasive à H. influenzæ
2 (10.5) 4,1 6
(31.6) 2,0 1 (5.3) 3,4 10
(52.6) 3,2
Hépatite A 0 0,0 1 (33.3) 0,3 0 0,0 2
(66.7) 0,6
Infection invasive à méningocoque
1 (4.8) 2,1 10
(47.6) 3,3 1 (4.8) 3,4 9
(42.9) 2,9
Légionellose 0 0,0 1 (50.0) 0,3 0 0,0 1
(50.0) 0,3
Oreillons 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 (100) 0,6
Paludisme 0 0,0 2 (18.2) 0,7 0 0,0 9
(81.8) 2,9
Rougeole 1 (3.3) 2,1 13
(43.3) 4,2 0 0,0 16 (53.3) 5,2
Salmonellose 5 (5.3) 10,4 37
(38.9) 12,1 3 (3.2) 10,3 50
(52.6) 16,2
Shigellose 0 0,0 3 (33.3) 1,0 0 0,0 6
(66.7) 1,9
Hépatite C sans précision 12 (10.3) 24,9 20
(17.2) 6,5 1 (0.9) 3,4 79
(68.1) 25,5
Hépatite B aiguë 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 (100) 0,3
Hépatite B porteur chronique
1 (3.4) 2,1 5
(17.2) 1,6 2 (6.9) 0,7 21
(72.4) 6,8
6- 10 données manquantes. Ces données ont été exclues des calculs sur les pourcentages et les taux d’incidence.
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 94
TABLEAU 20 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Comparaison des nombres de cas (pourcentage régional) et des taux d’incidence (par 100 000 personnes-année) entre les CSSS de la région de la Capitale-Nationale, 2011.
MALADIES
CSSS DE PORTNEUF
CSSS DE QUÉBEC-NORD
CSSS DE CHARLEVOIX
CSSS DE LA VIEILLE-CAPITALE
NB (%) TAUX NB
(%) TAUX NB (%) TAUX NB
(%) TAUX
Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 (100) 0,3
Infection invasive à pneumocoque
15 (15.2) 33,1 44
(44.4) 14,4 5 (5.1) 17,2 34
(34.3) 11,0
Infection invasive à streptocoque du groupe A
1 (3.4) 2,1 14
(48.3) 4,6 0 0,0 14 (48.3) 4,5
Tuberculose 0 0,0 2 (20.0) 0,7 0 0,0 8
(80.0) 2,6
Syphilis primaire 1 (4.8) 2,1 4
(19.0) 1,3 0 0,0 16 (76.2) 5,2
Syphilis secondaire 1 (2.7) 2,1 10
(27.0) 3,3 0 0,0 26 (70.3) 8,4
Syphilis latente < 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 8 (100) 2,6
Syphilis latente > 1 an 0 0,0 2 (40.0) 0,7 0 0,0 3
(60.0) 1,0
Neurosyphilis 0 0,0 1 (16.7) 0,3 0 0,0 5
(83.3) 1,6
Syphilis sans précision 0 0,0 2 (14.3) 0,7 0 0,0 12
(85.7) 3,9
Lymphogranulome vénérien 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2
(100) 0,6
Cryptosporidiose 0 0,0 1 (100) 0,3 0 0,0 0 0,0
Éclosion d’ERV 0 0,0 0 0,0 0 0,0 6 (100) 1,9
Listériose 0 0,0 7 (70.0) 2,3 0 0,0 3
(30.0) 1,0
Maladie de Creutzfeld-Jakob 0 0,0 1
(50.0) 0,3 1 (50.0) 3,4 0 0,0
Maladie de Lyme 0 0,0 0 0,0 0 0,0 4 (100) 1,3
Infection gonococcique 5 (4.6) 10,4 36
(33.3) 11,8 2 (1.9) 6,9 65
(60.2) 21,0
TOTAL 144 1075 49 1627
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
95 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 21 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année). CSSS de Charlevoix, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Amibiase 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0
Infection à Campylobacter 16 54,3 18 61,3 16 54,3 18 61,3 8 27,6
Chlamydiose génitale 22 74,6 10 34,1 22 74,6 10 34,1 23 79,3
Fièvre Q 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0
Yersiniose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4
Giardiase 4 13,6 2 6,8 4 13,6 2 6,8 1 3,4
Hépatite A 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0
Infection invasive à méningocoque 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 3,4
Légionellose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0
Paludisme 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0
Salmonellose 3 10,2 6 20,4 3 10,2 6 20,4 3 10,3
Hépatite C sans précision 0 0,0 4 13,6 0 0,0 4 13,6 1 3,4
Hépatite B porteur chronique 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 2 6,9
Infection invasive à pneumocoque 0 0,0 2 6,8 0 0,0 2 6,8 5 17,2
Infection invasive à streptocoque du groupe A 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0
Tuberculose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Syphilis primaire 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0
Syphilis secondaire 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0
Listériose 1 3,4 0 0,0 1 3,4 0 0,0 0 0,0
Maladie de Creutzfeldt-Jakob 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 3,4
Infection gonococcique 0 0,0 1 3,4 0 0,0 1 3,4 2 6,9
TOTAL 50 49 50 49 49
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 96
TABLEAU 22 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de Portneuf, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Amibiase 0 0,0 1 2,1 1 2,1 3 6,3 0 0,0
Infection à Campylobacter 19 40,5 25 52,9 12 25,2 21 43,8 21 43,5
Chlamydiose génitale 41 87,4 39 82,5 46 96,7 55 114,8 66 136,7
Coqueluche 0 0,0 2 4,2 8 16,8 0 0,0 0 0,0
E. coli producteur de vérocytotoxine 2 4,3 1 2,1 0 0,0 1 2,1 2 4,1
Yersiniose 0 0,0 2 4,2 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Giardiase 1 2,1 4 8,5 5 10,5 4 8,3 5 10,4
Infection invasive à H. influenzæ 1 2,1 3 6,3 0 0,0 2 4,2 2 4,1
Hépatite A 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Infection invasive à méningocoque 0 0,0 0 0,0 1 2,1 1 2,1 1 2,1
Rougeole 0 0 0 0 1 2,1
Salmonellose 6 12,8 8 16,9 8 16,8 17 35,5 5 10,4
Shigellose 0 0,0 3 6,3 1 2,1 1 2,1 0 0,0
Hépatite C sans précision 14 29,8 16 33,9 13 27,3 12 25,0 12 24,9
Hépatite B porteur chronique 0 0,0 4 8,5 1 2,1 3 6,3 1 2,1
Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Infection invasive à pneumocoque 4 8,5 13 27,5 5 10,5 12 25,0 15 31,1
Infection invasive à streptocoque du groupe A
0 0,0 0 0,0 2 4,2 3 6,3 1 2,1
Tuberculose 0 0,0 0 0,0 1 2,1 1 2,1 0 0,0
Syphilis primaire 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0, 1 2,1
Syphilis secondaire 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0 1 2,1
Syphilis latente < 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 4,2 0 0,0
Syphilis latente > 1 an 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
97 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 22 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de Portneuf, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Neurosyphilis 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0
Syphilis sans précision 0 0,0 1 2,1 1 2,1 0 0,0 0 0,0
Cryptosporidiose 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0
HTLV I - II 0 0,0 0 0,0 1 2,1 0 0,0 0 0,0
Listériose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Infection gonococcique 1 2,1 2 4,2 1 2,1 3 6,3 5 10,4
TOTAL 91 127 108 143 144
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 98
TABLEAU 23 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS Québec-Nord, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Amibiase 5 1,7 2 0,7 6 2,0 5 1,6 5 1,6
Infection à Campylobacter 67 22,8 68 22,9 43 14,3 101 33,3 101 33,0
Chlamydiose génitale 263 89,6 310 104,5 353 117,7 637 210,1 702 229,2
Chlamydiose oculaire 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Coqueluche 2 0,7 26 8,8 19 6,3 5 1,6 5 1,6
E. coli producteur de vérocytotoxine 6 2,0 3 1,0 1 0,3 5 1,6 5 1,6
Fièvre Q 0 0,0 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0
Yersiniose 1 0,3 4 1,3 2 0,7 5 1,6 5 1,6
Giardiase 26 8,9 29 9,8 34 11,3 31 10,2 31 10,1
Infection invasive à H. influenzæ 4 1,4 1 0,3 2 0,7 5 1,6 5 1,6
Hépatite A 1 0,3 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3
Hépatite E 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Infection invasive à méningocoque 3 1,0 2 0,7 2 0,7 1 0,3 1 0,3
Légionellose 0 0,0 2 0,7 0 0,0 4 1,3 4 1,3
Oreillons 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,7 2 0,7
Paludisme 2 0,7 1 0,3 0 0,0 1 0,3 1 0,3
Psittacose 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3
Salmonellose 28 9,5 31 10,4 44 14,7 69 22,8 69 22,5
Shigellose 2 0,7 3 1,0 2 0,7 3 1,0 3 1,0
Hépatite C aiguë 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Hépatite C sans précision 14 4,8 22 7,4 20 6,7 25 8,2 25 8,1
Hépatite B aiguë 4 1,4 2 0,7 0 0,0 3 1,0 3 1,0
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
99 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 23 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS Québec-Nord, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Hépatite B porteur chronique 6 2,0 8 2,7 8 2,7 10 3,3 10 3,3
Hépatite B sans précision 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0
Infection invasive à pneumocoque 11 3,7 31 10,4 34 11,3 50 16,5 50 16,3
Infection invasive à streptocoque du groupe A 10 3,4 10 3,4 13 4,3 17 5,6 17 5,6
Tuberculose 1 0,3 3 1,0 2 0,7 3 1,0 3 1,0
Tularémie 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0
Syphilis primaire 0 0,0 4 1,3 6 2,0 2 0,7 2 0,7
Syphilis secondaire 0 0,0 0 0,0 5 1,7 11 3,6 11 3,6
Syphilis latente < 1 an 0 0 0 0 0 0 4 1,3 4 1,3
Syphilis latente > 1 an 1 0,3 1 0,3 1 0,3 1 0,3 1 0,3
Neurosyphilis 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3 1 0,3
Syphilis sans précision 0 0,0 0 0,0 2 0,7 1 0,3 1 0,3
Cyclosporose 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3
Infection à HTLV I/II 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3
Éclosion à SARM 4 1,4 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Leptospirose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 1 0,3
Listériose 5 1,7 4 1,3 0 0,0 2 0,7 2 0,7
Maladie de Chagas 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
MCJ 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Maladie de Lyme 0 0,0 1 0,3 0 0,0 1 0,3 1 0,3
Infection gonococcique 29 9,9 17 5,7 15 5,0 43 14,2 43 14,0
TOTAL 499 591 620 1053 1054
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale 100
TABLEAU 24 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de la Vieille-Capitale, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Amibiase 17 5,6 20 6,6 34 11,1 15 4,9 14 4,5
Infection à Campylobacter 131 43,2 153 50,2 99 32,3 137 44,5 129 41,7
Chlamydiose génitale 749 246,9 787 258,1 775 253,0 857 278,4 990 320,2
Chlamydiose oculaire 2 0,7 1 0,3 0 0,0 0 0,0 1 0,3
Coqueluche 3 1,0 27 8,9 15 4,9 1 0,3 4 1,3
E. coli producteur de vérocytotoxine 12 4,0 6 2,0 5 1,6 1 0,3 3 1,0
Fièvre Q 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3
Fièvre paratyphoïde A 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3
Fièvre paratyphoïde B 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Fièvre typhoïde 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,6 0 0,0
Yersiniose 3 1,0 1 0,3 3 1,0 2 0,6 4 1,3
Giardiase 46 15,2 30 9,8 55 18,0 46 14,9 62 20,1
Infection invasive à H. influenzæ 2 0,7 2 0,7 5 1,6 4 1,3 10 3,2
Hépatite A 2 0,7 3 1,0 1 0,3 1 0.3 2 0,6
Infection invasive à méningocoque 6 2,0 4 1,3 2 0,7 8 2,6 9 2,9
Légionellose 1 0,3 1 0,3 2 0,7 3 1,0 1 0,3
Oreillons 0 0 0 0 2 0,6
Paludisme 5 1,6 3 1,0 1 0,3 8 2,6 9 2,9
Rougeole 0 0 0 0 16 5,2
Salmonellose 42 13,8 50 16,4 44 14,4 53 17,2 50 16,2
Shigellose 9 3,0 5 1,6 10 3,3 5 1,6 6 1,9
Hépatite C aiguë 3 1,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0
Hépatite C sans précision 75 24,7 104 34,1 95 31,0 65 21,1 79 25,5
Hépatite B aiguë 1 0,3 2 0,7 2 0,7 1 0,3 1 0,3
Hépatite B porteur chronique 30 9,9 34 11,2 29 9,5 29 9,4 21 6,8
Rapport annuel MADO 2011 Annexes
101 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
TABLEAU 24 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), CSSS de la Vieille-Capitale, 2007-2011.
MALADIES 2007 2008 2009 2010 2011
NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX NB TAUX
Hépatite B sans précision 1 0,3 1 0,3 1 0,3 2 0,6 1 0,3
Infection invasive à pneumocoque 34 11,2 37 12,1 48 15,7 72 23,4 34 11,0
Infection invasive à streptocoque du groupe A 16 5,3 9 3,0 12 3,9 16 5,2 14 4,5
Tuberculose 4 1,3 7 2,3 3 1,0 8 2,6 8 2,6
Tularémie 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Syphilis primaire 3 1,0 8 2,6 14 4,6 9 2,9 16 5,2
Syphilis secondaire 3 1,0 6 2,0 11 3,6 20 6,5 26 8,4
Syphilis latente < 1 an 1 0,3 3 1,0 2 0,7 10 3,2 8 2,6
Syphilis latente > 1 an 8 2,6 10 3,3 6 2,0 3 1,0 3 1,0
Neurosyphilis 0 0,0 1 0,3 1 0,3 3 1,0 5 1,7
Syphilis sans précision 2 0,7 9 3,0 6 2,0 10 3,2 12 3,9
Cryptosporidiose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 0,6 0 0,0
Lymphogranulome vénérien 0 0,0 1 0,3 0 0,0 0 0,0 2 0,6
Babésiose 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Éclosion d’ERV 1 0,3 3 1,0 0 0,0 4 1,3 6 1,9
Listériose 5 1,6 2 0,7 2 0,7 2 0,6 3 1,0
Maladie de Chagas 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 0 0,0
MCJ 1 0,3 1 0,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0
Maladie de Lyme 2 0,7 0 0,0 0 0,0 0 0,0 4 1,3
Infection gonococcique 46 15,2 65 21,3 49 16,0 91 29,6 65 21,0
Hépatite D 2 0,7 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0
Hépatite E 0 0,0 0 0,0 0 0,0 1 0,3 0 0,0
TOTAL 1273 1398 1338 1492 1627
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TABLEAU 25 MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE.
Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec7, 2011.
MALADIES PROVINCE DE QUÉBEC RÉGION DE LA
CAPITALE-NATIONALE
NOMBRE INCIDENCE NOMBRE INCIDENCE
Amibiase 183 2,3 19 2,7
Brucellose 1 0,01 1 0,1
Infection à Campylobacter 2262 28,3 259 37,4
Chlamydiose génitale 19169 240,2 1787 257,9
Chlamydiose oculaire 18 0,2 3 0,4
Coqueluche 171 2,1 8 1,2
E. coli producteur de vérocytotoxine 85 1,1 8 1,2
Fièvre Q 43 0,5 4 0,6
Fièvre paratyphoïde A 4 0,05 1 0,1
Yersiniose 135 1,7 6 0,9
Giardiase 969 12,1 105 15,2
Infection invasive à H. influenzæ 128 1,6 19 2,7
Hépatite A 42 0,5 3 0,4
Infections invasives à méningocoque 84 1,1 21 3,0
Légionellose 67 0,8 2 0,3
Oreillons 54 0,6 2 0,3
Paludisme 98 1,2 12 1,7
Rougeole 725 9,1 30 4,3
Salmonellose 1175 14,7 95 13,7
Shigellose 174 2,2 9 1,3
7- Les nombres pour la province ont été extraits du fichier MADO central. Ils peuvent varier des nombres retenus officiellement dans les publications du MSSS.
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TABLEAU 25 (suite) MADO D’ORIGINE INFECTIEUSE. Nombre de cas et taux d’incidence (par 100 000 personnes-année), région de la Capitale-Nationale et province de Québec, 2011.
MALADIES PROVINCE DE QUÉBEC RÉGION DE LA
CAPITALE-NATIONALE
NOMBRE INCIDENCE NOMBRE INCIDENCE
Hépatite C sans précision 1337 16,8 116 16,7
Hépatite B aiguë 23 0,3 1 0,1
Hépatite B chronique 393 4,9 29 4,2
Hépatite B sans précision 453 5,7 1 0,1
Infection invasive à pneumocoque 913 11,4 99 14,3
Infection invasive à streptocoque du groupe A 349 4,4 29 4,2
Tuberculose 220 2,8 10 1,4
Syphilis primaire 238 3,0 21 3,0
Syphilis secondaire 231 2,9 37 5,3
Syphilis latente < 1 an 177 2,2 8 1,2
Syphilis latente > 1 an 180 2,3 4 0,6
Neurosyphilis 20 0,3 6 0,9
Syphilis sans précision 113 1,4 14 2,0
Cryptosporidiose 33 0,4 2 0,3
Éclosion d’ERV 99 1,2 6 0,9
Listériose 51 0,6 10 1,4
MCJ 6 0,08 2 0,3
Maladie de Lyme 32 0,4 4 0,6
Infection gonococcique 1884 23,6 108 15,6
TOTAL 32339 29038
8- Le nombre de MADO régionales représente 9.0 % des MADO provinciales en ce qui concerne les MADO pour lesquelles il y a au moins un cas déclaré dans la région. Le nombre de MADO régionales représente 8,8 % de l’ensemble des MADO déclarées dans la province (dénominateur : 33 066).
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LISTE DES MADO – LABORATOIRE OU DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE MÉDICALE
Liste des i ntoxications, des infe ctions et d es maladies qui doive nt être déclarées aux autorités de santé publique en vertu du Ch apitre VIII de la Loi par tout diri geant d’un laboratoire ou d’un département de biologie médicale
(À jour au 29 janvier 2009.)
RÈGLEMENT MINISTÉRIEL D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE Maladies à surveillance extrême : ►à déclarer par téléphone ou par télécopieur simultanément au directeur national de santé publique et au directeur régional de santé publique et à confirmer par écrit dans les 48 heures.
Botulisme Choléra Fièvre jaune Fièvres hémorragiques virales
Maladie du charbon Peste Variole
Maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire : ►à déclarer dans les 48 heures au directeur régional de santé publique. Amibiase Babésiose Brucellose Chancre mou Coqueluche Cryptosporidiose Cyclosporose Diphtérie Encéphalite virale transmise par arthropodes (virus du Nil occidental, dengue) Fièvre Q Fièvre typhoïde et paratyphoïde Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica Giardiase Granulome inguinal Hépatites virales Infection à Campylobacter Infection à Chlamydia trachomatis Infection à Escherichia coli producteur de vérocytotoxine Infection à Hantavirus Infection à HTLV type I ou II Infection à Plasmodium Infection à Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine (SARV) Infection gonococcique
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Infection invasive à Escherichia coli Infection invasive à Hæmophilus influenzæ Infection invasive à méningocoque Infection invasive à streptocoques du groupe A Infection invasive à Streptococcus pneumoniæ Infection par le virus du Nil occidental Intoxication par les substances chimiques toxiques faisant partie des classes suivantes, lorsque les résultats de mesures d’indicateur biologique obtenus indiquent une valeur anormalement élevée qui dépasse les seuils reconnus en santé publique :
– alcools – cétones – glycols – hydrocarbures et autres composés
organiques volatils
– esters – gaz et asphyxiants – métauc et métalloïdes – pesticides – Légionellose
Lèpre Leptospirose Listériose Lymphogranulomatose vénérienne Maladie de Chagas Maladie de Lyme Oreillons Poliomyélite Psittacose Rage Rougeole Rubéole Salmonellose Shigellose Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Syphilis Tétanos Trichinose Tuberculose Tularémie Typhus
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LISTE DES MADO - MÉDECINS
Liste des intoxications, des infections et des maladies qui doivent être déclarées aux autorités de santé publique en vertu du Chapitre VIII de la Loi par les médecins
(À jour au 29 janvier 2009.)
RÈGLEMENT MINISTÉRIEL D’APPLICATION DE LA LOI SUR LA SANTÉ PUBLIQUE Maladies à surveillance extrême : ►à déclarer par téléphone ou par télécopieur simultanément au directeur national de santé publique et au directeur régional de santé publique et à confirmer par écrit dans les 48 heures.
Botulisme Fièvre jaune Maladie du charbon Variole
Choléra Fièvre hémorragiques virales Peste
Maladies, infections et intoxications à déclaration obligatoire : ►à déclarer dans les 48 heures au directeur régional de santé publique. Amiantose Angiosarcome du foie Asthme dont l’origine professionnelle a été confirmée par un comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires formé en vertu de l’article 231 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (L.R.Q., c. A-3.001) Atteinte broncho-pulmonaire aiguë d’origine chimique (bronchiolite, pneumonite, alvéolite, bronchite, syndrome d’irritation bronchique ou œdème pulmonaire) Atteinte des systèmes cardiaque, gastro-intestinal, hématopoïétique, rénal, pulmonaire ou neurologique lorsque le médecin a des motifs sérieux de croire que cette atteinte est consécutive à une exposition chimique d’origine environnementale ou professionnelle par les :
– alcools – aldéhydes – cétones – champignons – corrosifs – esters
glycols – hydrocarbures et autres composés
organiques volatils – métaux et métalloïdes – pesticides – plantes
– Babésiose Bérylliose Brucellose Byssinose Cancer du poumon lié à l’amiante dont l’origine professionnelle a été confirmée par un comité spécial des maladies professionnelles pulmonaires formé en vertu de l’article 231 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles
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Chancre mou Coqueluche Diphtérie Éclosion d’infections à entérocoques résistants à la vancomycine Éclosion d’infections à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline Encéphalite virale transmise par arthropodes Fièvre Q Fièvre typhoïde ou paratyphoïde Gastro-entérite épidémique d’origine indéterminée Granulome inguinal Hépatites virales Infection à Chlamydia trachomatis Infection à Hantavirus Infection à Plasmodium Infection gonococcique Infection invasive à Escherichia coli Infection invasive à Hæmophilus influenzæ Infection invasive à méningocoque Infection invasive à streptocoques du groupe A Infection invasive à Streptococcus pneumoniæ Infection par le VIH seulement si la personne infectée a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus Infection par le virus du Nil occidental Légionellose Lèpre Lymphogranulomatose vénérienne Maladie de Chagas Maladie de Creutzfeldt-Jakob et ses variantes Maladie de Lyme Mésothéliome Oreillons Paralysie flasque aiguë Poliomyélite Psittacose Rage Rougeole Rubéole Rubéole congénitale Sida, seulement si la personne atteinte a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus Silicose
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108 Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Syphilis Tétanos Toxi-infection alimentaire ou hydrique Trichinose Tuberculose Tularémie Typhus
Direction régionale de santé publique 2400, avenue D'Estimauville Québec (Québec) G1E 7G9 Téléphone : 418 666-7000 Télécopieur : 418 666-2776 www.dspq.qc.ca