Présentation du laboratoire –2010 ANSES -LHN FASSATEB
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Présentation du laboratoire – 2010
FASSATEB
Présentation du laboratoire – 2010
ANSES - LHN
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Assure une veille sanitaire
Evalue les risques et les bénéfices sanitaires et
nutritionnels
Recommande des mesures de protection sanitaire
Conduit, impulse et coordonne des recherches
Assure des missions de laboratoires de
référence
Forme, informe et contribue au débat
public
Autorise les médicaments vétérinaires
Anime un réseau d’organismes scientifiques
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ANSES - LHN
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� 11 laboratoires participant à la veille sanitaire et l’expertise,
« Recherche et Référence »
• Agents biologiques
• Agents chimiques
• Agents physiques
Aliments, Eau, Animaux, Végétaux, Environnement….
�Expertise Collective : 19 Comités d’Experts Spécialisés
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Ressources hydriques
� Origine des eaux utilisées
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� Eau: besoin vital, « pouvoir s’approvisionner en eau potable est un besoin élémentaire et un droit fondamental »
� Ressource à fort enjeux « géostratégique » et économiques, +++ avec changement climatique, accroissement de la population
Eau superficielle Eau Souterraine
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Pollution hydrique
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Eau superficielle Eau Souterraine
� La qualité des ressources utilisées est largement influencée par:
� les rejets agricoles
� les rejets urbains
� les rejets industriels
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Pollution hydrique
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Eau superficielle Eau Souterraine
� Ces rejets peuvent contenir:
� des substances chimiques (pesticides, nitrates, médicaments, ..)
� des agents microbiologiques (virus, bactéries, parasites, ..)
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Principaux micro-organismes pathogènes pour l’Homme transmissible par l’eau (WHO, 2006)
Diversité importante par:
Morphologie/taille
• Cryptosporidium : 4 à 6 µm• Campylobacter : 0,5 x 5 µm• Norovirus : 30 nm
Physiologie/ Métabolisme
DMI ou DI50 variables
Sympthomatologie diverse
Source humaine et/ou animale
Résistance/ Persistance
7 WHO, 2006. Guidelines for Drinking-water Quality-Incorporating First Addendum to ThirdEdition - Volume 1: Recommendations
Pathogènes transmissibles par l’eauPrésentation du laboratoire – 2010
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� Devenir des micro organismes dans l’environnement = Survie
� dépendant du micro organisme
� dépendant de facteurs physico – chimiques environnementaux, ex: Température, lumière, pH…
� dépendant de facteurs « biologiques »
Persistance dans l’environnement
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Persistance dans l’environnement
�Devenir des micro organismes dans l’environnement = Survie
� dépend de l’état particulaire dans les eaux
� adsorbés sur des MES
� agrégé entre particule
Particules AgrégéesParticules AdhéréesParticules Dispersées
Biofilms
Sédiments
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Impact sur la santé publique
Eau superficielle Eau Souterraine
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� Selon OMS, 3,4 millions de morts/an seraient dues à la consommation d’eaux contaminées (WHO, 2006)
� Épidémiologie très largement sous estimée de part la difficulté de l’investigation
� Dépendante du contexte socio-économique local, du niveau d’hygiène, l’immunodéficience des personnes exposées ou plus généralement leur état de santé, proportion des enfants dans la population
� Problématique dans les pays très industrialisés
Épidémiologie des infections d’origine hydriquePrésentation du laboratoire – 2010
� Nombre de cas impacté important lié au mode de distribution• Exemple Milwaukee (USA) en 1993 = 403 000 malades (69 D)• Exemple de Gourdon(France) en 2000 = 2600
� Un taux d’attaque (incidence cumulée calculée sur une très courte période de temps) très souvent important
� Risque de transmission inter humaine secondaire « propagation »
Caractéristique
Pathogène Quantité excrétée dans les fèces
humaine
Dose infectieuse
Rotavirus 1010 g ≈1 particules
Cryptosporidium 105-7 g ≈100 particules
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� Nombre de cas impacté important lié au mode de distribution• Exemple Milwaukee (USA) en 1993 = 403 000 malades (69 D)• Exemple de Gourdon(France) en 2000 = 2600
� Un taux d’attaque (incidence cumulée calculée sur une très courte période de temps) très souvent important
� Risque de transmission inter humaine secondaire « propagation »
Caractéristique
Source INVS, Beaudeau et al.
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Sécurité sanitaire
� Gestion de la qualité de l’eau = enjeu majeur santé publique
� Vision globale du cycle de production « de la ressource à la distribution jusqu’au consommateur » :
1. Passe par une protection de la ressource
2. Passe par une connaissance de la « qualité » de la ressource
3. Passe par une surveillance de la qualité de l’eau produite et distribuée
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1-Protection de la ressource
� Limiter les sources de pollution de la ressource hydrique
� Réflexion approfondie sur le choix du type de ressource et de sa localisation
� Origine : eau souterraine / eau de surface Traitement
� Localisation du point de captage au regard du « risque »
� Protéger le point de captage : instaurer des périmètres de protection « rapprochés » et quand c’est possible « éloignés)
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2-connaissance de la « qualité »
� Concept du « Water Safty Plan », Analyse de Risque
� De cette connaissance résultera
� Le choix de la ressource
� Le type de traitement à mettre en place
� Acquisition de connaissances peut se faire de différentes manières
� Elle doit prendre en compte des situations contextuelles et environnementales diverses (forte pluviométrie, sécheresse….)
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3-Surveillance et contrôle de la qualité des eaux
� Objectif : vérifier que l’eau produite et distribuée est conforme par rapport à des limites et des références de qualité fixées
� Organisation de la surveillance � Auto contrôle géré par le producteur (opéré par des
laboratoires internes ou externes)� Le contrôle officiel (Sanitaire) géré par des autorités
publiques (laboratoires externes)
� Fréquence des contrôles� Dépendante de la ressource et donc du risque� Dépendante de la taille de la collectivité
� Compiler et exploiter les résultats : retour d’expérience
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Analyse de l’eau
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« Agents microbiologiques incriminés dans les TIAC hydriques »
Guidelines for drinking-water quality, third edition, incorporating first addendum, Volume 1 – Recommendations (WHO 2006)
Indicateurs de contamination fécale
o Coliformes, E colio Entérocoqueso Spore Anaérobie Sulfito Réducteurso Flore totale
+ +++ Analyses microbiologique
de l’eau
� Délai
� Coût
� Complexité
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Indicateur microbiologique de contamination fécale
� Critères d’un bon indicateur (Armon et Kott, 1996) :
� non pathogène� toujours être présent lorsque les pathogènes sont présents,� plus abondant que pathogènes,� plus résistant aux traitements de désinfection et aux conditions environnementales que les pathogènes,� ne pas se multiplier dans l’environnement,� facilement et rapidement quantifiable à faible coût,,� ….
� La présence d’un indicateur dans l’eau signifie� Risque potentiel de la présence d’un agent pathogène� Défaillance d’un système de traitement de potabilisation
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Indicateurs microbiologiques de contamination fécale
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Indicateurs et limites de références Présentation du laboratoire – 2010
Indicateurs microbiologiques et retour d’expérience
Epidémie Pathogène Microbio eau
Sète (34) Cryptosporidium. sp. F+ PNR
Strasbourg (67) NR F+ PNR
Gourdon (46) Rotavirus, Campylobacter coliF+ P++(rota)
Dracy (71) Cryptosporidium hominis F+ P++
Isère (38) norovirus I &IIF+ P++(rota II)
Divonne (01) Cryptosporidium parvum & hominis F+ P++
Vesoul (70)Cryptosporidium. sp.+ Campylobacter
jejuniF+ PNR
Pont de Roide (25) norovirus F+ PNR
Arc 1800 (73) norovirus I F+ P+
Pulligny (54) recherches négatives F+ Pneg
� Expérience acquise sur les indicateurs microbiologiques est importante +++ et leur intérêt n’est plus à démontrer
� Néanmoins il existe des situations ou il n’ a pas été constaté de corrélation entre la présence d’un pathogène et d’un indicateur. Indicateur bactériologique = virus entériques ???
Sou
rce IN
VS
, B
eau
deau
et
al.
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Analyse de l’eau
� Méthodologies de détection Normées
� Escherichia coli ( NF EN ISO 9308-1)
� Enterococci (NF EN ISO 7899-2)
� Bactéries Coliformes ( NF EN ISO 9308-1)
� Spores de bactéries Sulfitoreductrice (NF EN 26461-2)
� Flore totale 22oC et 37oC (ISO 6222)
� Possibilité d’utiliser des méthodes alternatives rapides si elles ont été reconnues « équivalente »
� Ces analyses seront réalisées dans des laboratoires disposant du matériel adéquate et du personnel compétent
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Conclusions
� Impact important de l’eau dans l’épidémiologie et la santépublique avec des conséquences sanitaires dramatiques
� Gestion des ressources hydriques
� Protection de la ressource
� Connaissances de la qualité des eaux
� Surveillance planifiée au travers de contrôles réguliers
� L’accroissement de la population mondiale, le changementclimatiques, mais également les évolutions sociétales font que lagestion et la protection des ressources hydriques doivent êtreinscrites dans des priorités nationales et internationales
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