Programme scolaire 2015-2016

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rapport au commentaire et s’accompagnent toujours d’une ou de plusieurs activités pratiques. Celles-ci montrent aux enfants que beaucoup d’œuvres leur sont parfois plus facilement accessibles grâce à de petits jeux, à des énigmes, à des puzzles…

Le Musée national d’histoire et d’art propose chaque année des visites guidées et des visites-ateliers pour les écoles de tous les ordres d’enseignement. Ces visites ne se limitent pas à un parcours à travers les salles du musée, mais privilégient le dialogue par

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(Sites)

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Outre plusieurs expositions temporaires organisées chaque année, le Musée natio-nal d’histoire et d’art abrite les collections archéologiques, historiques et artistiques nationales. Le parcours se déploie sur dix niveaux et se veut chronologique. De la préhistoire aux expériences artistiques les plus récentes, le visiteur gravit les étages comme s’il parcourait les couloirs du temps. Les salles consacrées à l’archéologie mon-trent l’évolution de la présence humaine sur le territoire national, des vestiges préhisto-riques à la fin du moyen âge. Parmi les fleu-rons on peut citer une série impressionnante de tombes aristocratiques de la fin de l’âge du fer ou la célèbre mosaïque romaine aux Muses de Vichten. L’exposition numisma-tique propose un échantillon représentatif du monnayage celtique, romain, médiéval et

moderne. Les collections artistiques regrou-pent des tableaux anciens, dont le fameux Bacchus, Vénus et l’Amour (vers 1530-31) de Rosso Fiorentino, ainsi que des œuvres d’art moderne et d’art contemporain tant luxembourgeoises qu’étrangères. La sec-tion des Arts décoratifs et populaires, dont les collections sont logées dans d’anciennes maisons urbaines, complètement rénovée, a fêté sa réouverture au mois de mars 2015. Elle nous invite à découvrir l’exposition « De Mansfeld au Design », la manière d’habiter et les arts appliqués au Luxembourg de 1500 jusqu’en 2014. Cette partie présente aussi des œuvres d’art moderne et d’art contemporain luxembourgeoises et étran-gères et une collection de photographies d’Edward Steichen.

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Durée : 2½ h

MUSÉE DRÄI EECHELEN5, Park Dräi Eechelen

L-1499 LuxembourgTél. (+352) 26 43 35

[email protected]

Inscription au Service des Publics du MNHA

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Visites guidées et ateliers au M3E

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Les « Dräi Eechelen », réduit démantelé du Fort Thüngen, construit en 1732/33 par les Autrichiens et transformé en 1836 par les Prussiens, viennent d’être aménagés en espace muséologique moderne. Le Musée Dräi Eechelen raconte et explique la spéci-ficité de la forteresse de Luxembourg et son

lien avec l’histoire de la ville, la formation territoriale du pays et l’identité culturelle de la nation. C’est toute une époque qui est évoquée, à travers l’affrontement séculier des grandes puissances européennes, et qui a donné naissance au Grand-Duché actuel et à une identité nationale indépendante.

Le Fort Thüngen

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Les médailles font office de récompense et expriment le mérite des personnes qui les portent. Les enfants sont invités à réaliser leur propre médaille !

Qui mérite une médaille ?

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Afin de s’identifier aux militaires des siècles passés, les élèves créent une écharpe honorifique qui exprime leur personnalité.

Cordon honorifique

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Y aurait-il un fantôme dans le vieux fort ? C’est peut-être un vieux soldat mort à l’inté-rieur du fort qui apparaît parfois pour racon-ter son histoire aux enfants. Les élèves vont ressusciter ce fantôme à l’aide de papiers

aux couleurs fluorescentes et l’intégreront dans une image du Fort Thüngen. Ils pourront ensuite le ramener à la maison et l’accrocher dans leur chambre : le fantôme brillera la nuit au-dessus de leurs têtes !

Huiii, un fantôme !

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Collerette

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Chaque époque a adopté une collerette qui lui est propre, qui se place autour du cou pour mettre en valeur le visage de celui qui la porte. Dans l’atelier les élèves réalisent une collerette personnalisée.

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Les élèves se voient récompensés, tels des ci-toyens et des militaires qui sont décorés pour leur réussite et leur courage. Ils créent leurs propres ordres, médailles et décorations.

Distinction royale

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Attention araignées !

Les araignées ont huit grandes pattes fines, elles tissent des toiles et aiment se cacher dans des endroits sombres. Lors d’une visite du Fort, les enfants peuvent décou-vrir les cachettes des araignées et créent ensuite leurs propres petits monstres.

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Dans le temps, quand la majorité des gens ne savait ni lire ni écrire, les documents importants ont été signés par des sceaux. Lors de cette visite, les élèves ont l’occasion de voir les diffé-rents sceaux de l’acte final du Congrès de Vienne et peuvent ensuite produire leur propre sceau.

Les sceaux

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Chaque blason représente les signes et emblèmes d’une famille d’une collectivité et permet de l’identifier par rapport aux autres. Les élèves sont invités à créer leur propre blason symbolique après la visite du musée.

Les armoiries

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Quelle direction ?

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De nos jours (presque) n’importe quel endroit est accessible à l’aide d’un système de navi-gation. Mais comment les gens trouvaient-ils la bonne route du temps où les technologies n’étaient pas aussi développées ?

Les enfants découvrent les différentes méthodes d’antan pour s’orienter dans le monde et réalisent leur propre panneau indicateur.

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Qui désigne les frontières d’un pays, d’une ville ou d’un terrain ? Les frontières sont-elles invariables ? Comment peut-on identifier une frontière ?

Durant la visite guidée les enfants découvrent les anciennes limites de la forteresse ainsi que les frontières anciennes et actuelles du Grand-Duché. À la fin ils réalisent une carte des frontières de leur ville personnelle.

Frontières

Un tour d’une tour à l’autre

Il s’agit d’un parcours qui part du Musée national d’histoire et d’art, au Marché-aux-Poissons, pour aboutir, en passant par la vallée de l’Alzette, au Musée Dräi Eechelen, au Kirchberg.

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Sur le chemin les élèves voient plusieurs tours : les Trois Tours (12e-14e s.), les tours semi-circulaires de l’enceinte Wenceslas (fin du 14e s.), les tourelles espagnoles (milieu du 17e s.), les Tours Vauban (1684-85) au Pfaffenthal et les tourelles crénelées du réduit du Fort Thüngen (1836). Les élèves apprennent à connaître les fonctions de ces différentes tours et les raisons pour lesquelles celles-ci ont été conservées et intégrées dans l’urbanisme mo-derne après le démantèlement de la forteresse.

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En parcourant le Musée Dräi Eechelen, les élèves rencontrent un personnage historique qui leur raconte la vie quotidienne des soldats prussiens dans la ville-forteresse au XIXe siècle. La visite se termine par un atelier pédagogique.

Un voyage dans le temps

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Second Life : la visite virtuelle du Fort Thüngen en 3D

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Lycées

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Pit Vinandy, connu aussi comme Cyber Piper, propose une visite virtuelle du Fort Thüngen avant le démantèlement de la forteresse en 1867. Grâce à l’univers 3D, les élèves peu-vent incarner des personnages virtuels. À la fois jeu et réseau social, Second Life favorise la rencontre et la communication.

Cet outil interactif permet d’aborder une période marquée par de profonds boulever-sements historiques. Les élèves parcourent le Fort Thüngen grâce à des images virtuelles et suivent une visite guidée du fort actuel. La suite sera consacrée à la création de leur avatar et à l’inspection de l’uniforme. Pour terminer, une introduction aux armes de l’époque du point de vue du développement technique ainsi que des exercices virtuels de tir leur seront proposés.

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Durée : 2½ h

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Visites guidées et ateliers au MNHA

Antique un jour ? Antique toujours ! Contemporain un jour ! Contemporain toujours ?

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Art – Remix3

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Regarde, écoute, touche, goûte et sens !De nombreuses œuvres sont représentatives de nos cinq sens et permettent aux élèves de les explorer d’une manière différente.

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Chaise dansante

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Les élèves se réfèrent au dadaïsme et au surréalisme afin de mettre en évidence l’insolite dans leurs travaux et de dépasser ainsi l’ordre communément établi.

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Luxembourg dévoile ses artistes, ses toiles, les rassemble, les combine, les fusionne et les fait exp(l)oser.

Un peu partout au Luxembourg

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Faire la part belle à la matière, maniée avec un art au détournement.

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4 Chutes-chutes

Le portrait

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L’enfant réalise son propre portrait ou celui d’un de ses camarades, en essayant derendre la physionomie de la personne représentée telle qu’elle est ou telle qu’il se l’imagine.

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GribouillagesGribouillis, griffonnage, barbouillage et graffitis se rejoignent dans une œuvre d’art.

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Un tableau peut choquer, faire peur, impres-sionner ou simplement plaire. Aux enfants d’analyser l’étrange.

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Biz’Art ! Vous avez dit bizarre ?

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Sens dessus-dessous

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L’art – une affaire de regard. Y a-t-il quelque chose à voir, que je ne vois pas et que d’autres sont capables de voir ? Couché, debout, de face, au-dessus, de biais… bien des moyens sont bons pour inventer le regard.

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Un tableau dans le tableau ! Hommage ? Explication ? Peut-être une mise en valeur ou simplement un décor ?

Un tableau peut en cacher un autre

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Les élèves apprennent à analyser un tableau, un objet, une photo… et à les transformer afin de créer une œuvre personnelle.

L’art en miroir

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Ajustez bien vos verres, nettoyez vos lentilles, mettez des lunettes colorées et votre vision sera brouillée, magique…

Plein la vue3

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Paysages sur le vif

Tout paysage réel ou imaginaire sert de prétexte à l’enfant pour expérimenter différents styles et techniques.

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ABCD’art ou la forme des motsLes enfants jonglent avec les mots, les lettres et les couleurs. Jeux gra-phiques et phoniques : les enfants s’amusent et inventent.

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Une « Photo » ça trompe énormément

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Transformer le sujet par la photographie à la manière d’un peintre.

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Autrefois très répandues dans nos cam-pagnes et à bas prix, les peintures sous verre, aux sujets surtout religieux, jouaient un rôle primordial dans la piété populaire.

Les élèves reprennent la technique tradition-nelle de la peinture sous verre où l’image est peinte sur le verso de la plaque avec des couleurs pures et vives.

Les peintures sous verre

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Kitsch !?Peut-on parler d’ « esthétiquement correct » et de « mauvais goût » ? Les élèves subliment le kitsch à travers un travail créatif.

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Un artiste peut mettre son art au service d’une cause et faire réagir…

Analyse, création…

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4Art engagé ! Art enragé ?

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Chefs-d’œuvre vidésUne œuvre vidée de ses personnages ou de son fond se retrouve entièrement trans-formée ou chamboulée. Aux élèves de réinterpréter et de réinventer le tableau.

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Analyse de l’original, détournement dans une intention comique, rendre perceptible l’intention du parodiste.

Le tableau et sa parodie

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Musée nationald’histoire et d’artLuxembourg

Marché-aux-PoissonsL-2345 Luxembourgwww.mnha.lu

mardi-dimanche 10h -18hjeudi 10h - 20hlundi fermé

08 .10 . 2010 - 09 . 01. 2011

10 A, bd Royal L-2093 Luxembourg

Raoul Dufy1877 - 1953

les frontièresde l’indépendance.....................................Le Luxembourgentre 1815 et 1839.....................................

.....................................Exposition du 11 juin 2015 au 22 mai 2016.....................................Musée Dräi Eechelen5, Park Dräi EechelenL-1499 Luxembourgwww.m3e.lu

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Pub, poster, annonce – afficher, montrer, déchirer, visualiser… Les jeunes expriment leurs idées.

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Atelier gratuit pour enfants

« Médailles »de 11 à 18 heures

suivez les médailles

À l’affiche !

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Durée : 2½ h Visites guidées et ateliers au MNHA « Aile Wiltheim »

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C’est en 1692 qu’apparaît l’appellation de « Marché-aux-Poissons » pour désigner la place, dans la vieille ville de Luxembourg, où l’on vendait du poisson, bientôt à côté d’autres produits de consommation courante. Les poissonniers y seront présents jusqu’en 1926. La tradition de ce marché et l’am-biance irremplaçable qui s’en dégage seront évoquées au cours de cet atelier. Les enfants

fabriquent de petits poissons colorés à l’aide de différents matériaux et s’en servent ensuite pour organiser un concours de pêche à la ligne.

Le Marché-aux-Poissons

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Tous les membres de la famille n’avaient pas leur chambre à coucher. Chez les familles aisées, il y avait une chambre pour les parents et deux pour les enfants ! Une pour les gar-çons et une pour les filles.

Les enfants découvriront les charmes d’un bonnet de nuit.

Vite au lit !3

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Ne pas nourrir s.v.p.

Lors d’une promenade au musée on peut découvrir la diversité des animaux représentés sur différents objets: des grenouilles, des oiseaux, des libellules…

Quel est ton animal préféré ?

Animaux au Musée !

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La nature est depuis toujours une source d’inspiration pour les artistes. Au musée on peut trouver une multitude de fleurs représentées sur différents objets.

Quelle est ta fleur préférée ?

Rose, tulipe, coquelicot…

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La tapisserie

Autrefois, la tapisserie et le papier peint étaient des signes

de richesse. Les enfants appren-nent à connaître leur histoire et

se familiarisent avec les tech-niques de fabrication et leurs

usages dans la vie quotidienne. Ils réalisent ensuite eux-mêmes

un petit ouvrage.

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Les enfants découvrent l’évolution des cuisines d’autrefois jusqu’aux cuisines contemporaines.

Les enfants réalisent ensuite un objet pratique autour de la table.

La cuisine3

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Comment les gens d’antan pouvaient-ils chauffer leur maison s’ils n’avaient pas de radiateurs ?

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Froid ou chaud?

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Les enfants vont découvrir dif-férents systèmes de chauffage d’autrefois et réaliseront ensuite un coussin rempli de noyaux qui peut conserver la chaleur.

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Les enfants sont invités à dé-couvrir l’existence d’un motif souvent caché dans la déco-ration des pièces, du mobilier et des faïences. Ils intègrent ensuite des motifs dans une œuvre personnelle.

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À la recherche d’un motif caché

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Les enfants auront l’occasion de changer un papier peint classique en tendance moderne. Cet atelier leur permet de comprendre la valeur du papier peint dans le temps.

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Atelier des Créateurs

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Durée : 2½ h

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Visites guidées et ateliers au MNHA

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L’un des premiers actes de l’homme fut de protéger son corps du froid, mais aussi de le parer de plumes, de fleurs, de bijoux en os, en coquillage ou en bois, de peintures et de tatouages. La visite est suivie de deux ateliers pédagogiques : les enfants réalisent un collier préhistorique et mettent en pratique les connaissances acquises, identifient les manières de s’habiller et les attribuent aux époques correspondantes.

Bijoux et vêtements de la préhistoire au moyen âge

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En se familiarisant avec des objets de la vie quotidienne, les élèves apprennent à connaître la vie dans une tente paléolithique, dans une maison gauloise, dans une villa gallo-romaine ou dans un château médiéval, puis réalisent un pot en terre cuite avec la technique traditionnelle à bourrelets.

La vie quotidienne des hommes au fil des siècles

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De l’austra lo pithèque à l’homme de Cro-Magnon

L’évolution de l’homme pendant la préhistoire est évoquée à travers l’étude des crânes humains, des types d’habitat et des outils de travail. Les vestiges décou verts lors de fouilles archéologiques effectuées sur le sol luxembourgeois renseignent sur l’évolution des modes de vie de nos ancêtres pendant près de 500 000 ans. Ils per mettent de saisir

le passage d’une économie de prédation (chasse et cueillette) à une économie de pro-duction (agriculture et élevage), constituant une étape capitale de l’histoire de l’homme.

Les élèves analysent l’évolution du crâne hu-main et apprennent à connaître les fonctions des différents outils préhistoriques (biface, racloir, burin, perçoir, grattoir).

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La section protohistorique présente des objets datant de l’âge du bronze, les recons titutions et le mobilier de tombes princières celtiques ainsi que les vestiges issus de l’oppidum du Titelberg.

Durant la visite, les élèves découvrent les tombes princières d’Altrier, Flaxweiler, Gros-bous, Clemency, Goeblange-Nospelt et Feulen qui témoignent du niveau de vie élevé de l’aris-tocratie celtique avant la conquête romaine.

La structure de l’oppidum celtique et la vie quotidienne à l’âge du fer récent leur sont ensuite expliquées à travers les trouvailles du Titelberg.

Les élèves participent ensuite à un jeu péda-gogique qui fait appel aux connaissances acquises pendant la visite.

Les âges des métaux (de 1800 av. J.-C. à la conquête de la Gaule par César)

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Les cinq siècles de domina tion romaine consti-tuent l’une des époques les plus glorieuses de notre histoire. La multitude d’objets retrouvés sur les innombrables sites romains du territoire luxembourgeois en témoignent. De nombreux thèmes sont traités pendant la visite de la collec-tion gallo-romaine : l’infrastructure (constructions de routes et de relais), le vicus romain avec ses thermes, ses temples et son théâtre, la religion, la vie agricole (villae rusticae et villas de luxe), la vie quotidienne, les tombes et les monuments.

Les différentes thématiques abordées tout le long du parcours illustrent l’organisation de l’empire romain en province.

Vêtus de tuniques comme les jeunes Romains, les élèves abordent différents aspects de la vie romaine. À l’issue de la visite, ils apprennent à uti liser des tablettes de cire et s’initient aux chiffres romains.

La civilisation gallo-romaine

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Momies – Un rêve d’éternité

Exposition temporaire du 12 juin 2015 au 10 janvier 2016

Les momies exercent une fascination sin - gulière. Et souvent l’Égypte est considérée comme le berceau exclusif de cette pratique millénaire. À tort. Une exposition proposée par le Musée national d’histoire et d’art Luxembourg avec le concours des musées Reiss-Engelhorn de Mannheim – la plus grande exposition de momies jamais présentée – montre que ce rite funéraire a été pratiqué par maintes cultures d’Asie, d’Amérique et du Pacifique. Plus de 70 spé cimens d’origines et d’époques diverses invitent les élèves à un voyage passionnant à travers les continents et leurs cultures, dans un laps de temps qui s’étend des dinosaures jusqu’au futur.

Il apprend ainsi que la momification est un processus naturel qui peut advenir dans la sé-cheresse du désert, dans les glaces éternelles voire dans des caves parfaitement étanches. De nombreux artefacts originaux, du mobilier funéraire de grande facture, d’extraordinaires trouvailles archéologiques et les résultats de récents travaux scientifiques complètent cette exposition réalisée grâce à de prestigieux prêts en provenance d’Europe et d’outre-mer.

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Le chat… mais qui es-tu ?

Le chat, de nos jours, est un animal de compagnie très apprécié des hommes…

Mais que sait-on de nos amis félins et de leur mode de vie dans les époques anté-rieures ?

Des momies de chats trouvées un peu par-tout dans le monde nous aident à éclaircir ce mystère. En effet, qu’il s’agisse de mo-mies naturelles ou de corps soigneusement préparés par les anciens Égyptiens, où le chat était considéré comme un dieu, l’étude de ces momies nous apprend beaucoup sur leur mode de vie. Que mangeait notre ami le chat il y a de cela 2000 ans ? Était-il un grand aventurier ? A-ton trouvé des os cassés ? Souffrait-il d’une quelconque mala-die ? Toi, chercheur spécialisé, tu pourras, dans ton laboratoire, étudier en détail le squelette d’un chat. Malheureusement, celui-ci s’est souvent mal conservé et il n’en reste qu’un tas d’os en pagaille ! Tu devras, tout d’abord, pour ton étude, savoir reconstituer le squelette, remettre ainsi le tout dans le bon ordre. Ensuite, tu devras être attentif à chaque petit indice et mener ton enquête afin de déterminer la cause de la mort et le mode de vie de notre ami le chat.

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De tous temps, les hommes aiment se faire tatouer. Qu’il s’agisse de tatouages religieux, thérapeutiques ou esthétiques, le tatouage est une pratique ancestrale qui est attestée en Eurasie depuis le néolithique. Le terme même de « tatouage » a ses origines en Océanie. Il vient du mot « ta », qu’on peut traduire par « dessin », et « atua », qui signifie « Dieu ».

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Mais comment sait-on que nos ancêtres se tatouaient ? Grâce aux momies, dont la peau tatouée est parvenue jusqu’à nous. D’Ötzi, la plus ancienne momie tatouée, aux Maoris, qui sont à l’origine du mot tatouage, beaucoup de momies de par le monde sont retrouvées avec des tatouages magnifiques sur leurs peaux.

Dans l’exposition « Les momies – un rêve d’éternité » sont exposées deux têtes de guerriers Maori. Sur leurs visages, on re-trouve les tatouages traditionnels maoris ap-pelés « MOKO ». Le temps d’une matinée, plonge dans le monde des guerriers Maori et transforme ton visage à l’aide de peintures naturelles en tatouage « MOKO ».

Un dessin pour toute la vie… et au-delà

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La momie et la caméra, l’invention d’un nouveau monstreLa momie fait aujourd’hui partie du répertoire de base du « monstre » ou du « méchant », tant au cinéma que dans les jeux vidéo. Véritable symbole de la culture égyptienne, elle est devenue aussi emblématique que le vampire ou le loup-garou. D’abord initiés au phénomène culturel de la momie par le biais d’images et d’extraits de films, les apprentis cinéastes que vous êtes se mueront en costumiers, designers ou photographes afin de livrer leur plus belle affiche de film de momie.

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Pour nous, manger un morceau de chocolat est un geste anodin. Nous en avons dans notre réfrigérateur et nous l’achetons à bas prix. Mais chez les Aztèques, boire un chocolat chaud était réservé aux plus riches et ne se dégustait pas à la légère, au point qu’on en déposait dans les tombes pour le voyage dans l’au-delà.

C’était le cas également pour les momies sud-américaines. En recréant la première recette rapportée en Europe par Cortés en 1528, c’est à vous de préparer un cacao comme celui qu’on a servi à Charles Quint, et qui était très différent du cacao actuel.

Un dernier verre pour la route

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Durée : 2½ h, 60 € participation

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Visites guidées et ateliers sur nos sites : à partir du mois de mars 2016

Sites

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La maison néolithique(Blaschette-Lorentzweiler)

La reconstitution d’un site néolithique dans les forêts de Lorentzweiler permet aux élèves de revivre le quotidien de cette époque capitale de la préhistoire, où l’homme est passé du statut de chasseur cueilleur nomade à celui d’agriculteur éleveur sédentaire.

> Quatre ateliers sont proposés Participation : 60 € /atelier

Visites et ateliers organisés en collaboration avec le Ministère de l’éducation Nationale et de la Formation Professionnelle.

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Comment nos lointains ancêtres préparaient-ils leur pain ?

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Atelier participatif (seulement les matins)

Préparation de galettes préhistoriques sur pierre plate.

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Atelier participatif (seulement les matins)

Prépara tion d’une soupe à l’aide de pierres incandescentes placées dans un récipient.

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L’art et la chasse chez les hommes préhistoriques !

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Atelier participatif (seulement les matins)

Exercice au « tir au propulseur », au « tir à l’arc » et initiation aux activités artistiques (peinture, gravure…).

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Comment se nourrissaient nos ancêtres ?L’art et la chasse chez les hommes préhistoriques !

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Toute une journée :

Ateliers participatifs

(les lundis et les mercredis, de 9.00 à 15.30 h)

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L’oppidum du Titelberg(Fond-de-Gras, Niederkorn) > Participation : 60 €

Situé sur un éperon rocheux de cinquante hectares, naturellement défendu par des pentes abruptes ainsi que par un rempart, l’oppidum du Titelberg, capitale de la Cité des Trévires, avait développé une intense activité économique qui lui avait conféré une prééminence politique et religieuse et s’était traduite par l’émission de monnaies trévires.

À côté de la zone d’habitat se situait un espace de dix hectares abritant un sanctuaire et une grande aire vierge de toute construc-tion qui servait probablement aux assemblées du peuple en armes accompagnées de sacri-fices rituels pour la préparation de la guerre.

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Le métier de l’archéologue

Atelier participatif

Fouilles Technique de fouilles archéologiques, lavage des objets, tamisage.

Restauration Observation, assemblage et collage des tessons, dessin et datation du vase.

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Le vicus Ricciacum (Dalheim) > Participation : 60 €

Le vicus Ricciacum, la plus grande agglomé-ration antique connue au Luxembourg, était situé sur l’importante route romaine de la Méditerranée au Rhin (‘Voie d’Agrippa’), à mi-chemin entre Metz et Trèves. Le nom an-tique est attesté par la Tabula Peutingeriana, sept tessères (jetons) en plomb et surtout une inscription lapidaire découverte en 2008.

À l’époque romaine, Dalheim était une ville d’une superficie de plus de 30 ha qui faisait

fonction de relais routier et où étaient installés des ateliers fabriquant des objets en bronze et en fer, des textiles, des articles en cuir, des poteries… Il y avait aussi un centre religieux comportant plusieurs temples, un édifice de spectacle (théâtre) ainsi que des thermes. Fondé dès 18/17 avant J.-C., pillé et incen-dié au moment des invasions germaniques du IIIe siècle, détruit une nouvelle fois en 353/355, le vicus était occupé jusqu’au Ve siècle après J.-C.

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Le théâtre romain

Atelier participatif

Après la visite du théâtre de Dalheim, les élèves fabriquent un masque de théâtre romain en se basant sur des documents ico-nographiques anciens. Ils interprètent ensuite des personnages de la comédie antique en s’inspirant d’une pièce d’un auteur romain. Les masques et les vêtements qu’ils portent permettent d’identifier le type d’acteur qu’ils sont censés représenter sur scène.

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Vestiges et musée de la villa romaine d’Echternach

Mise au jour lors de fouilles archéologiques en 1975-76, la villa d’Echternach (Ier-Ve siècle après J.-C.) constitue l’un des domaines les plus importants de l’époque romaine découverts au nord des Alpes.

Véritable palais aux dimensions extraordinaires, comportant portiques, cours intérieures, bassins et équipée de thermes, de placages en marbre, de mosaïques de pavement et d’un chauffage par le sol, cette luxueuse demeure offrait à ses habitants le plus grand confort possible.

Les élèves visitent les vestiges de la maison de maître, conservée dans toute son étendue au niveau des fondations, avec ses caves et ses bassins d’ornement. Dans le musée aménagé près du site archéologique, ils découvrent des scènes reconstituées avec des figures gran-deur nature et des maquettes à l’échelle qui fournissent un aperçu de la vie quotidienne à l’intérieur de la villa.

> Deux ateliers sont proposés Participation : 60 € /atelier

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Les jeux romains

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La technique de la mosaïque

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Informations pratiques Disponibilités des ateliers

Durée des ateliers : 2½ hTablier ou vêtements pour travaux pratiques dans les ateliers d’expression plastique !

Musée Dräi Eechelen : max. 15 enfants

Musée national d’histoire et d’art :ATELIERS D’EXPRESSION PLASTIQUE Salle 1 : max. 16 enfants. Salle 2 : max. 18 enfants

ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES Max. 24 enfants

HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE Max. 20 enfants

Sites : max. 20 enfants pour des raisons de sécurité

L’entrée du musée, les visites guidées et la participation aux activités dans nos ateliers sont gratuites pour les groupes scolaires.

Pour de plus amples informations et pour les réservations, nous sommes à votre disposition, du lundi au vendredi (excepté le mercredi) :

Edmond THILL, Tania WEISSService des Publics du MNHAMarché-aux-PoissonsL-2345 LuxembourgTéléphone (352) 47 93 30 – 214Fax (352) 47 93 30 – [email protected]

Impressum

Service des Publics du MNHAMarché-aux-PoissonsL-2345 LuxembourgTéléphone (352) 47 93 30 – 214Fax (352) 47 93 30 – [email protected]

Photos : © MNHA Graphisme : www.mv-concept.luPhoto de couverture : Eric Chenal

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