automne 2o14la maison des métallos,établissement culturel de la ville de paris

maison desmétalloss

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LES MONDES DU TRAVAILCe parcours thématique(voir p. 10) croise notamment l’univers de l’auteur drama-tique Manuel Antonio Pereira, l’approche intime et musicale du travail de Nicolas Frize et les films de Jean-Pierre Thorn.

« Ne faire qu’un avec ce qu’on voit est mortel et ce qui sauve c’est toujours la production d’un écart libérateur » (Marie-José Mondzain). Aux Métallos, c’est par l’art que se produit l’écart libérateur. Cet automne, un regard dans le rétroviseur nous le prouve. Éliane de Latour en 2011 nous a montré comment les go de nuit, ces très jeunes filles qui se vendent à Abidjan, ont évolué dans l’image qu’elles avaient d’elles-mêmes grâce aux prises de vue qu’elles ont créées ensemble. Aujourd’hui elle revient avec les « Belles retrouvées », et l’écart a travaillé, et les images témoignent du chemin d’émancipation accompli dans lequel l’intervention de l’art fut déterminante. En 2009 et 2011, À mon âge je me cache encore pour fumer a proposé cet écart pour parler de la liberté des femmes dans le monde arabe ; cinq années et des printemps arabes plus tard, les neuf comédiennes viennent redonner au théâtre qui a vu naître ce spectacle le témoignage d’un immense succès, auprès de milliers de spectateurs remarquablement attentifs. En 2012, Nicolas Frize a construit aux Métallos une usine à poésie qui posait cet écart entre soi et son travail, il creuse le sillon et à la demande générale il revient nous étonner encore sur le même sujet. Tous les artistes programmés cet automne ne lâchent pas ce qui relève pour eux de la nécessité… !

JEAN-PIERRE THORNNous consacrons une soirée à Jean-Pierre Thorn (voir p. 12). Cinéaste militant, son œuvre traverse toute notre programmation automnale.Il a réalisé des films sur « Les mondes du travail » (Oser lutter oser vaincre, Flins 68) et sur le mouvement hip hop avec trois films devenus emblématiques : Génération Hip Hop, Faire kiffer les anges et On n’est pas des marques de vélo. La thématique « Femmes et violence » lui est familière avec Allez Yallah !, film qui raconte l’épopée d’une caravane de femmes luttant contre la régression de leurs droits. Il a aussi réalisé un documentaire, Bled Sisters, sur le groupe polyphonique Évasion (voir p. 6) !

PRATIQUE ARTISTIQUECet automne, comme à chaque saison, nous proposons de nombreux ateliers de pratiques artistiques, que ce soit pendant les vacances (voir p. 30) avec un atelier Le corps musical avec Jean-Jacques Lemêtre complice de longue date d’Ariane Mnouchkine, ou de cinéma d’animation et pendant la Fête des métallos (voir p. 30), ou encore lors de week-ends avec un atelier de danse dabké et un petit bal avec Nancy Naous (voir p. 25), et de théâtre avec Isabelle Lafon (voir p. 24). Aux Métallos, l’artiste, c’est vous !

FEMMES ET VIOLENCEUne exposition, quatre spectacles et des rencontres, un parcours indispensable sur un sujet aussi complexe qu’omniprésent (voir p. 21) !

MARATHON DE LA DANSEPendant le festival de danse hip hop Kalypso (voir p. 18), nous proposons à destination des établissements scolaires et structures socioculturelles du quartier des interventions des artistes du festival qui présentent leur danse et échangent sur leur métier de danseur.

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JEAN-PIERRE THORNNous consacrons une soirée à Jean-Pierre Thorn (voir p. 12). Cinéaste militant, son œuvre traverse toute notre programmation automnale.Il a réalisé des films sur « Les mondes du travail » (Oser lutter oser vaincre, Flins 68) et sur le mouvement hip hop avec trois films devenus emblématiques : Génération Hip Hop, Faire kiffer les anges et On n’est pas des marques de vélo. La thématique « Femmes et violence » lui est familière avec Allez Yallah !, film qui raconte l’épopée d’une caravane de femmes luttant contre la régression de leurs droits. Il a aussi réalisé un documentaire, Bled Sisters, sur le groupe polyphonique Évasion (voir p. 6) !

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UNE SEMAINE EN COMPAGNIEExpérience ? Gageure ? Folle envie ? Une semaine en compagnie, c’est un peu tout cela à la fois.Il y a quatre ans, la Maison des métallos, le Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis, le Collectif 12 de Mantes-la-Jolie et Arcadi Île-de-France, organisme associé de la Région, ont imaginé rassembler leurs énergies et leurs moyens afin de partager leur curiosité et leur appétit de créations théâtrales singulières. Une semaine en compagnie est née.Tout au long de l’année,les équipes de ces quatre structures, aussi diverses que complémentaires, travaillent à un repérage de créations inventives et artistiquement prometteuses, en marge des circuits de diffusion établis. Ainsi, Une semaine en compagnie est l’occasion de donner aux équipes qui les portent, qu’elles soient émergentes ou non, des conditions propices à la mise en valeur de leur travail, dans des lieux franciliens repérés.

· 1er spectacle :plein tarif 10 euros · à partir du 2e spectacle :tarif unique 5 euros tarifs valables pour l’ensemble de la manifestation

NOUS NE SOMMES PAS SEULS AU MONDECie Babel – Élise ChatauretTHÉÂTRE L’auteure et metteure en scène Élise Chatauret raconte une histoire d’amour entre une femme blanche et un homme noir, inspirée du récit de vie d’une jeune femme d’origine sénégalaise. Sur scène, ce couple raconte le sentiment d’étrangeté, le regard porté par l’autre et sur l’autre. Pensant faciliter l’intégration de leur fils, le père renie sa langue et sa culture, cesse de lui parler, de le toucher, sans pour autant cesser de l’aimer. Le spectacle interroge l’exil, l’identité, la transmission, le racisme, mais avant tout une expérience de marginalité. Il évoque ce qui, en chacun de nous, est exilé et seul, incompréhensible et muet, ce qui, de notre langue intime et personnelle, peine à se transmettre.

écriture et mise en scène Élise Chatauretavec Hélène Avice, Boubacar Sambcréation lumière Marie-Hélène Pinoncréation sonore Francine Ferrercollaboration artistique et régie son Rodolphe Lerouxécriture des corps Philippe Ménardregard costumes Claire Schwartzadministration / production Marie Ben Bachir, Caroline Simonin

lundi 8 septembre > 18h et 21hmardi 9 septembre > 19h et 22h15mercredi 10 septembre > 19h et 22h15durée 55 min

À LA MAISON DES MÉTALLOS8 > 10 septembre

VIVIPARES groupe LA gALERIETHÉÂTRE Cinq actrices entrent dans la peau de David Bowie, Charles Bukowski, Judy Garland ou encore l’enfant lourdement handicapé que David et Charles ont eu ensemble quelques années avant que David ne les assassine tous les deux… Dans l’inconfort des corps et la confusion des genres, cette pièce foutraque et délirante, drôle et politiquement incorrecte nous promène du plateau de théâtre à la salle à manger familiale, du quai de gare pluvieux d’une préfecture bressane à la Nouvelle Orléans, d’un fjord suédois à une cerisaie en Ukraine. Impossible à résumer, Vivipares de Céline Champinot est autant un hommage à des icônes chanteurs, musiciens ou écrivains qu’une critique de la recherche de la notoriété à tout prix, ce quart d’heure de gloire prophétisé par Warhol... et bouscule au passage les codes théâtraux par le jeu provocateur de cinq actrices en liberté.

de Céline Champinotcollaboration artistique Nicolas Lebecqueavec Louise Belmas, Maeva Husband,Élise Marie, Sabine Moindrot, Adrienne Winlingscénographie Émilie Roylumière Claire Gondrexonarrangements, musique Pem Bray-Weppe, Antoine Girard production, diffusion Mara Teboul – L’Œil écoute

lundi 8 septembre > 19h15mardi 9 septembre > 21hmercredi 10 septembre > 18h30durée 1h10

8 > 10 septembre

8 > 13 septembre

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ALL POWER TO THE PEOPLE !Cie Les Acharnés – Mohamed RouabhiTHÉÂTRE DANSE « Le pouvoir au peuple ! » est le slogan des Black Panthers, parti révolutionnaire fondé aux États-Unis en 1966. Pensé à l’origine comme un groupe d’autodéfense contre des attaques racistes, le mouve-ment se politise très vite et incarne la lutte contre toutes les discriminations. Mohamed Rouabhi convoque le théâtre, la danse hip hop, la musique sur un plateau nu pour retracer l’histoire du mouvement de la libération du peuple noir, de l’eslavage jusqu’à aujourd’hui. La pièce mêle passé et présent, souvenirs intimes et fragments littéraires, images d’archives et déclarations politiques pour souffler le vent chaud de la révolte.

textes de Mohamed Rouabhi, Bobby Seale, Angela Davis, June Jordan, James Baldwin, The Last Poets, Barak Obama, Frederick Douglass, Bessie Smithavec Niffay Abdou, Émilie Caillon, Laila El Moueddine, Selin Kilinc, Camille Regneault, Mohamed Rouabhi, Hervé Sika et les voix de Dawn Harden, Mohamed Rouabhi, Black Sifichimise en scène Mohamed Rouabhichorégraphie Hervé Sika assistante à la mise en scène Élise Chatauretdramaturgie Rachel Shapirolumière Nathalie Leratcostumes Barbara Gassier, Tiffen Morvanson, video Mohamed Rouabhirégie son et video Thierry Ralletadministration, diffusion Cécile Espérou-Kenig

lundi 8 septembre > 21h15mardi 9 septembre > 18h30mercredi 10 septembre > 20h30durée 1h30

FRUCTUS VENTRISCie bleue comme une orangeDans cette adaptation libre du Petit Poucet écrite et mise en scène par Laure-Marie Legay, l’affrontement dans un huis clos de la Mère, figure centrale, du Père et d’une Femme nous interroge sur notre conception du bonheur familial. La maternité est le plus souvent pensée comme un épanouissement – mais qu’en est-il pour de vrai ?

jeudi 11 septembre > 18hvendredi 12 septembre > 19h30samedi 13 septembre > 19hdurée 1h10

DITES-MOI QUE JE RÊVECie Le fil a tisséDans Le Journal d’un fou, Nicolaï Gogol donne la parole à un petit fonctionnaire russe, humilié au quotidien et invisible au yeux de l’amour de sa vie. Cette adaptation mise en scène par Gaëlle Hermant nous plonge dans son délire passionnel. Entre rêve et folie, la parole des quatre protagonistes nous emporte dans l’univers décalé de cet homme qui chemine jusqu’à l’asile, souffrant d’un mal plus d’actualité que jamais : la solitude de l’homme dans nos sociétés modernes.

jeudi 11 septembre > 21h45vendredi 12 septembre > 18hsamedi 13 septembre > 21hdurée 1h15

LA RÉVO-LUTION DES ESCAR-GOTS : R. A. S.Cie Demesten TitipQuelle action face au deuil, à la maladie, à l’amour impossible, à la solitude… ? Et si l’inaction était la meilleure solution ? Dans La Révolution des escargots : R. A. S., Christelle Harbonn met en scène des « portraits » de rêveurs incessamment tiraillés, écartelés entre leur quotidien pesant et leurs idéaux. Les personnages évoluent dans un monde créé par le romancier Joël Egloff qui mêle le quotidien, l’humour noir et le fantastique.

jeudi 11 septembre > 19h30vendredi 12 septembre > 21h30samedi 13 septembre > 17hdurée 1h20

Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis 59 bd Jules Guesde, Saint-Denis www.theatregerardphilipe.com tél. 01 48 13 70 00

8 > 10 septembre

AU TGP – CDN DE SAINT-DENIS11 > 13 septembre

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Musiques impliquées FRENTÉ !

ÉvasionPOLYPHONIE A CAPELLA Complices depuis l’enfance, cinq femmes d’origines culturelles diverses (Italie, Portugal, Algérie, Bretagne) ayant grandi ensemble dans un quartier dit difficile de Romans, donnent de la voix depuis plus de vingt-cinq ans dans le groupe Évasion. Six albums plus tard, il en émane toujours une détermination et une énergie singulières. Citoyennes du monde, elles chantent dans plus de vingt langues. Pour Frenté ! (« Face » en portugais), c’est a capella qu’elles nous livrent leurs voix et chansons avec un humour subtil, beaucoup de poésie et un message fort sur l’engagement social, le partage de cultures et un féminisme affirmé. Ce concert est également l’occasion de fêter la sortie le même jour de leur disque Frenté !

chants Gwénaëlle Baudin, Soraya Esseid, Anne Marie Ferreira, Talia Ferreira, Laurence Giorgimise en scène Fred Radixdirection musicale Pascal Bernearrangements Pascal Berne, Évasion, Loic Guichard, Richard Gault, Benoit Barret, Serge Besset, Patrick Mathis, Anne Silacréation lumière, scénographie Julie Berthonassistante lumière Magali Larchéconseils percussions corporelles Barbara Essertel conseils costumes Claudie Tardyphotos, graphisme Miran Martin

jeudi 18 septembre > 20hdurée 1h20 tarif spectacle

MÉMOIRES DE FEMMESLucie AntunesPERCUSSIONS CONTEMPORAINES Lucie Antunes est une percussionniste exceptionnelle. Pendant ses études, elle décroche plusieurs prix d’excellence, puis crée pour sa sortie du Conservatoire National Supérieur de Lyon Mémoires de femmes, projet pour lequel elle obtient des bourses de la Fondation de France et de la Fondation Mécénat Société Générale.Pour ce spectacle, cinq femmes entre 65 et 90 ans ont accepté de collaborer avec elle. Après des mois passés auprès d’elles, Lucie a choisi des œuvres musicales de percussion contemporaine qui correspondent à leur personnalité et à leur vécu. Accompagnées par Lucie en live sur le plateau, Malika, Dolorès, Alphéa, Teresa et Loli nous confient par le sensible leur réflexion sur le temps, celui qu’elles ont vécu, celui qu’elles ont oublié, celui que nous vivons.

conception et direction artistique Lucie Antunesavec Dolorès Antunes, Lucie Antunes, Teresa Cardoso, Malika Kadri, Dolorès Montalban, Alphéa Pougetchorégraphie Dimitri Mager, Alphéa Pouget, Dolorès Antunes, Lucie Antunes, Paola Vigorosomusiques Philippe Hurel, Iannis Xenakis, Jacques Rebotier, Pierre Jodlowski, Lucie Antunestextes Malika Kadrilumière Anne Gayan

mardi 16 septembre > 20hdurée 1h10tarif spectacle

16 septembre 18 septembre x > x septembre

MUSIQUES IMPLIQUÉESDe la polyphonie vocale à la chanson française en passant par les percussions contemporaines et le récital poétique, des musiciens de genres et de familles très divers impliquent leur art dans des réalités humaines fortes.Il ne s’agit pas de posture d’artistes en mal d’inspiration, mais de nécessité pour eux d’inscrire leurs créations dans le monde et ses malaises. Interroger le réel, témoigner par le sensible, donner à partager l’invisible, le poétique d’humanités ignorées, telle est leur démarche.Ainsi des patients d’hôpital psychiatrique aux minorités piétinées, des victimes des dicta-tures aux vieillesses oubliées, parole et dignité leur sont un temps rendues par ces musiques attentives et généreuses.

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IL N’Y A PAS DE CŒUR ÉTANCHE Julie Rey / Arnaud CathrineCHANSON FRANÇAISE Il y a ceux qui sont supposés « aller bien » et ceux qui sont supposés « aller mal », ceux qu’un accident de parcours, plus ou moins violent, a conduits à l’hôpital psychiatrique. Les auteurs et musiciens Julie Rey et Arnaud Cathrine ont souhaité franchir le mur du pavillon et sont allés à la rencontre d’une douzaine de patients volontaires, ils ont fait connaissance, ils se sont parlés, de tout, de rien, de la vie, de leurs vies...Les deux artistes souhaitaient faire de ces entretiens un spectacle, en accord avec les patients. Les échanges, dialogues, monologues se sont alors mués en chansons, pièces musicales et moments théâtraux, avec pour décor la vie de l’hôpital en projections et les visages qui racontent à eux seuls bien des histoires...

textes, arrangements et jeu Arnaud Cathrine, Julie Reycompositions Julie Reyconseillère artistique Ninon Brétécherrégie son et générale Samuel Babouillardlumière Laurie Salvycréation lumière Emanuelle Petitconception des images de scène Arnaud Cathrine, Julie Rey, Antoine Dezelli montage Antoine Dezelli

samedi 20 septembre > 20hdurée 1h30tarif spectacle

20 septembre

ETR’ANGERabah Mehdaoui Samia Diar Tarik Chaouach Vincent CroguennecRÉCITAL POÉTIQUE Ce spectacle est animé par l’énergie née de la rencontre d’artistes initiée par Jean-Matthieu Fourt du Café culturel de Saint-Denis. Rabah Mehdaoui, comédien-chanteur au lyrisme d’ogre musical, Samia Diar, chanteuse et guitariste puisant aux sources arabo-andalouses, et Tarik Chaouach, joueur de gumbri (instrument à cordes gnawa), de mélodica et de percussions, nous embarquent dans un voyage en poésie. Ce trio sonore est enluminé par les rêves d’encre de Vincent Croguennec qui accompagne textes et musiques par une performance graphique. S’appuyant sur les poètes en lutte que sont Baudelaire, Hugo, Fondane, Kateb Yacine, Genet et d’autres encore, l’improvisation n’est jamais loin, au gré du vent léger de l’inspiration de Rabah Mehdaoui qui se définit comme « ingérable », en équilibre sur un fil.

mise en scène Jean-Matthieu Fourtavec Rabah Mehdaoui, comédien ; Samia Diar, chanteuse, musicienne ;Tarik Chaouach, musicienperformance graphique Vincent Croguenneccostumière Virginie Alba

vendredi 19 septembre > 20hdurée 1htarif spectacle

19 septembre LES JOURNÉESEUROPÉENNESDU PATRIMOINE

LES MÉTALLOS EN SOUS-SOLVISITES GUIDÉES THÉÂTRALES Ce parcours, écrit et interprété par Antoine Romana, permet de voyager dans l’histoire du lieu et de ceux qui y œuvrent depuis la construction du bâtiment en 1881. On croisera dans les couloirs et les sous-sols des ouvriers, des militants syndicaux, des artistes, des techniciens liés à la vie de cet hôtel industriel devenu aujourd’hui un lieu de culture pour tous.

samedi 20 septembre > 16h, 18hdimanche 21 septembre > 14h, 16h et 18h durée 50 min gratuit, inscription conseillée

samedi 20 septembre > 14hvisite réservée aux

malentendants (mise à disposition de casques avec amplification sonore)

nous proposons également une visite avec Antoine

Romana adaptée en Langue des Signes Françaises par Anne Lambolez samedi 29 novembre > 14h30

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AGAT FILMS & CIE / EX NIHILO20 ANS DE COLLECTIF

3 > 5 octobre

ANNIVERSAIRE Ça s’fête ! Agat Films & Cie / Ex Nihilo et la Maison des métallos s’associent et soufflent les bougies. Fictions, documentaires, rencontres, discussions au café des Métallos…tout un programme pour une joyeuse bande de producteurs (Marie Balducchi, Nicolas Blanc, Marc Bordure, Arnaud Colinart, David Coujard, Robert Guédiguian, Blanche Guichou, Muriel Meynard, Patrick Sobelman).Vendredi, une soirée exception-nelle les réunira avec comme maître de cérémonie Jean-Pierre Darroussin (sous réserve).Un va-et-vient entre documen-taire et fiction pendant les 3 jours permettra d’approfondir le rapport à notre époque et de participer à sa compréhension.Le numérique sera aussi de la fête. Plusieurs productions « nouveaux médias » (CamWeb, la websérie d’Aglaé Dufresne et Isabelle Joly, le jeu vidéo Type:Rider (Arte France)…) seront en consultation libre.Une masterclass proposeraà des personnes de notre quartier d’échanger avec Robert Guédiguian sur son langage cinématographique.Bref, voisins et partenaires, Agat Films & Cie / Ex Nihilo seront chez eux pendant trois jours et vous attendent.

Toutes les projections sont suivies d’une rencontre avec le réalisateur et le producteur.

SOIRÉE ÉVÉNEMENT vendredi 3 octobre > 19hentrée libre, réservation conseillée

MARIE-JO ET SES DEUX AMOURSfilm de Robert Guédiguian (France, 2001, 110 min) avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan

SAMEDI « DOCUMENTAIRES »samedi 4 octobre

> 15h LES RÈGLES DU JEUen avant-première documentaire de Claudine Bories et Patrice Chagnard (France, 2014, 106 min)

> 18h NOUS VIEILLIRONS ENSEMBLE, LA SAGA DES BABAYAGASdocumentaire de Jean-Marc La Roca (France, 2013, 52 min)

> 20h EXAMEN D’ÉTATdocumentaire de Dieudonné Hamadi (France, République démocratique du Congo, Sénégal, 2014, 90 min)

prix Potemkine 2014 au festival Cinéma du réel

DIMANCHE « COMÉDIES »dimanche 5 octobre

> 15h QUEEN OF MONTREUILfilm de Solveig Anspach (France, 87min, 2012)

> 17h30 LA CITÉ ROSEfilm de Julien Abraham (France, 97min, 2013)

entrée libre, réservation conseillée

SCHIZOPHRE- NIA TAI WAN 2.0INSTALLATIONS NUMÉRIQUES Cette exposition propose la vision des schizophrénies contemporaines des sociétés occidentales par 14 artistes taïwanais : la crise économique, les corruptions de la démocratie, le vide politique, les mutations technologiques, le destin des êtres dans un monde mondialisé, les désastres humanitaires de l’immigration, la fascination du virtuel, le désarroi de la jeunesse, le terrorisme... Comment, depuis l’autre côté de la planète, ces questions sont-elles transcendées par les artistes de cette petite île, dont le seul destin est de disparaître un jour dans le tourbillon du grand voisin chinois ?Après le festival Ars Electronica de Linz, le Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, la transmediale de Berlin et Londres, l’exposition fait halte à la Maison des métallos à l’initiative de Pierre Bongiovanni.

7 > 19 octobre

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SCHIZOPHRE- NIA TAI WAN 2.0

commissaires d’exposition I-Wei Li, Pierre Bongiovanni, Chien-Hung Huang, Ching-Wen Changœuvres de Li-Ren Chang, I-Chun Chen, Liang-Hsuan Chen, Wan-Jen Chen, Yi-Ya Chen, Chao-Tsai Chiu, Yen-Ying Huang, Yen-Ju Lin, Yu-Hsien Su, Yu-Chin Tseng, Pei-Shih Tu, Jun-Jieh Wang, Chi-Yu Wu, Goang-Ming Yuan

sous l’égide du ministère de la Culture Taïwan et du Centre culturel de Taïwan à Paris

7 > 19 octobredu mardi au samedi 14h > 20hle dimanche > 14h > 19hnocturne jeudi 9 octobre > 14h > 22h fermée le lundi entrée libre

VISITES GUIDÉESavec Pierre Bongiovanni et I-Wei Li, commissaires, en présence de Yi-Ya Chen, Chao-Tsai Chiu, Yen-Ju Lin et Chi-Yu Wujeudi 9 octobre > 19hsamedi 11 octobre > 14h30entrée libre, réservation conseillée

7 > 19 octobre

ENTRETIEN AVEC I-WEI LI ET PIERRE BONGIOVANNI, COMMISSAIRES (juin 2014)

Pourquoi ce titre Schizophrenia Taiwan 2.0, pensez-vous que les Taïwanais soient plus schizo-phrènes que d’autres ?I-Wei Li : Il est vrai que Taïwan réunit plusieurs des caractéris-tiques qui peuvent parfois conduire à des comportements irrationnels… C’est une petite île en face d’un immense « dragon », la Chine continentale ; c’est un pays technologiquement hyper-avancé, mais qui abrite seize tribus aborigènes implantées depuis plus de trois mille ans et qui conservent leurs cultures, leurs langues et leurs spiritualités ; c’est une identité chahutée par les différentes colonisations (européenne, japonaise, chinoise) ; c’est une région soumise aux conséquences des mutations climatiques (typhons et inondations). Mais en réalité, ce titre vaut pour l’ensemble du monde occidental, Europe incluse, qui est traversé par les mêmes crises économiques, par les mêmes problèmes identitaires, par les mêmes questions démocratiques et qui doit finalement répondre aux mêmes défis.

Comment avez-vous choisi les artistes qui participent à cette exposition ?Pierre Bongiovanni : Notre démarche curatoriale repose sur trois principes : la qualité des œuvres et leur sincérité, la manière dont elles communiquent

entre elles, se questionnent et se répondent, et leur universalité, c’est-à-dire le fait que les enjeux de ces œuvres soient perceptibles par tous, amateurs ou experts, de culture asiatique ou occidentale.

Ces derniers mois ont été bouleversés par une importante série de mouvements sociaux à Taïwan, surnommés la « révolution des tournesols ». Que s’est-il passé ?I-Wei Li : Ces manifestations témoignent de l’implication des jeunes Taïwanais dans les questions touchant à l’avenir de leur pays. Ils sont très préoccupés par l’emprise de plus en plus forte de la politique et de l’économie chinoise sur leur île et par la possibilité de rester libres, indépendants, démocrates. Des étudiants et artistes ont occupé le parlement pendant 186 jours, rejoints par de nombreux citoyens. Le mouvement n’était pas initié par un parti politique mais s’est créé de façon spontanée, un peu à la manière des Indignés. L’un des artistes, Li-Ren Chang, m’écrivait pendant cette occupation que « quelque chose a bougé, aussi peu perceptible que ce soit, mais profondément ». Ce mouvement a été suivi par de nombreuses manifestations partout dans le pays, par des actions contre l’injustice sociale et pour le maintien de la démocratie. Les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la propagation de ce mouvement qui continue à mobiliser la population.

RESTER LIBRE !‘‘

chantier numérique

7 > 25 octobre10

LES MONDES DU TRAVAIL Durant 50 ans les murs de la Maison des métallos ont abrité l’activité de centaines de travailleurs manufacturiers qui produisaient des instruments de musique. Durant plus de 60 ans ce fut le rendez-vous d’autres travailleurs, syndiqués, militants, ceux de la métallurgie. Aujourd’hui établissement culturel de la Ville de Paris, dont le projet s’inscrit dans l’esprit de transformation sociale qui a marqué son passé, l’univers du travail s’impose logiquement, sensiblement, comme le raconte non sans humour la visite guidée d’Antoine Romana lors des Journées européennes du patrimoine (voir p. 7). Good bye Little Factory, œuvre exposée dans le cadre de Schizophrenia Taïwan 2.0, (voir p. 8) nous rappelle que les machines de la révolution industrielle continuent à tourner dans les pays pauvres de plus en plus loin des regards. Le monde du travail s’est atomisé, comme la classe ouvrière dont nous parlent Robert Guédiguian (voir p. 8) et Jean-Pierre Thorn (voir p. 12). Il reste des humains malgré tout, confrontés à la nécessité du travail, y trouvant parfois consolation comme cet homme cambouis que nous raconte Permafrost (ci-contre), y trouvant même des formes de réalisation personnelle comme Nicolas Frize nous invite à le découvrir (voir p. 13).

7 > 19 octobre

PERMAFROSTManuel Antonio Pereira / Marie-Pierre Bésanger Le Bottom Théâtre

Pour incarner L’Homme, notre artiste complice et metteure en scène Marie-Pierre Bésanger a choisi Farid Ounchiouene, danseur hip hop et également artiste complice des Métallos. « Le corps de Farid possède une densité particulière qui absorbe le regard », dit Marie-Pierre Bésanger, tandis qu’Agnès Guignard qui interprète La Femme « fait preuve d’une musicalité que je cherche depuis toujours ». Permafrost de l’auteur franco-portugais résidant en Belgique Manuel Antonio Pereira est créé au Festival des Francophonies en Limousin fin septembre, juste avant sa venue aux Métallos.

THÉÂTRE Une voix féminine nous parle, s’approche et nous invite. Elle dit les gens ordinaires, ouvriers d’une usine. Elle dit les êtres à la vie gelée auxquels nul ne s’intéresse. Dans ce monde, la femme est attirée par un homme, un bloc minéral, un homme cambouis, ami des machines ses seules compagnes, un étranger venu d’une autre ville. Le plus souvent, il est une énigme qui préfère le silence du métal et des engrenages dont il fait d’étranges sculptures. Cette femme veut être quelqu’un pour lui ; essayer l’amour, pourquoi pas ? Permafrost parle de cette envie irrésistible d’aller nous asseoir au creux des autres. Mais avant tout, il s’agit de rendre la parole aux « figurants du monde », s’approcher de leur beauté, de leur espoir.

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BISTROT LITTÉRAIRE

LES ÉCRITURES DE MANUEL ANTONIO PEREIRALe temps d’un déjeuner en partenariat avec le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, rencontrez l’auteur Manuel Antonio Pereira. Le travail de cet écrivain belge se déploie au travers de multiples écritures scéniques aussi bien pour le théâtre que pour la danse. Avec lui nous verrons comment son écriture se nourrit d’un défi : trouver la « parole des individus sans mot », ceux à qui notre société n’a pas donné les moyens de dire. Un comédien du spectacle lira des extraits des œuvres.jeudi 9 octobre > 12h30Centre Wallonie-Bruxelles à Paris 46, rue Quincampoix Paris 4e

tarif unique 5 euros (sandwich et boisson inclus) réservation auprès du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris reservation@cwb.fr 01 53 01 96 96

RENCONTRE

avec l’équipe artistique du spectacle et l’auteur Manuel Antonio Pereirajeudi 9 octobre > à l’issue de la représentation

RENCONTRE

avec l’équipe artistique du spectacle et Manée Teyssandier, de Peuple et Culture Corrèze vendredi 10 octobre > à l’issue de la représentation

RENCONTRE « TUPPER »

« Je crois à la proximité de la relation et au chemin partagé dans une simple convivialité ! Nous avons constitué un groupe d’une dizaine de personnes qui s’est donné en partage l’œuvre de Manuel. Chacun a pu projeter des images, parler de son ressenti par rapport au texte... Ce groupe que nous avons appelé “Tupperware” est une autre forme d’action de médiation et m’a aidée à créer le spectacle » (Marie-Pierre Bésanger). Cette rencontre est l’occasion de rendre compte de cette démarche de partage.jeudi 16 octobre > à l’issue de la représentation

ET AUSSIMarie-Pierre Bésanger sera l’invitée du comité de rédaction du Papotin, journal atypique fait par des autistes à destination de tous.mercredi 15 octobre > 10h30entrée libre

> AUTOUR DU SPECTACLE

7 > 19 octobre

PERMAFROSTManuel Antonio Pereira / Marie-Pierre Bésanger Le Bottom Théâtre

de Manuel Antonio Pereira (éd. Espaces 34)mise en scène Marie-Pierre Bésanger avec Marie-Pierre Bésanger, Agnès Guignard, Farid Ounchiouene, Philippe Ponty, Romane Ponty-Bésanger, Laurent Rousseau, Stéphane Schoukrounscénographie Célia Guinemerlumière Pauline Guyonnetmusique Laurent Rousseau

7 > 19 octobredu mardi au vendredi > 20hle samedi > 19hle dimanche > 16hdurée 1h30 tarif spectacle tous publics à partir de 14 ans

artistes complices

La Femme — J’aime bien. Le calme.L’Homme — Oui. Les machines.La Femme — On dirait que c’est maintenant qu’elles vivent.L’Homme — Oui, quand personne ne vient plusles déranger, et qu’on est seul avec elles.

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Révolte et cinéma ont toujours été, pour moi, inex-tricable-

ment mêlés.

PROJECTION-RENCONTRE À l’occasion de la sortie du livre-DVD Je t’ai dans la peau de Jean-Pierre Thorn dans la collection « Cinéma hors capital(e) », les éditions commune, le collectif Film flamme, Périphérie et la Maison des métallos s’associent pour une soirée spéciale du festival Les Rencontres du cinéma documentaire hors les murs. Jean-Pierre Thorn tourne son premier documentaire en 1968, au cœur de l’usine occupée de Renault-Flins : Oser lutter oser vaincre, Flins 68 demeure un exemple du cinéma militant. En 1969, il choisit de devenir ouvrier à l’usine métallurgique Alsthom de Saint-Ouen. Neuf ans plus tard, il décide de revenir au cinéma et réalise le documentaire Le Dos au mur pour témoigner de l’intérieur sur la grève chez Alsthom. La fiction Je t’ai dans la peau (1990) raconte le destin étonnant d’une femme, religieuse puis dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la « victoire » de la gauche de 1981. Il réalise trois films devenus emblématiques sur le mouvement hip hop : Génération Hip Hop, Faire kiffer les anges et On n’est pas des marques de vélo.

Il signe un nouveau film-manifeste en 2011 avec 93, la belle rebelle, qui brosse 40 années de résistance musicale en Seine-Saint-Denis.

lundi 13 octobre entrée libre, réservation conseillée

> 18hPROJECTIONLE DOS AU MURdocumentaire de Jean-Pierre Thorn (France, 1979, 107 min)

> 20hPROJECTIONJE T’AI DANS LA PEAUfiction de Jean-Pierre Thorn (France, 1989, 120 min)

> 22hRENCONTREavec Jean-Pierre Thorn, réalisateur, Laura Laufer, critique de cinéma, Martine Derain, éditrice du livre-DVD, Richard Copans, réalisateur et producteuranimée par Raphaël Yem, journaliste à MTV

organisé en partenariat avec les éditions commune, le collectif Film flamme et Périphérie

13 octobre

COMMENT FILMER LA RÉVOLTE ?Jean-Pierre Thorn

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Vous serez invités, si vous le souhaitez, à participer à des actions, à échanger, à traverser l’espace. Une expérience intérieure et collective, plutôt proliférante, intime et sonore, muette et parlante, qui nous fait toucher autrement l’activité professionnelle, avec des musiques vivantes et des histoires de métiers très subjectives.

direction artistique Nicolas Frizeavec Hsiao-Yon Tseng, Jérémie Abt, Sylvain Lemêtre, Théo Merigeau, Ya-Hui Liang (percussions), Patricia Kraeutler (flûte), Bernard Lanaspèze (contrebasse), Mauricio Buraglia (luth), Bertrand Chuberre (baryton)distribution en cours

jeudi 23 et samedi 25 octobre > 19h durée 2h30 pause comprise tarif unique 5 euros

SOIRÉE LABORATOIRE, MUSICALE ET PARTICIPATIVE Comment sommes-nous sujets dans notre travail ? C’est sur ce thème que le compositeur Nicolas Frize propose une soirée aux Métallos, comme ce fut le cas en avril 2012. Dans un espace atypique, vous assistez à des séquences musicales, des extraits de films, des témoignages, des projections d’images et d’ambiances sonores, des bruits qui courent, des mots qui parlent… Le monde du travail est abordé de façon tout à fait singulière, mettant l’accent sur les approches personnelles des « travaillants » dans la salle, sur la façon dont chacun invente son métier, se l’approprie, y met de soi, l’interprète et le transforme…

ÊTRE SUJET DANS SON TRAVAILNicolas Frize

23 > 25 octobre

Le monde dutravail estabordé defaçon toutà faitsingulière.

13 octobre

COMMENT FILMER LA RÉVOLTE ?Jean-Pierre Thorn

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LECTURE-DÉBAT La dictature militaire argentine de 1976 à 1983 a fait près de 30 000 disparus, 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques et 1,5 million d’exilés... « Je vais évoquer cette folie argentine et toutes ces personnes emportées par la violence. Je me suis enfin décidée parce que je pense bien souvent aux morts mais aussi parce que je sais qu’il ne faut pas oublier les survivants », dit Laura Alcoba dans son roman Manèges – Petite histoire argentine (2007) adapté ici sous le titre La Maison des lapins. L’auteure nous raconte du haut de ses 7 ans la terreur de la dictature, le drame d’un pays, le silence dans lequel elle était murée. « Maintenant, nous allons vivre dans la clandestinité, voilà exactement ce que ma mère m’a dit. Pour la trappe dans le plafond, je ne dirai rien, même si on venait à me faire très mal. » Vivre en cachette, se taire, ne plus aller à l’école, voir son père en prison ne sont pas des événements faciles à gérer, encore moins à oublier. Lors de sa parution en espagnol, ce roman a reçu un grand écho en Argentine et contribué à libérer la parole d’une génération née sous la dictature.

texte de Laura Alcoba (éditions Gallimard)mise en espace Clara Bauer

lecture d’extraits (durée 1h15) suivie d’une rencontre avec l’auteure et Clara Bauer mardi 28 octobre > 19hentrée libre, réservation conseillée

28 octobre

SEMAINE SUR LA RÉPARATION 2La dictature militaire argentine.

Vichy / Franco, l’Europe : le fascisme en héritage.

Grandir sous Ceaucescu.

Quel peut être le chemin de la réparation au sortir de la tyrannie ?

Laura Alcoba raconte l’année de ses 7 ans en Argentine sous la dictature militaire. « L’espagnol est une langue où j’ai appris à me taire, l’entrée en langue française est une libération », dit-elle.

Philippe Druillet, à 70 ans, prend la parole, « à un moment donné, on ne sait pas pourquoi, on vide son sac », pour raconter ce père haï, rempli de –iste : fasciste, vichyste et franquiste.

Ioana Abur (et à travers elle trois générations de Roumaines) met en partage son silence. Se taire, pour survivre psychiquement et physiquement.

Les totalitarismes de toutes formes ont frappé à leur porte. À travers leur intimité, c’est l’histoire de leur pays que l’on dévoile à grands bruits. Des carambolages en série où se heurtent la (si mal nommée) petite et la grande histoire.

Pour la seconde fois, la Maison propose un temps d’arrêt sur la réparation.

Nous avons demandé à Alia Aoun, avocate spécialisée en droit international, de nous accompagner et d’explorer, avec nos invités de chaque soir, les lendemains possibles.

LA MAISON DES LAPINS

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PROJECTION-DÉBAT En 1991, Vanina Vignal s’est liée d’amitié avec Ioana Abur en Roumanie. Ceaucescu est tombé, mais personne ne parle de la dictature : il ne suffit pas de tuer le dictateur pour tuer la dictature. La terreur, souterraine, devient partie intégrante de ceux qui ont vécu trop longtemps sous un système totalitaire. Vingt ans plus tard la réalisatrice interroge Ioana et sa famille sur le communisme, devenu un véritable secret pour trois générations : le déni du politique s’est transmis comme mécanisme de survie. Peu à peu, de façon parfois douloureuse, la parole se libère, dénonçant la perpétuation du silence comme puissant rouage dictatorial.

documentaire de Vanina Vignal(France, Roumanie, 2012, 96 min) production Novembre productions, Mobra films

projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Vanina Vignal et Radu Clit, psychanalyste, auteur notamment de La Peur au quotidien, la vie quotidienne en Roumanie sous le communisme, éd. L’Harmattanjeudi 30 octobre > 19hentrée libre, réservation conseillée

PROJECTION-DÉBAT Philippe Druillet, artiste phare de la B. D. de science-fiction française, cofondateur de Métal hurlant, est le fils de Victor Druillet. Victor Druillet était fasciste convaincu, haut responsable de la Milice sous Pétain. Il a livré le président de la Généralité de Catalogne Lluís Companys au régime franquiste, exécuté en 1940. C’est en menant l’enquête sur l’arrestation de Companys en 2000 que la réalisatrice Besses Montserrat tombe sur le nom de Druillet et décide de contacter son fils Philippe. Au bout de quelques années de refus, celui-ci se décide un jour à briser le silence pour « rendre justice à ceux qui ont souffert » et se réapproprier une mémoire douloureuse. Le film croise l’histoire de Victor Druillet et le témoignage de son fils.

documentaire de Montserrat Besses et Pere López (Espagne, 2012, 68 min) production Televisió de Catalunya, SA

projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Montserrat Besses, Philippe Druillet, Michel Séonnet témoin dans le film et écrivain auteur notamment de La Marque du père (éd. Gallimard) et Raül-David Martínez, directeur de l’Institut Ramon Llull à Parisen partenariat avec la Délégation du Gouvernement de Catalogne en France et l’Institut Ramon Llullmercredi 29 octobre > 19hentrée libre, réservation conseillée

LA MAISON DES LAPINS

29 octobre 30 octobre

Comment tourner une page qui n’est pas écrite ?

JE ME NOMME DRUILLET

APRÈS LE SILENCE ce qui n’est pas dit n’existe pas ?

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ONE MAMAN SHOWRiM / 129h

RiM publie également son livre-CD Chansons Super Chouettes aux éditions Fleurus, enregistré par Rim, illustré par Gwen et réalisé par S Petit Nico, dans lequel vous pourrez retrouver les chansons du spectacle et en découvrir beaucoup d’autres !

texte et interprétation RiMmise en scène RiM, Tristan Haspala, Marine Baousson musiques RiM, S Petit Nicoillustrations Gwérégie son et lumières Erell Bihan

5 > 9 novembremercredi 5 > 14h30jeudi 6 > 10h30 et 14h30dimanche 9 > 15h30durée 45 min tarif spectacle tous publics à partir de 5 ans

SLAM ET CHANSONS POUR PETITS ET GRANDS « SOS SUPER MAMAN, que puis-je pour vous ? / une histoire, une chanson, un bisou ? » Elle avait tout pour elle : une carrière, des amis… et puis… elle a eu un enfant ! Après 450 nuits sans dormir, 2 345 678 couches et 1 tonne de conseils de grands-mères, elle est devenue… SUPER MAMAN et elle met son expérience à VOTRE disposition ! Ainsi, RiM ouvre sa hotline « SAV Parents Désemparés » toute en chansons et en slam pour le plus grand plaisir des enfants et des adultes à la Maison des métallos, où elle crée ce spectacle après des répétitions publiques en avril dernier. Autant musiques d’éveil que tranches du quotidien, les chansons de RiM ont été écrites pour accompagner les parents et leurs enfants du réveil au coucher.

5 > 9 novembre

RESTEZ GOÛTER !À l’issue de la représentation du dimanche 9 novembre, prolongez votre après-midi aux Métallos par un goûter en mezzanine !> formule boisson chaude ou jus de fruit, brochettes de bonbons et gâteaux à 4,50 euros

AU-DELÀ DU SLAMDepuis plus de 15 ans le slam s’est installé en France. Entre poésie et discours, forme inventée dans le dialogue et le partage, il connait de multiples accointances, mélanges et métissages. Parmi les pionniers, Félix J, et le collectif 129h dont fait partie RiM, vivent aujourd’hui le dépassement de leur art d’origine vers des univers de création bien différents : le monologue dramatique pour Félix J, la chanson pour tout-petits pour RiM. Chacun a gardé du slam l’audace, la liberté de ton, l’imaginaire débridé, l’adresse directe au public.

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ONE MAMAN SHOWRiM / 129h

5 > 9 novembre

HOSTES HUMANI GENERIS ENNEMI DU GENRE HUMAINFélix Jousserand

Il évoque en arrière-plan des questions sur la justice supra-nationale : qui décide qui juge qui ? Et selon quel droit ? Texte et musique se répondent dans un dispositif sonore qui nous enveloppe. Les deux voix enchaînent du tac-au-tac les propos incisifs, créant ainsi une polyphonie troublante.

de et par Félix Jousseranddramaturgie Olivier Saccomano arrangements musicaux Gilles Coronado, Vincent Artaudcréation sonore Arthur Travert

5 > 16 novembredu mercredi au vendredi > 20hle samedi > 19hle dimanche > 16hdurée 1h tarif spectacle tous publics à partir de 14 ans

PERFORMANCE POÉTIQUE ET SONORE Un despote déchu est interrogé par un représentant d’une instance judiciaire internationale. On assiste à une garde à vue prolongée qui vise à embrasser la totalité du caractère et des mœurs de celui qui aura à répondre de ses actes devant le tribunal. L’interrogé, lui, ne semble s’intéresser qu’à sa capsule de cyanure perdue qui lui aurait permis de se soustraire à la justice. Les interrogatoires alternent avec des séquences autour d’une machine à café où les rôles s’inversent... Felix Jousserand, auteur et compositeur, interprète les deux rôles de cette pièce poétique. Un univers sonore tiré notamment des médias audiovisuels joue le troisième personnage.

5 > 16 novembre

> AUTOUR DU SPECTACLERENCONTREavec l’équipe artistique du spectaclejeudi 6 novembre > à l’issue de la représentation

ATELIERNous proposons des ateliers d’écriture avec Félix Jousserand pour des lycées et des structures socioculturelles.

– tuez-moi.– non.– je suis innocent à 85%.– tu peux mieux faire.

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LE FESTIVAL KALYPSOfait escale à la Maison des métallos qui s’y associe avec une programmation de duos de danseurs à la virtuosité exceptionnelle. La création chorégraphique hip hop contemporaine ne cesse d’évoluer et de nous surprendre. Le festival, dont c’est la deuxième édition du 12 au 30 novembre, organisé par le CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig, y est entièrement dédié : il accueille cette année 30 compagnies, 34 spectacles et 58 représentations proposés dans 8 lieux de 4 départements d’Île-de-France. En complément, des événements d’ampleur rythment le festival : le battle Kalypso, le Marathon de la danse (voir p. 32), l’exposition Street is Art du photographe Little Shao, des rencontres… www.ccncreteil.com/kalypso

RENCONTREL’ÉVOLUTION DE L’ÉCRITURE CHORÉGRAPHIQUE HIP HOP DES ANNÉES 1980 À AUJOURD’HUICette rencontre avec des chorégraphes, programmateurs, chercheurs, journalistes…donnera un éclairage sur cette esthétique récente qui fait aujourd’hui partie intégrante du paysage chorégraphique français.samedi 15 novembre > 15hentrée libre, réservation conseillée

UN PETIT PAS DE DEUX SUR SES PASAurélien Kairo & Karla PolluxDANSE HIP HOP, DANSES À DEUX ET CHANSON FRANÇAISE POUR PETITS ET GRANDS Danseur issu de la compagnie Accrorap, Aurélien Kairo a également été l’interprète de Mourad Merzouki, Maurice Béjart ou de Pietragalla. À l’instar de ce parcours éclectique, il emmène avec sa partenaire Karla Pollux ce Petit pas de deux sur ses pas à la découverte des chansons de Bourvil. Ils racontent par le langage des corps la création d’un spectacle des auditions au salut, en passant par les réglages ou le trac. Léger et poétique, drôle et loufoque, ce duo surprend à chaque instant en passant du tango à la danse contemporaine, de la guinguette à la samba, de la danse contemporaine au hip hop !

direction artistique et mise en scène Aurélien Kairochorégraphie et danse Aurélien Kairo,Karla Pollux soutien chorégraphique Philippe Lafeuillechansons André Raimbourg, Bourvilregard complice Olivier Brodadécor Bruno Lagarde, David Gomezcostumes Claude Murgialumière Vincent Renaudineauson Sacha Moraesrégie Jean-Marie Gadoud

12 > 13 novembremercredi 12 > 14h30 et 20hjeudi 13 > 10h30durée 50 mintarif spectacle tous publics à partir de 7 ans

12 > 13 novembre

QUATRE DUOS DE DANSE HIP HOP EN UNE SOIRÉEImitation, domination, opposition, fusion, séparation, partage, échange... Sur ce plateau partagé, quatre duos d’hommes explorent toutes les formes de dialogue des corps, toutes nos possibilités de communiquer, toutes les techniques de cette danse.

14 > 15 novembre

FOLIAChristophe Roser & Abdou N’GomNé de la rencontre du danseur et chorégraphe hip hop Christophe Roser et du danseur Abdou N’Gom, Folia est une plongée dans un monde en clair-obscur où la virtuosité des corps répond à celle de la musique de Vivaldi. L’un des deux corps est raison, l’autre folie : au bord de l’abîme, la nuit qui semble engloutir les danseurs est nécessaire à la vitalité de la création. Le spectateur est embarqué dans un songe brumeux où le dépassement de soi permet d’atteindre l’Autre.

chorégraphie Christophe Roserinterprétation Abdou N’Gom,Christophe Roser musique Antonio Vivaldilumière, régie générale Pierre-Emmanuel Faure

> un tarif préférentiel Kalypso s’applique sur présentation de votre billet plein tarif dans n’importe lequel des lieux.

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QUATRE DUOS DE DANSE HIP HOP EN UNE SOIRÉEImitation, domination, opposition, fusion, séparation, partage, échange... Sur ce plateau partagé, quatre duos d’hommes explorent toutes les formes de dialogue des corps, toutes nos possibilités de communiquer, toutes les techniques de cette danse.

EXTENSIONAmala Dianor & BBoy JuniorDialogue entre deux personnalités de la danse hip hop française, le chorégraphe Amala Dianor et le breaker de renom international BBoy Junior, Extension est un alliage de leurs énergies complémentaires qui se font écho et les rassemblent. Ils s’appuient l’un sur l’autre pour s’entraider, se dépasser et s’envoler...

chorégraphie et interprétation Amala Dianor, BBoy Junior musique Oliver

PHORMDavid Colas & Santiago Codon GrasDeux danseurs qui ne font qu’un, se séparent, se disputent, se retrouvent et bougent à l’unisson. Les deux danseurs marseillais David Colas, figure du breakdance au style unique qui allie gestuelle et musicalité, et Santiago Codon Gras, jeune danseur hip hop et contemporain, s’attachent à rendre le son visible. Leurs corps vibrent sur un son électro et épousent la même Phorm sonore. Le duo a remporté le premier prix du concours Danza in Fiera (Florence), le premier prix du Dance Delight français et le deuxième prix du Dance Delight international au Japon, le plus grand concours de danses urbaines.

chorégraphie et interprétation Davis Colas, Santiago Codon Gras lumière Laurent Patissiercostumes Catherine Barral (Atelier Viro)musique Jacques Benech

DANS UN BATTEMENTRabah Mahfoufi & Didier Firmin« Parvenir dans un même mouvement à exprimer une forme d’harmonie de nos différences », voilà l’envie des deux danseurs et pionniers français de la House Dance à la technique irréprochable : Rabah Mahfoufi et Didier Firmin. Dans un battement, c’est « le rythme profond qui nous anime, celui qui se joue dans notre être intérieur et qui nous procure la sensation d’exister... Notre expression, la danse, exulte cette envie, pour exister, il faut prendre sa place. Je suis ici seulement si tu es là... ». Ensemble, ils abaissent les barrières, reprennent racine et s’ancrent au sol pour mieux s’élever.

chorégraphie et interprétation Rabah Mahfoufi, Didier Firmin conception de la bande son Tijo Aimérégie José Martins

14 > 15 novembrevendredi 14 > 20hsamedi 15 > 19hdurée 1h35tarif spectacle tous publics à partir de 8 ans

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LA TSIGANE DE LORD STANLEYTamèrantong! CONTE INSURGÉ DE LA ROUTE ET DU VOYAGE par 24 gadjé de Saint-Denis de 7-14 ans. Voilà qu’un beau matin, des Bohémiens s’installent sur le domaine privé de Lord Stanley, le châtelain du coin. Gendarmes et habitants sont prêts pour une intervention musclée. Mais Lord Stanley, gentleman au grand cœur, offre l’hospitalité à la kumpania. Peut-être aussi a-t-il croisé le regard ténébreux d’Anatillia...Avec ce conte d’amour et de tolérance, Tamèrantong! rend hommage aux Gens du voyage, aux Roms migrants, mais aussi à toutes les minorités et tous les exclus de notre monde... Une ode au respect et à la liberté.

texte et mise en scène Christine Pellicane assistée de Laure Caillault, Sarah Viennot, Viviana Mélo Saint-CyrDindon Sébastien Prieurdanses Aurélien Desclozeaux, Lola Rouge, Stéphanie Ginercombats Philippe Maymatlumière Thierry Capéranillustration sonore Madame Miniatureson Francis Lopezguest musik Cie Mohein, Ludwig Von 88costumes Isabelle Boitièrerégie générale Grégoire Faucheux

dimanche 16 novembre > 16hlundi 17 novembre > 14hdurée 1h30 mintarif spectacle tous publics à partir de 7 ans

16 > 17 novembre

FESTIVAL MIGRANT’SCÈNEla Cimade

RÊVES ET TOURMENTS SUR LES ROUTES DE L’EUROPE Organisé par la Cimade, le festival Migrant’scène, auquel la Maison des métallos s’associe de nouveau, propose cette année de faire le point sur les migrations sur le sol européen. Ce territoire aux portes closes a bel et bien été un continent de mobilité, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Pourtant, l’ouverture des frontières intérieures au sein de l’espace Schengen créée en 1985 a donné lieu à une fermeture progressive des frontières extérieures, et à de nombreux contrôles au sein même de l’Europe. Deux soirées à la Maison des métallos proposent de porter un autre regard sur la diversité des migrants, sur leurs parcours, leurs projets et leurs combats et permettent ainsi la rencontre de l’Autre comme faisant partie de sa propre histoire.

RENCONTRE-DÉBATLES ROMS, LES PLUS ÉTRANGERS DES EUROPÉENS !La soirée d’ouverture du festival Migrant’scène 2014, en lien avec le spectacle de la compagnie Tamèrantong!, s’attache à changer notre regard pour comprendre et découvrir les parcours divers et complexes des Roms, ressortissants de l’Union européenne. En France, ils sont

entre 15 000 et 20 000, venant essentiellement de Roumanie et de Bulgarie. Ils subissent une discrimination de plus en plus importante, cristallisent nos peurs et nous renvoient la douloureuse image de la pauvreté. Le débat avec Alexandre Leclève, juriste, Olivier Peyroux, sociologue, et Christine Pellicane, directrice artistique de Tamèrantong!, sera animé par David Eloy, rédacteur en chef de la revue Altermondes.dimanche 16 novembre > 17h45entrée libre, réservation conseillée

PROJECTION-EXPOSITION-DÉBATLES MIGRATIONS EURO-PÉENNES ENTRE MYTHES ET RÉALITÉSUne exposition de cartes sur les flux migratoires européens et la diffusion de trois courts films d’animation d’Hélène Flautre permettent de mieux comprendre les enjeux et les réalités des politiques migratoires. Après un intermède musical par Orestis Kalampalikis à la guitare classique, un débat avec Catherine Wihtol de Wenden, politologue et sociologue (sous réserve), Claire Rodier, juriste, et un économiste, animé par Pierre-Yves Bulteau, journaliste, retrace dans une perspective historique la fermeture des frontières de l’Europe sur des populations perçues comme étrangères. lundi 17 novembre > 19hentrée libre, réservation conseillée

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> RENCONTRES-DÉBATS

FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES DANS LA SPHÈRE PUBLIQUEVéronique Nahoum-Grappe appelle « la nuit du social » cette nuit qui tombe sur les femmes violées comme sur celles qui vendent leur sexe à tous. Alors que des hommes cèdent à leurs « pulsions irrépressibles et licites » (Françoise Héritier), ce sont les femmes qui subissent la honte, la souillure et le déshonneur qui s’étendent aux leurs.avec Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue au Centre Edgar Morin et à l’EHESS , Catherine Deschamps, co-auteur avec Christophe Broqua, de L’Échange écono-mico-sexuel (éd de l’EHESS, à paraître) et Éliane de Latourdébat modéré par Françoise Héritier (sous réserve), anthropologue, professeure au Collège de France

mardi 25 novembre > 19hentrée libre, réservation conseilléeen partenariat avec le LabEx TEPSIS et les éditions de l’EHESS dans le cadre de leur cycle de conférences « L’Agenda du politique »

FEMMES AUTEURES DE VIOLENCEEn s’appuyant sur les recherches de Coline Cardi et Geneviève Pruvost sur la violence des femmes qui reste encore largement impensée ou occultée dans nos sociétés, nous essaierons de sortir des discours victimaires sur les auteures d’infractions physiques ou verbales. Cette réflexion, qui s’étend aux images d’Éliane de Latour, enrichira l’exposition plutôt centrée sur leur réhabilitation.avec Coline Cardi, sociologue, maîtresse de conférences à l’université Paris-VIII, et Fanny Bugnon, co-auteure du livre Penser la violence des femmes (éd. La Découverte) débat modéré par Éliane de Latour

mercredi 26 novembre > 19hentrée libre, réservation conseillée

À partir de la mi-novembre, la programmation sera traversée par ce sujet. Grâce à l’exposition Go de nuit : Abidjan, les Belles retrouvées et le regard aigu d’Éliane de Latour, anthropologue, photographe et vidéaste, nous retrouverons ces parias que sont ces très jeunes filles en rupture qui se vendent à Abidjan. Trois années après l’exposition Les Belles oubliées aux Métallos et une guerre civile plus tard, nous partagerons par l’image leur vécu d’émancipation et leur combat quotidien. Dans Igishanga, Isabelle Lafon, vingt ans après le génocide rwandais, rappelle à notre mémoire les paroles bouleversantes de femmes rescapées.Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une soirée Femmes victimes de violences dans la sphère publique sera animée par Françoise Héritier en collaboration avec le TEPSIS, laboratoire de recherche universitaire, et les éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Le lendemain sera abordée une thématique souvent occultée, les Femmes auteures de violence.Durant le week-end, c’est par la danse que la question sera évoquée avec These Shoes are Made for Walking de Nancy Naous inspiré par la situation des femmes dans les sociétés arabo-musulmanes.La Petite Soldate américaine de Jean-Michel Rabeux nous ramène à nos réalités occidentales, à travers l’image de cette jeune GI auteure de torture sur des prisonniers de guerre en Irak. L’année finira par la reprise très attendue d’À mon âge, je me cache encore pour fumer de Rayhana qui nous raconte les rapports de force et de solidarité de neuf femmes dans un hammam de l’Algérie des années noires.Des points de vue divers, des regards d’artistes et d’intellectuels, des débats ouverts, pour un sujet aussi complexe qu’omniprésent…

FEMMES ET VIOLENCE

13 novembre > 21 décembre

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GO DE NUIT : ABIDJAN, LES BELLES RETROUVÉESÉliane de Latour

Dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2014

liens avec elles. Alors qu’elles se pensaient la lie de l’humanité, les go se sont trouvées belles et réhabilitées dans les premiers portraits que l’anthropologue, réalisatrice et photographe a réalisés de 2009 à 2011 et que nous avions exposés en novembre 2011 sous le titre : Go de nuit. Abidjan, les Belles oubliées. Grâce à cette exposition, Éliane de Latour a récolté une aide financière qu’elle avait promise de leur apporter sous forme de projets. Trois ans et une guerre civile plus tard, Éliane de Latour retourne à Abidjan pour leur offrir abri et réinsertion sociale, ce qui l’a rapprochée encore plus de celles qu’elle a réussi à retrouver, très étonnées qu’elle eût tenu parole. « De cette nouvelle place qu’elles me donnaient, j’ai saisi leur force intérieure et leur grâce emplie d’un furieux désir de liberté », explique Éliane de Latour.

EXPOSITION PHOTO ET VIDÉO Des go (jeunes filles) se vendent dans des ghettos à Abidjan aux prix les moins élevés du marché : 1,50 euros la passe. À l’origine, elles sont venues des zones militarisées du nord lors de la partition de la Côte d’Ivoire en deux (2002). Elles entrent dans la prostitution à l’âge de 10-15 ans à la recherche d’une liberté hors des contraintes familiales particulièrement dures dès qu’une fille devient pubère. Analphabètes, en majorité musulmanes, elles souffrent avant tout de l’opprobre social auquel elles répondent par la violence, la provocation, les lames de rasoir. En transgressant les valeurs collectives, elles font peur, devenant par là même des parias loin de tout, même des territoires de la prostitution professionnelle. L’image photographique a été la pierre angulaire qui a permis à Éliane de Latour de créer des

13 novembre > 7 décembre

Oubliées des politiques d’aide au dévelop-pement,

ces jeunes femmes

vivent dans l’angle mort

du monde.

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GO DE NUIT : ABIDJAN, LES BELLES RETROUVÉESÉliane de Latour

13 novembre > 7 décembre

« Je les regarde là où on ne les attend pas, au plus profond du partage de nos subjectivités. Une photographie qui nous rattache par le beau plutôt qu’une photographie de la souffrance en spectacle. »

sous le marrainage de Françoise Héritierphotographies et vidéos d’Éliane de Latourassistant de terrain Toupet Fidèle Louéscénographie Daniel Bevan montage image Catherine Gouzeassistée de Clément Chauvelleprise de son et musique Éric Thomasmontage son Roman Dymny

13 novembre > 7 décembredu mardi au samedi 14h > 20hle dimanche > 14h > 19hnocturne jeudi 13 novembre > 14h > 22hfermée le lundi entrée libre

VISITES GUIDÉESavec Éliane de Latourjeudi 13 novembre > 19hsamedi 15 novembre > 14h30entrée libre, réservation conseillée

exposition dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2014

ÉLIANE DE LATOURÉliane de Latour, cinéaste et anthropologue au CNRS, porte un regard de l’intérieur par le cinéma, la photo, l’écrit sur des mondes fermés. Elle a réalisé des documentaires sur les personnes âgées, des femmes harem en Afrique, des détenus, puis les fictions Bronx Barbès sur les ghettomen ivoiriens et Après l’Océan, une histoire d’amitié au fil de migrations clandestines. Lors de son exposition en 2011, la Maison des métallos avait présenté son œuvre filmique. Elle aborde depuis 2009 le thème des jeunes filles marginalisées en France et en Afrique. Par hasard, la photo est devenue le moyen de revenir sur ces lieux traversés par une grande violence. Son travail a donné lieu à l’édition d’un livre Go de nuit. Les Belles invisibles (éditions Taa’ma, novembre 2011).

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survivantes qui ne comprendront jamais pourquoi leurs voisins, du jour au lendemain, se sont mis à les massacrer méthodiquement. Isabelle Lafon reprend ici ce texte une dernière fois, l’année du vingtième anniversaire du génocide. Un spectacle donc, bien loin du spectaculaire, qui nous renvoie à ce moment de l’histoire du Rwanda et paradoxalement, de façon intime, à nous-mêmes.

texte tiré du livre de Jean Hatzfeld Dans le nu de la vie - Récits des marais rwandais (éditions du Seuil)spectacle conçu et joué par Isabelle Lafonavec la collaboration de Daniel Schémannet la voix de Léonard Binamalumières Marion Hewlett, Patrice Lechevallier

18 > 23 novembredu mardi au vendredi > 20hle samedi > 19hle dimanche > 16hdurée 1h05 tarif spectacle tous publics à partir de 15 ans

THÉÂTRE Igishanga est un projet singulier, né du besoin de mise en théâtre qui s’impose à la comédienne et metteure en scène Isabelle Lafon à la lecture du livre de Jean Hatzfeld Dans le nu de la vie – Récits des marais rwandais (prix France Culture 2001). Jean Hatzfeld a longuement écouté des rescapés du génocide rwandais et rassemblé leurs récits très personnels. Isabelle Lafon a retenu ceux de deux jeunes femmes : Sylvie Umubyeyi, assistante sociale, et Claudine Kayitési, agricultrice. Comment faire entendre cela au théâtre ? Isabelle Lafon prend le livre, commence à lire, le referme et peu à peu, trouve leurs voix, leurs accents, leurs gestes, leurs rires, leur pudeur bouleversante, pour les convoquer avec douceur et tendresse sur le plateau. La comédienne est tour à tour la douleur face à la mort et la gaîté d’être en vie, la solitude et la tristesse, elle incarne les questionnements de ces

18 > 23 novembre

> AUTOUR DU SPECTACLERENCONTREavec Isabelle Lafon et Jean-Louis Comolli, réalisateurjeudi 20 novembre > à l’issue de la représentation

ATELIER THÉÂTREIsabelle Lafon propose un atelier sur sa démarche. Jusqu’où l’art du théâtre peut-il nous emmener ?samedi 22 novembre > 14h > 16hgratuit sur inscription pour les spectateurs d’Igishanga

IGISHANGAJean Hatzfeld / Isabelle Lafon

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18 > 23 novembre

THESE SHOES ARE MADE FOR WALKINGNancy Naous

Entre rage de vivre et accablement, deux corps en résistance se débattent pour dépasser les contradictions qui les fragmentent, les agitent de soubresauts, les transforment en drôles d’automates, paralysent l’un – littéralement scratché au fauteuil d’où il observe le monde tournoyer –, et révoltent l’autre.

conception et chorégraphie Nancy Naousavec Dalia Naous, Nadim Bahsouncomposition musicale et sonore Wael Koudaihscénographie Cynthia Zaharcostumes Sidonie Floretlumières Alexandre Vincent

vendredi 28 novembre > 20hsamedi 29 novembre > 19hdimanche 30 novembre > 16hdurée 50 min tarif spectacle tous publics à partir de 13 ans

DANSE Dans ces Essais chorégraphiques autour des événements en cours dans le monde arabe, la danseuse et chorégraphe libanaise Nancy Naous explore la résonance des violences dans notre corps : comment se modifie-t-il pour s’adapter aux réalités socio-politiques et interagir avec elles ? Ici, cette réalité est celle du Printemps arabe et ce qui s’en est suivi comme engrenage de violence, de sang versé, de vies fauchées, d’oppression et de barbarie. Une autre image s’y superpose : celle des corps se révoltant lors des manifestations comme s’ils dansaient la dabké, danse populaire orientale qui anime fêtes et cérémonies de mariage, symbole du patrimoine folklorique du monde arabe.

28 > 30 novembre

> AUTOUR DU SPECTACLE

ATELIER DABKÉNancy Naous propose une initiation à la dabké, danse conviviale et festive traditionnelle du Moyen-Orient et ici plus précisément du Liban.dimanche 23 novembre > 14h > 17htarif unique 5 euros / gratuit pour les spectateurs de These Shoes...tous publics à partir de 12 ans

RENCONTREavec l’équipe artistique du spectaclevendredi 28 novembre > à l’issue de la représentation

DABKÉ PARTY ! Nancy Naous vous invite à danser la dabké !dimanche 30 novembre > 17h

IGISHANGAJean Hatzfeld / Isabelle Lafon

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LA PETITE SOLDATE AMÉRICAINEJean-Michel Rabeux

Le but c’est que quelqu’un de très proche raconte une histoire plutôt pas très rigolote, et que bizarrement on rigole, une histoire plutôt dure, mais avec une telle douceur qu’on soit saisi de tremblements.Du théâtre vous dis-je. »Jean-Michel Rabeux

texte et mise en scène Jean-Michel Rabeuxavec Corinne Cicolari, Eram Sobhani lumières Jean-Claude Fonkenelpeintures Bérengère Valletmusique Guillaume Bossonassistanat à la mise en scène (en alternance) Geoffrey Coppini, Vincent Brunolrégie générale Denis Arlot

2 > 7 décembredu mardi au vendredi > 20hle samedi > 19hle dimanche > 16hdurée 55 min tarif spectacle tous publics à partir de 13 ans

CONTE SANS FÉE MAIS AVEC MORALITÉ « C’est l’histoire d’une petite soldate américaine qui chante très bien les belles chansons américaines. Mais un jour, hop, elle perd sa voix. Elle part à la guerre, et un jour, en faisant les horreurs de la guerre, hop, elle retrouve sa voix. Elle est contente, alors elle chante sans s’arrêter. Mais à trop vouloir chanter, elle est punie par ses victimes, elle est même punie par ses chefs qui la condamnent à mort, non pas parce qu’elle a fait les horreurs que la guerre lui demandait, mais parce qu’elle les a photographiées et que le monde entier les a vues de trop près. Alors elle chante. Hop.

2 > 7 décembre

> AUTOUR DU SPECTACLERENCONTREavec l’équipe artistique du spectaclejeudi 4 décembre > à l’issue de la représentation

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À MON ÂGE, JE ME CACHE ENCORE POUR FUMERRayhana / Fabian Chappuis

factions gouvernementales et les islamistes en utilisant, la plupart du temps, le corps de la femme comme champ de bataille. L’émotion et le rire cohabitent en permanence dans un portrait bouleversant de l’Algérie contemporaine.Créé en 2009 à la Maison des métallos, il y a cinq ans presque jour pour jour, À mon âge je me cache encore pour fumer y a été repris en janvier 2011 avant de partir en tournée en France et à l’étranger. Pour ces dernières réprésentations à Paris, la troupe revient aux Métallos, là où tout a commencé !

THÉÂTRE Cette tragi-comédie rassemble neuf femmes d’âges et de conditions diverses dans un hammam à Alger pendant les années noires… Neuf destins entre rébellion, rêve ou soumission. Mères, amantes ou « saintes » sont réunies au cœur de la matrice, le hammam, où le combat contre l’oppression, la violence et la guerre se panse entre fous rires et pleurs, secrets et exaltation. Peu à peu se révèlent leurs destins particuliers, à travers des histoires qui ont marqué et modelé leur chair, dévoilant progressivement la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la corruption, à la misère, aux attentats et aux combats quotidiens que se livrent les

9 > 21 décembre

de Rayhana (éditions Les Cygnes)mise en scène et scénographie Fabian Chappuisavec Marie Augereau, Géraldine Azouélos, Paula Brunet Sancho, Linda Chaïb, Rébecca Finet, Catherine Giron, Maria Laborit, Taïdir Ouazine et la participation de Frédéric Meille assistante à la mise en scène Stéphanie Labbélumières Franck Michalletvidéo Bastien Capelason Vincent Bruniermusique Arve Henriksen, Gaâda Diwane de Bécharcostumes Rayhanaassistée d’Édouard Funckconseil chorégraphique Serge Ricci

9 > 21 décembredu mardi au vendredi > 20hsauf le jeudi 11 décembre > 14h le samedi > 19hle dimanche > 16hdurée 1h55 tarif spectacle tous publics à partir de 15 ans

Dernières parisiennes !

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ENTRETIEN AVEC FABIAN CHAPPUIS (juin 2014)

Fabian, vous avez mis en scène À mon âge… en décembre 2009 ici aux Métallos. Comment avez-vous découvert ce texte ? Fabian Chappuis : C’est Rayhana qui m’a fait parvenir son texte. Mais c’est lors de notre rencontre que j’ai vraiment été touché par l’urgence de Rayhana et son besoin viscéral de témoigner des femmes qu’elle a connues en Algérie, avant de fuir vers la France pendant les années noires. Tant que ces femmes, en Algérie et ailleurs, continueront à subir des violences parce qu’elles sont femmes, alors des textes comme celui de Rayhana devront circuler le plus possible. Bien qu’ancré dans l’Algérie des années noires, À mon âge… porte le combat des femmes partout dans le monde, y compris en France ! Et pourtant, même si ce que dénonce le texte est grave, le traitement est souvent drôle, ironique, mordant, parfois cru, et avec beaucoup de pudeur. C’est un texte sur le courage des femmes et leur foi inébranlable en l’avenir.

Est-ce que la pièce a évolué au cours de ces cinq années ? Oui bien sûr ! À la création ici aux Métallos en 2009, nous avions eu du mal à trouver le ton juste, la distance nécessaire pour naviguer entre humour et gravité.

UNE AVENTURE DE THÉÂTRE RARE ET MAGNIFIQUE !’’

Mais nous y sommes parvenus, et l’enthousiasme du public a très vite accompagné le spectacle. Bien sûr, il y a eu l’agression de Rayhana qui a été d’une très grande violence. Mais cette peur a soudé l’équipe et a renforcé notre urgence à porter ce texte. La pièce a mûri, elle a gagné en profondeur mais sans rien perdre de sa vivacité. Je crois que Fatima, Zaya, Madame Mouni, Samia, Nadia, Louisa, Aïcha et Latifa continueront à vivre longtemps dans le cœur des comédiennes. La pièce a été diffusée sur France Ô, traduite dans plusieurs langues, créée par d’autres aux Pays-Bas et en Italie et deviendra bientôt un film... En cinq ans, nous avons joué plus de 150 fois, un peu partout, en région comme à Paris et même (toujours grâce aux Métallos !) au festival Le Printemps de Beyrouth au Liban. Et à chaque fois avec des salles pleines et un enthousiasme qui nous ont énormément touchés. C’est une aventure rare et magnifique et nous sommes tellement heureuses (oui, dans cette équipe, le masculin ne l’emporte pas toujours sur le féminin) de conclure ces cinq années aux Métallos, pour cette dernière série parisienne. La boucle est bouclée…

> AUTOUR DU SPECTACLERENCONTRESavec l’équipe artistique du spectaclemercredi 10 décembre > à l’issue de la représentation

LA LITTÉRATURE ALGÉRIENNE FÉMININE À CORPSDepuis les années 90, la littérature algérienne voit se multiplier les écritures féminines. Comme pour rattraper un long silence, la subversion est au rendez-vous ; le corps aussi. Nous vous invitons à une découverte de cette écriture de l’urgence à travers un dialogue des romancières Malika Mokeddem et Kaouther Adimi avec Zineb Ali-Benali, professeure à l’université Paris 8, spécialiste des écritures féminines dans le champs littéraire francophone. La rencontre sera animée par Anaïs Héluin, journaliste à Alger Paris Magazine, partenaire de la soirée.jeudi 11 décembre > 19hentrée libre, réservation conseillée

ET AUSSILa comédienne Marie Augereau et le metteur en scène Fabian Chappuis seront les invités du comité de rédaction du Papotin, journal atypique fait par des autistes à destination de tous.mercredi 17 décembre > 10h30entrée libre

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SALON FREINETLe Mouvement de l’École Moderne rassemble des enseignants, chercheurs, parents qui transmettent, analysent et transforment les impulsions de Célestin Freinet, fondateur de pratiques éducatives innovantes. Ce 5e salon s’ouvre par une table ronde « Désirs de savoirs, désirs d’enseigner » avec Philippe Meirieu, chercheur et écrivain spécialiste des sciences de l’éducation, Serge Boimare, psychopédagogue, et Martine Boncourt, membre de l’ICEM. Cinq ateliers permettent ensuite de présenter plus en détail cette pédagogie et d’approfondir les connaissances des enseignants : « Connaître la pédagogie Freinet », « Les empêchements à apprendre : comment les travailler ? », « Textes libres et créations mathématiques », « Organiser les désirs, dans l’individuel et dans le collectif » et « La pédagogie Freinet sur un an ». mercredi 5 novembre > 13h > 18hentrée libre

organisé par l’ICEM – pédagogie Freinet et l’IPEM, son groupe départemental parisien, en partenariat avec la Maison des métallos et les groupes départementaux de l’ICEM des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis

BELLEVILLE EN VUESBelleville en vues est un partenaire de la Maison à l’année. Nous collaborons à la 4e édition de leur festival des nouveaux cinémas documentaires qui se dérouledu 14 au 23 novembre (programme complet du festival sur www.belleville-en-vues.org). Le festival dresse un état des lieux de la jeune création documentaire et encourage l’émergence de nouveaux talents. Cette 4e édition s’intéresse plus particulièrement aux nouvelles poétiques de la mémoire à l’heure du cinéma numérique. Aux Métallos, deux évènements sont organisés. Le 20 novembre à 14h aura lieu une projection destinée à un public en apprentissage du français. Le 22 novembre à 15h, découvrez DERIVES Belle-Ville ou l’infini du monde, une séance d’écoute de créations sonores et documentaires radiophoniques, en partenariat avec Arte Radio.

entrée libre, réservation conseillée

WOW !Vous souvenez-vous des Cartographies de Frédéric Ferrer, conférences loufoques et décalées sur le réchauffement climatique, présentées en juillet 2013 aux Métallos ? Il est de retour avec la présentation d’une étape de création de Wow !, une 5e cartographie « sur nos possibilités de vivre ailleurs », dans l’espace. La Terre ne sera un jour plus vivable. L’humanité devra donc partir. Il y a peut-être une chance qu’on s’en sorte !conférence suivie d’une rencontre avec Frédéric Ferrer et Gérard Azoulay, directeur de l’observa-toire de l’Espace (CNES)lundi 1er décembre > 19hentrée libre, réservation conseillée

rencontres en automne

UNE AVENTURE DE THÉÂTRE RARE ET MAGNIFIQUE !

CYCLE DE DÉBATS 1914-1918Ce 3e et dernier rendez-vous du cycle de débats 1914-1918 organisé en partenariat avec la société des Amis de l’Humanité porte sur Jean Jaurès.

100 ANS APRÈS : LE LEGS UNIVERSEL DE JAURÈSÀ la fin de sa vie, Jaurès élargit sa vision du monde. L’homme de la république sociale, devenu socialiste avec les mineurs de Carmaux, rallié à la défense du capitaine Dreyfus, redoutant la guerre de 1914-1918 qui approche, se fait internationaliste entreprenant. Au même moment, dans les années 1910-1913, celui qui d’abord n’a pas refusé la politique coloniale d’un Jules Ferry combat les expéditions et les annexions, puis voyage et découvre ce que Madeleine Rebérioux appelait son « plura-lisme culturel », autrement dit des civilisations souvent ignorées par une Europe dominatrice. C’est un Jaurès universaliste passionnant mais qui reste à découvrir. Ce débat confrontera les points de vue de Zeev Sternhell, philosophe, auteur de Histoire et Lumières : Changer le monde par la raison (éd. Albin Michel), de Jean-Numa Ducange, historien, éditeur avec Marion Fontaine du récent volume des œuvres complètes de Jaurès Le pluralisme culturel (éd. Fayard) et de Charles Silvestre, auteur de La Victoire de Jaurès (éd.Privat). Le débat est animé par Anna Musso, journaliste à l’Humanité.samedi 18 octobre > 15hentrée libre, réservation conseillée

organisé en partenariat avec la société des Amis de l’Humanité et la Société d’études jaurésienne

ateliers/fête/projections

ATELIER D’AUTOMNE

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CINÉMA D’ANIMATIONCurieux d’expérimenter l’image animée ? Intéressés par la création à partir de différentes techniques ? Envie de participer à la réalisation d’un film ? Dans cet atelier familial animé par Valérie Raoult, vous êtes invités à choisir, assembler et transformer des objets récupérés (boutons, livres, jouets...) et à utiliser aussi dessins, pâte à modeler et papiers découpés afin de fabriquer décors et personnages pour réaliser votre film d’animation. À la fin vous pourrez partager votre film avec les autres participants et partir avec une copie du fichier pour le montrer à vos amis !20 > 24 octobre> 14h > 16h30 tarif plein 50 euros tarif réduit 25 euros tous publics à partir de 6 ans

FÊTE DES MÉTALLOSATELIER D’AUTOMNE

LE GRAND SOUK !Conviviales et familiales, les fêtes des Métallos déploient animations, ateliers, petites formes de spectacle autour d’une thématique à chaque fois renouvelée. Lors de notre fête en décembre, laissez-vous envoûter par une ambiance digne des mille et une nuits... Au programme, vous trouverez sans doute des ateliers de calligraphie arabe et de tatouage au henné, des contes de Shéhérazade, de la musique et de la danse du ventre, et qui sait, peut-être une course de tapis volants... samedi 13 décembre > à partir de 15hentrée libre

LE CORPS MUSICALJean-Jacques Lemêtre, figure emblématique du Théâtre du Soleil, collaborateur d’Ariane Mnouchkine, a signé toutes les créations musicales de cette troupe depuis plus de trente ans. Ce stage qu’il anime est ouvert à quiconque veut chercher, découvrir et expérimenter les possibilités sonores de son propre corps. Il incite à dépasser la technique. Le travail en atelier s’effectue sans instrument de musique pour utiliser les potentialités rythmiques, mélodiques, harmoniques de son propre corps, en engageant sa marche, ses déplacements, son mouvement, ses ponctuations, son souffle, sa vitesse de parole, ses timbres... 25 > 26 octobre> 10h > 18htarif plein 60 euros tarif réduit 30 euros tous publics à partir de 16 ans

ateliers/fête/projections

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CHORALESET ORCHESTREDES MÉTALLOSClaire Caillard-Hayward et Berry Hayward mènent les chorales et l’orchestre de la Maison des métallos. Quatre ateliers se tiennent à l’année : deux chorales pour les enfants, deux pour les adultes (chorale et orchestre).

S’ouvrir à des traditions musicales d’origines diverses, créer la rencontre entre différents niveaux d’expériences, réunir les générations autour du chant choral pour réaliser des projets communs, explorer l’inter-culturalité et des répertoires anciens et modernes, voilà ce que proposent les deux chefs de chœur. Deux concerts donnent la mesure de ce travail.

Auditionssamedi 13 septembre > 14h > 18h+ d’infos au 01 48 05 88 27

Concert chorales enfants mercredi 10 décembre > 19hentrée libre, réservation conseillée

Concert chorales adultes jeudi 11 décembre > 20h30tarif unique 5 euros

PROJECTIONSCINÉ CROQUEUne fois par mois, ATTAC Paris 11 propose un documentaire, parfois en écho à la program-mation de la Maison des métallos, suivi d’un débat et d’un temps convivial autour d’une collation légère.

mardi 16 septembre > 19h30mardi 28 octobre > 19h30mardi 18 novembre > 19h30mardi 16 décembre > 19h30

CINÉMA DE PAPA... ET DE MAMAN Le conseil de quartier Belleville Saint-Maur propose de grands classiques du cinéma pour toute la famille.

samedi 25 octobre > 17hsamedi 20 décembre > 17h

JOURNÉE DES SOLIDARITÉSOrganisée par la Mairie du XIe, cette journée sur le thème L’enfant, le mineur dans la rue rassemble associations et institutions de lutte contre l’exclusion, afin de partager témoignages, expériences et actions. Des stands apporteront informations et contacts sur des initiatives locales et nationales.

samedi 8 novembre > 10h > 18h

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MÉTALLISEZ-VOUS !L’équipe des relations avec les publics est là pour vous présenter la programmation, organiser des rencontres avec les équipes artistiques, imaginer des projets avec vous.

VOUS ÊTES SPECTATEUR INDIVIDUEL ?Encartez-vous les yeux fermés ! Prendre la Carte métallos, c’est adhérer au projet et bénéficier d’avantages. Chaque trimestre, composez votre programme ou suivez les parcours proposés : cet automne, « Les Mondes du travail » (voir p. 10) et « Femmes et Violence » (voir p. 21).20 euros tarif plein, 15 euros tarif réduit. Nominative, valable un an, la carte vous donne droit aux avantages suivants : • priorité de réservation sur les spectacles • tarif à 8 euros pour vous et la personne qui vous accompagne • tarif réduit sur les ateliers• des tarifs réduits dans l’ensemble des structures du réseau Ticket Théâtre(s) soit 24 théâtres à Paris et en Ile-de-France (retrouvez la liste sur notre site internet ). • d’autres avantages à découvrir au fil de l’année sur notre site Internet.Formulaire à remplir ci-joint.

NOUVEAU !Vous souhaitez (re)venir, en solo, en duo ou en groupe, optez pour le carnet de 6 places : 48 euros, donc seulement 8 euros la place, utilisable librement sur un ou plusieurs spectacles, seul ou à plusieurs (valable un an de date à date). Non nominatif, vous pouvez également l’offrir. Pensez à réserver !Formulaire à remplir ci-joint.

Devenez relaisNous mettons tracts, affiches et emails à votre disposition pour vos libres initiatives !

VOUS ÊTES UN COMITÉ D’ENTREPRISE ?Faites bouger vos équipes !L’équipe des relations avec les publics et les artistes viennent présenter la programmation dans vos locaux et vous bénéficiez d’une billetterie facilitée via le réseau Ticket Théâtre(s), dont la Maison des métallos est membre : tarif réduit à 12 euros la place pour les salariés de votre entreprise !

contact : Virginie Do Pranto 01 58 30 11 50 – virginie.dopranto@ maisondesmetallos.org

VOUS ÊTES ACCOMPAGNATEUR (GROUPE SCOLAIRE,ASSOCIATION OU COLLECTIVITÉ) ?Nous serons ravis de venir vous rencontrer et de construire ensemble vos sorties.Selon votre public, selon vos envies : une visite, une rencontre avec les artistes, un atelier… Nous mettons à votre disposition tous les outils nécessaires pour préparer votre groupe (dossiers pédagogiques, extraits vidéos et textes). Contactez-nous !

Vous êtes enseignant, du primaire au supérieur : contact : Adeline Préaud01 58 30 11 49 – adeline.preaud@maisondesmetallos.org

Vous travaillez dans une association, une collectivité ou une structure du champ social, socioculturel, jeunesse, sénior… : contact : Hélène Degrandpré01 58 30 11 47 – helene.degrandpre@maisondesmetallos.org

Quelques exemples cet automneLe Marathon de la danseTemps fort du Festival de danse hip hop Kalypso (voir p. 18) proposé aux établissements scolaires et aux équipements socioculturels. Pour sensibiliser le public à la culture chorégraphique hip hop et au spectacle vivant, les artistes de Kalypso naviguent pendant deux jours d’un lieu à un autre afin de présenter leur danse, le métier de danseur et échanger avec le groupe. Un petit temps de pratique (transmission d’une courte chorégraphie) et une démonstration clôturent chaque intervention. 5 et 6 novembre sur inscription

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Festival Migrant’scène Pour les groupes qui assistent au spectacle La Tsigane de Lord Stanley, nous proposons des rencontres en partenariat avec la Cimade, association de solidarité active avec les migrants, sur les thématiques du festival (voir p. 20). Les intervenants de la Cimade viennent dans votre structure pour échanger sur les questions de migrations à partir de différents supports (jeux, témoignages, vidéos).

Éducation artistique en milieu scolaireVous souhaitez mener un projet au bref ou au long cours avec vos élèves et un artiste, en partenariat avec la Maison des métallos (Classe à PAC, Ateliers artistique…) ? Nous vous accompagnons dans vos démarches.Nous collaborons étroitement avec la DASCO, la région Île-de-France, la DAAC du rectorat de Paris et de l’académie de Créteil, Citoyenneté Jeunesse et l’ANRAT. Dans le cadre de l’aménagement des rythmes éducatifs et du projet éducatif territorial de la Ville de Paris, le collectif de slameurs 129h, la Compagnie de théâtre Tamèrantong ! et le Hip Tap Project (percussions corporelles) animent des ateliers dans les écoles du quartier tout au long de l’année.

Prix CollidramLa Maison des métallos est partenaire de ce prix national de littérature dramatique, décerné par des élèves de collège de la 6e à la 3e, organisé par l’association Postures. Nous accueillerons le Comité de sélection et la remise de prix et organiserons des parcours du spectateur avec les établissements scolaires qui y participent.

Sortez vos parents !Nous proposons aux élèves venus en sortie scolaire de revenir avec leurs parents en soirée. Les élèves sont invités et les parents bénéficient d’un tarif réduit.

UNE MAISON ACCESSIBLE À TOUS

Tous les espaces de la Maison des métallos sont

accessibles aux personnes à mobilité réduite.

La Maison des métallos en partenariat avec le

Centre Recherche Théâtre Handicap permet aux spectateurs déficients visuels d’accéder à nos offres culturelles grâce aux Souffleurs d’Images. Le concept : des étudiants en art accompagnent gratuitement les spectateurs pour leur souffler à l’oreille (et uniquement sur demande) ce qui leur est invisible. Plus de renseignement sur www.crth.org ou au 01 42 74 17 87

En partenariat avec Accès Culture, des visites guidées

de la Maison vous sont proposées en version amplifiée et en LSF (voir p. 7). Plus d’infos sur www.accesculture.orgPlusieurs événements de l’automne sont naturellement accessibles. Retrouvez-en la liste sur notre site internet !

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Carte métallos

Tarif plein 20 euros

Tarif réduit* 15 euros

Carnet de places

48 euros pour 6 places :

__ exemplaires

* Le tarif réduit s’adresse, sur présentation d’un justificatif aux jeunes de moins de 26 ans, étudiants, personnes de plus de 60 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RMI, intermittents du spectacle, titulaires de la carte Émeraude, titulaires de la carte Améthyste, titulaires de la carte Famille nombreuse, titulaires de la carte Paris-Famille, détenteurs de la carte mutilé de guerre et accompagnateur, détenteurs de la carte Handicapé et accompagnateur, artistes inscrits à la Maison des artistes.

Merci de joindre une copie de votre justificatif pour bénéficier du tarif réduit et d’adresser votre chèque à l’ordre de la Régie Maison des métallos.

Formulaire à retourner à l’attention du service Accueil-billetterie de la Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris

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JE ME MÉTAL LISE

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NOUS NE SOMMES PAS SEULS AU MONDE production Compagnie Babel-Élise Chatauretavec le soutien du Centre culturel Jean Houdre-mont, du Collectif 12, du Théâtre des 2 Rives, de la Maison des métallos, du Théâtre de la Commune Centre dramatique national d’Auber-villiers, du Centquatre-Paris et de la compagnie Les Acharnés-Mohamed Rouabhi avec l’aide à la production dramatique de la DRAC Île-de-France et l’aide au compagnon-nage de la DRAC Île-de-France

VIVIPARES production groupe LA gALERIEavec le soutien du Centquatre-Paris, de la Maison des métallos, de La Loge, du CNSAD, du Theatre 95 (Cergy-Pontoise) et du Théâtre Éphéméride (Val-de-Reuil)

ALL THE POWER TO THE PEOPLE ! production Compagnie Les Acharnés –Mohamed Rouabhi avec le soutien du ministère de la Cultureet de la Communication – DRAC Île-de-France avec l’aide à la production d’ArcadiÎle-de-France avec le soutien du théâtre Le Colombier /Compagnie Langaja Groupement (résidence de création) avec l’aide de la Cie Babel-Elise Chatauret (anciennement Eltho Cie), du TGP - CDN de Saint-Denis, de la Compagnie DCA/Philippe Decouflé, du Canal 93 et du Centquatre-Paris

MÉMOIRES DE FEMMES production Lucie Antunesavec le soutien de la Maison des métallos, de la Générale (Paris), de la Cité de la Voix à Vézelay, de la Fondation de France, de la Fondation Mécénat Société Générale, de la Cité internationale des Arts de Paris administration Chapeau l’artiste

FRENTÉ !coproduction Vocal 26, Train Théâtre de Portes-les-Valence avec l’aide de la DRAC Rhône-Alpes, de la Ville de Romans-sur-Isère, du Conseil général de la Drôme, du Conseil régional Rhône-Alpes, de la Spedidam, du CNV, de la Sacem et de l’Adami

IL N’Y A PAS DE CŒUR ÉTANCHE production Petits Papiers Productioncoproduction Itinéraires Singuliers (Dijon), Le Point Éphémère (Paris) avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Bourgogne, du Conseil régional de Bourgogne, de la Mairie de Dijon, de l’Atheneum – centre culturel univer-sitaire à Dijon et de la Fondation Réunica

ETR’ANGE production Café culturel de Saint-Denis

SCHIZOPHRENIA TAIWAN 2.0 une initiative du ministère de la Culture de la République de Chine (Taïwan) avec le Centre Culturel de Taïwan à Parisorganisation Sidebysidestudio (Berlin, Allemagne) & Maison Laurentine (France) partenaires Ars Electronica, Cyberfest, Trans-mediale, Instants vidéo, Galerie Ambica P3, Maison des métallos, Hellereau Center

PERMAFROST production Le Bottom Théâtrecoproduction Maison des métallos, le Festival International des Francophonies en Limousin, le Théâtre du Cloître, Fontenay en Scènes avec le soutien de la DRAC Limousin, du CDN L’Union (pour les décors et costumes), de la Spedidam et du Centre national du Théâtre

ÊTRE SUJET DANS SON TRAVAIL production Les Musiques de la Boulangère

ONE MAMAN SHOW production 129h, RiMcoproduction Maison des métallos

HOSTES HUMANI GENERIS production Garde Robecoproduction Maison des métallosavec le soutien du Centre culturel Le Safran à Amiens

UN PETIT PAS DE DEUX SUR SES PAS production Compagnie De Fakto Dansecoproduction MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers, les Ateliers Frappaz à Villeurbanne, Le Centre Gérard Philipe à Varennes-Vauzelles avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes, de la Région Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon

FOLIA production Compagnie Magic électrocoproduction Initiative d’Artistes en Danses Urbaines – Parc De La Villette et Fondation de France à Paris, l’Illiade à Illkirch Graffenstaden, Espace Jules Vernes à Montbéliard avec le soutien du Conseil général du Bas-Rhin, du Conseil régional d’Alsace, de la Ville de Strasbourg, de la DRAC Alsace et de la Caisse des Dépôts et de Consignation en partenariat avec La Fabrique de Théâtre à Strasbourg, Les Taps – Scènes Strasbourgeoises, le Centre chorégraphik Pol Pik à Bron, Le PréO à Oberhausbergen, Les Tanzmatten à Sélestat et Le Triangle à Rennes

EXTENSION production et commande du Théâtre de Suresnes – Jean Vilar coproduction Compagnie Amala Dianor, Compagnie Même pas mal

PHORM production Compagnie Phormen partenariat avec L’École de danse Cré-Scène 13 à Marseille, le Théâtre de l’Olivier à Istres, l’Espace culturel Busserine à Marseille, le Théâtre Astronef à Marseille, le Ballet d’Europe – Le transformateur à Allauch avec le soutien de KLAP Maison pour la danse à Marseille

DANS UN BATTEMENT production association Y-Kanjicoproduction Initiative d’Artistes en Danses Urbaines - Parc De La Villette et Fondation de France à Paris avec le soutien du CNCDC de Chateauvallon, L’Espace Malraux Joué-lès-Tours

LA TSIGANE DE LORD STANLEY production compagnie Tamèrantong!Les partenaires de terrain La Compagnie Jolie Môme – Théâtre la Belle Étoile, Maison de Quartier Plaine, École primaire Saint-Just / RAR (Réseau ambition Réussite), la Direction de la Culture de la ville de Saint-Denis, Réussite Éducative, Maison des métallos, MPAA Saint-Germain à Paris Les partenaires financiers Ville de Saint-Denis, Acsé-DRJSCS, DRAC Île-de-France, Préfecture de Seine-Saint-Denis, Conseil régional d’Île-de-France, CAF de Seine-Saint-Denis, United Way Tocqueville, Fondation vente-privee.com, Fonda-tion de France, Fondation Abbé Pierre, Idéas

GO DE NUIT : ABIDJAN, LES BELLES RETROUVÉES production Taggamacoproduction Maison des métallosen partenariat avec L’IRIS (CNRS / EHESS /INSERN / UP13) et le TEPSIS

IGISHANGA production Les Merveilleuses, Théâtre Paris-Villette avec le soutien de la DRAC Île-de-France et de la Ville de Paris

THESE SHOES ARE MADE FOR WALKINGproduction Compagnie 4120.CORPS coproduction The Arab Fund for Arts and Culture (AFAC), Culture Resource (Al Mawred Al Thaqafy), Young Arab Theatre Fund (YATF), ministère de la Culture du Liban avec le soutien de Micadanses (Paris) avec la collaboration du Théâtre Al Madina (Beyrout)

LA PETITE SOLDATE AMÉRICAINE production La Compagnieavec le soutien de la Région Île-de-France, au titre de la résidence d’écrivain de Jean-Michel Rabeux au Lycée Berthelot à Pantin

À MON ÂGE, JE ME CACHE ENCORE POUR FUMER production Compagnie Ortencoproduction Maison des métallos et Arcadi avec l’aide à la création du CNTavec l’aide à la production et à la diffusion du fond Sacd avec le soutien de l’Adami, de la Mairie de Paris et du Théâtre 13 à Paris remerciements à l’Association Beaumarchais

Directeur de la publication Philippe MourratConception du principe graphique Atelier graphique Malte Martin assisté par Adeline GoyetMaquette et réalisation Flora Coutouis, Thomas Kopp

Crédits photographiques p. 3 Nicolas Frize / Bastien Capela p. 4 Élodie Ratsimbazafy / Céline Champinot p. 5 Pascal Gélys / François Mallet / Alexandra Licha p. 6 Alexandre Chevillard / Renaud Vezin p. 7 Comani / Anne Gautherot p. 8 AGAT Films et Cie / Chi-Yu Wu p. 9 Pei-Chih Tu / Chao-Tsai Chiu p. 10-11 Le Bottom Théâtre p. 12 Jean-Pierre Thorn p. 13 Nicolas Frize p. 14 Éditions Edhasa / Montserrat Besses, Peré López / Vanina Vignal p. 16 Gwé p. 17 Garde Robe p. 18 Claire-Marie Leroux / DR p. 19 DR / Rek-on / DR p. 20 Loutre-Barbier & Sébastien Lefèbvre P; 21 DR p. 22-23 Éliane de Latour p. 24 Fred Kihn p. 25 Mohamed Charara p.26 Ronan Thenadey p.27 Bastien Capela p. 28 DR p. 30 Valérie Raoult / DR p. 35 Christophe Raynaud de Lage

Impression Vincent, juillet 2014

n° de licences 1-1062831 / 2-1062832 / 3-1062833

LES MENTIONS DE PRODUCTION ILS SONT PARTENAIRES À L’ANNÉE OU SUR DES PROJETS

UNE SEMAINE EN COMPAGNIE

PARTENAIRES MÉDIA

AGAT FILMS & CIE / EX NIHILO

SCHIZOPHRENIA TAIWAN 2.0

PERMAFROST

COMMENT FILMER LA RÉVOLTE ?

JE ME NOMME DRUILLET

GO DE NUIT

CYCLE DE DÉBATS 1914-1918

BELLEVILLE EN VUES

KALYPSO

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infos pratiques

Vous cherchez une table au calme, entre Oberkampf et Belleville ? Venez à la Maison des métallos ! La mezzanine est à votre disposition : accès wifi, point internet et presse vous y attendent dès 9h du lundi au vendredi et dès 14h le samedi (le dimanche, si programmation) . Service au bar (boissons et restauration légère) les soirs et dimanches lors des spectacles et les samedis après-midi.Vous voulez profiter du bar en organisant un apéro entre amis, avant ou après un spectacle ? N’hésitez pas à contacter Christophe Zakardjian, responsable bar, il vous concoctera une proposition sur mesure ! Contat : bar@maisondesmetallos.org

une maison à vivre

ACCÈSMaison des métallos94, rue Jean-Pierre Timbaud Paris 11e

Mo ligne 2 arrêt Couronnes ligne 3 arrêt Parmentier Bus ligne 96 • arrêt Maison des métallos (direction Gare Montparnasse) • arrêt Saint-Maur/Jean Aicard (direction Porte des Lilas) Station Vélib no 11032

ACCUEILLa Maison des métallos est ouverte au public du lundi au vendredi de 9h à 19h, le samedi de 14h à 19h, en soirée et le dimanche lors des manifestations. info@maisondesmetallos.org 01 48 05 88 27

RÉSERVATION> sur place du lundi au samedi de 14h à 19h et une heure avant le début du spectacle

> par téléphone01 47 00 25 20 du lundi au samedi de 14h à 19h jusqu’à 17h le jour de la date choisie

> par mailreservation @maisondesmetallos.org jusqu’à 12h le jour de la date choisie

> billetterie Fnac-Carrefour www.fnac.fr0 892 683 622 (0,34 €/min)

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TARIF SPECTACLETarif plein 14 euros Tarif réduit 10 eurosTarif Carte métallos 8 eurosTarif jeunes 5 euros (-15 ans) Tarif groupe 8 euros (à partir de 6 personnes) Carnet de 6 places 48 euros

> Groupes scolaires, associations et collectivités informations voir p. 32

01 48 05 88 2794 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e

maisondesmetallos.org

CONTE INSURGÉ LA TSIGANE DE LORD STANLEY 16 > 17 novembre (p.20)

FESTIVAL MIGRANT’SCÈNE 16 > 17 novembre (p.20)

FEMMES ET VIOLENCE

EXPOSITION PHOTO ET VIDÉO GO DE NUIT : ABIDJAN, LES BELLES RETROUVÉES 13 novembre > 7 décembre (p.22)

THÉÂTRE IGISHANGA 18 > 23 novembre (p.24)

FESTIVAL BELLEVILLE EN VUES 20 & 22 novembre (p.29)

RENCONTRE-DÉBAT FEMMES VICTIMES DE LA VIOLENCE DANS LA SPHÈRE PUBLIQUE 25 novembre (p.21)

RENCONTRE-DÉBAT FEMMES AUTEURES DE VIOLENCE 26 novembre (p.21)

DANSE THESE SHOES ARE MADE FOR WALKING 28 > 30 novembre (p.25)

décembreCARTOGRAPHIE WOW ! 1er décembre (p.29)

CONTE SANS FÉE MAIS AVEC MORALITÉ LA PETITE SOLDATE AMÉRICAINE 2 > 7 décembre (p.26)

THÉÂTRE À MON ÂGE, JE ME CACHE ENCORE POUR FUMER 9 > 21 décembre (p.27)

CONCERTS CHORALES ET ORCHESTRE DES MÉTALLOS 10 > 11 décembre (p.31)

FÊTE DES MÉTALLOS LE GRAND SOUK ! 13 décembre (p.30)

septembreUNE SEMAINE EN COMPAGNIE

THÉÂTRE NOUS NE SOMMES PAS SEULS AU MONDE 8 > 10 septembre (p.4)

THÉÂTRE VIVIPARES 8 > 10 septembre (p.4)

THÉÂTRE ALL POWER TO THE PEOPLE 8 > 10 septembre (p.5)

MUSIQUES IMPLIQUÉES

PERCUSSIONS MÉMOIRES DE FEMMES 16 septembre (p.6)

POLYPHONIE A CAPELLA FRENTÉ ! 18 septembre (p.6)

RÉCITAL POÉTIQUE ETR’ANGE 19 septembre (p.7)

CHANSON FRANÇAISE IL N’Y A PAS DE CŒUR ÉTANCHE 20 septembre (p.7)

LES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 20 > 21 septembre (p.7)

octobrePROJECTIONS AGAT FILMS & CIE / EX NIHILO 3 > 5 octobre (p.8)

INSTALLATIONS NUMÉRIQUES SCHIZOPHRENIA TAIWAN 2.0 7 > 19 octobre (p.8)

LES MONDES DU TRAVAIL

THÉÂTRE PERMAFROST 7 > 19 octobre (p.10)

PROJECTION-RENCONTRE COMMENT FILMER LA RÉVOLTE ? 13 octobre (p.12)

CYCLE DE DÉBATS 1914-1918 100 ANS APRÈS : LE LEGS UNIVERSEL DE JAURÈS 18 octobre (p.29)

ATELIER CINÉMA D’ANIMATION 20 > 24 octobre (p.30)

SOIRÉE LABORATOIRE ÊTRE SUJET DANS SON TRAVAIL 23 > 25 octobre (p.13)

ATELIER LE CORPS MUSICAL 25 > 26 octobre (p.30)

SEMAINE SUR LA RÉPARATION 2

LECTURE-DÉBAT LA MAISON DES LAPINS 28 octobre (p.14)

PROJECTION-DÉBAT JE ME NOMME DRUILLET 29 octobre (p.15)

PROJECTION-DÉBAT APRÈS LE SILENCE 30 octobre (p.15)

novembreSLAM ET CHANSON ONE MAMAN SHOW 5 > 9 novembre (p.16)

PERFORMANCE POÉTIQUE HOSTES HUMANI GENERIS 5 > 16 novembre (p.17)

SALON FREINET 5 novembre (p.29)

JOURNÉE DES SOLIDARITÉS 8 novembre (p.31)

FESTIVAL KALYPSO

DANSE HIP HOP UN PETIT PAS DE DEUX SUR SES PAS 12 > 13 novembre (p.18)

DANSE HIP HOP QUATRE DUOS DE DANSE EN UNE SOIRÉE 14 > 15 novembre (p.18)