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P R E M AP R E M AF R A N C E

Organisation Sri Sathya Sai France

n79 4etrimestre 2009

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PREMA : AMOUR UNIVERSEL

Soyezbons,

Voyezlebienet

Faiteslebien,

Telestlecheminqui

mneDieu.

AvecAmour

Baba

Chers amis lecteurs,

Nous tenons exprimer notre plus profonde reconnaissance auxnombreux fidles qui participent la ralisation et la distribution dePREMApour leur aide dsintresse, leur dvouement et leur esprit desacrifice.

La revue PREMA est le porte-parole de l'OrganisationSri Sathya Sai de France ; elle est publie tous les trimestres.

Prema.

Directeurde la publication : PierreCHEVALIER

Responsable de ldition : quipe PREMA

Adresse de la revuepour la correspondance : PREMA

19, RUE HERMEL75018 PARISTl. : 01 46 06 52 55Fax : 01 46 06 52 69

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Prema n79 4e trimestre 2009 1

(http://www.revueprema.fr)

SOMMAIRE

SAI BABA NOUS PARLE

Lamour pour Dieu, la crainte du pch, la moralit dans la socit (06/07/09)-Sathya Sai Baba

La dvotion est le chemin le plus facile vers Dieu(24/04/1996)-Sathya Sai Baba

Le pandit et la laitire - Sathya Sai Baba

2

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ENSEIGNEMENTS ET RFLEXIONS

Questions spirituelles et rponses (2) - Pr. G. Venkataraman

Jsus et Sai Baba sont un Pre Charles Ogada

Pourquoi la Journe de la Femme ?- Mme Rita Bruce

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SAI ACTUALITS

Quelques jalons poss sur la route estivale 36

DE NOUS LUI

Instants fascinants avec le Matre divin(3)-Mme Rani Narayana

Comment Swmi fit prendre ma vie un virage 180 degrs -M. Priveen Taj

Les Perles de Sagesse de Sai (23)- Professeur Anil Kumar

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LAMOUR EN ACTION

Le privilge dtre un fidle Sai- rV. Vijayakrishnan 53

EDUCARE ET TRANSFORMATIONAccomplir des miracles dans sa vie -M. V. Vivekananda Sahoo 55

MISCELLANES

La vie explique -Heart2Heart 63

INFOS SAI France

Annonces importantes, Calendrier des prochains vnements, etc.

Nouveauts aux ditions Sathya Sai France

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Pourquoi craindre puisque

Je suis l ?

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Prema n79 4etrimestre 20092

LAMOUR POUR DIEU, LA CRAINTE DU PCH,LA MORALIT DANS LA SOCIT

Discours prononc par Bhagavn rSathya Sai Baba,le 6 juillet 2009 dans le Sai Kulwant Hall Prasnthi Nilayam,

la veille de Guruprnima

Le Guru est Brahm, le Guru est Vishnu, le Guru est Maheshvara.

En vrit, le Guru est le Brahman suprme,

Salutations au Guru.

ien que les noms et formes deDieu commeBrahm, Vishnu et

Maheshvara soient diffrents, lepouvoir divin en tous les tres estseulement Un. Tous sont un, soyez lemme envers chacun. Vous imaginez

Brahm comme tant le Crateur, Vishnule Protecteur et Shiva le Destructeur delUnivers, mais il nen est pas ainsi. Enralit, lunique Dieu auquel vous attri-buez les noms de Brahm, Vishnu et

Maheshvaraest le seul responsable de cestrois fonctions. Quand Il est engag dans

laspect cratif, vous vous y rfrez en tantqueBrahm; quand Il protge et soutientles tres vivants, vous vous y rfrez en tant que Vishnu et, quand Il est engag dans lacte de dissolution(laya), vous vous y rfrez en tant que Shiva.

Les formes physiques et humaines vous semblent diffrentes, cependant lunique Divinit est immanenteen toutes. Les imaginant diffrentes, vous leur avez attribu un nom, mais leur nom vritable est tman.Ltmanimmanent en toutes est seulement Un.

Les religions sont diffrentes, mais la Voie quelles indiquent est une,

Les vtements sont diffrents, mais le coton dont ils sont faits est un,

Les tres sont diffrents, mais ltman est Un,

Les castes sont diffrentes, mais la naissance humaine est une. (Pome telugu)

Ltre humain devrait dvelopper et observer trois principes : daivaprti, lamour pour Dieu,ppabhti, lacrainte du pch et sanghanti, la moralit dans la socit. Il devrait raliser quil est jva, lmeindividuelle, tout autant que deva, Dieu, et que la socit est galement un aspect de ce Principe divin.Labsence de crainte du pch en lhomme est responsable du manque actuel de moralit dans la socit.Lamour est le facteur qui cimente lunit des peuples. L o lamour rgne, la socit est unie. Si lon estdpourvu de moralit, on ne mrite pas dtre appel un tre humain. La moralit est donc importante entoute chose.

Bien que Dieu dverse Son Amour sur tout un chacun, ltre humain, lui, ne craint plus le pch.

Aujourdhui, il commet toutes sortes de pchs avec la conviction que Dieu est bon et que finalement Illui pardonnera ses pchs ; fort de cette conviction, il commet de plus en plus dactes immoraux,dveloppe une sorte de suffisance cet gard et pense quil peut chapper la punition.

B

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Mais, bien que Dieu soit compatissant et quIl puisse pardonner vos pchs, vous devez ncessairementsubir les consquences de vos actes immoraux. Vous devriez donc observer les trois principes : daivaprti,

ppabhtiet sanghanti, lamour pour Dieu, la crainte du pch et la moralit dans la socit. Si lhommene craint pas le pch, il ne peut y avoir de moralit dans la socit.

Aujourdhui, les hommes se comportent de manire irresponsable et sadonnent des activitsindsirables avec un ego dbrid. Ils ne craignent pas le pch et ne pensent mme pas aux consquences

de leurs actes. Vous ne devriez pas vous autoriser voir ce qui est mal, parler de mauvaises choses oumal de quelquun ni agir mal, car les consquences de vos mauvaises actions vous reviendront, si cenest aujourdhui, plus tard, et mme parfois tout dun coup avec violence.

Vous devez travailler dvelopper lamoralit dans la socit, si vous vousintressez vraiment son bien-tre. Envrit, un individu dpourvu de moralitnest pas du tout un tre humain, cest unanimal. Mentir, tre injuste envers autrui,se livrer des actes immoraux et despratiques mauvaises est mal. Vous devezvivre en suivant les trois principes citsplus haut.

La socit ne respectera pas un individu quise complat dans des actes immoraux. Seullindividu qui suit les Principes morauxbnficiera du respect de tous. Les gens

diront de lui quil est une bonne personne. Quant celui qui est dpourvu de moralit, il sera mpris etjug comme tant pire quun chien. Dveloppez donc la moralit et vivez dans le respect constant desPrincipes moraux.

Les trois sdhana(pratiques spirituelles) par lesquelles on peut dvelopper lamour pour Dieu, la craintedu pch et la moralit dans la socit sont : bhakti(la dvotion pour Dieu),jnna(la voie de la sagesse)et vairgya (le dtachement). Ces trois sdhana sont comme les trois pales du ventilateur qui doiventtourner sans -coup pour assurer de lair frais. Karma, lactivit, est un attribut naturel et essentiel ducorps physique par lequel vous pouvez accomplir de bonnes actions. Si vous faites un usage correct devotre corps, vous aurez un bon mental. Avec un mental sain, vous pouvez gagner lamour de Dieu.

Les gens se demandent pourquoi ils doivent dvelopper lamour pour Dieu. Lamour pour Dieu voushabilite dvelopper la crainte du pch, ce qui en retour dveloppe la moralit dans la socit. Chacundoit discerner le bien du mal, le pch de la vertu, et ensuite sefforcer de faire seulement ce qui est bien. tre bon, faire le bien, voir le bien est la voie qui mne Dieu. Dveloppez ces trois attitudes, alorsles rituels, le culte, le chant du Nom de Dieu (japa) et la pnitence (tapas) ne seront pas utiles.

Les neuf formes de la dvotion sont : shravanam, kirtanam, vishnusmaranam, padasevanam, vandanam,arcanam, dsyam, sneham, tmanivedanam - lcoute du Seigneur, le chant des gloires du Seigneur, lacontemplation de Vishnu, le service aux pieds de Lotus du Seigneur, la salutation, ladoration, le servicedu Seigneur, lamiti avec le Seigneur et labandon de soi au Seigneur.

La premire tape est shravanam(lcoute). Ensuite, vous devez discerner si ce que vous avez entenduest bon ou mauvais. Si vous pensez que ce qui est suggr est mauvais et ne pouvez donc vous y associer,comment pourriez-vous le mettre en pratique ?

Aujourdhui, un grand nombre dindividus russissent en ayant recours la duplicit, linjustice et desmoyens malhonntes. Vous devez donc mener une investigation sur chacune des actions que vous

entreprenez afin de savoir si elle est bonne ou mauvaise. Vous pensez peut-tre que vous ne rcolterez pasimmdiatement les consquences de vos pchs, mais, tt ou tard, un moment ou un autre, vousdevrez y faire face. Les penses de lhomme devraient par consquent tre pures ; ses actions devraient

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tre sacres. Quelquun peut avoir de la dvotion sans que pour autant ses actions soient bonnes. Il est parconsquent ncessaire daccomplir de bonnes actions. Purifiez donc votre mental en accomplissant desactions sacres.

La puret est essentielle, elle vous conduit raliser ltman. Les formes sont nombreuses et vous leurdonnez des noms pour les identifier. Nul ne peut nanmoins dire que ltmana telle ou telle forme. Il estdcrit comme tant nitya, shuddha, buddha, mukta, nirmala svarpinam (ternel, pur, clair, libre et

lincarnation du sacr), Il est niranjnam, sanathana niketanam(non souill, demeure finale). Telle est lanature fondamentale de ltman. En ralisant le principe de ltman, vous prenez conscience quilnexiste quun seul et mme tmanimmanent en tous les tres.

Si vous avez une centaine de pots remplisdeau, vous verrez la lune se reflter en chacundeux. Le corps est comme un pot ; un jour oulautre il mourra. Si un pot rempli deau sebrise, quarrive-t-il la lune ? Elle seratoujours l, mais vous ne verrez plus sonreflet dans le pot. Ltman est prsent enchaque tre humain. Vous-mme tes letmoin de ltman. De faon similaire, voustes le tmoin de votre mental et vos bonnesqualits sont le tmoin de votre corps.

Nous disons que la moralit devrait rgnerdans la socit. Cependant, il ne peut y avoirde moralit sans caractre. Par consquent,vous devriez gagner le respect et lhonneur de la socit en dveloppant un bon caractre. Mais,aujourdhui, la situation est telle que nul ne se soucie davoir une bonne renomme dans la socit. Laseule chose dont on tient compte est de savoir si lon est riche ou pauvre. Largent vient et sen va, lamoralit vient et grandit. Il nest donc pas souhaitable daspirer largent et aux gains phmres du

monde. Vous ne savez pas quand vous les perdrez. Mais ltmanne connat pas daller et retour, Il est leTmoin ternel de tout ce qui se passe dans le monde. Nous devons dvelopper une foi ferme en cettman ternel. Ceux qui croient en ltmatattva, le Principe de ltman, ne seront pas exposs linjustice, au mal et aux mauvaises pratiques.

Vous ne devriez pas vous attacher ce qui vient et sen va. Vous dites : mon corps, mon mental, mabuddhi(intellect), mes indriya(sens), mon antahkarana(instrument intrieur). Vous ntes ni les uns niles autres, ds lors comment pouvez-vous vous identifier eux ? Vous tenez un livre en main et dites : Cest mon livre , mais le mme livre peut demain se trouver entre les mains de quelquun dautre. Dela mme manire, largent qui a une forme vient et sen va. Mais cest la moralit qui vient et grandit.Largent a une forme, cest pourquoi il vient et sen va.

Pour amliorer la socit et le monde, les hommes devraient en tout premier lieu dvelopper la moraliten eux-mmes. Aujourdhui, les politiciens promettent damliorer et de transformer la socit sans pourautant faire ce quils disent. Tous leurs efforts visent seulement recueillir des votes pour mener bienleurs propres desseins gostes. Ils ne sintressent pas la socit.

Ceux qui veulent amliorer la socit doivent avoir le Cur pur. Cest en lhomme que la transformationdoit se faire en premier lieu, pour ensuite saccomplir dans la socit. Pour oprer cette transformation,lhomme doit avoir de lamour pour Dieu et craindre le pch ; la moralit dans la socit en dcouleratout naturellement. La socit est limage des individus qui la constituent. Vous devriez promouvoirlunit, car la puret et la Divinit sont prsentes l o rgne lunit. Unit, Puret et Divinit ne peuventsatteindre en lisant des livres, travers des mantra (formules mystiques), des yantra(reprsentationsvisibles de la forme du Nom de Dieu), ou des tantra(rites initiatiques).

Vous tes assis en posture de mditation les yeux ferms, mais que fait votre mental ? Il vagabonde danstoutes les directions. Ce nest pas de la mditation. Pour quil y ait mditation, votre mental doit tre

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stable. Cela demande que vous respectiez un certain ordre, savoir : la concentration, la contemplation etensuite la mditation. Vous devez donc avoir la pratique de la concentration et de la contemplation ;ensuite seulement vient la mditation.

Ne pensez pas que vous entrez enmditation ds le moment o vous tesassis, les yeux ferms, en posture de

mditation. Cet exercice est artificiel, cenest pas la mditation au sens vritabledu terme. La mditation vritable consiste transcender les sens et lattachement aucorps (dehatmabhava), vous oubliantainsi compltement. Alors seulementvotre mental sera stable.

Il tait une fois un pre et ses trois fils.Les fils voulaient gagner de largent,mais par des moyens diffrents. Lepremier voulait se consacrer aux affaires,le second ouvrir une petite picerie, et le

troisime obtenir un emploi. Leur objectif commun tait de gagner de largent, mais chacun voulait lefaire sa manire. En fin de compte, cest le moyen que vous adoptez pour gagner de largent qui vousassurera le mrite ou le pch. Les gens commettent parfois des pchs sans mme le savoir. Quoi quilen soit, tous les pchs que vous commettez vous hanteront et vous nchapperez pas leursconsquences.

De fortes inondations se sont produites dernirement dans ltat dOrissa, ravageant plusieurs villagesdans quatre districts. Les maisons, les arbres, les cultures, mme des animaux et des personnes se sontnoyes dans les eaux dchanes. Des centaines de villages furent inonds et des gens abandonns furentpris de peur devant la nature en furie.

Je leur ai envoy un message : Ne vous inquitez pas. Soyez heureux. Je reconstruirai vos maisons. Jeleur ai immdiatement envoy dix millions de roupies et ai organis la distribution du matriel de secourset la reconstruction des maisons pour les personnes en dtresse. Plus tard, des gens de lOrissa vinrent icipour exprimer leur gratitude envers Swmi. Largent ne Mintresse pas. Je ne veux que votre amour.Soyez heureux. Dveloppez la moralit et lamour pour Dieu. Si vous dveloppez lamour, cet amourliminera les mauvaises qualits prsentes en vous.

Avant que nclate la guerre entreRmaet Rvana, Hanumn reut pour mission de pntrer Lank, dedcouvrir lendroit o Sttait retenue prisonnire et de transmettre ensuite linformation SrRma.Aprs lavoir trouve, sur le chemin du retour, les dmons le capturrent et lamenrent la cour deRvana. la vue dHanumn qui avait dtruit le magnifique Asokavana, Rvana, furieux, demanda :

Qui es-tu ? Comment as-tu pu pntrer dans cette cit imprenable de Lank? Sous-estimant lespouvoirs dHanumn, il laccablait de railleries et sadressait lui comme un singe ordinaire.

Sadressant Rvana dgal gal, Hanumn rpondit : Le Seigneur qui a coup les oreilles et le nez deta sur ma envoy.

Trs en colre, personne nayant jamais os lui parler avec un tel manque de respect, Rvana prit celapour une insulte. Ce qui ne troubla gure Hanumn, le chant du Nom de Rmasans cesse sur ses lvreslui donnait le courage de faire face la situation. Rvana ne put supporter limpertinence et larrogancedHanumn et ordonna quon enroule un tissu imprgn dhuile autour de sa queue et quon y mette lefeu. Hanumn ne dit rien. La queue en feu, il se mit sauter dune maison lautre propageant ainsilincendie toute la cit. Les magnifiques palais dcors de pierres prcieuses prirent feu en un rien de

temps. Le palais de Mandodar lui-mme sombra dans les flammes. Les gens couraient dans toutes lesdirections. Aucune construction ne rsista au brasier. Les habitants de Lanka sadressrent Mandodardisant : Mre, cest le pch commis par ton mari qui est responsable de ce feu dvastateur et de la perte

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de nombreuses vies et proprits. Sil te plat, conseille-lui de ne plus commettre de tels pchs et desuivre la voie correcte afin que nous soyons protgs.

Quelles que soient les actions que vous accomplissiez,bonnes ou mauvaises, vous en rcolterez les fruits. Dieu estseulement le Tmoin. Vous devez donc en tout premier lieudvelopper la moralit et vous imprgner des qualits

humaines. Si les qualits humaines se sont dveloppes dansvotre Cur, lamour pour Dieu y trouvera place. Ainsi,lamour pour Dieu, la crainte du pch et la moralit dans lasocit sont dpendantes lune de lautre. Si la moralitexiste dans la socit, tous les peuples seront sauvs.

Dans ce contexte, il faut se rappeler un point important.Vous pouvez dissimuler vos actions la socit, mais vousne pouvez les dissimuler Dieu qui est omniprsent etomniscient. Il connat tout de vous. La Loi est immuable,vous rcolterez les fruits de vos actions. Aussi, si vouspouvez aider les autres, faites-le. Si vous ne le pouvez, aumoins taisez-vous. Ne faites pas de tort autrui en penses,paroles et actions. Tt ou tard, les consquences de vosactions bonnes et mauvaises vous reviendront. Un certaindlai scoulera peut-tre, mais vous ny chapperez pas.Nen doutez jamais !

Les gens tudient des textes spirituels comme la Bhagavad-gt sans raliser pour autant leur naturedivine. Les Upanishadexhortent : homme, efforce-toi de raliser ta vritable nature. Connais-toi toi-mme ! Si tu y parviens, tu connatras toute chose. Si vous connaissez votre Soi, vous raliserez quevous ntes pas le corps, que vous ntes pas le mental, que vous ntes pas lintellect.

Le mental est semblable un tissu dont les fils sont entrelacs. Combien de temps le tissu durera-t-il ? Ildurera tant que les fils sont intacts. Si des fils sont enlevs, le tissu perd sa forme ; si vous le mettez dansle feu, le tissu est rduit en cendres.

Vous dites : une telle est mon pouse, un tel est mon enfant, un tel est mon beau-fils, un tel est mon fils,etc. Ces relations terrestres relvent de lillusion. qui appartiennent-elles en ralit ? Elles appartiennent Dieu. Personne na de droits sur quoi que ce soit. Les gens se battent inutilement, rclament leurs droitset perdent ainsi leur temps. Temps perdu est vie perdue. Vous devez comprendre quen gaspillantvotre temps cest votre vie que vous gaspillez. Quand vous dvelopperez cette comprhension, alors vousserez en mesure de connatre la ralit.

Pour conclure, jaimerais insister encore une fois sur le fait que vous devriez cultiver lamour pour Dieu,

la crainte du pch et la moralit dans la socit. Ce patrimoine est celui que vous devez prserver. Sivous prservez ces Valeurs, elles vous protgeront. Si vous protgez la socit, la socit vous protgera.

Aujourdhui, ce que vous devez comprendre est le principe de Brahman. Dieu na ninom ni forme. Il est nirgunam, niranjanam, sanathana niketanam, nitya, shuddha,buddha, mukta, nirmala swarupinam (Dieu est sans attributs, non souill, demeurefinale, ternel, pur, clair, libre et lincarnation du sacr).

Traduit et tir du site web officiel

de lOrganisation Sathya Sai Internationale.

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LA DVOTION EST LECHEMIN LE PLUS FACILE

VERS DIEU

24 avril 1996

Dix-huitime dune srie de discours prononcspar Bhagavn rSathya Sai Baba

Sai ruti Kodaikanal en avril 1996

Incarnations de lAmour Divin,

Il est tout fait possible de remporter la victoire dans un dbat runissant une assemble druditsdevant une noble cour. Il est possible de livrer une guerre et den sortir victorieux. Il est possibledtre roi et de diriger un royaume. Il est possible doffrir vaches et richesses dans un lan de charit.Il est possible de renoncer ses dsirs. En revanche, contrler le mental et le corps, de mme quedemeurer calme au cours dune mditation ou dun samdhinest pas aussi facilement ralisable.

Cest pour protger la droiture et dtruire le mal que Dieu prend naissance dans une forme humaineafin de rtablir le dharma. Dans cette vie, la dvotion est ce vers quoi il faut tendre. Lamour pour lemonde nest pas lAmour vritable. Aimer les objets matriels, les gens et les choses phmres estdu gaspillage. Ce nest pas lAmour divin (prema) ; ce nest que de lattachement. Seul lAmourdirig vers Dieu peut tre appel dvotion. La dvotion est synonyme dAmour intense. Lexpressionextrieure de la dvotion sappelle le dharma. Celui qui comprend le dharmadveloppera lAmour,et celui qui a de lAmour pourra dvelopper le dharma. Dharma et prema sont deux oiseauxjumeaux. Et comme lhomme est en train de perdre ces deux valeurs, dharma et prema, sa vieressemble une terre dsertique.

Un jour, Duryodhana tomba aux pieds de sa mre, Gandhari, pour quelle le bnisse afin quil gagnela bataille dans laquelle il tait sur le point de sengager. Gandhari savait que Duryodhana ne suivait

pas le chemin du dharma, et son cur ne put se rsoudre donner sa bndiction, bien queDuryodhana continut la supplier. Gandhari lui dit : L o il y a le dharmase trouve la victoire. Plus tard, tous deux allrent prsenter leurs respects leur Matre, Dronacharya, qui leur dit que, lo lon trouve la droiture, Dieu est prsent. Comme Dieu tait un ami intime dArjuna, la vie de cedernier refltait lamour et le dharma. Si lamour et la droiture sont pratiqus, la divinit qui estlatente devient manifeste. Il ny a rien de plus lev que cet amour divin qui pousse les hommes partager les uns avec les autres. De nombreux fidles, par le pass, ont ralis Dieu grce lAmour.Vous tes perdus sans la dvotion envers Dieu, mme si vous avez beaucoup de pouvoirs. Mme siDuryodhana et Dushasana possdaient de nombreuses richesses et vivaient dans la prosprit, sans ledharma, ils navaient pas le soutien de Dieu. Ceux qui taient contre Dieu et se fiaient la forcephysique plutt qu la force divine furent anantis. Prenez Rvana et Kumbakarna. Ils taient tousdeux de trs grands soldats ; pourtant, bien quil ft possible Rvana de construire tout un pays et

quil ft trs riche, il ne put, en dpit de ses capacits, raliser Dieu et parvenir la libration. Tousdeux pensaient quils pouvaient plaire Dieu du fait de leurs capacits et de leur force. Rvana, quitait un grand scientifique, qui possdait un immense savoir et tait trs riche, connut la mme fin.

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Vous pouvez vous sentir fier de toutes vos richesses, mais elles ne vous aideront pas atteindre lalibration. Dieu ne se livre quau fidle quiprouveun amour intense.

Kuchela, qui avait une famille nombreuse, tait trs pauvre. Comme il tait lami denfance deKrishna, sa femme lui conseilla daller demander Son aide. Kuchela rendit visite Krishna afindimplorer Sa grce et Lui demander de le dlivrer de sa pauvret. Ds quIl le vit, Krishna descenditde son trne, le prit dans ses bras, le regarda de la tte aux pieds et parla longuement avec lui. mental, ne demande rien. Si tu ne demandes rien, le rsultat viendra plus vite. Si vous vnrez Dieuavec amour, Il prendra soin de vous.

Le Seigneur Rma procda aux derniers sacrementsde Jatyu sans que celui-ci le Lui ait demand.Sabari, elle aussi, vit le dsir de son cur exauc, ledarshan du Seigneur Rma, sans quelle nait riendemand. Dieu est prsent dans toute la cration.Dieu apparatra sous la forme aime par le fidle.Cest donc uniquement grce au vritable Amourque nous pouvons prendre le contrle et parvenir

la Divinit. La dvotion signifie une matrise totaledu mental, des attachements et des dsirs matriels.On peut faire lexprience de la divinit uniquementpar la dvotion. La vritable dvotion est lamourinconditionnel et absolu. Seul un diamant peutcouper un autre diamant. La dvotion (bhakti) vientdu mot bhajaqui signifie adorer le Seigneur par lapratique. La dvotion signifie adorer et servir, sesentir heureux et rendre les autres heureux.Beaucoup atteignent la Flicit par cette voie.Sakkubai priait ainsi : Krishna, est-ce que je vaisdevoir souffrir encore longtemps et rester

lagonie ? Ny a-t-il aucune justice ? Nas-tu pasde compassion ? Ne suis-je pas Ta servante ? Maispourquoi souffrait-elle ? Elle souffrait parce quellene pouvait pas se sentir proche de Dieu alors quen

se plaignant elle se sentait proche de Lui. Il y a eu de nombreux fidles comme Tulasds, Rmadset Tukrm, qui ont souffert pour Dieu. Rmads priait : Seigneur, je suis Toi. Pourquoi mets-tutant de distance entre nous ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je voulais seulement utiliser toutlargent que javais rcolt pour Te btir un temple. Et voil le rsultat, le Roi Taneesha ma puni etjet en prison. Pourquoi dois-je souffrir ? Rma, commeje ne pouvais supporter les coups assnspar les soldats du roi Taneesha, jai rejet la faute sur Toi. Sil Te plat, dans Ton infinie bont,pardonne-moi.

Rma et Lakshmana prirent immdiatement la forme de deux serviteurs et allrent trouver le roiTaneesha pour racheter la dette de Rmads. Lorsque le Roi leur demanda qui ils taient, ilsrpondirent : Nous sommes Rmayya et Lakshmayya, les serviteurs de Rmads. Aussitt, le Roichangea davis, les accueillit et ordonna quon relche Ramadas. Cest seulement en raison de ladvotion du fidle que Dieu prend tout en charge.

Kabr et Tulasds taient de grands fidles qui exprimaient leur dvotion par lamour. La voie de ladvotion est trs facile parce quelle ne requiert ni effort physique ni argent, mais seulement delamour. Contrler le mental et les sens nest pas chose facile, mais des milliers de personnes ontralis Dieu par la dvotion. Beaucoup nont pas russi trouver Dieu en empruntant les autresvoies, comme le raja yogaet le karma Yoga. Dbuter une entreprise quelle quelle soit, conduire une

moto par exemple, est difficile, mais progressivement on y arrive. Dans la Bhagavad-gt

, il est dit : Commencez par pratiquer. En accomplissant constamment des actions vertueuses, on peut sedbarrasser de ses dfauts ; alors, on est capable de penser continuellement Dieu qui est la vritable

Sabari recevant le darshande Rma

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abondance et la vraie richesse. Dans le Kamtaka, un fidle nomm Mankamma, passait tout sontemps penser Dieu de la manire suivante : le lotus est lornement (la beaut) du lac tout entier ;les maisons qui ornent un village en font la beaut ; la lune est source de beaut pour le ciel ; lesvagues font la beaut de la mer. Dans le ciel de notre cur, la lune brillante (le mental illumin parltma) est le vritable ornement. Lornement dun fidle est la cendre ou vibhti. Dieu est partoutdans le monde, lintrieur, autour et en dessous de chaque chose ; il nexiste aucun endroit o Il nesoit. Toutes les formes et tous les noms sont Siens. Easwara se manifeste lorsquun fidle prie avec

un cur sacr et un Amour pur et dsintress.

Tygarja chantait constamment le nom du SeigneurRma. Un jour, il partit la recherche de Rma, car ilpensait que ce dernier sen tait all quelque part. Ilrptait constamment le nom du Seigneur Rma etpriait : Quand pourrai-je voir Ton visage souriant ?Pourquoi me punis-Tu en mimposant Ton absence ? Des plerins au cur pur, qui avaient vu sesempreintes, le transportrent sur un palanquin. Levoyant passer ainsi, des voleurs pensrent que ce

devait tre un homme riche et dcidrent de lattaquerpour le dvaliser. Mais soudain, Rma et Lakshmanase manifestrent, arms darcs et de flches.Inconscient de limminence de lattaque, Tygarjanimplora pas le Seigneur. Pourtant, au mme instant,les voleurs tombrent ses pieds. Lorsquon leurdemanda pourquoi ils avaient fait cela, ils rpondirentquils taient pourchasss par deux hommes armsdarcs et de flches. Tout dabord surpris, Tygarjafinit par comprendre et dit : Rma ! Les voleursvoulaient me dvaliser, mais Tu mas protg ; lesvoleurs Tont vu, mais pas moi. Tu es toujours devant,

au-dessus, auprs et de chaque ct du fidle, pour leprotger. Les voleurs ont eu Ton darshan, mais pasmoi. Bien que les voleurs aient vu Rma etLakshmana, ils ne Les ont pas reconnus. Tygarja alla jusquau fleuve Kverpour prendre son bainet rcupra la statue de Rma qui avait t jete dedans. Il dit alors : Rma ! Rentre la maison ;je Tadorerai ! Oh ! Dieu, fils de Daaratha, je ne peux supporter plus longtemps dtre spar deToi. Il fit alors lexprience de la vision du Seigneur. De toutes les personnes de ce monde, seul lefidle peut parvenir voir le Seigneur.

Les critures vous donnent la connaissance, mais vous navez pas besoin de lire des livres sacrs.Seul lAmour pur peut faire que Dieu se manifeste devant le fidle. LUnivers tout entier est contenudans prema. Le mot prema se divise comme suit : pre et ma , ce qui signifie que, hormis

lAmour, rien de ce qui existe na de valeur. Premaest un flot continu et puissant damour sacr.Suivre le chemin spirituel convient tout le monde et nimplique aucune transaction commerciale.Les trois principes de vie dans le triangle de lAmour sont les suivants : ne demande pas, donne et neprends pas, et sois heureux. Notre bonheur dpend du fait que lon suive ou non le chemin delamour. Dieu aussi dansera si vous tes heureux et Il vous fera galement danser dextase.

Tout est contenu dans le nom R, a, ma. Tous les dfauts qui vous habitent disparatront si vouschantez le nom de Rma. Ra reprsente le feu et, lorsquon le chante, il a la capacit de brler lespchs ; a reprsente la lune qui pacifie et apaise le mental ; ma reprsente le soleil quidisperse les tnbres. Les tnbres ici se rfrent notre ignorance de la vrit. Ainsi, nous pouvonspacifier nos motions et dissiper notre ignorance et notre agitation en chantant le nom de Rma. Seul

le nom du Seigneur Rma peut vous faire comprendre cette trinit. Vous devriez chanter le nom deRma de tout votre cur pour que tous vos pchs soient dtruits.

Tygarja

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Dans un village, on construisit un rservoir deau quip dun robinet dor. Il y avait une petiterivire qui coulait ct du rservoir. Certains invits et dignitaires avaient t convis lacrmonie de mise en service du rservoir. Un des dignitaires ouvrit le robinet, mais leau ne coulapas ; on raccorda alors le rservoir la rivire par un tuyau. Le fait est, quentre le robinet et lerservoir, il ny avait pas de connexion. Le robinet est le fidle et le rservoir rempli deau est Dieu.Lorsque les fidles se connectent Dieu, lamour scoule.

Le roi Taneesha demanda Rma et Lakshmana (dguiss en serviteurs) : Qui tes-vous ? Ilsrpondirent quils taient les serviteurs de Rmads. Rmads, Korokumber et Sakkubhai sont desexemples de vritables fidles. Valmki a compos le Rmayana, et Vysa a galement composcertains rcits piques ; pourtant, ni lun ni lautre ne comprenaient le Divin.

Pothana tait un grand pandit et unfidle. Son cousin, r Nathar, lui ditun jour : Donne ton Rmayana auRoi. Pothana refusa. Alors, trs encolre, r Nathar brla la maison dePothana. Tout fut dtruit sauf le

R

mayana. Lorsque cela se produisit,Pothana ntait pas chez lui, mais sonfils labourait le champ. Ce dernierdemanda r Nathar : Tu vasbien ? rNathar rpondit : Je vaisbien, comme tu peux le voir. Et ilsen alla. Lorsque Pothana dcidadcrire le Rmayana, il ne parvenaitpas trouver le dbut du texte ettravailla donc sur la dernire partie quifinissait ainsi : Rma est tout. Illaissa le livre dans cet tat, ouvert, et

sen alla prendre un bain la rivire. Lorsquil rentra chez lui, il saperut que le dbut du versetavait t crit par Rma Lui-mme. Par une nuit de pleine lune, a-t-on besoin dune lampe pour voirla lune ? Non. La clart mme de la lune vous permet de la voir. De la mme manire, nous pouvonsraliser Dieu grce aux sentiments divins que nous prouvons. Nous devrions nous sparer sur lechamp des relations qui ne nous aident pas lorsque nous sommes dans le besoin, des illettrs, de ceuxqui nont aucune ducation et des chevaux qui ne peuvent plus courir. De nos jours, des genspourtant intelligents continuent saccrocher tout cela et en souffrent.

Alors quun professeur tait en train de donner un cours, un de ses tudiants regardait ailleurs. Leprofesseur lui demanda : Quelle est la quantit qui est entre ? Ltudiant rpondit : Tout saufla queue. Le professeur parlait de ce quil avait assimil du problme mathmatique ; ltudiant,quant lui, parlait du rat qui se trouvait dans un trou du plafond. Chacun voit les choses sous unangle qui lui est propre ; cest ainsi que lon prend le mauvais chemin. Il y a quarante ans, leMahrja de Mysore, Jayarsamarajandra Udyar, ainsi que Ramasami Mudalyar, TirulaxshmanaswamiMudalyar et sa belle-mre vinrent voir Swmi. Tous frquentaient le Temple de Chamumundeswari,sauf la belle-mre de soixante-dix ans qui ne sy tait jamais rendue parce que le temple tait prochede chez eux. Du fait que le temple tait prs de chez elle, elle ne reconnaissait passon importance. Lorsque quelque chose est proche de nous, nous ne reconnaissonspas sa valeur. Jusqu ce que nous ayons perdu la vue, nous ne comprenons pas savaleur. Beaucoup de gens viennent voir Swmi. Lorsque tout est porte de notremain, nous nen apprcions pas la valeur. Les gens qui ne comprennent pas ceprincipe ne sont pas humains.

la fin de Son discours, Swmi chanta: Prema muditha manase kaho, Rma,Rma Ram

Pothana

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CHINNA KATHAUne petite histoire de Bhagavn

LE PANDIT ET LA LAITIRE

(Tir de Heart2Heart du 1erseptembre 2008,le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

l y avait une fois un pandit1qui menait une vie discipline et avait un emploi du temps trsstrict. Il sveillait tt le matin, rcitait le pranava (OM) et ensuite, aprs ses ablutions,buvait une tasse de lait exactement 7 h tous les matins. Il va sans dire que cela dpendait

aussi beaucoup de la ponctualit de la laitire.

Or, quelquefois, la laitire arrivait tard, car elle habitait de lautre ct de la rivire. La rivirepassait entre son domicile et la hutte du Pandit. Il fallait quelle attrape un ferry pour traverser lecours deau avec le lait. Parfois le bateau pouvait partir un peu plus tt ou un peu plus tard. Aussiarrivait-elle parfois chez le Pandit trs en retard.

Un jour, le Pandit la rprimanda. Il lui dit : Vous perturbez ma discipline de vie. Ne savez-vouspas que je dois avoir mon verre de lait 7 h tous les matins ? Pourquoi dpendez-vous du bateaupour traverser ? Rptez simplement le nom de Rma, la rivire se sparera et vous pourreztraverser. Rma veillera ce que vous ne vous noyiez pas.

1Pandit : rudit, lettr.

I

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La laitire tant trs simple et sans dtours eut foi dans les paroles du Pandit. Le jour suivant,elle rpta le nom de Rma et traversa tout simplement la rivire !

La Pandit lui demanda : Alors, comment avez-vous fait aujourdhui pour arriver lheure ? La laitire rpondit : Monsieur, jai rpt le nom de Rma comme vous me lavez appris hieret jai pu traverser.

cet instant le Pandit fut poustoufl. Il ne pouvait pas croire ce quelle avait racont. Il but lelait et dit : Allons maintenant au bord de la rivire. Laissez-moi voir comment vous latraversez.

La laitire marcha dans la rivire, rptant le nom de R

ma, et put bel et bien la traverser. Elledemanda au Pandit de la suivre. Mais le Pandit savait quil ne serait pas capable de le faire, parcequil navait pas foi en ce quil avait dit lui-mme. En dpit de son rudition, il navait pas foidans le pouvoir du Nom.

Sathya SaiBaba

Chers lecteurs, cette histoire a t raconte par Bhagavn dans un discours divin prononc le25 avril 1998. Swmi a toujours insist sur le fait que le Seigneur de lUnivers rpondtoujours ceux qui ont foi en lui. Nul besoin davoir une ducation mondaine et des diplmespour se qualifier dans son cole ; il suffit davoir une Foi totale en Lui. Car la Foi, commenous le savons, peut faire beaucoup plus que simplement dplacer des montagnes ; avec foi enDieu nous pouvons dvelopper une confiance immense et tre tmoins de lpanouissement detalents que le Seigneur Lui-mme a placs en nous !

- Illustrations : Mlle Vidya, Kuwait

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QUESTIONS-RPONSES SPIRITUELLES 2mepartie

par le Professeur G. Venkataraman

(Tir de Heart2Heart du 1er

dcembre 2008,le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

Depuis les dbuts de Heart2Hearten 2003, nos lecteurs nous ont trs souvent crit, nous soumettantde nombreuses questions spirituelles. Nous y avons parfois rpondu par des articles appropris parusdans H2H. Il en reste cependant beaucoup qui doivent tre claircies soigneusement et en dtail. Cesderniers temps, beaucoup dautres questions nous sont parvenues sur des sujets varis concernant laspiritualit et le dveloppement personnel. Nous les avons maintenant mticuleusement recenses etclasses, et le Prof. G. Venkataraman a propos de rpondre toutes ces interrogations dune maniresystmatique et structure par le biais dune nouvelle srie, aussi bien sur Radio Sai que dans H2H. De

cette faon, ces rponses resteront dornavant en permanence sur notre site web, sous la forme dunguide sur les doutes spirituels.

Sai Ram et salutations pleines dAmour de Prashnti Nilayam.Jespre avoir t capable de vous prsenter efficacement ce quejexpliquais dans le prcdent article, qui tait le premier de cette srie. Jeralise que jai consacr une dition entire traiter une seule question,mais il sagissait l de larticle inaugural et jen ai profit pour prparer le

terrain pour ceux qui vont suivre. Cette fois, je vous le promets, le rythmesera un peu plus rapide. En fait, je ne vais pas traiter une mais troisquestions, qui sont bien sr interdpendantes et qui constituent, en un sens,des variantes dun mme thme.

Voici les questions auxquelles je vais tenter de rpondre cette fois :

1. Quelle est la voie ultime pour sortir du cycle des naissances et des morts ?2. Moksha(la Libration) est-elle un tat de lexistence, ou ne satteint-elle quaprs la mort ?3. Si moksha signifie labsence de renaissance, la fin de lUnivers ne se produira-t-elle que

lorsque toutes les cratures auront atteintmoksha, ou bien la Cration est-elle ternelle ?

Comme vous pouvez le remarquer, ces questions se chevauchent quelque peu. Cependant, avant decommencer y rpondre, jespre que ceux parmi vous qui ont lu larticle prcdent seront en mesure devoir presque immdiatement le rapport entre cet ensemble dinterrogations et ce dont jai parl la dernirefois. Fondamentalement, le seul sujet abord tait le chemin qui mne la libration, cet tat appelmoksha(libration) dans nos questions daujourdhui.

Alors que la premire question traite du fait dchapper dfinitivement au cycle rcurrent des naissanceset des morts, les deux autres parlent de moksha. Laissez-moi commencer par la premire et revenir pourcela mon article prcdent.

1requestion : Quelle est la voie ultime pour sortir du cycle des naissances et des morts ?

Rponse :Si vous vous en souvenez, javais indiqu quun tre humain est en fait constitu du corps etde ltma. Pour tre plus prcis, un tre humain est en fait, comme nous le rappelle souvent Swmi, lacombinaison dun corps grossier constitu de chair, de sang et dos, dun mental subtil qui reprsente

Prof. G. Venkataraman

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beaucoup plus que le cerveau, et enfin de ltma. Il sagit donc dune structure en trois parties, en couchessuccessives pourrait-on dire, avec ltmaen son cur entour dune enveloppe appele mental. Le corpset les sens constituent lcorce extrieure un peu comme un oignon avec ses diffrentes peaux.

Quoi quil en soit, veuillez noter que cette descriptiondun cur entour de deux enveloppes nest quuneanalogie et une image destine bien fixer nos ides. Je

ne vous dis pas quelle est reprsentative de la structurevritable. Personne ne sait avec certitude si un telassemblage existe effectivement. Gardez, je vous prie,cette prcision lesprit.

Alors pourquoi ai-je utilis cette image ? Cest toutsimplement pour discuter de ce quil advient de ces troisentits aprs la mort. Nous savons tous quune fois lamort survenue le corps grossier retourne aux lments,comme on dit. Concernant les dispositions prendreavec le corps dune personne dfunte, les diffrentesprocdures varient en fonction du lieu et de la culture.

Alors que lon peut tout simplement lenterrer, lacoutume en Inde est de le brler. Les Parsis, quant eux,le rendent directement la Nature : ils abandonnent lecorps dans un lieu appel la Tour du Silence, o lesvautours accomplissent leur uvre. En ce qui concerneles marins, ils le jettent la mer cest tout du moins cequils faisaient dans les temps anciens, lorsquilsdevaient naviguer pendant des mois avant de retrouver laterre ferme. Peut-tre que, de nos jours, ils ramnent lecorps au port pour le remettre aux parents du dfunt.

Il apparat clairement quaprs la mort on se dbarrassedu corps grossier. La question est donc : quadvient-il dumental et de ltma, les deux autres entits qui sy trouvaient enfermes ? Selon le Vedanta, ces deuxentits runies constituent ce quon appelle le corps subtil et, au moment de la mort, celui-ci coupesimplement les liens avec le corps grossier, puis part la drive. O part-il, et pour quoi faire ? Ah ! cestici que les choses deviennent intressantes !

Vous savez peut-tre ce que dit Swmi au sujet de la mort : elle est le vtement de la vie. Ce que Sw miveut dire, cest que ltmarevt le corps comme un habit. Tout comme nous changeons quotidiennementde vtement, ltmaincarne, ou le jvtmacomme nous lavons appel dans larticle prcdent, changeelle aussi de corps de manire rpte. Chaque fois que ltmaintgre un autre corps, celui-ci est jeune et

neuf, puis il crot et traverse lge moyen pour ensuite devenir vieux et faible, et finir par tomber. Quefaisons-nous dun de nos vtements devenu vieux et abm ? Nous nous en dbarrassons et en passons unneuf, nest-ce pas ? Le corps subtil fait de mme : il se dbarrasse du vieux corps et se met la recherchedun nouveau. Cela signifie quil part en qute dun nouveau ftus.

Maintenant, la question est la suivante : le corps subtil saisit-il la premire opportunit quil rencontrepour y lire domicile ? Pas du tout ! Alors, quelles sont les rgles, sil y en a, qui gouvernent la slectiondun nouveau corps ? Et dailleurs, pourquoi le corps subtil ne dclarerait-il pas que cen est assez etnabandonnerait-il pas cette recherche ? Cela peut-il se produire, et si oui, comment ?

Essayons de rpondre ce nouvel ensemble de questions intressantes. Tout dabord, lorsquil commence errer, le corps subtil ne sinstalle pas dans le tout premier ftus quil rencontre. Et cest l que la Loi dukarmaou le Principe de Rflexion-Raction-Rsonnance entre en jeu dune manire tonnante. Voyez-vous, le corps subtil part la recherche dun nouveau corps, car il ressent quil a encore quelque chose faire en ce monde.

La structure triple du corps : le cur tmique,lenveloppe du mental et lcorce extrieure

du corps grossier et des sens.

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la mort, les dsirs insatisfaits obligent le corps subtil revenir dans un nouveau corps grossier,afin dtre assouvis.

Principalement, les tches inacheves sont de mme nature que les dsirs inassouvis. Par exemple, lecorps subtil peut dire : La dernire fois, jai vcu en tant que mendiant misrable, rvant constammentdune grande fortune. OK, jai chou lamentablement, mais peut-tre que, cette fois, jaurai plus dechance. Alors pourquoi ne pas rechercher une opportunit dans un mnage prospre ? En bref, lune desforces motrices de la rincarnation est lexistence des dsirs inassouvis. partir de l, il est clair que, silon apprend se dtacher nettement de ses dsirs, cela rduit automatiquement la probabilit de renatre !

Alors que les dsirs insatisfaits constituent effectivement une cause majeure de renaissance, il en existecependant une autre, encore plus importante, qui est le rglement des dettes ou comptes karmiques. Leproblme du karma, de la rincarnation, etc., est trs vaste, et je ne peux pas my atteler ici dans le dtail.Bien sr, cela viendra ultrieurement, et le sujet sera alors trait compltement. Pour le moment, disonssimplement quen plus des dsirs latents le rglement des dettes karmiquesfait aussi partie des raisonsimportantes de la renaissance. Et cest la Loi du karmaqui dcide gnralement qui nat de qui, en quellieu et quel moment. Ainsi, la renaissance est un processus soigneusement coordonn dans lequel lekarmade celui qui va natre se lie celui de la famille toute entire qui laccueille.

Prenons lexemple de quelquun qui a men une mauvaise vie, causant une souffrance indescriptible denombreuses personnes et nayant, au cours de sa vie, pratiquement pas pay pour ses pchs. Cette

personne vient mourir et, lorsque son corps subtil commence errer, il porte sans aucun doute unenorme valise remplie de ses dettes karmiques. Ce corps subtil recherche autour de lui un endroit pour lerecevoir. La destine le dirige par exemple dans la matrice de la fille dun homme riche, lui-mme enclinau mal. Il est destin souffrir, et il en est de mme pour la personne qui va natre. Le destin joue alors unjeu parfaitement coordonn en runissant, leur insu, toutes ces personnes.

Le corps subtil intgre le ftus qui grandit dans le ventre de la fille prfre de cet homme riche, et elleaccouche finalement dun enfant, probablement handicap mental. Dans la famille, la joie de la naissancetourne alors labattement. Les difficults commencent arriver une par une, lenfant handicapsouffrant sa faon et la famille de lhomme riche payant ses dettes travers tous ces malheurs, et ainside suite. Ce qui est certain, cest que la dette karmiquedu pre et de la mre du nouveau-n entrent aussien ligne de compte. Globalement se met donc en place un processus complexe mais merveilleusement

quilibr, bien que nous puissions ne pas tre conscients de tous les dtails. Contrairement aux treshumains, Dieu ne laisse rien au hasard ; il se peut effectivement que nous ne soyons pas conscients de

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tous les dtails, mais la Loi du karmapossde un mode de fonctionnement prcis et complet dans tous lessens du terme.

Ainsi, lorsque nous observons le processus rptitif des naissances et des morts, cycle apparemment sansfin, une question naturelle surgit : Comment sortir de tout cela ? Et dailleurs, y a-t-il un moyen densortir ? Le plus extraordinaire est que non seulement une formule teste et confirme existe, mais aussique Swmi a attir notre attention sur elle de trs nombreuses fois. Tout ce que jai faire est de vous la

rappeler.

En rptant constamment le nom du Seigneur que nous avons choisi,nous pouvons mettre fin au cycle des naissances et des morts.

La formule magique que nous recherchons a t dvoile sous une forme trs simple par di Shankara, ily a plus de deux mille ans, dans son clbre chant dvotionnel intitul Bhaja Govindam. Swmi rcitesouvent une strophe particulire dans laquelle Shankara dclare : homme stupide, si seulement turptais constamment le nom du Seigneur, tu pourrais chapper avec certitude ce cycle sans findes naissances et des morts.

En entendant cela, certains peuvent tre sceptiques et dire : Oh ! Cette strophe, je la connais, mais je nepense pas que cela fonctionne. Voil une opinion nfaste et totalement errone. Pourquoi dis-je cela ?

Parce que, dans la Gt, le Seigneur Krishna Lui-mme dit exactement la mme chose et Swmi, aucours notre propre existence, nous la rappel descentaines de fois ; alors, comment la formulepourrait-elle savrer inefficace ?

Rflchissons un instant et examinons quel estexactement le march que Dieu nous propose.Il nous dit en substance : Bangaru[1], Je saisquen cette re de Kali il nest pas possible desuivre des chemins compliqus pour sortir ducycle des renaissances et sunir Moi pourtoujours. Cest pourquoi Je vous recommande defaire cette simple chose : penser toujours Moi.Quoi que vous fassiez, dites toujours que vous lefaites pour Me plaire, et offrez-le Moi. Bien sr,vous ne pouvez faire tout et nimporte quoi, en particulier de mauvaises choses, et Me les offrir ! Celanest purement et simplement pas permis. Mais si vous menez une vie normale et faites ce que Je dis, Jeprendrai totalement soin de vous et Je vous aiderai mme vous dbarrasser de cette corve que sont cesinnombrables naissances et morts.

Cela pourra sembler trop simple certains et ils pourront suspecter que certaines clauses du march nontpas t dvoiles. Laissez-moi vous dire que, lorsquil est question de foi totale en Dieu, il ne saurait y

avoir de clauses caches ; cest aussi transparent que possible.

[1]Terme affectueux signifiant en or et dont lquivalent pourrait tre Mes trsors .

Pensez toujours Moi.

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Dautres diront : coutez, comment tout cela peut-il fonctionner en pratique ? Prenez lexemple dunpilote de ligne : comment doit-il sy prendre ? Il ne peut pas prier tout le temps. Ce qui est merveilleux,cest que Swmi a rpondu toutes les interrogations supplmentaires de ce type.

Revenons lexemple du pilote. Avant un dcollage, il effectue un contrle obligatoire davant-vol encompagnie de son copilote. Une fois que le contrle est termin et que le personnel de laroport a quittlavion, il est prt mettre les moteurs en marche ds quil reoit de la tour de contrle lautorisation de

dcoller. cet instant, il peut, sil aime Dieu, fermer simplement les yeux quelques secondes et faire uneprire silencieuse :

Seigneur, je vais dcoller pour ce long vol intercontinental. Je Te loffre. Aprs le dcollage, alors queje serai pleinement concentr sur mon travail, il se peut que je ne puisse pas penser Toi constamment,mais Seigneur, sois bienveillant et considre toute cette concentration comme un service que je Toffre,car, en volant avec prudence, je sers mes passagers. Et comme Tu rsides en chaque passager, jaimeraisque Tu acceptes cela comme un service envers Toi. Aide-moi voler en toute scurit.

Une fois en vol, le pilote fait sonmtier, comme lexigent les cir-constances. Puis, aprs latterrissage,il remercie son quipage et, justeavant de sortir du cockpit, il adressede nouveau une prire silencieuse auSeigneur, Lui exprimant sa gratitudepour avoir men sans encombrelavion et tous ses passagers destination. Comme vous le voyez,mme la vie moderne peut sadapterparfaitement la formule de Shankara.

Un jour, une dame posa cette

question : Swmi, je ne suis quunesimple matresse de maison, et letravail que jaccomplis constammentest dordre matriel. Comment puis-

je Toffrir toutes ces corves ? Cela ne me semble pas du tout correct. Swmi sourit et rpondit : Tu tetrompes. Ce que tu nommes corve fait partie de ton travail et de ton devoir. Le devoir nest jamaistrivial, et tout devoir peut tre offert Dieu. En fait, Dieu aime ceux qui accomplissent leur devoirparfaitement et avec une grande sincrit. Ainsi, lorsque tu es en train de balayer la maison, tu peuxpenser Dieu et Lui dire : Sil Te plat, aide-moi rendre mon cur propre, comme je le fais en cemoment avec le sol.

De mme, quand tu coupes des lgumes, tu peux par exemple prier Dieu ainsi : Seigneur, aide-moi

rduire en pices mon ego, tout comme je coupe en morceaux ces lgumes. Il y a cent faons diffrentesde se souvenir de Dieu, tout en travaillant et en Lui offrant nos actions. La chose importante est desanctifier le temps, chaque seconde qui passe. En dautres termes, ce nest pas parce que nous vivons encette poque moderne que la formule de Shankara nest plus valable. Dailleurs, comme pour appuyerfortement sur ce point, Swmi Lui-mme chante souventBhaja Govindam la fin de Ses discours.

Je crois que jen ai dit assez en guise de rponse la premire question. Passons la seconde, que je vousrappelle pour mmoire :

2mequestion :Mokshaest-elle un tat de lexistence, ou ne satteint-elle quaprs la mort ?

Rponse :Laissez-moi dbuter ma rponse en vous rappelant comment Swmi dfinit le terme moksha,souvent traduit par libration. Il dit que moksha signifie simplement mohakshayam, cest--diredestruction de moha (attachement aux choses de ce monde, engouement pour elles). Les gens ont unbesoin maladif de toutes sortes de choses et dveloppent pour elles un amour obsessionnel : cela va du

Je Te loffre.

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pouvoir et du statut la richesse et la prosprit. Cest ce type dattachement qui nous lie au monde etprovoque nos renaissances rptes. Par consquent,mokshaest un tat desprit libre de tout dsir.Pour dire les choses autrement, le mental devient vraiment libre et atteint ainsi ltat de librationlorsquil se dbarrasse des dsirs.

Prsente de cette faon, moksha peutdonc tre atteinte alors que nous sommes

encore en vie ; cest en effet mieux ainsi,sinon nous ne pourrions pas chapperfacilement la renaissance ! Voyonsmaintenant la deuxime partie de laquestion, qui est un point important quejavais rajout. Supposons quune personne,au cours de sa vie, se soit libre des dsirs ;que se passe-t-il aprs la mort ?

Cela a-t-il vraiment un sens de poser unetelle question ? Sans aucun doute et, poursouligner ce point, jaimerais attirer votreattention sur lune des nombreusesplaques de pierre grave que lon peuttrouver sur le campus de lUniversit deBrindavan. Sur la plaque laquelle jepense est crite la citation ou pluttlquation, de Swmi bien sr :

Homme Dsirs = Dieu

Cela implique que si une personne se dbarrasse de ses dsirs alors quelle est en vie, elle sunira alorsdfinitivement Dieu lorsquelle quittera finalement son corps. Cela signifie deux choses : la premire

est quil ny a pas de renaissance, et la seconde est que lon se retrouve alors dans un tat de batitudeternelle, puisque Dieu et ltma sont une seule et mme chose, et que la batitude est la nature deltma. Jespre que cela est clair.

Passons maintenant la dernire des trois questions que javais slectionnes pour cet article :

3mequestion : Simokshasignifie labsence de renaissance, la fin de lUnivers ne se produira-t-elleque lorsque toutes les cratures auront atteintmoksha, ou bien la Cration est-elle ternelle ?

Rponse :Cest une question intressante. Le processus de libration, ou le fait datteindre moksha, estrelatif chaque individu et doit tre abord au cas-par-cas. chaque poque, la Terre a compt desmillions dindividus, chacun tant un stade ou un autre dans son volution vers moksha. Lalibration ne satteint pas aisment et, en fait, il y a eu toutes les poques des millions et des millionsde personnes qui sen trouvaient trs loignes, immerges quelles taient dans moha, lillusion oulattachement aux choses de ce monde !

Venons-en maintenant la Cration. Si la Cration dsigne pour nous la naissance de lUnivers, alorsla cosmologie moderne semble adopter le point de vue quil a non seulement un dbut, mais aussi unefin. Je mempresse dajouter que lide selon laquelle lUnivers aurait une fin nest absolument pascertaine ; il existe de nombreux scnarios, mais tout cela na pas dimportance.

Mme dans le Vedanta, qui admet non seulement la naissance de lUnivers mais aussi sa dissolution,il nest nulle part mentionn que lUnivers disparatra lorsque tous les tres seront librs. En fait, il

se pourrait que la race humaine steigne bien avant que lUnivers ne cesse dexister ! Voilcertainement ce quoi on doit sattendre, selon la science, et cela quel que soit le modlecosmologique en lequel on croit.

Le fouillis de dsirs est limin du mental ;ce qui reste est moksha cest--dire Dieu.

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Cela tant, il est clair que la fin de ltre humain et celle de lUnivers sont deux choses diffrentes. propos, notre systme solaire est n plusieurs milliards dannes aprs la cration de lUnivers, et il afallu attendre un milliard dannes avant que la premire forme primitive de vie napparaisse sur Terre.

Et aprs cela, des centaines de millions dannes se sont encore coules avant que les humains eux-

mmes napparaissent. On voit donc combien la dure dune existence humaine est extrmementcourte, compare celle de lUnivers. Voil quelque chose quil faut garder lesprit. Il est trsprobable que la race humaine disparaisse bien avant que la Terre et le systme solaire nen fassentautant. Cela non plus ne devrait pas tre perdu de vue.

Alors, que se passera-t-il aprs la disparition des tres humains ? Manifestement, au moment delextinction, chacun aura atteint un niveau diffrent dvolution spirituelle, et mon ide est quelorsquun autre Univers aura t cr et peupl dtres humains, les choses reprendront l o ellesstaient arrtes, un peu comme un pisode de srie tlvise fait suite celui de la semaineprcdente.

Je dois avouer que cette partie de ma rponse esttotalement spculative, et que je ne suis jamaistomb sur quelque chose de consquent sur lesujet. Mon opinion personnelle est que ce type dequestions est utile pour sengager dans desdiscussions acadmiques, mais nest pas trspertinent dun strict point de vue spirituel. Je suiscertain que beaucoup dauditeurs ne seront pasdaccord, mais qu cela ne tienne : personnesdiffrentes, opinions diffrentes !

Mais ce dont je suis bien certain cest que le

monde dans lequel nous sommes ns nest quunmarchepied pour notre propre volution, si lonpeut dire. Comme Swmi le rappelle dans Gt

Vhin, nous devons, pendant que nous sommes en vie, faire tout notre possible pour viter de renatreet tre certains que, lorsque nous mourrons, ce sera la dernire fois ! Si nous comprenons ce message etagissons en consquence, alors, nous nous dbrouillons bien !

Voil tout pour linstant ; jespre quavec mes rponses jai fait un travail correct. En tous cas, je vousinvite faire parvenir vos commentaires, favorables ou non, [email protected] .

Je vous remercie de mavoir lu et je me rjouis dtre nouveau en votre compagnie le mois prochain.Jai Sai Ram !

( suivre)

Lvolution de lUnivers ne se terminera pas ncessairement avec la libration de toute lhumanit.

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JSUS ET SAI BABA SONT UN

Entrevue avec le Pre Charles Ogada

(Tir duSite web de lOrganisation rSathya Sai Baba dArgentine (OSSSBA)et de H2H du 1erdcembre 2007)

Il ne nous sera pas possible de comprendre la ralit de Sai Baba si nous ne comprenons pas celle de

Jsus. Et comment pourrons-nous comprendre la ralit de Jsus ? Cela ne sera possible que lorsque

nous comprendrons notre propre ralit , rpondit le Rvrend Pre Charles Francis Ogada Juan

Carlos Ponce de Leon, qui lui posa cette question lors dune trs intressante et rvlatrice entrevue o

le Pre Ogada raconta ses expriences avec Bhagavn rSathya Sai Baba.

Juan(J.): Je ne savais pas quun prtre tel quevous (parce que vous tes prtre catholique) allaitnous parler de la divine Prsence, lors des ftes de

Nol. Quand je lai appris, mon cur en fut trsjoyeux. Votre discours fut pour moi un cadeaudanniversaire. Swmi aussi mentionna votre nom plusieurs reprises pendant Son discours.

Pre Charles(P.C.) : Oui, Il a dit que depuis monenfance javais t son dvot.

J.:Ne le saviez-vous donc pas ?

P.C.: Non ; cela fut pour moi comme unervlation. Quand Il a dit que je me souvenais detout ce qui mtait arriv pendant mon enfance, jerevis mes expriences spirituelles. Ce fut Lui qui mattira, me prpara et mapprocha de Lui. Lorsque le

moment opportun se prsente, tout se passe selon Son plan.J.:Racontez-nous comment vous avez t amen connatre Swmi.

P.C. : Nombreux sont ceux qui croient tre parvenus Swmi par leurs propres efforts. Ce nest pascomme a que cela se passe. Cest Swmi qui nous a attirs Lui. Jsus aussi le dit : Personne ne vient Moi si Mon Pre ne les attire Moi. Je lai expriment. Je vous ai dj racont ce qui mest arrivlorsque javais dix sept ans Comment la Voix me dit : Que veux-tu faire de cette vie ? Cette Voixremplit mon me et mon cur de tellement damour que je rpondis : Que pourrais-je faire dautre Pre,si ce nest Te la donner ? partir de ce moment-l, le monde extrieur neut plus de sens pour moi. Quand ona got la flicit de lEsprit, tout le reste est fade. Avant cette rencontre, je me prparais entrer lUniversitde mdecine. Jai chang davis, car jai pens que le meilleur moyen de donner cette vie Dieu tait de rejoindreun ordre religieux. Jai alors rejoint la Congrgation des Pres et Frres du St Esprit, les Spiritains.

J.: Qui avait fond cet Ordre?

P.C. :Deux hommes : Claude Poullart des Placeset FrancisPaul Libermann fondrent cet Ordre international de prtresmissionnaires qui consacrent leur vie entire au service desdmunis. Jy suis rentr dix-huit ans. Au dbut, tout taitbeau. Dieu me donnait une grande douceur et un grandsupport spirituel. Cependant, aprs avoir chemin pendantneuf ans Sa recherche, je ne Lavais toujours pas trouv.Pour moi, le monde tait mort, dpourvu de sens. Ctaitcomme si Dieu Lui-mme se cachait ma vue. Jtais comme

mort. Mon me tait en train de traverser la nuit obscure delme . Je voulais quitter le sminaire lorsque mon pretomba gravement malade.Claude Poullart des Places

1679 - 1709Francis Paul Libermann

1802-1852

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J.: Quel ge avait votre pre cette poque ?

P.C.: Il avait cinquante huit ans. Il mavait demand de rentrer chez nous parce quil voulait me voir. Il avaitun cancer de la moelle osseuse, avec de trs fortes douleurs. Avec lui, je fis un voyage dans la souffrance et lamort, et ce fut pour moi comme un veil. Je me sentais pouss chercher les ralits les plus profondes de lavie. Ce que lon peut voir nest pas rel. La vraie ralit est dans ce qui ne se voit pas. Au-del de la logique duraisonnement, la souffrance nous pousse vers ce vide quest

labandon, et l la souffrance ne nous touche plus. Mon pre aconnu ce pouvoir transformateur de la souffrance. La premiretape est le stade du refus. Quand quelque chose de terrible noustombe dessus, comme le cancer, nous nous demandons : Pourquoicela marrive-t-il moi ? Et nous essayons de refuser cela. AuJardin des Oliviers, Gethsmani, Jsus sadressa au Pre :Abba! [pre en hbreu] Pour toi tout est possible. carte de moicette coupe de souffrance. Telle est notre premire raction, laraction naturelle. Mais il nous faut dpasser ce niveau. Jsus nous aappris aller au-del du refus lorsquil pria ainsi : Que Ta volontsoit faite, pas la mienne . Cest ltape suivante, le niveau delacceptation. Lacceptation conduit lme la transformation, et la

transformation transporte lme vers le sublime niveau delabandon. Quand il tait sur la croix (symbole de la dissolutionfinale de lego), Jsus pria ainsi : Pre, je remets mon esprit entreTes mains. Et il fusionna avec le principe de la Divinit.

Ce furent ses souffrances qui permirent mon pre de rentrer encontact avec son tre intrieur. Et dans cette union mystique, quoiquil y ait eu de la douleur, il ny avaitpas de souffrance.

J.: Cela eut-il lieu peu de temps avant sa mort ?

P.C.: Oui, quelque trois mois avant son dcs. Ctait comme sil avait dcouvert les secrets de la mort. Il yavait de la lumire et du bonheur dans ses yeux, et le fait de rciter constamment les doux noms de Dieu

parfumait ses lvres. Une fois, il mappela prs de son lit et me dit quil tait sur le chemin du Calvaire. LeCalvaire est le symbole chrtien de labandon total et de la fusion de lme individuelle avec lmeUniverselle. Il me demanda de commander pour lui une neuvaine[service religieux chrtien auquel on se livrependant neuf jours], afin quil ait la force et le courage de parvenir au Calvaire. Aprs, il ajouta : Je suis entrain doffrir mes souffrances pour la joie du monde. Jignorais, cette poque, que lon puisse prier defaon tellement dsintresse. Il stait offert lui-mme, sans but dtermin, ni mme pour aller au Ciel, maispour le bonheur du monde.Loka samasta, sukhino bavantu[Que tous les tres du monde soient heureux].

Il nest pas courant, et il est mme inhabituel, quune personne connaisse lheure de sa propre mort. Or, troisjours avant de mourir, mon pre nous appela prs de son lit (ma mre, mon jeune frre et moi-mme) et nousdit quil quitterait son corps le mercredi. Nous tions le lundi 25 aot 1997. Il nous fallait donc tre prts pource qui allait se passer ce jour-l, le mercredi 27. videmment, nous ne lavions pas pris au srieux, pour lasimple raison que nous ne voulions pas croire quil tait en train de nous quitter. Il nous dit aussi beaucoupdautres choses quil nous demanda de noter par crit. Le mercredi 27, vers 15 h 45, il nous appela prs de sonlit et nous dit : Il est temps. Il me tendit la main et me demanda de commencer rciter les noms de Dieu.Nous commenmes chanter la litanie du Sacr-Cur de Jsus. Tandis que nous chantions, il quitta soncorps. On aurait dit quil stait endormi.

Sa mort fut pour moi comme un veil. Une des choses quil me dit avant de mourir fut : Ne quitte pas laprtrise. Nombreux sont ceux qui viendront toi.

J.:Au dbut, il ntait pas content que vous vouliez devenir prtre.

P.C.: Oui, au dbut. Mais cest grce lui que je suis revenu au sminaire. Ce fut alors que mon Swmibien aim vint moi.

J.:

Comment est-il venu ?

P.C.: Il y eut tout dabord un prtre ; son nom est Rvrend Pre Ramon Arazu. Il enseignait les religionscompares. Pendant un de ses cours,il fit mention du nom de Sai Baba.

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J.:Il mentionna son nom dune faon positive ou ngative ?

P.C.: De faon positive. Lui aussi est un fidle.

J.:Il y a beaucoup de prtres qui sont fidles de Sai Baba en secret.

P.C.: Oui, beaucoup ! Ils rvrent et adorent Swmien secret. Comme Nicodme qui, dans les vangiles,va vers Jsus la nuit. Mais le prtre dont jai cit le nom, le Rv. Pre Arazu, ne garde plus le secret de sa

dvotion. Autrement, je ne me permettrai pas de citer son nom. En fait, maintenant il organise desSatsangchez lui, o les gens viennent pour en savoir plus au sujet de Sai Baba et de luniversalit de lareligion. Une fois, il ma dit quil avait gagn sa libert parce que lglise ne sait plus quoi faire avec lui.Cest trs simple : on le laisse faire.

J.: Est-ce que vous pensez que le Vatican et la hirarchie catholique savent que de nombreux prtressont en train de devenir des fidles de Sai Baba ?

P.C.: Oui, videmment ; le fait est que, tant quils nexpriment pas publiquement leur foi et leur dvotionenvers Baba, lglise ne peut pas faire grand-chose, ou mme rien. Voyez, par exemple, le cas de DomMario Mazzoleni, qui a t excommuni. Tant que son livre Un prtre catholique rencontre Sai Baba ne fut pas publi, on le laissa tranquille. En ralit, cest cause de ce livre quil a eu des problmes .

La hirarchie de lglise Catholique considra ce livre comme la preuve quil tait en train daller contrela foi de lglise. Ils sont tellement nombreux les prtres qui viennent Prashanti Nilayam et quirepartent une fois quils ont eu de darshande Swmi !

J.:Ainsi, lglise permet que lon aime Swmi, mais pas ouvertement ?

P.C.: En fait, ce nest pas autoris. Pas de faon officielle. Cependant, la foi est quelque chosedintrieur, qui reste hors de porte de qui que ce soit dautre. Tant que la foi demeure une affaire interne,on est hors datteinte du pouvoir de la hirarchie ecclsiastique. Mais, si vous commencez crire et prcher ouvertement cette foi, alors la hirarchie a des preuves qui autorisent lexcommunication etdautres mesures punitives.

J.:Lorsque vous avez prononc ce discours-l, le jour de la Nativit, devant un auditoire de milliers defidles assembls aux pieds de lotus de Swmi, avez-vous eu peur ?

P.C.: Non, et ce fut en raison de la grce et de lAmour de Swmi. Si cest cause de cette grce quevous avez des problmes, alors ce sont de bons problmes.

J.: Tout le monde va lapprendre, parce que Sai Baba, pendant Son discours, vous a mentionn deuxreprises. Pensez-vous que la hirarchie de lglise aura vent de ce discours ?

P.C.: Les tentacules de lglise sont trs longs.Oui, ils seront probablement au courant.

J.: Pensez-vous que, lorsque vous serez deretour, vous allez tre convoqu ?

P.C.: Tout se passera selon la volont de Swmi.

J.:Mais vous navez pas peur ?P.C. : Peur de quoi ? Lorsque nous prenonsconscience de la ralit de Swmi, nous savonsquil ny pas de place pour la crainte dans nosvies. Rien ne lui chappe. Tout se passera selonSa volont, et Sa volont est bonne pour nous,parce quIl nous aime. Sa volont est amourpour nous. Ainsi, sil prvoit que jendurecertaines souffrances cause de tout cela,alors, mais, en fait, Sa volont ne peut pas

tre appele souffrance. On ressent de la souffrance lorsquil ny a pas damour. L o il y a amour, les

aiguillons de la souffrance deviennent la joie de loffrande. Certaines choses que lon fait pour des tresqui nous sont chers, mme si elles sont difficiles et douloureuses, sont source de bonheur. Tenez, prenezle cas dune mre en train de donner le jour son enfant. Il y a souffrance, mais ce nest pas de lasouffrance. La douleur de laccouchement disparat devant lextase que procure la vision du nouveau-n.

Peur de quoi ?

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Lenfant vient au monde vtu de beaut et de batitude. Tel est le pouvoir de lamour, lamour maternel,lamour divin. Lorsque nous faisons des choses pour Swmi, nous sommes prts faire don de notrecorps, parce que nous le faisons par amour pour Lui. Cest lui qui nous a aims le premier. Son amournous remplit de cet esprit de sacrifice. Il ny a pas damour sans sacrifice, et ce sacrifice apporte de lajoie. Voyez tout ce que les disciples de Jsus eurent endurer pour son amour ! Cependant, ils taientheureux. Saint Paul dut faire face de nombreuses difficults afin de diffuser le message de Jsus. Maisen le faisant, il tait heureux, parce quil aimait Jsus. En fait, il voulait toujours le faire cause de son

amour pour Jsus.Ce fut la volont de Swmi si jai parl. Je naurais pas pu parler sansLui. Sa volont a t que je parle, et jai parl. Il fera ce quIl voudra demon discours. Mtant abandonn Lui, je dois quant moi prendreplaisir Sa pice de thtre.

J.: Si quelquun avait abandonn sa vie Swmi et ne prenait pasplaisir Sa pice, quen penseriez-vous ?

P.C. : Il sagirait de quelquun qui ne se serait pas abandonn. Quoiquil puisse dire, il ne se serait pas compltement abandonn. Ilcontinuerait de penser : Ceci est ma vie, dont une partie au moins

mappartient . Alors il serait en train de dicter Dieu le comment,quand, quoi, qui et pour quoi de sa vie. Lorsque lindividu est celui quidicte les circonstances, mme sil sest abandonn Dieu, ce quil veuten ralit cest que Dieu sabandonne lui. Il veut que Dieu sadapte ses demandes. Et lorsque Dieu ne le fait pas, alors lindividu est inquiet,dcourag et du. Dans une telle situation, on peut distinguer deuxvolonts : la volont de lindividu et celle de Dieu. Dans le cas delabandon, lorsque lindividu a rellement fait don de sa vie Dieu, ilny a quune volont, celle de Dieu. Comme le dit saint Paul : Ce nestpas moi qui vit, mais Dieu qui vit en moi. Il ny a pas dego, il ny a pas de je , pas plus que moi ou mon . Tout est Dieu , Dieu , Dieu .

J.:Alors, que se passa-t-il lorsque le prtre mentionna le nom de Sai Baba ?P.C.: Swmimest apparu en rve. Il est venu dans mon rve et ma pris dans Ses bras. Ce fut ma rencontre laplus spirituelle avec Lui. Cela se passa lorsque jtais encore au sminaire en train dtudier pour devenirprtre. Il est venu comme de la pure nergie pure lumire. pur amour vtu dun rouge rayonnantresplendissant de Gloire ! Il a fait un mouvement circulaire de Sa main. En ce temps-l, je ne savais pas quilavait cette faon de bouger Sa main pour matrialiser des choses. Ce mouvement ne cra pas un quelconqueobjet matriel, mais de lnergie pure. Cette vague dnergie mattira Lui comme le sel. Savez-vouscomment le sel se dissout lorsquil est mis dans leau ? Eh bien, je me suis dissous en Lui ! Il ny avait plus unje spar. Simplement, jtais un avec Lui. Son amour fut comme locan, et il fit dborder la rivire de moncur. ce moment mme, jai su quIl tait la voix qui mavait dit, neuf ans auparavant : Que veux-tu fairede cette vie ? Je lai su. Ce ne fut pas une connaissance intellectuelle, ce fut une conscience spirituelle quitranscendait la logique de la raison.

J.: Cest lintelligence du Cur.

P.C. : Oui, cest lintelligence du Cur. Cest le sentiment intuitifqui fait dire lenfant : Celle-ci est mamre . Comment sait-il que sa mre est sa mre ? Cest lintelligence du Cur.

J.:Ressentez-vous que les enseignements de Jsus ont une dimension diffrente pour vous depuis que voustes entr en rapport avec le message de Sai Baba ?

P.C.: Quand jai connu Baba, jai trouv Jsus. Ce fut une suite de rvlations. Les enseignements de Jsus etde Baba sont un. Ils ne peuvent pas tre en contradiction, parce que le Pre et le Fils sont Un. Ce que dit Jsus,il lavait entendu du Pre. De mme il ne fit rien quil ne lavait vu faire au Pre (Jean, 5 :19 ; 8 :28).

Prenons quelques exemples. Un jour, un scribe, expert en loi religieuse, demanda Jsus quel tait le

commandement le plus important de la Torah. En fait, le scribe tait en train de demander Jsus quelle taitlessence mme de la Bible, cette comprhension par laquelle tout le reste est compris et sans laquelle touteconnaissance nest que gaspillage. Jsus rpondit : coute, Isral ! le Seigneur ton Dieu est Un ! Tu

Notre total abandon

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aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cur, de tout ton esprit et de toutes tes forces et ton prochaincomme toi-mme. Il ny a pas de plus grand commandement que celui-ci. (Marc, 12 :29-31).

Ce commandement commence par un appel au Silence : coute, Isral ! Le Seigneur ton Dieu est Un. Cest dans le silence que nous faisons lexprience de la Vrit de Dieu. Nous devons apprendre cet art questlcoute. couter veut dire calmer les agitations du mental ; cest la quitude du mental.

Dans un autre passage de la Bible, il est dit : Demeure sans bouger et sache que Je suis Dieu. (Psaumes,

46 :10). Cest dans la Quitude que nous exprimentons la Ralit de Dieu comme tant lUn sans second,lImmanent, lOmniprsent, lOmniscient, lOmnipuissant, lAbsolu, Infini et ternel. Dieu est Un ! Il ny en apas dautre. Lorsque nous pensons tre diffrents de Dieu, nous crons lillusion qui essaye de sparerlinsparable.

Nous sommes tous en Dieu comme Ses membres, Son corps. En Dieu nous vivons, bougeons et avons notretre, dit saint Paul. Dieu et Sa cration sont insparables, comme le soleil et ses rayons, locan et ses eaux,larbre et ses branches. Jsus dit : Je suis la vigne, vous tes les sarments. Est-ce que la vigne peut existersans les sarments, ou les sarments exister en dehors de la vigne ? Nous voici ramens lessence mme dumessage de Swmi, au cur mme des Vedaet au joyau de toutes les critures.

La phrase suivante de ce commandement comporte un appel lamour, un appel net et clair qui vient destemps anciens.

Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cur, de tout ton esprit et de toutes tes forces. Amour !Lamour est le courant, lnergie, la force, la source, le soutien. Aimer Dieu de tout son cur est la voie du

Bhakti Yoga; cest lunion avec Dieu, au moyen de la dvotion pure. Aimer Dieu de tout son esprit est la voieduJna Yoga; cest lunion avec Dieu au moyen de la lumire de la connaissance. Aimer Dieu de toutes nosforces est la voie du Karma Yoga, lunion avec Dieu au moyen du service dsintress. Ces trois voies ne sontpas spares. Le fil qui les unit est lamour ; il est le lien. Quand il parvient au cur, le cur est inond de

bonheur et dextase dvotionnels. Quand il parvient lesprit, celui-ci brille de la lumire ternelle de laconnaissance. Quand il coule travers nos mains(force), il nous lve. Il nous soutient lors du servicedsintress. Sans Amour, les rituels dvotionnels, les

rigueurs de lintellectualisme et le travail de nos mainssont vains ! St Paul ne dit-il pas : Si jai tout, maisque je nai pas lamour, alors je ne suis rien.

Nest-il pas clair que le message est un ? Ces troisvoies de la dvotion, de la connaissance et du servicedsintress constituent lessence mme de la

Bhavagad-gt que le Seigneur Krishna enseigna Arjuna sur le champ du Dharmakshetra. Tel est lemessage de Sai Baba : Amour, amour, amour ! Ilsadresse nous en tant que Incarnations delAmour . Il nous transmet ces anciens enseignements

avec des phrases courtes, faciles retenir : Aimez etservez tous les tres , Aidez toujours, ne blessez jamais , Dieu est Amour, vivez dans lAmour. Chaque jour, nous voyons Sa Vie tre un parfait exemple de Son message.

Jsus dit : Aime tes ennemis. Cet enseignement est une des plus grandes rvolutions spirituelles danslhistoire de lhumanit. Aime tes ennemis et fais le bien ceux qui te hassent. Cest l lenseignementfondamental de Sai Baba : aimer et servir tous les tres. Swmina pas dit : Aimez quelques personnes, oubien aimez ceux avec qui vous partagez la mme filiation religieuse, ou bien aimez les membres de votrefamille, ou aimez ceux qui vous aiment. Ce serait-l un amour restreint. Swmi dit : LAmour estexpansion. Ouvrez tout grand votre cur, afin de les inclure tous. Aimez tous les tres. Non seulementles tres humains, mais toute la cration : les montagnes, les ocans, les oiseaux, les animaux, les arbres,les toiles Toute la cration est une manifestation de la Divinit. Aimez-les en tant que tels et faites en

sorte que votre service prenne sa source dans les racines de cet amour divin. Nous, les chrtiens, devons comprendre la ralit de Jsus. Si nous ne la comprenons pas, il nous seraimpossible de comprendre celle de Sai Baba. Et comment pouvons-nous comprendre la ralit de Jsus ? Nous

Son Amour si tendre, si pur

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ne pouvons le faire que lorsque nous comprenons notre propre ralit.Cela est d au fait que nous sommes un avec Dieu.

J.: Cest comme une chane

P.C.: Oui, cest comme une chane, et nous devons trouver loriginede cette chane. Son origine est lintrieur. Par exemple, les gensposent souvent la question : Qui est Sai Baba ? , mais cette

question nest pas correcte. Tout dabord, il faut dcouvrir qui estcelui qui pose la question Qui est Sai Baba ?

Qui es-tu ? Si celui qui pose la question ne connat pas sa propreralit, comment peut-il saisir la solution la rponse quil vient deposer ? Tout dabord, il faut dcouvrir la ralit de celui qui pose laquestion. Une fois celle-ci dcouverte, alors automatiquement ilconnatra la ralit de Sai Baba. Cela est d au fait que Baba est unavec vous. La solution la question est dans celui qui souffle laquestion. Connaissez-vous vous-mmes, alors vous saurez que ltrequi rside en vous est Sai Baba. Sans cette Connaissance de ltre,essayer de saisir la ralit de Dieu est une perte de temps.

Pourquoi la hirarchie religieuse juive et laristocratie liminrent-elles Jsus ? Pourquoi lont-elles tu ? Pourquoi ne comprirent-ellespas qui tait rellement Jsus ? Nous ne sommes pas mieux queux ! Aprs 2.000 ans, nous navons pas encorecompris la ralit de Jsus. Et cela est, justement, la cause de toutes les divisions et luttes, non seulement dansles glises chrtiennes, mais aussi parmi les diffrentes croyances religieuses.

Par exemple : Jsus dit : Je suis le Chemin, la Vrit et la Vie. Personne ne peut venir au Pre si ce nest parmoi. (Jean, 14 :6). Mais cela a t lorigine dune trs grande confusion au sein de la communautchrtienne.

J.: Oui, De nombreux amis chrtiens viennent moi en disant : Jsus est le seul Seigneur. Pourquoi suivreBaba, alors que Jsus dclara quil tait le seul chemin vers le Pre ?

P.C.: Mais qui est Jsus ? Qui est ce Chemin ? Qui est cette Vrit ? Qui est cette Vie ? Sont-ils en train de serfrer Jsus, son corps physique, ou bien au nom de Jsus ? Lorsque Jsus dit : Je suis , que veut-ildire prcisment ? Maintenant dites : Je suis.

J.:Je suis.

P.C.: Celui qui est en train de te parler maintenant est aussi je suis . Qui est ce Je suis ? Cest Dieu.Jsus ne se voit pas Lui-mme comme le corps, Jsus ne se voit pas Lui-mme comme le Nom. Dieu na pasde noms. Dieu est au-del du nom. Jsus sidentifie Lui-mme comme le PRINCIPE DE JE SUIS . Jsusest existence pure, sat-chit-nanda, le JE SUIS CELUI QUI SUIS. Tout ce qui dit JE SUIS est Jsus.Cette chaise sur laquelle tu es assis est en train de dire Je suis , autrement tu ne pourrais pas y prendre place.

Dans lvangile de Jean, Jsus dit quelques Juifs quAbraham (Aham Brahma, en sanskrit, veut dire Je suis

Dieu ) voulait voir Son Jour, quil le vit et quil en fut heureux. Ils rpondirent Jsus : Maintenant noussavons que tu est possd par le dmon. Tu nas mme pas cinquante ans et tu soutiens quAbraham, qui vcutil y a quelques milliers dannes, vit ton jour et quil sen rjouit ! Qui crois-tu tre ? Pour qui te prends-tu ?Quelque chose ne tourne pas rond en toi. Tu as perdu la raison ! Et Jsus rpondit : Avant quAbraham ft,Je suis. Remarquez les paroles que choisit Jsus : Avant quAbraham ft, JE SUIS. Notez, au passage,que le corps de Jsus navait pas encore cinquante ans.

En fait, la ralit qui prit le nom de Jsus existait avant que le corps existe. Cette ralit est ternelle, sansnaissance et sans mort, au-del des dimensions du temps et des spcificits de lespace, transcendant les limitesdu nombre et les confinements de la forme. Jsus est lEssence Divine, il est le JE SUIS CELUI QUISUIS . Dans lExode 3 :14, Dieu rvla Son Nom Mose, lors de lpisode du buisson ardent, comme tant JE SUIS CELUI QUI SUIS. Souvent nous ne prtons pas attention cela, limitant Jsus la forme du filsde Joseph, du fils de Marie, n dans le temps, limit la culture dIsral. Nous limitons Jsus au nom de Jsus . Mais la vrit est que Jsus est au-del du nom Jsus . Jsus nest pas seulement pour leschrtiens. Jsus nest pas seulement pour ceux qui lui donnent le nom de Jsus .

En Lui, nous avons la vie, le

mouvement et ltre

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Jsus est le principe du Je suis . Ce Je suis est la Vie en touttre, lexistence en tout tre, la Vrit en tout tre. Tout ce quiexprime Je suis est en train de prononcer le nom Jsus .

Lorsque tu es venu au monde, tu navais pas de nom. Mais tuavais conscience dtre. Cette conscience est le Je suis en toi.Ce Je suis est la Vie en toi. Cette Vie est Jsus. Plus tard, on te

colla lcriteau Juan pour des questions didentification socialeet de convenance. Confondre lcriteau avec la ralit rvlelignorance.

Il y a quelque temps, les tudiants de Swmistaient runis SesPieds de Lotus. Sans prvenir, Swmi leur posa une question : Qui dites-vous que je suis ? Des rponses assourdissantesfusrent de tous les coins de la pice : Swmi, tu es Dieu ! EtSwmide dire : Non, non ! Swmi, tu es Shiva Shakti! EtSwmide dire : Non, non ! Swmi tu es tmaswarupa EtSwmide dire : Non, non ! Une fois leurs rponses puises,ils regardrent Swmiavec innocence, le priant de leur donner larponse correcte. Et Swmileur dit : JE SUIS JE.

Cela est trs important. Ce JE est prsent en tout, en tant quepremire manifestation de ltre. Lorsquon merge dun profond sommeil, la premire conscience est laconscience du Je . Sans cette conscience, il ny pas dactivit. Donc, lorsque Jsus dit : Je suis le Chemin,la Vrit et la Vie , que veut-il dire ? Il veut dire que Dieu est le Chemin, la Vrit et la Vie. Personne neparvient Dieu si ce nest travers Dieu . En dautres termes : Dieu est le But, et Il est aussi le Chemin versle But. Nous ne pouvons atteindre Dieu qu travers Dieu.

Le Soleil ne peut tre vu quau moyen de ses rayons. Ce que Jsus dit nappartient pas exclusivement auxchrtiens ou ceux qui donnent Dieu le nom de Jsus .

Ainsi, si nous ne comprenons pas notre tre intrieur, ce Je auquel Jsus fait rfrence, nous ne pouvonscomprendre ni la ralit de Jsus ni celle de Sai Baba. Swmia dit : Ne perdez pas votre temps en essayant

de Me connatre. Ne perdez pas de temps, parce que personne ne peut Me connatre. Essayer decomprendre ce qui est hors de toute comprhension est une pure perte de temps. De plus, vousgaspilleriez votre nergie. Vous ne pourrez Me comprendre que le jour o vous comprendrez qui voustes.

Dans notre progression vers la Divinit, il arrive un moment o le mental devient un obstacle majeur. Il doittre supprim si lme veut continuer de progresser. Alors, la question Qui est Sai Baba ? ou bien Qui estJsus ? est une recherche spirituelle interne qui ne peut aboutir que moyennant la connaissance de notre trevritable. Cette Connaissance est au-del des catgories du mental.

J.:Alors, vous tes en train de dire que si nous avons des problmes concernant Jsus, nous allons avoir desproblmes concernant Sai Baba.

P.C.: Oui, tout fait. Si nous croyons en Jsus, forcment nous croirons en Sai Baba. Croire en Jsus est trevivants en Jsus [jeu de mots impossible traduire, entre to believe in Jesus et to be alive in Jesus]. trevivants en Jsus veut dire vivre non plus pour nous-mmes, mais vivre la vie mme de Jsus. Quand nousdevenons un avec Jsus, nous dcouvrons que le Pre et le Fils sont Un, mais aussi que nous sommes Un avectout.

Lorsque vous lirez dans les vangiles les versets o Jsus dclara Je suis le Chemin , alors vouscomprendrez cette vrit. En ces moments-l, Jsus tait en train de dire Ses disciples quIl allait vers le Pre,et queux savaient o Il tait et comment y parvenir. Thomas protesta : Non, Seigneur, nous ne le savons pas.Nous navons pas la moindre ide de lendroit o tu es en train daller. Comment pourrions-nous alorsconnatre le chemin ? Alors Jsus dit : Je suis le Chemin, la Vrit et la Vie. Personne ne peut arriverau Pre si ce nest par Moi. Si vous saviez qui Je suis, alors vous sauriez qui est Mon Pre. partir demaintenant, vous Le connaissez et Lavez vu.

Philippe dit : Seigneur, montre-nous le Pre et nous seronsrassasis. Jsus rpondit : Philippe, tu ne sais donc pas encore qui Je suis, mme aprs tout le tempsque jai pass auprs de vous ? Celui qui Ma vu a vu le Pre. Pourquoi alors demandes-tu de Le voir ?Serait-il possible que tu ne croies pas que Je suis dans le Pre, et que le Pre est en Moi ? Les paroles que

Je suis Je

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lignorance de ltre ? Si vous devez entreprendre des recherches, alors cherchez dans la voie de laRalisation de ltre. Seul ceux qui se sont fondus dans le principe de Dieu peuvent vous laisser entrevoirune lueur de la Vrit de Sai Baba.

Jsus a dit ceux qui le critiquaient : Mme si vous ne croyez pas en Moi, croyez en ce que Jai fait.Alors vous comprendrez que le Pre est en Moi et que Je suis dans le Pre. (Jean, 10:38). Jsus lui-mme fit ainsi comprendre quel point lautorit de lexemple est la preuve indiscutable de ce quil

provient de Dieu.Considrez lexemple que nous donne Sai Baba, dont la vie est Son message. Y a-t-il dans le mondequelquun qui ait ralis ne serait-ce que le dixime des services que Sai Baba a rendu lhumanit, aussibien sur le plan matriel que mental et spirituel de lexistence ? Nous navons pas besoin de croire enSwmi. Il suffit de croire en Ses uvres. Cela seul nous conduira raliser la Vrit de Sai Baba.

J.: Savez-vous ce qui est arriv au prtre Mario Mazzoleni ? Il a t exclu de lglise. Craignez-vousquun jour cela puisse vous arriver ?

P.C. : Absolument pas. Je ne crains rien. En fait, je suis prt donner moncorps, si cela peut aider ce que mes surs et frres chrtiens parviennent laVrit de Sai Baba. Lorsque nous parcourons les annales de lhistoire, nousdcouvrons combien de souffrance et de perscutions

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