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P R E M AP R E M AF R A N C E

Organisation Sri Sathya Sai France

n76 1ertrimestre 2009

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PREMA : AMOUR UNIVERSEL

Soyezbons,

Voyezlebienet

Faiteslebien,

Telestlecheminqui

mneDieu.

AvecAmour

Baba

Chers amis lecteurs,

Nous tenons exprimer notre plus profonde reconnaissance auxnombreux fidles qui participent la ralisation et la distribution dePREMApour leur aide dsintresse, leur dvouement et leur esprit desacrifice.

La revue PREMA est le porte-parole de l'OrganisationSri Sathya Sai de France ; elle est publie tous les trimestres.

Prema.

Directeurde la publication : PierreCHEVALIER

Responsable de ldition : quipe PREMA

Adresse de la revuepour la correspondance : PREMA

19, RUE HERMEL75018 PARISTl. : 01 46 06 52 55Fax : 01 46 06 52 69

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Prema n76 1ertrimestre 2009 1

(http://www.revueprema.fr)

SOMMAIRE

SAI BABA NOUS PARLE

Tous sont Un Soyez le mme envers chacun (09/10/2008)-Sathya Sai Baba

Atteignez limmortalit par le sacrifice et ltat de non-dsir (21/04/1996)-Sathya Sai Baba

Je ne desserrerai pas mon treinte - Sathya Sai Baba

Vivekananda et le vieil homme -Sathya Sai Baba

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8

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ENSEIGNEMENTS ET RFLEXIONS

Sai, lEnchanteur (3)- Pr.N. Kasturi

Dieu est-il rellement prsent en chacun de nous ? - Heart2Heart (Sai Inspires)

Sciences, Socit et Spiritualit : la Synergie Sathya Sai - Pr. Vishwanath Pandit

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20

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SAI ACTUALITS

Octobre et novembre 2008 Prasanthi Nilayam au fil des jours 31

DE NOUS LUI

Il est mon Swami (5)-Mme Padma Kasturi

Comment le Divin a attir Lui le dentiste dvou -Dr Digish Patel

Les Perles de Sagesse de Sai (20) - Professeur Anil Kumar

33

41

48

LAMOUR EN ACTION

Trois minutes trop tard - Dr John Hislop 53

EDUCARE ET TRANSFORMATIONL'amour de la loi pure par rapport la loi de l'Amour pur -M. Amar Vivek

La vie est un dfi ; relevez-le ! -Heart2Heart (Sai Inspires)55

60

MISCELLANES

Une discussion intressante -Heart2Heart 62

INFOS SAI France

Annonces importantes, Calendrier des prochains vnements, etc.

Nouveauts aux ditions Sathya Sai France

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68

Pourquoi craindre puisque

Je suis l ?

PREMA N 761ertrimestre 2009

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Prema n76 1ertrimestre 20092

TOUS SONT UN -SOYEZ LE MME ENVERS CHACUN

Discours prononc par Bhagavn rSathya Sai Baba,

le 9 octobre 2008 dans le Sai Kulwant Hall Pras

nthi Nilayam loccasion de :

Vijaya Dasami (Dasara)

Le karma est responsable de la naissance, de lexistence et de la mort de lhomme.Il influence toutes les tapes de sa vie en tant que dit mme de lexistence humaine.

Il est responsable de la joie et de la peine de lhomme. (Pome telugu)

n ce monde, les gens font lexpriencedu bonheur et de la peine, de lasouffrance et des difficults. Quand

ils exprimentent le bonheur, ils lattribuent leur mrite (prapti). Par ailleurs, quand ilssont face aux difficults, ils sen prennent leur destin. vrai dire, le bonheur et lapeine sont le rsultat de nos propres actions(karma).

Yad bhvam tad bhavati

Tel sentiment, telle consquence.

Tels karma (actions), tels rsultats. Tellenourriture, tel renvoi. Tout ce qui arrive dans ce monde se fonde sur le karma, laction. De ce fait, nous nedevrions accomplir que des actions sacres.

En ce moment, nous clbrons Dasara. Quest-ce que Dasara ? La clbration de Dasara est censepurifier les actions accomplies par les dasendriya (les 5 sens daction et les 5 sens de perception). En cemonde, tout tre humain doit accomplir une action ou une autre.

La cause primordiale de toutes les actions est le principe de lnergie symbolis parDev, la Mre divine. Ce

principe de lnergie estla force conductrice qui motive toutes les actions. En tout premier lieu, nous devrionsobtenir la grce deDev. Cest pourquoi Elle est adore durant les clbrations deNavartri (9 jours).

Devse manifeste sous trois formes, savoir : Durg,Lakshmet Sarasvath. Quand nous adoronsDeventant que Durg, elle nous charge dnergie divine. Quand nous ladorons en tant que Lakshm, elle nousconfre diverses richesses comme largent, les graines de nourriture, lor, divers objets et vhicules, afin quenous puissions vivre heureux en ce monde. Quand nous ladorons en tant que Sarasvat, elle dveloppe ennous le pouvoir de lIntellect. Ainsi, ladoration de ces trois formes de la Mre divine au cours du festival de

Navartriest trs bnfique pour nous.

Tridalam trigunakaramTrinetram cha triyayudham

Trijanma papa samharamEka bilvam sivarpanam.

E

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Une feuille de bilva aux trois ptales est offerte aux trois yeux du Seigneur ShivaQui est lIncarnation des trois guna (attributs),

Qui tient en main le trident etQui dtruit les pchs accumuls au cours de trois naissances.

Durant le festival de Navartri, nous acqurons lnergie

divine en adorant Dev. Cela nous aide accomplir desactions sacres travers les sens. Telle est la significationprofonde du festival deNavartri.

Pour accomplir des actions sacres, la comprhension dudharma, la Rectitude, est essentielle. Avant dentreprendreune action, nous devrions nous demander quel rsultat cetteaction particulire pourrait engendrer. Cette facult dudiscernement relve du domaine de lIntellect (buddhi),lequel est omnipntrant dans le corps humain. Toutcomme le courant lectrique passe travers le fil(lectrique), ainsi lIntellect pntre et influence tous lessens de ltre humain. Celui-ci devrait donc faire un usagecorrect de lIntellect et nentreprendre que des actionsvertueuses.

Cela ne fait aucun doute, nous sommes lis par le rsultatde nos propres actions, bonnes ou mauvaises. Les puissants Pndava eux-mmes durent exprimenter lersultat de leurs actions (karma). De mme St, dans le Rmyana. Nous devrions par consquententreprendre des actions (karma) vertueuses et sacres, profitables pour la socit. Quand nous accomplissonsce type dactions, nous obtenons tous les pouvoirs et la grce deLakshm.

Lakshmrside dans le cur spirituel du SeigneurNryana. Sigeant dans cette demeure sacre, Elle dverse

Sa grce sur tout un chacun.NryanaetLakshmsont tous deux ternels. Le Seigneur Vishnua assum laforme de Nryana. Ici, Nryana ne se rfre pas Lakshminryana, mais Satyanryana.Satyanryanase meut parmi les gens, leur parle et les rend heureux.

Lakshminryana repose sur le serpent dishesha. Alors quIl venait de natre, Satyanryanafut Lui aussiberc par un serpent cach sous le lit. Satyanryanapossde des pouvoirs extraordinaires et surhumains. Sespouvoirs et Sa gloire sont indescriptibles. Bien quIl ait lapparence dun tre humain ordinaire, Il est satya, laVrit personnifie. Satya, la Vrit, est la qualit la plus importante quIl espre trouver chez les treshumains. O quIl aille, Il nenseigne que satya.Dharma, la Rectitude, merge de la Vrit.

Satyn nsti paro dharmah

Adhrer la Vrit est le plus grand des dharma.

En fait, Satyanryana est lIncarnation de satya etdharma, la Vrit et la Rectitude. Cest pourpropager ces deux Principes que le SeigneurSatyanryanasest incarn sous forme humaine entant que Satyanryana Raju. Les critures aussidclarent que Satyanryana est ltre suprme etune Incarnation de Vishnu.

Satyanryana est un Avatar unique. Parce quIlinteragit avec eux sur le plan humain, les gens Le

considrent comme un tre humain ordinaire. Enralit, Satyanryana nest pas une personneordinaire. Tout ce quIl dit est la Vrit, la Vrit et

Les di rentes ormes de Dev

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rien que la Vrit ! Cest la Vrit qui mane de Son cur quIl exprime dans Ses paroles et quIl dmontredans Ses actions.

La vrit est souvent comprise comme tant lexpression orale de nos propres penses. Ce nest pas aussisimple, cest bien plus que cela il faut les mettre en action. La Vrit, cest laccord parfait entre les

penses, les paroles et les actions.

Beaucoup de personnes naccordent pas Mes paroles limportance qui leur est due. Ils prennent Mes paroles la lgre. Tout ce que Je dis, mme sur un ton lger ou plaisant, est la Vrit, la Vrit et seulement laVrit ! Malheureusement, les gens ne ralisent pas cela. Mme ceux qui sont physiquement proches de Moine le comprennent pas correctement. En consquence, ils ignorent parfois ce que Je leur dis. Ils ne prennentpas Mes paroles au srieux, ils les coutent et ensuite les oublient. Parce quils nont aucune connaissance dufutur, ils prennent Mes paroles la lgre et en raliseront la vrit plus tard. Mais tout ce que Je dis savreravrai dans le futur. Alors seulement ils comprendront. Bien que Je me dplace parmi les gens, leur donne Mondarshan, converse avec eux et accomplis des tches prodigieuses sous leurs yeux, ils ne reconnaissent pas Manature divine vritable, et ce que Je dis ne les convainc pas.

Ce corps est n il y a 83 ans. Je nai rien oubli de tout ce qui sest pass depuis. Mais certains disent queJoublie ceci ou cela. Non, Ma mmoire ne connat pas de dfaillance.

Le principe de Sathya Sai est le principe du mantra So hamque le jivtma, lme individualise, rpte constamment et sans interruption

dans les tats de veille, de rve et de sommeil profond. (Chant telugu)

Le fait de se mprendre sur ce Principe transcendantal - qui estau-del des trois priodes du temps (pass, prsent et futur) etdes trois tats de la vie humaine (jgrat, svapna et sushupti,veille, rve et sommeil profond) - est propre la naturehumaine. Je mefforce prsent de vous faire comprendre cette

vrit, parce que le moment est venu de le faire. Les gensdoivent raliser ceci : satya, la Vrit ne fait aucune sorte dedistinction. Elle na ni amis ni ennemis. Elle na ni haine niinimiti envers quiconque. Tous les individus sont les enfantsde satyam, la Vrit ! Pour Moi, ils sont donc tous gaux. Je nefais aucune distinction entre eux. Vous pensez peut-tre que Jeprte plus dattention certaines personnes, que Je favorise oumme en ignore dautres. Non ! Absolument pas ! Vous lesavez tous pour lavoir constat, Je ne me mets en colre contrepersonne, mme si certains disent du mal de Moi. Je suistoujours souriant. La colre apparente dont Je fais preuveparfois sert uniquement corriger un individu.

Nos tudiants stonnent que Swmi reste toujours souriantbien que les gens Le harclent de demandes et parfois mme Lecritiquent ! Quel est le secret de la patience de Swmi ? Les individus sont tous un, ils font tous partie de lamme famille ! Ils sont diffrents en ce qui concerne leurs formes et leurs qualits, mais la Force divine quiuvre en eux est Une et la mme. Cette Force est tmashakti, le Pouvoir de ltman. Le mme principe deltman, qui nest autre que ltmanryana(le SeigneurNryanasous forme de ltman) est immanent entous les tres humains, voire en tous les tres vivants. Tout tre humain doit sefforcer de comprendre cePrincipe de ltman.

Un grand nombre de lampes clairent ce hall. Cependant, le courant lectrique qui passe travers toutes ceslampes est seulement un. Les lampes peuvent avoir des formes diffrentes, mais le courant qui les traverse

est identique. De mme, bien que dans la cration de Dieu les noms et les formes des tres vivants soientdiffrents, la Conscience tmique qui les pntre tous est unique. Toutes ces lumires steindront etlobscurit enveloppera ce hall si lon appuie sur le off de linterrupteur principal. De mme, le Principe de

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ltmanqui illumine lUnivers tout entier est immanent en tous les tres vivants et en tous les objets. Sans Lui,rien ne demeure !

Bien quen ce monde Dieu semble simpliquer dans beaucoup dactions, Il le fait seulement pour le bonheurde Ses fidles. Il na quun seul dsir : Samastlokah sukhino bhavantu! - Puissent tous les peuples detous les mondes tre heureux !

Cependant, les tres humains exprimentent la joie et la tristesse, le bonheur et la peine en tant queconsquence de leurs propres actions. Tous les tres ne peuvent pas toujours tre heureux en ce mondephmre. Quelquun exprimentera le bonheur tandis quun autre exprimente la souffrance. Telle est lanature du monde. Bien que diffrentes personnes exprimentent divers types de souffrance et de difficult, debonheur et de peine, le Principe de ltmanprsent en tous les tres humains est unique. Je suis au-del de tousces sentiments, Je suis heureux quand vous tes heureux.

Les lampes lectriques peuvent tre de couleurs et de tailles diffrentes, mais le courant lectrique qui passe travers elles est le mme. Seule la puissance lumineuse des lampes est diffrente. Selon cette puissance,certaines lampes brillent plus et dautres moins. La luminosit comme la faiblesse de la lumire est seulementdue la puissance lumineuse des lampes calcule en watts et na rien voir avec le courant. De faonsimilaire, Dieu nest pas responsable des souffrances et des difficults, du bonheur et de la peine que diversindividus exprimentent. Seuls les individus en sont responsables.

Le Seigneur Satyanryana est aussi appelVishnu. En vrit, Il est le Seigneur Vishnu! LeSeigneur Vishnu sest incarn en ce monde entant que Satyanryana. Cela est expliqu dansle Vishnupurna. Vous devez bien comprendre laNature divine vritable de Satyanryana.

Pourquoi nai-Je pas donn de discours pendantles neuf derniers jours du festival de Navartri?

Les gens ont imagin toutes sortes de raisons.Mais il est une Vrit profonde que Je souhaitervler, cest pourquoi Je massieds devant lemicro aujourdhui : Mon Amour est suprme et

pur. Jaime ceux qui Maiment. Jaime aussi

ceux qui Me hassent. Jaime galement ceux qui

tentent de Me faire du tort en raison de leur

comportement dmoniaque. Il ny a personne en

ce monde qui ne bnficie de Mon Amour.

Malheureusement, les gens ne font pas leffort de

comprendre cette vrit. Certains dentre eux pensent : Swmi ne me parle pas ; Swmi est peut-tre en

colre contre moi. Je vous assure quil ny a aucune trace de colre (anger)en Moi ! Jai seulement faim,faim (hanger)de fidles ! Cette faim attire Moi chacun de vous.

Soyez certains que Dieu est lIncarnation de lAmour. Il na de haine envers quiconque. Cest pour enseigner

ce principe de lAmour que les clbrations de Navartri ont t inaugures. Diverses personnes Madorent et

chantent Ma gloire de diverses manires. Les gens font ce quils aiment selon ce quils ressentent dans leur

cur. Mais cela ne Mintresse pas. Je ne fais aucune diffrence. Vous ne devriez pas non plus faire de

diffrences.Je souhaite que vous viviez tous comme des Incarnations de lAmour, comme des frres et surs.Les hommes sont plus prcieux que toute la richesse du monde. Ils sont tous les enfants de Dieu. Dieu est leur

pre tous. Vous devriez donc vous aimer et vous rapprocher tous. Ne vous inquitez pas si les autres ne vous

aiment pas ; vous devriez cependant les aimer et vous rapprocher deux. Si vous ne les aimez pas, ils se

tiendront lcart. Pour combien de temps ? Aussi longtemps quils ne recevront pas votre amour. Au moment

o vous leur accorderez votre amour, tel un courant lectrique, il affluera de votre cur dans leur cur etapportera la transformation en eux. Jattends cette transformation.

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Des milliers de gens ont entendu Mes discours et, en bon nombre

doccasions, ont t tmoins de Mes pouvoirs divins. Malgr cela,

ils ne sont pas capables de saisir la Nature vritable de Ma divinit.

Les gens disent beaucoup de choses en fonction de leur perception

et de leur comprhension. Ce nest pas une faute. Cependant, ceux

qui comprennent la Vrit et la mettent en pratique sont peu

nombreux. Ceux qui comprennent vraiment cette voie de la Vritseront mme de la suivre. La colre engendre par les diffrences

fait que certains scartent et sloignent de la Vrit. Mais quel

que soit leur amour ou leur haine, nous devrions toujours les aimer.

Les divergences dopinion font que vous vous loignez les uns des

autres. Aujourdhui, vous pensez peut-tre que les autres nont

aucun lien de parent avec vous, mais demain vous raliserez quils

sont vos propres frres et surs ! Vous devriez donc vivre ensemble

dans lAmour et lUnit. Tous sont un, soyez le mme envers

chacun. Tel est le Message particulier que Je vous adresse en cetteoccasion sainte deNavartri.

Vous pouvez ne pas comprendre cela maintenant, mais plus tard vous le comprendrez srement. Les fruits

dun mme arbre ne mrissent pas tous en mme temps. De mme, les fleurs dune mme plante ne

spanouissent pas toutes en mme temps. Certaines sont encore au stade du bouton, dautres sont en train de

souvrir, certaines sont pleinement panouies. Seule la fleur pleinement panouie rpand son parfum. De

mme, les tres humains traversent galement diffrents stades au cours de leur volution. Certains sont

comme le bouton ; certains sont en cours dpanouissement, et dautres sont comme la fleur pleinement

panouie, rpandant leur parfum. Nous devons attendre patiemment le moment o ils seront prts rpandre

leur parfum. Tel est Mon principal message pour vous.

Aujourdhui est le jour deprnhuti. Que signifiepurnhuti? Il signifie sacrifice total. Ma vie tout entireest une vie de sacrifice !

Prnam adah, prnam idam

Prnat prnamudachyate,Prnasya prnamadaya, purnamevavashishyate.

Cela est plein, ceci est plein.Quand le plein est retir du plein, ce qui demeure est encore le plein.

(Verset sanskrit)

Ceux qui veulent comprendre la Vrit la comprendront vraiment. Les enfants sont toujours au stade dubouton de fleur et ne peuvent pas comprendre cela maintenant. Mais ils grandiront et comprendront

graduellement le sens des paroles de Swmi. Jusqu ce que vous atteigniez cette maturit, vivez calmement etposment.

Dans ce contexte, Je souhaite faire mention dun autre sujet important. Aujourdhui, Je vois que la plupart destudiants gardent leur tlphone portable en poche. Ils les gardent peut-tre par souci de commodit, pourcommuniquer facilement. Ils ne ralisent pas les effets nfastes de ces instruments. Ces tlphones portablessont souvent utiliss abusivement pour des buts indsirables. Certains garons et filles se parlent etdveloppent non seulement de mauvaises penses, mais aussi de mauvaises relations. Pour viter que desmauvaises penses ne pntrent dans votre mental, vous devriez tout dabord viter de telles relationsindsirables. Il est dit : Manah eva manushyanam karanam bandhamokshayo - Le mental est la cause delasservissement et de la libration de lhomme.

Une pratique courante veut que vous donniez vos numros de tlphone tout le monde. Quarrive-t-il par lasuite ? De mauvais contacts se dveloppent. Les garons et les filles font leurs numros de tlphone respectifs

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et attendent pour voir si lautre y rpond ou non. Ilsdveloppent ainsi des contacts inutiles et desrelations indsirables. Je vous conseille fortement dene pas faire usage de ces tlphones. Au dbut celapeut vous sembler commode mais, petit petit, vousprendrez conscience des mauvais effets que celaengendre.

Jaurai bientt 83 ans. Jusqu ce jour Je nai jamaisfait usage du tlphone. Plusieurs personnessouhaitent Me contacter par tlphone pour exprimerleur peine et chercher du rconfort. Quoi quil puissearriver, Je ne fais pas usage du tlphone. Cestpourquoi Jai le droit de vous dire tout cela afin de

vous guider et vous conseiller. Vous devez tre trs prudents.Vous devez tre dautant plus vigilants que voustes encore jeunes, au stade du bouton. Si vous ne prenez pas soin de vous-mme, vous deviendrez ngligent.Si vous tes ngligent envers vous-mme, le monde vous ddaignera. Vous serez tiquet comme quelquundimprudent. Soyez donc prudent afin que les autres vous respectent. Le respect et le non-respect du mondedpendra de votre faon de vous comporter.

Vous pensez peut-tre que ce que vous dites est correct, mais les autres comprennent-ils bien le sens de ce quevous dites ? Quelle signification donnent-ils vos paroles ? Vous ne le savez pas ! Vous devriez vous assurerquil ny a pas de malentendu.

Quand les ans se parlent, ils sont mme de faire preuve de discrtion et sefforcent de se comprendrecorrectement. Mais quand des jeunes de votre ge se parlent, il peut y avoir un malentendu, voire mme unmalentendu total. Sil y a un malentendu, le sens de ce qui a t dit vous chappe. Je souhaite donc que voussoyez trs vigilants dans vos contacts et relations avec les autres.

Mieux vaut jeter vos tlphones portables dans un puits ; alors vous serez heureux et tranquilles. Le mieux

serait de ne pas en acqurir !! Mme si vous en acqurez un, tablissez seulement des contacts et des relationsavec des personnes convenables. En aucune circonstance vous ne devriez dvelopper des contacts inutiles etindsirables avec autrui. En dveloppant de tels contacts, vous obtenez des nouvelles de tout le monde, lestransmettez dautres et crez des malentendus entre eux. Un change dinformations indsirables peut nonseulement souiller votre mental, mais galement souiller le mental dautrui. Pourquoi toutes ces dissensions ?Nest-ce pas cause de vos contacts tlphoniques non souhaits et indsirables ? Soyez doncprudents et veillez gagner une bonne renomme pour vous, pour vos parents et pour lInstitutdans lequel vous tudiez.

Bhagavnconclut Son discours avec le bhajan: Hari bhajan bina sukha santhi nahi

Traduit et tir du site Web officiel

de lOrganisation Sathya Sai Internationale.

Toute lquipe de PREMA vous souhaiteToute lquipe de PREMA vous souhaiteToute lquipe de PREMA vous souhaiteToute lquipe de PREMA vous souhaite

sessessesses MMMMeilleurseilleurseilleurseilleurs VVVVux de Bonheur et de Paixux de Bonheur et de Paixux de Bonheur et de Paixux de Bonheur et de Paixpour 2009.pour 2009.pour 2009.pour 2009.

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ATTEIGNEZLIMMORTALIT

PAR LE SACRIFICE ETLTAT DE NON-DSIR

21 avril 1996

Quinzime dune srie de discours prononcspar Bhagavn rSathya Sai Baba

Sai Sruti Kodaikanal en avril 1996

ncarnations de lAmour Divin,Sur un arbre poussent dabord les fleurs, puis les fruits. On ne peut parvenir la sagesse

spirituelle quen rcoltant les fruits de nos bonnes actions. enfants de Bhrat (Inde), coutez cesparoles.

Il existe trois types daction : les actions mritantes, les actions mixtes et les pchs. Une actionmritante, cest ce que lon met en uvre grce son corps et sa force, le travail que lon accomplitdans et pour la socit, et pour le plaisir de Dieu. Le but principal du corps humain est daccomplirdes actions vertueuses. La vie humaine ne vous a pas t donne pour la recherche du plaisir sensuel,ou seulement pour vous assurer un toit et de la nourriture, mais aussi pour chercher et trouver Dieu.Avant tout, connaissez-vous vous-mmes et, ensuite, vous serez capables de connatre le Divin, car

chaque tre humain est un reflet du Divin. Ce nest que lorsque lon porte en soi le sentiment duDivin que toutes nos actions peuvent tre des actions mritantes.

Tous nos sens, le mental et lintellect doivent tre mis au service des autres ; lorsquils sont utilissde cette manire, laction qui en rsulte peut tre considre comme une action mixte. Il faut vousrendre compte que votre bonheur dpend de tout ce qui dcoule de la socit dans laquelle vous vivezen tant quindividus. Nous naissons tous au sein dune socit dtermine ; voil pourquoi toutes noscapacits doivent tre mises non seulement au service de notre propre bien-tre, mais aussi au servicedu bien-tre de cette socit-l. Ces actions que lon accomplit la fois pour nous-mmes et pour lasocit sont appeles des actions mixtes.

Troisimement, les actions que lon accomplit sans cesse dans un but goste sont appeles des

pchs. Aujourdhui, les pays croulent sous les problmes humains ; les plus graves sont dordreconomique, puis viennent les problmes financiers causs par le chmage et la pauvret. Commentse fait-il quaujourdhui un pays peut tre pauvre tout en possdant de grandes sources de richessestelles que les minraux et les forts ? La pauvret et les problmes viennent de lincapacit delhomme sinvestir vritablement dans le partage avec les autres. Lhomme ne comprend pas laforce et les capacits de la socit ; de plus, il est fainant. Il ne reconnat ni naccomplit son devoirenvers la socit ; il ne sintresse pas plus son avenir. Lorsque le temprament (le mental) et lesdsirs de lhomme seront sous contrle, alors lconomie pourra progresser. Aujourdhui, nousmanquons de sentiments profonds et lhomme a cess de sintresser sa nature profonde. Il nousfaut tous reconnatre que ces problmes fondamentaux sont lorigine de la pauvret et de la non-unit qui rgnent aujourdhui dans le monde.

Bhrat (lInde) possde beaucoup de richesses. Mais comment pouvons-nous les utiliser sagement ?Personne ne parvient comprendre clairement les raisons qui expliquent la pauvret. Un grand

I

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homme qui sintressait aux problmes de Bhrat et des autres pays en vint la conclusion quil yavait moins de gens qui travaillaient que de gens qui consommaient et dpensaient. Voil pourquoi lapauvret est en train de dtruire ce pays. Aujourdhui, la plupart des gens duqus ne servent que desintrts gostes et sans envergure ; ils naccomplissent pas leur devoir dune manire sacre. Lidalserait que chacun puisse avoir la mme chance de mener une vie heureuse au sein de la socit ; maisil nen est pas ainsi. La notion dgalit a rgress. Il ny a rien de foncirement mauvais danslconomie moderne, seulement nous en faisons un usage troit. Prenez lexemple suivant :

lorsquune fosse a t creuse quelque part, la terre qui samoncelle ct finit par devenir unemontagne. On pourrait galiser les deux en utilisant lamoncellement de terre pour combler la fosse.Dans la socit moderne, il y a trois types de personnes : les riches, la classe moyenne et les pauvres.Un homme ne peut devenir riche et grand que grce la coopration et laide dautres personnes ;mais a, il la oubli. Du fait de lingratitude de nombreuses personnes comme lui, le pays a rgress.Nous devrions tous exprimer notre gratitude pour toute laide reue de la socit en partageant, ennous mettant au service des autres et en nous dbarrassant de notre gosme. Comme de leau quistagne, la richesse est amasse et engrange par les riches. Tout comme le sang doit circuler dans lecorps pour viter de former des caillots, il faut que largent circule ; car, lorsquil ne circule pas,lconomie est au point mort. Les devoirs dont on ne sacquitte pas comme on le devrait et largentque lon ne fait pas circuler mnent la pauvret.

La notion dgalit a rgress. Il ny a rien de foncirement mauvais dans lconomie moderne,seulement nous en faisons un usage troit. Dans la socit moderne, il y a trois types de personnes :les riches, la classe moyenne et les pauvres. Un homme ne peut devenir riche et grand que grce lacoopration et laide dautres personnes ; mais a, il la oubli. Du fait de lingratitude denombreuses personnes comme lui, le pays a rgress. Nous devrions tous exprimer notre gratitudepour toute laide reue de la socit en partageant, en nous mettant au service des autres et en nousdbarrassant de notre gosme. Comme de leau qui stagne, la richesse est amasse et engrange parles riches. Tout comme le sang doit circuler dans le corps pour viter de former des caillots, il fautque largent circule ; car, lorsquil ne circule pas, lconomie est au point mort. Les devoirs dont onne sacquitte pas comme on le devrait et largent que lon ne fait pas circuler mnent la pauvret.

Il faut essayer de se satisfaire de ce qui nous est dvolu et aimer le travail que nous avons faire.Aujourdhui, lhomme gche le temps quil lui est offert. Il y a quatre choses comprendre : neperdez pas de temps ; ne faites pas de choses inutiles ; entreprenez des actions ayant pour but le bien-tre social et aimez ce que vous avez faire. Le fait de cultiver ces quatre qualits renforcelindividu ; le problme cest quaujourdhui nous navons pas une telle ouverture desprit. Afin deparfaire notre progrs spirituel, il faudrait que nous ayons lquanimit de reconnatre dans touttravail le travail de Dieu ; si nous ny parvenonspas, alors nos actions seront impures. Si lon sentque ce que lon fait est le travail de Dieu, on nepeut pas commettre derreur. Voil pourquoi ilnous faut dvelopper la croyance profonde quetout est un travail divin. Deuximement, il ne

devrait y avoir aucune place pour lego. Prenezquelquun qui a une haute opinion de lui-mme.Quelle est la raison de cet ego ? lchelle dumonde, on a limpression que lInde est un petitpays ; Madras est encore plus petit etKodaikanal o lon trouve de toutes petiteshabitations, plus petit encore. Lorsque lonprend conscience de cette petitesse, on ne peutavoir un ego aussi fort ! Lgocentrique est unfou. Lorsquon pense que lon ne fait quunavec Dieu, alors il ny a pas de place pour lego. Dieu se trouve au sein de chaque atome, car il en estla base. Le macrocosme (lunivers) est empli de Dieu. Dans chaque graine minuscule, il y a un arbre.

Ce qui signifie que le plus minuscule et le plus grand ne font quun. Dieu a cr chaque chose etchaque tre. Tout ce que Dieu a cr ou fait a t cr ou fait pour le bien de lhumanit.

Kodaikanal

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Il y avait un homme qui croyait que Dieu ne comprenait rienaux mathmatiques et la physique. Alors quil marchait sousle soleil brlant, il sarrta un moment et sassit lombrerafrachissante dun banyan. Il vit au sommet de larbre deminuscules fruits. une certaine distance de l, il vit sur la

clture dun jardin potagerune vigne aux branches de

laquelle pendaient dnormesfruits. Il se dit que Dieunavait pas vraiment rflchi la place des choses. Quelleide de mettre de tout petitsfruits sur un arbre norme et de pendre dnormes fruits aux branchesminces et faibles dune vigne ! Dieu ne devait avoir aucuneconnaissance des mathmatiques et de la physique. Lhomme finit parsendormir. Lorsquil se rveilla, il vit que de nombreux fruits taienttombs de larbre prs de lui pendant son sommeil. Il sexclamaalors : Dieu est infiniment grand ! Sil y avait eu des fruits plus grossur cet arbre, ils auraient pu me tomber sur la tte et me la fracasser. Il remercia alors Dieu de navoir pas mis dnormes fruits sur larbre.Le bien-tre de cette socit a t prvu par Dieu et il ny a rien de

mauvais dans la cration divine. Si nous pensons que quelque chose est mauvais, cela vient de lerreurdu Je qui se trouve dans nos esprits et dans nos sentiments, et non pas dans lobjet. L o il y a lapuret du cur, il y a la sagesse spirituelle. Aujourdhui, malheureusement, du fait quil ny a pas assezde penses sacres, tout est pollu y compris leau, la nourriture, lair et les penses. Si le cur estsacr, alors il ny a pas de place pour la pollution.

La vie humaine est infiniment sacre. Il ny a quun seul sige, quune seule place dans un cur, etpourtant beaucoup veulent lhabiter. Aujourdhui, cinq personnes veulent toutes sasseoir la place duPremier ministre. Comme nous permettons tant de personnes doccuper nos curs au lieu dy inviter

Dieu seul, nos esprits deviennent pollus. Tous nos problmes arrivent parce que nous ne sommes pasemplis de penses divines. Nous devons faire ce que nous entreprenons avec des sentiments divins.

Tout le monde devrait travailler au lieu de perdre son temps ne rien faire. Dieu naccepte pas lafainantise. Il vous faut comprendre la ncessit de travailler au bien-tre de la socit dont vous faitespartie. Le bien-tre de la socit, cest le bien-tre du monde entier. Bien sr, vous existez aujourdhui ;mais nombreux sont ns avant vous et ont exist avant votre naissance. Toute chose doit avoir une base,des fondations ; pour ce qui est du bien-tre de lindividu, cette base est la socit. Prenez lexempledune timbale en argent. Sans le mtal, il ne peut y avoir de timbale. Mme sil y a de nombreux pots, ilny a quune seule terre ; en bijouterie, lor est unique. Cultivez la croyance que Dieu est unique mmesIl apparat sous de nombreuses formes ; cest notre objectif de prendre conscience de cela. La Vritunique est le son primordial, Om, ou Brahman ; cela est le principe fondamental de la culture indienne.

Quel que soit le nombre de zros que lon aligne, ils nont de valeur que lorsquon met un chiffredevant. Le monde est un zro et Dieu est le seul hros. Tout ce qui relve de la vie matrielle nestquun nuage phmre. Seul Dieu prcde et suit chaque vnement. La Vrit est unique, quelle soitpasse, prsente ou future. La Vrit est Dieu. Naimez que Dieu. LAmourest infini et impossible dfinir ; lAmour est Dieu. Aujourdhui, cet Amourdivin qui se trouve dans lhomme sest transform en haine et en jalousie.

La base de toute chose est le son primordial Aum (Sabda Brahman). Si,devant tous les zros, vous placez le chiffre un, alors le nombre a de lavaleur. Le chiffre Un est le hros. Le monde est un zro. Lorsque lezro est plac devant le un, le nombre form na aucune valeur. Il en vade mme avec tout ce qui est matriel ; tout cela nest que nuages qui

passent dans le ciel. Il ny a rien dans ce monde qui soit permanent. Dieutait l avant que tout cela ne soit cr, et Il sera l bien aprs que tout

Fruits du ban an

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cela ait disparu. Il est prsent dans chacun des trois concepts de temps (le pass, le prsent et lefutur). Il est la Vrit et la Vrit est Dieu.

Lamour divin se change aujourdhui en haine, et lamour pur se teinte de jalousie. Tout un chacun ale droit de prfrer diffrents noms et diffrentes formes, diffrentes couleurs galement, mais leprincipe de lamour de doit pas changer. Pour illustrer cela, Je vais vous raconter une petite histoire.

Quatre enfants taient en train de jouer lorsque leur mre les appela pour quils aillent boire un jus defruit. Chaque enfant demanda un jus de fruit de couleur diffrente. Lun dentre eux en voulait unrouge, lautre un vert, le troisime un jaune et le dernier un blanc. Voulant faire plaisir chacundeux, la mre leur donna un verre rouge, un verre vert, un verre jaune et un verre blanc. Comme lemme jus sucr dans chaque gobelet, lamour premier qui se trouve au sein de chaque tre ne peuttre chang. Si cet amour est empoisonn, le rsultat sera la jalousie, la colre, etc. Seul lamour peuttransformer le mental et les actions de lhomme. Du fait que le contenant (le corps) comporte desdfauts, nous voyons le bien et le mal. Accomplissez des choses bonnes au sein de la socit ; negchez pas vos ressources physiques (lesprit, les sens, lnergie, etc.). Si nous soumettons nos corps Dieu, nous ferons de bonnes actions. Aujourdhui, les ressources physiques sont gches cause duprogrs de la science et de la technologie ; la nature a t normment exploite. La terre est unesphre et si vous continuez creuser au mme endroit, vous allez bousculer son quilibre. Cest cause de son intelligence que lhomme commet ces erreurs. Dans la cration divine, il y avait unquilibre parfait ; mais, aujourdhui, du fait que nous avons incroyablement mal utilis notreintelligence, le globe tout entier est dsquilibr. La connaissance que lon acquiert par lducationdevrait mener lacquisition de comptences utiles ; mais, au lieu de cela, lhomme tue. Commedsormais lquilibre est perdu, lhomme a dvelopp un regard extrieur et a oubli sa visionintrieure (sa perspicacit). Malheureusement aujourdhui, tout le monde veut tre lgal de Biria et

de Tata (des gens riches). Si vous avez un petit-fils, on voussurnomme Tata (en telugu). Cest en acceptant les sacrifices quelon peut parvenir limmortalit ; se dbarrasser de limmoralitmne limmortalit. Vous ne pouvez pas acheter Dieu avec toutvotre argent et votre pouvoir. Vous ne pouvez Latteindre que par

lamour et la vrit. Suivez lexemple du Roi Harischandra. Poursauvegarder la Vrit, il sacrifia son royaume et vendit sa femmeainsi que sa propre personne. On le connat sous le nom de SathyaHarischandra parce quil na jamais abandonn la Vrit. Cest pourcela que son souvenir imprgne encore lhistoire. Dans notre remoderne, nous ne laissons pas lempreinte de nos noms surlhistoire. Nous ne sommes intresss que par les richesses que nouspouvons gagner. dfaut davoir notre place dans lhistoire, nousavons lhystrie [jeu de mots entre histoire et hystrie]. Quest-ceque lhistoire ? Le terme histoire signifie en anglais Hisstory , ce qui veut signifie Son histoire , lhistoire de Dieu.Lhistoire du roi Harishcandra est lhistoire. Nous devrions tous

suivre lexemple du roi Harischandra en cultivant en nous prema(lamour divin), sathya(la vrit) et thyga(le sacrifice).

Les dsirs de lhomme moderne sont illimits ; tout le monde en veut toujours plus. Il en rsulte quele pays connat de gros problmes conomiques. Tout le monde veut tre riche. Soyez riches ensacrifice et en amour. Qui est le plus riche ? Swmi dit que celui qui donne le plus et qui se satisfaitde peu est le plus riche de tous, alors que celui qui a de nombreux dsirs est le plus pauvre. Mettezune limitation vos dsirs. Aujourdhui, les dsirs sempilent jusquau ciel. Un Indien partit un jouraux USA et, une fois l-bas, essaya de traverser une route. Il attendit du matin jusquau soir. Lesvoitures dfilaient sans cesse. L-bas, chaque famille possde quatre voitures. Aux USA, dans denombreuses familles, chaque membre a sa propre voiture. Mais pourquoi quatre voitures par famille ?

Si vous empiliez toutes ces voitures les unes sur les autres, elles atteindraient le ciel. Pour rester enbonne sant, il faut marcher pour faire de lexercice, mme si vous avez beaucoup de voitures. Nous

Harishchandra

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et personne ne peut emmener ses richesses avec lui lorsquil quitte ce monde. Vous ne pouveztransporter de vie en vie que vos bonnes et vos mauvaises actions ; alors, faites en sorte de ne faireque de bonnes actions. Le bien , cest le Divin. En anglais, le mot good qui signifie bon/bien , scrit avec deux O ; lun deux est le zro matriel. Laissez ce zro derrire vous et ilne restera que God , savoir Dieu. En fait, vous deviendrez Dieu. Tout ce qui existe dans cemonde, lexception du Divin, va et vient. La vritable richesse arrive lorsque lon se rjouit dtreproche de Dieu. Le pays prosprera lorsque tous possderont la richesse divine. Pourquoi se satisfaire

de lait dnesse si le lait de vache a plus de valeur ? On atteint la richesse divine lorsque lon traverselocan de lait (Satchidananda).

Rdh chantait : Krishna, chante et emplis noscurs de joie. Parle nos curs et donne la joie tous. Prends lessence des Vedaet convertis-la en sonde Brahman, afin de remplir la flte de musique. Quel est le sens de la flte dans cette parabole ? Laflte symbolise un corps perc de neuf trous. Le corpstout entier doit tre empli de musique mlodieuse quiest le lait des Veda. Que signifie le lait ? Le lait faitrfrence au quatre Veda! Tout comme nous tirons lelait des quatre pis dune vache, les quatre Vedaoffrentla nourriture spirituelle nos esprits et nos corps.Lessence des Veda est soham ; linspiration etlexpiration du souffle produisent le son sohamqui signifie Je suis Dieu. Lorsque vous serez plusproches de Dieu, vous serez tous plus riches.

Rdhpriait ainsi : Krishna, Je ne vis que pour Toi ; je ne peux vivre sans Toi. Jaspire sans cesse Ton sourire et Ta musique. Krishna, pourquoi napparais-Tu pas dans mes rves ? Pourquoi ma-t-on donn des yeux ? Pour ne voir que Toi. Pourquoi ma-t-on donn des oreilles ? Pour ncouterque Toi. Pourquoi ma-t-on donn une bouche ? Pour que je puisse chanter Ton nom et Ta gloire.

Tout nest que Toi. Le seul idal de Rdhtait Krishna.

Nabandonnez pas ce que vous avez faire, car tout travail est le travail de Dieu. Si le travail est faitavec des sentiments divins, alors il sera agrable Dieu. Limitez vos dsirs dargent ; largent estncessaire pour vivre, mais du moment que lon a de quoi manger et boire, le reste est du superfluqui doit circuler. Pourquoi toujours vouloir le Gange tout entier, alors quun seul rcipient deausuffit ? Il est plus important de boire le vin de Dieu, la Flicit divine. Si nousrduisons nos dsirs, les problmes conomiques du pays dclineront et nous aurontplus dargent. Nous aurions galement la divinit, la richesse et la longvit ; nouspourrions alors vivre une vie de centenaire. Ce sont les sentiments ngatifs commela jalousie, la haine, la colre, etc., qui rduisent notre dure de vie. Mais lorsquelon renonce ses dfauts, on vit longtemps et on devient immortel. Moins de

bagages et plus de confort fait du voyage un plaisir.

Swami termina Son discours en chantant : Bhava bhaya harana vandita charana.

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JE NE DESSERRERAI PAS MON TREINTE

(Tir de Sai Spiritual Showers Vol 1 N24 du 7 fvrier 2008)

Swmi a de nombreuses fois dclar quIl nabandonnerait pas Ses fidles, mme si Ses fidles

Loubliaient. Les preuves et les souffrances font partie du test difficile de la Divinit pour perfectionner

un fidle afin quil excelle dans le jeu appel la vie. Voici une lettre intressante que Bhagavn a crite

un grand rudit des Textes vdiques qui, dans sa souffrance cause par le sentiment dtre abandonn,

commenait se lamenter sur son sort et perdre mme la force de prier Bhagavn Lisez

(Extrait du Sanathana Sarathi de juin 1965)

Mon cher , [x]

Lorsque la vie scoule gaiement, sans aucunobstacle, les gens se rjouissent en pensant quetout cela est le rsultat de leurs propres efforts etils oublient mme le Seigneur ; lorsque, chaquepas, les difficults et les checs entravent sondroulement, les gens commencent dplorerleur sort et perdent courage. Telle est la faiblessede lhumanit ; tu es donc toi aussi sujet cedfaut. Puisque tu rencontres maintenant desobstacles chacun de tes pas, il nest pastonnant que tu sois galement dsespr.

Mon cher ami, le chagrin est quelque chose quiaffecte les hommes, mais pas les arbres. Bienquils aient laffronter, ils nont pas la capacitde lexprimer. Nanmoins, la vie de lhomme

nest quun chapitre de la saga de lImmortalit et de la Batitude, la Batitude ternelle. Et pourtant,vaincu par la tempte que le mental, lintelligence et lego peuvent dchaner et la pression quils peuventinfliger lhomme, celui-ci se rduit lui-mme au statut desclave du monde objectif et des besoins de sessens. La gloire de ltmaest dissimule sa Conscience, il plonge dans le courant immonde du plaisir dessens, il est pris dans le torrent des paires dopposs : calme-agitation, joie-peine, etc. Impuissant, il oscilledans ce monde transitoire dun faux espoir un autre. Telle est la nature humaine et tu dois tre conscientde cela. Cependant, si comme prsent tu laisses grandir en toi le dsespoir, tu fais un affront ltmatattva(le Principe du Soi), ce que tu es en vrit.

Alors que les Veda, Shstra, Purna,Itihsaet Upanishadsont entasss dans ton cerveau, ces ides, cechagrin, ces gmissements ne sont pas dignes de toi ; ils ne conviennent qu lignorant. Tu devrais treun exemple vivant des nobles ides qui emplissent ta tte. Pourquoi donc es-tu aussi dprim lorsque lebesoin dargent te proccupe ? Le remde le plus efficace contre toute anxit, toute agitation mentale, estle Nom du Seigneur. Mais tu ne permets pas au Nom de rouler sur ta langue. Pourquoi, au lieu de cela, telamentes-tu, encore et encore, sur ton chagrin, tes pertes, tes peurs et tes souffrances ?

Tu as acquis un grand savoir sur de nombreux sujets dtude, mais, malgr cela, tu ne gardes pas lespritson but et sa valeur, et tu nessaies pas non plus dexprimenter la joie de le mettre en pratique. Tu passestes journes en tant pleinement satisfait de toi, pensant que limportant est de faire talage de ce savoir

dans des discours et des discussions et dimpressionner les autres par des signes extrieurs et avec tagrande rudition. Cest parce que tu penses souffrir de tant de faons quen fait tu souffres de tant defaons. vrai dire, toutes ne sont que des expriences objectives, et non celles de ton vritable Soi. Ah !

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CHINNA KATHAUne petite histoire de Bhagavn

VIVEKNANDA ET LE VIEIL HOMME

(Tir de Chinna Katha II, 218)

ne fois, Swmi Viveknanda se trouvait dansune ville pour prononcer des discours spirituels.Les habitants le considraient comme un grandmoine et un profond rudit. Ils coutrent ses

discours avec une intense attention durant trois jours.Chaque jour, lorsque le discours arrivait sa fin,quelques personnes se rassemblaient autour de lui pour

lui demander des claircissements sur des points subtilsconcernant la sdhana*, les principes moraux et lesShstra*. Les tudiants taient avides de connatre sonavis propos de la rgnration de la nation et lessolutions quil pouvait suggrer.

Un vieil homme, assis dans un coin, observaitViveknanda avec avidit, mais ne pouvait dire un seulmot. Prsent durant les trois jours, il attendait unechance dtre prs du moine. Le troisime jour, ilsenhardit, sapprocha de lui et dit : Fils, veux-tu que

je tapporte manger ? Ces personnes ne tont rienapport, ne tont pas mme accord un moment dedtente et nont pas pens ta nourriture. Je vais vite te rapporter manger et boire. Viveknandafut grandement touch par les paroles attentionnes de ce vieil homme. Il dit avec un sourireradieux : Viens, allons ensemble chez toi pour boire et manger. Ce vieil homme tait infinimentbni, car il avait eu de la sympathie et de la considration pour lun de ses semblables. Il tait prt rendre service au moine avec amour. Telle est en effet la vraie dvotion. Ce vieil homme tait envrit un vrai dvot.

Sathya Sai Baba

* Sdhana: pratique ou discipline spirituelle.* Shstra: critures rvles, code moral, prceptes, instruction, doctrine.

U

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SAI L'ENCHANTEUR

(Troisime partie)

Par le regrett Professeur N. Kasturi

(Tir de Heart2Heart du 1erjanvier 2008,

le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

Voici la troisime et dernire partie de la confrence donne par le regrett Professeur N. Kasturi il y a

bien des annes. Le document provient de nos archives. Nous regrettons de ne pouvoir vous en donner la

date exacte, mais nous avons de bonnes raisons de considrer qu'il pourrait s'agir de 1987.

ous ces miracles sont des vnements mystrieux. Nous ne pouvons pas les comprendre etnous ne sommes pas en mesure de les expliquer. Pour quelle raison Baba ralise-t-Il cesmiracles ? C'est pour attirer les gens Lui.

Celui qui fortifie les curs

Le Dr Bhaskaran Nair, professeur de zoologie, a prononcl'autre jour un discours dans le cadre des Cours d'Et(Summer Showers). Cet homme vivait Trivandaram, l'extrme sud-ouest de l'Inde. Son fils avait le cur trsfaible et, tous les jours, le Dr Bhaskaran se rendait dans lachambre de son enfant pour vrifier que celui-ci taittoujours en vie. Il n'avait jamais entendu parler de Baba.

Puis, un jour, le garon dit son pre qu'il avait rv dequelqu'un qui avait une chevelure comme un halo et qui luiavait enjoint d'aller Puttaparthi... que ni l'un ni l'autre neconnaissaient. Bhaskar Nair insista pour savoir sil taitcertain du nom de la ville. Oh oui ! s'exclama son fils, c'estbien Puttaparthi ! L'homme se procura alors l'itinraire deschemins de fer pour vrifier que Puttaparthi y figurait bien.Ne ly trouvant pas, il se rendit alors la poste et, l, il eut la

surprise de constater qu'il existait bien un endroit portant cenom. Il prit son fils dans ses bras et lui dit : Ton rve estvrai ! Il y a une ville qui s'appelle comme cela en Inde, c'estmerveilleux ! Et il t'a t demand d'y aller ! De quelleextraordinaire Grce s'agit-il l ?

Il crivit alors une lettre au directeur de la poste de Puttaparthi pour qu'il l'informe sur l'existenced'un expert en cardiologie car, imaginait-il, c'tait bien de cela qu'il s'agissait. Il reut bientt unerponse dont voici les termes : Il ne s'agit pas simplement de cardiologie. Celui qui accusa Arjunad'avoir le cur faible et lui intima de le fortifier pour livrer bataille Il est ici, Puttparthi ! Sur lafoi de cette information aussi succincte qu'incroyable, Bhaskar Nair entreprit le voyage pourPrashanti avec son fils.

Sachant que je suis moi aussi originaire du Kerala, Baba me demanda de veiller sur l'enfant. Je fusdonc inform que le petit garon de neuf ans tait passablement affaibli. Baba lui donna de la vibhti,

T

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aprs quoi son tat s'amliora considrablement. On devait le nourrir de plats spcifiques que jeprparai avec mes compagnons et ainsi l'enfant recouvra la sant.

Les annes passrent, mais l'histoire ne sarrte pas l. Devenu jeune homme, il passa une licence enlectronique et, en rponse une annonce, il sollicita un poste auprs du Haut Commissariat l'nergieAtomique. Lors des examens mdicaux qui s'ensuivirent, le stthoscope rvla que sa conditioncardiaque n'tait pas satisfaisante. Ainsi un garon que Baba avait guri lge de neuf ans tait sur le

point de prparer une matrise de sciences, et un mdecin dcouvrait alors qu'il avait toujours besoin desoins. Voici donc le pauvre Dr Bhaskar Nair et son fils de retour Puttaparthi... dcourags et pensantque tout tait perdu, juste au moment o le jeune homme allait entamer une carrire !

Lhomme avait le moral au plus bas et il se mit ma recherche pendant la Mahshivartriau milieud'une foule de 35.000 personnes. Comment lui serait-il possible de voir Baba en de tels moments ?Fort heureusement, Bhaskar Nair tait un bon orateur et, l'ayant repr dans la foule, Baba medit : Demandez-lui de faire un discours ce soir , car Baba, habituellement, souhaite que quelqu'und'autre s'exprime avant Lui. Ainsi, au moment oBhaskar se prparait parler, je lui dis : Rendez-vous compte, vous avez ici une occasion extra-ordinaire ! Vous allez tre assis auprs de Lui surl'estrade, porte d'oreille... C'est le moment deLui faire part de votre problme.

Il Lui parla donc. Swmi, dit-il, il se produit unecalamit. Combien de mdecins l'ont-il exa-min ? demanda Swmi Un seul, Swmi. Ilindiqua qu'un groupe de mdecins allait examinerson fils et qu'ils le trouveraient en bonne sant.Vous savez que, dans le corps mdical, il existeune sorte de dontologie qui veut que, mme si unseul mdecin dclare que le patient est mort ,

ils en feront tous autant mme si ce n'est pas lecas. Il s'agit d'une espce de solidarit profession-nelle ; ils s'paulent les uns les autres de faon nepas tre affaiblis individuellement.

Eh bien, le groupe de mdecins dclara que le cur du jeune homme tait en parfait tat ! Celui-cientra donc au dpartement d'nergie Atomique et passa son doctorat. Je crois qu'il travaille prsentau service lectronique d'une usine de tlphonie. Il s'agit du Dr Radhakrishna. Dans ce cas, vousvoyez comment le jeune garon, les parents et la famille ont t attirs vers Sw mi. De la mmefaon, Il attire par des miracles comme celui-l des personnes qui nont absolument aucune foi, quidnient lexistence de Dieu ou de Baba.

Un dirigeant guri

La frontire du nord-est de lInde avec la Chine est une rgion trs sensible et la loyaut tribale y atoujours t vacillante. Les Indiens qui y vivaient durent abandonner une portion importante de cettergion et partir ailleurs, car ils ntaient pas srs de la fidlit des tribus qui les entouraient. LeLieutenant Colonel Raja, actuellement Lieutenant Gouverneur de lArunchal Pradesh ( lpoque dece rcit - N.d.T) tait alors conseiller auprs du Gouverneur concernant les affaires tribales.

Le chef des tribus tait un homme du nom de Bukanate, dont la parole faisait loi dans un rayon daumoins 16.000 kilomtres carrs. Il souffrait depuis longtemps de fortes douleurs lestomac et leGouvernement de lInde avait fait de son mieux pour le soigner. Ctait le sujet de conversation des

tribus ds quelles se rencontraient, que ce soit au march ou au bazar. Il avait t conduit dunhpital lautre, sans oublier lInstitut National des Sciences Mdicales de lInde Delhi o lestribus avaient dpens beaucoup dargent pour lui. Tous les mdecins les plus renomms de laprofession avaient palp son estomac et lavaient examin, mais en vain.

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Ainsi, toute la zone tribale se demandait ce quon allait bien pouvoir faire pour les douleursdestomac de Bukanate Raja, qui tait un fidle de Swmi et tait alors charg des affaires tribales,dclara : Il faut lenvoyer Puttaparthi. Il arrangea donc ce que lon appelle un Bharatdarshan (un tour de lInde). Il runit diffrents reprsentants des tribus et leur fit prendre le trainaprs leur avoir prpar un itinraire de faon leur faire visiter tout le pays y compris Puttaparthi.

Dimportantes sommes furent mises la disposition de ces tribus qui reurent tout ce quellesdemandrent dans le but dobtenir leur soutien pour lInde plutt que pour la Chine. Arriva donc Puttaparthi un groupe denviron 15 personnes accompagnes par un secrtaire auprs duGouvernement qui avait organis lintgralit du voyage et qui devait faire un rapport auprs desAutorits.

Baba leur parla dans leur langue, cest--dire en adi. Cela estmentionn dans le rapport officiel. Il dcouvrit que lhommeavait des maux destomac et matrialisa de la vibhti pourlui. Le rapport dit que, ce soir l, lhomme mangea troischapatti la cantine ! Et, partir du lendemain, chaque jour,sa note de nourriture sleva trente roupies de lpoque

Quand Bukanate rentra chez lui, tout le monde linterrogeasur ses maux destomac. Ils sont partis , rpondait-il. O a ? Puttaparthi ! Comment cela est-ilarriv ? lui demandait-on. Grce Sathya Sai Baba !

Il y a peu, Bukanate se prsenta aux lections de lassembledArunachal Pradesh et il les remporta. Lui ayant envoy untlgramme pour le fliciter, il madressa la rponse suivante : Merci, ce sont les bndictions de Baba !

Voil comment Baba est devenu la divinit familiale detoute cette zone tribale. Le ministre de la Dfensedclara : Il nous a conomis cinq divisions de lArme Indienne. Depuis lors, la rgion tribalesest catgoriquement range du ct de Puttaparthi mais pas tout fait du cot de lInde ! Ladcision fut prise de construire dans la rgion un temple en lhonneur de leur Dieu, Dono Polo, Dieudu Soleil et de la Lune, un merveilleux choix. Baba dessina pour eux une sorte de plan darchitecture.Ils consultent Baba pour tout prsent. Ils souhaitrent installer un symbole de leur Dieu dans letemple.

Quelquun fit le commentaire suivant : Baba ne peut-Il pas produire une citrouille qui peut tretenue dans une seule main ? Mais, dans ce rapport, il est dit que Baba fit dans lespace unmouvement de Ses deux mains et matrialisa une plaque de 25 centimtres sur 45 - plaque compose

de cinq mtaux - sur laquelle sont reprsents le Soleil et la Lune. La plaque est maintenant installedans le temple en question la frontire nord orientale. Baba est donc devenu la Divinit tribale de largion.

Je vous ai dit quIl parlait la langue adi. Eh bien, en Afrique Il parlait le swahili! SIl doit parler quelquun qui ne connat quun langage spcifique, Il utilisera ce langage tout comme une mreutilise seulement la langue que son enfant peut comprendre. Lamour de Baba est tellement puissant !

Professeur N. Kasturi

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DIEU EST-IL RELLEMENT PRSENTEN CHACUN DE NOUS ?

(Tir de Heart2Heart le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai -

Sai Inspiresdu dimanche 9 juillet 2006)

ai Ram et salutations pleines damour de Prashanti Nilayam.

Les gens nous crivent souvent pour demander : Comment pouvez-vous dire que Dieu est prsenten chacun de nous ? Car Dieu nest CERTAINEMENT pas prsent dans un meurtrier. Et sIl ltait, alorscomment se fait-il que cet homme commette des crimes ? Il y a quelque part quelque chose qui ne va pasdans laffirmation que Dieu est prsent partout. Aujourdhui, nous aimerions proposer quelquesrflexions sur cette question.

En effet, cette question fait partie de celles qui sont frquemment poses. Il est intressant de savoir quela rponse cette question a t donne dune manire assez laconique, certes il ny a pas moins decinq mille ans, par Krishna Lui-mme, mme si Krishnana pas dvelopp sa rponse. Swmi aussi a parl delOmniprsence de Dieu mais, contrairement Krishna, Ilsest tendu longuement sur des aspects de la Divinitlatents chez lhomme et sur la manire dont on peut fairese manifester la Divinit en nous. Malheureusement, peude gens accordent de lattention ces magnifiques parolesqui expriment une vrit profonde, cest une des raisonspour lesquelles cette question de savoir si Dieu estrellement prsent chez les tres mauvais ne cesse dtre

pose.

Mais revenons la Bhagavad-gt. Lorsque Krishna ditpour la premire fois Arjuna que Dieu est prsent enchacun, Arjuna nest pas vraiment en mesure decomprendre et demande de plus amples explications. Cesexplications, Krishna les lui offre dans le huitimechapitre, en utilisant trois mots cl : adi bhoutika, adidaivika, etadhyatmika. En termes simples, ces trois motsfont rfrence la prsence de Dieu lintrieur dechacun de nous trois niveaux diffrents : le niveau de lamatire, le niveau subtil et le niveau causal. Il se peut queces mots aient une rsonance mystrieuse pour vous, maisne vous inquitez pas, nous allons essayer dexpliquer cequils signifient prcisment.

Commenons avec la prsence de Dieu en nous au niveau de la matire. Quest-ce que cela signifie ?Simplement ceci : nos corps sont tous composs datomes et lnergie divine est indubitablement prsentedans chaque minuscule atome. propos, sil vous plat, prenez une minute pour rflchir au fait que lesatomes qui se trouvent dans le corps ne sont pas l de manire permanente . Les atomes ne cessentdentrer et de sortir. Disons que nous marchons pieds nus ; ce faisant, des millions de cellules sedtachent de nos pieds du fait de la friction et, au cours de ce processus, ce sont des milliards datomesqui se dtachent de nous. Lorsque nous inspirons, les atomes entrent dans notre corps et, lorsque nous

expirons, ils sont expulss. Il en est de mme lorsque nous mangeons. Nous absorbons des atomes quisont sortis de notre corps avec la transpiration, les excrments, etc. Bref, il y a dans chaque corps vivantune circulation constante et dynamique datomes.

S

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- Daccord, cest compris, mais quel est le rapport avec la prsence de Dieu en nous ?

- Tout simplement ceci : nous savons tous que chaque atome est mu par une nergie. Cette nergie estnorme, tout particulirement si nous considrons lintrieur du noyau de latome. Comment le savons-nous ? Grce Hiroshima et Nagasaki. Vous savez quoi ? Chacune de ces villes a t dtruite parlnergie libre par peu prs 5 grammes de matire ; et oui, seulement cinq grammes environ de

matire fissile de luranium dans le cas dHiroshima et duPlutonium dans celui de Nagasaki. Vous imaginez ? Appliquezla clbre formule E = mc2 cinq grammes datomes et vousavez assez dnergie pour rayer de la carte une norme ville.Imaginez prsent quon applique cette formule , disons,70 kilos, cest--dire le poids dune personne de taille moyenne.On obtient une nergie quivalente 70 x 200, soit 14.000bombes dHiroshima ! En dautres termes, si tous les atomesquil y a dans le corps dune personne de soixante-dix kilostaient convertis selon la clbre formule dEinstein, celaprovoquerait une dcharge dnergie quivalente celle de14.000 bombes dHiroshima ! Heureusement, il nest pas facilede librer une telle nergie et nous pouvons tre reconnaissants Dieu de lavoir enfouie soigneusement au plus profond de nous.Mais une fois ce calcul fait, gardons en tte combien dnergiede masse chacun de nous porte en lui ! Que cela nous plaiseou non, que nous croyions en Dieu ou pas, cette nergie demasse est prsente non seulement dans chaque tre vivant, maisaussi dans chaque tre inanim. Juste pour vous amuser, essayezde calculer lnergie de masse de la terre ! a doit treastronomique et pourtant, rgulirement, nous creusons cette terre ; nous la malmenons afin dlever desgratte-ciel et quavons-nous ? Nous avons la chance que la terre supporte tout cela avec patience et nelibre pas une minuscule fraction de lnergie qui est en elle. Par la Grce de Dieu !

Nous esprons avoir t capables de vous faire comprendre cette importante vrit quest la prsence deDieu au niveau de la matire en chacun de nous sous la forme de lnergie contenue dans les atomes quicomposent notre corps. Mme le corps du meurtrier est compos des mmes atomes que ceux existantdans le corps des saints. Voil pourquoi, au niveau de la matire tout du moins, la prsence de Dieu enchacun, y compris le meurtrier, ne peut tre remise en question. En fait, il se peut que le corps dunmeurtrier pse plus que celui dun saint et, dans ce cas-l, son nergie atomique latente sera plusimportante !

Tout ce que nous venons de dvelopper ci-dessus est une amplification du terme adibhoutika, utilis parKrishna pour dcrire la prsence de Dieu en nous au niveau soi-disant grossier. Il est immanent et de cefait il nest pas facilement reconnaissable, mais cela ne veut pas dire quIl nest pas l. prsent passons

au niveau suivant, cest--dire le niveau subtil. Comme nous lavons dj mentionn, Krishna utilise lemot adidaivikapour dcrire la prsence de Dieu ce niveau. Mais quest-ce cela signifie ?

Considrez toute personne vivante. Que veut-on dire quand on dit que quelquun est vivant ? Si unmdecin examine un patient qui est sur son lit de mort et sur le point de mourir, il observe avec attention

les signes vitaux, parfois simplement en prenant le pouls, parfois laide dun stthoscope et, parfois encore, grce des moniteurslectroniques complexes. Mais quelle que soit la mthode, le mdecinest attentif aux signes indicateurs de la vie tels que la respiration, lacirculation sanguine, etc. Pour ce qui est des anciens de lInde, ilsdisaient que la vie est nourrie par des forces vitales qui contrlent larespiration, la circulation, les rponses du systme nerveux, etc. Et ils

affirmaient que ces forces vitales, ou prnacomme ils les appelaient,sont toutes contrles par certaines dits. Ce que Krishna a dit Arjuna, cest que ce ntaient pas vritablement des dits qui

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contrlaient les forces vitales internes, mais Lui, le Seigneur. Vous vous souvenez du Gtsloka quicommence avec les mots aham vaishvnaro bhutvaet que nous chantons avant les repas ? Dans ce sloka,Krishna affirme quIl est la force vitale contrlant le processus de la digestion. En fait, Il est la forcevitale contrlant la circulation sanguine, les stimuli nerveux, la respiration, etc., et cela, cest quelquechose dont il est fait cho maintes et maintes fois et de diverses manires dans les Veda. Vous serezcertainement daccord pour dire que ces forces vitales oprent mme chez un meurtrier car, si ce ntaitpas le cas, ce dernier serait mort. Et donc, que cela nous plaise ou non, nous sommes obligs de

reconnatre que Dieu est prsent mme dans un meurtrier, au niveau appel subtil. Cela fait deux niveauxsur trois.

prsent, quen est-il du troisime ? Cest ce sur quoi nous allons nous pencher prsent, et nous allonsvoir que cest ce niveau-l que lon peut effectivementvoir la diffrence entre un meurtrier et un saint.

Krishna a dit Arjuna : Mon cher ami, en plus du niveaude la matire et du niveau subtil, Je suis aussi prsent entant que force spirituelle dans le cur de chaque personne.Que cela te plaise ou non, chaque personne nest passeulement dote dun cur physique, mais aussi dun curspirituel. Le cur spirituel se trouve l o Je rside, et Jerside en chaque personne. Je suis prsent en chacun detelle manire que, lorsquon Me cherche, Je suis disponibleimmdiatement. Tu te souviens de Draupad? LorsquelleMa appel en pleurant : Seigneur qui rsides en moncur, pourquoi ne maides-tu pas ? Jai aussitt rpondu.Voici la premire chose que tu dois comprendre. Je suisprsent en tous, sans aucune exception, y compris dans lemeurtrier. On peut alors poser les questions suivantes :Dans ce cas, pourquoi les gens commettent-ils descrimes ? Comment cela se peut-il si Dieu est en eux ? Etpourquoi Dieu, puisquIl est en chacun, nempche-t-il pas

que le meurtre soit commis ? Eh bien, vois-tu, ce nestpas parce que Je suis en eux que les gens coutent toujoursce que Jai dire ! Parfois, ils menferment toutsimplement lintrieur et ne Me permettent pas de Memanifester. Je nessaie pas de les y forcer ; je ne me dbatspas ; Je me contente de dire : Je suis l et tu peux Medemander de laide quand tu veux. Si tu Me cherches, alors Je suis l pour taider. Je suis sr que tu asremarqu quen ce moment mme je suis en train de taider parce que tu Me las demand. Mais siquelquun ne veut pas faire appel Moi, alors je suis galement content de rester lintrieur etdobserver. Jai donn toute personne la possibilit de Mappeler ou de Mignorer. Si la personneappelle, Je rponds ; sil ny a pas dappel, Je ninterviens pas. Je reste tranquille et Je regarde en tant quetmoin, cest tout !

Nous sommes daccord sur le fait que Krishna ne la pas vraiment formul de cette manire dans la Gt,mais si vous lisez les discours de Swmi soigneusement, vous dcouvrirez que cest effectivement ce queDieu dit lhomme. Alors, quoi tout cela nous mne-t-il ? Simplement ceci : Dieu est prsent lintrieur de nous, mme au niveau spirituel, mais moins que nous ne permettions la force spirituellede se manifester, nos actions ne seront pas saines ; elles seront mme parfois mauvaises. Formulons-le dela manire suivante : Dieu est prsent trois niveaux, et chacun de ces niveaux est quip duncommutateur : le commutateur du niveau 1 est activ par Dieu Lui-mme et nous navons aucun rle jouer. Il en va de mme pour le niveau 2 ; lorsque nous venons au monde, Dieu appuie sur le bouton. Pource qui est du niveau 3, Dieu nous laisse le soin dactiver la commande par nous-mmes. Celle-ci est l, entous, y compris dans le meurtrier ; cependant, le meurtrier ne lactive pas, alors que le saint le fait. Voilce qui fait la diffrence entre un meurtrier et un saint.

propos, cela nous aide galement comprendre comment un criminel notoire rpondant au nom deRatnakra a pu devenir Saint Vlmki et crire le Rmayna. lorigine, le troisime commutateur, si

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crucial, tait en position teinte, mais quand Ratnakra a rencontr les sept sages et quil a entendu leursconseils, il a appuy sur le troisime bouton. Cest ainsi quil est devenu saint. Il y a peine cinq centsans, il est arriv la mme chose Narayana Shetty, un infme grippe-sou, prteur sur gages. Un jour, dufait de certains incidents importants, il a appuy sur le bouton. Dans la nuit, il est devenu SaintPurandaradasa. Soit dit en passant, ce dernier est galement le fondateur du systme carnatique demusique classique indienne.

Alors, lide derrire tout cela est la suivante : Dieu est prsent trois niveaux comme nous lavonsexpliqu ci-dessus. Le commutateur qui fait quIl est prsent aux niveaux 1 et 2 est activ par Dieu Lui-mme. Cependant, au niveau 3, ce nest pas Dieu qui appuie sur le bouton. Il laisse ce travail lhomme.Si lhomme tourne le commutateur, alors Dieu se manifeste en lui par lintermdiaire de qualits tellesque lamour, la compassion, la tolrance, etc. Si lhomme ne se soucie pas dappuyer sur ce bouton, alorsDieu ne se manifeste pas au travers de ses actions. En dautres termes, Dieu est prsent, mais seulementpartiellement, dirons-nous. Quoi quil en soit, il nous est tout simplement impossible de dire que Dieunest pas prsent au sein dun meurtrier.

Mais laissons de ct le meurtrier une minute et prenonslexemple dune personne profondment corrompue. Silon accepte largument que Dieu nest pas prsent dansle meurtrier, alors nous pouvons bel et bien nousdemander : Est-il prsent dans un politicien corrompu ?Est-Il lintrieur dun homme daffaires vreux, etc. ?Mais si lon commence se poser ces questions-l, alorstrs vite il nous faudra admettre que Dieu ne se trouvedans pratiquement aucun dentre nous ! Heureusement,cela ne marche pas comme a. Dieu rside dans tous lescurs, mais Il se manifeste de diffrentes manires. Plusune personne est pure, plus grande est Sa manifestationpar des vertus, des bonnes actions, etc.

Certains peuvent quand mme poser cette question : Pourquoi, bon sang, Dieu a-t-il fait cela ? Ne pouvait-Ilpas tout bonnement appuyer aussi sur le troisime bouton ? Eh bien, nous ne pouvons pas rpondre cette question ! Dieu est Celui qui a cr lUnivers et les tres vivants, et Lui seul est en mesure derpondre cette question. Mais nous pouvons quand mme dire ceci : la vie est un jeu. Et tout jeu quece soit le baseball, le cricket, le golf, le football, ou nimporte quel autre jeu a ses propres rgles ; etlorsquon joue un jeu, on doit en suivre les rgles. Si lune de ces rgles est viole, alors le jeu estdclar nul. Au football, on reoit des cartons jaunes et/ou rouges. Il en est de mme avec le jeu de la vie,nous devons jouer selon les rgles tablies par Dieu et nous navons pas le choix !

Il est possible que vous ne soyez pas trs contents de cela, mais nous esprons que vous serez au moinsdaccord pour dire que Dieu est prsent mme lintrieur dun meurtrier, bien quIl ne Se manifeste pas

en termes de vertus et dhumanit.

Alors, quen pensez-vous ?

Jai Sai Ram.

Avec Amour et Considration.Lquipe de Heart2Heart

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SCIENCE, SOCIT ET SPIRITUALIT :

LA SYNERGIE SATHYA SAI

Par le Pr. Vishwanath Pandit

(Tir de Heart2Heart du 1ermai 2008,le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

Le Professeur Vishwanath Pandit est Directeur du Dpartement des Sciences conomiques etgalement Doyen de la Facult des Arts lUniversit rSathya Sai. Au cours dune minentecarrire lchelon national, il a exerc la fonction de Directeur du Centre de Dveloppement desSciences conomiques lcole des Sciences conomiques de Delhi, et il a t lu Prsident de laSocit Indienne dconomtrie. Dans sa brillante carrire internationale, il a travaill au niveau

du doctorat avec le Pr. Lawrence Klein, Prix Nobel, enseign dans des universits de renom auRoyaume-Uni et aux USA, exerc la fonction de Conseiller conomique au Gouvernement dur Lanka et a t Prsident du Groupe dExperts en Modlisation Politique pour les LDC(Least Developed Countries Pays Sous Dvelopps) aux Nations Unies, New York. Le plusimportant est quil a t un ardent fidle pendant des dcennies, ainsi quesevadal(bnvole pour leservice) dans lOrganisation Sai de Delhi de nombreuses annes durant.

a pnurie dans labondance, la connaissance exempte de sagesse, les ralisations scientifiquesdpourvues de repres moraux et le pouvoir sans compassion caractrisent lexistence humainedaujourdhui. Grce aux grands bonds faits par la science et la technologie, les distances se sont

considrablement rduites, car nous vivons dans un monde de globalisation. Pourtant, alors que nous nousrapprochions les uns des autres, nos curs se sont peu peu considrablement distancs.

Les conflits se sont propags dans tous les coins du monde sous une forme ou une autre. Lavidit et lepenchant sans limite pour des conforts illusoires ont caus de tels ravages dans les ressources naturelles,entranant un dsquilibre cologique, que Mre Nature elle-mme se doit de nous enseigner de duresleons sous forme de catastrophes comme le rcent tsunami et louragan Katrina.

Dgts causs par le Tsunami Chennai Destruction cause par louragan Katrina

L

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Loriginalit de cet Avatar tient au fait quIldonne des solutions simples pour rsoudre desproblmes complexes. Il ne se contente pas dedonner des solutions, mais il dmontre de faonconcrte leur parfaite efficacit par Ses propresactions. Ma vie est Mon Message estlexpression du plus suprme commandement, etbien malheureux est celui qui ny prte pasattention.

Plus que tout cela, cest lesprit humain qui a t corrompu par les connaissances superficielles de lascience, la poursuite insense de la richesse et les erreurs dinterprtation de la religion elle-mme. Alorsque la science a t utilise pour causer des souffrances aux tres humains, la bigoterie pervertie a conduitau fanatisme destructeur. Il nest pas tonnant que, dans une telle conjoncture, Dieu ait d sincarner unefois encore pour ramener lhumanit sur le droit chemin. Loriginalit de cet Avatar tient au fait quIldonne des solutions simples pour rsoudre des problmes complexes. Il ne se contente pas de donner dessolutions, mais Il dmontre de faon concrte leur parfaite efficacit par Ses propres Actions. Ma vie est

Mon Message est lexpression du plus suprme commandement, et bien malheureux est celui qui nyprte pas attention.

La religion, qui tait cense tre un facteurde civilisation, et par l mme, la forcedunion pour lhumanit, est progres-sivement devenue une cause de dsunion.Ayant mis Dieu larrire-plan, nousnavons pas russi nous lever de lareligion vers la spiritualit. Au lieu de cela,les tiquettes religieuses ont t utilises

comme un moyen de division sociale etdidentit gocentrique. Aujourdhui, lamaxime de Bhagavn : Il ny a quune

religion, la religion de lAmour. Il ny a quun seul Dieu, Il est omniprsent est lantidote le plusefficace contre les problmes multidimensionnels de lhumanit. Si nous prtons loreille lantiquesagesse, nous entendons : Ekam sath viprah bahudha vadanthi (la Vrit est Une, mais les sageslexpriment de diffrentes manires).

Dun ct, si cette Vrit nest pas comprise comme tant Dieu Lui-mme, alors lUnit et soninestimable fruit, lAmour, restent insaisissables. La belle mosque que Baba a fait construire pour lesMusulmans de Puttaparthi, afin de leur viter de faire des kilomtres jusqu Bukkapatnam pour offrirleurs prires quotidiennes, reprsente un trs important message pour nous tous. La dclaration de Swmi

qui stipule quIl est venu pour conforter chacun dans sa propre croyance plutt que pour en crer unenouvelle ma t rapporte dune faon absolument remarquable au Sri Lanka o javais le privilgedinteragir avec nombre de fidles hindous, bouddhistes et chrtiens.

Il est venu pour conforter

la foi de chacunLa Mosque de Puttaparthi offerte par Swmi

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LUnit de la Science et de la Spiritualit

De lautre ct, nous avons les soi-disant rationalistes persuads que science et religion sontcontradictoires. Rien nest plus fallacieux que cela ; et il ny a pas de plus fausse interprtation desstupfiantes ralisations scientifiques actuelles. Lorigine de ce point de vue erron remonte unesurvivance historique du conflit entre science et religion durant le XVIIIe et le XIXe sicles enEurope.

Il dcoule galement de lide inexacte que la religion nest que rituels, lubies et superstitionssoigneusement caricaturs afin dintroduire la fausse hypothse de la contradiction. Il ny a jamais euun tel conflit en Inde. Alors que la Science sintresse au monde manifest, la Spiritualit seproccupe du soi intrieur les deux tant essentiels pour lhumanit. En 1985, dans son interventionpendant la quatrime assemble de lInstitut des Hautes tudes Sr Sathya Sai, le Dr E. C. G.Sudarshan a dcrit la Science et la Spiritualit comme deux composantes de la grande visionbinoculaire . Allant bien au-del de cela, les rvlations vdantiques ont t plus loin encore, carelles les ont proclames indivisibles. Il nest pas tonnant que les grandes dcouvertes indiennes enmathmatique, mdecine, mtallurgie et autres branches de la Science, soient grandement acclamesaujourdhui. Do la question du conflit entre Science et Spiritualit !

Isaac Newton Albert Einstein

Autrefois, mme en Europe, beaucoup de scientifiques de renom, de Newton Einstein, taientprofondment religieux et croyaient en lexistence dune Puissance Suprieure appele Dieu . Ilest surprenant de voir comment et pourquoi la mentalit librale apparue au XIXe sicle en estarrive considrer la foi en lexistence de Dieu comme quelque chose dirrationnel et de nonscientifique.Leprophte du matrialisme dialectique, Karl Marx, qui en fait mrite dtre considrcomme un humaniste, a prtendu que la religion tait lopium du peuple. Si la religion estlopium du peuple, soit ! Car cest un bon opiac qui a donn, aux gens simples, respect de soi etconfiance en soi. Un homme sans foi en Dieu est pire quun invalide parce quil est dpourvude lessence vitale de la vie , a dit le clbre mathmaticien franais, Pascal.

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Karl Marx Blaise Pascal

Le mme sentiment est exprim par Einstein dans Cosmic Religious Experience (Exprience ReligieuseCosmique). Les lois de la nature rvlent un esprit tellement suprieur que toute lintelligenceque lhomme puisse mettre dans ses penses nest, compar cet esprit, rien dautre quunerflexion dun vide absolu Pourtant, sappuyant obstinment sur leurs croyances infondes dans lescontradictions entre science et religion, les esprits libraux du XIXe sicle taient plutt convaincusquavec lavancement de la connaissance scientifique la religion saffaiblirait et disparatrait bientt entant que proccupation humaine. En ralit, cest exactement le contraire qui sest produit.

Prconisant dexploiter la connaissance scientifique pour servir l'humanit, la signification relle de lareligion par rapport la science vient de Baba, car Il dit : La connaissance sans dvotion est inutile et

la dvotion sans connaissance est sans effet. Un sentiment semblable a t exprim par Capra dansLe Tao de la physique: La Science peut faire sans la spiritualit et la spiritualit na pas besoin dela science. Mais lhomme a besoin des deux.

Les sociologues Rodney Sark, Laurence Janna Scone et Roger Finke (American Economic Review -Revue Economique Amricaine), Documents et Procdures, mai 1996, pp.433-436) rapportent que, sur labase de donnes relles d'tudes, primo : une proportion prdominante des personnes tudies continue deprendre la religion au srieux ; secundo : le succs dans lducation et la foi religieuse ont un impactpositif plutt que ngatif lun sur lautre ; et, tertio : plus tonnant encore, les tudiants et les professeursdans le difficile domaine des sciences pures, comme la physique, sont, en moyenne, plus religieux queceux, par exemple, des sciences sociales, plus accessibles.

Quest-ce qui, vritablement, rend lhomme heureux ?

Plus que tout cela, leurs enqutes montrent que les croyances et pratiques religieuses sont peruespar les gens comme un moyen daugmenter lestime de soi, la satisfaction de soi et la capacit degrer le stress. Elles sont aussi reconnues pour amliorer rellement la sant mentale et physique.Pourquoi pas ? Baba ne dit-Il pas : Vous tes les enfants de la flicit, de limmortalit. Vous tesDieu.

Un jour, un dvot a demand Swmi : Bhagavn, Tu mas tellement donn... Que pourrais-je fairepour Toi ? La rponse a t immdiate : Sois heureux. En fin de compte, il est vrai que noussommes tous la recherche du bonheur. Baba dit : Le Bonheur est votre droit de naissance. Maiscomment parvenir cet ultime objectif de la vie ? Gravement dans lerreur, nous le recherchons traversla prosprit matrielle. Pire mme, la plupart du temps, nous nous fourvoyons dans le sentiment que

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Baba dit : Le Bonheur est votre droitde naissance. Mais commentparvenir cet ultime objectif de la

vie ? Gravement dans lerreur, nous lerecherchons travers la prospritmatrielle. Pire mme, la plupart dutemps, nous nous fourvoyons dans lesentiment que nous lavons.Ce plaisir,qui nest au mieux quune illusion decourte dure, ne tarde pas surgir ennous. Ce que nous devons rechercherest le bonheur permanent cest--dire la Batitude.

nous lavons. Ce plaisir, qui nest au mieux quune illusion de courte dure, ne tarde pas surgir en nous.Ce que nous devons rechercher est le bonheur permanent cest--dire la Batitude.

Il est agrable de constater que ce sujet, le Bonheur ,suscite maintenant lattention srieuse de sociologuesde renom, tel le Pr. Easterlin. Jai eu le privilge delavoir comme enseignant, et il a eu la sagesse de setourner vers ce sujet il y a trois dcennies, en dpit de ladsapprobation de plusieurs de ses pairs. Cependant, lefait que beaucoup dautres laient, par la suite, rejointdans cette ligne de recherche parle de lui-mme. Ltatdes connaissances acquises, jusqu ces dernierstemps, rsum par B. S. Frey et A. Stutzer (Journal ofEconomic Literature Journal de la Littratureconomique, Juin 2002, pp.402-435) nous donne deremarquables rsultats fonds sur une rigoureuserecherche empirique.

Il est instructif de se remmorer quelques-uns de ces rsultats. Quand il a t demand despersonnes relativement riches si elles taient plus heureuses que les autres, elles ont rpondu parlaffirmative. Cependant, quand elles ont t invites se souvenir de leurs sentiments concernantune priode plus lointaine de leur vie, et voir si elles sestimaient plus heureuses prsent quelles

jouissaient de revenus rels plus levs quauparavant, elles ont rpondu par la ngative.

En fait, cela corrobore les donnes du Japon sur quarante annes durant lesquelles le revenu rel parhabitant a grimp en flche, alors que lindice du bonheur bti consciencieusement, tabli sur lesdonnes de la mme priode, est demeur plus ou moins horizontal. Comme cela est dconcertant !Lobservation la plus longue qui va au-del les plaisirs temporaires est, en effet, un indicateur correctdu bonheur.

Le Bonheur est votre droit de naissance. - Baba

Il en ressort clairement quun bonheur long et durable, mme au niveau matriel, ne peut tregaranti par le revenu et la richesse. Cela ramne au point central de linstruction de Baba surla Limitation des Dsirs , seul moyen dobtenir le bonheur vritable.

Il y a aussi, en tous cas, limportante question quon peut se poser sur la richesse matrielle parindividu, savoir jusquo peut-elle saccrotre et quel prix ? Les questions de bonheur et decontentement sont troitement lies la faon dacqurir des revenus et au style de vie que lonmne. Que le revenu obtenu par des moyens satviques et dharmiques procure un plus grandcontentement est bien confirm par les faits. Il en est de mme dun style de vie paisible et du degravec lequel on peut sefforcer daider les autres avec un sentiment damour. La mise en pratique descinq Valeurs sathya, dharma, santhi, prema et ahimsa (Vrit, Droiture, Paix, Amour, Non-violence) clairement spcifies par Bhagavn constitue donc un accs direct vers le vritablebonheur.

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Il est remarquable que, depuis lestous premiers jours, Bhagavn aitnon seulement associ Ses fidles Dieu, mais galement fortement la Socit,lorsquil proclame quechacun est une tincelle du Divin.

Voici deux de ses exhortations lesplus significatives, directement enrapport avec le sujet : Ltudeapproprie lHumanit estlHomme et LAmour pourDieu, la crainte du pch et lamoralit dans la socit.

La Voie de la Spiritualit Sai dans la Socit

Depuis des temps immmoriaux, les Saints et les sages sesont efforcs dinsuffler le sens du Divin parmi leursbienheureux dvots. Mais la mission choisie par unAvatar est beaucoup plus leve et plus vaste. Le prsentAvatar a dclar plusieurs reprises que Sa Mission est latransformation de toute lhumanit et lavnement delge dOr de lAmour.

Loriginalit de Son modus operandi tient non seulementdans Sa faon de convertir les problmes difficiles en desimples algorithmes accessibles, mais galement dans Samanire de considrer les problmes eux-mmes. Il estremarquable que, depuis les tous premiers jours,Bhagavn ait non seulement associ Ses fidles Dieu,mais galement fortement la Socit lorsquil proclameque chacun est une tincelle du Divin. Voici deux de ses

exhortations les plus significatives, directement enrapport avec le sujet : Ltude approprie lHumanitest lHomme et LAmour de Dieu, la crainte du pchet la moralit dans la socit.

Les deux sont essentiels pour comprendre comment Saiimprgne de spiritualit le point de vue dune personneactive dans le social. En fait, il ne serait mme pasexagr de dire que toute action sociale qui seraitdpourvue dune moralit dont Dieu serait le centre seraitvide et dnue de sens.

Le premier des deux messages vise une structure socialeidale qui rappelle le concept du Contrat Social duphilosophe franais Rousseau.

En effet, la phrase ltude approprie lHumanit estlHomme peut tre interprte de trois maniresdiffrentes. Dabord, elle peut simplement vouloir direque nous comprendre les uns les autres est le point dedpart pour parvenir une socit saine et harmonieuse ; cela est apparent lexhortation vdique Sahanavavatu sahanau bhunakthu, sahavryam karavavahai ; tejaswinavadhtam asthu mavidvishavahai (Puisse-t-Il protger chacun de nous. Puisse-t-Il nourrir chacun de nous. Puissions-nous tous acqurir la capacit [dtudier et de comprendre les critures saintes]. Puissent nos tudes

tre brillantes. Puissions-nous ne pas nous disputer les uns avec les autres.)

Une deuxime signification, quelle suggre de faon explicite, est la ncessit de se tourner verslintrieur afin de se comprendre soi-mme. Cependant, je crois que la vritable signification sous-

jacente est que chaque membre de la socit devrait prendre le corps humain comme un modledharmonie parfaite tablie sur la sollicitude de lun vis--vis de lautre. Chacun de nous doit agircomme un membre du corps humain. Si un membre a un problme, un autre vient en aideautomatiquement celui qui en a besoin, dune manire, pour ainsi dire, parfaitementprogramme. Cest ainsi que les membres de la socit devraient tre rceptifsaux souffrances et aux

joies de chacun. Aucun autre Avatar, pour autant que je le sache, na aussi clairement encourag cecomportement social parmi Ses fidles.

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(Rsum de quelques extraits du Prasanthi Diary de Heart2Heart du 1er dcembre 2007,du Prasanthi Bulletin de Radio Sai Global Harmony

et du Sanathana Sarathi, la revue Officielle de lOrganisation Mondiale Sai)

Octobre, entre prparatifs et festivits, un mois tout en contraste

i, linstar dun tre vivant, Prasanthi Nilayam a besoinde reprendre sa respiration aprs une priode dintensesactivits, ce nest quen apparence. En effet, aprs

plusieurs mois trs riches en vnements, dbut octobre semblaitstioler, mais des signes pars plus ou moins discrets deprparatifs besogneux taient visibles : estrades, auvents ettribunes monts dans le grand stadium, et un millier dtudiants

sentranant chanter le Rudram (hymne vdique de prires Rudra, la forme rugissante et destructrice de Shiva)

Plusieurs clbrations eurent galement lieu en fin de mois :

Le 20 octobre fut ft le 68meanniversaire de la Dclaration de lAvatar. Ce fut en effet le 20 octobre 1940 queBhagavn entonna pour la premire fois Manasa Bhajore Guru Charanam, bhajan trs clbre o Ilconseille un chemin ais de rdemption et de libration, consistant abandonner son mental aux pieds du Guru.

Le 28 octobre,Diwali, la fte des lumires,fut clbre. Cette fte remmore le retour deRma en Inde accompagn de StquIl avait dlivr des griffes du dmon Rvana, roide Lanka. Ce jour-l, deux pices de thtre furent prsentes dont lune racontait lamanire dont Rma, aid dune arme de singes, franchit le cap Comorin sparant lInde de

lle de Lanka et comment il tua le roi Rvana.Le jour suivant fut clbr le Nouvel An du Gujarat, selon le calendrier lunaire de cette rgion (dont est issu leMahtma Gandhi) Ce calendrier est lun des nombreux calendriers provinciaux en vigu

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