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P R E M AP R E M AF R A N C E

Organisation Sri Sathya Sai France

n74 3etrimestre 2008

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PREMA : AMOUR UNIVERSEL

Soyezbons,

Voyezlebienet

Faiteslebien,

Telestlecheminqui

mneDieu.

AvecAmour

Baba

Chers amis lecteurs,

Nous tenons exprimer notre plus profonde reconnaissance auxnombreux fidles qui participent la ralisation et la distribution dePREMApour leur aide dsintresse, leur dvouement et leur esprit desacrifice.

La revue PREMA est le porte-parole de l'OrganisationSri Sathya Sai de France ; elle est publie tous les trimestres.

Prema.

Directrice de la publication : Pascale CHATEAU

Responsable de ldition : quipe PREMA

Adresse de la revuepour la correspondance : PREMA

19, RUE HERMEL75018 PARISTl. : 01 46 06 52 55Fax : 01 46 06 52 69

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Prema n74 3etrimestre 2008 1

(http://www.revueprema.fr)

SOMMAIRE

SAI BABA NOUS PARLE

Comprenez le principe de lunit(06 /03/2008)-Sathya Sai Baba

Le Gourou ternel- Sathya Sai BabaSthree(femme) (19/04/1996)-Sathya Sai Baba

Le son est sacr -Sathya Sai Baba

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ENSEIGNEMENTS ET RFLEXIONS

Sai, lEnchanteur (1)- Pr.N. Kasturi

Choix aviss -Mme Priya Davies

Quest-ce que la Sdhana?-Dr Sara Pavan

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SAI ACTUALITS

France : un premier semestre 2008 trs instructif 24

DE NOUS LUI

Il est mon Swami (3)-Mme Padma Kasturi

Baba et Bill tout simplement -M. David Cornsweet

Les Perles de Sagesse de Sai (18) - Professeur Anil Kumar

25

35

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LAMOUR EN ACTION

Les mains qui servent sont plus saintes que les lvres qui prient (4) -Heart2Heart

Une exprience unique damour liquide -B. Satish Chandra et Heart2Heart

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51

EDUCARE ET TRANSFORMATION

Il tait une fois - Mme Rita Bruce 57

MISCELLANES

Un sourire engageant -Heart2Heart65

INFOS SAI France

Annonces importantes, Calendrier des prochains vnements, etc.

Nouveauts aux ditions Sathya Sai France 6670

Pourquoi craindre puisque

Je suis l ?

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COMPRENEZ LE PRINCIPE DE LUNIT

Discours prononc par Bhagavn SrSathya Sai Baba,le 6 mars 2008 dans le Sai Kulwant Hall Prasnthi Nilayam

loccasion de :

hivartri

Les gens se soumettent bon nombre de difficults et luttent jour et nuit par amour de largent. Ils

recourent mme subrepticement des moyens malhonntes pour gagner de largent. Leur ego et leurs

aberrations mentales augmentent leurs souffrances. Tant que le monde se trouvera dans une condition

aussi dsastreuse, lhomme ne pourra chapper la souffrance. Il obtiendra la paix et la prosprit si

seulement ses paroles sont vridiques et son mental rempli de douceur. On ne peut avoir la vision de

Dieu avec un mental perturb et vacillant.

(Pome telugu)

Incarnations de lAmour !

ujourdhui, le monde entier tourne autour de largent. Deltudiant au marchand de lgumes, tout le monde courtaprs largent. On ne peut vraiment pas dire que tel

homme aspire plus largent que tel autre, car chacun considreque largent est le but suprme de la vie. Les gens se soumettent toutes sortes de difficults par amour de largent, mais personne nese soumet aux difficults par amour pour Dieu. Dieu protge tout.On peut avoir beaucoup dargent, mais la vie sans Dieu nest pasdu tout la vraie vie. Cependant, trs peu nombreux sont les gensqui accordent la plus grande importance Dieu dans leur vie. Ceuxqui contemplent Dieu sont encore plus rares.

Dieu est prsent en chacun sous forme de lAmour

Cest pourquoi nous avons dmarr les bhjan (le chant encommun). Dans le groupe, il se peut que quelques personnes soientdistraites alors mme quelles se joignent aux bhjan, maisglobalement les gens contemplent Dieu quand ils chantent Sagloire. Il y a toutes sortes de vagues dans locan, mais leau est la

mme en chacune delles. De faon similaire, les gens ont des faons de penser et des tendancesdiffrentes, mais le mme Dieu est prsent en chacun deux. Les tres sont nombreux, mais le principetmiqueest le mme en chacun.

Ektma sarva bhutantartman

Lunique tman rside en tous les tres.

Ekam sat viprah bahudha vadanti

La Vrit est une, mais le sage sy rfre sous divers noms.

Ceux qui adhrent cette vrit sont en fait les vrais fidles. Lessence de tous les Veda rside dans cetteVrit tablie. Malheureusement, les personnes qui comprennent cette Vrit ternelle ne sont visiblesnulle part aujourdhui. Vous ne devriez jamais oublier la Vrit. Quand satya, la Vrit, et dharma, laRectitude, agissent de concert, il y hnti, la Paix et prema, lAmour. La Vrit est la Base de toutechose.

A

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3Prema n 74 3etrimestre 2008

Satyam eva advityam brahman

La Vrit est Brahman, le Un sans second.

La Vrit sincarne sous forme de lAmour.


Prema, lAmour,ne vient pas de quelque part, de lextrieur.Le principe de lAmour est immanent dans le cur de chacun.Lhomme ne peut vivre sans amour. Lamour assume demultiples formes - lamour conjugal, lamour maternel,lamour fraternel, entre ami, etc., mais en dpit desdiffrentes formes assumes, prema, lAmour, demeurefondamentalement le mme en tous les tres humains. Siquelquun vous demande o est Dieu, vous pouvez dire queDieu pntre tous les tres sous forme deprema, lAmour. Ce

prema implique le principe de lUnit. La vraie vie est celleque lon mne en observant le principe de lAmour. La viedpourvue damour ne vaut pas dtre vcue. Toutes lesvaleurs sont contenues dans lamour.

Prenons un petit exemple. Il y a peu, Shourie quitta son corpsmortel. Un grand nombre de personnes se joignirent aucortge funbre. Une fois son corps incinr, les cinq

lments qui le composaient fusionnrent avec leur source - llment terre avec la terre, llment feuavec le feu, llment air avec lair, llment eau avec leau et llment ther avec lther. Quest-ilrest de ce corps finalement ? Juste un tas de cendres ! Mais le principe tmiquequi tait prsent en luicontinue son parcours divin.

Brahman est immanent en toute chose. Brahman est Un sans second. Par consquent, si quelquun

sinforme de votre nom, vous devriez rpondre aham brahmsmi - Je suis Brahman, Je nai pasdautre nom . Les gens attribuent divers noms Dieu, tels Rma, Krishna, Govinda, Nryana, etc.,maisBrahmanest Un.

Brahman satyam jaganmithya

Brahman seul est Rel, le monde est irrel

Tous les noms donns Dieu sont fonction des affinits individuelles. La mre donne un nom chacun deses enfants et les appellent par ces noms. De mme nous appelons les gens pars leur nom en ce monde.Mais Dieu na quun seul nom, Brahman. Celui qui comprend le principe deBrahmandevient lui-mme

Brahman. Tous les noms Rma, Krishna, Govinda, Nryana, etc. - donns Dieu se rfrentuniquement Brahman. Nous ne devrions donc pas attacher trop dimportance aux noms. Satya, dharma,

hnti, prema- Vrit, Rectitude, Paix, Amour sont des principes divins. Quand nous adhrons cesprincipes divins, nous devenons proches de Dieu. Vous devez contempler nimporte quel nom donn

Brahmanavec le sentiment queBrahmanest prsent en tous les noms. Vous pouvez identifier les autrespar leurs noms, mais lomniprsent Brahman est prsent en chacun. O que nous regardions, noustrouvons seulement Brahman. Brahman est lunique Ralit. Nous devrions donc toujours contempler

Brahman. Tout le monde devrait chanter Namah hivaya Namah hivaya Namahhivaya. Leprincipe deBrahmanest prsent dans ce mantrapancksharsacr.

Ce mois-ci, Jai vu Easwaramma et Pedda Venkama Raju. Ils me sont aussi apparus alors que Je venaisau Sai Kulwant Hall. Mme Satyajit qui dort dans Ma chambre les a vus. Tous deux taient vtus de

jaune. La raison de cette couleur est qu prsent ils rsident tous deux en Vaikunta, la Demeure duSeigneur Vishnu. Le principe deBrahman est reprsent par la couleur jaune, cest pourquoi le SeigneurVishnu est dcrit comme ptambara dhari, le Seigneur qui porte un vtement jaune. Aujourdhui, Jevoulais faire merger unLingajaune de Mon corps. Mais quand Je suis entr dans le Hall, les tudiants,les fidles et les rsidents de lashramMont pri : Swami! Vous navez pas besoin de faire merger un

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Lingade Votre corps. Nous ne pouvons supporter la souffrance physique que Vous endurez en faisantcela. Nous souhaitons seulement voir Votre forme bienheureuse. Mon cur est totalement pur. Tout ceque Je veux arrive. Le cur des gens du monde est toujours instable. Mais le cur de Sai est stable etimmuable. Comment le principe de la Vrit pourrait-il connatre le changement ? Personne ne peutcomprendre ce principe ternel de la Vrit. Il tait une fois un yogi qui, aprs avoir travaill dur,matrisait les Vedaet autres critures. Quand on lui demanda ce quil avait appris, il dit quil avait appris matriser tous les Veda, les Purna (textes mythologiques) et autres critures. Cependant, do

proviennent ces critures ? Elles proviennent toutes du Mot primordial. Quelle est la forme du Motprimordial ? Cest lepranavaou OM. Dieu est incarn dans le son. Toutes les formes dnergie manentdu son. De mme, quand hivaexcute Sa danse cosmique, le son du damarukacontient le son de tousles instruments de musique. Un chant dcrit la danse cosmique de hiva. Personne, hormis la Divinit, nepeut assumer la forme de hivaqui excute la danse cosmique. Nous ne devrions jamais oublier cetteForme divine.

Le Seigneur hiva est perdu dans la Flicit

Paramehvara, Sambhiva est perdu dans le Ravissement,

Dansant et dansant la danse Tndava.

Avec le sage Nrada qui Laccompagne sur le Tampura

Le Seigneur hiva aux cheveux boucls brillants et tincelants,

Brandit le Trident et danse

Tadhim, Tadhim, Tadhim, Thadimtaka


Parameshvara, Sambhiva est perdu dans le Ravissement,


Avec la desse Sarasvatqui joue de la Vna,

Indra de la flte

Et le Seigneur Vishnu du Mridanga,

Dhimi, Dhimi, Dhimi, Dhimitaka


Paramehvara, Sambhiva est perdu dans le Ravissement,


Avec le Gange qui coule de Sa chevelure boucle

Et le troisime il qui lance des clairs au milieu de Son front

Comme le rosaire de cristal qui tincelle et miroite,

hiva danse la Tndava.

(Chant telugu)

Lhomme devrait se souvenir de ses Parents divins

La danse cosmique de Prvati et dhvara estenchanteresse. Nul autre nest capable delexcuter. Prvati et hvara sont les Parentsdivins de tous les peuples du monde. Nousserons librs de toutes nos souffrances si nousnous souvenons deux constamment. Hlas,aujourdhui personne ne sen souvient. Commentds lors les gens peuvent-ils obtenir leurprotection ?

Un jour que hivaet Prvatise dplaaient dansle ciel, ils virent un homme qui coupait labranche dun arbre sur laquelle il tait assis.

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Alors quil tait sur le point de tomber, Prvatipria hivade bien vouloir le sauver : Oh Seigneur !Sauve cet homme quand il tombera. Mais hivarpondit : Cest Toi qui la vu en premier lieu ! Cestencore Toi qui ralisa quil mourrait sil tombait. Cest donc Toi que revient la responsabilit de lesauver. Prvati suggra : Cher Seigneur, lorsque quelquun tombe, il prononce amma mre, ouappa pre. Si cet homme prononce amma Je le sauverai, mais sil prononce appa Tu devras lesauver. hvaraaccepta. Quand la branche se brisa, hiva et Prvativinrent pour le sauver. Mais entombant, cet homme ne pronona ni amma ni appa, mais ayyo ! (Hlas). Bien que hiva et Prvati

attendissent, prts pour le sauver, il ne Les appela pas. La morale de lhistoire est que nous devrionstoujours nous souvenir de nos parents. Celui qui ne se souvient pas de ses parents quand les difficultssurgissent est vraiment stupide. Le Seigneur hvaraet Mre Prvatisont les Parents universels. Si lonse souvient deux sans cesse, on ne rencontrera ni difficult ni souffrance. Malheureusement, les gens nese souviennent pas de leurs parents aujourdhui ! Cest la raison pour laquelle ils sont privs de protection.

Alors que notre fin approche, nous devrions nous souvenir de nos Mre et Pre divins. Ceux qui sesouviennent de leurs Parents divins sont vraiment bnis. Mais aujourdhui les gens ne se souviennentmme pas de leurs propres parents. Pourquoi devriez-vous vous souvenir de votre mre ? Parce que cestvotre mre qui vous a port durant neuf mois dans son ventre, vous a donn naissance et vous a lev,supportant toutes les difficults. Celui qui ne se souvient pas de sa mre avec gratitude est un ignorant. Demme, votre pre a lui aussi support toutes sortes de difficults pour assurer votre ducation et vouspermettre de vous lever dans la vie. Pourriez-vous progresser sans prcepteur et sans lacquisition delducation ? Chacun devrait donc toujours se souvenir de ses propres parents.

Message de hivartri

Easwaramma est la mre de ce corps. Le sens du mot Easwaramma est Mre dEaswara (hvara, Dieu).Dans lhistoire de la Divinit, Mre Easwaramma illustre la maternit divine. Non seulement cela, PeddaVenkama Raju, le pre de ce corps, signifie le pre des sept collines. Tous deux rsident prsent enVaikuntha. Swamiest lincarnation la fois de Prvatiet dhvara. Dans la Trinit des Avatars Sai, lepremier tait Shirdi Sai, le second est Parthi Sai et le troisime sera Prema Sai. LAvatar Prema Saiamnera lunit complte du genre humain. Prema, lAmour est la Force unificatrice dans le monde.

Actuellement, nous ny trouvons pas lunit, nous ne voyons partout que diffrences et divergences.LUnit sera complte quand lamour se manifestera dans le cur de lhomme. Alors tous deviendrontun. Il y aura unit de caste, de culture et de pays.

Si quelquun vous demande do vous venez, vous ne devriez pas dire que vous venez de Mysore(Karnataka) ou dAndhrah Pradesh ou de Tamil Nadu. Vous devriez dire que vous venez de Bhrata.

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Vous devriez firement dclarer : Bhrata est monpays. En fait, Bhrata est le pays de tout le monde.Lorsque Je suis all en Afrique orientale, Idi Amin Mademand do Je venais. Je nai pas dit que Je venais duKarnataka ni dAndhra Pradesh. Je lui ai dit : Je viensde Bhrata. Si chacun dveloppe un tel sentimentdappartenance son pays, le pays tout entier prosprera.

Trs bientt, lInde entire sera unie et toutes lesdiffrences disparatront. Lunit de caste, de culture etdu pays est ncessaire. Quand cette unit sera ralise,nous serons tous unis et vivrons comme des frres etsurs. Lhistoire deBhrataillustre cet esprit dunit.

Dans lhistoire du Rmyana, Kaualy et Kaikey partagrent le pudding reu du yajna avec Sumitrquand le bol qui contenait sa part de pudding fut emport par un aigle. Alors que Kaualy donnaitnaissance Rma et Kaikey Bharata, Sumitr donnait naissance Lakshmana et Shatrughna quiservirent tous deux leurs frres ans, respectivement Rma et Bharata. Ainsi les trois pouses deDaharatha et ses quatre fils placrent les nobles idaux dunit et damour dans le monde. Fidles auxtraditions du Rmyana, nous devrions toujours maintenir lunit et la fraternit. Le Rmyana et le

Mahbhrata prsentent lunit, la moralit et la fraternit. Les noms donns dans le Rmyana, leMahbhrata, leBhagavathamet autres critures illustrent les grandes qualits des personnes qui portentces noms - qualits que nous devrions imiter. Le nom Sumitrsignifie quelle tait une bonne amie pourtous et un parangon de toutes les vertus. De mme, Vaidek(lautre nom de St) signifie quelle tait lafille de Videha (celui qui transcende la conscience du corps). De mme, Dieu est appel par diffrentsnoms qui revtent tous une profonde signification. Le nom de ce corps est Sathya Sai, dont la profondesignification intrieure est Celui qui repose sur la Vrit (Satya Shyin).

Nous devrions donc tous tre unis. Les gens peuvent parler diffrentes langues, approfondir diffrentsdomaines de lducation, mais ils devraient tous suivre le Principe : un seul pays, une seule caste, uneseule culture. Les divergences actuelles surgissent du fait que les gens se sont diviss sur la base de la

caste, de la langue et de la culture. Le Message de hivartriest queBhratadevrait raliser lobjectif delunit du pays tout entier.


O que vous alliez, vous devriez dire avec unsentiment de fiert que vous appartenez aupays deBhrata, que vous suivez la culture de

Bhrataet parlez le langage deBhrata. Ayezfoi dans le principe de lUnit, dveloppez lafoi dans le principe de lUnit et vivez selon leprincipe de lUnit. La caste, la culture et le

pays doivent fusionner pour ne faire quun.Alors seulement le pays progressera. Le nomde notre pays est Bhrata ; il contient deuxsyllabes Bhet rata. Bhsignifie Dieu etrata reprsente lAmour. Ainsi, Bhrata estle pays o les gens dveloppent lamour pourDieu. Vous devriez comprendre cette vrit etla garder prcieusement dans votre cur.

Bhagavnchante le bhjan: Hari bhjana bina

Quiconque souhaite avoirhnti, la Paix, doit participer aux bhjanqui nous confrent la Paix.

Traduit du Sanathana Sarathi (Avril 2008),

la revue officielle mensuelle dite Prasnthi Nilayam.

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LE GOUROU TERNEL

Extrait du discours prononc par Bhagavn Sri Sathya Sai Baba,le 11 juillet 1987 dans lAuditorium du Poornachandra Prasanthi Nilayam

loccasion du :

Guru Prnima(Tir de Heart2Heart du 1erjuillet 2007,

le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

Le 18 juillet 2008 est la fte de Guru Prnima, festival qui clbre la naissance du rvr Sage Vysa.

Cest loccasion dexprimer notre amour, notre rvrence et notre gratitude nos enseignants et

prcepteurs. Swami profite de cette occasion chaque anne pour faire un discours rvlateur.Reprenons

maintenant un extrait dun de Ses discours prononc il y a deux dcennies, en 1987.

Devenez vritablement humains

Le fait dtre dot dun corps humain ne rend pas les hommesvritablement humains. Lvolution allant de lanimal ltrehumain est le fruit de plusieurs millnaires. Le mondedaujourdhui est compos de milliards dtres humains. Maiscombien dentre eux dmontrent-ils de vraies qualits humaines ?LHomme passe encore par les douleurs de lenfantementde savritable humanit. Ce nest que lorsque les qualits humaines semanifestent quun homme peut prtendre tre vritablementhumain. Dans cette humanit se trouve la Divinit qui sera

revtue du manteau de la Vrit. Elle sera lincarnation duDharma, laDroiture, de Prema, lAmour, et de Snthi, laPaix.Les hommes ne peuvent tre considrs comme des treshumains que lorsquils expriment ces qualits. Que lHomme soitcapable datteindre au moins ce niveau dhumanit serait djsuffisant.

Aujourdhui nous ftons Guru Prnima. Dhabitude ce jour estclbr comme une occasion de vnrer le Gourou (religieux ouautre prcepteur). Il existe huit types de gourous qui transmettent

des enseignements spirituels de diffrentes natures. Parmi ceux-ci, le gourou vritablement important estle vihitha guru , le prcepteur qui limine le doute dans lesprit des disciples et leur rvle lesprocessus de la dcouverte et de la ralisation de Soi. Le gourou doit dtruire lobscurit cause parlignorance (concernant notre propre Ralit) et ainsi illuminer lesprit du disciple. Lillumination doitaboutir la perception de la Ralit Unique qui rside au-del de tout nom, forme et attributs.

Que signifie Vibhti?

Swami offre souvent aux fidles de la vibhtiou bhasma(la cendre sacre). Beaucoup de gens appliquentcette cendre sur leur front. Quelle est la signification profonde de cette cendre ? Lorsquun objet dotdun nom et dune forme est entirement brl, il est rduit en cendres. Le nom et la forme nexistentplus. Toutes choses sont une et identiques ds lors quelles atteignent ltat final de cendres. Lorsque lavibhtiest distribue, Swami veut que le rcipiendaire comprenne cet tat dadvaitam(unicit de base).

Le fidle doit se dbarrasser dahamkra(lego naissant partir du sentiment de sparation) et du sens demamakra ( mien et tien ). Ces deux notions reposent sur le nom et la forme et, lorsquils sontdtruits, lunit sous jacente du Divin peut tre ralise.

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Les gens se rfrent constamment advaita (le non-dualisme), mais ils respectent difficilement leurpropos dans la pratique. Il faut pratiquer ce que lon prche et professe. ce jour il existe peu de gourousqui sont la hauteur de leurs croyances et de leurs enseignements. Leurs actions dmentent leurs paroles.Il est inutile de partir la recherche de gourous. Il existe un gourou en chacun de nous. Il sagit duprincipe de ltma(lEsprit). Cest le Tmoin ternel qui, en tant que Conscience, agit en chacun de nous.Que toutes les actions soient accomplies avec cette Conscience comme guide

La vritable libert

La vritable libert existe dans la soumission la Volont divine et non dans des actions accomplies selonses caprices et ses fantaisies. Quelle libert veulent les gens ? Est-ce celle de pouvoir agir comme deschiens sans aucun contrle de soi ? Est-ce de sabaisser au niveau dune espce sous humaine ? Est-ce defuir notre nature divine et de se laisser aller des actes dmoniaques ? Quel genre de libert avons-nous l ?

Dans ce contexte, je vais vous indiquer aujourdhui la signification profonde des diffrentesyuga(res) :TretYuga,Dvpara Yugaet lre prsente du Kali Yuga.

Faites lexprience dela Divinit en vous-mmes

Dans le TretYuga(lpoque du Seigneur Rma), on distinguaitdune part les lments divins et dautre part les lmentsdmoniaques Dans le Dvpara Yuga(lpoque du SeigneurKrishna), les lments divins et dmoniaques, notammentles Pndava et les Kaurava, vivaient dans le mmeroyaumeAujourdhui, ces mmes forces divines et dmoniaquesluttent les unes contre les autres dans chaque tre humain. Telleest le signe de lge de Kali.

lpoque du TretYuga, Rma mena la bataille en personne.Durant le Dvpara Yuga, Krishna joua le rle de tmoin, seservant des autres comme de Ses instruments. Il ne prit pas partpersonnellement la bataille. Dans le Kali Yuga, puisque lesdeux facteurs sopposent en chaque individu, le Seigneur joue lerle de tmoin et de conscience. LHomme doit utiliser lepouvoir de discernement qui lui a t donn afin de combattre lesforces du mal qui lhabitent. Grce ses propres efforts, il doitstimuler les lments divins qui sont en lui et se mettre lcoutede la voix de sa conscience.

Cest dans ce but que lHomme a t dot de la libert de choisir. Cette libert doit tre utilise pourdiscerner le juste du faux et le bien du mal et pour encourager les qualits divines. Cest l lacaractristique unique de lre de Kali. Dans cette re, chaque individu doit lui-mme lutter contre lesforces dmoniaques et les vaincre. Lorsque cela saccomplira, la nature divine inne de lHomme semanifestera spontanment.

Incarnations de lAmour ! Sachez que vous navez besoin daucune sdhana(pratique spirituelle) pourexprimenter le Divin en vous. Vous devez vous dbarrasser de toutes penses et actions impures.Sanctifiez chaque action que vous accomplissez et faites-en une sdhana. La divinit nest pas un objetcr. Elle resplendit delle-mme et est prsente en chacun.

Bhagavn SrSathya Sai Baba

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STHREE (FEMME)

19 avril 1996

Treizime dune srie de discours prononcspar Bhagavn Sri Sathya Sai Baba

Sai Sruti Kodaikanal en avril 1996

Incarnations de lAmour,

arma mrga(la voie de laction) est une superbe fleur ; bhakti mrga(la voie de la dvotion) est le

fruit pas encore mr ;jna mrga(la voie de la sagesse) est le fruit pleinement mr. Enfants deBhrat (Inde) ! je vous en prie, coutez. Si vous ne possdez pas la fleur (laction ddie Dieu),vous naurez pas le fruit (la dvotion envers Dieu) et vous nobtiendrez jamais de fruit pleinement mr (laconnaissance et lexprience de ltma). La fleur est la base de tout, ce qui signifie que karma(laction) permetdatteindrejna(la sagesse).

Dans ce monde qui est plein de karma, natre sous la forme dune femme est de bon augure. Les hommes quine savent rien pensent quils sont suprieurs aux femmes. Les femmes ont de la fiert (elles ont le respectdelles-mmes) ; elles ont la richesse (elles possdent des qualits nobles et vertueuses) ; elles parlent avecdouceur et ont de lducation, de lintelligence, de la force (la force morale) et de la patience. Que ce soit enInde ou dans dautres pays, il y a des hommes qui ne comprennent pas cela et qui pensent que les femmes sontfaibles et incapables de faire quoi que ce soit dimportant. Les hommes pensent que leur propre force physique

les rend capables de faire des choses importantes, mais cette croyance vient de leur ignorance. Si un foyer, unecommunaut ou un pays sont respects, cest grce aux femmes. Nous disons de notre pays quil est notreMre-patrie. Personne ne lappelle le Pre-patrie. On ne vous demande pas quelle est la langue que vous parlezmais quelle est votre langue maternelle. Personne ne vous demandera quelle est votre langue paternelle. (Rires)La rputation des communauts repose sur les femmes. Tout un chacun de par le monde dit : Ceci est maMre-patrie, et ceci est ma langue maternelle.

Si un homme souhaite sengager dans quelque action dharmique ou sil veut organiser une grande crmonie,il doit toujours en parler avant avec les femmes qui partagent sa maison. Sil souhaite mener quelque tche bien, il a besoin de la coopration de sa femme. Sil nen parle pas avec elle avant dagir, il ne russira pas mener son action bien. Mme si le mari est mauvais, sa femme doit pouvoir lui donner de bons conseils. Elleest alors comme un ministre capable de donner des conseils aviss. Prenez lexemple de Mandodar. Cestgrce ses bons conseils que Rvana a pu vivre aussi longtemps malgr tous les pchs quil avait commis.Elle lui disait : Tu es peut-tre fort, duqu, intelligent et riche, mais si Stdcide de te maudire, tu serasimmdiatement rduit en cendres. Alors, il te faut comprendre la nature du pouvoir fminin.

Si un homme souhaite faire un Yagna (un rite sacrificiel), sa femme doit sasseoir avec lui. Mme sil veutfaire la charit, sa femme doit tre ses cts. Harihchandra le vridique ne connaissait rien dautre que lavrit. Lorsquil donna son royaume Vishvmitra, sa femme Chandramati tait ses cts. Si elle navait past l, il naurait pu le faire. Le cur dune femme est gal au cur dun homme ; la femme est la moiti delhomme. Puisque cest elle qui apporte le respect dans un foyer, on lappelle Grahalakshm. Les hommespeuvent gagner de largent, mais la personne qui cre la bonne rputation dune famille est la femme. Celle quicuisine et sert les repas dans la maison est la femme, nest-ce pas ? Du fait quelle soccupe de tout et assure la

rputation dune maison, on lappelle galement Krti. La richesse consiste en une bonne sant, de bonnesqualits, le bonheur, la puret et la propret ; elle ne svalue pas uniquement en billets de banque. Du fait

quelle possde toutes ces qualits, on appelle encore la femme Grahalakshm. Les femmes possdent lafacult de parler avec douceur et de manire rconfortante, et ce faisant, pas de virgule elles font en sorte

K

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quon les respecte et quon respecte leur famille. Aujourdhui, on voit parfois la femme et le mari marchant etparlant ensemble ; pourtant, lpouse ninterfre pas lorsque son mari reoit un autre homme dans la pice derception. Seule une femme peut avoir ce genre de respect.

Buddhi(le discernement intellectuel) est une autre qualit (ou nergie) reprsentative de la femme. Lorsque lemari part le matin et rentre le soir la maison lesprit plein de soucis, sa femme est l qui lui parle avecdouceur et dune manire rconfortante afin de le rassurer. Voil pourquoi on lui donne le nom de Dharma

pathini. Les femmes sont plus intelligentes que les hommes. Elles sont capables de se concentrer et detravailler mieux que les hommes. Les hommes utilisent leur facult de discernement seulement pour faire leurtravail, alors que les femmes parviennent faire la part des choses et soccuper de toute tche en fonction dela situation. Je vous donne un exemple : les femmes tout comme les hommes conduisent des scooters et desvoitures. Mais allez voir la police et demandez qui est le plus susceptible dtre impliqu dans un accident(applaudissements) ! Lorsque les femmes conduisent, il est rare quil y ait des accidents. Pourquoi cela ? Cestgrce leur facult de concentration (applaudissements). Du fait de leur intelligence, elles ne blessent ni lesautres ni elles-mmes en provoquant des accidents. Demandez dans nimporte quelle universit : ce sontgnralement les filles qui obtiennent les meilleurs rsultats et se classent premires. Pour Bhagavn, leshommes et les femmes sont pareils ; lorsquon voit vraiment, cest ainsi quil en est (rires etapplaudissements). nimporte quel moment, les femmes utilisent leur capacit de discernement pour faire lapart de ce qui est bon et de ce qui est mauvais.

Lorsquun homme souhaite marier sa fille, il fera attention lducation et la profession du prtendant, alorsque la mre se renseignera toujours sur la famille laquelle il appartient, sur lhistorique et la rputation de safamille. Cest la femme qui se soucie toujours de lavenir. Lhomme quant lui est toujours press et finit parle regretter. La prcipitation mne au gaspillage et le gaspillage provoque la prcipitation. Alors, ne soyez paspresss. Lhomme montre toujours la force de ses mains tandis que les femmes possdent la force du cur.Lorsquun homme rentre chez lui fatigu, sa femme laccueille avec des paroles plaisantes et cest comme sielle lui administrait une injection de glucose (applaudissements). De nombreux hommes savent cela, mais ilsne ladmettent pas (rires et applaudissements). Cest grce au soutien de la femme que lhomme prospre dansla vie. Seule une femme peut comprendre tous les aspects dune situation, alors que lhomme nen aura quunecomprhension superficielle. Bien que de nombreux trangers aient envahi notre pays et aient essay den

dtruire la culture, cette dernire a survcu grce aux femmes.

Les femmes sont les seules tre toujours pacifiques. Bien sr, certaines se querellent, mais la plupart sontcalmes. Les membres de la famille - le gendre ou la belle-fille peuvent parfois poser des problmes ; pourtantles femmes ne disent rien. Elles prfrent garder cela dans leur for intrieur et en souffrent, parce quelles neveulent pas que le nom de la famille soit sali ou que le respect quon lui porte soit terni. Les femmes possdentsept qualits, mais comme les gens ne comprennent pas cela, le pays traverse aujourdhui la crise que nousconnaissons. Les hommes possdent trois qualits. Lune dentre elles est quils travaillent et gagnent delargent. Mais, cause de cela, ils deviennent fiers et gostes. Les femmes vont aussi travailler, mais ellesnont pas ce genre dego, sauf pour certaines. La force de lhomme dpend des paroles rconfortantes de safemme.

Jusqu il y a peu, au Royaume-Uni, le premier ministre tait une femme.IndrGndhi a t Premier ministre de lInde pendant 12 ans. Au SrLank, lePremier ministre et le Prsident sont des femmes (la mre et la sur). Dans lemonde daujourdhui, l o les hommes occupent les postes de dirigeants, il y ades problmes et des troubles. Il est surprenant quun homme parvienne au boutde son mandat de cinq ans au poste de Premier ministre ; IndrGndhi, quant elle, est demeure ce mme poste plus de dix ans. Les femmes ont unimmense courage pour diriger et protger leurs pays.

Dans le domaine de la dvotion, les femmes sont les premires emprunter lavoie de la spiritualit. Et lhomme suit lentement. Pour ce qui est de larecherche spirituelle, les femmes arrivent gnralement en tte. Les hommes

peuvent possder la sagesse, mais la dvotion est prdominante chez lesfemmes. Et sans dvotion pour Dieu, on est perdu.IndrGndhi

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la cour du mahrja(le roi), les hommes ne peuvent pntrer que dans le hall dentre, alors que les femmespeuvent monter jusque dans les appartements privs. Les hommes nont aucun droit dy pntrer. quoi serfre antapuramici ?Antapuramsignifie ltma lintrieur, que seules les femmes peuvent atteindre grce leur dvotion et leur esprit de sacrifice. Les femmes ont atteint la libration grce leur dvotion. On nedevrait jamais considrer quelles sont faibles, mais montrer un respect gal aux hommes et aux femmes.

Dans leRmyana, du fait quIl tait n deKauhaly, Rma a

pu tre appel Dieu. Grce lattention et la tendresse de St,Lava et Kuha (ses fils jumeaux) devinrent galement de grandshommes. Leur grandeur ntait due qu linfluence de leurmre. Mme dans le monde daujourdhui, le pre gagne delargent alors que la mre conseille et nourrit les enfants, tout engardant un il sur leur ducation et leur comportement. Partoutdans le monde, ce sont les femmes qui possdent le pouvoir. Ilny a rien quelles ne puissent accomplir grce leur pouvoirintrieur.

Le monde tout entier est une universit de femmes. Cestlendroit o se joue le drame de la vie. Si lon se place dunpoint de vue spirituel, tout est fminin. Dans une universit defilles, lorsquon met en scne un drame, tous les rles, que ce soit celui du roi, des serviteurs, des ministres,tous sans exception sont des femmes. La nourriture, le sommeil et la peur sont communs lhomme et lafemme ; tous deux sont capables de manger, de pleurer et dprouver des dsirs. Brindvan (le lieu o leSeigneur Krishna a grandi, mais aussi lunivers tout entier qui fait partie de la cration) appartient tous deux.Govinda, Krishna ou le Seigneur leur appartiennent tous deux. Afin de montrer les qualits et les capacitsdes femmes, Krishna mit en scne le drame suivant. la porte principale de Brindvan, Krishna dit auguetteur : Fais en sorte quaucune femme ne pntre dans Brindvan. Le jour o Rdhse prsenta devantla porte, elle se vit donc refuser lentre. Lorsquelle dit au guetteur que Brindvan appartenait tout le monde,il lui rpondit que les femmes navaient pas le droit dy entrer. Elle lui demanda alors ce quil tait et il luirpondit quil tait un homme. Rdhle dfia en lui disant que les hommes nexistaient pas, quil ny avait que

des femmes. Dieu est le seul principe masculin ; tous ceux qui ont t crs sont Prakriti, les enfants de laterre.

Arjuna (fidle du Seigneur Krishna dans lpope de laBhagavad-gt) possdait de nombreux titres. Le titrede Dhananjaya signifiait celui qui dtient larme (du courage). Mais sur le champ de bataille, alors quiltait dans son char, il laissa tomber son arc et perdit son courage. Aussitt, Krishna lui dit : Lve-toi et bats-toi. Sache que, quelle que soit lpoque, le destin lemporte toujours, la justice triomphe et lgosme estananti. Bien que Dhritarshtra ait eu une centaine de fils, il nen resta pas un seul en vie pour accomplir lerituel funraire la mort de leur pre. Quelle destine ! Voil pourquoi Krishna encouragea Arjuna tre lahauteur de sa destine et ne pas perdre courage.

Le monde est le symbole de la fminit. De ce fait, les pays sont appels la Mre-Patrie et la Terre elle-

mme porte le nom de Terre-Mre . Tout ce qui est vivant est n de la terre. Pour tous, la mre est quelquechose dimportant. Les sentiments maternels qui sont des sentiments suprmes assurent toujours le bien-tredun pays.

Un jour, le Sage Vishvmitra rendit visite Daharatha afin de lui demander de laide dans le rituel quilcherchait accomplir. Vishvmitra lui dit que, bien quil et effectivement le pouvoir de dtruire les dmons,il ne pouvait en faire usage car, lors des rituels sacrs, il ne devait y avoir aucune violence. En tant que prtresuprme, il demanda alors Daharatha denvoyer ses deux fils, Rma et Lakshmana, pour assurer la scuritpendant le Yagna(le rituel du sacrifice). Vishvmitra dit au roi que ses deux fils taient de nature hautementdivine, que, lorsquils priaient, ils sadressaient dabord la Desse Mre, et seulement aprs au pre.Vishvmitra prsenta ses respects la Mre en premier, puis au pre et enfin au prcepteur. Pourquoi cetordre ? Seule la mre peut donner la vie et, trs souvent, la mre est alerte et veille lorsque le pre dort ; si un

enfant a de la fivre, sa mre ne mange pas. On trouve un amour sacr dans le cur dune mre. Le prenprouve que 75 % damour alors que la mre, elle, en prouve 90 %. Lvolution du monde tout entierrepose sur les femmes ; les femmes ne sont pas seulement utiles dans la cuisine.

St, Lava et Kuha

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Aujourdhui, lhomme et la femme vont travailler ; tous deux gagnent de largent et emploient un cuisinier, unchauffeur et des serviteurs. Les salaires de ces employs dpassent parfois leurs revenus conjoints. Mais, si lafemme restait la maison, elle pourrait prendre soin de ces choses-l. Le mari encourage sa femme allertravailler. Le salaire de celle-ci peut atteindre 2.000 roupies, mais les salaires des serviteurs et les dpensespeuvent se monter 3.000 roupies. Cest comme manger plus souvent lapritif quau repas (rires). Lesdpenses finissent par dpasser les revenus. Le fait que la femme aille travailler perturbe toute la famille.Rappelez-vous bien de cela.

LaBhagavad-gt fait tat des trois aspects de la puret : lustensile, le procd utilis pour cuisiner et lecuisinier (tous trois doivent tre purs et propres). Il est trs important que le cuisinier soit une personne pure etpropre, non seulement de lextrieur, mais aussi de lintrieur. Depuis des temps reculs, nous disons cetteprire pour la nourriture : Brahmrpanam Brahmahavir afin doffrir Dieu notre repas pour quil devienneduprasd (une nourriture bnie). Ainsi, la puret de la nourriture transforme a toujours t assure par laprire. Aujourdhui, le mari et la femme se disputent lorsquils sont table. Une des raisons pouvant expliquerces perturbations est limpuret du cuisinier qui se soucie avant tout de son salaire.

La femme au foyer cuisine de manire pure. Mme dans les familles royales, la reine elle-mme servait lesmembres de la famille. La raction est lgal du sentiment. Si la famille est en scurit et heureuse, la socitaussi sera heureuse ; et si la socit est heureuse, alors ltat tout entier sera heureux. Voil pourquoi il fautque la puret et le bonheur soient cultivs dans le cur de lindividu.

Il tait une fois Hardwr, un vieil homme daffaires de soixante ans qui navait personne pour soccuper desa famille pendant quil travaillait ses affaires. Il pousa une jeune fille de seize ans qui tait malheureuse etpleurait souvent, car sa mre dfunte lui manquait. Mme aprs son mariage, lhomme daffaires rentraitgnralement tard le soir la maison. Se sentant seule et malheureuse, sa jeune femme dcida un jour demettre fin ses jours en sautant dans le Gange. Comme ctait une coutume de nourrir les invits le diximejour suivant la mort dun proche, lhomme daffaires fit porter des bonbons aux ashrams de Rishikesh en signede respect envers sa femme. Ce soir-l, un homme qui avait choisi la voie de la renonciation sassit pourmditer. Dordinaire, il pouvait mditer aisment mais, ce soir-l, sa mditation fut perturbe par les pleursdune jeune fille de seize ans. Le lendemain matin, il demanda son gourou la raison de cette agitation. Son

matre lui rpondit quil avait d avoir des penses impures, maislhomme lui dit que ce ntait pas le cas. Ils finirent par dcouvrirque la perturbation avait t provoque par le fait quil avaitmang des bonbons offerts par lhomme daffaires dont la femmestait suicide. Depuis ce jour, cet homme daffaires cessa departiciper des festins et se contenta de ce quil avait. Voilpourquoi, avant de partager un repas, nous devrions loffrir Dieupour quIl le purifie. Vous tes Dieu. Votre cur est Son autel ;lAmour est Sa forme ; la Flicit est Sa nourriture. Nombreux sontceux qui demandent Baba o Il puise Son nergie alors quIlmange si peu. Je suis lnergie ! Lnergie est la forme de laDivinit !

On ne devrait pas considrer les femmes comme des tres de peu de valeur. Une maison o il ny a pas defemme est comme une fort (forest). Lorsquune femme est prsente, il est possible de se reposer (for rest) .Offrez-leur tout votre respect et ayez cur leurs besoins et leur confort. Si une femme verse des larmes, laprosprit ne demeurera pas dans la maison, alors ne faites pas souffrir les femmes.

Une femme est le symbole de lAmour et de la Dvotion. Pour Dieu ou dun point de vue tmique, il ny aaucune diffrence entre un homme et une femme, car tous deux sont Sa cration. Alors, abandonnez-vous !Dieu est votre vieil ami et une amiti aussi ancienne vaut de lor ; quant aux amis que lon rencontre surinternet, ce sont des amis aujourdhui, mais ils peuvent tout aussi bien vous dire au revoirdemain. Ils peuvent avoir des arrire-penses pour tre amis avec vous et ne le demeurerontquaussi longtemps que vous aurez de largent ; ce genre damiti peut basculer dun moment

lautre. Alors aimez ce Dieu-l ; dvelopper une dvotion de ce type est le but de la vie.

Swami termina Son discours en chantant : Hey Shiva Shankara, Namami Shankar, ShivaShankara Shamboo.

Rishikesh

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CHINNA KATHAUne petite histoire de Bhagavn

LE SON EST SACR

(Tir de Heart2Heart du 1erseptembre 2007,le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

n professeur qui avait environ dix lves tait en train de leur apprendre de bonnes choses. Dans cettecole vint un homme qui avait une certaine position et un certain pouvoir. Le professeur nalla pas la porte pour laccueillir et le recevoir. Du fait quil avait unecertaine position et une certaine autorit, cet homme se sentit

un peu offusqu et entra directement dans la classe en demandant auprofesseur : Pourquoi ne vous tes-vous pas occup de moi ? Vous

ntes pas venu maccueillir. Quest-ce que vous faites ? Le professeur rpondit : Je suis occup enseigner de bonnes chosesaux enfants. La personne importante posa la question : Le cur deces enfants va-t-il tre transform et devenir plus sacr toutsimplement parce que vous leur enseignez de bonnes choses ?

Le professeur prit son courage deux mains et dit : Bien sr, il y a de fortes chances que leur esprit changegrce mon enseignement. Lintrus rpondit : Non, je ne le crois pas ! cela le professeur rpliqua :

Vous ne le croyez pas uniquement parce que vous navez pas lafoi. Ce nest pas pour cela que je vais renoncer enseigner cesgarons de bonnes choses.

Puis cette personne qui se sentait plutt importante commena argumenter et dit quil ntait pas possible de changer le mentalseulement par des paroles. Le professeur, qui tait intelligent et quiavait des connaissances, demanda lun des plus jeunes garons dese lever. De faon ce que le visiteur entende, le professeur dit aujeune garon : coute, mon cher enfant ! agrippe-toi au cou de cevisiteur et jette-le dehors.

En entendant ces paroles, le visiteur snerva immdiatement et sesyeux devinrent rouges. Il tait trs en colre. Il sapprocha pour frapperle professeur. Le professeur demanda alors : Monsieur, quelle est la

raison de votre colre ? Nous ne vous avons pas battu, nous ne vousavons pas jet dehors. Ce qui vous a irrit ce point sont les paroles quejai dites ce jeune garon. Vous qui avez dclar ne pas croire quelesprit puisse changer par de simples paroles, pourquoi ces simplesparoles que jai dites ce jeune garon ont-elles tellement chang votreesprit et vous irritent-elles ce point ?

Il est donc faux de dire que lesprit ne peut tre chang par de simples paroles. Par de simples paroles, il estpossible de provoquer toutes sortes dexcitations et toutes sortes de sentiments. Par de simples paroles, il estpossible de gagner la grce dautrui.

Alors, si vous voulez promouvoir lamiti dans ce monde, vous pouvez le faire en utilisant des mots doux, enparlant avec douceur de choses sacres. Si, au contraire, vous utilisez des mots durs, vous ne dvelopperez paslamiti dans ce monde.

Sathya Sai Baba

U

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SAI, LENCHANTEUR

(Premire partie)

Par le regrett Professeur N. Kasturi

(Tir de Heart2Heart du 1ernovembre 2007,le journal sur Internet des auditeurs de Radio Sai)

Voici la transcription dune confrence donne par le regrett Professeur N. Kasturi, il y a denombreuses annes. Ce document provient de nos archives et nous sommes dsols de navoir pas la dateexacte laquelle lvnement sest droul. Nous pouvons toutefois raisonnablement affirmer que ctaitau cours de lanne 1987.

est une bien difficile mission que celle qui ma t confie et qui consiste parler de Sai Baba, car Ilsagit dun phnomne aux multiples facettes qui demeure encore un mystre, mme si je suis avec Luidepuis maintenant trente ans. Plus longtemps vous tes auprs de Lui, plus vous Le trouvez

mystrieux. Il a dailleurs Lui-mme reconnu et dclar quil tait trs difficile de Le comprendre et ce, nonseulement dernirement, depuis que des gens essaient den savoir plus sur Lui, mais dj depuis Son enfance.

La lettre qui marqua un tournant

Au Muse de la spiritualit de la facult qui a t inaugur il y a quinze jours(vraisemblablement le 24 septembre 1987), existe une lettre - en fait laphotocopie dune lettre - que Baba crivit Son frre an quand Il avait vingtet un ans. La date qui y figure est 1947 et, cette poque, il ny avait pas debureau de poste Puttaparthi, le plus proche tait 8 kilomtres de l. Commevous pouvez le constater, il sagit du bureau de Bukkapatanam et non de celuide Puttaparthi ou de Prasnthi Nilayam. On peut galement voir une photo deBaba tel quIl tait lpoque.

Son frre an tait plutt du, car il avait form, Le concernant, de grandsespoirs. Il pensait, en effet, quIl russirait Ses examens dentre luniversit,puis quIl trouverait un emploi sr et tranquille. Or, Il avait abandonn Sestudes et rassemblait autour de Lui toutes sortes de gens qui Ladulaient. Sonfrre an pensait que Baba stait gar et quIl avait quitt le chemin queprennent habituellement les gens duqus dans notre pays.

Il Lui crivit donc une lettre dans laquelle il Le tanait pour Son comportement et la fameuse lettre que vousvoyez ici est donc la rponse. Le frre an tant un rudit en langue telugu, Baba voulut aller un pas plus loinque Son frre et lui rpondre par un pome - celui-ci apprciait lui aussi la posie. Vous y dcouvrirez Babaexposant le but de Son avnement.

Tu ne Me comprends pas. Tu ne peux pas Me comprendre, lui dit-Il. Ni toi ni le monde entier ne parviendrez Me comprendre, quels que soient vos efforts et quoi que vous fassiez. Peu importe le temps que vous yconsacriez.

Dieu Sans Nom

Je nai pas de nom et il nexiste pas de lieu particulier que Je puisse revendiquer comme tant leMien. Je nappartiens pas Puttaparthi, Je nappartiens pas cet endroit. Je ne suis pas natif de telendroit ou de tel autre.

C

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Puis Il dit : Ye Perutho Pilachenanu Palakutunu - Je nai pas de nom particulier, appelez-moi par nimportequel nom et Je rpondrai. Ye Perutho Pilachenanu Palakutunu - Quel que soit lendroit o lon Memne, ce lieu mappartient.

Imaginez un jeune homme de vingt ans disant quIl na pas de nom ! QuIl rpondra tous les noms et que,quel que soit lendroit, il est Lui. Tout lieu Lui appartient. Si nous examinons lpoque prsente et ses

vnements, il est clair que le monde entier est Lui.

Un colier se soucie de lhumanit

Voici le pome quIl a crit en telugu :

Ma venue a un objectif. Jai entrepris une importante mission. Jai dcid de mener bien un projetet Je laccomplirai quoi quil arrive : Je donnerai lnanda,la flicit, lhumanit toute entire et Je lasauverai grce cette nanda.

Imaginez donc cela de la part dun garon qui vit Puttaparthi - que quelquun a dcrit comme un village cinq minutes de lge de pierre - et qui est n dans ce village au sein dune famille trs pauvre. (Baba navaitpas mme largent ncessaire pour acheter des boutons pour Ses chemises ! Il utilisait de longues pinesprovenant de plantes pineuses en guise de boutons.)

Imaginez quoi peut ressembler un garon n dans de telles circonstances, qui va lcole jusqu la 5mepuis la quitte au bout de deux mois de la 4me. Je me suis rendu dans cette cole et jy ai examin le registredes inscriptions et le mobilier. Je me suis assis sur le mme banc que celui sur lequel Il Stait assis lpoque.Pouvez-vous imaginer un garon comme celui-l, avec un niveau de 5me et qui aprs deux mois de 4me semet parler de lhumanit ?

Edgar Mitchell - le sixime homme avoir march sur la lune - dornavant un grand adepte du yoga, dclaredans son livre que, depuis la lune, la Terre lui est apparue comme un vaisseau spatial. Il parle de lextase

devant cette image : une merveilleuse pierre prcieuse bleu clair sur du velours plus fonc. Il en donne unemagnifique description. Puis, dans le paragraphe suivant, il dcrit lagonie quil a ressentie devant le fait quelhomme soit incapable de vivre en paix dans un endroit aussi beau. Il vit dans la haine, pratiquelexploitation et satisfait toutes ses passions les plus basses , crit-il. Plus loin, il ajoute : Quand lhommeconsidrera-t-il lhumanit ? Nous avons besoin de nous lever de ltat dhomme au niveau dhumanit.

Et nous voil devant un villageois cinq minutes de lge de pierre ! Baba raconte que la premire Jeep treentre dans Puttaparthi tait un tel objet de curiosit que les gens demandrent au conducteur sils pouvaient lapousser un peu. Et le fait davoir pouss la voiture pendant quelques mtres tait considr comme unformidable exemple de promotion sociale. Les Anciens du village eux-mmes saventurrent pousser la Jeepun petit peu et ils taient trs fiers de ce quils avaient fait. Tel tait le genre de culture et dvolution que lontrouvait Puttaparthi. Et voil quun garon ayant grandi dans ce cadre-l se met dire : Je suis venu avec la

mission doffrir lnanda lhumanit toute entire

Jai une Mission

Puis, la strophe suivante de ce pome dit :

Les gars, ceux qui dvient du sentier de la vertu, du chemin du dharma,Je les prendrai par la main et Je les sauverai ; tel est Mon vu. Je suis venuaccomplir une mission que tu ne peux comprendre. Je ne suis pas ton frre,

je ne suis pas ton Sathya Narayana Raju qui tu peux dire : Pourquoijettes-tu tes livres ? Russis ta licence et deviens fonctionnaire !

Non, Je nai pas de nom. Je ne suis pas n en un lieu spcifique. Je suis venuoffrir la flicit, nanda, lhumanit toute entire. Je suis venu amender lecomportement des gens pour quils ne quittent pas le droit chemin o quils

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soient, quels quils puissent tre.

La strophe suivante dclare :

Je suis venu rpandre lAmour,prema. De quelle manire ? En dbarrassant de leur terrible afflictionles gens qui vivent dans la pauvret, dans la dtresse : les opprims. Je les dbarrasserai de leurssouffrances et Je leur donnerai ce dont ils manquent. Quil sagisse de biens matriels ou de force

spirituelle, quels que soient leurs besoins, Je le leur donnerai.

Vous pouvez dire que Sai Baba est clbre pour cela. Cest ce quil fera et en cela rside Sa grandeur. Maisquelle est-elle ? propos de quoi dclare-t-Il : Je peux mme dire que jen suis fier ?

Quiconque Me vnre avecniyama (discipline)etnisht(perfection,dvotion exclusive et constante), dans les conditions appropries, Je lesauverai, Je ne labandonnerai pas.

Voici ce que la Bhagavad-gt affirme galement : Ananyaschintayantomam ye janah paryupasathe, tesham nithyabhiyuktanam yogakshemam vahamyaham

Le Seigneur Krishna dclare : Je serai toujours auprs de celui qui pense moi constamment et Je veillerai totalement son bien-tre.

Mais, bien entendu, Baba a ajout une autre signification cettedclaration. Dans la Gt,vous trouvez des citations, mais, en observantSai Baba, Ses activits et Ses discours, vous dcouvrirez quils sontlexplication et lapplication pratique de laBhagavad-gt.

Pour revenir cette dclaration : Je sauverai quiconque Me vnre avecniyama etnishtdans les conditions appropries, Je ne labandonnerai pas. Je le protgerai toujours, telle est

ma ghanatha(grandeur) , la citation de la Gtprcise : Quiconque me vnre avec dvotion concentre, jeserai toujours avec lui. Je lui donnerai le bonheur dans ce monde et la joie dans le prochain.

Or, il se trouve que ce passage particulier a t expliqu par Baba dune autre manire : Ananyaschintayantomam Ananya chinta est gnralement traduit par concentration , cest--dire : sans autrepense que celle de Me vnrer ; certains interprtent cela comme sans vouer de la fidlit dautres ou sans autres penses .

Ils ne devraient se laisser distraire par aucune autre pense. Ils doivent compter entirement sur Moi et treentirement consacrs Moi. Cest l le sens que lon donne habituellement cette citation.

Dieu et Son fidle ne font quUn !

Mais Baba dit : Non, ce nest pas l son sens. Ananya chinta veut plutt dire : Il est diffrent deMoi ! Cest cette ide de diffrence que vous ne devriez pas avoir. Si Vous Me vnrez, ou Madorez,ou Me rvrez sans cette pense : Il est diffrent. Je suis spar de lui. Il est Lui. Je suis moi. Je ne suispas Lui, Il nest pas moi, en dautres termes, si vous navez pasananya chinta, le sentiment quil existeune sparation entre vous et lautre personne, alors Je vous soutiendrai et vous protgerai.

Telle est la nouvelle interprtation que Baba a donne. Il est quelquun dautre , est un sentiment que vousne devriez pas avoir, car il ny a personne dautre. Nous sommes tous Un et, si quelque chose arrive autrui,cest aussi bon ou aussi mauvais que si cela nous arrivait nous personnellement.

Cela mis part, que sont niyamaet nisht? Que sont ces conditions dont Baba dit que elles seules vouspermettront dobtenir Ma grce ? Plus tard, Il a bien sr expliqu que ce nest pas la vnration formellequIl demande.

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Puret : niphalamnipushpam

LaBhagavad-gtparle de :patram, pushpam, phalam, toyam. Le Seigneur Krishna dclare : Vous pouvezMoffrir en offrande une feuille (bilva ou tuls) :patram, une fleur : pushpam, un fruit :phalam, ou bien deleau bnie : toyam, cela Me suffit.

Mais Baba dclare : Non, pas mme cespatram, pushpam, phalam, toyam. quoi servent des feuilles qui

se desschent, des fleurs qui se fanent, des fruits qui pourrissent ou de leau qui svapore ? Non, ce queJe veux cestpatram,la feuille que reprsente votre cur.

Il explique le sens de tout cela et assure que ce que vous devez pratiquer afin de Le vnrer est simplementsatya, dharma, shnti etprema (La Vrit, lAction Juste, la Paix et lAmour). Telle doit tre votre attitudeintrieure. Il Lui importe peu que vous choisissiez pour vous adresser Lui le nom de Rama, Krishna, Shivaou Rajarajeshwari.

Une fois, pendant la dernire journe deDasara- la priode de dix jours dadoration de Dieu dans Son aspectMaternel -, nous Lavons vnr. Nous Lavons fait asseoir et nous Lavons ador en Lui chantant les LalithaSahasranma (les 1008 noms de la Mre Desse). Et pendant tout ce temps, Il tait assis l

Imaginez prsent : comment peut-Il supporter dtre vnr en tant que Mre Lalitha, ou lou en tant queDieu ? Cela ferait tourner la tte de nimporte qui ! Imaginez que vous ou moi soyons vnrs de la sorte Lesimple fait de me tenir sur cette estrade avec mon coussin et cinq mtres de vous me rend mal laise,comme si jtais une personne importante qui ne doit pas se mlanger avec vous. Alors, pensez, comment doitse sentir un homme qui ne serait pas authentique et que lon ferait sasseoir deux fois par jour pour tre adoren tant que Seigneur Rma, Krishna, hiva, en tant que Mre Gauret Sarasvat, et cela continuellement ! Pourtolrer tout cela, un tel homme doit avoir le cerveau srieusement drang. Mais Sa tte est dune clart totaleet cest une personne trs comptente, et cela en soi est une indication quIl doit tre un phnomne que nivous ni moi ne pouvons apprhender.

Pour revenir niyamaet nisht, les conditions quIl prconise en termes de vnration et de rvrence sont trsdiffrentes. Vous pouvez appartenir nimporte quelle religion et choisir, pour vous adresser Lui, le nom de

votre choix.

Trouver un yogi

Certains dentre vous ont certainement lu louvrage dArnold Schulmanintitul Baba . Cest un livre intressant dans lequel il raconte quil est venuen Inde avec, comme la plupart des touristes, une liste de choses faire et voir, telles que visiter le Tjmahal, probablement voir un cobra, une chasse autigre et un yogi.

Il vit toutes ces choses, lexception du yogi. Aussi demanda-t-il quelquun

o il pourrait en trouver un. La personne lui rpondit : Allez donc Whitefield ! Et il vint rencontrer ce yogi appel Sai Baba. Et ce yogi lappela en interview. Dans la pice, il y avait aussi dautres personnes et ilreut de Sa vibhti. Il lui sembla plutt trange que dun simple mouvement deSa main, ce yogi fusse capable de produire de la poudre blanche ! Puis il

Lentendit demander quelquun : Vous avez lappendicite ? puis donner de la vibhti la personne enquestion. Une fois sorti, il demanda celle-ci : Avez-vous lappendicite ? , ce quoi elle rpondit : Oui,mais je ne Le lui avais pas dit !

Il trouva tout cela bien trange, mais il tait content : il avait vu un Yogi . Puis il sen alla. Il crit alors : Jesuis retourn au monde aseptis des bains-douches et du dodorant. Plus loin, il dclare : Je suis all enInde et jai rencontr ces yogis dont on parle tant. Jai trouv que ctait une bande dexploiteurs entours de

disciples psychopathes et compulsifs. Il carta donc le monde des gourous, des matres et des yogis indienscomme tant des exploiteurs systmatiques et compulsifs. Cest alors que Baba se mit travailler sur lui.

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Comme vous laurez srement remarqu, chaque fois que Baba prend la parole, Il cite ou chante un pome. Unjour, Il commena par un chant sur Lui-mme intitul : Vishwamellada vyapiyeevelayuvaadu, ce qui signifie : Celui qui est prsent dans le monde tout entier . On peut dire ce nest pas exactement monde , maisplutt cosmos .

La mesure des dimensions cosmiques

Quand Baba revint de Son voyage en Afrique de lEst, il y avait un grandrassemblement pour Laccueillir et Lui souhaiter la bienvenue comme sIlstait rendu quelque part par del les mers . Pour Ses fidles, ctait unvnement de premire importance.

On me demande trs souvent si Baba sest rendu ltranger, car cestllment qui fait que quelquun prend de limportance nos yeux et, quand jerponds quIl est all en Afrique, je peux lire une certaine perplexit dans lesyeux des gens. En Afrique ! Il devrait dabord Se rendre en Amrique, cest unendroit o nous sommes honors, mais en Afrique ! Mais Baba se rend enpremier dans des pays relativement pauvres qui mergent peine du systmecolonial et qui essaient de se tenir sur leurs propres jambes.

Pour en revenir notre histoire, lors de cette confrence publique je traduisais Son discours du telugu langlais. Lestrade tait large de prs de dix mtres, Il tait une extrmit et jtais lautre. Puis voil quIlse mit dire : Quest-ce que cest que cette crmonie que tu as mise en place! Je nai rien fait dautre que deme rendre dans une des chambres de Ma demeure ! Lorsque le matre de maison passe de la salle de rception la salle manger, vous nen faites pas toute une histoire avec des guirlandes et une crmonie en vousexclamant : Oh ! Il est pass dune pice une autre, et pour Le louer dtre venu ! En essence, Il disaitque tout cela tait absurde.

Puis Il utilisa le terme Prapancha mey na illu, que je traduisis. Bien sr, il est parfois difficile de trouver le motjuste rapidement. Je dis alors Le Monde est Ma demeure et je me sentais assez fier davoir trouv le mot demeure pour illu. Je pariai intrieurement que tout le monde apprcierait la trouvaille. Je ne dis pas maison ou foyer ou quelque lieu commun, mais un terme plus sophistiqu : demeure . Je faisaisdonc de lautosatisfaction. Mais Baba Se tourna vers moi et lana Non ! Il est difficile de traduire Baba. Ilne fait pas que parler en telugu, Il surveille la traduction en anglais et Il essaie de dcouvrir lorigine des ides.Vous avez certainement vu le docteur Bhagavantam - qui tait charg de traduire dans les annes 70 - se fairecorriger maintes et maintes fois.

Ainsi, quand Il se tourna vers moi en disant : Non ! , jen eus des frissons. Non ! Pas le monde ,poursuivit-Il en pointant Son index dans ma direction. Il vint alors vers moi. Je me dis en mon for intrieur quecen tait fini, que jtais un incapable et quIl allait me demander de marrter. Par consquent, alors quIlavanait dans ma direction, jallais moi aussi vers Lui car, sIl devait me donner une gifle ou autre chose de cegenre, il valait mieux la recevoir mi-chemin que de Lobliger parcourir la distance toute entire ! Je me

rendis donc au centre de lestrade. L, heureusement, il ny avait pas de micro, je serais donc le seul entendrece quIl me dirait, et non tout le public. Mais cela valait vraiment la peine de lentendre.

Le Matre suprme

Non, pas le monde, lUnivers ! dit-Il. Et l, bien sr, ce fut un choc ! Imaginez une personne mesurant unmtre soixante qui se tient devant vous et dclare : LUnivers est Ma demeure ! Jtais, en fait, plus grand et plus g que Lui ! Plus duqu diriez-vous : je traduisais Ses discours. Cela vous donne devrais frissons davoir, en face de vous, quelquun sous une forme humaine, de cette taille, qui dclare : Non,pas le monde, lUnivers ! Quand Il me corrigea de la sorte, je tombai simplement Ses pieds en prsence decinquante mille personnes berlues se demandant : Que fait donc cet homme ? Puis, dune lgre pressionsur mon paule, Il me fit me relever et me ramena vers le micro en disant : Poursuis ton travail a, cestBaba.

( suivre)Professeur N. Kasturi

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CHOIX AVISS

Mme Priya Davies

(Tir de Heart2Heart du 1ernovembre 2007,


Suivant les instructions que Bhagavn Baba avait donnes sa mre, Priya Davies est venue en Inde du

Canada en 1978 pour tudier dans Son cole Ooty. Elle est alle, plus tard, tudier l'Universit des

Lettres et des Sciences Sr Sathya Sai des femmes Anantapur de 1981 1982, o elle a achev ses

tudes intermdiaires. Ensuite, elle a poursuivi ses tudes universitaires au Qubec, l'Universit de

Concordia Montral. Priya vit actuellement Toronto, au Canada, et travaille dans lindustrie

publicitaire pour les soins mdicaux. Elle est galement dans sa dernire anne dtudes en mdecine

homopathique.

Il y a approximativement cinq ans, j'ai t engage par mon employeur actuel, une agence de publicitau centre de Toronto, en tant que Directrice de Dpartement. Mon rle tait de contrler le dpartementdes Exploitations et Ressources Humaines. Une personne du dpartement Rception/Administration avait me rendre directement des comptes. Appelons-la Liz.

RH (Ressources Humaines) avec un visage humain

Le jour o j'ai sign mon contrat pralable, j'ai t prvenue par ma suprieure hirarchique, Vice-Prsidente des Exploitations, qu'il y avait un problme de longue date concernant les performances deLiz en tant que Rceptionniste/Administratrice, et quil serait peut-tre ncessaire de la licencier ,

insinuant clairement que, moi qui allait jouer le nouveau rle de Directrice des Ressources Humaines, jedevrais la renvoyer.

J'ai rpondu que je comprenais tout fait, puisquil yavait des problmes, mais que cela mennuierait de lalicencier, car primo : je navais aucune relationprofessionnelle, pas dantcdents ou de problmesavec Liz, et secundo : cela mennuyait de renvoyerquelquun, sauf si tous les autres moyens de rsoudreles problmes avaient t puiss et que javais donntoutes les occasions Liz de changer les choses.

J'ai demand que lon me permette de travailler troismois avec Liz et que, si la fin il y avait encore desproblmes dans lexcution de ses tches, je la mettraisalors sur un plan PIP. Le PIP, ou Plan d'Amliorationdes Performances, est une sorte de priode deprobation. Il comprend des dtails prcis de feed-back, dinstructions sur les buts atteindre afin demettre fin cette priode dessai. Lemploye donnason accord contrecur.

Les trois mois suivants se sont avrs extrmement puisants, car l'employe avait en effet des problmesde mmoire, prouvait des difficults avec l'informatique, avait un rythme de travail lent, et ne traitait

donc pas convenablement de nombreux aspects de son travail. D'un autre ct, elle excellait en dautresdomaines, comme la communication verbale pour laquelle elle avait du talent, son comportement autlphone, sa connaissance des gens, etc.

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Liz avait besoin galement de beaucoup de temps, en dehors de son travail, pour aider un parent malade.Malgr les instructions et la formation que je lui donnais, ses performances dans les domaines o elleavait des difficults ne staient pas beaucoup amliores ou, pour tre plus prcis, il pouvait y avoir unepriode dtat de grce o elle faisait de grands efforts, et puis ils diminuaient rapidement. Elle revenaitainsi son statu quoqui tait dtre vraiment bonne pour certaines choses et fort peu performante pourd'autres tches.

la fin des trois mois, ma suprieure hirarchique, qui tait dune nature paranoaque, ne se sentait pas laise avec le fait que joctroie le plan PIP cette employe, car elle se figurait que celle-ci pouvaitprouver du ressentiment du fait davoir t mise ainsi l'preuve et quelle pourrait saboter desfichiers informatiques, etc. Elle a dcid de prendre les devants et de rsilier le contrat de travail de Liz.

Ntant pas satisfaite de cela, j'ai exprim mes sentiments. La maladie de son pre n'tait pas quelquechose qu'elle pouvait contrler, et je respectais qu'elle fasse passer en priorit le fait de s'occuper de lui.Jestimais quun employeur devait faire grand cas dune employe qui montrait un tel sentiment d'amouret de respect envers un parent mal portant. Cela dnotait bien son humanit. En outre, je considrais queLiz sa manire avait une certaine valeur, et que je pouvais l'aider dans certaines de ses tches etpoursuivre sa formation plus long terme. Tout le monde mrite une deuxime chance et elle aussi, ai-jeargument.

Au dernier moment, juste cinq minutes avant la runion concernant le licenciement, ma patronne a changd'avis et a dcid de ne pas passer lacte. Liz tait extrmement populaire au bureau, et celui qui larenverrait deviendrait trs impopulaire, ce que ma directrice n'tait pas dispose risquer. Pendantenviron une anne, les choses ont fluctu du bon au mauvais et vice-versa. L'entranement faisait seseffets tant que le recyclage tait effectu annuellement, car, avec le temps, Liz avait tendance oubliercertains conseils.

Licencier ou tre licencie

ce moment l, notre agence tait clbre pour sa porte tambour (autrement dit, le va-et-vient desemploys - NDT). Les deux principaux directeurs des affaires, le PDG et son pouse (ma patronne),

avaient tendance licencier trs rapidement les personnes qui ne s'adaptaient pas des conditions detravail rigides qui inspiraient la crainte, et lautomatisme qu'ils essayaient de maintenir. Ma patronne mefaisait quotidiennement des commentaires au sujet de l'incomptence prsume de Liz, en esprant que jecderais et la renverrais.

peu prs un an et demi aprs mon embauche, elle et son mari, le PDG, me convoqurent dans leurbureau pour me dire que j'avais un brillant avenir dans cette compagnie et que, si je voulais progresser

dans ma carrire, je devais licencier la dame stupide qui me freinait.Cela ma t signifi avec beaucoup plus de dtermination que lescommentaires quotidiens que j'avais entendus durant l'anne. ce moment-l, jai ralis que nous tions parvenus un point de non-retour.

Ses dfauts mis part, je savais que Liz tait dvoue son travail. Chaquejour, elle avait presque trois heures de trajet pour venir travailler, et autantpour en repartir. Personne ne pouvait rivaliser avec elle quand sa vivacitdesprit et sa comptence au tlphone. videmment, elle ntait peut-trepas aussi rapide que d'autres employs, mais certaines choses devaient trepeses pour voir ce qui tait le plus important.

Diriger des personnes nest pas la mme chose que conduire une machineautomatique. On na pas faire un comportement dentreprise nettement

dfini. Il sagit de soccuper dtres humains sang chaud qui ont des forces et des faiblesses, qui ont despotentiels, mais qui passent aussi par de mauvaises priodes.

Nous ne rejetons pas un parent g ou une personne de notre famille juste parce qu'ils ne sont pas, dirons-nous, utiles ou s'ils ont des ennuis, nest-ce pas ? Je ne pense pas que quelquun devrait pouvoir sensortir dans le monde des affaires en se comportant dune faon diffrente que dans sa vie personnelle.Nous devons diriger nos efforts vers ce quoi Baba fait rfrence: lUnit en pense, parole et action.

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Quoi qu'il en soit, l'ultimatum pos par les deux directeurs de la compagnie me proccupait : je devaischoisir entre rester fidle envers moi-mme et les valeurs que je chrissais - et mes aspirations pour unepromotion rapide dans lindustrie de la publicit.

Aller de lavant et progresser

Aprs cette runion, j'ai dmissionn de mon travail parce que

je ne voulais pas faire de choses incorrectes seule findobtenir de lavancement dans ma carrire. Je n'avais aucunautre travail en vue, mais jtais confiante et je savais quequelque chose allait se prsenter. Effectivement, quelquessemaines plus tard, il ma t offert un travail fantastique deDirectrice Administrative dans une compagnie de ferries. Ilmarrivait parfois, dans ce nouvel emploi, de regretter lancienbureau car, mis part mes deux patrons, javais beaucoupapprci de travailler avec ses employs.

Quelques mois plus tard, j'ai entendu dire que mon anciennepatronne et le PDG avaient t licencis eux-mmes par la

maison mre. Quand j'ai appris cette nouvelle, la pense matravers lesprit quil serait bien agrable prsent dytravailler sans ces deux patrons-l. Il devait y rgnermaintenant une ambiance positive et harmonieuse.

Un jour plus tard, jai trouv, sur mon rpondeur, un message du nouveau Prsident, qui avait t unDirecteur quand j'tais l, me demandant de revenir. J'y suis retourne le mois suivant et je my trouvetoujours. Liz est encore ici et travaille avec moi chaque jour. Nous avons des hauts et des bas. Mais, laplupart du temps, cest formidable et la situation samliore.

La Droiture protge le Bien

Aujourd'hui, je suis heureuse dtre reste sur mes positions et de ne pas avoir pris une dcision quejaurais toujours regrette lorsque mes deux prcdents directeurs mont adress lultimatum de licencierLiz ou de quitter lentreprise. Je pense quen raison de cette adhsion ce que j'ai compris de la ConduiteJuste, je vis maintenant ma vie professionnelle dans une atmosphre plus saine et plus productive.

Savoir consciemment ce quil est juste de faire est beaucoup plus facile que de le mettre en pratiquechaque jour, chaque minute et dans chaque situation (do les hauts et les bas). Faire toujours ce qui estbien peut tre un dfi. Quand nous faisons un faux pas, ce n'est pas le genre de chose que nous voulonspartager - craignant et doutant de faire des erreurs. Sur dix bonnes choses que j'ai ralises, j'aiprobablement fait quelques choix peu judicieux aussi.

Je pense que limportant est de savoir que parvenir la perfection est le droit de chacun. Nanmoins,

quand nous commettons des erreurs - et nous en faisons de temps autre - alors il faut saimerquoiquil en soit, se pardonner, tre patient avec soi-mme et envers les autres, car nous voyageons tousensemble - vers le but de la perfection, de la dvotion et de la connaissance de soi. Bien sr, certainsd'entre nous sont trs en avance ou trs en retard par rapport aux autres dans cette ralisation du Soi, maistout est parfait. Ce n'est pas une course.

Une trs chre sur de Sai m'a envoy la citation suivante un moment o je ne me sentais pasparticulirement fire de moi. Swami dit : Allez de lavant les yeux fixs sur le but. Ne ruminez pas leserreurs commises et les checs dont vous avez souffert dans le pass. Ne suivez pas les lubies et les

fantaisies du mental plus longtemps. Elles rempliront vos oreilles d'loges ou de blmes et vous

entraneront loin du chemin spirituel. Suivez l'appel du Divin qui slve des curs de tous les tres

vivants.

Lquipe de Heart2Heart

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QUEST-CE QUE LA SDHANA?

Dr. Sara Pavan

(Tir du journal Sai Newsletter dAustralie 1993 -

Article paru dans Prema n18 Automne 93)

Le Dr Sara Pavan est mdecin anesthsiste, fondateur de la revue SAI NEWSLETTER en Australie.

Lorsquil se rendit chez Baba pour la premire fois, Swami lui dit : Dans dix ans, tu viendras travailler

pour Moi dans mon nouvel hpital . Effectivement, le Docteur Pavan ainsi que son pouse (mdecin

galement) ont t appels auprs de Sai afin de travailler dans lhpital superspcialis de Puttaparthi.

La sdhanane doit se pratiquer quaprs avoir acquis un bon caractre ; cela est trs important.Leffort spirituel est strile au milieu de limpuret, de la haine et de la malveillance. Elle serait

comparable un bijou qui se trouverait dans la tte dun cobra, au centre de la cruautvenimeuse.

(Sathya Sai Baba)

a sdhana, cest leffort sur soi-mme, la pratique, la discipline spirituelle, la purificationmentale. Lexercice spirituel que sont le sacrifice et labandon implique loffrande de tous sesactes Dieu, en Lui ddiant toutes nos penses et nos paroles. Cest le moyen de dcaper notre

mental

Cest ainsi quHomer Young dfinit la sdhanadans son glossaire rassemblant toute une compilation desdiscours de Sai Baba. Swami a maintes fois soulign limportance de lintrospection et de latransformation de soi. Il est svre lgard de ceux qui se limitent au rituel religieux sans se consacrerau service dautrui. Il a dclar : Vous ne trouverez pas Dieu dans la religion !

Le seul et unique but de la sdhana est la transformation intrieure en bont et beaut divines. trebons, faire le bien et voir le bien viter les mauvaises penses, les mauvaises paroles et les mauvaisesactions Percevoir lunit essentielle dans tout ce qui est manifest, pratiquer les Valeurs Humaines,dont les plus importantes sont daimer et de servir autrui. Si nous dveloppons ces qualits divines ennous-mmes, nous les dcouvrirons ensuite chez les autres.

Ces nobles qualits ne peuvent se cultiver de lextrieur : tellesque des graines, ces vertus doivent tre semes dans la terre denotre mental et cultives sans cesse dans la foi et le sacrifice. Il

ny a donc pas dheure, de lieu ou de rituel fixe pour cettepratique, mais seulement une prise de conscience et une volontsincre de changer : la Grce de Dieu fera le reste. Swami nousrpte souvent que nous devons rechercher la transformation, etnon seulement linformation.

Il est donc essentiel de bien comprendre la sdhana travers desactivits extrieures comme les bhjan (chants sacrs), lesprires, les cercles dtudes, la lecture de textes sacrs, larptition du Nom, etc., et le nettoyage intrieur, car les pratiquesextrieures ne sont quune prparation la sdhana. Ce sont nospenses et nos actes (avant et aprs ces exercices) qui constituent

la vraie sdhana. Voil en quoi consiste notre vritable test.

L

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Voici un exemple pour illustrer cela. Un forgeron qui fabrique un outil doit avoir en tte la forme et lesmesures exactes de lobjet quil veut raliser. Le bloc de fer sur lequel il travaille tant trop dur et rigidepour pouvoir tre faonn dans une forme quelconque, il est oblig de le ramollir en le chauffant trshaute temprature. Mais si ce forgeron se contentait de chauffer le fer tous les jours pendant une heuresans le travailler parce quil na pas une ide trs prcise de ce quil veut en faire, ou parce quil est tropparesseux, ou encore parce quil est pris par dautres impratifs, le bloc de fer resterait inchang.

De mme, le fait de participer aux activits extrieures comme les bhjan, le seva, la frquentation delieux de culte ou autres, peuvent tre compars au rchauffement et au ramollissement du bloc de fer.Mais la vritable sdhana, cest la prise de conscience constante et intgre dans notre vie quotidienne, travers nos interrogations sur la nature et la cause des vnements : seule la comprhension de ces choseset les actions accomplies en accord avec notre conscience nous conduiront la transformation - comme leforgeron qui refaonne le fer incandescent. Mconnatre cela est un signe dignorance, de faiblesse oudaveuglement. Nous pouvons chanter les bhjan toutes les semaines sans entreprendre notre sdhana.Nous aurons tout simplement adouci momentanment notre cur, mais nous aurons chou dans notreeffort de transformation intrieure, la seule qui nous rend aimables et indulgents, sereins mme dansladversit et humainement divins.

Quenous suivions notre Swami bien-aim depuis nombre dannes est sans importance : ce qui compte,cest de savoir si nous avons rellement chang. Oui, la plupart dentre nous se sont nettement amliors.Pouvons-nous faire mieux ? Swami est-il content de nous ? Il est un peu facile de sen tenir auxgnralits et de justifier ainsi notre stagnation. tant donn que la sdhana est un processus qui sedroule dans notre tre intrieur, il ne devrait pas dranger ceux qui nous entourent ou provoquer desconflits extrieurs. Au fur et mesure que notre conscience va slargir, notre comprhension de la vie semodifiera progressivement et nous deviendrons des flambeaux damour et de lumire. Non seulementnous serons illumins par la sagesse divine, mais, de plus, nous pourrons aider tous ceux qui nousentourent en tant tout simplement vrais et en paix avec nous-mmes. Voil la force qui jaillit de lauto-transformation. Par labngation et laltruisme nous parvenons au service, grce auquel nous devenons lesinstruments de Dieu.

Penser quun Centre Sathya Sai nest quun lieu de culte qui remplace lglise, le temple ou la mosqueest une erreur. Bien sr, la plupart des gens commencent leur voyage vers Sai Baba ce niveau decomprhension. Mais en tre encore ce niveau dix ans plus tard ne serait que le triste reflet de tout letemps perdu.

La dvotion rside toujours lintrieur de soi-mme et non lextrieur. Cest la transformation de soi qui est synonyme desdhana. Nous devons avoir foi dans lenseignement de Babaet renoncer vivre en suivant les habitudes souvent erronesde notre pass. Point nest besoin de forcer il suffitsimplement daccepter son message. Si nous continuons suivre seulement Sa forme et ignorer Son message, nous

naurons russi qu tablir une institution de plus, en adoranttout simplement une autre forme de Dieu.

LAvatar est venu pour nous faire aller de lavant et nousconduire vers notre vraie destination. Suivons Son message. Ilest plus important encore pour la gnration future decomprendre cela, pour des raisons videntes. Notre volont decooprer avec le Plan divin pour le destin ultime de toutelhumanit, par del les frontires, les nationalits et lescroyances, est vitale.

Puisse Sai nous bnir dans notre sdhana.

Dr. Sara Pavan

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FRANCE :UN PREMIER SEMESTRE 2008 TRS INSTRUCTIF

u 22 au 24 mars 2008, un premier sminaireValeurs Humaines Educare (Base 2), organispar le Comit de Coordination Sr Sathya Sai

France, sest droul avec une vingtaine de participantsprs de Limoges. Anim par une quipe de quatreformatrices belges et dun formateur franais, le thme dela session portait sur les 5 techniques denseignement delducation Spirituelle Sai : la mditation ou lassisesilencieuse, la prire et la citation, le chant, lhistoire,lactivit de groupe. Des ateliers trs instructifs ont permisgalement des moments de partage joyeux et fraternels.

Deux mois plus tard, les 24 et 25 mai 2008,

lOrganisation Sr Sathya Sai de France organisait,galement prs de Limoges, la premire session dun sminaire sur le Leadership .

Cette session, qui sest droule dans le cadre de lInstitut ESSE (European Sathya Sai Education), tait animepar Thorbjrn et Marianne Meyer du Danemark, et par Vassiliki Stephanides et Georges Bebedelis de Grce.

Le but de ce sminaire, ouvert aux membres de lOrganisation franaise et aux membres francophones delOrganisation belge, tait daider les dirigeants nationaux, ceux des Centres et Groupes, ainsi que les futursresponsables, mieux assumer leurs responsabilits et affronter les difficults qui en dcoulent.

Le programme a port sur : la communication interpersonnelle etintrapersonnelle ; leadership et responsabilit ; pourquoi organiser ; btir desquipes, source defficacit ; le pouvoir de rester dans le prsent et la gestiondu stress ; coordination et coopration.

Au cours des ateliers, les participants ont pu travailler sur leurs difficults,claircir leurs positions et celles de lOrganisation, envisager dautres faonsdaborder les questions souleves, en changeant leur regard et en se rfrantmieux lenseignement de Sathya Sai Baba.

Un prcieux moment musical apprci de tous a t offert le samedi soir auxformateurs et participants par Kiyoko Yoshimura, premier violon danslOrchestre Symphonique Sai qui joue Prasnthi Nilayam lors de grandes ftes.

45 participants dont 9 venant de Belgique ont suivi cette session, en prsencedes deux prsidentes de France et de Belgique. Tous sont repartis heureux etressourcs par ces journes, motivs pour travailler sur eux-mmes et aller plusloin au service de Swami.

D

Un des jeux de rle raliss dans le cadre dun atelier

Sminaire Leadership anim par l'Institut ESSE prs de Limoges

Rcital de KiyokoYoshimura

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IL EST MON SWAMI

(3mepartie)

Mme Padma Kasturi

(Tir de Heart2Heart du 1erjuillet 2007,


Voici la troisime partie de la transcription de la conversation diffuse sur Radio Sai, entre Mme PadmaKasturi (PK), fille de Sri N. Kasturi, le biographe de Swami, et Mme Rajeshwari Patel (RP), anciennetudiante et professeur au campus dAnantapur de lUniversit Sathya Sai.

RP : Madame, pourquoi ne partageriez-vous pas avec nousquelques-unes de vos propres expriences avec Bhagavn ?

PK : Volontiers ! Partager est vraiment merveilleux. Monmariage fut clbr ici, dans le vieux Mandir, en 1950, lorsdu festival de Dasara. Le nouveau Mandir PrashntiNilayam ne fut ouvert que plus tard dans lanne. Cestpourquoi les clbrations de Dasara et de lanniversairefurent regroupes en novembre. Aprs mon mariage,lorsque Swami nous accorda un entretien, mon mari et moi, Il me bnit en matrialisant un fruit, puis Il me dit : La prochaine fois que tu viendras, tu amneras avec toi

un fils. Sai veille sur la grossesse

Six mois plus tard, jtais enceinte. Mais, aprs le sixime mois de grossesse, il y eut quelques complications ma tension tait leve. Les mdecins taient trs inquiets et me demandrent de ne pas saler ma nourriture. cette poque, la mdecine ntait pas aussi avance que maintenant et ils pensaient que, comme javaisbeaucoup de tension, je risquais davoir une attaque pendant laccouchement. Ils me prescrirent donc desmdicaments. Mes parents taient trs inquiets. Ils allrent Puttaparthi pourtout raconter Swami.

Swami matrialisa alors un morceau de sucre candi et le donna mon pre en disant : Lorsquon lemmneradans la salle de travail, il faudra lui mettre ceci dans la bouche et laccouchementse fera sans douleur.

Au cours du huitime mois, les mdecins trouvrent que mon corps tait trs enfl, ce qui tait d un excsdalbumine dans mes urines. Je fus admise dans une clinique o ils me gardrent en observation et soustraitement. Je restai la clinique tout le mois et le taux dalbumine se stabilisa. Le mdecin dclara : Cela faitun mois complet que vous tes ici, et puisque lenfant na pas encore totalement termin sa croissance,laccouchement ne se produira pas avant au moins une quinzaine de jour. Pourquoi ne rentreriez-vous pas chezvous, en continuant le mme rgime et le mme traitement ?

Je sortis de la clinique le 28 fvrier et rentrai donc chez moi. Mais Swami avait annonc que laccouchementaurait lieu la 1resemaine de mars. Un jour, la maison, je ressentis brusquement une douleur et je retournai la clinique. Le mdecin dclara : Cest le premier accouchement pour lequel nous ignorons la cause de ladouleur ! Mais, puisque vous tes ici, pourquoi ne resteriez-vous pas cette nuit, pour ne repartir chez vous que

demain ?

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Cette nuit-l, jeus encore des douleurs, mais ctait supportable. Lorsque ma mre stait rendue Puttaparthi,Swami lui avait dit de ne pas sinquiter et quIl serait l le moment venu. Ma mre avait pens que Swami Serendrait peut-tre Bangalore en fvrier ou en mars. Mais Swami avait rectifi : Non ! Pas physiquement,mais spirituellement !

RP: Oh !

PK : Soudain, je ressentis une vive douleur je crois quectait vers 3 h 30 ou 4 h du matin. Il me sembla alors voir unemain prs de moi ! cette poque, Swami portait des tuniquesde diffrents couleurs : roses, jaunes, et pas seulement oranges.Je vis donc une main sortant dune manche rose sapprocher etcommencer me masser le ventre ! Je pouvais sentir soncontact !

RP : Et vous lavez vue aussi ? Et la tunique tait rose ?

PK : Je voulus saisir la main, mais je ny parvins pas ; celama aussi effraye, car nous ntions quen 1952 et, cettepoque, je ne savais pas grand-chose propos de Swami et detous Ses miracles ! Jai immdiatement appel ma mre : Amma ! Une main sest approche de moi et a commenc

me masser le ventre ! Je ne sais pas ce que ctait ! Elle me rpondit : Ne tinquite pas ! Jai vu Swamidebout prs deton lit.

RP: Elle La vu ? Elle aussi tait dans la chambre ?

PK : Oui. Elle dormait ct de moi dans la chambre.

RP: Donc elle La vu !

PK : Oui. Elle sest dit : Ce doit tre Swami ! Puis, le lendemain, le mdecin annona : La tte du bb apivot ; il se peut que laccouchement ait lieu aujourdhui ! Aprs cela, les douleurs du travail sintensifirentet, pendant quon memmenait dans la salle daccouchement,ma mre me mit immdiatement le sucre candidans la bouche. Alors que jtais tendue sur la table de travail, suant le morceau de sucre en avalant masalive, je sombrai dans un profond sommeil ! Ctait une sorte de chloroforme !

Toute ma famille mes parents et beaux-parents taient l. Le mdecin dclara : Laccouchement ne peutavoir lieu pendant quelle dort ! Vous pouvez donc tous rentrer chez vous.

RP: Le mdecin ntait pas au courant, pour Swami !

PK : Non ! Ma mre avait demand lune des infirmires de rester avec moi. Et lorsque je ressentis desdouleurs, celle-ci lappela immdiatement: Amma ! Venez vite ! Le bb est en train de sortir ! Alors ellevint en courant et, bien sr, laccouchement eut lieu !

RP: Ce fut donc un accouchement sans douleurs !

PK : En effet, sans douleurs. Mais le bb tait trs petit 1,5 kg seulement et il ne pleurait pas. Il taitgalementtrs faible, et comme il saignait du nez et de la bouche, ils durent lui faire une injection. Puis ils luidonnrent un bain et le placrent en couveuse.

Linfirmire dclara : Je suis trs inquite au sujet de la maman qui a une tension leve, et aussi de ce qui vaadvenir lenfant, car il est sifaible. Trois jours passrent. Elle navait aucun espoir pour lenfant. Elle dit

alors : Vous parlez de ce Sai Baba. Pourquoi niriez-vous pas Lui demander de laide ou chercher duprasdam ?

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