Population - vendee-expansion.frPopulation âgée de moins de 25 ans (2006) Source : INSEE...
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Démographie - Emploi - Chômage - Diplômes et qualifi cations - Revenus - Logement
Population
Un dynamisme démographique de plus en plus affi rmé grâce à la progression constante des
fl ux migratoires
La Vendée fait partie des départements français qui se distinguent par leur importante vitalité démogra-phique depuis maintenant plusieurs décennies. Du-rant la dernière période intercensitaire, cette caracté-ristique s’est nettement accentuée puisque le taux de progression de la population locale a plus que doublé (+1,5 % par an entre 1999 et 2006, contre +0,6 % par an entre 1990 et 1999). Avec un rythme de croissance plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale (+0,7 % par an entre 1999 et 2006), la Vendée se classe désormais parmi les sept départements les plus dynamiques du pays. Cette performance appa-raît plutôt singulière dans un contexte qui est essen-tiellement favorable aux territoires qui sont dotés de grandes agglomérations.
Les résultats enregistrés entre les recensements de 1999 et de 2006 sont venus confi rmer les tendances qui avaient déjà marqué l’évolution démographique de la Vendée durant les années 90. Les mouvements récents ont ainsi mis en évidence que l’accroisse-ment de la population s’appuie de plus en plus mas-sivement sur les fl ux migratoires (l’excédent du solde migratoire représente 84 % de l’augmentation du nombre des résidents vendéens enregistrée entre 1999 et 2006, contre 76 % entre 1990 et 1999). Ces arrivées de nouveaux habitants restent majoritaire-ment concentrées sur les communes situées le long
ou à proximité de la façade atlantique. Néanmoins, la capacité d’attraction du département ne repose plus, autant que par le passé, sur les affl ux de populations venues s’installer sur la zone littorale. Depuis quel-ques années, il apparaît, en effet, que les territoires qui connaissent un fort développement économique jouent, eux aussi, un rôle grandissant en matière d’accueil de nouveaux habitants.
Si l’impact du solde naturel sur l’augmentation globale de la population se révèle plutôt modéré à l’échelle de la Vendée, il représente, tout de même, un élément déterminant de la croissance démogra-phique dans certaines parties du département. C’est notamment le cas dans le secteur du haut-bocage et dans la couronne de l’agglomération yonnaise. Grâce à leur grand dynamisme économique, ces deux ter-ritoires conservent une importante population de jeunes actifs, qui permet de maintenir une natalité élevée, et par conséquent, un solde naturel assez nettement excédentaire.
La situation apparaît plus contrastée dans les espa-ces ruraux de l’Est et du Sud du département. Même si le déclin démographique qui a affecté ces deux bassins de vie, durant les années 90, a été partielle-ment enrayé, il reste toujours une vingtaine de com-munes qui subissent une baisse du nombre de leurs
26
DémographiePOPULATION
vendéoscope
Principales agglomérations et densité de population (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Principales unités urbaines et densité de population (2006)
Source : INSEE (Recensements).
habitants. Elles doivent, pour la plupart, faire face à un affaiblissement continu de la natalité, qui se conjugue parfois à un défi cit plus ou moins accentué des fl ux migratoires. Si cette évolution ne parait pas irrémédiable, elle n’en suscite pas
moins quelques interrogations quant au devenir des campagnes qui sont le plus à l’écart des zo-nes urbaines et des principaux pôles d’activités économiques du département.
27
35
De 35 à 65
De 65 à 95
De 95 à 125
125
Nombre d’habitants au km2
Nombre d’habitants
2.181.371
472.305
83.903
25
De 25 à 45
De 45 à 60
De 60 à 100
100
Nombre d’habitants au km2
Nombre d’habitants
282.85351.233
8.544
PAYS DE LA LOIRE
FRANCE
Départements
Régions
Zones d’emploi
35
De 35 à 50
De 50 à 65
De 65 à 80
80
Nombre d’habitants au km2
Nombre d’habitants
54.116
17.676
2.206
VENDÉE
Communes
Cantons
Population et densité de population (2006)
Source : INSEE (Recensements).
0
De 0 à 12
De 12 à 18
De 18 à 24
24
Evolution (en %)
Communes
Cantons
Départements
Régions
Evolution de la population due au mouvement naturel (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
Evolution de la population due au mouvement migratoire (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
0
De 0 à 2
De 2 à 4
De 4 à 6
6
Evolution (en %)
0
De 0 à 6
De 6 à 12
De 12 à 18
18
Evolution (en %)
28
ts
0
De 0 à 3
De 3 à 6
De 6 à 9
9
Evolution (en %)
FRANCEVENDÉE
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
Communes
Cantons
Communes
Cantons
0
De 0 à 7
De 7 à 13
De 13 à 18
18
Evolution (en %)
Evolution de la population (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
vendéoscope
Départements
Régions
Evolution de la population
Source : INSEE (Recensements).
Vendée Pays de la Loire France
1990-1999 1999-2006 1990-1999 1999-2006 1990-1999 1999-2006
Variation annuelle moyenne de la population
+0,6 % +1,5 % +0,6 % +1,0 % +0,4 % +0,7 %
due au solde naturel +0,2 % +0,2 % +0,4 % +0,4 % +0,4 % +0,5 %
due au solde migratoire +0,5 % +1,2 % +0,2 % +0,5 % 0,0 % +0,3 %
Composantes de l’évolution de la population
Source : INSEE (Recensements).
Rapport entre la part de la population de moins de 25 ans et de la population de 60 ans et plus (2006)
Source : INSEE (Recensements).
nts
1
De 1 à 1,4
De 1,4 à 1,6
De 1,6 à 1,8
1,8
Rapport
1
De 1 à 1,3
De 1,3 à 1,6
De 1,6 à 1,9
1,9
Rapport
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
29
Zones d’emploi
Défi nitions :
Population totale : la population totale d’une commune est égale à la somme de la population municipale et de la population comptée à part de la commune.
Dans la nouvelle méthode de recensement, le principal changement concerne les élèves ou étudiants majeurs âgés de 25 ans ou plus ayant leur résidence
familiale sur le territoire de la commune et qui résident dans une autre commune pour leurs études. Désormais, ils ne sont plus comptés dans la population
totale de la commune de leur résidence familiale. En 1999, ils l’étaient.
Unité urbaine : la notion d’unité urbaine repose sur la continuité de l’habitat : est considérée comme telle un ensemble d’une ou plusieurs communes pré-
sentant une continuité du tissu bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. La condition est
que chaque commune de l’unité urbaine possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si la zone bâtie se situe sur une seule commune,
on parlera de ville isolée. Dans le cas contraire, on a une agglomération multicommunale.
Solde naturel : le solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent naturel de population) est la différence entre le nombre de naissances et le nombre
de décès enregistrés au cours d’une période. Les mots « excédent » ou « accroissement » sont justifi és par le fait qu’en général le nombre de naissances
est supérieur à celui des décès. Mais l’inverse peut se produire, et le solde naturel est alors négatif.
Solde migratoire : le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont
sorties au cours de l’année. Ce concept est indépendant de la nationalité.
Ménages : ensemble des occupants d’une résidence principale, qu’ils aient ou non des liens de parenté.
30
Population âgée de moins de 25 ans (2006)
Source : INSEE (Recensements).
27
De 27 à 29,5
De 29,5 à 32
De 32 à 34,5
34,5
Part dans le total de la population (en %)
Population âgée de 60 ans et plus (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Part dans le total de la population (en %)
17
De 17 à 21
De 21 à 25
De 25 à 29
29
A l’instar de la plupart des autres États de l’Europe de l’Ouest, la France présente une structure démo-graphique marquée par un important processus de vieillissement. Sous les effets combinés du ra-lentissement de la natalité et de l’accroissement de l’espérance de vie, notre pays connaît, depuis près d’une vingtaine d’années, une baisse continue de la part de la population des moins de 20 ans, qui se conjugue à une augmentation également inin-terrompue de celle des plus de 60 ans. En Vendée, ce phénomène apparaît de façon particulièrement prononcée, mais pas uniquement en raison du mouvement de fond qui marque l’évolution démo-graphique nationale. En effet, si le département connaît un vieillissement supérieur à la moyenne (en 2006, l’âge moyen des habitants du départe-ment était de 41 ans, contre 39,3 ans au niveau national), c’est aussi parce qu’il enregistre, depuis plusieurs décennies, un affl ux massif de retraités qui viennent s’installer sur le littoral. Ainsi, dans les principales villes de la façade atlantique, leur poids dépasse désormais assez largement celui des jeu-nes, et cette prépondérance ne cesse de se renfor-cer au fi l du temps.
Si le vieillissement de la population est particu-lièrement visible dans les communes situées le long de la côte vendéenne, il prend également une importance croissante dans le Sud du territoire. A l’intérieur de cet espace essentiellement rural, les déséquilibres démographiques ne sont pas pro-voqués par les migrations de retraités, mais par l’exode des jeunes actifs qui quittent les campa-gnes les plus isolées pour aller s’installer à proxi-mité des pôles dotés d’un tissu économique plus dense. Le rapport entre la population des moins de
25 ans et des plus de 60 ans apparait, a contrario, beaucoup plus favorable dans les zones d’emploi du haut bocage et de la Roche sur Yon. Grâce à leur dynamisme économique, mais aussi à leur capa-cité d’attraction croissante, elles concentrent un grand nombre d’actifs parmi lesquels les jeunes occupent une place bien plus importante que dans le reste du département.
Après avoir connu une forte augmentation entre les recensements de 1990 et de 1999, le vieillissement de la population vendéenne s’est sensiblement ra-lenti au cours des dernières années (l’âge moyen des habitants du département a augmenté de 0,5 an entre 1999 et 2006, après une progression de 2,5 ans entre 1990 et 1999). Entre 1999 et 2006, la part des personnes de plus de 60 ans s’est inscrite en recul dans la majorité des communes du dépar-tement, alors que dans le même temps celle des moins de 25 ans a eu plutôt tendance à progresser. L’accalmie qui a pu être observée lors de la période récente ne présente, toutefois, qu’un caractère pro-visoire. En effet, avec les arrivées de plus en plus massives des individus de la génération du baby-boom dans la classe des sexagénaires, le départe-ment va connaître, comme le reste de la France, un véritable basculement démographique. A partir de 2015, le nombre des personnes âgées de plus de 60 ans va augmenter à un rythme tel que leur part dépassera largement celle des moins de 20 ans. Ce phénomène aura indiscutablement un impact très sensible sur la recomposition du tissu social des territoires, mais aussi sur l’organisation de leur économie et la structuration de leur appareil productif.
VENDÉE
VENDÉE
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Un vieillissement de la population toujours à l’œuvre, mais à un rythme plus modéré
vendéoscope
-1
De -1 à 0
De 0 à 1,5
De 1,5 à 3
3
Evolution (en points)
-4
De -4 à -2,5
De -2,5 à -1
De -1 à 0
0
Evolution (en points)
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
0 à 14 ans
15 à 29 ans
30 à 44 ans
45 à 59 ans
60 à 74 ans
75 à 89 ans
90 ans ou plus
17,1 %
18,8 %
21,0 %
18,1 %
16,1 %
7,9 %
1,0 %
18,0 %
16,6 %
20,1 %
20,5 %
15,2 %
8,8 %
0,9 %
18,2 %
20,8 %
21,2 %
18,0 %
13,9 %
7,0 %
0,9 %
19,1 %
18,7 %
20,5 %
20,0 %
13,0 %
7,8 %
0,8 %
17,9 %
20,2 %
21,9 %
18,7 %
13,6 %
6,8 %
0,9 %
18,3 %
19,0 %
21,0 %
20,3 %
13,0 %
7,6 %
0,8 %
Pyramides des âges
Source : INSEE (Recensements).
Evolution de la répartition de la population par groupe d’âge
Source : INSEE (Recensements).
VENDÉE
VENDÉE
Evolution de la part de la population âgée de moins de 25 ans (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
Evolution de la part de la population âgée de 60 ans et plus (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
31
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Taille moyenne des ménages (2006)
Source : INSEE (Recensements).
2,3
De 2,3 à 2,4
De 2,4 à 2,5
De 2,5 à 2,6
2,6
Nombre moyen de personnes par ménage
2,2
De 2,2 à 2,25
De 2,25 à 2,3
De 2,3 à 2,35
2,35
Nombre moyen de personnes par ménage
2,3
De 2,3 à 2,4
De 2,4 à 2,5
De 2,5 à 2,6
2,6
Nombre moyen de personnes par ménage
Communes
Cantons
Départements
Régions
VENDÉE
25
,3
35
nts
2,4
2,5
2,6
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
32
Ménages de 1 personne (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Ménages de plus de 2 personnes (2006)
Source : INSEE (Recensements).
20
De 20 à 22,5
De 22,5 à 25
De 25 à 27,5
27,5
Part dans le total des ménages (en %)
30
De 30 à 36
De 36 à 40
De 40 à 43
43
Part dans le total des ménages (en %)
Communes
Cantons
Communes
Cantons
vendéoscope
Evolution de la taille moyenne des ménages (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
-9
De -9 à -6
De -6 à -3
De -3 à 0
0
Evolution (en %)
-5,8
De -5,8 à -5,2
De -5,2 à -4,6
De -4,6 à -4,2
-4,2
Evolution (en %)
-7
De -7 à -5
De -5 à -3
De -3 à 0
0
Evolution (en %)
Communes
Cantons
Départements
Régions
VENDÉE
5,2
4,6
4,2
nts
5
3
0
)
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
33
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Part des ménages de 1 personne
Part des ménages de 2 personnes
Part des ménages de 3 ou 4 personnes
Part des ménages de 5 personnes ou plus
Nombre moyen de personnes par ménage
26,7 %
34,5 %
30,6 %
8,3 %
2,5
28,7 %
37,5 %
27,6 %
6,2 %
2,3
29,5 %
32,2 %
29,6 %
8,7 %
2,4
31,7 %
34,3 %
27,0 %
7,0 %
2,3
31,0 %
31,1 %
29,9 %
7,9 %
2,4
33,0 %
32,8 %
27,5 %
6,6 %
2,3
Evolution de la taille des ménages
Source : INSEE (Recensements).
NB : l’ensemble des données présentées dans ce thème concerne la population active au lieu de résidence,
c’est-à-dire les personnes actives résidant dans les zones géographiques concernées et non les emplois
relevant des entreprises localisées dans ces mêmes zones.
Durant les dernières décennies, la Vendée a connu un développement économique extrêmement sou-tenu qui lui a permis d’enregistrer des performances nettement supérieures à la moyenne en matière de créations d’emplois salariés (+18,0 % en Vendée, contre +9,3 % en France, entre 1999 et 2009). L’in-dustrie a, pendant longtemps, été le principal moteur de cette croissance. Avec la montée en puissance de l’externalisation de fonctions auxiliaires autrefois intégrées dans les entreprises manufacturières et l’augmentation régulière des dépenses de services effectuées par les ménages, les activités tertiaires sont devenues, depuis un peu plus d’une dizaine d’années, le premier pourvoyeur d’emplois du dépar-tement (avec 76,4 % des créations nettes d’emplois entre 1999 et 2009).
La crise économique, qui s’est produite à l’automne 2008, a pesé lourdement sur la situation du marché du travail vendéen. A l’image des résultats observés sur le reste du territoire national, le département a perdu beaucoup plus d’emplois qu’il n’en a créés au cours des deux dernières années (soit une baisse de 5,4 % des effectifs salariés entre 2007 et 2009). Les activités industrielles comptabilisent l’essentiel des pertes d’effectifs qui ont été enregistrées durant cette période (61,6 %), le solde étant porté par le secteur tertiaire, qui a, pour sa part, surtout souffert de l’ef-
fondrement des contrats d’intérim. Ce phénomène confi rme une tendance lourde qui révèle que l’évolu-tion du marché du travail est de plus en plus corrélée à l’évolution de la structure du tissu économique. Les territoires dotés d’industries à faible valeur ajoutée, comme c’est partiellement le cas en Vendée, sont les plus exposés aux variations brutales de conjoncture, ce qui explique que le département ait été atteint plus que la moyenne par les effets de la récession que nous venons de traverser.
Depuis l’arrivée de la crise, la très grande majorité des cantons vendéens a enregistré des pertes d’em-plois. Les territoires qui ont subi les suppressions de postes les plus importantes, sont d’abord ceux qui sont dotés d’un tissu économique à forte dominante industrielle, l’activité de ce secteur présentant un ca-ractère plus procyclique que les autres. A l’opposé, les zones où les services sont plus développés et où l’emploi public est surreprésenté ont, de manière générale, mieux résisté aux effets de la crise, et ce, même si le canton de La Roche sur Yon, qui est le principal pôle tertiaire du département, n’en est pas l’illustration parfaite.
Une importante dynamique de création d’emplois enrayée par les conséquences de la crise
économique de 2008
34
EmploiPOPULATION
vendéoscope
35
69
De 69 à 71
De 71 à 72
De 72 à 73
73
Taux d’activité (en %)
73
De 73 à 75
De 75 à 77
De 77 à 79
79
Taux d’activité (en %)
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Taux d’activité (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Départements
Régions
Zones d’emploi
71
De 71 à 74
De 74 à 77
De 77 à 80
80
Taux d’activité (en %)
Nombre d’actifs
23.379
7.926
872
VENDÉE
Communes
Cantons
Population active et taux d’activité (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Hommes de 15 à 64 ans15 à 24 ans25 à 29 ans30 à 54 ans55 à 59 ans60 à 64 ansFemmes de 15 à 64 ans15 à 24 ans25 à 29 ans30 à 54 ans55 à 59 ans60 à 64 ansPopulation de 15 à 64 ans
75,8 %42,9 %96,5 %96,0 %63,7 %
7,3 %64,3 %31,2 %88,4 %83,1 %44,8 %
8,3 %70,1 %
78,1 %59,8 %97,6 %95,7 %56,5 %
7,0 %69,7 %46,8 %90,7 %87,5 %48,7 %
7,3 %73,9 %
75,1 %36,8 %93,7 %96,2 %68,4 %
9,8 %64,2 %27,8 %85,9 %83,5 %50,4 %10,6 %69,7 %
77,0 %50,9 %95,4 %95,7 %59,2 %10,0 %69,2 %41,2 %89,3 %87,3 %53,1 %
9,4 %73,1 %
74,9 %33,1 %91,4 %95,2 %70,7 %15,5 %63,1 %26,4 %82,3 %80,1 %53,2 %14,2 %69,0 %
75,9 %46,4 %93,0 %94,4 %63,9 %16,5 %67,2 %38,4 %85,5 %83,9 %55,3 %14,1 %71,5 %
Evolution du taux d’activité selon le sexe et l’âge
Source : INSEE (Recensements).
8
De 8 à 16
De 16 à 24
De 24 à 32
32
Evolution (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
Evolution de la population active (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
36
0
De 0 à 6
De 6 à 9
De 9 à 12
12
Evolution (en %)
0
De 0 à 10
De 10 à 20
De 20 à 30
30
Evolution (en %)
PAYS DE LA LOIRE
FRANCE
Départements
Régions
Zones d’emploiRépartition des actifs occupés selon la catégorie socioprofessionnelle (2006)
Source : INSEE (Recensements).
vendéoscope
37
Emploi salarié (2008)
Source : Pôle Emploi (Fichier Unistatis).
Evolution de l’emploi salarié (1998-2008)
9,5
De 9,5 à 14,5
De 14,5 à 19,5
De 19,5 à 31,5
31,5
Evolution (en %)
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
0
De 0 à 8
De 8 à 16
De 16 à 24
24
Evolution (en %)
0
De 0 à 20
De 20 à 40
De 40 à 60
60
Evolution (en %)
Communes
Cantons
Communes
Cantons
VENDÉE VENDÉE FRANCE
Départements
Régions
Nombre d’emplois
24.5648.284
988
Evolution de l’emploi salarié (1998-2008)
Source : Pôle Emploi (Fichier Unistatis).
Source : Pôle Emploi (Fichier Unistatis).
Défi nitions :
Population active : la population active regroupe les actifs ayant un emploi et les chômeurs. Ne font pas partie de la population active les personnes qui, bien
que s’étant déclarées au chômage, précisent qu’elles ne recherchent pas d’emploi.
Taux d’activité : le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population correspondante.
Durant les dernières décennies, la Vendée a connu un développement économique extrêmement soute-nu qui a généré de très nombreuses créations d’em-plois. Grâce à l’important dynamisme de son marché du travail, le département a affi ché, pendant une lon-gue période, un taux de chômage relativement bas. La crise économique, qui s’est produite à l’automne 2008, est venue atténuer cette tendance. Lors des deux années passées, le contingent de demandeurs d’emploi recensés en Vendée a, en effet, connu une progression importante (+47,5 % entre 2007 et 2009), dont l’ampleur est sensiblement supérieure au mou-vement de remontée du chômage qui a également été observé sur l’ensemble du territoire français (+29,9 % sur la même période). L’étendue de ce dif-férentiel doit toutefois être relativisée dans la mesure où, avant la crise, le nombre d’actifs sans travail était proportionnellement bien moins important dans le département (5,2 % de taux de chômage en Vendée au 1er trimestre 2008, contre 7,2 % en France), ce qui explique que la remontée du chômage se soit fait ressentir avec beaucoup plus d’acuité au plan local. Au fi nal, même si l’écart qui existait avec la moyenne nationale s’est sensiblement réduit au cours de la période récente (1,2 points au 4ème trimestre 2009, contre 2,0 points au 1er trimestre 2008), la Vendée se situe encore parmi les zones du pays qui affi chent le taux de chômage le moins élevé.
Sur les deux dernières années, la très grande ma-jorité des communes du département a accusé une augmentation assez conséquente du nombre de de-mandeurs d’emploi résidant sur leur territoire. Les progressions les plus importantes ont essentielle-ment été enregistrées dans les zones à forte domi-nante industrielle. Pour autant, les pôles économi-ques dotés d’un appareil productif largement tourné vers des activités manufacturières sont encore, de très loin, ceux qui affi chent les taux de chômage les moins élevés. Toutes les catégories de la population active ont été lourdement affectées par l’importante dégradation du marché du travail qui a suivi l’arrivée de la crise. Les jeunes ont, toutefois, été plus dure-ment frappés que la moyenne par les plans sociaux et les licenciements (avec une hausse de 69,4 % des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans entre 2007 et 2009), ceux-ci étant, de par la nature des postes qu’ils occupent, mais aussi en raison de leur faible degré d’ancienneté dans les entreprises, les plus ex-posés aux conséquences d’un retournement brutal de la conjoncture économique. Il apparait, en outre, que les hommes ont été nettement plus touchés que les femmes par la remontée récente du chômage (+71,2 % de demandeurs d’emploi chez les premiers, contre +32,2 % chez les secondes, entre 2007 et 2009). Cette évolution tient principalement au fait que les secteurs qui font surtout appel à des travailleurs de sexe masculin, comme l’industrie ou les services aux
Un taux de chômage traditionnellement bas
38
ChômagePOPULATION
vendéoscope
entreprises, sont ceux qui ont été le plus affectés par les effets de la crise, alors que les activités qui utilisent davantage une main d’œuvre fémi-
nine, comme les services à la personne, sont, au contraire, celles qui ont été les plus épargnées.
Demandeurs d’emploi de moins de 25 ans (2009)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
Demandeurs d’emploi de sexe féminin (2009)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
Demandeurs d’emploi de 50 ans et plus (2009)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
Demandeurs d’emploi de longue durée (2009)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
16
De 16 à 20
De 20 à 24
De 24 à 28
28
46
De 46 à 50
De 50 à 54
De 54 à 58
58
11
De 11 à 15
De 15 à 18
De 18 à 21,5
21,5
26,5
De 26,5 à 29,5
De 29,5 à 32,5
De 32,5 à 35,5
35,5
Part dans le total des demandeurs d’emploi (en %)
Part dans le total des demandeurs d’emploi (en %)
Part dans le total des demandeurs d’emploi (en %)
Part dans le total des demandeurs d’emploi (en %)
VENDÉE
VENDÉE
VENDÉE VENDÉE
VENDÉE
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Communes
Cantons
39
Communes
Cantons
Demandeurs d’emploi (2006)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
Nombre de demandeurs d’emploi
2.020735
47
Nombre de demandeurs d’emploi
2.645809
67
Demandeurs d’emploi (2009)
Source : Pôle Emploi Pays de la Loire.
VENDÉE
Communes
Cantons
0
De 0 à 25
De 25 à 50
De 50 à 75
75
Evolution (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
40
11,5
De 11,5 à 15
De 15 à 18,5
De 18,5 à 22
22
Evolution (en %)
18
De 18 à 23
De 23 à 28
De 28 à 36
36
Evolution (en %)
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Départements
Régions
Zones d’emploi
Evolution des demandeurs d’emploi (2006-2009)
1 : Demandeurs d’emploi de catégorie A (données brutes).
2 : Demandeurs d’emploi de catégorie ABC (données brutes).
Sources : DARES - Pôle Emploi.
Vendée Pays de la Loire France
2003 2009 2003 2009 2003 2009
Hommes1
Femmes1
Agés de moins de 25 ans1
Agés de 25 à 49 ans1
Agés de 50 ans ou plus1
Longue durée2
42,9 %
57,1 %
20,4 %
62,0 %
17,5 %
30,5 %
49,9 %
50,1 %
22,0 %
61,1 %
16,9 %
31,1 %
47,3 %
52,7 %
20,5 %
64,0 %
15,5 %
33,7 %
52,8 %
47,2 %
22,1 %
63,0 %
15,0 %
33,1 %
49,5 %
50,5 %
17,6 %
66,6 %
15,8 %
34,8 %
53,8 %
46,2 %
19,5 %
64,6 %
15,9 %
32,8 %
Répartition des demandeurs d’emploi par catégories
Sources : DARES - Pôle Emploi.
vendéoscope
7
De 7 à 8,2
De 8,2 à 9
De 9 à 9,8
9,8
Taux de chômage(en %)
8,2
De 8,2 à 8,9
De 8,9 à 9,6
De 9,6 à 10,3
10,3
Taux de chômage(en %)
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Départements
Régions
Zones d’emploi
Taux de chômage (2009)
Sources : INSEE - DRTEFP Pays de la Loire.Evolution des demandeurs d’emploi
Sources : DARES - Pôle Emploi.
Evolution du taux de chômage
Source : INSEE.
41
Défi nitions :
Demandeurs d’emploi de catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.
Demandeurs d’emploi de catégorie ABC : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi, ou ayant exercé
une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois) ou ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois).
Taux de chômage localisés : nombre de chômeurs rapporté à la population active actualisée (donnée trimestrielle corrigée des variations saisonnières).
Un accroissement du niveau de formation soutenu par le développement économique et le
renforcement de l’offre de formation
Du fait de son développement économique plutôt récent, la Vendée a affi ché, pendant longtemps, un important retard en ce qui concerne le degré de qualifi cation de sa population. Depuis le début des années 90, cette situation tend à s’inverser. Les ré-sultats enregistrés sur la période récente confi rment que le niveau de formation des habitants du départe-ment ne cesse de progresser. Entre les recensements de 1999 et de 2006, la part des individus sans qualifi -cation a nettement diminué (19,0 % de la population non scolarisée de 15 ans ou plus en 2006, contre 21,3 % en 1999), et ce, au point de placer la Vendée dans la première moitié des territoires qui compte la plus faible proportion de non-diplômés (soit au 38ème rang sur l’ensemble des 96 départements mé-tropolitains). L’amélioration du niveau général des connaissances, s’est également traduite par un ac-croissement sensible du poids des personnes ayant suivi une formation dans le second degré (14,4 % en 2006, contre 10,8 % en 1999) et dans l’enseignement supérieur (15,2 % en 2006, contre 10,9 % en 1999). Sur ce dernier point, le département reste encore en retrait par rapport à la moyenne nationale (22,4 %), mais l’évolution des indicateurs montre toutefois que l’écart est désormais assez faible en ce qui concerne la part des titulaires d’un bac +2 (9,5 % en Vendée, contre 10,8 % en France métropolitaine).
La progression du niveau de formation de la po-pulation vendéenne, qui s’observe depuis presque deux décennies, repose essentiellement sur deux facteurs. Le premier réside dans l’augmentation permanente des besoins de main d’œuvre qualifi ée qui accompagne, au fi l des années, l’important dé-veloppement du tissu économique local. Le second tient aux nombreuses initiatives qui ont été portées par les collectivités territoriales pour renforcer l’offre de formation à l’intérieur du département, que ce soit dans l’enseignement supérieur (notamment avec la création de l’Institut Catholique d’Enseignement Supérieur, l’implantation du pôle yonnais de l’Uni-versité de Nantes et la mise en place des instituts d’enseignement supérieur décentralisés), ou dans l’enseignement technologique (avec l’élargissement des fi lières proposées par les lycées professionnels et le renforcement du réseau des centres de forma-tion par alternance gérés par les Maisons Familiales Rurales).
Si, dans son ensemble, le niveau de formation de la population vendéenne n’a cessé de s’améliorer au cours des dernières années, il subsiste, toutefois, d’importantes disparités entre les différentes com-munes du département. Ainsi, la plupart des territoi-res ruraux affi chent encore un taux de non-diplômés qui dépasse largement la moyenne. A contrario, la
42
Diplômes et qualifi cationsPOPULATION
vendéoscope
proportion des titulaires d’une formation de ni-veau supérieur reste nettement plus élevée dans les zones urbaines, et en particulier à l’intérieur de l’agglomération yonnaise qui concentre une part importante des activités tertiaires et des personnels administratifs du département. Afi n de limiter les déséquilibres existant entre les dif-
férents territoires, il convient de poursuivre les efforts entrepris depuis le début des années 90 pour conforter l’appareil de formation à l’échelle des bassins d’emploi, en privilégiant notamment le développement des relations entre les établis-sements d’enseignement et leur environnement économique direct.
Défi nitions :
Diplôme de niveau supérieur : diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle, diplôme d’ingénieur, d’une grande école, doctorat, etc.
43
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
Départements
Régions
Zones d’emploi
16
De 16 à 18,5
De 18,5 à 21
De 21 à 23,5
23,5
Part dans la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
17
De 17 à 19
De 19 à 21
De 21 à 23
23
Part dans la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
15
De 15 à 19
De 19 à 23
De 23 à 27
27
Part dans la populationnon scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
Population sans diplôme (2006)
Source : INSEE (Recensements).
3
De 3 à 4
De 4 à 5
De 5 à 6
6
Part dans la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
Part dans la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
Population titulaire d’un diplôme supérieur (2006)
Source : INSEE (Recensements).
44
ation nonns
6,5
De 6,5 à 7,5
De 7,5 à 8,5
De 8,5 à 9,5
9,5
PAYS DE LA LOIRE
FRANCE
Départements
Régions
Zones d’emploi
Vendée Hommes Femmes Ensemble
Part des titulaires (en %) 1999 2006 1999 2006 1999 2006
Aucun diplôme
Certifi cat d’Etudes Primaires
BEPC, brevet des collèges
CAP ou BEP
Baccalauréat ou brevet professionnel
Diplôme de niveau bac +2
Diplôme de niveau supérieur
20,1 %
16,9 %
6,0 %
35,2 %
11,0 %
5,9 %
4,9 %
17,6 %
12,5 %
4,8 %
36,2 %
14,5 %
8,2 %
6,1 %
22,5 %
25,0 %
8,4 %
22,3 %
10,7 %
7,3 %
3,8 %
20,2 %
19,4 %
7,4 %
22,5 %
14,4 %
10,8 %
5,3 %
21,3 %
21,1 %
7,2 %
28,6 %
10,8 %
6,6 %
4,3 %
19,0 %
16,1 %
6,2 %
29,1 %
14,4 %
9,5 %
5,7 %
Evolution du niveau de formation de la population non scolarisée de 15 ans et plus
Source : INSEE (Recensements).
3
De 3 à 4,5
De 4,5 à 5,5
De 5,5 à 6,5
6,5
Part dans la populationnon scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
vendéoscope
-7
De -7 à -3,5
De -3,5 à 0
De 0 à 6
6
Evolution (en %)
28
De 28 à 33
De 33 à 38
De 38 à 43
43
FRANCE
FRANCE
Evolution de la population sans diplôme (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
Evolution de la population titulaire d’un diplôme de niveau supérieur (1999- 2006)
Source : INSEE (Recensements).
Départements
Régions
Départements
Régions
Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans et plus (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Evolution (en %)
45
De faibles écarts de revenus garants de la cohésion sociale
En dépit du rattrapage conséquent qui a été enregis-tré durant la dernière décennie, le revenu médian des ménages vendéens accuse encore un léger retard par rapport à la moyenne nationale (16.672 € par an et par unité de consommation dans le département, contre 17.449 € sur l’ensemble de la France). Ce dif-férentiel tient, en grande partie, à la structure du tissu économique départemental, qui reste marquée par la présence importante d’activités à faibles niveaux de rémunération comme l’agriculture et les indus-tries de main-d’œuvre. Ce n’est, toutefois, pas le seul facteur qui explique ce décalage, puisque la sous-re-présentation du personnel d’encadrement (7,6 % des emplois salariés dans le département, contre 14,4 % sur l’ensemble de la France) dans l’appareil productif local constitue, elle aussi, un élément qui contribue de façon notable à l’écrasement de l’échelle des ré-munérations.
Si la Vendée reste en retrait en matière de revenu médian, elle se situe, en revanche, dans une position beaucoup plus favorable sur la question des écarts de richesse. Les différentiels de ressources sont, en effet, sensiblement moins marqués dans le dépar-tement qu’à l’échelon national (le rapport entre le revenu médian des ménages du premier et du neu-vième décile est de 3,6 dans le département, contre 5,4 sur l’ensemble de la France). Le nombre restreint de cadres supérieurs dans la masse salariale des en-
treprises explique une partie de ce phénomène, mais la faiblesse des disparités sociales mesurée au plan local tient surtout au fait que la population à bas ni-veaux de ressources, en particulier celle en situation de précarité, est peu nombreuse.
En Vendée, comme dans le reste du pays, la répar-tition spatiale des revenus laisse apparaître des contrastes importants entre les villes et les zones rurales. Ce phénomène met clairement en évidence l’existence d’un lien étroit entre la distribution terri-toriale des catégories sociales et les formes d’occu-pation de l’espace. Les aires urbaines affi chent ainsi une forte concentration d’employés et de cadres, alors qu’à l’opposé, la population des campagnes demeure encore largement dominée par les actifs agricoles et les ouvriers travaillant dans l’industrie. Il apparaît, par ailleurs, que la traditionnelle opposition, dans la répartition des richesses, entre les commu-nes de l’ouest et de l’est du département constitue toujours une réalité très concrète. Les disparités re-levées en la matière tendent même à s’accentuer au fi l des années avec l’accroissement des migrations de populations à hauts niveaux de revenus vers les villes et villages de la zone littorale.
46
RevenusPOPULATION
vendéoscope
Evolution des foyers non imposables
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
Revenu médian des ménages par unité de consommation (2007)
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
Départements
Régions
nts
15.800
De 15.800 à 16.600
De 16.600 à 17.400
De 17.400 à 18.200
18.200
Revenu médian (en euros)
14.500
De 14.500 à 15.500
De 15.500 à 16.500
De 16.500 à 17.500
17.500
non disponible
Revenu médian (en euros)
FRANCE
PAYS DE LA LOIRE
47
Zones d’emploi
15.200
De 15.200 à 15.800
De 15.800 à 16.400
De 16.400 à 17.000
17.000
Revenu médian (en euros)
VENDÉE
Communes
Cantons
17
De 17 à 19
De 19 à 21
De 21 à 23
23
Evolution (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
Evolution du revenu médian des ménages par unité de consommation (2002-2007)
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
48
Part dans le total des revenus fi scaux (en %)
Tranches de revenus (en euros) Vendée Pays de la Loire France
0 à 9.400
9.401 à 11.250
11.251 à 13.150
13.151 à 15.000
15.001 à 16.900
16.901 à 18.750
18.751 à 23.750
23.751 à 28.750
28.751 à 38.750
38.751 à 48.750
48.751 à 97.500
+ de 97.500
23,7 %
7,4 %
8,4 %
8,9 %
7,4 %
5,6 %
9,7 %
8,7 %
10,7 %
4,5 %
4,1 %
1,0 %
23,7 %
7,1 %
7,7 %
8,5 %
7,2 %
5,7 %
10,0 %
8,4 %
10,6 %
5,0 %
5,0 %
1,1 %
25,8 %
6,5 %
6,8 %
7,5 %
6,7 %
5,5 %
10,3 %
7,9 %
10,0 %
5,2 %
6,2 %
1,5 %
Répartition des foyers fi scaux par tranches de revenus (2007)
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
FRANCE
FRANCE
Départements
Régions
Départements
Régions
15,5
De 15,5 à 16,3
De 16,3 à 17,1
De 17,1 à 17,9
17,9
Evolution (en %)
Ecart de revenu des ménages par unité de consommation (2007)
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
Rapport entre le revenu médian des ménages du premier et neuvième décile (D9/D1)
4,25
De 4,25 à 4,55
De 4,55 à 4,85
De 4,85 à 5,55
5,55
vendéoscope
Foyers fi scaux non imposables sur le revenu (2007)
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
VENDÉE
FRANCE
Communes
Cantons
Départements
Régions
Vendée Pays de la Loire France
2002 2007 2002 2007 2002 2007
1er décile
2ème décile
3ème décile
4ème décile
5ème décile
6ème décile
7ème décile
8ème décile
9ème décile
6.976 €
9.191 €
10.941 €
12.557 €
14.123 €
15.811 €
17.810 €
20.525 €
25.570 €
8.327 €
11.065 €
13.125 €
14.936 €
16.672 €
18.576 €
20.826 €
23.921 €
29.788 €
6.640 €
9.159 €
11.090 €
12.810 €
14.499 €
16.319 €
18.488 €
21.500 €
27.105 €
7.816 €
10.924 €
13.149 €
15.081 €
16.965 €
19.006 €
21.467 €
24.894 €
31.355 €
5.641 €
8.601 €
10.937 €
13.028 €
15.105 €
17.372 €
20.083 €
23.858 €
30.807 €
6.573 €
10.097 €
12.791 €
15.162 €
17.497 €
20.035 €
23.097 €
27.419 €
35.572 €
Evolution de la distribution des revenus
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
Evolution du revenu médian des ménages par unité de consommation
Sources : INSEE - Direction Générale des Impôts.
49
44
De 44 à 47
De 47 à 50
De 50 à 53
53
Part dans le total des foyers fi scaux(en %)
Part dans le total des foyers fi scaux(en %)
42,5
De 42,5 à 46,5
De 46,5 à 49,5
De 49,5 à 52
52
Défi nitions :
Revenu fi scal par unité de consommation (UC) : revenu du ménage rapporté au nombre d’unités de consommation qui le composent.
Le nombre d’unités de consommation d’un ménage fi scal est évalué de la manière suivante :
- le premier adulte du ménage compte pour une unité de consommation,
- les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5,
- les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3.
Médiane du revenu fi scal par unité de consommation : la médiane par UC partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartient à un
ménage qui déclare un revenu par UC inférieur à cette valeur et l’autre moitié présente un revenu par UC supérieur. Cet indicateur permet de mesurer le
niveau central des revenus par UC au sein d’une zone.
Déciles : les déciles du revenu fi scal par UC décrivent la distribution des revenus par tranches de 10 % des personnes. La médiane constitue donc le
cinquième décile.
Rapport inter-déciles : le rapport inter-déciles (D9/D1) du revenu fi scal par UC établit le rapport entre les revenus par UC les plus élevés et les revenus par
UC les plus faibles, en ôtant de chaque côté les 10 % des personnes aux revenus les plus extrêmes. Cet indicateur mesure la disparité relative entre les plus
hauts et les plus bas revenus fi scaux, sans être déformé par les revenus les plus extrêmes. Il permet donc d’étudier les disparités des revenus par UC au
sein d’une zone, mais aussi entre les zones.
Une croissance très soutenue du logement marquée par l’étalement urbain et l’augmentation
de la pression foncière
La Vendée compte parmi les zones du territoire na-tional où le parc de logements progresse le plus rapidement (+15,6 % dans le département, contre +8,3 % au plan national, entre 1999 et 2006). Ce phé-nomène s’explique par la forte poussée démographi-que que connaît le département depuis maintenant plus de vingt ans, mais aussi, par divers facteurs liés à la transformation des modes de vie (poursuite de la décohabitation, diminution du nombre d’enfants par famille, allongement du maintien à domicile des personnes âgées, etc). Les nombreuses construc-tions de logements, qui sont réalisées chaque année, s’effectuent pour la plupart dans le cadre de l’accès à la propriété, comme en témoigne la proportion très élevée des ménages détenteurs de leur rési-dence principale (71,4 % dans le département, contre 57,2 % au plan national, en 2006).
Le parc d’habitations vendéen est essentiellement composé de maisons individuelles (79,6 % dans le département, contre 55,7 % au plan national, en 2006), et ce, même si la part des immeubles a légè-rement augmenté, depuis le début des années 2000, sous l’effet de la multiplication des dispositifs d’inci-tation fi scale destinés à encourager l’investissement locatif. L’habitat collectif reste, pour l’instant, très majoritairement concentré dans les unités urbaines, c’est-à-dire dans les zones du département où l’utili-
sation de l’espace s’avère être la plus intensive. Dans les secteurs à faible densité de population, ce type de logement demeure, en revanche, très peu développé. Les rares constructions d’immeubles qui sont enga-gées à l’intérieur de ces territoires les moins peuplés se limitent, presque exclusivement, à des opérations destinées au logement social.
Outre l’importance de l’habitat individuel, le parc immobilier vendéen se caractérise aussi par la pré-sence d’une proportion élevée de résidences secon-daires (29,1 % dans le département, contre 9,9 % au plan national, en 2006). Leur nombre a fortement augmenté au cours des trois dernières décennies, essentiellement dans les communes de la façade maritime. L’important développement de ce type de logement a largement participé à accentuer l’envolée des prix de l’immobilier, qui est observée sur cette partie du territoire départemental, depuis maintenant plus de vingt ans. Avec la saturation croissante de la zone littorale, l’habitat secondaire tend désormais à s’accroître dans certains espaces ruraux situés plus à l’intérieur des terres. Cette progression reste, toute-fois, essentiellement visible dans les secteurs à faible densité de population qui bénéfi cient à plein de la va-gue récente du tourisme vert.
50
LogementPOPULATION
vendéoscope
Les évolutions enregistrées au cours de la der-nière décennie témoignent de la mise en œuvre d’une nouvelle organisation dans les relations entre milieu rural et urbain dans le domaine de l’utilisation de l’espace. Durant cette période, les constructions de logements individuels ont forte-ment progressé dans les communes situées à la périphérie des principales villes du département. L’important développement des zones pavillon-naires observé dans ces territoires qui étaient, jusqu’à une époque récente, encore faiblement
peuplés, atteste de l’apparition d’un mouvement d’étalement urbain. La hausse des prix du fon-cier est à l’origine de ce processus qui incite un nombre croissant de ménages à acquérir une résidence de plus en plus éloignée du lieu où ils exercent leur activité professionnelle. Ce phéno-mène s’accompagne d’une augmentation im-portante des déplacements domicile-travail qui pourrait conduire à terme à l’engorgement d’une partie des réseaux de transport.
PAYS DE LA LOIRE
FRANCE
Départements
Régions
Zones d’emploi
9,5
De 9,5 à 14
De 14 à 18,5
De 18,5 à 23
23
Evolution (en %)
VENDÉE
Communes
Cantons
Evolution du nombre de logements (1999-2006)
Source : INSEE (Recensements).
6
De 6 à 8
De 8 à 10
De 10 à 12
12
Evolution (en %)
5
De 5 à 10
De 10 à 15
De 15 à 20
20
Evolution (en %)
51
73
De 73 à 76
De 76 à 79
De 79 à 82
82
Part dans le total des ménages (en %)
56
De 56 à 59
De 59 à 62
De 62 à 65
65
Part dans le total des ménages (en %)
70,5
De 70,5 à 74,5
De 74,5 à 78,5
De 78,5 à 82,5
82,5
Part dans le total des ménages (en %)
Communes
Cantons
Départements
Régions
Résidences principales construites après 1990 (2003)
Source : INSEE (Recensements).
Résidences principales construites avant 1949 (2003)
Source : INSEE (Recensements).
13
De 13 à 17,5
De 17,5 à 22
De 22 à 26,5
26,5
Part dans le total des résidences principales (en %)
20
De 20 à 30
De 30 à 40
De 40 à 50
50
Part dans le total des résidences principales (en %)
52
%)
nts
à 744 5,5
à 78,5
à 82,5
al en %)
FRANCEVENDÉE
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Ménages propriétaires de leur résidence principale (2006)
Source : INSEE (Recensements).
vendéoscope
Evolution du nombre de logements
Source : INSEE (Recensements).
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Propriétaires
Locataires privés
Locataires d’un logement HLM
Logés gratuitement
69,9 %
19,8 %
7,3 %
3,0 %
71,4 %
20,1 %
6,8 %
1,6 %
61,1 %
22,5 %
13,9 %
2,5 %
63,3 %
22,3 %
12,8 %
1,5 %
54,7 %
24,7 %
16,0 %
4,6 %
57,2 %
25,0 %
14,9 %
2,9 %
Statut d’occupation des résidences principales
Source : INSEE (Recensements).
53
Habitat individuel (2006)
Source : INSEE (Recensements).
90
De 90 à 94
De 94 à 96
De 96 à 98,5
98,5
Part dans le total des résidences principales (en %)
Résidences secondaires (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Part dans le total des logements (en %)
3
De 3 à 7
De 7 à 11
De 11 à 20
20
VENDÉE
VENDÉE
Communes
Cantons
Communes
Cantons
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Résidences principales
Résidences secondaires
Logements vacants
66,6 %
29,4 %
4,0 %
67,2 %
29,1 %
3,7 %
82,4 %
12,6 %
5,0 %
83,0 %
12,1 %
4,9 %
83,0 %
10,1 %
6,9 %
83,9 %
9,9 %
6,2 %
Typologie des logements
Source : INSEE (Recensements).
54
Habitat individuel (2006)
Source : INSEE (Recensements).
FRANCE
FRANCE
Départements
Régions
Départements
Régions
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Typologie
Maisons individuelles
Appartements
83,9 %
13,7 %
79,6 %
15,1 %
71,9 %
25,6 %
71,0 %
26,7 %
55,5 %
41,8 %
55,7 %
42,7 %
Nombre de pièces
1 pièce
2 pièces
3 pièces
4 pièces
5 pièces ou plus
3,5 %
7,4 %
19,4 %
29,2 %
40,6 %
2,5 %
6,4 %
17,3 %
27,8 %
46,0 %
5,2 %
10,9 %
20,3 %
27,5 %
36,2 %
4,4 %
9,9 %
18,1 %
25,5 %
42,1 %
6,4 %
12,7 %
22,3 %
27,0 %
31,7 %
5,9 %
12,3 %
20,8 %
25,5 %
35,5 %
Année de construction*
Avant 1949
De 1949 à 1974
De 1975 à 1989
1990 et après
25,7 %
27,2 %
31,2 %
16,0 %
24,8 %
23,5 %
27,9 %
23,8 %
29,8 %
29,7 %
27,4 %
13,1 %
28,3 %
26,6 %
25,8 %
19,3 %
32,9 %
33,0 %
23,7 %
10,4 %
31,2 %
30,5 %
23,4 %
14,9 %
Caractéristiques des résidences principales
Source : INSEE (Recensements).
Ancienneté dans le logement
Source : INSEE (Recensements).
50
De 50 à 59
De 59 à 68
De 68 à 77
77
Part dans le total des résidences principales (en %)
Résidences secondaires (2006)
Source : INSEE (Recensements).
Part dans le total des logements (en %)
3
De 3 à 6
De 6 à 10
De 10 à 18
18
* Du fait des nouvelles méthodes de collectes du recensement qui s’étalent désormais sur cinq ans, les observations portant sur les logements
achevés au cours des dernières années sont partielles. En conséquence, les tableaux faisant intervenir ce critère ne portent que sur les logements
achevés avant 2004.
Vendée Pays de la Loire France
1999 2006 1999 2006 1999 2006
Depuis moins de 2 ans
De 2 à 4 ans
De 5 à 9 ans
10 ans ou plus
13,2 %
32,2 %
54,7 %
13,1 %
19,6 %
17,6 %
49,8 %
15,0 %
34,5 %
50,5 %
14,1 %
20,4 %
17,6 %
47,9 %
14,8 %
35,1 %
50,1 %
13,2 %
20,1 %
18,6 %
48,1 %
vendéoscope
55
VENDÉE
Communes
Cantons
Déplacements domicile-travail vers les principales aires urbaines (2006)
allant travailler vers l’unité urbaine de Challans allant travailler vers l’unité urbaine des Sables d’Olonne allant travailler vers l’unité urbaine de la Roche sur Yon
allant travailler vers l’unité urbaine des Herbiers allant travailler vers l’unité urbaine de Fontenay le Comte
Source : INSEE (Recensements).
Nombre d’actifs
1.507
1633
Nombre d’actifs
1.507
1633
PAYS DE LA LOIRE
Zones d’emploi
Déplacements domicile-travail (2006)
Source : INSEE (Recensements).
100
De 100 à 250
De 250 à 500
De 500 à 1.000
1.000
Nombre d’actifs par communeexerçant une activitéprofessionnelle en-dehors de leur commune de résidence