Les Principes Equateur : un outil pertinent pour devenir ...
Plan International Belgique ... · Niger. Appris à Vanesa à faire face aux séismes en Equateur....
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Chers amis de Plan International Belgique,
Chaque histoire en cache une autre.
En dépit d’une actualité 2016 marquée par la violence, la peur et le sexisme, nous choisissons
d’éviter la contamination du défaitisme.
L’histoire en laquelle nous croyons chez Plan International Belgique, c’est celle de milliers de
filles et de garçons qui grandissent dans des lieux parfois isolés mais jamais épargnés par la
marche du monde.
L’histoire de familles et de communautés refusant de s’apitoyer sur leur sort. Avec nos
collègues et nos partenaires locaux, elles changent leur destin et construisent un monde plus
juste.
Ce rapport annuel vous présente l’aperçu de nos activités, revenus et dépenses du 1er juillet
2015 au 30 juin 2016.
Vous lirez dans ces pages comment, grâce à la participation de Parrains, Marraines,
donateurs et volontaires, Plan International Belgique a protégé Fadila du mariage précoce au
Niger. Appris à Vanesa à faire face aux séismes en Equateur. Et amélioré la vie de milliers
d’autres enfants, de la naissance à l’envol vers la vie d’adulte.
Nous vous remercions de construire avec nous l’autre histoire. Celle de la solidarité, de
l’espoir et de l’engagement.
Nous vous souhaitons à tous une excellente année nouvelle, sous l’étoile des droits de
l’enfant et de l’égalité des chances pour les filles.
Bonne lecture,
REGINE DEBRABANDERE – DIRECTRICE
STAN BARTHOLOMEEUSSEN – PRÉSIDENT
Photo: Plan International/Alexandra Bertels
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Les jeunes Béninoises aux commandes de leur vie et de leur corps
Au Bénin, 1 fille sur 3 est mariée avant 18 ans et les grossesses des adolescentes sont
monnaie courante. Cette situation a de lourdes conséquences sur leur santé et leur avenir.
L’épargne, le microcrédit et le sport aident les adolescentes béninoises à renverser la
tendance.
Les mariages précoces et forcés et les grossesses précoces restent très répandus dans
l’Atacora en raison de la pauvreté et du manque d’informations. On marie les filles pour
alléger le fardeau économique de la famille ou parce que c’est la tradition. Elles tombent
enceintes parce qu’elles ne savent pas comment l’éviter et n’ont pas appris à dire ‘non’. Dans
un contexte économique et culturel sensible, les changements sont lents mais possibles. Plan
International Belgique et ses partenaires locaux, les ONG béninoises FEE-Développement et
GADEC, adoptent des stratégies appropriées et innovatrices.
En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires ont permis à 476 adolescentes de choisir une vie indépendante grâce à l ’épargne, au microcrédit et au sport dans l’Atacora, au Bénin. Photo: Plan International/Yanick Folly
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“ Quand Plan International a commencé le projet, ma mère a
compris que c’était sérieux. Je lui ai expliqué qu’au-delà du
football, il y avait aussi des ateliers qui nous parlent de
reproduction et nous apprennent à dire ‘non’. Pour moi, une
vraie femme leader est celle qui pense positivement,
encourage les autres à penser positivement et surmonte les
obstacles. J’ai besoin qu’on m’encourage afin que je puisse
montrer aux autres filles que, même si elles ne le savent pas
encore, elles sont aussi des femmes leaders.”Adeline, 17 ans, participe au projet de Plan International Belgique
En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires ont permis à 476 adolescentes
de choisir une vie indépendante grâce à l’épargne, au microcrédit et au sport dans
l’Atacora, au Bénin.
200 mères adolescentes non scolarisées s’organisent en Associations d’épargne et de
crédit pour jeunes et récoltent des fonds pour démarrer de petits commerces.
276 filles s’organisent en clubs de foot et débattent après les entraînements de leurs droits
sexuels et reproductifs.
Toutes les filles ont brisé le tabou des mariages forcés et des grossesses précoces et
savent comment s’en protéger. Elles dialoguent sur ces sujets avec leurs pairs et dans la
communauté.
Les filles, appuyées par les garçons, interpellent leurs parents et les autres adultes. Ceux-ci
deviennent leurs alliés pour leur permettre de dire ‘non’ et de faire leurs propres choix.
Le renforcement des connaissances et des compétences des filles sur leur vie sexuelle et
affective, à travers l’épargne, la microentreprise et la pratique du football.
L’implication des services sociaux, armés pour transmettre l’information correcte, complète
et libérée des tabous, aux adolescents et adolescentes.
Le soutien aux filles impliquées pour développer leur confiance en elles et leurs aptitudes à
prendre la parole en public et devenir des leaders d’opinion.
Ce projet est financé grâce au soutien de Brussels Airlines et aux donateurs de Plan
International Belgique qui investissent dans l’avenir des filles.
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600 filles évitent le mariage forcé au Niger Trois filles sur quatre sont mariées avant d’avoir 18 ans au Niger. On sait que l'éducation est
le meilleur bouclier contre les mariages d’enfants. L’autonomisation économique est une autre
arme, qui permet d’éviter cette violation grave du droit des filles, lorsqu’elles n’ont pas eu la
chance de rester sur les bancs de l’école.
Pendant plusieurs années, Plan International Belgique a amélioré l’accès et la qualité de
l’éducation pour les filles dans les régions de Dosso et Tillabéri. Depuis 2015, le focus se
porte sur la lutte contre le mariage forcé et précoce, en collaboration avec nos partenaires
locaux (DIMOL pour la lutte contre la fistule; ANTD et VEDDN pour l’autonomisation
économique et ASO-EPT pour l’accompagnement des services d’éducation). 600 filles
déscolarisées participent au projet et reçoivent une formation professionnelle leur permettant
de développer des petits commerces et d’avoir des revenus.
“ J’ai failli être donnée en mariage à mon cousin. Grâce
au comité de protection qui a appris la nouvelle, j’ai pu
y échapper avec l’appui du chef du village. Aujourd’hui,
je continue mon apprentissage. Je veux devenir une
grande couturière et travailler dans mon propre atelier
avec beaucoup d’apprentis.”Sahada, jeune fille de 14 ans sauvée du mariage précoce qui suit une formation en couture à Yambaré
En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires locaux permettent à 600 filles déscolarisées de suivre une formation professionnelle et d’échapper au mariage forcé.
Photo: Plan International/An-Sofie Kesteleyn
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En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires locaux permettent à 600 filles
déscolarisées de suivre une formation professionnelle et d’échapper au mariage forcé.
600 filles déscolarisées suivent une formation professionnelle pour apprendre un métier et
avoir des revenus. Elles transmettent leurs connaissances à d’autres filles de leur âge et
préviennent les mariages forcés.
Les conséquences de leurs grossesses précoces, entre autres les fistules vésico-vaginales,
sont prises en charge, ainsi que la santé de leurs bébés.
Les parents, les leaders religieux et communautaires se rallient à leur cause et promettent
de ne pas les marier.
Les autorités continuent d’investir dans l’éducation des filles, en particulier des
adolescentes.
La préparation des encadreurs et tuteurs des filles pour en faire de bons formateurs.
La participation régulière de toutes les filles aux activités de formation professionnelle.
La mise en place de petits commerces pour générer des revenus et mener une vie plus
indépendante.
Les campagnes de sensibilisation à l’égard des dirigeants traditionnels et communaux et
auprès de tous les enfants et adolescentes de la région de Tillabéri (47.000 environ).
Le plaidoyer de la société civile nigérienne pour changer le cadre légal national, qui
n’interdit pas encore le mariage précoce et forcé.
Ce programme bénéficie du soutien de la Coopération belge au développement, de l'Union
Européenne et des donateurs particuliers de Plan International Belgique qui ont choisi
d’investir dans l’avenir des filles. Il est réalisé en collaboration avec Plan International Suisse.
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Des milliers d’enfants vulnérables protégés de la traite au Bénin Malgré la signature de plusieurs conventions et traités sur les droits des enfants et leur
traduction en instruments juridiques, la protection de ces derniers reste trop souvent lettre
morte au Bénin. Le phénomène de la traite en est un exemple préoccupant.
La traite des enfants est difficilement chiffrable, on estime le nombre des enfants qui en sont
victimes à plusieurs dizaines de milliers dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest. Cette forme
d’esclavage moderne est aussi présente dans les pays limitrophes. De 2013 à juin 2016, Plan
International Belgique et son partenaire local ESAM ont renforcé les structures
communautaires, communales et intercommunales du corridor Abidjan-Lagos, pour prévenir
la traite des plus vulnérables. Cependant, seule une coordination des efforts de la société
civile, du secteur privé et du plus haut niveau de l’État pourra freiner cette pratique à long
terme.
“ Dans ces communautés, les gens savent qu'envoyer
leurs enfants à la traite est dangereux pour leurs petits
et pour eux-mêmes. La lutte contre la traite est un
travail de fourmi, mais qui donne des résultats
durables. C'est là notre objectif.”Alfred Santos, conseiller en droits de l'enfant de Plan International Bénin
En 2016, Plan International Belgique et son partenaire local protègent 3.000 enfants béninois de la traite, grâce à des struc tures de protection communales et communautaires renforcées .
Photo: Plan International/Titus Simoens
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En 2016, Plan International Belgique et son partenaire local protègent 3.000 enfants
béninois de la traite, grâce à des structures de protection communales et
communautaires renforcées.
900 comités locaux pour la protection de l'enfant bénéficient d’un suivi et d’un
accompagnement régulier de Plan International.
400.000 membres des communautés locales et en particulier leurs leaders sont engagés
dans la surveillance des violations et la protection des droits des enfants.
3.000 enfants sont identifiés comme étant les plus vulnérables et les capacités des
administrations locales sont renforcées pour les protéger des abus, de l'exploitation et de la
traite.
La formation de 9 bourgmestres, de leurs échevins et du personnel communal.
Le bon fonctionnement de la banque de données répertoriant les 3.000 enfants les plus
vulnérables afin de réagir efficacement pour les protéger.
L'inscription des enfants à l'état civil, même à un âge tardif.
Les actions de plaidoyer de Plan International et ses partenaires pour la création d'un cadre
juridique performant contre la traite des enfants.
Ce projet est financé par les donateurs particuliers de Plan International Belgique, en
collaboration avec Plan International France.
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Communauté engagée contre le travail des enfants au Togo
Après avoir été reporté à cause de la situation sociale et politique, notre programme de lutte
contre la traite des enfants au Togo voit le jour en février 2015. Grâce aux partenaires locaux
Radar et le Réseau de lutte contre la traite d’enfants au Togo (RELUTET), il rassemble la
communauté du canton de Tchamba autour d’un objectif commun: protéger les enfants des
trafiquants. Comme dans de nombreux autres pays d’Afrique de l’Ouest, beaucoup d’enfants
exploités transitent par le Togo ou y finissent leur périple.
“ Les enfants quittent l’école à cause de la traite. La
sensibilisation et la création des clubs d’enfants
permettront de mieux comprendre l’importance de
l’éducation et le péril que représente la traite pour leur
avenir. Les membres des clubs vont encourager leurs
pairs à rester à l’école.”Directeur d’école à Balanka
En 2016, Plan International Belgique engage 1.400 leaders communautaires à protéger
les enfants togolais de la traite.
En 2016, Plan International Belgique engage 1.400 leaders communautaires à protéger les enfants togolais de la traite.
Photo: Plan International/Marc Schlossman
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1.400 personnes (leaders religieux, chefs de villages, membres des associations de parents)
sont engagées dans la lutte contre la traite des enfants.
Les enfants, les familles et les communautés sont informés des risques de la traite et
disposent de moyens financiers pour lutter contre ce fléau.
Les institutions et les services communaux identifient à temps les victimes potentielles du
trafic d'enfants et les aident.
Les victimes réelles et potentielles du trafic d'enfants bénéficient d'un encadrement
spécialisé.
Les enfants, surtout ceux qui courent le plus de risques de traite, vont plus longtemps à
l'école.
La formation des enseignants aux méthodes pédagogiques respectueuses des droits de
l’enfant et bannissant les punitions corporelles pour motiver les élèves à rester à l'école.
L’engagement des ‘Ago’, les trafiquants d’enfants, à chercher d’autres sources de revenus,
notamment les alternatives créées par les autorités publiques.
Le renforcement des capacités des conseils d'élèves et des comités régionaux de
protection de l'enfance pour développer le dialogue entre les générations.
Des initiatives économiques permettant aux familles d'améliorer leurs revenus et leur
participation à des groupements d'épargne et de crédit pour financer l'éducation de leurs
enfants.
Le plaidoyer auprès des décideurs politiques pour que les droits de l’enfant soient inscrits
dans le cadre légal et respectés.
Le projet est réalisé grâce à l’appui de la Loterie Nationale, de la Ville de Malines et des
donateurs fidèles de Plan International Belgique.
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Enfants entendus dans les administrations communales au Bénin
Les services publics béninois sont souvent mal équipés et les fonctionnaires qui y travaillent
sont peu ou mal formés à leur rôle citoyen. Conséquences: la négligence et la corruption. Et
les droits de l’enfant au bas de la liste des priorités.
Dans les régions du Zou, de l’Atacora et du Couffo, Plan International Belgique, en
collaboration avec son partenaire local Social Watch, forme les jeunes à revendiquer le
respect de leurs droits au sein de l’administration depuis avril 2014. Ils sont de plus en plus
écoutés et appréciés en tant qu’acteurs du développement de leur village. Il est prévu d’inviter
les hommes et les femmes politiques du Bénin à s’engager davantage à leurs côtés, pour
renforcer leur leadership naissant.
“ Grâce à l’initiative de Plan International, la commune
de Boukoumbé a réussi une réforme inattendue. C’est
le résultat d’efforts collectifs dont nous nous
réjouissons.”William Agoungnon, responsable régional du Département Economie, commerce et tourisme
En 2016, 760 enfants formés par Plan International Belgique et son partenaire local
veillent à l’application de leurs droits au sein de l’administration communale.
En 2016, 760 enfants formés par Plan International Belgique et son partenaire local veillent à l’application de leurs droits au sein de l ’administration communale. Photo: Plan International
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760 enfants et jeunes sont formés et actifs au sein de clubs de promotion des droits de
l'enfant.
Dans chaque commune où se déroule le projet, un ‘Conseil consultatif communal des
enfants' participe à l’élaboration des plans de développement et veille à ce que les droits des
enfants y soient inscrits.
Les communes cherchent les moyens pour financer les demandes des enfants. Des
avancées sont enregistrées dans le domaine de l’accès à l’eau et de l’état civil.
La participation des représentants des clubs de jeunes à divers organes de concertation
communaux.
Le soutien aux organisations locales formées à la participation civique et au plaidoyer en
faveur des droits de l'enfant.
Une meilleure gestion des budgets et le coaching du personnel dans les communes
participantes.
L'échange de connaissances et de bonnes pratiques entre les communes participantes,
totalisant 190.000 habitants.
Ce programme est cofinancé par l'Union européenne et les donateurs fidèles de Plan
International Belgique.
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Des jeunes Équatoriens ouvrent le dialogue sur la sexualité
En Équateur, plus d’une fille sur six est enceinte entre 15 et 19 ans. Certaines ont même entre
12 et 14 ans. La menace pour leur santé et leur avenir est énorme.
Dans les communes de 24 de Mayo et de Montecristi, dans la province côtière de Manabi,
Plan Belgique prévient le phénomène depuis juillet 2014. Apprendre aux jeunes à faire leurs
propres choix, impliquer la famille et la communauté, articuler les services publics d’aide et
d’appui aux adolescents sont les clés de notre approche. En avril 2016, la zone a été secouée
par un tremblement de terre qui a fait plus de 660 morts, 30.000 blessés et 80.000 déplacés.
Pour faire face à cette urgence, le projet a été adapté.
“ Dans mon foyer, on ne parlait jamais de sexualité. J’ai
6 enfants et ma quatrième fille a suivi tous les ateliers
du projet. Elle sert de révélateur dans la famille. Mes
filles plus jeunes ont moins peur de parler de ces
sujets, ça les rend plus responsables et elles savent à
qui s'adresser en cas de problème.”Gladys, 38 ans, maman de 6 enfants
En 2016, Plan International Belgique a permis à 1.860 jeunes et 700 parents de briser le tabou de la sexualité en Équateur.
Photo: Plan International/Fabricio Morales
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En 2016, Plan International Belgique a permis à 1.860 jeunes et 700 parents de briser le
tabou de la sexualité en Équateur.
Deux ans après le lancement du projet:
36 clubs de jeunes, regroupant plus de 1.860 adolescents, développent des activités leur
permettant de faire respecter leurs droits sexuels et reproductifs.
36 communautés s’engagent à prévenir les abus sexuels.
les connaissances et les comportements préventifs de plus de 1.860 jeunes (en majorité des
filles) se sont améliorés.
près de 700 parents brisent les tabous et permettent à leurs enfants de s’exprimer sur leur
sexualité au sein de la famille.
les 2 communes mettent du personnel et un budget à disposition du projet, ce qui assure sa
durabilité
Des activités éducatives, culturelles, sportives des clubs de jeunes.
L’implication des parents dans la prévention des grossesses et des abus sexuels.
Des appuis techniques aux services publics pour que ceux-ci s’adaptent aux besoins des
jeunes.
La formation d’équipes de professionnels issus des secteurs de la santé, du social et du
juridique, pilotées par les services communaux.
Ce projet est entièrement financé par les donateurs fidèles de Plan International Belgique.
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Des citoyens Équatoriens défendent l’égalité pour tous
L’Équateur est en rapide évolution. L’économie est en plein essor et diverses réformes sont
mises en place. La réforme éducative, particulièrement ambitieuse, vise à améliorer la qualité
de l’éducation mais risque de réduire l’accès à l’école dans les communautés les plus
pauvres.
Il est question de fermer près de trois quarts des établissements ruraux et de regrouper les
écoles dans les communautés et villages les plus peuplés. Le droit à l’éducation pour tous est
en jeu. Il est capital que la société civile s’implique et assure son rôle citoyen face au politique.
C’est ce qu’entend promouvoir le projet mis en place par Plan International Belgique en avril
2015 dans 5 communes des provinces de Chimborazo et Cotopaxi.
“ Quand la petite école de notre communauté a été
fermée, la joie nous a quittés...”Juana Yupa, communauté Chimbalauna, Chunchi Chimborazo
En 2016, Plan International Belgique a appuyé la mise en place de 5 collectifs citoyens
en faveur de l’éducation dans les régions les plus pauvres en Équateur.
En 2016, Plan International Belgique a appuyé la mise en place de 5 collectifs citoyens en faveur de l’éducation dans les rég ions les plus pauvres en Équateur. Photo: Plan International/Daniel Silva
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5 collectifs citoyens ont été mis en place pour veiller à l’accès à l’éducation et à la qualité des
cours dispensés dans leur commune.
Des diagnostics sur les difficultés d’accès à l’école, surtout pour les filles, ont été établis et
des solutions proposées par près de 250 personnes.
Dans certaines communes, des bus scolaires ont été mis en place pour rejoindre les écoles
lointaines.
Les collectifs sont en dialogue permanent avec les autorités locales et nationales pour une
application équitable des politiques éducatives.
Ces résultats ont été possibles grâce à:
La formation d’une cinquantaine de personnes issues de 5 collectifs citoyens.
La sensibilisation de 800 parents et 200 jeunes à l’importance de l’éducation de leurs
enfants et leur rôle pour la soutenir.
L’animation d’espaces de concertation entre les collectifs et les services publics.
Le plaidoyer pour une collaboration public-privé en faveur d’une éducation équitable et de
qualité.
Le projet est mis en œuvre par le ‘Contrato Social Por la Educación’, un mouvement
citoyen de défense de l’éducation de qualité.
Ce projet est cofinancé par la Coopération belge au développement et par les donateurs
particuliers de Plan International Belgique.
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STOP au travail des enfants en Bolivie
La loi bolivienne interdit le travail régulier des enfants depuis 2014. Cependant, ils sont
autorisés à travailler en tant qu’indépendants.
Pour faire face à un contexte socioéconomique difficile, nombreux saisissent cette opportunité
– parfois dès l’âge de 10 ans – au détriment de leur scolarité. Dans les communes d’El Torno
et Santa Cruz, Plan International Belgique a démarré en avril 2012 un projet de prévention du
travail des enfants. Pour les moins de 14 ans, la priorité était le soutien scolaire. Pour les plus
de 14 ans, nous nous sommes concentrés sur la formation professionnelle. Le projet s’est
achevé en avril 2016.
“ J'habite seul. J’effectue des travaux de nettoyage pour
subvenir à mes besoins. L’équipe de Plan International
m'a fait comprendre qu'étudier est capital si je veux
trouver un bon travail un jour. Plus tard, j'aimerais être
médecin.”Johnny, jeune Bolivien de 17 ans
En 2016, Plan International Belgique a permis à 942 enfants et adolescents de
fréquenter régulièrement l’école ou de suivre une formation professionnelle en Bolivie.
En 2016, Plan International Belgique a permis à 942 enfants et adolescents de fréquenter régulièrement l’école ou de suivre u ne formation professionnelle en Bolivie. Photo: Plan International/Vassil Anastosoff
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590 enfants de moins de 14 ans et 352 adolescents fréquentent l’école ou suivent une
formation professionnelle de manière régulière.
25.186 enfants et adolescents connaissent leurs droits et savent les défendre.
928 familles et 340 professeurs suivent activement l’évolution des enfants et adolescents et
sont impliqués dans les cours de remédiation.
Un service d’orientation et d’encadrement pour les enfants et les adolescents a été mis en
place à El Torno. Un service similaire sera bientôt disponible à Santa Cruz.
Le don de matériel et de livres scolaires.
L’apprentissage d’un métier manuel pour les adolescents.
Des activités de sensibilisation pour les enfants, les enseignants et les parents des 43
écoles impliquées.
La concertation avec les diverses institutions d’appui à la jeunesse et les autorités
communales.
L’information du grand public, notamment par les jeunes eux-mêmes.
L’appui de SEPA, un centre d’étude expérimenté en droits de l’enfant et soutien aux
enfants travailleurs des rues à Santa Cruz.
Ce projet est cofinancé par la Coopération belge au développement et par les donateurs
particuliers de Plan International Belgique.
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Des milliers de jeunes Boliviens prêts pour l’école
L’avenir d’un enfant se joue déjà dans le ventre de sa maman. Les années de 0 à 8 ans sont
décisives. En Bolivie, les tout-petits ont trop longtemps été négligés. Peu à peu, la situation
évolue, entre autres grâce à une nouvelle loi qui leur donne l’attention qu’ils méritent.
Depuis janvier 2015, notre projet ‘Un bon départ dans la vie’, mené dans 15 communes des
provinces de Chuquisaca, Tarija, La Paz et Santa Cruz, montre des résultats encourageants.
“ Le projet a clairement un impact positif sur nos enfants.
Mon fils aîné est allé à l’école maternelle et il se
débrouille très bien en cours. Les enfants qui vont à
l’espace d’accueil de Plan International rentrent à la
maison avec le sourire, osent s’exprimer et ont de
meilleures capacités intellectuelles.”María Elena, 35 ans – maman de 2 enfants et présidente du conseil scolaire dans la commune de Cabezas en Bolivie
En 2016, Plan International Belgique a préparé 10.442 jeunes enfants à un bon départ
dans la vie et à l’école en Bolivie.
En 2016, Plan International Belgique a préparé 10.442 jeunes enfants à un bon départ dans la vie et à l’école en Bolivie. Pho to: Plan International/Vassil Anastasov
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300 espaces d’accueil pour la petite enfance sont rééquipés avec du matériel pédagogique
et ludique.
726 éducateurs de maternelle sont formés aux techniques d’éveil de la petite enfance et à la
prévention de la violence familiale.
8.240 parents sont formés et encadrés pour mieux assurer leur rôle de parents d’enfants en
bas âge.
10.442 enfants (5.501 filles et 4.941 garçons) sont suivis à domicile.
508 potagers familiaux produisent des légumes variés pour une nutrition équilibrée des
jeunes enfants.
Ces résultats ont été possibles grâce à:
L’adaptation culturelle du projet aux 3 groupes indigènes (quechua, aymara et chiquitano).
Un appui professionnel aux services publics impliqués.
Une étroite concertation avec les ministères de l’éducation et de la santé; les bureaux de
défense de la jeunesse; les autorités communales et départementales; la Commission
Épiscopale et les organisations des peuples indigènes (CENAQ, CEPOCH, CEAS).
Ce projet est financé par les donateurs fidèles de Plan International Belgique et réalisé en
collaboration avec Plan International Finlande.
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Des enfants exclus retrouvent leur droit à l’éducation au Laos
Au Laos, à peine 7 enfants sur 10 fréquentent l’école primaire. Les minorités ethniques
rencontrent plus d’obstacles que les autres à trouver une place sur les bancs de l’école.
Avant l’intervention de Plan International Belgique et ses partenaires, démarrée en janvier
2013 dans la province d’Oudomxay, moins de la moitié des élèves inscrits parvenaient à la fin
du cycle primaire. Aujourd’hui, ils rattrapent leur retard, en particulier les fillettes, auparavant à
la traîne. Comment? Grâce à un enseignement de qualité, adapté aux cultures locales et aux
réalités de vie de cette zone très reculée et ce, dès la maternelle. Les bonnes pratiques du
projet sont documentées pour permettre au gouvernement laotien de les mettre à l’échelle, au
bénéfice d’autres minorités ethniques du pays, et des filles en général.
“ On aime quand nos enseignants expliquent bien le
travail, alors nous comprenons les activités à faire,
parfois seuls, parfois en groupes. Ils emploient du
beau matériel et nous laissent aussi l’utiliser. On joue à
des jeux et on fait du sport, les instituteurs nous lisent
des histoires et chantent avec nous.”Elèves de l’école primaire, province d'Oudomxay
En 2016, avec l’appui de Plan International Belgique, deux fois plus de filles issues de minorités ethniques terminent leur c ycle primaire à Houn, au Laos.
Photo: Plan International
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En 2016, avec l’appui de Plan International Belgique, deux fois plus de filles issues de
minorités ethniques terminent leur cycle primaire à Houn, au Laos.
La fréquentation de l’enseignement maternel a triplé dans les districts de Pakbeng et Houn.
Tous les enfants en âge de fréquenter l’école primaire à Houn y sont désormais inscrits.
Seuls 8 sur 10 l’étaient en début de projet. Il en va presque de même à Pakbeng, où plus de
9 sur 10 y sont inscrits.
Trois quarts des écoliers d’Houn terminent désormais leur cycle primaire, contre la moitié
auparavant. Le nombre des filles qui terminent leur cycle primaire a doublé depuis le début
du projet. À Pakbeng, l’évolution est positive mais les données chiffrées ne sont pas encore
disponibles.
En multipliant les actions permettant aux parents de mieux comprendre l’importance de
l’école.
En contribuant, avec nos partenaires du ministère, à la formation des enseignants aux
méthodes pédagogiques participatives, non violentes et centrées sur le développement de
l’enfant.
En appuyant la production de matériel d’apprentissage adapté, en coopération avec le
Ministère de l’Éducation.
En partageant les bons exemples de la province d’Oudomxay avec d’autres provinces
laotiennes.
Le projet est entièrement financé par les donateurs particuliers de Plan International Belgique.
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Protéger les enfants, les filles et les femmes au Laos
Le Laos est en pleine transition économique. D’immenses plantations commerciales y voient
le jour, notamment dans la province de Bokeo, proche de la Chine.
Elles entraînent de nombreuses perturbations environnementales et des changements dans la
vie quotidienne des minorités ethniques peuplant ces régions montagneuses. Les enfants, les
filles et les femmes sont particulièrement vulnérables à ces bouleversements. La main
d’œuvre peu instruite est exploitée, le travail des enfants augmente, les violences se
développent.
Depuis février 2016, Plan International Belgique et son partenaire, l’ONG Camkid,
renforcent la société civile pour défendre les droits de ceux et celles dont la vie risque
de basculer.
Le projet en est à sa phase de démarrage. Des activités visant à protéger les enfants et les
femmes de l’exploitation et de la violence sont en cours:
La collaboration avec les Ministères de la Femme et de la Protection sociale pour concevoir
des campagnes de communication et de sensibilisation.
La mobilisation des communautés à travers les leaders d’opinion locaux, qui sont les relais
des enfants, des filles et des femmes.
Depuis février 2016, Plan International Belgique et son partenaire, l’ONG Camkid, renforcent la société civile pour défendre les droits de ceux et celles dont la vie risque de basculer au Laos. Photo: Plan International/Richard Wainwright
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La collaboration avec les radios locales pour la diffusion de messages de mobilisation.
Les séances d’information et sensibilisation dans les communautés ciblées.
Le projet est cofinancé par l’Union européenne et les donateurs fidèles de Plan International
Belgique.
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Écoles maternelles pour les minorités ethniques au Cambodge
Pour bien démarrer dans la vie, les enfants ont besoin de bases solides. L’école maternelle
contribue à développer leur potentiel. Celle-ci est pourtant trop souvent oubliée des politiques
d’éducation des pays à revenus faibles ou moyens.
Dans les provinces de Siem Reap et Ratanakiri, en partenariat avec les ONG locales Krousar
Yoeung et Bandos Komar, Plan International Belgique investit depuis février 2013 dans
l’éducation des tout-petits, le coaching de leurs parents, la formation d’éducateurs spécialisés
et le plaidoyer auprès des leaders communaux. Dans le Ratanakiri, le projet cible plus
particulièrement les enfants des nombreuses minorités ethniques de la région. Partout,
l’enseignement communal progresse pour mieux s’adapter aux réalités culturelles des
communautés.
“ Avant le projet de Plan International, les parents
emmenaient leurs jeunes enfants avec eux au travail.
Aujourd’hui, ma fille de 4 ans va à l’école maternelle du
village et je la trouve plus respectueuse et éveillée.”Chanthorn Gok, maman de trois enfants dans la province de Ratanakiri
En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires locaux ont permis de doubler les inscriptions à l’école maternelle da ns la province de Ratanakiri au Cambodge.
Photo: Plan International
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En 2016, Plan International Belgique et ses partenaires locaux ont permis de doubler
les inscriptions à l’école maternelle dans la province de Ratanakiri au Cambodge.
Les enfants participant au projet mené à Siem Reap obtiennent de meilleurs résultats que les
autres enfants:
Leurs performances cognitives sont près de 3 fois supérieures.
Leur score aux tests de développement émotionnel est 2,5 fois supérieur.
Leur développement moteur est plus rapide (près de 50 % supérieur).
De plus, les autorités communales, convaincues par ces évolutions, prennent en charge les
salaires des éducateurs lorsque l’État fait défaut.
Dans le Ratanakiri, l’inscription en maternelle a doublé. La fréquentation de l’enseignement
maternel a triplé dans les districts de Pakbeng et Houn.
6.500 rencontres avec des groupes de parents pour leur apprendre à stimuler le potentiel
cognitif, émotionnel et moteur de leurs enfants de 0 à 5 ans.
L'appui à la construction et à la gestion d'écoles maternelles.
Un modèle d’école mobile, adapté aux minorités ethniques semi-nomades.
La formation des conseils communaux et des chefs de village à la gestion de budgets.
Le plaidoyer auprès des autorités centrales pour augmenter les subsides à l’enseignement
maternel local.
Ce projet est financé par l’Union européenne dans le Ratanakiri, par la Coopération belge au
développement à Siem Reap et par les donateurs particuliers de Plan International Belgique.
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Avancées dans l’éducation maternelle des minorities au Vietnam
L’éducation et les conditions de vie des enfants s’améliorent au Vietnam, mais pas pour tous
les enfants. Les minorités ethniques évoluent souvent dans un environnement qui limite leur
développement.
L’école maternelle, quand elle existe, n’est pas adaptée aux spécificités culturelles des
minorités, en particulier leur langue maternelle. À l’école, on pratique uniquement la langue
nationale, le vietnamien. Il est dès lors impossible pour les parents de s’impliquer dans le
développement de leurs enfants, tant à l’école qu’au foyer. Dans les provinces nord de Thay
Nguyen et de Phu Tho, l’intervention de Plan International Belgique, menée depuis avril 2013
en collaboration avec la Women Union of Vietnam, se focalise sur les familles de 1.600
enfants qui risquent de rester en marge de l’évolution du pays.
“ J’aime le côté pratique de chaque séance de formation.
Aujourd’hui, on a parlé de l’importance de se laver les
mains. Tout se fait sur base de jeux et de chants, c’est
très agréable.”Vang Thi Phay, 23 ans, maman d’un petit garçon de 3 ans
Plan International Belgique et son partenaire local aident près de 1.900 pères et mères
à développer le potentiel des enfants de moins de 5 ans au Vietnam.
Plan International Belgique et son partenaire local aident près de 1.900 pères et mères à développer le potentiel des enfants de moins de 5 ans au Vietnam.
Photo: Plan International / Erik Thallaug
P l a n I n t e r n a t i o n a l B e l g i q u e w w w . p l a n i n t e r n a t i o n a l . b e / f r R a p p o r t a n n u e l 2 0 1 5 - 2 0 1 6 | p . 2 9
Sept mères sur 10 comprennent mieux l’importance du développement global de leur
enfant et 6 parents sur 10 connaissent les clés d’une alimentation équilibrée, alors qu’ils
n’étaient que 3 en début de projet. Plan International continue à insister sur l’importance de
l’allaitement maternel pour qu’il ne soit pas abandonné trop vite après la naissance.
Les enfants de moins de 3 ans impliqués dans le projet développent rapidement leurs
capacités. Ils sont deux fois moins nombreux à présenter des retards moteurs ou
psychologiques que les autres enfants.
Parmi les enfants impliqués dans le projet, près de 7 sur 10 maîtrisent la langue nationale,
alors que la moitié des autres enfants ne la parlent pas correctement.
La formation de 1.400 volontaires communautaires au développement de la petite enfance.
La création de 30 groupes de parents qui réunissent régulièrement près de 1.900 mamans
et papas pour leur apprendre à stimuler le potentiel de leurs tout-petits.
L'appui à la construction et à la gestion d'écoles maternelles.
La formation des conseils communaux et des chefs de villages à la gestion de budgets.
Le plaidoyer auprès des autorités nationales et régionales afin de considérer les spécificités
culturelles des minorités ethniques.
Le projet a été cofinancé par la Coopération belge au développement jusqu’en décembre
2015 et se poursuit grâce aux donateurs fidèles de Plan International Belgique.
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4.025 enfants scolarisés malgré l’urgence au Soudan du Sud
L'aide humanitaire aux enfants victimes de catastrophes naturelles ou humaines est l'une des
activités phares de Plan International Belgique. Au Soudan du Sud, Plan International est
venue en aide aux familles déplacées par les conflits et aux communautés qui les accueillent
dans le comté d’Awerial, dans l’État de Lakes.
Fin décembre 2015, 4.025 enfants ont été scolarisés et 310 jeunes et adultes
déscolarisés ont suivi des cours de rattrapage avec Plan International Belgique au
Soudan du Sud.
4.025 enfants ont été scolarisés dans les 4 écoles du projet et les enseignants de 655
élèves d’autres écoles ont été remis à niveau.
4 associations de parents et 8 clubs des droits de l’enfant et de la paix ont établi le dialogue
école-parents et encouragé la scolarité des filles.
310 jeunes et adultes déscolarisés ont suivi des cours de rattrapage.
8.810 enfants ont appris leurs droits lors d’activités ludiques et participatives.
4 réseaux locaux de protection de l'enfance ont identifié les abus et violences et les ont
signalés aux services appropriés ou aux forces de l’ordre.
Ces résultats ont été possibles grâce à:
La construction de 8 classes, 3 blocs de toilettes (avec toilettes séparées pour les filles) et
la distribution de 160 bancs.
Fin décembre 2015, 4.025 enfants ont été scolarisés et 310 jeunes et adultes déscolarisés ont suivi des cours de rattrapage a vec Plan International Belgique au Soudan du Sud. Photo: Plan International/Brian Sokol
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La construction d’un puits près d’une école, permettant aux élèves d’avoir accès à l’eau
potable à l’école.
L’octroi de 200 kits d'hygiène pour les filles.
La formation de 48 enseignants pendant 10 jours.
Le développement des capacités des 100 membres des clubs d’enfants (60% sont des
filles).
L’appui des 51 parents réunis en associations (parité homme/femmes) et des 48 membres
des communautés réunis en groupes de soutien communautaires.
Ce programme a bénéficié du soutien du gouvernement flamand et des donateurs particuliers
de Plan International Belgique.
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Retrouver une vie d’enfant après une vie de soldat en RCA
Depuis plus de deux décennies, la République centrafricaine (RCA) fait face à une situation
politique et sociale tumultueuse. En 2012, des tensions intercommunautaires provoquent une
insécurité générale. On estime à plus de 2 millions les personnes affectées, dont la moitié
sont des enfants.
En juillet 2014, plus de 6 écoles sur 10 étaient fermées. En avril 2016, on estime que les trois
quarts des écoles sont fonctionnelles, avec de grandes disparités dans les zones affectées
par l’insécurité (certaines écoles sont fermées depuis 3 ans).
Mais quelle y est la qualité de l’éducation? La violence et les tensions intercommunautaires se
reproduisent souvent dans le milieu scolaire. Les filles et garçons associés aux forces et
groupes armés (souvent appelés enfants soldats) ou appartenant à des familles liées à ceux-
ci ont du mal à s’intégrer à l’école. Dans ce contexte de crise oubliée, Plan International
Belgique tente de rétablir les services d'éducation de base et facilite le retour à la vie normale
des enfants les plus affectés par le conflit.
En juin 2016, Plan International Belgique a permis à 160 enfants soldats de retrouver le
chemin de l’école ou une famille d’accueil.
270 membres de 30 associations de parents et d’enfants reçoivent une formation sur la
culture de la paix.
27 salles de classe et leurs sanitaires sont réhabilités dans 9 écoles primaires.
50 enseignants bénéficient de bourses d’études et de recyclage.
En juin 2016, Plan International Belgique a permis à 160 enfants soldats de retrouver le chemin de l’école ou une famille d’accueil. Photo: Plan International
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101 ‘enfants soldats’ commencent une formation professionnelle (15 filles et 86 garçons) en
menuiserie, couture, pâtisserie… tandis que 60 autres sont réintégrés à l’école.
60 familles d’accueil sont identifiées et préparées à accueillir ces enfants.
26 écoles sont réhabilitées dans la région de l’Ouham et à Bangui.
Près de 4.000 enfants fréquentent les espaces d’accueil pour enfants et participent aux
activités récréatives dans les camps de déplacés à Lobaye et Bangui.
62 enfants séparés de leur famille la retrouvent grâce à l’équipe locale de Plan International
à Lobaye.
Une campagne de sensibilisation de grande ampleur est organisée sur l’importance de
l’école après un conflit armé.
Ce projet est cofinancé par les donateurs fidèles de Plan International Belgique et de Plan
International Irlande et par UNICEF.
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693 familles mangent à leur faim après le séisme en Équateur
Un tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 frappe la côte nord de l'Équateur le 16 avril
2016. Plus de 45 secousses de magnitude supérieure à 5 sont enregistrées ensuite. Au total,
671 personnes perdent la vie.
En juillet 2016, 2.175 familles (8.842 personnes) vivent encore dans 105 refuges temporaires.
Près de 400.000 personnes sont touchées de près ou de loin, car plus de 36.000 bâtiments
ont été évalués comme dangereux et des milliers d’emplois formels ou informels ont été
perdus.
De mai à juillet 2016, 693 familles ont pu subvenir à leurs besoins vitaux en nourriture grâce à
des cartes prépayées distribuées par Plan International Belgique.
Plan International Belgique a appuyé plus particulièrement les activités de ‘cash transfer’.
Concrètement:
693 familles (en moyenne de 4 personnes) ont reçu une carte prépayée pour se procurer
des produits alimentaires de base pendant 6 semaines.
Ces familles sont satisfaites de la qualité des aliments et soulignent l’importance d’avoir pu
les choisir.
Enfin, l’aide alimentaire leur permet de se dédier à la reconstruction sans contracter de
dettes et de scolariser les enfants dans les écoles épargnées par le séisme.
De mai à juillet 2016, 693 familles ont pu subvenir à leurs besoins vitaux en nourriture grâce à des cartes prépayées distrib uées par Plan International Belgique.
Photo: Plan International/Fabricio Morales
P l a n I n t e r n a t i o n a l B e l g i q u e w w w . p l a n i n t e r n a t i o n a l . b e / f r R a p p o r t a n n u e l 2 0 1 5 - 2 0 1 6 | p . 3 5
Plan International Belgique a appuyé les activités de 'cash transfer’ qui permettent aux
personnes touchées par une urgence de subvenir à leurs besoins vitaux en nourriture tout
en reconstruisant leur vie. Ce modèle s’est avéré efficace comme réponse de premier
secours.
L’approche ‘cash transfer’ revigore l’économie locale car la personne qui dispose d’une
carte prépayée l’utilise dans les commerces locaux. Les commerçants, à leur tour,
consomment dans leur localité. De cette manière, le pouvoir d’achat de la communauté est
stimulé.
L’implication du secteur privé local peut être d’un grand recours et renforcer la capacité du
gouvernement à répondre rapidement aux situations d’urgence.
Au lendemain du séisme, tous les pays de la coalition de Plan International ont uni leurs
forces et appelé à la générosité du public. Fin juillet 2016, 3 mois et demi après le séisme, les
équipes de Plan International étaient venues en aide à de nombreuses familles:
5.009 familles ont bénéficié de nourriture soit en nature, soit via une carte prépayée.
2.781 familles ont reçu des matelas.
1.765 familles ont reçu un ‘baby kit’.
241 familles ont reçu des moustiquaires.
2.818 familles ont accès à l’eau potable et 4.022 familles ont reçu des jerricanes et des
gourdes.
5.470 familles ont reçu des kits d’hygiène.
729 familles ont pu acheter des abris temporaires.
Cette réponse à l’urgence a bénéficié des fonds du gouvernement flamand.
P l a n I n t e r n a t i o n a l B e l g i q u e w w w . p l a n i n t e r n a t i o n a l . b e / f r R a p p o r t a n n u e l 2 0 1 5 - 2 0 1 6 | p . 3 6
16.330 personnes ont reconstruit leur vie et leur pays au Népal Plan International a pu agir directement après le séisme de magnitude 7,3 qui a frappé le
Népal le 25 avril 2015. Nos priorités: l'aide d'urgence, les écoles de secours et la protection
des enfants livrés à eux-mêmes.
“ La situation est chaotique après un tel séisme. Les
habitants ont tout perdu, y compris leur emploi.
Lorsque nous leur donnons la possibilité de travailler,
nous leur rendons une partie de leur dignité. En leur
donnant un revenu en contrepartie d’un travail fourni,
nous évitons également en tant qu’ONG toute
discrimination. En apportant une aide financière aux
victimes, nous mettons tout le monde sur un pied
d’égalité.”Ingrid Colanero, spécialiste en aide d’urgence de Plan International Belgiq ue
Fin mars 2016, 16.330 Népalais ont reçu des revenus de Plan International Belgique en
échange de leur travail communautaire.
Plan International Belgique a appuyé plus particulièrement les activités de 'travail contre
salaire' qui fournissent des revenus stables aux familles en contrepartie de travaux
communautaires de reconstruction des écoles, des routes et des maisons. Ce modèle est
idéal pour redynamiser une économie locale très affectée. Concrètement:
Fin mars 2016, 16.330 Népalais ont reçu des revenus de Plan International Belgique en échange de leur travail communautaire. Photo: Plan International/Max Greenstein
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12.145 personnes sinistrées (= 2.429 familles) ont bénéficié de revenus en échange de leur
travail communautaire (cash for work).
4.135 personnes (837 familles) ont reçu un salaire sans travail (unconditional cash grant)
au vu de leur vulnérabilité particulière (handicap, grossesse, orphelins avec charge de la
fratrie, personnes agées).
331 infrastructures collectives ont été réhabilitées grâce au ‘cash for work’ (routes, réseaux
de distribution d’eau, écoles).
Elles ont reconstruit leur domicile, acheté des articles ménagers, de la nourriture et des
vêtements pour leur famille.
Les écoles ont été déblayées et réparées et les enfants ont pu reprendre les cours. 1.700
filles ont reçu des ‘kits de dignité’ (matériel et bandes hygiéniques) pour faciliter la
participation aux classes.
Les routes ont été réparées avec des matériaux locaux, redynamisant l’économie locale.
Toutes les familles ont reçu des semences et des outils agricoles pour planter leur potager
et augmenter leurs revenus.
Au lendemain du séisme, vu l’ampleur de la catastrophe, tous les pays de la Coalition de Plan
International ont uni leurs forces et appelé à la générosité du public pour venir en aide aux
enfants népalais et leur famille. Les équipes de Plan International sont venues en aide à
287.847 personnes (dont 117.230 enfants). Concrètement:
21.021 enfants sont allés en classe dans les écoles de secours.
44.968 enfants ont bénéficié d’une aide psychologique et de formations.
52.767 familles ont reçu du matériel pour construire des logements.
13.033 femmes et enfants ont reçu des informations vitales pour réduire les risques de
maladies et d’infections.
12.145 personnes sinistrées (= 2.429 familles) ont reconstruit routes, écoles et maisons
grâce à l’action ‘cash for work’.
Cette réponse à l’urgence a bénéficié des fonds récoltés par le Consortium 12-12 et du
soutien des donateurs particuliers de Plan International Belgique.
P l a n I n t e r n a t i o n a l B e l g i q u e w w w . p l a n i n t e r n a t i o n a l . b e / f r R a p p o r t a n n u e l 2 0 1 5 - 2 0 1 6 | p . 3 8
1.174 enfants ont reçu un soutien psychologique aux Philippines
Le typhon Haiyan, qui a frappé les Philippines en novembre 2013, a fait 6.000 morts et laissé
4.000 personnes sans abri. Les plus jeunes sont les premières victimes des catastrophes
naturelles et il est essentiel de leur donner une attention toute particulière pour qu’ils ne
portent pas toute leur vie les séquelles d’une telle catastrophe. Grâce au soutien de nos
partenaires et de toute la communauté, cette approche porte ses fruits.
“ Au début, j’hésitais à envoyer Ivan à la crèche car il ne
savait pas encore marcher et ne parle pas encore très
bien malgré son âge. L’animateur de la crèche m’a
encouragée et je l’ai inscrit. Il sait maintenant dessiner,
est sociable et très souriant. C’est un miracle, je
n’avais plus d’espoir. Ivan peut maintenant vivre une
vie normale.” Vanessa, maman de Ivan, Guiuan
Fin juin 2016, 1.174 enfants de 2 à 4 ans ont été accueillis et suivis psychologiquement aux
Philippines dans 30 crèches soutenues par Plan International Belgique.
Fin juin 2016, 1.174 enfants de 2 à 4 ans ont été accueillis et suivis psychologiquement aux Philippines dans 30 crèches sout enues par Plan International Belgique.
Photo: Plan International/Nicolas Walker
P l a n I n t e r n a t i o n a l B e l g i q u e w w w . p l a n i n t e r n a t i o n a l . b e / f r R a p p o r t a n n u e l 2 0 1 5 - 2 0 1 6 | p . 3 9
Grâce aux dons privés et au Consortium 12-12, Plan International Belgique a appuyé plus
particulièrement les activités d’éducation parentale et la mise en place d’espaces d’accueil et
d’encadrement pour les enfants de 2 à 4 ans (crèches et écoles maternelles).
Concrètement:
30 crèches ont été construites avec des matériaux et de la main-d’œuvre locale.
1.174 enfants de 2 à 4 ans y ont été accueillis et ont bénéficié d’une aide psychosociale.
2.284 adultes (dont 1.390 mamans) ont été formés aux techniques d’éveil et d’éducation
des tout-petits et 34 groupes de parents ont été mis sur pied. Ils sont formés à la réponse
aux urgences.
Le plaidoyer pour intégrer la préparation à l'urgence au programme national
d'enseignement maternel aux Philippines s’est intensifié.
Grâce à la mobilisation de tous les pays de la Coalition de Plan International et à la générosité
du public belge pour venir en aide aux enfants Philippins et leur famille, nous avons pu venir
en aide à 1,3 million de personnes:
Nous avons distribué de la nourriture et offert un revenu décent à plus de 700.000
personnes.
Plan International a permis à plus de 300.000 personnes d'avoir accès à l'eau potable et à
des sanitaires.
Nos équipes locales ont formé plus de 200.000 personnes sur la protection des enfants.
Nous avons fourni un abri sûr à plus de 170.000 personnes.
Plan International a permis à plus de 44.000 enfants de retourner à l'école.
Plus de 22.000 personnes ont bénéficié de soins médicaux et nutritionnels essentiels.
Plan International a formé plus de 26.000 personnes pour prévenir les risques et réduire
l'impact d'éventuelles catastrophes naturelles.
Cette réponse à l’urgence a bénéficié des fonds récoltés par le Consortium 12-12 et la
Plateforme Reconstruction – Philippines du CNCD-11.11.11 ainsi que du soutien des
donateurs particuliers de Plan International Belgique.
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Parce que les droits de l’enfant sont universels, nous agissons aussi en Belgique. Nous
sensibilisons le grand public grâce à nos campagnes et activités régionales, collaborons avec
les écoles, les médias et les décideurs politiques.
“ Je sais que sous d’autres latitudes, dans d’autres
circonstances, ma fille serait peut-être déjà mariée,
voire même enceinte. Tourner ce spot avec elle a été
une manière d'éveiller sa conscience et de la faire
participer activement à ce combat contre les mariages
d'enfants.” Marie Gilain, ambassadrice bénévole de Plan International Belgique
Le deuxième volet de notre campagne ‘Stop aux mariages d’enfants’ provoque de vives
réactions dans notre petit pays! Deux courts-métrages où nos Ambassadeurs bénévoles,
Koen Wauters et Marie Gillain, marient leur propre fille, sont vus par 620.000 personnes sur
Youtube et Facebook. La campagne fait mouche en Belgique, mais aussi en France, en
Suisse et aux Pays-Bas. Le but: créer l’identification à une problématique complexe et
sensible. Un pari ambitieux… mais la mise en scène fonctionne.
Le buzz est créé par les adolescents et jeunes adultes, les sympathisants, les donateurs, les
responsables politiques, nos partenaires du développement… La presse n’est pas en reste:
plus de 150 brèves, articles de fonds et émissions-débats sont diffusés dans la semaine du 11
octobre, Journée internationale de la fille. Le thème de la campagne, qui englobe nos objectifs
de sensibilisation, de marketing et de plaidoyer, est interpellant.
La presse nous accompagne en Zambie pour illustrer le recul du mariage d’enfants dans le
pays, avec la contribution de Plan International. Lieve Blancquaert, appuyée par nos
collègues locaux, documente la situation préoccupante qui perdure au Népal, où 1 fille sur
trois est mariée avant 18 ans; plus de 900.000 spectateurs de la VRT ont été informés grâce à
ce reportage.
Photo: Plan International
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Le 11 octobre 2015, Journée internationale de la fille, Plan International Belgique remet au
Vice-Premier ministre Alexander De Croo un Manifeste qui demande au gouvernement belge
de renforcer la lutte contre les mariages d’enfants dans ses 14 pays partenaires. Nos
revendications sont soutenues par plus de 20 organisations de la société civile belge,
membres de Girls not Brides, une coalition récemment créée en Belgique sous notre
impulsion.
En 2016, l’attention accordée aux droits des filles dans la note politique ministérielle de 2015
se traduit par des actes concrets: le gouvernement libère 2 millions d’euros pour soutenir la
lutte contre les mariages d’enfants et les grossesses précoces menée par le Fonds des
Nations Unies pour la Population (FNUAP) au Niger et au Burkina Faso. Plan International
Belgique reçoit des subsides pour réduire le mariage forcé au Niger. En juin, nous nous
rendons sur place en compagnie des parlementaires belges Gwenaelle Grovonius (PS) et
Nele Lijnen (VLD) et rencontrons leurs homologues pour envisager l’évolution du cadre légal
en faveur de l’égalité des droits des filles.
Quelques semaines plus tard, M. De Croo se rend à Niamey pour signer le programme de
coopération 2017-2020 et découvre nos activités contre les mariages d’enfants dans la région
de Dosso. En outre, nous collaborons avec AWEPA, une association de parlementaires
européens, pour faire évoluer les cadres légaux d’Afrique vers l’égalité des genres.
Nos volontaires ont organisé près de 117 activités dans toute la Belgique, récolté 100.496,35€
et sensibilisé plus de 33.000 personnes lors des festivals d’été et d’autres événements
culturels fédérateurs, dans leur ville ou leur commune. Les Urban Trails, en collaboration avec
Golazo, continuent de remporter un franc succès en faveur des droits des filles et de l’égalité
des genres. Les bénévoles de Plan International Belgique, grâce à leur motivation et leurs
talents, créent une véritable dynamique nationale sur le thème de la campagne ‘Stop au
mariage d’enfants’ et engagent de plus en plus de jeunes adultes parmi le grand public.
Le 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, Plan
International Belgique lance un concours vidéo ouvert à toutes les écoles du pays. Le
principe: réaliser un film sur les droits de l’enfant et exercer son droit à l’expression grâce au
dessin, à la chanson, au théâtre ou à la poésie. L’école communale de l’Avaleresse et l’école
Go! Flora sont déclarées les plus créatives par les enfants et remportent un atelier créatif à la
maison ABC de Bruxelles.
Avec nos partenaires, nous accompagnons 7 écoles primaires et 2 établissements
secondaires labellisés ‘Ecoles des Droits de l’Enfant’ ou en route vers ce titre. En outre, Plan
International Belgique sensibilise 1.258 enfants de 9 à 12 ans au Musée des jouets de
Malines avec le projet ‘Speelvogel’, tandis que le site éducatif www.ecoledroitsenfant.be est
visité par 22.000 enseignants qui y téléchargent ou commandent du matériel pédagogique. En
2016, il s’enrichit de matériel pour le secondaire avec le dossier pédagogique ‘Difret’, inspiré
du film du même titre sur le thème du mariage d’enfants en Ethiopie. Il est préparé par les
jeunes du Youth Board, qui participent à sa projection dans dix villes de Belgique et mobilisent
leurs pairs. Nous avons également organisé avec notre partenaire BDO une projection à
Bruxelles à laquelle ont assisté deux écoles, soit près de 200 élèves.
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Cette année, avec le soutien de B.foundation, la fondation de SN Brussels Airlines, quatre
jeunes sportives - Aline, Zoé, Marlies et Line – se lancent dans le projet ‘Girls Run The World’.
Pendant deux mois, Plan International Belgique les forme aux thématiques du développement
et de l’égalité des chances pour les filles. En avril, elles s’envolent au Bénin, où elles
rencontrent les jeunes adolescentes de l’Atacora qui voient leur leadership et leur confiance
en elles renforcés grâce à la pratique du football. Motivées plus que jamais à s’engager pour
les droits des filles, elles participent le 23 mai à la course ‘Fisherman’s Friend Strongman Run’
à Anvers. Durant ce parcours d’obstacles de 18 kilomètres, elles démontrent que les filles
peuvent relever le défi sportif le plus difficile de Belgique. Elles récoltent 5.200 euros grâce à
leur action lancée sur Superplan, notre plateforme de crowdfunding. Les jeunes
ambassadrices remettent au projet un montant supplémentaire de 5.570 euros collecté par les
employés de SN Brussels Airlines grâce à l’initiative ‘Together We Care’. Un très bel exemple
de solidarité et de partenariat.
“ Ces jeunes filles béninoises aspirent à devenir
médecins, philosophes et footballeuses
professionnelles. J’ai même rencontré, qui sait, la
future présidente du pays!” Marlies, une des jeunes ambassadrices belges du projet
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Il existe une multitude de façons pour un monde plus équitable et plus axé sur les enfants. Par
des initiatives individuelles ou collectives. À petite ou grande échelle. Chaque contribution fait
la difference pour les enfants et leurs familles dans les pays en développement.
Grâce au soutien indispensable de nos donateurs et Parrains Plan, nous pouvons continuer à
investir durablement dans un meilleur avenir pour des dizaines de milliers d'enfants et leur
communauté.
Les Parrains et Marraines Plan soutiennent 35.298 Filleuls Plan et leur communauté en
Afrique, Asie et Amérique latine. 5.343 personnes investissent dans nos projets spécifiques
en faveur des filles. Leur soutien indéfectible permet à Plan International d’offrir santé,
éducation et protection à des milliers d’enfants – en particulier les filles – les plus vulnérables.
Plus d’infos sur notre site web ou contactez Caroline Picard à l’adresse
[email protected] ou au 02 504 60 01.
“ J’ai décidé de devenir Marraine Plan car je sais que
mon don financera des projets pour les enfants les
plus vulnérables, surtout les filles qui n’ont pas la
possibilité d’aller à l’école. Je crois qu’avec Plan
International, nous pouvons contribuer à un monde qui
ne brise plus les rêves des filles et leur permet de
choisir leur avenir.” Daphné, Marraine Plan de deux filles au Vietnam et en Équateur
Photo: Plan International/Chandra Shekhar Karki
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Sportifs, créatifs, cordon-bleu, enseignants, bénévoles, jeunes mariés ou parents… nos
supporters n'ont pas manqué de créativité pour récolter des fonds en faveur des droits des
filles. Les superplans lancés l'an dernier ont permis de récolter 68.651€ en faveur de nos
programmes de développement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Plus d'infos sur www.superplan.be ou contactez Caroline Picard à l'adresse
L'an dernier, Plan International Belgique a reçu 198.379€ de dons par voie testamentaire. Ce
geste d’une belle générosité bénéficie directement aux enfants et aux communautés dans le
Sud. Bon à savoir: l'option du legs en duo permet également aux héritiers directs de bénéficier
d'un avantage fiscal et de droits de succession réduits.
Plus d'infos? Contactez Tamira Courtens à l'adresse [email protected] ou
au 02 504 60 00
Nous pouvons compter sur le soutien de SN Brussels Airlines, Cargill, Vlaams Neutraal
Ziekenfonds, Novid, Unique, Kyocera Document Solutions, BDO et Golazo pour mener à bien
nos actions.
Plus d'infos? Contactez Marielaure De Brauwer à l’adresse
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Les subventions destinées au financement des projets de Plan Belgique continuent
d'augmenter au cours de l'exercice 2016, pour atteindre un total de 2.598.550€ pour 17
dossiers. Cette augmentation de 835.282€ en une année s'explique principalement par la
confiance croissante que nous accordent la Commission européenne, le gouvernement
fédéral et le gouvernement flamand. Dans le domaine de la réponse à l’urgence, les
autorités flamandes octroient à Plan en Équateur un montant de 100.000€ pour répondre au
séisme du 16 avril 2016. Il permet à 700 familles de subvenir à leurs besoins alimentaires de
base au lendemain du tremblement de terre.
Cette année est cruciale pour la reconnaissance officielle de Plan Belgique en tant qu’ONG
Programmes. Elle est accordée le 20 mai par le Ministre De Croo et est valable pour une
période de 10 ans à partir du 1er janvier 2017. Ce niveau supérieur de reconnaissance par
l’État belge nous permet d’introduire une demande de financement de nos programmes pour
cinq ans.
->Consulter les chiffres détaillés
Photo: Plan International / Richard Wainwright
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Plan International Belgique gère les fonds disponibles en toute transparence. Nos comptes
sont revus par le Conseil d’administration et approuvés par l’Assemblée générale. Ils sont
aussi vérifiés annuellement par notre commissaire, PwC.
En outre, le Service Public Fédéral Finances et la Direction générale coopération au
développement et aide humanitaire (DGD) effectuent des contrôles réguliers.
Plan International Belgique est également membre de l’Association pour une éthique dans la
récolte de fonds (AERF) et publie ses comptes sur le portail des ONG reconnues par l’État
belge, www.ong-livreouvert.be. Plan International Belgique a obtenu en 2013 le label
"Committed to Excellence" (C2E) de la Fondation européenne pour la gestion de la qualité.
Nos comptes 2015-2016 ont été approuvés sans aucune réserve.
Les revenus ont atteint 15.350.545€, ce qui représente une augmentation de 824.909€ au
regard de l’année fiscale précédente. 11.962.216€, soit 77,93% de nos revenus, ont
directement servi la promotion et la réalisation des droits de l’enfant dans le Sud.
10.911.973€ ont été attribués aux programmes de développement dans les 52 pays
d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de la Coalition de Plan International, et aux
programmes dont nos collaborateurs assurent directement le suivi depuis la Belgique au
Bénin, au Niger, au Sud Soudan, au Togo, en République centrafricaine, en Bolivie, en
Équateur, au Cambodge, au Laos, au Népal, aux Philippines et au Vietnam.
1.050.243€ ont été investis dans les programmes de sensibilisation, d’éducation au
développement et de plaidoyer en Belgique.
Les dépenses s’élèvent à 2.988.329€ (19,47% du revenu total): 14,05% pour la récolte de
fonds (campagnes et événements, coûts salariaux et services aux donateurs) et 5,42% pour
les frais d’administration (infrastructure, frais de bureau, rémunération du personnel,
équipement informatique, amortissement des investissements et coûts financiers). De plus,
Plan International Belgique a fait passer ses réserves de 50.000€ à 450.000€.
Photo: Plan International/Richard Wainwright
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Plan International Belgique est une ONG reconnue par l’État et autorisée à délivrer des
attestations fiscales, conformément à l’article 104.4 du code de l’impôt sur les revenus 1992.
Conformément à la législation belge relative aux a.s.b.l. Plan International Belgique est dirigée
par une Assemblée générale et un Conseil d’administration équilibrés en termes de
compétences, de répartition géographique et linguistique, de genre et d’âge. L’Assemblée
générale est l’organe décisionnel majeur. Le Conseil d’administration est en charge de la
gestion journalière de l’organisation. Les administrateurs sont indépendants et leur mandat
n’est pas rémunéré.
Conseil d’administration au 30 juin 2016
Président: Stan Bartholomeeussen
Secrétaire: Leen Gysen
Trésorier: Olivier Lefebvre
Administrateurs: Mark De Smedt, Sabine De Veilder, Walter D’hondt, Pierre Grega, Agnès
Philippart, Julie Steynen et Marijke Synhaeve
Assemblée générale au 30 juin 2016
Mieke Casier (présidente de l’Assemblée générale), Brigitte Allart, Koen Block, Christa
Cammaert, Max Carette, Paula Cook, Piet Cooreman, Kervyn da Silva Lucas, Annemie De
Clerck, Daniël De Kestelier, Ria Delaere, Diane Delava, Robert Delval, Dominique Dubois,
Samira Essiaf, Vanessa Galhardo-Galhetas, Alexandre Jacobs, Pierre Lefranc, Séverine
Mitchell, Nick Mols, Delphine Parisis, Rodrique Platteau, Marie-Françoise Renson, Richard
Steppe, Tess Vanacker, Marleen Van den Eyndt, Riet Van de Velde, Paul Van Hoof, Marga
Van Laere, Willy Van Soest, Wim Vandenbussche, Priscilla Wamu Ongemba, et les membres
du Conseil d’administration
Capacité de travail
Plan International Belgique a débuté l’année fiscale avec 34,60 équivalents temps plein (ETP)
pour finir à 40,60 ETP. 14 nouveaux employés sont entrés en fonction et 8 collaborateurs ont
quitté l’organisation. À la fin de l’année fiscale 2015-2016, l’équipe comptait 29 femmes et 14
hommes.
Équipe
Au 1er juillet 2015, l’équipe du personnel de Plan International Belgique était constituée de 37
personnes. Au 30 juin 2016, elle comptait 43 membres:
Communication et Sensibilisation: Manuela Varrasso (Manager), Marie-Claire Gorostegui,
Frédéric Janssens, Sarah Mulongo, Sofie Picavet, Filip Polfliet, Lies Ryckeboer, Morgane
Vansnick
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Programmes: Sandra Galbusera (Manager), Dorien Clycq, Ingrid Colanero, Sara De Potter,
Joke Janssens, Pierre Laviolette, Fabrice Lepla, Magali Lowies, Roméo Matsas, Jonathan
Moskovic, Miek Roegiers, Anthony Van Overschelde
Qualité et Organisation: Jochem Roels (Manager), Neith Bazan Lopez, Louise de Smedt,
Laurent Maes, Isabelle Mapa Tchinda, Kristof Saye, Aline Van Mol, Stefaan Van Bossuyt
Récolte de fonds & services aux donateurs: Jeroen Brugge (Manager), Tamira Courtens,
Marielaure De Brauwer, Sandra De Weirdt, Sarah Delys, Cassandre Dermience, Inge Decrop,
Linde Jacobs, Alketa Molla, Fidan Odabas, Caroline Picard, Jasmien Verheyen, Greetje
Wassenberg
Directeur National adjoint: Dirk Willemse
Directeur National: Dirk Van Maele
Salaires
Les salaires des membres de l’équipe de Plan International Belgique sont définis et
régulièrement réévalués sur base de deux critères: l’alignement aux salaires du secteur des
ONG en Belgique et la performance des collaborateurs.
Outre le salaire brut, les employés bénéficient d’avantages extra-légaux: chèques repas,
remboursement des déplacements en transports publics, 13e mois, etc. Les salaires et
avantages des membres de la direction de Plan International (management international et
directions nationales) se basent eux aussi sur les normes internationales. Ceux-ci sont publiés
chaque année dans le rapport financier de Plan International [pp.27-28]. Selon l’étude
salariale menée par le cabinet de recrutement Hudson (2008), les responsables d’ONG en
Belgique toucheraient entre 50 et 100% de plus dans le secteur privé pour assumer les
mêmes responsabilités.