Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?

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Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ? Pr Pascal Hammel Hôpital Beaujon, Paris

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Pr Pascal Hammel Hôpital Beaujon, Paris. Peut-on vivre « normalement » sous chimiothérapie ?. Partie 1. Aspects de la vie personnelle. Activités : Le plus possible ! En priorité celles qu’on aime (diminuer les contraintes autant que possible) : savoir se faire plaisir. - PowerPoint PPT Presentation

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Peut-on vivre

« normalement »

sous chimiothérapie

?

Pr Pascal Hammel

Hôpital Beaujon, Paris

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Partie 1

Aspects de la vie

personnelle

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Partie 1Aspects de la vie personnelle

Activités :

• Le plus possible !

• En priorité celles qu’on aime (diminuer les contraintes autant que possible) : savoir se faire plaisir.

• Pas grand chose d’interdit, même le sport mais... Savoir qu’on est pas à 100%, ne pas chercher la performance (risque de déception, d’auto-depréciation), tenir compte des périodes de fatigue (exemple : 48h qui suivent une cure de chimiothérapie).

• Sexualité: pas de restriction. Mais troubles transitoires de la libido possibles, donc pas d’affolement : en parler, se faire aider si besoin…

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Partie 1Aspects de la vie personnelle

Nourriture :

• Les interdits sont très rares !• Priorité à ce qu’on aime• Varier les aliments et les couleurs de ceux-ci au cours d’un repas. Aide d’un diététicien ++• Petites quantités, plusieurs collations si besoin• Apporter suffisamment de liquides (en varier le type : eau, thé, jus de fruits, potages…

Les chimiothérapies du cancer colorectal sont rarement très émétisantes (émétisant : qui fait vomir), mais...

• Si nausées : éviter les plats en sauce ou trop épicés.

Les aliments frais passent mieux.• Si vomissements : réessayer plus tard, augmenter les boissons (solutions de réhydratation « OMS » plutôt que coca-cola)

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Partie 2

Vie familiale et sociale

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Partie 2Vie familiale et sociale

Le rapport du malade à ses proches:

• Aider à comprendre ses besoins, ses périodes de fatigue, ses variations d’humeur.

parler, s’exprimer

• Se faire aider par des professionnels (psychologue...) si certains sujets sont trop difficiles : le conjoint et la famille ne peuvent pas toujours entendre tous les problèmes, toutes les angoisses. Ce n’est pas complètement leur rôle et ils ont les leurs !

• Ils aideront à dédramatiser, expliquer (enfants++).

• Les proches ont leur propre vie à mener, et ne savent pas toujours comment se comporter face aux réactions du malade.

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Partie 2Vie familiale et sociale

Rapports avec l’extérieur:

• Choisir les gens qu’on a envie de voir, minimiser les contraintes (les moins proches peuvent attendre), sélectionner les visites, ne pas se forcer. Adapter les temps de visite selon la fatigue, ne pas recevoir trop de personnes à la fois, ou de visites rapprochées.

• Fuir ceux/celles qui veulent vous abreuver de conseils, raconter leur histoire de maladie grave ou celle des voisins.

• Eviter la foule en cas de grande fatigue (ex. juste après une chimiothérapie) et si les globules blancs sont très bas (risque d’infection, demander conseil au personnel soignant).

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Partie 3

Et le travail?

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Partie 3Et le travail?

La maladie fatigue, la chimiothérapie aussi. Accepter de « s’occuper  de soi » pendant un temps donné, donner la priorité au traitement, pas de culpabilisation !

Mais si le travail est source d’épanouissement, de valorisation, essayer de garder le contact/travailler avec des horaires allégés et aménagés.

demander conseil à l’équipe médicale

Cela dépend du type d’emploi, des besoins de l’entreprise ou de l’employeur, et de ses capacités à fournir un travail « sur mesure » (et problème du secret médical).

aide de l’assistance sociale

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