Paris Retail Week a aboli les frontières entre le magasin ...

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Paris Retail Week a aboli les frontières entre le magasin et l'e.commerce Le Salon, qui regroupe Equipmag et E.commerce, a présenté de nombreuses innovations qui transforment l'expérience shopping. C ETTE année, pour la deuxième fois, les Salons Equipmag et E.com- merce ont été réunis sous une même bannière : Paris Retail Week. Mais dans les faits, les deux événements, qui se sont tenus du 12 au 14 septembre porte de Versailles, restent distincts. D'un côté, Equipmag a réuni, dans le hall 3, les spécialistes de l'agencement et de l'équi- pement du point de vente, les prestataires technologiques, les éditeurs de systèmes d'information et de solutions informa- tiques pour la gestion de la relation client, les professionnels de la logistique. De l'autre, dans le hall 2, et sur deux étages, étaient rassemblés des acteurs du com- merce connecté, spécialistes de la mesure d'audience, du merchandising on line, du mobile, de la relation client et de la logis- tique. Un large espace proposait les services communs aux deux Salons et reliait les deux halls, ce qui a permis aux 48.000 visi- teurs (décomptés par l'organisateur) de se déplacer facilement de l'un à l'autre. Pas facile cependant pour le visiteur de s'y retrouver dans l'offre proposée tant les univers se chevauchent et s'entrecroi- sent. Certains exposants - comme CapA- dresse,Ingenico Epayments ou Microsoft Dynamics - avaient d'ailleurs fait le choix d'être présents dans les deux halls. D'autres exposants ont modifié leurs habitudes. Manhattan Associates, qui pré- sentait généralement son offre à E.com- merce, a cette fois privilégié Equipmag. Le spécialiste de la gestion des entrepôts veut ainsi montrer que ses solutions, et plus particulièrement ses outils d'«order management», qui administrent les pro- cessusde commandes sur tous les canaux, impliquent de plus en plus les magasins. «Aujourd'hui, c'est le consommateur qui décide. Il veut que les produits soient dis- ponibles quel que soit son mode d'achat, en magasin, sur Internet ou sur son smart- phone. Le from (le magasin devient un mini-entrepôt pour les com- mandes passées en ligne, Ndlr), qui est aussi un moyen pour les marques de dés- maximiser la disponibilité des stocks», souligne Fabienne Cetre, directrice des ventes de Manhattan Associates. C-Log, filiale logistique du groupe Beaumanoir, exposait pour sa part au Sa- lon E.commerce, afin de valoriser son sa- voir-faire sur ce marché. «Beaucoup con- naissent peu notre activité e.commerce. Il est donc intéressant d'être présent ici. D'ailleurs, nous avons reçu quatre ou cinq prospects avec de gros projets», indique Bertrand Chabrier, directeur du dévelop- pement de C-Log. Pour donner plus de cohésion à l'événement, l'organisateur (Comexposium) avait choisi comme fil rouge le thème du «commerce aug- menté», un terme générique pour définir l'abolition des frontières entre le com- merce physique et l'e.commerce et l'avè- nement d'une nouvelle forme de shop- ping. Le magasin garde son aura. Pour répondre aux attentes du con- sommateur connecté, le point de vente physique reste incontournable. C'est ce qu'a confirmé, lors de la conférence d'ou- verture du Salon, l'Américain Philip Ro- senzweig, vice-président de l'immobilier, des concepts magasin et de la construc- tion chez Kate Spade. Pour asseoir son image, la marque américaine (qui va bien- tôt inaugurer un magasin à Paris) conti- nue d'ouvrir des points de vente agencés comme des appartements new-yorkais, tout en proposant des services numé- riques à sa clientèle (e.réservation, click & retrait, supports à selfies dans les ca- bines d'essayage). «Le point de ventejoue \visuellement\ le rôle d'ambassadeur de la marque. Son architecture, son mobilier et son agence- ment sont devenus de vrais partis pris, qui positionnent chaque enseignedans l'esprit du consommateur final», observe le grou- pe Lindera. L'agenceur et fabricant, qui s'appuie sur deux usines en France, reste très sollicité. Il a équipé 23 nouvelles en- seignes en deux ans. Tous droits de reproduction réservés PAYS : France PAGE(S) : 26,27,28,29 SURFACE : 241 % PERIODICITE : Hebdomadaire DIFFUSION : (12680) JOURNALISTE : Catherine Petit 11 octobre 2016 - N°2310

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Paris Retail Week a aboli les frontièresentre le magasin et l'e.commerceLe Salon, qui regroupe Equipmag et E.commerce,

a présenté de nombreuses innovationsqui transforment l'expérience shopping.

CETTE année, pour la deuxième fois,les Salons Equipmag et E.com-merce ont été réunis sous unemême bannière : Paris Retail Week.

Mais dans les faits, les deux événements,qui se sont tenus du 12 au 14 septembreporte de Versailles, restent distincts. D'uncôté, Equipmag a réuni, dans le hall 3, lesspécialistes de l'agencement et de l'équi-pement du point de vente, les prestatairestechnologiques, les éditeurs de systèmesd'information et de solutions informa-tiques pour la gestion de la relation client,les professionnels de la logistique. Del'autre, dans le hall 2, et sur deux étages,étaient rassemblés des acteurs du com-merce connecté, spécialistes de la mesured'audience, du merchandising on line, dumobile, de la relation client et de la logis-tique.

Un large espace proposait les servicescommuns aux deux Salons et reliait lesdeux halls,ce qui apermis aux 48.000 visi-teurs (décomptés par l'organisateur) dese déplacer facilement de l'un à l'autre.Pas facile cependant pour le visiteur des'y retrouver dans l'offre proposée tantles univers se chevauchent et s'entrecroi-sent. Certains exposants - comme CapA-dresse,Ingenico Epayments ou MicrosoftDynamics - avaient d'ailleurs fait le choixd'être présents dans les deux halls.

D'autres exposants ont modifié leurshabitudes. Manhattan Associates,qui pré-sentait généralement son offre à E.com-merce, a cette fois privilégié Equipmag.Le spécialiste de la gestion des entrepôtsveut ainsi montrer que ses solutions, etplus particulièrement ses outils d'«ordermanagement», qui administrent les pro-cessusde commandes sur tous les canaux,impliquent de plus en plus les magasins.«Aujourd'hui, c'est le consommateur quidécide. Il veut que les produits soient dis-ponibles quel que soit son mode d'achat,en magasin, sur Internet ou sur son smart-phone. Le from (le magasindevient un mini-entrepôt pour les com-mandes passées en ligne, Ndlr), qui estaussi un moyen pour les marques de dés-

maximiser la disponibilité des stocks»,souligne Fabienne Cetre, directrice desventes de Manhattan Associates.

C-Log, filiale logistique du groupeBeaumanoir, exposait pour sa part au Sa-lon E.commerce, afin de valoriser son sa-voir-faire sur ce marché. «Beaucoup con-naissent peu notre activité e.commerce. Ilest donc intéressant d'être présent ici.D'ailleurs, nous avons reçu quatre ou cinqprospects avec de gros projets», indiqueBertrand Chabrier, directeur du dévelop-pement de C-Log. Pour donner plus de

cohésion à l'événement, l'organisateur(Comexposium) avait choisi comme filrouge le thème du «commerce aug-menté», un terme générique pour définirl'abolition des frontières entre le com-merce physique et l'e.commerce et l'avè-nement d'une nouvelle forme de shop-ping.

• Le magasin garde son aura.Pour répondre aux attentes du con-

sommateur connecté, le point de ventephysique reste incontournable. C'est cequ'a confirmé, lors de la conférence d'ou-verture du Salon, l'Américain Philip Ro-senzweig, vice-président de l'immobilier,des concepts magasin et de la construc-tion chez Kate Spade. Pour asseoir sonimage, la marque américaine (qui va bien-tôt inaugurer un magasin à Paris) conti-nue d'ouvrir des points de vente agencéscomme des appartements new-yorkais,tout en proposant des services numé-riques à sa clientèle (e.réservation, click& retrait, supports à selfies dans les ca-bines d'essayage).

«Le point de vente joue \visuellement\le rôle d'ambassadeur de la marque. Sonarchitecture, son mobilier et son agence-ment sont devenus de vrais partis pris, quipositionnent chaque enseignedans l'espritdu consommateur final», observe le grou-pe Lindera. L'agenceur et fabricant, quis'appuie sur deux usines en France, restetrès sollicité. Il a équipé 23 nouvelles en-seignes en deux ans.

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«Le consommateur recherche des ma-gasins chaleureux, des lieux où il se sentebien à la maison Donner enviede passer du temps et de revenir dans lepoint de vente,voilà le défi des enseignesetdes marques face au monde numérique.C'est en effet dans le magasin que le con-sommateur doit trouver la différence : ac-cueil, conseils individuels, pouvoir voir,toucher, sentir, goûter, essayer,mesurer etévaluer en direct les produits», estimepour sa part Audrey Heimendinger, di-rectrice commerciale de Fapec.Pour chan-ger facilement l'aménagement d'uneboutique, le fabricant de concepts de mo-bilier et de Plv a présenté au Salon des«tablettes branchées». Disponible en plu-sieurs matériaux et divers coloris, ce mo-bilier modulable comprend des bandesde leds sans fil et peut se juxtaposer surtout le linéaire ou par touches.

Si les agenceurs et fabricants de mobi-lier étaient plutôt bien représentés àEquipmag, aux côtés de quel- .ques fournisseurs d'éclairage(comme Targetti, Trato Light-ing, Veko Lightsystems, Vé-lum ou encore Megaman,présent pour la premièrefois), de fabricants degammes de sol (commeGerflor, Tarkett ), de man-nequins (Atelier Manne-quins, Best Mannequins), l'of-fre en matière d'architecturecommerciale n'est cepen-

dant plus le point fort du Salon. Pourpreuve : seule une petite poignée d'agen-ces de design étaient présentes (dontCross ou Zagass Design).

• Des écrans pour «phygitaliser» lemagasin.

A l'inverse, les fournisseurs et fabri-cants d'écrans, de tables et bornes tactiles,d'affichage dynamique ou de technolo-gies de réalité augmentée sont venus ennombre. Peu à peu, grâce à ces supports,le magasin se «phygitalise», pour mêler lemeilleur du physique et du digital. «Nousfacilitons la communication entre les envi-ronnements d'achat en ligne et les lieux devente, afin d'optimiser les revenus en ap-portant l'e.commerce dans les magasins»,remarque Maarten Bais, directeur géné-ral Emea de la société Elo, qui fournit dessolutions numériques à écran tactile.

Les solutions d'affichage dynamique se

découvrent de multiples usages. ChezToshiba, elles améliorent «l'expérienceconsommateur», en l'accueillant, l'orien-tant, en le faisant patienter en file d'at-tente, en l'aidant à préparer sa com-mande à l'entrée du magasin et génèrentdes ventes additionnelles en apportantdes informations sur les produits et enproposant des offres complémentaires.

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En intégrant aussi la technologie sanscontact, ces solutions servent à orienterl'acte d'achat avec des promotions ou desoffres de couponing.

Il y a quelques semaines, Hammerson aainsi inauguré, au sein de son centre com-mercial Italie Deux, un Mur des surprisesdigital. Composé de quatre écrans con-nectés et développé par la start-up fran-çaise Think & Go (rachetée par Inge-nico), ce mur propose des offres ou ser-vices exclusifs émanant des enseignespartenaires du centre. Pour en bénéficier,le consommateur appose sur l'écran unobjet connecté équipé de la technologiesans contact, tel le pass transport ou unecarte bancaire.

Au Salon, Think & Go s'était associé àPricer, spécialiste des étiquettes électro-niques, pour présenter une borne con-nectée capable d'afficher des produitsen adéquation avec les préférences duclient, qui y aura scanné sa carte de fidé-lité, et de géolocaliser ces produits dansle magasin.

Dans les cabines d'essayage, les tech-nologies numériques assistent les con-sommateurs dans leurs choix. «Dans sacabine, le client dispose, via le miroir,d'une interface pour affiner ou complétersa sélection : personnaliser le vêtement,trouver les vêtements coordonnés, parta-ger une photo sur les réseaux sociaux ou,dans certains cas,voir le vêtement sur sa si-lhouette sans même l'avoir passé. Unesimple photo prise en cabine ou la créa-tion d'une silhouette digitale à ses mensu-rations peut permettre d'essayer les vête-ments virtuellement. Grâce à ces services,c'est toute la dimension du sur-mesure quiréapparaît dans le cadre du prêt-à-porter»,expliquent les auteurs d'une étude sur leparcours d'achat des Français dans l'ha-billement menée par Oney. Cette filialebancaire du groupe Auchan, présente auSalon E.commerce, a déjà imaginé unecabine d'essayage utilisant la technologieKinect et mise au point avec Fitizzy. Lastart-up développe parallèlement, avec

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Improveeze, une cabine d'essayage vir-tuelle personnalisable pour les points devente nommée Fitiroom. Enfin, en maga-sin, les bornes interactives servent aussi

à analyser la satisfaction client. Eval-AndGo a ainsi présenté sesbornes Qwes-teo, capables de recueillir les avis desclients, comme le proposent aujourd'huila plupart des sites web.

• Les caisses et le paiementdeviennent mobiles.

Afin de répondre aux nouvelles formesde commerce, aux besoins d'encaisse-ment temporaires des magasins éphé-mères, par exemple, ou pour renforcer lerôle du vendeur en magasin, les systèmesd'encaissement se font mobiles. Proginova ainsi lancé Proginov Tablet, qui permetde saisir des ventes rapidement à partirde tablettes, et ce quel que soit le systèmed'exploitation utilisé. La gestion de l'en-

caissement est équivalente à celle d'unecaisse fixe et l'application dialogue enwifi ou en Bluetooth avec de nombreuxpériphériques (afficheur, tiroir-caisse, im-primante, Tpe, douchette...).

Aurès a présenté la Swing, un nouveauconcept de tablette spécial Pos multi-usage qui répond aux besoins de mobilitédes vendeurs. Panasonic a développé,pour sa part, de nouvelles applications devente et de solutions de paiement mo-biles. Et ces terminaux embarquent aussiavec eux de nouvelles applications de«clienteling», proposées par de grandséditeurs.

Cegid a ainsi présenté sur son stand sanouvelle plate-forme de commerce «uni-fiée», disponible sur mobile, tablette oucaisse,qui permet de personnaliser la re-lation client et d'accompagner celui-citout au long de son parcours d'achat. Mi9Retail (ex-Raymark) a mis en avant sessuites logicielles Mosaic et Affinity, dé-ployées notamment chez Jardiland pourdynamiser les ventes de ses 195 magasinset optimiser le parcours client.

Partenaire des principales enseignesde sport ( Intersport, Sport 2000, GoSport), Ginkoia, qui n'avait pas exposé àEquipmag depuis 2010, est venu présen-ter sesdernières solutions en matière demobilité, de relation client en magasin,d'encaissement mobile, ainsi que sa fu-ture interface en caisse, totalement re-pensée. «Améliorer le service apporté auconsommateur, avoir plus de temps dis-ponible pour lui etpasser moins de tempsà la réalisation de tâches à faible valeurajoutée sont quelques-uns des enjeuxquotidiens de nos clients», commente un

porte-parole de Ginkoia. L'éditeur, quivise désormais tout le marché de l'équi-pement de la personne, a lancé GinkoiaMobilité Vente,une application fonction-nant sur un smartphone professionnel,afin que le vendeur accède à des donnéesclients, stocks, produits et réalise des en-caissements.

Le spécialiste du paiement Ingenicoélargit lui aussi son champ d'activité à lagestion de la relation client. Ses nouvellesgammes de Tpv, pourvues de fonctionssans contact pour le paiement mobile etd'écrans tactiles, hébergent désormaisdes applications marketing. Pour les dé-velopper, l'entreprise s'appuie sur le «to-ken», une donnée non sensible obtenuelors d'une transaction, qui reconnaît unclient lorsqu'il a, par exemple, déjà effec-tué un achat chez un même commerçant.Ingenico aide aussi les commerçants à ac-cepter des paiements en mode cross-ca-nal, en identifiant au préalable les réfé-rences transactionnelles (numéro de car-te bancaire et numéro de commande).Un client peut dès lors précommander unproduit sur le web en versant des arrheset payer le solde dans le magasin quand ilvient le retirer, ou inversement, ou encorepayer au moment de la livraison. «Nousdonnons également la possibilité de ven-

dre des services dématérialisés depuis leterminal de paiement ou d'organiser desjeux ou loteries à la fin d'un paiement»,fait observer Nicolas Dejonghe, directeurmarketing d'Ingenico pour la France.

Grâce à ces nombreuses innovations,c'est tout le commerce physique qui se ré-invente. Les responsables de magasin etles vendeurs disposent même de nou-veaux outils qui permettent de mesurer letrafic, comme on mesure l'audience d'unsite web. Les systèmes de comptage depersonnes sur caméra IP, proposés no-tamment par Axis, analysent ainsi desflux de clientèle dans les boutiques ou dé-tectent les zones peu fréquentées. Il de-vient plus facile de modifier le merchan-dising, afin de dynamiser les endroits sansactivité, puis d'évaluer l'impact des chan-gements apportés.

TC Group Solutions, également spécia-liste de la collecte de données et ducomptage de personnes en magasin, pro-pose des compteurs de trafic extérieur etd'entrées dans le magasin, des capteurswifi, des caméras de segmentation declients et des dispositifs beacons, permet-tant de consulter les taux d'attractivité,de transformation et de répétition, letemps moyen de séjour ou l'occupation

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Le from s'impose.Le magasin apparaît comme unmini-entrepôt pour les commandespassées en ligne car leconsommateur veut que lesproduits soient disponibles tout desuite, quel que soit son moded'achat. Anne Emmanuelle Thion

Salles' Rooms Technologies

Digital MarketingPAVILLON 2.2

Paris Retail Week. Entre Equipmaget E.commerce, l'événement a attiréprès de 48.000 visiteurs qui ontcirculé entre les deux Salons dontl'offre a parfois eu tendance à sechevaucher et à s'entrecroiser.Anne Emmanuelle Thion

Customer Expérience

^EQUIPMAG 9 PAVILLON 3 71

moyenne. L'entreprise a même lancé uneapplication (TC Analytics) disponible sursmartphone, afin que le personnel du ma-gasin améliore sa rentabilité.CATHERINE PETIT •

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Entrepôt C-Log et BertrandChabrier, le directeur du

développement. La filialelogistique du groupeBeaumanoir était présenteà Paris Retail Week afin d'y

^^^ proposer ses compétencesen matière de prestations

fffV Mde.commerce.

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Le des du centre Italie Deux. Le centre commercial parisien a installé ce mur, mis au point parThink & Go. Composé de quatre écrans connectés,il propose des offres et des services exclusifs des enseignes du centre. Pour en bénéficier, le consommateur appose un objet connecté équipé de la technologie sans contact, parexemple un pass Navigo Think&Go

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__ Le smartphone cumule lesfonctions. Ginkoia a lancé unenouvelle application fonctionnantsur un smartphone qui permet auvendeur d'accéder à des donnéesclients, aux stocks, aux produits etde réaliser des encaissements.

Le vendeur devient plusmobile. Aurès a présentéà Paris Retail Week unnouveau concept detablette, la Swing, qui prenden charge de nombreusesfonctionnalités et qui peuts'utiliser aussi bien sur unsupport fixe qu'en versionmobile.

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