S3"Ansiée— HP!?,«« (-«StPages) 8 (Mm«— IBUWiBilWTR— 8folio** "Pas-os) Wmanfl)*U Soüieiske!9|»AdmiBisirateur»Délégué-Gérait

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Trois Mots Six Mois us ah

S. SO © Fr. * 8 Fr. !« Fr. 1 H so S3 »JO 1 so Fr. -40 9

Hu Fil des JoursLes deux vies

Jamais antant qu'en ces henres iourdesnods n'avons senti, voussembie-t-il,le dédoüblementde notrcêtre sensible.Nousvivons,ceuxde l'arnère, la vie quele destinnousfit,dans l'intimilé des chosesaccoutumées a nous, comme nous noussommes habitués ftelles. si familièresquenoire frólementjournalier les a oolies.Mais e'est lit ia vie normale, tradition-nelle, ia vie oil se meut dans le mêmecercle 1'aatomatismed'une existencerivée&la iaehebanale.L'autre vie est faite de la vie mêmedenos pensées,de nosaffections,de nos sou¬venirs, et eelle-ei s'évade du cadreordi¬naire «ienosactes; elieva la-bas,trés loin,rejoindre les nötres; eüe les er.toure, ardente et mystérieuse,de toutes les ten-dresses,de toutes les espérancesdontelieest faite.Nous sommes ici, dans le silence et lecalme,impatientsde connaitrele secret dedemain. Notre time et notre cceur sontailleurs, dans le fracas de la eanonnade,dans ia fièvre de la tourmente,en pleinetragédie, aux ligncs d'épouvante, sur lefront.Cesont deux vies qui s'unissent ainsi ennous et laisscnt sur nos esprits qu'ellesétreignentdesimpressionsprofondes.Nonpointqu'ellesne soientsoumisesauxcirconstancesdu moment,aux sensibilitésplus ou moins aiguës,aux nerfs plus oumoir.steudus, ft la ine'rci d'un mat, d'unnuagc qui passeou d'un rayonde soieilquisourit.L'iniaginationse chargea certainesheu-res, et suivantsoncaprice,de tendredevantnos yeuxintérieurs destoiles roses ou desdécors funèbres. Pourquoi faut-il qu'ellejoue porfois un si grand róle dans le volindéeisde nos penséeset qu'elleles orienteftsa l'antaisieversdesvisionsqui n'ont pourretenir nosrêvesque la fragililéd'une illu¬sion ?. . .Nouslui devons eesalternatives de con-fianceet d'efïroi, d'enthousiasmeet de détresse, eesminutesd'angoissequi font touta coupsurgir la silhouette des hvpothèsesdécevantes?11est des heures grises plus imprégnan-tes que d'aulres, oil noire vie morale,laseconde,celiequi vagabondevers la trancliée de combat, cü « il » est, oü « lis »sont, palpite avec plus de fièvre et plusd'émotion,rien qu'ftla-lectured'une phrasede communiqué.C'est notre part journalière d'épreuve.Ellcnousrendplus fraternels, plus solidai-res par la communautéde nos soueis.Eliefait que noscoeursplus vulnérablesse rap-proehentet s'unissentplusinlimementdansla peine, commepourse sentir plus fortssous l'aUeinteéventuellede la Douieur,laDouleurqui frêle ft tout instant chacundenous,prèle ftposer la main sur la victimequ'ellea choisio. . .■Maisc'estelie aussi qui ramènedu paysoil vit, dansle siliage des ètrés aimés, lamoitiéde nous-même,desévocationsd'ave-nir réparateuret doux, des promessesdetemps meillour que nous payonsde nostourments,quelquefoisdu sangde nosplusehèrestendresses.C'estellc qui, aux heures oppressantesd'ennui, relève les affaissementset les dé-tresses en faisants'épanouir sur les misè¬res qui passent la fleur radieuse du bonespoir. ..

L'usine

Launit, quandtout dort dans ce quar-tier perdu, le soufflehaletantde l'usine entravail vousarrive avecun bruit confusdemachines.Laelartécrue des lampesélectriquesdé-roule dansienoir de longues nappes d'ar-gent en fusion.Queilecenvretitanesquepeut bien s'ac-eomplirderrière ces inurs que ia réverbé-ration ineendie ?. . . ToutftTheure,dans la salie desmo-teurs, devantl'imposanlemassedes aciersmiroitants,et pendantque les volants im-mensesbalayaientl'air, envoyant directe-ment leur énergie aux laminoirs ou latransformanten fluïdea travers les bobinesdes dynamos,cettc image me revenait entête :"lecontrastede la terrifiante ampleurde l'eff'etet de la simplicitédu geste qui lefait naitre.line cleftournée, quelques tours de vis,un commntateur qu'ón déplace, et celasuffit. Le monstrueux assemblagede fers'ébranle, s elanee,tourbillonne,siffle,s'en-veloppede vapeur,se hérisse d'étincellesbieuftires,piquéescommedesaigrettes , ilrépand,distri'bue partoutj usque dans lescoins les pluséloignés,les plus ignorésdel'usine, la forceprodigieuseque le eharbondes foyers a ttansmise a l'eau, que l'eaurestilue au métal.Lasailedeslaminoirss'ouvrea nospieds,pleinede bruit, de mouvementet de feu.Le regard,un instant efïaré, pionge auhasard dans l'immensehall. I! se fixe surun groupe d'hommesftderni-nus qui vontel viennentet laissentderrière eux desru-bans de flammes.li s'en détache pour errer devant lagueule embraséedes fours d'oü jaillissenten sifllant des langues verdêtres, sur les«miers dont la silhouette se déc-oupeenlignes préeises,sur les Hotsde lumièreviveque déversentles gazogènesau momentoüles hommesviennent saisir la masseincan-descente qu'ils vont transformer.Cu coupde gong. C'est le lamineur quiprévient les camaradesqu'un-nouveaubioede euïvreportéau rouge,un « bloom» estprèt a passer.II l'approche de l'appareil,ii le pousseavecdes pinces, il l'engageentre lescylin-dres en marche. Et voieique dansles ger-bes fulgurantes,dans le lracasdesmeules,sous i'étrcinte énorme,Ie «-bloom/>s'apla-

tit, s'allonge, surgit tont a coup sous laforme d'un serpent de feu, se replie. setord, se recourbe, s'élance, giisse ie longd'un plan inciiné, disparait sous terre, re-paralt plus loin, disparait encore, attiré,happé,mangéen quêlque sorle par le la¬ininoir voisinqui va l'écraser davantage.Un autre «bloom» est parti au coupdegong, puis un autre, puis un autre. Lespectacle,en se renouvelant,s'est ampliflé.Deux, trois, quatre serpents incandescentsdéveloppentinaintenant leurs replis, sem-blentcnchevêtrerleurs courbes,compliquerleurs sinuosités.Des ouvriers courent au milieu de cesrubans écarlateset les dirigent a coupsdetenailles.Ledernier laminoira fait du blocde cuivreou de ferun longfil, venu, rougeencore,s'enrouler sur des bobines.Automatiquementle « bloom» laminéesttombésur des charriotsqui l'enipbrtent audécapage.. .L'usineentiérevibre de toute l'activitéde sa vie ardente.Unearmée,qui travaillepour l'autre, habite la, jour et nuit.cn hitte vietorieusecontrela matière qu'elledompteet qu'elleassouplit.Et tout cela s'opère avec réguia-ritéetméthode,suivant les principes-directeursd'un organismebien réglé.Onsort de la avec des visions d'enferetde monstre.Onse prenda rêver d'un ètregigantesque, bruyant', infatigable, espritdu tonnerre et génie de Ia fournaise,enqui brülerait l'amede la guerre.

ALBEHX-HERRENSfiHMIBT.

dans tons les Bureaus de Posts ds Francssaw

LA GUERRE«& 18'

COMMUNIQUÉSOFFICIELS

LB PARLEMENTImpressions de Séance(DB NOTRECORRESPONDANTPARTICULIER)

Paria, 23 septembre.Malgré le masvais temps, on s'est renduau Luxembourg. Le Séoat siègs, on eftstpour recevoir !e projet des doozièmes provi¬soire qui a étö vote hier a la Chatnbre.Les couloirs de la Haute- Assem blée sontassez ani-més.Les sénatenrs, qoi out la t'Ofticiel de cemalia, s'occnpent des vioientes attaques dirigées par M. Bedouce contra le Sénat qo'iltraite comma ima co erie rétrograda sobissaut la pression das intéréts privés !M.Jlatiouce a dóclaré p. rkr- j nom dsson parli, ie parti sociaflste nnifié.Cela donae aae idéé de i'état d'esprit d'uagroupe qui a ce pendant accepté l'ünioa sa-crée.La réponse de M. ie nrésiéeat do Conseil,qui a reconnn et prociamé ias droits consti-tutionsels du Séaat semble dts plus satisfai-saates.M. Viviaai a rappelé justement que ce n'était pas ia première iois qu'on apercevaiteatro ie Sénat et ia Charnbre et entre lesgraades Cominissioos compétente?, des va¬riations et des differences d'apprécialiondues è i'importancs des probièmes et è lafapon dont ou les exaroinait.M. le président du Consei! a ainsi indiqnéia manière d'agir habitnelle du Sénat quicontraste fort avec celie du parti socialists.Nous croyons sa voir que ia déclaration duprésident du Consei!. faite trés simpieojentn'a pas été sans impressioauer lés amis deM. iifdonce qui obt tronvé généraiementqu'ii avait dépassé Ie but.Ce doit être suriout i'opiuioa de M. Sem-bat que les socialises out, seion i'cxpressionde Ai. Bedouce, délèqui au cabinet acidel. Onn'a pas parlé de Al. Jules Goesde égalemeatdéiégué.'A i'onverture de ia séance, M. A. Dubostwononce i'éloge fucèbre de MM. Paaliat^et'ebreton, sénatenrs décédós.Le Sénat vote ensuite, suns débat, les pro-jets relatifs è la declaration obiigatoire d?smarteaox-pilons et autres instruments, auxexpropriations en Algérie pendant les iiosti-liles, aux prohibitions de soriie, puis, ilabordo la discussion da projet ouvrant descrédits pour procé ieraux opéra tions o'aclistet de vente da b!é et de la farine destines auravitaiüens.entdo la population civile.M. Lhopiteau critique vivemsnt le projetvoté par ia Chambre qoi ne respecta ui- iaiiberté du prodneteur, ni celie da l'intermé-diairo, ni celie da consommateor éondumaémangar le pain national. « Le projet at-teiet les intéréts de lont le monde, ii ne fautpas qo'il soit adopté par le Sénat. »Le Sénai applaudit l'oratenr qui ne ventpas du mauvais pain préconisé par M. Be-douce. M. Thomson expiique le róle jr.né)ar le gouvernement dans la question do>lé ; il a du sans inconyénient sif ciner lasoudure êntre 1914 et !9iö.Le iniaistre dit que le blntage obligatoire74 0/0 peut se justilier, mais il regreite quala Commission senatorial» n'ait pas acceptéle mélange da riz et de froment. 11 terrnineen exprmoant i'espoir que ies denx Cham-brep riniront pat' s'entendre mfiigré ces di¬vergences.M. Aimond, rapporteur, expiique Ds clnn-gemeais considérabies appoités par la Com¬mission sénatoriala au pröjct de ia Chambre.En eft'et, la Commiisioa, en réponse notam-ment au monopole d'exportation, s'opposeau blutage obligatoire et n'accepte nn prixmaximum que poor le blé indigene, eic. Leprojet de la Chambre est absolunient démo-li, néanmoins le Sénat sa range a l'ouinionde sa Commission et vote son projet a i'una-nimité ds 241 volants. Le paia national avécn .Le Sénat s'ajourne a mardi pour le voïodss douslèmes provisoire8.

T. H.

<2dernierappelenHongriêUn télégramme de Budapest annonce quela Gazette officielle publie un décret appelantsous les drapoaux toti3 iesjeunes geus nésen 1899, avant le 15 octcbre.

RAISOULI SE SOUMETLe Ihraldo publie une iattre de sou cor¬respondent de Taoger annoupant qu'uu ac¬cord ssrait survfna ^ntre RaDouli et le gou¬vernement espagnol.Celts p»B8»isgioa trés importante sa con¬firms.

Paris, 25 septmbre. 15 heures.

En Artois, notre artillerie a pour-srrivi son action elEcace contra leslignss ennenaies.Au Sud de la Somrne, les Alleraandsoat bombardé nos tranchées et sapesaas environs d'Andechy, de Dancourtet de Tilloloy. Nos batteries ont éner-giquement riposte et pris sur ungrand nombrs de points l'initiativs dufeu.Ganonnade réciproque toujours in¬tense au Nord cle i'Aisna et au berddu canal de I'Aisna h la Mame.En Champagne, I'snnemi a réponduau violent bombardement de ses tran-clïêes et ouvrages par des tirs avecobus suffocants sur la région d'Auba-rivs et de Saint-Hüaire. Ges tirs n'ontproauit aucun résultat.Même activité, de part et d'autv-e,en. Argoane. particul ièreme r.t dans iesectsur des Gourtes-Ghausses.Quelques combats a coups de bom-beset de grenades au bols Leprêtrs.En Lorraine, nos patrouilles ont ra»meaé quelques prisonniers.Une nouvelle attaque allemande présde Manhoue a été complèternent r*poussés.Une de nos escadrilles a lancé hier,cn gare des Sablons-Metz, une qua¬rantaine d'obus.

activité sur la front, particulièremant auNord de Dixmnde.Nos batteries ont contrebaltu l'artilleriaeanc-mie et exécuto de nombreux tirs de re¬présailles sur les positions ad verses.

Unin

COMMUNIQUERUSSS(Dn Grand Etat-Major)

.Aïïts: l>'m*dsiiiellesLa deraière sernairo a étó tréscalme dans les deux zones ds Ia pénin-suie.Sur notre front, les Turcs tentèrentune attaque de mine, mais nous avonsdétruit leur galerie par un camouflet,tuant, suivant les dires d'un prison-nier, deux officiers et treiza hommes.Un de nos navires de guerre a ca¬ll onné trés efHcacetaent une batteriede gros calibre sur la cöte d'Asie

CCKlbom-

Paris, 23 heures.Sur Ia cóte de Ee'g'ique, r,os batte¬ries oat coopéré au bombardementpar la flotte anglaise des positionsallemandes ds Westende et de Alid-delkerke.Lrs troupes britanniques ont atta¬qué avec succès les positions enne-xnies a l'Oaesfc de Loos et d'Hulluch.Nos troupes, operant en liaison aveci'armée britannique, ont prononcé auNord d'Arras une attaque énergiqusqui leur a permis de prendre pied surplusieurs points des lignes enne-mies.Entre la Sommo et l'Aisne,bats a coups de torpilles et debas.Dans la secteur da Canny-sur-Matz,notra artillerie a fait exploser undépöt de munitions dans une maisonforxifiée de Beuvraigncs.Eu Champagne, après un nouveauet trés violent bombardement destranchées, abris, blockhaus et batte¬ries ennamies, nos troupes d'infan-terie sont parties a l'assaut des lignesallemandes.Entre la Snippe et I'Aisna, les pre¬mières positions adverses ont étéoccupies sur Ia presqne totalité dufront d'attaque. Notra progression sepoursuit.Lutte d'artilleria en Wcevre, enLorraine et dans les Vosg, s a»x en¬virons de la Chapalette et du Schratz-maennele.

Sept-mber 25. — 3 p. m.In Artoi?, efficaceous artillery actionagainst the foo's lines.Souib of the Somm», bombardment of onrtrenches by 'he toe around Andechy, Dan-court and Tilloloy, to which our batteries re¬plied energetically.Becipiocfl cannonade North of the Aisneand on the A.sne to Mar no canal.Artillery rctions iu Champagne and Ar-gonn.e.Bomb and grenade fights in the Leprêtrewood.In Lorraine, onr paiiois made some prl-oners. A renowad German attack nearManhoue was completely r-po'sod.0;;e. four aeroplane flotillas droppedbout fourth bombs on the stalion_Sablons-Mefz.

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COMMUNIQUÉBELIEstx exi van2-a

23 septembre.Nuit calme, pendant la joornée du 25,'artillerie ennemic a montré uue grande

Pefrograd, 24 sept embre.Dps aviat.eur-g aliemands se sant montrésan-dessr.8 du golfe de Riga ; ils o.nt été chas¬sis par nos hydra vions.Lo village d'Afkaiio, dans la région ée iastation de Neagut, après avoir prssé pla-sienrs fois d« mains en mains, est demenrévers ie matin dn 23 sep embre, en notrèpo'ivoir.Use terstativo de rocnemi pour reorondreie vilrige deStrigge, dans la région do Yir-shibes, n'a ea aucan scccèa.Dsns la r gion de Drinsk, Ds combats con-tiaueht. En beancoup d'endroits, les Alle¬mande développent des raf fles d'artilDrie etproro cent do forieases atuques.D ï!3 la région cU Novo-Aiexw-drov k, desdeux cótas de la route de Dviask, la batailieest «churnée et iainterronipae.Dms les défilés do la région dss laes Drid-viaty et Obo'o, dc violents engagements seiivreot égatt rn- nt. Nos troupes out délogé ala hri .r.irsite reunemi de ia loealHé de Yi-teiki (?).... N-ws avoa-s jneqo'è présent, dans celte ré¬gion, ons -ux Allemaads au moins buit ca¬non-; Par mi een x ei, so troaveai au moinsqis.it e obnsiers.Nous avons. ea ootre, pris aeuf caissonsét' .v-pt mitrailDusi s.i Les canons pris au cours da combat ontété retour-nés contre les Al Iemands et entmis sn f -ité una automobile blindée.1 s la région -du Nr-nuea en, «rieur, ainsique d ins ft rêgias» h l'Kst du ch min de ferLida-Mo iclrid. -■to-'t 'e •r--n-t - - ■ !des coTnbïts opiBiatres.La luft ;•a' attaint ace violence particulièredans la région dn village de Souvotrffki, surla Gavia, oü i'euneroi a réassi è passer surLi i -vö gmche, <-t daas la région au Sod-Estde Mohchad, i.-ü !'enne mi a été reportsséavec de grandes pertos et a reen Ié.A:i Sud da bonrg de Earanoriiclri, lesavant-gardes ennemies oct sttrint la ri-vièra Mychanki, rffloeat do droite de iaGhara.Sur !c Mal Ogin ky, daas nn combat présde Logniohine, lés Allèmands ont été batt-aset se sont enfois. Lognichine a été réoccn-pêe p'.r nous, Une pari ie dtrpirc de iV-nr.e-mi a óió assaiilie par notre cavaleri», qui asabré les servants et détruit les caissons.Prés t»e Boubrovy Mokroï, ft i'Est de Logoi-chluo, les Allemands out essuyó de ioardespsries.Au Sud du Pripet, l'cnnomi a été délogédes villages de Goryuitclii et de Moyt (?),sur la S'.'klioé inferieure, et il a éte rc-jatéde fa rivièro VHS»elonkhi.Ue succès particulier a marqué ies opéra-lions de r.os troupes dans la région deLoaizk. Ayant attaqué et pris au cours de lannit au 22 an 23 une position, esnemie présdes vill ge* de Lipoviefz et de N-bosbka, auNord ds foiitzk, nos troupes out fait prison-niars, d'iprès ies premières évainatious, 80officiers et Y009 söidats, s'èmparaat ea.même temps ü» mitrsiflenses, de cuisinesdo campagne et de téiéphories.Versje matin d«i 23," Lontzk etait eatreao" mains, et vers ie soir tiu même jour,nos troupes ont cccupé vivement la tcteda pont de Krasno, dans la régioa deLoulzk.Au Si'd-Otiest de Lootzk, après uue trol-s ème-c-t cotirageuse attaque, nos troupesont ocenpó fes villages de Podgaitzy et deKrappy, et dans nn engagement ft la"böoa -iiitte, elles out passé a flerme blanche der.ombreux Magyars.Dans ies combat; stir les passages de !arj'.ièrc - S'.jt, mi peu en amoiit des villagescitér plus hant, nous avons ni', au cour»des rierniars jours, un miliier de nouveanxprisonniers.Du (6 é ds Potchii'-f, IVnnerai a prononcéplusieurs contre-attaques, pressant légère-rnent nos troupes.D »ns la région du village de Khmiedevka,au S.'d-Ouest do Trembovia, l'enuemi a etói'öfoulé encore plus ft i'Ouest.

LARESOLUTIONDESALLIÉSPetrograd, 23 seplembre.

La Novoté Vrémia crofl «avoir que Ie gou¬vernement fait de grand? efforts poor emcê-cher une catastrophe baikaniqne.La Hecht dit que si les Buluares entraientdaas ia M-icédoioe serbe les puissances dei Euiente preodraient immédiatement desmesures conformes ft isurs vo'oatés unani-rn8«, mais qa'eifes s'ab-tiandroiit de toutemesure énergique tant que Ia Bulgaria sebornera ft mubiliser.

La protestationdesBulgaresde Enssie

Moscou, 2g septembre.Les représentaats de la colonic bulgareout rendu visite ft 1'archimandrite serbe etont protesfé contre toute camoagne anti-srrl>8.Les dirigrants bnigares déclarent qu'ilsn'obsirawnt pas ft i'appel aux ar mei et nepardciperaient jamais ft nne gnorre fratri¬cide.lis ont Sélégrapliié daas ce sens au roi etaux hommes d'Ecat bnigares.

LesdispDsilioHsdesgreesAihèiies', 23 septembre (official).

M. Veaizalos a eu aujonrd'hui une longueconférence avec I» roi Gonstantin. Au coursde eet enireiiea na accord complet s'est étabii entre le roi et la présidmt du Conseitact aa sujet des mesnres prises que desmesures ft prendre et de ia ligne de conduiteft soivre ea raison des évéaements.

AuForeignöiliceSir Edward Grey a requ ies ministre? dfRoumame, de Serbia et de Grèce.Ce dernier a communiqué officieliementnn télégramme de son goovernement annoa-Cant !a rnqbilisaliou de la Grèee, en réponsea la mobilisation bu gare.Le miaisire de Bufgarie a communiquécfficiellement, dans la soirée, au ForeignOffice, la nouvelle de la mobilisation bul-gare.

L'Altitiiilede ia firice

beigeLa Bombardementde la CóteAmsterdam, 23 septembre.

Le Telegraaf dit que Je bombardement deZ ebrngge a duré jnsqu'è buit heures et demis du matm.II par; i; qued'antres ooinis du litloral farem hoo.bardés plus tard pnisqne l'on enffl»«l:t ia eanonnade pendent encore unedi i ha tire de diver? sutres cötés,

LssPfiseniiiersausffo--alismaiids

sJ.jj CasseaaoPeirograd, 24 sept«mb:e.

Le 22 septembre, dans ia région de Van,engagements entre de; détachements de nosécinireurs et les Turcs.Sur !e rsste du front, aucan changement.

SE8BENich, vü septembre.

LeJi septembre, sur le front de la Save,nous ,tvons entr avé ies travaux de forti fina¬tion de IVnnemi sur i s hauteurs de la Bi-jank. Olui-ci en profiia pour ouvrir le f-usur no-ro ar«iderie qui rédnirit au silencela batterie eojiemie après six coups de ca¬non, dont cinq stteignirent h-s abris de l'ad-verseire.Un avion ennemi snrvoia Ahorn ct des-cendait le Danube, iorsque notre feu d'ar-til!e<ie le contraignit a passer sur La riveronmaine.Aussitót après, le même f rit se reproduisitavec un autre avion ennemi.li'artillerie de i'snnemi ft Alior.a ouvritalors le feu sur notre arti !larie ooi ne tardapasaréduirs au silence les pièces enne-mies, délruisaot compièiement remplace¬ment d'un canon.Dans la nuit du 22 au 23, deux barques,chaigees da soldats onnemis, tentéren i déf aucliir la Save vers Rateha rnais elle3 fa-rent repotis3éss.Nous avons continué ft entravar les tra¬vaux de fortification dn l'enuemi sur leshmtears d» Béjania ainsi que vers Orrearaen face d'Ostroniiiiizi,

Pf'trogr«if^23 srpfembre.Du 2 an 19 septembre 46,000 soidats et 500officiers prisonniers out traversé ia vilie deKiefl puur être dirigés vers ies previncea del'intériear.

JLcjs» IskdésirnlslesSan-Franeisco, 2S scplenobre.

li'atlaché militaire allemand Panen et !eprinee II sized', qoi sêjournent a San Fran¬cisco, anr-oncent qu'ils partiront pour leM-'xiqno ie 28 septembre.On a la croyance que Papen ne reviendrapas ft Washington.

Wssbioglon, 25 seplembre.L'ambassadeur des Etats Uais ft Yienne aété charga de faire comprendre a i'Autricheque le gouvernement de« Etats UnU insistepour le rappel de Dnraba, le congé seuln'étant pas salisfaisant.

LesUsinesaméricainesFhii.'.ilelphie, 25 septembre.

Les uiinr-s de Ia Midvale S;eel Companyviennent d'êfre vendues pour le prix de 95millions de francs. El Isa fournissaisnt desplaques de blindage excinsivement au gon-vernernent 'dés Etats-Unis. Le nom de l'ac-quérenr n'a pas été róvélé.

CONDAMHAïIOIfD'UNESPIONBouk-gne-sur Mer, 25 septeiubre.

Le Consei! ds guerre a coudsmné aujonr¬d'hui a !a deportation per-pgfueiie dans uneenceinte fortiliée, l'espion Pierre Theisen,sujet beige.

PourIarêcenstilsUoadublocbalkaniqaeOn telegraphic- de Bucarest ft la Tribune deGenève, ft la date dn 24 septembre, les renvoi-ga..ment3 snivants (jui apportent nne notetoule nouvelle dans ies conjectures actnei-lrs :Le mlnistre d'Ifaiie ft Aihènes a été repapar ie roi C-mstsniin. L'audiönce a duré plusde deux heures. Après avoir fait part ausouvenir) gree ds l'opiurou en Italië coacer- •nant la mobilisation bul ga ra, le ministres'est rendu chf-z M. Yenizelos qui, immédia-teru»nt a: rès cette entrevue, a téiégraphié aM. R 'doslavof. président du Consei l b ilgare.Au courant de l'après-rnidi, ls roi deGrèce a rtpu M. Venizelos.Oo dit également que le roi Constantin en-verra une lettre autographs au tssr Ferdi¬nand de Bulgaria.A N; h ; n a I'espoir qua d'icl pen dejour», in Balgarie se décidera ft renouvelerie bloc balk, nique.A Athè es., M. Veuizilos a rfcn la visite deM. Gonnaris, ex-président du Conseil grec,qui l'a assaré que iui, aussi bien que sonparf.i, appuieront toutes ies démarches dsM Veuizeios en faveur du renouvaflemeutde I*.-»Iliance b.tfkaniqne dans laquelle serait

jnuent I; Roumanie.comprise égalemer

CoDvocalionplil' grecLe Parlement se reunira mercredi pour laproclimation de 'a loi martiale, Ie vote deI'état de siège en Macédoine et di verses an-tres mesures néc -ssitéas par la situation bal¬kt liqne.La Btnque Nationale versera 14 millionspour las besoias actneis.Ls gouvernement a ordonné ia réquisiflonde? vapours et dos chomins de fer.II a interdit, outre, les transports demaxchandists.

L impressiim dans les cerc'es politiquejgrecs, corroborée par Particle da journalgoavememeutal Ilestia, est que la questionde ('attitude qu'adoptera la Grèce dans le casoü la Balgarie, évitaat d'attaquer directe-ment, attaqaerait settlement la Serbie,n'étant pas encore féglée, on ne saurait affir-mer que toute éventualité do crise est défini-tivement écartée. M. Venizelos estime, en ef-fet, que ia Grèvie demeure solidairs avec laSerbie.La plupart des journaux publient des arti-cies patriotiques appronvant la mobilisationde I'armée grecque. Les seuies critiques, quiémanent de feuilles notoirement germano-philes, se barcent ft blamer l'étenduo dacette mesnref,e journal Pairis expose la situat on bal-karuque telle que Penvisagent les cerclaaresponsables en Gièce ponr éclairer I'opi¬uioa pubiique au moment oü des décisioasseront prises par les Bafkaoiones pour fixerleur orientation definitive.Les puissances cenfraies, dit-il, disposeatde deqx voies poor comma niquer avec laTurqoie, cel le de Ia Roumanie et ccile de iaSerbie D ns i'on comme dans i'aufro cas,1'aDitude d;? Ia Roumanie n'est p'33 encoredèterminée. Aceeptera-t-elle ie róls du mi¬nuscule Luxembourg en laissaot le passageliure anx trocyts aostro-ailemandes, au sa¬crifice de son indépendance et de ses aspira¬tions ? Asfisfera-t-elle les mains croisées ftl'anéaotissemsnt de la Serbie et ft l'agran-dissement de la Balgarie qui Itri en !èveraaprès plusieurs fois la Dob oudja ?La question b ilgare vient compliquer en¬core !e problème. La Bulgarie attaquera-t-eile eft-ctivrmeat les Serbes ou restera-t-ellel'arme an pied pour erapêcher Ia Ronraanied'altaquer ies troupes austro-aliemandes sedirigeant vers Constantinople ? Dans l'igno-rauce des conditious rèölles du traité turco-bulgare on ea est réduit aux conjectures.Devant cet.e situation iadécise, la Grècesuirra ie chemin que lui dictent ses propresintéréts. L'atfitude qua suivra ia Rournanièiufluencera sensib'ement ceile de la Grèce.M is la Grèce u-'veiliera surfoiu point parpoint les monveihents da son enn affile, laBulgarie. Si la Bulgarie a cru l'haure pro-prica ft son a venture,, la Grèe» na saurait luipsrqiettre ds s'agrandir.de n'imoorte quellemanié; e et avec «'imports quel concours.Le problème earopéen se réduit ciirz nousen un dange*' pour notrs existence dev.ontla foiie do i'bégéoaoüis bulgare dans les Bal¬kans. Si la Grèce a rsfusó de faire anx Bni¬gares ies cessions que nous demaodaientnos amis da la Quadraple-Eiiteine, ft plustone raison elfa ne pent tolêrer i'agrandis-sensent de la Bulgaria avec le concours del'Aliemagne.

LesGronpespolilifiiicsbnigaresOn mande de Sofia qua le groupe Ghené-di-.fl, a pp.';r tenant au parli sfambouioviste,dont l'aftitude ft i'égard du gouvernementétait incertaine, a fait «avoir, par una délé-gation, après nne conférence avec le prési¬dent du Coaseil, que les membres du Sobra-nié appartenant ft ca 'greupe coniinueront ftsoutenir le gouvernement ct M Radoslavof.

L'AtiKiuiedeSaBulgarieLesionrnauxallemands, notammeut la Ga-tte ds Vossf assnrent que ia réponse do isBulgarie ft la no e de !a Qnadruple-Eutentssera remise avant Ia fin du mois.D'après les Dernières Nouvelles de Munich, laBu'gane, obligée d'agir avec precaution mal-gré la hardiesse de sa decision acUielie, n'apas adressé d'ultimatum ft la Serbie, coatrai-rement au bruit qui a coaru. La Gazette deFrancfort assure que Is gouvernement de So¬fia a formeliement interdit l'exoortation de3cérésles.

L'aUiludêde iajRoumaijieLe Corriere delta Sera se fait l'écho d'unbruit suivant iequel la Roumanie au ra it dó-ciilé ft son tour de mobiliser.On ne possède ju»qu'ici aucttne coafirma-tion de cr-tte nouvelle.

laGiiEiiBEmmmLe raid de3 Zeppelins sur LondrcsLe correspomlaat du Ncv York Worll en Atle-migno a obteau du commandant Matliy, pilote duZeppelin qui n tffeclué ie dernier raid" sur I.oa-dres, un rccit de i'opéralioa que ce journal re¬produitVoici ce que dit le conimacdsnl Mithy :C'ètait une nuit ti'Oide, claire, étoilóé ;n'y a« ait pas de lune. De Icin, nous pou-vions voir la Tamise qui montre la route daLondres. C'est on guide utile <?t le cheminsur ver; la grande cite. Lss Anglais pen ventfaire i'obscuritéft Londres autant qu'ils vou-dront, mais ils ne pourront jamais enlrvctïon recouvrir i i Tamise. Londres ast sombre,mais il était sciffisamment écfairó pour q, teje ie visse, cette ruit, se refléter dans !«ciel ft 40 affiles de distance, peu avant disheures.J'allai droit sur i'éclat dans ie ciel, et puissur un point, sur ia Tunise, pour avoir anrepère póttr m- 3attaques. Vite la vilie s'es-quissa au loin. II y avail des places tsoirgsau milieu des taches de lumière dans lesparties des habitations qui n'étaient pas trésssombries. Ce fut sur ies places somb'esque je me dirigsai, car elles indinuaient iavilie.Londres. vu la nuit d'un.' grande hautoor,est un tableau féerique. Nous étions trophaat pour voir des habitants dans ies rites,li n'y avait ancun signe de vie, 6XC"pté anloin oü ies lumières se mouvaient, probable-ment celles des trains. Tout paraissait silen-cieux et calme.En un ciin d'ceü, (out eek change. L'éclatfoudain d'une band3 étroite de lumièrevient d'rn bas et commence ft tonrner dansle ciel. Un second, un troisième, un qua-trième, nn cicquième se meuvent bientötcc m ;r-e des rubans qui se croisent. Vue d'unZeppelin, il semble qce la cité est revenuesoudain ft la vis. remnant ses bras auteurdo ciel eWc-s envoyant au loin contre le dan¬ger qui menace. Mais noire impression estplatót que cesoat dss tentacules

i nous saisir poer nous détruire. Londres anue bonne garde sur ie eiei.Les helices de nes moteurs eat bieatót ré-vélê not'e préseace : us d'abord, pais naautre et na autre de ces rebacs cbasseavsqui s'écba opent dt Ferii brillant. des projec-tenrs nons rareaesaat ; maiztfpnairt d'en basviennest des brnitade maalais angtrre qniboss arrivent maigré !e fracas des muf «arset liélkes. Ii y a de petifs éclats roegss et deconrtes ««plosions qui se détacbent suf nafond noir.Do Nord, da midi, a droits, a gauche, ilsapparaistonf, e-t après l'éelat rc»!e at? des-gons le limit des canons. Cast magnifiqae eiimpression nant, ragis sons n'avoss pas !etemps. Not yeas et nes esprits se con een -{rent sar notre travail, car k tout momentnoes penvons plonger, masse in forme deckb'te et de corps hamajns impossibles & re¬connoitre.Js me diriseai sar Saint-Paal, et de 14 sirla Basque. Un r fiecietir imfKHtunt se trou-vait dans le veisimtgo de Satn-t-Pa n I. Qnoi-que l'on eüt tiré stir hors de tons cêtés,pons n'avi ns point encore jefé de bo m bo.Pres de la Basque, je erki par Ie tubs acens-tique qui me reliait a mon lieutenant : < Ti-rez lijntement ! »Alors se profloisirööt les explosions dontIe broit se mê!a k celui da canon et deséclatemewts d'obns. Ja vis bieatót des fh na¬mes sur pDtaieurs etcdroits. Au-dessns daviadnc d'IIolborn et dans Ie voisinage decette gare, nons jel antes plnsicers bom bes.II n'y a qn® pau de distance de la Banqus& la Tour d« Löndres. J'essayai d'attcindre Iepont de la Tour, et je crois y avoir réutsi ;mais jo Re sanrsis dire l'éteadne des dégats.Ij ss tlammes j aiMies de la Tour prouvestque des canons y élaient placés. Je les avaisobservês dans des attaques précédentes. lisfireut un feu ncurri.En arrivant tout droit au dessas de la garede la rne de Liverpool, je com mandei :« Feu rapide ! » Et les bombes piurent. Uaesuccession do détonations et d'incendies sui-virent. Je pus ra'ap&rcevoir qn'eiles avaientfrappé justa et caasé sans deiue des degatsimportants, qui ont été depuis confirmés pardes rapports.Des flamme3 s'élevèreat ensnite de plu-sieurs eudroits da voisinage. Toates mesbombcs jetées, je retoarnai moa dirigeab'e.Mes orebes avaient été donnés vivernent.Malgré ie bombardement intense, nous n'a-vons pas été touchés.A piosiears reprises, j'exaznmai en avantet en arrière les iignes sombres de mon Zep¬pelin : il n'y avait pas de tron dans sesfin nes gris. En ce qni concerne Ie dommagecan sé et Ia réussite des coups portés sur lespoints que je davais attaqner, c'était monplus efficace raid sur Itoodres ou ses envi¬rons. Men laat on descendant pour trouvernn vent pias favorable, nous avons fait unretOBf rapide.Le coratnendant et son Zeppelin ont participé Atoutes les attsqnes aériennes en Angleterre. Lsdernière étsit son ceBtiènse voyage dans lesairs.J'ai, clisqae fois, ajoate-t-il, appris quel-que chose. Les premières fois, j avais ordreö'atiaquer différents peiirSs, fels que ponts,pares, établissements iodustriels. Cette fois,mes ordres étaient formels d'éviter de tou¬cher k Saint Pan), h i'abbaye de Westmins¬ter, au Parlement, et par snit» aux partieshsbitées.Le coramsEfbst Mnlhy a dit qua sa principaleEHaque avait duré da to h. SOa ii heures : justedix minutes I! parsjssait connsftre, a un yardprés, ia distance de Saiat-Taul a 1*Benque, et de]a a la Tour et aux difiercates stations de cheminsde fer.La ceasure aaglaise a aulorisó la publieatioadu récit du cosamandant du Zeppelin, bien qtxïicontienne d-s èéeiarations inexacies, et Tuned'edes (teadaBt è étabür qu'un canon centre lesZeppelins avait été pfscé prés de Saint-Paul) nepsut-être cerrctérisée que eonsme un messongeinveaté probsfevcment pour exeuser ce que le di-rigeabfp sllensand tcctsit de faire.

Bpuxïücs survolé par l'Aviafeur beigeOliesiaegers

D'Amsfsrdam au Morning Post :« G'est Taviateur beige Oliesiaegers qui asurvolé Bri xclles.dans la journéede diman-»he, jetaot ties brochures et des journauxfrancais. Le pilote a été violemment bom-Jbardé, mals s'est éloigaé indemne. »Olieslagers est bien connu des Havrais, carils out pu admirer son audace lorsqnll pritpart au meeting de ia Basse-Seiae.

Le Lisufensnf Avlafeur de Maud^huyfait une Chufe morteüe

l.e lieutenant de dragons da Mand'hoy,8js du général.qni piiotau jendi un bi plan, acapoté sur ie champ d'aviation de Toul etVest tué.Le lieutenant de Maud'hay, jeune pilote,ven sit d'aclievpr son apprentissage k Char-tres. II était (iepnis peu sur ie front.Oa se souvient que le lieutenant de Man-d'huy avait obtenu une des plus belies cita¬tions de Tarinée francaise, en attaqnant, alorsqu'i! était observateur, six apparéils bochesEvec un s&ui appareil frats yais.

SUR MERle presss allemande se lamenfe sur !ad'isparition du sous-marin « U -27 »Lr, monde en tier conns if et apprécia aleur valour les procédés employés "par iesAl iemands tant sur terre que sur mêr pouressaycr de terriiior leara ennemi?. AprèsLouvöin, Reims et Is Lusilemta, il est donevraimeet comiqae et asaez réjoaissant d'en-teodre les la mentations que pousseat versId ciel certains journaux boches, sur lesmoyens dor.t ies aliiés sent accasés d'avoirnsé envers I'inuecent soas-maria U-37, donton n'a plus, en Allemagne, aacase nouvelle.Volei a cc sojst, sur quel ton s'ex prime leHamburger Nackricltlen :« Pourquoi l'Angleterre girde-t-elle Ie si¬lence sur ia U-S7 ? Ou est le U-27 ? A-t-i!,été vitrtime ö'uu nouveau crime dc laGrande-;Brefagne t »Et aprè3 avoir 6 rais i'opinion que ce pau-•vre U-27 pjurrait avoir été coulé par 1'Ara¬bic, ü ajouie ces mots admirables dans leur'inconscieace : « Cu n'est pis la ftotte anglais egut ccmmande sur Iss mers c'esl le crime !

L'« Hcmidieh ? hors de combatOa mande de Bricarext an Carriers drllaSera q«e le croissur tu?c Hamidieh a éfé mishora ds combat par des torpiliears rasses ;les avariea qu'il a rec«es l'immobiiiseront.pendant p'ms de trcis mois.

Les vicllmes de I' «Arabic»On télégraphie de Cionsktity que trois ea-öavres d'hommes provenant du torpiiiagefle i'Arabic ont été trouvés sur la plage deBossbar. A Long Strand, on a trouvé uncorps de femme ; un autre cadavre a ététiéeonvert a Galley Ilead.Le corps de l'un des hommes a pa êireidenfifié, grace a des papiers iroavés dansles vêtem-nta, comma étant celui du doc-teur EdmoudF. Woods, de Jamesville (Wis¬consin). Une ceinture de Arabic entourait leCadavre.

Un croiseur sllemand torpilié ?On mande de Copenbague au Daily Tele¬graph :« S'il faat ea croire le récit de six pècheursl de Holtag, ceci ci anraient vn un croisear' allemana qni se {«Balt depuis quelque temps,au larde de Falsterbo, disparaitre subite-iaaent dansuoe.colonned'eaji immense, en

ayrfi Oimanch'e26 Septembre 1Ö15même temps qu'nr.e forte explosion étaitestendue. Les péchears en conc.'uent que lenavire a été torpilié. »

Sleamer couléLe vapeur anglsis Chancellor a été coulé ;une psrtie des Iisrums de l'éqaipage ontété sanvés ; on recherche les autre».

La destruction de l'HesperianLe capitaine Smel'k, com mars dash du va¬peur américain Crosby, raj^orte qu'ii vit lesoss -m u in siiemasd aftequer puis coolerl'Hesperian. C'cst ce reême sons-mans quitfesta ensnite d'aWaqusr ie Crosby, qui be«-reusemrnt r»ut s'éehi&pp«r. Le capitair.eSoteHio a dépesé soa i^ppert entre les mainsdes a b tori té s américainee.

AUX ÉTATS-UNISlbo Gas da Docteur Dtimba

Le correspondsnt da Morning Post a WasliiDgfontélégrapbia :On se rappe Meqo'a la suite de la demandeformulée par le Cabinet de Washington ettendant au rappel du docteur Dumba, cedernier a demand»; w son gonvaraement dele mettro en congé, afin d« pouvoir Ini faireun rapport personnel; le Baliplatz a fastdroit au désir de l'ambassadeur, des assu¬rances ay ant été dossées d'autre part au dé¬partement d'Etat, k titre privé, que ie doc¬teur Dumba kc revieadra pas a Washington.Le préciiest Wil soa anrait été satisfait deeet ie solution ; nwii, en raison de ia leftreque le docteur Dumba a adressée a M. Lan¬sing et de la pnblicité donnés a cetle lettreavant que ie secrétaire d'Eiat l'tüt lai-mémerecue et sans son autorisation, le présidenta ressenti nne telle irritation qu'il insist®, Ai'benre actcsüe, ponr que l'ambassadeurd'Autriche-Hongrie soit formeilemsnt rap-pelé.Gette nouvelle a été ansoacée après unecooférenee, tenue niercredi soir, eolre M.Wilson et M. Polk, secrétaire d'Etat gérant.Ou sast cjne ba docteur Dumba a demandéau département d'Efat qu'ii obtienne dsl'Aiigisterra et de Ia France la garantie qu'iln'éprenverait aucun désagróment pendantla traversé® ; mais Pad ministration lui a op-posé un refns, en rassen des circeastances.Le docteor Damba voyagera done A sesrisques et pérhs, a moics que son gouverae-ment ne le rappelle formellement.

Centre les attentats criminelsEtant donné que les attentats criminelsayant poor objet la destruction des naviresmarcliands franynis et anglais au moven debom bes explosives oa meecüiaires, eê so ntmnitipiiésces darnisrs temps cn Amérique,M. Lansing a rscom mandé anx autoritéscompétentes d'aser d'nne vigilance spé¬ciale.Les journaux de New-York publient ialettre adress -e è 'ce sujet par ie gouverneurde l'Eiai de New-York an snaire de la viliepoer recommander I'adopiion iramédiatede precautions minutieuscs.

LiMoris au Champ d'HosmeurM. Einilo Deschamps, 20 aas, de Liüebon-ne, a été tué le 13 juillet.M. l>oroiniqne Béard, da Norviile, soidatau 226c d'infanterie, est décésié le 2i septem¬bre.M. Robert üurand. de Nointot, a été tué Ie29 janvier.M. Henri-Joseph Lachèvre, 29 ans, de Rif¬fetot, so'dbt au 3i9« d'infanterie, a été tué le31 raai. ,M. Aiphonse LarcHevéque, 33 ans, de Noin¬tot, caporal au 224e d'infanterie, a été tué le30 mai.

Citafi®» » I'®rdx»e éüis JsiidDu Régiment

Le soidat infirmier Gasquarel, da 23e régi¬ment de dragons, a été i'objet de la citationsuivanle, qni lui a vala la croix de gnerre :Le 21 juillet 5913, sous un bombardemeat desplus violents, n'a pas hésité a vcnir au premierappel, jusque dsns ies eudroits les pius dange-reux, soigaer ses c imsrades blesses ; un b!e.«séayent été de nouveau blessé par un second obuspendant qu'ii le pansait. il a continué a lui doanerses soins avee le plus grand calme et ie plus beausang-froid. (Croix de guerre.)

Sin JoEirnér de Ia grande Ti»ï»L»IaC'est aujourd'luti dimancha qua sera miseen ven te, dans la Fx'anca entière, la Pochetteau profit des épronvés de la guerre. CeUe« jotirnée » du 26 septembre, co mme -ses de-vancières, est sppelée a un grand succèï.Le public tiendra a veair, par soa oboie,en aide aux oeavres charstabfes qui s'occu-pent du sort des épronvés de Ia guerre.Au lieu d'un insigne, c'est une « po¬chette » qui sera mise en vents dan3 110sruas. Poer leur géne reuse offtande, les pre-nerirs coaront ia chance de fronver daes ia« pochette » un bun représentant une som¬ma d 'argent (ia vaienr des bons varie de 5 a23,000 francs). Si la cha'aee ne los favonsepa?,, il leur restera an naoins une image ar-tistique con»tita«nt un agréable soaveair, etleer bienfaisarca sera air.si récompenséetoat de mênse.C'cst dire qua tont le mende en voudraprendre.

f'onwrt «piriiiK-1Le Comité nons pt'ie de faire savolr qrsq M.Sausrenü, organists de Saint Vincent, élantEOoffrant, M. Dofy, organiste de Saiot-Josepb,a bien vonin Is remp'acer a l'andition ma-sicale qui aura beu aujonrd'hui en i'églisede Saint-Vincent-de-Paul.II exésntera ea- premier lieu la Marche so-Isnnelle, de Aiphonse Maiily, compositeurbeige, puis une Pièce héroigw, l'andante dela Pièce symphonique, de César Franck et uaeEOriic de son improvisation.M. Bêgoin, professeur att Conservatoirs daLiile, pxécatera ea n® 3, ie 3"- Mouvement dela sonate pour violou, ds C. Franck.Mile Deiivet chautera en n® 7, ie grand airde Rebecca, ds César Franck.On boss prie de faire savoir que ies der¬nière? cartes seront vendues de 2 h. 1/2 è3 h. -1/2, a l'entrés de l'égiise Saiai-Viacent-de-Paül.

Fcr)misisS«RSi agrimltlComraoniqué de la prefecture :Aux terrors des instructions du isinislre de laguerre, les icaires rost appelés a déüvver aoxnsilitaires en in«.iaM8 de pcs»iss;oB« agricoles,des certiScats eanatatast qti'iis cxercenri réefie-ment l'trae ip-s pree'essaons qui deEBcat droit auxdiiss permiasiMis, Cest-A-dirc qu'its soot proprié-taires-ex^Ioitenfs, ferasiers, sisétayers, maltres-valets. (leuKvitques ou ouvrie» egrieo'es. Des«bus aysj.t élé cofistsfés dans Ia deiivraace deces certificais, M. le meistro de la gnerre faitrappeler aux raaires qu'iis r,o doivent les dêlivrcrqu'ea toute eenseiMiee et que leur responsabilitéaemeure eniiêre a ce sujet.

ï'u 15(r»s lïe S© @@®Au cours de i'assemblée générale des ac-tioauatres de la Sncrorb» do ColleviHc, il aété «SécWé, sur la proposition da Cosssiid'adcn»«istratipn, d'sttribuer la somma de20,000 francs A divaracs oetivres mtütairos :les trois SociiéSéa de la Groix-Roage, aa pro¬rata d*s Sits de leurs höpitiux, et i'QEuvrades Orphelins de la guerre et des latrtilés,dans les deux arrondisseeaents du Havre etd'Yvetet.La répartilion sera faite ultérieurementpar les soins du Conscil d'adminisfration.

Beaux-ArtsL'artisfe normand Adam expose chezMme LebïS nne intéressante série d'aqua-relles oü se retrouvent ies qualttés qui ca-ractérisent son talent : l'exêcntion brillaate etlarge, le dessin serré et Ia chaleur du co-lOri-3.Signalens notamment des coins pittorss-qnea de Rouen, une vne d'ensembfo de lavii'e prise des hauteurs, j&li efT*t de crlpus-cule ; des sites du Ment Saint-Michel, de Li-sieux, un bais a i'antemne, nne vne d'Os-lende a ia lin du joor, d'une délicate ex¬pression.Et i'on ne reirouvera pss sans émotion,parrm ces feaillcs, le beffrsi d'Arras qui,hélas, n'existe plus que dans nos doulou¬reux soaveairs. — A.-1I.

Msïséïtsüï eS'Iclêsf ois-e Nafss;?®?!®Aujourii'hai dimanche, A 10 h. 1/2, confé-rence promenade. CollecSions Gaimct.

fj'®felSgafi«s» p«rt«r l'aniforuieII est raupelé que les hommes de troupene sont pas antorisés A revêtir la tenue ci¬vile pendant la durée d'one permission oud'un congé de conva.iescenc«.Les autorités militaires prendront dessanctions sévères contra ceux qui contre-viendraient Acette défense.

Sj© (,ïs3 Jfë&F tfeests sa ■Nons avoas relaté i'acte de piratcrie com-lïili par un ssas-marin a! iemand coucer-nant le steamer Bordeaux, de la CompagnieGénérale Trausatlantique.Sans revenir sur ies détails dc eet événe¬ment, noas tenons cepenaant a signaler,ain si que Font fait nos confrères de Bor¬deaux, la vaillante conduite da capitaineRousiclot, qui commandait Is steamer Bor¬deaux, car grace a son initiative le stea¬mer Asie, de la Compagnie des Charge-arsRónnis, put échapper aux exploits des pira¬tes allemands.La Libortê du Sud-Ouest fait l'éloge en cestermes da capitaine Ronsselot :Le capitaine Roassslot, qci a si noble-

ment fait sen devoir, n'en est pas A tairepreuvq de courage et de résoluiioa.» li y a qcelqnes années, alors qu'il étaitsecond de La-fouraine, la capitaine Rons-selot, a coopéré au sauvetage d«s passagersdu Volturuo, navire ita'ien qni s'éfait éehouédans ia traversée de Gênes a Now- York.» II reynt a cette occasion les félieitationsoliicieUes du gouvernement et nno superbemedaille commemorative. »Le capitaine Ronsselof fsit partis, depaisplusieurs annéss, des cadres d 'officiers dela Compsgeie Générale Transatlaatiqae. I! afait preuve, en mamtes cireoastsnces, d'nntrés grand dévouemest, ce qui lui a valause proposition pour le grade de Chevalierde la Légion d'iionneur.

Uxa SaiixretsigsJondi matin, vers ncuf hen res trois quarts,Ie jeune Louis PoaSiqaea, agé de 9 sus, de-me n rant chez ses parents, rue Joseph -Périer,17, jonait avec plusiaurs petlis cam arades aubord da quai de la Msrne. H perdit l'cqtiibbretont a coup et to si ba dans le canal de Tan-carviile.Témom da l'accldent, M Emila Mennt, agóda 17 aas, marinier A bord du navire Maroni,de la Compagnie La-Seine, se jela brave manta i'cau tout hafeillé et réussit a attoicdre l'en-fant.Ls jeune Poaliqaen fut aussilót transportéau domicile de ses t>arests, oü les soinsnécessaires Ini fa rent donnés.Ls eeurageux sauvetenr a été chaadementféiicité de sa conduite par les personues pré-seatss.

Sacïélé IVaHfikii*! «Se Secsiss-atitüx fjïesnsé» s«M2I4aSr®s

Le bureau da reaseignements instaüé 122,rue ds Paris, au Havre, par la Société Fran-yiise de secours aux biessés miiifaires (Co¬mité du Havre) centralise les /isles des blesseshospitalises dans toas les höpitasx du Havre.Des lisfes de ces biessés sont aussi étabiiespar régiment.II transmet grataitemeot, aux différentssageuces de prisouniers en France oa daas lespays aeutres, les demaadas de reaseigne-ments sur les disparus : prisonniers le plussouvent.II tieat, A ia disposition des intéressés, leslistes des réfugiés des pays envahis, pnbiiéespar Ie Ministère de l'iatérieur. Ces listes per-naettent souvent A des militaires yrivés debouvöüês,de reirouver des p .reats oa desamis.

A |>r»5»©v d u» «i'wrrètNous avoas annoncé ces jours darniersl'arrestation sur mandat d'arrêt, par ia gen¬darmerie d'Harflear du nomrné Pierre Gan-froy, agé de 42 ans, sergeat-major au 222®régintsnt territorial.Gonfroy qui était, depuis 1897, einnioyécomms comótsble daas nn important éta-büssemeat do la bxnlisue rouenaaise, toa-chait ée boas appointeiiieuts, iui periaet-fant de vivre aisément avec sa famiiiè. Mais,ayant d'antres dépenses, il fut amenê a fairede fréquents emprunts A la caisse patroualeet A disposer, pour ses besoias pereoa-nefs, d'une partia des fonds qui lui étaientconfiés.Ses patrons avaient una trés grande con-fiatice en lui au point que, pendant 18 ans,aucone vérification de ia caisse ce fut faite ;dans ces conditions, iss inde icatesses ducomptable ne fnrent pas remarqaées.Mais, au raois d'aoüt 1914, Gonfroy futmobilise. La compUbfe, chargé da Is rem-piacer, s'empressa d'examiner les livres etre leva bien tót dosjeux d'écriture m.ystórieuxqui reticrent son attention et le p&rlèrent Afaire des recherches specifies.Par un minutieux examen da la compfa-bi'ité, Ie nouvei employé arriva a déconvrirque soa preddcasseur avait, do 1906 A 1914,com mis da Hombreux détournements.Mis anssitót&u courant de cetle constata-tioa, les trop Ci)B(iants pafrons déposèrentene ph inte an Parquet.Gootfoy étant mobiiisé, il failnt averlirl'asitorilé militaire qui accorda aassitót I'au-torisation nécessaire. Gonfroy fut alors ar-iêté, aicsi que norss l'avons ait, et conduit ARouen.Iaterrogó par !e juge d'instrnction, Gonfroya reconau ks fails, prétendant avoir volépour vcnlr en aide a des parents et dvs amisdans le bssein.II est élabli quo le comptfible a com misdes abas ds coafiance qdahfiés et des faux.La som me totale détosrnée est trés éievée.Les premières vérifications ont fait trouverplus de 65,000 francs.Ua comptabie expert a été cajnmiï pourrelever le chiftire exact des détournements .On crolt savoir que l'autorité müiiaire,mise au courant des fairs, fera vérifier Iacomptabüité dont était chargé la sergeat-major Gonfroy, celai-ci pouvaat avoir cam-misdes iadélicatessesau prejudice de l'ar-mée,

Trap de eeufianeeEn rentrant A son domicile, bier soir, verssept heures et demie, M. Armand Krtnkki,agé de 31 ans, soldst an pare d'antomobtlesbeiges, a Saiate-Adresse, a constaté la dk pa¬rit sou d'ua biHet de ciaquaiRe francs. 11 ac¬cuse de ca vol , nne nommée Héièno O....agle de 23 ans, qui était venue Ie voir etétait restée ehsz lui foute la journée.Une esqaête est ouverto.

<D«Ilège d'IIttMflenpLe Collége d'llwi fleur roavrira cette asnéecom rne Pannés dernière dans ses locaex etavee un personnel complet.Etudes complètos, discipline trés ferme,situation trés salubre.Prix de la Pension (frais d'étnées comprls) :650 fr., 600 fr., 520 fr. selon les classes.

TOUJOUR S LE COUTEAUTrois arrcftt&tioiis

Nons avons relaté, sens ce litre, qu'unsujet marscaia avait été blessé de pfnsieurscoups da coateau dans la rue B3zaa, jeudisoir.La victims da cette agression est restée entraitement a i'Hêpital Pasteur. Elle avaitrcyu quatre coups bien marqués par un ha¬bitué ds ce genre de « travail ». Elle se nora-m era it AMalfah Ben-S. Linen. Son étatrestestafioaasire.I/enquête osvtreprise par M. Frambonrg,cowmiasarre de police, vient de permettrel'arrestetion d'un dangereux apache, R°.y-movd Burel, Agé de 18 ans, jonrnalier, de-meurant rus Bazau 44, et-de deux complices.Ges derniers sont André Valkreat, agé de17 ans, jonrxaüler, demearaot rus Lefivre-vitle, 32, et Jules F,.., agé de 16 ans 1/2,jonrnalier, dont. Iss parents, gens honora¬ble 3, habitant daas ie q nar tier Notre-Dame.Ii n'est pas deateux que ces trois gredinsont été les agresseurs du marocain qni étaitpourtant connu com me cn hom me trésdonx.Le tamenx Bnrel commsnca par indiqnernn alibi qui fut reconnu faux. IJ prétenditqa'A l'henre de l'agression il sa troavait auCinéma. Corame on Ini demandait A quellebeure il était ssrti de la salie de spectacle, ilrépondit oaze heures moms un quart, alorsque te Cinéma se termine rigoareusement Adix heures.Ravenaut sur sa décJaration il admit qu'iiavait vu rme discassion se prodaire avec desmarocahss et ses cimaradss daas la rueBazan, prés de l'Arsenal, mais affirma qu'iln'avait pas pus part A ('affaire.F. . . a déelaré qu'il avai; été au cinéma etqo'en revensnt de eet endroit il avait a&sisiéa una bagarre dans la rue Bazan. II s'étaitbien gardé d'int«rvcnir et était allé secoucher.Qa&nt AVailereot qui fat arrêté hier ma¬fia par 1'agent de la Süreté Bnqnet, il pré¬tendit qn'i! avait vu Burei et sa maitresseau cinéma oü i! se trouvait lui-même, qn'ilétait rentré directemeat et n® s'était pas oc-capé de ce qui se passaif, dehors.Comma on fais&it re marqaer a Barel queson paiefot était déchiré A l'épaule, il dé-clara qu'il igoorait compïèteroent d'oü ve-naient ces déchirure?. Or, le Marocain a in-diqné qn'il s'était defend a avec nn croc dejournalier et qa'H avait du endommager leshabits d'un de ses agresseurs.Malgré leurs dénéptians et éfant ' donnéque cas trois gredios out étéaperyas parplu-sieurs témoins rödant jendi soir rne Bazan,M. Ffambaurg.commissairede police, a jugéque les é'éments recav iliis étaient assczacca-blants et a fait rcettre les trois apaches A la(iispositioa du Parquet en les incnlpant doC9up3 et blessures.Lorsqoe l'état du blessé ie parmettra, ilsseront confrontés avec Ini. II n'est pas dou-teux que Facteur des coups de couteau nesoit reconnu par sa victi ne.

Um» lissyc ï«*tf e übaitJaHsióeYendredi soir, vers buit heures, Ie jeuaeRobert Mulot, agé de -15 ans, employé decommerce, demeuvaat rue Damé d'Aple-mpnt, 17, s'est présenté au porie da policedé l'Ilótel de Vilie avec uae bicyclette.II déclara qu'une demi-licure anparavantil avait rencontré dans ia roe Jules-Lecesne,p ré? la rus Bonnivet, ua Inconnu qui i'avaitprié de voulolr bien lui gardsr sa bicyclettependant cinq minutes. Ii avait accept é, maisaprès vltgt minutes d'altente, n'avant pasreva le oropri-riaire de la machine' il avaitdécldé de s'ea défairc.Le propriétaire de la bicyclette serail nnjeune hom me de 16 a 17 aas, qui était coifféd'on jockey gris et parfait des jambières dacuir roir.La bicyclette a été déposéc au greffe ds lasürsté.

§ulMm des SportsFeatltall A«s»viation

Patronage L/ique de.Gracilis. — Aujourd'hui,reunion a ii heures, cht-z M. Moatrier, route Na¬tionale, 7.Formation des équipes. Paiemsnt des cetisa-tions.EBtraiaement ponr les Ir< et S' équipes, aubois, s Sli. 30. Rendez vous des joueurs a 1 ii. 30au Chateau d'Eau.

Havrs-Sperls. —Tous les joueurs du Havre-Spoi-ts sont eonvoqués a l'eairal leraaai.diraasiehe2S courant, a 2 heures, au bois des Hailattes, ter¬rain do l'ASH.Sont spécialemect convoqués : Biilsrd, Pottier,Brilleul, Jan nel, Jackson, Mével, Delaraare, Hau-bert, Romaln, Laehèvra, -Godfrin, A. Arnoult,Cadot, Dofils, O ivier, Fisset, Limare, Noeux, etc.

Havre Athletic Club. — Aujonrd'hui, a 2 h. 1/2.sur ie terrain de Saavic, aura lieu un match enlreia première équipe et lés Boulangrers anglais.Cette psrtie si le beau temps s'on mèle. serafrés intéressant.;. Les Aaglais amesasl leur loulepremière équipe, ce qui doonera une bonne 1e-Con ü'enlrsinrment aux jeunss équipiors de lapremière de notre club doyen.HAG(1) a 3 h. 1/2 a Sanvia. Sont convoqués :Ffómoat. Corlsy, I.'Hcrmitte, Gibon, Scher-r,Steinhauser, Accard, Bell, Liebea, Stempowski,Iiawes. Hichaux.HAG(2) contre ASF3 (1), &i h. 43, a Saavic.HAG(3 contra ASFB (2), A 3 heures, a Bté-villo.I1AG(4) contre ASF3 (3), a 1 h. 1/3, a Bléville.

TKÊHTRESi C0SCE8TSTh cüIre- Cirqu e Om11iaC.iai éKia Omeia-Pathé

Aujonrd'hui dimanche, en matinee A troisheures, en soirée A buit heures, dernièresreprésentations dn prof ramme de cinéma -togvaphe de ia sereaine, qui a'a cessé dere ui por ter chaqne jour na immense succes.C'tcns com me films ptincipanx : l.-sa Kia-®j»8jsxs tl '©**, CMeédie draraatique. La PetiteMurrains de Gnerre, ravissante scène d'actoa-lité. La Tulipe merviilleuse, scène de MaxLmder, jouée par l auteur. Uae gracieuss ar¬tiste de t'Opéra, MUe Charlotte Mattel, nousfora entendre aujourd'hui pour la dernièrefois ses joiis chants patriotiques, et notam-mcnt La Marseillaise, dans soa costume dela Revolution,Pathe-Journal et les dernières actaalitésde ia guerre compléte ce magaifique pro-gramme. !*Pour éviter 1'eneombremoMt des guicbets,on est prié de prendre ses places a Favanceau bureau de locatioe, 5, ras de Phalsbourjr

Folies- BergèreII n'est pas besoin d'al Ier au Giumont-Pa-lace pour voir l'Imraense succès da film degnerre, Une visite historique de S. M. le Roi desBeiges et du President de la Bépublique aux Ar-mées francaises, l«s Föiies-B» rgère de notrevilie s'étani A prix d'or attaché Fexclasivitéde la première semaine de cette vue ciné-mafegraphique.Triomphe de Norman French, danseur ex-cantrique anglais ; les Dionnes, triples bar-res fixes, et Fhilsrant Consul II, le singe phé-nofeiène. Concert par toute la troupe.Matinéa a 2 b. 1/2, même spectacle qu'A lasoirée.Location de 11 heures a midi et de 1 h. 1/2a S heures.Les parsannes ayant pris lenrs billets enlocation poarroui entrer par la rue Aifred-Touroude la samedi de 7 h. 50 A 8 hsurss etle dimanche de 7 h. 40 A 7 h. 45.

Square Sninl-RechSSraatsi. festeer® «Se S-SieMt/aLs^MeeYo ci Ie programme du grand concert quiaura lieu aujourd'hui dimanche, a 3 heures,au square Saint-Roch.Ce concert est organisé par l'Harmcriie ma-riiime an profit de ia Soeïété Franyaise xdeSecours aux Biessés Militaires, sons Sa prési-dercc dho-neur de Mme Perquer, prési¬dente de i OEavre, avec le gracieux concoursde Mme Dubois, contralto ; Mme Agathon deMeyer, pianiste virtuose ; M. Boncrel, solistedes Concerts Colonne ; et le concours deMM. staff sergent Hill, ténor, ser gent Webbe,barytoa, duettistes de t'arméc britanniqne,arniy Ordoanance department workshops,dans leur répertoire, et aceompagnés parleur pianiste.

PROGRAMME1. Bejanire, marche öe cortege (C. Ssint-Saëas),parFHarmofiie Msrilime. —2. Romance oatriaii-que X. ..), par Mme Dubois. — 3. Grant! Air dePairie (Paia<thflel, par M. Boacrel. — 4. Ouverturede Concert -Giraudi, par I'Harrronie Maritime. —S Chant, par M. Webbe — 6. Roman patriotique(X. ..). psr Mme Dubois. — 7. Erwin, fanlaisiepour elariselte, M. I.emaieu (X. . .), par l'HarmoaleMaritime. 8. Chant, par M. Bill. — 9. La Charilé(J. Fsure), pgr M. Bsucrei. —10. Nèron au Crque,faataisie (Guiitemaal), par l'tlarraoaie Mariiime. —11. Duo, par MM.Webbs et Hill —12. Le Balletpctriolique des Air,és. par les enfants de la JeuneFrsace, sousla direclion de M. Duvai.— 13. Hym-nos naiionaiix des Alilès, par l'Hanaonie Mariti-B».e; Le God save the King sera chanté par le ser-geci Webbe, baryton.Prix d'emrée : 0 fr. 25.

M. r/sOTET fiSSTISTS,S2,r.fisiaBsifll17,?.S-TfeiPife... "

§ulletin des (SociétésSociété Ilavraise tie Tambours et Clal-rotss et <3ln»trnetion militaire. — Reunionaujoui'.l'hui (iimanehe, a -10heures da matin, ausiège social, rue P&Ifray.

RÊ810IALEGraviüe-Sainfe-Hooorina

Pour Iss Sotdats. — Oa aous commuaique cettenote ;« l.e produit net du Concert des Alliés a été de60Cfrancs.» ton francs ont élé remis è M. te général com¬mandant la Base anglaise, destinés a une oeuvremilitaire anglaise ; 200 fraucs ont été remis s M.le chef de cabinet au qsiDlttère de Ia gaerre beige,égalemeBt desUaés a une oeuvre militaire beige ;100 francs ont éié adressés a 11'Narty, nolaire auHavre, trésorier de i'Orphelinat des Armées ;Co-niHé dn HavreS, et 100 francs a Mme Fabre, pré¬sidente du Comité Gravillais de la Groix-Rouge,pour les Prisonniers de Guerre. »

Sainte-AdresseRentrée des Classes. — A l'occasion de ia ren¬tree des classes M.le directeur de TEcole cora-mmiBlfi des garyons se tiendra a la disposilioH desfamilies iundi, msrdi et mercfedi, de 2 heures a4 heures.

SanvlcL'écote ducambriolBge. — M. F.mile Paté. agéde ST ans, représentant de comm-rce, demeuranta Sanvic, rne Gochet. 73. possède un iasgasin,silué rue Yietor-Bugo, oü ii s'est rendu, if y aq.jeiques jours. It se rendit comple qu'on y avaitpénélré par escalade et effraction La porte d'en-Irée av-sit élé laissée ouverte. Toot avait été missens dessus dessous. Une boite de 50 kilos depotidre a neiBlure avail été renversée. Plusieursobjets avaient été volés, cotsmment un enerier,un coul eau. une boite de craie, trois séries de vi¬gnettes, 400 éllquettes, une gfscjr, etc.La gendarmerie fut informée. Elle apprit quedes enfanis vr-naiefit souvent jouerdans un chan-tier contigu au msgssin. Puts une parficularitéattira l'a(te»tion des gendarmes. Le nom de « Le¬brun » se trouvait écrit a la craie sur le mur parune rasin d'ècotier.Le titulaire de ce nom fut recherché et bieniötdóconvert. II s'appelle Charles Lebrun et est Sgéde 12 ans 11demeure ehez ses parents, 20, rueAimable Lebioad. Oa apprit bientöt qu'au coursde ses êbats avec ses cam1rade s, ie jeune Lebruns'était amuse a jouer aux catabrioieurs.Louis Lebailüf, agé de 12 ans, demeurant 23,rueAlexandre, avait, au moyen d'une écholie, moatésur le toil du magasin. Eu dépiayant le carreaude la luearae, il avait pu pénetrer a I'intérieur.Une fois dans la placs. i! alia ouvrir la ported'cntrée c-l toule ia bande pénétra daas le ma-gasin.Gette terrible bsndo comprenait, en oulrc deLebrun etLebailiif, René Morelte, 12ans, derneu-rant rue Victor-Hugo, 23 ; Armand Leray, 10 ans,dejneurant rue des Quinze-Maisons ; son frèreEflmond, 9 aas ; Rapbsëi Deschamps, 11 ans,rue de Trouville ; Paul Sampic, 9 sns, rue desQninzs-Msisoas.Les verbalisations de la gendarmerie ont étésuivies. croyons-nous, d'une ample distributionde i.a'oches faite gar les parents.Volde Beis. — Le soldat artilleur Paul Védié,avant la conduite d'une voiture automobile mili¬taire, en profitait pour rendre da petto services ases amisM. T..., employé al'usine a gaz, lui ayant de-mendé de lui moster chez lui a Sanvic pfnsieurssac? de coke, Vedié In fit de bonne grace. 11montanon seuïejüftRt le coke, mais apporta, en mémeteaips, plusieurs chevrons de bois apparienast al'autorité militaire.La gendarmerie s'étaat aperyue du vol, ouvrituae enquête. II fut établi que Vedié était venuplufieufs fois apporter du bois dans les mêmesconditions.Le soldat a été mis en état d'arrestation et lesépoux T. . convaincus do vol par recel, serontpbursuivis.

BiéviüeAllocations aux families des hommes mobilisés. —Les allocations aux families des hommes mobili¬sés seront payees a la mairie de Bléville tpériodedu 3! aoüt. au 27 septembre), le rr.ercredi 29 sep¬tembre i 915, a treize heures et demie.

WlonfivilllersVerification des poids et mssures, — M. Lesage,vérificateur des poids et raesures, operera a Mon-(ivilliers le Iundi et mardi 27 et 48 septembre.ces assujettis sont invités a présenter les poidset mesures ea parfait 6iat de propretè sass grais-ssge ra mine de plomb.Etat cioit. — Naissance. — Du 18 septembre '■Roné Deais, rue du Vivier.Dicès. — Du 17 seojembre : Gérard Lair, 13jours, rue Féiix-Faure*i. — Du 18 : Jeaane Mil-lot, 3 raois, ruc YaUelière, 5.

VailiquervilleArrestation de deux prisonniers Boehes, — Ven-dredi matin, vers 6 heures, deux prisonniers bo¬ches ont été arrêtés dans la piaiae par des hosa-mes du poste n° I de ia garde des voies de eom-miuiiesüon.Ges aeux prisonniers s'étaient évadés !o 14 sep¬tembre courant des carrières de Saadouviila oüils sont employés, ils out été diTigês a Yvetot etremis est re les mains de la gendarmerie qui les aconduits a la prison en attendant leur transfert ét„S*int-Romajp,-f

StatcivilduhavrbNAiSSANCES

Du 25 septembre. — Madeleine Dl'BOs, rue Le-maistre, to ; Pierre BRUNET, boulevard do Stras¬bourg, 82.

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VOITURES d© «UKAAiDE REMISEAno'" Remises Frasoaii p^écéd' 5, rue F -SauoageSS . 3. 2W AWT , PropriétaireActuellemerit, 33 et 25, rue de FécampMtriagas,Gérémontss,Fxoursisns,Landaus,GsnvoiI'KIV SlOOÉRÉS — TÉLÉFHOAE 324,

PROMESSES DE MARIAGESESTÉVE (Mau ice-Louis), ajusteur, ruo Demi-,doff, 23, e! LHOTELLIER IRaymonUe Joséphiae*,enapïoyée aux tabacs, rue Dumé-d'Apiemoat, 23.GIJIO (Franyoi's), agronome, a Paris, et OBRY(Odette-Alice. , bfodeuse, rue Lavoisier, 4.FERRARY (Hcnry-Théodor), cordonuier, rueFrédéric-Betianger, 39, et CALLLARDMarie-Loui¬se), commeryanie, mêmes rue et numéroDELACOUH'Albert-Robert), employé de com¬merce, rue Frédcric-Belianger, 66, et DOCTEURiGermsine-Louise), couturière, mêmes rue et nu¬méro.DELALANDE(Alicide-Omer), employé de com¬merce, rue Dicqnemare, 2, et EDOUARD(Bibien-ne-Léonie), cuisiaiére, mêmes rue et numéro.ROPERS (Léojt-Henri), eharpeatier, boulevardAmiral-Mouchfz, 47, et CORSEUL (Berthe-Marie),femme de cbarabre, mêmes boulevard et numéro.BRACONNIERlAIberl-Eugéne , ajusteur, rue deNormandie, 12, et RAULIN (Céiine-Rose), blan-chisseuse, mêmes rue et numéro.SWEETLOVE iDenis-Arthur), marin, rue Ro-bert-Sureouf. 7. el TftATSAERT (Madekine;, mé-nsgère, mêmes rue et numéro.VASSEUR(Charles- Adolphoi, métaliurgiste, rusThiébaut, 83, et GROCHEMORE(Germaine-Marie)»saas profession, a Saint-LéoAard.NOUET(André-I.ouis), jardinier, a Saavic, et LA-BOULAIS(Marie-Henriette), cuisinière, rue Labé-doyère, 23FAUVSL (Gasimir-Auguste), employé éieclri-cien, a Fécamp, et BRUI.IN (Marie-Héioïse), ména-gère, rue Thiébaut, 99.JAMES IMédéric-Auguste), fumiste, rue Lesueur,82, et GRÉVEBIE (Augustine-Blanche), sans pro-fession, a Gravilie.NOEL (Nareisse-Arsène), préposé des douanes,Caserne des Douanes, et NOTHEAUX (Marie-Loulse , sans profession, a Gravilie.STOECKL1N(Eugéne), trèfileur, rue Mexico, 21,et LEPAGE (Eméiie-Bianche), sans profession,rue Edouard-Lwue, 9.LEGESNE (Pierre- Gaston voilier, rue Beau-verger. 2 bis, et JULIE (Marthe-AIphonsine, s.ansprofession, mêmes rue et numéro.AVRIL (Maurice Gélestin), marin, rue Tbieulient,15, et MAISONNEUVE'Louise-Eugénie), mena-gére. mêmes rue et numéro.HÉLEINE (Roger-Juiesi, employé ds commerce,a Sanvic, et GIBAUD (Thérèse-Renée), employé©dd commerce, rue Lemaistre, 22.

| A l'impniB«ri« Journal LE HAVRE iSb, E¥S YONTKUSLLB

LETTRES DE MARIAGSBillets do JVaiasanes

DËGESDu 25 septembre. — Albert LEPREfTRE, 5mois, rue d'léna, 3 ; STEINEft, mort-Bé (maseu-iiiü, rue du Docteur-Coustore, IS; Eugene COSTIL,27 ans, journalier, rue Saint-Nicolas, 6 ; HenriQÜESNEL,53 ans, employé aux Ponls et Chaus-séas, rue d'Oran, 7 ; Germaine LEGROS, épous©DUVAL,Si ans, sans profession, a Gravilie ; Ai¬phonse MARAIS.49 ans, mayon, rue de l'Egltse,69 ; Eugéne PREVOT, 45 ans, toarneur, rue Jutes-Masurier, 31.

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Mortau Champd'HoaneurM. et Ak" Susfsos DUREL, ses père et mere ;IP fflarcet ElilhY, csporal au 59' d'infasterie,et A/»»Marcel GiRNY.née DUREL,ses beau-frèreet soeur;A?Eugène DUREL,sou frère;diu" Henrietta et HéiènsDUREL,ses solars ;M" oeuoe A. DUREL,sa tante;M et AS"' Frédéric LEFRANC, ses cousiü etcousise ;Le Familie et les Amis,Oat la douleur de vous faire part de la per toctuelle qu'Us viennent d'éprouver en Ia per¬sonae daMonsieur Marcel DUREL

Soldil de i"cl*sse au 162' régiment d'infanterietombé giorieuserufut a l'ennem! 4 l'Sge de 22ans, le 29 Aoüt 1958.Le présent avis tiendra lieu de faira-part.17, Rue Dumé-d'Aplemont. ?(4807z)

Mortau Champd'HonneurM. et M""Alexandre HAZARD; A?11"Germaineet AmeliaHAZARD,ses soeurs ; HP" ocuoe LouisHAZARD,sa grand'raère ; M~' oeuoe FerdinandLEROUX,sa tante ; M.Maurice LE flGUX,soidatau i" zouaves disparu.ef ft!"'-Maurice LEROUXet ieur Fille A?.Lmien LE ROUX.aetiieffeisentau front, ses cousins et eousines; Les FamiliesHAZARD.LE ROUX.DEUARE.LACA/LLE,BEL-LOFCLE.DUPRAY,LORAYet les Amis,Ont la douteur de vous faire part de laperte cruelle qu'ils viennent d'éprouver enla personne deDSonsieurOciave-Féliclen HAZARDCaporal m'trailleur au 129' régiment

d'infanteriemort des suites da ses blessures lo 15 juillet1915, dans sa 28*année,Et vous prient de vouloir bien sssister a lamesse qui sera dite en sa mémoire le lundi 27courant, a neuf heures du matin, en i'égliseSainl-Viacent-de-Paui.

Priez IHeupour ie repos de sob ame IHavre, 54, rue de Sainte-Adresse.

CUOIXDE MOITRE-BRACELET100M0DELES<>12i IJIOft.chezgalIKRT.

La Petil Havre — Dimatiehe 20 Septemfere 1915—

Mortau Champd'HonneurM. et IN" Eugène GOUJON,ses oncla ettante ;Les Families PROHOL, DELAPORTE,MAR/DOR.VARill, et ies Amis,Vons prieot de bien vouloir assister au ser¬vice religieux qni sera céiébré ie raadi ï$ptesabre 1918, a buit beures du matin, en laeUe du Val-Solell (Senvie) a Ia mémoire deKlonsieur René PRORIOLPehlat au i 76' de L<gne

rt pour la France le 7 aoüt 1915, a 1'iige de San». 1anvic, lit, rue Gnmbetta. ?(487'>z) |

&aBR^lB£¥2«!ICS»£OKe>^

Mortpourla FrancsMaurice LOIR,nés LEMONNIER,sa veuve;ill. Maurice LOIR,son Als ;M Roger BARBON son bean-fils :Les Famtttos Charles LOIR. BAUDOIN,LEMON¬NIER,HIERNAUX,tous les Amis,Ont la doulsur de tous faire part de la portscrueile qu'ils viepnent d'épreuver en la per-sonne doMonsieur Maurice-Emile LOIRCoporal au 329' de Ligne

tué a 1'ennemi Ie i juin 1915, dans sa trente-troisième année.

Graville-Ssinte-Honorine.

él" YoesMarle-Cêieste GUILLOU,les Parentset les Amis ont (a douleur de yous faire partde ia porte cruolle qu'ils viennenl d'éprouveren la personne de

MonflsurYves-Marïe-CélssteCKHLLQÜSoliai ou 48' Régiment d'lnfanterie

mort au champ d'hooneur le IS juiilet 1915, aLége de Ï7 sns.Un set'Tice sera dit mardi 28 ssplembre, aneuf heures du matin, a l'égiise St-Augustin.Le Havre, rue Saint-Romain.

? (48827,/

I)?»•oeuoe Alexandre LAVENU,son épouse;M. Louis ERM/SSE. sctueliemant au front, etM" Louts ER,WISSE,nee LAVENU;M"' Suzanne LAVENU;Iff.Gaston LAVENU,actuellament au front;«. Pan! LAVtNU\Mr" Jeanne LAVENU,ses enfants ;

M. et M" Engine LAVENUet tears enfants ;M" eeuoo Gaslaee VIELet ses enfunts ;fli!®Appelins LAVENU;M" oeuna Isidore LAVENUet see enfants;M.Paul DËZAILLEet ses enfants,ses frères et soeurs, besux-frères etbelles-seenrs ;

Les families LAVENU.DÊZAILLE, P/SIAUX,1VIEL.0SMONT. LAMBERT,CUDELOU,JEANNE,les parents et les amis ;M. Is Card et fit. le Vicaire,Ont la douleur de vous fsire part de la perlecrueile qu'ils viesneEt d'éprouver en la per¬sonne deMonsieurAlexandre-AugustsLAVENUSacristiHn de I'Eglise de Sanvie.

Décédé Ie 2i septembre 1915,A ft h. 1/2 dusoir, a rage de S8 sns. muni des sacrementsde I'Eglise.Et vous prieet de bien vouloir assister ases convoi. service et inhumation, qui aurontlieu le msrdi 58 couranf, a dix heures pre¬cises, en l'égiise de Ssnvic, sa paroissc.Le convoi se rénnira au domicile moriuairerue de la Répubfique, 39.Saavic, le 25 septembre.Le présent avis tiendra lieu de lettresd'iavitation. S6.2' (4839»

■EflmnBSBKEBHSB

If!"' Louis LECESNE.née HAMEL,sa veové ;Mu' LitclenneLECESNE.sa fille ;M. el M"' Ebgéne LECESNE,ses pèrc et mère:Al. et M" Atoert HAMEL,Et teute la Familie,remercient les personnes qui ont bien vouluassister au service religieux deMonsieur Louis-Ber.jsmln LECESNESergent au 329 ' d'Infanterie.

raresfiwssssii4S8>Z)

mr

M"' Marguerite THOURET', M. etM" L THBU-RET et tears Enfants : Af.et M" R. BERENGERet tears Enfants ; M. et M" D. LEBRUN; At. etM" E. THOURETet leurs Enfants ; la Familie :MM. Ph MARZGLFFet C' et le Personnel et sesAmis remercient les persoaaes qui ont bleuvoulu assister aux convoi, service et inhuma¬tion deMarce!-Réné-Henri THOURET

M" BESHAYES,M.Jean-Marie BESHAYES;La Familie st les Amis.Bemercient les personnes qui ont bien vou¬lu assister aux convoi, service et inhuma¬tion deMonsieurDaniel NEUChef de bordéc de la Maison Leblane

M. Jules CERTAIN,brasreur do cidre ;M Jules ICERTAIN; /»»' Yoonne CERTAIN,MM.Robert etRoger CERTAIN; la familie et les amis retner-cient les personnes qui ont Uien voulu assis¬ter aux convoi, service et inhumation deMonsieur GeorgesOERTAiN

üesapapüeFermaadena SNAVIGATIOW A "FA.PKTJR

Septembre nnvws Stmvr, 35H&

Dimansiia 24 8 15 12 13 —— 9 30 13 30Lnndl 27 9 - 12 45 _ .. 10 15 14 -Matdl 28 9 15 13 - — 10 30 14 15

Septembre a aims r<R«xms.ï,R.

BhaaEehe. 26 8 - 11 - *16 15 9 45 13 15 *17 sa

LnadJ. . . . . 27 *7 •- *16 15 '9 45 *17 30

Matdl 23 *7 39 *16 15 *9 45 *17 30

Septembre H&trsss CAM'S

DlmanciiB 28Lnodi 27Bardl 28

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Oulrc les charges, clauses etconditions eentenues au cahierdes charges dressé par M®Buitel,suppléant M®Hartmana, notaire,pour arriver a la venie, et da-posé en son étude, oü toute per-senje peut en prendre conoals-sance, les onchères seront re-cues sur la raise a prix fixée parle jugement du quinze septora-bre mil neuf cent quinze, qui aordonné la vente a quatre millafrancs, ci F. 4,000Fait et rédigé par M®Jacquol,avoué.Le Havre, le vingt-treis septem¬bre mil neuf cent qulaze.

Signè : H. JACQUOT.Enregislré au Havre. Ie vingt»cifiq septembre mil neuf centquinze.Repu un franc quatre-vingt-huit centimes.

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Cessiond'Épicerie-Liquides(2,lieAvis)Par «c'e s. r. p., M. 12AVEN EL a cédé a u e personae y dénoramée. son fonds de commercsü'Epicerie Liquides, qu'il expioitc au Havre, 2 et 4, roe SI-Vincent-de -Paul. Prise de possession etpsieusent co-upt.mt le 15 octobre 1918. Eleciion de domicile au Cabinet rosy maadstairo desparties. '

Cessionde Café-Déhit,Brasserie de Cidre (2rü0Avis)Par acto s. s. v. ït. LECHKVALIER a cédé a une personne y dénomrnée. son fonds dc com¬merce de Cafó Débit. Brasserie de Cidre. qu'il exoloite au Havre, 23, rue du Docteur-Fauvel Prise dapossession le l" oclobrc 1913.Election d« domicile au Cabinet Romy, mandstaire des pa/lies.

Cessiond'Épicerie-Débit(2ffl0Avis)Par tcle s. s. p. M CMVLOT a cédé a une personne y déBommée, sou fonds de commerce(VEpwsrls-Oébit qu'il exploite.au Havre, 19, rue Emile Zola. Prise denossession le 23 septerabre 4913Election de domicile au Cabinet Romy, mandataire dos parties.

Cessionde Pavilion menblé (lerAvis)Par acte s s. p.. M»«V« C»X a cédé a une personne y dénommée soa fonds de comraerca daPaou'on ineab'è qu'elle exploiio au Havre, 45, rue do la Mailleraye. Prise de possession et payementcomptant Ie IS octobre !915. Election de domici'e au Cabinet Romy, mandataire des parties.

Cessionde Pavilion meublé (ler Avis)Par acte s. s p . M. et Yl- LEVASSEUil out cédé a uao personne y dénommée leur foads decommerce de Papillen meotié qu'ils exploitent au Havre, 23, rue du Doeteur-Gouslu'e Prise de pos¬session et p yernr nt comptant le 13 novembre 1915. Election do domicile au Cabinet Romy maa-dataire des parties. .. '

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