L’écho« De terribles événements ont secoué notre pays en janvier, et d’autres, similaires, suivent ailleurs dans le monde. Ce déchaînement de haine et de violence nous interpelle : comment, dans notre espace de vie quotidien, donner une place grandissante à la fraternité, et rendre le vivre ensemble possible et durable ? Lors des marches républicaines, les personnes présentes ont manifesté leur désaccord face à la violence en réponse à la différence, et ont affiché leur volonté de défendre liberté d’expression, tolérance, droit à la différence, fraternité et humanisme.Le poids des émotions s’étant un peu allégé, faire vivre ces valeurs dans nos centres avec une intensité accrue doit devenir une préoccupation essentielle à développer pour que vivre ensemble soit une évidence. »

Les mots ci-dessus m’ont été soufflés par Pierrette, membre du comité de rédaction de l’Écho des Conseils.

Mettre en mouvement les valeurs de l’Accoord

Les conseils d’équipement sont un de nos lieux de vie, de rencontre, de réflexion et d’action. C’est dans nos conseils que nous pouvons mettre en mouvement les valeurs de l’Accoord : humanisme, liberté, égalité, solidarité, laïcité.

L’Accoord doit faciliter l’expression de tous ses adhérents, et plus largement des habitants. Certains ressentent de l’inquiétude, à nous de les écouter. Invitons à débattre, car c’est en

L’Écho des conseils est édité par l’Accoord, association pour la réalisation d’activités éducatives, sociales et culturelles de la Ville de Nantes, 10 rue d’Erlon BP 22329 44023 Nantes cedex 1 / t 02 40 74 02 52.

Comité de rédaction : Yvon Bézie, Anne Gaboriau, Roger Lemaistre, Geneviève Parady,

Pierrette Poirier, Gérard Vinet / Secrétaire de rédaction : Dorothée Lanos 02 51 86 71 45 dorothee.lanos@accoord.fr / Illustration : Frédéric Tremblay / Coordination : Taher Mahamat 02 51 86 71 74 taher.mahamat@accoord.fr / Directeur de publication : Philippe Deplanque / Réalisation : Accoord / Impression : Imprimerie Chiffoleau / Contact : lechodesconseils@accoord.fr.

Fraîchement élues au conseil d’équipement du Clos Toreau, Esther Guemaz et Hatice Gulsever sont deux vice-présidentes très volontaires, actives, promptes à apporter un mieux-être autour d’elles.

Un nouvel élan dans le conseil !

L’écho d ’ é q u i p e m e n t d e l ’ a c c o o r d

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PAGE 1 / Édito

PAGE 2 / Focus Vie associative : ça bouge !

PAGE 3 / rÉcit d’expÉrience Objectif n°1 : mieux vivre ensemble

PAGE 4 / pArole de pArtenAire Atao et son atelier de dynamisation

PAGE 5 / portrAit Un nouvel élan dans le conseil !

PAGE 6 / l’ActuAlitÉ des conseils Prochaines formations. Les présidents des conseils d’équipement.

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N°6 fÉv 2015

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s Prochaines formationsCes formations sont destinées à tous les membres des conseils d’équipement. Elles se déroulent les samedis de 9h à 12h30.

• Samedi 14 mars 2015 Démarche projet (1re partie)Les membres des conseils d’équipement contribuent à l’élaboration du projet social aux côtés des professionnels. Ils sont souvent amenés à participer à la mise en œuvre d’actions, voire à les conduire. Cette formation, proposée en deux séquences, vise à donner aux participants les moyens de penser un projet dans sa globalité, de sa conception à sa réalisation. La notion de projet, couramment utilisée dans notre association, nécessite d’être clarifiée.Cette première séquence, sera constituée d’apports sur : La notion de projet ; qu’est-ce qu’un projet ? Quels sont les éléments de base d’un projet ? Quels sont les éléments qui le définissent et le structurent ?Intervenant : Les Francas.

• Samedi 21 mars 2015 Démarche projet (2e partie)Réussir un projet de A à Z. De l’idée au projet, une construction logique. Mettre en œuvre le projet, des étapes, des contrôles nécessaires, l’évaluation. Cette séquence, au-delà des apports, sera construite à partir d’exercices pratiques.Il est nécessaire d’avoir suivi la formation du 14 mars pour participer à cette deuxième partie.

• Samedi 11 avril 2015 Agenda 21Après l’arbitrage des actions prioritaires par le CA (20 actions prioritaires retenues), il est nécessaire de penser la stratégie de mise en œuvre de ces actions. Un nombre important d’actions existantes, relèvent déjà de l’Agenda 21 : autour des thèmes de l’écologie, de démarches responsables, de la solidarité et de la cohésion sociale. Comment inscrire ces actions dans la cohérence de l’Agenda 21 ? Comment les amplifier ? Comment et pourquoi se saisir d’autres

BELLEVUE Geneviève PARADYBOISSIÈRE Anne GABORIAU

BOTTIERE Stéphanie DI MEGLIO

BOURDERIES Florence BOUILLO

BOUT-DES-LANDES Yann MORVANTBOUT-DES-PAVÉS Nicole BOURMAULTBREIL-MALVILLE Annick SORETCENTRE-VILLE Yvon BEZIECLOS TOREAU Marie-Claire ANDRIEUXDERVALLIÈRES Fari SALIMYDOULON Jacques LESOINHALVÊQUE-BEAUJOIRE Jeanine CHATAIGNERÎLE DE NANTES Ana VILLARMALAKOFF Claude MONNIERMANU IV Anne VILLATEPERRAY-HALUCHÈRE Alain AUDRAINPETITE-SENSIVE Jean-François HOUSSAISPILOTIÈRE Pierrette POIRIERPORT-BARBE Dominique DROUETPORT-BOYER Valérie BONAVENTUREST-JOSEPH-DE-PORTERIE. Anne-Marie PAGNAC

Les présidents des conseils d’équipements Voici la liste des présidents des conseils d’équipement de l’Accoord, mise à jour depuis les élections de décembre 2014 :

actions parmi celles retenues ? Quelle méthode et quels outils ?Cette formation vise à accompagner la réflexion de ceux qui sont engagés dans ces actions, à bâtir de manière concrète les modes opératoires.Intervenant : à confirmer.

Information et inscription : Taher Mahamat 02 51 86 71 74 taher.mahamat@accoord.fr

dialogant que l’on parvient à se comprendre. Continuons à nous mobiliser, à agir collective-ment pour imaginer un lieu où chacun puisse prendre la parole en étant respecté et reconnu.

Après l’émotion, nous devons faire place à la raison. Des initiatives sont prises dans divers centres, qui montrent combien le vivre ensemble et l’engagement concret ont bien toute leur place au cœur du projet de l’Accoord.

Anne Gaboriau, Vice-Présidente de l’Accoord

Dynamique, Hatice participait déjà à la vie du centre socioculturel

(CSC) en intervenant dans divers ateliers. « C’est ma deuxième maison ! » avoue-t-elle. Quant à Esther, c’est à travers ses enfants qu’elle y est venue. Sa soif d’apprendre et l’accueil chaleureux de la directrice du centre, l’inciteront à rejoindre le conseil d’équipement. Ombre au tableau : le manque de visibilité du centre ! Malgré un projet de restructuration, le centre socioculturel du Clos Toreau demeure noyé au sein de la

Maison des Confluences, qui est un équipement de la ville accueillant différentes asso-ciations. Sa signalétique est problématique, tout comme la réception du public, qui se situe dans un couloir. Autre difficulté, la grande superficie du quartier qui s’étend de Pirmil à Sèvre. Certains microquartiers sont mal ou peu desservis par

la Tan, et la mobilité y est perturbée par le manque de lignes directes pour accéder au centre. Qu’à cela ne tienne, ces obstacles n’entament pas leur envie de favoriser l’échange, le vivre ensemble ! Des projets, Esther et Hatice en ont à revendre pour faciliter

la communication : créer un atelier de cuisine avec les enfants, réaliser des supports pour faire connaître le centre, déplacer la fête de quartier et autres manifestations vers les microquartiers, ne plus les maintenir qu’au Clos Toreau comme autrefois. L’objectif est de mettre en lumière l’en-semble des microquartiers. L’exemple de Jardi’n’jazz qui

se déroule au parc de la Cra-paudine est à suivre ! « Nous devons nous faire connaître de tous, surtout des nouveaux habitants ! » déclare Esther. Animées par l’envie d’ap-prendre et d’entreprendre, elles souhaitent se former à la prise de parole en public afin d’aller sur le terrain.

Travailler en amontCependant, travailler en amont avec leur conseil d’équipement faciliterait l’organisation des actions et le vivre ensemble qui a du

mal à se concrétiser au sein du quartier. La parole n’y est pas assez fluide. « Nous devons parvenir à mobiliser les habitants des différents microquartiers. » Face à un tel challenge, leur investissement est un atout non négligeable !

Propos recueillis par Geneviève Parady

Ombre au tableau : le manque de visibilité du centre !

L es liens historiques et les contrats qui lient l’Accoord à la ville de Nantes

(délégation de service public et convention d’objectifs) lui donnent des moyens considérables pour réaliser ses missions. Son action décentralisée sur les territoires et les quartiers en fait un interlocuteur majeur pour les services publics de toutes les collectivités et pour les associations agissant dans les territoires. Autant cette position centrale renforce l’image d’un grand service public dans la ville, autant elle tend à minorer voire occulter sa vocation associative.Le projet associatif élaboré en 2012 a fixé une véritable ambition quant au rôle et à la place de l’Accoord comme association. Les statuts, règlement intérieur et charte ont redéfini les liens avec les partenaires, notamment la ville de Nantes, mais aussi de manière explicite la place des adhérents et des usagers. Pour faire vivre cette ambition, des moyens ont été spécifiquement consacrés à l’animation de la vie associative

interne (mission confiée à la vice-présidente de l’Accoord et à un professionnel).Où en est-on aujourd’hui ?Lors l’assemblée générale du 27 février 2014, Anne Gaboriau, vice-présidente, soulignait que « l’arrivée de nouveaux membres dans les conseils d’équipement, révèle un dynamisme associatif certain. » Ce dynamisme associatif est attesté par des dynamiques d’assemblées d’équipement améliorées avec une réelle créativité dans l’animation de ces assemblées.On peut également souligner l’émergence de nouveaux responsables dans les conseils, accroissant ainsi la diversité et la parité. La participation consolidée aux conférences des conseils d’équipement, aux réunions du groupe de

contact des présidents et aux formations proposées aux membres des conseils, a crée de l’interconnaissance, des liens et des solidarités entre les membres, favorisant les mobilités entre différents quartiers. D’après les témoignages recueillis, les dynamiques centrales renforcent l’assurance des membres et favorisent l’engagement local.Dans l’Écho des Conseils se révèle également une forte implication de ceux qui le fabriquent, c’est-à-dire les membres du comité de rédaction mais aussi de ceux qui se prêtent au jeu de s’y exprimer.Ces différents éléments témoignent d’une réelle vitalité de la vie associative interne de l’Accoord.

C’est dans la durée que l’on peut apprécier les tendances Depuis 2012 il y a eu des progrès, même si beaucoup reste à faire. C’est dans la durée que l’on peut apprécier les mouvements et les tendances.Il faut souligner que cette dynamique est fortement alimentée par le couple président de conseil/directeur de centre. Quand ce couple s’accorde, tire ou pousse dans le même sens, ça fonctionne bien pour la dynamique associative. Et c’est aujourd’hui généralement le cas.

Roger Lemaistre et Taher Mahamat

Depuis 1999, année de sa création, Atao ne cesse de se diversifier et pro-

pose aujourd’hui des chantiers d’insertion sur sept « métiers », accueillant plus d’une cen-taine de salariés en majorité sous contrat d’insertion. Cette association commence à être bien connue à Nantes pour des réalisations exemplaires au profit du collectif (voir le site www.atao-insertion.fr).

À côté de ces chantiers, un atelier un peu particulier appelé atelier de dynamisa-tion a trouvé refuge depuis plusieurs mois à l’Accoord Centre-Ville sur le site Félix-Thomas. Que produit donc cet atelier ? Pour répondre à cette ques-tion, j’ai rencontré Tifenn Mar-jolet, encadrante du groupe, et la réponse est surprenante : ce groupe produit de l’éner-gie ! Pas des kilowatts, mais de l’énergie individuelle : vitalité et confiance en soi.Douze personnes, orientées par le secteur social, en majorité féminines (9 sur

12), sont réunies pour se ressourcer et s’engagent dans un parcours de re-construction sur deux ans maximum, pour retrouver des repères, collaborer à des créations collectives, reprendre des habitudes et des rythmes de vie. Ces personnes d’origines et de parcours scolaires variés, dans la force de l’âge (30 à 50 ans), isolées par des aléas de vie, trouvent au sein du

groupe, quatre demi-journées par semaine, un espace de rencontre, de partage, de liberté permettant de restaurer l’image de soi et l’envie de se réintégrer dans l’espace sociétal et urbain. Le renouvellement permanent du groupe est aussi une source supplémentaire de dynamisation, évitant l’effet vase clos. Les abandons sont rares, souvent conjoncturels,

et un droit au retour existe. Atao s’engage à leur verser une indemnité pour les encourager, constituant une incitation à la persévérance et une reconnaissance de leur engagement, ce dernier étant acté par la signature d’un contrat.

Restaurer l’image de soi et l’envie de se réintégrerSi le rapprochement de ce groupe avec l’Accoord tient du hasard, le premier bilan de cette cohabitation est prometteur. Le centre Félix-Thomas, dédié jusqu’à présent aux activités loisirs enfants et adolescents, a dû repenser et adapter mobiliers et locaux pour permettre cette nouvelle « mixité » d’usage de l’espace. Ce travail a été mené avec le concours du groupe d’Atao. D’autres projets partagés sont en vue, devant conduire à un brassage des savoir-faire entre les publics du centre. Au-delà du CSC Centre-Ville, la découverte d’autres centres Accoord (récemment, le groupe a visité le CUB) suscitera certainement des vocations. En effet, à l’issue de leur période de dynamisation, ces personnes rejoignent nos structures pour y développer leurs acquis ou, plus simplement, pour participer aux activités. L’Accoord et Atao étant bâties sur des valeurs communes, nous ne doutons pas que la contagion de la dynamisation produira bien d’autres effets bénéfiques.

Yvon Bézie

Cette question a été posée à plusieurs présidents et vice-présidents de conseils

d’équipement :« Les évènements récents nous ont ébranlés, répond Gene-viève, présidente du conseil d’équipement de Bellevue. Comment faire pour creuser les suites possibles à mettre en place sans heurter ? »

Comment creuser les suites à mettre en place, sans heurter ?Pour Marie-Claire, prési-dente du conseil du Clos Toreau, « C’est trop frais. On en parle en petits comi-tés. Avec le recul, chacun aura réfléchi, ça prendra du temps. »Comme le déclare aussi Annick, présidente du Breil-Malville, « Quelques mots ont été échan-gés entre nous, mais rien de concret. » Selon Ana, présidente de la Maison de quartier de l’Île, « Il y a encore des progrès à faire dans le vivre ensemble. » Des indivi-dualismes restent à dépasser, une meilleure communication doit être instaurée.

Les avancées seront progressives. Des initiatives commencent à émerger, comme à la Maison de quartier de l’Île où le thème du vivre ensemble est proposé à la réflexion du prochain conseil d’équipement. Prêter une

Les tragédies de janvier 2015 ont suscité en nous des questionnements. Après ces émotions, on peut se demander comment, dans nos centres, continuer à donner une place essentielle au vivre ensemble.

L’Accoord occupe une place particulière dans le paysage associatif nantais. Cette position centrale renforce l’image d’un grand service public, mais il ne faudrait pas occulter sa vocation associative.

Au centre Félix-Thomas du CSC Centre-Ville, l’arrivée d’Atao a bouleversé les habitudes, à croire que la dynamisation est contagieuse.

Vie associative :ça bouge !

Atao et son atelierde dynamisation

Objectif n°1 mieux vivre ensemble

f o c u s pa r t e n a i r ed ’ e x p é r i e n c e

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attention encore plus forte au vivre ensemble est un objectif à atteindre évident pour tous nos centres.

C’est aussi une thèse que le témoignage de Jean-Pierre Guérin, vice-président de la Maison de quartier de l’Île, vient conforter. Un festival de théâtre est en train de naître et sa préparation donne forme au vivre ensemble. C’est ainsi que l’exprime Jean-Pierre :« Huit compagnies et plus de soixante participants préparent

ce nouveau rendez-vous festif : une occasion de rencontres et d’échanges entre des associations qui se côtoient sans toujours se connaître. La préparation de

brèves interventions communes (des acteurs de troupes différentes sont amenés à jouer ensemble) va aussi dans le sens du décloisonne-ment.

L’objectif, c’est égale-ment de faire dialoguer participants et publics de toutes générations : un spectacle s’adresse aux tout-petits de 1 à 5 ans ; un

autre aborde le thème du vieillissement ; des jeunes de 14-15 ans évoquent le sort des enfants soldats ; certaines troupes nous amènent sur les chemins de l’humour ou dans

l’univers du cabaret. Cette diversité, c’est une ouverture à la parole des autres.

Faire dialoguer participants et publics de toutes générations À travers cette fête, les comédiens amateurs, par leur présence, leur engagement, montrent la vitalité de la vie associative. Leur souhait : partager le plaisir et l’enrichissement qu’apporte une pratique artistique commune. »Cette belle initiative, entreprise avant les évènements de jan-vier, ouvre grand la porte de la passion positive, du partage, de la communication, de l’action commune et de la fraternité.

Propos recueillis par Pierrette Poirier.

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Prêter une atten tion encore plus forte au vivre ensemble est un objectif évident pour tous

Le projet associatif de 2012 a redéfini la place des adhérents et des usagers

Ce groupe produit de l’énergie !

L’atelier dynamique d’Atao, devant un tapis réalisé en commun pour le musée Jules verne.

Un groupe de bénévoles en formation.

ThéâTrez-moi !ThéâTre-émois !

ven 13 - sam 14 mars

MQ de l’Île 2 Rue Conan-MéRiadeC 02 40 48 61 01

M a i s o n d e Q u a R t i e R d e l ’ Î l e

f ê t e d u t h é â t r e a m a t e u r

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