P.A.C.E -...
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Médisup Sciences PARIS XII CRETEIL
ANNEE UNIVERSITAIRE 2015-2016
P.A.C.E.S
Epreuve n°1
UE5 : ORGANISATION DES APPAREILS ET DES SYSTEMES
CORRECTION
2
BIOPHYSIQUE
Enoncé commun aux questions Q1 et Q2
Une plaque d'athérome provoque un rétrécissement au niveau d'une artère horizontale.
On suppose que le sang est un liquide parfait de masse volumique ρ = 1000 kg.m-3 en
écoulement laminaire et permanent.
Juste avant ce rétrécissement, la pression artérielle moyenne est : P1 = 5000 Pa, la
section de l'artère est : S1 = 10 cm², la vitesse du sang est v1 et le débit sanguin
est de 6 L.min-1.
Au niveau du rétrécissement, soient P2 la pression et v2 la vitesse du sang, la section
de l'artère est : S2 = 5 cm²
Quelle est la vitesse d’écoulement v2 au niveau du rétrécissement ? Une
réponse exacte.
A. 2 cm.s – 1
B. 16 cm.s – 1
C. 20 cm.s – 1
D. 28 cm.s – 1
E. 40 cm.s – 1
Correction : A
Le débit est constant et égal à 6L/min
Q = S1.v1 = S2.v2
Comment varie la pression hydrostatique P2 au niveau du rétrécissement par
rapport à P1 ? Une réponse exacte.
A. Elle diminue de 15 Pa
B. Elle diminue de 10 Pa
C. Elle reste constante
D. Elle augmente de 10 Pa
E. Elle augmente de 15 Pa
v2 = Q
S2=
6.10−3/60
5.10−4 = 1
5.
10−4
10−4 = 0,2 m. s−1 =
2 cm. s−1
v2 = Q
S2=
6.10−3/60
5.10−4 = 1
5.
10−4
10−4 = 0,2 m. s−1 = 2 cm. s−1 -> A VRAI
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Correction : A
La section diminue donc la pression hydrostatique diminue au niveau du rétrécissement
C – D – E FAUX.
Equation de continuité : S1 = 2.S2 donc v1 = v2/2
Application du théorème de Bernoulli : 2 21 1 2 2
1 1P P
2 2v v
2
2 2 2 21 2 2 1 2
1 1P P ( )
2 2 2
vv v v
2
21 2
1 0,2 1 1000P P 0,2 0,04 0,01 0,03 15 Pa
2 2 2 2
A VRAI / B FAUX.
On étudie l’écoulement du sang dans l’organisme chez un adulte sain en
position allongée. Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s) :
A. La vitesse moyenne du sang au niveau de la porte est supérieure à la vitesse
moyenne au niveau des capillaires.
B. La majorité de la perte de charge s'observe au niveau des artérioles
C. Les résistances capillaires sont modulables, elles peuvent varier de façon
considérable selon les besoins des organes périphériques.
D. Les résistances artérielles systémiques les plus importantes sont situées au niveau
de l’aorte et de ses branches.
E. A débit sanguin constant, la pression artérielle diminue quand les résistances
hydrauliques diminuent
Correction : ABE
A. VRAI.
B. VRAI.
C. FAUX : Les résistances des artérioles sont modulables, mais pas celle des capillaires.
D. FAUX : Au niveau des artérioles.
E. VRAI : P Q.R donc si Q est constant, P diminue si R diminue.
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Enoncé commun aux questions Q4 et Q5 Dans un plan horizontal, une canalisation cylindrique se divise en plusieurs branches
(schéma).
On compare l’écoulement laminaire en régime permanent d’un fluide newtonien dans
les deux parties de la canalisation après la bifurcation.
- Dans la branche 1, le débit est Q1, la Section est S1 et on note R1 la résistance
hydraulique sur la longueur l,
- Dans la branche 2 le débit est Q2, la branche se divise à nouveaux en deux
canalisations en parallèle, chacune de section 12
SS
2 et de longueur l, on note
R2 la résistance hydraulique totale le long de cette partie de la canalisation sur
la longueur l.
On considère que le débit initial se répartit uniformément entre Q1 et Q2.
Quelle est la relation entre R2 et R1 ? Une proposition exacte
A. R2 = 0,25 R1
B. R2 = 0,5 R1
C. R2 = 2 R1
Correction : C
Dans la branche 1 on a : 1 21
8πR
S
Dans la branche 2 on a : 22
2 2 2 2
'1 1 1 2
' ' ' 2
RR
R R R Ren notant R’2 la résistance dans chacune
des canalisation en parallèle (association de résistances en parallèles : 1 1
R Ritot i
)
Or : 2 122 22 11
8π 8π 8π' 4. 4
2
R RS SS
avec 12
2
SS
5
2 1
2 1
' 42.
2 2
R RR R C VRAI
Sachant que les pressions hydrostatiques à la sortie des canalisations sont
identiques, quelle est la relation entre les pressions hydrostatiques à l’entrée des
branches de longueur l (P1 et P2 respectivement) ? Une proposition exacte
A. P2 = 0,25 P1
B. P2 = 0,5 P1
C. P2 = P1
D. P2 = 2 P1
E. P2 = 4 P1
Correction : D
Dans la branche 1 on a : 1 1 1.P R Q
Dans la branche 2 on a : 2 2 2.P R Q
Les débits Q1 et Q2 sont identiques et on a la relation entre les résistances 2 12.R R
Donc 2 12.P P
Sachant que 1 1 sortieP P P et 2 2 sortieP P P et que les pressions à la sortie sont identiques, il
vient 2 12.P P
D VRAI
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Enoncé commun aux questions Q6 et Q7.
On considère un litre de solution aqueuse contenant 20 millimoles d'acide
lactique (monoacide pKa = 3,9) et 60 millimoles de lactate de sodium.
Quel est le pH de cette solution ? Une réponse exacte.
Logarithmes décimaux :
log 2 = 0,3 log 3= 0,5 log 5 = 0,7 log 7= 0,9
A. 3,4
B. 3,9
C. 4,2
D. 4,4
E. 4,7
Correction : D
On raisonne en concentration en mmol/L.
Zone tampon 2,9 < pH < 4,9
Tampon obtenue avec le mélange d'une solution d'acide lactique (monoacide faible) et d'une
solution de son sel : lactate de sodium (base conjuguée).
sel 60pH = pKa + log 3,9 log 3,9 log3
acide 20
pH 3,9 0,5 4,4 D VRAI
On ajoute à cette solution 20 mEq. L-1 d’acide fort, sans variation notable de
volume. Quel est le nouveau pH ? Une réponse exacte.
A. 3,1
B. 3,4
C. 3,9
D. 4,2
E. 4,4
Correction : C
sel 20 60 20 40pH = pKa + log 3,9 log 1 3,940acide 20 20 20
C VRAI
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Les propositions suivantes concernent les acides faibles en solution aqueuse.
Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s) :
A. Une solution tampon peut être préparée par mélange d’un acide faible et de soude.
B. Une solution tampon préparée à partir d’un acide faible est d’autant plus efficace
que le pH est proche du pKa.
C. Si on ajoute un acide fort, il y a un recule de dissociation de l’acide faible.
D. Si le pH est supérieur au pKa la forme acide est prédominante.
E. La constante d’équilibre de l’acide faible augmente en cas d’ajout de base forte.
Correction : ABC
A. VRAI.
B. VRAI.
C. VRAI : Il y a diminution de la dissociation de l’acide faible en milieu plus acide.
D. FAUX : Si pH > pKa la forme basique A- est prédominante.
E. FAUX : La constante d’équilibre Ka est inchangée par l’ajout d’acide fort ou de base forte.
Les radicaux libres issus de la radiolyse de l’eau diffusent librement à l’intérieur
des cellules. Sachant que la mobilité moyenne de ces radicaux libres est de 8.10-12 dans
les unités du système international, quelle est leur coefficient de diffusion dans la
cellule ?
La température est stable, telle que : RT = 2500 SI
Une réponse exacte.
A. 1.10-8 m2.s-1
B. 2.10-8 m2.s-1
C. 1.10-9 m2.s-1
D. 2.10-9 m2.s-1
E. 2.10-12 m2.s-1
Correction : B
Le coefficient de diffusion a pour expression : D = RT.b
Avec, dans les unités SI : b = 8.10-12
12 10 88.10 2500 200.10 2.10D m2.s-1 B VRAI
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Pour mesurer la résistance de la membrane des globules rouges d’un sujet, on
plonge des globules rouges dans des solutions de chlorure de sodium (NaCl)
d’osmolarités variables.
Le NaCl est complètement dissocié. Par diffusion passive, la membrane des GR est
perméable à l’urée et pratiquement imperméable au NaCl.
Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s).
A. Pour une solution de NaCl hypertonique on peut observer une diminution du
volume des globules rouges.
B. Pour une solution de NaCl hypotonique on peut observer une augmentation du
volume des globules rouges.
C. Les globules rouges plongées dans une solution hypotonique de NaCl sont
systématiquement hémolysés.
D. Les variations du volume des globules rouges sont inchangées si de l’urée est
ajoutée à la solution de NaCl.
E. Les variations du volume des globules rouges observées sont liées à des
phénomènes de convection.
Correction : BD
A. FAUX : Solution hypertonique = sortie d’eau du globule rouge et augmentation du
volume.
B. VRAI : Solution hypotonique = entrée d’eau dans le globule rouge et augmentation du
volume.
C. FAUX : L’hémolyse n’est pas systématique, la membrane du globule rouge normal
présente une tolérance aux variations de tonicité.
D. VRAI : L’urée diffuse à travers la membrane et n’a pas d’effet sur l’osmolarité efficace
de la solution de NaCl.
E. FAUX : Les variations de volume sont liées à des phénomènes osmotiques.
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On considère un modèle de membrane poreuse séparant 2 solutions aqueuses
d’un même soluté neutre librement diffusible à travers cette membrane. Initialement,
les concentrations du soluté sont inégales de part et d’autre de la membrane.
Une ou plusieurs propositions(s) exacte(s).
A. Pour un soluté donné, le coefficient de diffusion augmente lorsque la viscosité du
milieu diminue.
B. Pour un soluté donné, le coefficient de perméabilité de la membrane est
proportionnel au coefficient de diffusion du soluté.
C. Pour un soluté donné, le coefficient de perméabilité de la membrane est
proportionnel au gradient de concentration du soluté.
D. Le débit molaire de diffusion du soluté à travers la membrane est constant au cours
du temps
E. Le coefficient de perméabilité diffusive a la dimension d’une vitesse.
Correction : ABE
A. VRAI.
B. VRAI : D
Px
C. FAUX. P ne dépend pas du gradient de concentration.
D. FAUX : Le débit molaire diminue au cours du temps. E. VRAI. P s’exprime en m/s, il est homogène à une vitesse.
On considère un glomérule rénal normal. La membrane glomérulaire sépare le
compartiment vasculaire (capillaire) de l’urine primitive.
Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s) :
A. La pression hydrostatique dans le compartiment vasculaire induie un flux liquidien
du compartiment urinaire vers le compartiment vasculaire.
B. La pression hydrostatique du compartiment urinaire induit un flux liquidien du
compartiment urinaire vers le compartiment vasculaire.
C. La pression efficace de filtration est égale à la somme algébrique des pressions
s’exerçant sur la membrane.
D. La membrane glomérulaire se comporte comme une membrane semi-perméable.
E. le point de coupure de la membrane glomérulaire correspond à une masse molaire
de 70 g.mol-1
Correction : BC
A. FAUX : PA = flux de filtration dirigé vers le compartiment urinaire. B. VRAI : Pu = flux dirigé vers le compartiment vasculaire. C. VRAI.
D-E. FAUX : La membrane glomérulaire est une membrane dialysante dont le point de coupure est 70 000 g/mol (typiquement : l'albumine).
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On considère le phénomène de convection d’un soluté au travers d’une
membrane séparant 2 solutions aqueuses de ce soluté.
Dans ce modèle, on peut faire varier séparément la nature du soluté, les pressions
exercées sur les compartiments ou la température.
Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s).
A. La valeur absolue du débit convectif de solvant est proportionnelle à la différence
de pression s’exerçant de part et d’autre de la membrane.
B. La valeur absolue du débit convectif de solvant est inversement proportionnelle à la
perméabilité hydraulique de la membrane.
C. Le débit convectif du soluté est égal au produit du débit convectif de solvant et de
la concentration du soluté dans le filtrat.
D. La valeur absolue du débit convectif de solvant est proportionnelle à la
concentration du soluté.
E. La transmittance de la membrane pour le soluté est nulle si le soluté diffuse
librement à travers la membrane.
Correction : A
A. VRAI.
B. FAUX : F HJ L . P Le débit convectif de solvant est directement proportionnel à la
perméabilité hydraulique LH.
C. FAUX : J(soluté) = 𝐶𝐹
𝐽𝐹
D. FAUX : Le débit de solvant est indépendant du soluté.
E. FAUX : Elle est nulle si le soluté ne diffuse pas à travers la membrane.
Enoncé commun aux questions Q14 et Q15.
On considère deux compartiments de volumes égaux et invariables (1 litre chacun).
A l’instant initial, le compartiment I contient une solution aqueuse de chlorure de
potassium KCl et d’urée.
A l'instant initial, le compartiment II contient une solution aqueuse chlorure de
potassium KCl et d’une macromolécule hydrophile non dissociée, R.
Les concentrations à l’état initial, sont les suivantes :
Compartiment I Compartiment II
K+ = 20 mEq.L-1
Cl– = 20 mEq.L-1
Urée = 20 mmol.L-1
K+ = 10 mEq.L-1
Cl– = 10 mEq.L-1
R = 10 mmol.L-1
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Les deux compartiments sont mis en contact à travers une membrane dialysante
imperméable aux macromolécules, d’épaisseur égale à : 50 m. On laisse l’équilibre
s’installé.
La température T est stable, telle que RT = 2500 unités SI (R = constante des
gaz parfaits)
Sachant que le coefficient de diffusion de l’urée est de 10-9 m².s-1 à la
température de l’expérience, et en admettant qu’il s’agisse d’une diffusion simple
obéissant à la loi de Fick, calculer le débit initial d’urée à travers la membrane ? Une
réponse exacte.
A. 5 . 10-2 mol.m-2.s-1
B. 2 . 10-1 mol.m-2.s-1
C. 2 . 10-3 mol.m-2.s-1
D. 4 . 10-1 mol.m-2.s-1
E. 4 . 10-4 mol.m-2.s-1
Correction : E Calcul du débit
32 2 1
D
c ( . )J D( / ). . .
Δ ( )
mol mm s mol m s
x m
9 3
4 2 1D 6
10 20 / /J D. 4.10 . .
50.10
p mmol L mol mCmol m s
x
E VRAI
A l’équilibre : Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s) :
A. Dans le compartiment 1, la concentration en urée est : 10 mmol. L–1
B. Dans le compartiment 1, l’osmolarité totale est : 30 mosmol. L–1
C. Dans le compartiment 2, l’osmolarité totale est : 10 mosmol. L–1
D. ΔП = 50 kPa
E. ΔП = 25 kPa
12
Correction : AE
La membrane dialysante permet le passage des ions K+ et Cl⎻ et de l’urée entre 1 et 2.
A l’équilibre les concentrations de ces solutés sont les mêmes de part et d’autre.
Par contre la protéine reste dans 2.
A. VRAI. L’urée se réparti également dans les 2 compartiment (Vtot = 2L) : [Urée] = 20/2= 10
mmol/L
Concentrations à l’équilibre
Compartiment I Compartiment II
K+ = 15 mEq.L-1
Cl– = 15 mEq.L-1
Urée = 10 mmol.L-1
K+ = 15mEq.L-1
Cl– = 15 mEq.L-1
R = 10 mmol.L-1
Urée = 10 mmol.L-1
Ω1 totale = 40 mosm/L
B. FAUX.
Ω2 totale = 50 mosm/L
C. FAUX.
La pression osmotique entre 1 et 2 est seulement due à la macromolécule R :
10 2500 25000 PaR RT = 25 kPa E VRAI.
L’équilibre de Starling détermine les échanges de solutés entre le secteur
plasmatique et le secteur interstitiel à travers la paroi des capillaires périphériques.
Une ou plusieurs propositions exactes.
A. Lorsque le débit cardiaque est constant, la pression hydrostatique capillaire est
identique au pôle artériel et au pôle veineux.
B. La pression efficace de filtration est égale à la différence de pression hydrostatique
entre le capillaire et le secteur interstitiel diminuée de la pression oncotique.
C. Dans certaines conditions pathologiques, les protéines peuvent traverser la paroi
capillaire, pouvant être responsables de la formation d’œdèmes.
D. Dans les conditions normales, la pression oncotique des protéines plasmatiques
diminue de moitié entre le pôle artériel et le pôle veineux du capillaire.
E. L’œdème est une augmentation de volume du secteur plasmatique.
Correction : BC
A. FAUX : Elle diminue le long du capillaire.
B. VRAI : Peff = Pcap ‒ PMI ‒ Πonc.
C. VRAI : S’il y a une augmentation locale de la perméabilité capillaire aux protéines, la pression
oncotique peut diminuer et être responsable d’œdèmes.
D. FAUX : La pression osmotique est constante le long du capillaire.
E. FAUX : Augmentation du volume d’eau dans le milieu interstitiel.
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PHYSIOLOGIE
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) exacte(s) ?
Concernant deux compartiments liquidiens, C1 et C2, séparés par une bicouche
phospholipidique :
A. L'adjonction de 5 mmoles d'urée dans Cl favorise l'augmentation du volume d'eau
dans ce secteur
B. L’adjonction de 5 mmoles de glycérol dans C1 crée une pression osmotique de 85
mm de Hg dans C2.
C. L'adjonction de 1 mmole de glucose dans Cl augmente l'osmolarité de ce secteur
D. l’adjonction de 5 mmoles de NaCl dans C1 est sans retentissement sur l’équilibre
osmotique.
E. L'adjonction de 2 mmoles de CaC12 dans Cl crée une pression osmotique de
102 mmHg dans ce secteur.
Correction : CE
A. FAUX : L’urée diffuse librement à travers la membrane et ne crée pas de pression
osmotique, donc pas de mouvements d’eau.
B. FAUX : Le glycérol diffuse librement et ne crée pas de pression osmotique.
C. VRAI.
D. FAUX : Le NaCl ne passe pas à travers les membranes donc cela augmente la pression
osmotique du secteur dans lequel on ajoute le NaCl.
E. VRAI : Dans ce type de QCM, où il s’agit d’une expérience in vitro, il faut prendre
1mosmole/l développe une pression de 17mmHg, à 0°C.
Ici, le CaCl2 Ca++ + 2Cl- est entièrement dissocié en solution on a donc 3 x 2 x 17 = 102
mmHg.
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Concernant les protéines porteuses de la membrane cellulaire : Une ou
plusieurs proposition(s) exacte(s)
A. La capacité d’une protéine porteuse est d’autant plus basse que son Km est élevé
B. Dans les cellules épithéliales rénales, les protéines porteuses sont localisées
uniquement au pôle apical
C. L’affinité d’une protéine porteuse est d’autant plus élevée que son Km est élevé
D. L’activité d’une protéine porteuse est dépendante de la concentration du soluté à
transporter
E. Dans les cellules épithéliales rénales, les protéines porteuses sont localisées
uniquement au pôle apical
Correction : D
A. FAUX - B. FAUX : Pôle apical ou basal.
C. FAUX : L’affinité est d’autant plus élevée que le Km est bas.
D. VRAI : L’activité dépend de la concentration, elle est saturable.
E. FAUX : Pôle apical ou basal.
Les courbes ci-dessous représentent, pour trois protéines membranaires, notées
A, B et C, l’évolution de la vitesse de transport en fonction de la concentration de la
molécule à transporter
Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s) :
A. La protéine A peut être une protéine de transport actif
B. La protéine A a une affinité plus élevée que la protéine B
C. La protéine B a une capacité plus élevée que la protéine A
D. L’activité de la protéine B est saturable
E. La protéine C peut être une protéine canal
Correction : ABDE
A. VRAI : La courbe A représente une activité saturable = protéines porteuses =
transport actif.
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B. VRAI : Son Km (concentration pour Vmax/2) est plus bas donc son affinité est plus
élevée.
C. FAUX : Sa Vmax est plus basse donc sa capacité est moins élevée.
D. VRAI.
E. VRAI : Protéine C = diffusion simple = protéine canal
Concernant la membrane plasmique : Une ou plusieurs proposition(s)
exacte(s)
A. Les protéines membranaires sont des molécules amphiphiles
B. Les protéines membranaires participent au maintien d’une concentration sodique
intracellulaire supérieure à la concentration extracellulaire
C. La double couche phospholipidique est une structure commune aux cellules
épithéliales seulement
D. L’oxygène (O2) et le dioxyde de carbone (CO2) sont librement diffusibles à travers
la membrane plasmique
E. L’inégalité de répartition des ions de part et d’autre de la membrane est établie
grâce aux canaux ioniques
Correction : AD
A. VRAI.
B. FAUX : La concentration de sodium est plus élevée en extracellulaire qu’en
intracellulaire.
C. FAUX : Structure commune à toutes les membranes biologiques.
D. VRAI.
E. FAUX : Etablie grâce aux protéines porteuses.
Concernant la diffusion simple à travers la membrane plasmique : Une ou
plusieurs proposition(s) exacte(s)
A. Le flux de diffusion varie selon le gradient de concentration du soluté de part et
d’autre de la membrane
B. Le coefficient de diffusion est fonction du soluté mais pas du solvant
C. Le flux de diffusion augmente si la surface de la membrane augmente
D. Le coefficient de diffusion est indépendant de la température
E. Le coefficient de perméabilité du glycérol est plus élevé que celui du glucose
Correction : AE
A. VRAI : D’après la loi de Fick dn dC
= DS dt dx
B. FAUX : D est fonction du solvant et du soluté
C. FAUX : D’après la loi de Fick dn dC
= DS dt dx
, si la surface x augmente, le flux diminue.
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D. FAUX : D dépend de la température
E. VRAI : Les molécules qui diffusent aisément à travers les membranes (comme le
glycérol) ont un perméabilité plus élevée que celles qui diffusent peu ou pas (comme le
glucose).
Concernant la pompe Na + / K + ATPase membranaire : Une ou plusieurs
proposition(s) exacte(s)
A. Elle entraine un déséquilibre électrique lors de son fonctionnement
B. Elle est également répartie à la face apicale et basale des cellules épithéliales
C. C’est un symport qui présente un bon rendement énergétique
D. Elle s’oppose aux conséquences osmotiques de l’équilibre de Donnan.
E. Elle existe en plus grande quantité dans les cellules épithéliales que dans les
cellules musculaires lisses.
Correction : ADE
A. VRAI : Elle est électrogénique
B. FAUX : Localisation sur la face basolatérale des cellules épithéliales.
C. FAUX : 1 ATP consommé pour le transport de 5 ions : 3Na+ et 2K+ en sens inverse = antiport.
D. VRAI.
E. VRAI.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
La stimulation de l’activité Na+/K+ ATPase a pour conséquence(s) :
A. Une diminution de la réabsorption de sodium au pôle apical des cellules
épithéliales rénales
B. Une augmentation du volume des cellules
C. Une diminution de la concentration de glucose dans les cellules épithéliales
intestinales.
D. Une augmentation du nombre de canaux sodiques fonctionnels au pôle apical des
cellules épithéliales pulmonaires
E. Une diminution de l’extrusion du calcium dans les cellules nerveuses.
Correction : A
A. VRAI.
B. FAUX : Il y a augmentation du volume de la cellule en cas d’inhibition de la pompe Na/K ATPase.
C. FAUX : Augmentation de la concentration de glucose.
D. FAUX : La pompe Na/K ATPase est sans effet sur le nombre de canaux sodiques au pôle apical
E. FAUX : La Na/K ATPase favorise l’extrusion de calcium dans les cellules nerveuses.
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Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
La diminution de l’activité Na+/K+ ATPase dans une cellule musculaire a pour
conséquence(s) :
A. de diminuer la concentration de calcium cytosolique
B. d’augmenter la concentration de H+ cytosolique
C. d’augmenter le volume de cette cellule
D. De favoriser la contractilité de cette cellule
E. De diminuer l’entrée de glucose dans la cellule
Correction : BCD
A. FAUX : La concentration en Na intracellulaire augmente inhibe l’antiport Na/Ca et
augmente la concentration en Ca intracellulaire par diminution de son extrusion (l’antiport peut
même fonctionner en sens inverse en présence d’ouabaïne).
B. VRAI : Diminution de Na/K → diminution de l’activité de l’antiport Na/H, ce qui diminue la
sécrétion d’H+ hors de la cellule, [H+]i donc pHi
C. VRAI : Accumulation de Na + dans la cellule qui ne sort plus par la Na/K, ce qui fait gonfler la
cellule.
D. VRAI : Augmentation de la concentration de calcium cytosolique = augmentation de la
contractilité pour une cellule musculaire
E. FAUX : Dans une cellule musculaire, le transport du glucose est assuré par les GLUT, il est
indépendant du gradient de sodium et de la pompe Na/K.
Sont électrogéniques : Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s)
A. La pompe Na+/K+ ATPase
B. L’échangeur anionique Cl-/CO3H-
C. Le symport de glucose SGLT
D. L’échangeur cationique Na+/H+
E. Le traitement de cellules épithéliales rénales par l'ADH
Correction : AC
A. VRAI : Electrogénique
B. FAUX : Electroneutre
C. VRAI : Electrogénique : passage de glucose, molécule neutre en même temps que Na+.
D. FAUX : Electroneutre : antiport Na+/H+
E. FAUX : Electroneutre : L’ADH joue un rôle sur les AQP qui transportent de l’eau qui est
une molécule neutre
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Concernant le transport du glucose : Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s)
A. Les SGLT rénaux permettent la réabsorption de glucose par les cellules épithéliales
rénales
B. Les SGLT sont très exprimés dans les neurones et le placenta
C. Les GLUT assurent le passage de glucose du compartiment extracellulaire vers le
compartiment intracellulaire dans toutes les cellules
D. Le KM du SGLT des cellules intestinales est augmenté par l’insuline
E. Les GLUT sont situés au pôle apical des cellules épithéliales rénales
Correction : A
A. VRAI.
B. FAUX : SGLT exprimés dans les épithéliums (intestin, rein).
C. FAUX : Pas dans toutes les cellules, ce n’est pas le cas pour les cellules épithéliales (passage
intra vers extracellulaire).
D. FAUX. L’insuline est sans effet sur le SGLT.
E. FAUX. GLUT au pôle basal et SGLT en apical des cellules épithéliales.
Concernant la régulation du pH intracellulaire (pHi) : Une ou plusieurs
proposition(s) exacte(s)
A. Le pH intracellulaire est diminué par l’ouabaïne
B. L’échangeur HCO3-/Cl- fonctionne uniquement dans le sens de l’extrusion d’ions
HCO3-
C. Les ions H+ peuvent se lier à l’hémoglobine dans les globules rouges
D. Dans la plupart des cellules, les ions H+ sont transportés du milieu intracellulaire
vers le milieu extracellulaire grâce à une pompe.
E. L’activité de l’échangeur HCO3-/Cl- augmente lorsque le pHi diminue
Correction : AC
A. VRAI : Inhibition de la pompe Na/K ATPase et donc de la sortie de H+ via l’antiport Na+/H+.
B. FAUX : Fonctionne dans les deux sens.
C. VRAI.
D. FAUX. Le transport des ions H+ du milieu intra vers le milieu extracellulaire se fait via
l’antiport Na+/H+ dans la plupart des cellules.
E. FAUX : Cet échangeur est activé par une augmentation du pHi.
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Les aquaporines : Une ou plusieurs proposition(s) exacte(s)
A. Sont sélectives pour l’eau uniquement
B. Sont essentiellement de type 5 dans les cellules épithéliales pulmonaires
C. sont réparties de façon égale entre membranes basale et apicale des cellules
épithéliales
D. Ont une ouverture contrôlée par l’hormone antidiurétique (ADH)
E. Sont responsables d’une hypo-osmolarité urinaire chez un sujet en restriction
hydrique
Correction : AB
A. VRAI : Elles ne laissent passer que l’eau.
B. VRAI.
C. FAUX : Répartition inégale ; dans le rein par exemple AQP2 au pôle apical et AQP3 et 4 en basal.
D. FAUX : L’ADH régule l’expression des AQP2 la membrane, mais par leur ouverture / fermeture.
E. FAUX : Responsables d’une hyperosmolarité urinaire si le sujet est en restriction hydrique
(augmentation de la réabsorption d’eau).