Nr. 70 - Aug. 2008
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06EY76.70_Teamwork_SAS_210x297_d 8.12.2006 11:03 Uhr Seite 1
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Leder Éditorial EditorialContenu Inhalt Innhold
Warum es die U-Games brauchtLiebe SAS-lerinnen, Liebe SAS-ler!Mit den «U-Games» in Veysonnaz (und Évolène) hat der SAS einen neuen Massstab gesetzt, nachdem schon die Schwei-zer Hochschulmeisterschaften auf dem Stoos – 2006 letzt-mals unter dem alten Namen – ein Quantensprung waren: Die vom Zürcher ZV umgesetzte Idee, die Titelkämpfe in den nordischen und alpinen Disziplinen unter einem organi-satorischen Dach zu vereinen, wurde von den Genfern mit gesellschaftlichen Elementen ergänzt und zu einem echten Event ausgebaut. Die Umsetzung darf alles in allem als ge-lungen bezeichnet werden: Der sportliche Teil verdiente sich das Prädikat «sehr gelungen», aber beim Rahmenprogramm muss man für nächstes Jahr wohl über die Bücher. Der Auf-wand für dieses Angebot war sehr gross, aber die U-Games-Teilnehmenden waren sportlicher als erwartet und machten davon weniger Gebrauch als das OK und die Helfer. Doch zurück zu dem, was die U-Games 2008 auf die Erfolgs-strasse führten: 1. Christophe Barthe und 2. sein OK-Team haben sich 3. mächtig ins Zeug gelegt. Dieser (4.) Enthusi-asmus und das (5.) immense persönliche Engagement für die U-Games waren sehr beeindruckend und wirkten durch-aus auch ansteckend. Trotzdem stehen Fragen im Raum, wie diese Entwicklung ganz grundsätzlich weitergehen kann: Ist eine neue Crew (nach der Genfer ZV-Epoche) überhaupt in der Lage, die Organisation der U-Games in dieser Form zu übernehmen (oder liegt die Latte schlicht zu hoch, wenn die U-Games-Initianten in zwei Jahren turnusgemäss abge-ben)? Schaffen es die aktuellen U-Games-Organisatoren, diese Leistung drei Mal in Folge zu vollbringen (oder geht ih-nen vorher der Schnauf aus)? Und: Kann das Ganze auf die Dauer finanziell überhaupt aufgehen? Denn was Christophe Barthe und seine Mitstreiter rund um diese U-Games gelei-stet haben, darf keinenfalls als normales ehrenamtliches Engagement betrachtet werden. Es war viel mehr. Und ge-nau das könnte über kurz oder lang ein Problem sein. Denn diese Leistungen (mangels ehrenamtlicher Kräfte) «einzu-kaufen» kann sich der SAS definitiv nicht leisten. Dennoch ist der eingeschlagene Weg über die U-Games der richtige: Denn nur mit einem Event, der von Sponsoren, Ver-bänden und Athleten ernst genommen wird, hat der Hoch-schulsport in Zukunft eine Chance. Das weiss der SAS (der mit den U-Games ein attraktives Flaggschiff hat) und das weiss der SHSV (der mit den U-Games eine interessante Re-ferenz hat, wenn er sich vielleicht einmal um eine Universi-ade bewerben will). Eine «light-Version» ist keine Lösung, sondern der Untergang dieses Anlasses. Roli Eggspühler
no 70 - été 2008Page de titreLe slalom des U-Games (pré-cédemment Championnats suisses universitaires) voit Stefan Gasser (SAS Bâle) s’envoler vers le printemps qui a déjà pris ses quar-tiers sur le versant nord du Rhône. Hans Grüter
U-Games
Un événement impressionnant pour une première 4Les compéti-tions nordiques des U-Games durent être déplacées à Arolla. Cela fait, tout se déroula selon le plan.
Pentathlon
Rolf Ringdal est le nouveau responsable 10Nouveau res-ponsable du Comité d’or-ganisation du Pentathlon: Rolf Ringdal succède à Ro-bert Kessler.
Alpin
Etat des lieux sur le sport universitaire alpin 20Le point sur la situation et les perspectives de déve-loppement pour le sport universitaire alpin.
Nordique
Aspects de la tournée universitaire nordique 22Le fossé se creuse au sein des courses nordiques uni-versitaires: qui investit progres-se, qui ne fait rien vacille.
Sections
Héliski au Canada 28Quelques SAS-lers zurichois ont instauré une traditi-onnelle se-maine d’héliski au Canada.
Chips
Jeux Olympiques à Beijing - avec l’esprit SAS 38
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Une nouvelle formule ambitieuseCes Championnats universitaires nordiques, qui revenaient en Va-lais après trois années d’exil sur le Stoos (Canton de Schwyz), se sont retrouvés fortement dynamisés par le comité d’organisation genevois. Courses inscrites au calendrier FIS, apparition d’une nouvelle forme de compétition, infrastructures di-gnes des plus grands évènements nordiques suisses, et choix opti-mal de la station; rien n’avait été laissé au hasard pour faire de cet évènement une réussite. Mis à part peut-être la promotion auprès des universitaires suisses susceptibles d’y prendre part, ce qui eut pour conséquence sans grande gra-vité – il faut le reconnaître – que la participation n’a pas atteint les sommets attendus... Mais qu’im-
porte, le programme sportif était à la hauteur et les coureurs qui ont fait le déplacement ne l’ont pas re-gretté... L’organisation technique de la course, placée sous l’experte direction du Rennchef lausannois Simon Lattmann, s’est montrée irréprochable, tout comme la colla-boration avec les bénévoles de la région d’Evolène et d’Arolla.
Les filles de l’équipe suisse universitaire en évidenceLes premières courses consistaient en un 5 km skating pour les fem-mes et un 10 km skating pour les hommes. Ces compétions ont per-mis aux coureurs de se familiariser avec un parcours sélectif rendu très technique en raison des mauvaises conditions météorologiques. Chez les filles, les membres de l’équipe suisse universitaire ont assuré le spectacle devant les caméras de la télévision valaisanne en réalisant un magnifique triplé. Muriele Hü-berli (SAS Berne), triple médaillée d’argent aux Championnats suisses élite 2008, s’est adjugé la victoire
devant Rahel Imhoberdorf (UNI BE) et Sandra Gredig (UNI BE). Chez les hommes, le haut-valaisan Rubin Philippe, qui courait pour l’Université de Femuni Hagen (Al-lemagne), a pris la course à son compte pour terminer avec une trentaine de secondes d’avance sur le tchèque Vladislav Razym. Gaudenz Flury (UNI ZH), habitué
Les conditions printanières qui régnaient à Evolène ont contraint les organisateurs
des U-Games à déplacer les courses nordiques dans la région d’Arolla. Situées en
amont dans la vallée et également homologuées FIS, ces pistes étaient parfaite-
ment adaptées pour accueillir cet évènement dans les meilleures conditions.
Les courses de fond n’etaient pas à Évolène
Meilleures conditions à 2000 mètres
«U-Games» (SHM / CSU)
Klister, ou le plaisir de glisser ... mais la corvée à appliquer! Aline Bütikofer / Alexander Walpen / zVg
De Stéphane Chevrier
Impressions des compétitions à Arolla.
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au titre de champion universitaire suisse termina quant à lui à la troi-sième place. Parmi les principaux battus du jour on retrouvait les nor-végiens, qui n’étaient visiblement pas habitués à courir à près de 2000 m d’altitude.
L’entrée du skiathlon aux U-GamesDes conditions nettement plus hi-vernales attendaient les coureurs le deuxième jour, pour la première apparition d’une course pour-suite dans le cadre universitaire en Suisse. Cette compétition, in-troduite récemment en coupe du monde, consiste à courir la pre-mière moitié du parcours en style classique avant de changer de skis et de bâtons pour terminer en style skating. L’équipe suisse uni-versitaire s’est montrée à nouveau à son avantage, puisque chez les filles, Muriele Hüberli et Rahel Imoberdorf ont réalisé le doublé alors que chez les hommes, Flury Gaudenz s’est imposé devant qua-tre tchèques, au terme de courses passionnantes. Certainement une
bonne idée à rééditer l’année pro-chaine!
Le retour des «old glories»Le dernier jour de compétions qui voyait se dérouler le team sprint, aura été animé par la venue du Club 1924 et la participation des «old glories», Matthias Remund et Raoul Volken, médaillés de bronze en relais aux Universia-des de Sapporo en 1991. Mais ces courses auront surtout permis aux équipes étrangères de truster les premières places du podium, et de repartir avec un excellent souvenir du Val d’Hérens, le soleil ayant finalement daigné faire son apparition!
Vivement l’édition 2009!Au final, le bilan de ces U-Games est très positif pour les organisa-teurs. Ils ont su se montrer à la hauteur de l’évènement et, malgré l’absence de public venu de l’exté-rieur, on a pu assister à des courses passionnantes entre les meilleures universitaires venus de Tchéquie,
de Norvège, d’Allemagne et de Suisse. Gageons que pour l’année prochaine, les organisateurs sau-ront trouver les moyens pour attirer plus de compétiteurs!
(SHM / CSU) «U-Games»
Gaudenz Flury mène la course en style classique devant le panorama alpin d’Arolla.
Im Zielraum der Alpinen stand im U-Games Village ein doch eher üp-pig dimensioniertes Festzelt, wäh-rend das Pendant im Zielraum der Nordischen in Arolla gerade mal zwei mal zwei Meter gross oder eben klein war. Als beim Rennen am völlig verregneten Mittwoch alle Läuferinnen und Läufer darin ihre Ski präparieren und ihre Sachen trocken lagern wollten, platzte es aus allen Nähten. Zum Glück war es am Donnerstag schön und trocken – so konnten die klassischen Ski im Freien präpariert werden. Egg / ABü
Wer Mitte März die Mister-Schweiz-Beilage der Schweizer Illustrierten (siehe Reproduktion rechts) durch-blätterte, staunte nicht schlecht, als ihm ein SAS-ler entgegenlachte. Doch der erste Blick täuschte – es handelte sich nicht um Gaudenz Flury (SAS Zürich), sondern um dessen Bruder Stefan. Am 5. April 2008 wurde der hübscheste der drei «Flury-Brothers» nach einer spannenden Wahl Vierter. Der zweithübscheste Flury war natür-lich im Publikum und fieberte mit, was das Zeugs hielt... Egg
Mini- und Maxi-Zelt Hübscher Flury!
Chips
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EngadinerenTradisjon tro gikk turen først til St. Moritz hvor vi i år rakk å hente start-nummere i god tid. Solen skinnte og vi hadde en hærlig dag i byen, med mye rart å se på. Jentene var storfornøyde da de fikk autograf av Tor Arne Hetland på startnummer-ne sine, selv om de da var uvitende om at han skulle gå av med seier og ny løyperekord dagen etter.SAS-ler Camilo Kind og Ragnhild Seganitini viste nok en gang stor gjestfrihet. De bor begge rett ved startfeltet, og for den norske trop-pen er det fantastisk å få lov til å bo hos dem år etter år. Det ble en trivelig kveld med deilig mat i «Cä-sa Kind», og Kristian Just ble vert-skapets yndling, etter å ha presset i seg minst 4 porsjoner med risotto og skinke.Renndagen oppbrant med betrak-telig bedre vær enn de foregående år. De nye medlemmene på laget hadde hørt skrekkelige historier om forferdelig motvind, så en nes-ten vindstille morgen satte godt humør i de norske løperne. Beste mann fra laget ble Sverre Waaler Kaas.
SkolebesøkMandag morgen var det tid for sko-lebesøk. Alle fikk velge den skolen de hadde mest lyst til å besøke, noe som betydde at troppen ble litt splittet. Joakim Levorsen, Es-pen Ludvigsen og Niklas Wiik dro til Fribourg, der de ble mottatt av selveste markedsdirektøren og fikk en flott og informativ omvis-ning. Levorsen og Ludvigsen vil et-ter all sannsynlighet bli studenter i Fribourg fra høsten av. Resten av gjengen delte seg mellom Bern og St.Gallen og kom tilbake med gode inntrykk av to flotte skoler. Etter lunch var det tid for å besøke ETH. Vi ble møtt av de norske stu-dentene Mathias Amble, Marthe Prestegaard og Line Roald. Vi fikk en fin omvisning med masse tid til spørsmål om hvordan det er å være norsk student i Sveits. Inntrykket var at det er slitsomt, spennende og veldig, veldig gøy. Det ble gjort et godt arbeid for å trekke et par av oss tilbake til skolen på utveksling senere.
U-gamesPå tirsdag morgen bar det videre med tog og buss til Evolene, den lille byen vi bodde i under U-games. Vi hadde nå fått følge av Aline Bütikofer, som etter noen tu-rer med oss endelig har skjønnt at når nordmenn er på tur, så tar ting tid... Heldigvis klarer Aline å stram-me oss opp, og på mirakuløst vis gikk turen til Evolene smertefritt, uten at vi mistet et eneste tog! I Evolene fikk vi installert oss på ho-tellet, før vi dro i bakken. Vi fikk 2 flotte timer med telemark kjøring før vi dro til Veysonnaz, byen der alpin utøverne holdt til. Den nor-ske SAS-leren Fridtjof Fredriksen dukket også opp, og var med oss resten av uken. Han dro i gang stemningen med norske sanger, og den livlige norke gjengen stor-koste seg på tur.Onsdag var vi klare for vår første U-games konkurranse, 5km skøyting for damer og 10 km skøyting for menn. Alle var godt fornøyde med resultatene, men ble overrasket
Med Joakim Levorsen i spissen ble det nok en
gang tur til Sveits for «Student ski team Nor-
way» i forbindelse med U-games og Engadin
Skimarathon. U-games hadde vokst siden sist
og var nå blitt FIS-renn, så de norske løperne var
veldig spente på hvordan de ville hevde seg.
U Games og Universitetsbesøk i Sveits, 7.-14. Mars 2008
«Student ski team Norway» på tur igjen
Urban oriente-ringsløp med Sveitserkart
i Zürich: Kaia Just. Krj
Middag hos Ca-milo Kind i Maloja dagen før Enagdin Skimarathon. Kristian Just
«U-Games» (SHM / CSU)
«Student Ski Team Norway» wieder auf Schweizerreise
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over hvor høyt nivået på løperne var. På kvelden dro vi igjen til Vey-sonnaz for å for å spise middag og møte de andre utøverne. Pål Troye, presidenten i SAS Norge ble heiet inn da han kom for å være med oss de siste dagene.På torsdagen var det klart for duathlon, 5+5km for damer og 7,5+7,5km for menn. Birthe Smeds-rud ble den beste av jentene og Sverre Waaler Kaas ble den beste av guttene. To konkurranser på to dager merket alle på kroppen, så etter lunsj dro vi til hotellet for en formiddagsblund. På kvelden dro vi til Veysonnaz for premieut-deling. Etterpå dro hele den nor-ske troppen tilbake til Evolene og spiste en typisk sveitsisk middag, nemlig oste-fondue. En middag som la seg som en god klump ne-derst i magen.En sliten norsk gjeng, men med svært godt humør, stilte til start på sprintstafett fredag morgen. En morsom avslutning på U-ga-mes, med tradisjonell lokal mat ved målgang. Det ble pallplass til de gjenværende jentene. En rask lunch, før vi måtte dra fra det fine været og de flotte fjellene i Evolene og tilbake til Norge. Vi er alle svært fornøyde med årets tur, og håper det blir flere! Tusen takk til alle som har hjulpet oss! Kaja Piene Børstad / Heidi Gryteland Holm
Traditionellerweise begann die Schweizerreise mit einem Ab-stecher ins Engadin. Wie schon in den Jahren zuvor durften die jungen Norweger vor dem Enga-din Ski Marathon beim SASler Ca-milo Kind in Maloja übernachten. Gestärkt durch ein grosses Essen am Abend zuvor in der Cäsa Kind absolvierte die Mannschaft be-stens gelaunt die 42. km bis ins Ziel.Anschliessend führte die Reise weiter nach St.Gallen, Zürich, Bern und Fribourg für Univer-sitätsbesuche. Einige der Norwe-
gischen Studenten planen in der Schweiz ein Teil ihres Studiums zu absolvieren und informierten sich während den Besuchen an den jeweiligen Hochschulen über die Studienmöglichkeiten.Zum Schluss der Tour durch die Schweiz reisten die Norwegi-schen Studenten an die U-Games nach Evolène. Neben den Rennen pflegte die Mannschaft ihre Kon-takte zu Schweizer Studenten, fuhr nachmittags etwas Ski im Gebiet oberhalb von Evolène und kostete wie jedes Jahr ein traditio-nelles Käsefondue. ABü
Kaia Just (på venstre) og Heidi Gryteland Holm under skøyteren-net i Arolla. ABü
Heidi Gryteland Holm (links) und Birthe Smedsrud auf dem Weg nach Arolla zu den Langlaufrennen. Aline Bütikofer
(SHM / CSU) «U-Games»
SAS-Cup Nordisch an Nyikos und Hüberli
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Die Senioren schlossen sich für die Preisverteilung in Bern dem Motto «les absents ont toujours tort» an: Nicolas Weinmann (1.), Hanspeter Denzler (2.) und Christian Michel (3.) waren abwesend. Egg
SAS-Cup Senioren
Der SAS-Cup als saisonumfas-sendes Element war mit qualitativ hochstehenden Rennen und at-traktiven Rahmenprogrammen in der vergangenen Saison 2007/08 gut gelungen. Die Organisationen der Sektionen und Werner Lüthi (Chef SAS-Cup) haben ausgezeich-nete Arbeit geleistet und an 6 Wo-chenenden insgesamt 22 attraktive Rennen durchgeführt. Mit wenigen Ausnahmen waren schon in den Vorjahren gute Rennen durchge-führt worden – zum Teil infolge Schneemangel in reduziertem Um-fang. Verbesserungswürdig ist die Anzahl teilnehmender SAS-ler. Die Aufwertung des SAS-Cups durch Preise aller Art wie Bargeld, Prix des Mousquétaires oder Trophée SAS Mérite haben ihre Wirkung (noch) nicht entfaltet. Erfolgsversprechend scheint, aus-gewählte SAS-ler mit der Aufgabe zu betrauen, an SAS-Cup-Rennen jeweils mindestens fünf Teilneh-mer zu nominieren. Klar bleibt es die Entscheidung des einzelnen dabei zu sein – obwohl natürlich gilt: «les absents ont toujours tort», denn eine Teilnahme an einen aus-gezeichneten Event ist stets Freu-de und Spass an unserem persön-lichen Wettkampfsport und dank
dem Zusammensein mit Gleichge-sinnten eine Bereicherung für sich und den SAS.
Intersektion, SAS- Juniorenteam & U-Games ausgezeichnet lanciertAuf Initiative und unter der Leitung von Carole Jauffret wurde die Inter-sektion wieder lanciert und Trai-nings zur Förderung skitechnischer Fähigkeiten bei jung und alt ange-boten. Ein toller Erfolg und damit Pflicht dies weiter zu fördern.Das als Projekt im letzten Jahr ge-startete SAS-Team Junior, eine Ko-operation zwischen SAS-ARS-GJ, hat mit der Trainerin Christel Sta-delmann trainiert und FIS Rennen bestritten. Christel hat es ausge-zeichnet verstanden, diese Grup-pe zu führen und dem SAS näher zu bringen.Die U-Games 2008 waren dank Christophe Barthe und seinem Team meisterlich organisiert. Auch wenn nur wenige Studenten an den U-Games teilnahmen, so ist die Or-ganisation solcher FIS-Rennen eine einmalige Chance für den SAS, sich bei Swissski und den Schweizer Regionalverbänden, aber auch der FISU, von seiner besten Seite zu zeigen und auf neuen SAS-Nach-wuchs zu schielen. Hans Grüter
Neu waren nicht nur die U-Games, neu war auch die
Integration eines SAS-Cups ins Programm. Diese
Idee hat Zukunft, auch wenn sich der Zustrom beim
Primeur noch in Grenzen hielt. Doch auch bei den
weiteren SAS-Cup-Rennen hätte die Beteiligung
teils besser sein können. Das ist schade, denn die
Wettkämpfe zeichnen sich durch eine perfekte Orga-
nisation und ein attraktives Rahmenprogramm aus.
SAS-Cup, neu auch im Rahmen der U-Games
Die Wirkung (noch) nicht entfaltet
Chips
Beim SAS-Cup der Nordischen sind die Wertungsläufe keine eigenen Wettkämpfe, sondern in andere Rennen integriert. Bei den Männern siegten drei Zürcher SAS-ler: Thomas Nyikos (linkes Bild, mitte) war vor Gaudenz Flu-
ry (links) und Mauro Gruber. Bei den Frauen schwangen die Berner SAS-lerinnen aus Graubünden das obenaus: Müriel Hüberli (rechtes Bild, mitte) gewann vor Sandra Gredig (links), Dritte wurde An-nina Strupler (SAS GE). Egg
Bei den Männern siegte Alessandro Rigamonti (SAS ZH, mitte) vor Frédéric Clément (SAS FR, links). Der Drittplatzierte Mirco Auer (SAS BE) fehlt.
Bei den Frauen siegte Cynthia Denzler (SAS BA) vor Jeanette Fuchs (SAS ZH) und der an der Preisverteilung anwesenden Carole Jauffret (SAS GE).
«U-Games» (SHM / CSU)
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Etter mange år med Robert Kess-ler som en utmerket leder for Pen-tathlon, var det i år Rolf Ringdal’s tur til å overta stafettpinnen som sjef for arrangementet etter å ha vært hoppsjef i mer enn 10 år! Den gang var det Pål Troye han overtok et-ter, oppfordret til å føre den norske hopptradisjonen videre. Rolf beskri-ver dette som den egentlige starten på hans store engasjement for SAS. Dette har klubben, og Rolf, hatt stor glede av, bl.a. som President i Zu-rich og som styremedlem i ZV.
Med de 5 disiplinene + innkvarte-ring og resultatservice er det mye som skal klaffe arrangementsmes-sig, og alt virker så enkelt for oss som kommer til «duk og dekket bord», men med de fine værforhol-dene fikk den nye arrangements-komiteen heldigvis en «flying start». Og i det fine været kunne jo også lunchen fortæres på uteter-rassen i bakken. Herlig!
Som ny OK-President hadde Rolf utfordret Seksjon Norge til å ta an-
svaret for hoppbakken og Jan Fred-rik, Einar og Guri, Pål Raaum med sønn Fredrik og venn Magnus og Rachel og Pål høstet mange lovord for en velpreparert bakke med fin profil. Nytt av året var et gedigent blått SAS-målebånd som ble rullet ut i underrennet, som en gave fra Seksjon Norge. Dette gjorde leng-de-målingen lettere og mer nøyak-tig enn før. Pål stilte igjen med sin flotte trompet og sitt smittende hu-mør, og alle fikk hoppet av seg den verste frykten i prøveomgangen.
Dermed var ringen sluttet og hopp-rennet fortsatt «fest in norwegischer Hand», med suksess!
Fra middagen på lørdag må nev-nes: æresgjest og snowboardkjø-rer Daniela Meuli, gullmedalje-vinner i Olympiske Leker i Torino 2006, VM gull i Whistler mountain i 2005 og Worldcup totalvinner 3 år på rad. Hun holdt et flott og veldig interessant fordrag om de viktigste faktorene for å oppnå suksess.
En topp Pentathlon-helg er over. Vi fikk de flotte forholdene vi
drømmer om å oppleve når vi gleder oss til å reise ned til
Sveits og Grindelwald for å treffe gamle og nye venner og
konkurrere under fine forhold. I år fikk vi en god storslalom-
løype og en super hoppbakke, og alle deltagere hadde
like forhold.
Første SAS-Pentathlon under Rolf Ringdal, 28.-30. Mars 2008
Vel i havn med ny sjef!
Mangekamp Mehrkampf Multisport
Rolf etter fullført hopp. En velfort-
jent slurk Akevitt. Guri Gleditsch
Rolf med SAS Norge i bakken. Jan Frederik Rosenberg, Pål Troye, Rachel Troye og Rolf Ringdal . Gle
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Urs Jäger’s unge, talentfulle datter, sang utrolig vakkert for oss! Og Zür-cher Singstudenten sang også frem sin underholdning. Hyggelig var det også at John Palmer’s datter, Mela-nie Byron, kom fra Mürren for å dele ut sin fars minnetrofe for beste hopper. Hun fortalte at det var hennes far, som i sin tid fikk slalåm inn som OL-gren. Dette fikk de til på tross av stor motstand fra nord-mennene. Hun syns derfor det var morsomt at det i år var en nord-mann som stakk av med prisen.
Det var ikke bare Rolf som fikk nytt ansvar i år. Også Markus Gericke takket for seg etter flere år med an-svaret for langrennet. Ny arvtager var Mario Peng, og han var ube-skjeden nok til å gå fortest av alle. På svømmearenaen takket Urs Egli for seg. Her er det Constantin
Multisport Mangekamp Mehrkampf
Schrafl som tar på seg det videre hovedansvaret.
Takk til alle dere som har gjort job-ben i mange år, og takk til dere som
tar over sta fett-pinnen slik at vi kan komme til-bake år etter år!
På spørsmål til Rolf om hvor-dan han syns det hadde gått
å være «sjef», svarte han: «med god hjelp fra Robert og hans erfaring he-le veien, synes jeg dette gikk veldig bra.» Det syntes vi også ! Rolf sørget for kontinuitet samtidig som han markerte seg med en sympatisk per-sonlig touch både på presentasjoner og ledelse. Han følger opp disiplin-sjefene på en eksemplarisk måte, er tilstede for alle, viser tillit og tar i et spadetak eller 50 når det trengs!
Rolf bidrar til å holde forbindelsen til SAS Norge på en eksemplarisk
måte med sitt sterke og genuine engasjement for SAS. Vi gleder oss til neste år, 20-22 mars 2009. Hold av datoen. Einar Gleditsch
«med god hjelp fra Ro-bert og hans erfaring
hele veien, synes jeg dette gikk veldig bra.»Rolf Ringdal, Ny Pentathlon-«Sjef»
Vinnere av Pentathlon 2008 Laget Individuelt
Totalt Global Warming Jürg Schweizer Felix Gey (Schweizer Familie) Luc Girardin Carole Jauffret
Storslalom Global Warming Beda Murer Felix Gey (Organizers) Luc Girardin Carole Jauffret
Hopp Global Warming Einar Gleditsch Felix Gey (Norge Suisse) Luc Girardin Carole Jauffret
Curling Molson Brothers Mathias Prüssing Mathias Prüssing (The Bode’s) Patrick Schnyder Philipp Schnyder
Langrenn Engiadina Constant Sarott Andy Kessler (Engiadina) Constant Sarott Dario Zarro
Svømming Engiadina Dario Zarro Andy Kessler (Engadina) Constant Sarott Dario Zarro
Resultater
Aber es waren nicht nur die Nor-weger Rolf Ringdal und Pål Troye, die im Rahmen des OKs eine neue Verantwortung übernommen hat-ten: Auch der langjährige Lang-lauf-Organisator Markus Gericke und Schwimmleiter Urs Egli ha-ben ihre Pentathlon-Funktionen in neue Hände übergeben: Die neuen Verantwortlichen sind Mario Peng (Langlauf) und Constantin Schrafl (Schwimmen).
Übergabe hat gut geklapptRolf Ringdal ist der Einstieg als «Chef» des Pentathlons gut ge-glückt. «Mit Robert und seiner gro-ssen Erfahrung zur Seite ging das sehr gut», reicht er die «Blumen» weiter. Sein übergeordnetes Ziel war, beim Übergang die Kontinui-tät sicherzustellen. Das ist ihm ge-nauso gut gelungen, wie den SAS Norge auch auf dem Pentathlon-«Parkett» näher an die Schweiz zu bringen. Einar Gleditsch / Roli Eggspühler
Die Pentathlon-Stabübergabe von Robert Kessler an Rolf Ringdal
Nach vielen Jahren als OK-Chef des SAS-Pentathlons hat Ro-bert Kessler (auf dem Bild oben rechts) das Zepter an seinen Zür-cher Sektionskollegen Rolf Ring-dal übergeben. Dieser war zuvor während mehr als zehn Jahren Schanzenchef – eine Aufgabe, die nun Pål Troye mit Schanzen-spezialisten der Sektion Norge übernommen hat: Jan Fredrik Rosenberg, Einar und Guri Gle-ditsch, Pål Raaum und Rachel Troye zeigten in Grindelwald, wo die Skisprung tradition ihre Wur-zeln hat.
Weniger TeilnehmendeDie Termin-Massenkollision mit dem Pentathlon in Grindelwald, dem Italo-Suisse (am Ende der der AH-Woche) in Cortina d’Ampezzo und dem Giant Cup in Davos war nicht sonderlich glücklich. Und prompt litten die Teilnehmerzahlen in Grindel-wald und Davos unter der «in-ternen» Konkurrenz aus Italien (siehe Berichte auf den kom-menden Seiten). Die Terminkollision ist jedoch nicht auf Unvermögen des neuen Zentralvorstandes oder Unachtsamkeit der Organisa-toren zurückzuführen, sondern schlicht und einfach auf das aussergewöhnlich frühe Datum von Ostern. Dadurch entstan-den Sachzwänge, die keine an-dere Lösung offen liessen. Egg
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Comme tous les chemins mènent à Cortina, chaque voiture a pris une autre route. Certains s’y sont rendu via le Mt Blanc (720 km), d’autres via le Grand Saint Bernard (730 km)
et d’autres encore via le Brenner (420 km). Malgré certains détours, tous sont arrivés à bon port: le club-house du Sci-Club 18. Un su-perbe petit chalet, apparaissant au détour d’un virage, au plein milieu d’une forêt dense, et entouré d’un magnifique manteau blanc, parfois foulé de jeunes daims farouches. À l’intérieur, dans une ambiance sportive, à l’écart du temps qui passe, nous avons été reçus pour le premier dîner informel au club-house. Le premier d’une longue liste. Afin de faire honneur à nos hôtes italiens et dans le plus pur sens de la tradition, chacun a arbo-ré son bleu SAS ou son rouge SC18 pour déguster une pièce de viande comme on en voit rarement par nos contrées.
*Afin d’établir, dès le départ, un haut degré de convivialité, nos pe-tits Suisses ont tenté d’entraîner
leurs confrères italiens, dans le seul bar ouvert un mercredi soir, hors saison. Tous les arguments, même le murmure d’un for your eyes only ou encore la promesse de déguster une vodka martini, shaken, not stirred, n’ont pu convaincre les très sérieux concur-rents italiens. Au final, onze Suis-ses se sont agglutinés dans une vieille Volvo 740 pour rejoindre la piste de danse du Cristallino, qui semblait à peine avoir été quittée par 007.
*Le lendemain matin, le programme concocté par Clemente Reale et Olivier Brunisholz a entraîné les équipes du côté de Faloria, sur des pentes parfaitement préparées, d’une déclivité peu commune en Suisse. Un géant a permis aux plus éveillés de se remettre en jambes. Après avoir parcouru les magni-fiques pistes de Faloria et le ciel
À la mi-janvier, l’équipe des Italo-Suisses avait été consciencieusement constituée. Cepen-
dant, une fois la sélection annoncée, les sportifs sont devenus casses-cou et trois d’entre
eux se sont malheureusement blessés. Il fallait se mettre à la recherche de remplaçants.
Heureusement, le SAS étant un riche réservoir de bons skieurs, quelques téléphones ont
suffi à réunir l’équipe finale : Pascale Schweizer (SAS GE), Emily Clément (SAS FR), Nico-
las Dorsaz (SAS GE), Tom Kessler (SAS ZH), Stefan Gasser (SAS BS), Gaspard Pardon (SAS
LA), Nicolas Français (SAS LA), Emmanuel Frei (LA) et Caroline Falciola (SAS GE, Réserve).
Italo-Suisse à Cortina d’Ampezzo du 26 au 30 mars 2008
L’amour à une course unique
Alpin Alpin Alpint
De Marc Walpoth
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Alpint Alpin Alpin
Impressions de Cortina d’Am-pezzo. Jean Gallay / Caroline Girardet / Simon Johnson / Sean Kelly / Armin Sieg-wart /Beat Walpoth
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s’étant dégagé, la quinzaine de jeunes suisses s’est rendue du cô-té de Cristallo afin de découvrir le fabuleux panorama des Dolomites sous un autre angle. Après cette pause revigorante, les skieurs se sont presque crus sur des pistes VIP car hormis les petits groupes du SAS ou du SC18, les autres touristes semblaient s’être volati-lisés.
*L’air frais de la montagne et le sport de la matinée ont suffit à ouvrir l’appétit des skieurs. Tous les SAS-lers, ou presque, ont re-joint leurs amis sportifs italiens au club-house pour un «petit» lunch… Quel étonnement en découvrant les longs buffets perpétuellement regarnis! La chair excellente ainsi que l’ambiance détendue et convi-viale ont suffit à retenir la majo-rité des convives à table jusqu’à 16:00. Après tout cela une sieste s’imposait.
*Le soir venu, les équipes ayant été présentées officiellement, la centaine de SAS-lers a été invitée par le SC18 au club-house pour un apéritif-dîner gargantuesque, où plateaux d’hors-d’œuvres, buffets de poissons et tables de viandes ont défilé les uns après les autres. Les drinks et le vin ont coulé à flot et n’ont pas manqué de dérou-ter certains jeunes du SAS et du SC18.
*Vendredi, jour de course! Un Su-per-G au tracé assez rectiligne s’était installé sur les pentes des Cinque Torri et attendait les coureurs au détour. Une bonne connaissance du terrain, des ga-barits imposants, des entraîne-ments professionnels, deux trois mercenaires importés tout droit des circuits de coupe d’Europe, des skis de Super-G aiguisés comme des couteaux (peut-être aussi nos si petits skis de slalom géant…) ont permis à nos amis italiens de remporter cette pre-mière discipline haut la main. Suite à cette défaite cinglante de notre équipe, nos AH se sont lan-cés dans la course avec bien plus de succès que leurs cadets. Preu-ve en est qu’à défaut d’entraîne-
ment, l’expérience peut s’avérer payante !
*Puis vint, a eu lieu la tradition-nelle «Sie+Er» de la Semaine SAS avec comme résultat toutes sortes d’acrobaties folles, passionnées et parfois même dangereuses. Un exercice digne du grand cinéma italien! Le dernier baiser fougueux échangé, tous les couples ont dé-valé la piste pour rejoindre avec panache l’arrivée, où le speaker, Olivier Brunisholz, commentait le style de chacun et chacune. Pour se remettre de ces émotions, cer-tains ont choisi la voie du ski, du côté de Lagazuoi, d’autres ceux de la panse en se rendant au club-house.
*Le soir venu, à la lumière de la lune, tous se sont dirigés vers les pentes descendues durant la journée. Après avoir passé le contrôle strict des tic-kets, assurés par les cerbères italiens du télé-phérique, nous nous rendîmes au dîner suivi de la remise des prix de la Semaine SAS, organisée par Armin et Ma-rina Siegwart au refuge Scoiattoli. Nombre de nouveaux prix et tro-phées étaient venus s’additionner aux habituelles récompenses. Une ambiance bon enfant ainsi que de multiples grappas aux goûts par-fois étonnants ont enfin permis aux membres des deux équipes de briser définitivement la glace. A ce sujet, certains disent que l’amitié dépasse les frontières. Ce soir-là, le fameux adage était devenu réalité: le groupe italo-suisse avait été créé sur www.facebook.com.
Samedi matin, notre intrépide équi-pe suisse, animée d’un désir de re-vanche et encore convaincue que rien n’était perdu, si elle parvenait à donner le meilleur d’elle-même, s’est lancée le ventre un peu bal-lotté de la veille dans un fabuleux slalom géant. Étonnamment, en une nuite, la neige semblait avoir développé une impressionnante
propriété sélective envers certains coureurs. Effectivement, dans le dernier mur, Gaspard et Emmanuel nous ont gratifiés de figures de sty-le superflues. Espoir rompu, la par-tie était définitivement perdue… Malgré cela, il faut souligner que la course pour le meilleur podium féminin a été des plus serrées. Lors du super-G, Michela Passareli (SC18) gagne en prenant un centiè-me à Pascale Schweizer. Ensuite, première manche du slalom géant, Pascale égalise. Deuxième manche du slalom géant, le chrono tombe tel un couperet et indique un écart d’un centième en faveur de la Suis-sesse: Pascale est à 3’18.39 et Mi-chela à 3’18.40. Quel soulagement nous avions tout de même un peu gagné…
*Après toutes ces émotions sportives, l’après-midi s’est résumée à une promenade sur les pentes vertigi-
neuses de Tofa-na ainsi qu’à un dernier déjeu-ner au Club. Les bonnes habitu-des se prenant vite, le reste de l’après-midi à été consacré à une sieste, pré-cieux sommeil
réparateur nécessaire pour affronter la dernière soirée dansante des ita-lo-suisses 2008. Comme entrée, un cocktail au VIP Club de Cortina. Pour plat principal, un dîner bien arrosé pour les équipes, durant lequel el-les purent enfin toutes se relâcher et renforcer les liens d’amitié exis-tant entre le SAS et le SC18 depuis 1936. Pour le dessert, la remise des trophées, agrémentée de discours forts joyeux et pleins d’humour des organisateurs. Enfin, en guise de mignardises, une soirée peu spor-tive mais très festive, dont nous gar-derons soigneusement les détails pour nous, pour avoir, bien sûr, le plaisir de vous les resservir lors d’un prochain apéro.
*Un grand merci aux organisateurs de ces italo-suisses, en particulier à Clemente Reale et à Olivier Brunis-holz, pour cette formidable semai-ne et ces merveilleux souvenirs.
«La traditionelle ‹Sie+Er› était pleine
d’acrobaties folles, passionnées et parfois même dangereuses. Un exercie digne du grand cinéma italien!»
Alpin Alpin Alpint
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Lorsque Armin – homme auquel on ne peut refuser grand-chose – m’a prié de faire un papier sur la semaine AH 2008, j’ai naïvement estimé qu’il n’était pas inconceva-ble de donner une image globale de cet événement. My foot! La plume à la main, j’ai au contrai-re réalisé que cette rencontre avait des aspects aussi divers que ses groupes et ses individus, ceci d’autant plus que le mariage avec les Italo-Suisses compliquait la tâ-che à l’envi.Théoriquement, la solution eut été de réunir un représentant de cha-que groupe autour d’une table et de faire la synthèse des opinions exprimées. Concrètement, la di-mension de la table aurait exigé des haut-parleurs pour se parler et les frais de déplacement auraient définitivement pénalisé les finan-ces de notre club. Partant, je me restreindrai à géné-rer quelques flash très subjectifs et personnels.
Voyage La combinaison avion-voiture par Venise s’est révélé parfaitement adéquate, Flybaboo étant une compagnie accueillante et le nom-bre de kilomètres de route parfai-tement tolérable eu égard à la qua-lité des chauffeurs. Par ailleurs, Venise possède un charme in-tense, conforté qu’il a été par la connaissance qu’en a Marina qui connaît fort bien les excellents pe-tits restaurants et les aspirations gastronomiques du groupe.
JeudiPar un temps aléatoire mais une visibilité permettant d’exprimer sa technique et de bien tracer ses courbes, la découverte de la région a permis de jouir pleinement d’un des attraits du SAS: rencontrer des dizaines d’amis au fil du hasard et de la variété des pentes fréquen-tées, dans des conditions de neige quasi-hivernales et sur des pistes préparées par des adeptes de la perfection, l’ambiance s’est rapi-
dement créée et les amitiés renou-velées. A elles seules, les pistes du Cristallo et de Tofana méritent le déplacement. Le dîner au Re-fuge Clubhouse 18 rappelait plus Lucullus que la Mère Royaume. Nos amis italiens nous ont reçus et nourris autour d’un buffet digne d’un cinq étoiles, qui d’ailleurs apparaissaient progressivement dans les yeux, féminins comme masculins, ceci en parallèle avec le défilé des coupes de champa-gne et les rythmes d’absorption d’un superbe vin italien. La fin de ces agapes mettait en évidence les crans de ceinture abandonnés dans la bataille et le gonflement de très nombreuses panses. Heureu-sement, pas de contrôle d’alcoolé-mie sur la route du retour !
VendrediA l’issue d’un Super G tracé aux Cinque Torri … gagné par les Ita-liens ce me semble, le traditionnel Elle et Lui a donné lieu à des em-brassades hardies, langoureuses parfois, rapides souvent, brutales exceptionnellement, ou encore «volées au passage». Par ailleurs, il est maintenant avéré que le port d’un casque avec protection fa-ciale ne facilite en rien l’accès aux lèvres de la partenaire, et c’est un euphémisme ! Un lunch au Lagaznoi au sommet d’un téléphérique impressionnant par le souvenir de 14-18, une ver-ticalité qu’a beaucoup apprécié Pablito, a fait ressurgir une discus-sion ardente et animée, mais sans animosité, au sujet d’un problème que les Lausannois auront bientôt à résoudre. Il serait inconvenant de trop s’y attarder. La descente s’est faite au radar, dure pour les molaires qui ont tendance à s’en-trechoquer lorsque les bosses sont détectées trop tard.La soirée au Refuge Scoiattoli, au somment du télésiège des Cinque Torri, a permis à nouveau un très sympathique mélange de races, de goûts, de langues (language, not tongue !), de saveurs … et de bon-
heur quasi béat. La descente à ski, de nuit, a prouvé que le vin - très bon il est vrai - n’était en aucune façon incompatible avec l’arrondi et l’élégance des virages, sans oublier l’absence de collision.
SamediLe matin était réservé au slalom géant italo-suisse et open sur une piste préparée comme une table de billard, partant, dans des condi-tions idéales pour chacun, sauf na-turellement pour les adeptes des fautes techniques ou du manque d’entraînement, ce dernier défaut se situant en antithèse de l’état général de Lorenz Heer qui débute sa saison le 1er septembre et la termine le 31 août ! A ce niveau, même Jean Kohler ne regarde plus, c’est tout dire !Notre ex-président central lausan-nois, Jean-Philippe quant à lui, conserve une forme scintillante et se permet aujourd’hui encore de «tourner autour des petits jeunes». L’après-midi offrit à plusieurs grou-pes une superbe boucle dolomiti-que vers le cœur du sud Tyrol, frôlant San Cassiano, Alta Badia, Villa et se frottant à la piste de slalom géant la plus difficile du monde (Rochat dixit) … en tous cas très très raide et en-thousiasmante pour l’ego, lorsqu’el-le est correctement dominée. La soirée à Cortina mériterait un long descriptif pour son aspect qualitatif au plan amical et gastro-nomique, mais n’évite pas un regret quant à l’importance des interven-tions orales mal ou pas préparées du tout. Une exception, bravo, no-tre Président Alexandre qui sait fort bien faire vibrer l’humour pour se faire apprécier … et écouter.En synthèse merci à Marina/Armin, Anne/Olivier et Clemente pour cet-te belle parenthèse AH italo-suisse qui fut une réelle réussite malgré certains préjugés inhérents à quel-ques antinomies entre l’ambiance «semaine AH» et l’esprit de com-pétition inter-nations. Quoique !2008 a prouvé que la symbiose était possible. Pierre Dysli
Semaine SAS, fin mars 2008
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Der Startschuss für den Anlass fiel am Freitagabend mit dem Cap-tains-Briefing. Hier wurde noch-mals die Formel für die Meister-schaft erklärt: Ein Riesenslalom am Samstag und ein Super-G am Sonntag bilden die offizielle Wer-tung. Lediglich zur Auflockerung diente der nach dem Cup-System ausgetragene Parallel-Slalom am Samstag-Nachmittag.
Luc Girardin mit Riesen-BestzeitDer Samstag begann dann für das SAS-Team trotz dem nebligen Wetter nicht schlecht: Mit der Ta-gesbestzeit von Luc Girardin im Riesenslalom sicherte sich die Mannschaft den zweiten Zwi-schenrang, nur eine Sekunde hin-ter dem Team des SC 18. Nach einer kurzen Flucht vor dem Nebel auf den Piz Gloria (siehe kleines Bild unten) fand sich das SAS-Team dann am Nachmittag für den Parallelslalom wieder an der Winteregg-Piste ein und wurde 3.
Gala-Dinner mit EhrengästenAm Samstag-Abend wurden die Teams dann im Hotel Eiger zu einem Champagner-Apéro empfan-gen, bevor man zum gemeinsamen
Gala Dinner mit den Ehrengästen gebeten wurde. Im Verlaufe des Abends sprachen nebst Initiant Cleeves Palmer auch der zweima-lige Olympiateilnehmer John Boya-gis (Honorary Speaker, Teilnehmer an den Olympischen Spielen von 1948 und 1952) sowie Beat Hodler (Präsident Kandahar Ski Club). Trotz der äusserst knappen Aus-gangslage – das Team des SAS lag nur eine Sekunde hinter dem SC 18 – liessen es sich die Teilnehmer nicht nehmen, nach dem Essen in der gemütlichen Bar des Hotels Eiger zusammen den Abend noch entspannt ausklingen zu lassen.
SAS blieb auf Rang zweiEntgegen den Wetterprognosen fand der zweite Renntag dann bei
strahlendem Sonnenschein statt, was die Schweizer jedoch lei-der nicht sonderlich zu beflügeln schien. Es war erneut das Team des SC 18, welches die Mannschafts-wertung für sich entschied, und so-mit auch an der Preisverteilung auf der Winteregg-Terrasse beim Ge-samtklassement zuoberst auf dem Podest stand. Der Silber-Platz der SAS-Equipe ist dennoch respekta-bel, setzte man sich doch unter an-deren auch gegen die beiden ein-heimischen Teams Lauterbrunnen und Mürren durch, die vor allem am Sonntag ihre Klasse zeigten.
Auf Wiedersehen im 2009Alles in allem waren die ersten Amateur Inter-Club Team Champi-onships ein voller Erfolg! So freut es denn auch besonders, dass der Kandahar Ski Club den Wettkampf nächstes Jahr erneut organisiert (wiederum in Mürren, 13.-15. März 2009). Die vier anwesenden SAS-ler empfehlen eine Teilnah-me im nächsten Jahr wärmstens. Schliesslich gibt es neben der Ka-tegorie «Men» noch drei weitere, in denen dieses Jahr noch kein Team des SAS mitfuhr... Tom Kessler
Zum ersten Mal wurden dieses Jahr in Mürren die
«Inter-Club Championships». Der SAS beteiligte
sich an den Rennen mit einem einzigen Viererteam,
bestehend aus André-Samuel Bayard (SAS Zürich),
Felix Gey (SAS Fribourg), Luc Girardin (SAS Genè-
ve) und Tom Kessler (SAS Zürich), welches sich
in der Kategorie «Men» der Konkurrenz stellte.
1st Amateur Inter-Club Team Championships, 7.-9. März 2008 in Mürren
Luc Girardin mit Tagesbestzeit riss alle mit
Hinweis
Die «Inter-Club Championships» sind ein alpiner Mannschaftswett-kampf, der auf Ini-tiative von Cleeves Palmer (Chairman des Kandahar Ski Clubs), ins Leben gerufen wurde. Mit dem Ziel, einige der traditionsreichsten Clubs Europas für eine internationale Meisterschaft unter Amateuren zusam-menzuführen, um die Begeisterung am alpinen Skirenn-sport zu fördern und internationale Freundschaften zu pflegen.
Neben dem Kan-dahar Ski Club (5 Teams) und dem SAS waren dabei: Der SC 18 (4 Teams), SAI (2 Teams), DHO (2 Teams), SCGB und Meribel sowie die beiden einheimi-schen Clubs Mürren und Lauterbrunnen – ein Total von 18 Teams, welche in den vier Kategorien «Ladies», «Ladies Senior», «Men» und «Men Senior» gegeneinander an-traten.
www.kandahar.org.uk
Das SAS-Team mit (von links) André-Samuel Bayard, Felix Gey, Luc Girardin und Tom Kessler. Selbstauslöser
Luc Girardin im «Nebel-Riesen». Robert Cohen
Alpint Alpin Alpin
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C’est donc la section lausannoise qui, sous l’égide d’un duo expé-rimenté formé de Léonie Frôté et Gaspard Pardon a organisé ce ma-gnifique événement. Tout a com-mencé le vendredi 11 avril 2008. Léonie observait attentivement les corps musclés de soldats en cours de répétition alors que Gaspard, accroché comme d’habitude à son téléphone s’inquiétait du manque de main d’œuvre à faible coût: les candidats. Mais soudain c’est le soulagement car cette main d’œu-vre certes exploitée mais vitale ar-rive enfin. Après une brève visite du Matterhorn Hostel (5 étoiles au guide des casernes suisses), où nous avions le privilège de loger, nous nous sommes immédiate-ment rendus à Schwarzsee. Sur la piste, sous le commandement de
Paul McCartney, alias Gaspard Par-don, nous avons eu pour mission de monter en 3 heures une piste de standing coupe du monde. Notre mission executée, nous sommes redescendus au village où UNE (pe-tite) bière offerte par le SAS nous attendait au PapperlaPub, qui al-lait devenir notre point de rallie-ment durant tout le weekend!
La SAS cupLes ennuis ont commencé dès le lendemain. Monsieur météo se plut en effet à laisser une trace blanche bien compacte sur la piste et dans le ciel. Ceci posera par la suite un problème de taille pour notre chef visibilité aire d’arrivée, Vincent Genicoud [… 2 ou 3 por-tes… ?]. Mais arrêtons-nous un moment sur une fonction vitale de toute course FSS: les contrôleurs de portes.Bien qu’excellemment coachés par Chantal Lattmann et composés entre autre des candidats SAS Lau-sanne Jérémie Guignard, Sophie de Torrenté et des soussignés, ces fonctionnaires de course auraient été surpris en train de dormir sur
la piste ! Mais entre les deux man-ches uniquement et aucun d’eux ne s’est assoupi plus d’une demi-heu-re pendant la course. Les coureurs, de leur côté, ont dû puiser dans leurs dernières réserves d’énergie pour parvenir à bout d’un parcours magnifiquement tracé par Christel Stadelmann. Actifs et AH/AD s’ac-cordaient pour dire que la piste était belle mais si…. Longue ! Dans l’aire d’arrivée, nous trouvions une autre candidate du SAS Lausanne, Béatrice de Courten (alias Poupy). «J’ai été chargée de ramasser les dossards; comme tous les concur-rents ne remettent pas leur dos-sard à la bonne place, il faut se pencher à 140 reprises et pour mon dos ce n’était pas évident…», nous confiait la championne Master en-core traumatisée.
Drink, Dance & Ski … and more !La course terminée et le matériel descendu à dos de candidats, il était temps de passer aux choses sérieuses. La cérémonie de remise des prix devait initialement durer 2 heures, mais sur demande expres-se du Président central – qui vou-lait profiter de l’absence de nom-breux AH lausannois pour affirmer son autorité – elle a finalement été raccourcie à 1 heure. Comme à son habitude désormais (!) la section Genève a remporté la coupe Wen-dling AH – mais où étiez-vous, AH lausannois? La Coupe Wendling Actif fut gagnée par Fribourg et la Coupe Aequalitas par Genève en-core. Le dîner fut ensuite servi dans le tout nouveau Spaghetti factory de l’hôtel Post. Le repas terminé, c’est un thé dansant au Schneewis-chen qui devait nous attendre. Mais dès notre arrivée, l’ambian-ce est montée d’un ton (à l’heure ou nous écrivons cet article nous souffrons encore d’acouphènes). Le Dancefloor a été envahi par qua-siment tous les SAS-lers présents lors de la soirée. Chose rare mais qui faisait très plaisir, on pouvait y voir des candidats rechercher des parrains et tous les moyens furent
La fin de la saison d’hiver du SAS a été dignement
fêtée à Zermatt lors du SAS Season’s Closing;
récit d’un événement riche en amusements et
bonne humeur mais qui manquait singulièrement
d’heures de sommeils et de AH lausannois.
SAS Season’s Closing 2008 à Zermatt, 12/13 avril 2008
Vive l’été – une bonne saison s’est terminée
Alpin Alpin Alpint
Alexander Troller, Luc Girardin, Phi-lippe Reymond et Pierre-Alain Ceralli s’envolent de leur télésiège vers l’été: si le style en «V» est conforme aux techniques mo-dernes de saut, les skis parallèles et la bouche grande ouverte renvoient davan-tage à l’époque de Walter Steiner. Caroline Gaillard
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Alpint Alpin Alpin
bons ! Puis, Alix de Courten qui se sentait un peu à l’étroit sur la piste de danse fut promue au rang de DJ assistante, ce qui mit une ambian-ce d’enfer parmi les SAS-lers toutes sections confondues! Elle occu-pera ce poste jusqu’au lendemain matin et il lui valut fort malheureu-sement une très mauvaise chute à ski quelques heures plus tard. Alix la battante fut en effet la première à se lever dimanche matin (s’était-elle couchée?) pour toucher encore une fois la neige de la saison. Mais c’était certainement un peu trop et la voilà alitée pour plusieurs se-maines ! Courage et patience Alix te remettront vite sur pied et nous permettront de tous nous retrou-ver très vite pour d’autres folies… moins périlleuses cette fois-ci!
Natalia Cornaz et Andrea Gabus
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Les courses de Zermatt furent marquées par une mauvaise visibilité. Les nuages reprirent systématique-ment le dessus. Caroline Gaillard
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Schweizerische Studentenmann-schaft vor neuen AufgabenDer Schweizerische Hochschulver-band (SHSV) hat die Führung der Studentenmannschaft und die Or-ganisation der Studenten-Schwei-zermeisterschaften an den SAS de-legiert. Heiner Iten als Vertreter des SHSV ist in die Mannschaftsfüh-rung integriert. Er nimmt eine sehr aktive Rolle ein und unterstützt die Mannschaft ausgezeichnet.
Verändertes UmfeldDas Umfeld des Studenten-Ski-Wettkampfsports hat sich stark geändert: Mehr Fahrer mit Matura: Zuge-
nommen in Swissski-Kadern ha-ben Gymnasiasten und Fahrer mit Matura. «Up or out»: Der obige positive
Trend wird leider abgeschwächt, da «Up or Out», also Aufsteigen oder mit dem Skifahren aufhören vor Er-
reichung des 20-igsten Lebensal-ters, sehr verbreitet ist. Damit ge-hen viele Talente verloren, obwohl der Leistungszenit im Skifahren erst in relativ hohem Alter erreicht wird. Im Weltcup beispielsweise sind viele Spitzenfahrer älter als 28 Jahre. Strukturierteres Studium: Das
Studium ist infolge der Bologna Reform viel strukturierter als in früheren Jahren und lässt viel we-niger individuellen Freiraum zu. Damit wir die Zeit fürs Training und Wettkampf limitiert und der Sport muss dem Diktat des Studienplans folgen. Europäischer Studentenskizir-
kus: Der europäische Studenten-skizirkus hat stark an Bedeutung verloren und ist beinahe nicht mehr existent. Unsere Schweizerische Studentenmannschaft ragt als Mo-nolith aus den anderen Nationen heraus, Frankreich, Deutschland,
Österreich, Italien haben keine organisierte Mannschaften mehr, die FISU Rennen, mit Ausnahme des Saisonauftaktes im Kanuertal und den U-Games wurden von den Studenten kaum beachtet. Echte Studenten, die Studium und Ski-fahren auf hohem Niveau bestrei-ten sind die Ausnahme. Beziehung zu Swiss Ski: Inner-
halb Swissski besitzt der SAS heu-te eine stärkere Stellung denn je, sind doch der Präsident Urs Leh-mann und ein weiteres Mitglied des Direktoriums Jean-Philippe Rochat SAS-ler. Beste Vorausset-zungen also die Anliegen des SAS bei Swissski durchzubringen.
Kleines Studententeam mit gutem PotenzialUnter der Leitung von Hanspe-ter Denzler hat der SAS mit einer Mannschaft von vier Damen und 12 Herren die Saison 2007/2008 in Angriff genommen und trotz ver-letzungs- und prüfungsbedingter Abwesenheiten gute Resultate erzielt. Bei den Damen wurden 9 und bei den Herren 13 Top Ten Plat-zierungen an FIS Rennen erreicht. 5 Mitglieder der Mannschaft be-sitzen weniger als 50 FIS Punkte (Universiadelimite), 2 davon weni-ger als 30 FIS Punkte. Eine relativ kleine Mannschaft, aber mit gutem Potenzial.
Veränderungen im TeamRückblickend auf die letzten Jahre hat sich die Mannschaft und das Vorgehen folgendermassen verän-dert: Kleiner: Die Mannschaft ist
kleiner geworden, die absolvierten Trainings weniger. Am Karriereende: In jüngerer
Vergangenheit hatten wir das Glück, das gleich mehrere sehr starke Fahrer (Aellen / Auer / Blae-si / Denzler / Fisler / Hefti / Michel / Russi / Spörri / Zumbrunn / etc.) gleichzeitig das Kunststück Sport und Studium zu kombinieren fertig gebracht haben. Diese haben das Karriereende im Studentensport
Der SAS Alpin Bereich ist zweifellos ein wesentlicher Pfeiler, wenn nicht der wesent-
lichste unseres Clubwesens und Clubgedeihens. Grund genug ihn zu pflegen und
auszubauen, am besten – so erscheint mir – auf Bewährtes der Vergangenheit setzen
und auf neue Rahmenbedingungen anzupassen. In diesem Sinne möchte ich in die-
sem Beitrag rückblickend auf meine beinahe fünf jährige Amtszeit als Chef alpin die
heutige Situation im Studentenrennsport aufzeigen und die guten und weniger gu-
ten Seiten des SAS Alpin Bereiches skizzieren*. Der Beitrag erhebt keinen Anspruch
auf Vollständigkeit sondern ist vielmehr als persönliche Wertung zu verstehen.
SAS Alpin – ein Rückblick
Die Rahmenbedingungen haben sich verändert
Alpin Alpin Alpint
* Hinweis
Die Ausführungen zu den U-Games und dem SAS-Cup befin-den sich auf Seite 8 dieser Ausgabe.
Hanspeter (linkes Bild) und Rosma-rie Denzler. HGr
Von Hans Grüter
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(28 Jahre) erreicht oder stehen kurz davor. Eine ähnliche Ballung an starken Fahrern ist zur Zeit für die Zukunft nicht in Sicht. Individualität: Zusätzlich zu
Schwerpunkttrainings mit der ganzen Mannschaft haben individu-elle Trainings, d.h. trainieren wann immer ein einzelner Athlet studi-umsbedingt Zeit hat, zugenommen. Damit werden die zeitlichen Gege-benheiten der einzelnen Athleten optimal berücksichtigt. Die Gefahr besteht darin, dass der einzelne Fahrer weniger im SAS integriert ist und der notwendigen Halt einer Mannschaft verloren geht. Tourneen: Tourneen beispiels-
weise nach Südamerika oder Nor-wegen für Training und Wettkampf auf optimalen Schneebedingungen waren sehr erfolgreich und sicher-ten z.B. Ian Russi die Universiade-qualifikation. Vielfältigkeit: Die Mannschaft
hat sich weiterentwickelt in Rich-tung Masters (für Fahrer älter als 28 Jahre) oder im Hinblick auf eine Olympiateilnahme in Vancouver 2010 in Richtung Ski-cross (Mirco Auer) oder fahren mit einer auslän-dischen Lizenz (Cynthia Denzler für Kolumbien). Kontinuität: Hanspeter Denzler
war und ist das stabile Element. Während Jahren betreut er die Stu-dentenmannschaft und leistet un-ermüdlichen und grossen Einsatz (Im Namen der ganzen Mannschaft ihm, seinem Team und insbeson-dere Rosmarie ein herzliches Dan-keschön...) Kooperationen: Der SAS setzt
in letzter Zeit vermehrt auf Koopera-tion mit anderen Kadern innerhalb und ausserhalb von Swissski. Posi-tiv zu werten ist die damit erreichte Flexibilität und Anpassung an die einzelnen Bedürfnisse der Fahrer. Struktur & Organisation: Die
Struktur, Organisation und Weiter-entwicklung ist meiner Meinung nach verbesserungsbedürftig und vor dem Hintergrund neuer Anfor-derungen wie oben skizziert not-wendig.
Auf Bewährtem aufbauen und sich an Trends orientierenUmfeld und Vorgehen des SAS zusammenführend ist es für die Zukunft wichtig, die Chancen des Umfelds zu nutzen, auf Bewährtem aufzubauen und sich an den Trend orientierend aktiv weiterzuentwi-ckeln. Für den weiteren Erfolg er-scheint mir wichtig zu sein: Professionalität: Die Professio-
nalität im Training und Wettkampf erhöhen. Nicht im Sinne einer Ser-vicementalität, dass den Fahrern alles geboten wird und sie nicht mehr selber Verantwortung tra-gen, sondern im Sinne, dass ihre Zeit knapp ist, und wenn immer sie Trainieren und Rennen Fahren optimale Rahmenbedingungen antreffen. Ob dies mit Kooperati-onen möglich ist bezweifle ich. Ein Einsatz eines dezidierten Trainers erscheint mir vielversprechender. Marketing: Der SAS muss sich
nachhaltig um den Nachwuchs für die Studentenmannschaft küm-mern. Erfolg verspricht auch hier, wenn der SAS ein klares, verständ-liches, professionelles Mann-schaftskonzept aufzeigt, vermittelt und lebt.
Die Voraussetzungen sind ausgezeichnetDer SAS hat hervorragende Voraus-setzungen, eine kleine und schlag-kräftige Studentenmannschaft zu betreuen, neue Mitglieder anzu-ziehen und in der Schweiz eine «kleine aber feine» Position zu er-schaffen.Auch ganz grosse Erfolge konnten in den fünf Jahren erzielt werden. Ich erinnere an die zwei Medaillen an der Universiade in Innsbruck von Aita Camastral (Gold im Sla-lom) und Michael Weyermann (Silber im Slalom), die Diplome von Jan Urfer (Abfahrt Innsbruck und Riesenslalom Turin) und die beiden Diplome des «echten» Studentenkader-Fahrers Thomas Zumbrunn in Torino (Super-G und Kombination) sowie die guten Plat-zierungen von Jörg Spörri an der Universiade in Innsbruck.Ich bin überzeugt, dass unsere Athletinnen und Athleten an der kommenden Universiade in Har-bin/China gute Chancen besitzen diese Erfolge zu wiederholen und wenn Sie über sich hinauswach-sen wieder Medaillen nach Hause bringen.
Alpint Alpin Alpin
Wechsel beim Alpin-verantwortlichen
Hans Grüter ist nach fünf Jahren in der Funktion des Alpin-verantwortlichen zurückgetreten. Sein Nachfolger ist Pierre-Alain Ceralli, einer der drei Vizepräsi-denten im SAS-ZV.
Thomas Zum-brunn an der Universiade 2007 Torino unterwegs zu seiner Diplom-klassierung in der Kombination. Roli Eggspühler
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Die Tschechen lösten das Problem, indem sie für die (kurze Zeit nach den FISU-Rennen) am selben Ort stattfindende Biathlon-EM reichlich Kunstschnee produzierten, und die-ser Schnee für die Studenten-rennen benützt werden konnte. Das heisst, die Rennen fanden auf einem Band von 2.5km Län-ge aus Kunst-schnee statt. Das ist sicher nicht das, das ein Langläuferherz höher schlagen lässt. Aber die Alternative (kein Rennen) wäre noch weniger toll – also Augen zu und durch!
Deutsche HSM in ÖsterreichAuch im deutschen Niederwangen gab es keinen Schnee. Diese Ren-nen wurden in das 30km entfernte Sulzberg nach Österreich verlegt, wobei auch dort von den Veranstal-tern ziemlich viel geschaufelt wer-den musste, um die 3km-Schlaufe
in Stand zu halten. Fakt ist, dass immer wieder ein enormer Auf-wand betrieben wird, um diese FI-SU-Rennen durchzuführen. Das ist toll, und wird von den Athletinnen
und Athleten sehr geschätzt.
Zwischen Be-geisterung und ZerfallNove Mesto bietet als Welt-cup-Veranstal-ter eine hervor-
ragende Infrastruktur, welche vom geheizten Wachshäuschen über die erwähnte Kunstschnee-Anlage bis zur Internet-«open-access sta-tion» reicht. So sind auch die Wett-kämpfe durch ein eingespieltes Or-ganisationskomitee bis ins Detail durchgeplant und lassen nichts zu wünschen übrig. Deshalb ist es auch nicht verwun-derlich, dass sich die Organisa-toren nie über Teilnehmermangel beklagen müssen. So waren bei den Frauen 30 und bei den Män-
Schneereiche Winter scheinen immer mehr der Vergangenheit anzugehören. Damit haben
auch die Veranstalter der Hochschulmeisterschaften zu kämpfen. So lag weder in Nove Me-
sto (Tschechische Republik) noch in Niederwangen (Deutschland) genügend Schnee. Frau
Holles Untätigkeit wurde jedoch künstlich und grenzüberschreitend überlistet.
Tour de FISU in der Tschechischen Republik und in Deutschland
Ohne Kunst kein Schnee!
«Ein Tscheche, der sich auch nur im
entferntesten Sinne zum ‹langläufelnden› Teil der Bevölkerung zählt, steht in Nove Mesto am Start.»
«Tour de FISU»
Die FISU Rennen sind eine Reihe von nationalen Hochschulmei-sterschaften mit internationaler Beteiligung und offen für alle U28 Studenten. Durch das Reziprozi-tätsabkommen werden auslän-dische Starter vom jeweiligen Veranstalter ein-geladen. Aus der Schweiz finden sich jedes Jahr ein paar nordische SASler zusam-men, um an die-sen Wettkämpfen teilzunehmen. Da die verschiedenen Hochschulmei-sterschaften meist in kurzer Abfolge aufeinander statt-finden, wurde da-raus – analog der grossen «Tour de Ski» – eine kleine Tournee gemacht. Die Tour führte von Nove Mesto in der Tschechischen Republik nach Niederwangen an die deutsche Hochschulmei-sterschaft.
Nordisch Nordique Nordisk
Simone Bürgler
Von Antonia Bünter
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nern bis zu 50 Startende gemel-det. Wobei das Niveau sich vom tschechischen Topläufer bis zum vielleicht-einmal-im-jahr-auf-den-skis-stehenden «Pläuschler» er-streckt. Ein tschechischer Student, der sich auch nur im entferntesten Sinne irgendwie zum langlau-fenden Teil der Bevölkerung zählt, steht in Nove Mesto am Start. Eh-rensache! Genauso wie das Bier nach jedem Rennen, und die be-rüchtigte Party am Schluss.
Probleme trotz IntegrationWährend die Tschechen mit zu wenig Platz in ihren Un-terkünften zu kämpfen haben, sind die Deut-schen Hochschulmeisterschaften eher von anderen Sorgen geplagt: Bei den Frauen waren gerademal sieben Läuferinnen gemeldet (die zwei Schweizerinnen machten somit über einen Viertel des Ge-samtfeldes aus...) – und weil Teil-nehmermangel nicht gerade ein neues Problem ist, versuchte man dieses Jahr die Rennen in einen Deutschland-Pokal-Wettkampf einzubetten. So gab es zwar ei-nen interessanten Vergleich mit
«Die Plauschläufer wurden in Deutsch-
land von der superpro-fessionellen Konkurrenz mit abschätzigen Blicken eingedeckt.»
der Deutschen u14- und u20-Elite, wobei die Plauschläufer von der superprofessionellen Konkurrenz dermassen mit abschätzigen Bli-cken eingedeckt wurden und sich wohl kaum je wieder an eine Hoch-schulmeisterschaft wagen werden.
Politisch heikler Prozess!Am Ende durfte man auf eine spannende und amüsante Wo-che zurück blicken. Und dennoch
waren die Ge-fühle gemischt: Der blühende Unisport in der Tschechischen Republik und anschliessend die «Leere» an den Wettkämp-fen in Deutsch-
land, wo wirklich um jeden Teil-nehmer gekämpft werden muss, waren sehr kontrastreich! Das wirft Fragen um die Zukunft dieser Rennen auf, die sich in ei-ner heiklen Spirale befinden: So ist Deutschland dieses Jahr (wie Österreich letztes Jahr) aus dem Reziprozitäts-Vertrag ausgestie-gen. Doch damit steigert man kei-ne Teilnehmerzahlen. Das hat sich schon Anfang der neunziger Jahre gezeigt, als die ersten Nationen ausgestiegen sind.
Nordisk Nordique Nordisch
Jonas Bürgler
«Tour de FISU»Pas de neige naturelle en République Tchèque et
en Allemagne. Mais ce problème là a été réglé
avec des canons de neige et un «déménagement»,
contrairement au manque de participants que la
sortie de l’accord de réciprocité ne va pas améliorer.
Peu de participants aux compé-titions en Allemagne, qui ont été déplacés de trente kilomètres en Autriche en raison du manque de neige. En République Tchèque, qui se fait une excellente publicité par des compétitions bien organisées depuis plusieurs années, la situa-tion était radicalement différente: trente dames et cinquante mes-sieurs ont contribué à créer une vraie atmosphère de compétition sur les pistes de Coupe du Monde de Nove Mesto.
l’accord de réciprocitéTout comme l’Autriche l’an der-nier, l’Allemagne, s’est désormais retirée de l’accord de réciprocité – de mauvais augure pour le nombre de participants, tel que vécu au début des années nonante lors de premiers retraits. Puisse l’exemple tchèque faire école pour l’avenir des courses FISU ! AB / AT
In Osteuropa sind die Langlaufloi-pen anders als bei uns oft auf Waldstrassen. Dies hat den Vorteil, dass der Kunstschnee gut vor der Sonne geschützt ist.
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Muriel Hüberli kam als Dritte vom Startabschnitt in Tuchfühlung mit den späteren Siegern aus Davos retour. Rahel Imoberdorf, deren Langlaufkarriere noch vergleichs-weise jung ist, lief drittbeste Zeit und Sandra Gredig brachte die Sil-bermedaille ins Ziel.
Bruderduell bei den MännernBei den Männern verlor Andrea Florinett auf dem Startabschnitt 1:15 Minuten auf die Topläufer
Die SAS-Langläuferinnen setzten den zweiten Teil der
Langlauf-SM in Feutersoey so fort, wie sie den ersten
Teil aufgehört hatten: Mit einer Medaille (wieder in
Silber). Die Männer gewannen erstmals seit neun Jah-
ren ebenfalls wieder eine Staffelmedaille an einer SM.
Langlauf-SM im Feutersoey, 29./30. März 2008
Historischer Staffelerfolg für SAS-Teams
Nordisch Nordique Nordisk
Mauro Gruber bei der Übergabe an Schlussläufer Gaudenz Flury. AW
Glücklich, aber geschafft im Ziel: Schlussläufer Gaudenz Flury. AW
Die beiden SAS-Medaillenstaf-feln (von links): Gaudenz Flury, Muriel Hüberli, Sandra Gredig, Mauro Gruber, Andrea Florinett und Rahel Imober-dorf. AW
des Nationalkaders und blieb da-mit im Zeitbudget. Mauro Gruber hielt das SAS-Team mit viertbester Zeit im Rennen um die Medaillen. Und Gaudenz Flury machte auf dem Schlussabschnitt gegen sei-
nen Bruder (läuft für den Skiclub Davos) alles klar. Mit diesen SM-Medaillen gelang den SAS-Lang-läufern eine ähnlich erfolgreiche Saison wie letztes Jahr, das sämt-liche Rekorde brach. Roli Eggspühler
OYSTER PERPETUAL DATEJUST TURN-O-GRAPH
hermann maier Skieur professionnel. Mental d’acier.
Champion du monde. Champion olympique.
Roi de la Descente, du Slalom géant et du Super-G.
Déplace des montagnes pour rester au sommet.
SASMagazin_04_08.qxd 18.4.2008 14:01 Page 1
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Wilde Piraten, Bauarbeiter, Seren-getitiere und Skifahrer, Eishockey-spieler, Velofahrer und Wikinger und dies alles auf einem Haufen! Gibt’s nicht? Dann habt ihr wohl noch nie etwas vom berühmten Marathøl in der Ferienecke der Schweiz gehört.
Sehr gute Beteiligung«Wir sind positiv überrascht, die diesjährige Beteiligung war ausser-
ordentlich gut. Neben berühmten Persönlichkeiten wie Fiona und Shrek aus far far away, reisten ein-zelne gar aus der Antarktis an, um an die-sem Spektakel dabei zu sein!», meinte OK-Prä-sident Gaudenz Flury zufrieden: «Schon bei der Anmeldung und am Start hat-ten wir sehr viele Teilnehmer. Aber am Schluss sahen im Zielraum die meisten doppelt so viele.»
Das «Vorspiel» ist wichtig Grund für diesen Teilnehmerzu-strom waren vielleicht die Neue-rungen. Denn dieses Jahr waren erstmals vier Runden am Stück zu absolvieren – sprich ganze 1,5 Li-ter Rennbier!!! Es versteht sich von selbst, dass die Fortbewegung in der (extrem) freien Technik erfolgt,
da schon vor dem eigentlichen Start einiges gekippt wird – durch-schnittlich um die 0,5 Liter.
«Radler» Mau-ro Gruber meint dazu: «Das Wichtigste im Wettkampf ist ein gutes Ein-wärmen davor. Richtig warm, hast du das Rennen schon fast gewon-
nen.» Das gilt auch für das Mara-thøl, einfach in der Wettkampfform angepasster Art und Weise.
«Le Mans Start» bewährt sichBezüglich des Starts hatte sich die letztes Jahr eingeführte «Le Mans»-Lösung bewährt, weshalb es auch diesmal wieder hiess: Skis und Stöcke deponieren und ab zum Start, der zu Fuss er-folgte. Ganz so genau nahmen es einige dann aber doch nicht mit dem «Le Mans Start» – galt doch, erst leerzutrinken und dann los-zurennen! Aber das OK hatte keine Zeit Stra-fen zu verteilen, und wäre dazu auch nicht mehr in der Lage ge-wesen. An der Spitze entbrannte alsbald ein heisser Dreikampf zwi-schen Bauarbeiter Thomas Nyikos, Fussballer Valerio Leccardi und der Polizei. Es blieb spannend bis zur letzten Runde. Erst dort konn-te Valerio den entscheidenden Zwischensprint im Biertrinken für sich entscheiden und war nicht mehr aufzuhalten: «Eigentlich bin ich ja nicht so ein Biertrinker. Ich bin einfach zügig durchgelaufen und plötzlich war ich alleine.»
Steppentiere bei den FrauenBei den weiblichen Mitstreitern setzten sich klar die Steppentiere durch: So lautete es dann zum Schluss: Zebra vor Gepard. Wohl zum Glück für das Zebra. Nicht aus-zudenken, was geschehen wäre, wenn der Gepard zu nahe gekom-men wäre... Bettina Gruber
Das SAS-Marathøl in Davos gehört zum Saisonende
wie die Bratwurst zum Fussballmatch. Doch selbst
bei aller Tradition dieser speziellen Veranstaltung
gab es heuer Neuerungen. Nicht etwa Bratwürste,
sondern eine Streckenverlängerung um eine Runde.
Das ist happig, denn total vier Runden entsprechen
1.5 Liter «Rennbier». Es kam, wie es kommen mus-
ste: Zum Ende gab es einen heissen Fight zwischen
einem Bauarbeiter, einem Fussballer und der Polizei!
SAS-Marathøl in Davos, 12. April 2008
Fussballer und Bauarbeiter im Duell mit Polizei
«Schon am Start waren es sehr viele
Teilnehmer. Aber am Schluss im Zielraum sa-hen die meisten doppelt so viele.»Gaudenz Flury, OK-Chef Marathøl
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Zwei «Nonnen» verfolgen in göttlichem Tempo den Radrennfah-rer, der vor ihnen in Begleitung von Schutzengeln in die Tiefe rast.
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Marathøl – «La Course de la Bière»
Le SAS Marathøl a été lancé en 1995 et tient depuis
lieu de clôture de saison pour les athlètes nordiques.
Sa popularité est sans faille – le nombre de participants fut énorme. Et pas seulement parce que la plu-part d’entre eux voyaient à double dans l’aire d’arrivée! Pirates, ou-vriers du bâtiment, animaux de la steppe et skieurs, joueurs de hockey sur glace, footballeurs, cyclistes et vikings. Et à la conclusion un duel disputé entre un footballeur et un ouvrier du bâtiment avec la police! Voilà qui est typique pour le SAS Marathøl, où chacun ajoute son dé-guisement à sa panoplie de ski de fond. Pour la première fois cette an-née les participants avaient quatre tours à accomplir – compte tenu du ravitaillement en bière avant le dé-part et après chaque tour, le volume de bière par participant à la course est de 1.5 litre ! Sans oublier une motricité en style libre qui devient encore plus libre à chaque tour… AT
Nordisk Nordisch Nordique
Chips
Le SAS Marathøl 2008 a révé-lé que les alpins sont à la peine dans les ascensions: l’un dans sa tenue fromage tient sa jambe tel un canidé honorant un arbre (en haut à gauche). Quant à l’autre (en bas à droite) dans sa tenue Swisscom il ne tenait plus sur ses jambes, probablement atterré par les tarifs surfaits de la téléphonie mobile, ou était-ce encore parce que l’hilarité provoquée par son
collègue fromager lui fit perdre l’équilibre ? Ou l’ «Alpin» n’était-il qu’un nordique qui voulait singer son collègue aux lattes larges? Quelle que soit la réponse: au Marathøl ri-en ne compte. Car dans l’aire d’arrivée chacun a oublié ses chutes. Egg / AT
Les «Alpins» atteignent leurs limites dans les montées
Der Start zum Marathøl: Jeder hat ein Bier in der Hand. Losrennen darf man erst, wenn es leer ist.
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Lodge auf einen Telefon- und ei-nen Internetanschluss beschränkt, waren Themen der internationa-len Politik und Wirtschaft eher die Ausnahme, etwa ob Hillary oder Obama in Texas und Ohio gesiegt hätten oder ob der UBS Aktienkurs tatsächlich unter CHF 30.00 ge-fallen sei. Dafür wurden wichtige lokale Themen heftig diskutiert, so die tägliche Wahl des Weins für das Nachtessen. Nachdem die in den ersten Tagen kredenzten Gewächse aus der neuen Welt von einem nicht-genannt-sein-wollenden Weinexperten als «Pfüt-zen» bezeichnet wurden, wurde am Dienstag mit einem Amarone erstmals SAS-Qualitätsstandard erreicht. Dieses Niveau konnte für den Rest der Woche gehalten werden, da der Wein von Team-Mitgliedern offeriert wurde, wobei die Gründe dafür sich von «Weil ich zwei Jahre über die Pensionie-rung hinaus arbeiten darf.»[!] (Ivan Wagner) über «Ich hatte ein gutes Geschäftsjahr.» (Robert Kessler) bis zur Feier eines runden Geburts-tags bewegten.
Das eigentliche Hauptthema der Woche war jedoch, wie könnte es anders sein, die existenzielle Fra-ge, ob einige Mitglieder des har-ten Kerns der SAS-Heligruppe die «Millionen-Fuss-Marke» erreichen würden und damit den teuersten Skianzug der Welt in Empfang neh-men dürften. Ivan Wagner, jeden Morgen von der Schweizer Phar-maindustrie «gesponsert», liess keinen Run aus und scheiterte schliesslich nur knapp, obwohl er – wie übrigens alle SAS-ler – am Ende der Woche die 60000-Hö-henmeter-Medaille entgegenneh-men durfte. Christoph Schmid nahm es etwas lockerer und kehrte zweimal vorzeitig in die Lodge zu-rück, um seinen Anzug bei näch-ster Gelegenheit, d.h. in zwei Jah-ren anlässlich einer Heli-Woche mit seiner gesamten Familie, in Empfang nehmen zu können. Der dritte Kandidat war Thomi Hug, der die Sache auch eher cool anging und am zweitletzten Tag vorzeitig in die Lodge zurückflog – mit dem Resultat, dass ihm am offiziellen Ende der Woche noch ein paar Hö-
Dem be-
kannten SAS-
lerischen Individualis-
mus entsprechend trafen die
elf Mitglieder der SAS Heli-Gruppe
2008 zu vier verschiedenen Zeitpunkten
von Zürich über London bzw. Frankfurt und
Phoenix Arizona in Calgary ein. Zum Formations-
flug setzten die SAS-ler erst im Pulverschnee an.
Heli-Skiing-Woche in Bobbie Burns (Kanada), 29. Februar - 9. März 2008
Weisser Pulver und rote «Pfützen»
Sektionen Sections Seksjoner
Von Kurt Sieger
Das Comeback des Jahres bot Urs Jaeger: Nach seiner verletzungsbe-dingten Abwesenheit 2006 über-nahm er wieder die wichtige Aufga-be als doorman.
*Das SAS-Team wurde von den
übrigen Gruppen als «Swiss Pre-cision Team» bezeichnet, da
wir mit einer Genauigkeit von Schweizer Uhrwerken ki-
lometerlange Abfahrts-teppiche in die weis-
se Landschaft «knüpften». Dass dieses Ur-
teil unter an-derem von Türken, Me-xikanern (!) und Iranern
kam, das soll unserer Höchst-leistung
keinen Abbruch tun.
*Da sich die Kommunikati-
on mit der Aussenwelt in der
Die SAS-Heliski-ing-Gruppe mit (von links) Ivan Wagner, Chri-stoph Schmid, Martin Kessler, Kurt Sieger, Philipp Weber, Urs Jaeger, Ueli Moor, Walti Weder, Richard Dold, Thomi Hug, Robert Kessler. Selbstauslöser
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Eine kleine Gruppe von interessier-ten SAS-lern traf sich am späten Nachmittag auf dem Thuner Waf-fenplatz. Nach einer kleinen Ein-führung in die Aufgabenstellung des Logistik-Centers der Armee in Thun erhielten die Teilnehmer ei-nen Einblick in die Ski-Werkstatt.
Modernste MaschinenIn der Ski-Werkstatt der Armee wer-den alle Alpin- und Langlaufskis sowie Snowboards des Schweizer
Militärs und des Bundesamtes für Sport (BASPO) unterhalten. Die Werkstätte ist mit den modernsten
Maschinen zum Schleifen von Be-lag und Kanten und zum Wachsen ausgestattet und wird von einem sachkundigen Mitarbeiter mit langjähriger Erfahrung als Skibau-er geleitet. Neben der Wartung der Skis und Snowboards werden in der Skiwerkstatt auch Schnee-schuhe, Teleskopstöcke und Bin-dungen repariert und die eben-falls im Logistik-Center in Thun angegliederte Sattlerei ist für die Reparatur von gerissenen Riemen an Skitourenfellen verantwortlich. Entsprechend ist der Unterhalt des gesamten Skimaterials des VBS professionell und effizient sicher-gestellt.
Neue, taillierte Stöckli-SkisDer Arbeitsablauf und der Materi-alfluss in der Ski-Werkstatt wurden möglichst optimal gestaltet. In nur wenigen Minuten wird aus einem völlig zerkratzten, verbeulten Paar Ski ein beinahe neuwertiges Pro-dukt. Beeindruckt zeigten sich die SAS-ler auch von den neuen Skis der Armee. Statt den alt gedienten Tourenskis verfügt die Armee heu-te über neue, taillierte Stöckli-Skis. Auch bei den Tourenbindungen vertraut die Armee auf ein Schwei-zer Qualitätsprodukt (aus der Pro-duktion der Berner Oberländer Fir-ma Fritschi). Aline Bütikofer
Motiviert durch eine Initiative von Felix Steine-
brunner (SAS Zürich) hatte der SAS Bern die Gele-
genheit, die Ski-Werkstatt der Schweizer Armee
in Thun zu besichtigen. Im Logistik-Center in Thun
werden neben Panzer und Waffen auch die Skiausrü-
stungen der Armee instand gestellt und gehalten.
SAS Bern zu Besuch in der Ski-Werkstatt der Armee, 21. Februar 2008
Instandhaltung der Skis für Schweizer Soldaten
Blick in die Skiwerkstatt der Schweizer Armee in Thun. Armeepressedienst
Seksjoner Sections Sektionen
henmeter fehlten und der Helipilot zu einem Extraflug motiviert wer-den musste, damit die Zeremonie der (symbolischen) Übergabe des Skianzugs am Schlussabend doch noch über die Bühne gehen konn-te (siehe kleines Bild oben auf der linken Seite).
*Thomi Hug hat sich in einer lau-nigen, gehaltvollen Rede auf Eng-lisch für den Anzug und die Urkun-de bedankt, worauf Ivan Wagner die Gelegenheit benützte, der Bob-bie Burns Lodge die letzten beiden
Ausgaben des «Schneehasen» zu überreichen und den staunenden Gästen und Angestellten die ein-zigartige Geschichte des SAS «in a nut-shell» zur Kenntnis zu bringen. Dann hat unser Senior-Rapper, Ueli Moor, mit seinen SAS-Sängerkna-ben die Zuhörer zu wahren Begei-sterungsstürmen hingerissen. Die diesjährige Heliskiwoche war für den harten Kern bereits mindestens die 6. Auflage. Der Enthusiasmus hat kein Jota nachgelassen und die 7. Austragung im Jahre 2010 ist be-reits beschlossene Sache.
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«Er war eher introvertiert, ich das Gegenteil», erinnert sich Nicole Darbellay an die Universiade 1991 in Sapporo zurück. Er war ein ru-higer Romand, sie eine kommuni-kative Bernerin. Doch geschwatzt hatten sie in Japan kaum miteinan-der. Gefunkt hat es erst eine Saison später, als Nicole und Alain einen Winter lang als einzige Schweizer an die Studenten-Europacup-Ren-nen fuhren und so (zwangsläufig) miteinander ins Gespräch kamen. Für Gesprächsstoff sorgte ihre Be-ziehung 1993 sogar auf höchster Ebene: An der Universiade in Za-kopane (Polen) wurde Alain vor die Delegationsleitung zitiert, nach-dem er bei der Übernachtung im Rahmen der vorzeitigen Anreise der Abfahrer mit Nicole auf dem
Zimmer war. «Ich musste offiziell darum ersuchen, dass ich mit mei-ner Freundin während der Univer-siade das Zimmer teilen durfte», lacht Alain Darbellay heute über die damals für alle komische Situ-ation. An der Universiade 1995 in Jaca (Spanien) klassierte er sich im Riesenslalom und in der Kombina-tion auf dem 4. Rang und gewann zwei Diplome.
Wettkämpfe in zwei Sportarten!An ihrer vierten und letzten Univer-siade, 1997 in Muju-Chonju (Korea),
sorgte Nicole Debrunner nicht rund um die Zimmerzuteilung, sondern wegen einer sportlichen Episode für Aufsehen. Die Alpine startete nämlich auch bei den Nordischen. «Wir waren alle etwas frustriert. Ich, weil ich für den Riesenslalom gerade mal Startnummer 40 erhal-ten hatte und meine eigentlichen Ziele damit schon vor dem Start im Schnee begraben musste. Und die beiden nordischen Frauen, weil sie nur zu zweit in Korea waren und somit nicht in der Staffel starten konnten», holt Nicole Darbellay aus. Was dann folgte, zeugt von echtem SAS-Geist – die Alpinspe-zialistin bot sich den Nordischen spontan als dritte Schweizer Läu-ferin an: «So konnten Alexandra Strobel und Gaby Kolanos in der Staffel starten und sich optimal auf ihren letzten Einzeleinsatz vorbereiten.» Im abschliessenden 15km-Freistil-Rennen erreichte Ga-by Kolanos das beste je von einer Schweizerin an einer Universiade erzielte Nordisch-Resultat. Und Nicole Darbellay behält ihr ein-ziges Langlaufrennen auf diesem Niveau als ihre «grösste sportliche Leistung überhaupt» (O-Ton Nico-le...) in Erinnerung: «Ich wuchs völ-lig über mich hinaus und schaffte es, bis zum Schluss an der vor mir laufenden Kanadierin dranzublei-ben!»
Er ist seit 1991 Mitglied bei SAS Lausanne, sie
wurde 2001 in den SAS Bern aufgenommen. Dass
Alain und Nicole Darbellay-Debrunner ein Paar
sind, verdanken sie einer personellen Baisse im
alpinen Studentenkader. Heute leben die total
achtfachen Universiade-Teilnehmer in La Fouly
(Kanton Wallis) und sorgen dafür, dass dem Stu-
dentenkader der Nachwuchs nicht ausgeht.
«Skifamilie» Alain und Nicole Darbellay-Debrunner
SAS-Comeback in Planung
Sektionen Sections Seksjoner
Von Roli Eggspühler
Alain Darbellay. zVgNicole Darbellay-Debrunner und Elodie.
Familie Darbellay-Debrunner ge-niesst den letzten Schnee in La Fou-ly: Papi Alain und Delphine (links) ziehen Mami Nicole mit Estelle und Elodie. zVg
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Nicole Debrunner s’est signalée par un exploit sportif. En tant que membre du cadre alpin, elle s’est spontanément proposée à ses deux collègues nordiques afin de leur permettre de courir le relais. Nicole Darbellay-Debrunner consi-dère cet engagement comme son «plus grand accomplissement sportif de tous les temps». Sa mo-tivation était telle qu’elle s’est ac-crochée à une athlète canadienne jusqu’à l’arrivée.
Pour se rapprocher d’Alain, Nicole a rejoint Martigny en 1995 et les noces furent célébrées en 2000.
Alain était alors déjà chef des re-montées mécaniques de La Fouly depuis un an et avait obtenu son brevet de moniteur de ski et ac-compli sa formation de guide de haute montagne. Jusqu’à la nais-sance de Delphine (en automne 2002), Nicole a dirigé une coopé-rative agricole.
La famille a vu arriver Estelle en 2005 et Elodie en 2007, rendant plus difficile une participation régulière de Nicole et d’Alain aux manifestations du SAS, alors que leur vie professionnelle se concentre sur le Val Ferret. Ils pré-voient leur retour au SAS dès que tous les enfants tiendront sur les skis. Un seul regret: que les trois filles Darbellay ne soient pas déjà sur les skis de fond. Elles pour-raient ainsi prévoir une partici-pation aux Universiades de 2027 comme un relais féminin complet ne devant pas compter sur le sou-tien d’une collègue du cadre al-pin... egg/at
Seksjoner Sektionen Sections
Von Bern ins Wallis1995 war Nicole nach Martigny in die Region von Alain gezogen. Und im Milleniumsjahr läuteten die Hoch-zeitsglocken.Zu diesem Zeit-punkt war Alain bereits seit einem Jahr Chef der Bergbahnen von La Fouly und hatte das Skilehrerpatent sowie die Bergführerausbildung in seinem beruflichen Rucksack – da-mit ist Alain Darbellay wohl einer der ganz wenigen SAS-ler, die ihr Hobby zum Beruf machen konnten. Nicole wurde von der Sektion Bern 2001 aufgenommen und arbeitete bis zur Geburt von Tochter Delphine (im Herbst 2002) als Leiterin einer land-wirtschaftlichen Genossenschaft, die Kräuter der Walliser Bauern ver-treibt. Seither ist sie in diesem Be-reich auf Mandatsbasis tätig.
SHM-HeimspielAn den Schweizer Hochschulmei-sterschaften Nordisch, die zwi-schen 2001 und 2003 von Alains
Sektion Laus-anne in La Fouly organisiert wur-den, waren die beiden hautnah dabei. Aber mit der wachsen-den Familie – 2005 gesellte
sich Estelle und 2007 Elodie dazu – und den auf das Val Ferret fokus-sierten beruflichen Aufgaben wurde es für Nicole und Alain Darbellay-Debrunner zusehends schwieriger, regelmässig an den SAS-Anlässen teilzunehmen. «Ich war 2005 und 2006 an der Generalversammlung meiner Sektion», erzählt Nicole mit einem leisen Stolz: «Das ist für mich als Mutter von La Fouly aus in logistischer Hinsicht eine halbe Weltreise.»
Delphine begleitet Papi AlainSobald alle Kinder auf den Ski ste-hen, planen Darbellays ein Come-back im Kreise ihres Skiclubs. «Wir möchten in den nächsten Jahren wieder an SAS-Cup-Rennen dabei sein», skizziert Nicole die mittel-fristigen Pläne: «Delphine fährt schon sehr gut und wie verrückt Ski.» Sie profitiert davon, dass sie ihren Papi regelmässig auf die Piste begleiten darf, auch über die schwarzen! Estelle ist eher ruhiger. Sie fährt zwar ebenfalls gut Ski, blättert sich zur Zeit aber lieber durch Bücher und geniesst es, dass Mami dank Elodie viel zu Hause ist. Eigentlich nur scha-de, dass Darbellays drei Mädchen nicht Langläuferinnen sind. Denn dann könnten sie an der Universi-ade im Jahre 2027 selber eine voll-ständige Schweizer Frauenstaffel bilden und wären nicht auf die wohlwollende Unterstützung einer alpinen Kollegin angewiesen...
Dès qu’Elodie (à gauche) skiera aussi bien que Delphine (à droite), la famille Darbellay-De-brunner fera son grand retour au SAS. zVg
Alain et Nicole Darbellay-Debrunner planifient leur retour au SAS en famille
Il est membre du SAS Lausanne depuis 1991, elle a été admise au SAS Berne en 2001. Alain et Nicole Darbellay-Debrunner doi-vent leur rencontre à leur parti-cipation aux courses FISU durant l’hiver 1991/1992. Ce couple, qui compte au total huit participa-tions aux Universiades, réside aujourd’hui à La Fouly (Valais, au Val ferret) et s’active à assurer la relève de notre équipe universi-taire.
Lors de sa quatrième et dernière participation aux Universiades en 1997 à Muju-Chonju (Corée),
«Ich musste offiziell darum ersuchen, mit
meiner Freundin das Zim-mer teilen zu dürfen.»Alain Darbellay über die Univeriade 1993»
Hinweis
Anouk Boucher wur-de im SAS-Magazin 69 als das erste «100% SAS-ler Kind» vorgestellt. Dies ist korrekt, aber nicht ganz richtig. Denn Nicole Darbellay-Debrunner war im Nachfeld der «Frauen-Abstim-mung» – sechs Jahre nach Abschluss ihres Studiums – als Mit-glied in die Sektion Bern aufgenommen worden. Dieser Spezialfall (und viel-leicht auch weitere) war dem Redaktor des SAS-Magazins nicht präsent. Wir bitten um Entschul-digung.
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im Moment des grossen Erfolges als ‹Kopfnicker› und ‹Händeschütt-ler› die Führung zu übernehmen», schildert Markus Stähli, der den damaligen Erstligisten schon von 1988 bis 1995 präsidiert hatte, und meint pointiert: «Die Challenge liegt in der Challenge League.»
Lachen auf ZeitDie sportliche Ausgangslage ist für Markus Stähli klar, und das Lachen ist ihm trotz des Abstiegs nicht ver-gangen. Er ist motiviert: In zwei Jahren ist in Thun das neue Stadion bezugsbereit, das für die höchste Spielklasse konzipiert wurde. Im «Lachen» spielt der FC Thun nur noch auf Zeit, und mit der Motiva-tion des Stadionneubaus soll die erste Mannschaft in Bälde wieder in die Super League aufsteigen. Doch nicht mit aller (finanzieller) Kraft. Und auch nicht mit Markus Stähli an der Seitenlinie. «Meine Bedingung war, dass ich mich als VR-Präsident aufs Strategische konzentrieren kann, und mit dem
operativen Geschäft nichts zu tun habe», grenzt sich Markus Stäh-li ab. Er betont auch, dass er bei allem Herzblut für diesen Verein nicht jedes Spiel anschauen wer-de: «Dazu habe ich zu viele andere Aufgaben und Interessen!» Damit lässt er durchblicken, dass sich an seiner Präsenz im SAS gegenüber heute kaum viel ändern wird. «Ski-sport und Fussball sind saisonal ja gut miteinander kompatibel», lacht Markus Stähli. Roli Eggspühler
Markus Stähli, 1995-1998 zusammen mit Urs Schüp-
bach Zentralpräsident des SAS, wurde am 8. Mai
2008 zum neuen Präsidenten der FC Thun AG gewählt.
Doch was motiviert den Berner SAS-ler, in einem kri-
sengeschüttelten Verein die Führung zu übernehmen?
Markus Stähli (SAS Bern) übernimmt Präsidium des FC Thun
Die Challenge liegt in der Challenge League
Die Zeiten, wo Hanspeter Latour mit seinen «Gielen» den Grossen des Schweizer Fussballs das Fürch-ten lehrte und sich der Provinzclub für die Champions League quali-fizierte, sind definitiv vorbei. Das Thuner Fussballmärchen ist ausge-träumt, im Lachen-Stadion werden nächste Saison Mannschaften aus der zweithöchsten Spielklasse zu Gast sein. Und genau das war für Markus Stähli die Motivation, sich als Nachfolger des verunfallten Kurt Weder (seit mehreren Wochen im Paraplegikerzentrum in Nott-wil hospitalisiert) zur Verfügung zu stellen: «Der Reiz, etwas ‹An-geschlagenes› wieder auf Kurs zu bringen ist für mich viel grösser als
Sektionen Sections Seksjoner
Alix de Courten héliportée à l’hôpitalLa saison s’est malheureuse-ment mal terminée pour Alix de Courten qui, lors de la dernière journée du SAS Season’s Clo-sing, a été victime d’une mau-vaise chute alors qu’elle skiait en compagnie d’amis SAS-lers.Héliportée à l’hôpital de Viège, les médecins ont d’abord conclu uniquement à des lésions liga-mentaires aux deux genoux. Ce n’est que quelques jours plus tard que des fractures des deux plateaux du tibia ont été dia-gnostiquées et qu’elle a dû être opérée. Interdite de mettre de la charge sur ses jambes, Alix doit passer quelques semaines dif-ficiles en chaise roulante. Tout rentrera dans l’ordre en début d’été. Egg
Season’s Closing
von Viagra-Hersteller Pfizer ken-nengelernt. «Und sicher bei einem nicht veröffentlichten Viagra-Ver-such lieben gelernt!», wie einer der Hochzeitsgäste witzelte... JR
Gabriel Schnetzler hat geheiratet
Der frühere Präsident der SAS-Sek-tion Basel, Gabriel Schnetzler, hat anfang Mai geheiratet. Seine Frau heisst Geeta (gesprochen «Gita») und stammt aus dem indischen Viertel von London. In diesem Rahmen fand der erste Teil der Hochzeit in traditioneller Form statt. Der zweite Teil war dann eine Woche später in Paris, wo Ga-briel Schnetzler berufsbedingt seit einiger Zeit wohnt. Zahlreiche SAS- und Langlaufkollegen waren so-wohl in London wie in Paris dabei: So etwa Christian Flury (Bruder von Gaudenz Flury) mit Gattin Barbara Mettler Flury, sowie die WG-Partner Christian Graf und Adriano Isep-pi (SAS Bern). Und die «dummen Sprüche» fehlten natürlich auch nicht. Denn «Schnetzi» hat seine Geeta als Arbeitskollegin im Kader
Hinweis
Da die Generalver-sammlung der FC Thun AG am gleichen Abend wie die Früh-lingsversammlung der SAS-Sektion Bern stattfand, mus-ste Markus Stähli für einmal darauf verzichten, seine Skiclub-Kollegen im «Webernkeller» zu treffen.
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ein grosses Fest, das drei Tage dau-erte und nebst Skirennen (auf dem Furggsattel) auch ein Golfturnier umfasste. Unter den geladenen Gästen waren auch SAS-ler. PD
Karl Eggens SC Zermatt ist 100-jährig
Der Berner SAS-ler Karl Eggen ist Präsident des Ski Club Zermatt. Aus Anlass des 100-jährigen Vereinsju-biläums organisierte der Skiclub im Dorf am Fusse des Matterhorns
Après une première activité artisti-que à la patinoire de Malley, une sortie nocturne en ski nordique aux Rasses, les SAS-lers lausannois avaient rendez-vous mi-mars pour une séance de curling à la patinoi-re de Morges. Coaché par Jacqueli-ne Landolt, ancienne championne d’Europe de curling, chacun a pu (re)découvrir ce sport.
Un match d’une intense férocitéAprès quelques explications et un bref entraînement, un match d’une intense férocité a pu débuter entre l’équipe bleue et l’équipe jaune,
composées chacune de quatre personnes. La première manche a été remportée haut la main par les bleus qui ont réussi à imposer leurs pierres dans la «maison». Malgré le camouflet subit, les jaunes n’ont pas baissé les bras pour autant et ont réclamé une revanche.
Michel Degen et son exploitAprès avoir à nouveau dominé toute la seconde manche, les bleus pensaient déjà que la vic-
toire leur était acquise. Mais lors de son dernier lancé, le jaune Mi-chel Degen réalisa un authentique exploit en plaçant idéalement sa pierre. Ce coup de maître auquel plus personne ne croyait lui per-mit de donner l’avantage à son équipe qui a pu ainsi remporter la partie et obtenir sa revanche. Les deux équipes, qui étaient donc à égalité, décidèrent d’en rester là pour préserver la sérénité du SAS Lausanne! Sophie de Torrenté
Depuis trois saisons, la section Lausanne innove en
proposant une fois par mois durant tout l’hiver, des
activités dites «extraordinaires», pour permettre à ses
membres de s’essayer à de nouveaux sports et de se re-
trouver hors des pistes de ski dans un esprit très convi-
vial. le 17 mars, le SAS Lausanne avait rendez-vous pour
une séance de curling, organisé par Frédéric Juillard.
Soirée Curling du SAS Lausanne, 17 mars 2008
Beaucoup de pierres dans la maison
Seksjoner Sektionen Sections
Wachs statt Eis!
Die Lausanner SAS-ler probier-ten mitte März das Curling aus – Curling wird wohl immer auf Eis gespielt werden, und die richtige Eis-Präparation bleibt eine Wissenschaft für sich. Im Eishockey bahnt sich aber ein Technologiewechsel an: In der Eishalle in Fiesch jagten die Spieler diesen Winter nicht auf Eis, sondern auf einem Wachs-belag dem Puck nach! «Im Ver-gleich zu einer Eisbahn können bei der Aufbereitung und im Betrieb bis zu 95 Prozent Ener-gie gespart werden», schreibt «Blick» in seiner Online-Aus-gabe über den Mitte März abge-schlossenen Testbetrieb. Diese Technologie eröffnet völlig neue Dimensionen für das Sommer-training. Egg
Herausgepickt
Philippe Guyot en plein échauffement avant le début des hostilités.
Freuen sich über das Zermatter Skiclub-Jubiläum (von links): Vizepräsident Pirmin Zurbrig-gen, Christian de Courten (SAS LA), Norbert Lutz (SAS BE), Poupy de Courten, Prä-sident Karl Eggen (SAS BE) und Willy Lingg (SAS BE). PD
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Geboren in Britisch-Indien und aufgewachsen in Winterthur kam Lux erst im reifen Alter zum SAS. Langlaufen war seine Disziplin, und er fühlte sich auch wohl auf den Bergtouren und -expeditionen Grimmsky’s, in den Alpen und auf fernen Kontinenten. Hier war er in seinem Element: Schwierigkeiten waren da, um überwunden zu wer-den. In heiklen Situationen war er der überlegene, ruhende Pol. Sei-ne hervorragenden fotografischen und filmischen Dokumente zeugen von einem sicheren Blick für das Aussergewöhnliche in der Berg-welt. Allerdings stellte er sich nie ins Zentrum. Er war für uns da; und er war ein Mann der klaren Worte, die aus dem Herzen sprachen. Im fernen Hochgebirge kam er aber auch an seine Leistungsgrenzen – als er 1972 im Hindukusch auf 6200 m.ü.M. seine Ambitionen vor den Anforderungen des Berges zurückstellen musste. Grossartig aber war in der Folge seine Füh-rungsarbeit, als es darum ging, das Leben von Hansruedi Helbling zu retten. Leider kam er auch hier an eine Grenze.
Traditionelle SaisoneröffnungDieser Grenze gedachten wir, als wir ein letztes Mal in 2002 seine Gastfreundschaft auf der Schwän-di ob Wildhaus erleben durften. Während vielen Jahren empfing er uns SAS-ler dort jeweils im Novem-ber zum ersten Langlauftraining im Winter, gefolgt von heisser Sauna und Abkühlung im Schnee und anschliessendem gemütlichem
Zusammensitzen mit geistreichen Gesprächen und schmackhaften Wildhauser Bratwürsten vom Che-minee.
So haben wir Dich in Erinnerung, Lux: als anspornendes Vorbild, als souveräner Debattierer und als lie-ben Freund. Danke, Lux! Ueli Stüssi
Lux war ein SAS-ler der speziellen Sorte. Er
stellte höchste Ansprüche an sich, die er auch
erfüllte: Mehrfach schnellster SAS-ler am Enga-
din Skimarathon, eine hervorragend geführte
Zahnarztpraxis und – was uns Älteren in bester
Erinnerung bleibt – seine souveränen, glasklaren,
zielsicheren aber nie verletzenden Repliken nach
gemeinsam geschlagener Langlaufschlacht.
Dr. Lucas Schweizer (1917-2008)
Schwierigkeiten sind zum Überwinden da...
Lucas «Lux» Schweizer (undatierte Aufnahme). zVg
Vielseitiges Talent als FunktionärSehr schnell entdeckten wir denn auch die vielseitigen Talente von Fritz als Funktionär. Dies sowohl an den Berner Unimeisterschaften in Meiringen und zahlreichen SAS-Cup Rennen der Sektion Bern, als auch im Vorstand der Sektion Bern, welche Fritz von 1979 bis 1984 das Amt des Kassiers übertragen hat. Bereits 1983 wurde Fritz alpiner Schiedsrichter-Kandidat und ab 1985 war er als regionaler Schieds-richter im Einsatz. Im Jahre 1992 erfolgte dann die Ernennung zum nationalen Schiedsrichter des Schweizerischen Skiverbandes (SSV, heute «Swiss Ski»). Dieses Amt übte Fritz bis in die Skisaison 2006/07 mit Freude und dem ihm eigenen Humor bei unzähligen
Fritz Britt: Viel zu früh verstorben
Als junger Jus-Student aus der Ost-schweiz (Romanshorn) trat Fritz Britt im Jahre 1977 in die Sektion Bern des Schweizerischen Aka-demischen Skiclubs ein. Fritz war nicht der begnadete Skirennfahrer, der den Erfolg nur auf der Abfahrts-piste suchte, aber er liebte den al-pinen Skisport, die Berge und die Kameradschaft unter Studenten sehr. Er fand dies im SAS Bern und identifizierte sich immer sehr stark mit den Werten unseres Clubs. Mitte der Achtziger Jahre war Fritz auch Mitglied der damals recht erfolgreichen SAS Bern Fussball-Equipe. Er wurde mit seinen SAS-Freunden sogar Berner Uni-Meister und spielte an den legendären Spielen um die «Krähe» gegen den SAS Zürich.
Fritz Britt (SAS Bern) ist im März nach schwerer Krankheit verstorben.
Seinen nahenden 50. Geburtstag erlebte er, der in drei Jahrzehnten SAS,
Ski- und Hochschulsport so viel erlebt und bewegt hat, nicht mehr.
Nachruf Nécrologie Nekrolog
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Rennen des SAS in der ganzen Schweiz aus. Besonders gern und häufig war Fritz bei den Rennen in Davos am Rinerhorn im Einsatz.
Universiade-DelegationsleiterAls engagierter Uni-Sportler war Fritz auch bekannt im Schweizerischen Hochschulsportverband (früher SASV, heute SHSV) und war Mitglied des Berner SASV-Zentralvorstandes zwischen 1988 und 1992. Er erlebte als Delegationsleiter der Schweizer Mannschaft an zwei Winter-Univer-siaden 1989 in Sofia (BUL) und 1991 in Sapporo (JPN) die Höhepunkte seiner Karriere als Funktionär im Schweizerischen Studentensport. Und schliesslich war Fritz auch beim SSV als guter Kenner der Skisport-szene und Fürsprecher während mehreren Jahren als juristischer Be-rater im Einsatz. Zudem wurde Fritz vom Swiss Ski Präsidium 1999 mit dem Vorsitz der Strukturkommissi-on zur Reorganisation des Verban-des betraut.
Als die Sektion Bern im Jahre 1996-1998 den Zentralvorstand des SAS übernehmen konnte, war Fritz abermals ein gefragter Mann. Als ZV-Mitglied und Präsident der Publizitätskommission prägte er zusammen mit Markus Schmidlin die SAS-News (heute SAS-Magazin) und koordinierte mit der Redaktion die Herausgabe unseres Jahrbu-ches «Schneehase». Mit Fritz Britt hat uns im März 2008 ein guter Freund knapp vor seinem 50. Geburtstag viel zu früh verlas-sen. Einer, der während 30 Jahren nicht nur sehr viel und in verschie-densten Funktionen für unseren Club geleistet hat, sondern vor al-lem auch mit seiner positiven Le-benseinstellung und dem unver-kennbaren Humor für viele schöne und unvergessliche Momente ge-sorgt hat. Umso mehr schmerzt sein Abschied, und wir werden Fritz bei Gesprächen und Anlässen noch manchmal vermissen und in Erinne-rung bei uns haben. Urs Schüpbach Fritz Britt. pd Santésuisse
Die Zahl der von der Suva erfassten Skiunfälle hat gegenüber dem Vor-winter um 66 Prozent zugenom-men, dieser Anstieg liegt deutlich über dem Anstieg der Besucher-frequenzen. Bereits Mitte Februar hatte die Rega den 1000. verletz-ten Wintersportler der Saison ge-borgen. «Das war noch nie so früh der Fall», erklärte Rega-Sprecher Gery Baumann gegenüber der Neu-en Luzerner Zeitung. Die Zahl der Rettungseinsätze lag weit mehr als 25 Prozent über dem langjährigen Durchschnitt.
Zu hohe Geschwindigkeit«Die Unfallbilder gleichen immer mehr denen von Verkehrsunfällen,
da viele dieser Verletzungen auf hohe Geschwindigkeiten zurückzu-führen sind», so Baumann. Interessanterweise haben gros-se Besucherfrequenzen aber die positive Nebenwirkung, dass die Schwere von Verletzungen geringer ausfällt. «Bei mehr Personen auf der Piste muss noch mehr Rück-sicht auf die anderen genommen und die Geschwindigkeit ange-passt werden», erklärt Christoph Bissig, Pisten- und Rettungschef bei den Titlis-Bahnen und nennt einen weiteren Grund weshalb es auf dem Titlis letzten Winter ent-gegen dem nationalen Trend ver-hältnismässig wenig Unfälle gab: «Wir haben einige rote Pisten auf Schwarz geändert, die wir nur ge-legentlich präparieren. Da fährt man automatisch langsamer als auf den bestens präparierten ‹Au-tobahnen›.» NLZ / PD / Red
Letzten Winter hatten die Schweizer Skigebiete
mehr Besucherinnen und Besucher zu verzeichnen.
Aber auch einen massiven Anstieg an Unfällen!
Bedenklicher Rekordwert
Massiver Anstieg der SkiunfälleMachbarkeitsstudie
Grosse Hürden für eine SchneesporthalleEine von der IG Schnee lan-cierte Machbarkeitsstudie gibt Auskunft über die ökologischen und ökonomischen Rahmenbe-dingungen einer Erfolg verspre-chenden Schneesporthalle. Als idealer Standort drängt sich das bevölkerungsreiche Ein-zugsgebiet städtischer Agglo-merationen auf. Die Realisierung bedingt aber eine sehr hohe fi-nanzielle Risikobereitschaft. Mit einer Investitionssumme von 86 Millionen Franken und jähr-lichen Betriebskosten von 12 Millionen Franken müssten für einen rentablen Betrieb jährlich über 200000 Besucher gezählt werden können. PD / Red
Helse Santé Gesundheit
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Früher war es selbstverständ-lich, dass der Sieger wenn immer möglich in seinen Heimclub ein-lud – was die SAS-ler auf viele der schönsten Plätze der Schweiz und auch ins nahe Ausland führte. Leider hat mit der Zahl der Golf Spielenden auch der Druck auf die Plätze zugenommen, so dass das Turnier nun schon seit einigen Jah-ren auf dem herrlichen Platz von Vuissens stattfindet. Viele Heimclubs der vergangenen Sieger lagen zu weit im Ausland oder konnten den Platz nicht für eine so grosse Anzahl Spieler zur Verfügung stellen. Zudem sind im-mer mehr Spieler nicht Mitglied
in einem Club mit Platz, sondern betreiben ihren Sport im Rahmen der ASGI auf «Public Courses». Stammt der Organisator aus dieser «Kategorie», steht kein Heimplatz zur Verfügung, auf dem das Turnier ausgetragen werden könnte.
Perfekter Rahmen in VuissensDer Platz in Vuissens ist nicht nur erstklassig unterhalten und wun-derbar zu spielen, er liegt auch in vertretbarer Nähe zur Deutsch-schweiz. Die Fahrt ins Welschland ist nicht nur aufgrund der dort an-zutreffenden Freunde des SAS oh-ne jeden Zweifel eine Reise wert. Sowohl am Vorabend als auch nach dem Turnier trifft man sich beim ge-mütlichen Essen im Clubhaus. Das wird auch 2008 so sein. Das tradi-tionelle Nachtessen am Vorabend (19.9.), auf Wunsch nach einer Trainingsrunde mit Freunden, wird ebenfalls im Clubhaus in Vuissens stattfinden. Thomas Steinebrunner
Wer die offizielle Einladung schnellstmöglichst erhalten will, sendet dem Organisator eine E-Mail ([email protected]). Für alle anderen wird die Einladung im Laufe des Som-mers auf der Homepage publiziert werden.
In der Tradition des SAS hat es schon immer
viele Aktivitäten neben dem Skifahren gegeben,
welche die Mitglieder zusammen bringen und
so den Zusammenhalt im Club verstärken. Da-
zu zählt auch das seit 1971 durchgeführte Golf
Turnier, welches jedes Jahr eine erstaunlich
grosse Anzahl SAS-ler anzuziehen vermag.
37. SAS-Golfturnier in Vuissens am 20. September 2008
And the winner takes it (almost) all!
Am Rande notiert...
Die Regeln im Golf sind für die nicht Eingeweihten hoch komplex, die speziellen des SAS aber einfach: «The Winner takes it all». Gemeint sind damit aber nicht die vermuteten, hohen Preisgelder sondern die Pflichten für das kommende Turnier.
Neben dem Verfas-sen des an dieser Stelle publizierten Artikel gehört insbe-sondere die gesamte Organisation für das Folgejahr dazu. Und offensichtlich sind diese Arbeiten derart umfangreich, dass der Autor erst Monate nach seinem nicht erwarteten Erfolg ein bisschen Zeit fand, um diese Zeilen zu verfassen...
36. SAS Golf Turnier 2007
Erfolg mit viel Freude und wenig SpielpraxisLetztes Jahr bin ich voller Freude und praktisch ohne Spielpraxis angereist. Vermeintlich ohne jedes «Risiko» auf Sieg und «Hauptpreis» (die Organisati-on des Turniers im Folgejahr) konnte ich unbelastet abschla-gen. Erst in den letzten Löchern stellte ich fest, dass ich mein Handcap sogar leicht unter-spielen kann. Damit war meine Anspannung vor der Preisver-teilung natürlich gross. Und danach wurde sie nicht wirklich kleiner... Thomas Steinebrunner
Tom Kessler war der BesteDie Brutto-Wertung wurde erwar-tungsgemäss von Tom Kessler gewonnen, dem bestklassier-ten Spieler. Obwohl sein Hand-cap – aufgrund des Ratings des Platzes – kurzerhand auf Null gesetzt wurde, konnte er das Turnier mit vier Schlägen Vor-sprung für sich entscheiden! Bei den Herren war die Jugend nicht zu bremsen, und Pierre Gallay unterspielte sein Handicap um vier Punkte, was ihm den klaren Sieg in der Nettowertung ein-trug. Aufgrund der Regeln war er als «Jeune SAS» jedoch von den Pflichten befreit, so dass das «Sprichwort» wie in der Titel-zeile mit einer Klammer ergänzt oder gar grundsätzlich umgeän-dert werden muss: «The winner takes the honour only, the se-cond all the burden».
Barbara Kaiser bei den DamenBei den Damen erzielte Barbara Kaiser mit 25 Punkten das zweit-beste Brutto-Resultat, spielte damit genau ihre Vorgabe und gewann die Damenwertung brutto wie netto vor Elisabeth Couson und Diane Favre-Koge-vinas. TS
www.swissgolfnetwork.ch (> Suchen: «SAS»)
Thomas Stei-nebrunner, der Gewinner des SAS-Golfturniers 2007 (und damit Organisator der diesjährigen Ausgabe...) zVg
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Der U-Games-Zentralort Veysonnaz liegt «sur Sion», was etwa soviel heisst wie «auf» oder eben «ober-halb» Sion. Und das ist speziell, wie unten stehende Aufnahme zeigt: In dieser Phase des Rennens hat man unweigerlich die ersten Gedanken an ein abendliches Bier auf irgend einer hübschen Piazza des Walliser Kantonshauptorts, oder frau überlegt sich kurz, ob sie nach der Zieldurchfahrt gleich
direkt zum shoppen nach Sion wei-terfahren soll. Denn so nah wie in Veysonnaz ist selten eine Stadt zu den Rennpisten. Der Kunstschnee am nordorientier-ten Hang nährt das Gefühl, man sei noch voll im Winter, die urbanen Räume unten im Rhonetal sagen das Gegenteil. Nur die Farbe des Rhone-Wassers verrät, dass es mit Frühling vielleicht doch noch nicht so weit her ist. Egg
Der Basler Sektionspräsident Ian Russi gewann an den U-Games in Veysonnaz gleich zwei SAS-Ski-anzüge – die roten «Peachware»-Modelle aus Zürcher ZV-Zeiten, die das neue CC aus Genève auf die rote Liste setzte und im Rahmen der U-Games-Preisverteilungen er-folgreich los wurde. Nun überlegt sich Russi, ob er mit diesen und anderen textilen Prei-sen, die er «nie im Leben selber
anziehen würde» eine Kleiderbou-tique eröffnen soll. Wie man das an-stellt, haben ja schon die Schweizer Elite-Cracks Marc Berthod («Bört Schört») und Daniel Albrecht («Alb-right») vorgemacht. Einen der zwei Anzüge konnte Ian Russi übrigens bereits vor der allfälligen Eröffnung seiner Kleiderboutique veräussern – womit er seine Verkäuferqualitä-ten sehr erfolgreich unter Beweis gestellt wären. Egg
Nach dem Rennen gleich zum Shopping
Textilverkäufer Ian Russi
Ian Russi (mitte) nimmt anlässlich der Siegerehrung einen SAS-Skianzug entgegen. ABü
Chips
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Programme 2008/09 Programm 2008/0928-30 novembre 2008 SAS Opening (Saas Fee)10-14 décembre 2008 Anglo-Suisse (St.Moritz)17-18 janvier 2009 SAS Cup GE/FR (Jaun)7-8 février 2009 SAS Cup BE/BS (Saanen)14-15 février 2009 SAS Cup ZH (Lenzerheide)18-28 février 2009 Universiade (Harbin/Chine)12-15 mars 2009 U-Games (Veyonnaz/Evolène)20-22 mars 2009 Pentathlon (Grindelwald)25-29 mars 2009 Semaine SAS (Zermatt) avec SAS Cup LA/ Season Closing (Zermatt)4-5 avril 2009 Giant Trophy / Spring Cup (Davos)6 juin 2009 Journée Centrale Sportive, Assemblée des Délégués (Bern)
Conférences CC+ / Présidents / Rennchefs
4 octobre 2008 (Charmey)7 février 2009 (Saanen)6 juin 2009 (Bern)
Les événements en italique n’étaient pas encore fixés définitive-ment au délai de rédaction. Ces informations sont au status provi-soire. Des passages surlignés en gras ont été modifiés ou ajoutés par rapport à la précédente édition.
Kursiv markierte Veranstaltungen / Informationen waren bei Redak-tionsschluss dieser Ausgabe mit dem Status «provisorisch» verse-hen. Fett gedruckte Stellen haben sich gegenüber der letztmaligen Publikation verändert oder sind neu hinzugekommen.
Alexander Troller
Vue d’ensemble
Impressum
Le SAS-Magazine paraît quatre fois l’an en 1400 exem-plaires. Il est l’organe de parution officiel du Ski-club académique suisse SAS.
Rédacteur Redaktor Redaktør
Roli Eggspühler, Medienschaffender dipl. Arch ETH SIA
Rédaction Redaktion Redaksjon
Redaktion SAS-Magazinc/o a2plus Architektur & Media Fon: 041 220 03 17Mythenstrasse 7 Fax: 041 220 03 146003 Luzern [email protected]
Changement d’adresses Adressmutationen Adresseendring
Martin Hauser Fon: 044 915 32 85Heizenholz 26 Fax: /8049 Zürich [email protected]
Imprimerie Druckerei Trykkeri
Koprint AG Fon: 041 672 90 10Untere Gründlistrasse 3 Fax: 041 672 90 196055 Alpnach-Dorf [email protected]
Délai de rédaction Redaktionsschluss Redaksjonslutt
no 71 – automne 2008 20 août 2008
war ein weiterer «SAS-ler»: Iwan Schuwey (kleines Bild), in den frü-hen neunziger Jahren Mitglied des nordischen Studentenkaders, ist heute Nationaltrainer der Schwei-zer Triathleten. Bei der Eröffnungs-feier hielt sich Schuwey aber noch in Südkorea auf. Er dislozierte mit seinem Team erst am 15. August nach Beijing. Egg
SAS-Zentralprä-sident Alexand-er Troller bei der Eröffnungsfeier im «Vogelnest».
Iwan Schuwey (rechts) bei der «Eröffnungsfei-er» in kleinem Rahmen mit Triathlon-Olym-piakoch Bruno Rossignol . zVg
SAS-Geist an den Olympischen Spielen in Beijing
An den Olympischen Spielen in Beijing (China) war der SAS-Geist gleich mehrfach vertreten. Zentral-präsident Alexander Troller sass während der Eröffnungsfeier auf der
Tribüne des «Vogelnest»-Stadions (grosses Bild) und war begeistert vom gigantischen Spektakel, das die Chinesen boten. Ebenfalls an den Olympischen Spielen dabei
Chips
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