Notes du mont Royal

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ARGUMENT ANALYTIQUE

DU DOUZIÈME CHANT DE L’ILIADE.

Combat des Troyens et des Grecs. - Les Grecs, repoussés jusquedans leurs retranchements, se tiennent sur leurs vaisseaux; ilsredoutent la présence d’Hector. - Hector, à la tète de ses troupes ,veut franchir la muraille des Grecs; les obstacles qu’elle présenteeffrayent les guerriers Troyens. -- Polydamas leur conseille dedescandre de leurs chars et de livrer l’attaque à pied. -Les Troyensapprouvent cet avis, et marchent à l’assaut. divisés en cinq pha-langes, sous les ordres de leurs chefs. -Asius, qui seul n’a pointobéi a ce prudent conseil, périt sous les coups d’ldoménée.-Exploits

des deux Lapithes Pirithoüs et Polypète, qui défendent les portesavec une valeur étonnante. --- Hector brûle toujours de renverser lesremparts; soudain un aigle apparaît à l’aile gauche de l’arméeTroyenne, tenant dans ses serres un serpent qu’il vient d’enlever. --Polydamas, enrayé de ce présage, veut faire cesser le combat. --Hector brave ses craintes , et continue l’attaque.- Les Grecs , quoiqueenveloppés d’un nuage de poussière , se tiennent fermes a leur poste

et accablent les Troyens d’une grêle de traits. --- Les deux Ajaxsignalent leur courage. - De l’autre côté, Sarpédon et Glaucus fontdes prodiges de valeur a la tète des Lyciens. - Ménesthée s’opposeà leur attaque. - Il appelle à son secours Teucer et l’aine des Ajax.- Ajax immole Épiclée, et Teucer atteint d’un javelot Glaucus, quiprend la fuite. - Sarpédon , quoique abandonné de son ami Glaucus.s’anime d’une nouvelle ardeur, arrache un créneau, et ouvre un che-min aux Lyciens. -- Les Lyciens, sur le point d’escalader la muraille ,sont repoussés par le courage des Grecs. -- Jupiter alors prend partipour les Troyens. - Hector lance une énorme pierre contre une desportes , la brise , entre dans le camp des Grecs avec toute son armée,et les poursuit jusqu’à leurs vaisseaux.

lLlADE . Xi]. î

OMHPOYIAIAAOZ

PATQAIA M.

d...-TEIXOMAXIA.

AIl; à pèv Eu drainai. Mevom’ou (fluage: nib:

îât’ Eôpômùov psûnps’vw t oÎ 8’ Ëpaîxov-ro

’Apyeïot mi. T9635; ôgùaôôv. Oôô’ «19’ épelle

Téçpoç à. axis-en Aavaôv mû reïxoç 5115905»:

5692:, 1b «oc-écorna vet’Bv 31:39, émoi 8è æéçpov 5

iÀao’av (oüôè 050’561 866w fleurât; êxarôyfiaç),

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Ëvràç Ëxov êôowo- 026v 8’ démit: 75:10er

deavérœvt ce and 0311. 7:0le xpôvov ËiL-Irsôov i5»: ’.

’Oqapu pèv c’Emmp Cm3: Env, mi MW ’Axtntabq, 10

and lewïpoto (huma; ânâpônroç mûrs: E1113

Tandis que, dans la tente d’Eurypyle, le valeureux fils de Méné-

tins pansait la blessure de ce héros, les Grecs et les Troyens com-battaient dans la mêlée. Bientôt le fossé des Grecs et le large murqu’ils avaient élevé pour défendre le camp , ne devaient plus arrêter

les Troyens; ils avaient , sans oflrir aux dieux d’illustres hécatombes,

entouré d’un fossé ce rempart, q’ui devait protéger leurs rapides vals-

seanx chargés d’un riche butin; construit contre la volonté des dieux

immortels , il ne fut pas de longue durée. Aussi longtemps qu’Hector

respira, qu’Aclliiie nourrit sa colère, et que la ville du roi Priam ne fut

L’ILIADE

D’HOMÈRE.

CHANT X11.

COMBAT PRÈS DU MUR.

’flç uèv

6 me; natrum: Mevorrioulino 1176961:qu flsGÂnuivov,Ev xhci’acw’

ol 8è ’Apyeïot and T955:

épéxovro outlaôôv.

’Apa. 6è nippe; Aavaôv

1°C: nixe; 569i) (impec ,16 notfiaav’ro inrèp vau-W,

061. épina En qfiaaw,filao-av 6è râçpov être!

(oüôè 660M Geoîmv

Exalté par: flamine),

699d pâmamoi: se and; comau! kawa 15mm,Exov êvrôç’

réruxto se(153(an 856w âôowtirmv’

rà mlin OÜTL EmeÔOV

[pôvov va.’Ocppa pèv

"Eu-roui) Env and: ,

and 11mm); même ,and 11:61;: diva-mac Ilpm’nuoto

lnlev ânôpemoç,

Ainsi d’un côté

le fils vigoureux de Ménétiusguérissait Enrypyle ayant été blesse,

dans se: tentes;de l’autre les Argiens et les Troyens

combattaient en-se-melant.Et donc le fossé des Grecs

et le mur large au-dcssus,lequel ils firent pour les vaisseaux ,ne devaient plus arrêter les Troyan ,et ils creusèrent un fossé autour(et ils ne donnèrent pas aux dieux’des hécatombes illustres),afin que ce mur protégeât

et les vaisseaux rapides a euxet un butin nombreux,le. ayant en dedans:mais il avait été construit

malgré les dieux immortels;à, cause de cela même

il ne fut nullement fermependant un temps long.Aussi-longtempsque à la véritéHector était vivant ,

et que Achille était-en-colere,et que la ville du roi Priamétait non-renversée ,

4 un A0: M.nippa 8è xal péya reïxoç ’AXauÎw Ëprrsêov gay.

Ail-:819 êml une: pèv Tpdxov ôévov Secret ëptarot,

«and. 8’ ’Apyeîœv, oî pâli Santal, oî 8’ ëkirrovro,

11905:0 8è lefl’tLOLO M74; 85x419) êvmurtî), 4 l5’Apysîov. 8’ êv muai clamai! ë: narpïô’ gêneur

891 761: pnrto’œvro lIooetôoïœv ml 3&1:on

nixe; âgukôüvat, rompoit! pive; eïaayayo’vreç,

accot ân’ ’Iôaïœv ôpa’mv 60418: «popéouct,

lPîo-o’ç 0’ lErr-raîvtopéç TE , Kép’qco’ç 1re lPoôïoç se , 2l)

rpfiwxo’ç TE xal. Aïcnnoç, dïo’ç TE ExégmvSpoç,

and EtlLOIEIÇ, 30: «ollé: pool-nua ml rempilera:

xoimrsaov êv Xovi’gd’l, mi fiutôs’œv yévoç &vôpïôv’.

TGV aviliront épée-e crépon? Ërpa-Ire d’oîëoç ’Avto’Dtœv,

Ëvv’filuap 8’ Êç nixe; le: pôov’ 55 3’ alpe: Zeùç 25

cuvexèç , 59m: ne Oüacov Édifice: nixes Gel-q.

Aûrbç 8’ ’Evvocïyouoç , Ëxœv Xeïpeam rpïawav,

point renversée , le grand mur des Achéens resta debout. Mais lorsque

les plus braves des Troyens eurent succombé, lorsque , parmi les Ar-giens, les uns eurent péri, les autres eurent échappé à la mort, etqu’après dix années la ville de Priam eut été détruite , et que les Grecs

furent retournés avec leurs vaisseaux dans leur chère patrie, alors Nep-

tune et Apollon résolurent de détruire ce rempart en déchalnant contre

le mur la fureur de tous les fleuves qui coulent des monts ldéens dansla mer: le Rhésus, l’Heptapore, le Carèse, le Rhodius, le Granique,

l’Ésèpe , le divin Scamandre et le Simols, où roulèrent sur le sable

tant de boucliers, tant de casques, et la race des demi-dieux. PhébusApollon tourna du même côté l’embouchure de ces fleuves, et pen-

dant neuf jours il précipita leurs eaux contre la muraille; Jupiterversa des torrents d’une pluie continuelle, pour l’ablmer pluspromptement dans la mer. Neptune lui-même, armé de son trident ,

x

1:64pm 3è and

reîxoç (rêva 110:qu

715v Epmsôov.

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66cmâpre-rot Tgu’iuw

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3516m9 ëVlŒUTtî) ,

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1615 8h Hou-st’ôo’iwv and. 11:6),le

pnrtôwvro épelai-var nixe; ,EÎUŒYŒYÔVTEÇ

(rêve; norapz’ôv,

accot 1tpope’ouowâne ôpémv ’Iôaîmv ouatas,

Tfiaôç tu ’Ema’uvopôç TE ,

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Tpfivmôç TE and flamme ,Exâuavôpôç se ôîoç, ml thôâlç,

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«me fioâypta :sur). rpuçu’ùetat ,

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dmîôoç ’Arrônuw

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êvvfluaptripa 6è la); t’as

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A616: 8è

’Evvooiyaaoc ,

En»: 149506: rpiawav,

muon, x11. .5aussHongtemps memele mur grand des Achéensétait ferme (debout).Et après que a la vérité

tous-ceux-qui étaient

les meilleurs des Troyensfurent morts,et que beaucoup des Argiens ,les uns furent domptés ,les autres furentlaissés(survécurent),

etque la ville de Priam fut renverséela dixième année ,

et que les Argiens furent revenussur leur: vaisseaux dans leur patrie ;alors enfin Neptune et Apollonrésolurent de détruire le mur,ayant poussé-contre luila force des fleuves,autant-qu’il-y-en-a-qui coulent

des monts Idéens dans-la-mer,et le Rhésus et l’l-leptapore ,

et le Carèse et le Rhodius,et le Granique et l’Èsèpe.

et le Scamandre divin , et le Simols,où tombèrent dans la poussière

de nombreux boucliers-faits-de-et des casques, [peanx-de-bœui’set la race des hommes demi-dieux;Phébus Apollon

tourna du-meme-cotéles embouchures d’eux tous,et envoyait leur cours contre le murpendant-neuf-jours ;or donc Jupiter faisait-pleuvoircontinuellement ,afln que il rendit plus-viteles murs ablmés-dans-la-mer.Et Neptune lui-mêmequi-ébranle-ia terre ,

ayant dans ses mains le trident,

6 IAIAAOZ M.41750:” in 8’ alpe minet aquiluz mignot répare

(pirpôv ml Muni, 1:8 ÔÉCGV ployions; lxatoih

leur 8’ êrtoïncev nap’ âyéëêoov 8mnanovrov, 30du; 8’ ilïôvot («70ml «lapâmes manille ,

nixe; âpalôn’wazç’ retapoit; 8’ 1192m: vissent:

xàp ëôov, 51:59 arpôoeev lev xaÂMêêeov 55039.

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reîxoç ëÉ8iL1l-rov, xavoîxite 8è 806mm artimon

pallo’fœv’. ’Apyeïot 8è , Ail»; plie-n71 8ay.e’v-reç ’,

winch! En: yAatpupfio’tv êelyévot laxavo’owro,

"Enropa 8et3i6reç, xparspôv mis-min 966010’

attirât? 87’, (:1: ronpo’oOsv, s’imprime Ïaoç 51911]. 40’94 8’ 81.” Env è’v se xénon ml èv8poîct enpzurî’iot

XŒI’NPIOÇ si Réuni orpâperat, ces’veï Blewaivuv’

ci 85’ 15’ nupyn8àv «peut: miroir; âp-rôvavreç

ânier forclos-ut, and âxowvÏCouct emparât;

dirigea le cours de ces fleuves; par l’impétuosité des vagues, il dis-

persa les troncs d’arbres et les pierres, que les Achéens avaient avec

tant de peine placés comme fondements du mur, aplanit le rivagedu rapide Hellespont, et, après avoir détruit la muraille, il recou-vrit de sable toute son étendue; il fit rentrer ensuite les fleuves dansles lits où jusqu’alors ils avaient roulé leurs ondes au beau courant.

Ainsi devaient un jour s’accomplir les desseins de Neptune etd’Apoiion. la]! alors autour de la solide muraille éclatent la guerre

et le tumulte; les poutres des tours retentissent sous les coups quiles frappent. Les Amiens, châtiés par Jupiter, se tiennent rectumdans leurs creux navires, et redoutent Hector, violent artisan deterreur; ce guerrier combat comme toujours, semblable A la tw-pete. Ainsi lorsqu’au milieu des chiens et des chasseurs s’agite un

sanglier ou un lion, plein du sentiment de sa force, les hommes seforment en carré pour s’opposer a lui, et lui lancent une grele de

ILIADE , xu. 7inciterâpe: SE Exprime stûpas:

poivra. (lapâmes

ptrpôv ml AÉhW.

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page: ’Enfimrovrov Manon,xtiÀU’lIe 8è «En; thauâôoww

item peyo’tMv,àuœhôûvaç reîxoç’

Erpeqas 8è norapeùç ivére’Oeu narrât pôov,

finet) lev «9660m68009 xanîëpoev.

Hoactôâow ml ’Airônœv cipal

Épenev encrêpent à; ômefle’

rôts 8è luira ève-mi se856135:

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xavâxtte panoufle.’Apyeîpt 8è ,

8auévre:

pâmiyt Atôç ,

laxavéœv-ro êùpfivo:

in! vaquai ylaçupîim,ôtâmes: ’Exropa: ,

vampoit [1.16ch 9660Waüràp 675, du ronpôceev,

Épipvwro lue; au»Il; 8è enxe’nrpioc if: ÂÉŒV,

phepeaivœv côe’veî ,

«peignai Ev ra suivras:mi &vôpde’t enpeurïiow.

ol. 8l 1e àprüvavrcc (même cuiroit;

mwèv[navrai avarier. ,uni àxevritmw la: lapât

conduisait ces fleuves ;et donc il dispersait par les flotstous les fondementsde troncs-d’arbres et de pierres,que les Achéens placèrent

se-donnant-de-la-peine (avec peine);et il les rendit planesauprès de l’Heilespont rapide ,

et il couvrit de nouveau de sablele rivage grand,ayant détruit le mur;et il tourna les fleuvespour refluer vers leur lit,où ils envoyaient auparavantl’eau au-beau-courant.

Neptune et Apollon certesdevaient faire ainsi plus-tard;mais alors un combat et un cris’enflammèrent

autour du mur bien-bâti ,et les poutres des tourscraquaient étant frappées.Or les Argiens ,ayant été domptés

par le fouet de Jupiter,se tenaient renferméssur les vaisseaux creux ,craignant Hector,violent auteur de crainte (de fuite);et celui-ci , comme auparavant ,combattait égal à la tempête.

Or comme lorsqueun sanglier ou un lion,étant-fier de sa force ,s’agite au milieu et de chienset d’hommes chasseurs;et ceux-ci s’étant ranges eux-mêmes

en-tour (en-forme-de-tour)se tiennent en-faee,et lancent de leurs mains

8 IArAAoz M. lalxpàtç En xetpô’iv’ roi; 5’ ouatera xu8e’0tip.ov xfip 45

rapëeï , oü8è çoËeîrew âmvopïn 35’ 5m! Éxrot’

Tamise: r: crpe’qarreu, nixe; e’:v8pâîv naipn’rt’Cœv’

3mm 1’ Néon , rif cimes: Mixte e’:v8pâ’iv°

(Î); "Exrœp e’:v’ 8mm Nov eîhiaaeô”, ê-ralpouç

nippe»; ê-no-rpâvœv 8:a6a:vs’p.ev. 0138:5 et irrite: 4 .501015m1: àxürro8sç’ peille: 8è Zpepértëov, êrr’ Ëxptp

pile: Ëçee’eetôreç’ âne 78:9 85:8IÏe-e’ero ripper;

5595?, oÜr’ 49’ ôncpeops’ew exe88v eÜ-re flapie-eu

ênï8in’ xpnpvol 78:9 êrmpecps’eç rit-api nëeew

gG’CŒGctV âptporéçmôew finages: 8è enclouasse) 55ôEs’e’w fiprîpe: , col); germen uÎeç ’Axeuüîv

mamelle ml (1.570000: , 8niœv e’w8pê’w ücœp-rîv.

ÏEVO’ oû’ xev péon lune; ËÜrpoxev &piLe: riraivmv

ËeGed-q , arsCel 8è pevoiveev, si relieront.

Al) 1615 HouÀu8eîpaç Opus-ln "limoge: sine «apeurât 60« "Enta? 1’, 1’18v oille: Tpo’xuv âyol .518’ êmxoôpoiv,

âqapa8e’wç 8:8: nippait ÊAŒÔVOHEV âmes; innouç’

traits; son cœur magnanime ne tremble pas , il ne songe point a fuir;

mais son courage le perd; il se tourne sans cesse, et cherche arompre les rangs des chasseurs; partout ou il se précipite , les rangss’ouvrent devant lui : ainsi Hector s’agite au milieu de la foule, et

exhorte ses compagnons a franchir le fossé. Ses rapides coursiersn’osent le traverser; ils poussent de longs hennissements sur l’extré-

mité du bord; ce large espace les épouvante; et certes il était dim-cile de le franchir ou de le traverser; car des deux côtés se dressaient

en saillie d’immenses précipices, garnis de pieux aigus, grands etserrés, dont les fils des Achéens se formèrent un rempart contre lesennemis. Un cheval tramant un char aux belles roues l’eût difficile-ment traversé; et les fantassins réfléchissaient au moyen de franchirle fossé. Alors Polydamas s’approche de l’audacieux Hector et lui dit:

a Hector, et vous autres, chefs des Troyens et des alliés, il y a de

lLIADE, xn. , 9GÎXlLàÇ Bannir

flip 8è xvüâhuov toi)minon rapâeï, oùôè çoâeïrat’

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11mm); (buée: ôtât tûçpov’

des javelots fréquents;et le cœur magnanime de celui-cine tremblejamais,etn’estpaselïrayé;

mais son courage a tué lui;et il se tourne fréquemment,

. essayant les rangs des hommes;et les rangs des hommes cèdentla on il se sera précipité:ainsi Hector s’agitait

étant allé à travers la foule,

exhortant ses compagnonsà traverser le fossé.

Etles chevaux aux-piedsrapides à luin’osaient pas le traverser;mais ils hennissaient beaucoup ,se tenant sur le bord extrême;car le fossé largeles effrayait,et certes il n’était pas aisé

de sauter-au-(lelà [senet le fossé n’était pas facile à traver-

car des précipices en-saillies’élevaient des-deux-côtés

autour de tout le fossé;et en dessus il était consolidé

par des pieux aigus,lesquels les fils des Achéensplacèrent serrés et grands ,défense contre les hommes ennemis.Un chevaltirant un char aux-belles-rouesne fut pas entré là facilement,mais les fantassins réfléchissaient,s’ils l’exécuteraient.

Alors donc Polydamas dit [cieux:s’étant approché d’Hector auda-

a Et Hector, et autres chefsdes Troyens et des alliés,nous poussons témérairementles chevaux rapides à travers le fossé;

10 KMAAOË M.il 8è p.003 019747.59] aspdav’ enflons; 7&9 ëv wifi

ôEs’sç iflüatv, «est 8’ 1610?); nixes ’Axatôîv’

ËvG’ olim»; Ëarw xara61îpevat , oôôè influent 65ÎMEÜGV «mon 7&9, 50; spéascôat ôiœ.

’El [Av 7&9 sa mine mutât ççovéwv àh-m’ÇeL

Zebç fiqILGpspérnç, TpoSEo-st 8è fioülsr’ &P’IleSW,

â 1’ âv è’yow’ êôâoqu mi. «61h01 10’510 ysvs’côou ,

vmvôpwu: 0’!th «in? 197:9: êvôsîë’ ’Axatoüç. 70

Eî 85’ x’ ôtmpénlæms’t , «alitoit; 8è yévnrm

En vnïw, mi si??? êvmhî’ç’wpzv ôPUXTfil

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échoppai: «parti écru, &txôe’vrmv ô7r’ ’Axatôîv.

’ADJ 57502 à): av E16»! aïno), «aliénât: névrsç’ ’15

ïmtouç pèv Gapoïnovrsç Ëpuxôv-rœv ënl Tdçptp ,

«670i 6è «pulse: du: 1:61:01 Gupnxôévrsc ,

’Ex’ropt névrsç Enépaô’ àoÀÂe’sç’ aôràtp ’Axatol

01’) pevs’ooa’, si En son ôkéôpou miporr’ êçfimut.»

la témérité à vouloir pousser nos rapides chevaux à travers a fossé;

il est bien difficile de le traverser; sur le bord se dressant des pieuxaigus, et derrière ces pieux s’élève le mur des Achéens. Il est impos-sible pour les cavaliers d’y descendre et d’y combattre; c’est un étroit

défilé où je crains de les voir périr. Si Jupiter tonnant médise d’af-

freux malheurs contre les Achéens et les anéantit, s’il veut au ool-traire sauver les Troyens, je désirerais qu’il accomplit maintenant savolonté et que les Grecs périssent sans gloire lots d’Argos. Mais sinos enneis font volte-face , s’ils nous repoussent loin des vaisseauxet nous précipitent dans ce fossé profond, je ne crois pas mêmequ’un seul d’entre nous échappe aux Grecs revenant au combat, pour

porter à Troie cette triste nouvelle. Allons donc, obéissez tous àmes ordres : que les écuyers retiennent les chevaux sur le bord dufossé’; et nous, couverts de nos armes, marchons tous ensemble surles pas d’Hector. Les Achéens ne résisteront pas, s’il est vrai qu’ils

touchent à leur perte. n

imans, xn.si) 6è utile: émulât

ramierWÔÀWEÇ 1&9 ôEe’eç énâetv

èv cuisît,

mari ôè aôsoùz’

reîxoc ’Axoutîw’

017mo: Emmy

tante-jetxa’raôfiusvm Evôot ,

oùôè nâxsaeat’

crreîvoç 1&9 ,

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Et p,ËV 7&9 61] Z921:

ôxptëpeuérn:

cppovétov semi

alandier sténo ,[5015km 5è âpfiyew Tptôeaaw,

’71 sati-1ms Env èôékotprt sa! l

10610 yevéoflat «616m,

11mm): ànoléaôat vowôuvou;évôaîôs me ’Apveoz.

E1 ôé xev ûnoarpérbwm,

IIGMMEIÇ 6è

yin-rat èx vnôv,aux! Evmhfiëœuev«am épouva-

oôu’vtoùôè bits Emma.

n’induit àmvs’mfiau

âqloàëov saper! écru,

inrà ’sztrîw ËÂtXÔÉVTW.

MM civets , «abaissent 11:6.er ,à); èyùv âv ei-zœ’

espérons: (Lèv

êpuxôvrow innove ère! tâçpq) ,

cuirai. 6è «pelée:

OŒMXOÉVTEÇ du: 156x50: ,

nénies; honte: hüueiiot’Exropt’

aérât: ’Axatoi où nevéooow,

si Gai même: bléopou

Marat «Env. I

Ilor celui-ci est très-diliicileà traverser;car des pieux aigus se tiennentdans lui (sur le bord).et derrière eux estle mur des Achéens;il n’est nullement possible

aux cavaliersde descendre là,ni de combattre;car c’est un défilé,

où je pense eux devoir étre blessés.Car si a la vérité Jupiter

qui-tonne-l’ort

pensant des choses-mauvaisesanéantit tout-Han le: Achéens,et voulait secourir les Troyens ,certes alors moi je voudrais aussicela arriver aussitôt,les Achéens périr sans-gloire

la loin d’Argos.

Mais si les Achéens se retournent.et si un retour-offensifa-lieu des vaisseaux,et si nous tombonsdans le fossé creusé;

je ne pense plus nous ensuiteun messager devoir reveniren arrière vers la ville,par les Achéens s’étant retournés.

Mais allez, obéissons tous .comme mol je l’aurai dit;que les écuyers a la vérité

retiennent les chevaux près du fossé.et nous-mêmes a-picdayant été armés avec ne: armes,tous réunis suivons Hector;et les Achéens ne résisteront point.s’il-est-vrai-que les ternes de la tu!!!sont suspendus-sur aux. n

12 IAÏAAOX M.12; afro HooÀuôaïtLotç’ d’8: S’uExro t 1700; and, v’ 80

obtint g: EE ôxs’œv oint TEL’DZEO’W in zîuëëe. M) o

Oôôè tLÈv 600m T pâte; ëqi’ ïmœv fiyeps’ôovro’

(903 aïno mine; ëpoucatv, 5115i. ïôov c’Ewropot Sîov’.

’Hvto’xtp ph États-ct il?) Ëttételkv gnan-roc

fat-trot); 53 muât xéctLov ëpuxs’psv «36’ ênt râçptp’ 85

oî 8è Btaotoîvre; , astis; mimi); o’tptôvotv-rsç ,

nÉvTaXa mouflâtes: , éty.’ fiyeuâvecow Ënovro.

Ot uèv &p.’ t’Eitrmp’ issu xai 01969.th Houluôoïtmvrt,

oÎ flûtaient aux). Éptarot Ëqav, (zénana 8è pailleta,

set-7.0:; finîduavot , 100m; Êni. muai poixsaeat’ 90neuf son KEGplôV’fiÇ spire; sine-rot mit? 8’ à’p’ (fissent

Nov, KsÊptôvcto xspeiovot, minute»: c’Exrœp.

TGV 8’ ête’pmV Héptç Ëpxs , and ’AÀxtiôooç mi. ’Ayvîvoip’

163v 8è Tpttmv "Elsvoç m1 Anicpoëoç Otoetôùç ,

Je 86:.) HptottLow’ Tpiroç 8’ iv ’Actoç fipmç, 95I’Ao’toç irpwxiônç, 8V ’Aptoô’nesv espar! irato:

Ainsi parle Polydamas, et ce sage discours plait à Hector. Soudainil s’élance de son char avec ses armes; les autres Troyens ne restentpoint sur leurs coursiers, mais ils sautent à terre, à l’exemple dudivin Hector. Chacun ordonne alors a son écuyer de tenir les chevauxen ordre sur le bord du fossé; ensuite les Troyens se rangent, se sé-parent en cinq groupes, et suivent les pas de leurs chefs.

Les guerriers les plus nombreux et les plus braves accompagnentHector et l’irréprochable Polydamas; ils brûlent d’enfoncer la mu-

raille et de combattre près des creux vaisseaux; Cébrion , leur troi-sième chef, suit ces deux héros; car Hector a confié son char a unécuyer moins vaillant que Cébrion. La seconde phalange marche sousles ordres de Paris, d’Alcathoüs et d’Agénor; la troisième est com-

mandée par les deux fils de Priam , Héiénus et Délphobe à la forme

divine, et par l’intrépide Asius, fils d’Hyrtacus, que ses brillants etnobles coursiers avaient amené d’Arisbe,’non loin du fleuve Selléis,

[LIADlî, xn. 13Houkuôépaç ouïra (Br

uüeoç 5è àmfipuv &ôev °Exropr

enfarina: 6è alto aùv 15675chêE ôxémv xaptâëe.

’Anon ôè Tpôsç pèv

06x flyspéflov’ro

érrî immv’

ana ànôpouaav névreç ,

brai. 150v cEst-topa: ôîov.

’Errecm Exact-oc nèv

étiré-tenu à?) fivtôxq)

êpuxéuav iman: 56 narrât néo-pou

«se: ée! râçptp’

et 8è anorak-reg,âprüvavrsç QÇÉŒÇ aûroùç,

manageât-e; névraxe,ë’EOVTo d’une: Maritime-«W.

01 p.èv aï Écrou;

79.57610: zani aimerai,ïaav and: "Europtzani Houiuôa’zuavn âufiuow ,

pépite-av 5è goûtera ,

ê’thiiLEVOl nixe; ,

n°11500111.

éni vaqua-i mûrirnul Keâptôvn; sinué açw rpîroç’

ripa 6è aExrmp minute7mm): ôxsaçw

âne»), repeins: Ksôprôvao.Négus 8è

sima râw érépœv,

mai ’AMa’rOooç mi. ’Ayv’iva’

’Elevoç 6è

un! Anvtçoôoç fienta-51;,

86L» de prîuoro ,163v ’rpî-rwv’

cpt-roc 6è fiv ’Amoç fipwç,

’Actoç Tp-raxîônç,

8V hmm aîewvec, pariiez,çépov Apioônfiev,

Polydamas dit ainsi;et cette parole sure plut à Hector;et aussitôt il sauta avec ses armesde ses chars à terre.Et les autres Troyens à la vérité

ne se réunirent pointsur leurs chevaux;mais ils s’élancèrent tous à, terre,

lorsque ils virent Hector divin.Ensuite chacun à la vérité

ordonnait à son écuyerde retenir les chevaux bien en ordrelà près du fossé;

et ceux-ci s’étant séparés,

s’étant rangés eux-mêmes ,

ayant été disposés en-einq-corps,

suivaient en-menie-temps les chefs.Ceux à la vérité qui étaient

les plus nombreux et les meilleurs,allèrent avec Hectoret Polydamas irréprochable .et ils brûlaient surtout,ayant enfoncé le mur ,

de combattreprès des vaisseaux creux;et Cébrion suivait eux le troisième;or donc Hector laissaauprès des charsun autre, pire que Cébrion.Et Pârls

commandait les autres,ainsi-que Alcalhoüs et Agénor;et Hélénus

et Délphobe pareil-à-undieu ,deux fils de Priam ,commandaient les troisièmes;et le troisième chef était Asiushéros.

Asius fiLs-d’Hyrtacus ,

lequel des chevaux brillants, grands,amenaient (avaient amené) d’Arisbe ,

14 11mm: M.aïôœveq, ile-râler, noranoî in Esflfisv-roç.

T47»! 8è revéçrœv Âme»: Et: TFŒÎÇ ’Ayxieao,

Aîvelaç t flua rififi 86m ’Avrrîvopoç uîs ,

’Apxûoxo’ç 1’ ’Axduaq ra, (aéra: 55 5361: mime. 100

2119m8qu 8’ fifiaar’ ayant-.1163»: êmxoüpœv,

n92); 8’ âcre PM’Gxov ml. ’Aprîïov ’Acreporraïov’

oî 7&9 et sienne Siaxptôàv ETVŒI âpre-roi

153v ânon rural. 1’ «(376W ô 3’ argans ml 818: naïv-rwv.

Oï 8’ étal. âÂMÀouç ëpapov surlier posas-1 , 105fioiv p’ lei»: Aavaâ’w Kelmuévot, oô’ôs’ 1’ loura

sxfiaeoe’, aux Ëv muai. pelulvnaw nseéeaôzt.

’Eve’ dînai. T 9332; mÀs’xMroï r’ ênlxoupot

flou)? Houluôoîluavroç àpwurîroro niôov-ro’

:1708 aux ’Yprzxiônç ËôeÂ’ ’Actoç, (imago; âvôpâiv, 110

«50L Rural»: Ymrouç TE ml. âvloxov espénovra’

o’zïAà alu; m’aroîaw nanan Muret ôtât". ,

Maroc oôô’ âp’ Épine, xaxàç 67:?) Kim; &Àt’aîaç,

ï-Irrrowtv ml ëxsazpw dyanâuevoç, tapât vnôîv

La quatrième est conduite par Énée, le valeureux fils d’Anchisc, etpar les deux [ils d’Anténor , Archeloque et Acamas, habiles dans l’art

des combats. Sarpédon est le chef des illustres alliés; il a choisi pourle seconder Glaucus et le belliqueux Astéropée. Tels sont les chefsqu’Hector regarde comme les plus vaillants , après lui, du moins; caril les surpasse tous par sa valeur. Quand ils se sontjoints les uns auxautres, recouverts de leurs magnifiques boucliers, ils s’avancentpleins d’ardeur, marchent droit contre les Grecs, pensant qu’ils nepourront plus résister, mais qu’ils succomberont sur leurs noirsvaisseaux.

Les Troyens et leurs alliés, venus de régions lontaines, suivent lesage conseil de l’irréprochable Polydamas; mais le fils d’Hyrtacus,

Asius, prince des hommes, ne veut point abandonner ses chevauxet son écuyer; il se dirige avec eux vers les rapides vaisseaux desGrecs. L’insensél Il ne devait point, fier de ses chevaux et de sonchar, éviter la Parque funeste , ni retourner dans llion battue par les

muon, xn. I5en nordirai) 201*65er;fifi; 3è tu; ’Ayyjeao ,

Alveiaç,

in: 16v uréprœv’âne «in: 66m vie ’Aim’ivopoç,

lut-51016; a Diminue se,515611 au vraie-n: pâme.Zapmâàw 8è ifiaæroêmxoôpwv àyotflurüv,

«pouacre 6è Flou-mailaux! ’Acrrsporraîov ’Apr’iiov’

et 1&9 chanvre et elvatôtantptôàv âpwrov. 143v ânon

puât aùrôv 75’

ô 6è 51:9:er mû. ôtà névrwv.

’Errel 8è et

&papov ânflou:3650m. mufle; ,Bo’w par lampent

lei); Aavmîw,

louvet) 62’ 1::

où spinelles,50045: neoéeaflat

ëv muai pelaivnaw.’Evea au.» T9435;

ènîuoupoi se mléflnror.

«(sevra BailliHouhuôo’tuavroç aplanir-torr

me ’Aamc praxtünç,

697mm; âvôpüv,

oint les]; 1":er des11men: 1eami fluiozov espânovra’me zélotes «in üÛ’COÎCI

Muret 6053m. ,

Mme:(in a 06x 1mm,Qualifie; Kfipaç tank,diphényle; Innova-vml ôxwçw,

du fleuve Selléis.Et le (ils brave d’AnchlJe ,Énée .

commandait les quantums;avec lui deux fils d’Antener,et Archeloque et Acamas ,sachant bien tout combat.Et Samédon fut-chefdes alliés illustres,

et il prit-avec-lui Glaucuset Astéropée martial;

car ceux»ci parurent a lui êtrede beaucoup les meilleurs des autresaprès lui du moins;or lui se distinguait missi entre tous.Et quand ceux-clse furent joints les-unmux-autresavec leurs boucliers bien-faits ,ils marchèrent pleins-d’ardeur

droit contre les Grecs ,et ils dirent (pensèrent) auxne pas devoir résister,

mais devoir succombersur leur: vaisseaux noirs.

Alors les autres Troyenset leurs alliés appelés-deloin

obéirent au conseil ’de Polydamas lrréprochable;mais Aslus lils-d’Hymcus .

prince des hommes ,ne voulait pas laisser laet ses chevauxet son écuyer serviteur;mais il s’approcha avec eux

des vaisseaux rapides ,insensé;

et certes il ne devait pas,ayant évité les Parques mauvaises ,

étant-fier de ses chevauxet de ses chars ,

16 IAIAAOZ M.sa ânonnions; npori ’lÀtov imposes-av- 115reposes»: 7&9 tu»; Moîpa «indévot»; âpçsxéÀu-llsv

(mai: ’Iôopzv’fioç àyauo’û Asuxah’ôao.

Eïcam 1&9 m8311 êrr’ finançai, tin-59 ’Axutol

êx mêlai) vie-corne crin Ïmotalv ml ôxsapt’

fi p’ Timon; se ml appui 311’1Àacev ’, oûôè 11-671mm; 120

sËp’ êmxsxhps’vaç caviôaç mi pompoit ôyja’

ân’ àvarrsrr’rays’va; Ëxov dv5954, si rw’ érotïpwv

En archipel) (petiyovra confisaient (site: vicie.Tfi p’ me; opovs’wv t’a-mue 57s roi 8’ d’y! Ënovro,

dise xstyov-rsç’ goura 7&9 oints? ’Azouoiaç 125qficsaô’, si): ëv muai pelotât-(161v anémiions ,

flirter ëv 8è manet 86’ o’ws’pw; sipo», àpia’rouç,

DÎŒÇ ônspeôuou; Admeo’tœv aïxpnroîwv’

16v pèv, 1151910600 Ulm, xpct-rspov Holorror’rnv,

si» 3è, Aeovr’fia, IPPOTOÀOLYÇ) Îcov ’Apnït 130

1d) yèv sipo: «garrigues mleîœv faufiloient

vents ; car le redoutable Destin le fit tomber sous les coups du nobleIdoménée, fils de Deucalion. Asius se précipite. a gauche de la flotte ,

où les Achéens revenaient de la plaine avec leurs chevaux et leurschars. C’est de ce côté qu’il fait avancer ses chevaux et son char; les

Grecs n’avaient pointpousse les battants des portes ni le long verrou;

mais ils les tenaient ouverts pour recevoir ceux de leurs compagnonsqui se retireraient du combat. C’est la que, plein d’ardeur, il dirige

ses coursiers; ses soldats le suivent en poussant des cris aigus; car ilspensent que les Achéens ne pourront plus résister, mais qu’ils succom-

beront sur leurs noirs vaisseaux. lnsensésl lis trouvent aux portes les

plus braves des guerriers, les descendants magnanimes des belliqueuxLapithes, l’un, fils de Pirithoüs, le courageux Polypèle, l’autre, Léon-

tée, pareil al’homicide Mars. Ces deux héros se tiennent debout devant

ILIADE, x11. v 17ànovocrôcew N: napel: vnâ’w

npori ’ntov fivepo’eoaatv’

Moîpa 1&9 ôuaôvuttoç

àpçexo’ùuvlié un: npôaeev

fixai ’Iôopevfioç

àyotuoü AsuxotMôoto.

Eiaœro yàp êta! àpta’repà vnôiv,

flirtep 110mlviacovro éx nsôiou

du» immun. and ëxeacpr

Enfilade éon

(mou; ce nul (lippu,où 8è eôpe «filao-r.

crowiôaç êmxsxlttte’vaç

aux! uaxpàv ôxfiw30.16: àvépec

Exov àvanemapévagsi embouant [as-rôt vfiâc

1m: êtwfpmvçeüyovra ëx KOXE’ILOU.

d’pove’wv (Set

Exev innovç Mû;rot 8è

havre âne: ,mûri-fane; ôEe’or

havre 761p’Alatoùç oüxe’n cyme-solfiai,

tillât natriums".èv mue-î [ranimai ,

filmersüpov 6è êv «fluet

ôtât» àvépac épia-1:00; ,

du ünepôüuouç

Aavttoa’twv aîxunco’tmv.

rôv pèv, via: Hetpteôou,

Bonn-ohm uparepôv,ce». 6è , Aeovrfia,160v ’Apnî fiporolotyqr

1è ph &pa Emma»:npomipotôs nulâœv Ûwlo’tœv,

Itmna, XII.

retourner de nouveau des vaisseauxvers llion battuevpar-les-vents;car la Destinée au-nom-sinistreenveloppa lui auparavantpar la lance d’ldoménée

noble fils-de-Deucalion.Car il se précipita vers la gauche deslà-où les Achéens hameaux ,revenaient de la plaineavec leur: chevaux et leurs chars;il poussa certes de-ce-cotéet ses chevaux et son char,et il ne trouva point aux portesles battants appuyés l’un sur l’autre

et le long verrou tiré;mais les hommesles tenaient ouvertes,s’lls sauveraient sur les vaisseauxquelqu’un des compagnons

fuyant du combat.Plein-d’ardeur donc

il avait ses chevaux droit par-là;et ceux-ci (les siens)suivaient en-meme-temps,criant d’une-manière-aiguè ;

car ils dirent (pensèrent)les Achéens ne plus devoir résister,

mais devoir succombersur les vaisseaux noirs,insensés;

or ils trouvèrent aux portesdeux hommes les meilleurs,les fils magnanimesdes Lapithes belliqueux;l’un , fils de Pirithoüs,

Polypète puissant,l’autre , Leontée ,

égal a Mars fléau-des-hommes ;A

ceux-ci donc se tinrentdevant les portes élevées.

a)

18 IAlAAOE M.larsen, Su sa 8965: oüpectv ôtittxa’pnvot ,

«(1’ dupoit uiuvouat mi ôrràv figaro: mina ,

pic-non paysager. ainvcxs’sac’ âpapuïott’

(in: (sipo: 16), xet’pwct nemtôo’reç 1’13è pïjcpt, 135

lLïtLVOV Errepxo’psvov pivot»; ’Aotov, oûô’ êçÉGovto.

0î 8’ 30h npoç rsîxoc êÉôp’q-rov, Boa; du;

64166 &vaæflâuevm, Émov payai)? fiel-411.33,

vAmos: aimai. aimait-set and ’Iathvov mi ’Ops’cr-qv,

Anaïs-11v 1’ ’Aôcî-pmrru, Bouvet se Oîvo’uaév ce. HO

OÎ 8’ itou. du); pèv ëüxwîçttôaç lynche

mpvuw, ê’vôov Ëovteç, diminuent «spi mât:-

aûràp ênetâ-À seize: êmaeuue’vouç êvôncav

Tpâiotç, drap Auvetüîv yévero Îaxfi ce (9660; TE,

Ex 8è et); citions: , Mât»)! «9666.: uaxéaô’qv, H5âypors’poto’t autos-w imitées, 11:", ëv apeccw

à n- , i -- l i a Iuvôpwv 1185 xuvow Sexuel xoÀocuprov revu,

a I 1 u. a I a! uncomme r aie-cm: rapt squaw wwaov www,

les portes élevées. Tels sur le sonnet des montagnes deux chênes à la

haute cime, attachés à la terre par de grandes et profondes racines,bravent sans cesse les vents et la pluie : tels ces guerriers, pleins de comfiance dans la force de leurs bras, attendent le grand Asius qui s’avance

et ne sont point enrayés. Asius, lamene, 0reste, Adamas fils d’Asius,

Thoon et OEnomaüs lèvent en l’air leurs boucliers et marchent droit

vers la muraille en jetant de terribles cris. Les deux héros, tant qu’ils

restent dans l’intérieur du rempart, exhortent les Achéens aux belles

cnémides à défendre leurs vaisseaux; mais lorsqu’ilsvoient les Troyen

se précipiter sur le mur, et les Grecs s’enfuir au milieu du tumulte.

ils s’élancent et combattent devant les portes, semblables à deux

sangliers farouches, qui sur les montagnes soutiennent l’approchebruyante des hommes et des chiens , et qui, se jetant de côté, ra-vagent la foret , déracinent le bois et font entendre le grincement de

IUADE, xu. 19à); En ce 0595m

8965:faulnxâpnvm ,

aire pipvovat trévira induâvsuov nul berôv,âpapuîou. (Singer. payât-.6:

ômvexe’eaew ’

à); &pa 1:6) ,

I , ç .. .fieu-meure: lapes-cm me (3mm,pipwov ’Aem néron:

Enspxôpevov,oüôè ëeéôovro.

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zani ’lausvôv nul. ’Ops’mv,

’Aôo’tpavto’t se ’Ae-to’tônv,

sans 1:5 Oîvo’paôv 1: ,

Extov navarin) florin-n;iôùç 1:96; tsixo; êtiôpmrov,

àvaaxôpevot 64’665

(361; mine.’Hrot 6’; et ,

éôvreç Ëvôov,

ôpvuov nèv site:33mm): süatw’lntôaç ,

àpüvwilcu «cpt vmïw’

«616:9 ënstüù

èvônootv Tpôotç

êrtsco’unévouç saxo; ,

âràp yéveco

tapi ce 9660; se Amontüiv,a?» 6è êEoCiEetvre,

[.141an apode MW,éon-461:5

615:6:va àypots’powt,

sans èv 6956môéxatrat xoÀoo-uprèv tous:àvôpô’w fiôè xuvd’w,

àioaovrs’ ce 801w)»

àywrov mon! «spi açicrtv,

conne lorsque sur les montagnesse-tt ennent des chênesà-la-cime-haute ,lesquels soutiennent tous les jurale vent et la pluie,étant attachés par des racines grandesqui-s’étendent-au-loin:

ainsi donc ceux-ci ,se fiantà leurs mains et a leur: forces,attendaient Asius grand

arrivant,et n’étaient pas effrayés.

. Et ceux qui étaientautour du prince Asiuset d’lameue et d’Oreste.

et d’Adamas fils-d’Asius ,

et de Thoon et d’OEnomaûs ,

allaient avec un grand cridroit vers le mur bien-bâti ,ayant élevé en-l’air [cliers).les peaux-de-bœuf sèches (les bou-Et certes ceux-là (les deux héros),étant en dedans,exhortaient quelque-tempsles Achéens aux-belles-cnémides ,

à combattre pour les vaisseaux;mais lorsqueils aperçurent les Troyenss’étant précipités-sur le mur,

et que eut lieuet le cri et la fuite des Grecs,alors ceux-ci s’étant élancés-dehors .

colmataient devant les portes,ressemblantà des sangliers sauvages ,qui sur les montagnesreçoivent le tumulte étant arrivé

des hommes et des chiens,et s’élançant de côté

brisent le bois autour d’eux,

20 11mm: M.1:90);th êxroîyxovreç, fartai 8:5 se xépnoç 68mm»:

yïyvetou, aïe-6x5 Tic ce [30min En 0011.3)! ûnrut’ 150(in; rôt, minaret relater; êrri ers-150566: cpaewôç,

61’qu panamas,- tLo’tÂa 7&9 xpurspôiç ênâxovro,

lutoient fleurages «gnome-rac: fifi pipent.OÎ 8’ alpe: Xapnotëiowtv’ ëîiôpwîrow du?» minon

I nepanait, âpuvëpevot mon! 1’ aôrôv mû fluatdmv, 155

a. " amon 1’ âixurrôpmv. Ntçéôsç 8’ (in; man-av épata,

de"! civette: (une, vécpsa extenso: devine ,

t I t v lapepsie; xarexsusv êm XôovtnouXuGot-etpn’

«in; un, En thpïôv (Sélect péov flpèv ’Ayptuîiv

733e! mi êx T péon L xôpoôsç 8’ âpcp’ «30v &Ôreuv 3, 160

fianôusvut poliment, mû. àeniôeç ôpçako’sccou.

A-tî pat 1:61." ënwëév ce nul ô) mnhîye’co impôt)

’Acto; titaxiô-qçrmi ËÂŒO’T’ÂCMÇ lue; nüôu’

a Z56 vrai-rap, Tif si vu mi si: çtloqzsuôùç ëre’roîo

lady-Au poum m’a 7&9 Ëyœy’ Ëçde’qV fipmaç ’Axatoiiç i65

leurs dents, jusqu’à ce qu’un trait leur arrache la vie : ainsi résonne

l’airain étincelant sur la poitrine des héros que frappe l’ennemi. lis

combattent avec acharnement, pleins de confiance dans les guerriersqui les secondent du haut de la muraille, et dans leurs propres forces.Du haut de leurs solides tours, les Grecs lancent des pierres pourdéfendre leur vie, leurs tentes et leurs rapides vaisseaux. De mêmeque tombe la neige , lorsque le souille impétueux du vent agite lessombres nuages et la répand a flocons pressés sur la terre féconde:

de même volent les traits, lancés par les Grecs et par les Troyens;les casques et les larges boucliers, frappés par d’énormes pierres,

rendent un son rauque. Alors Asius, fils d’Hyrtacus , gémit, se frappe

sur les cuisses, et , plein de colère , il s’écrie:

n Souverain Jupiter, tu es donc aussi fourbe et trompeur! Je nepensais pas que les héros grecs soutiendraient l’elIort de nos bras

"JADE, x11.

intimons: ftpupvfiv,trépan; 66 se ôôôvrmv

yiyverat final,:1661: si: seflânant En).vaBaltim-à); xalxôç sauvât; népers;

fifi chiasse-t 16v,fianopévmv âvrnv’

éndxovro 1&9 poila xparspü; ,«momon; loufiat xuôômpôevhôè pinçant.

’Apa 8è ai

flânai! lEppŒôÏoww

ne 116mm êüôpfirwv,âpuvôpevor. 696v ce aûrôv

nui abordai);vnâ’w se duuno’pœv.

’O; 6è nîmev épais

vvço’tôeç,

tiare évenoç Koch; ,

amie-a; vétpsa. «même.

tavèlent repentît:

lui xeovl nouiuôorcipn’

ô; page: sa»:in 15v 1:49th fipèv ’Axatâ’w

hôè mi. En Tpduuv’

169065; 6è «huai,

fiai émiée; épaulâtes-ut,

BÆÀÀôpÆvat minimum,

àôrsuv aüov. ’Ai rôts pot ’Aato: Tptaxiônç

«punie se xai «enraye-to à: impôt),

and hennin-ac 111564 brocc Zcü «drap,

fi (Soi vu si) aux!1:2":qu atloqveuôùç

pila. «émut

hum: yàp 06x équins)»:

imam: ’Axatot’ac

2lle coupant extrême (à la racine),et le grincement de leur: dentsa-lieu en dessous,jusqu’à-ce-que et quelqu’un

leur ait enlevé le souille-vital .,les ayant frappés d’un trait:

ainsi l’airain brillant retentitsur les poitrines d’eux ,étant frappés par devant;

car ils combattaient très-fortement ,se fiant aux peuples au-dessus d’euxet à leur: propres forces.Or donc ceux-ci (ceux au-dessus)frappaient avec des pierresdu-haut des tours bien-bâties .,combattant et pour eux-mémés

l et pour leurs tentes,et pour leur: vaisseaux rapides.Mais comme tombaient à terreles ilocons-de-neige ,que le vent qui-soume-violemmentayant agité les nuages obscurs ,a répandus épais

sur la terre nourricière:ainsi les traits coulaientdes mains et des Achéens

et aussi de celles des Troyens;et les casques tout autour ,et les boucliers relevés-embosse .étant frappés par de grandes-pierres,

rendaient-un-son sec.Mais alors Asius fils-d’Hyrtacus

et gémit et frappa ses cuisses ,et s’étantindigné dlsaitceue parole:

c Jupiter père,donc maintenant toi aussitu es devenu fourbebeaucoup toute-l’ait;

car mol je ne disais (pensais) pasles héros Achéens

22 IAIAAOE M.cpîoew ipévepo’v ï: (même xai pipa; démon;

et 3’, d’arts afin: tricot: «167m si pélican:

oixia not’tîa’tuv-rott 681?) En: nui-irakien],

066" àxoÀsc’noucw milan 86mn, cilla: (LÉVOVÎEÇ

«11189:1: Onpm’n’potç , ailstîvovtut flapi rs’wiv’ 110

(à; oî’y’ OÜX ËÛÉÂOUGI mla’uv, ni 86’ ëôv-re ,

xdccaeôat , arpiv 7’ 41è nonantaine»: 51è aillâmes

’Qç Ëqnœ’, oôôè Atàç mies (PPS’Vd mît? âyopeômv’

°Exropt ya’p oi cous; 26mm» x1380; ôpéEm.

[170m 5’ âyç’ affinai poix-av Ënéxovso TIÜXQCW’ 175

émulée»: 85’ tu TŒÎÎTŒ, ôeèv «in, naivr’ chopâmes.

Haïti-:1, 7&9 flapi nixe: étampai Oeantôotèç 1:59

Roiïvov” aApys’t’ot 8è , nui âxvtiluvoi step, chien-5

vnëv finüvono’ Geai 3’ dxuxsiaro (lupin!

mime, 8601 Actvaoïct poilu êmroîëêoôot 316w. 180

Eh 8’ (Galant 1&ch filmoit mi suies-iræ]

invincibles. Mais semblables à des guêpes au corps mobile ou à des

abeilles qui bâtissent leur ruche sur un chemin escarpé, et qui, loind’abandonner leur creuse demeure, défendent leurs essaims mel’attaque des chasseurs, ces deux héros, quoique seuls, ne veulentpoint quitter les pertes avant d’avoir trouvé la mm on la captivité. r

il dit, et ses paroles ne fléchissent point le cœur de Jupiter; car ilveut accorder la gloire à Hector.

Les autres guerriers soutiennent la lutte autour des autres portes;mais il serait dinicile de raconter, comme un dieu, tous leurs exploits.De toutes parts, autour de la muraille de pierre. s’élèvent desflammes dévorantes; et les Grecs, quoique accablés de douleur, sontforcés de combattre pour leurs vaisæaux; tous les dieux qui les pro-tégent s’aflligent en leur une. Les Laplthes se livrent a l’ardeur du

combat.

ILIADB, X".affin-env 15ipérspov priva;mi pipa: àâmoug’a! ôà , d’une aoûte;

«.1610; giaov

il. pâmant.notficuwrat ointe.E31 6843 ramdam ,oôôè ânoleiatouot

ôôuov xoûov,

me: phone:M94: Onpnrfipac,âuôvovrat flapi téxvmv’

in 0175, ml èôvre 66m ,oint ëôs’lovm XÉGO’MBII muon,

7:in y: ifs xaraxrdpsvü âÂÔVŒL. n

’Ecpwro à; .

àyopeüuw 8è mira

où me:çps’va Atôç°

fluuôç 7&9 o! ÈÉOÛÀETO

ôpéEaL xüôoc "Eu-rapt.

- sont 5èêpo’zxovro uâxnv ,

époi mW Mannv’

hmm 54 W3:10ch mina réal,à; 006v.Hein-n 1&9 1:59 6563M;69695: ne?! nixe: Àdîvov’

’Apyeîot 6è , naine? àXVÛpÆVOt ,

fipôvovzo vnôvami-fur

néo-m; a: et»! ,

aco: Env AwaoîswEmrûëëoht pipi; ,

imagina 099.61»Mafia; 83 Müaùov«ami, a! Brio-afin. -

23

devoir soutenir du moinsnotre forceet nos mains invincibles;mais ceux-cl , comme des grimpesmobiles ail-milieu du corpsou des abeillesse-font des nidssur une route rocailleuse ,et u’abandcnnent pas

leur demeure creuSe.mais résistant

aux hommes chassem,combattent pour leur: petits;ainsi ceux-ci, même n’étant quedeux,

ne veulent pas se retirer des portes,avant du moins ou d’avoir été me!

on d’avoir été pris. I

Il dit ainsi .et disant ces-chosesil ne persuadait pointl’esprit de Jupiter;

car le cœur à lui voulait

accorder la gloirea Hector.- Or les autres

combattaient un combatautour des mes portes;mais il est difficile moidire toutes ces-choses.comme la dieu.Car de-toutes-parts un feu violents’éleva autour du mur «le-pierre;

et les Argiens, quoique étantamigés,

combattaient pour les vaisseauxpar nécessité;

et tous les dieux ,qui étaient pour les Grecs

auxiliaires du combat,étaient une: dans leur cœur.Et les lapithes engagèrentune guerre et un combat.-

24 IAIAAoz M.’Evô’ 0:3 Herptôôou abc, apurepèç Holurroimç,

8009i flafla: Admira-av, xuve’nç au; xaÀxo-rrapy’lou’

053I cipal [alain 1.690; gO’XEGEV’ cillât champi:

aÏXtL-h xuÀxein p7]? ôcréov- ËyxéçaÀoç 3è l85ËvSov 51mg newoïhxm’ SÉMŒGGE 85’ un! papal-aira.

Aûtàp 51mm Hélium nul ’Opuevov êEevc’zptEev.

Yîèv 8’ ’Avnuoîxoto Aeov-rebç, 5C0: "Amos,

ilmrâyaxov p00: 80091, aux-rat (mat-fion: forée-ac.

A A51K 8’ En xoksoïo êpuccépevoç aux à?!) , 190’Avuçoîmv pâli arpâ’rmv, ËnaÎEaç ôt’ ÔiLQOU,

«la? aôrocxeôt’nv- ô 8’ &p’ 5mm; 0585: s’peïoôn’

(1316:9 gratta Mévmva ml ’quuvôv mi ’Ope’ar-qv,

mûron; ênaaaure’pou; «flacs xeovt nouluGouïp-g.

’Oçp’ ci. voix êvcîptCov ân’ è’v-rw papyaïpovm, 195

rôçp’ oî Houluôoîyown mi. "Ex-top: x0590; Ënovro.

0? abîma: mi. douro; Ëcow, péuucav 8è pailleraTEÏXO’Ç se Mien: mû êvmpïîcsw moi vfiaç.

OY ë’ in uspufipltov, 3956101615; napà réçpq).

Alors le fils de Piritholis, le vaillant Polypète, frappe de sa lancele casque de Damasus; l’airain. dont il est garni, n’arrête point lefer; la lance s’enfonce et brise l’os du crane; toute sa cervelle en esttroublée , et il réprime ainsi son furieux élan. Il immole ensuite Pylonet Ormène. Léontée, noble rejeton de Mars. frappe de sa lance le filsd’Antimachus, Hippomaque , qu’il atteint au baudrier. il tire ensuite

du fourreau son glaive à la pointe acérée, s’élance dans la foule , et

de près il porte à Antlphate un coup qui l’étend mort sur la pous-sière; puis il renverse sur la terre féconde Ménon , [amène et Oreste.qui tombent l’un sur l’autre.

Pendant que les Lapitbes les dépouillent de leurs armes brillantes,r’Polydamas et Hector s’avancent suivis de la jeunesse la plus nom-*breuse et la plus vaillante, qui brûle d’enfoncer le mur et d’incen-dler les vaisseaux. Parvenus sur le bord du fossé , ils hésitent encore

manu, xn. 25A6 bien: vioc flammée!) ,HoÀunoi’mç xpa’rspôç,

pâle ôoupi Ao’zpowov,

ôtât nover]; lainonapfioutxôpvç 8è ripa xanthe

où); quôev’

tillât aixpù XGÀXEL’TI

piEev ôfléov attrapés

â’mç 6è êyxéçakoc

matraqua Ëvôovtdépota-ce 63’ p.w HEMÜTŒ

Aüràp Emma. éEevoîptEe

1161m0: mi ’Oppevov.Aeov’rsùc 8è, 6:0; "Apnoç,

pas doupi ’Imôpaxov,uiôv ’AVTIILÉXOIO,

solfie-a; nacrât (marigot.Afin; 8è épucec’tpevoç En fOÂEOÎo

Eicpoç àëù, .«ME: npürov pèv ’Avao’umv

aôrocxeôinv,êmxtEaç ôtât épileur

ode âpa êpeie’ôn oüôet

ümtoç’

aôràp Entra délace Mévmva.nui. ’lotpevàv zani ’Ope’mv,

«une; énaoaure’pouç ,

xeovi noulvôorat’pin.

’Oqapet et tu); ànevâpttov

ëv-rea pappat’pov’ra,

16994 o! xoüpot,

ci Env ultimo:ne! n’ignore: ,

pégase»: 8è pontera

filiaux ce nixe;lui èvmp’izeew viet; «tipi,

EnwroHouluôeîpetvrt and "Europe

O! pu pepp-âpttov En,épave-«61:5; naoà râçptp.

Puis alors le fils de Pirithoûs,Polypète puissant,frappa de sa lance Damasus,à travers son casque garni-d’airain;et le casque d’airainne l’arréta pas;

mais la pointe d’airain

brisa l’os de-part-en-part;et toute sa. cervellefut troublée en dedans;et il dompta lui étant-ardent.Et ensuite il tuaPylon et Ormène.Et Léontée, rejeton de Mars,

frappa de sa lance Hippomaque,fils d’Antimachus, vl’ayant atteint au baudrier.Et ensuite ayant tiré du fourreau

son épée aiguë, vil frappa d’abord Antiphatede-près ,s’étant élancé à travers la foule;

or celui-ci donc fut poussé sur le solà-la-renverse ;et ensuite il renversa Ménonet Iamène et Oreste ,tous l’un-après-l’autre ,

sur la terre nourricière.Pendant que eux les dépouillaient

de leur: armes brillantes,pendant-ce-temps les jeunes-gens,qui étaient les plus nombreux

et les meilleurs , ’et brûlaient surtoutet d’enfoncer le mur

et d’incendierles vaisseaux parle feu,

suivaientPolydamas et Hector.Eux cependant hésitaient encore,se tenant près du fossé.

25 lamez M.’Opvu; 7&9 son: ênîMs’, nepnoéuevm iLEfL’ngGlV, 200

aîerèç ôçInÉmç, ên’ &ptotepàc nov ês’pywv,

qomîevrct W10: (pépon évolue-v. «élançoit,

(olim, 51’ àorraipovta- ml com M6210 depnç’

une p.9 «618v enivra xonà crieur; 7m98: 8stpàv,î8vœôsiç ôm’ao)’ 6 8’ (in?) 305v in lopaille, 206riflions 686mm, picot 8’ Evi xéGÊaÀ’ ôpflq)’

(1618:, 8è xMyEaç usure mafia âvs’poto,

T9635; 8’ Eêèifleav, au»: ïôov aîôtov dom,

xeïpsvov êv pâmerez, A18: râpez; aïyto’xoto.

Ah rôts IIouÀo8cîuac 09min ’Exrops âne nommé: 210a "En-op, dei. p.6: 1:06; p.01. Êmrrhîacuç àyop’fiotv,

êoGÀè ppafioue’vqr 325i oôôè yèv oô8è Ëorxs

825ml! êâvrot nœpèE êyopsufpzv, oür’ êvl. ficelâ,

du m’ lv relégua), 66v 8è xpoî-roç mais ahur-

vUv 8’ «32’ ËEeps’œ, a); tu); 80ml aveu (kana. 215Mr. iousv Aavaoîot puxnoâyevot tapi vnôv’

5:8: 1&9 êxrùc’soôou mimi, si Ërsôv 75

Tpowh 88’ 59W; hiles, mpnos’pevott mycélium,

à le traverser, quand tout a coup un augure leur apparaît : un algieau vol élevé plane sur l’aile gauche de l’armée, portant dans ses serres

un énorme serpent ensanglanté, qui respire et se débat encore; leserpent ne renonce point au combat; car, se repliant en arrière, ilmord son ravisseur a la poitrine, près du con; accablé sous le poidsde la douleur, l’oiseau lâche sa proie, la laisse tomber au milieu dela fouie, et, poussant des cris, s’envole au scelle du vent. LesTroyens frémissent d’épouvante a la vue du reptile se Malin surlui-mémo , étendu au milieu d’eux , présage du dieu qui perte l’égide.

Polydamas alors s’approche de l’audacieux Hector et hl dit:a Hector, toujours dans les4assemblées tu repousses ne: sages

avis; nuais il ne (survient pas a un homme du peuple de parler contrela vérité dans le conseil ou dans la guerre, pour ajouter a tu puis-sance. Je dirai donc encore ce qui me semble le plus salutaire.N’allons pas combattre les Grecs près de leurs vùeeaux; ou Voicice que je prévois, si c’est véritablement un augure qui vient d’appa-

mame, x11. r 27’Opviç véto éraflé son»

Vanadium «consignaiaie-n34 Minime ,èépymv Àaôv éni àmctepà,

çépœv bvôxeacrt

ôpo’txovra epowfievu , «ânon,

(wifi, àoflaipovra Ert’

mi 061m) M8510 lémur)?iôvœesiç 1&9 Mines,

xôqaev aôràv (lovaand: 645100; tapât ôenpfiv’

à 6è fixev

ânô En latta-tu,ùÀyfiaaç 666mm,14’661); 8è évi mon) àpflzp’

miro: Bi unifia; «andmura; énigme.T9135; 6è iëpiynaav,

6mn; 180v ôçw «16103:,

uiuevov èv FÉUGOWI,

répaç Atà; aiyLôXOto.

T615 sa Houkuôo’tuct: site

Kapuflàç "1511094: OanÛV’

I ’Exrop , «à»; pin dut

ËRWÂ’I’ZGO’CK àyopfici par,

çpuëouévep table?

inti. pèv 0662-: êoutsv oûôè

lône: 8515m. àyopwépev «tapât,

061:5 ëvi mon],061e nefs êv nolépq),àe’Esw 8è aièv 66v upéroç

in): 8è côte flapie),à); ôoxsî p.01 civet dolera.

Mi] louai randonnai.Aavaoîat mpi mûr

ôtouat 7&9 indigent 536e,si [reév y:

58: 69m hmm; Tpmi ,paumant «constituent,

Car un oiseau (un augure) vimùeuxdésirant passer-outre,c’était un aigle au-vol-élevé , [che,

refouiant (laissant) le peuple a gau-portsm. dans us serresun serpent ensanglan té, monstrueux,vivant, se débattant encore;et celui-ci n’a pas oublie le combat;ont s’étant courbé en amers ,

il a frappé (mordu) lui le tenanta la poitrine près du cou ;et celui-là (l’aigle) l’a envoyé

loin de lui a terre,ayant gémi de douleur,et l’a jeté dans ie-milieu-de la foule;et lui ayant crié s’envola

au souille du vent.Or les Troyens frénirem-d’elroi ,

lorsque ils virent le serpent mobile,gisant au milieu d’eux,présage de Jupiter qui-tient-i’egidc.

Alors donc Polydamas dits’étantapprochéd’Hectoraudacieux:

c Hector, presque touiourstu blâmes dans les assemblées moi ,t’indiquant des choses-bonnes;caràla vérité ilneconvieutnullcmentcelui étant du-peuple

parler de travers,ni dans le conseil,ni jamais dans la guerre ,et augmenter toujours ta puissance;et maintenant de nouveau je parle ,comme il semble a mol étre mieux.N’allous pas devant combattre

avec les Grecs pour les vaisseaux;car je pense devoir arriver ainsi,si véritablement toutefoiscet oiseau est venu aux Troyens ,désirant passer-outre ,

28 IAIAAOE M.aïno: Saintnémç, ê1r’ dptarepà Ruby ëe’pywv,

(potvrîevra Spéxov-rot çépwv ÔVÜZEd’Gt rampai: , 220(«nov 0190:9 8’ cinéma, râpa; (pila oîxi’ ÎxÉo’ôou,

’oûô’ ÉTÉÂEO’GE pépiov Sonnet fixées-on éoïcw.

üfil; fluai: , 51mg TE RIDJXÇ mi reîxoç ’AXouiiîv

ênîo’yeôat oOÉveï peyoîhp, 5150061. 8’ ’AXattoî ,

où 160W drapât votüotv Dindons? me; xe’Àsuôa’ 225

ranci); 7&9 T 916m xavotleiqaottsv, 05; un 1101Mxûxqi âniôo’ouatv , duuvôpevot moi vnôv.

1’986 x’ ônaxpivatro eeonpôrroç, 8c avion: Onyx?)

eîôstn repcîœv , mi et neteoiato Moi. n

Tèv 8’ nip’ ônôôpct Brin npoos’qm nopuôott’olo; "Ex-rings 230

a IlouÀoôaîya, si: pi»; oôxe’r’ êuoi par: taÜr’ âyopet’aetçt

07:30: mi 609m 950w n’insivovot 1058: vo’ficrcu.

Eî 8’ ireov 8’). toU-rov aïno anouôïyç âyopetîerç,

ËE ripa si TOI. hmm 050i opévaç 631mm «510i. ,

8; xéÀeat Z’qvoç yèv épi-(306mm lambeau 235

raltre aux Troyens, impatients de franchir le fossé. Un aigle au volélevé planait sur l’aile gauche de l’armée, portant dans ses serres un

énorme serpent ensanglanté qui respirait encore; il a lâché sa proieavant d’arriver dans son aire, sans pouvoir le porter a ses aiglons.Ainsi, quand même avec de grands eil’orts nous enfoncerions lesportes et le mur des Achéens, quand même les Achéens céderaienta notre approche, nous ne reviendrons pas en ordre par les mémeschemins; car nous abandonnerons une fouie de Troyens que les Grecsauront tués avec le fer, en combattant pour le salut de leur flotte.C’est ainsi qu’un devin habile interpréterait cet augure , et les peupleslui obéiraient. n

Hector au casque étincelant lance sur lui un regard irrité et luidit:

x Polydamas, ton discours me déplait; et tu sais donner un meil-leur avis. S’il est vrai que tu paries sérieusement, c’est que les dieuxt’ont ravi la raison. Quoi i tu m’ordonnes d’oublier les décrets de Ju-

iLiADE , x11.

club; vidimés-ne,éipymv nov êni âme-râpât,

(pépon (Nope-ct ôpe’movra

çowizev-rot, nélœpov, (wôv’

(loup 8è âçénxe,

népoç insistiez: me obtint ,

ou 6è étaleuse oépœv

ôôpevat êoîo-v. rexéecrow.

"fic imite, chapanôpeOaofléveî psycho)

«me; ce naît nixe: ’Axmâw,

lézard 8è dème-w,

OÛX éheuo’ôpsôa xôo’ptp

1m96: vaüowmitât xéÀeUOa’

xaraisiqzopev 7&9atonal); Tpa’mv,oôç ’Axatoi,

âpuvôpsvot 11:59! vmîw,

ne 61903601361. zoning).

29c’est-dvdire un aigle au-vol-élevé.

refoulant le peuple à gauche ,portant dans ses serres un serpentensanglanté , monstrueux , vivant:et aussitôt il a lâché lui,

avant d’étre venu a son cher nid .et il n’a pas achevé le portant

pour le donner a ses petits.Ainsi nous, quand-mêmenous aurions brisé

par une force grandeet les portes elle mur des Achéens .et que les Achéens auraient cédé ,

nous ne reviendrons pas en ordred’auprès des vaisseaux ’

par les memes chemins;car nous laisseronsbeaucoup de Troyens,lesquels les Achéens,

combattant pour leur: vaisseaux,auront tués par l’airain.

’Dôe’ in onoxpivau-ro (hormone, Ainsi répondrait un devin ,3c Guru?)

siôein crépon espion,

mi Moi nattions-:6 ci. n’Apa 6è ’Ewrmp xopuôaiohoç

16v 166w imôôpa npooéqm’

a Houluôoîuot, où pèv

81109565"; TaÜTŒ

oûxértoûat époi:

01600: vofiom sonânov püeov âpeivovot 10585.El 8è êteàv dû

àyopsfierç roürov aïno anauôïzç,

&pa 69: Emma0501 «ôtai

CEÔÀEUÆV opévot; rot ,

ac pèv xénon

labium: poulémvvaàç iptyôov’moto,

qui dans son espritsaurait clairement les prodiges,et les peuples obéiraient à lui. s

Or donc Hector auscasque-variél’ayant vu en dessous lui dit:

x Polydamas, toi à la vérité

tu dis ces-chosesnon-plus agréables a moi;

tu sais imaginer aussiun autre avis meilleur que celui-ci.Et si véritablement donctu dis celui-ci sérieusement.certes enfin dès-lorsles dieux eux-memesont enlevé l’esprit (irraison) a toi ,qui a la vérité m’ordonnes

d’oublier les décrets

de Jupiter qui-tonne-fortemeut .

30 lAlAAOE l1.flonflon, des: par aïno; indexe-to mi XGTE’VEUG’E’

son 8’ oiwvoîot rœvunrepôyeoo’t xshôetc

miôeoeott’ 133v 05-" petarpénop.’ oûô’ o’tÀeyïÇm,

eir’ ênl 855v? leur. wpix H5 7’ ’He’Àto’v ce ,

tït’ Ën’ àpwrepà robre «cri Copain nageant. 240’Hneïç 8è myélome Atàç’ netôtôpeea poum,

ô; «sa: entois: ml tiendroient rivoient.EÎ; oïœvàç &pto’roç, àp-ÜVEGÜŒI. flapi. n°219114.

Tinte si: asiôomotç «615w ml Mimi-rot;

Eï-rrep 1&9 1’ culot y: tupi mimétisme! miner; 245mue-b ên’ ’Apysiuw, col 8’ oô floc Ëo’r’ minaudier

oô 7&9 TOI. apuôi’q pEVES’IliÏOÇ, oôôè an’YîleV.

Ei 8è ab ônïorfi-roç âçéîeat, fié uv’ 600m

fiapçd’pÆVOÇ Insecte-w ànwpe’xlmç nolénoto,

aÔrix’ Élu?) 61:?) 8009i 111ml; du?) Ounèv électret; » 250’94 591 cpwwîo’otç’, fiyfioœto’ toi S’à’y.’ guano

41x?) Oeuvres-t’y Étui. 8è Z934 repmxe’potuvo:

33mm o’ur’ ’lôotiwv ôpe’œv dve’pozo 0651km,

piter tonnant, ces décrets qu’il m’a fait connaître d’un signe de sa

tète; tu m’ordonnes d’obéir au vol des oiseaux. Je ne m’en inquiète

pas; peu m’importe, qu’ils se dirigent soit à droite vers i’Aurore etle Soleil, soit à gauche vers le couchant ténébreux. Nous, obéissonsaux volontés du grand Jupiter, qui règne sur tous les hommes et surtous les dieux. Le seul , le meilleur augure est de combattre pour sapatrie. Pourquoi redoutes-tu la guerre et les combats? Quand mémonous succomberions tous près des vaisseaux Achéens, tu n’as pointlieu cependant de craindre la. mort; car ton cœur ne saurait ni ré-sister ni combattre. Mais si tu te retires de la lutte , si par tes parolestu cherches a détourner du combat un seul de nos guerriers . aussi-tôt , frappé de ma lance, tu perdras la vie. s

Il dit et s’avance le premier; les Troyens le suivent en poussantd’eii’royablcs clameurs. Jupiter, qui se plait à lancer la foudre, sou-lève des sommets de l’lda un vent impétueux qui porte sur les vals-

nous, x11. 31des; aüràç instituerason xaréveuae’ par

16m 6è KEÀGÛElÇ milieu-0a:

oiwvoîat ravomepôyeaaw’

aux; perarpénonouoüôà flafla) 16v,

site roiys iman in! 655:6:7.964 ’Hü ce ’Héito’v ce,

site ênl âpto’tepà

«cri (com: fiepôevra.ilipeîç 8è neiôtbpeôz

Boum Au): panama,ô; avoie-ost niai Ovnroîotnul âOowo’t’rom-w.

’ApJîveaGal nepl nârpnc

si; oiœvôç âptovoç.

Tinte où ôsiôotxa;

11mm ml ânier-fieu;Einep ya’tp se ânon ye même;

uratvtôpafia flapièni vnuoîv ’Apyeiow,

ânoiéaeat 6è oüx éon

ôéoç cor

où yo’tp 101. 19:18:11]

plastifie: ,oüôè parquoit

El 6è et)&oéëeat ânier-7110; ,

if: napço’tpsvâç avec 0mm

anet-pédalo; WQAËLLOIO

inécootv,

mâtina tonale ont) épis douplénucléerons 0vp.6v. a

(buvais-ct: cipal En,iyfiaotro’

roi 8è Enovro enil?) Ozone-ip-Zeùç 6è. vepmxépuuvo;

émîmes»: aïno ôpéwv ’lôotiow

Oûenav m’épate ,

lesquels lui-même a promiset a accordés à moi;et toi tu m’ordonnes d’obéir

aux oiseaux qui-déploient-lee-ailes;

je ne me soucie nullementni ne m’inquiète d’eux,

soit-que ceux-ci aillent a droitevers et l’Aurore et le Soleii ,

soit-que ils aillent a gauchevers le couchant obscur.Mais nous, obéissonsau décret de Jupiter grand ,qui commande à tous les mortelset à tous les immortels.Combattre pour la patrieest l’unique augure le meilleur.

Pourquoi toi crains-tula guerre et le combat?Car quoique nous autres tousnous soyons tués tout-autourprès des vaisseaux des Argiens,périr cependant n’est pas

un sujet-de-crainte a toi;car à toi n’est pas un cœurqui-résiste-à-l’ennemi,

ni un. cœur avide-de-combats.Mais si toitu t’abstiens du combat,

ou si ayant persuadé quelque autretu le détournes-de ia’guerre

par des paroles,aussitôt ayantété frappé par ma lance

tu perdras le souille-vital. nAyant parlé donc ainsi,

il marcha-en-téte;et ceux-ci suivaient en-méme-tempsavec un cri prodigieux;etJupiter qui-se-réjcuit-de-la-fondresouleva des monts ldéensun ouragan de vent ,

32 IAIAAOË M.fi p’ min; mais: xoVinv piper «616:9 ÀZaiâiv

09.7: vôov, Tpooaiv 8è mi ’Exropt flâne évince. 255T o’ürrsp si tapoient nenovôôreç affidé pinçai,

prîyvuo’eett péyot reïxoç ’AXutâiv nstpvînCov.

Kpâo’o’ctç pièv niipymv Épuov, mi Ëpetnov ênoîÀEEtç,

enfila; se npoGXfiraç êpo’xhov , ac &p’ ’AXŒŒÏ

«pérot; êv min Béa-av ËplLEth inca-rot nôpyœv. 260Tôt: oi’y’ a3 Ëpuov , ânovto 8è reîxoç ’Axaiâîv

p’rîEerv. 0138:5 v6 me Aavotol ZÉCDVTO xeleôôou-

0’003 oî’ys putois; 305v appo’LEow-reç ênoîÀEetç’,

peiner. air? aôrdwv Sniouç Euro rsîxoç îôvrotç.

Âpçpotépœ 8’ iourte zelsuriowvr’ êrri. 1:69wa 265névrose povrvîr’qv, (Live; ôrpôvovreç ’Axatô’av’

sur... FEIÀIXÉOIÇ, cillait orspsoïç énétoot

vsixeov, 8mm craint; mixa; psfits’vra Ratera 79 (pilot, ’Apysiwv a; 7’ âoxoç, 6’; ce pénien,

seaux un tourbillon de poussière; ce dieu jette le découragementparmi les Achéens , et donne la gloire à Hector et aux Troyens. Pleins

de confiance dans les présages de Jupiter et dans leurs propres forces ,

ils essaient de rompre la grande muraille des Achéens. lis arrachentles créneaux des tours, démolissent les parapets. ébranlent les pi-liers avancés que les Achéens placèrent dans la terre pour servir defondements aux tours. Ils les arrachent , et ils espèrent bientôt enfon-cer la muraille des Achéens. Les-Grecs cependant ne quittent point

leur poste; mais ils forment un rempart de leurs boucliers, etfrappent de leurs traits les ennemis qui s’avancent au pied de lamuraille.

Les deux Ajax volent d’une tour a l’autre et réveillent le courage

des Achéens; à l’un ils prodiguent des éloges, a l’autre ils adressent

de sévères réprimandes, s’ils le volent renoncer au combat :

c Amis,vous qui étcs les plus braves des Argiens, vous qui tenez le

muon, x11. 33fi par pipe novinv qui portait la poussièreme; mûr droit sur les vaisseaux;«drap 09.1: vôov illuvial, etilaii’aiblissaitl’esprit des Achéens,

61:qu 6è xüôoç et il donnait la gloireTpmai ni ’Exropr. aux Troyens et à Hector.Ils-nattière; 61) apaisa-ct roünep Se liant donc aux présages de lui

fiai pinot, et a leurs propres forces,«enfielloit piryvuoem ils essayaient d’enfoncerreîxoc yéyé hmm. le mur grand des Achéens.’Epuov pèv Ils arrachaient a la véritéxpôcccç nôpywv, les créneaux des tours,and ipsmov énéiEet:, et démolissaient les parapets ,ipôxieôv se mita; modifient; , et renversaient les piliers saillants ,il: cipal ’Axaml iléon lesquels les Achéens placèrent

apion: év yain les premiers en terreEnnemi ÉXpa’ra «691M. pour être les fortifications des tours.Oiye épuov m’a rôt; , Ceux-là tiraient en arrière eux,Dmovro 6è piliers et espéraient devoir-enfoncernixe; ’Axauîw. le mur des Achéens.Ni; 8è Auvaot Et cependant les Grecsovines mitaine ne se retiraient pas-encoreminicar du chemin; .me olye mais ceux-ciÇpàEoN’rEÇ imiter; ayant entouré les parapets

pivote: 306w, de peaux de bœufs,flânoit en «denim frappaient du-haut-de ceux-cianion: une; 61:6 reîxoc. les ennemis étant venus sous le mur.

’quwripw 6è Aime: Or les deux Ajaxalternâmes ê-ni nôpyuw .exhortant sur les tours«pot-mm» advenue , allaient de-tous-cdtés,érpüvovu; pivoç ’Aflnôv- excitant le courage des Achéens;

velum: «on»: ils gourmandaient l’unânées-ai palabre, par des paroles douces,me» mpeoî: , l’autre par des paroles dures ,5mm 16mn celui-que ils voyaientmotivent mimi: min;- quittant tout-à-fait le combat:

n’a (pilot, e O amis,à; se 150p; et celui-qui est supérieur’Apyst’wv, d’entre les Argiens,6; n pacifier: , et celui-qui est médiocre ,

luron, X11. 3

34 . iAlAAOS M.a; TE lepuôcepoç gênai. 05mn névrsç ôuoîor. 210âvépaç iv noÀc’gup), Nu :RÂEVO 597m: âme-t-

mi 8’ 0:61:01 168e me 727114:61:15. Mvînç ortie-cm

TerpakçOw flood flac, ôuoxlnr’fipoç fixations

me: npôcow t’en-6:, au). âlÀfiÂowz xéÀecGe,

ai ne Zebç Minou ’Olôpmoç âcrspomrùç , 275veïxoç âmaps’vouç, anion npoti dia-ru Bizaôm. »

àn; 10’315 «906063er poïan ôrpuvov ’Axouiôv.

Tâiv 8’, (50-15 vtçoiôeç xtôvoç nîmoucz ennemi

fifi-11! tamoul), on 1’ 459m initiera Zebç

Vios’pzv, èvepcômwi niçaunôpsvoç raz â filas 280scorpion 8’ âve’pmç fiez Ëpmeôov , 599m xaÂÔtkq

uhlan ôps’œv xopuqaùç mi npu’iovaç ëxpouç.

mi. neôia leu-:35": and évapiîw niant ëpyw

and 1’ 59’ 5030; whig filmoit huiez»: ce mi o’txruiç,

ripa 85’ un; npothCov ëpûxetat’ Ma vs mina 2855:16am meurt-59W, 81’ Entëplcn Atoç auspoç’

second rang, et vous qui descendez à la dernière place (car tous necombattent point avec une égale valeur), c’est aujourd’hui qu’il vous

faut tous agir; vous en reconnaissez vous-mêmes la nécesslœ. Quepersonne ne retourne auprès des vaisseaux , effrayé par les cris mena-çants d’un Troyen; mais marchez contre l’ennemi, encouragez-vous

les uns les autres. et peut-onc Jupiter, qui lance la foudre du hautde l’Olympe, vous accordera-t4] de repousser les ennemis et de lespoursuivre jusque dans les murs d’Ilion. r

Les cris des deux Ajax raniment l’ardeur des Achéens. Comme laneige dans un jour d’hiver tombe en flocons épais. lorsque le pru-dent Jupiter, lançant ses traits sur les hommes, commence à verserles frimas; il apaise les vents.l et ne cesse de répandre la neige, jus-qu’à ce qu’il en ait couvert les cimes élevées des hautes montagnes .

les champs parsemés de lotus et les fertiles travaux des laboureurs;le dieu la répand sur les ports et sur les rivages de la mer blanchis-sante; mais le flot, en s’approchant des rives, la fait fondre ,tandis que toute la surface de la terre en est enveloppée . quand

muon , xu.6: ce xepuôrepo:(tirai TIÉVTEÇ àvs’psç

outra: zinnia: tv nm),vTJv Epyov Existe heurmon! 8è «un!

ytyvo’mttré «ou rôde.

Min: capitolin) (miaounpori vfiaç ,àxoûaot; ôuoxlnrîzpoçt

me iecee npôocœ,

mi nasses milotcw,si la): ’Oh’apmo;

àGTEPOTM’nfi;

ne ômnaw,ânon-atténue; veîxoç ,

oiseau: êntouç «par! dm. IT4375 npoôotîwn du;

(brpovov poirat! ’Axwîw.

"flore 5è morios: 116w);

trimons-i flzuewlfiwntxlqupiq),ou 15 la); [intis-raépata Viçépev,

mpauoxôuevor; rôt à niiez&vflpu’mowt ,

xotufiaa; sa &vipoo;,zée: Epneôov,

ôppa wwwnoputpàç ôpéœv ôqmÀôv

ne! «960w; hpouç,and mâta lori-aunaaux! haro. "(avec âvôpGiV’

ne! ce animanttiti TE hués! mi émie

en; mita; ,flatta 8è npomln’tlov

19615104 purfiâVTG ce ma

shuntai nahua-590",6re M90: ne;èmôpiaï

35et celui-qui est plus-mauvais(puisque tous les hommes [re).,ne sont pas semblables dans la guer-maintenant de la besogne est a tous;et aussi vous-mêmesvous connaissez peut-être cela.Que personne ne se tourne en arrière

vers les vaisseaux . [enayant entendu un Troyen qui-mena-mais allez en avant,et exhortez-vous lesunHebnutres ,si Jupiter Olympienqui-lance-la-loudredonne à nous,ayant repoussé le combat, [ville. a:de poursuivre les ennemis vers la

(Eux-cl criant ainsiexcitaient le combat des Achéens.Or comme des flocons de neigetombent fréquents en unjour d’hiver,

lorsque Jupiter prudenta commencé à neiger ,

montrant ses traitsaux hommes;et ayant apaisé les vents,il répand la neige tans-cesse ,iusqu’a-ce-que il ait couvert

les sommets des montagnes élevées

et les cimes hautes,et les plaines couvertes-de-lotuset les travaux fertiles des hommes ;et la neige est répandueet sur les ports et sur les rivagesde la mer blanchis-ante ,et le flot approchantarrête elle;et tout le resteest couvert d’en.haut ,

lorsque la pluie de Jupitertombe-avec-fonoe ;

36 11mm: M.à; 165v dispositions: M001 nœrôvro Miami,

si ne»: îp’ le Tpâiaç, ai 8’ 3x Tptôœv êç ’Axouobç,

pantouflier ce 83 reîxoç 81:59 nîv Saône 69459:1.

058’ il! me Ton y: Tpôsç and wiôtpoç "Exrœp 290teiXEOÇ Êêên’îavro trôla: nazi. paxpàv axiez,

si un cip’ uiov tu Eapfi’qôo’va puriste: Zebç

(.3969! Ën’ ’Apysïowt , Às’ovû’ 634 flouoit: fltEw.

Aurixa 8’ a’wrrïôa [Lev 1rpo’oô’ tiqua névvoc’ ÊtMV,

m1915 XaÀxeinv, ê’ç’vîlarov’ fiv cipot Xalxeuç 295

indou, ËvrocOsv 8è potin; périe eayêtàc,

.Xpucai’nç pdëôowt 8t’qV5XEIG’lV tupi xôxlov-

rhv à’p’ 875 11-9660: axousvoç, 860 86’595 rwoîeoœv,

fifi ê’ ïusv, tinte Àéwv ôpecirpotpoç, 80":, ÊmBeuùç

81,93»! gy xpstü’w’, filerai 85’â me; âyvîvtup, 300

pilum «apicaux, mi à; mxtvov ôéuov êMsîv’

sinep vé? y: 5391m. nap’ «6163:1 péri-open; ù’vôpac

tombe avec force la pluie de Jupiter: ainsi des deux côtés vole unegrêle de pierres que se lancent les Troyens et les Achéens; et unadreux tumulte s’élève. au-dessus de la.muraille.

Cependant les Troyens et le brillant Hector n’auraient point enfoncé

les portes ni les solides barrières, si le prudent Jupiter n’eût excité

Sarpédon son fils à fondre sur les Grecs, comme un lion sur des tau-reaux aux cornes recourbées. Sarpédon aussitôt prend un magnlfique

bouclier d’airain, bien arrondi, dont les lames ont été étendues sous

les coups du marteau; le forgeron qui en avait battu le métal , avaitgarni l’intérieur d’épaisses peaux de bœufs et l’avait bordé de ba-

guettes d’or. Le guerrier, armé de ce bouclier, et , brandissant deuxjavelots , s’avance comme un lion qui, élevé dans les montagnes. est

depuis longtemps affamé; son cœur magnanime le pousse à tenter

l’attaque d’une bergerie bien fortifiée; et quoiqu’il y trouve des bergers

muon , xu.à: 1600i 16v panopévmv«mechta enlierai àpçorépaws ,

ai ph époi à; TPÔGÇ ,

a! à"; in Tpômvle ’Axatoüç’

doum; de 6969:1.intèp nâv «à reixoç.

Tôt: ôs’ vé in»

T96»: son ’Exswp pampa;aux. En: âppfiEaV-ro «on; «(150:

sati rifla uaxpèv,si. me; laminaM ôpeev in en! ’Apvtioww66v me»! zapM56va,

à): MonaBouclv 945v.Austin; et au Équo «posentàaniôa Hem minon,xaÀùv. lainerait,lEfiÀa-rov’

fiv âpa lainais: filetant,lvxocôsv 6è pas:Bail-(là: Boeing

pdôôom nocera; Simenon.moi xüxilov’

67s époi div qôutvo: npo’aee ,

rivâoo’wv 660 6069: ,

Bi in un. 4à": un»! *optoirpooo: .661c En 81.92»;

imam; xpeuïw,Bouée 6è àyfivmp nacrai i,

nupfieovra(Milan,

ne! bienë; 80ro Rouvrirdrap vip sur râpas:napà ainôçw

âvôpaç Bétopaç

37ainsi les pierres de ceux-ci frappésvolaient fréquentes des-deux-côtés,

les unes donc contre les Troyens.les autres venues des Troyenscontre les Achéens;et un bruit s’éleva

au-dessus-de tout le mur.Aiors du moins peut-être

les Troyens et Hector brillantn’auraient pas brisé les portes dumtl

et le verrou long ,si Jupiter prudentn’eût suscité certes con tre les Argiens

son fils Sarpédon ,

comme un lioncontre des bœufs aux-comestortues.Et aussitôt il tint devant luiun bouclier égal de-tous-côtés ,beau , d’airain ,

allongé-sous-le-marteau ;

lequel le forgeron a battu ,et en dedans il attachade nombreuses peaux de-bœufavec des baguettes d’or continuesautour du bord-circulaire;celui-ci donc le tenant devant les,brandissant deux lances .marcha pour aller,comme un lionnourri-sur-les montagnes , lqui a été longtemps

manquant de chairs,or son cœur magnanime exhorte lui,devant-faire-une-tentatlvesur les brebis ,même a allerdans une maison biemgardée;car quoique il trouvedans celle-cides hommes bergers

38 Minos M.nov nuai au! Mpeect pubienne: flapi pilet,06 paf 1’ insigne-oc pépon craôpoio Sise-0m,

0’003 87’ à]! à 591m5; persillant, et nui. «ora: 305ËGÀm’ ëv repaîtront Boit; lino lepàÇ ëxovrv

(in (Sa rôr’ a’wriôeov Zaprrnôâva entube o’w’h’xs

nixe: ËRCÎEfii, ôté se .ëvîEacôou êmîNç’etç.

Arum 8è nu’üxov «podtpn, vraiô’ ’ImroMXoto’

a TÀaUxe, rif-n 8h viliï ramifiassent poilions 310Ëôpn ce xpe’cto’iv 1’ 518i «bien Saucisson,

êv Ami-n; Hein-cc 8è, 020i); (in, eîoopoœct;

Kari 15IIJEV9Ç vepôueceu peut, 30500:0 nap’ oflag ,

XŒÀèV potomanie mi. dpctipm mpooôpoto;

Té?) vUv le), Auximm péta «repéroient 3éme 346ËGtÉiLEV , 418i poix-1K accosterai; &vvtëolfiocu’

dopa Tl; 58’ sin-g Annie» min Ompnxru’œv’

-Oô MW nid-naît Auxinv noirci xatpotve’ouotv

veillant sur leurs troupeaux avec leurs chiens et leurs lances, il neveut point cependant être repoussé de l’étable sans avoir tenté l’as-

saut; il s’élance et ravit sa proie, ou périt lui-même aux premiers

rangs frappé d’un trait que lance une main rapide: tel Sarpédon,

excité par son grand cœur, s’élance pour enfoncer la manille etrenverser les parapets. Aussitôt il s’adresse à Glaucus, fils (Pup-

poloque:c Glaucus, pourquoi donc dans la Lycie nous accorde-t-on les plus

grands hommages, les honneurs du siège, des mets et des coupestoujours rempiies? Pourquoi nous considère-bon comme des dieux?Pourquoi possédons-nous suries rives du Xanthe un vaste terrain .fertile en vignes et en froment i C’est pour occuper toujours les pre-vmiers rangs, c’est pour nous livrer à l’ardeur des coma, afin que

les valeureux Lyciens s’écrient en nous voyant:- Non, ce n’estpoint sans gloire que nos rois règnent sur la Lycie; ils mangent les

mans , x11. 39guidon-ovni: «spi pilotsi" me! mi doüpecow,m5 sa ra pépinsSimon. maûuoîoà’lIEip’ijoç,

(DE: ôye ripa’71 flouais

perdkpevoç ,

fie and acta; whiteêv 7:91.610thâ’KOVTL «à xapoç Oofiç’

à): par rôts Gogo;

émise Xapmôôva àvriflsov

trottin nixe; ,ôtapfiiaaflat’. TE énâiEstc.

Marina. 6è upas-éon Boum,«(mon ’Imrolôxoto’

a l’intime , tin si mai

«nomade patatatv Avait] ,êôp’q se xpe’wri se

ide ôe-no’teo’o’v. rafiot;

Div-ra; 8è européen-tv

du liseur;Rai verseuse-0a,mpà bien; finitiste,sium: priva, MW

(put-hi: .mi disoient momon;T6 vüv xpù

toua: parât fipÔTOISI Autiste-tvécréma,

fiôè âvnâolfio’oo.

poilu; xauo’retpfiç’

zipper n: Anion«une: Oœpnxroîtov

siam «bar

-- ’llpe’rspot MME:

amome: and une"et) [Liv àxÀmïç,

veillant près des troupeauxavec des chiens et des lances ,il ne veut pas cependantêtre chassé de l’étable

sans-avoir-rien-essaryé ,

mais celui-ci certesou a ravi sa proieen s’élançant .

ou lui-mémo a été frappé

parmi les premiers -par unirait parti d’une main rapide:ainsi certes alors le cœurpoussa mon égai-à-un-dieua s’élancer-sur le mur,

et a enfoncer les parapets.Et aussitôt il une Glaucus ,fils d’llippoioque :

c Glaucus, pourquoi donc nousavons-nous été honorés surtout

dans ta Lycie ,et par le siège et par les chairset par les coupes pleines!Et pourquoi tous nous regardent-ilscomme des dieux?Et pourquoi cultivons-nous,pros des rives du Xanthe ,une pièce-dotera grande , bellede vouset d’un soi fertile-en-blé i

Pour œh maintenant il faut nousétant parmi les premiers Lyciensnous tenir-debout ,et allerau cpmbat ardent;afin que quelqu’un des Lyciens

fortement cuirassés

dise ainsi :- Nos roiscommandent dans la Lycieun certes uns-gloire,

40 "une: M.âgisme! pauline, lôoual ce «(ou pila , .oÏvâv 1’ flattov , plh’qôe’a’ in, ripa mû le 320

360M , liai. Auxfoun péta: «poliront: peinturai. ---

7D flirtoit, si. lLËV 1&9 3&st tapi. 161:8: 9mm,ciel 8h pûlotpsv àflpm ’r’ finira) ce

lactofl’, aux: xev auto: 1M «(sérum paxoiiL-nv,

ours né ce crincrin mimi; à; xuôta’vetpav- 325vUv 8’ (liant; 7&9 Kfipeç Ecpectâctv flave’twto

pupïatt, à; m’a): les: çuysîv pporbv , oûô’ ÔnaMEm)

input fie, se: tape ôpÉEopev, fié ne fipîv’. D

’Qç Ëtpaî” oôôè naüxoç ànsrpoîvret’, m’aô’ n’attends.

T6) 8’ un; pfimv , Auxûnv "in five; fixons. 330Tub; 8è îôàlv (Styncr’ uîèç "515550 Msveo’Oebç

(105 7&9 891 «pot mîpyov l’an, maté-nm: çs’povreçj,

némvev 8’ àvù «697ml ’AXatüîv , et 11V, 18mm

fiyepôvœv , Sang et àpùv Etcîpoww âpüvat’

Z: 8’ êvânc’ Alanine 860), «ont.» hop-rira), 335

chairs les plus succulentes, Ils boivent le vin le plus doux et le plusdélicieux; mais leur courage est invincible, puisqu’ils combattent à

la tète des Lyciens. - Ami, si nous devions, après avoir échappe acette guerre , etre à l’abri de la vieillesse et de la mon , moi-meme je

ne combattrais pas aux premiers rangs, et je ne t’engagerais pas àvenir dans les glorieux combats. Mais maintenant, puisque la mortnous menace de mille manières, et que l’homme ne peut échapper

’ nl sesoustraire a ses coups. marchons, et donnons la gloire à l’en-nemi ou l’ennemi nous la donnera. s

Il du; et Glaucus, loin de reculer. obéit à ses ordres. Ils s’avancent

tous deux , à la tete des nombreux Lyciens.Ménesthee , fils de Petéus, frémit en les voyant; car ils se dirigent

vers la tour, portant avec eux le désastre. Il promène ses regards surla cohorte des Achéens et cherche quelqulun des chefs qul puisseécarter la mort loin de ses compagnons; il aperçoit les deux Max ,

iLlADE, xu. 11ébouai se pina trima ,obéie se EEarmv,mtnôéa’

W ftp: sa!l; sans ,être! pâxovtat

puât «961mm Auxiotqtv. ---’0 nénov, si pèv 1&9

mptçuyôv-re rôvôe uôlspov,

polenta sa tousseur.&flpw se filmait-o) se ,m’a-:6: côte x; palatiaux;

hi npdrroww,côte ne sténotpt ce è; gémi;xuôtûvctpow’

vüv 8è lopsv

(palpitai. 1&9 Kfipec 0avâroto

apeuroient hmm ,à; 06x (onBporôv

ÇDYtÎV, oôôè Gradin)

ùè ôpéEouév tu» choc,

à! ne ipïv. s’Eçœro div

naine: ôt où: ànerpoîrtero,oi’aôè anilines.

T6) 6è Bryan: lôùç,

:510er[Éva En; Auxiwv.

MeveaOeùç 6è vioc 11316630

flîfltnil me,» rob;

(à?) 1&9 En 1:96; trônai: 1’06 ,

çépovtcç nattât-nm) ,

zâmvt 8èüvà «691w ’Axotuîw,

t! Bonté un flyspôvœv,6mm âpüvat àpùv

étépowiv ol’

lancinas 6è 66m Mains ,(Empire) «chipe» ,

et mangent des brebis grasses ,et boivent un vin excellent,doux-comme-le-miei ;mais donc aussiune force bonne est à aux,puisque ils combattentparmi les premiers Lyclens. --0 mon cher, si en eli’et

ayant évité cette guerre,

nous devions maintenant êtreet exempts-devieillesse etimmortels,moi-même ni ne combattraisparmi les premiers ,ni n’enverrais toi dans le combatquisillustre-les-hommes ;mais maintenant allons(car les mille Parques de la mort

. nous menacent néanmoins,lesquelles il n’est pas possible

un mortelfuir, ni éviter) g [gloire ,ou nous donnerons a quelqu’un laou quelqu’un la donnera a nous. I

li dit ainsi;et Giaucus ni ne se détourna,ni ne désobéit.

Or eux-deux marchaient droit ,conduisantla grande nation des Lyclens.

Mais Ménesthéc fils de Pétéus

frémit-d’ellroi ayant vu eux

(car certes ils allaient à la tour de lui,portant le malheur) ,et il regarda-de-tous-cotésdans le bataillon-carré des Achéens,si il verrait quelqu’un des chefs,qui écartât le malheur (la mort)des compagnons à lui;et il aperçut les deux Ajax ,insatiables de guerre ,

42 IAIAAOZ M.incitât-ac, T tînpév a, vit» 11139.09 Minot,

êyyôeev’ «UN chancel Env paîtront-t yeymveîw

rosace 1&9 amine; in, 8’ oôpmèv Îxe,

panouévwv «du»: se ne). îmxôuwv rpuçotleûv ,

mi mléww «au: 1&9 Endixato” roi 8è xan’ mitan; 340inépevot «apôtres p69 pûmes; êoslôsîv.

AN"! 8’ in" Alma 1mois: XTÎPUXŒ Semeur

u ’prso, 81’s Goûts, Muni Ain-tu xa’LÀeccov,

âuqaore’pu ne» pmw- 8 7&9 x’ ôx’ bigarrai: linéaire"

sin , émet mixa fias renflent out-tria; 64090:. 345798: 7&9 ëôpwuv Austin» âïol, aï torréfia; 1:59

(amusie ttÀÉOMt mû xparepèç ôcpt’vaç.

Eî 85’ cou ml me; no’voç ml veina: ôpwpev,

and rap Je: in) TsÀapAÀNoc Emma; Alec,and oî Tsüxpoç &y.’ ânées», rôEœv sa. cîôéiç. n 3’50

°Qg Ecpa’r’. oôô’ zips: oî xfipuE ànîônccv chouïa;-

insatiabies de combats, qui se tenaient à leur poste, et, près d’eux,Teucer, qui cuvait de sa tente. lais sa voix ne pouvait se faire en-tendre; tant le tumulte était em-oyable! Jusqu’au ciel retentissait le

bruit des boucliers, des casques à l’épaisse crinière, et des portesqui étaient fermées de toutes parts et que les assaillants s’eii’orçaient

de rompre pour entrer dans les remparts. Aussitôt il envoie versAjax le héraut Thooæs:

c Va, divin Thomas, nous appeler Ajax ou plutôt lesdeux frères:ce parti serait de beaucoup préférable; car une ruine épouvantablenous menace de ce côté. Les chefs des Lyciens fondent sur nous avec

cette fureur qui les transporte dans les terribles melées. Mais s’ils ont

eux-memes a soutenir un combat acharné , que du moins le valeureuxAjax , fils de Télamon , vienne sein, ou accompagné de Teucer, habileà tirer de l’arc. s

li dit, et le hérautobeit a a voix; il se hâte d’aller a la muraille

un ne, xu.lamâtes ,ânée" TE Tcüxpov,

lône xlioinesv ve’ov’

filât 061m: Env

oi Meurtysyœveîvt

amine: 7&9 71e 16600: .(infini 8è caution a germaniumaux! tpuçaÀeuîw lmoxôlsmv,

mai mléœv

1er oüpavôv’

«être: 7&9

intimait-0’

toi 6è inipevot narrât mirai:«empan-to êuùôeïv

Mante; pin.Millet ôè «pour. épi. [tramréputa OOa’YmV’

c ’preo , en Goût-a ,

0M xékacov Mana,peut» pèv àuçotépœ’

8 vip un du 611épia-roi: ânâvtmv,

en! 612690: chu;

mariant mixa’Avol 1&9 Auxiœv

lôptaav (Me ,oî ronâpoc m9

reléfiouct (amuï:

me «me: xpmpâg.Et de m; ami «in;690394 01m tu). nm,me «et: Aiaç ange;Telepo’wmç

in.) oio: ,nui Tsüxpoc, elôùç et? 162cm,

toutim o! fin. a’Eqaœro 6c-

dpa de xfipuE aman;OÙ! âniôno’év oi’

43

se tenanwlebout ,et près d’eux Teucer,

étant parti deum-tente récemment;mais il n’était nullement possible

a lui ayant crié

de se-iaire-ententlre;car le bruit était si-gmd ,etieson etdes boucliersétanttrappéset des casques garnis-deærins ,et des portesallait jusqu’au ciel;

car toutes les portesavaient été fermées;

et ceux-cl se tenant aupres d’elless’eii’orçaient d’y entrer

les ayant enfoncées par force.Et aussitôt il envoyait vers Ajaxle héraut Thootes:

c Va, divin Thootès,en courant appelle Ain.plutôt à la vérité mufles-deux;

car cela serait de-heaucouple meilleur dl tout,puisque une perte grandearrivera bientôt ici.Car les chefs des Lyciensont fait-une-charge ainsi .aux qui auparavantsont impétueuxdans les matées terribles.

lais si le travail et la luttese sont élevés à eux aussi la .

du moins que Ajax vigoureuxills-de-Télamon

vienne seul,et que Teucer, sachant bien l’arc,suive lui tan-memento". a

Il dit ainsi:or donc le héraut l’ayant entendu

ne désobéit pasa lui;

44 iAlAAOI M.fifi 8è 055w «qui: nixe; ’Axauîv lehoxtra’wœw

01?, 8è nap’ Aînîv-reoct xubv , J039 8è npoenuôw

t Aïavt’, ’Apytûov fifitops xahoxtro’wmv ,

imine: Heuôîo Atoxptçs’oc «pilot vioc 355and? lieu, 6994 névoto pivaaî rap àvrtu’trmov ’

drapait»! pÀv piner 8 7&9 x’ 81’ &purrov indium

tin, Inti rixe: mon ressuèrent abria: 6120m.

798: 7&9 169mm: Ataxie»: Moi, ci touépoç rap

(«lynch reÀe’Oouat muât aparepatç ücpivaç. 360El 8è and êvOa’ôs m9 trôleras: nui veîxoç ôpwpev,

dînai rap Je; in» Tekatpu’moç flingot Alec ,

mi ci Taîîxpoç 5p? Métreur, râEmv sa eiôo’tç. n

°Qc tout" oôô’ diriOnct 9171:4 Telapu’moç Alec.

Aôrbt’ ’O’Ottdônv (me: mepo’evw npotmôôw 365

« Ain, com pèv unifiât, si: mi apartpôç Auxom’lônc ,

faudra Aavotobç 6296m.» Îçt poix-coma. .

des Achéens aux cuirasses d’airain; il arrive devant les Ajax et

leur dit:c Ajax, chefs des Argiens aux cuirasses d’airain, le liis du noble

Pétéus vous prie d’aller les secourir un moment; il vous demande

tous les deux; ce parti serait de beaucoup préférable; car une ruine

épouvantable nous menace de ce côté. Les chefs des Lyclens fondent

sur nous avec cette fureur qui les transporte dans les terribles mêlées.

Mais si vous avez vous-mémés à soutenir un combat acharné, que

du moins le valeureux Ajax, fils de Télamon , vienne seul ou accom-

pagné de Teucer, habile a tirer de l’arc. a

li dit, et le grand Ajax , iils de Télamon , obéit, et adresse aussitôt

ces paroles au fils d’0ilée:

a Ajax, et toi , vaillant Lycomède, exhortez les Grecs a déployer

c lLlADE , xu. 45si 61 Oisw1196!. nixe: ’Axauîiv

XGÂMXISÔVŒV’

1.qu 6è

ni impôt Aiâvrecotv,(«tu 8è arpention-

a Alavre , inti-tope ’Apvtimv

lalxoxtm’tvœv,

vioc (90.0: HernieAtor9eçio;ùvo’rvet ip.ev strias ,

699e àvrto’wn-rov pivuvôe’t 1:19

nôvoco’

pâmov pèv àpcporépm’

ô 1&9 av sin 67.4:âpre-mV ànoîvrœv,

ênei 515090; cri-m);

ratafia-rat toile: me.’Ayoî 1&9 Auxiouv

59an (bât,oî ronâpoç M9

reléôouov. (amuï:

un: Ocpiva; npœrepa’ç.

El 6è nôltpoç nui veina;ôpwpe sont èvoâôe m9 ,

me «c9 Aie: d’il-mp0:

Ttlapo’wm;

in» 010;,

mi Teüxpoç, me; 55 rÔEmv,

équerrent et dira. s’Etpa-ro (à:

pivot; 8è Alu; Telapdmo;oint émiflnaev.

ACM-Lot 390071664 ’OîÀuiônv

Enta nrspôcvtot’

c Aîetv, de: GÇÔÎ ph,

si) mi Auxopfiônç xpatrtpôç ,

13.014613:

orpüverov Aavaoùç

Masseur. Îqat.

et li alla pour courir (en courant)auprès du mur des Achéens

cuirassés-d’airain ; aet étant allé

il se tint près des Ajax ,et aussitôt ii disait-a eux:

a Ajax , chefs des Argienscuirassés-d’airain ,

le fils chéri de Pétéus

nourrisson-de-Jupitervous ordonne d’aller la .

afin-que vous preniez-part un peuau travail de la guerre;plutôt à la vérité tous-deux;

car cela serait de-beaucouple meilleur e tout,puisque une perte grandearrivera bientôt la.Car les chefs des Lyciensont fait-une-ghargc ainsi,eus; qui auparavantsont impétueux

dans les meiées terribles;Mais si la guerre et la luttese sont élevées aussi ici,

du moins que Ajax vigoureuxfils-de-Télamon

vienne seul,et que Teucer, sachant bien l’arc,suive lui en-meme-temps. a

Il dit ainsi;et le grand Ajax fils de Télamonne désobéit pas.

Aussitôt il disait-au ills-d’Ollée

ces paroles ailées:c Ajax, ici vous-deux à la vérité,

toi et Lycomede puissant,vous tenant-deboutexcitez les Grecsa combattre courageusement.

46 IAiAAoz M.Aôrèp 176) xeïc’ tînt, sa). tintée) KOÏEIËLOIO’

and 8’ 04660ng aigrie, Ërhv a3 roi; ënauôvm. a

. in; âge: (purifia-etc, bien Tdapu’wwç Aie; , 370mi oi TeÜxpoç rift? fit, xaaiyv-qroç mi. draper

roi; 8’ étym: limait-w Tsüatpou çëpe mystifia maxi.

E312 Meveeeïoç peyuflôpou 11697!» ixovro,

tsixsoç êvrôç îo’vrsç (ênsryoyæ’vowt 8’ ixovro) ,

ai 8’ ên’ êrroîÂEue païvov, 594m?) halbran Ïcm , 375

intimer Auxiwv fifiropeç fifi pé8ovrtç’

gin 8’ 500mm ramasseur. êvatvrïov , 8691:0 8’ amuï.

Ait»: 8è 1:9üroç Tahpao’ivtoc Ëv89a trottina,

Eapwfiôovroç érotîpov , ’melîiot peyoîôopov,

nappait»? ôxptôsvtt [islam , 8 par rsïxsoç êvrè: 380xsî-ro pivote 1:119’ ËKaÂEtv ûwépraeoç’ 01’185 si tu» pas

leiptcc’ âgQOTE’p’g: 5x0: évhp, oô8è prix âëôv,

OÎOI. vUv Bporoî aie" ô 8’ à’p’ 6450,05)! Ëpëatk’ detpaç,

Maîtres. 8è recpa’pslov nové-11v, sin 8’ ôcré’ ripais

leur courage. Moi, je vais de ce côté prendre parti la lutte; et desque mon bras les aura secourus, je reviendrai au milieu de vous. a

A ces mors. Ajax, fils de Téiamon, s’éloigne, suivi de son frère

Teucer, né du même père; Pandion, qui les accompagne, portel’arc recourbé de Teucer. Lorsqu’ils arrivent à la tour du magnanimeMénesthée , en s’avançant dans l’enceinte du’mur (car ils venaient au

moment le plus terrible), les chefs et les princes courageux des Ly-ciens, semblables à la noire tempête, montent sur les parapets; lecombat s’engage et des cris se font entendre.

Ajax , fils de Télamon , immole d’abord un guerrier, l’ami de Sar-

pédon, le magnanime Épiclée, en le frappant d’une énorme pierre

raboteuse qui se trouvait sur le bord du parapet dans l’enceinte dela muraille. Un homme tel que sont les hommes de nos jours, mémédans la fleur de Page, ne l’aurait point facilement soulevée de sesdeux mains. Le héros la lève et la lance du haut des airs; il briseson casque à quatre cônes, et lui fracasse a la fois tous les os de la

"JADE , xu. 47Aûrà9 êytb zips nice ,and àvrtôto noMpow’

aida 8è êlsüaopai «in; ,êwîzv àttapaîvm son 66. a

(Provient: â9ot du ,Alu: Telaprmo: àns’ôn ,

tu! Tsüxpoç, -xmîvvn-roç mi onarpoç ,

icv âtre: oi’

âne: 8è roi: Havôiow

çé9e 1624 notifiant: Tsüxpou.

E615 ixovromîpyov Meveoôio; (radôme ,iôvteç évvôc mixte:

(ixovto 8è énetyope’voiatv),

ol 8è fifi-reps:iôè pé8ovre; 190mm

Ara-niant,ion ÂŒËÂGTII. épepvf; ,

païvov è-ni ËRU’ÀEHÇ’

ouvsôâlov-ro 8è

poiles-6m êvotvriov,titi-r); 8è 6’910.

Mac 8è Teletuôvto;

natrium 1:96:10; dv89ot ,éraîpov Enpmî8ovroc,

’melfiat peyéûupov,

est.» ijuipq) ôxptôsvrt ,5 9a névrite nairaûné9ra’ro; évade rsîxeo:

1m96: EnaÀEtvtâvùp 8è ,

068i: pâlot ’ÎIËÔV,

oie: apurai sis-t vïav,

06 itev En; peut un(Support-591); laine-am ’

époi 8è à étripa;

mais, ùqlôfiev,016.065 8è xuvénv TETptiçGÂOV,

ouvdpatEs 8è rimât;

Mais moi je vais la-bas,et je prends-part a la guerre;et aussitôt je reviendrai,lorsque j’aurai secouru eux bien. -

Ayant parié donc ainsi ,Ajax fils-de-Téiamoa s’éloigna ,

et Teucer,frère et du-méme-père.

allait avec lui;et avec eux Pandionportait les arcs recourbés de Teucer.Quand ils furent venusa la tour de Ménesthée magnanime ,étant allés en dedans du mur(or ils vinrent à en étant pressés) ,alors les chefset les gouverneurs courageuxdes Lycienssemblables a un ouragan sombre ,montaient sur les parapets;et ils se mirent-aux prisespour combattre en-face ,et un cri s’éleva.

Or Ajax fils-deTélamon

tua le premier un homme,compagnon de Sarpédon,Épiolès magnanime,

l’ayant frappé d’une pierre pointue,

laquelle grande gisaitplacée-en-haut en dedans du murauprès du parapet;et un homme,pas-même un homme très-jeune.tels-que les mortels sont maintenant,n’eût pas tenu facilement elle

de ses deux mains;or donc celui-ci l’ayant levée

la, lança d’en-haut,

et il brisa le casque a-quatre-cônes .et il fracassa en-méme-temps

48 IAIAAoz M.mîw’ Épu8tc mon» 6 8’ &p’ âpvsurfipt louche, 385

mimes” àq’ ôhloü «697w, Mm 8’ dorée: brayait.

Tthpo; 8è I’Mîîxov, xparspèv 1reï8’ ’Innolôxoto,

à?) émeuéptvov pas tripot sans.) ,i 8’ 18e wpvtuee’vret ppaxiovw trafics 8è xdppnç.

la!) 8’ àrtb ret’xsoç alto Aneth , ive: pain; ’AXŒIÜV 390

PMttevov âôpvîosta, mi tôles-08W Érre’soet.

Xotpmi8ovrt 8’ ixoç yévsvo, l’homo o’t1tL6vroç,

aÔtI’x’, ênei 1’ êvâno-sv- gym); 8’ où Mes-to x4991):-

ëD.’ 815 95n09i8nv ’AÂxpa’ovu 8ou9i voyiez;

"35’, Ex 8’ Ëcrvvaaev Ëyxoct 8 8’ êonôpsvoç fiées 8ou9i 395

1r911vùç , âpqai 8s et ppéxs 156x50: tonale xaÀxtÏ).

2a9mj8âiv 8’ (19’ 51:0:le êhbv lapai. ort519fiatv,

Dix.” il 8’ ferre-ra «au 8tattmepéç- «:8189 drupes

rsïxoç êyupvdiôn, isolées-ai 8è 671x: xûeuôov.

Tàv 8’ A’L’aç xaiTeUx9oç ôpatpnîoavô’, 8 itèv à? 400

gaminer rehapü’ivat «spi mâtinai octavin

àorti8oç âpptépo’rnç’ ànà Zebç Kfipaç 0131.qu

tète; comme un plongeur, Épiclée tombe de la tour, et la vie aban-donne ses membres. Du haut de la muraille, Teucer lance un traitcontre Glaucus , le valeureux fils d’Hippoloque , l’atteint au bras qu’il

voit a découvert, et l’éloigne du combat. Glaucus saute en arrière etse cache , de peur que les Achéens n’aperçoivent sa blessure et n’in-

sultcnt a son malheur. Sarpédon , qui volt partir Glaucus , se sont enproie a la douleur; mais, loin d’oublier le combat, il blesse de salance Alcmaon , fils de Thestor, et la retire aussitôt; le guerrier suitle mouvement de la lance et tombe sur la tète; ses armes d’airainretentissent autour de lui. Sarpédon alors saisit un créneau de sesrobustes mains, l’arrache tout entier, et, en découvrant le sommetde la muraille, ouvre un chemin aux combattants.

Ajax et Teucer l’atteigncnt en même temps; l’un, de son trait,frappe la courroie du brillant bouclier qui entoure sa poitrine; maismiliter protège les jours de son fils et ne veut point qu’il succombe

"JADE, xu.tréma ânée mourir«and ocrée. xwalfiç’

à 6è in tonal); àpvsurfipt,miment: 3m?) mimai) fuiront"; ,Gupàç 6è M129: boréal.

Tsüxpoç 6è 601m la)

TEÎXÇOÇ ôtlrnloîo Platüxov,

«ciao: nparepàv ’Imolôxoto ,

« émacüusvov,

ü (Sa îô: Maxima yupvœOe’vtw

nains; 6è xâpimç.’Aho 6è cit-nô refixeoç émia

laôùv,

Iva unau: ’Axatâiv

àflpfiuzie filfiuvov,mi eôxsroqrro ènieaotv.’Axoç 8è yévero Enpm’iôov-rt,

Nounou àmôv-roç,aurixarènei te Èvônacv’

aux»; 6è où 1130510 xâpprqç’

ma 61e vüEe Boupî.

’Alxua’tova Oewopiônv

moine,èEétmouu St Emacs

à 6è ânonna; ôoupt«être npnvùç ,

refixer: 6è mutila lama?Bpa’txav «in! al.

’Apa 6è Eapnnôàw &er EmùEw,

élidiv lapai niôapîlaw’

il 6è nia-ct ëmtuo ôtüpfilEpËÇ’

aôràp nixe; ünspôsv hawaïen,Gin 6è néleufiov noléscaw.

Ain: 8è ml Teüxpoç

élan-riante rèv,à pèv 356MHz 1G)

rdatwïwa ÇMWÔV àmiôoç

àpçtôpômç

m9! 011’10wow’

«ma Zeùç ânon Ripa:

lune, Xll.

49tous les os de la tête;tous les os de la tété;

et lui donc semblable à un plongeur,tomba de la tour élevée ,

et le souffle-vital quitta tes os.Et Teucer frappa d’un traitdu haut du mur élevé Glaucus,fils puissant d’Hlppoloque,

se précipitant, Ila-où il vit son bras mis-à-nu:et il lui lit-cesser le combat.Mais il sauta du mur en arrièreen se cachant,afin que aucun des Achéensne vit lui étant blessé ,

et ne l’insultat en paroles.Mais la douleur fut a Sarpédon,Glaucus étant parti,

aussitôt que il l’aperçut; [banet cependant il n’oublia pas le com-mais celui-ci blessa de sa lanceAlcmaon fils-de-Thestorl’ayant attelnt ,

et il retira sa, lance;or celui-ci ayant sulvi la lancetomba la-téte-en-avant ,et ses armes variées par l’airain

retentirent autour de lui.Or donc Sarpédon tira un parapet,l’ayant saisi de ses mains robustes;

et le parapet entier suivit tout-a-fait;et le mur en-dessus fut mis-à-nu,et fit un chemin pour beaucoup.

Alors Ajax et Teucerayant atteint-en-mémc-temps lui ,l’un le frappa d’un trait

au baudrier brillant du bouclierqui-entoure-un-hommeautour de sa poitrine;mais Jupiter écarta les Parques

à

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.)O IMAAOZ M.muai); êo’ü, un vnuclv Env. npuuv’gct 80151.56].

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fluent basin, empattât Si [sur psuaôra. 405Xépncsv 8’ à’pa Mi: dwûEtoç’ oüô’ ave mitant!

xdÇst’, brai 0l 00:13): 551mm 1580; âps’aôatt.

Kéxlsro 8’ o’tvrtOs’otow amidisme; Auxiowwr

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’Apyoth’ov ai pot fart, nui. îtpôlwp 1:59 êo’vrn, nogoumi) ënEauÉwp 0500m mpà muai xéÀ5u00v r

0’033 êçopotpuîu’ 1:15va 85’ un Ëpyov âu5wov. n

°Qç ioula” 0l 8è Éva-to: ôtroôôdootv-ceç ôuoxlùv,

peut»; êtréëptcav fiouknço’pov dit-cpt éventa.

’Apysîm 8’ Erépmfisv êmpruvum tatillonna H5151’150; Ëvcocôsv, p.570: 85 cotai «pedum Épyov.

05:5 7&9 içetpm Aune: Aawïôv âôuvavt’o

nixe: éqEÉpJVOt 05’661: «api nival xéÀequv-

ours nor’ allumai Aavuol Auxiouç êôôvavro

rsïxeoç au (fiancent, étui ranpïBra nékaoôsv. 420

auprès des vaisseaux. Ajax s’élance et l’atteint a son bouclier; sa

lance le traverse et repousse le guerrier plein d’ardeur; il recule aquelques pas de la muraille; mais cependant il ne l’abandonne pas,car il espère en son cœur remporter la victoire. il se tourne alors versles divins Lyclens et les encourage:

a Lyclens, pourquoi donc ralentissez-vous ainsi votre impétueusevaleur? Je ne saurais seul, malgré mon courage, renverser la mu-raille et vous ouvrir un chemin jusqu’aux navires. Suivez-mol; car ona plus de forces pour combattre quand on est réuni. n

Il dit, et les Lyclens, respectant les reproches de leur roi, se,pressent autour de lui avec une nouvelle ardeur. De leur côté lesGrecs resserrent leurs phalanges dans l’enceinte de la muraille, et ils’engage un terrible combat. Les courageux Lyciens ne peuvent,après avoir enfoncé le mur des Achéens, s’ouvrir un chemin jus-qu’aux navires, et les belliqueux Achéens ne peuvent repousser lesLyciens loin des remparts, lorsqu’une fols lis ont envahi la muraille.

ILlADE, X1!-ioü «1:86: ,

pi] Bausintut muai. npüpvta’w.

Alu; 65 thallium:vüEev àcniôa.’

il) 65 mm mufle 6ia1rpà ,cwçs’ÀLEa 65 p.w milouin.

’Apa 65 1691165 rurllàv ènâlëtoç’

615 65 ou litera fiépfirwl,tiret Gogo; 0l 5573510àps’a’fiat xüôoç.

.E).tEo’tp.5voç 65 xéxleto

Anselme-tv àVIlÜE’O’A’W’

a 1il Album ,si 1:5 âpa infiltra 6:65

(finie 00691605;’Eo-n. 65 aneth-10v pet [.50qu ,

xalnep éôvn lampai ,

flûté"?flânent xéÀeuOov nagé: muaiv’

and èçouapteîrrEpvov 65’ rot «156mm

disetvov. I.EÇGTO a"):

ol 65 ûnoâô5laawcsç

614.6va âvaxroç,

Ènsôptaav mincirduel dans: Bovl’nçôpov.

1115pr 6l: 1min!énaptüvm viking:Ensuite ailes; ,Epyov 65 p.510: çaivatô 691.801.

06:5 16:9 Aûxtot lampa;êôüvawto ÛÉGÔŒL 7.5).5u00v

napel muai(maillent rails; AIVŒIÎWl

0-375 m5 Auvent alluma!élitismes bouc-Out Auxiou;

teinte; a; ,étui Impôt: nûment.

51

de son fils ,de peur que il ne fût tuéprésides vaisseaux extrémes(poupes).Et Ajax s’élauçant

le frappa d son bouclier;et la lance alla de-part-en-pm ,et repoussa lui étant-plein-d’ardeur.

Or donc il se retira un peu du parapet;mais lui ne s’éloigna pas tout-Malt.

parce que le cœur a lui espérât

remporter de la gloire.Mais s’étant retourné il exhorta

Les Lyciens égaux-aux-dieux :c O Lyciens,

pourquoi donc relâchez-vous ainside votre valeur impétueuse?

Orilestdificile and seul.même étant courageux ,ayant (après avoir) enfoncé le murdefaireuncheniuversles vaisseaux;mais suivez-moi ;l’ouvrage certes de plusieurs

est meilleur. sIl dit ainsi;

et ceux-ci ayant respectél’appel de leur roi,

se pressèrent davantageautour du roi conseiller.Et d’un-antre-cOté les Arglens

rutilèrent leur: phalangesen dedans du mur,et une œuvre grande parut a eux.Car ni les Lyciens courageuxne pouvaient faire un cheminvers les vaisseauxayant enfoncé le mur des Grecs;ni jamais les Danséns belliqueuxne pouvaient repousser les Lyciensloin du mur en arrière, [chaslorsque une fois ils se furent appro-

52 IAIAAOX M.’AD.’ d’un" 0’194! 0590m 86’ e’wépe 8n9teîeeeev,

[Léa-9’ iv 7596W Excuse, êmîôwp êv 690691],

631:, ôMytp Êvl 75391.? ë9lCn1’ov 1591 ïo’nÇ’

à); 69a sel); 8t5’5970v ËTËG’ÀEŒÇ’ et 8’ 61:59 eûte’œv

8360W tîÀHiÀœv duel. errî05eat pesiez; 425àerrl8etç 5ôxôxÀeuç , Relie-filé 15 «15969101.

fientai. 8’ oôreiCovro murât xpôet vnÂéï lehm,

fluât! 61519 6195905th yevdçpsva ramifiai-ri

papveus’vmv, atonal 85 8tettur595ç e’wrrl8eç mûrie.

Hourra 8l] «1597m. atoll ËnûEœç alizari oint-63v 430599d8ar’ e’tiL9015’9œ65v du?) T9u’ww nul ’Axeuôïw.

’AM’ oû8’ (à; Ê8uvetvre 966w notion ’Axettiëw

60X Ëxev (Île-15 TûaVTŒ voilà xspvfinç &Ànôùç,

in «(10qu Ëxewet ml. 5ï9tov, &lLÇlÇ e’tvÉÀxst

Îe’eîCeuo’, ive: natalv dentée: 9460M 69mm” 435

â): p.5v 186v 31:5 les: [sax-q vératre mâlsuo’ç se,

1:9îv 7’ 81:5 87)] Zeus xîôoç ôn’5’91590v ’Exropt 83m5

De même que deux hommes, la mesure a la main , se disputent surles limites d’un champ qu’ils possèdent en commun, et dans unespace étroit réclament une égale portion; de méme se disputent les

combattants séparés par les retranchements; lis se brisent sur leurspoitrines leurs larges boucliers arrondis. Une foule de guerriers sontblessés par le cruel airain, les uns en découvrant leur dos dans lafuite, les autres à travers leurs boucliers. Déjà de tous côtés le sang

des Troyens et des Grecs inonde les tours et les créneaux. Cependantles Troyens ne pouvaient mettre leurs ennemis en fuite. De mêmequ’une lemme juste et laborieuse , tenant le poids et la laine , égalise

la balance afin de gagner pour ses enfants un misérable salaire, demême le combat était dans un parfait équilibre, avant que Jupiterne couvrit d’une gloire plus éclatante Hector, fils de Priam, qui le

[une , xu. 53une d’un 660 àvépe k

6n9ta’eteûov and eüpeietv,

Exovre; 9.51m 5V Xepe-lv,5V à9eü9n 5«iEu’vqi,

cirre épitnrev «splinelift x6919 àMytp’

à); &9et étreints:ôtéepyov ceôç’

el 65 6130W û«59 aôréœv

du?! Grimace-tv «infixe»;(imide; eüxüxlou;

puiez; ,humiliai ce «repôsvret.

flouai 65 eûte’tfiovre

sevrât X961

leur?) miel,film! papvauévuwtirée) arpeeôévrt

perciç95va wpvœôaîn ,

«and 658ta9«595; initie: mûrie.Havre 691 àpcpers’9w05v

«697m. mil. être’tlEteç

êêëâôate amati 90m7»!

en Tpu’iœv ml ’Axetuîw.

3116 oû85 êôüvetv’re à);

«misent t9e’60v ’Axettûv-

tillât 510v ldans ravi] monxcpvfim.fics Excuse: etetfipàv ml 5i9tev,émanai. aussi; collante:

laiteuse: ,Ive: émirent «attelai

dentée; [LicOe’v’

(à; p.5v

pipi mangé; ce 16vim’ré’retro lad ,

«96v vs 815891 Zeùç

651.5 x6805 ü«é9repov

Mais comme deux hommesse disputent pour les limites,ayant les mesures dans leur: mains,dans un champ commun ,lesquels se-querellent sur l’égalité

dans un espace petit;ainsi donc les parapetsséparaient eux;

et ceux-ci brisaient sur eux [iresautour des poitrines les-uns-des-au-les boucliers bien-arrondisfaits-de-peanx-de-bœufs,et les écus légers.

Et beaucoup étaient blessés

sur le corpspar l’airain cruel,

ainsi-que celui des combattantsa qui s’étant retourné

le dos était misa-nu,et beaucoupà travers le bouclier même.Partout déjà des-deux-côtés

les tours et les parapetsétaient arrosés du sang des hommespar les Troyens et les Achéens.Mais ils ne pouvaient pas-même ainsicauser la fuite des Achéens;mais ils étaient

comme une femme justequi-vit-du-travail-de-ses-mains,laquelle tenant le poids et la laine,tire-a-el le des-deux-côtés les plateauxen-établissant-l’équllibre ,

alla que elle gagne pour ses enfantsun misérable salaire;ainsi à la vérité

le combat et la guerre de ceux-clétaient tendus également,

avant du moins que Jupiterdonnât une gloire plus-grands

54 lamez M.ÏI91ettti8gj ,’8ç «95670: icaque nixe: fixaiûv’.

’Hücsv 8è 8tet«9tlctev, T9tbsa’e’t y5yœvu3ç’

« ’Opvueô’, î««e’8ap.et T9835? psi-moos 85 nixe; HO

v ’A9yst’wv, atoll muai.» bien Ose-trônât «69. a

°Qç par? lmrrpôvuw cl. 8’ 061m «dans: e’lxouev,

www 8’ ê«l te’t’xec (ionien? oî 95v Emma

apoeetimv Ë«É6etvev , hantise: 8069etr’ Élu-rac.

"Exrm9 8’ ip-m’ëerç Janv (9599, 8g pu 1:1;va 445échinai. «potier «pomme «albe, aôrèp M5905»:

828:; 513w 18v 8’ 05 tu 86’ kips 81îueu épierai

9nï8lœ: à? indien à? 06850: ôxh’eestew,

oÎei vÜv 690ml sic” ô 85’ un 95’s «in: ml oîoç’.

[Tôv oî 3144998: aux: K96vm «aï; âyxulott-r’wsmj 450

n, 8’ 815 «entait! 9:7: «âxov eipoavoç eïèç,

pipi 10:68»: 51597., ôMyov 85’ pas; 41100; lfiElYEt’

(î): "Exmp me 0’qu 9(95 lâ’ew chipie ,

aï (Set mile: s’t’pwre «un m6et9i5ç e’t9a9m’trç.

premier s’élança sur la manille des Achéens. Ce héros appelle lesTroyens et s’écrie d’une voix retentissante :

c Venez, Troyens dompteurs de coursiers; enfoncez la murailledes Achéens et semez sur leurs vaisseaux les feux de l’incendie. a

C’est ainsi qu’il excite ses compagnons; a sa voix, ils se précipitent

en foule sur la muraille et montent sur les créneaux, armés de leurslances à la pointe acérée.

Hector s’avance armé d’une pierre qu’il a saisie devant les pertes;

elle était me a l’une des extrémités et se terminait en pointe;deux hommes du peuple, tels que les plus robustes de nos jours , nel’auraient soulevée qu’avec peine pour la placer sur un char. Seul il.

la brandit sans efiort. Le fils du perfide Saturne la lui a rendue légère.Tel un berger prend d’une main la toison d’un bélier et la portefacilement sans que ce léger fardeau l’accable; tel Hector lève

calte Pierre, la dirige contre les ais, qui, solidement joints, for-

lLlADE, Xll. 55’Ewropl. [Ipmuiôn ,

8; «pâtre: ËUTIIÂGTO

nixe; ’Axauïw.

’Hûoe ôà Ctarrpûmov,

ïsyombç Tptbeocw’

a ’Opwoôe,

Tpôe: lmôâauol’

fiyvuafie 6è reîxoc ’Apyeimv,

ni évier: mua!1:69 Oentôaéç. e

(héro a); êno’rpüvwvi

o! 8è «dans: Wmiaou,îôuoav 6è auna; hl 1115:0:

o! un luette:ënéôawov xpoooémv,

Ixov-reç ôoüpau Win-°Ewrup 6è W En!

mon,6H51 éflfixfl «964:0: MurEnv «axùç fipupxôç,

aüràp 6515: (imperôüo 6è àve’pe aimai)

épiera),

de: 394ml de: W»,où xev ÔXÂÏG’CŒIGV pnîôiu: tàv

&nè m5830: En! dizaineà 63: gal du:

qui»: Mx un.[11m W-àyeûwfl’m.lônxe eèv Mpàu 0L]l0; 6è 51:«and» çépn par:

si!" en; w,une» mm M.4100; 6è finira (au invarc’ù: ’vaœp Galon; un

Çipev Un caliban, ’a! ée dpmo 11h: mon;m6495: ÛWWIIE,

à Hector fils-de-Priam.qui le premier s’élançaîvers

leur des Achéens.Or il cria d’uneamaniere-perçante .vociférant aux Troyens :

u habitez-voue,h Troyens dompteurydeehevaux ;

et enfoncez le mur des Argiens ,et jetez-eu les vaisseauxun feu terrible. I

Il un ainsi le: excitant;et eux-d tous renaudaientde leurs oreilles ,et se portèrent cru-foule sur le mur;ceux-ci à le vente meulamontaient-sur les créneaux ,ayant (tenant) des lances aiguisées.

Haie Hector ayant saisi une pierre

la portait , [poncezlapsus en: pheee deum leselle (un grosse H’extremilé,

et pointue en dessus;et du: hem du peuphles meilleure (les plus robustes),

ide-que la matchent anime-m.n’annulera: pas levée facilement elle

de terre sur un char;male lui menue seul

brandes!" fielleuse! elle.[Le il! de Saturne nuéundlt elle légère à lui.]

Or comme lorsqueun berger porte facilementh minon (rune habla une (bélier),l’ayant prlee d’une lib»

et ce fardeau accable M peualusi Hector ayant levé la pierrela portaitdroit contre lesplanches .qui fortifiaient solidement les portesfermement joints .

56 iAIAAoz M.ôtxMSotç, ôquç- Seul 8’ lvsooeev 6171:: 455ETXOV impoteol , pic 8l adam; ênuprîpet.

2:?! 83 p.003 E17B; En , and êpetooîpevoç poile pédante,

:3 ôtaGàç, in p.4 oî âçaupor’upov pila; in.

1’55: 8’ o’ur’ àpçore’pouç 0otpoüç” néo: 8è M60; dom

flptôooôvn , pleyon 8’ époi. «du; pôxov’ oôô’ à’p’ ôxfiec 460

ÉGXEOÉ’mv, cavtôeç 8è ôtérpayev 6010814 (1)11,

ÀËOÇ 6x5 pluie. i0 8’ âp’ 50609: (palatine ’Exrwp,

vox-ri 00?] ârflavroç ônémot’ Reliure 8è lant?)

ouepôalétp, sàv être flapi mais ses: 8è lapai

ôoîp’ Ëxsv. 01’»; à’v si; p.w êpumîxor. âvrtëoÀ’rîaaç , 465

vôatpt OEtÎJv , 81” ËoâÀ-ro trôlaç’ flapi 8’ 6665 8581151;

KE’xÀe-Iro 8è Tpoîsootv ÊÂtEa’tLEVOÇ xaô’ gutkov,

nixe: fampGotïvsw’ 1:01 8’ ôrpôvovtt «(devras

aôrïxa 8’ et pèv reîxoç ônépâato’av , et 8è xar’ aûzàç

tillent les hautes portes a deux battants; elles étaient fermées à

l’intérieur par deux verroux qui se croisent et sont traversés par

un boulon. Arrivé près des portes . il s’arrête, écarte ses jambes,

et se roidissant pour ne point porter un coup inutile. il la lance aumilieu des portes. ll brise les deux gonds; la pierre tombe de toutson poids. et les portes en mugissent au loin; les verroux ne ré-sistent pas, et les ais volent en éclats par la force du choc. Le brillantHector s’élance , semblable à la nult rapide; l’alrain dont Il s’est revêtu

projette une lueur edrayante. et de ses mains li brandit deux jave-lots. Un dieu seul aurait pu l’arrêter lorsqu’il s’élança contre les

portes; ses yeux lancent des ilammeseLe héros se retourne alors vers

les Troyens et les exhorte à franchir la muraille; les guerriersobélssent à la voix qui les excite, et soudain les une franchissent

lLlADE, xu.I 81.30164; , inhalé:

80:01 6è 67515:

empotsoî

fixoit Evrooiis ,pic 6è 10ml: énapr’ipet.

Il»! 6è pâlot âne): cri ,

and êpswâpevo:

fié): pic-oct: ,ôtaôàç eÜ ,

ha. pèle; etun 2111 âçavpôtspov.

’AmpfiEe 8è &poorépouç Oatpoüç’

M00; de «son slowBptôoctîvn ,

1:61th 8è pûxovitéra âueî’

(ixia; 6è sipo: oüx Ec-ere’mv,

comme; 6è ôtétpctysv

au cintrât;(and titra: 16.0.1.’Apot se

ô ’Exrwp guimpe; Eoeopev,

crama; ûmbrttavomi OofrMime 6è morue?) 6145980053,» ,

ràv ème nepî xpot’

En: 8è ôotà. ôoüpct lapai.

Tiç àv-rtôolfio’otç

06x En» ëpuxâxor. par,

vôocpt 055w,

ôte ÈGËÀTO ruiler

des: seôeôfiet mapt.

ÎENEÉMVOÇ 8è emmi 69mm

néant: Tpéeaaw,ûnspôaivetv reîxoç’

roi 5è arien-:0 ôtpûvovfl’

«(nixe se ci uèvûnépôaoav nixe: ,cl Bi éce’xvvto

57

a-deux-battants, élevées;

et deux verrou):mls-en-sens-contraireles retenaient en dedans,et un boulon y avait été adapté.Et étant venu très-près il s’arrêta .

et s’étant affermi sur le sol ,

il frappa les portes ail-milieu ,ayant écartèles-jambes bien ,

afin que le trait à luine fût point impuissant.Or il brisa les deux gonds;et la pierre tomba en dedansavec sa pesanteur,et les portes mugirentgrandement tout-autour;et les verroux donc ne résistèrent pas,

et les planches se disjoignirentl’une d’un côté, l’autre d’un autre

par l’impulsion de la pierre.

Or doncHector brillant sauta ,semblable par le visageà la nuit rapide;et il brillait par l’airain terrible,dont il s’était revêtu autourducorps;

etil avaitdeux lances dans ses mains.Quelqu’un étant venu-au-devant

n’aurait point arrêté lui,

. excepté les dieux,quand il sauta-sur les portes;et se: yeuxétaient enflammés par le feu.Or s’étant tourné vers [atonie

il exhorta les Troyens,à franchir le mur;et ceux-ci obéirent à lui les excitant;et aussitôt les unsfranchirent le mur .,et les autres se répandirent

58 11mm): M.«ornait; ËdiXDV’to «(en Amical 8’ êço’ô’nôev 470

vînt; âvè flammées «lu-8°: 8’ élidera: êtôxen.

la muraille, et les autres inondent les portes solfies et se répandentdans le camp. Les Grecs effrayés s’enfuient dans leus creux navires ,et de toutes parts s’élève un cirroyable tumulte.

......--------------

"JADE , x11. 59mât trôla; attirât; par les portes elles-mêmes

normé; artistement faites.Auvent se lçôâneu Mais les Grecs fuirent-enrayésùvà me finançât un les valsant: cran; "ôpaôoç dt alias-to; et un tumulte inévitable (immense)érüxôn. fut fait (s’éleva ).

NOTES

SUR LE DOUZIÈME CHANT DE L’ILIADE.

Page 2 z i. ............. 656v 6’ détint; TÉNX’EOàôavârœv’ si) nui oürt «clin: xpôvov ëpnsôov in.

Construit contre la volonté des dieux immortels, il ne fut pasde longue durée.

En nihil invitis in; quemqunm fidere divis!(Vrna.,Êne’idz, il. 402.)

Page A : 1. Katl Etpôscç , 56: nana Boo’typtct nui rpucpc’tktat

Kérmeaov èv navigua, mi. hptôéwv yévoç âvôpüv.

Et le Simois, ou roulèrent sur le sable tant de boucliers, tantde casques, et la race des demi-dieux.

. . . . . . . . . Ubi toi. Simois correpte sub undisSema virt’un , gnielsque et fortia corpura volvit.

(Vue., Éne’ide, l , 100-)

Page 6 : i. A616; 8’ ’Evvoaiycttoç, Exwv 15695601 rpiawav,

inti? En 8’ âpct navra dermato; stûpas-t triturequi-:961: au! lâœv, à ôéoav poyéovte: ’Axottol.

Neptune lai-même, armé de son trident, dirigea le cours de ce:fleuves ,- par l’impétuosite’ des vagues il dispersa le: troncs d’arbres

et les pierres que les Achéens avaient, avec tant de peine, placé:comme fondements du mur.

Neplunus muros magnoque emou tridentiFundamcntn quatit, totamque a xcdîbus urliem

Bruit. .. . (vin... Éniide. Il. un.)- 2. . . . . . . . ’Apyeïot 6è, Atàç ibid":th dapévrec. .....

Les Amiens, châtiés par J upiter,.....Mazette AtÔÇ signifie le fouet de Jupiter, c.-a-d.: les matu; envoyé:

par Jupiter, par la main de Jupiter qui châtie. On retrouve demême dans l’auteur de Rhe’sus, 31 : Have: rpopepç ibid’flïl sans,

NOTES SUR LE XI? CHANT DE L’ILIADE. 61dans Pindare, Pyth. 1v. 390 :uÆo-rm Haieoüç, et dans Thryphio-dore , 595 : miam Kuôoiuoü. Virgile, Éneide, Vll. 336, arme éga-lement d’un fouet la cruelle Némésis.

- 3. ’Oc 8’ 61” âv Ev te mina-ct and âvôpâo’t Mpwficv.

xdnpzo: il. Às’wv arpéçerui, client menuivwwoi ôé r: .....

Ainsi, lorsqu’au milieu de chien: et de chasseurs s’agite un

ranglier ou un lion, plein du sentiment de sa force. leshommes.....

Ut l’en, qua.- densl van-alun: sept: coron!Contra tels finît . nuque hlud acacia mortilnjicit, et ultu supra "miaula futur:Hun! aliter juvenis media: moricuru in hastesInuit, et, quà tell vidai demissimn . lendit.

(Vue., ÉM’ide, Ix. 550.)

Page 8 : i. T1; "Exrœp âv’ ôuùov En siliaacô’, .....

L’hésltation d’Hector devant les retranchements des Grecs est la

même que celle de Turnus dans ces beaux vers de Virgile :

leur! dilu- Ruiulo . muros et un." tuenli ,Ignacnnt in: et duris dolor ossibus mulet,QnA tantet ration: Milne , et qui: via chummoulin Teucros valio nique effundat in æqnor.

(vin, Ênz’iù, 1x. es.)

Page l2: l. Marin 8’ êE ôxs’mv «in refixeow me purifie.Oüôè p.èv filon Tonne; êq)’ [mm ûyepéôovto’

am lino mine; opouoow, énaî îôov "Exropa: ôîov.

Soudain il s’élance de son char avec ses armes; les autre:Troyens ne restent point sur leur: coursiers, mais ils sautent àterre, à l’exemple du divin Hector.

Virgile nous représente aussi les Voisques descendant de leurschevaux à l’exemple de Camille :

0131i. cui . Volunruln Icie coulante , Cumin:Occurril . porüsque lb æquo regina tu]: ipcie

[huilait : qmm ion coton imitai: reliai)

Ac! terrain defiluit qui: ..... . . ’(Vno., Êne’ide, XI, 498-)

62 nous son LE xu° CHANT DE L’ILIADB.Page 16 : i. Risotto 7&9 MÛV én’ àpmeçà,.....

Dans ce récit d’Homere, les deux chefs des Laplthes. Polypete etLeontée , ouvrent la porte du camp connée à leur garde pour sauverles Grecs fugitifs. Mais, dans Virgile, Pandarus et Bitias n’ouvrentaux ennemis l’entrée du camp que par une vaine et folie arrogance.

Pandarus et Bitins. ................ .Forum , qua: durcis imperio commise: , recluduntFreli amis, nitroque invitant mœuibus bottem.lpei intus, dent! ne lard, pro turribushdnmAmati ferre , et cristi: capital alu cornerai :Quilles aeriæ liquentia flamine circula.Sive Padi ripis , Atheaim un proper- lmœnllm .

Consurgunt gemma quercus . humagne caloAttoiiunt tapin, et sublimai veniez matant.

(mm. Éne’idc. Ix . en.)

- 2. T?) é’ ÎMOUÇ ce mi &ppa ôtfilaasv, .....

Qui cursu portas primi impére patentes.Hou inimîca en?" mina prenait opine tuba

.................. Parselnudereportas;Nec sociin nperire viam ......... . . . .

..... ....... mimai-enfiladesDefendentum ami: dime . insu arma murin.

(un... bada. Xi . au.)

Page 20: l. 01 8’ alpe xeppaôloww..."

Ce passage de l’Iliade, où les Troyens assiègent les retranche-ments des Grecs. a servi de modèle à Virgile, lorsqu’il nous dépeint(Éne’ide, Il. 438) le palais "de Priam envahi de toutes parts et attaquepar les Grecs Le poète latin nous en donne une heureuse et fidèleimitation.

- 2. ........... Niço’iôsç 6’ à): n’aimait louis .,

fief divagua; (un; , véçta môevra Sovfica; ,computât; uréxsuev eut xôovî nouluôoteipn’

(à: 75v en. xeipâw flacon ëéov mais! 37.0:quüôè mi en Tpu’imv’..."

De même que tombe la neige, lorsque le souffle implantez ducent agile les sombres nuages et la répond à flocon: pressés sur la.

NOTES SUR LE XII° CHANT DE L’ILIADE. 63terre féconde : de même volent les traits lancés par les Grecs etpar les Troyens.

............. . . .. . hm «par: surgit.Quantus ab menu miens pluvialibu HœdisVerberat imber humain; quàm malté grandine nimbiln varia præcipiuul. quum Jupiter horrîdus AustrisTorque! aquonm biemem . et cœlo cava nubila rompit.

(Vil... Émile. 1x . au.)

- 3. ........ Kôpvôeç 8’ âpq)’ aÜov àÛ-reuv,

Les casques rendent un son rauque,’Aürew aüov, sonore stemm, veut dire :rendre un son sec, tel

que le rendent les. corps secs. Virgile a dit :

........................... Aridus altisMontibus audiri luger ........

(Géorg., I. 375-)

- 4. a Zeü fiai-rap, fi (Dû w ne! où gloussai]: itëwEo

«aux: psi)” ............... ISouverain Jupiter, tu es donc aussi fourbe et trompeur!

........... Fallux baud ante repertusHue une responso nnimum delusit Apollo.

(vxu.. mac. v1. 343.)

Page 22 : l. Div-m 7&9 flapi nixe; optimal 0eum8aè; n59lâîvov’......

De toutes parts, autour de la muraille de pierre, s’ lèvent desflammes dévorantes.

Quelques commentateurs, et Voss entre autres, joignent louvoit a1:69 : de toutes parts, autour de la muraille, monte un terribleouragan de feu , de pierres pétillantes. Plusieurs grammairiens ontconteste l’authenticité de ces vers.

Page 26: i. ’Opwç 7&9 CÇW émîtes

Ce passage a trouve bien des imitateurs. Cicéron le traduit ainsi z

Sic Joris altisoni subito pinnule soleils. ,Arboris e imam , serpentin sanci! mu ,Subjugat ipu feria transigeas unilin- angines.

» n . . . e ’ .beimammum . et varia graviter comme mlcnmem

64 noms son un xue 0mm DE L’lLlLDE.Qnein se intorqnentem laniana, rostroqne cruentans,Jan: satina animas , jam duras ult- dolores ,Abjicit efflantem, et lncerntnm affligit in undâ.Seqne obitu a nolis nitidos convertit ad orins.

(ne Divinu l , 47.)

Virgile l’imite ainsi dans deux endroits dill’érents :

Namqno volans rubrâ l’ulvus levis ale in ætbrI,

Cycnum excellentem pedibus tapit improbns noeil....

douer: vi viclnletipsoPoudere dei’ecit, prædamqne ex nnguibua ales

Projecit fluvio , penitusque in nubila rugit.(Énr’ide, x11. 247.)

Ulque volons altè raptum quurn fulva draeonem nFert aquila . implicnitquc pedes, nique unguibus bæsit :Sancius at serpens sinuosa volumina versai. ,Arreclisque borret squamis , et eibilat ore,Ardnns insu-gens; illa baud minus nrget obnnco iLuctantem rostre; simul tubera verberat alis.

(Éneïde, x1. 751.)

On connalt la belle imitation qu’en a donnée Voltaire dans sa pré-

face de Catilina z

Tel on voit cet oiseau qui porte le tonnerre .Bleue par un serpent élancé de la terre;Il s’envole. il entninenu séjour azuré i

L’ennemi tortueux dont il est entouré.

Le sang tombe des aira. li déchire, il dévore

Le reptile acharné qui le combat encore;il le perce; il le tient vous ses ongles vainqueurs;Par cent coups redoublés il venge ses douleurs.

Le monstre. en expirant. se débat, le replie;Il exhale en poison les restes de sa vie;Et l’aigle. tout sanglant , fier et victorieux .

Le rejette en fureur, et plane. au haut des cieux.

Page 30: i. Huit: 6è pas-falote 13:64."...

Hector se repose sur la protection de Jupiter: de même dans Vir-gile. le prince Rutule. après avoir peint l’isolement des Troyens,oppose à leurs oracles trompeurs ses droits sacrés et irrésistibles :

Terra aulem in omnibus nostris g lot millia gentes

NOTES SUR LE x11c CHANT DE L’xLIADE. 65

Arma ferlant hlm! N il me fatalîa terrîent

Si que Phryges præ se jactant tapons: deorum.(made. 1x , 132.)

- 2. "a; in çœvv’io’aç......

Celte magnifique description, où le poète nous représente Hectorattaquant les remparts des Grecs. a été heureusement imitée parVirgile (Énéide, 1X, 505), lorsque les Rutules montent à l’assaut et

que le fracas des armes remplace les accents de la douleur.

Page 32 : 1. :033 011: (Swoîat 505v çpdâavze: énâÂEstç,....

Hais ils [ont un rempart de leur: boucliers.Tel est le sens le plus généralement adopté; mais quelques com-

mentateurs, entre autres Kœppen, croient qu’il s’agit ici de véritables

peaux de bœufs qu’on aurait étendues.

Page 36 : 1. Bi (5’ lusv, d’une En»: ôpeoirpoçoç, 561” ènLôeuùçl

ônpàv En upatôv,......

Il savance comme un lion qui, élevé dans les montagnes, estdepuis longtemps affamé,......

lmpaslus ceu plena lev per uvilia turbans ,(Suadet enîm vanna faines). ........

(Vuu., Ëne’ide. lX, 338.)

lmpnstus slabulu alu leo ceu sape perngmns

......... ..... ......lifortàfugncemConspexit cnpream, eut surgenlem in connu cenrum .Gaude: biens immanè, colmsque "mit, et bæret.Visceribus super incumbenn; havit improbe teter

Ossacruor:.......... ,i (Vln., Enfile, x , 723.)Page 40: l. Nüv 6’ (En-1m; 1&9 Ripe; ëçsotâaw endurcie

pupiat, au 013x E611. «puyeîv 3901M, oôô’ unah’aEat)

louer fié up 56x04 ôpe’EotLev, fié 11C üpîv.

Hais maintenant, puisque la mon nous menace de mille ma-nières, et que l’homme ne peut échapper ni se soustraire à sescoups, marchons et donnons la gloire à l’ennemi, ou l’enneminous la donnera.

Smt me nique dia; breve- et irrepanbile tempus

a!ILIADE, XII.

66 nous SUR LE me CHANT DE L’lLIADE.Omnibus est vitæ; sed lamant extendere mus,

Hoc virtutisopns.......... I(tho.. Ens’irle. X . 467.)

Page 42 z i. ....... . Haut 7&9 ËRÔXŒTO’..."

..... Qui étaient fermées de toutes parts.Cette forme êndsxato , qui ne se trouve qu’une seule fois dans Ho-

mère, présente quelques diflicultés. Apollonius et Hésychius le [ontvenir de ênéxœ, fermer, etl’interprètent ainsi : èmxexltswue’vatiaav.

C’est la le sens également adopté par le savant et judicieux Dübuer:

omnes enim occlusæ erant. D’autres écrivent emploi-to avec un iotasouscrit et le [ont venir d’ênoiyœ, qui signifie ouvrir ,- le sens exigefermer. D’autres [ont dériver ce verbe d’énoixouat; ils écrivent «sur;

Èfltpxœro . et ils traduisent : car elles avaient toutes e’te’ envahies par

les Troyens. Mais ce dernier sens ne saurait s’accorder avec la suitedes idées.

Page 46 : l. Toi; 8’ and Havôiwv Teûxpou (pipe strip-malta TÔEŒ.

Pandion, qui les accompagne, porte l’arc recourbé de Teucer.

. . . . . . . . . Arcnmque manu celeresque sagitlasCorripuit , filins qua: lek gerebat Adultes.

(Vue., Êne’ùle, I, l87.)

9«IPage 52 : l. 051:: 1&9 ipetuot AôxtotAotvaôv eouvow’roune; ënëâusvm Béa-(lat napel muai. xél.eu00v’

oüre 7:01’ allumai Anvers! Auxiouç ëôûvowro

TEÎXEOÇ and; dis-moflait, ânsi surprisse: nélao’flev.

’AÂÂ’ " ’.....

Les courageux Lyciens ne peuvent, après avoir enfonce le murdes Achéens, s’ouvrir un chemin jusqu’aux navires, et les belli-queux Achéens ne peuvent repousser les Lyciens loin des rempartslorsqu’une fois ils ont envahi la muraille. De même que deuxhommes,.....

................ ExpelleretenduntNunc hi , nunc illi; certalur [imine in ipsoAusoniæ. Magna discordes ætlxere verniPrælia sen tollunt. animis et viribus requis ;Non ipsi inter se ,- non nubile , non mare cedunt;Anceps pugnn dits ; stant ohnixn omnin contra :

NOTES SUR LE XI!e CHANT DE L’ILIADE. 67tint! aliter Trojonæ «in leiesque Latins:Concurrent; haret perle pes . damnoque vire vir.

(71.6., Énlido, x, est.)

- 2. A)? oüô’ (à: èôüvav-ro 966mo ironisai ’Axaui’w’

aux Éloi: dia-te râlait-rot ravi] xepvfirtç 607mm,

fin: osaflpàv Excuse: au! siptov, and: divans:ioulow’, ive. mrclv acacia plus.» agneler

Cependant les Troyens ne pouvaient mettre leurs ennemis enfuite. De même qu’une femme juste et laborieuse, tenant le poidset la laine, égalise la balance afin de gagner pour ses enfants unmisérable salaire

Virgile, continuel imitateur des beautés d’Homère, a reproduitavec une heureuse habileté cette touchante comparaison, que l’auteurde l’Iliade avait, dit-on , consacrée au souvenir de sa mère:

. . . . . ............ Quum famine primùm aCui lolerare colo vilain tannique Minervâlmpesitum , cinerem et sopitos suscita ignes ,Noctem addens operi . famnhsque ad lamina longsExercet pense, custom ut samare cubileConjugis et posait panachure-caton.

(sium. vu], 408.)

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Hptauiôn , a; 1194310; étama-to seize; Àxauîw.

De même le combat était dans un parfait équilibre, avant queJupiter ne couvrit d’une gloire plus éclatante Hector, fils dePriam, qui le premier s’élança sur la muraille des Achéens.

Hector profite du départ d’Ajax occupé a repousser Sarpédon,comme Turnus profite de la témérité des deux Troyens , dans ce pas-sage de Virgile :

Duetori Tus-no. divorcé in "ne furentiTurbantique viros , perfertur nuntius, hostemPervers cade nova et portas præbere patentes.Descril ineeptum, atque immani coucitus ira,Dardaniom ruit ad portam fratresqus superbes.

(Énr’ide, 1x , son.)

68 nous son LE x11e CHANT DE L’iLIADE.. - 2. I °Extœp 8’ àpno’t’ç’ac 150w péon, 86 du miam:

ensimes «9660: ’ npupvôc «axis: , aûràp Ünspeev

bêla; Env rôv 6’ m5 ne 86’ àvs’pe Biniou épiera)

émiâtes; êrt’ &pdEaV du? 0665m; ôxhiooetatv,

olot vüv Bporot ale” à 65’ un: bien naine nui oing.

Hector s’avance armé d’une pierre qu’il a saisie devant lesportes; elle était grosse d l’une des extrémités, et se terminait en

pointe; deux hommes du peuple, tels que les plus robustes de nosjours , ne l’auraient soulevée qu’avec peine pour la placer sur unchar. Seul il la brandit sans effort. ’i’

.. . . . . . . . . . Sunna circumspicit ingens.Sunna antiquum , inscris, campo quad forte jacebatLimes agro positus, litent ut discernent arvis:Vix illud lecti bis se: service subirent,Qualin nunc bominum produeit corpora tenus;

l "le manu raptum trepidA torquebat in bastent ,

Altior insurgens , ............(tu... Éno’ide. xu , ses.)

Page 56 : l. tPiiEe 8’ àn’ duporépouc Oatpoôç’ .....

Ce magnifique tableau d’Hector lançant une pierre énorme contreles palissades et franchissant la muraille des Grecs, a servi de modèlea Virgile , lorsqu’il nous représente avec tout l’éclat et toute la vigueur

de son style Pyrrhus brisant lui-mémo la porte du palais:

lnstnt vi palriâ Pyrrhus; nec claustra, nec ipsiCustodes sufferre valent a loba: aride crebroJanus . et amati procumbunt ondine postes.Fit vin vi, rumpunt aditus , primosqvte trucidentlmmissi banni , et lute Inca milite complent.

(Éne’ida, Il , m.)