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Présentation sommaire de la ville de Douala
La Communauté Urbaine de Douala est avec celle de Yaoundé, l’une des deux Communautés Urbaines issues de la loi n° 87/015 du 15
Juillet 1987 qui en fixe par ailleurs les compétences. Créée par le décret n°87/1366 du 24 Septembre 1987, elle succède à la Commune
Urbaine de Douala qui, lors de sa création en 1974, avait elle-même succédé à la Commune de plein exercice. La Communauté
Urbaine de Douala est composée à l’heure actuelle de six (6) Communes d’arrondissements.
L’exécutif communautaire est composé du Délégué du Gouvernement et de six (6) adjoints. Le Conseil de Communauté est quant à
lui composé de 37 membres dont le Délégué du Gouvernement, Président du Conseil, 06 Maires et 30 Conseillers répartis en deux (2)
Grandes Commissions à savoir :
� COMMISSION DES GRAND TRAVAUX
� COMMISSION ECONOMIE ET FINANCES
� COMMISSION ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
� COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
A. Organisation municipale de la Ville de Douala
Le territoire de la Ville de Douala est composé de six (6) communes d’arrondissements qui sont :
• la Commune d’arrondissement de Douala 1er dont le siège est fixé à Bonanjo
• la Commune d’arrondissement de Douala 2ème dont le siège est fixé à New-Bell
• la Commune d’arrondissement de Douala 3ème dont le siège est fixé à Logbaba
• la Commune d’arrondissement de Douala 4ème dont le siège est fixé à Bonassama
• la Commune d’arrondissement de Douala 5ème dont le siège est fixé à Kotto
• la Commune d’arrondissement de Douala 6ème dont le siège est fixé à Manoka
NOTE DE PRESENTATION DU BUDGET DE L’EXERCICE 2015
DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA
B. La structure des services de la Communauté Urbaine de Douala
Chef du
Cabinet
COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA
Organigramme graphique des services Délégué du Gouvernement Entités rattachées au Délégué
Inspection Générale des services
et du Contrôle de Gestion
4 Conseillers Techniques
Division des Affaires
Juridiques et Contentieux
Division Informatique
Division Communication, Coop. et
Relations Publiques
Poste de Comptabilité matières
Chef du Sec.
Particulier
Secrétariat
Général
Secrétariat des
Travaux Conseil
Délégué Adj. N°1
Délégué Adj. N°2
Délégué Adj. N°3
Délégué Adj. N°4
Délégué Adj. N°5
Délégué Adj. N°6
Cont
rôle
Fin
anci
er
Rece
tte
Mun
icip
ale
DARHL
DARHL/A
Départ. De
L’Adm.Aff.
Socio-Cult
Départ
R.H
Départ du
Patrimoine
Centre Médico
Social
DAFI DURSAP DIREM
DAFI/A
Départ.
Engagements
Départ. Assiette
Départ. Gest°Fin.
Equip & P.E.D.S
Prod. E
Départ. Du Budget
Départ. Salubrité
Paysagement
Départ. Urbanisme
Réglementaire
DURSAP/A DIREM/A
Départ. Entretien
Réseaux
Départ. Entretien Voirie
Départ. Circulat°
Transport Urb.
Départ.Mat.Engins
Cell. Programmat°
DIRPOM/A
Départ. Réglementa°
Urbaine
Départ. Des
Intervention
Départ. Sensibilisation
& Accompagnement
Cell. Moyens Logist
DIRPOM DEPIDD
Déprt. Etudes.
Equipement. Res
Sous Direction
Investissements &
Grands Travaux
Unités Spéciales de
Gestions des Projets
Départ. Envir. Dév
Durable
Départ. Planif. & Dév.
Durable
Départ. Affaires Eco et
Indus Créat.
Sous Direction
Etudes, Planif, Urb &
Dév. Durable
Départ. Invest. Routiers
et Grands Equipements
Départ. Des projets
Assainissement divers
Division des
Marchés Publics
C. LES MEMBRES DU CONSEIL DE COMMUNAUTE
N° NOMS ET PRENOMS
01 M. LENGUE MALAPA Jean Jacques
MAIRE COMMUNE DE DOUALA I
02 M. NGUEPI Emmanuel
03 M. NGANDO MBONGUE Samuel
04 M. ETOUNDI ATANGANA Cyrille
05 Mme LOBE née MOUANGUE Hildegarde
06 Mme EKEKE née SINGUI Henriette
07 Mme. FAMPOU TCHAPTCHET Dénise
MAIRE COMMUNE DE DOUALA II
08 Mme OLOUNOU née FOUDA Alphonsine
09 Mme LOCKY SOM Veuve DJENE Pauline
10 M. TCHATO Abraham Dinys
11 M. BAYIHA Moïse
12 Mme EBONG NDI Florence NGWE
13 M. KWAPNANG Job Théophile MAIRE COMMUNE DE DOUALA III
17 M. KAKABI Joseph
18 M. FOUTE Ibrahim
19 M. KOUM Amond Fréderic ELANGUE
MAIRE COMMUNE DE DOUALA IV
20 M. SOLLE EBONGUE Jean
21 M. FAKOUE Ibrahim
22 M. MOUDOKI Pierre
23 M. MBAPPE EKOLLO Augustin
24 M. SOLLE Gérémie
25 Mme FONING FRANCOISE
26 M. AZOMBO MEMONG Dénis
27 M. GUIMEZAP Paul
28 M. BOAMENA BOUSSONGO Jacques
29 Mme HOMNBGE NGEN née NJAPDUKE Yvonne
30 Mme. DOUMBE Epse BIKOKO Ursule Sulon Elong Olga
31 M. EDIMO ERNEST
32 Mme BAAH née BEKELE Charlotte
33 M. NKOU Jean Claude
34 M. MIPENGUE Jean Marie
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LES MEMBRES DE L’EXECUTIF
N° NOMS ET PRENOMS
01 FRITZ NTONE NTONE (Délégué du Gouvernement)
02 DIEUDONNE MONTHE (1er Adjoint au Délégué)
03 ARMANDE DIN BELL (2ème Adjoint au Délégué)
04 MICHEL MENANGA (3ème Adjoint au Délégué)
05 LOUIS LUCIEN MANDENGUE (4ème Adjoint au Délégué)
06 GILBERT NDOUKA MOUNDO (5ème Adjoint au Délégué)
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LES MEMBRES DES COMMISSIONS PERMANENTES DU CONSEIL
COMMISSION DES GRANDS TRAVAUX
N° NOMS ET PRENOMS
01 M. NGUIMEZAP Paul
02 Mme OLOUNOU née FOUDA Alphonsine
03 Mme FONING Françoise ( Maire)
04 M. NGUEPI Emmanuel
05 M. KWAPNANG Job Théophile (Maire)
06 M. SOLLE EBONGUE Jean
07 M. FAKOUE Ibrahim
08 M. AZOMBO MEMONG Dénis
09 M. NKOU Jean Claude
10 MVOLO ONANA JUSTIN
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COMMISSION ECONOMIE ET FINANCES
N° NOMS ET PRENOMS
01 M. NGANDO MBONGUE Samuel
02 M. BOAMENA
03 Mme EKEKE née SINGUI Henriette
04 M. LENGUE MALAPA Jean Jacques (Maire)
05 Mme FAMPOU TCHAPTCHET Dénise ( Maire)
06 M. BAYIHA Moïse
07 M. MABOA MULEMA Richard
08 M. KAKABI Joseph
09 M. KOUM Amond Fréderic ELANGUE (Maire)
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COMMISSION ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
N° NOMS ET PRENOMS
01 M. MOUDOKI Pierre
02 M. SOLLE Gérémie
03 M. ETOUNDI Cyrille
04 Mme EBONG née NDI Florence
05 M. MIPENGUE Jean Marie
06 M. TCHATO Abraham Dinys
07 M. SONGUE DJIPPE Pierre
08 Mme BAAH née BEKELE Charlotte
09 Mme HONMBGE NGEN née NJAPDUKE Yvonne
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COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
N° NOMS ET PRENOMS
01 M. EDIMO Ernest (Maire)
02 Mme DJENE née LOCKY SOM Pauline
03 M. ESSAKA Albert
04 M. BCHAMGOUE
05 M. FOUTE Ibrahim
06 M. MBAPPE EKOLLO Augustin
07 Mme LOBE née MOUENGUE Hildegarde honorée
08 Mme. DOUMBE Epse BIKOKO Ursule Sulon Elong Olga
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LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA VILLE DE DOUALA
Douala, capitale économique du Cameroun avec près de trois millions d’habitants, est la plus grande ville de la zone CEMAC.
Grâce à son port, la ville développe près de 80% de l’activité industrielle du Cameroun et 95% du trafic portuaire du pays. Sa
position charnière traduit l’influence de son offre en des facilités telles que : 75 millions de tonnes de capacité et de traitement
de trafic, 11millions de tonnes de stockage ,1000 hectares de réserves foncières, 10km de quai.
Par ailleurs la présence d’une bourse de valeurs mobilières, la Douala Stock Exchange, offre aux investisseurs nationaux et
étrangers trois grandes opportunités :
• Emission des actions à travers un prestataire ;
• La remise à flot de leur capital par l’émission d’un emprunt obligataire.
La ville de Douala connaît une forte croissance démographique. Le taux annuel moyen de croissance démographique a été
estimé à 5% sur les 30 dernières années. Ce qui est largement au dessus du taux national estimé à 2,8%. La population de
Douala triplerait à l’horizon 2035.
Au niveau national, la richesse créée par la ville de Douala ou Produit Local Brut (PLB) se chiffre à 3092 milliards de FCFA,
soit 31,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) national. Le PLB par habitant de Douala est de l’ordre de 1,6 millions de FCFA, soit
près de 2,8 fois le PIB par habitant au niveau national.
Le secteur des services constitue la principale source d’activité et de revenu des populations de la ville de Douala.
Le secteur formel domine l’activité économique de Douala. Il dégage une valeur ajoutée de 1945 milliards de FCFA, soit 63%
de la richesse créée (PLB) dans la ville de Douala.
Dans l’ensemble du PIB national, le secteur des entreprises de la ville de Douala génèrent 46,3% de la richesse créée par les
entreprises camerounaises. Le secteur des ménages, qui regroupent les entrepreneurs individuels et les entreprises informelles,
ont un PLB estimé à 26,8% du PIB national.
La Communauté Urbaine de Douala génère à elle seule près de 82% des recettes totales communales en 2006 estimée à 38
milliards de FCFA, soit 1,2% de la richesse générée dans la ville de Douala.
12
Les perspectives de l’économie camerounaise et son impact sur la Ville Douala.
La préparation du budget de la Communauté Urbaine de Douala se déroule dans un contexte international marqué par la
poursuite de la reprise de l’activité économique mondiale. Concernant l’activité économique nationale, la croissance s’est
consolidée globalement à 5,5% en 2013, après un taux de 4,6% en 2012. Pour l’année 2014, la croissance est estimée à 6% et
est essentiellement tirée par le secteur pétrolier. L’embellie, devrait se poursuivre au cours des prochaines années. Un taux de
croissance du PIB réel de l’ordre 6,3% est projeté entre 2015 et 2017. Le taux d’inflation sera de 3% en 2015.
Au Cameroun, le taux de croissance devrait connaître une amélioration en 2015, du fait de la poursuite de la mise en œuvre
effective des grands projets structurants (barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve'ele et Mekin notamment), et de
l'accroissement projeté de la production des hydrocarbures.
La maîtrise des tensions inflationnistes devrait également se poursuivre, grâce aux initiatives visant à dynamiser la production
locale des denrées alimentaires, au maintien des mesures de lutte contre la vie chère prises depuis 2008, et au démarrage
effectif des activités de la Mission de Régulation des Approvisionnements des Produits de Grande Consommation.
La ville de Douala avec une population estimée à 2 000 000 d’habitants, soit 10% de la population nationale, adossée à un
taux de croissance annuel de près de 3,5% depuis 2012. Ce taux de croissance devrait connaitre une amélioration au vu des
perspectives annoncées au niveau national.
Ce texte ne présente qu’un résumé de l’état de la situation économique dans l’agglomération de Douala. Pour des
informations complètes, se référer à la Stratégie de Développement de la Ville de Douala et de son Aire Métropolitaine à
l’horizon 2025 (CDS), au Plan de Développement Urbain (PDU), au Plan d’Occupation des Sols (POS) et au Plan de
Circulation disponible en version électronique à l’adresse suivante www.douala-city.org.
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PRESENTATION DU BUDGET 2015
Le budget de la Communauté Urbaine de Douala pour le compte de l’exercice 2015 est équilibré en recettes et en dépenses à la somme FCFA
52 650 000 000. Par rapport à l’exercice 2014 dont le budget s’élevait à FCFA 48 404 780 000 nous constatons une évolution en valeur absolue
de FCFA 4 245 220 000 et en valeur relative de 8,77%. Nous restons dans la continuité du budget 2014 à travers la consolidation de l’arrimage
au budget par programmes axé sur les résultats pour l’exercice 2015. La concrétisation des réformes entreprises dans notre institution depuis
bientôt six (06) années par la mise en œuvre des outils de pilotage existants que sont :
� la stratégie de développement de la ville de Douala et de son aire métropolitaine à l’horizon 2025 (CDS) ;
� le plan de déplacement, de la circulation et des transports ;
� l’agenda 21 ;
� le plan Directeur d’Urbanisme et du plan d’occupation des sols ;
� L’évaluation, de la gestion des finances publiques de la communauté urbaine de Douala (PEFA) ;
� La stratégie de réforme de la gestion des finances publiques des la communauté urbaine de Douala ;
� Du rapport de la mission «CHARRIER » relative à la mise en place du plan de trésorerie et apurement des arriérés de paiement de la Communauté Urbaine de Douala ;
� Du rapport définitif de la mission « PICARD » relative à la préfiguration d’une nomenclature budgétaire enrichie à la Communauté Urbaine de Douala ;
� La rédaction d’un règlement budgétaire et comptable et ses annexes avec l’appui de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF);
� La rédaction d’un guide d’audit interne avec l’appui du Contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE) ;
Par ailleurs, les recommandations de « l’évaluation du système de gestion des finances publiques de la Communauté Urbaine de Douala », sont progressivement mises en place pour une présentation du budget qui s’arrime à la gestion moderne, mais aussi pour rendre plus lisible les interventions de la Communauté Urbaine de Douala sur les politiques publiques.
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La présentation du budget 2015 reste conforme aux dispositions de la loi n°2009/011 du 10 Juillet 2009 portant régime financier des Collectivités Territoriales décentralisées qui recommande de présenter en première partie les recettes et en seconde partie les Dépenses.
A-LES RECETTES
Le budget de la Communauté Urbaine de Douala en recettes pour l’exercice 2015 s’élève à la somme de FCFA 52 650 000 000 et se subdivisent en recettes de fonctionnement et en recettes d’investissement.
A-1 : Les recettes de fonctionnement
Elles sont budgétisées à hauteur de FCFA 52 650 000 000, constituées essentiellement en grande partie des recettes fiscales à hauteur de 13 800 000 000 FCFA, les centimes additionnels communaux à hauteur de 35 000 000 000 FCFA, de la taxe de développement locale à hauteur de 650 000 000 FCFA, du produit des taxes communales à hauteur 2000 000 000 FCFA, du produit d’exploitation du domaines et des services à hauteur de 1 200 000 000 FCFA.
� Les recettes Fiscales Budgétisées à la somme de FCFA 13 800 080 000, les recettes fiscales sont constituées des patentes, des licences, des droits de mutation, etc. Leur particularité réside dans le fait que leur gestion incombe aux services fiscaux de l’Etat. Pour un meilleur suivi, la Communauté Urbaine de Douala anime plusieurs cadres de concertation avec lesdits services. Nous allons continuer en 2015 dans cette même dynamique afin de booster le recouvrement de ces impôts.
� Les Centimes Additionnels Communaux (CAC) Budgétisés à la somme de FCFA 35 000 000 000, cette recette de péréquation qui est centralisée par le FEICOM et dont le reversement est mensuel permettra de mettre en œuvre les programmes et projets de la ville pour l’exercice 2015.
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� Le produit des taxes communales
Budgétisées à la somme de FCFA 2 000 000 000, elles sont constituées des droits de places sur les marchés, des droits sur les permis de construire, etc. Il faut noter que la compétence d’assiette et de recouvrement de ces taxes incombent à la Communauté Urbaine de Douala. Les stratégies sont d’ores et déjà élaborées pour améliorer leur rendement. En qui concerne les recettes issues des produits du permis de construire ou de lotir, des campagnes de facilitation seront organisées en 2015 pour permettre aux usagers d’acquérir plus aisément ce document. En plus, la Communauté a mis des moyens de fonctionnement pour la commission en charge de contrôle et de validation dudit document. L’acquisition des moyens de transport qui viendra augmenter la capacité d’intervention sur le terrain de la Direction de la Réglementation et de la Police Municipale viendra booster cette recette. Le cas des droits de place sur les marchés n’est pas en reste. La constitution d’un fichier de contribuables pour l’ensemble des marchés de la ville de Douala suivra la politique actuelle de modernisation des équipements marchands. La construction des marchés en partenariat public-privé reste la solution au recouvrement de cette taxe et l’aboutissement du processus de construction du Marché Congo constitue un réel espoir pour la Communauté Urbaine de Douala.
� Les produits d’exploitation du domaine et des servi ces Budgétisés à la somme de FCFA 1 200 000 000, ils sont constitués de la redevance sur les emplacements publicitaires, de la gestion des câblo-opérateurs, etc. Pour cette année, nous continuerons d’une manière définitive à l’identification et la constitution d’un fichier complet de tous les opérateurs qui interviennent dans le secteur des câblo-opérateurs. Nous envisageons le recouvrement du maximum de nos droits. Des conventions ont été signées avec certains opérateurs qui nous accompagnerons dans la politique d’assainissement de ce secteur
� La redevance sur les emplacements publicitaires Nous avons mis en place tous les outils qui devront nous permettre d’augmenter d’une manière sensible nos recouvrements. En effet, nous envisageons maîtriser notre parc de publicité, faire un marquage et instaurer le système de prépayer pour réduire le montant des arriérés qui ne font que s’accumuler d’années en années. La lutte contre l’affichage sauvage et illégale sera renforcée en 2015 à travers l’organisation des campagnes de dessouchages permanentes. L’aboutissement du marché de l’entreprise locale Optimum International Cameroun (OIC) nous permettra d’atteindre des résultats appréciables.
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I.2 : Les recettes d’investissement
Cette rubrique est composée :
- Des emprunts - Des dons et legs - Des dotations - Des subventions reçues pour investissement - De l’affection du résultat pour investissement - Des prêts et autres créances à long et moyen-terme.
Leur intégration se fera dans le budget par autorisation spéciale au cours de l’exercice.
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B - LES DEPENSES
Cette section présente les activités de fonctionnement et d’investissement de la Communauté Urbaine Douala présentées par programme. Il faut noter que les programmes découlent des quatre axes stratégiques du plan de développement de la ville de Douala et de son aire métropolitaine à l’horizon 2025 (CDS). Ces axes stratégiques aboutissent sur seize (17) programmes de soixante-deux actions reparties sur trois années et dont le coût des actions à réaliser en 2015 s’élève à FCFA 52 650 000 000 (cinquante deux milliards six cent cinquante millions de francs).
B.1. LES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Elles sont budgétisées à la somme de FCFA 27 493 083 000 (vingt sept milliards quatre cent quatre vingt treize millions quatre vingt trois mille francs) et sont constituées :
- Des fournitures de bureau ;
- Du carburant ;
- Des Salaires et traitement brut ;
- Des entretiens divers ;
- De la dotation générale de fonctionnement ;
- Etc.
Tout le détail se trouve dans le tableau ci-après :
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B.2. LES DEPENSES D’INVESTISSEMENT
Elles sont budgétisées à la somme de FCFA 25 156 917 000 (vingt cinq milliards cent cinquante six millions neuf cent dix sept mille francs) et
sont constituées :
- Des remboursements dettes à LMT contractées à l’int érieur ;
- Des immeubles communaux abritant les services ;
- De la construction des voiries et réseaux divers ;
- Des agencements et aménagements des constructions ;
- Des aménagements des voies et réseaux ;
- Des aménagements jardins et places publiques ;
- Etc.
La présentation exhaustive de ces dépenses est contenue dans le tableau ci-dessous :
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Axe stratégique n°2. Améliorer la compétitivité économique dans l’aire métropolitaine pour relancer la dynamique des activités formelles
Programme Action Tâche
2.1. Améliorer et compléter les infrastructures logistiques 2.1.1 Zone logistique moderne près du port et de la ville
2.1.2 Zone industrielle à l’est de Douala
2.1.3 Désenclavement de l’Ile de Manoka et environs
2.2 Promouvoir un centre d’affaires de niveau international 2.2.1 Réalisation d’un premier noyau en PPP
.
2.3 Créer de nouvelles centralités 2.3.1 Etude et aménagement de 5 centres urbains
Axe stratégique n°3. Faire de Douala une ville pilote en matière d’environnement
Programme Action Tâche
3.1. Conforter les réseaux d’assainissement 3.1.1 Eaux usées
3.1.2 Eaux pluviales
3.2. Améliorer la gestion des déchets solides et des zones
vulnérables 3.2.1 Gestion des déchets solides
3.2.2 Gestion des zones vulnérables
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3.3 Développer les espaces verts et les espaces de loisirs 3.3.1 Espaces verts et de loisirs
Axe stratégique n°4. Améliorer la gouvernance
Programme Action Tâche
4.1 Sécuriser les ressources publiques 4.1.1 Contractualisation d’un CDMT national / régional
4.1.2 Maîtrise des processus financiers et fiscaux
4.2 Assurer la coordination technique des opérateurs publics et
la cohérence entre les interventions de la CUD et celles des
concessionnaires
4.2.1 Arrangement institutionnel et autorisation préalable aux ouvertures de chantiers
4.2.2 Relations juridiques institutionnalisées entre la CUD et AES
SONEL, Camwater, CDE et Camtel
4.3 Développer des réserves foncières 4.3.1 Création d’une agence foncière
4.3.2 Acquisition de terrains de l’Etat et des communes
4.3.3 Moderniser le cadastre et sa gestion
4.3.4 Sécurisation des emprises
4.4 Renforcer la planification et la gouvernance urbaine sur les
grandes politiques 4.4.1 Structuration des extensions urbaines à travers la création des
grandes mailles
4.4.2 Fonctions centrales d’une capitale économique
4.4.3 Politique sur le développement durable
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4.4.4 Politique d’urbanisme
ADMINISTRATION GENERALE
Programme Action Tâche
5.1 Maîtriser la gestion administrative 5.1.1 Ressources humaines
5.1.2 Patrimoine immobilier (bâtiments administratifs, techniques)
5.1.3 Mobilier et matériels
5.1.4 Parc automobile et engins
5.1.5 Information, communication, publicité
5.1.6 Fêtes et cérémonies
5.1.7 Opérations financières
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II.2. LES COUTS PAR PROGRAMME
Les coûts des programmes ont été évalués et les montants correspondants pour leur mise en œuvre au cours de l’exercice 2015 sont contenus dans le tableau ci-dessous :
ADMINISTRATION GENERALE
Programme Action Tâche
5.1.8 Autres frais d’administration générale
5.1.9 Informatique
5.2 Asseoir les centres décisionnels 5.2.1 Réhabilitation et extension de l’hôtel de ville, siège CUD
5.2.2 Construction ou réhabilitation des hôtels de ville des arrondissements
5.2.3 Construction ou réhabilitation des autres centres opérationnels
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COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA - BUDGET 2015 : COÛTS PAR PROGRAMME
Programmes Montant en CFA
1.1 Améliorer les accès 14 302 000 000
1.2 Réorganiser le système des marchés 378 000 000
1.3 Développer les services et équipements publics
1 918 300 000
1.4 Maintenir l’ordre, la sécurité et la salubrité publics
5 508 893 000
1.5 Agir en faveur des publics vulnérables
145 000 000
2.1. Améliorer et compléter les infrastructures log istiques 100 000 000
2.2 Promouvoir un centre d’affaires de niveau inte rnational 25 000 000
2.3 Créer de nouvelles centralités 103 500 000
3.1. Améliorer et compléter les infrastructures log istiques 370 300 000
3.2. Améliorer la gestion des déchets solides / zo nes vulnérables 4 236 670 000
3.3 Développer les espaces verts et de loisirs 490 000 000
4.1 Sécuriser les ressources publiques
792 460 000 4.2. Assurer la coordination technique des opérateu rs publics et la cohérence entre les interventions de la CUD et celles des concessio nnaires
4.3. Développer des réserves foncières
445 950 000
4.4 Renforcer la planification et la gouvernance u rbaine sur les grandes politiques 1 179 650 000
5.1 Maîtriser la gestion administrative 21 139 835 000
5.2 Asseoir les centres décisionnels 1 514 000 000
TOTAL 52 650 000 000
24
25
COUTS DETAILLES PAR AXES STRATEGIQUES ET PAR PROGRAMME
C.U. DOUALA - BUDGET 2015 : présentation par progra mme
Axe stratégique 1 – Améliorer les conditions de vi e du plus grand nombre pour atténuer les effets de la pauvreté
COUT AXE STRATEGIQUE N° 1
22 250 635 000
Programmes Actions Montant en CFA 1.1 Améliorer les accès 14 302 442 000
111 - Etudes et constructions de voies tertiaires 437 000 000
112 - Etudes et constructions de sites propres pour autobus 51 000 000
113 - Etudes et constructions de voies secondaires 6 616 105 000 114 - Etudes et constructions de voies primaires 440 630 000 115 - Maintenance et entretien de la voirie 2 450 000 000
116 - Etudes, réaménagement et réhabilitation des voiries 2 667 707 000
existantes
117 - Gestion de la circulation 1 120 000 000
118 - Réhabilitation et aménagement des gares routières 70 000 000
119 - Développement des transports collectifs 450 000 000 1.2 Réorganiser le système des marchés 378 000 000
121 - Requalification du cœur marchand de Douala 343 000 000
122 - Développement et création des pôles marchands secondaires 35 000 000
123 - Création d’un marché de gros de produits vivriers et horticoles
1.3 Développer les services et équipements publics 1 918 300 000 131 - Alimentation en eau 79 000 000
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132 - Centres multifonctionnels 570 000 000 133 - Espaces de culture 869 700 000 134 - Services récréatifs et sportifs 310 000 000
135 - Services éducatifs 89 600 000 1.4 Maintenir l’ordre, la sécurité et la salubrité publics 5 508 893 000
141 - Eclairage public 2 750 000 000 142 - Services de police 554 100 000 143 - Abattoirs 144 - Cimetières et activités funéraires 664 000 000 145 - Lutte contre le risque pandémique 148 793 000 146 - Lutte contre les incendies 55 000 000 147 - Sécurité des bâtiments publics 412 000 000
147 - Plateforme de lutte contre le désordre urbain
925 000 000 et la protection civile
1.5 Agir en faveur des publics vulnérables 145 000 000 151 - Espaces d’accueil 110 000 000 152 - Subventions/aides 0
153 - Logements collectifs 35 000 000
27
Axe stratégique 2 – Améliorer la compétitivité éco nomique dans l'aire métropolitaine pour relancer la dynamique des activités formelles
COUT AXE STRATEGIQUE N° 2
228 500 000
Programmes Actions Montant en CFA 2.1. Améliorer et compléter les infrastructures 100 000 000 logistiques 211 - Zone logistique moderne près du port et de la ville
212 - Zone industrielle à l’est de Douala 213 - Désenclavement de l’Ile de Manoka et environs 100 000 000
2.2 Promouvoir un centre d’affaires de niveau 25 000 000 international 221 - Réalisation d’un premier noyau en PPP 25 000 000
2.3 Créer de nouvelles centralités 103 500 000
231 - Etude et aménagement de centres urbains 103 500 000
Axe stratégique 3 – Faire de Douala une ville pil ote en matière d'environnement COUT AXE STRATEGIQUE N° 3
5 096 970 000
Programmes Actions Montant en CFA 3.1. Améliorer et compléter les infrastructures 370 300 000 logistiques 311 - Eaux usées 330 000 000
312 - Eaux pluviales 40 300 000
3.2 . Améliorer la gestion des déchets solides 4 236 670 000 et des zones vulnérables 321 - Gestion des déchets solides 3 780 000 000
322 - Gestion des zones vulnérables 456 670 000
3.3 Développer les espaces verts et de loisirs 490 000 000
331 - Espaces verts et de loisirs 490 000 000
28
C.U. DOUALA - BUDGET 2015 : présentation par progra mme
Axe stratégique n°4. Améliorer la gouvernance
COUT AXE STRATEGIQUE N° 4
2 418 060 000
Programmes Actions Montant en CFA 4.1 Sécuriser les ressources publiques 792 460 000
411 -Contractualisation d’un CDMT national / régional 412 - Maîtrise des processus financiers et fiscaux 792 460 000
4.2. Assurer la coordination technique des opérateu rs publics et la cohérence entre les interventions 421 -Arrangement institutionnel et autorisation préalable de la CUD et celles des concessionnaires aux ouvertures de chantiers 422 - Relations juridiques institutionnalisées entre la CUD
et AES SONEL, Camwater, CDE et Camtel 4.3. Développer des réserves foncières
445 960 000
431 - Création d’une agence foncière 432 - Acquisition de terrains de l’Etat et des communes 445 960 000 433 - Moderniser le cadastre et sa gestion 434 - Sécurisation des emprises
4.4 Renforcer la planification et la gouvernance u rbaine 1 179 650 000 sur les grandes politiques 441 - Structuration des extensions urbaines à travers
la création des grandes mailles 442 - Fonctions centrales d’une capitale économique 145 000 000 443 - Politique sur le développement durable 346 400 000 444 - Politique d’urbanisme 688 250 000
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C.U. DOUALA - BUDGET 2015 : présentation par progra mme
Administration Générale
COUT AXE STRATEGIQUE N° 5
22 653 835 000
Programmes Actions Montant en CFA 5.1 Maîtriser la gestion administrative 21 139 835 000
511 - Ressources humaines 7 286 600 000
512 - Patrimoine immobilier (bât. administratifs, techniques) 1 160 000 000
513 - Mobilier et matériels 1 924 300 000 514 - Parc automobile et engins 1 656 000 000
515 - Information, communication, publicité 110 000 000
516 - Fêtes et cérémonies 1 188 350 000 517 - Opérations financières 2 188 000 000
518 - Autres frais d’administration générale 5 019 960 000
519 - Informatique 606 625 000
5.2 Asseoir les centres décisionnels 1 514 000 000
521 - Réhabilitation et extension de l’hôtel de ville, siège CUD 415 000 000
522 - Construction ou réhabilitation des hôtels de ville des arrondissements 70 000 000
523 - Construction ou réhabilitation des autres centres opérationnels 1 029 000 000
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Cette partie décline les coûts des politiques publiques selon la nomenclature des dépenses par fonction des administrations publiques
(COFOG) publiée par les Nations Unies. Selon cette classification, les dépenses publiques doivent être classées en dix (10) fonctions qui
sont :
01 les services généraux des administrations publiques ;
02 Défense ;
03 Ordre et sécurité publics ;
04 Affaires économiques ;
05 Protection de l’environnement ;
06 logement et équipements collectifs ;
07 Santé ;
08 Loisirs, culture et culte
09 Enseignement
10 Protection sociale.
Pour respecter cette recommandation issue de la stratégie de réforme des Finances Publiques de la Communauté Urbaine de
Douala, le budget de l’exercice 2015 a été également présenté dans le respect de cette nomenclature.
31
Le Cadre des Dépenses à Moyen Terme de la période allant du 01 Janvier 2015 au 31 décembre 2017 présente les dépenses de la
Communauté Urbaine de Douala par axe stratégique et par programme sur trois années. Il permet de définir le montant des
autorisations d’engagement (AE) par programme ainsi que leur déclinaison en crédits de paiements (CP) annuels. Il a été bâti sur les
dix-huit (17) programmes et les soixante-deux actions de la Communauté Urbaine de Douala. Ce CDMT qui a été adopté par
délibération du conseil de la Communauté est glissant et sera actualisé chaque année pendant la période sus-indiquée.
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II.4. Présentation de quelques projets structurants
Le projet d’Assainissement Liquide du Cameroun (CAMSAN)
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le Gouvernement du Cameroun, avec l’appui de la Banque Mondiale a mis en place un Programme dénommé « Programme d’Assainissement Liquide du Cameroun », en abrégé CAMSAN, conçu en deux phases. Ce programme s’inscrit dans le deuxième pilier de la stratégie pour l’Afrique de la Banque Mondiale (vulnérabilité et résilience) et contribue aux objectifs fondamentaux de la stratégie (gouvernance et capacité du secteur public). CAMSAN est un important outil de mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Assainissement liquide et notamment l’accès à l’assainissement amélioré dans les zones urbaines et rurales. Chaque phase du programme contribuera à l’objectif du programme, par le biais de son objectif de programme spécifique. La première phase du programme : Appuiera la politique nationale et le cadre institutionnel Pilotera les nouvelles approches d’assainissement urbain Contribuera au renforcement des capacités La seconde phase permettra : De compléter les activités de renforcement des capacités ; Financera le déploiement des infrastructures. 2. OBJECTIF GLOBAL DU PROGRAMME L’Objectif de Développement du Programme est de faire progresser la qualité des services d’assainissement et d’en faciliter l’accès pour les populations ciblées du Cameroun. 3. LA PREMIERE PHASE DU PROGRAMME Le Gouvernement du Cameroun a obtenu un financement (crédit IDA n° 4984-CM) de la Banque mondiale d'un montant équivalent à US$ 30 millions. La somme de 19.400.000 $US a été rétrocédée par l’Etat du Cameroun à la CUD par l’Accord de rétrocession du 26 avril 2012.
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Les informations de base sur l’accord de crédit IDA du Projet (n°P117102) sont les suivantes :
Maître d’ouvrage Ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE) Maître d’oeuvre Direction de l’Hydraulique et de l’Hydrologie (DHH) Agences d’exécution -Unité d’Exécution du Projet du MINEE
-Unité d’Exécution du Projet de la CUD
Signature de l’accord de crédit 28 octobre 2011
Numéro de crédit IDA Crédit 4984-CM Montant crédit IDA 30 millions dollars USD
Montant rétrocédé à la CUD 19.400.000 dollars USD
Durée Phase I 4 ans 3 mois Début Phase I 23 juin 2011 Mise en vigueur de l’accord 26 juin 2012 Date limite de signature des engagements 28 février 2015
Fin clôture Phase I 31 août 2015 La première phase du programme comporte les composantes suivantes : Composante1 : Assainissement urbain (Douala : 19,4 million $US) Composante 2 : Assainissement rural et Composante 3 : Renforcement institutionnel et la gestion de projet La composante urbaine du projet comprend les opérations suivantes: (i) Sensibilisation et diffusion d'informations pour modifier les comportements en matière d'hygiène et d'assainissement, création de la demande des services d'assainissement; (ii) Construction des latrines domestiques (puisards, dalles et superstructures); (iii) Construction des réseaux d'égouts à faible diamètre; (iv) Construction des toilettes publiques dans les écoles, marchés et centres santé ; (v) Construction des stations de traitement des boues de vidange ; (vi) Renforcement des capacités de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) dans la gestion du sous secteur de l'assainissement. 4. RESULTATS ATTENDUS Conformément à l’objectif de développement du Programme, les résultats attendus peuvent se décliner comme suit : Une amélioration de la planification et de la gestion du secteur assainissement des bénéficiaires, Accès aux services d’assainissement.
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Projet d’Assainissement pluvial de Douala
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
La ville subit de fortes précipitations. Il y est enregistré une hauteur de pluie moyenne annuelle de 4000 mm, pour une pluie journalière de 150 mm. Au cours des seuls mois de juillet et d’août, l’équivalent de la pluie moyenne annuelle de la ville de Yaoundé avoisinant 1500 mm est enregistré à Douala. Les faibles pentes caractérisant le relief limitent la vitesse des écoulements, augmentent la stagnation et l’infiltration des eaux de pluies et par conséquent les inondations.
Aussi, dans le cadre d’un appui stratégique de l’Agence Française de Développement visant à préparer des programmes issus des mesures d’annulation de la dette bilatérale France-Cameroun, la ville de Douala a élaboré un Schéma Directeur d’Assainissement des eaux pluviales et des eaux usées et des études d’avant projet sommaire et d’avant projet détaillé, qui ont permis de circonscrire une tranche prioritaire de travaux consistant notamment à construire des canaux bétonnés visant à :
� réduire les maladies hydriques et améliorer le cadre de vie des populations riveraines ; � améliorer la planification et la gestion du secteur de l’assainissement liquide ; � réduire les dégâts dus aux inondations, sur les routes et sur les bâtiments ; � créer de nombreux emplois directs et indirects ; � améliorer la mobilité des personnes.
II. CONTENU DU PROJET
Le Schéma Directeur d’Assainissement de la ville de Douala s’est principalement appesanti sur les inondations localisées occasionnées par les débordements des drains pendant la tombée des pluies. Le réseau identifié ayant fait l’objet d’une étude de recalibrage porte sur un développement de plus de 250 km de réseaux.
Une tranche prioritaire de réhabilitation de près de 48 km de canaux principaux a été identifiée. Les travaux sont organisés par drains comme suit :
Drain Désignation Linéaire ( ml)
drain 1 - Bonassama (Biefs 1, 2, 3a, 3b, 4, 5 et Exutoire) ;
2 284
drain 2 - Bonnes Courses (Biefs 1, 2, 4 et Exutoires 1 à 3) ;
2 732
drain 3 - Kondi (Biefs 1, 2 et Exutoire) ; 2 460
35
drain 4 - Leclerc (Bief 1) ; 146
drain 5 - Mbanya (Biefs 1, 2, 3a, 3b, 4, 5, 6a, 6b, 7, 8 et 9) ;
5 560
drain 6 - Mbopi (Biefs 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 18, 19 et 20) ;
14, 15, 16, 17, 8 230
Les travaux consistent en :
(i) la construction des canaux rectangulaires en béton armé (B/B) et/ou trapézoïdaux avec talus latéral en perrés maçonnés et fond en béton (PM/B) sur près de 39 km ;
(ii) le reprofilage des canaux trapézoïdaux en terre dans les parties aval des drains Bonassama, Bonnes Courses, Kondi, Mgoua, New-Bell Sud et Tongo’a Bassa où les vitesses d’écoulement sont limitées sur un peu plus de 9 km ;
(iii) la construction des ouvrages de franchissement routier (dalots) et piétonniers (passerelles tous les 400 m) en béton armé ;
(iv) l’aménagement de deux (02) voies d’entretien de part et d’autre des canaux de largeur moyenne de 5 mètres ;
(v) et, la réalisation d’ouvrages particuliers (ouvrages de transition assurant la continuité des écoulements, ouvrages de chutes, etc.).
En outre, le projet prévoit la protection et la délimitation des emprises des canaux par un aménagement paysager (alignement d’arbres, haies vives, etc) ainsi que le pavage, sur près de 20 km, d’une partie des voies sur berge.
Drain Désignation Linéaire ( ml)
drain 7 - Mgoua (Biefs 7a, 7b, 8a, 8b, 9a, 9b, 10a, 13a, 13b, 13c, 14, 15, 16a, 16b, 17, 18a, 18b et Exutoires 1 à 6) ;
10 910
drain 8 - New Bell Nord (Biefs 1, 5a, 6 et NBN-NGO) ; 865
drain 9 - New Bell Sud (Biefs 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 et Exutoire) ;
3 625
drain 10 - Tongo'a Bassa (Biefs 1, 2, 3a, 3b, 4a, 4b, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18 et Exutoire) ;
10 910
TOTAL 47 722
36
Un programme d’intervention dans les quartiers sous équipés et non structurés jouxtant les canaux est également prévu. Il porte sur la construction des cheminements piétonniers, les aménagements paysagers, la pose des bacs à ordures, l’éclairage public, la pose des bornes fontaines, les espaces de loisirs et d’animation culturelle, etc.).
Sur le plan institutionnel, des actions de renforcement de capacités de la Communauté Urbaine de Douala (CUD), des Communes d’arrondissement, des personnels des services déconcentrés de l’Etat, et des PME permettront une amélioration de la gouvernance du secteur de l’assainissement pluvial.
Par ailleurs, il est prévu d’acquérir du matériel d’entretien des canaux (pelles excavatrices, pelle amphibie, hydrocureuse, etc.) ainsi qu’un renforcement du système d’information géographique de la CUD.
Enfin, le projet comprend un volet d’Information, Education et Communication (IEC) visant à sensibiliser les populations riveraines des drains sur les comportements à adopter (i) en matière de gestion des ordures ménagères et d’entretien des ouvrages d’assainissement pluvial pour assurer leur pérennité ; (ii) en matière des ouvrages d’assainissement pour améliorer les impacts sanitaires du projet. Les journées citoyennes de propreté organisées régulièrement par les Communes d’arrondissement seront l’occasion de relayer ces messages.
III. DELAI D’EXECUTION DES TRAVAUX
Le délai maximum pour la réalisation des travaux est fixé à DIX HUIT (18) mois. Ces délais incluent la durée relative des pluies et tout aléa climatique. Ils n’intègrent pas celui de la libération des emprises.
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IV. FINANCEMENT ET COUT DU PROJET
Le plan de financement des différentes composantes du projet d’un coût prévisionnel de près de 109 milliards FCFA TTC, défini en annexe à la Convention signée le 1er août 2012 entre le Gouvernement du Cameroun et la partie française est décliné ainsi qu’il suit :
Par ailleurs la Convention de financement ayant été signée par l’ETAT représenté par le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, les fonds correspondants doivent être rétrocédés à la Communauté Urbaine de Douala sous forme de don moyennant le paiement à la Caisse Autonome d’Amortissement d’une commission de rétrocession d’un montant de quatre cent vingt six millions trois cent soixante douze mille (426 372 000) francs FCFA.
Composantes du Projet En M€ Contrevaleur en MFCFA
Part AFD (Prêt souverain + C2D2) Construction des drains 83,0 54 444,43
Supervision et contrôle des travaux 5,8 3 804,55
Travaux d'amélioration du cadre de vie dansles quartiers défavorisés
12,7 8 330,65
Renforcement des capacités 2,9 1 902,28
Acquisition de matériel et SIG 3,2 2 099,06
IEC 0,8 524,77
Gestion du Projet (Audit, évaluation, etc.) 1,2 787,15
Divers et imprévus 17,5 11 479,25
Provision TVA payable sur C2D2 2,9 1 902,28
Sous-total financé par l'AFD 130,0 85 274,41
Fonds de contrepartie locale (BIP)
Indemnisation dans le cadre du PAR 15,0 9 839,36
TVA sur les coûts du projet hors C2D2 21,56 14 142,43
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Sous-total ‘’Fonds de contrepartie” 36,56 23 981,79
Sous-total contribution CUD 6,5 426,37
Total du Projet 173,06 109 682,57
Soit :
Total
(MFCFA) Prêt AFD (MFCFA),
Subvention C2D de 2ème
génération (MFCFA),
Contrepartie Etat
du Cameroun (MFCFA)
Contribution CUD
Montant HT 93 211,49 73 467,18 9 904,95 9 839,36 357,54
TVA 16 113,54 0 1 902,28 14 142,43 68,83
Coût total TTC
109 682,57 73 467,18 11 807,23 23 981,79 426,37
V. DATE DE DEMARRAGE DES TRAVAUX
La date prévisionnelle de démarrage des travaux est novembre 2013.
39
Projet PDUE (New-Bell)
I. CONTEXTE ET OBJECTIF DU PROJET
La croissance très rapide de la population urbaine au Cameroun (6% par an) s'est traduite durant ses dernières années par le développement des zones d'habitat pauvre avec une forte densification démographique des quartiers précaires notamment dans les centres urbain.
L'enquête sur les conditions de vie des ménages réalisées en 2002 dans les villes de Douala et Yaoundé souligne les pourcentages très élevés de quartiers mal desservis (71,6% à Douala et 62,4% à Yaoundé).
L'essentiel de cette prolifération urbaine est intervenu sans raccordement aux infrastructures ni accès aux services de base.
En ce qui concerne le secteur de l'approvisionnement en eau, d'après les dernières estimations du Programme commun OMS/UNICEF sur le suivi de l'eau, seulement 25% de la population urbaine dispose de branchements individuels, tandis que 61% s'approvisionne aux bornes fontaines publiques et auprès des porteurs d'eau.
Depuis 1999, l'Etat a engagé une réforme du secteur de l'eau qui a abouti à la mise place effective de deux nouvelles entités : i) une société de patrimoine à capital public (CAMWATER), responsable de la gestion du développement de ce secteur et des investissement, et un partenaire privé chargé de la fourniture des services d'eau (Camerounaise Des Eaux).
L'objectif général du projet est le développement de l'accès des populations urbaines et celle des quartiers d'habitat précaires en particulier, aux infrastructures et services de base dont l'approvisionnement en Eau.
Afin d'atteindre cet objectif, le projet va aider les différentes parties prenante du développement urbain à préparer et à mettre en place des instruments et les investissement nécessaires pour faire bénéficier le plus grand nombre de population à l'accès aux services de base, appuyer et faciliter la mise en place du partenariat public-privé destiné à assurer la fourniture des services d'eau urbains.
Les résultats escomptés du Projet comprennent :
• un accès accru aux infrastructures et services de base ; • un renforcement des capacités des administrations locales, notamment à Douala, Yaoundé, Bamenda, Mbalmayo, et Maroua en matière de
planification, exécution et continuité de la mise en place des infrastructures et des services ; • un renforcement de la pérennité et des capacités à gérer et développer les services d'approvisionnement en eau.
S'agissant de la mise en oeuvre du PDUE, elle s'articule autour de trois composantes :
• La composante 1: Renforcement des capacités et appui à la décentralisation ;
40
• La composante 2 : Travaux d'infrastructures dans des zones d'habitat à faible revenu ; • La composante 3 : Appui à la mise en place du partenariat public-privé en matière d'hydraulique urbaine. Le projet bénéficie de deux accords de
financements signés respectivement en 2006 et 2010 entre la Banque Mondiale
et le Gouvernement du Camerounais (Crédit IDA No 4313-CM et Crédit IDA No 4820-CM).
L'accord de crédit initial couvre la période de 2007 à 2011 et le financement additionnel de 2011 à 2014. Le montant global du financement de l'IDA s'élève
à 107 millions USD.
APPROCHE METHODOLOGIQUE DE MISE EN OEUVRE DE LA COMPOSANTE 2
L'approche de mise en oeuvre du projet est basée sur une méthode de programmation et de réalisation des infrastructures dite par « niveau de service ».
Le « niveau de service » étant basée sur une association forte des populations bénéficiaires à l'ensemble du processus de décision, depuis l'identification des problèmes jusqu'à la détermination des solutions. Elle se veut participative et progressive avec au centre du dispositif, la Commune pour ce qui concerne les équipements de proximités et la Communauté Urbaine pour ce qui concerne les infrastructures structurantes.
III. ORGANISATION DE L'EXECUTION DU PROJET
Projet placé sous la tutelle du Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU)
• La direction générale du projet est assurée par un Comité de pilotage composé de 14 membres (représentant l'Etat et les Communes concernées par le projet) ;
• La Coordination globale par une Cellule de Coordination rattachée au MINHDU.
VI. ACTIVITES PROGRAMMEES DANS LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE DOUALA 2E
Les investigations conduites dans chacun des quartiers retenus par la Mairie de Douala 2e (New-Bell et Nkolmintag) ont permis de définir pour chacun desdits quartiers et en rapport avec les populations concernées, un programme d'intervention dont la mise en œuvre s'exécutera en deux phases comme suit :
> La première phase réalisée entre 2007 et 2010 sur une superficie de 100 hectares a été mise en œuvre dans les sous-quartiers de New-Bell (Bandjoun ; Bamiléké ; Cimetière ; Haoussa gare (en partie) ; Mbam-Ewondo ; Nouveau Terrain ; Service social) comprend le programme d'intervention suivant :
41
Services Aménagements prévus Responsable de suivi
au niveau local
Niveau de
réalisation
Drainage structurant
Traitement du réseau principal de drainage (drains New-Bell Nord et New-
Bell Sud) sur 2942 ml par :
- Recalibrage sur 100 ml (Bief 5b1 du NB Nord)
- Revêtement en béton armé et perrés maçonnés sur 460 ml (Bief 5b2 du NB Nord « zone à l'intérieure de l'école publique New-Bell
Bamiléké »)
- Curage des sections restantes des drains NB Nord et NB Sud
- Construction de trois dalots sur le drain NB Nord
Communauté Urbaine de
Douala
(Point Focal) Travaux achevés
Eaux usées Construction fosses étanches semi-collectives pour les ménages
Sécurité Mise en place d'un réseau d'Eclairage public d'environ 3000 ml de câbles et
installation de 100 points lumineux
Drainage tertiaire et secondaire
Construction et réhabilitation de caniveaux sur 11 000 ml
Curage de 13 800 ml de caniveaux existant Commune
d'Arrondissement de
Douala 2e
(Chef Services Techniques)
Travaux
achevés Social Construction/Réhabilitation d'équipements socio-éducatifs (Ecoles,
tables bancs, latrines etc.)
Mobilité Construction de passerelles piétonnes sur le drain New-Bell Nord
42
� Le programme d’intervention de la deuxième phase du projet qui s'exécutera entre 2011 et 2013, combinée à une troisième phase conditionnelle de 2013 à 2014 se présente comme suit :
Services Aménagements prévus Niveau de réalisation
Evacuation des eaux pluviales
Construction en béton armé et aménagement des points critiques des drains suivants : Quartier
New-Bell : Drain New-Bell Nord (Biefs 2 et 3) Démarrage des travaux prévu
en Décembre 2012
Quartier Nkolmintaq : Drain NGOUA (Biefs 11, 12 et 14 jusqu'à la jonction avec l'autoroute de l'aéroport)
Soit 2600 mètres de drain à construire
Mobilité et drainage
i) Aménagement avec revêtement en pavés de la voie Nord - Sud reliant l'agence SGBC (Bd. Nations Unies) à
la route bitumée longeant la clôture des ADC à l'ancien aéroport. (670 ml)
ii) Aménagement sans revêtement (route en terre) avec construction de caniveau des voies : - Est — Ouest
reliant la contre-allée du Bd de l'aéroport au Carrefour « Nzui-Manto » (680 ml)
- Bretelle Nord se raccordant à la contre-allée du Bd de l'aéroport (200 ml)
Démarrage des travaux prévu
en Décembre 2012
Soit 1550m de route à aménager
Accès à l'eau - Extension du réseau d'adduction en eau potable avec pose de bouches d'incendie sur 1500 ml + Aménagement
de 5 bornes fontaines publiques
V. MONTANT GLOBAL DES INVESTISSEMENTS DANS LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE DOUALA 2E TRAVAUX)
• Phase 1 : 2,033 milliards francs CFA • Phase 2 : 2,700 milliards francs CFA
43
Programme Gouvernemental de Construction, d’Aménagement et de Modernisation des Grands Espaces Commerciaux à Douala ( PPP)
I) CONTEXTE :
La Ville de Douala se caractérise par une croissance urbaine forte et anarchique, une dégradation de son environnement, de son patrimoine, une carence quantitative et qualitative en infrastructures et équipements collectifs.
Les difficultés de déplacements de la population et des transports de marchandises s'ajoutent à cette situation et freinent le développement économique de la Ville.
La Communauté Urbaine de Douala a engagé depuis quelques années des études notamment :
- La stratégie de développement de la Ville de Douala et de son aire métropolitaine ; - Le plan directeur d'urbanisme et les plans d'occupation des sols ;
Le plan de déplacement et des transports ;
L'Agenda 21.
Celles-ci ont révélé un certain nombre d'insuffisances notamment en matière d'équipements structurants (marchés, gares routières...) et mis en évidence les besoins prioritaires des populations.
Aussi, la Communauté Urbaine de Douala a élaboré un programme d'investissement sur 5 ans pour la construction, la modernisation et la sécurisation de ses équipements marchands.
Compte tenu de l'importance des équipements à réaliser, elle a utilisé le mode de partenariat Public-Privé avec l'appui du CARPA (Conseil d'Appui à la Réalisation des Contrats de Partenariat).
Ce programme se décline en 3 phases :
La première phase qui a démarré en Juin 2011 concernait la construction des centres commerciaux de BONAMOUSSADI, CONGO et NDOGPASSI.
A ce jour, deux de ses projets vont être réalisés par les Sociétés SICC (CONGO) et CENAINVEST (BONAMOUSSADI).
La deuxième phase dont les appels à manifestation d'intérêt viennent d'être lancés concerne la construction ou la rénovation des marchés CENTRAL, BONASSAMA, NEW-DEIDO, MADAGASCAR, CITE et NDOGPASSI.
44
La troisième phase concerne une dizaine de marchés de proximité dont celui de JAPOMA qui est pratiquement achevé aujourd'hui et qui permettra d'éradiquer le marché spontané du carrefour NYALLA.
Tel est l'état d'avancement du programme de construction et de modernisation des grands espaces commerciaux de la Ville de Douala.
45
Le marché d’études a été attribué à EGIS, notifié le 16 août 2007, et a fait l’objet d’un Ordre de Service en date du 4 septembre 2007.
Ce marché comprenait trois tranches :
- Une tranche ferme d’études préliminaires
- Une tranche conditionnelle n°1 pour l’Avant Projet Sommaire (APS) et
- une tranche conditionnelle n°2 pour l’Avant Projet Détaillé – Dossier de Consultation des Entreprises (APD – DCE) qui fut validé le 1er
juillet 211 pour l’entrée Est et le 2 septembre 2011 pour l’entrée Ouest
Le montant des études pour les deux entrées a été de 1,4 Milliards FCFA Hors Taxes.
Le programme des Etudes
La tranche conditionnelle n° 1 (mission n°2) est relative à l’Avant Projet Sommaire. Cette mission comporte une étude économique, une
étude d’impact sur l’environnement, une étude socio-économique comprenant un volet d’étude d’impact social, et un volet d’étude
foncière.
Le Marché prévoyait que le Consultant proposera au Maître d’Ouvrage, qui l’arrêtera, un programme d’actions compatible avec la
programmation budgétaire du Ministère des Travaux Publics.
Après validation par le Maître d’Ouvrage de l’avant projet sommaire, a commence la mission n° 3 (études d’avant projet détaillé et
établissement du Dossier de Consultation des Entreprises). Cette phase a permis d’affiner les études de l’avant projet sommaire et de
donner une estimation plus précise du montant des travaux à exécuter.
LE PROJET DES ENTREES EST ET OUEST DE DOUALA
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Compte tenu du montant de cette enveloppe, un APS optimisé a été commandé tant pour l’Entrée Est que pour l’Entrée Ouest et a abouti
à une économie de 40% par rapport au projet initial.
Les intervenants et le pilotage des Etudes
Les divers intervenants concernés par cette opération sont :
- Le Ministre des Travaux Publics, Maître d’Ouvrage, concerné par le calibrage de la Route Nationale n°3 et sa protection. Le Ministre,
ou son représentant, préside la Commission de suivi et de recette technique.
- La Direction des Investissements et de l’Entretien Routiers. Cette direction du MINTP a qualité de Chef de Service du Marché. Le
Directeur de la DIER, ou son représentant, rapporte des travaux de la Commission de suivi et de recette technique.
- Le Délégué Régional des Travaux Publics du Littoral assure la fonction d’Ingénieur du Marché.
- La Division des Etudes, des Normes et de la Planification du MINTP. Son chef de Division, ou son représentant, est membre de la
Commission de Suivi et de Recette Technique.
- La Division de la Protection du Patrimoine et de l’Environnement Routiers du MINTP. Son chef de Division, ou son représentant, est
membre de la Commission de Suivi et de Recette Technique.
- La Communauté Urbaine de Douala est concernée par l’aménagement des abords de la route desservant les commerces et les
habitations ainsi que par l’équipement des points de traversée de la route principale.
- La Direction des Grands Travaux de la Communauté Urbaine de Douala. Son Directeur, ou son représentant, est membre de la
Commission de Suivi et de Recette Technique.
- Le Ministère du Développement Urbain et de l’Habitat (MINDUH).
- La Direction du Développement Urbain du MINDUH. Son Directeur, ou son représentant, est membre de la Commission de Suivi et
de Recette Technique.
- Le Ministère des Domaines et des Affaires Foncières (MINDAF).
- La Direction des Domaines du MINDAF. Son Directeur, ou son représentant, est membre de la Commission de Suivi et de Recette
Technique.
- La Direction du Cadastre du MINDAF. Son Directeur, ou son représentant, est membre de la Commission de Suivi et de Recette
Technique.
Les constats effectués lors de l’Etude Préliminaire
Les comptages de trafic réalisés mettent en évidence :
- l’importance du trafic inter-quartiers (intra-muros) ;
- un trafic local relativement important sur l’entrée Est mais semblant
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- plus réduit sur l’entrée Ouest ; - un trafic d’échange avec l’extérieur constituant prés de 20% du - trafic total sur chacune des entrées de Douala ; - un transit négligeable pour les deux entrées de la ville de Douala
La demande est donc essentiellement motivée par la composante dominante du trafic local et intra-muros qui représente, à lui seul, plus
80 % du total de la fréquentation de l’axe.
Les transports par bus demandent à être développés, les transports par taxis collectifs doivent être canalisés et organisés.
Les gares routières (transport interurbain) implantées le long de la RN 3 demandent à être regroupées dans des structures adaptées.
Ce que doit intégrer la conception
Au cours des réunions du Comité de Pilotage, outre la nécessité de réduire le cout des deux ouvrages, il a été demandé que leur
conception tienne compte des éléments figurant dans les études de planification urbaine de la Communauté Urbaine de DOUALA :
- Stratégie de développement de la ville de Douala et de son aire métropolitaine - Et Elaboration d’un Plan de Transports et de Déplacements de la Ville de Douala.
De plus, il a été demandé :
- de modérer la vitesse à 50 km/h ;
- de réserver plus de place aux piétons avec un cheminement précis et confortable et des passages fréquents et sécurisés ;
- de laisser la possibilité de créer un couloir réservé aux bus dès que la flotte de l’opérateur atteint le seuil requis.
Ces souhaits se basent sur la conclusion admise et partagée par tous les intervenants qu’à terme, les Entrées Est et Ouest de Douala
seront totalement intégrée dans un tissu urbain bilatéral dont l’axe lourd sera l’artère structurante.
Cependant, en attendant la construction de la voie de contournement de Douala, il est également nécessaire, à court terme, de ne pas
pénaliser considérablement, en temps de parcours, les usagers en transit.
Assainissement longitudinal - Principe
Plusieurs solutions ont été envisagées pour l’assainissement longitudinal.
La solution retenue pour l’estimation est un écoulement des eaux de ruissellement des chaussées centrales en surface qui traverse les
séparateurs au moyen de cunettes et traverse les voies de desserte pour arriver dans le caniveau sous trottoir.
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Les eaux de pluie provenant des quartiers adjacents sont reprises par des fossés en pied de talus.
Aménagements paysagers – Principe
Les aménagements paysagers se limitent à la plantation d’arbres sur un ou plusieurs axes, l’aménagement des îlots centraux des
giratoires et l’habillage des murs des passages supérieurs.
L’ENTREE EST DE DOUALA (« AXE LOURD »)
L’emprise visée par l’Etude part du carrefour du Marché aux Fleurs jusqu’au pont de la DIBAMBA, soit 19,2 Km, et est entièrement situé
dans le territoire de la Communauté Urbaine de DOUALA.
Le coût des travaux pour l’Entrée Est, dans le scenario optimisé, se monte à 44 Milliards FCFA Hors taxes auxquels s’ajoutent 2 Milliards
FCFA Hors Taxes d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (A.M.O.) pour le contrôle des travaux. Le Marché a été attribué à l’entreprise RAZEL
en décembre 2012 et n’est pas encore signé, en raison d’économies à trouver pour rester dans l’enveloppe de financement prévu, assuré
par l’Agence Française de Développement sur prêt aidé. La livraison est prévue en saison des pluies 2015 (30 mois de travaux).
Les comptages ont donné des résultats, qui, projetés en 2030 sur la base des hypothèses du Plan de Déplacement Urbain de la
Communauté urbaine de Douala, sont les suivants :
- Tronçon Marché des Fleurs NDOGPASSI (cf. ci-dessous) : 3 600 Unités de véhicules/heure dans les deux sens - Tronçon NDOGPASSI - Station TRADEX : environ 1500 Unités de véhicules/heure dans les deux sens - Tronçon Station TRDAEX – Pont de la DIBAMBA : environ 500 à 700 véhicules/heure dans chaque sens
Le parti d’aménagement suivant sera réalisé :
1) Tronçon E1 (0 km +000 m – 4 km+500m), soit du Carrefour du Marché aux Fleurs à la sortie de la zone aéroportuaire : Voie rapide urbaine à renforcer. Le profil de la chaussée existante sera conservé :
- Deux chaussées de 10,50 de large en moyenne chacune, - Un terre-plein central de 1,75 m environ - Un renforcement de la chaussée existante avec 14 cm de béton bitumineux
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2) Tronçon E2 (4 km+500m – 10 km +500m), soit de la sortie de l’échangeur de l’aéroport jusqu’à NDOGPASSI : Zone fortement peuplée Le profil est une 2x2 voies de desserte de 3,50 m de large chacune et une 2x1 voie de transit au centre de l’aménagement
équipées de 2 bandes dérasées de droite de 1 m de large.
Les voies de desserte sont séparées des voies de transit par des bordures séparatrices infranchissables (hauteur hors chaussée de
25 cm) de 50 cm de large.
En fonction des sites :
- une zone de parking (en parallèle aux voies) de 2,00 m de large,
- une zone de parking en épis de 4,50 m,
- des arrêts de bus d’une longueur totale de 35 m et de largeur 2,5 Soit un linéaire total de parkings de 810 m (7 % environ de la
longueur du tronçon).
La largeur de la plateforme supérieure varie donc au total entre 29,00 m et 34,00 m. Ce profil en travers est un profil en travers
urbain, adapté à l’aménagement d’une pénétrante qui a vocation à devenir un boulevard. Les voies de desserte reçoivent le trafic
local, les voies centrales permettent le transit des véhicules qui traversent le quartier.
Les bordures infranchissables jouent un rôle de canalisation sans pour autant créer de murs visuels.
La chaussée existante sert de base et reçoit 7cm de Béton Bitumineux du Carrefour BONDIWOTO au Carrefour BILLES et 15 cm
ensuite jusqu’au Carrefour NDOGPASSI , puis 9 cm jusqu’à la Station TRADEX
Les voies de transit sont équipées de bandes dérasées de droite au cas où un véhicule soit en perdition afin d’assurer la fluidité de
l’écoulement du trafic et les conditions de sécurité nécessaire à l’arrêt d’un véhicule.
Entre NDOGPASSI et la Station TRADEX, Le profil est une 2x2 voies de 3,50 m de large chacune séparées par un terre-plein central
de 1,60 m de large équipé d’une glissière de type DBA.
L’accotement est stabilisé et présente une largeur de 2,50 m.
La largeur de la plateforme supérieure est de 20,60 m.
Ce profil en travers est un profil de transition pour passer de 6 voies à 2 voies.
3) Tronçon E3 (10 km+200m – 19 km+200m), soit de la Station TRADEX au Pont de la DIBAMBA : Zone à faible densité de constructions. Sur cette section, la plateforme existante est conservée.
Le profil est une 2x1 voies de 3,50 m de large.
L’accotement est stabilisé et présente une largeur de 1,50 m.
La largeur de la plateforme supérieure est de 10 m.
La chaussée existante reçoit un renforcement de 7cm de béton bitumineux.
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Le tracé projeté de l’entrée Est garde l’axe de la route existante pour conserver au maximum la chaussée existante. Ce principe connaît
toutefois quelques exceptions :
- au droit du franchissement de la Dinde : la conservation du pont existant, maintenant affecté à la voie rapide sud, conduit à décaler
l’axe du nouvel aménagement au nord de l’axe existant ;
- au droit des giratoires avec le Boulevard Nord Sud et à Dibom II, pour permettre la construction de giratoires fonctionnels avec des rayons de giration acceptables en entrée et en sortie.
Le carrefour Boulevard Nord/Sud est proposé aménagé en carrefours giratoires avec une dénivellation supérieure pour le flux principal.
Le drainage des eaux de pluies
Le principe général retenu pour la collecte des eaux de plateforme est la mise en place de caniveaux étanches en béton armé
longitudinalement à l’aménagement.
Des bordures avaloirs conduiront les eaux jusqu’aux caniveaux situés au-delà du trottoir de 2,50 m de large.
La largeur des caniveaux est maintenue à 30 cm. La profondeur varie selon les volumes d’eau à recueillir.
Les caniveaux sont conçus de manière à alterner 1 m de caniveaux couverts avec 1 m de caniveaux-dalots. Par ce procédé, le linéaire
total des caniveaux est rendu franchissable par les automobiles ou les poids lourds, même si les dallettes venaient à disparaître ou à
s’abimer. De plus, les 1 m de caniveaux couverts permettent le curage aisé des caniveaux après enlèvement des dallettes.
Ces caniveaux rejettent ensuite l’eau collectée au droit des ouvrages de traversée hydraulique, dans les drains naturels ou dans les
fossés.
En absence de police des eaux, il n’est pas envisagé de mettre en place un système particulier de traitement des eaux de plateforme. Les
caniveaux se rejettent dans les fossés au moyen de descentes d’eau toboggan.
L’éclairage public
Au regard du contexte très urbanisé de l’accès Est et Ouest de la ville de Douala, l’aménageur a choisi d’équiper cette entrée d’un
éclairage public bilatéral, plus favorable à l’éclairage des trottoirs et plus sécuritaire vis-à-vis des
Il est retenu pour l’éclairage public de l’accès Ouest de la ville de Douala :
- L’implantation de mâts d’éclairage tous les 25 m
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- Des mâts de 10 m de hauteur,
- Des luminaires de puissance 250 W (type HESTIA).
Aménagements paysagers
Les aménagements paysagers se limitent à la plantation d’arbres sur un ou plusieurs axes, l’aménagement des îlots centraux des
giratoires et l’habillage des murs des passages supérieurs.
Certains carrefours giratoires seront traités avec bassins voire fontaines : Carrefour Boulevard Nord – Sud, Carrefour Billes, Carrefour
Boko - Tradex.
Les préconisations paysagères spécifiques
Le projet paysager consiste essentiellement au traitement des carrefours giratoires et en la plantation d’arbres en alignement.
De 1 à 8 dans le sens Douala vers Yaoundé, les dominantes dans l'aménagement des anneaux centraux des carrefours giratoires sont :
1) Giratoire Bonadiwoto - végétal – chiffre : 5.
2) Giratoire Boulevard Nord / Sud - mixte (eau et végétal) – chiffre : 3) Giratoire Dibom - végétal – chiffre : 6.
4) Giratoire Billes - eau – chiffre : 4.
5) Giratoire Ndogpassi - minéral – chiffre : 7.
6) Giratoire Nylon - végétal – chiffre : 3.
7) Giratoire Boko - eau – chiffre : 5.
8) Giratoire Yassa – minéral – chiffre : 4.
Le but est de créer une bonne alternance au niveau des éléments dominants, accompagnée (ou renforcée dans le sens de la diversité) par
la variété des nombres qui définissent des compositions.
Le principe des séquences en mouvement horaire (alors qu'on roule dans le sens anti-horaire) assure une bonne perception des
aménagements (les séquences "s'offrent" à l'œil du conducteur de véhicule).
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Les carrefours giratoires
Les carrefours seront aménagés en carrefours giratoires.
Tous les giratoires sont munis d’un shunt de tourne à droite permettant de recevoir en particulier le trafic intra-quartier et surtout
d’alléger la charge de l’anneau.
Cependant, dans le but de limiter l’investissement initial, deux giratoires peuvent être différés :
Le giratoire de Bonadiwoto dont l’utilité est d’offrir la possibilité de faire demi-tour en venant de l’Ouest. Cette possibilité est également
offerte par l’échangeur de l’Aéroport.
Le carrefour Boulevard Nord – Sud sera aménagé en carrefour giratoire avec une dénivellation supérieure pour le flux principal de transit.
Les carrefours giratoires sont : Carrefour Bonadiwoto, Carrefour Boulevard Nord – Sud, Carrefour Dibom II, Carrefour Billes, Carrefour
Ndogpassi III, Carrefour Nylon (Borne 10), Carrefour Boko (Tradex), Carrefour Yassa.
Les ouvrages d’art
Ils sont situés :
- Carrefour Boulevard Nord – Sud : giratoire plan avec passage supérieur pour les voies de transit. C’est un ouvrage à 7 travées de
longueur totale 107,50 m, avec deux culées de hauteur 6,40 m et six piles de hauteur 7,10 m. les travées centrales ont 17,50 m
avec joints de dilatation. Prennent place sur cet ouvrage deux voies de 3,50 m avec 1m d’accotement.
- Au droit du Drain de la Dinde (à 6,350 Km du Carrefour Marché aux Fleurs) : création de deux ouvrages de part et d’autre de
l’ouvrage existant. Des ouvrages à quatre travées de 13,65 m, soit 54,60 m de longueur, avec chacun deux culées et trois piles. La
voie est constituée de deux voies de 3,50 m avec 1 m d’accotement (9 m de largeur totale).
Les passages piétons et les arrêts de bus et aires de stationnement pour les taxis
Aucun passage piéton n’est prévu dans le tronçon N°1 (situation actuelle conservée).
Sur le Tronçon N°2, 20 passages piétons sont prévus pour 5,475 km (zone urbaine), c’est-à-dire en moyenne un tous les 275 m environ.
Deux passages piétons sont prévus dans le tronçon N°3, au niveau du Carrefour de Yassa.
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Sur le Tronçon N°2, 10 arrêts de bus sont prévus de chaque côté, soit pour 5,475 km, un arrêt en moyenne tous les 550 m, et 8 aires de
stationnement pour les taxis, soit une aire tous les 685 m.
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ENTREE OUEST DE DOUALA
Côté Ouest, la tutelle de la Communauté Urbaine de Douala s’arrête lorsque la RN 3 quitte le département du Wouri pour entrer dans le
département du Moungo : la limite en est constituée par la crique de Bomono à 11,5 Km de l’actuel pont du Wouri.
Au-delà, la tutelle administrative incombe donc aux autorités du département du Moungo.
L’origine du projet de l’Entrée Ouest se situe au niveau du giratoire de la mairie de Douala IV et se termine au niveau de l’échangeur de
Bekoko.
Le montant estimé des travaux est de 40 Milliards FCFA hors taxes, auxquels s’ajoute la mission de contrôle pour 2 Milliards FCFA. La
durée des travaux après notification du Marché sera de 30 mois, soit 2 ans et demi.
Le découpage suivant est proposé :
1) Tronçon 1 allant du Pont actuel au carrefour de la Mairie de DOUALA IV : Conservation de l’existant. Cette route sera traitée avec le 2ème pont sur le Wouri
2) Tronçon 2 allant de la Mairie de DOUALA IV au carrefour RAILS : Zone densément bâtie. Section Mairie Douala IV – Carrefour Sodiko (4,400 Km du Pont actuel) : 2 x 3 voies
Section Carrefour Sodiko – Carrefour Rails (6,230 km du Pont) : 2 x 2 voies
3) Tronçon 3 du Carrefour RAILS à l’échangeur de BEKOKO : Zone à faible densité de constructions. Section Carrefour Rails jusqu’à 8,500 Km du Pont : 2 x 2 voies
Section 8,500 Km du Pont (Zone industrielle) – Echangeur Bekoko : 2 x 1 voie
Remarque : Les élargissements réalisés par le MINDUH, côté Ouest entre la Mairie de DOUALA IV et le carrefour Rails ne pourront être
conservés. La structure mise en œuvre ne permettant pas de supporter les volumes de trafics attendus en 2030.
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Coordination avec Camwater
La canalisation d’eau de Diamètre 800 mm côté Ouest a été posée par l’entreprise chinoise, sans tenir compte des impératifs
d’implantation en plan et en altitude exprimés lors de la réunion technique du 19 juin 2008.
Le Comité de Suivi, dont la création a été décidée lors de la réunion du 26 juin 2009, est chargé de la coordination préalable à la pose de
la canalisation de Diamètre 1200 mm, prévue sur l’Entrée Ouest.
Terrains CAMRAIL
La proximité du projet de l’Entrée Ouest entre la Mairie IV et le carrefour Cimetière nécessite de supprimer la voie actuelle longeant la
route et de reporter le trafic sur la voie de triage.
Les ouvrages
Les carrefours seront aménagés en carrefours giratoires.
Les carrefours Sodiko et Mairie Douala IV sont aménagés en carrefours giratoires avec une dénivellation supérieure pour le flux principal
de transit.
Parti d’aménagement
1) Tronçon Pont du Wouri – Mairie Douala IV Ce tronçon d’environ 500 m constitue l’accès du deuxième pont du Wouri.
Son profil en long calé à près de 5m au dessus de la chaussée actuelle à l’entrée du Pont passe par un déblai avant d’atterrir au droit du
carrefour de la Mairie de Douala IV. Aucun accès latéral ne peut être envisagé et aucune traversée piétonne n’est nécessaire du fait de la
présence de l’usine de Cimencam en contrebas, en rive sud, de la route.
Ce tronçon qui sera un prolongement du deuxième pont en matière de répartition des voies et de dispositifs de sécurité sera intégré au
projet du deuxième pont du Wouri, y compris le giratoire de la Mairie de Douala IV.
A titre d’information, le profil en Travers sera composé de trois voies vers Déido, dont une voie sera démarrée de la sortie Magzi, et de
deux voies vers l’échangeur de Bekoko. Les deux sens de circulation sont séparés par une bordure haute en continuité de celle du
deuxième pont du Wouri.
Les deux voies, maintenues sur l’actuel pont du Wouri dans le sens de Déido-Bonabéri, seront renvoyées sur l’ancienne route de
Bonabéri.
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Accès Magzi
La construction du deuxième pont du Wouri va entrainer la fermeture de la sortie Cimencam au droit du pont actuel. Les usagers seront
amenés à emprunter l’accès principal de la zone Magzi au droit du carrefour de la Mairie de Douala IV.
Cette disposition va encore concentrer le trafic sur ce carrefour où il était prévu, initialement, une dénivellation de la circulation principale
au dessus du giratoire.
Cependant, le souci de trouver des économies et d’urbaniser l’axe routier passe par la suppression du pont aérien et la création d’un
deuxième accès à la zone Magzi, placé à l’extrémité de la zone industrielle du côté Bekoko, soit à 1,5 Km du fleuve.
2) Tronçon Mairie de Douala IV – Carrefour Rails
� Carrefour Mairie de Douala IV - Carrefour Sodiko
Parallèlement à ce tronçon, une importante artère vient d’être réhabilitée, c’est l’ancienne route de Bonabéri, située au Nord de l’entrée
Ouest. Cette infrastructure implantée à proximité du projet est de nature à capter le trafic local et alléger la fréquentation de l’axe de
transit dont le trafic horaire de pointe (vers Bekoko 1 800 Unités de véhicules/heure et vers Déido 2 200 Unité »s de véhciles/heure)
nécessite deux voies de circulation par sens.
Au Sud, la présence de la voie ferrée, au bord immédiat de la route actuelle, du carrefour sortie du Pont actuel au carrefour grand hangar
est de nature à interdire toute activité commerciale et artisanale. Au-delà, la route est bordée par les murs d’enceinte des grandes
entreprises (UTA, Michelin, CIC,…) et ne nécessite aucune desserte locale.
� Carrefour Sodiko – Carrefour Rails
Sur ce tronçon, deux à trois mille Unités de Véhicules viennent gonfler le trafic horaire de pointe vers Bekoko (+70 à 150% par rapport
aux sections adjacentes) alors que ce trafic, dans le sens Déïdo, est augmenté de 0 à 460 Unités de véhicules (0 à 20%).
Cette différence s’explique par l’apport du trafic de l’ancienne route à destination de la gare routière et des zones commerciales
avoisinantes ainsi que l’ancienne route de Nkongsamba, dont le retour s’effectue d’une manière étalée dans le temps ou par les voies
secondaires.
Cependant le comptage ne rend pas compte des interminables bouchons hebdomadaires du retour du samedi (accentué par le retour en
provenance de Limbé) et du dimanche (accentué par le retour de l’Ouest). Dès la remise en état de l’entrée Ouest, cette différence sera
réduite et le retour par l’axe principal sera préféré aux voies secondaires situées en profondeur dans les quartiers.
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Compte tenu de l’importance du trafic d’apport, il paraît utile de le maintenir à l’écart de l’axe principal afin de le séparer du trafic de
transit qui nécessite une seule voie.
Dans ces conditions deux voies de desserte locale seront créées au Nord et elles vont desservir le centre commercial et la gare routière, à
partir de l’ancienne route. Dans le sens Déido, les activités commerciales et artisanales nous amènent à envisager également deux voies
de dessertes locales et une voie de transit séparées par une bordure infranchissable.
Cet aménagement n’est autre que celui imaginé pour la section urbaine de l’entrée Est. Il sera prolongé sur quelques centaines de mètres
au-delà du carrefour du Rails comme expliqué plus loin.
� Carrefour Sodiko
Conçu à l’APS avec une quatrième branche, à créer par rapport à la situation actuelle, le giratoire de Sodiko a été muni d’ouvrage
permettant de déniveler la circulation de transit. La suppression de cette branche inutile permettra de faire un shunt du trafic Bekoko-
Déido et de supprimer l’ouvrage.
� Carrefour Rails
Une simple reprise de la géométrie du carrefour permet de le remettre en forme de giratoire classique, évitant l’énorme délaissé
inaccessible au milieu et évitant aussi la tentation de voir installer les taxis à l’intérieur du carrefour.
3) Tronçon Carrefour Rails – Echangeur de Békoko Au-delà du carrefour du rail, et du fait de la présence d’activité commerciale le long de la route, il convient de maintenir les deux voies de
transit séparées des voies latérales dont le nombre est à maintenir à deux par sens et cela sur 200 à 300 mètres.
A partir de 6,500 Km du Pont et pendant 2,2 Km, un passage progressif en quatre voies sans dispositif central de séparation est suffisant
du fait de la baisse du trafic et de l’absence de piétons.
Le retour à deux fois une voie se fait à partir de 8,700 Km du Pont jusqu’à l’Echangeur de Bekoko.
Synoptique des chaussées
Dans le but de garantir la chaussée sur une durée de vingt ans, l’APS a prévu de refaire à neuf la chaussée sur les 6,23 km où les
différentes couches présentent des anomalies et de renforcer le tronçon du Carrefour RAILS à l’échangeur de BEKOKO à l’aide de 19 cm
de Grave Bitume et de 7 cm de Béton Bitumineux jusqu’au 8,700 Km du Pont, puis à l’aide de 16 cm de Grave Bitume et de 7 cm de
Béton Bitumineux entre ce point et l’Echangeur à 13,200 Km du Pont.
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La plupart des giratoires sont munis d’un shunt de tourne à droite permettant de recevoir en particulier le trafic intra-quartier et surtout
d’alléger la charge de l’anneau.
1) Entre le Pont et le marché à 3,585 Km du Pont
Le profil est celui d’une 2x2 voies de 3,50 m de large chacune séparées par un terre-plein central constitué de 2 bandes dérasées de
gauche de 50 cm de large et d’une bordure séparatrice infranchissable (hauteur hors chaussée de 25 cm) de 50 cm de large.
Des parkings, de 2,50 m de large, sont aménagés pour une longueur totale de 1 925 m, soit sur 27 % environ du linéaire.
La largeur de la plateforme supérieure varie donc au total entre 20,50 m et 25,50 m (deux chaussées de 10,50 de large en moyenne
chacune avec un terre-plein central de 1,75 m environ).
2) Entre le Marché et le Carrefour Rails
Le profil en travers est celui de l’accès Est, c’est-à-dire : 2x2 voies de desserte de 3,50 m de large chacune et 2x1 voie de transit au
centre de l’aménagement, équipées de 2 bandes dérasées de droite de 1 m de large.
Les voies de desserte sont séparées des voies de transit par des bordures séparatrices infranchissables (hauteur hors chaussée de 25 cm)
de 50 cm de large.
Des parkings, de 2,50 m de large, sont aménagés pour une longueur totale de parkings de 1 275 m soit sur 21 % environ du linéaire.
La largeur de la plateforme supérieure varie donc au total entre 29,00 m et 34,00 m.
Ce profil en travers est un profil en travers urbain, adapté à l’aménagement d’une pénétrante qui a vocation à devenir un boulevard. Les
voies de desserte reçoivent le trafic local, les voies centrales permettent le transit des véhicules qui traversent le quartier.
Les bordures infranchissables jouent un rôle de canalisation sans pour autant créer de murs visuels.
Les voies de transit sont équipées de bandes dérasées de droite au cas où un véhicule soit en perdition afin d’assurer la fluidité de
l’écoulement du trafic et les conditions de sécurité nécessaire à l’arrêt d’un véhicule.
3) Entre le Carrefour Rails et l’Echangeur de Békoko
Au-delà du carrefour Rails, jusqu’au début de la zone industrielle (environ 2,5 Km), le profil en travers devient celui d’une 2x2 voies de
3,50 m de large séparées par une ligne continue. Des accotements de 2,50 m sont prévus latéralement. La largeur de la plateforme
supérieure est de 19 m au total.
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Sur ce tronçon, et sur 400 m, du fait de la présence d’activités de restauration le long de la route, nous prévoyons l’aménagement d’une
zone de stationnement de 2,50 m de large et d’un trottoir de 2,50 m également.
A cet endroit, la largeur de la plateforme supérieure est de 21,50 m au total.
A partie de la zone industrielle, à 8,2 Km du Pont sur le WOURI, l’aménagement consiste au rechargement de la chaussée existante sans
modification du profil en travers existant : 2 voies de 3,50 m et 2 accotements de 1,50 m.
La largeur de la plateforme supérieure est de 10,00 m au total.
Tracé en plan
Le principe de construction du tracé en plan de l’entrée Ouest diffère selon que l’on se place avant ou après le carrefour Rails
- Entre le pont sur le Wouri et la sortie du giratoire du carrefour Rails (fin du Tronçon O2), la chaussée existante n’est pas récupérable, compte tenu à la fois de l’implantation modifiée de l’axe et du mauvais état de la structure. Il est donc envisagé d’enlever la chaussée existante et d’en construire une nouvelle dont l’implantation de l’axe dépend de l’emprise disponible : par exemple, entre la Marie du 4ème arrondissement et le carrefour Nkomba, l’axe est nécessairement déplacé vers le sud. La hauteur de la chaussée future sera environ à 30 cm au-dessus de la chaussée actuelle
- Au-delà, l’axe de l’aménagement projeté correspond sensiblement à l’axe de l’emprise disponible ; la chaussée actuelle est sensiblement axée sur cette emprise (environ 40 mètres) et il est prévu de conserver cet axe. La hauteur de la chaussé future sera environ à 25 cm au-dessus de la chaussée actuelle.
Aménagement pour les bus et les piétons
Il y aura 20 passages piétons sur les 6 premiers kilomètres (zone urbaine), 6 arrêts de bus sur les 6 premiers kilomètres (zone urbaine),
côté gauche vers Douala, et 7 arrêts de bus sur les 6 premiers kilomètres (zone urbaine), côté droit douala vers Bekoko. Et 6 arrêts taxi
de chaque côté.
Les préconisations paysagères spécifiques
Le projet paysager consiste essentiellement au traitement des carrefours giratoires et en la plantation d’arbres en alignement. De 1 à 7
dans le sens Bekoko vers Douala, les dominantes dans l'aménagement des anneaux centraux des carrefours giratoires sont :
1) Carrefour Rails : végétal
2) Carrefour Gare routière : minéral – dominante chiffre : 8.
3) Carrefour Sodiko : mixte (eau et végétal) – dominante chiffre : 8.
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4) Carrefour Grand Hangar : végétal – dominante chiffre : 3.
5) Carrefour Cimetière : eau – dominante chiffre : 5.
6) Carrefour Magzi : végétal – dominante chiffre : 6.
7) Carrefour Mairie Douala IV : eau – dominante chiffre : 4.
Le but est de créer une bonne alternance au niveau des éléments dominants, accompagnée (ou renforcée dans le sens de la diversité) par
la variété des nombres qui définissent des compositions.
Le principe des séquences en mouvement horaire (alors qu'on roule dans le sens anti-horaire) assure une bonne perception des
aménagements (les séquences "s'offrent" à l'œil du conducteur de véhicule).
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Depuis de nombreuses années, le projet de construire un deuxième pont reliant les deux rives du delta du fleuve Wouri était étudié.
Le projet actuel a nécessité deux ans d’études confiées au Bureau d’Etudes EGIS pour un coût modeste de 200 Millions FCFA Hors taxes.
L’Appel d’offres a été conçu en Conception – Construction, c’est-à-dire que seuls les résultats attendus ont figuré dans le Dossier de
Consultation, assorti de prescriptions techniques détaillées. Ce sont les entreprises soumissionnaires qui ont proposé des partis
techniques de réalisation du pont. En effet, s’agissant d’un tel ouvrage, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
- Un pont en béton précontraint - Un pont suspendu - Un pont classique en béton
C’est l’entreprise SOGEA SATOM qui a remporté l’Appel d’offres et la solution décrite ci-dessous est celle qui a donc reçu les meilleures
notes techniques et financières. Le Marché a été attribué en Janvier 2013.
Le montant des travaux est de 84 Milliards FCFA hors taxes, avec une mission d’Assistance à Maîtrise d’ouvrage confiée à un Bureau
d’Etudes pour un montant de 4 Milliards FCF Hors taxes. La durée des travaux est de 44 mois, répartis en 8 mois d’études de conception
détaillée, et 36 mois de réalisation.
La livraison est donc prévue pour la fin de la saison des pluies de 2016.
Parti d’aménagement de l’ouvrage
Le Projet de franchissement du Delta du fleuve WOURI consiste en la réalisation de deux ouvrages de dédoublement du pont existant.
L’un, l’ouvrage routier comporte cinq voies de circulation et un trottoir, l’autre, l’ouvrage ferroviaire comporte deux voies ferrées sur
ballast.
Chaque travée doit dégager une passe navigable d’au moins 40 m de large et le tablier sur la largeur de la passe, doit être au moins à
5,5m de hauteur au-dessus du niveau d’eau à marée haute.
Les appuis devant être dans l’alignement des piles de l’existant, cela contraint à réaliser des travées dont les longueurs sont des multiples
de 45m.
LE DEUXIEME PONT SUR LE FLEUVE WOURI
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Le choix de la technique s’est orienté vers le béton précontraint en raison :
- Des portées que le béton précontraint permet de franchi r, et qui minimise le nombre d’appuis en rivière et donc les perturbations du régime hydraulique du WOURI
- De la durabilité du matériau qui, bien exécuté nécessite très peu d’entretien sur de longues périodes - De la force de travail locale que la mise en œuvre de ce matériau par la technique des encorbellements successifs va mobiliser.
C’est en effet une opportunité unique de mettre en œuvre des transferts de savoir-faire à destination de la maîtrise et des techniciens et ingénieurs camerounais qui intègrent les équipes de production du chantier
L’ouvrage routier
Il a une longueur de 756 m et comporte 8 travées de : 23m – 90 m – 135m – 132m – 132m – 131m 90m – 23m. Le profil en long se
caractérise par une courbure de rayon 25 Km.
Le tablier en béton du voussoir est long de 3m25, large de 25,5m, et les hauteurs varient de 3,80m à 7,5m selon l’emplacement. Le
hourdis supérieur a une épaisseur de 22 cm, et le hourdis inférieur de 25 cm à 1,20m selon l’emplacement dans la travée.
La chaussée a une pente de 2,5% de part et d’autre du somment du profil en travers.
L’ouvrage ferroviaire
Il a une longueur de 746 m et comporte 8 travées de : 23m – 90 m – 135m – 129m – 129m – 128m 90m – 22m. Le profil en long se
caractérise par une courbure de rayon 25 Km.
Le tablier en béton des voussoirs a une longueur de 3,25m, une largeur de 10,1m, et une hauteur qui varie également de 3,80 à 7,50 m.
Le hourdis supérieur a donc une largeur de 10,1m, une épaisseur de 35cm, et le hourdis inférieur une largeur variant de 3,64m sur pile à
4,84m à mi-travée et une épaisseur variant de 45 cm à mi-travée à 1,30m sur pile
La chaussée a une pente transversale unique de 1%.
Principe de construction
Le principe de câblage correspond aux règles de l’art dans les ponts à encorbellements successifs. Il résulte du mode constructif et des
phases successives de travaux rencontrées.
Les fondations des piles seront construites avec des pieux de grand diamètre en béton et allant à une grande profondeur afin d’éviter les
affouillements du lit du WOURI qui ont compromis la stabilité du pont existant au bout de 50 ans.
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Des joints de dilatation sont prévus, notamment aux deux extrémités du pont.
Les voussoirs successifs seront coulés en place à l’aide d’équipage mobile allant rapidité d’exécution et sécurité, en s’appuyant sur les
voussoirs précédemment coulés.
Autres dispositions
L’éclairage est assuré par des candélabres situés tous les 30 m entre les deux chaussées.
Des caniveaux de drainage des eaux pluviales et des garde-corps de protection des piétons et des personnels d’entretien des ouvrages
complètent les dispositifs de protection.
Les installations de chantier seront disposées côté Bonabéri des deux côtés de la voie ferrée sur 14 000 m² et côté Deido sur 13 000 m².
II.5. La gestion de la dette de la Communauté Urbaine de Douala
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La dette de la ville de Douala au 31 Décembre 2013 est de FCFA 13 390 547 341 dont le détail se trouve dans le tableau synoptique ci-dessous :
DETAIL DE LA DETTE SOURCE INFORMATION MONTANT AU
31/12/2013 (F.CFA) OBSERVATIONS
MORATOIRE 2001
P.V COMMISSION DE VALIDATION CREANCES CUD 2001
6.867.317.141 Factures validées
Gel des créances, à août 2001
1.117.135.270 Factures à régulariser
S/total : 7.984.452.411
Solde au 31/12/201 3
FCFA : 3.258.140.734 Solde moratoire
Emprunts Obligataires Compte de gestion 2011 0 Emprunt obligataire 2005 apuré
Emprunt auprès FEICOM
FEICOM
Source (relevé du FEICOM n° 14/592/R/FEICOM/DG/DC FDL/SDCF/SSE du 26 Août 2014)
732 873 362
Arriérés de paiement 31/12/2012
Compte de gestion 2012
5 487 014 596
Constitués des :
*Dépenses liquidées mais non ordonnancées au 31/12/2011: 0 FCFA;
*Des restes à payer au 31/12/2012, (Comptes de gestion) : 3 266 424 152 FCFA
*Impayés de la CUD sur SONEL : 2 220 590 444 FCFA
Arriérés de paiement 31/12/2013
Compte de gestion 2013
9 399 533 245
Constitués des :
*Dépenses liquidées mais non ordonnancées au 31/12/2012: 36 631 810 FCFA
*Des restes à payer au 31/12/2013, (Comptes de gestion) : 7 142 310 991 FCFA
*Impayés de la CUD sur ENEO : 2 220 590 444 FCFA
TOTAL DETTE INTERNE 12 657 673 979
Emprunts à l’extérieur (FEICOM)
Compte de gestion 2012 732 873 362
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DETTE TOTALE
13 390 547 341
II.4. Des efforts de la ville en matière de logement
La Communauté Urbaine de Douala, pour matérialiser sa volonté de permettre à ses populations d’avoir accès à un logement décent participe au capital de la Société d’Aménagement de Douala (SAD) à hauteur de 56% et contrôle le Conseil d’Administration. La revue PEFA nous a proposé une surveillance permanente de la gestion de cette structure par l’audit de ses états financiers par l’Inspection Générale des Services. La Communauté Urbaine de Douala devra aussi affecter certains agents financiers dans cette structure.
II.5. Des efforts en matière de transport Urbain
La Ville de Douala a fait de grands efforts pour l’amélioration de la mobilité dans l’espace urbain. Outre la mise en place du Plan de Circulation, elle participe au capital de la Société Camerounaise des Transports Urbains (SOCATUR) à hauteur de 51% et contrôle le Conseil d’Administration. La revue PEFA nous a proposé une surveillance permanente de la gestion de cette structure par l’audit de ses états financiers par l’Inspection Générale des Services. La Communauté Urbaine de Douala devra aussi affecter certains agents financiers dans cette structure. Le Conseil Communautaire vient d’allouer par délibération une subvention de FCFA 450 000 000 à cette entreprise citoyenne.
La Communauté Urbaine de Douala rendra compte à chaque session du Conseil de Communauté des activités de ces deux structures qui l’accompagne dans sa quête d’amélioration des conditions de vie de ses populations.
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Evolution des effectifs de la Communauté Urbaine de Douala
TABLEAU D’EVOLUTION DES EFFECTIFS DU PERSONNEL DE LA CUD
Année 2009 Année 2010 Année 2011 Année 2012 Année 2013 Année 2014
Effectif total 736 684 682 664 796 900
Agents
décisionnaires
436 396 379 354 494 455
Dont Hommes 348 315 302 278 386 360
Dont femmes 88 81 77 76 108 95
Agents de
Maîtrise
167 162 173 177 172 234
Dont Hommes 112 118 124 129 126 158
Dont femmes 55 44 49 48 46 76
Cadres 133 126 132 133 123 211
Dont hommes 97 87 93 95 87 131
Dont Femmes 36 39 44 38 36 80
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Variation 2013 à 2014
Total Décision
-naires
Dont
Hommes
Dont
Femmes
Agents
Maîtrise
Dont
Hommes
Dont
Femmes
Cadres Dont
Hommes
Dont
Femmes
13,1% -7,9% -6,7% -12,04% 36% 25,4% 65,2% 71,5% 50,6% 122,2%
L’évolution des effectifs appelle les observations suivantes :
- Les effectifs baissent assez régulièrement entre 2009 et 2012, jusqu’à atteindre -10% en 2012 par rapport à 2009, avec la baisse
la plus forte de 2009 à 2010, soit 7%, et de 2011 à 2012, soit 3%. Cette baisse a affecté surtout les agents décisionnaires qui ont
baissé de 19% de 2009 à 2012 tandis que les agents de Maîtrise croissaient de 6% et les cadres restaient en effectif stable. Un
rattrapage devenait nécessaire. Il a été effectué en 2013.
- Un bond important intervient donc en 2013 avec une augmentation de 20 % des effectifs totaux, mais uniquement dans les
agents de plus basse qualification, qui augmentent même du double en proportion du total (+40%). Ce qui signifie une
augmentation importante des tâches de l’encadrement.
Alors que jusqu’en 2012, la charge des agents de maîtrise avait baissé régulièrement de 2,6 agents à encadrer en 2009 à 2 agents
en 2012, un agent de Maîtrise encadre en 2013 trois personnes, soit une augmentation de la charge de travail de 50 % par
rapport à 2012.
Alors que la charge d’encadrement pour un cadre avait baissé régulièrement de 4,5 agents en 2009 à 4 en 2012, en 2013 un
cadre encadre 5,4 agents décisionnaires et agents de maîtrise, soit une augmentation de la charge de travail de 40% par rapport
à 2012.
- En 2014, nous observons une hausse des effectifs de 13,1% au détriment des évènements tels que les retraites et les décès.
Cette hausse est surtout perçue au niveau des agents de maitrise à l’ordre de 36% et des cadres dont les effectifs augmentent de
68
76% avec une hausse significative du personnel féminin dans l’encadrement. Leur effectif passe du simple à plus du double, soit
122%. Ceci traduit de manière concrète une prise en compte de l’approche genre dans la gestion des effectifs. En terme de ratio
de comparaison, la Communauté Urbaine de Douala présenterait un tableau de gestion des effectifs tel que :
CADRES AGENTS DE MAITRISE AGENTS DECISIONNAIRES
1 1,1 2,2
1 1,9 Il ressort du tableau ci-dessus qu’un cadre aura l’encadrement d’un (01) agent de maîtrise et de deux (02) agents décisionnaires en
moyenne. Dans le même temps un agent de maîtrise aura l’encadrement d’environ deux (02) agents décisionnaires. Ces ratios restent
cependant encore faibles par rapport aux grandes villes. Par exemple, la Ville de Paris a un ratio de 8 agents par cadre.
Ceci démontre la nécessité de continuer la politique de recrutement des agents de maitrise et des agents décisionnaires afin
d’optimiser le rendement des cadres et de se rapprocher des standards en matière de gestion des ressources humaines.
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