Normalisation - Bretagne

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Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A1

Présentation

Normes A2Champs d'applications A4Locaux techniques A6Câblage capillaire A7Liaisons inter locaux techniques A10Caractéristiques des liaisons A12Caractéristiques des composants A19Performances de transmission A25Les Data-Center et la norme A32La CEM A37Les 5 questions à se poser pour réussir son projet A38

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La normalisation

Normes

Préambule

Depuis la fin des années 80 avec les évolutions des technologies réseaux et télécoms et plus généralement l’évolution du système d’information, il s’est avéré nécessaire de fixer un cadre normatif permettant de définir, entre autres les caractéristiques des infrastructures de câblages dits câblages génériques.

La normalisation est, avant toute chose, la construction d’un référentiel commun, élaboré et construit par des organismes spécialisés. Ces organismes internationaux fixent des standards afin d’orchestrer l’activité d’un secteur dédié, en l’occurrence en ce qui nous concerne, les standards ayant trait aux câblages structurés.

Ces normes sont élaborées, écrites et approuvées par des comités de normalisation composés de professionnels de l’industrie internationale.

Dans le monde, les fondements normatifs ayant trait aux systèmes de câblage structurés s’articulent autour des documents produits par 3 organismes principaux (ISO, ANSI, CENELEC), ces organismes peuvent regrouper d’autres associations connexes

ISO/IEC

ANSI

CENELEC

Comité International de normalisation (ISO/IEC 11 801)

Normalisations Américaines (EIA/TIA 568)

Normalisations Européennes (EN 50 173)

ISO/IEC

L'Organisation internationale de normalisation (International Organization for Standardization), plus communément dénommée ISO est un organisme crée en 1947, et situé à Genève en Suisse. C’est le plus grand organisme de normalisation au monde.

ANSI/EIA/TIA

L’American National Standards Institute (ANSI) est un organisme privé à but non-lucratif.Cet organisme est le représentant des Etats-Unis au comité international ISO.L’ANSI valide des normes développées par des organismes gouvernementaux.Les travaux de normalisation de l’association TIA, portent dans tous les domaines liés à l’industrie des Télécommunications (Radiocommunication, Liaisons Satellites, Protocoles, Equipements de Télécommunications, Câblage d’infrastructure de Télécommunications).

CENELEC

Le CENELEC est le Comité Européen de normalisation électrotechnique et promulgué par le conseil Européen comme organe de normalisation pour les domaines électrotechniques en Europe. Il interagit dans le domaine des infrastructures de câblage mais aussi bien pour toute normalisation relative à la conception de câblage générique que sur la conception des bâtiments qui doivent accueillir ce câblage, mais encore la mise en œuvre et l’exploitation.

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Le tableau ci-après, montre le champ d’application des différentes normes européennes établies par le TC 215 relatives aux technologies de l’information.

phase de conception des bâtiments

phase de conception de câblage générique

phase de planifcation phase de mise en œuvre phase d’exploitation

lEN 50 310

5.2 : réseau commun d’équipotentialité (CBN)

6.3 : système de distribution en courant alternatif et mise à la terre du conducteur de protection (TN S)

EN 50 173-1

4 : topologie

5 : performances du canal

7 : prescriptions pour les câbles

8 : prescriptions pour les matériels de connexion

9 : prescriptions pour cordons

A.1 : limites des performances de liaison

EN 50 174-1

4 : considérations de spécifi cation

5 : assurance qualité

7 : gestion du câblage

et

EN 50 174-2

4 : prescriptions de sécurité

5 : pratiques générales d’installation d’un câblage métallique et à fi bres optiques

6 : pratique complémentaire d’installation pour le câblage métallique

7 : pratique complémentaire d’installation pour le câblage à fi bres optiques

et

EN 50 174-3

et

(pour liaison équipotentielle)

EN 50 310

5.2 : réseau commun d’équipotentialité (CBN)

6.3 : système de distribution en courant alternatif et mise à la terre du conducteur de protection (TN S)

EN 50 174-1

6 : documentation

7 : gestion du câblage

et

EN 50 174-2

4 : prescriptions de sécurité

5 : pratiques générales d’installation d’un câblage métallique et à fi bres optiques

6 : pratique complémentaire d’installation pour le câblage métallique

7 : pratique complémentaire d’installation pour le câblage à fi bres optiques

et

EN 50 174-3

et

(pour liaison équipotentielle)

EN 50 310

5.2 : réseau commun d’équipotentialité (CBN)

6.3 : système de distribution en courant alternatif et mise à la terre du conducteur de protection (TN S)

et

EN 50 346

4 : prescriptions générales

5 : paramètres d’essai pour câblage à paires symétriques

6 : paramètres d’essai pour câblage à fi bres optiques

EN 50 174-1

5 : assurance qualité

7 : gestion du câblage

8 : réparation et maintenance

Nota : Il existe un 4ème organisme très souvent mentionné dans la littérature du domaine que nous traitons, c’est l’IEEE, mais IEEE exprime surtout les besoins d’un point de vue produits actifs et protocoles de communications associés. Les produits actifs (commutateurs, Routeurs, ..) et l’infrastructure de câblage doivent par conséquent être compatibles entre eux, chacun ayant besoin de l’autre.

IEEE

L’Institute of Electrical and Electronics Engineers ou IEEE est une organisation à but non lucratif qui compte plus de 380.000 membres répartis dans sept conseils techniques.La bibliothèque normative de l’IEEE comprend plus de 1 300 normes.

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Champs d’application

Les normes ISO 11 801 éd.2 et EN 50 173 -1 définissent les paramètres des câblages génériques à mettre en œuvre sur des installations pouvant comprendre un ou plusieurs bâtiments répartis sur un campus.Elles couvrent les domaines des câblages en cuivre et en fibre optique et permettent de traiter des installations pouvant couvrir des périmètres (distances, nombre de bâtiments, nombre d’étages, …) très variés et avec de grande distances.

Les systèmes de câblage définis par ces normes sont en outre capables d’assurer le transport des informations relatives à de nombreux flux de réseau tels que la voix, les données, l’image.

Au-delà des câblages en cuivre à paires symétriques et des câblages en fibre optique, ces normes couvrent aussi l’usage de réseaux plus spécifiques de type CPL, Wifi, Bluetooth, et l’ensemble des nouveaux services et nouvelles technologies qui doivent dès maintenant cohabiter et converger sur IP.

Au regard de cette généralisation du flux IP, il est impératif d’appréhender le niveau de performance que l’on souhaite obtenir en y associant le type d’application.Ces deux paramètres, performance et application, vont permettre de définir la structure et la configuration de la solution de câblage souhaitée.

Les éléments fonctionnels du câblage générique sont les suivants :

CD

@ répartiteur campus (Local Technique VDI campus)

@ rocade campus (Liaison inter-locaux techniques campus)

BD @ répartiteur général bâtiment (Local Technique

VDI bâtiment) @ rocade bâtiment (Liaison inter-locaux

techniques bâtiment)

FD @ sous répartiteur bâtiment

(Local technique VDI bâtiment) @ câblage capillaire (distribution horizontale

et/ou primaire)

CP @ point de consolidation @ câble prolongateur de zone de travail

(distribution horizontale et/ou secondaire)

T0 @ prises terminales utilistateurs

TOCP

CD BD FD

Équipementterminal

Système de câblage générique

Sous-systèmecâblage de rocadeinter-bâtiments

Sous-systèmecâblage de rocadede bâtiment

Sous-systèmeprimaire de câblagecapillaire

Câblagede zonede travail

Sous-systèmesecondaire decâblagecapillaire

Ces normes déterminent tout particulièrement :

@ les principes d’organisation, de topologie, d’architecture des

infrastructures des réseaux informatiques

@ les caractéristiques minimales des composants constituant

l’infrastructure du système de câblage

@ les valeurs intrinsèques et les performances minimales attendues (en

adéquation avec les performances et caractéristiques techniques des

produits actifs)

@ l’organisation du bâtiment et des locaux techniques

@ les caractéristiques d’installation et les préconisations d’utilisation dans

le respect des performances

@ les mesures de performance des chaines de liaisons et des composants

par des appareillages de mesures certifiés

@ la consignation des résultats de mesure attestant la validité de

l’installation.

De toute évidence, ces normes ne doivent pas dégrader les autres normes avec lesquels elles doivent cohabiter dans la conception générale du bâtiment (génie électrique, génie climatique, …)

Le tableau ci-aprés indique les longueurs maximales de canal. Cependant, toutes les applications ne sont pas supportées sur les longueurs maximales en utilisant un seul type de câble (voir tableaux des applications prises en charge en fonction des performances des fibres optiques).

canal longueur

horizontal 100 m

horizontal + bâtiment (rocade) + interbâtiments 2000 m

Le choix des composants d’un système de câblage cuivre à paires symétriques sera déterminé par les performances de transmission visées et donc par la classe des applications qui devront être prises en charge par le câblage.

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10 base T

4 Mbps Token Ring

(active and passive)

16 Mbps

Token Ring (active)

100 base T4

100 base T2

100 base VG

(Anylan) ATM

51,14 Mbps

25,92 Mbps

ATM

1,2 GBs

TV V+U

(max. 60 m)

Classe C

Classe Ea

Appelées à disparaître

Classe E

Classe F

Type FO

FDDI -TPPMD

(MLT3)

16 Mbps

Token Ring

(passive)

100 base TX

ATM (NRZ)

155 Mbps

Token Ring

100 Mb/s ?

Classe D 2002

Nouvelles mesures

et limites

Gigabit Ethernet

TV V+U (max. 40 m)

Classe D

Classe Fa

10 G

Ethernet

TV V+U

max. 90 m

10 G

Ethernet

OM1

OM4

10 GbE à 550 m

OS1

OS2

1000 base SX

275 m à 2 km

1000 base LX

550 m à 5 km

10 G base S

33 à 300 m

10 G base E

30-40 km

10 G base LX4

300 m à 10 km

Cat. 6 Cat. 6a Cat. 7 Cat. 7a FO

applications de

données au-delà

de 10 G base T

et toutes les

fréquences vidéo

câblée

Principales évolutions normatives

Application des Normes

Normes Constitution Classe E Catégorie 6 (250MHz)

Classe Ea Catégorie 6a (500MHz)

Classe FCatégorie 7 (600MHz)

Classe FaCatégorie 7a (1000MHz)

ISO/IEC Channel Classe E 11801 2nd Ed

Classe Ea11801 2nd Ed, Am 2

Classe F11801 2nd Ed

Classe Fa11801 2nd Ed, Am 2Permanent Link

Composants Catégorie 611801 2nd Ed

Catégorie 6a11801 2nd Ed, Am 2

Catégorie 711801 2nd Ed

Catégorie 7a11801 2nd Ed, Am 2

Introduction d'une Classe Ea et d'une Classe Fa (en Channel et permanent link) respectivement pour des composants de Catégorie 6a et 7a

CENELEC Channel Classe EEN 50173-1, 2002

Classe Ea EN 50173-1, 2002 Am 1

Classe FEN 50173-1, 2002

Classe Fa EN 50173-1, 2002 Am 1Permanent Link

Composants Catégorie 6EN 50173-1, 2002

Catégorie 6aEN 50173-1, 2002 Am 2

Catégorie 7EN 50173-1, 2002

Catégorie 7aEN 50173-1, 2002 Am 2

Introduction d'une Classe Ea et d'une Classe Fa (en Channel et permanent link) respectivement pour des composants de Catégorie 6a et 7a

ANSI/EIA/TIA Channel Catégorie 6 EIA/TIA 568-C.2

Catégorie 6ATIA/EIA-568-C.2

N/A -

Permanent Link

Composants

Introduction d'une Catégorie 6A qui porte aussi bien sur les Composants que sur Channel ou le Permanent Link. Cette Catégorie 6A (TIA) diffère de la Catégorie 6a (ISO)

Conséquences :

Des performances différentes entre le standard ISO et le standard TIA.

@ en channel : Un écart de 1,6 dB entre ISO et

TIA sur la mesure du PS NEXT

@ en composant : Un écart de 3 dB entre ISO et

TIA au niveau des performances composants.

Recommandations :

Partons du postulat "qui peut le plus peut le moins", i.e, un composant en conformité avec le document ISO/IEC (ou même celui du CENELEC) répond automatiquement aux exigences minimum de l’ANSI/EIA/TIA.Par contre, un composant limité aux performances requises de la norme établie par l’’ANSI/EIA/TIA (cat 6A) ne sera pas conforme aux recommandations de l’ISO (cat 6a).La différence porte essentiellement sur le NEXT et le PSNEXT.En l’occurrence, une solution Prise/Câble conforme au standard EIA/TIA peut échouer lors d’un test en permanent link suivant l’ISO !En Europe, en cas d’absence de précision relative à certains paramètres dans la norme ISO, nous nous référons dans ce cas aux normes produites par l’organisme Européen CENELEC.Par conséquent, en tout état de cause, seul un composant conforme à l’ISO/IEC peut répondre à toutes les normes !

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Locaux techniques

Les locaux techniques (LT) appelés aussi répartiteurs ou sous répartiteurs suivant leur implantation et leur affectation, sont les points de concentration de l’infrastructure de câblage.L'ingénierie de l’architecture d’implantation de ces locaux techniques, a un impact direct sur le coût global et les coûts d’exploitation de l’installation.Dans un bâtiment, pour définir le nombre de locaux techniques, il faut appréhender différents paramètres, comme la nature du bâtiment (étages, surface, longueur, gaines techniques), mais aussi évaluer la densification et la répartition des surfaces à desservir.

Dans tous les cas de figure, il sera indispensable que les locaux techniques soient situés de manière à ce que les câbles y étant raccordés respectent les contraintes de longueur exprimés dans les normes ISO 11801 éd.2 et EN 50173-1

Les schémas ci-dessous donnent un exemple simple de l’impact que peut avoir un choix d’ingénierie lors de la détermination du nombre de LTs d’un bâtiment.

200 m

local technique

100 m (Cu) 100 m (Cu)

100 prises 100 prises

soit, 10 000 m de câbles soit, 10 000 m de câbles

Exemple 1 :

1 seul local technique par niveau

Par conséquent 20.000 mètres de câbles cuivre.

200 m

local technique 1

50 m (Cu) 50 m (Cu)

100 prises 100 prises

soit, 5 000 mde câbles

soit, 5 000 mde câbles

local technique 2 100 m (FO)

Exemple 2 :

2 locaux techniques par niveau

Cet exemple montre, s’il en était besoin, les bénéfices pouvant être attendus au regard d’une architecture de câblage bien élaborée :

@ réduction de l’empreinte écologique (20 km de câble Cu vrs 10 km de câble Cu + 100 m de FO)

@ réduction des déchets (installation/Dépollution) @ réduction de coûts d’installation (composants, MO) @ réduction des coûts d’exploitation (optimisation des LTs) @ sécurisation de l’architecture (possibilité de disposer de deux liaisons

sécurisées vers le LT général ou salle informatique du bâtiment @ réduction du bilan énergétique

Par ailleurs, il est recommandé de ne pas mettre en œuvre des locaux techniques de trop grande dimension (nombres de prises raccordées sur celui-ci) ceci afin de rendre les conditions d’exploitation les plus optimales possibles.

La conception du local technique devra également permettre de garantir au maximum le maintien des conditions initiales d’exploitation (calibrage des longueurs des cordons de brassage, cheminements des câbles dans les baies,…).

Enfin, les caractéristiques générales du local technique (environnement second œuvre, distribution/alimentation électrique, climatisation/refroidissement, contrôle d’accès, …) devront bien entendu respecter les différentes normes, décrets et réglementations en vigueur en fonction des solutions mises en œuvre et tout particulièrement celles relatives aux normes NF C 15-100 et CEM.

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Câblage Capillaire

Un câblage capillaire peut être constitué de composants cuivre ou optiques.Il est d’usage de mettre en mettre en œuvre des liaisons cuivre pour les liaisons dites horizontales (ou capillaires) et de privilégier une solution fibres optiques pour les rocades (liaisons inter-locaux techniques).On notera que la liaison entre 2 locaux techniques n’est pas verticale dans l’absolu ce pourquoi la notion de rocade est plus appropriée. Les autres liaisons entre les locaux techniques et les points de coupures (ou vers les prises terminales) sont dénommées capillaires

Câblage Cuivre

Normes composants

Les tableaux ci-dessous résument les normes spécifiant les composants à utiliser pour chaque classe de câblage dans le cadre de la normalisation internationale ISO/CEI et dans le cadre de la normalisation Européenne EN.

Applications

Selon norme ISO et ENClasse D E Ea F FaFréquence max. (MHz) 100 250 - 600 -Catégorie 5 6 6a 7 7aConnecteurs sans écran EN 60 603-7-2 EN 60 603-7-4 - - -

avec écran EN 60 603-7-3 EN 60 603-7-5 ISO/IEC/25N1173 EN 60 603-7-7 ISO/IEC/61076-3-104Câbles sans écran EN 50 288-3-1 EN 50 288-6-1 - -

avec écran EN 50 288-2-1 EN 50 288-5-1 ISO/IEC/25N1173 EN 50 288-4-1 ISO/IEC/61076-3-104Câbles pour cordons sans écran EN 50 288-3-2 EN 50 288-6-2 - - -

avec écran EN 50 288-2-2 EN 50 288-5-2 - EN 50 288-4-2 -Cordons EN 61 935-2 EN 61 935-2 ISO/IEC/25N1173 EN 61 935-2 ISO/IEC/61076-3-104

application broches 1 & 2 broches 3 & 6 broches 4 & 5 broches 7 & 8applications prises en chargePBX Classe A (1) Classe A (1) Classe A Classe A (1)

X.21 - Classe A Classe A -V.11 - Classe A Classe A -bus S 0 (Étendu) (2) Classe B Classe B bpoint à point S 0 (2) Classe B Classe B bS 1 /S 2 Classe B (3) Classe B bCSMA/CD 1BASE5 Classe B Classe B - -CSMA/CD 10Base-T Classe C Classe C - -CSMA/CD 100BASE-T4 Classe C Classe C Classe C Classe CCSMA/CD 100BASE-T2 Classe C Classe C - -anneau à jeton 4 Mbit/s - Classe C Classe C -ISLAN Classe C Classe C - bpriorité de la demande Classe C Classe C Classe C Classe CATM-25,60/Catégorie 3 Classe C - - Classe CATM-51,84/Catégorie 3 Classe C - - Classe CATM-155,52/Catégorie 3 Classe C - - Classe Canneau à jeton 16 Mbit/s - Classe D Classe D -anneau à jeton 100 Mbit/s - Classe D Classe D -TP-PMD Classe D - - Classe DATM-155,52/Catégorie 5 Classe D - - Classe DCSMA/CD 100BASE-TX Classe D Classe DCSMA/CD 1000BASE-T Classe D Classe D Classe D Classe DATM-1200/Catégorie 6 Classe E Classe E Classe E Classe EFC-100-TP (4) Classe F Classe F Classe F Classe FFC-100-TP (5) Classe F - - Classe F10Gbase-T Classe E/Ea Classe E/Ea Classe E/Ea Classe E/Ea(1) Option dépendant du fournisseur.(2) Sources de puissance optionnelles.(3) Option pour la continuité de l’écran de câble.(4) Interface de type 1.(5) Interface de type 2.

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La normalisation

Câblage capillaire Câblage à fi bre optique

Connecteurs fi bre optique

Tous les accés optiques doivent être conformes aux prescriptions de la EN 60 825-2 (sécurité des systèmes de télécommunications par fibre optique)

Marquage et codage par couleurs

Il convient d'utiliser un système de codage des connecteurs et des adaptateurs, par exemple avec des couleurs, pour empêcher la connexion accidentelle des différents types de fibres (par exemple monomodales, 50/125 µm ou 62,5/125 µm multimodales) et / ou différentes catégories de fibres. Une polarisation cohérente des connexions à fibres optiques duplex doit être maintenue tout le long du système de câblage au moyen d'un détrompage mécanique, de l'administration (ex. étiquetage) ou des deux. De même, le détrompage et l'identification des positions de la fibre peuvent être utilisés pour assurer qu'une polarité correcte est maintenue pour des liaisons duplex.Le code de couleur suivant s'applique pour les connecteurs SC duplex de la CEI 60 874-19-1 :

@ multimodale : beige ou noir @ unimodale (contact physique) : bleu @ unimodale (contact physique coudé : face optique polie avec un angle de

8 degrés - connecteur SC/APC) : vert

Ces marquages se rajoutent, et ne remplacent pas les autres marquages spécifiés dans la EN 50 174-1 ou ceux imposés par des codes ou réglements locaux.

Caractéristiques physiques et mécaniques

caractéristiques physiques

dimensions physiques (uniquement au niveau de la prise de télécommunication pour les fi bres optiques multimodales)

calibre et dimensions d'accouplement CEI 60874-19-1 (SC-D)

compatibilité des terminaisons de câble

diamètre nominal de gaine (µm) 125 4.1.1.4 (A1a,A1b) et 5.1.4 (B1) de la CEI 60793-2:1998

diamètre nominal du rembourrage (µm) - 6.1 de la CEI 60794-2:1989

diamètre extérieur du câble (µm) - 6.1 de la CEI 60794-2:1989

caractéristiques mécaniques

cycles d'endurance mécanique u 500 EN 61300-2-2

résistance de mécanisme 40 N 1 min EN 61300-2-6

tirage de câble 50 N 2 min EN 61300-2-4

tirage latéral de connecteur 5 N 1 min EN 61300-2-42

Normes composants

Selon la norme EN 50 173-1 Selon la norme ISO 11801 édition 2002multimode monomode multimode monomode

câbles EN 60 793-2-10:200250/125 µm : type A1a62.5/125 µm : type A1b

EN 60 793-2-50:20029/125 µm : type B1

câbles EN 60 793-2-1050/125 µm : type A1a62.5/125 µm : type A1b

CEI 60 793-2-50:20029/125 µm : type B1

connecteurs EN 60 825-2 EN 60 825-2 connecteurs CEI 60 825-2 CEI 60 825-2

jarretières EN 60 794-1-1 EN 60 794-1-1 jarretières CEI 60 794-1-1 CEI 60 794-1-1

Catégories de câbles à fi bre optique

Câbles à fibre optique multimodale

La fibre optique doit être du type multimodale, à gradient d'indice, d'un diamètre, nominal cœur / gaine de 50/125 µm ou 62,5 µm. Chaque fibre optique du câble doit satisfaire aux prescriptions de performances du tableau ci-après. L'atténuation et le produit largeur de bande-distance doivent être mesurés conformément à la EN 60 793-1-40 et à laEN 60 793-1-41, respectivement.

catégorie atténuation maximale (dB/km) bande passante minimale MHz x km

injection excessive injection laser effi cace

850 nm 1300 nm 850 nm 1300 nm 850 nm

OM1 3,5 1,5 200 500 non spécifi é

OM2 3,5 1,5 500 500 non spécifi é

OM3 (2) 3,5 1,5 1500 500 2000

OM4 3,5 1,5 3500 500 4700

(1) La largeur de bande de l'injection laser effi cace est assurée en utilisant le retard de mode différentiel (DMD) comme spécifi é dans la EN 60793-1-49 (jusqu'à sa publication, CEI/PAS 60793-1-49 est appliquée). Les fi bres optiques qui satisfont seulement à la largeur de bande modale d'injection excessive peuvent ne pas supporter certaines applications indiquées à l'Annexe E.(2) OM3 peut uniquement être réalisé avec des fi bres 50/125 µm.

Nota : L'EIA/TIA-492 AADD a introduit en août 2009, deux nouvelles fibres. OM4 - fibre Multimode et OS2 - fibre Multimode. Ces deux types de fibres sont conformes aux spécifications CEI 60793-2-50.

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Câblage à fi bre optique unimodale

La fibre optique doit être à saut d'indice avec un diamètre de cœur/gaine de 9/125 µm.Chaque fibre optique du câble doit présenter une atténuation comme définie dans le tableau ci-aprés. L'atténuation doit être mesurée conformément à la norme EN 60 793-1-40.

longueur d'onde nm atténuation maximale dB/km

1310 1,0

1550 1,0

Code couleurs

Le repérage des fibres se fait par une gamme de couleur. Ce repérage est trés important lors de la connexion. Il existe plusieurs codes de couleurs sur le marché, aucun ne s'est vraiment imposé, même si celui ci-dessous est le plus fréquemment utilisé. L'homogénéité dans une même installation sera recommandée (les fibres sont repérées selon l'EIA/TIA 598A, jusqu'à 12 fibres). Dans le cas de câbles 24 fibres, les fibres 13 à 24 conserveront le même code couleur auquel est ajouté un liseré noir.

Code couleur fi bre :

@ fibre n°1 : bleu @ fibre n°2 : orange @ fibre n°3 : vert @ fibre n°4 : marron @ fibre n°5 : gris @ fibre n°6 : blanc

@ fibre n°7 : rouge @ fibre n°8 : noir @ fibre n°9 : jaune @ fibre n°10 : violet @ fibre n°11 : rose @ fibre n°12 : turquoise

Applications prises en charge en utilisant un câblage à fi bre optique

application réseau perte d'insertion maximale de canal dB canal EN 50 173-1 concerné

multimodale (1) multimodale (1) unimodale fi bre optique OM1 fi bre optique OM2 fi bre optique OM3 fi bre optique OM4

850 nm 1300 nm 1310 nm 850 nm 1300 nm 850 nm 1300 nm 850 nm 1300 nm 1310 nm 1550 nm

ISO/CEI 8802-3 : FOIRL 9,0 (3,3) - - OF-500 OF-500 OF-500

ISO/CEI 8802-3 : 10BASE-FL, FP & FB

12,5 (6,8) - - OF-2000 OF-2000 OF-2000

ISO/CEI TR 11802-4anneau à jeton 4 & 16 Mbit/s

13,0 (8,0) - - OF-2000 OF-2000 OF-2000

ISO/CEI 8802-12 7,5 (2,8) 7,0 (2,3) - OF-500 OF-2000 OF-500 OF-2000 OF-500 OF-2000

ATM à 52 Mbit/s (2) NA 10,0 (5,3) 10,0 OF-2000 OF-2000 OF-2000 OF-2000

ATM à 155 Mbit/s (2) 7,2 10,0 (5,3) 7,0 OF-500 OF-2000 OF-500 OF-2000 OF-500 OF-2000 OF-2000

ATM à 622 Mbit/s (2) 4,0 6,0 (2,0) 7,0 OF-300 OF-500 OF-300 OF-500 OF-300 OF-500 OF-2000

DIS 14165-111 : canal de fi bre (FC-PH) à 133 Mbit/s (2)

NA 6,0 - OF-2000 OF-2000 OF-2000

DIS 14165-111 : canal de fi bre (FC-PH) à 266 Mbit/s (2)

12,0 6,0 (5,5) OF-2000 OF-2000 OF-2000 OF-2000 OF-2000 OF-2000 OF-2000

DIS 14165-111 : canal de fi bre (FC-PH) à 531 Mbit/s (2)

8,0 - OF-500 OF-500 OF-500 OF-2000

DIS 14165-111 : canal de fi bre (FC-PH) à 1062 Mbit/s (2)

4,0 - OF-300 OF-500 OF-500 OF-2000

ISO/CEI 8802-3 : 1000Base- SX (3)

2,6 (3,56) - - (4) OF-500 OF-500

ISO/CEI 8802-3 : 1000Base- LX (3) (4)

- 2,35 OF-500 OF-500 OF-500 OF-2000

ISO/CEI 9314-9 :

FDDI LCF-PMD

- 7,0 (2,0) - OF-500 OF-500 OF-500

EN ISO/IEC 9314-3 : FDDI PMD

- 11,0 (6,0) - OF-2000 OF-2000 OF-2000

ISO/CEI 9314-9 :

FDDI SMF-PMD (2)

- - OF-2000

ISO/CEI 8802-3 : 100BASE-FX

- 11,0 (6,0) - OF-2000 OF-2000 OF-2000

IEEE 802-3 : 10GBASE-LX4 (5)

2,0 2,0 6,2 OF-300 OF-300 OF-300 OF-2000

IEEE 802-3 : 10GBASE-ER/EW (2) (5)

10,9 OF-2000

IEEE 802-3 : 10GBASE-SR/SW (5)

1,60 (OM1, 62,5 µm)

1,80 (OM2, 50 µm)

1,60 (OM3) (OM4)

OF-300

IEEE 802-3 : 10GBASE-LR/LW (2) (5)

- 6,2 OF-2000

(1) Les valeurs s'appliquent à la fois aux fi bres de 50/125 µm et de 62,5/125 µm : lorsque les chiffres différent, les valeurs entre parenthèses s'appliquent à la fi bre de 50/125 µm.(2) La longueur du canal sur une fi bre optique unimodale peut être supérieure mais sort du domaine d'application de cette norme. Voir la norme d'application applicable pour les détails.(3) Apllication limitée en largeur de bande aux longueurs de canaux représentées. L'utilisation de composants à atténuation limitée pour donner des canaux dépassant les valeurs représentées ne peut pas être recommandée.(4) Voir tableau E. 4.(5) Application en cours de développement.

Longueur du canal optique pour l'ethernet 10 Giga bits

interfaces 10G-Ethernet

OM1 OM1 OM3 OM4 OS1 & OS2 (1)

850 nm 1300 nm 850 nm 1300 nm 850 nm 1300 nm 1310 nm 1550 nm

10GBase-S 33 m - 82 m - 300 m - 550 m - -

10GBase-L - - - - - - 10 km -

10GBase-E - - - - - - - 30 à 40 km

10GBAse-LX4 - 300 m - 300 m - 300 m 10 km -

(1) La Fibre Monomode OS2 (50/125 µm) ne présente pas de “pic d'eau” à 1383 nm, contrairement à une Fibre Monomode OS1.

Page 11: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA10 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Liaisons inter locaux techniques

Les locaux techniques regroupent d’une part la distribution capillaire (points d’accès) d’une zone et les équipements actifs (switchs) desservant les équipements connectés à ces points d’accès.

Pour fédérer les trafi cs voix ou données issus de ces locaux techniques, des liaisons inter locaux techniques ou rocades sont déployées. Ces liaisons peuvent être de nature différente (cuivre ou optique) suivant les besoins et l’architecture réseau mise en œuvre.

Par ailleurs des liaisons de sécurisation peuvent être mises en place suivant le niveau de sécurité et de redondance recherchés.

D’une manière générale on rencontre trois grands types de rocades : @ rocades cuivre multi paires (cat 3 ou 5) @ rocades en fi bre optique (multimode et/ou monomode) @ rocades cuivre en câbles 4 paires (de même catégorie que le câblage

capillaire)

local technique d'étage 4

noitubirtsiDedacoRedacoRnoitubirtsiD

noitubirtsiDedacoRedacoRnoitubirtsiD

noitubirtsiDedacoRedacoRnoitubirtsiD

Niveau 3

Niveau 2

Niveau 1

Lien optionnel

local technique d'étage 5

local technique d'étage 2 local technique d'étage 3

local technique d'étage 1 local technique principal

le plus souvent salle Informatique et Telecom (S.I.T)

point

d'accès

point

d'accès

point

d'accès

point

d'accès

point

d'accès

point

d'accès

Page 12: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A11

Principales applications supportées par les rocades

cuivre multi paires voix lignes RTC (analogiques)

lignes RNIS(T0) MIC T2

données lignes RTC (modems/Fax)

lignes RNIS (T0) opérateurs (LS)

les rocades doivent être utilisées avec précaution pour des réseaux ne risquant pas de dysfonctionnements dus aux perturbations (paradiaphonie).Par exemple il est fortement déconseillé de faire cheminer plusieurs liaisons vers des bornes DECT dans un même câble (sauf si le câble de rocade est écranté par quarte).

fi bre Optique voix ToIP

données réseau Local (Lan) opérateurs (Wan)

le réseau de rocades optiques est essentiellement utilisé pour l’interconnexion des équipements actifs (switchs, routeurs). néanmoins et suivant les besoins il pourra être utilisé pour connecter d’autres équipements (par exemple des enregistreur numériques).dans tous les cas il conviendra de bien différencier les fl ux (ex : jarretières de couleur différente)

cuivre 4 paires voix bornes DECT accès primaires(T2)

données bornes WiFi contrôle d’accès vidéo Surveillance

Ces rocades constituées de plusieurs câbles 4 paires peuvent être utilisées pour de nombreuses applications.Elles devront être raccordées sur des panneaux bien spécifi ques et repérées de manière claire pour éviter les confusions avec le câblage capillaire.

Remarques importantes :L’usage des modules à coupure pour le raccordement des rocades est à proscrire. En effet ces matériels ne s’intègrent plus dans les architectures de câblage actuelles.

En effet, il est préférable d’homogénéiser le type de connectique (RJ45) sur l’ensemble des éléments de raccordement d’une installation afi n d’en faciliter l’exploitation.

Par conséquent, pour les rocades cuivre multi paires il faudra privilégier l’utilisation de panneaux téléphoniques RJ45 câblés soit en une paire (4-5) soit en deux paires (3-4-5-6).

Nous recommandons néanmoins de retenir plutôt un câblage sur une paire afi n de pouvoir disposer d’une gestion plus fi ne des ressources de la rocade (gestion de la paire) et de traiter les cas spécifi ques nécessitant l’usage de deux paires par l’intermédiaire des cordons de brassage.

Page 13: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA12 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des liaisons

Câblage horizontalLa sélection des composants de câblage à paires symétriques sera déterminée par la classe des applications qui doivent être prises en charge par le câblage :

@ les composants de la catégorie 5 assurent les performances de câblage à paires symétriques de la classe D

@ les composants de la catégorie 6 assurent les performances de câblage à paires symétriques de la classe E

@ les composants de la catégorie 6a assurent les performances de câblage à paires symétriques de la classe Ea

@ les composants de la catégorie 7 assurent les performances de câblage à paires symétriques de la classe F

@ les composants de la catégorie 7a assurent les performances de câblage à paires symétriques de la classe Fa

Les câbles et connexions des différentes catégories peuvent être mêlés à l'intérieur d'un canal, cependant les performances de câblage qui en résultent seront déterminées par la catégorie du composant ayant les performances les plus faibles.

Câblage classique

FD

équip.

TETO

canal = 100 m maxi.

câble horizontal(primaire)

Cordon de zone de travail

cordon d'équipement

cordonbrassage/jarretière

Câblage avec brassage déporté

Câblage avec point de coupure

FD

TE

CâbleCP

TOCP

Cordon

d'équipement

câble horizontal (primaire)

canal = 100 m maxi.

équip.

Cordon de zone de travail

câble horizontal (secondaire)

Câblage avec point de coupure et brassage déporté

FD

TETOCP

canal = 100 m maxi.

câble horizontal(primaire)

Cordon de zone de travail

équip. cordond'équipement

cordonbrassage/jarretière

CâbleCP

câble horizontal(secondaire)

Les différentes confi gurations de câblage capillaire défi nies dans les normes sont les suivantes :

FD

TETO

Cordon

d'équipement

câble horizontal(primaire)

canal = 100 m maxi.

équip.

Cordon de zone de travail

Page 14: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A13

Longueur du canal capillaire

La longueur maximale du câble horizontal fi xe dépendra de la longueur totale des câbles CP et des câbles devant être à l’intérieur du canal. Pendant le fonctionnement du câblage installé, il convient qu’un système de gestion soit mis en oeuvre pour assurer que les cordons et, si cela est approprié, les câbles CP, soient utilisés pour créer un canal conforme aux règles de conception d’étage, de bâtiment ou d’installation.

Le tableau ci-dessous défi nit les équations qui déterminent les longueurs de canal maximum en fonction de la classe de performance du canal et du modèle d’interconnexion choisi.

modèle équations de modèles

classe D classe E classe F

interconnexion - TO H=109 - FxX H=109 - FxX H=109 - FxX

brassage - TO H=107 - FxX H=109 - FxX H=109 - FxX

interconnexion - CP - TO H=107 - 3a - FxX - CxY

H=105 - 3a - FxX - CxY

H=105 - 3a - FxX - CxY

brassage - CP - TO H=105 - 3a - FxX - CxY

H=105 - 3a - FxX - CxY

H=105 - 3a - FxX - CxY

H Longueur maximale du câble horizontal fi xe (m).F Longueur combinée de cordons de brassage, jarretières, de câbles de matériels et de zones de travail (m).C Longueur de câble CP (m).X Rapport de l’atténuation du câble souple (dB/m) sur l’atténuation du câble horizontal (dB/m).Y Rapport de l’atténuation du câble CP (dB/m) sur l’atténuation du câble horizontal (dB/m).a Cette réduction de longueur doit donner une marge pour l’écart de perte d’insertion.TO Prise Terminale (Terminal Outlet).

Pour les températures de fonctionnement supérieures à 20 °C, il est recommandé que H soit réduit de 0,2 % par °C pour les câbles écrantés et de 0,4 % par °C (20 °C à 40 °C) et 0,6 % par °C (> 40 °C à 60 °C) pour les câbles non écrantés.

@ En moyenne, le rapport d’atténuation entre un câble souple et un câble horizontal est de 1,5.

@ La longueur physique du canal ne doit pas dépasser 100 m. @ La longueur physique du câble horizontal fi xe ne doit pas dépasser 90 m

et peut être inférieure en fonction de la longueur des câbles CP, des câbles utilisés et du nombre de connexions.

@ Lorsqu’un ensemble TO multi-utilisateurs est utilisé, il est recommandé que la longueur du câble de zone de travail ne dépasse pas 20 m.

@ S’il est utilisé, il est recommandé qu’un CP soit situé au moins à 15 m du répartiteur d’étage pour réduire l’effet des connexions multiples très proches sur le NEXT et l’atténuation de réfl exion.

@ Il est recommandé que la longueur des cordons de brassage ou des jarretières ne dépasse pas 5 m.

@ Le câblage capillaire fi xe (sous système de câblage primaire) est constitué en câbles rigides.

@ Pour le sous système de câblage horizontal secondaire, nous préconisons l'utilisation de cordons de brassage souples.

@ Il est technologiquement impossible de créer des cordons de brassage catégorie 6 (et au delà) à partir de câbles rigides, ce pourquoi les cordons souples s'imposent d'eux même.

Page 15: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA14 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des liaisons

Câblage de rocadeLa fi gure ci-dessous montre le modèle utilisé pour corréler les dimensions de câblage spécifi ées et les spécifi cations de canal. Le canal vertical représenté (de bâtiment ou de campus) contient un brassage aux deux extrémités. La multiplication des points de coupure présente un cas défavorable

FD

ou BD

BD

ou CD

canal

rocade

équip.équip. cordond'équipement

cordonbrassage/jarretière

Longueur d'une rocade

La longueur maximale du câble de rocade fi xe dépendra de la longueur totale des câbles devant être à l’intérieur du canal. Les longueurs maximales de câbles souples doivent être fi xées pour les répartiteurs et pendant le fonctionnement du câblage installé, il convient qu’un système de gestion soit mis en œuvre pour assurer que les câbles souples utilisés pour le canal soient conformes à ces limites de conception.

composant catégorie

classe (1)

A B C D E/Ea F/Fa

5 2000 B=250 - FxX B=170 - FxX B=105 - FxX - -

6 2000 B=260 - FxX B=185 - FxX B=111 - FxX B=105 - 3 (2) - FxX

-

7 2000 B=260 - FxX B=190 - FxX B=115 - FxX B=107 - 3 (2) - FxX

B=105 - 3 (2) - FxX

B Longueur du câble vertical fi xe (m)F Longueur combinée de cordons de brassage, de jarretières et de câbles de matériels (m).F Rapport de l’atténuation du câble souple (dB/m) sur l’atténuation du câble vertical (dB/m).(1) Les applications limitées par le temps de propagation ou le biais temporel peuvent ne pas être prises en charge si les longueurs de canal dépassent 100 m.(2) Cette réduction de longueur doit donner une marge pour l’écart de perte d’insertion.

Lorsque les canaux contiennent un nombre différent de connexions de celui du modèle, la longueur de câble fi xe doit être réduite (lorsqu’il existe plus de connexions) ou peut être augmentée (lorsqu’il existe moins de connexions) de 2 m par connexion pour les composants de Catégorie 5 de 1 m par connexion pour les composants des Catégories 6 et 7. En outre, il convient de vérifi er les performances de NEXT, d’atténuation de réfl exion et d’ELFEXT. Pour les températures de fonctionnement supérieures à 20 °C, il est recommandé que B soit réduit de 0,2% par °C pour les câbles écrantés et de 0,4% par °C (20 °C à 40 °C) et 0,6% par °C (>40 °C à 60 °C) pour les câbles non écrantés.

Page 16: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A15

Divers domaines autres que ceux du bâtiment tertiaire adoptent des normes relatives à leur mode de distribution. On trouve entre autre des aspects normatifs relatifs aux environnements résidentiel, humide, et industriel.

Environnements résidentiels C’est l’UTE qui a défi nit des grades pour les infrastructures Voix (téléphonie et distribution du son), Données (informatique et Internet), Images (vidéo, multimédia et télévision), cohérents avec les services de communication existants et émergents.

Les câblages résidentiels sont actuellement découpés en 4 grades équivalents à un niveau de service :

@ Grade 1 : telecom service (Téléphonie et service de données) @ Grade 2 : telecom confort (Services hauts débits et bureau à domicile) @ Grade 3 et 4 : multiservices (Télécom et informatique, TV hertzienne et

satellite)

En complément de la norme NF C 15-100, le guide UTE C 90-483 fi xe clairement les règles du câblage résidentiel, autour de la prise RJ45 qui est devenu un standard mondial.Le câble recommandé est un câble à paires torsadées ou de la fi bre optique, dont les structures varient selon les différents "grades".

Grade 1 Câble : Paires torsadées 100 Mhz (non écranté ou écranté) Connecteur : RJ 45 (UTP ou FTP) à 100 Mhz Applications : Téléphonie analogique, Téléphonie numérique (RNIS) & Internet, Internet haut débit, Réseau local domestique (100 Mbits/s)

Grade 2 Câble : Paires torsadées 200 Mhz(écranté) Connecteur : RJ 45 (FTP) à 250 Mhz Applications : Téléphonie analogique, Téléphonie numérique (RNIS) & Internet, Internet haut débit, Réseau local domestique (100 Mbits/s), Vidéo & Programmes de télévision (numérique via ligne télécoms) (adapté) Réseau local domestique (gigabits) (adapté), Télévision analogique, numérique terrestre.

Grade 3 Câble : Paires torsadées 900 Mhz (écranté par paires) Connecteur : RJ 45 (FTP) à 600 Mhz Applications : Téléphonie analogique , Téléphonie numérique (RNIS) & Internet , Internet haut débit , Réseau local domestique (100 Mbits/s), Vidéo & Programmes de télévision (numérique via ligne télécoms), Réseau local domestique (gigabits) , Télévision analogique, numérique terrestre, VHF/UHF.

Grade 4 Câble : Fibre OptiqueApplications identiques au Grade 3, mais sur un support média optique.

Page 17: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA16 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des liaisons

Les schémas ci-dessous présentent une comparaison entre une installation utilisant un grade 1 et une autre en grade 3.Bien que ces classifi cations ne concerne que le câblage résidentiel, il faut respecter les distances de 90 mètres ce qui normalement ne doit pas poser de problème particulier dans un environnement résidentiel.

Grade 1, distribution séparée

@ téléphone vers les prises RJ45 @ télévision vers les prises coaxiales

Signal TV(hertzien,TNT)

Arrivéetéléphone

Signal de l’opérateurSignal téléphonique (numéro commençant par 01, 02, 03, 04 ou 05)Signal téléphonique IP ou ADSL (numéro commançant par 08)Signal ADSL (non traité par le modem)Signal ADSL (internet) et réseau informatiqueSignal télévision hertzien

DTI

Répartiteurcoaxial

Répartiteurtéléphoniquefiltre ADSL

FiltreADSL

Coffret de

Sig

nal A

DS

L

Télé

phone a

nalo

giq

ue

communication

Téléphonestandard

DécodeurTNT

Télévision

Téléphone

standard

Modem ADSL

Ordinateurconnectéà internet

TéléphoneADSL

Nos conseilsL'installation peut être protégée par un parafoudre téléphonique PRI

Solutions "prêtes à l'emploi"

coffrets de communication "prêts à l'emploi"

références

minimum requis par la NF C 15-100 à compléter avec un répartiteur coaxial

10525

coffret incluant 1 panneau de brassage, 1 fi ltre ADSL, 1 répartiteur coaxial

VDIR390010

coffret incluant 1 panneau de brassage, 1 fi ltre ADSL, 1 répartiteur coaxial et 1 emplacement pour une box ADSL

VDIR390020

Solutions à composer

éléments séparés référencescoffret vide au choix

Opale ou Pragma evolution

DTI avec réhausse VDI535037répartiteur téléphonique

borne à ressort 13413prise RJ45 (inclus un fi ltre ADSL)

VDIR326005

répartiteur coaxial

862 MHz 2 sorties VDI3096303 sorties VDI3096313 sorties asymétriques

VDI309632

4 sorties VDI3096336 sorties VDI309634

ULB 2 sorties VDI3096354 sorties VDI309636

agrafes de fi xation (lot de 20) 03164amplifi cateurs intérieurs

3 entrées VDI3096151 entrée VDI309616

switch + support + cordons VDIR323008blocs de 3 prises VDIR315001coffret pour box ADSL VDIR511000kit de communication Pragma Evolution PRA91084

Page 18: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A17

Grade 3

sur chaque prise RJ45 et en permanence tous les medias(télévision, téléphone et informatique)

Signal TV(hertzien, TNT ou câble)

Arrivéetéléphone

Filtre ADSL

DTI

Modem ADSL

Switch 8 ports

Boîtier Alvidis Automatique

Coffret de communication Coffret pour box ADSL

Téléphone ADSL

Téléphone standard

Ordinateur connectéà internet et aux autres ordinateurs du logement

Ordinateur connectéà internet et aux autres ordinateurs du logement

Décodeur ADSL + TNT

Tripleur

Décodeur TNT

Télévision, Hertzienne

Signal de l’opérateurSignal téléphonique filtré (numéro commençant par 01, 02, 03, 04 ou 05)Signal ADSLSignal téléphonique IP ou ADSL (numéro commançant par 08 ou 09)Réseau informatique (accès intenet partagé)Signal télévision HertzienneSignal télévision ADSL

Commutateur :- ligne 1 : tel. standard- ligne 2 : tel. ADSL

@Alvidis automatique est un boîtier de distribution multimédia qui s’installe dans le tableau de communication.

@Alvidis automatique s’appuie sur un réseau de communication en grade 3 : toutes les prises de communication de l’installation sont des prises RJ45 et tous les câbles utilisés sont des câbles à paires torsadées de catégorie 6.

@Alvidis automatique distribue tous les médias (télévision*, le téléphone, internet et réseau informatique) vers toutes les prises RJ45 de l’habitation.

@ Il suffi t de connecter le téléphone, la télévision ou l’ordinateur sur n’importe quelle prise RJ45 et Alvidis automatique envoie instantanément le bon signal.

* Télévision hertzienne, TNT ou câble sauf satellite

Solutions "prêtes à l'emploi"

coffrets de communication "prêts à l'emploi"

références

coffret pour box ADSL VDIR511000pack de bienvenue pour l'utilisateur fi nal VDIR590010

Solutions à composer

éléments séparés référencescoffret vide au choix

Opale ou Pragma evolution

boîtier Alvidis automatique VDI533017DTI avec réhausse VDI535037fi ltre maître ADSL VDI535036câble RJ11/RJ11 (entre fi ltre et Alvidis auto)

VDI546043

switch VDI634017câble VDI grade 3 120 m en carton VDI527005

300 m sur touret VDI527004cordons de liaison entre Alvidis auto et switch

0,15 m VDI5460490,5 m VDI546035

cordons pour prises terminales spécifi ques (ne pas en utiliser d'autres)

télévision 3 m VDI546031téléphone 2m VDI546022

5 m VDI546023informatique 0,5 m VDI546035

1 m VDI5460362 m VDI5460373 m VDI5460385 m VDI546039

Page 19: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA18 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des liaisons

Environnements humidesLa publication IEC 529 (2ème édition novembre 1989) et la norme allemande (DIN 40050 de juillet 1980 et DIN-VDE 0470 1ère partie) sont suffi samment voisines de la norme NF C 20-010 (1er édition octobre 1986) et de la norme européenne EN 60529 d'octobre 1992 pour permettre d'indiquer les indices de protection (IP) procurés par une enveloppe de matériel électrique contre l'accés aux parties dangereuses et contre la pénétration de corps solides étrangers ou celle d'eau. Aussi ces éléments normatifs sont repris par la norme NF C 15-100, elle répertorie et codifi e les infl uences externes auxquelles une installation électrique peut être soumise : présence d'eau, présence de corps solides, risque de chocs, vibrations, présence de substances corrosives.La norme NF C 15-100 a introduit une classifi cation des locaux en fonction du niveau de protection minimum requis. Cette classifi cation introduit un indice de protection IP (à ne pas confondre avec le protocole IP qui est réservé aux produits actifs pour réseaux informatiques Ethernet).Cet indice de protection est composé de 2 chiffres.

Ø 50mm

Ø 12,5mm

X

~

Ø 2,5mm

Ø 1mmaa aaa aaaaaa aaa aaaa1er chiffre 2e chiffreprotection contre les corps solides protection contre les corps liquides

15°

60°

Exemple

3 protégé contre les corps 3 protégé contre l’eau de pluie solides supérieurs à jusqu’à 60° de la verticale 2,5 mm

2 protégé contre les corps 2 protégé contre les chutes solides supérieurs à de gouttes d’eau 12,5 mm jusqu’à 15° de la verticale

4 protégé contre les corps 4 protégé contre les projection solides supérieurs à d’eau de toutes directions 1 mm

5 protégé contre les poussières 5 protégé contre les jets d’eau (pas de dépot nuisible) de toutes directions à la lance

6 totalement protégé 6 protégé contre les projections contre les poussières d’eau assimilables aux paquets de mer

1 protégé contre les corps 1 protégé contre les chutes solides supérieurs à verticales de gouttes d’eau 50 mm (condensation)

7 protégé contre les effets de l’immersion temporaire

8 protégé contre les effets de l’immersion prolongée

protégé contre les corps solides supérieurs à 2,5 mm pas de protection protégé contre l’accès d’un outil ø 1 mm

IP 30.D

@ Ainsi les bureaux, les salles de réunion, les locaux d’archives, sont classifi és en catégorie IP 20.

Page 20: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A19

La normalisation

Caractéristiques des composants

La construction d’une infrastructure de câblage structuré s’articule autour des composants respectant les normes, et certifi és par les organismes de normalisation.Ces composants sont associés, pour fi naliser une installation, à des supports d’infrastructures dépendant le plus souvent d’offres de constructeurs et/ou de fabricants plus spécifi ques (ex : baies 19 pouces).Les principaux composants d’une installation sont :

@ les câbles 4 paires ou assemblage de câble 4 paires (ex ; scindex)

@ les câbles en fi bre optique @ les prises RJ45 @ les connecteurs optiques @ les panneaux RJ45 (téléphoniques,

informatiques) @ les baies 19 pouces @ les cordons RJ45/RJ45 (téléphoniques,

informatiques)

La structure d’un câble porte une appellation s’articulant autour d’une association de 4 lettres… U/UTP, par exemple.La première lettre désigne la présence ou non d’un élément écranté ou blindé, d’un point de vue général.La deuxième lettre, désigne la présence éventuelle d’un élément écranté pour la protection des paires torsadées (Twisted Pairs) U = non écranté F = écran général, S = tresse de protectionAinsi comme nous venons de la voir précédemment dans le tableau ci-dessus, un câble S/FTP correspond à un câble présentant une tresse générale (S) et chaque paire torsadée (TP) sera protégée par un écran (F).AWG = American Wire Gauge, correspond au diamètre des câbles.La Gauge d’un câble est inversement proportionnel au diamètre de celui-ci.

Un câble catégorie 5E, F/UTP → AWG 24Un câble catégorie 6, F/FTP → AWG 23Un câble catégorie 7a S/FTP → AWG 22

appellations anciennes appellations désignationsU/UTP

paires torsadées

UTP câble à paires torsadées

F/UTP

paires torsadées

Ecrangénéral

FTP câble à paires torsadées

U/FTP

Ecran par paire

paires torsadées

FTP PiMF câble à paires torsadées

F/FTP

paires torsadées

Ecran par paire

Ecran général

FFTP câble à paires torsadées

S/FTP SFTP câble à paires torsadées

Codifi cation des câbles à paires torsadéesL’édition 2 de la norme ISO 11801 Ed.2 (2002) défi nit une charte de codifi cation des câbles en fonction de leur structure :

nouvelles codifications anciennes codifications désignation

U/UTP UTP câble à paires torsadées non écranté

F/UTP FTP câble à paires torsadées avec écran général

U/FTP FTP PIMF câble à paires torsadées écranté par paire

F/FTP FFTP câble à paires torsadées écranté par paire avec écran général

S/FTP SFTP câble à paires torsadées écranté par paire avec tresse générale

F/UTQ FTP câble à paires torsadées structure en quartes avec écran général

Paire symétrique : TP = Paire torsadée, TQ = Structure en quartes.Blindage des paires : U = Aucun blindage, F = Écran par paire.Blindage général : U = Aucun blindage, F = Blindage écran, S = Blindage tresse, SF = Blindage tresse + écran.

p /ppp

Page 21: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA20 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des composants

Ces différentes structures induisent des dimensions, poids, caractéristiques mécaniques et modes de connectorisation différents. Le choix de la structure et du câble se fera en tenant compte des contraintes mécaniques, de l’environnement climatique, et des applications.

La structure serrée

Dans cette structure, chaque fi bre nue est recouverte d’une gaine de protection dont elle est solidaire.

Fil de déchirement

Renfort

Fibre optique

Gaine finale

Gaine extérieure

Armature de fibres

Revêtement

Gaine optique

Âme

Les câbles à structure serrée ou “mini-break out” seront privilégiés pour la distribution verticale et horizontale d’un bâtiment pour leur poids, leur compacité, leur facilité de mise en oeuvre : tant pour ce qui est du montage des connecteurs que du respect des rayons de courbure.

La structure libre

La structure libre est composée de 1 à 12 fi bres nues (250 µm) placées dans un tube dont elles ne sont pas solidaires.

Fibre optique

Gaine de protection

Revêtement primaire Produit hydrobloquant

Tube

Étanchéité

Fibre optique

Protection anti-rongeur

Gaine finale

La structure libre permet la réalisation de câbles appelés “loose tube” dans lesquels la fi bre est placée dans un tube rempli de gel hydrofuge. Ces câbles trouvent leur application principale dans les liens inter-bâtiments horizontaux.

Pour leur mise en œuvre, ces câbles nécessitent l’utilisation d’accessoires complémentaires tels que : épanouisseur de câble, cassette optique de raccordement permettant la fi xation de “smoove” dans le cas de fusion sur pigtails, ou la fi xation de “splice mécanique” (épissure mécanique) sur pigtails et le lovage des sur-longueurs de fi bres.

Les câbles fi bre optique @ Types de structures : _ structure serrée _ structure libre ou “loose tube” _ structure à ruban.

@ Types de câbles : _ protégé contre le feu _ armé et protégé _ étanche.

Page 22: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A21

Pour un câble à structure libre installé en colonne montante, il conviendra de faire un lovage de deux tours minimum (tout en respectant le rayon de courbure minimum du câble) tous les deux étages. Ces lovages permettent d'assurer une meilleure tenue du gel dans les tubes et évite un épanchement trop important de celui-ci à l'étage inférieur.

Armure et protection

Il existe principalement deux types de renforts : structure métallique, structure diélectrique.

@ La structure métallique était retenue essentiellement pour sa résistance à l'écrasement. Le renfort métallique pose un problème de sécurité vis à vis des phénomènes tels que la foudre ou la transmission de pics de tension, et nécessite donc d'être relié à la masse. Dans le cas d'un câble inter-bâtiment, ce renfort métallique doit être relié par ses deux extrémités à la masse, et pose donc un autre problème : celui de l'équipotentialité de masse de bâtiments distants.

@ La structure renforcée diélectrique est recommandée pour les installations en extérieur comme en intérieur par sa transparence aux problèmes de foudre, de sur-tension et d'équipotentialité des masses. La résistance à l'écrasement d'une structure renforcée en jonc de verre est équivalente à celle d'une structure renforcée métallique. Par ailleurs, les études montrent que ce sont les câbles à fort diamètre qui résistent le mieux aux rongeurs. On veillera donc à privilégier un câble de section importante dans les zones à risques de rongeurs.

Les câbles à fi bre optique à structure serrée peuvent être installés aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, dans des chemins de câbles ou des conduits de câbles, ou peuvent être directement enterrés. Compacts et robustes de conception, ils disposent d'une gaine résistante aux UV et de renforts en jonc de verre pour se protéger des rongeurs. Ils sont munis d'une protection radiale et longitudinale hydrobloquante (présence d'absorbeurs d'humidité). Les fi bres gainées 900 µm peuvent être épissurées facilement : épissures directes des extrémités des câbles. Le revêtement des fi bres est conforme au code de couleurs FOTAG. La capacité standard des câbles à fi bre optique est de 6, 12 et 24 fi bres.

Les câbles à fi bre optique à structure serrée sont particulièrement bien résistants au feu :

@ gaines sans halogène à faible dégagement de fumée conformément aux méthodes d'essais CEI 61034 (densité des fumées dégagées), CEI 60754-1 (toxicité de gaz), CEI 60754-2 (corrosivité des gaz)

@ retardateur de fl amme (auto-extinguible) conformément à la norme CEI 60332-1

@ résistance au feu (pas de propagation du feu le long du câble) conformément à la norme CEI 60332-3 C.

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www.schneider-electric.frA22 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Caractéristiques des composants

Convention de câblage des prises RJ45Diverses conventions de câblage ont été adoptées depuis 20 ans telles que : BCS, FICOME/RNIS, EIA/TIA 568-A et EIA/TIA 568-B. La plus courante est désormais la suivante : EIA/TIA 568B.

numéro des paires contacts du RJ45 couleur des fi ls

1 4 / 5 bleu / blanc-bleu

2 1 / 2 blanc-orange / orange

3 3 / 6 blanc-vert / vert

4 7 / 8 blanc-marron / marron

Le choix d’une convention de câblage peut infl uencer les performances d’une liaison. Nous recommandons la convention EIA/TIA 568-B. Cette convention doit être unique sur toute l’installation.

Contrôles visuels

Les points importants seront : @ contrôler les références des composants installés, @ vérifi er l'absence de contrainte mécanique sur les câbles (rayons de

courbure a minima acceptables de 8 fois le diamètre du câble, colliers de fi xation ne déformant pas la gaine du câble, absence d'arrachement de la gaine,

@ vérifi er les câblages des prises et modules de raccordement ; convention de raccordement, longueur de détorsation des paires de 8 mm maximum, longueur de suppression de l'écran,

@ vérifi er le raccordement et la distribution des terres et masses sur les chemins de câbles, les baies et fermes de répartition,

@ vérifi er la mise à la terre des écrans des câbles, @ s'assurer du respect des distances d'éloignement par rapport aux

sources de perturbation.

12345678

P1

Paire 1

5 : bleu clair

4 : bleu

Paire 4

7 : marron clair

8 : marron

Paire 3

6 : vert

3 : vert clair

Paire 2

1 : orange clair

2 : orange

Vue intérieure

de l’organisateur

du passe-fil

P1 P3

P2P4

P2 P3 P4

EIA / TIA 568 B 100 Ω

12345678

P1

P3P4

P3P2 P4

Paire 1

5 : bleu clair

4 : bleu

Paire 4

7 : marron clair

8 : marron

Paire 2

6 : orange

3 : orange clair

Paire 3

1 : vert clair

2 : vert

P1 P2

EIA / TIA 568 A 100 Ω

Page 24: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A23

Les connecteurs optiquesLe principe de connexion à fi bre optique est le suivant : connecteur, raccord, connecteur. Le connecteur termine la fi bre, la positionne et la rend manipulable. Le raccord appelé très souvent "traversée", réalise le guidage et le verrouillage des deux connecteurs pour assurer d'une part la continuité du signal optique d'une fi bre à l'autre, d'autre part l'attachement mécanique de l'ensemble.

Le standard 2,5 mm

La technologie repose sur l'utilisation d'une férule optique de diamètre 2,5 mm percée en son centre et dans laquelle est fi xée la fi bre. Cet embout constitue la pièce de précision du connecteur et infl ue directement sur les performances optiques de ce connecteur.Dans ce standard, les connecteurs existent en version multimode et monomode. La différence réside dans la plus grande précision de réalisation de la férule pour l'exécution monomode.La férule arrière du connecteur doit être choisie en fonction du diamètre du sur-gainage de la fi bre.

Note : les connecteurs ST et SC, étant issus de la même technologie, sont mariables entre eux (pour un même type de fi bre utilisée) par le biais d'un raccord ST/SC qui réalise l'interface pour adapter les deux formats.

connecteur norme compléments d’information

ST CEI 60 874-10Verrouillage par baïonnette

surtout disponible à ce jour en version ST2 qui propose une ergonomie améliorée de la baïonnette sous forme d’une rampe hélicoïdale. Les performances de ces deux versions sont identiques. Le code couleur d’usage sur le corps du connecteur est noir ou rouge pour le multimode, jaune ou bleu pour le monomode.

SC CEI 60 874-14Verrouillage de type “Push-Pull”

connecteur le plus répandu sur le marché WAN et LAN. Il se distingue du ST par un moindre dépassement de la férule, ce qui implique un risque faible de déconnexion lors de traction sur le câble. Sa section rectangulaire assure une meilleure prise en main et un meilleur guidage mécanique à l’intérieur de la traversée. Le code couleur sur le corps du connecteur est beige ou noir pour le multimode, bleu pour le monomode PC, vert pour le monomode APC.

SC Duplex CEI 60 874-19 association de deux connecteurs SC rendus solidaires à l’aide d’un clip, ses caractéristiques sont identiques à celles du SC. Les lettres A et B inscrites sur le clip identifi ent les ports Rx et Tx. Le code couleur est identique à celui du SC. Les normes ISO 11 801 et EN 50 173 recommandent l’utilisation de ce connecteur au poste de travail et au répartiteur.

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La normalisation

Caractéristiques des composants

Les connecteurs SFF (Small Form Factor)Les connecteurs SFF permettent de multiplier par deux la densité d'interconnexion comparé à une solution 2,5 mm.

On trouve deux principes de connexion : @ fiche mâle, fiche femelle avec une ergonomie d'accroche proche du plug

RJ45 à la languette @ connecteur, traversée, connecteur avec ergonomie d'accroche proche du

plug RJ45 à languette

Les technologies d'alignement sont innovantes et très différentes entre elles et avec le standard 2,5 mm qui rendent l'interopérabilité impossible.

connecteur norme compléments d’information

MT-RJ CEI 61 754-18Verrouillage à languette

connecteur bi-voie, développé par un consortium de constructeurs, réalisé autour d’une férule rectangulaire en polymère chargé. Les fi bres sont séparées de 750 µm sur la férule. Le principe d’alignement fi bre à fi bre s’inspire de la férule MT et utilise deux pions de centrage de part et d’autre des fi bres.La principale technologie retenue pour le raccordement consiste à cliver les fi bres à raccorder, puis à les abouter face à des morceaux de fi bres préalablement insérés dans le connecteur, collés et polis par le constructeur. La tenue mécanique est réalisée par un sertissage du revêtement de la fi bre.

LC duplex CEI 61 745-20Verrouillage à languette

ce connecteur bi-voie utilise une technologie parfaitement maîtrisée : férule céramique de 1,25 mm sur corps plastique. Les fi bres sont espacées de 6,25 mm.Le code couleur est celui utilisé pour le connecteur SC : beige pour le multimode, bleu pour le monomode PC et vert pour le monomode APC.Le connecteur LC duplex se généralise de plus en plus depuis 2003 sur les matériels actifs cœurs de réseaux présentant des interfaces mini-GBIC.

Le connecteur multivoies MPOCette solution se justifie dans le cadre d'installations dites "Plug and Play" où l'utilisateur recherche un système de câblage dont les éléments de rocades ont été pré-assemblés et testés en usine, pour une mise en œuvre rapide. Le principe de connexion est traditionnel : connecteur, traversée, connecteur.

connecteur norme compléments d’information

MPO Verrouillage de type Push-Pull.Dénominations : MPO ou MTP

Ce connecteur intègre une férule rectangulaire MT en silice chargée.

Il se décline en multimode pour une capacité de 4 à 12 fi bres sur une rangée, et jusqu’à 24 fi bres sur deux rangées.

La déclinaison en monomode est limitée à 12 fi bres en fi nition APC.

La technologie d’alignement repose sur deux pions de guidage situés sur la férule de part et d’autre de la rangée de fi bres.

Page 26: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A25

La normalisation

Performances de transmission Défi nitions des paramètres de transmission

Principe de transmission de l’informationDans un réseau informatique cuivre, le support de transmission de l’information, ou ligne de transmission, est la paire torsadée, i.e. un ensemble de 2 fils conducteurs torsadés entre eux.Le signal transmis est une ddp (différence de potentiel, i.e. une tension) entre ces 2 fils, supportée par un courant et symétrique par rapport à la terre (potentiel à 0V entre les 2 fils).Un avantage de ce mode de transmission est l’insensibilité en mode différentiel de la paire torsadée vis-à-vis des perturbations extérieures. Dans le principe, plus la fréquence s’élève, moins la structure symétrique du câble est efficace pour limiter les effets des perturbations électromagnétiques.

Insertion loss (perte d’insertion)

Signal incident

V in Vout

Signal atténué

En parcourant la ligne de transmission, les signaux électriques perdent de leur énergie sous l’effet de phénomènes divers (résistivité du cuivre, effet de peau, pertes diélectriques, etc.).La perte d’énergie augmente avec la fréquence, la longueur de la liaison et aussi la température du câble.Le paramètre de perte d’insertion (ou d’atténuation) traduit ce phénomène. Il s’exprime en décibels comme le logarithme du rapport entre la puissance du signal émis et la puissance du signal transmis. Il faut minimiser cette valeur.

NEXT (Near End CrossTalk, paradiaphonie) & FEXT (Far End

Crosstalk, télédiaphonie)Le passage d’un signal sur une paire torsadée crée un champ électromagnétique à son voisinage engendrant sur les paires les plus proches des tensions et courants parasites. C’est le phénomène de diaphonie (crosstalk).Les torsades des paires inversent à chaque pas le champ électromagnétique. C’est pourquoi les 4 paires du câble ont des pas de torsades savamment étudiés pour annuler les effets induits par le champ électromagnétique sur les paires voisines et cela sur une longueur d’onde du signal.De ce phénomène de diaphonie, on distingue la paradiaphonie ou NEXT pour les extrémités proches et la télédiaphonie ou FEXT pour les extrémités distantes.La diaphonie s’exprime en décibels comme le logarithme du rapport entre la puissance du signal émis sur une paire et la puissance du signal rayonnée sur une paire adjacente. Il faut maximiser ce paramètre.

Diaphonie, Paradiophonie (NEXT), Télédiaphonie (FEXT)

Couplage

Next Fext

Signal incident Signal atténué

V in Vout

Vnext V text

Page 27: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA26 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Performances de transmission

Return Loss (pertes par réfl exion)

Le Return Loss est la mesure en fréquence des réflexions du signal traduisant des irrégularités dans la ligne de transmission.

Ces irrégularités peuvent être : @ des désadaptations d’impédance entre les éléments constitutifs de la

liaison ; @ des défauts de géométrie dans la ligne de transmission (variations

microscopiques de la structure du câble, connecteurs,…).

La qualité de mise en œuvre est essentielle pour limiter ce phénomène, en particulier : les contraintes de pose du câble, la longueur de dépairage pour le raccordement des connecteurs RJ45 (à minimiser bien sûr).Le Return Loss s’exprime en décibels comme le logarithme du rapport entre la puissance du signal émis et la puissance du signal réfléchi. Cette valeur est à maximiser.

Irrégularités

Réflexions

Signal incident

V in

VnextSignal réflèchi

Infraplus offre des chaînes de liaisons complètes (Classe E notamment) constituées de composants certifiés et interopérables, ce qui est un gage sérieux de performance pour l’utilisateur. Chacun de nos composants : connecteurs, câbles et cordons ont été étudiés pour qu’associés nous vous garantissions un niveau de performance optimisé sur le paramètre Return Loss.

ACR (Attenuation to Crosstalk Ratio, rapport signal sur bruit) & ELFEXT (Equal Level Far End CrossTalk, rapport signal sur bruit distant)

L’ACR est la différence entre le NEXT et la perte d’insertion. Il est l’expression du rapport de puissance entre le signal transmis et le signal rayonné par une paire voisine.Lorsque l’ACR est positif, le signal transmis est plus puissant que le bruit engendré par les couplages électromagnétiquesde la paire voisine (d’où l’appellation communément répandue de l’ACR : rapport signal sur bruit).L’ELFEXT est la différence entre le FEXT et la perte d’insertion.

dB

100, 250 ou 600 MHz Fréquence

Paradiaphonie

Atténuation

Rapport

signal / bruit

Page 28: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A27

Power Sum (summation en puissance)

Lorsque la transmission de l’information se fait sur les 4 paires en même temps (full duplex, par exemple le Gigabit Ethernet ou 1000BASE-T), le signal transmis sur une paire est perturbé par les 3 autres paires en même temps. Il ne faut donc plus seulement considérer les phénomènes de diaphonie d’une paire vers une autre mais la somme en puissance de 3 paires vers la 4ème paire, c’est le power sum.La notion de power sum s’applique au NEXT, FEXT, ACR et ELFEXT.

Émetteur/récepteur

HUBPC

(T/R)

(T/R)

(T/R)

(T/R)

(T/R)

(T/R)

(T/R)

(T/R)

Émetteur/récepteur

L’Alien Crosstalk

Lorsque des câbles sont adjacents dans un chemin de câble ou un panneau de brassage, les émissions provenant d’un câble peuvent affecter les paires d’un autre câble. L’Alien Crosstalk, contrairement au NEXT n’est pas prédictible et va dépendre de l’organisation des câbles dans leur cheminement ou sur le panneau, du type de câble employé, et des types de signaux véhiculés par ces câbles.Les mesures d’Alien Crosstalk ne peuvent aujourd’hui être effectuées sur une installation existante du fait de la complexité de l’appareillage nécessaire.

L’Alien Crosstalk est un paramètre qui met en évidence la fragilité de l’UTP : c’est le seul paramètre qui reconnaît l’influence de bruits externes sur un câble “victime”.Utiliser des câbles écrantés permet d’éviter de rencontrer ce problème.

La règle des 3 dB et celle des 4 dBQue disent ces règles ?

@ Règle des 3 dB : la mesure de Return Loss n'est prise en compte qu'à des fréquences pour lesquelles le paramètre Insertion Loss est supérieur à 3 dB.

@ Règle des 4 dB : la mesure de NEXT n'est prise en compte qu'à des fréquences pour lesquelles le paramètre insertion Loss est supérieur à 4 dB.

Pourquoi ces règles existent-elles ?Les testeurs de chantier ont une fonction de charge. Malheureusement, les charges des testeurs de niveau III (ceux utilisés pour le contrôle des liaisons de classe E) sont trop imprécises et risquent donc d'engendrer une réflexion du signal en extrémité susceptibles de provoquer des échecs en Return Loss et NEXT. Pour cette raison, les normalisateurs ont introduit les règles des 3 et 4 dB. En effet, au-delà de 3 dB pour le Return Loss, et 4 dB pour le NEXT, le signal est suffisament affaibli par le câble pour ne pas perturber le résultat de la mesure.

Ces mesures “cuivre” doivent être réalisées avec un appareillage certifié ISO PL2 25N1599 voire même ISO PL2 CLASSE Ea. Il est impératif de réliser une “initialisation de la référence” (étalonnage) avant le début de la campagne de tests. De plus, il est fortement recommandé d'intégrer la date de calibration de l'appareil utilisé, sur le rapport de test.

Tableau de synthèse

testparameter

Class Dperm. link

Class Eperm. link

Class Eaperm. link

Class Fperm. link

Class Faperm. link

NEXT 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB

PS NEXT 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB

ACR-N 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB

PS ACR-N

4 dB 4 dB 4 dB 4 dB 4 dB

ACR-F 70 dB 70 dB 70 dB

PS ACR-F 67 dB 67 dB 67 dB

Return Loss

3 dB 3 dB 3 dB 3 dB 3 dB

Page 29: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA28 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Paramètres de transmission Fibres optiques

Nous détaillerons les préscautions à prendre pour déployer une installation fi bre optique (réception du câble, tirage, pose des connecteurs, épissurages,…) dans le chapitre qui lui est dédié.Nous allons principalement nous axer sur les paramètres entrant en jeu dans la transmission d'un signal numérique par fi bre optique.Une infrastructure de câblage fi bre optique s'articule autour des standards ISO/IEC 11801 et EN 50173, quand aux normes de tests elles font l'objet d'une littérature abondante défi nies par ISO/IEC 11801 Fibre Channel et IEC 14763-3 (voir aussi IEC 61073-1, IEC 61300-3-6', IEC 61300-3-34, IEC 60874-19-1).

La procédure de recette consiste à tester et mesurer des paramètres physiques sur des tronçons optiques terminés par une connectique optique normalisée.

Contrôles et tests optiquesDeux types de contrôle existent : 1 - Le contrôle par Photométrie

La mesure consiste à injecter une quantité connue de lumière à une extrémité d'une fi bre et à mesurer la quantité de lumière sortant de la fi bre à l'autre extrémité. La différence entre la valeur injectée et la valeur mesurée donne l'atténuation du canal optique. C'est la manière la plus précise pour mesurer l'affaiblissement d'un canal.

Note : seule la mesure par photométrie est spécifi ée dans les normes ISO11801 ou EN 50173. En photométrie, le budget optique en 100FX est de 11 dB, alors que pour une liaison optique à 10GBaseSX le budget optique est de 2,6 dB.

2 - Le contrôle par réfl ectométrie

La mesure par réfl ectométrie optique consiste à utiliser les propriétés de diffusion localisée de la lumière dans le matéiau qu'est le verre, constitutif de la fi bre optique, pour en déterminer les propriétés optiques en terme d'atténuation et la position relative des événements rencontrés sur le passage de la lumière. C'est une analyse par échométrie optique sur la fi bre. Le réfl ectomètre optique est avant tout une source lumineuses calibrées et répétitives, de les injecter dans la fi bre optique à tester, et est capable de chronométrer le temps mis par la lumière pour aller jusqu'à la fi n de la fi bre et pour en revenir. Les mesures effectuées sont discriminatoires et donnent les pertes de chacun des éléments de l'installation.

Deux types de signaux sont analysés par le réfl ectomètre optique : @ les signaux les plus forts, liés aux réfl exions de Fresnel engendrées par

les fractures et autres cassures de la fi bre (connecteurs optiques, fractures dans les fi bres, etc.)

@ les signaux les plus faibles, mais les plus importants, liés à la rétrodiffusion de la lumière par la matière. Ce type de contrôle est complémentaire, mais NON-OBLIGATOIRE.

Conseils pour éviter les mesures erronnées : avant chaque mesure, il faut nettoyer les connecteurs optiques de la chaîne de mesure (équipements de mesure, cordons de référence, bobines amorces, connecteurs du canal).

0

-5

-10

-15

dB

km0 1 2 3 4

Page 30: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A29

Mesure par perte d'insertion

Il existe 3 méthodes de mesure - IEC/14763-3

@ Méthode B (“1 jumper”) : une jarretière directe

@ Méthode A (“2 jumper”) : deux jarretièresAttention, méthode interdite en LAN, et réservée en réseaux WAN sur fi bre monomode

@ Méthode C (“3 jumper”) : deux jarretières + Fibre sous test

Mesure par réfl ectométrie temporelleLa mesure par réfl ectométrie temporelle permet de mesurer les paramètres suivants pour chaque événement (connecteur, épissure, imperfection sur la fi bre, etc.) :

@ mesure de distance @ mesure d'affaiblissement @ mesure de réfl ectance.

Pour permettre la qualifi cation en affaiblissement et en réfl ectance des connecteurs d'extrémité du canal optique, une bobine amorce (de même nature que la fi bre sous test) sera connecté à chaque extrémité du canal, et ce, afi n de s'affranchir de la zone morte du réfl ectomètre et de la coupure de fi n de fi bre.

Une bobine amorce est appelé bobine de fi n de fi bre lorsqu'elle est placée en extrémité de fi bre, ou est appelée bobine de bouclage lorsqu'elle sert à raccorder deux fi bres sous tests. Les longueurs des bobines amorces dépendent du système sous test et du réfl ectomètre optique. Généralement, ces longueurs sont comprises : pour des distances de fi bres sous test inférieures à 1000 mètres, longueur de bonbine = 200 mètrespour des distances de fi bres sous test supérieures à 1000 mètres, longueur de bonbine = 20% de la longueur de fi bres.

Dans la pratique, une longueur de bobine amorce de 500 mètres permettra de répondre à l'ensemble des besoins sur réseaux locaux.

O : OrigineE : Extrémité

Atténuation totale de la liaison : A (dBm) = P1 (dBm) - P2 (dBm)

Toutes les mesures doivent s'effectuer dans les deux sens : 0 u E et E u 0, détreminant le sens d'injection de la lumière.

O E

Émetteurde lumière calibrée

Radiomètre

Valeur mesurée P1

O E

Émetteurde lumière calibrée

Radiomètre

Valeur mesurée P2

Fibresous test

Émetteurde lumière calibrée

Radiomètre

Valeur mesurée P2O E

Page 31: Normalisation - Bretagne

www.schneider-electric.frA30 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Paramètres de transmission Fibres optiques

Deux confi gurations de mesures existent : @ la méthode dite "simple" utilisant : (les mesures s’effectuent sur une

seule fi bre à la fois) _ un réfl ectomètre, _ une bobine amorce, _ le canal optique sous test, _ une bobine de fi n de fi bre.

Co Ce

Réflectomètre

Bobine amorce

Bobine

de fin de fibre

Liaison sous test

@ la méthode dite "en boucle" utilisant : _ un réfl ectomètre, _ une bobine amorce, _ un premier canal optique sous test, _ une bobine de bouclage, _ un deuxième canal sous test, _ une bobine de fi n de fi bre.

Premier sens de meure

O

OE

EO

E

O E

Réflectomètre

Bobine amorce B1

Bobine amorce B3

Bobine

de bouclage B2

Liaison sous test fibre 1

Liaison sous test fibre 2

O

EO

OE

E

O E

Réflectomètre

Bobine amorce B1

Bobine amorce B3

Bobine

de bouclage B2

Liaison sous test fibre 1

Liaison sous test fibre 2

Dans les deux cas, les fi bres sous test doivent être qualifi ées dans les deux sens : O u E et E u O.

Deuxième sens de mesure

Page 32: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A31

Notes : pour réaliser des mesures les plus précises et objectives possibles, il est conseillé de maintenir les bobines amorces à leur position d’origine lors du changement du sens de mesure (cas de mesure en confi guration simple), et ceci est valable pour l’ensemble des fi bres à tester d’un même câble.

Ces règles s’appliquent aussi dans le cas d’une mesure en boucle avec les adaptations suivantes :

@ en origine, on utilisera toujours la même bobine amorce sur les fi bres référencées de numéros impairs

@ en origine, on utilisera toujours la même bobine amorce sur les fi bres référencées de numéros pairs

@ en extrémité, on utilisera toujours la même bobine de bouclage.

L’application de ces règles permettra de compiler effi cacement et de façon homogène tous les résultats des mesures dans un rapport de test.Dans le cas de l’utilisation de connecteurs de bobine amorce différents des connecteurs du canal sous test, il est possible d’utiliser une jarretière mixte d’adaptation. Cette jarretière sera de longueur adaptée au pouvoir séparateur en mesure du réfl ectomètre (attention, ce pouvoir séparateur est aussi directement lié à la largeur d’impulsion lumineuse choisie ; cette dernière étant dépendante de la longueur de trajet optique).

Les matériels de mesure proposent généralement plusieurs modes de fonctionnement : automatique, semi-automatique ou manuel. Nous préconisons une méthode de mesure manuelle qui aura les avantages suivants :

@ les fi bres testées d’un même câble seront qualifi ées avec des paramètres de mesures identiques, car en mode auto, le testeur peut être amené à utiliser des paramètres de mesure différents d’une mesure à l’autre, ce qui peut poser un problème d’homogénéité et d’analyse des résultats

@ d’utiliser la méthode de mesure des événements dite “des 5 points” avec un calcul d’atténuation par régression linéaire ; cette méthode est la plus précise pour qualifi er et quantifi er un événement.

Etapes de contrôle

n° étape type de contrôle point de contrôle

1 réception câble visuel + PV Fournisseurs obligatoire

2 avant tirage réfl ectométrie fi bre nue obligatoire si fourniture et pose sont dissociées. Conseillée dans les cas de liaisons longues

3 après tirage, avant pose connecteurs et épissures en ligne

réfl ectométrie fi bre nue obligatoire si fourniture et pose sont dissociées

4 pendant connectorisation et épissurage visuel – fi ches connecteurs obligatoire

5 Après pose connecteurs – validation visuel + réfl ectométrie ou photométrie sur fi bre connectorisée

obligatoire

6 Recette visuel + mesures par prélèvement en option obligatoire

Note : Pour la vérifi cation d’une liaison fi bre optique équipée de connecteurs duplex tels que MT-RJ ou LC duplex, la procédure de test reste identique à celle citée précédemment. Il faut cependant utiliser des jarretières mixtes d’adaptation (par ex. : MT-RJ ou LC duplex u 2 x SC ou ST simplex) pour permettre le raccordement sur les bobines amorces et le test fi bre par fi bre.

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La normalisation

Les Centres de Données (Datacenters) et la norme

Le centre de données est devenu de nos jours un espace stratégique, car il regroupe l’ensemble des applications et les données essentielles de l’entreprise et de son organisation, c’est tout simplement le cœur et le coffre-fort des Systèmes d’Informations ( !).

La taille des centres de données augmente vertigineusement pour deux raisons principales :

@ d’une part, les entreprises y concentrent leurs moyens informatiques et la tendance est à la disparition des serveurs locaux dans les agences et les établissements distants, au profit du centre de données

@ d’autre part, les contraintes réglementaires obligent les entreprises à stocker et à archiver beaucoup plus longtemps leurs données, par exemple à des fins de preuve en cas de litige.

Il s’avère donc nécessaire d’optimiser au maximum la circulation des données à l’intérieur des centres de données et de faciliter l’accès aux serveurs, depuis l’extérieur (mais encore plus critique d’un point de vue sécurité avec les applications « nomades »)

Les normes s’appliquant au domaine des Centre de Données

La construction d’un centre de données demande d’appréhender les difficultés inhérentes à la constitution de celui-ci. Ces problématiques sont principalement liées à la structure du bâtiment, à la gestion des énergies et de la climatisation, à la gestion des flux opérateurs, mais aussi à la sécurité et à la structure des réseaux VDI.

Les schémas ci-après représentent les recommandations exprimées dans ces normes TIA 942 et EN 50173-5 sur les aspects infrastructures de câblage et organisation des travées de baies.

Les principales normes existant et se rapportant à la mise en œuvre d’un centre de données peuvent se résumer ainsi :

@ ANSI/TIA-942-2005 « Norme d’Infrastructure de Télécommunications pour les centres de données » et publiée en avril 2005

@ ANSI/TIA -942-1 addendum à la TIA 942 et traitant des « Spécifications du câblage en câble coaxial pour les centre de données »

@ CENELEC/EN 50173-5 « Technologies de l’information – Systèmes Génériques de Câblage – Partie 5 : Centre de Données »

@ ISO/CEI 24764 « Câblage Générique pour les Centres de Données »

L’un des éléments majeurs de ces normes est le traitement pluridisciplinaire de la problématique d’aménagement d’un centre de données. En effet, il sera possible de trouver dans ces documents les éléments relatifs à l’aménagement et l’organisation générale du centre de données mais aussi plus précisément les éléments de base relatifs à l’aménagement de l’infrastructure de câblage de celui-ci.

Salle d'entrée

Zone de distribution centrale

Zone de distribution horizontale

Zone de distribution critique

Zone de distribution des équipementsSolution pré-fabriquée

Solution traditionnelle

Switch

Cuivre

Serveurs

Fibre

CableManagement

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Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A33

Salle d'entrée

(équipe opérateurs& démarcation)

Répartiteur principal(Routeurs Commutateurs

LAN/SAN pour réseauvertical, PBX,Multiplexeurs)

Bureaux, centresopérationnels,

salles de support

Salle télécom(bureau & centre

opérationnel,commutateur LAN)

Répartiteur de zone(commutateursLAN/SAN/KVM)

Point de répartitionlocale

Prise pouréquipement

(baie/armoire)

Répartiteur de zone(commutateursLAN/SAN/KVM)

Prise pouréquipement

(baie/armoire)

Répartiteur de zone(commutateursLAN/SAN/KVM)

Prise pouréquipement

(baie/armoire)

Opérateurs

Salle desordinateurs

Opérateurs

Câblage du réseau d'accès

Câblage de répartition principale

Câblage de zone Câblage de zone

Câblagehorizontal

Câblage de zone

Câblage de zone

Câblagedu

réseauvertical

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www.schneider-electric.frA34 Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015

La normalisation

Les Centres de Données (Datacenters) et la norme

Chaîne de liaison d’un centre de données

Équip.

Équip.

(a)(b)

(c)

(d)

ENI MD ZD LDP EOEquipement

ENI = Equipment Networks Interface

MD = Main Distribution

ZD = Zone Distribution

LDP = Local Distribution Point

EO = Equipment Outllet

(a) Network Accès Cabling Subsystem

(b) Main Distribution Cabling Subsystem

(c) Zone Distribution Cabling Subsystem

(d) Equipement Cabling

Gestion des fl ux et disponibilité

Un des points les plus critiques reste la disponibilité du centre de données car l’objectif est d’assurer une disponibilité proche du 100%.

L’organisme "The Uptime Institute" a défini des niveaux de disponibilité exprimé en "TIERS". Ce système de classification comprend quatre niveaux (TIERS) :

Tier I : Centre de données composé d’un seul circuit électrique pour l’énergie et pour la distribution de refroidissement, sans composants redondants, il offre un taux de disponibilité de 99,671%

Tier II : Centre de données composé d’un seul circuit électrique pour l’énergie et pour la distribution de refroidissement, il dispose de composants redondants, il offre un taux de disponibilité de 99,741%

Tier III : Centre de données composé de plusieurs circuits électriques pour l’énergie et pour la distribution de refroidissement, par contre seulement un circuit est actif, centre de données dispose de composants redondants qui lui confère une redondance de chaîne, il offre un taux de disponibilité de 99,982%

Tier IV : Centre de données composé de plusieurs circuits électriques pour l’énergie et pour la distribution de refroidissement, il dispose d’une redondance totale, offrant ainsi la possibilité de supporter la tolérance de panne, offre un taux de disponibilité de 99,995%.

Page 36: Normalisation - Bretagne

Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A35

Accés primaire demaintenance client(Tier 1 et +)

Salle d'entréeprimaire(Tier 1 et +)

Répartiteur principalprimaire(Tier 1 et +)

Accés secondaire demaintenance client(Tier 2 et +)

Salle d'entrée secondaire(Tier 3 et +)

Répartiteur principalsecondaire(optionnel pour Tier 4)

Centre opérationnelSalle de support

Salle télécom

Répartiteur de zone Répartiteur de zone

Prise pouréquipement

Prise pouréquipement

Répartiteur de zone

Prise pouréquipement

Répartiteur de zone

Opérateurs télécom Opérateurs télécom

Centre de données

Salle informatique

Câblage optionnel

Tier 2

Tier 3Tier 1

Tier 1

Tier 3

Tier 3

Tier 4

Tier 4

Tier 4

Tier 3

Remarques :

Les centres de données classifiés Tier I ont beaucoup de points uniques de défaillance [ou Single Point Of Failure (SPOF) ], ce qui implique que leur infrastructure doit être complètement arrêté pour des entretiens préventif ou pour des travaux de maintenance annuelle.Par contre, les centres de données classifiés Tier IV sont tous pourvus d’éléments redondés ce qui permet de maintenir le centre de données en fonctionnement sans jamais devoir l’arrêter pour un entretien, une maintenance annuelle ou un remplacement d’un élément actif.

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La normalisation

Les Centres de Données (Datacenters) et la norme

Sécurisation d’un centre de donnéesQuand on aborde la sécurité, cela implique la sécurité des biens, des personnes et bien évidement des données.

@ Sécurité d’accès – Accès à l’informationL’accès à l’information est la pierre angulaire du système de protection du centre de données. Cette sécurisation d’accès aux données est réalisée par authentification du PC qui se connecte, mais elle porte aussi sur intégrité des transactions qui sont échangés.Parallèlement, la traçabilité devient un élément majeur dans la chaine de sécurisation et nécessite la mise en place de rapports de connections et l’archivage de ceux-ci. Cette traçabilité vient se greffer aux mécanismes de protection contre attaques extérieures et gestion des fuites d’informations internes.Mais la sécurité d’accès aux données sous entend aussi que le Datacenter soit accessible, soit donc qu’il présente un taux de disponibilité acceptable tel que nous l’avons défini précédemment.

@ Sécurité des biensUne politique de sécurisation sérieuse s’impose d’elle-même, et par là même la mise en place d’un protocole d’accès ( qui ? pourquoi ? comment ? quelles zones ? quand ?)Les technologies liées au contrôle d’accès s’orientent vers la gestion de badges RFID et éventuellement par reconnaissance biométrique pour une sécurisation renforcée.Ce qui n’exclu pas la mise en place une solution de Vidéo surveillance.

@ Sécurité des données Nous entendons par sécurité des données, la création d’un plan de continuité d’activité (PCA) en cas de sinistre. En effet, aucun site n’est à l’abri d’un sinistre, par conséquent il faut prévoir la mise en place d’une politique de sauvegarde classique des données vers un site déporté. En cas de force majeure (panne, feu, inondation, explosion, …) l’activité est déporté vers le site secondaire. Ce déport peut être réalisé par des processus de Géoclustering par virtualisation.Exemple : Toutes les modifications effectuées dans le premier cluster sont inscrites localement, puis transmise en asynchrone au second cluster quelques minutes plus tard. Dans ce procédé, la charge est plus faible que dans le cas d’une réplication, et en cas de "crash" il n’y a pratiquement pas de perte de données.Ces technologies de virtualisation répondent aux enjeux de restriction d’espace ou de multiplicité des machines.

Par ailleurs, nous recommandons la mise en place de mécanismes permettant une gestion de la bande passante, de manière soignée et réflechie. En effet, de nouveaux standards vont dans ce sens :

@ gestion de la bande passante par classe de priorité avec absorption des pics de charge sur le reste de la bande passante disponible (IEEE 802.1 Qbb)

@ gestion de la bande passante par regroupement (IEEE 802.1 Qaz) @ gestion des encombrements et congestions de flux (IEEE 802.1 Qau).

Pour valider la sécurisation nous pensons qu’il est souhaitable qu’une équipe dédiée à la sécurité soit en charge de tester la vulnérabilité du site de manière périodique.

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Chorus Guide des infrastructures de réseaux du bâtiment - 2015 A37

La normalisation

La CEM - Compatibilité électromagnétique

La norme CEI 61000 intitulée Compatibilité électromagnétique (CEM) est l'une des publications de la CEI.Cette norme, que nous n'allons pas détailler dans ce guide, décrit les éléments liés à un environnement électromagnétique, tout en élaborant une classification de ceux-ci.Elle met en lumière les différents essais d'immunité et méthodes associées, mais aussi exprime des concepts de protection contre les perturbations électromagnétiques. L''ensemble de ces éléments est décrit dans le cahier technique n° 149 de Schneider Electric (http://www.schneider-electric.fr/la-cem-la-compatitbilite-electromagnetique-ct149-M1401-R375-A23.html).Concrètement, la directive européenne EN 55022 applicable à partir du1er janvier 1996, précise que tous les matériels électriques et électroniques mis sur le marché de l'union européenne doivent être conforme en matière de perturbations électromagnétiques, ce qui signifie qu'un équipement ne perturbe pas le fonctionnement des autres dispositifs électroniques et n'est pas perturbé par eux.

En suivant la directive 2004/108/CE du parlement européen du 15 décembre 2004, le marquage "CE" apposé dur tous les produits électriques et électroniques, après différents tests effectués par les laboratoires accrédités constitue la preuve de la conformité de ces produits au regard de cette norme. Une installation électrique peut être la source ou le récepteur de perturbations électromagnétiques mettant en cause le bon fonctionnement des stations de travail. En l'occurrence, il convient donc d'etre extrêmement vigilant.Cette vigilance passe entre-autre par une mise à la terre de l'infrastructure VDI, en concordance avec la norme NF C 15-100.

Dans la pratique, deux réseaux de mise à la terre seront crées pour les infrastructures VDI et fédérées au puits de terre avec les autre réseaux de terre du bâtiment. Le premier réseau destiné à drainer à le terre les courants de basse fréquence, le second destiné à drainer les courants de haute fréquence.Ce premier réseau sera élaboré à partir du chemin de dalles (métallique) servant entre-autre à conduire le câblage VDI (câbles écrantés) et à conduire le réseau de terre jusqu'au plus prés du puits de terre.

Dans certaines régions de France, il est vivement conseillé de protéger l'ensemble de l'installation par des dispositifs contre la foudre. A chaque région correspond un niveau Kéraunique (NK) repris dans le guide UTE C15-443, ce guide expose les différents effets de la foudre (impact direct, surtension par conduction, surtension par rayonnement, effet de boucle par champs magnétique, effet d'antenne par champs électrique, surtension par montée de potentieldu réseau de terre). il convient donc de prendre les dispositions nécessaires par l'introduction de parafoudre dans l'installation en conformité avec les normes et recommandations suivantes :

Internationnales :

@ CEI 60364 : installations électriques des bâtiments _ section 4-443 : protection contre les surtensions d'origine

atmosphériques ou dues à des manœuvres _ section 5-443 : dispositifs de protection contre les surtensions @ CEI 61024-1 : protection des structures contre la foudre @ CEI 61312-1 : protection contre l'impulsion électromagnétique générée

par la foudre @ CEI 61643-1 : dispositif de protection contre les surtensions connectées

aux réseux de distribution @ CEI 61643-21 : parafoudres connectés aux réseaux de signaux et de

télécommunications @ CEI 61643-22 : sélection et installation parafoudres connectés aux

réseaux de signaux et de télécommunications.

France :

@ NF EN 61643-11 2002 : parafoudres pour installations basse tension

@ NF C 15-100 : installations électrique BT @ NF C 61-740 : parafoudres pour installations

BT @ UTE C15-443 : guide - protection des

installations BT contre les surtensions d'origine atmosphérique.

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Les 5 questions à se poser pour réussir son projet

Quels débits devra supporter mon câblage à court et

moyen terme ?

Quelles sont les technologies que devra suppporter mon

infrastructure VDI (data, voix, vidéosurveillance, contrôle

d'accés) ?

Suis-je dans un environnement nécessitant de multiples

et fréquentes modifications de surfaces ?

Suis-je, dans une réflexion actuelle ou à très court terme,

d'une migartion vers la ToIP ?

Ai-je le moyen d'être décisionnaire sur le choix de la

nature des locaux techniques (nombre, position, taille…) ?

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