Newsletter n°192

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Le Dvar Mal’hout de cette semaine parle de la force du Juif qui, aujourd’hui, peut se décider de vivre soumis aux lois de la nature, ou à cel- les de la Galout, de l’exil. Ou alors il peut décider de vivre complètement au-dessus de l’exil et vivre directe- ment une vie de Guéoula, en prenant part à la joie de la Guéoula et à la force que nous confère notre période, celle qui a été transformé par le Rabbi Roi Machia’h Chlita en ce qui pour- rait bien être un havre de paix, de joie et d’harmonie entre Juifs et non-Juifs, et toutes les créatures qu’Hachem a placé dans Son monde. Pour réussir à vivre dans cet état de joie totale, il nous faut être déterminé et confiant à l’image de Yehuda face à Yossef. Car par la puissance de son comportement, Yehuda force Yossef à se dévoiler à ses frères et à leur offrir le meilleur de l’Egypte. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita donne l’image de Morde’hai le Juif, qui lui aussi, agit avec une incroyable déter- mination en refusant de se prosterner devant Aman le méchant. Ceci eut pour résultat de faire vivre au Peuple Juif une ère de paix et de faste car la crainte des Juifs planait sur les habi- tants du royaume d’A’hachvéroch (Assuérus) puis, le décret a été trans- formé pour nous montrer que Eïn Od Milevado, qu’il n’est rien d’autre que Lui. Le cinquième jour du mois de Tevet, lui aussi, nous rappelle un événe- ment, un décret qui s’est levé sur notre Peuple et plus particulièrement sur les livres et manuscrits apparte- nant aux ‘hassidim et donc au Peuple Juif tout entier et qui avaient été rete- nus en captivité (à l’image de Benyamin dans la Paracha de la semaine). Certains avaient même été vendus à des collectionneurs privés. Mais par un jugement du Tribunal fédéral de New York, tout cela fut rendu aux ‘hassidim et cette histoire donna le jour à une grande fête qui porte jusqu’à ce jour, le nom de «Didan Notsa’h, nous avons gagné!». La directive du Rabbi Roi Machia’h, lors de son allocution, Chabbat Vaygach, est de faire entrer de nou- veaux livres de Kedoucha, des livres de ‘Hassidout, des livres de Torah dans notre bibliothèque, pour prouver au Saint béni soit-Il que nous avons soif de Sa Torah et que nous implo- rons par cela la « Nouvelle Torah » qui sera dispensée par le Roi Machia’h lors de la délivrance immé- diate. Et c’est ainsi que nous devons vivre aujourd’hui, tout simplement en ouvrant les yeux comme le dit le Rabbi Roi Machia’h Chlita et en comprenant que tout est prêt, depuis bien longtemps déjà, tout est là, même le dévoilement de la Guéoula est déjà présent dans le monde… Ouvrir les yeux et voir comment le Peuple Juif a déjà pris les commandes de la planète et la dirige selon sa pro- pre volonté, une volonté de Kedoucha, de sainteté et d’harmonie entre les peuples. Aujourd’hui, ouvrons les yeux et voyons, éclairés que nous sommes par les lumières de ‘Hanouka, que tout est déjà là, c’est la délivrance. Tous les Juifs sont bons et sont tous des justes et la lumière de l’Infini Divin, béni soit-Il, Or Ein Sof Barou’h Hou, est sur eux. Ils sont tous nos frères, nos amis et eux aussi sont tous délivrés, à nous de leur annoncer la nouvelle… Surtout en chantant avec eux : « Ye’hi Adoneinou » et en nous exclamant: « Vive le Roi Machia’h Maintenant, Mamach ! »… N°192 - Chabbat Parachat Vayigach - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles Editorial Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] Jérusalem Oro Chel Machia’h 6, rue Yavets Farbrengen le jeudi soir Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours de Dvar Mal’hout le jeudi soir avec Rav Morde’haï Sibony à 20h30 - 34, rue Its’hak Nissim 050-4147725 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi des Psoukim pour les enfants (distribution de frian- dises) et d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synago- gue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Allumage des Bougies Chabbat Parachat Vayigach Jérusalem Entrée : 16h04 Sortie : 17h20 Didan Notsa’h 5773 : Après ‘Hanouka, la lumière de la délivrance ! Alors que le monde entier s’est éclairé de tous ses feux, la fête des petites flammes se termine et même après ‘Hanouka, elle brille toujours pour entraîner le monde dans un tourbillon de danses, de rondes, et d’unité. Même entre Juifs et non-Juifs, la joie s’installe, celle de la Guéoula. Chacun sent à son niveau que quelque chose dans le monde a changé, le monde lui-même se métamorphose et pousse de lui-même le Peuple Juif à vivre l’ère nouvelle de la délivrance véritable et complète. A la soirée du 5 Tévet 5773 Didan Notsa’h à Tel Aviv

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La Newsletter de la Guéoula

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Le Dvar Mal’hout de cette semaineparle de la force du Juif qui,aujourd’hui, peut se décider de vivresoumis aux lois de la nature, ou à cel-les de la Galout, de l’exil. Ou alors ilpeut décider de vivre complètementau-dessus de l’exil et vivre directe-ment une vie de Guéoula, en prenantpart à la joie de la Guéoula et à laforce que nous confère notre période,celle qui a été transformé par le RabbiRoi Machia’h Chlita en ce qui pour-rait bien être un havre de paix, de joieet d’harmonie entre Juifs et non-Juifs,et toutes les créatures qu’Hachem aplacé dans Son monde.Pour réussir à vivre dans cet état dejoie totale, il nous faut être déterminéet confiant à l’image de Yehuda faceà Yossef. Car par la puissance de soncomportement, Yehuda force Yossef àse dévoiler à ses frères et à leur offrirle meilleur de l’Egypte.Le Rabbi Roi Machia’h Chlita donnel’image de Morde’hai le Juif, qui luiaussi, agit avec une incroyable déter-mination en refusant de se prosternerdevant Aman le méchant. Ceci eutpour résultat de faire vivre au PeupleJuif une ère de paix et de faste car lacrainte des Juifs planait sur les habi-tants du royaume d’A’hachvéroch(Assuérus) puis, le décret a été trans-formé pour nous montrer que Eïn Od

Milevado, qu’il n’est rien d’autr eque Lui. Le cinquième jour du mois de Tevet,lui aussi, nous rappelle un événe-ment, un décret qui s’est levé surnotre Peuple et plus particulièrementsur les livres et manuscrits apparte-nant aux ‘hassidim et donc au PeupleJuif tout entier et qui avaient été rete-nus en captivité (à l’image deBenyamin dans la Paracha de lasemaine). Certains avaient même étévendus à des collectionneurs privés.Mais par un jugement du Tribunalfédéral de New York, tout cela futrendu aux ‘hassidim et cette histoiredonna le jour à une grande fête quiporte jusqu’à ce jour, le nom de«Didan Notsa’h, nous avons gagné!».La directive du Rabbi Roi Machia’h,lors de son allocution, ChabbatVaygach, est de faire entrer de nou-veaux livres de Kedoucha, des livresde ‘Hassidout, des livres de Torahdans notre bibliothèque, pour prouverau Saint béni soit-Il que nous avonssoif de Sa Torah et que nous implo-rons par cela la «Nouvelle Torah »qui sera dispensée par le RoiMachia’h lors de la délivrance immé-diate.Et c’est ainsi que nous devons vivreaujourd’hui, tout simplement enouvrant les yeux comme le dit le

Rabbi Roi Machia’h Chlita et encomprenant que tout est prêt, depuisbien longtemps déjà, tout est là,même le dévoilement de la Guéoulaest déjà présent dans le monde…Ouvrir les yeux et voir comment lePeuple Juif a déjà pris les commandesde la planète et la dirige selon sa pro-pre volonté, une volonté deKedoucha, de sainteté et d’harmonieentre les peuples. Aujourd’hui, ouvrons les yeux etvoyons, éclairés que nous sommespar les lumières de ‘Hanouka, quetout est déjà là, c’est la délivrance.Tous les Juifs sont bons et sont tousdes justes et la lumière de l’InfiniDivin, béni soit-Il, Or Ein SofBarou’h Hou, est sur eux. Ils sonttous nos frères, nos amis et eux aussisont tous délivrés, à nous de leurannoncer la nouvelle… Surtout enchantant avec eux: « Ye’hiAdoneinou » et en nous exclamant:« Vive le Roi Machia’hMaintenant, Mamach ! »…

N°192 - Chabbat Parachat Vayigach - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.com

Bonnes Nouvelles Editorial

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JérusalemOro Chel Machia’h6, rue Yavets Farbrengenle jeudi soirRav Doron Oren 052-3618770

Beit Machia’h Har ‘HomaCours de Dvar Mal’hout le jeudi soir avec Rav Morde’haï Sibonyà 20h30 - 34, rue Its’hakNissim 050-4147725

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mardi soirà 20h00 - 19/5 rue ChalomYehuda 058-4770055

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi des Psoukim pour lesenfants (distribution de frian-dises) et d’un Farbrengen1, rue Dan à Baka synago-gue «Tefila LeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv054-4833764

Allumage desBougies

Chabbat ParachatVayigach

Jérusalem Entrée : 16h04Sortie : 17h20

Didan Notsa’h 5773 : Après ‘Hanouka, la lumière de la délivrance!

Alors que le monde entiers’est éclairé de tous ses feux, la fête des petites flammes se termine et mêmeaprès ‘Hanouka, elle brille toujours pourentraîner le monde dans un tourbillon de danses, de rondes,et d’unité. Même entre Juifs et non-Juifs, la joie s’installe, celle de la Guéoula. Chacun sent à sonniveau que quelque chose dans le monde a changé, le monde lui-même se métamorphose et pousse delui-même le Peuple Juif à vivre l’ère nouvelle de la délivrance véritable et complète.

A la soirée du 5 Tévet 5773 Didan Notsa’h à Tel Aviv

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En fait, seul Yehuda, avait la force demener à bien cette mission. Or, la puis-sance de Yehuda dans ce monde-ci et entemps d’exil (car toutes les dominationsdes nations sont appelées «Egypte» -1),peut se révéler de deux manières:1/ La force de Yehuda de s’imposer nese montre que dans les limites des loisde la nature et du comportement dumonde, selon les conventions de l’exil.2/ Yehuda s’impose d’une manière tota-lement impériale, complètement au-dessus des voies du monde, des nationset à plus forte raison de la Galout, del’exil. Il se comporte envers eux danstoute sa puissance, jusqu’à ce qu’ilmontre qu’est dans sa force, la possibi-lité de changer le comportement de toutle pays.Et par son exemple, il donne la force àtout Juif de gouverner et de dominertoutes les nations du monde pendantl’exil et même de modifier les lois dupays où il se trouve parce qu’il est com-plètement détaché et au-dessus de toutcela.

Dans la Méguilat EstherNous comprendrons tout cela en expli-quant le comportement de Morde’haï,le Juif à l’époque du roi A’hachvéroch,car il s’est trouvé dans une situationanalogue à celle de Yehuda (même s’ildescendait de la tribu de Benyamin parson père, sa mère était de la tribu deYehuda, et la tribu de Benyamin s’étaitsoumise à la domination de celle deYehuda), alors qu’il se tenait devantYossef. Les Juifs étaient à ce moment-làdans l’exil de Perse et de Mèdes et sousl’empire du roi A’hachvéroch, «noussommes les serviteurs d’A’hachvéroch(2) », cependant Morde’haï ne se cour-bait, et ne se prosternait pas devantHaman, alors que tous lui disaient:«Pourquoi transgresse-tu l’ordre du roi?(3)».En ce qui concerne le festin du roiA’hachveroch, il est écrit dans laMeguilat Esther, « Ainsi en avaitdécidé le roi… d’accomplir la volontéde chaque homme (4)». Or laGuémara (5) nous explique ce versetainsi : « De faire la volonté deMorde’haï et celle de Haman alors qu’ilest écrit sur Morde’haï; un Juif (6), et

sur Haman; un oppresseur, un ennemi(7) ».Or, il y a deux différentes manières parlesquelles D.ieu se révèle dans lemonde ; l’une selon les voies de lanature, ainsi, il ne peut exister deuxvolontés opposées comme celles deMorde’haï et d’Haman. Mais lorsquel’on parle du Saint béni soit-Il, lorsqu’Ilest au-dessus des voies de la nature,comme cela se dévoilera dans le mondefutur ; là, il y aura la possibilité de fairecoexister deux volontés opposées aumême moment.

Deux volontés contrairesNous devons pour comprendre celaexpliquer les choses en profondeur:A’hachvéroch, de par sa racine dans laSainteté représente le Saint béni soit-Il àqui appartiennent la fin et le commen-cement. Et le fait que «le roi ait décidéd’accomplir la volonté de chaquehomme», fait référence à la manièredont le Saint béni soit-Il a fixé un ordrede priorités au monde dans lequel lavolonté de l’un s’oppose à celle de l’au-tre. Ainsi, un homme pourra seconduire, soit comme Morde’haï, soitcomme Haman, «L’homme reçoit lelibre arbitre et peut décider d’emprunterle bon chemin et de se comportercomme un juste. Mais s’il décider des’abuser lui-même et d’emprunter lemauvais chemin et d’être un impie, il ena aussi la possibilité (8)».Or la volonté de Morde’haï était ni de

s’abaisser, ni de se prosterner, et lesSages ont expliqué que c’est la raisonpour laquelle, Morde’haï est appelé«HaYehudi, le Juif (9)», et c’est parcequ’il désapprouvait l’idolâtrie qu’il aété surnommé «le Juif » c’est pourcela que tout Juif est appelé «Juif »,parce le Judaïsme s’exprime dans le faitde désapprouver l’idolâtrie, on nes’abaisse ni ne se prosterne.Et ainsi s’exprime la volonté deMorde’haï, il ne s’abaisse ni ne se pros-terne devant aucune chose dans lemonde (même devant une chose per-mise par le Choul’han Arou’h), cartoute chose qui ne participe pas du ser-vice de D.ieu est un service étranger(Avoda Zara, de l’idolâtrie).Ici, se trouve la solution de la difficultéque pose la Guemara «accomplir lavolonté de chacun, accomplir la volontéde Morde’haï et de Haman», grâce auBitoul, à l’abnégation dont a fait preuveMorde’haï devant le Saint béni soit-Il, ilne s’abaisse, ni ne se prosterne, reniel’idolâtrie, ceci l’a relié à la Puissancede D.ieu qui est au-dessus du monde etlui a transmis la force que, tout en étantsoumis à l’exil du royaume de Perse,sous la domination du roiA’hachvéroch, il atteigne la plénitudede ne s’abaisser ni de se prosternerjusqu’à ce que soit annulé le décretd’Haman, et en suivit l’ascension deMorde’haï qui devint le vice-roi. Etc’est précisément ce que le Saint bénisoit-Il donne à chaque Juif, la possibilité

de se tenir largement au-dessus de touteforme d’exil, c’est pour cela qu’il nes’abaissera, ni ne se prosternera devantles choses étrangères au service deD.ieu.

La rencontre avec YossefNous pouvons désormais comprendrel’innovation de Yehuda lors de sa ren-contre avec Yossef. Car même si Yossefdominait alors toute la terre, et bien quecela ouvre la voie à chaque Juif d’être lemaître du monde et des nations qui sontautour de lui:1/ Il en est capable par le bon vouloir dePharaon, roi d’Egypte, ce qui impliqueque tout est lié avec le décret du roi etles lois du pays.2/ Et grâce à sa nomination, «seul letrône sera au-dessus de toi (10)», celaprouve que Yossef est encore finementattaché aux limites du monde et del’Egypte (11).Par contre la détermination et la puis-sance de Yehuda lors de sa rencontreavec Yossef, s’exprima dans le fait qu’ilrencontra Yossef sans en recevoir l’au-torisation et força la situation de Yossefqui ne put que se dévoiler à ses frères.Ceci montre une détermination et unepuissance qui ne prend pas du tout encompte les us et coutumes du pays, nimême les voies de la nature. Ce quinous ramène à la possibilité de suppor-ter les contraires («accomplir lavolonté de chacun»).

Le monde leurvient en aideSelon tout ce que nous avons vu, nouspourrons comprendre l’enseignementde «Yehuda l’a rencontré», actuelle-ment, pour notre génération, alors que

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours de Chabbat Parachat VayigachChabbat 7 Tévet 5752-1992

du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hemMendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval Pour la bonnesanté de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika,Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel etRuth Sarah Isska Bat Gabi.

Tenir tête à l’exil et entraînerla délivranceAlors que Yossef gouvernait le pays d’Egypte, et, selon l’ordre de Pharaon, il avait donné «le meilleur de laterr e » à Yaacov et ses enfants, alors, pourquoi avait-on besoin que Yehuda ait à « préparer le terrain afind’envisager la meilleure manière de s’installeren Egypte (ce qui signifie selon Rachi, préparer une maisond’étude de laquelle sortira l’enseignement de la Torah) » ?

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nous sommes à la veille immédiate de ladélivrance véritable et complète.Même si Yehuda était plein de détermi-nation et de puissance à son époque etmême si Morde’haï l’était aussi à sonépoque, ainsi que les Justes et les Juifsde toutes les générations, à toutes cesépoques, ils ont subi toutes sortes debarrages extérieurs de brimades, dedécrets de la part des nations, D.ieunous en préserve. On ne les a pas laissése comporter avec la détermination et lapuissance d’un maître du monde.Par contre, actuellement et dans notregénération, on peut voir que les troublesdu passé n’existent plus et que lesnations permettent aux Juifs de se com-porter selon leurs désirs. De plus, nonseulement les Juifs peuvent se compor-ter selon leur volonté, mais les gouver-nements des nations du monde leurapportent de l’aide! Et plus encore, lesenfants d’Israël peuvent accomplir laTorah et les Mitsvot dans leur environ-nement privé. Et nous pouvons voiractuellement, qu’il est plus aisé de s’im-poser et même que tous sont devenusaptes à recevoir le Judaïsme, la Torah etles Mitvsot. Et pour les nations, les SeptMitsvot des enfants de Noé (12).

Didan Notsa’h, nous avons gagné!Le fait que «Yehuda l’a rencontré», ladétermination, la puissance et ladomination des enfants d’Israël sur lemonde, dans notre génération estencore plus explicite le jour du 5Tevet. Car ce jour est relié avec lalibération des prisonniers, les livres etles écrits de nos saints maîtres, nosRebbeïm, nos princes qui ont été déli-vrés selon un accord et l’aide du tribu-nal des nations aux yeux de tous lespeuples, dans un tribunal fédéral.Mais il y a toujours des livres et desmanuscrits de mon beau-père, leRabbi Rayats, et de son père, le RabbiRachab qui se trouvent en captivitédans cet Etat (la Russie – Ndt), et ilsne sont pas encore revenus à leurplace, alors qu’il y a eu envers eux unordre de la Royauté, ainsi que de celledes nations du monde afin qu’ilssoient libérés.Qu’est-ce que chacun peut faire pouractiver la libération et le retour deslivres et des écrits?La réponse est toute simple: Par lefait que chacun et chacune, hommes,

femmes et enfants, ajoutera à la mai-son, dans sa bibliothèque de nou-veaux livres sacrés emplis de paro-les de Torah, en plus de ce qu’ilspossèdent déjà. On peut même,aujourd’hui s’abonner afin de recevoirrégulièrement les nouveaux livres quiviennent de sortir.De plus, il serait bon d’exploiter lacoutume Juive qui consiste à offrir encadeau des livres sacrés, même pourde jeunes enfants pour une occasionleur appartenant ou avant une fête etc.

Lors de la délivranceEt que soit Sa Volonté, que grâce àtout cela, que chacun s’occupe d’ac-quérir de nouveaux livres, tout cela vaactiver le but de «Vayigach ElavYehuda, Yehuda l’a rencontré», lorsdu rachat du captif, de Benyamin, quetous les livres et les écrits de nossaints maîtres, nos Rebbeïm, nos prin-ces, reviennent à leur place réelle, «lamaison de Rabbénou qui est à Babel(13)», c’est-à-dire au «770 » dont lavaleur numérique est «Paratsta, tu terépandras (14)» et là seront rassem-blés tous les écrits de tous nos saintsmaîtres, nos Rebbeïm, nos princes.Et immédiatement Mamach, vérita-blement, Il nous ramènera nos cap-tifs ainsi que le rachat des captifs detoutes les étincelles de sainteté dumonde. Et tout de suite, MiyadMamach, Mamach, tous les Juifs vont« avec nos jeunes, nos vieux etc. nosfils et nos filles (15)», et «leur argentet leur or avec eux (16)», ainsi quetous leurs livres et leurs écrits, ennotre Terre Sainte, à Jérusalem, laville sainte, sur le mont saint, dans leBeit HaMikdach, le saint Temple, letroisième Temple, dans le Saint dessaints dans lequel se trouve la pierrede soutènement du monde sans aucunchangement depuis la création dumonde (17). Et tout ceci de manièreimmédiate, et Miyad Mamach.

Notes1/ Bérechit Rabba 16.4 - 2/ Meguila 14a - 3/ Esther3 - 4/ Esther 1.8 - 5/ Meguila 12a - 6/ Esther 2.5 -7/ Esther 7.6 - 8/ Rambam – lois de la Techouvadébut du chapitre 5 - 9/ Esther 2.5 - 10/ Mikets41.40 - 11/ Voir Si’ha Vayigach 5750 – Itvaadouyotvol.1 p.106 - 12/ Rambam – Lois des rois 8.10 - 13/Meguila 29a, et voir le Kountrass Beit Rabbénou -14/ Voir Si’hat Vayichla’h/Vayéchev 5752 - 15/ Bo10.9 - 16/ Isaïe 60.9 - 17/ Yoma 54b

Récit

Une Réponse rapide comme l’éclair!

Le Rav Moché Antizdêh, guide spirituel de la communauté ira-nienne de Natanya, rassemble ses affair es et s’apprête à des-cendre de l’avion, qui vient de se poserà « Kennedy Airpor t ».

Il s’empresse, dans le flot des passa-gers, de rejoindre la salle où l’ondélivre les autorisations d’entrée surle territoire des Etats-Unis. Il désireplus que tout arriver au 770 pour yfaire sa Téfila à l’heure avec le«Mynian» du Rabbi Roi Machia’hChlita, mais c’est à ce moment queles choses commencent à se compli-quer...L’épisode qu’il relate s’est passé à laveille du Chabbath «‘Hayé-Sarah»,le vendredi 26 ‘Hechvan à l’aube:«Contrairement aux fois précéden-tes, je me suis heurté ce jour-là à unedureté incompréhensible de la partdes employés de l’immigration. Dèsque je pénétrai dans le terminal decontrôle des visas, je fus conduitvers la salle d’attente de l’InspectionFédérale, où se trouvaient déjà plu-sieurs personnes d’allure islamique.L’employé qui m’avait conduit làjustifia cette démarche en m’expli-quant que, du fait que mon passe-port indiquait une origine iranienne,j’avais le choix entre une longueattente avant mon interrogatoire parles inspecteurs de l’aéroport, ou unembarquement sur le prochain volde retour pour Israël. Au tonemployé par mon interlocuteur et auchoix qu’il m’offrait, je compris queje n’allais pas sortir de sitôt de celieu. C’est pourtant l’option que jepris. Au fur et à mesure que letemps passait, je sentais ma tensionaugmenter du simple fait que per-sonne ne m’avait expliqué quel étaitle problème et par quel processus jedevrais passer.« Si j’avait au moins un livre des «Igueroth Kodech», pensai-je à cemoment,« je pourrais interroger leRabbi Roi Machia’h Chlita sur cequ’il me faut faire ». Je me sentais àbout de solutions, jusqu’à ce que jeme souvienne de l’histoire bienconnue, arrivée au «Machpiya»‘hassidique Reb Mendel Futerfass.Celui-ci se trouvait dans un bagnesoviétique, sans moyen naturel decontacter le Rabbi, aussi décida t-ilde se connecter à lui par la pensée. Ilse tint debout dans un coin de sa cel-lule, se concentrant pour retrouvermentalement le saint visage duRabbi, auquel il demanda sa béné-diction pour sortir de cet enfer. Labénédiction se réalisa, et c’est enarrivant à Londres qu’il apprit de safamille qu’ils avaient reçu peu detemps après une lettre du Rabbi,confirmant que sa demande debénédiction avait bien été reçue...Je ne perdis pas un instant, me diri-

geai vers un coin de la pièce et ima-ginai, moi aussi, le saint visage duRabbi Roi Machia’h Chlita. Je luidemandai alors que, puisque j’étaisvenu pour assister au CongrèsMondial des Emissaires, il me soitfait un miracle pour que je soislibéré au plus vite de toute cette his-toire.A partir de cet instant, les événe-ments se précipitèrent. Il s’écoula àpeine quelques minutes et unehôtesse d‘«El Al » apparut.Passant devant la salle d’attente, ellem’avait remarqué et elle s’enquéraitde la raison pour laquelle j’attendaislà. Je la mis au courant de ce quim’arrivait, et elle me dit aussitôt,avant d’être avalée par le couloirdans lequel s’ouvraient de nom-breux bureaux, que je n’avais pas àm’inquiéter, et qu’elle était précisé-ment là pour ce genre de problèmes.Au bout de quelques instants, je fusappelé au bureau de l’inspecteur, oùl’hôtesse se trouvait déjà, pour ser-vir d’interprète entre nous.L’inspecteur m’interrogea entreautres sur la période où j’étaismonté en Eretz Israël, et il medemanda si j’avais conservé descontacts avec quelqu’un resté enIran.Je répondais du mieux que je pou-vais, tout en pensant qu’il étaitmaintenant un peu plus de neuf heu-res, et que je voulais plus que toutme joindre au «Minyan » duRabbi Roi Machia’h Chlita. Je saisisl’occasion d’un instant de silencepour dire à l’hôtesse que j’étais undélégué du Rabbi de Loubavitch,que je me rendais précisément chezlui, et je demandai à celle-ci de bienvouloir traduire cela pour l’inspec-teur.La conséquence fut extraordinaire etimpossible à expliquer: dès quel’inspecteur entendit de l’hôtesse lenom de celui chez qui je me rendais,il mit aussitôt fin à l’interrogatoire,apposa sa signature sur mon passe-port, et m’accompagna avec défé-rence vers la sortie.En sortant de l’aéroport, en compa-gnie de l’hôtesse, celle-ci me confiaque c’était la première fois qu’ellevoyait quelqu’un libéré aussi vite,après qu’il ait été mis en examen parles services d’immigration à causede son pays d’origine!

Extrait de l’hebdomadaire « LeCourrier de la Guéoula»édité parl’Association Chaaré Bina - Paris

Page 4: Newsletter n°192

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mRécit Un Doctorat sur le Rabbi Roi Machia’h Chlita…« Lorsque j’étais enfant », nous raconte le ProfesseurDahan, « je me souviens très bien de l’arrivée du «Tank ‘Habad » avecsa musique et ses décorations bariolées, une véritable révolution pourl’époque. Nous recevions de l’argent pour‘Hanouka avecdes photos du Rabbi Roi Machia’h Chlita ; j’étais émerveillé. Le visage du Rabbi m’enchantais toujours et il semblait me dire:« Qu’est-ce que tu cherche là bas? Viens ici... ». Et cette voix intérieure, ce visage de sainteté et de sagesse me touchait.Toutefois, ceci n’entraina pourl’heur e, aucun changement dans ma vie.

Si à l’âge de dix ou douze ans, je trou-vais souvent dans la synagogue des dis-cours du Rabbi que je feuilletais, ils neprovoquaient chez moi qu’un choc cul-turel, et pour dire la vérité... je n’y com-prenais pas grand chose! En réalité, dans mon adolescence j’eusbeaucoup de difficultés dans les étudesen général et à l’école en particulier.Aussi, dès que j’en eus la possibilité, jem’engageais dans l’armée pour yexprimer la part de mon être bien pluslié au physique qu’a l’intellect. Je ser-vis dans le douzième bataillon del’unité des Golani. C’est là que toutema vie à basculée, par un tragique acci-dent qui m’arriva dans les plaines duGolan, près de la frontière de la Syrie. L’histoire s’est produite lorsque notreunité rentra d’un exercice. Pendant lanuit, lorsque nous étions sur la route eten chemin pour la base, nous sommespassés par une route en slalom prèsd’un mur de basalte, et de part et d’au-tre, se trouvaient des champs soigneu-sement minés par nos ennemis achar-nés. Brusquement, à un certainmoment, notre véhicule a percuté lemur, la voiture s’est retournée et noussommes tombés dans un champs demines. La roue de secours se détachade son socle et me broya le dos. J’aiperdu la sensation de tout mon corps, etmes jambes se sont torsadés commedes «Bissli ». J’essayai de les bougermais ne sentais rien. J’ai alors calme-ment signalé à mon ami : «il me sem-ble que quelqu’un à été tué… Essayede bouger son corps d’au dessus dumien parce que je n’arrive pas à merelever ». Mon ami m’a regardé avec étonne-ment: « il n’y à personne là, à part toi,nous sommes totalement isolés. Je vaistirer en l’air pour que quelqu’un nousremarque et nous envoie du secours».Ce n’était pas quelqu’un d’autre surmoi, c’était mon propre corps déforméque je ne reconnaissais pas ! Nousn’avions aucun équipement de radio etnotre situation au beau milieu d’unchamp ennemi était critique.Finalement quelqu’un nous remarquaet nous envoya de l’aide. A cause desmines éparpillées dans tout le champset qui interdisaient l’accès à tout véhi-cule, ils nous ont sortit de là au moyend’une corde jetée depuis un hélicop-tère. En ce qui me concerne, je fus rapi-dement transporté au centre hospitalierRambam. Après un mois et demi dans ce centre età la suite de nombreuses opérations, jefus transféré à l’hôpital de TelHaChomer. Suite à l’accident, mafamille tenta de demander pour moi des

bénédictions à toute sorte deTsaddikim. Mon oncle se rendit chezun Rav kabbaliste de Jérusalem et reçuune huile particulière qu’il devait pas-ser sur mon corps à des heures précises.Ma tante, elle, s’adressa à un Rav dansle nord d’Israël qui lui dit que la para-lysie s’était installée sur mon corps «parce que j’avais été terrifié à l’idée derester sur place et de ne pas m’en sortir.De ce fait, il serait bon qu’elle retourneà l’endroit de l’accident et prenne de laterre pour me la verser dessus». Mapauvre tante s’évertua donc contrevents et marrées jusqu’à la frontière deSyrie pour prendre de la terre à l’en-droit de l’accident. Et malgré le dangerd’une telle entreprise, elle me ramenacette « terre miraculeuse» jusqu’àmon lit de malade pour la verser surmes jambes inertes alors qu’un instantplus tôt, mon oncle était pareillementapparu avec son huile !Et pour souligner le comique de lasituation, c’est précisément au momentoù mon oncle eut fini son œuvre quiconsistait à m’enduire d’huile d’onc-tion, qu’il eut l’agréable surprise del’arrivée inopinée de ma tante quidéversa généreusement sa terre surl’huile toute brillante soigneusementétalée à l’heure dite par mon oncle.Imaginez mon impression, couché surmon lit de malade, paralysé, le corps àmoitié étouffé d’huile et de terre et nevoulant pas faire de la peine à mes gen-tils oncle et tante qui faisaient ce qu’ilscroyaient être bon pour moi, lorsqueapparut sur ce fait une autre tanteavec un télégramme du Rabbi deLoubavitch, dans lequel étaientécrits uniquement ces quelquesmots: « Vérification de ses Tefilin etMézouzot, et qu’il fasse de son mieuxpour renforcer son service de D.ieudans sa nouvelle situation». Mes proches furent terriblement déçusdu message où n’apparaissait pas unseul mot d’encouragement… Pourtant,c’était pour moi «la chose la plus

forte! » justement parce qu’il n’y avaitlà que des mots simples, sans promes-ses, sans ciel et terre, sans huiles nipoussière... Sans rien! Uniquement lavérité, des mots qui me propulsaientvers une vie nouvelle.Le Rabbi vou-lait me dire : c’est ta situation ;essaie de vivre avec, de t’y confron-ter. Essaie de découvrirlà des chosesque tu peux changer. J’étais tellement saisi par le message duRabbi que je ne pouvais plus m’arrêterde lire et je me suis dit que je voulais,sans savoir comment, revenir à l’ex-pression de mon Judaïsme...».Par la suite, en se confrontant à un nonjuif qui en savait plus que lui, Dahandécida de prendre possession de sa cul-ture Juive tandis que parallèlement, ils’investit dans des études universitairesjusqu’à devenir un célèbre conféren-cier. Son doctorat porta sur le sujet d’unhomme de vérité : «Le Rabbi deLoubavitch en tant que RoiMachia’h». Par la suite, le Professeur Dahan nousdémontra qu’il n’existe pas de dichoto-mie absolue entre l’univers divin et laréalité terrestre. Au sein même de l’uni-

versité, Dahan a su dévoiler et affirmerson attachement au Rabbi RoiMachia’h Chlita. Puis, il nous fitremarquer que le Rabbi est le premier àavoir systématiquement porté des réfé-rences sur un quart de la page de seslivres et de ceux des autres Rabbi de‘Habad plutôt que d’imprimer unique-ment des commentaires attenants. Ce n’est pas là une habitude des textesde Torah mais plutôt un souci «scien-tifique » car le Rabbi démontre ainsique tous ces enseignements ont tou-jours une source que l’on peut vérifierdans les textes. Puis, il déclara:«Lorsque tu te trouve dans une situa-tion de brisure, les gens essaient de tedémontrer qu’ils ont un lien avec lesmondes supérieurs et qu’ils peuventsans aucun doute t’aider. Alors com-mence l’espoir fou et puis tu commen-ces à pénétrer dans un monde totale-ment imaginaire… Mais voici qu’ar-rive un homme qui lui, connait l’ab-solue vérité et qui te confronte avecle meilleur de toi même et bien plus,avec la réalité que D.ieu à créé pourtoi afin de te grandir au delà de tout.C’est là l’action du Machia’h dansnotre vie ; non pas un Machia’h d’hier,intemporel, mais un Machia’h immé-diat dans notre vie actuelle, quel quesoit notre état, la Guéoula peut noussurprendre lorsque nous donnons lemeilleur de nous même dans cette réa-lité terrestre !»C’est justement là que Dahan débutaune nouvelle existence par la force dela réalité insufflée par le Rabbi RoiMachia’h Chlita en une seule phrase :«et qu’il fasse de son mieux pourren-forcer son service de D.ieu dans sanouvelle situation».

Traduit de la Si’ha HaGuéoula

Guéoula

Les baisers de Ta boucheDif férents textes établissentqu’après la résurrection des morts,quand revivront les Patriarches etMoché notre maître, le Machia’henseignera la dimension profondede la Torah à tout le Peuple, y com-pris aux Patriarches et à Moché.C’est le sens du verset: « Il m’en-ivrera des baisers de sa bouche»,qui décrit la révélation de cetenseignement profond, «le secretde ses raisons et le mystère de sesexplications cachées». C’est là ceque le Machia’h accomplira.Pour se préparer à tout cela, ainsi

qu’il est dit : « Ceux qui le goû-tent méritent la vie», on doit dif-fuser les sources de la dimensionprofonde de la Torah, préfigurantla révélation du monde futur,auprès de chaque Juif, tout commele Machia’h délivrera son ensei-gnement à l’ensemble du Peuple.Plus l’on diffuse les sources à l’ex-térieur et plus l’on hâte la révéla-tion du monde futur, avec la venuede notre juste Machia’h.

(Discours du Rabbi Roi Machia’hChlita, Vaéra 5743-1983)