N4 - Tous les expos é s N4 Claudine Peyrat & Paul Franchi Cannes Jeunesse Plongée version...
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N4 -N4 -
Tous les exposés N4 Tous les exposés N4
Claudine Peyrat & Paul FranchiCannes Jeunesse Plongéeversion 23/10/2002
AvertissementCe document est destiné à un usage privé et non à une diffusion publique : il s’agit d’une compilation faite dans le cadre d’une préparation au MF1 à partir des ouvrages cités en référence, avec notamment des emprunts de figures et de schémas.
2
Tous les exposés Niveau IVTous les exposés Niveau IV
Références Physique Anatomie &
Physiologie Tous les Accidents
Barotraumatismes ADD Biochimiques Noyade Froid Apnée Dangers du milieu
Tables- utilisation Tables- conception Plongées aux Mélanges Plongées en Altitude Matériel Organisation des Plongées Matelotage Réglementation
N4 -N4 - 3
Références Références • Sur le Web
•ABYSS:http://www.abysmal.com/tech-articles.html•LAURENCE MARTIN:http:/www.mtsinai.org/pulmonary/books/scuba/welcome.htm •VINCENT IOZZO:http://www.chez.com/iozzo/•Cours de Plongée au Nitrox, Aldo Ferrucci, 1999•Manuel US Navy•Supports de Cours Cannes - Jeunesse•Niveau I, Blandine Blanc & Fred Durand, 1994•Niveau IV, Blandine Blanc & Fred Durand, 1996•Niveau II, Claudine Peyrat & Paul Franchi, 1997•Nitrox I & II, Claudine Peyrat & Paul Franchi, 2000
•Ouvrages•Guide de Préparation au Niveau IV, Paul Villevieille, 5ième édition, 2000•Dossiers de la CTN INFO•La plongée sous-marine à l’air, Philip Foster, 1993•Plongée Subaquatique, Ph. Molle & P. Rey, édition 2000
•FEDES •FFESSM : http://www.ffessm.fr/•FFESSM Bretagne et Loire : http://www.cibpl.ctr.claranet.fr/index.html•PADI : http://www.padi.com/
N4 -N4 - 4
N4 - PhysiqueN4 - Physique
1. Rappels: Unités, Forces, Pressions
2. Flottabilité
3. Compressibilité des gaz
4. Pressions Partielles
5. Dissolution des gaz
6. Optique
7. Son
N4 -N4 - 5 Unités, Poids, Forces, Unités, Poids, Forces, PressionsPressions
1. Expériences vécues
2. Unités SI & dérivées
3. Autres unités & conversions
4. Force
5. Poids
6. Pression dans un fluide
7. Pression Atmosphérique
8. Pression Hydrostatique
9. Applications pratiques
Mano, Détendeur, Gonflage, Avion, Baromètre
6
Rappels : Notion d’unitéRappels : Notion d’unité
Le système international : SIMètre (longueur)Kilogramme (masse)Seconde (temps)Ampère (intensité électrique)Kelvin (températureMole (quantité de matière) Candela (intensité lumineuse)
M
Kg
S
A
K
Ml
C
7
Rappels : Unités dérivées du SIRappels : Unités dérivées du SI
Les unités qui se déduisent du SISurface: m2, Volume = m3
Vitesse= m/s, Accélération= m/s2
etc. Les multiples et les sous-multiples
Préfixes Deci, centi, milli, micro, nano,….Deca,hecto, kilo, mega, giga
Noms différentsLitre (volume) = Déci m3
Newton (force) = kg m/s2
mm de Hg, cm d’eau de mer
8
Rappels: notion de ForceRappels: notion de Force
Une force est une cause capable de modifier le mouvement d’un corps, elle est caractérisée par sa direction, son sens, son intensité son point d’application.
Elle se mesure en Newton
9
Rappels:notion de PoidsRappels:notion de Poids
Le poids d’un corps est la force qui l’attire vers la terre; cette force est dépendante du lieu.
Un objet de masse m, en un lieu où l’accélération de la pesanteur vaut g (9,81 sur terre), a son poids égal à mg.
Ancienne unité : le kilogramme-force1Kgf=9,81N
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Rappels: notion de PressionRappels: notion de Pression
Lorsqu’une force s’exerce sur une surface, l’effet engendré s’appelle une pression.
L’unité SI de pression est donc le N/m2 aussi appelé Pascal (Pa)
Effets d’une pression mis en mouvement du piston dans un détendeur déformation des volumes anatomiques
P = F / S.
11
Les autres unités de pressionLes autres unités de pression
Les multiples :Le bar 1b= 105 PaLe millibar 1 bar =1000 mBL’ hectoPascal 1 hPa =100 Pa
Les autres :Le bar 1b = 105 PaL’atmosphère 1 Atm 1013 mBLe mm Hg:1 Atm 760mm de HgLe psi 1psi 14,5 b
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Pression dans un fluidePression dans un fluide
En tout point d’un fluide la pression s’exerce de manière identique(même valeur) dans toutes les directions.
La force qui résulte de la pression exercée par un fluide sur une surface est toujours perpendiculaire à cette surface
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Pression dans l’eauPression dans l’eau
air
eau
Pression ambiante(absolue)
= Pression
Atmosphérique+
PressionHydrostatique
(relative)
N4 -N4 - 14
Pressions et UnitésPressions et Unités
Pression atmosphérique
au niveau de la mer:
1013 mb ou hPa = 760 mmHg
= 10, 330 m d’eau douce
≈ 1 b
en altitude:
Palt (b)≈ 1- Alt(m)/100
Pression hydrostatique
10m d’eau douce = 0,98 bar
10m d’eau de mer ≈ 1b
Pression absolue en mer
Pabs (en bar) 1+(Prof(m) /10)
Profondeur en mer
Prof(m) (Pabs(b) -1) * 10
Profondeur en lac (altitude): Prof(m) (Pabs(b) –Patm(b)) * 10
Pression en altitude
P (en bar) Patm (en bar)+(Prof(m)/10 )
N4 -N4 - 15 Conversion des unités de Conversion des unités de pressionpression
bar mmHg
Pa
hPa
* 102/102
* 760
/760
* 105
/105
psi
103/14,5
/14,5
mbar
N4 -N4 - 16
FlottabilitéFlottabilité
Lestage, Poumon Ballast, etc.
Pourquoi du plomb ?
Relevage d’objets lourds
Flottabilité d’un bloc Acier/alu
Expériences vécues Rappel: Unités, Forces et Poids Principe d’Archimède Poids apparent Flottabilité Lestage Poumon ballast
Applications pratiques
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Théorème Théorème d’Archimède d’Archimède
Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui une poussée (force) verticale dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé
Cette force s’exerce sur le centre de carène de l’objet (centre de gravité du volume immergé)
PArchim = VOLimmergé * fluide
Masses volumiques
eau douce = 1 Kg/l
eau de mer = 1,025 Kg/l
air (niveau mer) = 1,293 g/l
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Poids apparentPoids apparent
ArchimèdedPousséePoidsPapparent '
Un objet de poids apparent positif coule
Un objet de poids apparent négatif flotte
Un objet de poids apparent nul est en équilibre
Moins lourd que çà ne Moins lourd que çà ne parait!parait!
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Poumon ballastLestage du plongeur
Salinité de l’eauEpaisseur de la combinaisonType de bouteille
Gilet de stabilisationParachute de relevageParachute de signalisation
Flottabilité et équilibreFlottabilité et équilibreAides toi et Archimède Aides toi et Archimède
t’aideras !t’aideras !
20
Un plongeur en maillot a une masse de 70 kg pour un volume de 69 litres (à expiration forcée) et 73 litres (à inspiration forcée).
Il met sa combinaison de masse 2 kg pour un volume de 10 litres. Sa bouteille pèse a une masse de 18 kg pour un volume extérieur de 14 litres.
Poids apparent et flottabilité de ce plongeur en eau douce, en eau de mer ?
Lestage des plongeursLestage des plongeursMieux vaut expirer que se Mieux vaut expirer que se
charger !charger !
21
Poids apparent des blocsPoids apparent des blocs
On lit sur le corps d'un bloc Roth 230 b en acier : Poids = 18 kg Volume = 12 l
La masse volumique de l'acier est de 7,8 kg/l et l’air a une masse spécifique de 1,3 kg/l.b
Quel est le poids apparent de ce bloc dans l’eau, lorsqu’il est vide? plein d’air ?
On lit sur le corps d'un bloc Luxfer 232 b en alu : Poids = 16,1 kg Volume = 12,2 l
La masse volumique de l'alu est de 2,7 kg/l Quel est le poids apparent de ce bloc dans l’eau,
lorsqu’il est vide? plein d’air ?
Un bloc peut en cacher un Un bloc peut en cacher un autre !autre !
N4 -N4 - 22
Compressibilité des gazCompressibilité des gaz Expériences vécues Rappel: Unités et pressions
Loi de Boyle & Mariotte Variation avec la profondeur Quantité de gaz & Autonomie Prévention des Barotraumatismes Loi de Charles Compresseur
Applications pratiques
Gilet, Parachute, pompe à vélo, mongolfières
quelle quantité d’air dans un bloc ?
Gonflage des blocs avec tampons
Profondimètre à capillaire
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Variation du volume en fonction de la Variation du volume en fonction de la pressionpression
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Loi de Boyle(1627-91) Mariotte(1620-84)Loi de Boyle(1627-91) Mariotte(1620-84)
A température constante, A quantité de matière constante
La pression d’un gaz est inversement proportionnelle à son volume:
PV= constante
A moins que ce ne soit Mariotte-A moins que ce ne soit Mariotte-Boyle!Boyle!
N4 -N4 - 25
Causes des barotraumatismesCauses des barotraumatismes
Cavité fermée
Sinus, Oreille,Prothèse, caisson
Prof(m)
Pabs(bar)
Vol(l)
Cste
0 1 4 4
10 2 2 4
30 4 1 4
implosionPlacage de Masque,Coup de ventouse,
Dents
succion
explosion
Alvéoles pulmonaires,Dents,Sinus, Oreilles
Estomac, intestins
déformation
N4 -N4 - 26
Remontée au giletRemontée au gilet
Prof(m)
Pabs(bar)
Papp(kg)
Vol(l)
Flot.
3 1,3 0 0 =
10 2 -5 10
10 2 -10 15
20 3 -5 10
20 3 0 5 =
N4 -N4 - 27
Volume minimal du giletVolume minimal du gilet
Prof(m)
Pabs(bar)
VolAir
Combi(l)
VolGilet
(l)
Flot.
3 1,3 15 0 =
20 3 6,5 8,5 =
40 5 3,9 11,1 =
60 7 2,8 12,2 =
Ma Combi: surf= 3m2, vol=21l, dont 15l de bulles d’air fermées
N4 -N4 - 28
Relevage des ObjetsRelevage des Objets
Prof(m)
Pabs(bar)
Poids(kg)
Vol(l)
Papp(kg)
0 1 20 30 -10
10 2 20 15 0
20 3 20 10 +10
+
-
=
N4 -N4 - 29
Calcul de consommationCalcul de consommation
Prof(m)
Pabs(bar)
PVdu bloc
Réserve Air dispo(en l)
Cons(l/min)
Durée (min)
0 1 200x12 50x12 1800/1 12 150
10 2 200x12 50x12 1800/2 12 75
20 3 200x12 50x12 1800/3 12 50
40 5 200x12 50x12 1800/5 12 30
1800 litres
360 litres
N4 -N4 - 30 Equation caractéristique des gaz Equation caractéristique des gaz parfaitsparfaits
P V = n R T
P V
T
Boyle (1627-91) & Mariotte (1620-84)
« à température fixée » PV = Cste
= Cste Charles (1798)
« à volume fixé » P/T = Cste
Gay-Lussac (1802)
« à pression fixée » V/T = Cste
La constante des gaz parfaits
Le nombre de molécules dans
une mole
La température en ° Kelvin
Loi de Dalton
PpG = PM * %G
N4 -N4 - 31 Pourquoi 3 ou 4 étages dans les Pourquoi 3 ou 4 étages dans les compresseur ?compresseur ?
Etage 3x 6
Etage 2x 6
Etage 3x 6
PVBloc
Débit(l/
min)
Durée (min)
216 l à 1 b
36 l à 6 b
6 l à 36 b
216x12 216 12
36 là > 6 b
6 là > 36 b
1 là 216 b
196x12=216x12
x293/323
à T=273+50°
à T=273+20°
N4 -N4 - 32 Pressions partielles des Pressions partielles des gazgaz
Expériences vécues Rappel: Unités et pressions
Pression partielle Composition de l’air Loi de Dalton Composition de l’air Intoxications O2,N2, CO, CO2
Applications pratiques
Toxicité des gaz:
Comment se comporte l’air que nous respirons en plongée ?
Pourquoi une limite juridique à 60 m ?
Plongées aux mélanges
Traitement hyperbares
33
L’air est un mélangeL’air est un mélange
Dans de l’air il y a :Oxygène : 20,93 %Azote 79,03 %Gaz carbonique 0,03%Quelques traces de gaz rares
Air simplifié en plongée:Oxygène : 21 %Azote 79 %
34
Loi de DaltonLoi de Dalton
Définition : la pression partielle d’un gaz G dans un mélange M est égale à la pression qu’il aurait s’il occupait seul tout le volume occupé par M.
Loi:
GMG PPP .%
PPG : Pression Partielle de G
PM : Pression de M
%G : Quantité de G / Quantité de M
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Pour les dyslexiques de la règle de troisPour les dyslexiques de la règle de trois
Moyen facile de se rappeler des formules:
Pp = Pa * %
Pa = Pp / %
% = Pp / Pa *
36
Un Dalton peut en cacher un autreUn Dalton peut en cacher un autre
La somme des pressions partielles des composants d’un mélange est égale à la pression du mélange.
Pour l’Air
PAbs = PPN2 + PPO2
Et pour tous les NITROX
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Dalton, coupable?Dalton, coupable?
Toxicité des gazHyperoxie et hypoxie: PPO2
Hypercapnie: PPCO2
Narcose: PPN2
Empoisonnement par un polluant: PPCO
Obligation d’utiliser dans un compresseur des huiles qui ne vont pas carboniser aux PPO2 rencontrées
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HyperoxieHyperoxie
En immersion l’oxygène peut être toxique dès que PPO2 atteint 1,6bProfondeur maxi d’un palier à l’O2Profondeur maximum d’une plongée à l’airProfondeur maximum d’une plongée au Nitrox
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Intoxication par un polluantIntoxication par un polluant
Norme de non toxicité: Pression partielle de CO2 maximum = 10 mb.
Supposons que nous ayons 0,3 % de CO2 dans l'air.
A quelle profondeur cet air dépassera-il la norme ?
N4 -N4 - 40
Dissolution des gazDissolution des gaz Expériences vécues Rappel: Unités et pressions
Dalton
1. Loi de Henry
2. Etats de saturation
3. Qté de gaz et Tension
4. Saturation critique
5. Désaturation
6. Facteurs de dissolution
7. Causes des ADD
8. Applications pratiques
Boissons gazeuses, d’où viennent les bulles ?
Qu’est ce que les poissons respirent ?
Calcul des tables
Traitements hyperbares
41
Loi de HenryLoi de Henry
A température constante A saturation
La quantité de gaz dissoute dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle de ce gaz sur ce liquide.
42
Une expérience virtuelleUne expérience virtuelleles seules qui réussissent toujours !!les seules qui réussissent toujours !!
1b3 b
Après l’appui, le piston descend d’abord seul (une nouvelle quantité de gaz se dissous) puis se stabilise: c’est un état de saturation
1b1 b
1b 1b1 b
3 b1b
3 b
Un relâchement rapide de la pression, fait apparaître des bulles dans le liquide
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Saturation: atteinte ou pas ?Saturation: atteinte ou pas ?
Saturation = état d’équilibre, le fluide ne peut pas dissoudre plus de gaz (sans changer P ou T)
Sous-saturation : le fluide peut encore absorber du gaz
Sur saturation : la pression a diminué, le fluide doit « rendre » du gaz
Attention : solubilité d’un gaz dans un liquide
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Tension d’un gaz dans un liquideTension d’un gaz dans un liquide
A saturation, on dit que la tension du gaz dans le fluide est égale à la pression partielle ambiante du gaz PpG
Pour les autres états, c’est la pression que devrait avoir ce gaz pour qu’à saturation il y ait la même quantité de gaz dissoute : A sous–saturation, la tension est inférieure à PpG et elle
augmente vers la valeur de PpG A sur–saturation, la tension est supérieure à PpG et elle
diminue vers la valeur de PpG
D’après la loi de Henry, la tension mesure bien la quantité de gaz dissoute.
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Facteurs de dissolution en plongéeFacteurs de dissolution en plongée
FluideGaz
Eauà 37 °
EauÀ 90°
HuileÀ 37°
O238 23 120
N220 14 70
CO21400 900 ?
He 10 11 15
Pression (profondeur) Durée Température (froid) Surface de contact (tissu) Agitation (effort) Solubilité (tissu)
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SUR_SATCRITIQUE
3 b
5 b
+
++ +++
++++ +++++
SOUS-SAT
SOUS-SAT
SAT
+++++
++++
SUR-SAT
++
SUR-SAT
1 b
Chaque correspond à une PpN2 de 0,8 b
+++
SUR-SAT
Palier de désaturation
Profil de plongée et saturation en N2Profil de plongée et saturation en N2
+
SAT
SAT
explosion
++
SUR-SAT
Vitesse <15m/min
Vitesse excessive
N4 -N4 - 47
Optique sous-marineOptique sous-marine1. Expériences vécues
2. La réflexion de la lumière
3. La réfraction
4. L’absorption
5. La diffusion
6. Applications pratiques
Le bâton brisé
L’effet « Marseillais»
Le grand bleu
La nuit avant le coucher du soleil
L’éclairage et la mise au point en photo sous-marine
48
RéfractionRéfraction
L’indice de réfraction n est caractéristique des matériaux transparents: n = c /v (vitesses de la lumière dans le vide et dans le matériau)
La réfraction se produit à la jonction de matériaux d’indice de réfraction différents et fait dévier la trajectoire d'un rayon de lumière .
Pour l’eau n =1,33 Pour le verre n =1,5
49
D’où l’utilité du masqueD’où l’utilité du masque
dans l’air dans l’eau sans dans l’eau avec
masque masque
50
Et on est tous des Et on est tous des marseillais !!marseillais !!
Le champ de vision est diminué
La profondeur de champ de l’appareil photo est diminuée
Plus gros (Taille x 4/3)
Plus proche (Dist. x ¾)
48° maxi
51
Optique sous-marineOptique sous-marine
Absorption lumineuse:Absorption lumineuse:•Intensité lumineuse: Intensité lumineuse:
0m0m 1m1m 10 m10 m 20m20m 40m40m 400m400m100%100% 40%40% 14%14% 7%7% 1,5%1,5% 0%0%
•Disparition des couleurs: Disparition des couleurs: 0m0m 5m5m 15 m15 m 25m25m 60m60m 400m400m
rougerougeorangeorangejaunejaunebleu bleu noir-noir-blancblanc
Absorption lumineuse:Absorption lumineuse:•Intensité lumineuse: Intensité lumineuse:
0m0m 1m1m 10 m10 m 20m20m 40m40m 400m400m100%100% 40%40% 14%14% 7%7% 1,5%1,5% 0%0%
•Disparition des couleurs: Disparition des couleurs: 0m0m 5m5m 15 m15 m 25m25m 60m60m 400m400m
rougerougeorangeorangejaunejaunebleu bleu noir-noir-blancblanc
Diffusion :Diffusion : Effet du à la réfraction et à la Effet du à la réfraction et à la réflexion des rayons lumineux sur les réflexion des rayons lumineux sur les particules en suspension dans l’eau.particules en suspension dans l’eau.
Diffusion :Diffusion : Effet du à la réfraction et à la Effet du à la réfraction et à la réflexion des rayons lumineux sur les réflexion des rayons lumineux sur les particules en suspension dans l’eau.particules en suspension dans l’eau.
Avec une lampe, les paysages sous marins reprennent de la couleur (application à la photo sous-marine)
N4 -N4 - 52
Son sous-marinSon sous-marin1. Expériences vécues
2. Vitesse du son
3. Direction
4. Communications
C’est pas vraiment « le monde du silence »: Mais d’où vient tout ce bruit ?
Dans l’air 330 m/s
Dans l’eau 1500 m/s
Pas d’effet stéréo:
manque de séparation des 2 oreilles
résonance crânienne
Donc localisation difficile de la sourceCommunications entre plongeurs
avec la surface (moyens de rappel)
Entre mammifères marins
Guide de palanquée: éduquer les plongeurs encadrés
N4 -N4 - 53 N4 – Anatomie & N4 – Anatomie & PhysiologiePhysiologie
1. Audition & Equilibre
2. La respiration
3. La circulation
4. Le sang et les échanges gazeux
5. Le système nerveux
6. La vision
7. Les contre-indications
54
Système nerveux : structurellementSystème nerveux : structurellement
Système nerveux centralEncéphale
CerveauCerveletTronc cérébral
Moelle épinièreSystème nerveux périphérique
Nerfs crâniensNerfs rachidiens
55
Système nerveux : fonctionnellementSystème nerveux : fonctionnellement Le système nerveux somatique correspond au système nerveux moteur et sensitif.
maintien des attitudes des mouvements volontaires et involontaires, Acquisition d’informations sensorielles.
Le système nerveux végétatif, qui régule les différentes fonctions automatiques de
l’organisme : digestion, Respiration Circulation artérielle et veineuse sécrétion excrétion
Ce système nerveux végétatif comprend : le système nerveux parasympathique (ralentissement général des organes,
stimulation du système digestif). Il est associé à un neurotransmetteur : l’acétylcholine.
le système nerveux sympathique, ou orthosympathique, correspondant à la mise en état d’alerte de l’organisme et à la préparation à l’activité physique et intellectuelle. Il est associé à l’activité de 2 neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline
56
Contre-indications neurologiques Contre-indications neurologiques
Définitives TemporairesEpilepsieDéficience sévèrePertes de connaissance itérativesEffraction méningée chirurgicale
Traumatisme crânien
57
Système cardiovasculaireSystème cardiovasculaireComprend
Vaisseaux sanguinsCœur Sang
AssureLa distribution du sang à tout l’organisme
OxygénationÉlimination des déchetsTransport Homéostase
58
59
Zoom sur le coeurZoom sur le coeur
Le cœur est constitué de deux pompes indépendantes
60
La systoleLa systole systole auriculaire : durée 0,1sContraction des deux oreillettes.
Légère augmentation de pression dans les ventricules
systole ventriculaire : durée 0,3s.fermeture des valvules auriculo-ventriculaires.
Contraction des ventricules• phase isométrique : la pression dans le ventricule est
inférieure à celle de l’artère correspondante : les valvules sigmoïdes restent donc closes.
• phase d’éjection : dès que la pression a une valeur au moins égale à celle de l’artère correspondante, les valvules sigmoïdes s’ouvrent .
61
La diastoleLa diastole
diastole : durée 0,5s –Fermeture des valvules sigmoïdes
–Remplissage des oreillettes
–Ouverture des valvules auriculo-ventriculaires et début de remplissage des ventricules.
62
Régulation cardiaqueRégulation cardiaque
Locale : via le nœud sinusal et le nœud auriculo-ventriculairePace maker naturel du cœur120 battements/seconde
Central : centre cardiaque autonomeOrthosympathique: accélérationParasympathique: ralentissementQui reçoit des infos via des barorécepteurs et
des chémorécepteurs
63
Quelles infos?Quelles infos?
barorécepteurs (mesure la pression sanguine) au niveau de la crosse aortique, au départ des sous-
clavières gauche et droite ainsi que dans les artères carotides externes,
au niveau du tronc de l'artère pulmonaire et dans ses branches de division gauche et droite;
dans les ventricules.
chémorécepteurs (mesure les PPO2, PPCO2 et Ph du sang) au niveau: des noyaux du centre cardio-vasculaire
bulbaire, des carotides, de la crosse aortique.
64
Rythme cardiaque (Hausse)Rythme cardiaque (Hausse)
Baisse de la PPO2, Augmentation de la PPCO2, Baisse du Ph, Baisse de la pression
Stimulation du système cardiaque (ortho)sympathiqueInhibition du système cardiaque parasympathique
production d’adrénaline et Augmentation de la fréquence cardiaque
65
Hausse de la PPO2, Baisse de la PPCO2, Hausse du Ph, Hausse de la pression
Stimulation du système cardiaque parasympathiqueInhibition du système cardiaque orthosympathique
production d’acétylcholine et Baisse de la fréquence cardiaque
Rythme cardiaque (Baisse)Rythme cardiaque (Baisse)
66
La circulationLa circulation
67
Le sangLe sang
Plasma 55% Transport : nutriments, hormones, gaz,
vitamines, déchetsEléments figurés
Globules rouges (transport de l’oxygène)Globules blancs (protection contre les
agressions)Plaquettes (hémostase)
68
Tous les rôles du sangTous les rôles du sang Transport
de l’oxygène, des substances nutritives vers les cellules des produits de dégradation du métabolisme cellulaire vers les émonctoires des hormones produites par les glandes endocrines vers les cellules cibles de l’eau
Homéostase: maintien de la composition du milieu intérieur en particulier les liquides
interstitiel et intracellulaire, maintien de la température corporelle.
Défense de l’organisme: contre les infections et agressions grâce aux anticorps et aux globules blancs contre la perte sanguine elle-même grâce au système de la coagulation ou plus
précisément de l’hémostase.
69
Contre-indications cardiovasculairesContre-indications cardiovasculaires
Définitives Temporaires
Cardiopathie congénitaleInsuffisance cardiaquePathologie à risque thrombotiqueShunt droite- gauche
Hypertension arteriellePericardiniteTraitement du rythme cardiaque
70
Le système Le système respiratoirerespiratoire
N4 -N4 - 71
La respiration La respiration
N4 -N4 - 72
La respiration La respiration
N4 -N4 - 73
La ventilation La ventilation
74
Inspirez… Inspirez… un processus actifun processus actif
Influx nerveux des neurones inspiratoires Lors d’une inspiration normale, il y a seulement une
contraction du diaphragme qui s’abaisse. Le volume de la cage thoracique augmente Les poumons suivent à cause de la dépression inter-
pleurale La pression intra–alvéolaire est moins forte que la
pression ambiante Entrée de l’air dans les poumons.
Lors d’une inspiration forcée, (pour faire entrer une quantité maximale d’air dans les poumons) les muscles inter–costaux externes se contractent pour soulever les côtes en plus de l’abaissement du diaphragme.
75
Expirez … Expirez … un processus passifun processus passif
Arrêt de l’influx nerveux des neurones inspiratoires
Les muscles se relâchent Diminution du volume de la cage La pression intra–alvéolaire devient alors plus forte
que la pression ambiante L’air est expulsé en dehors des poumons.
Lors d’une expiration forcée les abdominaux et les muscles inter–costaux interne se contractent pour faire sortir une grande quantité d’air.
N4 -N4 - 76 Les volumes Les volumes pulmonaires pulmonaires
77
Contrôle du rythme respiratoireContrôle du rythme respiratoire
Le centre bulbaire contrôle la fréquence de base
Contrôle volontaireLe centre pneumotaxique qui envoie des
influx inhibiteurs au centre bulbaireLe centre apneustique qui envoie des influx
stimulateurs
78
Selon quelles informations?Selon quelles informations?
Les centres respiratoires fonctionnent de manière automatique, en envoyant périodiquement un influx aux muscles inspirateurs, à un rythme de base de 15 à 20/minutes
Le degré de distension alvéolaire est perçu par des récepteurs alvéolaires qui envoient des informations aux centres. Lorsque le volume courant est supérieur à 2,5l, le réflexe de Hering-Breuer limite l’inspiration:
les parois des bronches et bronchioles contiennent des récepteurs à l’étirement qui transmettent par voie nerveuse des signaux au centre apneustique (inspiratoire).
79
Reprise réflexe de la respirationReprise réflexe de la respiration
o Lorsque la tension de CO2 dans le plasma atteint 60 mm Hg, reprise automatique de l’inspiration.
o En revanche une tension trop basse de O2 (32 mmHg) déclenche une syncope sans avertissement
80
Transport des gazTransport des gaz
Transport de l’O2 : principalement sur l’hémoglobine un peu dissous dans le plasma
Transport du CO270% dans le plasma sous forme d’ions bicarbonates20% sur l’hémoglobine10% Dissous dans le plasma
81
HématoseHématose
La vitesse des échanges gazeux lors de la respiration dépend deDifférences des pressions partielles des gazSolubilité des gazSurface de contact
N4 -N4 - 82 Les échanges Les échanges gazeeux gazeeux
83
Les tensions en CO2 et O2Les tensions en CO2 et O2
Air inspiré 0,3Air alvéolaire 40Sang artériel 40Tissus 50Sang veineux 46Air expiré 26
1601051003040118
CO2 et O2 (en mmHg)CO2 et O2 (en mmHg)
84
Contre-indications pneumologiquesContre-indications pneumologiques
Définitives Temporaires
Insuffisance respiratoireAsthme actifPneumothoraxChirurgie pulmonaire
Pathologie infectieusePleurésieTraumatisme thoracique
85
L’oreilleL’oreilleStructurellement
Oreille externeOreille moyenneOreille interne
FonctionnellementAuditionEquilibreAutoprotection
N4 -N4 - 86
Oreille: Anatomie Oreille: Anatomie
Oreille externeO.moyenne
O. interne
87
Zoom sur l’oreilleZoom sur l’oreille
88
Zoom sur l’oreille interneZoom sur l’oreille interne
89
Zoom sur la cochléeZoom sur la cochlée
1: Canal cochléaire : il contient l’organe de Corti et est empli endolymphe
2: canal vestibulaire: rempli de périlymphe, il commence à la fenêtre ovale
3: canal tympanique :rempli de péripymphe il termine à la fenêtre fonde
5 : nerf cochléaire
90
Fonction auditionFonction audition Oreille externe :
Cornet acoustique : recueille les vibrations de l’air et les focalise sur l’entrée de l’oreille moyenne
Oreille moyenne Transformation du signal sonore par la chaîne des osselets
Concentration du son Filtrage fréquence Adaptation a l’oreille interne
Oreille interne Transforme les vibrations mécanique en influx nerveux
Déplacement du liquide lymphatique Mise en mouvement de cils dans l’organe de Corti Transport d’information au cerveau via le nerf cochléaire
91
Transmission du sonTransmission du son
92
Fonction équilibreFonction équilibre
Seul le vestibule de l’oreille interne joue (plus les yeux, des capteurs de pression sous les pieds, etc.…)Canaux circulaires : perception des rotations :
Mouvement de l’endolympheMouvement des cils des crêtes ampullairesInflux nerveux via le nerf vestibulaire
Utricule, saccule : perception des translations :Mouvement des otolithes fixés sur des cils
Influx nerveux via le nerf vestibulaire
93
Contre-indications ORLContre-indications ORL
Définitives Temporaires
Malformation de la trompe d’EustacheLaryngocèleTrachéotomieADD de l’oreille interne
Episode infectieuxObstruction tubaireSyndrome vertigineuxPerforation tympanique
94
L’oeilL’oeil
95
Contre-indications OphtalmoContre-indications Ophtalmo
Définitives Temporaires
Pathologie vasculaireProthèse ou implant creux
Chirurgie y compris laserDécollement de la retine
96
Autres Contre-indications à la plongée :Autres Contre-indications à la plongée :
Définitives Temporaires
Pathologie vasculaireCertains diabètes
GrossesseTétanieHernie hiataleCaries non traitées
N4 -N4 - 97
Tous les AccidentsTous les Accidents
1. Barotraumatismes
2. ADD
3. Biochimiques
4. Noyade
5. Froid
6. Apnée
7. Milieu
N4 -N4 - 98 Contre-Indications : Contre-Indications :
récapitulatifrécapitulatif
C.I. Définitives C.I. Temporaires
Cardio Cardiopathie congénitaleInsuffisance cardiaque symptomatiqueCardioMyopathie ObstructivePathologie avec risque de syncopeTachycardie paroxystiqueBAV II ou complet, non appareillésShunt D-G découvert après ADD cérébral ou labyrinthique
Hypertension artérielle non contrôléeInfarctus récent et angorPéricarditeTraitement par anti-arythmique ou beta bloquant
O.R.L. Cophose unilatéraleEvidement pétromastoïdienOssiculoplastieTrachéostomieLaryngocèleDéficit audio bilatéral à évaluer par audiométrieOtospongiose opérée
Episode infectieuxPolypose nasosinusienneObstruction tubaireSyndrome vertigineuxPerforation tympanique
Pneumo Insuffisance respiratoirePneumopathie fibrosanteVascularité pulmonaireAsthme actifPneumothorax spontané ou maladie bulleuse, même opérésChirurgie pulmonaire
Pathologie infectieusePleurésieTraumatisme thoracique
Ophtalmo Patho vasculaire de la rétine, choroïde, papilleProthèse ou implant creux
Chirurgie du globe oculaire sur 6 mois, y compris laserDécollement rétinienKératocône
N4 -N4 - 99
Contre-Indications Contre-Indications C.I. Définitives C.I. Temporaires
Neuro EpilepsieSyndrome déficitaire sévèrePertes de connaissance itérativesEffraction méningée neuro-chirurgicale, ORL ou traumatique
Traumatisme crânien grave à évaluer
Psych. Affection psychiatrique sévèreInfirmité Motrice CérébraleEthylisme chronique
Traitement antidépresseur, anxiolytique, neuroleptique, hypnogèneAlcoolisation aiguë
Hémato Pathologies à risque thrombotique
Gynéco Grossesse
Dentaire Caries non traitées
Métabol. Diabète traité par insuline, sulfamides, acarbose ou non équilibré
Tétanie / Spasmophilie
Troubles métaboliques ou endocriniens sévères
Dermato Différentes affections peuvent entraîner des contre-indications temporaires ou définitives selon leur intensité ou leur retentissement pulmonaire, neurologique ou vasculaire
Gastro-Entéro
Hernie hiatale ou reflux gastro-oesophagien
Toute prise médicamenteuse peut être une cause de contre-indication
La survenue d'une maladie de cette liste nécessite un nouvel examen
La reprise de la plongée après un accident de décompression, une surpression pulmonaire, un passage en caisson hyperbare ou autre accident sévère, nécessitera l'avis d'un Médecin Fédéral ou Hyperbariste et devra être visé par le Président de la Commission Médicale
Régionale.
N4 -N4 - 100 Tous les Tous les BarotraumatismesBarotraumatismes
1. Oreilles
2. Sinus
3. Dents
4. SP
5. Estomac, Intestin
6. Masque
7. Coup de ventouse
8. Prothèses, caissons
N4 -N4 - 101
Principe des barotraumatismesPrincipe des barotraumatismes
Prof(m)
Pabs(bar)
Vol(l)
Cste
0 1 4 4
10 2 2 4
30 4 1 4
Cavité fermée
Sinus, Oreille,Prothèse, caisson
implosionPlacage de Masque,Coup de ventouse,
Dents
succion
explosion
Alvéoles pulmonaires,Dents,Sinus, Oreilles
Estomac, intestins
déformation
N4 -N4 - 102
Baros des oreillesBaros des oreilles1. Anatomie
2. Symptômes
3. Quand et qui ?
4. Causes
5. Mécanismes
6. Prévention
7. Facteurs favorisants
8. CAT
Le plus fréquent des accidents de plongée
Concerne surtout les débutants
Souvent dans les premiers mètres
Sensibilité accrue des enfants
N4 -N4 - 103
Oreilles: Anatomie Oreilles: Anatomie
Otite externePerforation tympan
Otite O.moyenneEntorse Osselets
Otite O.interneFistule périlymphe
N4 -N4 - 104 Baros de l’oreille moyenne et Baros de l’oreille moyenne et interne interne
Quand ? Symptômes Mécanismes Causes
A la descente,
souvent prés de la surface
Tympan :
gène (0,3b),
douleur (0,5b), perforation (0,8b)
Syncope
Surpression oreille externe (tympan)
Défaut ou retard d’équilibrage
A la remontée Surpression oreille moyenne
Bouchon externe, mucosité interne
Pendant et après la plongée
Douleur oreille interneacouphènes, surdité
« Coups de piston» ou perforation de la fenêtre ovale
Abus de Valsalva
A la remontée(ne pas confondre avec le mal de mer)
Vertiges, nausées, vomissements
Vertiges Alterno-bariquesde Menière(oreille interne)
Déséquilibre dans les canaux semi-circulaires ou maculaires
N4 -N4 - 105 Oreilles: Prévention des Oreilles: Prévention des baros baros
Quand et Où? Prévention CAT
Avant la plongée
Ne pas plonger si Rhume, Otite, etc.Ni bouchons, ni coton-tigeCagoule pas trop serrée
A la descente Equilibrer tôt Stopper si gène
A la remontée Equilibrer avec BTV ou Toynbee
Pas de ValsalvaStopper si gène
Si symptômes, après plongée
Ne plus plonger Consulter un ORL
Après la plongée
Rincer le «matos »
N4 -N4 - 106 Oreilles: méthodes Oreilles: méthodes d’équilibraged’équilibrage
Quand ? Méthode technique mécanisme
Exclusivement
Pas trop fort
ValsalvaItalie, 1700
Expirer en se pinçant le nez
Surpression des poumons vers TE
Frenzel
All., 1940
Souffler du nez en le pinçant
Surpression des fosses nasales vers TE
ne pas avaler de l’air
ToynbeeGB,1800
Déglutir Equipression par déglutition
À volonté
BTVDelonca,1950Roydhouse,NZ
«vouloir » ouvrir sa trompe
Equipression par ouverture musculaire
Coup de piston
Foramen ovaleShunt pulmonaire
Aérophagieet risque de baro
N4 -N4 - 107 La Surpression pulmonaire La Surpression pulmonaire (SP)(SP)
1. Anatomie
2. Symptômes
3. Quand et qui ?
4. Causes
5. Mécanismes
6. Prévention
7. Facteurs favorisants
8. CAT
Le plus grave des accidents de plongée
Concerne les débutants Risque augmenté prés de la
surface Attention aux exercices de
formation Sensibilité accrue des enfants Symptômes brutaux et
immédiats Assistance et secours urgents
N4 -N4 - 108 Surpression Pulmonaire: Surpression Pulmonaire: Anatomie Anatomie
SANGPneumothorax
Emphysème sous cutané
Œdème Aigu
Pulmonaire
Embolie gazeuse
neurologique
Emphysème médiastinal
SAN
G
Air intersticiel
Air veineux, puis artériel
N4 -N4 - 109 Surpression pulmonaire Surpression pulmonaire Quand et Où? Symptômes Mécanismes Causes
A la remontée exclusivement
Le risque augmente dans la zone 0-10m
La gravité augment avec la vitesse de remontée
Sensibilité accrue des enfants
Attention aux exercices de formation
Attention Suites ADD probables
Toux,Difficulté respiratoireSuffocationSyncopeMort
Déchirure alvéolaire
Air sang Sang Alvéoles
Blocage de la respiration:Volontaire (apnée)
Panique
Spasme de la glotte
Laryngocèle
Malformation de type bronches à clapet
Crise asthme
Valsalva prolongée à la remontée
FatigueEpileptieTroubles des sensParalysies (sf paraplégie)
Aorte:Embolie gazeuse Neurologique
Spume rosâtreCrachats sanglantsDouleurs thoraciques
Alvéoles : OAP
Plèvrepneumothorax
Douleurs thoraciquesArythmie et fibrillation cardiaque
Médiastin Emphysème médiastinal
Cou enflé crépit, rouge Trachée Emphysème sous cutanée
110
Facteurs favorisants et préventionFacteurs favorisants et prévention
Ne pas bloquer sa respiration en remontant, surtout dans la zone 0-10m
Inexpérience du plongeur: faute technique, panique, panne d’équipement et panne d’air
Attention aux exercices : Remontéeslâcher d’embouts, vidage de masque
Sensibilité des Enfants Malformations
Bronches à clapetLaryngocèleAsthme
111
Conduite à tenirConduite à tenir
Réagir très rapidementEviter le sur-accident (noyade)Alerter les secoursSécher, réchauffer, rassurer, allonger (PLS ?)Oxygénothérapie normobareHydrater? Car ADD probableFaire évacuer vers un centre hyperbare
Surveiller le reste de la palanquée Sauvegarder paramètres et équipements
N4 -N4 - 112
Tous les ADDTous les ADD1. Cutané: Puces, moutons, etc
2. Osteo-articulaires: « Bends »
3. Vestibulaire
4. Embolie cardiaque
5. Embolie neurologique
6. Embolie pulmonaire
7. Médullaire
8. Dégazage explosif (« Chokes »)
113
Principe des ADDPrincipe des ADD Rappels :
retour à l’état gazeux des gaz non métabolisés: N2Sursaturation critique (loi de Henry) Effet Mariotte à la remontée
Formation de bullesModèle HaldanienEt autres VPM, RGBM : nucléus, taille & gradient critique?
SchématiquementTant que les bulles restent dans la circulation veineuse et sont
éliminées par le poumon (filtre) tout va bien (bulles silencieuses, non pathogènes)
Si des bulles se retrouvent dans la circulation artérielle, il y a un très gros risque d’accident
114
Pourquoi la bulle se bloque ?Pourquoi la bulle se bloque ?
Les bulles sont trop nombreuses, ou trop grosses et le poumon est débordé dans son rôle de filtre et les bulles passent dans le circuit de la grande circulation (shunt pulmonaire). Ce phénomène peut aussi être consécutif à une surpression pulmonaire (éventuellement due à une Valsalva)
Malformation cardiaque ou foramen ovale perméable
Les vaisseaux étant de plus en plus étroits la bulle finie par être bloquée
115
Conséquences possibles d’une bulle bloquéeConséquences possibles d’une bulle bloquée
En aval : Ischémie, hypoxie
Localement: paroi du vaisseau abîmée, compression d’un nerf, d’un tendon, dilacération d’une membrane
En amont: stase du sang, fuite plasmatique, œdème
Les effets seront différents selon la localisation
116
En fait c’est encore plus grave !!En fait c’est encore plus grave !!
Agrégation plaquettaire : Coagulation autour de la bulleAugmentation des obstructionsDifficulté supplémentaire à éliminer les bullesEpaississement du sang (« Sludge »)
Phénomène de cercle vicieux : hypovolémie, diminution du rythme cardiaque
Maladie De la Décompression (MDD)
117
Les symptômes : Quand ?Les symptômes : Quand ?
50% dans les 30 premières minutes85% dans les 60 premières minutes95% dans les 3 premières heures99% dans les 6 premières heures
118
Symptômes: Quoi ?Symptômes: Quoi ?
Des symptômes générauxFatigue intensePerte de connaissanceTroubles sensorielsTroubles moteursDétresse cardio-pulmonaire
Des symptômes plus locaux
119
Principales localisations des ADDPrincipales localisations des ADD
Accidents ostéo-arthro-musculairesAccidents de l’oreille interneAccidents cérébrauxAccidents pulmonairesAccidents cardiaquesAccidents médullairesAccidents cutanés
120
Accidents ostéo-arthro-musculaires : « bends »Accidents ostéo-arthro-musculaires : « bends »
Plutôt dans les tendons que dans les muscles: pression causée par une bulle
Symptôme : douleur lancinante puis violente, qui disparaît à la recompression
Accidents osseux : obstruction des capillaires osseux.
Evolution éventuelle vers l’Ostéo-Nécrose Dysbarique (OND)
121
Accidents de l’oreille interneAccidents de l’oreille interne
Deux causesOrgane à circulation
terminale: Embolie gazeuse dans une branche de l’artère vestibulaire. Ischémie.
Dégazage intra-labyrinthique
Périlymphe : compression de tissus membraneux
Endolymphe : dilacération
SymptômesSignes vestibulaires :
vertiges, nystagmusSignes cochléaires :
hypoacousie, acouphènes
Risque de confusion avecMal de merBarotraumatisme de
l’oreille interne
122
Accidents cérébrauxAccidents cérébraux
Cause : ischémie carotidienne, droite, gauche ou bilatérale
Symptômes:Déficits sensoriels (vue, toucher..)Déficits moteurs (parésie, hémiplégie,
tétraplégie)Syncope, mort
123
Accidents médullairesAccidents médullaires
Plutôt d’origine veineuse (épidurale) qu’artérielle : la stase veineuse provoque une nécrose médullaire (infarcissement )
SymptômesDouleur rachidienne violenteTroubles moteurs : parésie, puis paraplégie progressiveTroubles sensoriels : ataxie, algésie, paresthésieTroubles sphinctériens
124
Accidents cutanésAccidents cutanés
Surtout pour les plongeurs au secPuces : brûlures, picotements sur le
tronc, la face, les membres supérieursMoutons : oedèmes cutanés,
marbrures surtout sur le tronc
125
Autres accidents de décompressionAutres accidents de décompression
Accidents cardiaques
Accidents pulmonaires
Décompression explosive « chokes » (embolie cardiaque, cérébrale, pulmonaire)
126
Facteurs favorisants et préventionFacteurs favorisants et prévention
Non respect des procédures de remontée Vitesse Paliers (attention aux profondimètres peu fiables, aux ordis déréglés
ou mal utilisés) Plongées répétitives,
Profil de la plongée: profils à risques: inverse et YoYo Effort Froid Déshydratation Altitude, Avion, Apnée État du plongeur
Age Obésité Fatigue Accidents antérieurs Prédispositions individuelles
127
Conduite à tenirConduite à tenir
Réagir très rapidementEviter le sur-accident (noyade)Alerter les secoursSécher, réchauffer, rassurer, allonger (PLS ?)Oxygénothérapie normobareHydrater? Faire évacuer vers un centre hyperbare
Surveiller le reste de la palanquée Sauvegarder paramètres et équipements
N4 -N4 - 128
Tous les accidents Bio-Tous les accidents Bio-chimiques (Intoxications)chimiques (Intoxications)
1. Hypercapnie (essoufflement)
2. Narcose à l’Azote
3. Hyperoxies
4. CO & polluants
129
Hyperoxie : MécanismesHyperoxie : Mécanismes
Deux types d’accidentPaul Bert : PPO2 > 1,6b
Mécanisme mal connu : dysfonctionnement des neurotransmetteurs
Effet Lorrain-Smith : PPO2 > 0,5b pendant plusieurs heuresAltération du surfactant
130
Effet Paul Bert (1878)Effet Paul Bert (1878)
Symptômes Crise mineure (vision double, champ de vision
diminué) ou pas de signe précurseur Grande crise hyperoxique
Phase tonique (contractions) Phase clonique (secousses musculaires) Phase résolutive (détente)
CAT :Baisser la PpO2 donc remonter, Prévention : respecter les seuils de PpO2 Plongées aux Mélanges suroxygénés (Nitrox, etc):
calcul de la « CNS clock »
attention à la surpression pulmonaire
131
La crise hyperoxique (effet Paul Bert)La crise hyperoxique (effet Paul Bert)
5 Phases 1. Pre-tonique (0 à quelques sec.): confuse+ respire difficilement
Difficile (voire impossible) à détecter pour le Buddy
2. Tonique (30 sec. à 2’): inconsciente et ne respire plus NE PAS REMONTER => surpression pulmonaire
3. Convulsive: inconsciente mais respire => noyade Tenir le détendeur et remonter
4. Dépressive (5’ à 30’) : inconsciente mais respire irrégulièrement Tenir le détendeur et remonter
5. Reprise de conscience : consciente mais confuse Continuer le sauvetage
132
Hyperoxie:Lorrain-SmithHyperoxie:Lorrain-Smith
SymptômesDouleur inspiratoireTouxBrûlures rétro-sternales
CAT : baisser la PPO2Pour le secouriste, on évite les trop longues
expositions à l’O2, en alternant phase oxygène pur/respiration à l’air
133
Narcose aux gaz inertesNarcose aux gaz inertes
MécanismeSymptômesFacteurs aggravantsConduite à tenirPrévention
134
Narcose : MécanismeNarcose : Mécanisme
Lié à l’augmentation de la PpN2Complicité possible du CO2
Mécanisme mal connu, peut–être une perturbation de la membrane cellulaire des neurones et/ou une altération des signaux inter-synapses?
135
Narcose : SymptômesNarcose : Symptômes
Variables selon les individusTroubles sensoriels : effet tunnelSentiment d’euphorieAugmentation du dialogue intérieurComportement irrationnelSyncope
136
Narcose : facteurs aggravantsNarcose : facteurs aggravants
FroidEssoufflement (hypercapnie)Manque de visibilité ou de repèresVitesse de la descenteManque d’habitude de la profondeurStressAlcool, drogue
137
Narcose : CATNarcose : CAT
Remonter
Eviter le sur-accident (Remontée panique, noyade)
138
Narcose : PréventionNarcose : Prévention
Connaître ses limitesNe pas dépasser 60 mètres à l’airNe pas plonger seulS’habituer à la profondeur par étapesNe pas plonger fatigué ou « imbibé »
139
Hypercapnie Hypercapnie
Essoufflement Mécanisme Symptômes Conduite à tenir Prévention
L’essoufflement en plongée est un accident dont les conséquences peuvent être gravissimes (panique, noyade, SP, ADD) s’il est négligé.
Les plongeurs et notamment les guides de palanquée doivent être très attentifs aux signes précurseurs
140
Hypercapnie : MécanismeHypercapnie : Mécanisme
Tension sanguine en CO2 trop grande (>40 mmHg ) Cercle vicieux
Accélération du rythme respiratoire (chémorécepteurs => système orthosympathique => adrénaline )
Augmentation des espaces morts ventilatoires Mauvaise ventilation et évacuation insuffisante du CO2
141
Hypercapnie: SymptômesHypercapnie: Symptômes
0,02b rythme respiratoire accéléré
0,04b essoufflement, céphalées
0,05b cyanose, sueurs
0,06b suffocation
0,07b tachypnéevomissementpanique
0,08b syncope
142
Hypercapnie : facteurs aggravants et préventionHypercapnie : facteurs aggravants et prévention
On produit plus :EffortfroidSensibilité physiologique Viscosité de l’air
Pollution au CO2 On élimine moins bien
Ventilation inappropriéeStressMatériel inadapté, mal réglé ou défectueux
143
Hypercapnie : CATHypercapnie : CAT
Dans l’eauBien se ventiler (expirer)Tester la tenue (3sec) de l’apnée expiratoireArrêter tout effortSignalerRemonter sans palmer ou avec assistance
A la surfaceOxygéne normobare, si symptômes gravesAlerte du CROSS pour centre hyperbare
144
Intoxication à l’oxyde de carboneIntoxication à l’oxyde de carbone
MécanismeSymptômeConduite à tenirPrévention
145
CO : MécanismeCO : Mécanisme
Air pollué par du monoxyde de carbone, qui forme avec l’hémoglobine un composé stable
HypoxieSanguine (plus d’hématose)Puis périphérique Puis le cœur mal irrigué fonctionne mal , ce
qui aggrave l’hypoxie
146
CO : SymptomesCO : Symptomes
0,00005 b rien
0,0001 b céphalées
0,0005 b Troubles de la vueTroubles cardiaquesRespiration difficile
0,001b Convulsions
0,002b Syncope
0,005b Mort
147
CO : CAT et PréventionCO : CAT et Prévention
Oxygénothérapie normobare puis hyperbareEventuellement remplacement du sangSurveiller tous les plongeurs ayant utilisé un
bloc gonflé en même temps
Attention à la prise d’air du compresseur
148
La noyade: Cause unique et circonstances multiplesLa noyade: Cause unique et circonstances multiples
Asphyxie aigue due à une immersion consécutivement à Epuisement Panique Syncope: cardiaque ou apnée Sur-accident:
Narcose, Essoufflement, hyperoxie SP, ADD Froid Choc du au milieu
Incarcération (filet, épave, grotte, tunel, ..) Panne matériel Hydrocution
149
La noyade: PréventionLa noyade: Prévention
Savoir nager Condition physique Hygiène de vie Entrainement technique Contrôle et entretien de l’équipement Attention aux Conditions
Météo, courant, visi, froidPlongées spéciales: épaves, grottes, etc
Pas de plongée solo Surveillance des autres Assistance immédiate
150
MécanismeMécanisme
Immersion => apnée réflexe PPCO2 augmente : inspiration reflexe Inhalation d’eau Destruction du surfactant Plus d’hématose Anoxie générale Arrêt cardiaque Arrêt cérébral Une syncope brève entraîne une noyade lors de la
reprise respiratoire
151
SymptômesSymptômes
Conscient? Ventile? Cœur?
Aquastress : eau avalée
Oui Oui oui
Petit hypoxique : un peu d’eau inhalée
oui polypnée oui
Grand hypoxique :Cyanose, œdème pulmonaire
SomnolenceComa éventuel
Polypnée tachycardie
Anoxie comma Arrêt respiratoire Arrêt cardiaque
152
CATCAT Conscient : position demi assise, mettre sous
oxygène Inconscient
Ventile ? Libérer les VASMise en PLSOxygénothérapie
NonAssister la respiration et contrôle de l’activité
cardiaque– Massage cardiaque
Ne pas réchauffer Alerter les secours
153
Accidents dus au transfert de chaleurAccidents dus au transfert de chaleur
HypothermieHyperthermieChoc thermo-differentiel
154
Les transferts de chaleurLes transferts de chaleur
Conduction: entre deux corps immobiles ayant de températures différentes
Convection : pareil, mais mobilesRayonnement ou Radiation: infra
rougesChangement d’état (évaporation)
155
La thermorégulation humaineLa thermorégulation humaine
Le frissonLa vasoconstrictionLa transpiration
Assurer l’homéothermie coûte 25 fois plus cher dans l’eau que dans l’air.
156
HypothermieHypothermie
Premier stade : température centrale entre 34 et 37°C : abaissement de la température cutanée, vasoconstriction, diminution du volume sanguin, envie de faire pipi, accélération du rythme cardiaque, frissons
Deuxième stade : entre 27 et 34°C : arythmie cardiaque, baisse de la tension artérielle, engourdissement
Troisième stade : entre 25 et 27°C: comma, syncope mort.
157
Facteurs aggravantsFacteurs aggravants
Eau très froide Plongée longue Protection insuffisante ou inadaptée Fatigue Troubles de la circulation sanguine Manque de gras sous-cutané (pour une fois qu’il
sert celui-là !!) Pas assez mangé (ou mal) avant de partir Cas des enfants
158
Conduite à tenirConduite à tenir
Sortir de l’eauDéséquiperSécher sans frictionnerEventuellement boisson chaude et sucrée
mais pas alcooliséeSurveiller
159
HyperthermieHyperthermie
Cause: trop chaud !! Prévention : boire, se
protéger de l’insolation directe
La déshydratation est un facteur important favorisant le risque ADD
160
Choc thermo-différentielChoc thermo-différentiel
Cause : passage brutal d’une température élevée (dans l’air) à une température moindre (dans l’eau), aggravé par une exposition préalable au soleil
Symptômes : syncope avec peu de signes avant coureurs
CAT : sortir de l’eau et ranimer
Prévention: entrer progressivement dans l’eau et se mouiller la nuque
161
Accidents de l’ApnéisteAccidents de l’Apnéiste Communs avec le plongeur autonome :
barotraumatismes à la descente, essoufflement, froid, noyade, dangers du milieu, rarement ADD (pêcheurs de perles)
Accidents spécifiques : syncope hypoxique, syncope hypercapnique OAP infarctus (plus fréquent à cause de l’intensité de
l’effort)
162
Rendez-vous syncopal des 7 mètres : Syncope Rendez-vous syncopal des 7 mètres : Syncope hypoxiquehypoxique
163
Syncope hypercapniqueSyncope hypercapnique
Mécanisme : une forte PPCO2 déclenche un réflexe inspiratoire, (avec ou sans syncope préalable) dans l’eau, d’où noyade
Facteurs favorisants : accoutumance durée d’apnée trop longue par rapport à ses
capacités manque de récupération en surface
164
Œdème Aigu Pulmonaire (OAP)Œdème Aigu Pulmonaire (OAP)
Mécanisme : pendant la descente, le volume pulmonaire devient inférieur à la capacité résiduelle fonctionnelle (loi de Mariotte)
« Blood shift » : avec de l’entraînement, on constate que le sang se concentre dans l’espace médiastinal,que la pression sanguine augmente, ce qui limite l’écrasement des alvéoles pulmonaires
Prévention limiter les profondeurs d’apnée. s’entraîner progressivement
165
Prévention et CATPrévention et CAT
Ne pas plonger seul, mais avec entre binômes de même niveau
La pratique de l’apnée exige une très bonne forme physique
Ne pas se surlester Ne pas chercher à battre des records Apnées dynamiques plutôt que statiques Pas d’hyperventilation Ménager des temps de récupération en surface
166
Dangers du milieuDangers du milieu Embarcations de surface, filets, explosifs Météo, courant, houle, visibilité, froid Plongées particulières: de nuit, sous glace,
spéléo, épaves La faune: ça mort, ça pince, ça pique…..surtout
si on l’embête Piqûres venimeuses : vive, rascasse, raies, poisson
pierre, pteroïs, serpents , …Piqûres urticantes : méduses, anémones, corail,
plancton, …choc anaphylactique
Soleil, Chaleur La déshydratation est un facteur important favorisant le risque ADD
167
168
N4 -N4 - 169
TablesTables
1. Utilisation des tables MN90
2. Conception des tables
3. Plongées aux mélanges
4. Plongées en altitude
N4 -N4 - 170
Tables- UtilisationsTables- Utilisations1. Rappels: Loi de Henri & Dalton
2. La MN90
3. Plongée simple
4. Remontée lente
5. Plongées additives (consécutives)
6. Plongées répétitives (successives)
7. Paliers interrompus
8. Remontée trop rapide
9. Profils à risques: inverse, YoYo
10. Utilisation des Ordinateurs
N4 -N4 - 171
La MN90La MN90Composition: 3 tables
GénéralitésConçues pour plonger à l’air, au niveau de la merActivité non professionnelle, effort limité2 plongées maxi par 24hInstruments de contrôle obligatoiresRespect scrupuleux des procédures de remontéePas de profil à risquesPas de changement de tables (ordis) entre plongéesLa plongée au-delà de 60 mètres est interdite.Les tables données pour les profondeurs de 62 et 65 mètres sont des tables de secours à n’employer qu’en cas de dépassement accidentel. Dans ce cas, il est interdit d’effectuer une nouvelle plongée pendant une durée de 12 heures.
TABLE IN2 résiduel Air surface
TABLE IIMajoration
TABLE IIIN2 résiduelO2 surface
Les accidents de décompression sont rarement “immérités”. Les accidents de décompression sont rarement “immérités”. Le plus souvent, ils sont dus au non respect d’une ou plusieurs Le plus souvent, ils sont dus au non respect d’une ou plusieurs des conditions données ci-dessus.des conditions données ci-dessus.
N4 -N4 - 172
Le Bon usage de la MN90Le Bon usage de la MN90Définitions et procédures
Vitesse de remontée du fond au premier palier: 15 à 17 m/minEntre paliers, la vitesse est de 6 m/min, soit 30 sec d’un palier à l’autre. Idem du dernier palier à la surface.La durée de la plongée se compte en minutes entières (toute fraction de minute commencée est considérée comme une minute entière écoulée) depuis l’instant où le plongeur quitte la surface vers le fond jusqu’à l’instant où il quitte le fond pour remonter vers la surface, à la vitesse préconisée.La profondeur de la plongée est la profondeur maximale atteinte au cours de la plongée.Si la valeur de la durée de plongée ou celle de la profondeur de plongée ne sont pas dans la table, prendre la valeur lue immédiatement supérieure. L’interpolation des temps ou des profondeurs est interdite.
173
Règle Absolue: lecture la plus pénalisanteRègle Absolue: lecture la plus pénalisante
Tp=22 min
P=32,5 m 510152025 510152025
1 3 6
2 511
2 2 3 5 8 2 2 4 713
B D E G H C D F H I
32
35
tables MN90 Prof TP Paliers DTR Groupe m min 9m 6m 3m min sortie
Quand la valeur d’un paramètre n’est pas présent dans la table, on sélectionne la valeur immédiatement inférieure ou supérieure,
en choisissant la PLUS pénalisante.
PLUS pénalisant.
174
• Intervalle de Surface (I): Intervalle de Surface (I): c’est le temps à la surface avant une plongée.c’est le temps à la surface avant une plongée.• Plongée simple : Plongée simple : I I 12h 12h• Plongée consécutive ou additive: Plongée consécutive ou additive: I < 15minI < 15min• Plongée successive : Plongée successive : 15min15min I < 12hI < 12h
• Intervalle de Surface (I): Intervalle de Surface (I): c’est le temps à la surface avant une plongée.c’est le temps à la surface avant une plongée.• Plongée simple : Plongée simple : I I 12h 12h• Plongée consécutive ou additive: Plongée consécutive ou additive: I < 15minI < 15min• Plongée successive : Plongée successive : 15min15min I < 12hI < 12h
Les Types de PlongéesLes Types de Plongées
I I
N4 -N4 - 175 Plongées simple et Plongées simple et consécutivesconsécutives
Intervalle entre 2 plongées : temps entre la fin de la première plongée et le début de la seconde plongée.
Plongée isolée (simple) : toute plongée effectuée au minimum 12 heures après la précédente.
Plongées consécutives (additives): Intervalle <15 min .On considère qu’il s’agit d’une seule et même plongée. On entre dans la table avec comme durée de plongée la somme des durées des deux plongées, et comme profondeur la profondeur maximale atteinte au cours des deux plongées.
176
• HD, HS : HD, HS : heures de d’immersion et de sortie.heures de d’immersion et de sortie.• Pmax: Pmax: Profondeur maximum atteinte.Profondeur maximum atteinte.• TP: TP: Temps de plongée écoulé entre HD et le début de la remontée à vitesse préconisée.Temps de plongée écoulé entre HD et le début de la remontée à vitesse préconisée.• DTR: DTR: la durée totale de la remontée incluant le temps de remontée à vitesse préconisée et les paliers.la durée totale de la remontée incluant le temps de remontée à vitesse préconisée et les paliers.
HS = HD + TP + DTRHS = HD + TP + DTR
• HD, HS : HD, HS : heures de d’immersion et de sortie.heures de d’immersion et de sortie.• Pmax: Pmax: Profondeur maximum atteinte.Profondeur maximum atteinte.• TP: TP: Temps de plongée écoulé entre HD et le début de la remontée à vitesse préconisée.Temps de plongée écoulé entre HD et le début de la remontée à vitesse préconisée.• DTR: DTR: la durée totale de la remontée incluant le temps de remontée à vitesse préconisée et les paliers.la durée totale de la remontée incluant le temps de remontée à vitesse préconisée et les paliers.
HS = HD + TP + DTRHS = HD + TP + DTR
Paramètres d’une plongée simpleParamètres d’une plongée simple(pas de plongée dans les 12h précédentes)(pas de plongée dans les 12h précédentes)
HD HS
Pmax
TP DTR
Palier(s)
15m Vit 17m/min
HD+TP
177
On effectue une plongée simple sans palier obligatoire en respectant strictement les conditions On effectue une plongée simple sans palier obligatoire en respectant strictement les conditions suivantes :suivantes :
• Pas de plongée dans les 12h précédentes.Pas de plongée dans les 12h précédentes.
• Paramètres de la plongée dans la courbe de sécuritéParamètres de la plongée dans la courbe de sécurité
Tplongée Tplongée Pmax Pmax illimitéillimité 9m259m25
1h151h15 15m15m 40 min40 min 20m20m 20 min20 min 25m25m 10 min10 min 30m30m 5 min5 min 40m40m
•Respecter un palier de sécurité :Respecter un palier de sécurité :3 min minimum entre 3 m et 5m3 min minimum entre 3 m et 5m
On effectue une plongée simple sans palier obligatoire en respectant strictement les conditions On effectue une plongée simple sans palier obligatoire en respectant strictement les conditions suivantes :suivantes :
• Pas de plongée dans les 12h précédentes.Pas de plongée dans les 12h précédentes.
• Paramètres de la plongée dans la courbe de sécuritéParamètres de la plongée dans la courbe de sécurité
Tplongée Tplongée Pmax Pmax illimitéillimité 9m259m25
1h151h15 15m15m 40 min40 min 20m20m 20 min20 min 25m25m 10 min10 min 30m30m 5 min5 min 40m40m
•Respecter un palier de sécurité :Respecter un palier de sécurité :3 min minimum entre 3 m et 5m3 min minimum entre 3 m et 5m
Plongée simple Plongée simple sans palier obligatoiresans palier obligatoire
AUCUNDEPASSEMENT
178
Calcul de palier d’une plongée simpleCalcul de palier d’une plongée simple
9h00 HS ?
33 m TP ? DTR ?
Palier(s) ?
Vit =15 m/mn
20 m
Une palanquée s’immerge à Une palanquée s’immerge à 9H00.9H00.Elle atteint la profondeur de Elle atteint la profondeur de 33m33m à 9H11. à 9H11.Elle remonte lentement jusqu’à la profondeur de 20M et ensuite à Elle remonte lentement jusqu’à la profondeur de 20M et ensuite à 9H229H22 elle remonte à la vitesse de elle remonte à la vitesse de 15m/min 15m/min jusqu’au premier palier.jusqu’au premier palier.
Calcul des paramètres: Calcul des paramètres: TP ? DTR ? Paliers ? HS ?TP ? DTR ? Paliers ? HS ?
Une palanquée s’immerge à Une palanquée s’immerge à 9H00.9H00.Elle atteint la profondeur de Elle atteint la profondeur de 33m33m à 9H11. à 9H11.Elle remonte lentement jusqu’à la profondeur de 20M et ensuite à Elle remonte lentement jusqu’à la profondeur de 20M et ensuite à 9H229H22 elle remonte à la vitesse de elle remonte à la vitesse de 15m/min 15m/min jusqu’au premier palier.jusqu’au premier palier.
Calcul des paramètres: Calcul des paramètres: TP ? DTR ? Paliers ? HS ?TP ? DTR ? Paliers ? HS ?
179
Calcul de palier d’une plongée Calcul de palier d’une plongée simple:simple:SolutionSolution
9h009h 35’
33 mTP=22 ‘
DTR=12 ‘
11’ à 3mVit =15 m/mn
510152025 510152025
1 3 6
2 511
2 2 3 5 8 2 2 4 713
B D E G H C D F H I
32
35
MN90 P TP 9m 6m 3m DTR GS
PLUS pénalisant.
1’3020 m
I
180
• Les paramètres se calculent de la manière suivante:Les paramètres se calculent de la manière suivante:• La Profondeur prise en compte pour entrer dans la table est la La Profondeur prise en compte pour entrer dans la table est la profondeur maximale des deux profondeur maximale des deux plongéesplongées• Le Temps total de plongée pris en compte pour entrer dans la table est Le Temps total de plongée pris en compte pour entrer dans la table est la somme des deux temps la somme des deux temps de plongéesde plongées
• Les paramètres se calculent de la manière suivante:Les paramètres se calculent de la manière suivante:• La Profondeur prise en compte pour entrer dans la table est la La Profondeur prise en compte pour entrer dans la table est la profondeur maximale des deux profondeur maximale des deux plongéesplongées• Le Temps total de plongée pris en compte pour entrer dans la table est Le Temps total de plongée pris en compte pour entrer dans la table est la somme des deux temps la somme des deux temps de plongéesde plongées
Plongée Additive (I < 15min)Plongée Additive (I < 15min)
I < 15 minI 12h
Tp1 DTR1
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
Tp2 DTR2
Tp1 + Tp2
Pmax
181
1ère plongée:1ère plongée: immersion: immersion:9H009H00, profondeur:, profondeur:34m34m, temps de plongée: , temps de plongée: 18min18min, vitesse de , vitesse de remontée:remontée:16m/min16m/min
Palier1? DTR 1? HS1?Palier1? DTR 1? HS1?Intervalle de surface: Intervalle de surface: 10min10min2ème plongée: 2ème plongée: profondeur:profondeur: 16m 16m, temps de plongée: , temps de plongée: 5min5min, vitesse de remontée:, vitesse de remontée:16m/min16m/min
HD2? Palier2? DTR2? HS2?HD2? Palier2? DTR2? HS2?
1ère plongée:1ère plongée: immersion: immersion:9H009H00, profondeur:, profondeur:34m34m, temps de plongée: , temps de plongée: 18min18min, vitesse de , vitesse de remontée:remontée:16m/min16m/min
Palier1? DTR 1? HS1?Palier1? DTR 1? HS1?Intervalle de surface: Intervalle de surface: 10min10min2ème plongée: 2ème plongée: profondeur:profondeur: 16m 16m, temps de plongée: , temps de plongée: 5min5min, vitesse de remontée:, vitesse de remontée:16m/min16m/min
HD2? Palier2? DTR2? HS2?HD2? Palier2? DTR2? HS2?
10 min
9h00
18 min
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
5 min34m
16m
Palier1 ?
HS1 ? HD2 ?Palier2 ?
HS2 ?
10 min
9h00
18 min DTR1 ?
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
5 min
Palier1 ?
HS1 ? HD2 ?Palier2 ?
HS2 ?
DTR2 ?
Exemple de calcul de palier d’une plongée Additive
182
Calcul de palier pour une plongée Calcul de palier pour une plongée AdditiveAdditive
10 min
9h00
18 min 7’
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
5 min 12’
23 min
34m
510152025 510152025
1 3 6
2 511
2 2 3 5 8 2 2 4 713
B D E G H C D F H I
32
35
16m
5’
9h25 9h35
MN90 P T 9m 6m 3m Dr G
11’
9h52
PLUS pénalisant.
IH
N4 -N4 - 183
Plongées successivesPlongées successivesPlongées successives: 15 min Intervalle 12 heures.
Le groupe auquel appartient la plongée effectuée est caractérisé par une lettre. Ce groupe permet de programmer les plongées successives et de calculer leur décompression.Majoration : temps qu’il faudrait passer à la profondeur de la 2° plongée pour avoir la même quantité d’azote dissous.Si la durée exacte de l’intervalle de surface ne se trouve pas dans le tableau I, prendre la valeur immédiatement inférieure.Si la valeur de la tension d’azote résiduel ne se trouve pas dans la première colonne du tableau II prendre la valeur immédiatement supérieure.Si la profondeur de la deuxième plongée ne se trouve pas dans le tableau II, prendre la profondeur immédiatement supérieureSi au cours de la plongée successive la profondeur maximale atteinte est supérieure à celle qui a été retenue pour le calcul de la majoration, le plongeur conserve la majoration calculée .Si au cours de la plongée successive la profondeur maximale atteinte est inférieure à celle qui a été retenue pour le calcul de la majoration, le plongeur conserve la majoration calculée .
184
• Majoration pour une seconde plongée:Majoration pour une seconde plongée:• Après une première plongée, les tissus humains conservent un reliquat d’azote du à la sursaturation.Après une première plongée, les tissus humains conservent un reliquat d’azote du à la sursaturation.• Pendant l’intervalle de surface, ce reliquat d’azote diminue avec le temps pour devenir nul Pendant l’intervalle de surface, ce reliquat d’azote diminue avec le temps pour devenir nul après après 12 heures12 heures..• Dans le cas d’une seconde plongée pendant ces 12heures, il faut tenir compte de ce reliquat d’azote Dans le cas d’une seconde plongée pendant ces 12heures, il faut tenir compte de ce reliquat d’azote pour déterminer le temps de plongée.pour déterminer le temps de plongée.• On pénalise le temps de la seconde plongée par une On pénalise le temps de la seconde plongée par une Majoration Majoration (en minutes)(en minutes) qui représente le qui représente le temps d’une plongée fictive faite à la profondeur de la seconde plongée et juste avant qui aboutirait temps d’une plongée fictive faite à la profondeur de la seconde plongée et juste avant qui aboutirait au même reliquat d’azote.au même reliquat d’azote.
• Majoration pour une seconde plongée:Majoration pour une seconde plongée:• Après une première plongée, les tissus humains conservent un reliquat d’azote du à la sursaturation.Après une première plongée, les tissus humains conservent un reliquat d’azote du à la sursaturation.• Pendant l’intervalle de surface, ce reliquat d’azote diminue avec le temps pour devenir nul Pendant l’intervalle de surface, ce reliquat d’azote diminue avec le temps pour devenir nul après après 12 heures12 heures..• Dans le cas d’une seconde plongée pendant ces 12heures, il faut tenir compte de ce reliquat d’azote Dans le cas d’une seconde plongée pendant ces 12heures, il faut tenir compte de ce reliquat d’azote pour déterminer le temps de plongée.pour déterminer le temps de plongée.• On pénalise le temps de la seconde plongée par une On pénalise le temps de la seconde plongée par une Majoration Majoration (en minutes)(en minutes) qui représente le qui représente le temps d’une plongée fictive faite à la profondeur de la seconde plongée et juste avant qui aboutirait temps d’une plongée fictive faite à la profondeur de la seconde plongée et juste avant qui aboutirait au même reliquat d’azote.au même reliquat d’azote.
Plongée Successive Plongée Successive (15min (15min I I 12h) 12h)
15 ‘≤I ≤ 12h
I 12h
P1
++++
++++++++++ P2 +++++
++++++
++++++++++++
Majoration
+++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++ ++++
++++++++++++++
185
• Les paramètres se calculent de la manière suivante:Les paramètres se calculent de la manière suivante:• comme une plongée simple pour la 1ère plongéecomme une plongée simple pour la 1ère plongée• avec le groupe de sortie de la 1ère plongée et l’intervalle entre les deux plongées, on détermine la avec le groupe de sortie de la 1ère plongée et l’intervalle entre les deux plongées, on détermine la Majoration qui dépend de la profondeur de la 2ième plongéeMajoration qui dépend de la profondeur de la 2ième plongée• le temps pris en compte pour le calcul des paliers de la 2ième plongée est augmenté de cette le temps pris en compte pour le calcul des paliers de la 2ième plongée est augmenté de cette MajorationMajoration
• Les paramètres se calculent de la manière suivante:Les paramètres se calculent de la manière suivante:• comme une plongée simple pour la 1ère plongéecomme une plongée simple pour la 1ère plongée• avec le groupe de sortie de la 1ère plongée et l’intervalle entre les deux plongées, on détermine la avec le groupe de sortie de la 1ère plongée et l’intervalle entre les deux plongées, on détermine la Majoration qui dépend de la profondeur de la 2ième plongéeMajoration qui dépend de la profondeur de la 2ième plongée• le temps pris en compte pour le calcul des paliers de la 2ième plongée est augmenté de cette le temps pris en compte pour le calcul des paliers de la 2ième plongée est augmenté de cette MajorationMajoration
Plongée Successive Plongée Successive (15min < I (15min < I 12h) 12h)
15 ‘ < I 12hI 12h
Tp1Dr1
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
Tp2 Dr2
Maj + Tp2
P1 Maj
P2
GS
186
Calcul de Majoration pour une plongée Calcul de Majoration pour une plongée SuccessiveSuccessive
2h25’
9h00
18 min DTR1 ?
Vit =16 m/mn
34m
31m
Palier1 ?
HS1/ GS1 ? HD2 ?
1ère plongée:1ère plongée: immersion: immersion:9H009H00, profondeur:, profondeur:34m34m , temps de plongée: , temps de plongée: 18min18min, et vitesse de , et vitesse de remontée:remontée:16m/min16m/min
Palier1? DTR 1? HS1? Palier1? DTR 1? HS1? GS1 ?GS1 ?Intervalle de surface: Intervalle de surface: 2H25’2H25’2ème plongée: 2ème plongée: profondeur:profondeur: 31m 31m , temps de plongée: , temps de plongée: 5min5min, et vitesse de remontée:, et vitesse de remontée:16m/min16m/min
HD2? Majoration ?HD2? Majoration ?
1ère plongée:1ère plongée: immersion: immersion:9H009H00, profondeur:, profondeur:34m34m , temps de plongée: , temps de plongée: 18min18min, et vitesse de , et vitesse de remontée:remontée:16m/min16m/min
Palier1? DTR 1? HS1? Palier1? DTR 1? HS1? GS1 ?GS1 ?Intervalle de surface: Intervalle de surface: 2H25’2H25’2ème plongée: 2ème plongée: profondeur:profondeur: 31m 31m , temps de plongée: , temps de plongée: 5min5min, et vitesse de remontée:, et vitesse de remontée:16m/min16m/min
HD2? Majoration ?HD2? Majoration ?
Maj ?
187
Majoration pour une plongée Majoration pour une plongée SuccessiveSuccessive
2h25’
9h00
18 min 7 min
Vit =16 m/mn
34m
31m
5 mn
9h25 / H 11h 50 / 0.98
510152025 510152025
1 3 6
2 511
2 2 3 5 8 2 2 4 713
B D E G H C D F H I
32
35
P T 9m 6m 3m Dr G
Maj=13 min
H1,131,101,081,051,010,980,95
IS15’30’45’1h1h302h2h30
0,9517’15’13’12’11’10’
P20m22m25m28m30m32m
0,9922’20’17’15’14’13’
PLUS pénalisant.
PLUS pénalisant.
PLUS pénalisant.
188
Calcul de palier pour une plongée Calcul de palier pour une plongée SuccessiveSuccessive
2h25’
9h00
18 min
Vit =16 m/mn
Vit =16 m/mn
5 min 5 min
18 min
34m
510152025 510152025
1 3 6
2 511
2 2 3 5 8 2 2 4 713
B D E G H C D F H I
32
35
31m
5 mn
9h25 / H 11h 50 / 0.98
MN90 P T 9m 6m 3m Dr G
3 mn
12h00 / I
13 min
PLUS pénalisant.
7 min
N4 -N4 - 189
Remontée lente et Remontée lente et paliers interrompuspaliers interrompus
Remontée lenteRemontée lente (strictement inférieure à 15 mètres par mn) : vitesse de remontée jusqu’à l’éventuel premier palier ou jusqu’à la reprise de la vitesse préconisée.Ce qu’il faut faire : majorer la durée de plongée de la durée de la remontée lente.
Palier interrompu: non-exécution ou mauvaise exécution d’un palier.
Ce qu’il faut faire (seulement dans le cas où la réimmersion est possible en moins de 3 minutes) : replonger au palier interrompu et le refaire entièrement.
190
• Dans le cas d’une remontée à une vitesse plus lente que 15 m/min Dans le cas d’une remontée à une vitesse plus lente que 15 m/min (tout à fait conseillé en (tout à fait conseillé en pratique)pratique), le temps de plongée débute à l’immersion et se termine au début du premier , le temps de plongée débute à l’immersion et se termine au début du premier palier.palier.
HS = HD + TP + TPaliersHS = HD + TP + TPaliers
• Dans le cas d’une remontée à une vitesse plus lente que 15 m/min Dans le cas d’une remontée à une vitesse plus lente que 15 m/min (tout à fait conseillé en (tout à fait conseillé en pratique)pratique), le temps de plongée débute à l’immersion et se termine au début du premier , le temps de plongée débute à l’immersion et se termine au début du premier palier.palier.
HS = HD + TP + TPaliersHS = HD + TP + TPaliers
Plongée simple Plongée simple avec remonté lenteavec remonté lente
HD HS
Pmax
TP
TPaliers
Palier(s)
Vit < 15m/mn
HD +TP
N4 -N4 - 191
Remontée rapideRemontée rapide
Remontée rapide (plus de 15 à 17 m/min)Remontée rapide : remontée à une vitesse supérieure à 17 mètres par min. Les paliers ont été exécutés ou non. Ce qu’il faut faire (seulement dans le cas où la réimmersion est possible en moins de 3 minutes) :• redescendre à mi-profondeur• palier de 5 minutes à mi-profondeur• durée de la plongée : du début de la plongée initiale à la fin du palier à la mi-profondeur• au minimum un palier de 2 minutes à 3 mètres.
Remontée rapide entre paliers (Plus de 6 m/mn)- aucun protocole
N4 -N4 - 192
Remontée rapideRemontée rapideRemontée rapide (plus de 17 m/min) après une plongée successive ou consécutive :
La durée de plongée à considérer pour le calcul des paliers est la somme :• pour les plongées consécutives, de la durée de la première plongée et de la durée écoulée entre le début de la deuxième plongée et la fin du palier à mi-profondeur, la demi-profondeur étant celle de la profondeur la plus importante.• pour les plongées successives, de la majoration issue de la première plongée et de la durée écoulée entre le début de la deuxième plongée et la fin du palier de 5 minutes à mi-profondeur, la demi-profondeur étant celle de la dernière plongée effectuée- Dans le cas d’une plongée en mélange suroxygéné, et d’une remontée rapide, le palier de demi-profondeur est effectué à la moitié de la profondeur réelle maximale atteinte.- La vitesse entre le palier de demi-profondeur et le premier palier de décompression est de 15 à 17 mètres par mn.
193
• Vitesse de remontée > 17 m/min Vitesse de remontée > 17 m/min • Intervalle de Surface < 3 minIntervalle de Surface < 3 min• Redescendre 5 min à la demi-profondeurRedescendre 5 min à la demi-profondeur• Effectuer les paliers sur le temps total de plongéeEffectuer les paliers sur le temps total de plongée• Toute plongée successive ou consécutive est interditeToute plongée successive ou consécutive est interdite
• Vitesse de remontée > 17 m/min Vitesse de remontée > 17 m/min • Intervalle de Surface < 3 minIntervalle de Surface < 3 min• Redescendre 5 min à la demi-profondeurRedescendre 5 min à la demi-profondeur• Effectuer les paliers sur le temps total de plongéeEffectuer les paliers sur le temps total de plongée• Toute plongée successive ou consécutive est interditeToute plongée successive ou consécutive est interdite
Cas d’une remontée trop rapideCas d’une remontée trop rapide(Absolument déconseillé)(Absolument déconseillé)
I < 3’
Pmax
Temps Total de plongée
DTR
Vit >17m/mn
Pmax / 2
5 ‘
Vit =15-17m/mn
Paliers
plongée interdite
194
• IntervalleIntervalle de Surface < 3 min (pour changer de bloc) de Surface < 3 min (pour changer de bloc)• Redescendre et recommencer TOUS les paliersRedescendre et recommencer TOUS les paliers• Toute plongée successive ou consécutive est interditeToute plongée successive ou consécutive est interdite
• IntervalleIntervalle de Surface < 3 min (pour changer de bloc) de Surface < 3 min (pour changer de bloc)• Redescendre et recommencer TOUS les paliersRedescendre et recommencer TOUS les paliers• Toute plongée successive ou consécutive est interditeToute plongée successive ou consécutive est interdite
Cas d’une interruption de palier(panne d’air)Cas d’une interruption de palier(panne d’air)
I < 3’
39 m
21’
Vit =15-17m/mn
plongée interdite
Le calcul des paliers est laissé en exerciceLe calcul des paliers est laissé en exerciceLe calcul des paliers est laissé en exerciceLe calcul des paliers est laissé en exercice
panne d’air
195
• le profil le plus sur: le profil le plus sur: • la profondeur maximale est atteinte au début de la plongéela profondeur maximale est atteinte au début de la plongée• on effectue une remontée progressive lente jusqu’à la fin du temps de plongéeon effectue une remontée progressive lente jusqu’à la fin du temps de plongée• la remontée finale s’effectue à la vitesse préconiséela remontée finale s’effectue à la vitesse préconisée• on respecte strictement les temps et profondeurs de paliers.on respecte strictement les temps et profondeurs de paliers.
• le profil le plus sur: le profil le plus sur: • la profondeur maximale est atteinte au début de la plongéela profondeur maximale est atteinte au début de la plongée• on effectue une remontée progressive lente jusqu’à la fin du temps de plongéeon effectue une remontée progressive lente jusqu’à la fin du temps de plongée• la remontée finale s’effectue à la vitesse préconiséela remontée finale s’effectue à la vitesse préconisée• on respecte strictement les temps et profondeurs de paliers.on respecte strictement les temps et profondeurs de paliers.
Les “bons” Profils de plongéeLes “bons” Profils de plongée
Pmax
TP
Palier(s)Vit=15-17m/mn
DTR
196
• le profil inversé: le profil inversé: La profondeur maximale est atteinte à la fin du temps de plongée et la remontée La profondeur maximale est atteinte à la fin du temps de plongée et la remontée est normaleest normale• le profil inversé: le profil inversé: La profondeur maximale est atteinte à la fin du temps de plongée et la remontée La profondeur maximale est atteinte à la fin du temps de plongée et la remontée est normaleest normale
Les Profils de plongée à risquesLes Profils de plongée à risques
• les profils multiples: les profils multiples: plusieurs descentes et montées.plusieurs descentes et montées.• les profils multiples: les profils multiples: plusieurs descentes et montées.plusieurs descentes et montées.
Pmax
Tplongée
Palier(s)
Vit =15-17m/mn
Pmax
Tplongée
Palier(s)
Vit =15-17m/mn
N4 -N4 - 197
La Mn90 et l’Oxygène La Mn90 et l’Oxygène purpur
Inhalation d’oxygène entre deux plongées- Le tableau III "diminution de l’azote résiduel par respiration d’oxygène pur en surface" donne la valeur de l’azote résiduel qu’il faut prendre en considération pour entrer dans le tableau II du calcul des plongées successives.Cette valeur est déterminée en fonction :• du groupe de plongée successive d’une première plongée (première colonne) ou de "l’équivalent azote résiduel" (deuxième colonne) déjà déterminé à l’aide du tableau I après un certain temps passé en surface à respirer de l’air,• de la durée pendant laquelle le plongeur respire de l’oxygène pur.- Lorsque le temps réellement passé à respirer de l’oxygène pur en surface ne figure pas dans le tableau, prendre la valeur immédiatement inférieure.- La deuxième colonne du tableau III donne l’équivalence numérique entre la valeur de l’azote résiduel et les groupes de plongée successive.Paliers à l’oxygène pur- les paliers à 3 mètres et à 6 mètres peuvent être effectués en inhalant de l’O2.- La durée de chacun des paliers à l’oxygène pur est égale aux deux tiers de la durée du palier à l’air arrondie à la minute supérieure, et est au minimum de 5 minutes.Cependant la durée de chacun des paliers à l’oxygène pur est égale à la durée du palier à l’air lorsque celui-ci a une durée de 1 à 5 minutes.- Le fait d’effectuer des paliers à l’oxygène pur ne change pas le groupe de plongée successive de la plongée effectuée.
198
• Les ordinateurs de plongée effectuent automatiquement les calculs des modèles de Les ordinateurs de plongée effectuent automatiquement les calculs des modèles de saturation des compartiments et affichent des informations sur la procédure de remontée saturation des compartiments et affichent des informations sur la procédure de remontée en permanence pendant la plongée: vitesse, paliers, etc.en permanence pendant la plongée: vitesse, paliers, etc.
• Les principaux avantagesLes principaux avantages
• les calculs sont automatiques donc moins sujets aux erreurs de manipulation, et les calculs sont automatiques donc moins sujets aux erreurs de manipulation, et d’inattention.d’inattention.• les calculs suivent le profil réellement effectué par le plongeur et non le profil carré les calculs suivent le profil réellement effectué par le plongeur et non le profil carré utilisé par les tables, ce qui peut donner des paliers réduits.utilisé par les tables, ce qui peut donner des paliers réduits.• la méthode de calcul autorise dans certaines limites les paliers à profondeur la méthode de calcul autorise dans certaines limites les paliers à profondeur variable.variable.• l’ordinateur individuel peut prendre en compte certaines activités qui influencent le l’ordinateur individuel peut prendre en compte certaines activités qui influencent le modèle: plongées multiples, profils à risques, altitude, température, consommation modèle: plongées multiples, profils à risques, altitude, température, consommation d’air, etc.d’air, etc.• l’ordinateur mémorise le profil de la plongée en cours et permet de conserver un l’ordinateur mémorise le profil de la plongée en cours et permet de conserver un historique détaillé des plongées effectuées. historique détaillé des plongées effectuées.
• Les ordinateurs de plongée effectuent automatiquement les calculs des modèles de Les ordinateurs de plongée effectuent automatiquement les calculs des modèles de saturation des compartiments et affichent des informations sur la procédure de remontée saturation des compartiments et affichent des informations sur la procédure de remontée en permanence pendant la plongée: vitesse, paliers, etc.en permanence pendant la plongée: vitesse, paliers, etc.
• Les principaux avantagesLes principaux avantages
• les calculs sont automatiques donc moins sujets aux erreurs de manipulation, et les calculs sont automatiques donc moins sujets aux erreurs de manipulation, et d’inattention.d’inattention.• les calculs suivent le profil réellement effectué par le plongeur et non le profil carré les calculs suivent le profil réellement effectué par le plongeur et non le profil carré utilisé par les tables, ce qui peut donner des paliers réduits.utilisé par les tables, ce qui peut donner des paliers réduits.• la méthode de calcul autorise dans certaines limites les paliers à profondeur la méthode de calcul autorise dans certaines limites les paliers à profondeur variable.variable.• l’ordinateur individuel peut prendre en compte certaines activités qui influencent le l’ordinateur individuel peut prendre en compte certaines activités qui influencent le modèle: plongées multiples, profils à risques, altitude, température, consommation modèle: plongées multiples, profils à risques, altitude, température, consommation d’air, etc.d’air, etc.• l’ordinateur mémorise le profil de la plongée en cours et permet de conserver un l’ordinateur mémorise le profil de la plongée en cours et permet de conserver un historique détaillé des plongées effectuées. historique détaillé des plongées effectuées.
Principe des Ordinateurs de PlongéePrincipe des Ordinateurs de Plongée
199
• Le calcul des Tables est basé sur un profil carré: Le calcul des Tables est basé sur un profil carré: • assez pénalisant pour les profils à remontée lenteassez pénalisant pour les profils à remontée lente• grande marge de sécurité dans tous les casgrande marge de sécurité dans tous les cas
• Le calcul des Tables est basé sur un profil carré: Le calcul des Tables est basé sur un profil carré: • assez pénalisant pour les profils à remontée lenteassez pénalisant pour les profils à remontée lente• grande marge de sécurité dans tous les casgrande marge de sécurité dans tous les cas
Modèles de désaturation: Tables et OrdinateursModèles de désaturation: Tables et Ordinateurs
Pmax
Tplongée
• Le calcul des Ordinateurs est basé sur un profil réel: Le calcul des Ordinateurs est basé sur un profil réel: • moins pénalisant sur les profils à remontée lentemoins pénalisant sur les profils à remontée lente• plus pénalisant pour les profils carrésplus pénalisant pour les profils carrés• plus faible marge de sécuritéplus faible marge de sécurité
• Le calcul des Ordinateurs est basé sur un profil réel: Le calcul des Ordinateurs est basé sur un profil réel: • moins pénalisant sur les profils à remontée lentemoins pénalisant sur les profils à remontée lente• plus pénalisant pour les profils carrésplus pénalisant pour les profils carrés• plus faible marge de sécuritéplus faible marge de sécurité
Profil carréMarge de sécurité
Profil ordinateurMarge de sécurité
200
• Une bonne utilisation d’un ordinateur est soumise à des conditions impératives:Une bonne utilisation d’un ordinateur est soumise à des conditions impératives:• Lire la documentation et comprendre le fonctionnement AVANT de plongerLire la documentation et comprendre le fonctionnement AVANT de plonger• L’ordinateur ne doit être ni oublié, ni prêté ou changé entre deux plongées du même L’ordinateur ne doit être ni oublié, ni prêté ou changé entre deux plongées du même jour , ni même temps qu’il considère le plongeur en désaturationjour , ni même temps qu’il considère le plongeur en désaturation• Chaque plongeur doit être équipé de son ordinateur personnelChaque plongeur doit être équipé de son ordinateur personnel• En aucun cas, ne mélanger les méthodes entre et pendant les plongées, c’est En aucun cas, ne mélanger les méthodes entre et pendant les plongées, c’est l’ordinateur OU les tablesl’ordinateur OU les tables• Prévoir la panne, en emportant des tables, une montre et un profondimètrePrévoir la panne, en emportant des tables, une montre et un profondimètre• Eviter les profils à risquesEviter les profils à risques
• Une bonne utilisation d’un ordinateur est soumise à des conditions impératives:Une bonne utilisation d’un ordinateur est soumise à des conditions impératives:• Lire la documentation et comprendre le fonctionnement AVANT de plongerLire la documentation et comprendre le fonctionnement AVANT de plonger• L’ordinateur ne doit être ni oublié, ni prêté ou changé entre deux plongées du même L’ordinateur ne doit être ni oublié, ni prêté ou changé entre deux plongées du même jour , ni même temps qu’il considère le plongeur en désaturationjour , ni même temps qu’il considère le plongeur en désaturation• Chaque plongeur doit être équipé de son ordinateur personnelChaque plongeur doit être équipé de son ordinateur personnel• En aucun cas, ne mélanger les méthodes entre et pendant les plongées, c’est En aucun cas, ne mélanger les méthodes entre et pendant les plongées, c’est l’ordinateur OU les tablesl’ordinateur OU les tables• Prévoir la panne, en emportant des tables, une montre et un profondimètrePrévoir la panne, en emportant des tables, une montre et un profondimètre• Eviter les profils à risquesEviter les profils à risques
De la bonne utilisation des Ordinateurs de PlongéeDe la bonne utilisation des Ordinateurs de Plongée
• L’ordinateur est une machine qui ignore totalement:L’ordinateur est une machine qui ignore totalement:• si vous avez bien compris la docsi vous avez bien compris la doc• si vous n’êtes pas en forme physique ou si vous êtes stressési vous n’êtes pas en forme physique ou si vous êtes stressé• si vous faites un effort (sauf avec gestion d’air)si vous faites un effort (sauf avec gestion d’air)• si vous avez froid (même avec gestion de la température de l’eau)si vous avez froid (même avec gestion de la température de l’eau)• si vous avez plongé sans lui dans les 12h précédentessi vous avez plongé sans lui dans les 12h précédentes• si vous êtes fumeur ou déshydratési vous êtes fumeur ou déshydraté•etc.etc.
• L’ordinateur est une machine qui ignore totalement:L’ordinateur est une machine qui ignore totalement:• si vous avez bien compris la docsi vous avez bien compris la doc• si vous n’êtes pas en forme physique ou si vous êtes stressési vous n’êtes pas en forme physique ou si vous êtes stressé• si vous faites un effort (sauf avec gestion d’air)si vous faites un effort (sauf avec gestion d’air)• si vous avez froid (même avec gestion de la température de l’eau)si vous avez froid (même avec gestion de la température de l’eau)• si vous avez plongé sans lui dans les 12h précédentessi vous avez plongé sans lui dans les 12h précédentes• si vous êtes fumeur ou déshydratési vous êtes fumeur ou déshydraté•etc.etc.
N4 -N4 - 201
Tables- ConceptionTables- Conception
1. Rappels: Loi de Henri & Dalton
2. Modèles de décompression et élaboration des tables
3. Tissu, Gradient, Période, Tissu directeur
4. Calcul des paliers
5. Calcul de la courbe de sécurité
6. Procédures spéciales de remontée
7. Algorithmes des Ordinateurs
202
Tensions et GradientTensions et Gradient A saturation, la Tension d’un gaz (TG) dans un tissu
(fluide) est égale à la Pression partielle ambiante de ce gaz PpG (celle subie par le tissu)
A sous–saturation, TG est inférieure à PpG et elle augmente vers la valeur de PpG
A sur–saturation, TG est supérieure à PpG et elle diminue vers la valeur de PpG
On appelle Gradient de G la différence (+ ou -) entre la Pression partielle ambiante PpG (notée aussi Tension finale) et la Tension TG (notée aussi Tension initiale)
Par exemple, pour le gradient d’azote:
G = TN2 ambiante - TN2
203
Période et Changement de TensionsPériode et Changement de Tensions
Période: La période d’un compartiment soumis à une pression partielle ambiante PpG est le temps que met ce compartiment pour faire évoluer (en + ou -) sa tension initiale TG de la moitié du gradient
T(après 1 période)=T initiale + (Tambiante -Tinitiale)/2
TensionInitiale=
0’
Apres 1 période
= 5’
2 périodes
= 10’
3 périodes
=15’
4 périodes=20’
Tension ambianteÀ 30m
Tension en N2
0,8 2 2,6 2,9 3,05 3,2
%Gradient 0 50 75 87,5 93,75 100
204
Saturation et % de GradientSaturation et % de Gradient
0,00%
50,00%
75,00%
87,00%94,00%97,00%98,00%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
100%
0 1T 2T 3T 4T 5T 6T
Temps en Périodes
% d
u G
radi
ent Tinitiale
Tissu
Tambiante
GRADIENT(+)
205
Désaturation et % de GradientDésaturation et % de Gradient
0,00%
50,00%
75,00%87,00%
94,00%97,00%98,00%
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
100%
0 1T 2T 3T 4T 5T 6T
Temps en Périodes
% d
u G
radi
ent
Tambiante
Tissu
Tinitiale
GRADIENT(-)
206
Désaturation: Cool ou explosive ?Désaturation: Cool ou explosive ? Hypothèse: à priori, c’est pareil qu’à la saturation
Marge de Sécurité: certains modèles prévoient une désaturation plus longue que la saturation (Bulhmann)
Durcissement: certains ordinateurs permettent d’allonger volontairement la période de désaturation (Suunto).
La Désaturation d’un tissu risque d’être «explosive» lorsque:
TG / Pabs > Sc
(Sc coefficient de sursaturation critique du compartiment )
207
Compartiment directeurCompartiment directeur Pendant la remontée, le compartiment directeur est celui qui
impose l’arrêt (le palier) ou le ralentissement de la remontée pour que sa tension reste inférieure à la sursaturation critique
Tension du compartiment directeur / P abs du premier palier ≈ Sc du compartiment
PériodeCompart.
Sc TN2(en bar)(20 min à 30 m)
Pabs = TN2 / Sc
Profondeur plafond
5 2,72 0,8+94% (3,2-0,8) = 3,05 1,12 -1,2m
10 2,38 0,8+75% (3,2-0,8) =2,6 1,09 -0,9m
20 2,04 0,8+50% (3,2-0,8) = 2 0,98
208
Calcul des paliersCalcul des paliers Pendant la remontée, les compartiments directeurs définissent des
profondeurs plafond à ne pas dépasser. Le premier palier obligatoire (le plus profond) est la profondeur plafond
maximum (arrondie aux multiples de 3m pour la MN90). Pour déterminer les autres paliers éventuels, il suffit de recommencer plus
haut
Prof plafond (m) pour le compartiment C = (TN2 / Sc -Patm )* 10
Prof palier = Prof plafond arrondie à 3,6,9,12m etc..
Pour calculer la durée du palier, il faut calculer le temps (en périodes par exemple) qui permet que le rapport de sursaturation TN2/Pabs du compartiment directeur soit inférieur à son Sc à la profondeur du prochain palier (ou la surface).
Mais attention, pendant un palier, le compartiment directeur peut changer, il faut donc vérifier les rapports de sursaturation des autres compartiments
209
Modèles de décompressionModèles de décompression Les tables de plongée sont le résultat de modèles théoriques issus de la Les tables de plongée sont le résultat de modèles théoriques issus de la
loi de Henry et d’adaptations à partir d’expérimentations sur des cobayes loi de Henry et d’adaptations à partir d’expérimentations sur des cobayes animaux et humainsanimaux et humains: : travaux sur les accidents de Paul Bert, Fr., 1833-1886travaux sur les accidents de Paul Bert, Fr., 1833-1886 travaux travaux sur la «perfusion» de John Haldane, Indien-Brit., 1892-1964e John Haldane, Indien-Brit., 1892-1964 sur la « diffusion » de Hempleman et Workman (Usa, 1950-60) Marines US et FrançaiseMarines US et Française de Spencer (Usa) et Bulhmann (Suisse) pour les ordinateursde Spencer (Usa) et Bulhmann (Suisse) pour les ordinateurs sur le «volume critique» de Hennessy & Hempleman (Usa, 1977)
On simule la (dé)saturation (en Azote) des tissus du corps humain pendant la plongée par un modèle mathématique opérant sur ensemble de compartiments (aussi nommés Tissus) définis par leur période et leur coefficient de sursaturation critique.
Ces compartiments ne représentent pas physiologiquement des tissus humains. Ils ne font que « modéliser » des tissus qui auraient le même comportement vis-à-vis de la saturation (période et coefficient identiques)
210
• Le principe des tables consiste en :Le principe des tables consiste en :• une modélisation de la saturation par l’Azote une modélisation de la saturation par l’Azote des tissus humains des tissus humains par des par des compartiments compartiments (5 à 16) ayant même période et coefficient de (5 à 16) ayant même période et coefficient de sursaturation critique.sursaturation critique.• un calcul de la tension d’Azote un calcul de la tension d’Azote en fonction:en fonction:
• d’un éventuel reliquat du à des plongées précédentes.d’un éventuel reliquat du à des plongées précédentes.• de la Profondeur et du Temps de la plongée.de la Profondeur et du Temps de la plongée.
• une procédure de remontée une procédure de remontée pour éviter tout dégazage critique, pour éviter tout dégazage critique, fondée sur une fondée sur une vitesse maximum de remontée et des paliers vitesse maximum de remontée et des paliers éventuels.éventuels.
• Le principe des tables consiste en :Le principe des tables consiste en :• une modélisation de la saturation par l’Azote une modélisation de la saturation par l’Azote des tissus humains des tissus humains par des par des compartiments compartiments (5 à 16) ayant même période et coefficient de (5 à 16) ayant même période et coefficient de sursaturation critique.sursaturation critique.• un calcul de la tension d’Azote un calcul de la tension d’Azote en fonction:en fonction:
• d’un éventuel reliquat du à des plongées précédentes.d’un éventuel reliquat du à des plongées précédentes.• de la Profondeur et du Temps de la plongée.de la Profondeur et du Temps de la plongée.
• une procédure de remontée une procédure de remontée pour éviter tout dégazage critique, pour éviter tout dégazage critique, fondée sur une fondée sur une vitesse maximum de remontée et des paliers vitesse maximum de remontée et des paliers éventuels.éventuels.
Principe des tables de PlongéePrincipe des tables de Plongée
211
Elaboration des TablesElaboration des Tables Récupération de données issues de travaux précédents Choix d’un modèle mathématique: Compartiments et
procédure de remontée Calcul d’une pré-table1. Expérimentation sur une population de «cobayes»
humains 2. «ajustement » de la table Recommencer 1 et 2 tant que le taux d’accidents n’est
pas satisfaisant La MN90:La MN90:
Définie et expérimentée par la Marine NationaleDéfinie et expérimentée par la Marine Nationale Révisée en 1992Révisée en 1992 Référence pour tous les passages de brevets de la FFESSMRéférence pour tous les passages de brevets de la FFESSM
212
Des TablesDes Tables
Navy (Usa) GERS (Fr 1950, 65), issue de la US Navy COMEX (Fr 1987, 91) Tables MT 91 MN90, (Fr 90) issue de la GERS 65: 12 compartiments.
Période
5 7 10 15 20 30 40 50 60 80 100 120
Sc 2,72 2,54 2,38 2,20 2,04 1,82 1,68 1,61 1,58 1,56 1,55 1,54
Tables pour Ordinateurs SUUNTO, Modèle Spencer et RGBM UWATEC, Modèle Bulhmann
213
Evolution de la tension en N2 pendant la plongéeEvolution de la tension en N2 pendant la plongée
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
0 5 10 15 20 25 30 35 40
minutes
ba
rs
TN2init
Compart5
TN2final
Pabs
Sous-saturation Sous-saturation
Descente et début du fondDescente et début du fond saturation (possible)saturation (possible)
Fin du fondFin du fond
GradientGradient
214
Evolution de la tension pendant la plongéeEvolution de la tension pendant la plongée
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 minutes
bars
TN2init
Compart5
TN2final
Pabs
saturation (possible)saturation (possible)Avant la remontéeAvant la remontée
GradientGradient
sursaturation en sursaturation en remontantremontant
215
Saturation des compartiments de la MN90Saturation des compartiments de la MN90
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
Te
ns
ion
en
ba
rs
1 2 3 4 5 6 7
TN2final à 40mC5
C7C10
C15C20
C30C40
C50
C60C80
C100C120
TN2Init à 0 m
Minutes
TN2final à 40m C5
C7 C10
C15 C20
C30 C40
C50 C60
C80 C100
C120 TN2Init à 0 m
N4 -N4 - 216
Plongées aux MélangesPlongées aux Mélanges
1. Rappels: Loi de Henri & Dalton, hyperoxie
2. Les Nitrox
3. Profondeur limite et le risque hyperoxique
4. Profondeur équivalente à l’air et tables Air
5. Plongées au Nitrox avec des Ordinateurs Air ou Nitrox
6. L’équipement Nitrox
7. Les qualifications Nitrox
217
Points de vuePoints de vue Le Nitrox (et plus généralement les mélanges) sont l’objet d’une controverse
qui sépare le milieu de la plongée en deux camps bien marqués: les inconditionnels « Pour » et les réticents « Contre ».
Les « Contre » invoquent une grande difficulté de mise en œuvre résultant, selon eux: des dangers de l’O2 de la nécessité de planification des plongées du surcoût
Ils en déduisent que le Nitrox doit être associé à un contexte de plongée Tek et une formation approfondie.
Les « Pour » mettent en avant les avantages du Nitrox pour la plongée loisir : agrément accru risque diminué d’ADD
Ils se prononcent donc pour une libéralisation du Nitrox qui aboutirait donc à une baisse des coûts.
L’avis des auteurs est qu’il existe un créneau « grand public » pour l’utilisation du Nitrox et ce, en appliquant des règles de base de sécurité (la profondeur limite, notamment), comme c’est le cas dans toute formation de plongée, sans pour autant faire appel au contexte contraignant de la plongée Tek.
218
C’est quoi, du Nitrox ?C’est quoi, du Nitrox ? Tous les mélanges Oxygène et Azote avec un %O2 >21% Les dénominations usuelles
% O2 / % N2Nitrox 40 / 60Nitrox 36 / 64Nitrox 32 / 68EAN 36EAN 32
Avantage en plongée: de l’air avec plus d’O2 et moins de N2 !
219
Les Avantages du NitroxLes Avantages du Nitrox
Pendant la plongée:Temps sans palier augmentéTemps de paliers diminuéRisque de narcose diminué
Après plongée:Moins de risque d’ADD (DCS)Moins d’intervalle de surfaceMoins de temps avant Altitude & Avion
220
Le double effet Nitrox Le double effet Nitrox
Moins d’azote:moins de saturation en
azotedésaturation plus
rapide et plus bas
Plus d’Oxygène:Meilleure désaturation
physiologique
Donc:– plus de temps au fond sans palier– moins de temps de paliers– moins d’intervalle de surface– moins de risque d’ADD
Mais danger d’hyperoxie :– Contrôle rigoureux du mélange– Profondeur limitée (risque de crise convulsive)– Toxicité par accumulation
221
Les Inconvénients du NitroxLes Inconvénients du Nitrox
Avant la plongée:Equipement spécialContrôle rigoureux du mélange Planification de la plongée en palanquée (ou
Buddy)
Pendant la plongée:Respect impératif de la profondeur limiteEviter les abus (plongées répétitives)
Coût plus élevé
222
L’Hyperoxie L’Hyperoxie
L’oxygène est toxique lors d’une exposition à des PPO2 élevées (effet Paul Bert).PPO2 > 1,2 bars, exposition en minutesCrise convulsive => noyade
L’oxygène est toxique lors d’une exposition prolongée à des PPO2 peu élevées (effet Lorrain-Smith). PPO2 > 0,5 bars, exposition en heuresBrûlures pulmonaires
Central Nervous System
223
Nitrox: La toxicité de l’O2Nitrox: La toxicité de l’O2(effet Paul Bert)(effet Paul Bert)
Symptômes: Crise convulsive soudaine, violente (type épilepsie) et IMPREVISIBLE
Cause: Forte Pression partielle d’Oxygène:PPO2 > 1,6 bars, quelques minutes suffisentPPO2 < 1,2 bars, une heure et plus
Risques: Syncope + Noyade Facteurs: Réaction très dépendante du plongeur
(physiologie) et variable avec son état Prévention:
Profondeur Limite ImpérativeEviter une surdose d’oxygène par répétition
224
Nitrox: à consommer sans abusNitrox: à consommer sans abus
Profondeur Limite Impérative (MOD)PPO2 > 1,6 bars => Risque d’hyperoxie
Eviter une surdose d’oxygène
PPO2 Maxi NITROX 40/60 NITROX 36/64 NITROX 32/68
1,6 bars 30m 34m 40m
PPO2 maxi durée max/plongée durée max/ jour
1,6 bars 45 min 150 min
225
Calcul de la Profondeur LimiteCalcul de la Profondeur Limite
52 57 61 66
23 25 28 3026 29 32 3431 34 37 40
16 18 20 22
0
20
40
60
80
PPO2 MAXI 1,3 bars 1,4 bars 1,5 bars 1,6 bars
PROF MAXI
AIR
NITROX 40/60
NITROX 36/64
NITROX 32/68
NITROX 50/50
Formules:(%O2/100) * (ProfMaxi/10+1) = PPO2MaxiProfMaxi = PPO2Maxi * (1000 / %O2) -10
226
Profondeur Air Equivalente (Profondeur Air Equivalente (AEDAED))
La Profondeur Air Equivalente à une profondeur P : c’est la profondeur où la PPN2 de l’air est la même que la PPN2 du nitrox à la profondeur P.
AIR=réelle NITROX 40/60 NITROX 36/64 NITROX 32/68
10m 5m 6m 7m
20m 13m 14m 16m
30m 20m 22m 24m
40m danger danger 33m
227
Profondeur Air EquivalenteProfondeur Air Equivalente
5
13
20
6
14
22
7
16
24
33
39
0
20
40
10 20 30 40
PROFONDEUR REELLE (m)
PROFONDEURAIR
EQUIVALENTE
NITROX 40/60
NITROX 36/64
NITROX 32/68
NITROX 50/50
Formule:
PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10
228
Profondeur Air Profondeur Air EquivalenteEquivalente
Formule:
PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10
AIR N32/68 N34/66 N40/60 N50/50
10m 8 7 6 3
15m 12 11 9 6
20m 16 15 13 9
25m 21 19 17 13
30m 25 23 21
35m 29 27
40m 33
PPO2 <1,5
PPO2 <1,6
PPO2 <1,4
229
Courbes de sécurité (Courbes de sécurité (No Dec TimeNo Dec Time))
100
60
50
40
25
20
10
200
200
100
60
50
200
100
60
60
40
30
200
100
60
50
30
25
20
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
15
18
21
24
30
33
39
Pro
fon
de
ur
(m)
Temps Maxi sans palier(min)
AIR
NITROX 40/60
NITROX 36/64
NITROX 32/68
Le Nitrox permet de prolonger le temps de plongée sans palier.
RéfTables US
Navy
230
Calcul de Décompression Nitrox: Calcul de Décompression Nitrox:
Tables Nitrox par translation des Tables AIR:la vitesse de remontée est conservéela profondeur des paliers est conservéeon « translate» la Table en utilisant les PAE pour
chaque %N2les paliers sont supposés faits à l’air: sécure mais
perte de temps
Tables ou Ordis: par recalcul de la saturation des compartimentsProcédure théorique optimiséePas ou peu de validations expérimentales
N4 -N4 - 231
La Mn90 et les mélanges enrichisLa Mn90 et les mélanges enrichisPlongée au mélange enrichi à l’oxygène pur (Nitrox)Il existe des tables spécifiques pour la plongée au nitrox. Toutefois dans le cadre d’une utilisation exceptionnelle, ou pour des exercices théoriques, on peut retenir les règles suivantes :
- Pour utiliser la table MN90 en mer à la profondeur réelle P avec un mélange nitrox à x % d’azote, on rentre dans la table avec une profondeur équivalente PE telle que :PE = (P +10) x (X/0.79) - 10- La profondeur maximum permise en mer est celle correspondant à une pression partielle d’oxygène pur de 1,6 bar.- La durée et la profondeur des paliers en mer suite à une plongée au nitrox sont exactement ceux de la plongée à l’air réalisée à la profondeur équivalente.-La durée maximum d’une plongée au nitrox est de 2 heures.
- Toutes les autres règles d’utilisation des tables MN90 sont maintenues dans le cadre des plongées au nitrox.
232
L’équipement NitroxL’équipement Nitrox Blocs spécifiques
Gonflage par un spécialisteEtiquetage NitroxContrôle des % avant chaque
plongée
Détendeurs spécifiquescompatible Oxygènenettoyage qualifié Oxygène Nettoyage O2 obligatoire après
utilisation à l’air
NITROX
Dégraissage Ultra-sons, Fréon + graisse Krytox
233
Planification des plongéesPlanification des plongées
1. Organisation de la palanquée (ou Buddy)2. Détermination du site et des paramètres3. Choix du Nitrox et validation des paramètres4. Contrôle du mélange dans les blocs5. Détermination de la Profondeur Limite
(MOD)6. Choix de la procédure de décompression:
tables ou ordis Air ou Nitrox
234
Test niveau 1 Test niveau 1 1. Expliquer l’avantage du Nitrox
pour l’agrément du plongeur ?2. Expliquer l’avantage du Nitrox
pour la sécurité du plongeur ?3. Quel est le principal danger de la
plongée Nitrox ?4. Profondeur maxi pour un Nitrox
32/68 ?5. %O2 maxi du Nitrox pour une
plongée à 35 m?6. Quelle est la Profondeur Air
équivalente pour une profondeur de 30M et un Nitrox 40/60
7. Quel est le temps maxi sans palier pour les paramètres de la question 6.
1. Le Nitrox permet des plongées moins saturantes en Azote que les mêmes profils à l’Air.
moins (ou pas) de paliers plus de temps au fond sans
palier moins d’intervalle de
surface moins de fatigue moins d’intervalle avant
avion
2. Le Nitrox permet des plongées moins saturantes en Azote et sa concentration plus élevée en O2 favorise la dessaturation physiologique
moins de risque d’ADD
3. Le principal danger est le risque d’hyperoxie (crise convulsive soudaine)
Respect impératif d’une profondeur limite qui dépend du %O2 du mélange
Plus le Nitrox est riche en O2 , plus on est limité en profondeur
4. À savoir par cœur: Nitrox 32/68 limité à 40m Nitrox 36/64 limité à 34m Nitrox 40/60 limité à 30m
5. Comme 35m > 34m, on utilise du Nitrox 32/68
Nitrox 36/64 interdit Nitrox 40/60 interdit
6. Avec du Nitrox 40/60 La PAE pour 30m est 20m7. Avec du Nitrox 40/60 le temps sans palier pour 30m est celui de la PAE(= 20m) à l’air, soit 40 min (ref MN90)
235
Réalisation des mélangesRéalisation des mélanges
Trois impératifs:
C’est une affaire de spécialiste car l’Oxygène sous pression est explosif.
Le matériel employé, y compris compresseur, tampons et raccords doivent être compatibles te nettoyés O2 «sans huile»
Il faut contrôler les % avant chaque plongée, car les mélanges varient et sont difficiles à établir
236
Les formules Nitrox en Altitude Les formules Nitrox en Altitude
La profondeur fictive (SLED) PF = Prof Réelle * (PAtm/PAlt )
La Profondeur Limite du Nitrox (MOD)Prof Limite = PPO2max * 1000/ %O2 –10*PAlt
La Profondeur Air Equivalente (AED)PAE = (PF+10)* (%N2 / 79) –10
237
Le Nitrox en Altitude Le Nitrox en Altitude
En altitude, le Nitrox permet de compenser les différences entre profondeurs réelles et profondeurs fictives
Altitude 1b 0,8b 0,7b 1b 0,8b 0,7b
Prof. Réelle 20 20 21 28 28 28
Prof Fictive AIR 20 25 30 28 35 40
Prof Limite 30 32 33 30 32 33
PAE 13 17 21 19 24 28
Prof Limite 40 42 43 40 42 43
PAE 16 21 25 23 29 33
La profondeur limite O2
détermine la profondeur
réelle et non fictive
NIT
RO
X
40/6
0
NIT
RO
X
32/6
8
238
Test niveau 2 Test niveau 2 1. Expliquer pourquoi on ne peut abuser du Nitrox pour augmenter à volonté le temps et le nombre des plongées ?
2. Quel sont les précautions à prendre pour les équipements de la plongée Nitrox ?
3. Calcul de Pmax pour un Nitrox 35/65 et PPO2max = 1,5 ?
4. Calcul de %O2 maxi du Nitrox pour une plongée à 35 m maxi et PPO2max = 1,4 ?
5. Calcul de la Profondeur Air Equivalente pour une profondeur de 30M et un Nitrox 34/66 ?
6. Plongée au Nitrox 50/50 en altitude ; Palt=0,8b ; Préelle=24m; Tmax sans palier ?
7. Quelle la CNS Clock pour la plongée précédente supposée faite intégralement à 24m et limitée à 40’? Peut on refaire cette plongée après 2h de surface ?
1. À cause du risque d’hyperoxie par accumulation du temps d’exposition à des PPO2 plus fortes que la normale
2. Le Nitrox impose: de laisser faire les mélanges
à des spécialistes d’utiliser du matériel
nettoyé O2 : détendeurs, blocs, raccords, etc..
de contrôler les % avant chaque plongée
3. PMax = PPO2Max * (1000 / %O2) -10
Pmax= 1500 / 35 –10= 33 m (en arrondissant au mètre supérieur, par sécurité)
4. %O2max = PPO2Max * 1000 / (PMax +10 )
%O2max= 1400 / 45 = 31% (en arrondissant au % inférieur, par sécurité)
5. PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10
PAE= 40* 66/79 –10= 24m (en arrondissant au mètre supérieur, par sécurité)
6. Prof Fictive = Prof Réelle * (PAtm/PAlt )
PAE= (Prof+10)* (%N2/79 ) -10
Pf = 24m/0,8 = 30m PAE= 40 *50/79 –10 = 16m (en
arrondissant au mètre supérieur, par sécurité)
le temps maxi sans palier est de 50 min (ref MN90)
7. Calcul de CNS Clock PPO2=(0,8 +24/10)*0,50 = 1,6
bars CNS Clock = 2,22% *40’ =
89 % Après 2h de surface la Clock =
23 %, on ne peut donc pas recommencer la même plongée
239
Organisations et certificatsOrganisations et certificats
Organisation Certificats
FFESSM Plongeur NitroxPlongeur Nitrox confirmé
CMAS Plongeur NitroxPlongeur Nitrox confirmé
PADI Enriched Air Diver
NAUI EANx DiverTechnical EANx Diver
IANTD EANx DiverEANx advanced Diver
TDI Nitrox Advanced Nitrox
Nitrox32, 36, 40
Nitrox de 21 à 40 %
Paliers à O2
40/60 seul.
X X
?
? ?
?
? ?
X
X
X X
sans palier O2 50%
X21 à 100%
sans palier sans palier
240
Références Nitrox sur le WebRéférences Nitrox sur le Web
Cours Nitrox, J-Y Kersale, FFESSM-Pays de Loire US Navy Diving Manual (format PDF) NOAA Diving Manual « Nitrox Simplified », Fred Good, Belize « Scuba Diving Explained », Lawrence Martin Parker's Nitrox Page ABYSS- Technical Diving Library IANTD "Nitrox: course outline", American Dive Center
N4 -N4 - 241
Plongées en AltitudePlongées en Altitude
1. Rappels: Pressions, Lois de Mariotte, Henri & Dalton, Tables
2. En pratique
3. Profondeur lue et type de profondimètres
4. Profondeur fictive et réelle
5. Paliers fictifs et réels
6. Vitesse de remontée
7. Changement d’altitude avant une plongée
8. Changement d’altitude entre deux plongées
N4 -N4 - 242 Altitude: en pratique, avant Altitude: en pratique, avant d’y monterd’y monter
1. Ca ne s’improvise pas
2. Souvent, il va faire froid, voire très froid
3. C’est beaucoup plus facile avec des ordinateurs prévus pour ça: Yaka les laisser faire, encore faut il qu’ils connaissent votre « passé »!
4. La montée en altitude, correspond à une désaturation (donc un état de sur-saturation, et donc un reliquat d’Azote): il faut attendre 12h, pour atteindre un nouvel état de saturation
5. Si vous voulez toujours y aller, on passe à la Théorie
N4 -N4 - 243 Qu’est qui change en Qu’est qui change en Altitude ?Altitude ?
La température de l’air et de l’eau (déjà dit, revoir Hypothermie) La pression Atmosphérique (Patm Lac < Patm Mer)
La pression absolue dans l’eau (assez peu en fait) Les rapports de saturation (TN2 /Pabs) des compartiments pendant la
remontée. A saturation égale, la sursaturation critique est atteinte plus tôt en remontant
Pour utiliser des tables, niveau mer, il faut donc entrer la Profondeur d’une plongée fictive en mer qui aboutirait à chaque instant aux mêmes valeurs des rapports (TN2 /Pabs)
Et la profondeur des paliers ? La vitesse de remontée ?
N4 -N4 - 244
La Mn90 en AltitudeLa Mn90 en Altitude Pour utiliser la table MN90 en altitude, il suffit de connaître la pression barométrique H régnant à la surface du lieu où l’on plonge. On entre dans la table avec une profondeur fictive P’= P*1 013/H où P est la profondeur réellement atteinte (en m) et H la pression barométrique du lieu (en mbar ou hPa).Les paliers devront être effectués à la profondeur réelle : P’= P*H/1013, où P est la profondeur du palier donnée par la table MN90.Durée de remontée : c’est celle de la profondeur fictive. Donc : vitesse de remontée plus lente qu’en mer, aussi bien pour rejoindre le premier palier que pour aller d’un palier à l’autre.
Remontée rapide (c’est-à-dire dont la durée est strictement inférieure à celle prévue depuis la profondeur fictive) : procédure identique à celle du niveau de la mer, mais redescendre à la moitié de la profondeur réelle.
Palier interrompu, remontée lente, plongée consécutive, plongée successive : même procédure que celle du niveau mer, mais toujours en effectuant les calculs avec les profondeurs fictives.
245
plongée fictive en mer pour une plongée réelle en plongée fictive en mer pour une plongée réelle en altitudealtitude
PAtm = 0,8 b
0
5
10
15
20
25
30
0 5 10 15 20 22 30 35
minutesm
ètre
s
Profil (fictif)
Profil(réel)
TN2/Pabs = 4*0,8 / 4 =0,8TN2/Pabs = 4*0,8 / 4 =0,8
TN2/Pabs = 3,2*0,8 / 3,2=0,8TN2/Pabs = 3,2*0,8 / 3,2=0,8
TN2/Pabs = 3,2 / 1,3 = 2,46TN2/Pabs = 3,2 / 1,3 = 2,46
TN2/Pabs = 2,56 / 1,04=2,46TN2/Pabs = 2,56 / 1,04=2,46
N4 -N4 - 246 Profondeur fictive Profondeur fictive AltitudeAltitude
Profondeur Fictive: c’est la profondeur d’une plongée fictive en mer qui aboutirait à chaque instant aux mêmes valeurs des rapports (TN2 / Pabs)
Prof Fictive = Prof Réelle * (Patm Mer/Patm Lac)
La profondeur fictive est toujours supérieure à la profondeur réelle d’une plongée en altitude
Profondeur Tables: c’est la profondeur que l’on va entrer dans les tables, niveau Mer
Prof Fictive = Prof Tables
N4 -N4 - 247 Profondeur lue en Profondeur lue en AltitudeAltitude
Profondimètres: 4 cas À capillaires (Loi de mariotte):Prof Lue = Prof Réelle * (Patm Mer/Patm Lac) = Prof Tables
À capsule,membrane, tube de bourdon: Retard = (Patm Mer - Patm Lac) * 10Prof Lue = Prof Réelle - Retard À capsule,membrane, tube de bourdon, avec RAZ: Retard = 0 Prof Lue = Prof Réelle
Electroniques ou ordinateurs:Prof Lue = Prof Réelle
N4 -N4 - 248
Paliers en AltitudePaliers en Altitude Paliers fictifs: comme pour la profondeur
Palier Fictif = Palier Réel * (Patm Mer/Patm Lac)DoncPalier Réel = Palier Table * (PAlt/PMer)
Les mêmes paliers Tables sont donc exécutés plus haut en lac qu’en mer
Que doit on lire au palier sur le profondimètre ? Capillaire: Palier Lu=Palier Table Bourdon: Palier Lu=Palier Table*(PAlt/PMer) - Retard Electronique: Palier Lu=Palier Table* (PAlt/PMer) Ordinateurs: Palier lu=palier à faire
N4 -N4 - 249 Vitesse de remontée en Vitesse de remontée en AltitudeAltitude
La Vitesse de remontée est fictive aussi,Donc:
Temps de remontée = Prof Fictive / 15-17m/min = Temps de remontée Tables
La vitesse réelle de remontée est donc plus lente en lac qu’en mer (suivre des bulles encore plus petites)
Cas particulier Plongée additive: Prendre la profondeur fictive la plus
grande Palier à mi-profondeur: utiliser la profondeur réelle
N4 -N4 - 250 Changements d’ Changements d’
AltitudeAltitude La montée correspond à une plongée, 3 cas:
Avant une plongée en altitude: Attente 12h plongée simple Attente < 12h plongée successive, avec un reliquat d’azote X1bis = 0,8 /PAlt
Après une plongée, vérifier que tous les rapports de saturation seront inférieurs à Sc (mini) avant le départ en altitude Déduire du groupe de sortie et de l’intervalle (à partir
de l’altitude la plus faible), le reliquat X2 Vérifier X2bis = X2/PAlt < 1,54
Entre 2 plongées Comme précédemment, en considérant que le
changement d’altitude s’est entièrement déroulé à l’altitude la plus faible
N4 -N4 - 251
MatérielMatériel1. PMT
2. Gilet
3. Bloc
4. Parachute, couteau
5. Robinets/Réserve
6. Détendeur
7. Ordinateur
8. Station de Gonflage
252
Robinetterie de bloc sans réserveRobinetterie de bloc sans réserve
Fermé Ouvert
253
Principe de la Principe de la réserveréserve
N4 -N4 - 254
DétendeursDétendeurs1. Un seul étage Mistral
2. Premier étage à piston à clapet amontnon compensé Beuchat VS2,3; Spiroclub; Scuba Mk2compensé Beuchat VS4; Aqualung; Scuba Mk10& 20
3. Premier étage à membrane à clapet amontnon compensé Poséidon Cyclon 300, Comexcompensé Beuchat VS VX 10; Spiro Aquilon
4. Deuxième étage à membranenon compensé à clapet amont Mares MS non compensé à clapet aval Beuchat VS, Scubapro R190 non compensé à clapet aval réglable Scubapro Mark VCompensé à clapet aval réglable Beuchat VX Scubapro G250
5. Pannes usuelles
N4 -N4 - 255
Un seul EtageUn seul Etage
N4 -N4 - 256 1er étage 1er étage piston piston
non compensénon compensé
N4 -N4 - 257 1er étage 1er étage piston piston
compensécompensé
N4 -N4 - 258
1er étage 1er étage membrane membrane
non non compenséecompensée
N4 -N4 - 259 1er étage 1er étage membrane membrane compensée compensée
N4 -N4 - 260 2ième étage 2ième étage non compensé non compensé
sans réglagesans réglage
N4 -N4 - 261 2ième étage 2ième étage Comp av Comp av
réglageréglage
N4 -N4 - 262
Station de GonflageStation de Gonflage
1. Compresseur
2. Blocs
3. Tampons
4. Flexibles
5. Vannes
6. Panneaux
7. Affichage
N4 -N4 - 263
Compresseur à étagesCompresseur à étages
Etage 3x 6
Etage 2x 6
Etage 3x 6
PVBloc
Débit(l/
min)
Durée (min)
216 l à 1 b
36 l à 6 b
6 l à 36 b
216x12 216 12
36 là > 6 b
6 là > 36 b
1 là 216 b
196x12=216x12
x293/323
à T=273+50°
à T=273+20°
N4 -N4 - 264 Gonflage des blocs avec des Gonflage des blocs avec des tamponstampons
PVdu
tampon
PV des blocs
PressionEquilibre
300x50=15 000
50x12=600
2 blocs 16200/74=
218,9
3 blocs 16800/86=
195,3
4 blocs 17400/98=
177,5
15 000litres
600 litres
N4 -N4 - 265 Organisation des Organisation des PlongéesPlongées
1. Le rôle du DP
2. Le rôle du Guide de palanquée
3. La plongée en autonomie
4. La sécurité
5. La planification
6. Gestion en immersion
7. Débriefing
N4 -N4 - 266
La Loi (de 98/200) dit : « La Loi (de 98/200) dit : « [Titre I] Le DP est présent sur le site: il est responsable de l’activité de
plongée, fixe les caractéristiques de la plongée et s’assure de l’application des règles
[Titre II] Le Guide de palanquée dirige la planquée en immersion. Il est responsable du déroulement de la plongée et s’assure que les caractéristiques sont adaptées au déroulement et aux compétences des plongeurs
La plongée en autonomie Plongeurs majeurs de niveaux II sous l’autorité d’un DP [Art 15] Plongeurs de niveaux III et + avec ou sans DP [Art 16] Tous équipés d’un gilet, d’une seconde source d’air et des moyens pour
calculer la décompression [Art 10]
» dixit la Loi » dixit la Loi
N4 -N4 - 267
La Planification La Planification Vérifications des moyens de sécurité
Signalisation Surveillance surface Equipements de secours VHF et téléphone Centre hyperbare
Avant la plongée, tranquillement Prise en compte d’un programme journée ou semaine: pas d’inversions, repos Choix du parcours et des sujets d’intérêt Choix du type de plongée: retour au mouillage, dérive, avec paliers, Choix éventuel d’un « guide »
Juste avant la plongée, impérativement Contrôle de conditions météo sur le site Fixation des paramètres maxima Planification de l’autonomie en air Choix des procédures de décompression: attention aux éventuels reliquats Rappels des consignes et procédures de sécurité Contrôle des équipements
N4 -N4 - 268 La Gestion en La Gestion en immersion immersion
Pendant la plongée, constamment: Vérifications des conditions météo Validations des choix de planification Vérifications des aptitudes des plongeurs Contrôles de l’autonomie en air Contrôles des procédures de
décompression
N4 -N4 - 269 Le guide : Avant la Le guide : Avant la
plongéeplongée Observer la palanquée
Comportements psychologiques : Inquiétudes, stress, agressivité, je sais tout ?
Etat physique & aptitude Compétences :
Equipement Lestage Gestes
Faire parler Plongées précédentes
Quand ? Où ? Avec qui ? Paramètres ? Problèmes oreilles, conso, matériel ?
Procédures de décompression: attention aux éventuels reliquats Rappel sur l’autonomie en air Rappels des consignes et procédures de sécurité Contrôle des équipements
N4 -N4 - 270
Le guide : En immersionLe guide : En immersion Les signes courants
Aisance Equilibre & position Palmage Distance au chef et niveau de profondeur Attention (fréquence des contrôles)
Les signes spécifiques Essoufflement:
polypnée et bulles excessives tenue constante du détendeur
Mauvais lestage ou équilibre: Position verticale et sur-palmage Inquiétude, Stress:
Regard fixe ou inquiet Rapprochement du chef Tenue constante du masque, détendeur ou direct system
Froid: désintérêt apparent Narcose: comportement aberrant
N4 -N4 - 271
MatelotageMatelotage1. Nœuds
2. Manœuvres
3. Mouillages
4. Accostage & amarrage
5. Sécurité
6. Méteo
N4 -N4 - 272
RèglementationRèglementation
1. Arrêté de 98
2. Arrêté de 2000
3. Blocs
4. Pêche
5. FFESSM
6. CMAS et autres
N4 -N4 - 273
Arrêté du 22 juin 1998 relatif aux règles techniques et de sécurité dans les Arrêté du 22 juin 1998 relatif aux règles techniques et de sécurité dans les établissements organisant la pratique et l'enseignement des activités sportives et de loisir établissements organisant la pratique et l'enseignement des activités sportives et de loisir
en plongée autonome à l'airen plongée autonome à l'air
Art. 1er. - Les établissements mentionnés à l'article 47 de la loi du 16 juillet 1984 modifiée susvisée qui organisent la pratique ou dispensent l'enseignement de la plongée subaquatique autonome à l'air son t soumis aux règles de technique et de sécurité définies par le présent arrêté.
Art. 2. - Les annexes I à IV du présent arrêté déterminent :- les niveaux de pratique des plongeurs et équivalences de
prérogatives (annexe I) ;- les niveaux d'encadrement (annexe II) ;- les conditions de pratique de la plongée en milieu naturel (annexe III a, III b) ;- le contenu de la trousse de secours (annexe IV).
N4 -N4 - 274
Le directeur de plongéeLe directeur de plongée
Art. 3. - La pratique de la plongée est placée sous la responsabilité d'un directeur de plongée présent sur le site qui fixe les caractéristiques de la plongée et organise l'activité. Il s'assure de l'application des règles définies par le présent arrêté.
Art. 4. - Le directeur de plongée en milieu naturel est titulaire au minimum :- du niveau 3 d'encadrement ;- ou du niveau 5 de plongeur uniquement en cas d'exploration.Il faut entendre par exploration la pratique de la plongée en dehors de toute action d'enseignement.
Art. 5. - Lorsque la plongée se déroule en piscine ou fosse de plongée dont la profondeur n'excède pas 6 mètres, le directeur de plongée est titulaire au minimum du niveau 1 d'encadrement. Le directeur de plongée autorise les plongeurs de niveau 1 ayant reçu une formation adaptée à plonger entre eux et les plongeurs de niveau 4 à effectuer les baptêmes.
La plongée dans une piscine ou fosse de plongée dont la profondeur excède six mètres est soumise aux dispositions relatives à la plongée en milieu naturel.
N4 -N4 - 275
Les palanquées et le guideLes palanquées et le guide
Art. 6. - Plusieurs plongeurs qui effectuent ensemble une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée, de profondeur et de trajet constituent une palanquée.
Une équipe est une palanquée réduite à deux plongeurs.Art. 7. - Le guide de palanquée dirige la palanquée en immersion. Il est
responsable du déroulement de la plongée et s'assure que les caractéristiques de celle-ci sont adaptées aux circonstances et aux compétences des participants.
L'encadrement de la palanquée est assuré par un guide de palanquée titulaire des qualifications mentionnées en annexe II du présent arrêté et selon les conditions de pratique définies en annexe III.
En situation d'autonomie, les plongeurs majeurs de niveau égal ou supérieur au niveau 2 peuvent évoluer en palanquée sans guide selon les conditions définies en annexe III.
N4 -N4 - 276
Les équipementsLes équipements
Art. 8. - Les pratiquants ont à leur disposition sur les lieux de plongée le matériel de secours suivant :- un moyen de communication permettant de prévenir les secours ;- une trousse de secours dont le contenu minimum est fixé en annexe IV du présent arrêté ;- de l'eau douce potable non gazeuse ;- un ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU) avec sac de réserve d'oxygène ;- une bouteille d'oxygène gonflée d'une capacité suffisante pour permettre, en cas d'accident, un traitement adapté à la plongée, avec manodétendeur et tuyau de raccordement au BAVU ;- une bouteille d'air de secours équipée de son détendeur ;- une couverture isothermique ;- un moyen de rappeler un plongeur en immersion depuis la surface, lorsque la plongée se déroule en milieu naturel, au départ d'une embarcation, ainsi que, éventuellement, un aspirateur de mucosités.
Ils ont en outre le matériel d'assistance suivant :- une tablette de notation ;- un jeu de tables permettant de vérifier ou de recalculer les procédures de remontées des plongées réalisées au-delà de l'espace proche.
Les matériels et équipements nautiques des plongeurs sont conformes à la réglementation en vigueur et correctement entretenus.
Art. 9. - L'activité de plongée est matérialisée selon la réglementation en vigueur.Art. 10. - Sauf dans les piscines ou fosses de plongée dont la profondeur n'excède pas 6 mètres, les plongeurs
évoluant en autonomie et les guides de palanquée sont équipés chacun d'un système gonflable au moyen de gaz comprimé leur permettant de regagner la surface et de s'y maintenir, ainsi que des moyens de contrôler personnellement les caractéristiques de la plongée et de la remontée de leur palanquée.
En milieu naturel, le guide de palanquée est équipé d'un équipement de plongée muni de deux sorties indépendantes et de deux détendeurs complets. Les plongeurs en autonomie sont munis d'un équipement de plongée permettant d'alimenter en gaz respirable un équipier sans partage d'embout.
N4 -N4 - 277
Les espaces d’évolutionLes espaces d’évolutionArt. 11. - Les plongeurs accèdent, selon leur compétence, à différents espaces d'évolution :
- Espace proche : de 0 à 6 mètres ;- Espace médian : de 6 mètres à 20 mètres ;- Espace lointain : de 20 mètres à 40 mètres.
Dans des conditions matérielles et techniques favorables, l'espace médian et l'espace lointain peuvent être étendus dans la limite de 5 mètres.
La plongée subaquatique autonome à l'air est limitée à 60 mètres. Un dépassement accidentel de cette profondeur de 60 mètres est autorisé dans la limite de 5 mètres.
En cas de réimmersion, tout plongeur en difficulté est accompagné d'un plongeur chargé de l'assister.L'annexe III fixe les conditions d'évolution des plongeurs en fonction de leur niveau.Art. 12. - Une palanquée constituée de débutants ne peut évoluer que dans l'espace proche. En fin de formation
technique conduisant au niveau 1 de plongeur, celle-ci peut évoluer dans l'espace médian sous la responsabilité d'un guide de palanquée.
Art. 13. - Une palanquée constituée de plongeurs de niveau 1 ne peut évoluer que dans l'espace médian et sous la responsabilité d'un guide de palanquée. En fin de formation technique conduisant au niveau 2, celle-ci peut évoluer dans l'espace lointain, sous la responsabilité d'un enseignant qualifié.
Art. 14. - A l'issue d'une formation adaptée, le directeur de plongée peut autoriser les plongeurs majeurs de niveau 1 à plonger en équipe dans une zone n'excédant pas 10 mètres, dans les conditions suivantes :- Cette zone de plongée est dépourvue de courant et présente une visibilité verticale égale à la profondeur ;- Aucun point de cette zone ne doit être éloigné de plus de 30 mètres d'un point fixe d'appui ;- Cette zone est surveillée, en surface, par deux personnes possédant au minimum, l'une, le niveau 3 d'encadrement et, l'autre, le niveau 4 de plongeur, prêtes à intervenir à tout moment à l'aide d'une embarcation ;- L'un des surveillants se tient en permanence prêt à plonger ;- L'obligation d'embarcation n'est pas applicable aux fosses de plongée ;- Un même groupe de deux surveillants ne peut prendre en charge plus de cinq équipes.
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AutonomieAutonomie
Art. 15. - Les plongeurs majeurs de niveau 2 sont, sur décision du directeur de plongée, autorisés à plonger entre eux dans l'espace médian.Si la palanquée est constituée de plongeurs majeurs de niveaux 2 et 3, celle-ci n'est autorisée à évoluer que dans l'espace médian.
Art. 16. - Les plongeurs de niveau égal ou supérieur au niveau 2 sont, sur décision du directeur de plongée, autorisés à plonger en autonomie.En l'absence du directeur de plongée, les plongeurs de niveaux 3 et supérieurs peuvent plonger entre eux et choisir le lieu, l'organisation et les paramètres de leur plongée.
Art. 17. - Les dispositions du présent arrêté ne sont pas applicables à l'apnée, à la plongée archéologique, souterraine ainsi qu'aux parcours balisés d'entraînement et de compétition d'orientation subaquatique.
Art. 18. - L'arrêté du 20 septembre 1991 modifié relatif aux conditions de garanties de techniques et de sécurité dans les établissements organisant la pratique et l'enseignement des activités subaquatiques sportives et de loisirs en plongée autonome à l'air est abrogé.
Art. 19. - Le directeur des sports, le directeur du transport maritime, des ports et du littoral et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.