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NUMÉRO 130 Septembre 2011 Numéro 130 - Septembre 2011 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 Enquête La mobilité professionnelle en marche Guide d’achat Sus à l’automatisation ! Frédéric Wilhelm Le cross canal, ça marche ! s st tr ra at te eg gi ie es sl lo og gi is st ti iq qu ue e. .c co om m Couv-SL130.qxd:Mise en page 1 6/09/11 9:39 Page 1

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NUMÉRO

130Septembre2011

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EnquêteLa mobilitéprofessionnelleen marche

Guide d’achatSus à l’automatisation !

Frédéric Wilhelm

Le cross canal,ça marche !

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l’heureoù le salone-commerces’achève, il est sansdoutetempsdeseposerlesbonnesquestionsàproposdecenou-veaucanaldeventequi révolutionne la logistiquededistri-

bution. La sociétéProxi-businessnese trompepasen y lançant lasolutionProxi-Picking–brevetéeetsoutenueparOseoInnovation–qui permet degagner jusqu’à 50% le tempsdepréparation d’unecommande. Une solution à base de géolocalisation dynamique,d’aideà ladécisionetd’itinéragedepréparationentempsréel.Le e-commerce ouvre donc la porte à de nouvellessolutions. Ilouvreaussi laporteàdenouveauxprofilsd’hommes et de femmes tombés depuis l’enfancedanslamarmitedunumérique,etpluslargement,du«digital».Qu’est-ceque ledigital ?Unmixteentre lee-commerce, la relation client et la communicationquipermetdefairevendresurlesboutiquesvirtuellesde laToile.C’est lui quianime lesmarquesetcrée ladynamiquenonseulement due-commercemais aussi du com-merce tout court. Loinde faire ombrage, le digital luidonnedesailes.«J’airejointMorganpourapporterlelevierdudigitaldansleredressementdelamarque»,dira FrédéricWilhelm, en couverture de cenuméro.Celui-ci œuvre pour la convergence – un mot clé –entre lesmagasins physiques et logiques. Le crosscanalestsonquotidienetsonterraindejeun’ajamaisétéaussi vaste.Encore faut-il que l’intendance suive cephénomènelancéàviveallure.GeodislefaitenlançantDistripolisetens’associantàKiala(p.20),sachantpertinemmentquebeaucoupde services restent à créer. Avec le e-commerce, la logistiqueestdevantunepageblanchedont il resteà imaginer lecodeet lesrègles.

Gilles SOLARDRédacteur en chef

A

« Loin de lui faireombrage, ledigital donne desailes aucommercetraditionnel. »

Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

3DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

ÉDITO

Nouveauxprofils

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

PARTAGER-COMPRENDRE

20 InterviewBrunoMandrin, directeurde la division Messagerieet Express de Geodis

22 StratégiesLoueurs ou logisticiensverts ?

24 EnquêteLa mobilitéprofessionnelleen marche

5SOMMAIREStratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

EN COUVERTURE

�TOUTE L’INFO SURssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

38

ACHETER40 Bacs, caisses et

rayonnages

50 Index des sociétés

APPROFONDIR

30 DossierCross canal : un avenirpour la logistiqueL’essor du e-commerce est entrain de conduire enseignes etdonneurs d’ordres àcomplètement repenser leursschémas de distribution.

DÉCOUVRIR3 Edito6 Tableau de bord8 Alerte Juridique9 Environnement

Fluvial : les aides se multiplient

10 En MouvementJérôme Lesur adore la stratégie

12 Entreprise• Geodis lance Distripolis• DHL collecte et retourne• Kiala s’asocie à Geodis

• Quand le code à barrespilote

16 Immobilier• Feu Vert stoppe à laPlaine de l ‘Ain• GSE construit au Maroc• Dachser investit àFrancfort

L’essor du e-commerce conduit à

repenser lesstratégies logistique

des entreprises(p.30)

ENTRETIEN AVECFrédéric Wilhelm, , directeur Digital & Licencesde Morgan/La City

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- 10%C’est la baisse de l’offre d’entrepôtsen m2 en France.

50€€/m2

C’est la valeur locative des loyersprimes d’entrepôt en Ile-de-Frabce au1er septembre 2011.

Tableau de bord

n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6TABLEAUDE BORD

Société de conseil en logistique

LES CHIFFRESCLÉS DE AOÛTAVEC

MARITIMEÉvolution coûts import maritime Far EastTaux all in (1) pour un conteneur 20’ en USD

Description Semaine du Semaine du Evolution19/08/2011 26/08/2011

NWC 832 840 1,0 %MED 1 049 1 092 4,1 %USWC 1 769 1 752 - 1,0 %USEC 3 343 3 359 0,5 %Persian Gulf and Red Sea (Dubai) 937 921 - 1,7 %Australian/New Zealand (Melbourne) 861 852 - 1,0 %East/West Africa (Lagos) 2 185 2 193 0,4 %South Africa (Duban) 1 162 1 176 1,2 %South America (Santos) 2 120 2 109 - 0,5 %West Japan 334 334East Japan 334 334Southeast Asia (Singapore) 235 235Korea (Pusan) 215 215Taiwan (Kaohsiung) 137 134 - 2,2 %Hong Kong 162 162

Qualification Salaire brut mensuel

Salaire manutentionnaire (Smic brut en euros 1 365 € (1)

pour 151,67 h de travail)

Qualification Fourchette taux horaire chargé

Salaire d’un préparateur 17,6 €/h 22,4 €/hSalaire d’un chef d’équipe 20,4 €/h 24,4 €/h

Salaires du personnel logistique

LOGISTIQUE

(1) Date de parution au JO : 17/12/2010

Matériels Location full service (1)

36 mois 48 mois 60 moisLocation Full service Location Full service Location Full service

Chariot retract électrique (pose à 8,5m) 1 297 € 405 € 1 033 € 405 € 871 € 405 €Chariot électrique frontal (1,4 tonne) 1 064 € 294 € 861 € 294€ 709 € 294 €

Loyers des matériels de manutention

(1) Utilisation 1800 h /an. 3 jeux de batteries inclus

Notes : (1) Les taux de fret sont "all in" c'est-à-dire qu'ils intègrent le fret maritime etles surcharges comme : BAF/FAF, EBS/EBA, CAF/YAS, PSS, WRS, PCS,SCS/SCF/PTF/PCCListe des ports par range : • NWC - Ports d'Europe du Nord (Hamburg/Antwerp/Felixtowe/Le Havre)• MED - Ports d'Europe du Sud Barcelona/Valencia/Genoa/Naples)• USWC - Los Angeles/Long Beach/OaklandUSEC - New York/Savannah/Norfolk/Charleston

• West Japan - Osaka/Kobe East Japan—Tokyo/Yokohama

Indice des coûts logistiques Indices Postes de coûts à indexer Dernière valeur indice Période

Coût de la construction Loyer entrepôt 1554 1er trimestre 2011Chariots de manutention Chariots de manutention 108,1 (p) Mai 2011Articles en bois, papier et carton Consommables 104,9 (p) Juin 2011Papier et carton ondulés Cartons 114,7 (p) Juin 2011Palettes et caisses, palettes Palettes 107,3 (p) Juin 2011Electricité, gaz, vapeur et air conditionné Energie (électricité et chauffage) 128,4 (p) Juin 2011Salaires, revenus et charges sociales Manutention 104,3 Mars 2011Salaires, revenus et charges sociales Administration 105,2 Mars 2011(p) indice provisoire (nouvel indice révisable pendant 3 mois)

Source Shanghai Containerized Freight Index de Chinese Shipping

Index synthétique de l’évolution des taux de fret

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

7� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

Taux de fret d’un 20’ en août sur l’import Asie.

840 €€ + 5 cts €€C’est l’augmentation du prix du gazole au mois d’août.

ROUTIEREvolution du prix du gazole en FranceLa crainte d’une croissance ralentie aux Etats-Unis et dans le monde a fait chuter les cours du baril de pétrole d'environ 10 dollars au baril audébut du mois d'août. Le litre de carburant a baissé de 5 centimes d'euro dans le courant du mois d'août et est resté à peu près stable dans le cou-rant du mois d'août.

Cours du Brent daté, en dollars par Baril

Parité euro/dollars

Prix des livraisons en cuve, hors TVA,moyenne mensuelle, en euros par litre

Salaire professionnel mensuel garantiGarantie annuelle de rémunération (GAR) pour un temps de service mensuel de 200 h pour un conducteur ayant une ancienneté de 5 ans et plus.

Type de conducteur Coefficient GAR (en euros)(1) Evolutionannée précédente

Conducteur général 138 M 25 818 1,64 %Conducteur grand routier 150 M 26 538 1,59 %

Source Convention Collective des transports routiers de marchandises.

(1) GAR (Garantie Annuelle de Rémunération) : la GAR comprend l’ensemble des élé-ments de rémunération (les salaires ainsi que les primes mensuelles et à paiementdifféré au delà du mois) figurant sur le bulletin de paye, assujettis aux cotisations desécurité sociale et perçus par le salarié au cours de l’année. Sont exclus les sommesversées au titre de la participation et/ou de l’intéressement, les indemnités pour joursfériés et dimanches et les remboursements de frais professionnels.

LOGISTIQUE (suite)Marché des entrepôts en FranceLe marché des entrepôts en France reprend des couleurs avec 1,1million de m² commercialisés soit un volume en progression de31% sur un an. L’offre immédiate baisse pour la première fois en 4 ans et se posi-tionne à 2,7 millions de m² à l’échelle nationale, contre 3 millionsfin 2010.

Source CNR

Valeurs locatives primeAprès une correction significative des valeurs locatives en 2010, les 4principaux marchés ont vu leur loyer prime se stabiliser (Nord et Mar-seille) alors qu’en Ile-de-France les valeurs remontent légèrement.Selon les prévisions de DTZ, les loyers prime devraient conserver uneorientation positive sur les deux années à venir, que ce soiten Ile-de-France ou sur les principaux marchés régionaux. Pour autant, les loyersne retrouveront leurs niveaux d’avant crise qu’en 2013-2014.

Loyer primeexprimé en euro HTpar m² et par an.Valeur faciale detransaction la plushaute observée surune périodedéterminée, aprèsélimination desvaleurs statistiquesaberrantes

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER8ALERTE

JURIDIQUE

n entend par « manutentionmanuelle », toute opération detransport ou de soutien d'une

charge, dont le levage, la pose, la pous-sée, la traction, le port ou le déplace-ment, exige l'effort physique d'un ou deplusieurs travailleurs. Activité courantepour de nombreux salariés, lamanuten-tionmanuelle de charges est un facteurde risque professionnel à l’origine d’untiers des accidents du travail.

ÉVITER OU ÉVALUERLES RISQUESQuel que soit le secteur d’activité,l'employeur doit prendre les mesuresd'organisation ou utiliser les moyens,notamment leséquipementsmécaniques(chariots élévateurs, ponts roulants,grues), afin d'éviter le recours à lamanu-tentionmanuelle de charges par les tra-vailleurs (C. trav., art. R.4541-3). Lorsquelanécessitéd'unemanutentionmanuellede charges ne peut être évitée, il s’agitalors de limiter l'effort physique et deréduire le risque encouru lors de cetteopération (C. trav., art. R.4541-4).L'employeur doit évaluer les risques quefont encourir les opérationsdemanuten-tionmanuelle pour la santé et la sécuritédes travailleurs, et organiser les postesde travail de façon à éviter ou à réduireles risques, notamment dorsolombaires,enmettant en particulier à la disposition

des travailleurs des aides mécaniques(palonniers, treuils, …) ou, à défaut, lesaccessoires de préhension (crics, vérins,crochets, tables élévatrices) propres àrendre leur tâcheplussûreetmoinspéni-ble (art. R4541-5, v. arr. 29 janv. 1993 rela-tif auxélémentsderéférenceetauxautresfacteurs de risque à prendre en compte).

RÔLE DU MÉDECIN DU TRAVAILÀ cet égard, le médecin du travail a unrôle de conseiller de l'employeur (art.R.4541-11). Un arrêté du 15 juin 1993énumère les recommandations que lemédecin doit observer en matièred'évaluationdes risqueset d'organisationdes postes de travail comportant lerecours à la manutention manuelle decharges. Cet arrêté vise ainsi la recom-mandationR.344 adoptée en 1990 par laCaisse nationale d'assurance maladiedes travailleurs salariés1 (Transportmanuel des charges. Limites pratiquespermettant de prévenir les risques dusauxmanutentionsmanuelles), ainsi quela normeexpérimentale AFNORNFX35-109 de décembre 2009 qui est en coursde refonte (Ergonomie. Limites accepta-bles de portmanuel de charges par unepersonne). Cette norme propose unelimitation ergonomique pour la manu-tention manuelle. Alors que le Code dutravail fixe des limites hautes pour le portmanuel de charge à 55 kg (25 kg pour lesfemmes), sans aucune précision, cettenorme fixe des limites acceptables deport de charges en prenant en comptedivers éléments (âge et sexe du salarié,distance, hauteur, profondeur, positioncorporelle, fréquence).

MALADIES PROFESSIONNELLESOutre que le respect des normes estrecommandé dans l’évaluation des

risques et l’organisation des postes detravail, elles sont notamment prisescomme référence, en tant que normeshabituellement admises, pour apprécierles conditions de travail d’un salarié etdéterminer s’il était soumis à la manu-tention habituelle ou non de chargeslourdes pouvant entrainer une maladieprofessionnelle.

INFORMATION DU SALARIÉLe travailleur doit recevoir des indica-tions estimatives et, chaque fois quepos-sible, des informations précises sur lepoids de la charge et sur la position deson centre de gravité ou de son côté leplus lourd lorsque la charge est placéede façon excentrée dans un emballage(art. R4541-7). Il doit bénéficier d’uneinformation sur les risques qu'il encourelorsque les activités ne sont pas exécu-tées d'unemanière techniquement cor-recte, ainsi qued’une formation adéquateà la sécurité relative à l'exécution de cesopérations. En cas d’accident, la fauteinexcusable de l’employeur pour man-quement à l’obligation de sécurité, nesera pas retenue dès lors que le salariéaura reçu la formation adéquate concer-nant les gestes et postures en matièrede manutention, qu’il aura disposé desoutils nécessaires pour manœuvrer lacharge, et que lamanœuvre à l’origine dela lésion ne lui aura été imposée par sesconditions de travail (CARennes, Cham-bre de la sécurité sociale, 22 Juin 2011,n° 09/07483). �

1 Bien que toujours visée par l’arrêté du 15 juin1993, cette recommandation ne figure plus dansla liste officielle des recommandations émanantde cette caisse.

La manutention manuellede chargesO

Avec l’Institut du Droit International des Transportset de la logistique (IDIT) - www.idit.fr

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

9ENVIRONNEMENT

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

oies Navigables deFrance (VNF) a déjà mis en œuvre certains

mécanismes pour le dévelop-pement de la filière fluviale enFrance.• Le Plan d’Aide à la moderni-

sation. Doté de 16,5 millionsd’euros pour la période 2008-2012 et destiné aux transpor-teurs fluviaux, il permet parexemple de construire desbateaux pour répondre à denouveaux marchés.

• Le dispositif d’aide auxembranchements fluviaux.Destiné aux char-geurs, il a pourobjectif de réduireles coûts de rupturede charge. Mis enœuvre en 1986, ilconsiste à aider et àréaliser des équipe-ments pour créer ouaugmenter le traficsur la voie d’eau etpeut atteindre 25%du coût del’équipement. Cerégime d’aide faitactuellement l’objetd’une refonte.

Pour compléter, des pistes sonten phase de structuration chezVNF.

• Diagnostics logistiques. Pourconduire les entreprises àbasculer leurs logistiques versdes modes alternatifs, un outilde diagnostic pourrait être mis en œuvre. Il permettraitd’analyser les enjeux de laréorganisation de la chainelogistique et du report modalvers la voie d’eau. Le coût du

diagnostic pourrait être pris encharge à 50%.

• Démonstrateurs de trans-port. Une aide financière pourles opérations de test detransport pourrait être miseen œuvre. Un financement de50% du coût du test est envi-sagé pour les entreprisesn’ayant pas habituellementrecours au fluvial.Ces derniers dispositifs pour-raient intégrer le dispositifd’aide aux embranchementsfluviaux dans le cadre de sarefonte.

• Accompagnement desacteurs logistiques multi-modaux. Pour améliorerl’intégration des modes dansla chaine logistique, une actionen direction des commission-naires et des affréteurs (for-mation et sensibilisation)pourrait être entreprise.Celle-ci viserait à mieux faireconnaître le fluvial et à aug-menter le recours des profes-sionnels du transport aux

modes de transport alterna-tifs.

• Financement de matériels detransport innovants sur labase de leur performanceénergétique. Dans le cadredes Certificats d’Economied’Energie (CEE), VNF a conçudes opérations standardiséesdédiées au transport fluvialafin que les investissementsdans ce secteur – permettantde réduire les consomma-tions énergétiques par rap-port aux solutions routières –rapportent de l’argent aux

investisseurs. Aujourd’hui,l’achat de moyens de trans-port (UTI, barges, automo-teurs) permet d’obtenir, encontrepartie, le paiementd’une somme correspondantà la financiarisation des éco-nomies d’énergie dégagéespar ce moyen durant toute sonexploitation (soit une écono-mie d’environ 75% d’énergiepar rapport au transport rou-tier). �

V

HÔTEL LOGISTIQUEPorts de Paris lance un projet

qui vise à réhabiliter les

anciens Magasins Généraux

du quai d’Austerlitz à Paris.

L’idée est de construire un

« hôtel logistique fluvial »

pour l’approvisionnement de

marchandises par voie d’eau.

Le bâtiment disposerait d’une

surface de 7 300 m2 pour une

mise en service en 2014.

POIDS LOURDSLa circulation de poids lourds

de 25,25 m va être autorisée

aux Pays-Bas. Après la

Suède et la Finlande, les

Pays-Bas vont autoriser la

circulation de « méga-

camions ». Des véhicules

mesurant jusqu’à 25,25 m et

pesant 60 tonnes Le ministre

néerlandais appelle les

autres Etats membres de la

CEE à revoir leur position sur

les EMS (European Modular

System) pour que ces méga-

camions circulent en Europe.

CANAL SEINE-NORD EUROPEUn protocole d’accord sur la

gouvernance et le

financement des plateformes

multimodales du canal a été

signé. Les 4 plateformes en

question ont un coût estimé à

500 millions d’euros dont 400

pour leur mise en service à

l’ouverture du canal (2016-

2017). 180 millions seront

supportés par un partenariat

public-privé et 220 millions

par le syndicat mixte.

Fluvial : les aides se multiplientVoies Navigables de France envisage de mettre en œuvre de nouvelles aidespour développer le transport fluvial de marchandises.

Informations issues du feuillet environnement (wwww.tl-a.com)

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GS1 FRANCE

SylvieLedouxSylvie Ledoux devient co-prési-dente du comité de standardisa-tion deGS1France. Diplôméedel’ESGParis,elleaintègrélegroupeMonoprixen1992en tantque for-matrice Terminaux points devente.En1995,ellerejointladirec-tionorganisationen tant que chefdeprojets puis à la direction sup-

ply chain en 2003lors de sa créa-tion, en tant queresponsable EDI.Et devient le cor-respondant EDIchez GS1. Une

nomination doublée par celle deFrançoisCabetquioccupelafonc-tion de directeur des systèmesd’informationsdePastacorpLus-tucrudepuis 2003. Et par celle deBertanddeSennevillequisuccèdeà Jacques de Pastors et rejointPhilippeLemoine, pdgdugroupeLaser à la coprésidence de GS1France. Le directeur général desrelations sociales deL’Oréal pré-sideleconseild’administrationdeGS1France.

DATAMAX O’NEIL

OmarHadjaliOmarHadjaliestlenouveauresponsablerégio-naldecomptespourleMoyen-Orientetl’Afriquedu fabricant américain d’imprimantes.Il aoccupépendantprèsde20ansunpostederes-ponsable export pour le Moyen-Orient etl’Afriqueauseindeplusieurssociétés interna-

tionales:responsabledezonechezPetersSurgical(dispositifsmédicaux)et responsableexportpour lasociété françaisedetextileEtsJeanBracq."NousutiliseronssescompétencespourétendrenosactivitésauMoyen-OrientetenAfrique",expliqueChristianBischoff,directeurgénéralrégionalpourl’EMEAchezDatamax-O’Neil. Le poste d’Omar Hadjali était auparavantoccupéparJanMärienquiaassuréunetransitionendouceurenfaveurdunouveauresponsabledecomptesMEA.

ORIUM

JudithArkleJudith Arkle a été nommée responsable desventesinternationaleschezOrium,sociétéspé-cialiséedanslessolutionslogistiquesmulticanaletrelationclientpourlee-commerce.Denatio-nalité britannique, elle est diplômée del’Université de Bristol et occupait jusqu’ici le

postedechefdeprojetscommerceetdistributionauseindelaMissionEconomiqued’UbifranceàLondres. JudithArkleestrattachéedirectementàEmmanuelGiraud,directeurgénéraladjointetformeraunbinôme avecJulienBayle,promurécem-mentresponsablerelationclientEuroped’Orium.

LE LOGISTICIEN

Jérôme Lesur adore la stratégie

CB Richard EllisGlobal LogisticsServices a créé uneactivité conseilaux grands comptesdont la directionest confiée àJérôme Lesur.

EN HAUSSE

CROWNKEN DUFFORDCe spécialiste des chariotsélévateurs électriques sedéveloppe en Europe. Etl’Espagne intéresse lefabricant. "Malgré les récentsproblèmes économiques donton parle beaucoup, l’Espagnereste le cinquième marchéd’Europe occidentale",explique Ken Dufford, vice-président de Crown pourl’Europe, qui veut offrir unegamme complète et unservice après-ventecomparable à celui qu’ilpropose dans d’autres pays.

ACTEOSJOSEPH FELFELILes prises de commandes dupremier semestre 2011 del’éditeur Acteos progressentde 38% pour la France. Lechiffre d’affaires groupe(France+Allemagne) atteint2,71 millions d’euros aupremier semestre, contre 2millions l’année précédente."Cette forte progression del’activité témoigne de lapertinence de la nouvelleorganisation du groupe miseen place progressivementdepuis le second semestre2008", explique Joseph Felfeliqui table sur une croissanceà 2 chiffres en 2011.

n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER10EN MOUVEMENT

JérômeLesur,40ans,est logisticiendeformationetdemétier.Aprèsune école de commerce, il passe unDESSen logistique àLyon 2 avantd’intégrerDocksdeFrance(Auchan)en1995commeresponsabledepro-jetslogistiques.IlrejointFrancePrintempsen1999entantquecoordina-teurprestataireetresponsabledeprojetlogistique,puisFnacEveiletJeuxde 2002 à 2007. Il y refond l’organisation logistique du process et del’informatiqueaumomentdelamiseenservicedel’entrepôtdeDourges(33000m2)."Lapartieimmobilièredeceprojetm’avaitintéressé"expliquecesurfeurdesneiges.Au termed’unparcoursde11ansdans lagrandedistribution, le collectionneurdevoituresanciennes intègreCBRichardEllisen2007commeresponsableNord-PasdeCalais.Untournant?Pasvraiment.Lacréationdecetteactivitéconseilauxgrandscomptesluiper-metde remonter enamontde l’immobilier pour réfléchir à la stratégielogistique:auditduschémalogistique,étudestratégiquedesfluxparsiteetparentreprise.Leservicerenduestà la foisdédiéetpersonnalisé."Jevoudraisdévelopper l’offre idéaleque j’aurais voulu rencontrer lorsquej’étaisutilisateur", expliquecelui qui suit désormaisdesclients commeDanone ou Conforama. Une nouvelle approche de ce métier del’immobilierquiconsisteavanttoutàparlerlemêmelangagequeleslogis-ticiens.Unecréationqui intervient après la réorganisationdesactivitéslogistiquesdeCBRichardEllisGlobalLogisticServicesendébutd’année.

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ansunpremiertemps,Distripolis sera lancéà Paris avec

l’organisation suivante : unacheminement massif desmarchandises jusqu’à lapla-teformedeBercypuislarépar-tition des marchandises surhuitbaseslogistiquesurbainesécologiques (bases BLUE),répartiesdanslacapitale.Puisla livraison des petits colis etdespalettes jusqu’à200kilosseraeffectuéeàpartir de cesbases avec des triporteurs àassistance électrique ou desvéhiculesécologiques légers.Leslivraisonsdeplusde200kgétanttraitéespardescamionsauxnormesEuro5età termeEuro 6 ou hybrides. L’impactenvironnementaldeDistripo-lis sur la ville deParis devraitse traduire, selonGeodis, parune réduction de 365 tonneséquivalentCO2degazàeffetdeserredès2011,soituneréduc-tionde18%del’activitédeGeo-disdanslacapitale.Etàtermede85%par rapportà lasitua-tion actuelle. Le plan dedéploiement de Distripolis àParis va s’étendre de 2011 à2015. Cette année, les bases

BLUE de Paris Bercy et deMontparnasseouvrirontavec20véhiculesélectriquesappe-lés "Electron"et8 triporteursà assistance électrique. Aterme,ceseront75Electron-descamionsàmoteurs ther-miques Fiat adaptés parGruau pour l’électrique etlouésparFraikin-et56tripor-teursàassistanceélectriquequi seront déployés."L’ambition de Geodis, dans

les 5 prochaines années, estdedévelopperDistripolisdansles principales aggloméra-tions françaises et des’implanterdans lesgrandesvilles européennes afin dedéployerunréseaumultimo-daleuropéende transportdemarchandisesdudernierkilo-mètre plus efficace et sou-cieuxdesonenvironnement",table Geodis. Pour plusd’informationslirep.20.

D

Geodis lance DistripolisLeprestataire logistiquea investidansunmatérieldetransportpropre(voituresetvélosélectriques)pourdévelopperunelogistiquedudernierkilomètrerespectueusedel’environnement.

n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER12ENTREPRISE

a cession concerneles activités fran-çaises,soit30sitesen

logistique contractuelle, etallemandes, soit 38 sites enlogistique multimodale etcontractuelle. 3 000 per-sonnes au total vont intégrerle groupe allemand pour unmontant de 44 millions

d’euros plus 30 millionsd’eurosderepriseduplanderetraite.Unesommequiserautilisée par le prestatairepour réduire l’endettementdugroupeanglais.C’estdonclafindesonactivitéenEuropeContinentale mais pas enAngleterre et en Irlandeoù Wincanton compte se

recentrer. "Nous disposonsd’opportunitésdedéveloppe-ment importantes dans ungrand nombre de secteurs",explique Eric Born, Pdg deWincanton. En revanche, leprestataire logistique alle-mandRhenus fait sonentréeenFranceavecune trentainedesitesàsonactif.Asuivre...

L

LE PRIX DUTRANSPORT AUPLUS HAUTSelon le baromètre établi parTransporeon et Cap GeminiConsulting, le prix du transport aaugmenté de 7,8% au deuxièmetrimestre 2011 par rapport aupremier.

STI TROUVE SONTMSLe prestataire logistique STI vaéquiper huit filiales en Europeavec le logiciel de gestion detransport CarLo, de l’éditeurSoloplan.

FM LOGISTICAPPROUVE LAPALETTE CARTONLa grande distribution seraitfavorable à l’utilisation de lapalette carton commeintercalaire de préparation decommandes.

STEF-TFEEN FORTEPROGRESSION"L’amélioration des résultats au1er semestre montre la soliditédu modèle du groupe dans unenvironnement fragile", estimele spécialiste du froid Stef-TFE.

K+N ROULE ENINDELe prestataire logistique arécemment ouvert un centre desolution automobile à Pune enInde.

CEVA AIME LESSPORTSMÉCANIQUESCeva gagne un contrat dedistribution de 7,9 millionsd’euros avec les pièces derechange de Suzuki.

LE PTS PÉNÈTRELES PRODUITSCARNÉSL’automaticien Savoye déploieraun système de préparation decommandes PTS (Picking TraySystem) chez le fournisseur deproduits carnés des enseignesE. Leclerc.

1 AN AVEC GRUPOSUARDIAZSuardiaz Cat Shipping Company(SCSC) est devenu en un an unacteur du transport automobilemaritime européen.

GuillaumePepy, présidentde laSncf, lanceDistripolis le27 juin2011àParis.

Wincanton se retire du ContinentLeprestataire logistiquebritanniqueasignéunaccorddecessiondesesopérationsrestantesenEuropeContinentaleàl’AllemandRhenus.

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

13� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

pécifiquement conçuepour le secteur après-vente des secteurs de

technologies de pointe, cettesolution offre un suivi completdes flux de transport entretous les intervenants, via uneseule plateforme dédiée web."Collect & Return révolu-tionne la gestion du serviceaprès-vente des produits àforte valeur ajoutée tels queles smartphones, les ordina-teurs portables ou les impri-mantes professionnelles",estime l’expressiste. Le service va de la collectedes marchandises endom-magées jusqu’au retour vers

le consommateur en passantpar le transport internationalvers l’atelier de réparation.Les options d’emballagesspécifiques et réutilisablesfont partie intégrante de cettesolution clé en main. La solution s’appuie sur uneapplication DHL exclusive,basée sur une plateformeweb : L’Express LogisticsPlatform (ELP), qui permet àdifférents utilisateurs devisualiser les multiples fluxde l’après-vente : réservationdu centre d’appel pourl’enlèvement du matériel,anticipation des arrivages,planification des flux de répa-

ration, gestion du transportpar DHL et préparation desdocuments pour les retours.Cet outil permet ainsi de sui-vre l’intégralité des mouve-ments, dans 12 pays euro-péens."Grâce à DHL collect &return, nous pouvons garan-tir à nos clients européens untemps de rotation rapide pourles réparations et un serviced’excellence mondiale",explique Gerhard Haeberlin,directeur support et serviceclient chez Panasonic Com-puter Products Europe. Uneextension de la couverture etdes capacités sont prévuesdès 2011.

S

CFM TOYOTA VOUSINVITE À ANCENISL’agence européenne pour lasécurité et la santé au travail achoisi le constructeur dechariots pour l’accompagnerdans sa campagne 2010/2011.

SOFLOG TELIS ENMANOEUVRELe spécialiste français del’emballage industriel est surtous les fronts pour expédierdes kits de l’armée à destinationde Ryadh ou un Spitfire versl’Australie.

DEMAGDOUBLEMENTCERTIFIÉDemag Cranes & Components a reçu une certification pourson système de sécurité autravail et pour son système de management del’environnement.

DHL collecte et retourneLe logisticien de l’express lance "collect & return", une solution pour les flux européensde logistique inversée dans la High-Tech.

DS Logistics a lancé sa première offre de gestion decommunauté logistique avec Trade Collaborate."Jusqu’à présent, nos clients créaient leur propre

plateforme informatique privée pour communiquer avecleurs partenaires. Avec cet outil, ils n’auront plus à mettreen place cette plateforme. Ils se connecteront directementet auront accès à tous les autres acteurs concernés",explique Emmanuel Pigeard, expert chez l’éditeur. Les solu-tions de DDS étaient ainsi jusqu’à présent "privatives",chaque mise en œuvre étant dédiée à un client donné. AvecTrade Collaborate, tous les acteurs appartiennent désormaisà une communauté où il suffit de se connecter une fois pourpartager des informations avec les autres membres adhé-rents de cet outil. La plateforme inclut en réalité un serviceEDI qui prend en charge les formats Edifact, Inovert ou XML.L’outil offrira un suivi des ordres de transport, des com-mandes et des expéditions. Un service dédié sera disponiblepour les flux de transport routier, en particulier de messa-gerie et offre la gestion des SSCC des colis (serial shippingconteneur code). "Le développement de cette nouvelle offrerépond à une attente forte du marché. De nombreux acteurscherchent un moyen efficace de collaborer avec les acteursde leur supply chain", indique le communiqué.

D

DDS en communautéL’éditeur des logiciels de gestion du transportlance "Trade Collaborate" pour permettre auxchargeurs et transporteurs de partager desinformations simplement et rapidement.

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER14ENTREPRISE

iala est encore unmutant à la recherchede lui-même. Depuis

six ans, il utilisait le réseau deRelais de Mondial Relay, filialedes 3 Suisses. Depuis le 20 juil-let dernier, la société voleaujourd’hui de ses propresailes en constituant un réseaupropriétaire et en s’alliant à l’undes tout premiers logisticiensfrançais : Geodis. Côté réseau, la France consti-tuait un cas à part, à côté depays comme les Pays-Bas,l’Espagne, ou Le Benelux, oùl’entreprise dispose de ses pro-pres relais. La situation estaujourd’hui rétablie, avec lareprise de 2 000 relais A2pas(sur 3 000 au total) du groupeAltadis Distribution France(ADS). Presstalis, distributeurde la presse en France met àson service ses propres pointsrelais. Et Kiala a décidé derecruter encore un millier depoint relais supplémentaire. Si Kiala peut compter sur 3700relais en juillet, l’opérateurtable sur 5000 points de distri-bution fin septembre. « Nous

avons fait de la densité unestratégie majeure de Kiala »,souligne Denis Payre, pdg del’entreprise. Avec cette taille,72% des habitants des villespourront disposer d’un pointKiala à moins de 500 mètres ! Outre la constitution de sonpropre réseau Kiala a conclu unaccord stratégique de 5 ansavec Geodis. Jusque là presta-taire des flux amont (enlève-ment chez les clients, tri ettraction nationale), le presta-taire français devient un four-nisseur de services « end toend» (de bout en bout) de Kiala,avec le réseau de distributionFrance Express à l’appui.

« Nous souhaitions un parte-naire solide, capable d’investiret de parer aux aléas clima-tiques », indique Denis Payre.France Express livre en effet 16 000 communes deux fois parjour avant 10 h, rappelle de soncôté Bruno Mandrin, directeurde la division Messagerie &Express du groupe Geodis,chargé de construire l’offre e-business du groupe (lire inter-view p. 20). De quoi pour Kialacontinuer d’assurer la crois-sance du groupe, de 56% enmoyenne par an. La société quia réalisé 47,2 millions d’eurosen 2009 table sur 55 millionsl’année prochaine.

K

GOODMAN ENFORTE HAUSSELe groupe d’immobilierlogistique affiche un résultatd’exploitation en progression de29%, à 279 millions d’euros.

CROWN SERÉORGANISE ENESPAGNELe fabricant américain dechariots a ouvert une nouvellefiliale de vente directe et deservices en Espagne.

CONCOURS DECARISTESLe centre de formation decaristes Procarist à Saint Ouenl’Aumône, organise le 7 octobreprochain la 4e édition de sonconcours dédié à la conduite de chariots.

OPTIMAX POURPLUS DE SÉCURITÉLe chariot élévateur ToneroOptimax, qui enrichit la gammedes frontaux thermiques deToyota, se distingue par sesperformances dans le domainede la sécurité.

CHARIOTS BASSECONSOMMATIONLa gamme revisitée de chariotsfrontaux thermiques Fenwick 4et 5 tonnes permet de rivaliseravec les consommations dechariots hybrides.

CHEP ADHÈRE ÀDEMETERCe nouveau membre porte aunombre de 37 les entreprises etorganisations réunies au seinde l’association.

EURO POOLCONDITIONNEGLOBUS CZL’enseigne de grandedistribution tchèque a signé uncontrat avec Euro Pool Systempour utiliser les bacs vertsréutilisables de produits frais du loueur.

TESA MESURE SON WMSLe fabricant Suisse de matérielde métrologie a retenu l’outilWMS Gildas WE pour gérerl’ensemble de ses stocks et fluxmatières.

Kiala s’associe à GeodisL’opérateur de relais indépendant leader en Europe a quitté Mondial Relay, filiale desTrois Suisses pour un prestataire logistique de taille avec son réseau France Express.

ondée en 1976, lasociété J. van der PutFresh Cargo Handling

est spécialisée dans la manu-tention des produits périssa-bles comme les fleurs cou-pées, les fruits et les légumes.Située sur l’aéroport Schipol àAmsterdam, la plus impor-tante plateforme Europe deproduits frais embarqués par

avion, la société prodigue desservices logistiques et doua-niers à l’import et à l’export.Elle emploie 260 personnes."Cette acquisition entre dansnotre stratégie d’expansiondans le domaine des pro-duits frais", explique Karl Gernandt, président deKuehne+Nagel International.Cette acquisition permet au

logisticien de se classer aupremier rang des prestataireslogistiques hollandais àl’export et de disposer désor-mais de solutions dans ledomaine des produits péris-sables demandant un savoir-faire spécifique en manuten-tion et permettant un serviceporte-à-porte en tempéra-ture dirigée.

F

K+N rachète van der Put Fresh CargoHandlingLe logisticien allemand Kuehne+Nagel suit une stratégie globale d’expansion dans ledomaine de la logistique des produits périssables.

De gauche à droite, Alexandre de Suzzoni, président d’ADS, Denis Payre, pdg de Kiala et Bruno Mandrin directeur de divisionchez Geodis.

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TELEROUTE ROULEAVEC MALHERBE…La bourse de fret devientl’opérateur privilégié de Malherbe,3e opérateur de lots en France,pour une durée de cinq ans.

… ET DEVIENTACCESSIBLE AUXÉTUDIANTSTeleroute met gratuitement sabourse de fret à disposition desétudiants des écoles Istelli dugroupe AFT-Iftim dans le cadrede leur apprentissage au métierd’exploitant du transport.

LE HAVRE ET CAENSE RAPPROCHENTDans un contexte de coopérationportuaire, les deux ports ontsigné une convention pour mettreen place une navette maritime deconteneurs.

BALYO COMPLÈTESA GAMMEBalyo lance un chariotautomatique à mât rétractablepour plus de polyvalence dansles espaces restreints.

on fonctionnement estapparemment sim-ple : la marchandise

est déposée dans un conte-nant d’une dimension maxi-male (600x400 mm), lui mêmeposé sur une petite navette.Un système de rails guide lechariot jusqu’à sa destinationfinale. L’Auto Cruiser est pilotéau moyen de cartes de desti-nation sur lesquelles figurentdes codes à barres qui dirigentle chariot vers une station.Une confirmation sur latouche de validation permetde lancer le transport. Le codeà barres est lu automatique-ment afin d’aiguiller correcte-ment le chariot. Et une foisatteinte la destination, les

chariots reçoivent une nou-velle carte de destination. Lesystème de rails est adaptableà chaque entrepôt, quels quesoient la longueur et leparcours. La versionstandard permet detransporter 30 kgmaximum avec uneproductivité de 600 uni-tés de transport àl’heure. Les bacs sontéquipés de troisbroches sur lesquelsviennent se position-ner des contacteurs.Le "chariot" (petitenavette) connaît sonautonomie résiduelle.Lorsqu’il atteint unseuil critique, il s’arrête

sur le prochain emplacementsans intervention humaine etrecharge automatiquementses batteries.

S

Quand le code à barres piloteL’Auto Cruiser de SSI Schaefer est un concept novateur dans la logistique offrant unealternative au chariot élévateur ou au convoyeur à rouleau.

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ropriété du fondslogistis III géré parAEW Europe, cet

entrepôtdeclasseAestcerti-fiéHQEetembranchéfer.FeuVert y regroupera l’ensembledesesactivitéslogistiquesduRhône-Alpes,historiquementgérées dans un entrepôt de12000m2àlaPlainedel’Ainetplusieurs sites répartis dansla région. "Grâce à notrefuture plateforme de SaintVulbas,nousmettons touten

œuvre pour livrer nos 330centres Feu Vert en Franceavecréactivité",indiqueHervéPapin, directeur logistiqueFrancedel’enseignequi gère7 500 références avec "unéquipement informatiquededernièregénération".Danscedossier, CBRichardEllis estintervenuen tant queconseildes deux parties. Disponibleennovembre2011,cetentre-pôt seraopérationnel en jan-vier2012.�

P

Feu Vert stoppeà la Plaine de l’AinL’enseignederéparationautomobileprendàbail latotalitéd’unentrepôt logistiquede30000m2dansleparc industrieldelaPlainedel’AinàSaintVulbas.

n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER16IMMOBILIER

Une aérogare de fretAéroportsdeParis lanceàParisCharlesdeGaulleunnouveauprogrammepourunegaredefretdont lalivraisonestprévuefin2012.

ituée au cœur de lazone de fret, la nou-velle gare totalisera

13500m2d’entrepôts,4300m2

debureaux et disposera d’unparc de stationnement d’unecapacité de 500places. CetteplateformecertifiéeHQEauraun accès direct aux pistes etauxsoutesdesavionset seradédiée au prestataire logis-tiqueKuehne+Nageletauspé-cialistedesservicesaéropor-tuairesWFS.Ellegénèrera300emplois sur le site. A terme,l’activité fretdesaéroportsdeParis comportera 500000m2

debâtimentsautotal.En5ans,AéroportsdeParisaurainvestienviron 120 millions d’euros

pour développer son activitéimmobilière fret. PourKuehne+Nagel, cettegaredefret aura la fonction d’un hubimportetexportgénéralcargopour l’ensembledu territoire."Nous y renforcerons égale-mentnosactivitésdetransportaérien spécialisées dans lasanté, avec l’aménagementd’une zone en températuredirigée, et dans le luxeet l’aéronautique", indiquePatrick Pépin, présidentFrancedeKuehne+Nagel.Desoncôté, legroupeWFSdéve-loppera à terme 110000 m2

d’entrepôts, bureaux et sur-facesdiversesdans leszonesfretdeParis-CDG.�

S

DF Iberica, filiale deStef-TFE, est leadersur le marché espa-

gnol de la logistique du froid.Implantéà15kmdeMadrid,lenouveausiteSDFconstitue leplus gros investissementimmobilierjamaisréalisédansl’histoireduprestataire logis-tique.Stef-TFEaeneffetinvesti23millionsd’eurosdanscesitemulti-températuresdeplusde15 000 m2, représentant 116000m3destockagesoustem-pératuredirigée.SDFMadridestlapiècemaîtressed’undis-positifquicomportepasmoinsde 24 plateformes dans laPéninsule Ibérique. Soit une

S

SDF Madrid voit grandStef-TFEainaugurésonplusgrandsitedetransportet logistiquedeproduitsagroalimentairesfraisetsurgelésenEspagne.

sixàhuitheures,cequipermetde partiellement s’effacer duréseaude distribution durantles périodes de pointe deconsommation.Lesfluidesfri-gorigènes employés pour laproductiondufroidpermettentenoutred’avoiruneffetnulau

niveau de l’impact sur leréchauffement climatique."SDFMadridestunevitrinedesmétiers du transport et de lalogistiquedufroidenEurope",expliqueAngelLecanda,direc-teur général de SDF enEspagne.�

SDF Madrid est le plus grand investissement jamais réalisé par Stef-TFE, leader de la logistiquedu froid dans la Péninsule Ibérique.

capacité totaleprochedumil-liondem3et28000m2desur-facedequairéfrigéré.Unepar-ticularité de ce site : pour lapremièrefoisdanslemondedufroid industriel, le stockaged’énergie frigorifique pourraêtrerestituésuruneduréede

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

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objectif pour ce labora-toire sera de disposerd’une plateforme

logistique de pointe, proche deson usine de Louviers et deregrouper des activités destockage et de distribution surun site unique. Cette plate-forme s’étendra sur un foncierde 5,4 hec-tares sur le G.Parkd’Heudebouville sur l’axeParis-Le Havre au cœurd’Ecoparc 2 en plein essor.Ecoparc 2 se trouve à 1 heure de Paris et du Havre età 30 km de Rouen. Heudebou-ville accueille sur ce parcd’activités le pôle "pharma val-ley" qui regroupe des acteurs

comme GSK, Aventis-Pasteur,Pfizer et Janssen Cilag. Gaze-ley a par ailleurs obtenu sur cesite un autre permis deconstruite permettant dedévelopper une autre plate-forme de 36 000 m2, extensibleà 48000m2 pour répondre àd’éventuels délais très courtsde la part d’un futur client.“C’est la troisième plateformelogistique dédiée au secteurpharmaceutique que nousdéveloppons cette année",déclare Maité Inglis, directricede Gazeley France à propos deFrenesius Kabi qui va désor-mais pouvoir optimiser sa sup-ply chain. �

L

Fresenius Kabi prend25 000 m2

Gazeley va développer une plateforme logistique pourle laboratoire pharmaceutique Fresenius Kabi Francedans le parc d’activités Ecoparc 2 à Heudebouville.

e bâtiment de28 000m2, pris dansun bail commercial de

12 ans, sera construit àGonesse en région pari-sienne. Il sera opérationneldès cet été et s’inscrit dans unschéma global de redéploie-ment de l’outil logistique del’enseigne de distribution,"qui suit l’évolution du com-portement des consomma-teurs", indique le communi-

qué. Particularité du bâti-ment : il vise la certificationNF tertiaire associée à ladémarche HQE "addendumentrepôt frigorifique". Il seraitdonc le deuxième entrepôtfrigorifique HQE en France,après celui de Stef-TFE enVendée l’année dernière.Pour ce projet, DCF et Segroétaient conseillés par ledépartement logistique deJones Lang LaSalle. �

C

Segro développe pour CasinoCasino France a confié à Segro le soin de développerune plateforme de distribution de produits frais pour lenord de l’Ile de France.

epuis près de 25 ans, leprestataire logistiqueest présent en Loire

Atlantique où il est organisa-teur de transport et commis-sionnaire en douane. SDVMontoir réalise 20 000 décla-rations en douane chaqueannée et a assuré le transit de30 000 EVP (équivalent vingtpieds) en 2010 pour le comptede clients issus de multiplessecteurs d'activité. SDV Mon-toir a également su élargir sa

gamme de services pourdevenir un acteur reconnu en matière de logistique.L'opérateur propose ainsi desopérations de groupage,dégroupage, de conteneurspersonnalisés, de gestion destocks et de cross docking. �

D

SDV à Montoir de BretagneLa filiale de Bolloré Logistics a inauguré de nouveauxlocaux à Montoir de Bretagne.

GSE construit au MarocLe français GSE construit actuellement l’une des plusimportantes plateformes logistiques de distribution duMaroc.

résent au Marocdepuis 2003, le spécia-liste de l’immobilier

logistique construit une plate-forme de 25 000 m2 dans lazone d’activités de Sapino,située dans le Grand Casa-blanca. Cette opération desti-née au groupe Marjane béné-fice d’une localisationstratégique entre Casablancaet l’aéroport Mohamed V, enaccès direct sur l’autoroute A7.Les travaux ont débuté enmars 2011 pour une mise enservice opérationnelle en octo-bre 2011. 20 quais pourront

alors accueillir un flux de 100camions par jour pour un stockde 22 000 palettes. "L’idéegénérale de ce bâtiment est lamodularité",indique Robert deMarchi, directeur généraladjoint de la stratégie com-merciale du groupe GSE, quientend faire de ce projet unevitrine marocaine de GSE. �

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER18IMMOBILIER

Le marché des entrepôts sur les quatreprincipaux marchés de la dorsale (Lille-Paris-Lyon-Marseille) a enregistré un 1er

semestre 2011 prometteur avec près de646 000 m² commercialisés, soit unehausse de 17% en un an. L’Ile-de-Franceest le seul de ces marchés à enregistrerune baisse de sa demande placée (-17%),cependant des transactions d’enverguresous conditions ou en cours de finalisa-tion laissent augurer d’une bonne perfor-mance globale à la fin de l’année.Les chargeurs ont été les plus grosconsommateurs de surfaces logistiquessur les 6 premiers mois de l’année.Les surfaces neuves ont eu la faveur desutilisateurs puisqu’elles ont représentéles deux tiers des surfaces consomméessur le 1ersemestre 2011. De plus, 1 m² sur4 a été commercialisé dans des opéra-tions de type clé-en-main.

Globalement, à fin juin 2011, le stockvacant se résorbait pour s’établir à 1,8million de m² sur les quatre marchésprincipaux de la dorsale. Cette offre estcomposée aux trois quart de bâtimentsclassés A. Si les marchés lillois et mar-seillais sont équilibrés, ceux parisiens etlyonnais, en revanche, sont en situationde suroffre.Les lancements d’opérations en «blanc»demeurent très rares, promoteurs etinvestisseurs restent prudents quant à cetype d’opérations, et préfèrent ainsi lan-cer leurs bâtiments lorsqu’ils sont com-mercialisés pour tout ou partie.L’offre dite « en gris », quant à elle, restedonc conséquente et constitue davantageune réserve pour répondre à desdemandes « sur-mesure ».Les loyers prime de présentation pour lesmeilleurs produits oscillent entre 47 et

52€pour Paris, 42 et 46€pour Lyon, 42 et48€à Marseille, et 42 et 43€pour Lille.Les mesures d’accompagnement, fran-chises de loyers notamment, restentimportantes. Ainsi, on peut observer unécart important entre les valeurs faciales– qui évoluent très peu – et les loyers éco-nomiques, ce qui rend peu aisé l’analysedes valeurs locatives.

Baromètre exclusif Jones Lang LaSalle/Stratégies LogistiqueHausse globale sur les pôles établis de la dorsale

Répartition de la demande placéepar typologie de locaux au 1S 2011

roissance internatio-nale de l’entreprise,multiplication des

références liée à l’extensionde la gamme, exigences duréseau commercial : Jun-gheinrich devait faire évoluersa logistique avec la construc-tion d’un nouveau centre derechange. Celui-ci reposerasur un nouveau concept logis-tique qui nécessitera uninvestissement de 35 millionsd’euros pour une livraison fin2013. "Cet investissementorienté vers l’avenir permet-tra de livrer les pièces derechange en 24h, 365 jourspar an, et ouvrira la voie versune logistique de pièces derechange plus rapide et plus

efficace", explique Hans-Georg Frey, président dudirectoire de JungheinrichAG. �Le réseau actuel de Jun-gheinrich pour les pièces derechange comprend troisentrepôts situés à Norders-tedt en Allemagne (depuis1984)), à Lahr près de Strats-bourg (2001) et à Bratislava enSlovaquie (2007). Ces centresseraient arrivés à saturationen 2014 et l’extension dessites existants "ne répondaitpas aux exigences du futur".L’entrepôt allemand seradonc transféré sur le nouveaucentre de pièces de rechangeà Hambourg. Un déménage-ment qui concernera 230 per-sonnes. �

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Jungheinrich renforce sa logistiqueLe constructeur de chariots élévateurs prévoit deconstruire un nouveau centre de pièces de rechange aunord de Hambourg.

Dachser investit à FrancfortLe prestataire logistique allemand investit 16 millionsdans un nouveau centre logistique à Erlensee près deHanau en Allemagne.

e 14 juin dernier, lesautorités politiques etla direction de Dach-

ser ont posé la premièrepierre du centre logistiqueFrankfurt Ost. Le terraind’une superficie de 47 000 m2

accueillera un espaced’exploitation de 6660 m2 quipermettra le (dé)chargementde 68 camions plus un bâtiment administratif de2000m2 sur 2 étages. Lesdeux bâtiments pouvant êtreagrandis si nécessaire. �A partir de mars 2012, envi-ron 100 nouveaux collabora-teurs de Dachser prendrontleur poste à Erlensee. Lenouveau centre logistiquecréera à terme 300 emplois

directs et indirects dansl’agglomération de Francfort."En 5 ans, l’effectif de Dach-ser sur le site Francfort Car-goCity Sud a augmenté de50%. Le tonnage a presquedoublé et le nombre d’envoisa franchi pour la premièrefois la barre d’un million paran en 2010", constate Frie-drich Wilhelm Wasser, direc-teur du centre logistique deFrancfort. �

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En quoi consiste le projet deGeodis?Leprincipededéveloppementdenotreprojetestd’allerverscesrelaisdecroissancenatu-rels que sont l’Europe etle e-business. D’une part,l’économie nous y amènenaturellement. Les échangesdomestiques stagnent, voiredans certains pays, décrois-sentcommeauRoyaume-Uni.D’autre part, le groupe a clai-rement la volontédedisposerd’unesupplychainglobale,duproducteur jusqu’auconsom-mateur et à la reverse logis-tique. Il est donc fondamentalque chaque division crée lemaillon qui va bien pour êtreau service de l’ensemble denos clients dans le monde.Celanousamèneàdévelopperune approche orientée clientfinal, "destinataire".Nousdevonsêtreplusperfor-mantsetplussouplesennousappuyant sur notre réseauintégré et sur les innovationsdéployées pour répondre auxbesoinsdue-business.

« Nous avons créé un systèmed’information révolutionnaire… »

Bruno Mandrin,directeur de la division messagerie de Geodis

LalogistiqueurbainedeGeodis,c’est : Zéro CO2

D’ici 2015, l’ensemble des véhiculesroulants à l’intérieur de Parisne devrait plus émettre de CO2.25VÉHICULES

D’ici la fin de l’année, 25 véhiculesélectriques « tourneront » à Paris.

n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

20INTERVIEW

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Nous avons interrogé Bruno Mandrin, directeur dela division Messagerie & Express de Geodis, en chargede Distripolis et de la mise enœuvre de la stratégiee-business du prestataire sur son périmètre.

Distripolis faitégalementpar-tiedecettestratégie?C’estunestratégiedéveloppéeparGeodispourplusieursrai-sons.Premièrement,quandonappartient àSNCFGeodis, ondoit proposer des solutionspour mieux vivre en ville etnotreexpériencenouspermetd’êtreleaderdanscedomaine.Nous mutualisons nos flux(Calberson,FranceExpressetCiblex, ndlr) en respectantscrupuleusementchaqueoffrecommerciale, avecunvolumeimportant demarchandisesàlivrer permettant d’optimiserdes moyens qui sont, àl'origine, trois fois plus chersque des moyens classiques.Quandnous réalisons4500à5000livraisonsparjouràParis,intra-muros, notre premiercompétiteurenlivre850.Ilpeutdonc très difficilement effec-tuer les livraisons à domiciledans les mêmes conditionséconomiques et écologiquesqueGeodisCalberson.Les véhicules mis en placeavecDistripoliseffectuentdeuxà trois tournéespar jour.Pour

cela nous avons créé un sys-tèmed’informationrévolution-naire pour réduire de 10% lenombredekilomètresparcou-rus et de 20% le nombre devéhicules. Malgré tout, notredistribution urbaine nousrevient plus cher qu'enmode"diesel", mais cet écart estacceptable et il se réduiraencoreparceque lesgrandesentreprises adhèrent à cemode de distribution propre.Deplus,lescollectivitéslocalessouhaitentaméliorerlaviedescitoyensdans les villes. Enfin,c’est notre responsabilité deleaderd’être innovant.Nous avons ainsi commandé90véhiculesélectriquesetunenouvellecommandeseravrai-semblablement lancée cetteannée. Il y enadéjàdouzequitournentauquotidienàParisetil yenaura ledoubled’ici la finde l’année. Nous déployonsparallèlement une nouvellegénération de triporteursassistés électriquement quinouspermetdenous rappro-cherauplusprèsduclientdes-tinataire, y compris le soir,

dans le respect de la régle-mentationetdu"mieuxvivreenville". Huit de ces triporteurssillonnerontprogressivementlecentredeParis,puislesprin-cipalesvillesd'EuropecommeTours, Bruxelles, StrasbourgouMilan.

Pourquoi avoir acheté descamions classiques pour lesadapter à l’électrique alorsqu’ilexistedescamionsélec-triquessurlemarché?Nosvéhiculesontétéentière-ment conçusparnosconduc-teurs. Nous leur avonsdemandédedéfinirlevéhiculeidéal et ils nous ont répondutrès concrètement. Ensuite,Fraikin,notreloueurprincipal,nous a proposé une solutionpertinente : il s’agit d’un véhi-cule (Fiat transformé parGruau,ndlr)économiquementet techniquement adapté à lalivraisonenville.Certainsvéhi-cules PL, adoptés à lamargepar certains confrères, du faitdupoidsde leurbatterie et deleur conception, ne peuventpas transporter plus de 400kilos!Notrevéhiculeléger(VL)aunecapacitéde1000kilosetc’est un véritable progrès.Nousavonségalementbeau-coup travaillé sur l’ergonomieet participé activement à la

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conceptionet audéploiementd'un transpalette de livraisonurbaine électrique silencieuxpour livrer les palettes sansbruit ni effort.Nous recrutonsainsi du personnel détenteurdupermisB,ycomprisféminin.

Enquoiconsistevotresystèmed’information révolution-naire?Il y a Geodriver, une based’adresses destinataires quipermet d'ordonnancer nostournées, à dispositiondenosservices camionnages. Cesoutils ont de plus pour butd’intégrerl’ensembledesspé-cificitésdesdestinataires.Ilestparexemplecomplexedeloca-liser les gens qui habitent aucoind’unerue. Il fautdoncunegéolocalisationparfaite.Nousharmonisons ainsi plus de 35millions d’adresses. Et pourchaquedestinataire,touteslesspécificitésdelalivraisonsontindiquées : livraison avant 11heures, à la boulangerie d’àcôté ou la pharmacie, à livrerparlaportedederrièreavectelcode…AvecCopilote, le responsablecamionnage dispose d’outilslui permettant de créer lestournées.C’estcommeçaquenousgagnonsnoskilomètres.Ensuite, toutes les modifica-tionsdedonnéessontentréesentempsréeletenrichissentetfiabilisent lesystème.C’estuninvestissementtrèslourdmaisrentable puisqu’il permet deréaliser des économies et de

respecterl’engagementclient.Le conducteur est constam-ment guidé par l'applicationGPS intégrée, et peutmême,s'ilestcoincédansunembou-teillage, prévenir le destina-taire qu’il aura un quartd’heure de retard. Cela nouspermet progressivementd’éliminer le fameux "trounoir" dans on parle depuislongtempsdansnotremétier.

Pourquoi cet accord avecKiala?Kialaavait besoind’unréseaudedistributiondegrandequa-litéenFranceetenEuropeverssespoints relais (lirepage14).De son côté, Geodis, avaitbesoin,dans lecadredudéve-loppement de sa stratégie e-businessenEurope,d’avoirunpartenairesurlequels’appuyeravecsonsavoir-faireetsonsys-tème d’information. C’est unmétierparticulierquin’estpasdansnotreexpertise,quinouspermet de franchir un sautqualitatifetdecréer lemaillondel’offree-businessdeGeodis.

Vousavezditquevousvouliezcréer de nouveaux servicescommuns,dequois’agit-il?Il faut assouplir et faciliter ledéveloppementdue-business,y compris dans leC toC. Si unconsommateur vend un objetsurunsite internet, il fautqu’ilpuissedisposerd’unsystèmed’étiquetage et de transportsimple à un coût intéressant.Mais ces nouveaux servicespeuvent aussi concerner leséchanges.Etpuis tous lespro-duitsnepeuventpasêtrelivrésenpoint relais commeunvélod’appartement.Ilfautpeut-êtrecréer des points spécifiquespour ces produits. Ce qui estintéressantdanslerapproche-ment avec Kiala est l’allianceentre deux expertises. Nousréfléchissonsensembleàdesservicescomplémentairesquipourront simplifierouaider ledéveloppement de ces mar-chés. Nous confirmons ainsinotrerôleaffirmédemoteurdedéveloppementdeséchangeséconomiques. �

PROPOSRECUEILLISPARGILLESSOLARD

PARCOURS

Mai 1952 :naissance en régionparisienne

Juin 1976 :maîtrise de droit à Paris LaSorbonne, associé à untroisième cycle de gestion

Décembre 1976 :chef de rayons àValenciennes chez Auchan

Novembre 1977 :intègre le métier du transportet de la logistique chezMorycomme directeur desrelations sociales etressources humaines, puisprend la direction de l’agencede Lille puis la directionnationale des ventes,associée à celles de la régionIle de France

Novembre 1994 :rejoint le groupe Geodis enqualité de directeurcommercial adjoint, puisdirecteur marketing France

2005 :directeur commercial etmarketing adjoint du groupeGeodis

2007 :directeur commerce etdéveloppement de la divisionmessagerie

2009 :directeur adjoint de la mêmedivision

Janvier 2010 :directeur de la divisionMessagerie & Express deGeodis

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« Nous avons créé un systèmed’information révolutionnaire… »

40MILLIONSEn 2010, Geodis a investi 40 millions d’euros concernantle matériel de transport et les systèmes d’information.5 000LIVRAISONS

Geodis livre 4 500 à 5 000adresses par jour à Paris.

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

22STRATÉGIES

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Les loueurs de supports de manutention se sont lancés dans une politiquevolontariste de développement durable qui font d’eux des partenaires cléssusceptibles de réduire l’empreinte carbone des entreprises.

Loueursoulogisticiensverts?

oussouvenez-vousduSaloninternationaldutransport et de la

logistique en 2010 ? Le salonEco Transport & Logisticn’existait pasencore.Etpour-tant, les grandes annoncesconcernant ledéveloppementdurablecommençaientàfuser.LeloueurdepalettesLPR–LaPalette Rouge était alors lepremieràêtreaffublédu logoPEFC.Enunmot,ce«programfor theendorsement of forestcertification» (programmedereconnaissancedescertifica-tionsforestières)estissud’uneorganisation indépendante àbutnonlucratiffondéeen1999garantissant au consomma-teur que le bois acheté par le

détenteur du logoprovient deforêts gérées durablement.L’imprimerie qui fabriqueStratégiesLogistique (CentreImpression) est ainsi certifiéePEFCdepuisplusieursannées(voir p. 50) et nous sommesaujourd’hui nombreux à affi-cherostensiblementcelogo.

PEFCetFSCLe même loueur de palettesest alléplus loin. Il a fait réali-ser cette année un bilan car-bonedesonactivité auniveaueuropéen.«Cedernier corro-bore une étude réalisée parl’Ademeselon laquelle le sys-tèmedepalettes locativesestceluiquialeplusfaible impactenvironnemental », explique-

t-on chez LPR. Chaquemou-vement de palettes émis parLPR (comprenant la livraisondespalettesauxchargeurs, lacollecte auprès de la grandedistributionetlamaintenance)génèremoinsenviron1,7kgdeCO2.Soit10%demoinsqu’unepalette EUR et quatre fois etdemimoinsquelapaletteplas-tique, avance le loueur depalettesrouges.De son côté, Chep est arrivéplus tard – en 2011 au salonTransport&Logistic–maisceloueur a rajouté une couchesupplémentaire : la certifica-tion FSC, censée être plussévèreque laPEFCetquiper-met de protéger notammentlesbois exotiques. «Chepest

désormais la seulesociétédelocationaumondeàposséderla double certification multi-siteFSCetPEFC»,setargueleloueur qui vient de nommerson directeur du développe-mentdurable(encadré).Dans la location de palettesbois, lesenjeuxse jouentdoncdésormaissurleplandudéve-loppement durable. Sur ceplan,ChepdisposeeneffetdebellesréférencesavecDanoneEVS(EvianVolvicSources)danslecadred’unschémalogistiqueeuropéen. D’un côté Chep serendcomptequeses fluxsontdéséquilibrésentrel’Angleterreet l’Europe. Ce pays insulaireimporte en effet des produitseuropéensquiarriventsurdespalettes1000x1200mm.Orceformat de palettes n’est passtandardOutre-Manche.Chepdoit lesrapatriervers l’Europeen utilisant une flotte de 125camions.Côté Danone, le minéralierimporte ses eaux minéralesparvoieferréeenAngleterre(4trains par semaine entre lesdeuxsourcesetDaventry).Maisces trains repartaientàvide. Ilnefallaitpasgrandchosepourque leminéraliermetteàdis-positionsestrainspourretour-ner les palettes vers lessources. Lesquelles palettessont réapprovisionnées pourl’Allemagne puis retournéesvers la France avec des bou-

V

Chez Chep, le développement durable constitue désormais un « axestratégique clé » de l’entreprise « Toutes nos décisions sont prisesconformément à l’intégrité et au respect de la communautéet de l’en-vironnement », explique Dolp Westerbos, président du groupe ChepEMEAqui veutamener l’entrepriseàêtre reconnuecomme«unacteurécologiquemajeur offrant lesmeilleures solutionsenvironnementalespour la chaine logistique».C’est danscecontextequeJuanJoséFreijoa été nommé responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre dela politique de développement durable de Chep en Europe. Ce diplômé en gestion environnementale etdéveloppement durablede l’OEI deMadrid, doubléd’undoctorat enphysiqueaoccupédifférents posteschez Deloitte et Lucent Technologies avant d’atterrir chez Chep en 2005, en tant que manager du plan-ning central et de la logistique. Il travaillait dernièrement au sein de l’équipe supply chain comme res-ponsabledudéveloppementdurablepour l’Europe. «Nousdisposonsde référencesenmatière dedéve-loppementdurablequi nouspermetd’offrir un service réellement innovant faceaux systèmesdepalettesàusageuniqueouàd’autres sociétésde location-gestion»,expliqueJuanJoséFreijo. Le tonestdonné…

Juan José Freijo,environnementaliste et logisticien

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teillesvidesàrecycleretànou-veau réapprovisionnées avecdesbouteillespleinespourl’An-gleterre.Laboucleestbouclée,dansunparcoursde2850kmsansrecoursàuncamion !En2010, les deux entreprisesréussiront à éviter 1650camions sur la route. Et en2011, 600 000 palettes pren-dront le trainpouruneécono-miede950 tonnesdeCO2.Unvraicasd’école!

MutualisationLPRaluiaussimisenplacedessystèmes qui permettent deréduirel’empreintecarbone.Leloueurdisposedésormaisd’unoutil d’optimisationglobaldestransportsquiintègrel’ensem-bledes fluxphysiques, y com-pris les flux inter-pays enEurope. « Depuis la mise enplace de cet outil, nous avonsréduitde4%lenombredekilo-mètres parcourus », indiquePascalMondet,directeurlogis-tique et opérations de LPRFrance.Associéà lagéolocali-sation,LPRauraainsibaissédequasiment 25% le nombre dekilomètresparcourus.Mieux encore, LPR a lancé,début2011,unprojetpilotedemutualisation du transportavec son client Coca-ColaEntrepriseetNorbertDentres-sagle pour la distribution desbouteillesCoca-ColaenrégionMidi-Pyrénées. Lespremierstests ont été réalisés sur lesflux usine-stockage, entre lesitedeproductiondeCastenet-Tolosan, le nouveau dépôtde Castelnau d’Estrétefonds(encadréindustrialisation)etlaplate-forme du prestatairelogistique de Coca-Cola queNorbert Dentressangle doitlivrer.Des fluxquinécessitentprèsde770camionsenentrée

et sortiedesite, cequi engen-dredenombreuxkilomètresàvide. Avec la pratique de lamutualisation, ces derniersdisparaissentquasiment.«Leschémadetransportquenousvenonsdemettreenplaceper-met de passer de 113 km àvide,àmoinsde10km,soituneréductionde50 tonnesdeCO2rejetés par an sur cette rota-tion», explique Hervé Four-cade,directeurcommercialdeLPRenFrance.LPRadoncmisenpratiqueundiscours qui remonte àquelques années. D’autresexpérimentations sont d’ail-leurs en cours. « Nous tra-vaillonsaujourd’huisurl’orga-nisationdenosclientsen leurdemandant par exemple demodifier leurs planning pourlisser une charge. La grandedistribution est aujourd’huiprêteàse réunir autourd’unetable pour évoquer ces pro-blèmes », souligne PascalMondet, logisticienchezLPR.Pour la première fois sansdoute dans l’histoire du com-merce de l’après guerre, lethème du développementdurable permet enfin un dia-logueconstructifetconsensuelentre lagrandedistributionetsesfournisseurs!Ce thème est en tout casdevenulevéritableferdelancedesloueurs.Etpasquedanslapalettebois!EuroPoolSystem,

spécialiste de la location debacset caissesplastique, a luiaussiconsidérécephénomènequi le conduit à modifier sastratégielogistique:plutôtquededévelopperdegrandscen-

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23� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Il n’y a pas que le développement durable qui soit un enjeu fortdes loueurs, si l’on en juge par les investissements réalisés LPR-La Palette Rouge sur les sites de maintenance des palettes. Le sitede Catelnau d’Estrétefonds emploie une trentaine de personnes.Il est, après les sites franciliens et nordistes de Savigny-le-Temple et Carvin, le troisième dépôt LPR à avoir été entièrementmodernisé. Inauguré le 24 juin 2011, ce nouveau centre automa-tisé de 15300 m2 a été ouvert sur une zone multimodale à 20 km deToulouse où les grands acteurs du transport et de la logistique(Easydis, Geodis, Norbert Dentressangle, Gefco…) sont installés. Le centre servira au stockage, au tri ainsi qu’à la collecte, la répa-ration et la peinture des palettes bois utilisées sur la région Midi-Pyrénées mais également de hub pour les flux d’échange avec lapéninsule ibérique. Il aura une capacité de traitement deux foissupérieure à celle du site de Portet-sur-Garonne, devenu tropexigu. « Plus les volumes augmentent, plus les entrepôts doiventêtre rationnels et automatisés, autant pour garantir l’entretien quepour l’ergonomie des postes de travail », souligne Pascal Mon-det, directeur logistique et opérations de LPR France. La ligne detri-réparation est désormais semi-automatique et prend en comptela production en flux poussés. « Les opérateurs ne vont pas cher-cher les produits, ce sont les produits qui viennent à eux ». Et lacabine de peinture – de dernière génération – intègre un systèmed’aspiration-récupération des rejets. D’ici la fin 2012, l’ensembledes 12 dépôts LPR- La Palette Rouge de l’hexagone seront ainsirepensés selon le référentiel « industrialisation-productivité ».

LPR industrialise ses dépôts

tres de lavage des bacs aubarycentre des flux, il s’estrendu compte qu’il était bienpréférable de s’implanter sur lelieu de consommation desbacs, à savoir directement surles lieux de production ou dedistribution. Un changementde stratégie qui aboutit à unimpact fort sur le plan environ-nemental mais aussi sur lescoûts de transport.L’environnement booste doncles loueurs qui deviennent parla même occasion de vraislogisticiens. Bonne nouvelle !�

GILLES SOLARD

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24ENQUÊTE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

La géolocalisation reste la forme la plus présente de la mobilité professionnelle,mais elle est aujourd’hui combinée à beaucoup d’autres fonctionnalités (planification desdéplacements, gestion sociale…). Toute la supply chain est aujourd’hui concernée.

Lamobilitéprofessionnelleenmarche

et publiée en début d’année2011.Lestransporteurs,distri-buteurs et industriels euro-péens sont donc, aujourd’hui,convaincus de l’utilité de

esapplicationsmobilessont devenues cru-cialespourleséquipes

informatiques chargées degérer en continu les supplychains.Enpermettantdesur-veillerlessystèmes,delesacti-ver et, éventuellement, de lesredémarrer, elles ne peuventque contribuer à améliorer lasatisfactiondesclients.»Telleest, rapidement brossée, laconclusiond’uneétudepaneu-ropéenne réalisée auprès de300 responsables informa-tiquesparSterlingCommerce

L

97 %C’est le pourcentage des entreprises prévoyant l’utilisationd’applications mobiles, indique une étude Sterling Commerceréalisée auprès de 300 entreprises européennes. 85 % Les entreprises sont une majorité à attendre des applications

mobiles une hausse de la satisfaction client parce qu’elles leurpermettraient notamment de surveiller leur supply chain.

« la mobilité professionnelle.Commeleconfirmentlesfour-nisseurs de solutions et dematérielsprésentsenFrancequi affirment avoir été beau-

coupconsultésaucoursdu1er

semestre2011pourdesprojetsde mobilité. Il est vrai que leconcept de mobilité profes-sionnelle n’a jamais été aussi

Devant un coût annuel de ges-tion des palettes élevé, comprisentre 300 000 € et 400 000 €,Transport Ducourneau a décidéde remettre à plat son organi-sation. Il a ainsi adopté le moduleELOdis, de la suite logicielle ELO-mobile Management 2011, des-tiné à remplacer trois solutionsfonctionnant en parallèle pourla géolocalisation/plan de trans-port, la gestion de palettes etl’écoconduite. Les véhiculespoids lourds sont ainsi progres-sivement équipés d’ordinateursde bord ELOcom LISTO destinésà assurer une communicationsans fil bluetooth avec le PDAMotorola ES400 (durci et aussipetit et esthétique qu’un smart-phone), compatible WindowsCE. La fonction éco-conduite estainsi élargie à une gestionsociale plus globale. Les coûtsen informatique embarquéeseront réduits. Le protocole de

gestion de palettes, Astre PaletSystem, sera aussi intégré dansla solution.Et pour améliorer sa qualité deservice (notamment la ponctua-lité), et surtout simplifier sonorganisation basée sur plusieurssolutions parallèles, Toupargel(produits frais à domicile) a faitappel à ELOmobile. D’ici fin 2012,114 agences seront concernéeset équipées de la suite logicielleELOmobile Management 2011,dotée notamment de l‘anticipa-

tion des retards sur livraison etde la fiabilisation des horairesde livraison. Et 1 000 véhiculesutilitaires de livraison qui serontéquipés d’ordinateurs de bordELOcom avec écrans tactiles etinterface CANBUS pour l’éco-conduite et le suivi des tempé-ratures.

ELOdis se déploie dans la livraison à domicile

La solution mobile générique de Nomalysest très flexible

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La mobilité professionnelleen marche universel et techniquement

pointu qu’aujourd’hui. En àpeine dix ans, en effet, les tech-nologies de mobilité ont « envahi » tous les maillons dela supply chain, de la gestiondes ressources (hommes,matériels, véhicules…) à lacommercialisation B to B ou Bto C des produits. Et ellesrelaient des fonctions aussidiverses que la planification,l’exécution, le contrôle et larelation clients. Les logicielsmétiers, version mobile, sesont multipliés et ont gagné enfonctionnalités, interactivité etrapidité. Les outils de commu-nication, eux-mêmes, ont fran-chi un pas technologique iné-galé, passant de PDA simples(mono-fonction, sans écran…)à des terminaux plus élaborés(PDA, UMPC et Tablettes), mul-tifonctions, performants etconviviaux. Des terminaux qui,en fait, se sont progressive-ment ouverts aux plateformesinformatiques autres que pro-priétaires, comme WindowsCE, Windows Mobile, Windows7, Google Androïd, Black-Berry… L’évolution technologique et lacomplexité de la demande ontété telles qu’en 2009 un nouvelopérateur est né, Nomalys,avec l’idée de créer une solu-tion mobile générique (d’abordBtoB, puis BtoC), et non uneapplication métier. Un produitqui, d’une très grande flexibi-lité, soit capable de répondre àun éventail très large de

MILLIARDSSelon Syntec Informatique, les entreprises françaises ont dépensédeux milliards d’euros en 2009 pour déployer des solutions mobiles.2

les PDA et tablettes aux plate-formes informatiques les plusdiverses. »L’autre facteur dif-férenciant de Nomalys estd’avoir adapté l’affichage duCRM à un écran de 3 pouces, enrendant disponibles toutes lesdonnées, et non pas une ver-sion tronquée (Cas Recom-merce Solutions). Elle est, enoutre, proposée uniquementen mode SaaS (installation surserveur internet et non sur PC).

Gestion sociale des déplacements La forme la plus fréquente decette mobilité reste la géoloca-lisation, qui était d’ailleurs laseule application disponible surles premiers PDA des trans-porteurs. Mais son usage adepuis beaucoup évolué. Leplus souvent, la géolocalisationest couplée à d’autres outils(GPS, lecteur de codes barres,appareil photo, enregistreur de

métiers et de s’adapter à tousles systèmes centralisés et àtous les outils de mobilité. « Notre force est d’avoir créé etbreveté un système intelligentde recherche et de classifica-tion de données, expliqueFabrice Jarry, co-fondateur. Unsystème qui soit capable deconsulter tous les systèmesd’information quels qu’ilssoient - ERP, SAP, CRM - et detransmettre les données sur

89 % La majorité des entreprises affirment qu’il serait très performantde faire remonter sur les mobiles une livraison anticipée, desordres d’achat ou des commandes, estime Sterling Commerce.

Asus : Notebook EeePC, modulable en deux versions, PC ou tablette tac-tile (autonomie de 6 heures). Ce Notebook EeePC a été adopté par MGFLogistique pour la plateforme logistique européenne d’ABB (environ 12 000références) qu’il pilote à Genas (69). Il a été équipé de l’ERP Reflex (utili-sée dans l’entrepôt) pour être au plus près des références exploitées. Lestransferts informatiques et physiques ont été rendus plus faciles. Les uti-lisateurs sont ainsi plus mobiles et réactifs ; ils répondent plus rapide-ment aux problématiques de rangement. Un poste de travail Reflex a étélibéré au profit de la gestion des stocks.

Panasonic : Nouvelle tablette Toughbook CF-H2, version industrielle ultra-durcie, spécialement conçue pour les professionnels itinérants, qui vientremplacer la tablette précédente, CF-H1. Equipée d’un processeur Intel Corei5 (sous Windows 7), elle est 4 fois plus puissante que la CF-H1. Elle est, parexemple, très adaptée à des diagnostics complexes. Elle en conserve lesautres caractéristiques.

Psion : EP10, un PDA durci multi-fonctionnalités, 2 fois plus rapide queles précédents et équipé de plusieurs techniques de communication(Wan/3G, WLan/Wifi…). Il vient d’être adopté par Rabenn Group, l’un desprincipaux prestataires logistiques d’Europe de l’Est basé en Pologne(déploiement en cours), en complément de son système de planificationde tournées. Ce PDA, qui équipera 2 000 camions (moyens courriers et mes-sagerie), est utilisé dans le cadre de la traçabilté des marchandises etdes conteneurs et pour produire des preuves électroniques de livraison.

TomTom : TomTom Business Solutions vient de renforcer sa gammesérie PRO (PRO pour professionnels, couverture sur 45 pays) avec3 nouveaux appareils de navigation : TomTom PRO 7150 et PRO 9150,très simples d’utilisation, et PRO 7150 Truck, adapté aux probléma-tiques des poids lourds. Ils diffèrent des modèles précédents par desécrans élargis à 5 pouces. Il leur ajoute : TomTom ecoPlus qui four-nit une notification d’éco-conduite (temps de passage au-dessus dela vitesse réglementaire, temps passé à l’arrêt avec moteur tour-nant…) ; WeebFleet Optidrive qui calcule un niveau de performances d’éco-conduite, à partir de 4variables définis et hiérarchisés par l’exploitant.

Quelques récents outils de la mobilité

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26ENQUÊTE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

signature et d’empreinte digi-tales…). L’idée commune étantl’amélioration de la satisfactionclients (par exemple, par laponctualité). L’application peutalors être toute simple : casd’un livreur qui, sur un PDAdurci, n’a qu’à indiquer l’accep-tation et la réalisation d’unelivraison. Elle peut aussi, dansles transports, être beaucoupplus complexe (édition defeuille de route, de bon de livrai-son…), touchant à la planifica-tion et à la gestion globale desentreprises. Le summum de lasophistication étant attribuéaux activités de maintenance,qui nécessitent des échangestrès volumineux de donnéesadministratives et profession-nelles (documents, schémas,photo…).

« Le nombre de terminauxmobiles à mettre en œuvre parvéhicule devrait diminuer,compte-tenu de leurs multiplesfonctionnalités »,souligne Fré-déric Serre, DG d’ELOmobile.« Mais on voit encore trop sou-vent des chauffeurs équipés àla fois d’un Tom Tom, d’un PDAlecteur de codes et d’un termi-nal à écran tactile. »Depuis safusion avec le groupe suédoisVehco en mars 2011, ELOmo-bile a élargi sa solution de ges-tion de flotte et de véhicules(optimisation et productivité duback office) à la gestion socialedes conducteurs et a proposé letout en une version mobile. « Nous avons été parmi les premiers du marché à propo-ser la gestion des temps depose des conducteurs en ver-

sion mobile»,précise FrédéricSerre, DG. Ainsi, les entreprisesqui adoptent la solution ELOdis(le logiciel + 1 PDA Motorola + 1terminal embarqué), disposentd’un outil de gestion en tempsréel des ordres de transportmais aussi des heures de

conduite, des temps de pose etdes profils de conduite (pour lamise en place de l’écoconduite). (Cas Toupargel et TransportDucourneau).

Planificationdes transportsOptilogistic est un autre desfournisseurs de solutions logi-cielles à s’être mis à la mobilité.« En planification de transport,l’ouverture à la mobilité, qui

Selon Gartner Group, il se vendra en 2011 409 millions de PC mobilesmais aussi 55 millions de tablettes numériques.409 millions

Vital Concept (produits d’élevage surInternet) avait déjà sollicité l’éditeurOptilogistic en 2006 pour installer, en backoffice, la solution d’optimisation de tournéesde livraison Axiodis. Parallèlement, elle met-tait en place un logiciel d’entreposagequ’Optilogistic interfaçait avec Axiodis. En2007, la société faisait ses premiers pas dansla mobilité avec un outil d’aide à la naviga-tion : un PDA enrichi d’une solution très sim-plifiée d’optimisation de tournées, toujoursdéveloppée par Optilogistic, qui lui permet dediminuer considérablement ses pertes detemps et de km. Ce n’est qu’en 2011, quand laPme connaît une forte croissance, qu’elleémet le désir de tracer ses livraisons et choi-sit la solution plus globale Axiomobil, qui serafinalement installée sur un PDA Motorola parl’intégrateur Nomadvance. La solution est encours de démarrage. Le métier de Corexco (contrôle des cuves de

gaz) est notamment basé sur l’organisationdes tournées hebdomadaires de ses techni-ciens. L’acquisition d’Axiodis leur a permis,dans un premier temps, d’optimiser leurstournées et d’enregistrer, de traiter et de res-tituer à ses clients, très régulièrement etavec une grande fiabilité, les données.Aujourd’hui, ils ont choisi Axiomobil pouraller plus loin. Optilogistic est en train de leurdévelopper une application spécifique surtablette durcie Fujitsu (enregistrement entemps réel, prise de photo, transmission).

Axiomobil trace les PME

Geoconcept est passé de la géolocalisation à la géoptimisation mobile

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nous a mobilisés dès 2006, n’aeu de sens que parce que nousavions intégré nos solutionsdans le “back office” des entre-prises, en amont dans l’ERP du fabricant et en aval dans le WMS du distributeur,remarque Yvonnick Boivin,PDG d’Optilogistic. Grâce àcette intégration, la gestion deproduction devenait étroite-ment liée à la planification deslivraisons et les responsablesdisposaient, en décalé, maisrapidement, de reportings oud’analyses d’écarts. »Le pas-sage à la mobilité devait ensuitepermettre aux acteurs d’accé-der rapidement et sans rup-tures à toutes les informationsdisponibles (déroulé des tour-nées, suivi de l’activité deschauffeurs et des véhicules,état des collectes et des livrai-sons en cours…), mais généra-lement dispersées. Optilogistica donc lancé, en mars 2011,Axiomobil, une solution spéci-fique pour PDA équipés de GPS,scanners/lecteurs de code,d’appareil photo, d’enregis-treur de signature... (CasCorexco et Vitaconcept). Pourlaquelle, trois applications « métier » sont aujourd’hui dis-ponibles : Collecte du lait, Dis-tribution de colis, Gestion équa-risseurs. A l’origine, spécialisé dans les

logiciels d’optimisation desdéplacements des forces devente mobiles par géolocalisa-tion, Géoconcept a élargi sonexpertise à la géoptimisation. Ils’est depuis lancé dans lamobilité. Il vient, par exemple,d’intégrer, à sa solution de

planning GeoSheduling Suite4.5, le module Weelog qui per-met de développer des applica-tions métiers sur PDA (éditionde feuille de route, validationdes tâches, géolocalisation desites, gestion des aléas, traite-ment des urgences…). « Nous

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participons aujourd’hui à desprojets nécessitant beaucoupplus qu’une solution unique de géoptimisation », préciseDidier Robert, Directeur-Géné-ral adjoint. « C’est le cas dansnotre collaboration avec le BHV,qui doit gérer des chauffeurs auprofil varié, chargés de livrer àdomicile mais parfois aussid’installer et mettre en route lesproduits. »(Cas BHV) Connu pour sa suite logiciellede planification de tournées etde planification des interven-tions, Opti-Time ResourceManagement Suite, la sociétéOpti-Time s’est aussi très acti-vement investie dans la mobi-lité (Cas Casino). « Pour dispo-ser d’une solution mobile laplus ouverte possible, nousavons créé le portail Opti-TimeMobile qui, proposé en standarddans notre solution, a été opti-misé pour tous les environne-ments de smartphones etPDA», explique BertrandEichinger, Directeur Marketinget Communication. Les entre-prises qui auront choisi Opti-Time pour leurs solutions demobilité pourront aussi bénéfi-cier des dernières évolutionsapportées à la suite. « De lapure intelligence concrétiséepar un module décisionnelstandard, Opti-Time Analytics,indirectement lié à la planifica-

Spécialiste du bricolage et de l’aménagement dela maison, BHV livre à domicile des commandeseffectuées sur Internet ou en magasin (plus de 90000 livraisons dans l’année). Pour optimiser l’en-semble de ses déplacements et surtout mieuxprendre en compte les profils des livreurs (chauf-feurs et/ou techniciens d’installation), il décide en2009 de mettre en place un système d’optimisa-tion de sa supply chain et de le coupler avec desoutils de mobilité. Il choisit pour cela une solution

IBM, qu’il couple avec la dernière version de lasolution d’optimisation de livraison de GeoCon-cept Dispatcher 3.3 de l’éditeur Geoconcept. Lesdonnées géographiques sont ainsi intégrées dansla chaîne logistique et le système est capable dedonner très précisément les heures de livraisonet d’intervention dès la prise de rendez-vous. Lasolution IBM est, quant à elle, capable de gérerde nombreuses autres contraintes, par exemplele profil nécessaire du livreur.

BHV optimise ses livraisons à domicile

Face à une demande en forte croissance (300 000 livraisons par an, entre 180 et 200 véhi-cules), Casino a décidé, il y a trois ans, d’internali-ser, au sein de sa filiale C Chez Vous, la gestion deslivraisons de produits volumineux (gros électro-ménager et mobilier) commandés sur le site C-Dis-count et dans les hypermarchés Géant. L’objectiffinal étant d’améliorer la qualité de service et dediminuer les coûts de livraison dans une organisa-tion par nature très éclatée. Pour mutualiser et opti-miser la planification, il a donc choisi en back officeles solutions ouvertes à la mobilité d’Opti-Time (pla-nification des tournées, prise de rendez-vous, ges-tion des aléas…) et confié à l’intégrateur KNK laréalisation sur mesure de la brique métier sur un

PDA Motorola MC75. Les demandes étant : la récep-tion des tournées de livraison, la traçabilité desopérations de chargement, la confirmation de livrai-son (prise de photo éventuelle, signature…), l’ho-rodatage et le géocodage des informations. Au boutd’un an et demi de fonctionnement, les résultatssont très significatifs. Casino, qui a réduit ses délaiset ses coûts de livraison, dispose aujourd’hui d’unsuivi complet, en temps réel, de toutes ses com-mandes (de l’enregistrement à la livraison). Preuveque Casino a complètement intégré ce concept demobilité, son site Internet de e-commerce est encours de refonte. Il proposera, notamment, auxclients de connaître à tout moment où en sont leurcommande et leur livraison.

Casino optimise en temps réel

Renault Trucks propose son application NavTruck, dédiée aux poids lourds, sur iphone et Androïd

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28ENQUÊTE

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

tion, poursuit B. Eichinger.Lequel module permet de sui-vre en détail l’activité et les per-formances des déplacements àpartir de nombreuses données,comme les kilomètres parcou-rus, le nombre d’interventions…mais aussi le rejet de CO². Derectifier si besoin et de veiller àla cohérence de l’organisationglobale dans le cas d’entre-prises gérant des tournéesdepuis plusieurs sites. »Présent depuis des années auxcôtés des transporteurs et desdistributeurs, Ortec a conçu, il y a déjà 5 ans, la dernière version de sa suite logicielle « Transport et Distribution »dans l’esprit de la mobilité. Tou-tefois, cette version n’est com-mercialisée en France quedepuis 2010 (Cas Zeeman). « Lefacteur différenciant de cetteversion est qu’elle est structu-rée comme l’ERP de l’entre-prise et permet d’accéder trèsrapidement à toutes les fonc-tions à planifier », décrit LaurentDenuit, Directeur commercial

du colis livré à domicile pour lecompte de sociétés de vente àdistance et de sites e-com-merce, vient par exemple delancer « ColisAdrexo », uneapplication uniquement Iphonepour que le client suive, entemps réel, la livraison de soncolis. Il n’a pas vraiment mis àl‘écart les PDA, puisqu’il les uti-lise, depuis toujours, pour com-muniquer les données de tra-çabilité des colis à l’exploitant.Mais, il ne les a pas choisi quandil décide, il y a deux ans, d’infor-mer le client final. La premièreétape est d’ouvrir un site web(www.adrexo.fr) sur lequel leclient final peut visualiser soncolis, être informé d’une nou-velle date de présentation ouémettre une réclamation. Laseconde étape, en 2011, est delancer l’application iPhone (quisera étendue à d’autres smart-phones), pour être plus pro-actif. Une application qui pèsedéjà 10 % des consultationsglobales. Expert, depuis plusde 20 ans, dans les logiciels degestion des temps de travail etd’activité des salariés itiné-rants, Bodet Software a, quantà lui, enrichi sa suite logicielleKelio avec une fonctionnalité

tistiques routières (vitessemoyenne de circulation à telmoment…).

Place aux smartphones et aux tablettesDans certaines applications, lesPDA sont mis de côté au profitdes outils les plus modernes,smartphones et tablettes.Adrexo, premier opérateur pos-tal privé en France et numéro 1

et marketing. « Un autre de sesatouts est d’être ouverte à toutesles plateformes informatiquesdisponibles pour communiqueravec les outils de mobilité. »Depuis janvier 2011, elle est enoutre capable de fournir desinformations de circulation (cal-cul de temps de trajets…) encoreplus proches de la réalité, carelle intègre, en plus de la carto-graphie Navtec, un outil de sta-

Société éditrice du site Monextel.com (reprise soli-daire et Recyclage de téléphones portables), Recom-merce Solutions collecte dans plusieurs milliers deboutiques, teste, reconditionne et vend un nombreconsidérable de téléphones portables au profit d’as-sociations humanitaires. Elle a donc à faire face àun flux de plus en plus important de marchandiseset de données, devant gérer un système de TVA trèscomplexe. Elle est aussi confrontée à des fraudes(substitution de téléphones…), trop fréquentes.Autant de raisons qui l’ont décidé à mettre à la dis-position de tous ses commerciaux la solution Noma-lys (en place depuis janvier 2011), en complémentde son système d’information déjà très élaboré

(notamment en termes de traçabilité). Il aura falluseulement 3 semaines à Nomalys pour installer cetteapplication qualifiée de très adaptable. Les colla-borateurs ont aujourd’hui accès, à tout moment, surleurs smartphones et tablettes mobiles, aux don-nées ERP (fiche clients, factures, état des stocks…)de l‘entreprise. Ils disposent notamment d’une car-tographie très précise des boutiques. Parmi lesbénéfices déjà apportés par la solution mobile : unmeilleur service clients (par exemple, pour savoiroù en est le traitement d’un téléphone…) et unemeilleure productivité des commerciaux en chargedes points de collecte, qui peuvent, en effet, visua-liser les niveaux des différents stocks.

Recommerce Solutions traque les portables

La chaîne de magasins Zeeman Textiles Supers,le discounter textile européen, connaît une crois-sance exponentielle de 100 nouveaux magasinspar an. Pour encadrer cette progression, Zee-man a adopté, en février 2011, la dernière ver-sion de la solution de planification Ortec Trans-port et Distribution. « Avec le système précédent,le temps nécessaire pour finaliser la planifica-tion impliquait que les plannings soient établistrès à l’avance, sur la base d’une estimation trèsapproximative des besoins de transport, se rap-pelle Anton Servaas, responsable Transport chezZeeman. Avec la solution Ortec, nous n’avonsplus besoin que d’une seule base de données,d’où des estimations de volumes plus précisesqui nous permettent d’améliorer nos planningstout en gagnant du temps et en réduisant le coûtde nos tournées. Nous pouvons aussi calculerplus facilement des scénarios alternatifs, sur

une journée ou une semaine, améliorant consi-dérablement la qualité de la planification. » Lesfonctionnalités temps réel de cette solution sontinterfacées avec les ordinateurs de bord Green-Cat, qui permettent d’informer plus tôt les maga-sins des heures de livraison, et avec le systèmede clé intelligent KeyWatcher. Lequel systèmede gestion de clés évite tout retard dans l’attri-bution des clés de magasins en cas de change-ment à court terme du planning.

Zeeman réduit ses coûts de livraison

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utilisable uniquement sur lessmartphones et les tablettesApple IOS4 (iPhone), Black-Berry OS5 et Google Androïd2.3. Kelio Mobile offre la possi-bilité de géolocaliser et permetaux salariés itinérants dedéclarer leurs temps de travail,de signaler leurs activités, d’in-diquer leurs centres decharges (pour une affectationcomptable) et de vérifier leursdonnées de pointage. Enfin, Renault Trucks (filialecamions de Volvo) proposed’utiliser son application Nav-Truck sur un iPhone et unAndroïd et non plus sur unPDA. C’est d’ailleurs le seulGPS dédié aux poids lourds dis-ponible sur de tels mobiles.Après une première versioneuropéenne, celui-ci est dés-ormais disponible en version« pays » (pour l’instant, France,Italie et Royaume-Uni), pourles chauffeurs dont l’activité estessentiellement régionale etinternationale. Après avoir étérenseigné sur les caractéris-tiques du camion et sur lanature de la marchandisetransportée, le système pro-pose aux chauffeurs un itiné-raire uniquement composéedes routes les plus sûres et decelles qu’il est autorisé à pren-dre. Il peut aussi l’alerter sur

ses excès de vitesse. La mobi-lité professionnelle n’en estqu’à ses débuts comme entémoignent les nouvelles tech-nologies naissantes. Le paie-ment mobile par terminaldurci, avec carte bancaire àpuce (donc très sécurisé), sedéveloppe depuis un an. Troisconstructeurs ont aujourd’huiobtenu la certification du GieCartes Bancaires : Motorola(pour le PDA MC 75), Pidion etIngenico, leader mondial du

paiement par carte et aussiconstructeur de Pda. Combi-née avec des solutionsmobiles, une autre technologiesemble prometteuse : le « cloud computing ». Equiva-lent au mode SAS (SoftwareAdded Service), elle permet devirtualiser les données parInternet. Les clients (petites,moyennes ou grosses entre-prises) n’ont alors plus besoinde serveur. �

SABINE CARANTINO

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29� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Fabricant de chariots élévateurs électriques qu’ilvend ou loue, Crown doit gérer, dans chaque paysoù il est présent, un vaste et dispersé parc demachines sur plusieurs sites. Et il est aujourd’huifréquemment interrogé par les clients qui atten-dent des mesures de performance très précises(heures réellement faites, mauvaises utilisations,défauts éventuels…) de leurs flottes en location.Histoire que la facturation soit la plus proche dela réalité ! En réponse, Crown vient de mettre enplace la solution Infolink 3.0, une véritable sup-ply chain mobile qui permet de gérer un parc entemps réel depuis un portable, un PC ou un télé-phone. En lançant l’application, un décideur peutprendre connaissance, quand il le souhaite, del’activité de l‘entrepôt (caristes, parc, utilisationdes batteries, historique des impacts, incidentsdans l’entrepôt, utilisation des chariots…). Il peutaussi connaître à tout moment les conditionsd’utilisation d’un chariot précis (heures de fonc-tionnement, planification de l’entretien, niveaude détection de chocs…) ; il peut d’ailleurs para-métrer à distance les translations des bras deschariots. Il peut enfin identifier les facteurs deperturbation grâce aux indicateurs d’état : par

exemple une défaillance énergétique en analy-sant les niveaux de décharge de batteries. Il estinformé sur les besoins de maintenance… Info-link a été aussi prévu pour bloquer un chariot sinécessaire et tenir informé le service sécurité. EnEurope, les agences anglaises sont déjà équi-pées. En France, le représentant de Crown, Apro-lis, commence tout juste la mise en place.

Une supply chain mobile pour Crown

En ouvrant le premier magasin Web de solutionsde géolocalisation, www.geoclic.com, lancé offi-ciellement ce mois de septembre 2011, la sociétéde conseil et développement Geoclic propose auxinternautes une nouvelle façon d’appréhender lesservices de gestion de leurs flottes de véhiculeset de les rendre accessibles à tous. En adhérantà cette plateforme, l’internaute peut choisir la solu-tion de géolocalisation de son choix, la louer ouprendre une licence. Il peut la personnaliser ouconfier son adaptation à Géoclic. Trois des plus

importants intégrateurs du marché – Atos Origine,GFD et le groupe Steria - ont déjà accepté de met-tre en ligne leurs prestations (conseils, devis…).Ils devraient très vite être rejoints par d’autressociétés, en cours de pourparlers avec Geoclic.« En passant par Geoclic, le coût d’intégration dessolutions de géolocalisation est moins élevé quesur le marché classique », souligne Eric Félix, PDG.« D’autres services seront mis en ligne comme lalocation de véhicules avec GPS intégré ou descontrats d’assurance à prix réduit. »

La géolocalisation sur internet

LE SALON « MOBILITYFOR BUSINESS »FÉDÈRE LES ACTEURSDE LA MOBILITÉLes 11 et 12 octobre prochains, le CNIT deParis La Défense accueillela 1ère édition de Mobilityfor Business. Plus d’unesoixantaine d’exposantsest attendue pour ce 1er

rendez-vous des technolo-gies et solutions mobilesqui attend 3 000 visiteursprofessionnels. Sont éga-lement organisées 12conférences exclusive-ment dédiées à la mobilitéet plus de 20 ateliers d’ex-perts. Parmi les sujets desconférences, notons : « Prêt-à-porter, sur mesureou « do it yourself » ?Comment construire sonapplicationprofessionnelle ? »,« Tablettes, smartphones,notebooks : quels termi-naux choisir pour quellesapplications profession-nelles ? ».

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Crosscanal : unavenirpour la logistiqueL’essor du e-commerce est en train de conduire enseignes etdonneurs d’ordres à complètement repenser leurs schémas dedistribution. Autour d’interactions entre web et circuits de ventetraditionnels, les nouveaux modèles amènent davantage detensions et de complexité dans la chaîne logistique.

LE CONTEXTELe cross canal entremythe et réalité31

PRESTATAIRESCross canal,les logisticienss’y mettent34

LOGICIELSLes éditeurs sontdans la course36

LE CASMorgan travailleà sa "convergence"38

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER30

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©Fotolia

MULTICANAL

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ilemulticanalestdéjàune histoire assezancienne,auparavant

portéepar les spécialistesdelaventeàdistanceoudestech-nologies aujourd’hui datéescommeleminitel, c’est àpro-pos de cross-canal que lesinterrogationsviennentavecleplusd’insistance.«Audépart,il n’y avait pas de synergiesentrelafilièretraditionnelleducanal magasin et le site webmarchand apparu ensuitecomme seconde source deprofit. Leprincipede lacross-canalité est quechaquecanaldoit pouvoir bénéficier auxventes des autres canaux »,expliqueÉricDaubié,marketsegment manager B2B andcommerce chez IBM France,issudeSterlingCommerce.Lefondementdecettelogiqueest à rechercher du côté dumarketing et de la volonté defidélisationduclient :«Ils’agitde dépasser la logique demagasinet d’entrer dansunelogiqued’enseigne:lamaîtrisedumulticanal jouesurl’imagedel’entreprise,et l’expériencede consommation doit offrirtoutes les possibilités, de la

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Si la multicanalité est devenue réalité avec l’arrivéed’internet et que la gestion d’interactions entre canauxprogresse en termes de logistique, le bât blesseencore sur la mise en œuvre de véritables stratégiescross canal.

Lecrosscanalentremytheet réalité

Contexte

S tres d’appels en support desventes ou même le tout frais« f-commerce»à traversdesréseauxsociauxdésireuxdeselancer dans la vente en ligne,

voilà autant de nouveaux cir-cuits sur lesquels capitaliser.Enrésumé, lemulticanalpeutpour Marc Vincent, PDG del’éditeurL4Epsilon,«servirderelaisdecroissanceenappor-tant de la créativité à traversdesservicesàvaleurajoutée».

VersunmarchémoinscloisonnéEt il y a beaucoup à faire enmatièredeservices: les inter-actionspossiblesentrecanauxsont infinies mais loin d’être

MILLIARDS D’EUROSde vente en 2010, dont 31 en e-commerce,soit une croissance de 24 %

MILLIARDS D’EUROSde ventes en ligne au Royaume-Unien 20106936,2

prised’informationsjusqu’àlalivraison».Sansplusselimiterauwebetaumagasin :bornesinteractives, «m-commerce»via lesappareilsmobiles, cen-

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm 31

VAD, e-commerce etm-commerce en France, c’est :

D’après les résultats de ladernière enquête SterlingCommerce – aujourd’hui dansle giron d’IBM –, le lien entreintégration des canaux devente et satisfaction client estindissoluble. L’étude, menéeauprès de 3 600consommateurs américains,reprenait les questions de laversion 2007 et démontreclairement la croissance desexigences. 87% des clientsveulent désormais pouvoirsuivre une commande depuisn'importe quel canal – C’est56% de plus qu’en 2007. 74%souhaiteraient par ailleurspouvoir la modifier, et 61%voudraient la passer dans lesmêmes conditions.L’enquête souligne aussil’évolution des modes deconsommation : 62% des

clients déclarent entamer leurshopping en ligne avant d’alleren magasin. Plus crucialencore, 49% pensent que leurexpérience de shopping enligne a un « fort impact » surleur perception globale d'unemarque. Sur le plan technique,53% des sondés jugentimportant ou très importantqu’un historique cross-canaldes commandes du client soitconservé. 91% desconsommateurs (américains)utiliseraient l’option « click &Collect » si elle étaitdisponible. 83% desconsommateurs considèrentcomme important ou trèsimportant de pouvoirrapporter en magasin unarticle acheté en ligne. En casde rupture, les solutionsattendues sont dans l’ordre :

se faire livrer le produitmanquant à domicile (66%),faire livrer le produit enrupture de stock dans lemême magasin (47%), et enfinréserver l'article dans unautre magasin où il estdisponible et aller le chercher(46%). Au-delà du plébiscitedes clients, cette enquêtetend à montrer que lesexigences ne diminueront pasà l’avenir… Et que la cross-canalité sera bientôt uneobligation pour les enseignes.

Enquête Sterling Commerce : Le cross-canal retient les clients

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32MULTICANAL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Shipleader et à l’origine d’unréseau « Fulfillment forEurope» (lire p. 34) : « Beau-coup d’acteurs gèrent encoreles canaux de façon séparée,avec un stock dédié au e-com-merce, de même que le multi-canal reste réservé aux acteursde moyenne ou grande enver-gure. Nous accompagnons lesmarchands mais n’en sommesqu’au début des discussionssur le sujet ».Aux dires du diri-geant, cette scission seretrouve sur le marché desprestataires : « Le marché alongtemps été scindé entre leslogisticiens traditionnels et lesspécialistes du e-commerce. Àterme, les logisticiens devrontpouvoir prendre en charge lesdifférents canaux ».

Des freins restent à leverCette prévision se vérifie déjàdans les stratégies de certains.« Partis d’une étude réalisée il

y a deux ans, nous avonsobservé que les gros logisti-ciens n’étaient pas positionnéssur le e-commerce malgréquelques clients pure players,illustre Didier Lesueur, direc-teur marketing et communica-tion de DHL Supply Chain. Ilsont pensé pouvoir le faire avecles process existants, mais celales conduisait à devoir choisirentre rentabilité et satisfactionclient. Finalement ce marché aété conquis par de petitsacteurs ».Pour surmonter ceproblème, DHL a opté pour «une solution "plug and play" àpartir de son réseau de 65entrepôts, plutôt que d’endédier quelques-uns entière-ment au web ».L’offre intégrées’appuie sur la solution de L4Epsilon déjà évoquée, ainsi quesur des accords avec acteurspostaux et réseaux-relais –type Adrexo, Mondial Relay,Kiala, etc. Le dirigeantconfirme la position d’attenteobservée chez les donneursd’ordres : « Il y a encore beau-coup de projets pilotes, mêmesi la majorité de nos clients tra-ditionnels sont engagés dansdes démarches e-commerce».Que manque-t-il donc encorepour que la mise en œuvre de stratégies cross-canal segénéralise ? D’après nos inter-locuteurs, les explications sonttrès variables. Pour Éric Dau-bié, « le noyau de la cross-canalité est l’outil d’ordermanagement, qui fait interagirventes et logistique. Or peud’acteurs proposent encore unoutil de gestion des com-mandes et d’optimisation cal-culée. L’outil doit s’installer encentral et le dispositif est infor-

prises en compte dans leur glo-balité. Celles-ci commencentavec le fondamental « click andcollect », qui consiste à pouvoiracheter en ligne et retirer une commande en magasin.Ensuite, le cross-canal estdéclinable à chaque étape del’expérience d’achat, à savoir lamodification de la commande,le paiement, les services asso-ciés – crédit, retrait d’un ancienappareil, etc. – ou encore ladélicate gestion du retour. Lamaîtrise des interactions entrecanaux pour chaque étapeapporte un triple bénéfice :satisfaction du client, augmen-tation des ventes et bien sûrbénéfice opérationnel réalisésur les stocks. Voilà pour lathéorie…En pratique, la cross-canalitéest encore loin d’avoir fait sontrou dans tous les secteurs,comme le confirme Luc deMurard, PDG de Crosslog : « Nous comptons parmi nosclients beaucoup d’acteurs descosmétiques, qui lancent dessites web marchands dans lecadre de projets assez séparésdes canaux de distribution tra-ditionnels : il y a multicanalitémais la chose est moins sûreen matière de cross-canalité.La raison en est sans doute lenombre de références produitsassez limité ». A contrario, « laséparation entre canaux dansle textile implique une duplica-tion du stock et l’intérêt de lamutualisation se fera davan-tage sentir. Avec le grand nom-bre de références, la multipli-cation des lieux de stockagepose plus de problèmes ».Le constat est confirmé parEddy Richauvet, cofondateur de

Le réseau de relais paneuropéen annonce que denouveaux acteurs du multicanal ont choisi d’intégrer sasolution de livraison, à savoir les marques Armand Thiery,Jennyfer, La Halle aux Chaussures, Linvosges, Minelli,Quiksilver et Zadig & Voltaire. Des ralliements qui font lasatisfaction de Denis Payre, président fondateur du réseau :« Depuis le début de l’année 2011, de nouvelles marquesprestigieuses viennent s’ajouter à de nombreuses grandesenseignes du multi-canal qui ont déjà rejoint Kiala. Notresolution click and collect spécifiquement développée pourle multicanal, en articulant au mieux le réseau Kiala parrapport à leur réseau de boutiques, a été un critèreimportant pour un certain nombre de ces enseignes dansleur choix ». Nouveau client d’envergure, Bol.com, le plusgrand site de vente en ligne au Benelux avec trois millionsde clients actifs en Belgique et aux Pays-Bas, proposemaintenant à ses clients le choix de se faire livrer ou deretourner ses commandes en relais Kiala.

Kiala monte en puissance

MILLIONS D’ACHETEURSen ligne à la fin du premier trimestre 2011

EMPLOISen France dans le e-commerce60 00028 sites

marchands81 900

Didier Lesueur, DHL Supply Chain :

« La majorité de nos clientstraditionnelssont engagésdans desdémarches e-commerce ».

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm 33

des entreprises françaisesvendent en ligne12 % des acheteurs en ligne ont acheté

depuis leur mobile. 3 millions de Françaisont acheté depuis leur mobile12 %EUROS

en moyenne pour unetransaction en ligne91

Comment se structure votre logistique ?Nous disposons de deux entrepôts : un pour lamarque Oxbow, l’autre pour les autres marques.Ce dernier, situé entre Valence et Lyon, estorienté multicanal, incluant B2C, grandedistribution – retail, de l’alimentaire ou du sport–, réseaux indépendants – type Intersport – etpoints de vente Lafuma, à la fois pour le textile,l’équipement, le chaussant et le mobilier decamping. Lafuma a toujours eu la capacité degérer une multidistribution, ce que nous avonsfait avec des équipes communes depuis ledébut des années 2000. Nous avons ensuitemené une réflexion, qui nous a conduits à nousrapprocher de L4 Epsilon en 2010, en partantd’une logistique centrée sur deux pratiquesdifférentes : une centrée sur la grandedistribution – carton, palette – et l’autre sur lagestion de petites commandes et de réassort.Sur le e-commerce, une commande représenteen moyenne 1,8 pièce. Nous souhaitionsgénérer des gains de productivité et gagner enréactivité en optimisant ces pratiques. Ledéploiement de la solution de L4 a été achevé ily a plus de deux mois, et le démarrage a ététrès positif : nous prévoyons de l’étendre à depetites commandes du réseau wholesale et auxcommandes de réassort.

Autour de quel processus logistique s’articulel’organisation ?Le service clients descend les commandes versla plateforme, qui affecte le stock. Nousdispatchons les commandes au moyen d’unalgorithme. Les gros volumes sont traités enentrepôt selon le processus classique, et lespetites sont regroupées en partant d’un pickingde masse et d’un prélèvement pour l’ensembledes commandes afin d’améliorer la productivité.Un découpage s’opère ensuite par séquences,et l’attribution de casiers par consommateurpermet d’affecter les commandes à chacun parscan des articles. En résumé, nous nousappuyons sur un picking commun, puis sur une

préparation et des flux séparés. Nous avons faitce choix pour des raisons de productivité maisaussi de fiabilité et de réactivité.

La mise en œuvre d’un outil gérant lamulticanalité crée-t-elle des difficultés ?Quelles améliorations visez-vous aujourd’hui?Au niveau des processus, les difficultés ont étélevées à travers un groupe de projetrassemblant des équipes de Lafuma et de L4 :tout a été appréhendé dès le départ. Laformation à l’outil n’a nécessité qu’une journée,et nous étions au bout d’une semaine dans lescibles de productivité. Du côté desaméliorations, elles se concentrent sur letraitement des commandes d’un seul colis : lespetites commandes occasionnent la plusgrande perte de productivité, représentant 80%des commandes et seulement 15 % desvolumes. D’autre part, nos prochains chantiers,entamés en juillet, sont le traitement de plusgrosses commandes de 3 à 4 colis etl’optimisation du nombre de colis en sortie.

3 questions à Stéphane Fournier,DG de la marque et directeur des opérationsdu groupe Lafuma

matiquement lourd, même s’ilfonctionne très bien ». Cettelourdeur pourrait expliquer que« les acteurs de taille moyenneaient encore une approche plustactique que stratégique »- voirarticle logiciels.Cette relative frilosité peutaussi s’expliquer par des fac-teurs internes : « Les acteursdoivent résoudre des questionsdélicates pour lancer unedémarche. À quel prix vendreen ligne des produits sansdécourager la vente en maga-sin ou atténuer la motivation deleurs équipes tout en restantattractif ? À qui attribuer lamarge ? Même si ces pro-blèmes trouvent leurs solu-tions, ce facteur peut jouer »,explique Luc de Murard. Lefrein le plus crucial tient enfin àla rentabilisation des servicesproposés au client : « La diffi-culté du cross-canal est qu’ilfaut des volumes à attribuer,afin que les solutions propo-sées au client ne coûtent pasplus qu’elles rapportent ». Ilfaudra donc envisager desmodèles moins coûteux –livraison depuis le stock dufournisseur, etc. – et parallèle-ment s’améliorer tandis que lachaîne logistique a paradoxale-ment tendance à s’étendre. Et puis reste bien sûr l’absenced’élément déclencheur, quipousserait par mimétisme lesdirigeants à s’appuyer sur cer-taines success stories pourreproduire à leur tour lemodèle. Mais les signaux sont au vert, autant que les exigences de la clientèle s’ac-croissent… �

JULIEN MONCHANIN

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34MULTICANAL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Cross-canal : les logisticiens s’y mettent

Prestataires

Les prestataires logistiques savent que la maîtrise du multicanal est un enjeu crucial, tant pour les pure players que pour les commerçantstraditionnels. Ils se considèrent prêts à accompagner les deux dans leur effort de diversification.

out comme les pres-tataires logistiquestraditionnels mûris-

sent la prise en charge du canalinternet pour le compte deleurs clients, les prestatairespositionnés sur la logistiquedes e-commerçants se décla-rent aptes à accompagnerleurs clients vers le commercetraditionnel et le cross-canal. « Nous incitons dans uneapproche de conseil les clientsà s’y préparer. Les pure playersdoivent aller vers les canauxtraditionnels et se mettre aucross-canal. Mais cela estmoins facile que pour un com-merçant traditionnel assis surune culture d’entreprise et desfinances solides : la structurede leur capital donne moins degaranties et le e-commercen’offre pas les seuils de renta-bilité du commerce classique.Il peut seulement s’appuyersur un taux de croissanceélevé»,indique Olivier Moreau,PDG d’Orium.

Des stratégies distinctesQuant aux marques classiquesvenues au e-commerce, ellesrecourent aux prestataires spécialisés selon desapproches différentes, commenous l’explique Luc de Murard,PDG de Crosslog : « Nous ren-controns différents types d’or-

ganisation. Pour la marqueJacqueline Riu, nous fonction-nons en "fast moving": le client

T

Auparavant, les projets e-commerce restaient cantonnésau territoire national, mais démarrent maintenant à plusgrande échelle. Les prestataires logistiques l’ont compris.C’est donc aux côtés de six entreprises de logistiquebasées en Europe et aux États-Unis – avec Innotrac – que ShipLeader a lancé le réseau « F4E – Fulfillment forEurope ». « Nos partenaires vont pouvoir proposer à leursclients e-commerçants de vendre leurs marques enFrance, et ShipLeader a un réseau sur lequel s’appuyerpour s’adresser aux e-commerçants français quisouhaitent aborder d’autres marchés. La mutualisation denos moyens va décomplexifier la chaîne logistiqueinternationale », commente Eddy Richauvet, directeurassocié. Le réseau pourra s’appuyer sur 500 000 m²d’espace logistique, 1 000 employés et 250 clients, ainsiqu’une capacité de 10 millions d’expéditions par an. Ce réseau se veut notamment une solution adaptée pourdes acteurs de petite ou moyenne envergure. Le multicanal est aussi une affaire de géographie…

Un réseau pour l’international

nous approvisionne tous lesjours avec les produits descommandes de la veille, puis

nous les trions et les expédions.Pour d’autres clients, nousimplantons directement unesolution chez eux. Enfin, nousallons fonctionner en juste àtemps avec certains ». Derrièreces quelques modèles devantrépondre aux problématiquesde chacun, on peut déceler lesdegrés de maturité en logis-tique et en capacité de tri. Bien que les choses évoluent,un certain cloisonnementdemeure entre canaux.Les prestataires logistiquesd’envergure venus eux aussi aue-commerce font eux aussi leconstat d’une évolution vers denouveaux modèles : « À côté demodèles extrêmes commeceux d’acteurs 100 % e-com-merce type Sarenza ou Spar-too, d’autres plus mixtes émer-gent, comme ceux de Zara,Zadig & Voltaire ou de retailersspécialisés. L’objectif devientde gérer l’ensemble des modesde distribution à partir d’unpoint de pilotage et d’un pro-cess unique », commenteDidier Lesueur, directeur mar-keting de DHL Supply Chain. Leprestataire pilote par exemplepour Bricorama une tour decontrôle B2C, virtuelle et sansstock. Un client peut comman-der en ligne et se faire livrerdepuis le magasin le plusproche.

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Stratégies Logistique > n° 130 > Septembre 2011

35� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Du e au m-commerceMais alors que l’imbricationentre e-commerce et maga-sins n’atteint pas encore sapleine mesure, se dessine déjàle challenge du m-commerce,voué à amener une dimensionde service supplémentaire : « Beaucoup de commerçantstraditionnels y travaillent,reprend Olivier Moreau. Aveccomme atouts la possibilité degéolocalisation et l’utilisationd’outils mobiles pour faciliterles ventes. Le m-commercene consiste pas qu’en la sim-ple prise de commande sur mobile. C’est un outil à part entière amenant de l’in-novation supplémentaire dansla relation commerciale ».Parmi les applications possi-bles, l’utilisation du mobilecomme carte de fidélité enmagasin, comme carte depaiement, comme collecteurd’informations – pour détec-ter les files d’attente les pluscourtes en caisse, localiser lesproduits – ou comme moyende vérifier la disponibilité desproduits d’une liste de courses.Pour les logisticiens, voilà unenouvelle piste sérieuse à étu-dier.Autre relais imaginé du e-commerce, le « f-commerce»- F pour Facebook – se veut unnouveau canal, bien que ses

annonce le doublement dunombre d’applications m-com-merce en 2011…À l’arrivée, les prestatairescommencent à faire la pro-motion de leur offre à desti-nation des enseignes dési-reuses de s’engager dans unedémarche cross-canal. Unepromotion d’abord pédago-gique à l’heure où la mise enplace massive de synergies sefait encore attendre. Pour Oli-vier Moreau, « il faut rester enalerte sur ce sujet, et éviterde voir se reproduire l’erreurde la VPC, qui avait manquéle virage du e-commerce ». Etles logisticiens du e-com-merce avancent toujours sanscomplexes, comme l’affirmeEddy Richauvet, directeurassocié de ShipLeader : «Nous avons créé ShipLeaderpour le marché du e-com-merce, avec des outils utili-sés dans les canaux tradi-tionnels, qui ont été conçusdès le départ pour gérer dumulticanal ». Un avantage parrapport aux gros acteurs dela logistique ? Si oui, il ne resteplus qu’à transformer l’essai…

Circule souvent l’idée selon laquelle le e-commercecannibaliserait la vente en magasin. Pour les spécialistesinterrogés, le cross-canal est justement un moyen dedépasser cet état de fait. « Il doit permettre de créer dupassage en magasin », résume Luc de Murard. « Il faut faireen sorte que le client parte d’un magasin avec unecommande si le produit recherché n’est pas en stock »,poursuit Éric Daubié, market segment manager B2B andcommerce chez IBM France. Autrement dit, les canaux webet mobile peuvent voler au secours des magasins etempêcher la perte d’une vente qui profiterait à un concurrent.De même, l’expérience de shopping montre que le client atendance à consulter internet avant d’aller en magasin.Internet agit ainsi comme un déclencheur de l’acte d’achat.De quoi méditer sur la valeur ajoutée par les interactions

Le e-commerce, un cannibale ?

C-Log devrait conforter son positionnement de spécialiste dela distribution multicanal à travers deux nouvellessignatures. La marque de cosmétiques bio bretonne Britanieconfie d’abord sa logistique multicanal au prestataire,incluant logistique B2B, e-logistique et transport aval. Lesproduits de la marque sont distribués en grands magasins,en magasins spécialisés bio ou décoration, et enfin via unsite marchand. L’autre client, French Place, a choisid’externaliser la distribution des produits vendus sur sonsite, galerie marchande en ligne hébergeant des marquesfrançaises. C-Log met en œuvre une gestion de stockdéporté, l’intégration rapide de nouvelles marques et leregroupement des produits de différentes marques au seind’une commande. « La signature de ces deux nouveauxclients vient concrétiser notre démarche de développementexterne, engagée il y a tout juste un an », a souligné ÉricLeroy, responsable commercial de C-Log.

Nouvelles signatures pour C-Log Les produits et services achetés en ligneau cours des 6 derniers mois

Source : baromètre Fevad Médiamétrie / NetRatings 2011

Olivier Moreau, Orium :

« Les pureplayersdoivent sepositionner sur les canauxtraditionnels ».

promesses soient encore dif-fuses. D’après une récenteenquête CCM Benchmark,98% des marchands en ligneseront présents sur le réseausocial d’ici la fin de l’année,mais seuls Pixmania et LaRedoute ont pour l’instant misen place un dispositif de paie-ment sur Facebook. L’outil « réseau social » se borne pourl’heure à réorienter la clientèlevers un magasin en ligne. Ànoter que la même enquête

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Septembre 2011 > n° 130 > Stratégies Logistique

36MULTICANAL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Les éditeurs sont dans la course

Logiciels

Les éditeurs de solutions poursuivent leurs effortsde développement d’outils et de fonctionnalités degestion cross-canal. Pour répondre aux besoinsgrandissants de clients en quête de synergies et de gains de productivité.

es éditeurs l’affirmentunanimement : l’ap-port de fonctionnalités

pour gérer le multicanal estl’une de leurs priorités abso-lues. Pour Dominique Cham-bas, senior vice-présidentGOLD au sein d’Aldata, la ten-dance suit « les nouveauxbesoins des consommateurssur certains marchés, et lavolonté des clients d’accroîtreleur part de marché sur descanaux inhabituels ». La stra-tégie de l’éditeur résume bienles manœuvres en cours sur lemarché des spécialistes duWMS : « Nous utilisons unecolonne vertébrale, à laquellepeut s’adjoindre un moduleparticulier pour toutes lesformes de multicanal ».L’approche est similaire chezle concurrent Acteos, qui vise« la décomposition des pro-cessus au maximum : le mul-ticanal amène de la com-plexité, nous avons doncsouhaité disposer d’un maxi-mum de briques et éviter desombrer dans le coûteux déve-loppement sur mesure, tel quepeuvent le proposer certainesSSII. Nous tenons à rester édi-teurs », explique AlexandreMorel, directeur commercialet marketing.

devrait se poursuivre, à la foispour enrichir le produit et pours’étendre géographiquement.De leur côté, les éditeurs plusgénéralistes avancent leurspropres arguments, en parti-culier une certaine antériorité :« Nous sommes sur ce mar-ché depuis plusieurs années.Nous proposions des fonction-nalités liées au cross-canaldepuis l’arrivée des logiquesde multicanal, déjà à l’époquede la VPC. Nous avons intrin-sèquement la solution adaptéeà la couverture décloisonnéedes différents canaux », illus-tre Laurent Toulemonde, ERP product and marketingmanager chez Generix. Etd’enfoncer le clou : « Le clientdu client est au cœur de la stra-tégie. Le principe du site webgéré séparément et la logiquede silos s’effacent au profit d’un système d’infor-mation intégré répondant aubesoin de temps réel ».Le marché se complète enfinavec les spécialistes du multi-canal et/ou des applicationsdédiées au e-commerce.Parmi ceux-ci, L4 Epsilon a levent en poupe : « L’intérêt dessolutions spécialisées commela nôtre est qu’elles sont nati-vement conçues dans un envi-ronnement multicanal et

adaptées à la gestion de fluxlogistiques fins. Ces solutionssont complémentaires del’existant, elles permettent de greffer à un logiciel d’entre-posage un système de prépa-ration des commandes spéci-fique », souligne Marc Vincent,PDG de l’éditeur. D’autresacteurs spécialisés, commeSterling Commerce,aujourd’hui adossé à IBM, oucomme les éditeurs issus dumonde des ventes, ont uneapproche assez semblable.

Préparation : le nerf de la guerreParmi ces derniers citonsHybris, dont le module d’ordermanagement le fait entrer enconcurrence avec les éditeursde logiciels d’entreposage(WMS) et d’applications CRM.

« La commande peut êtregérée par Hybris, qui peut inté-grer le projet logistique avec leclient. Nous proposons des

L Du spécialiste à l’ERPisteAu sein de RedPrairie, lerachat récent d’Escalate Retailconduira à « introduire la fonc-tionnalité multicanal commepartie d’un système intégré :

les canaux seront en complèteconnexion, et le client seraplacé au cœur de toutes lesactions dans une logique demaximisation du serviceapporté », selon les mots deJohn Bailey, directeur indus-triel UK. Avec le changementde propriétaire de l’éditeur il ya un an et demi, la stratégie decroissance par acquisitions

Alexandre Morel, Acteos :

« Nouscherchons àdécomposer aumaximum lesprocessus. »

Laurent Toulemonde, Generix Group :

« Le principe dusite web géréséparément esten train dedisparaître. »

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37� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

outils qui peuvent s’inscrire enrelation avec le système d’in-formation et le SI logistique»,synthétise Éric Chemouny.L’éditeur a d’ailleurs plusieurspartenaires logistiques,comme Arvato, avec lequel ilgère par exemple le B2C pourAdidas, ou encore KatoenNatie, et se définit comme « leseul éditeur multicanal totale-ment intégré, sans opérationde rachat ».Sur quoi se fondent concrète-ment tous ces outils ? « Infor-matiquement, l’outil reposesur des points de vente réels etvirtuels et gère transversale-ment le besoin, ouvrant la pos-sibilité de réaffecter du stockd’un canal à un autre et degénérer un effet de levier,détaille Alexandre Morel. Nousmisons sur prévision, lissageet équilibrage des charges,

ainsi que sur l’order manage-ment pour garantir danschaque situation le meilleurdélai au meilleur coût ». Lapuissance de calcul des solu-tions est mise au service de larecherche de cet équilibre.Outre une préparation descommandes et un transportoptimisés, les solutions multi-canal relient logistique etventes, et font de la prévisiond’approvisionnement un élé-ment-clé, rendu délicat par ladifficulté de mesure des effetsd’élans mutuels donnés parles canaux et points de venteles uns aux autres. En résumé,les applications dédiéesrépondent pour DominiqueChambas à quatre besoinsprincipaux : « Déterminermécaniquement une positionen termes de prix, générer leréapprovisionnement auto-matique des entrepôts et desmagasins, diminuer les rup-tures de stocks, et bien sûrapporter le service optimal auclient ». Pour Laurent Toulemonde, lesoutils logistiques orientésmulticanal suivent deuxgrands objectifs : Ils doiventd’abord s’accorder avec lebesoin de « revoir le processuspour fabriquer du colis et plusseulement du carton. Dès lorsil s’agit d’œuvrer à fabriquerdes colis le plus rapidementpossible ».Ensuite, ils doiventpermettre la mise en œuvre « d’une logistique des retoursen mesurant la qualité de lamarchandise retournée et enfavorisant son recyclage ».Desorientations qui se déclinenten services et fonctionnalités

Le spécialiste des applications destinées aux ventes et aumarketing « lance Multi-Channel Consulting [y]MC2 pouraider les entreprises à optimiser leurs stratégies de ventemulticanal ». Le service « est conçu pour fournir desconseils stratégiques aux entreprises B2C et B2B, et pourles aider à tirer le maximum de profits de leurs activitésmulticanal ». Pour Éric Chemouny, vice-président Europe dusud, l’offre de conseil « répond à la nécessité de construireune vraie stratégie multicanal, et d’aider le client à prendrele sujet par le bon bout, notamment en l’aidant à clarifier sesobjectifs ». Preuve qu’il faut encore faire preuve depédagogie pour ajuster l’offre à la demande sur ce marché.Mais le passage au cross-canal s’accélère : « Depuis un an,nous signons beaucoup de très grandes marques en France,en Italie et en Espagne. Nous enregistrons chaque annéeune croissance de l’ordre de 100 % », commente le dirigeant.Hybris compte notamment parmi ses clients Nespresso,Darty, Auchan, H&M ou encore le site Venteprivee.

Hybris lance une offre de conseil

« Nousenregistronschaque année une croissance de l’ordre de100 %. »Éric Chemouny, vice-président Europe du sud

Dominique Chambas, Aldata :

« Nous nousappuyons surune colonnevertébrale et un moduleparticulier pourle multicanal. »

multiples, des tris successifspour la gestion des retours à lapersonnalisation retardée descolis et la contribution aux opé-rations marketing.Les éditeurs considèrent pourla plupart que leurs solutionssont quasiment ou complète-ment au point. Mais concèdentque sur le terrain, des progrèssont à réaliser, comme le sou-ligne John Bailey : « Les sitesweb sont encore très isolés du mobile ou des centres d’ap-

pels. Il n’y a pas encore assezd’intégration entre warehou-sing et magasins ». Pourautant, Marc Vincent nemanque pas de constater « une évolution très significa-tive des activités cross-canal,qui représentent plus de lamoitié des projets que nousrecensons, tandis que lesétudes indiquent toujoursautant de dynamisme à ceniveau ».Il serait très étonnantque les choses s’arrêtent là… �

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Septembre 2011 > n° 130 > Stratégies Logistique

38MULTICANAL

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

Morgan travaille à sa « convergence »

Le cas

La marque de textile Morgan, filiale du groupeBeaumanoir, s’est lancée dans une stratégiecrosscanal où Internet est appelé à jouer un rôlemajeur dans l’organisation de l’entreprise.

organ est unemarque de textilephare des années

1980 qui a peu à peu déclinéejusqu’à un dépôt de bilan endécembre 2008 et à sa reprisepar le groupe breton Beauma-noir en mars 2009. Depuis, unredressement a été opéré avecla mise en place de nouveauxproduits, d’un nouveauconcept de magasin maisaussi et surtout avec la mise enplace d’une nouvelle organisa-tion. « Le métier du e-com-merce a apporté un chambou-lement dans la distribution.Cela a nécessité de revoir defond en comble la façon de tra-vailler des enseignes », com-mente Frédéric Wilhelm,directeur digital & licences deMorgan, arrivé en juillet 2009.Passé chez IBM en tant questratégiste web puis chezCreative Labs en tant quedirecteur marketing Europe,Frédéric Wilhelm n’est pas unlogisticien. Mais ce fin connais-seur des stratégies Internet vainsuffler à la marque sa visiondu e-commerce, en passe dechambouler la logistique del’entreprise. « J’ai rejoint Mor-gan pour apporter le levier dudigital dans le redressementde la marque »,explique-t-il.Qu’est-ce que le digital ? Celui-ci regroupe le e-commerce, la

relation client et la communi-cation, c’est à dire tout ce qui serapporte à la communication,la promotion des ventes et lafidélisation des clients . « Ledigital est ce qui peut se vendresur les boutiques virtuelles »,résume Frédéric Wilhelm. Unepolitique voulue expressémentpar la direction de la marquequi le nomme dès son arrivéeau comité de direction de l’en-treprise.

Dès son arrivée donc, la stra-tégie Internet est intégrée ausommet de l’entreprise. Nom-breuses sont les enseignes quiont intégré le e-commerce parmorceau. Chez Morgan, il estpris tellement au sérieuxqu’une structure spécifique adonc été créée pour entrainerl’entreprise par le haut. Unestructure susceptible de bouger l’organisation de l’en-treprise vers le crosscanal. «Le crosscanal n’est pas unequestion d’outil mais d’abordd’organisation et de philoso-phie », explique Frédéric Wil-helm.Sa philosophie a consisté àpartir à la chasse de parte-naires avec d’autres sitesinternet. Dès septembre 2009,Brandalley, jusque là dés-tockeur, accepte de créer un « corner » pour la marqueMorgan. A la manière d’ungrand magasin. Une premièrepour le site, devenu un maga-sin multi-marques en ligne.Une première aussi pour Mor-gan qui lançait ainsi l’affiliationen ligne et qui lui vaudra,quelques mois plus tard, leprix de la communication digi-tale des mains de ChristineLagarde. Aujourd’hui, uncamion part tous les jours deSaint Malo alimenter le site enligne. « Brandalley estaujourd’hui géré comme unaffilié, à savoir comme unmagasin », explique FrédéricWilhelm.Celui-ci cherchera ainsi à mul-tiplier ce type d’accord pour sefaire référencer chez les véadistes traditionnels (La

M

Frédéric Wilhelm :

« J’ai rejointMorgan pourapporter lelevier du digitaldans leredressementde la marque. »

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39� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Redoute, 3 Suisses) et chez les e-commerçants commeZalando, Shopdirect, Amazonet d’autres. Parallèlement,Morgan ouvre son site de com-merce en ligne en décembre2009. En quelques mois, lamarque dispose ainsi de 10 à15 points de vente virtuels surle net. Autant de « carrefoursvirtuels » qui permettent detirer les ventes plutôt que decréer un seul site « égocen-trique » qui nécessite desinvestissements lourds.Aujourd’hui, Morgan réalise10% de son chiffre d’affairesavec le « digital » dont la moitiéavec son propre site. Un chiffreen soi insuffisant pour modifierl’organisation d’une entre-prise. Mais qui est pourtantdevenu le socle de quelquechose de nouveau. «Quand leconsommateur arrive dansune concession automobile, ila déjà configuré son véhiculesur Internet dans 9 cas sur 10.Dans le prêt à porter, il a déjàvu l’offre sur Internet dans 1cas sur 2 », analyse FrédéricWilhelm qui veut combiner lemeilleur des magasins phy-siques avec le potentiel desmagasins logiques.En deux ans, Morgan réussit àse constituer une base de don-nées de 1 million de contacts.Le site totalise le même nom-bre de visites que la clientèleen magasin. Cependant le tauxde transformation (Rapportentre le nombre de visiteurs etles ventes effectives) n’est quede 1,5% sur le site contre 15%en magasin. Le but du jeu seradonc de faire converger l’au-

Le e-commerce a-t-il fait bouger votre vision de l’automatisation ?Nous avons des sites très automatisés mais très flexibles. Au mois demai prochain, un nouvel entrepôt va entrer en fonctionnement et où laréflexion e-commerce a été prise en compte. Aller chercher une seulepièce dans un stock automatisé a des conséquences néfastes entermes de coût et de productivité. Du coup, notre nouveau site sera biensûr automatisé mais il aura également un « stock ouvert ». Cela vapermettre de réaliser du picking manuel dans un robot transstockeur.Avec les navettes, les références les plus actives seront sortiesautomatiquement mais il y aura également du stock dynamique avec des passerelles pour allerchercher les pièces manuellement. Demain, nous aurons ainsi la flexibilité d’un systèmemanuel avec la productivité de l’automatisation.

Votre WMS est-il adapté au e-commerce ?Il est adapté dans 90% des cas. Mais manquait quelque chose sur l’ordonnancement. Si vousavez 95 000 commandes de réassort pour 300 magasins ou 5 000 commandes Internet pour2000 clients, vous faites quel choix ? Si vous faites 2000 paquets, vous pénalisez les ventes enmagasin. Il fallait donc une intelligence d’ordonnancement pour sortir des vagues de trisuccessifs pour gérer des priorités. Le logiciel L4 d’Epsilon a nativement cette notiond’ordonnancement. Ce logiciel est couplé au WMS pour découper les commandes de façonintelligente et les envoyer au logiciel d’entreposage selon les critères que nous lui donnons.

L4 Epsilon est en place pour toutes les marques clients ?Ce logiciel est aujourd’hui en place avec notre client French Place, un site marchand avec desenseignes comme Morgan ou Sud Express. S’il y a une commande commune aux deuxmarques, l’entrepôt fera un colis unique pour la cliente finale qui ne paiera qu’un seul coût detransport. Ce que l’intelligence de L4 Epsilon, associée à notre WMS, nous permet aujourd’huide réaliser. On pourra ainsi avoir une robe La City à envoyer en magasin alors que la commande vient dusite Internet et qu’elle demande une personnalisation. Nous sommes là dans du crosscanalpur. Pour répondre à cette problématique, nous avons nommé un responsable e-commercechez C-Log qui sera là pour définir spécialement ces process de crosscanal et de servicesassociés comme une boîte cadeau associée à un mot personnalisé. Demain L4 Epsilon seracapable de nous identifier de telles commandes dans le process logistique.

Trois questions à Eric Leroy chez C-Log, filiale logistique du groupe Beaumanoir

dience des sites Internet versles magasins. « C’est cetteconvergence qui va vous per-mettre d’augmenter votre chif-fre d’affaires ». Plutôt que detravailler des réseaux enconcurrence, l’analyse de Mor-gan consiste à faire travaillerces réseaux de concert maissans différence sur le plan dela logistique.La clientèle des magasins estune clientèle historique qui aconstruit la marque Morgan.Celle des sites est une nouvelleclientèle, plus jeune et qui a dela marque une image meil-leure et plus chic. « Faire venirdans les magasins cette nou-

velle cible par l’intermédiaired’Internet est indispensable »,juge ce spécialiste de laconvergence et du « shopping3.0 » qui fait tout pour la rete-nir : offre d’un pressing pourl’achat d’une robe avec leréseau Mondial Relay ou miseen place d’un service de livrai-son en scooter qui attend l’es-sayage de la robe avant derepartir. « Cela a du sens vu nostaux de retour. L’enjeu de ladigitalisation est énorme etnotre terrain de jeu est excep-tionnel »,analyse-t-il.Le récent rachat de la marqueLa City par le groupe Beauma-noir, aujourd’hui pilotée par

Morgan, sera d’ailleurs l’occa-sion de concrétiser une nou-velle fois cette stratégie. « Le site de La City va devenir lelaboratoire du cross canal, dushopping 3.0 », conclut notreinterlocuteur.Autant dire que la logistique, « cœur du e-commerce », nesera pas neutre dans cette his-toire. Celui-ci impacte d’ores et déjà la conception de l’auto-matisation et le choix des outils(lire encadré) pour cesmarques qui ont opté d’embléepour le multicanal. Ce n’estpourtant que le démarrage… �

GILLES SOLARD

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

40 DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER

arler de bacs et decaisses plastiquerevient nécessaire-

mentàévoquerl’automatisationdes entrepôts en France. Unsujetqui fâchelesfournisseursdu marché, mais de moins enmoins.L’Europeaccuseeneffetdegrandesdifférencesdetailleen matière de bacs plastique.Pouravoirunordred’idée,leparcdebacslouésdanslagrandedis-tributionestd’unmilliardd’uni-tés en Allemagne, de 450mil-lions enAngleterre et de…100millionsd’unitésenFrance.Car-refour étant le plus grandconsommateuravec32millionsdebacs,devantLeclerc(15mil-

progresseenFrance.C’estvraipourlalocationdepalettesboisdontlesacteursonttendanceàressembler de plus en plus àdeslogisticiensetnonàdesim-ples fournisseurs de services(lirepage22et23).Maislaloca-tion de palettes plastique estégalementunconceptquiévo-lue rapidement, àen jugerparl’arrivée dans ce domaine denouveauxacteurscommel’ir-landais Network EquipmentRental (NER), le françaisPick-and-Go (non présent dans ceguide)oupardesacteurstradi-tionnelsdelapaletteboisquisediversifient dans le plastiquecomme LPR (p.44) et dont la

production est assurée parSchoellerArcaSystems.Lapaletteplastiqueestégale-ment boostée par de l’innova-tion:c’estlecasdelacoiffeLoa-dhog,priméeauSITL2011,quipermetderemplacer les films,leshoussesetautrebandesdecerclage.Oudespaletteséqui-péesdepucesRFIDchezLinpacAllibert ou chez Pick-and-Go.L’autre innovation concernantcesupportdemanutentionestuneinnovationparlesservices.Le français Industry Capitaloffreainsiunesolutiondeloca-tionsurdesparcsdebacsplas-tiqueencircuitsfermés.C’est ainsi que dans le cadred’unappeld’offredeKialapourla réalisation de conteneursplastiques, Industry Capital aproposéuncontratde locationopérationnelle.SchoellerArcaSystems a créé un moule,financé par la société de ser-vicespour fabriquerensérie lemodèledeconteneurplastique.«LefaitdetravailleravecIndus-try Capital nous permet deprendredesdécisionsplusrapi-dement et surtout d’avoir dessolutionsinnovantes»,expliqueHugues Carrière, directeurFrancedeSchoellerArcaSys-tems.LaPoste,Auchan,Coca-Cola Entreprise ou Compasssontainsiclientdeceloueurdebacsenfullservice.«Touteslesentreprisespeuventàprésentdéployerdescontenantsréuti-lisables dans leurs stratégieslogistiques », table AlphadioOlory-Togbe,directeurgénéraldel’entreprisecrééeenFranceen2006. � GILLESSOLARD

Les parcs de bacs et caisses plastique sont marqués par de fortes disparités enEurope, qui ont cependant tendance à diminuer avec l’évolution de l’automatisation.Les sociétés de location ont un rôle majeur à jouer dans ce domaine.

P lions), Système U (15), Casino(14)etAuchan(10).Deschiffresàcompareravecles124millionsde bacs utilisés par la seuleenseigneEdekaenAllemagne…Departetd’autreduRhin,lerap-portestdoncde1à10!

RévolutionparlesservicesMais la situationévoluepetit àpetit, comme le constatent laplupartdes fabricantsdebacs.«L’automatisationprogresseenFrance », déclare FabriceBachelier, directeur générald’UtzFrance,dontlacroissanceactuellen’estpasàdeuxmaisàtrois chiffres ! Elle progresseparcequeleconceptdelocation

Sus à l’automatisation !

BACS, CAISSES,RAYONNAGES

Pour fêter les 30 ans du site de pièces détachées deCergyPontoise, LeconstructeurautomobileRenaultanotamment

réalisé un investissements de 2,7 millions dans le rajeunisse-ment dusite. « Cet investissement a pour but la rationalisationde l’ergonomie des postes de travail, grâce à une organisa-tion optimisée », note le constructeur. Les travaux qui ont lieudemars à décembre 2011 ont notamment pour but de gagnerde la place et rendre le site capacitaire avec l’arrivée de nou-veaux véhicules. Sur les 85 000 références du site, pas moinsde40000ontouvontchangerd’adresse. Laproductivitéet l’er-gonomie du poste de travail ont été particulièrement travail-lées. Dans l’un des espaces de stockage, l’équipe logistiquede Renault a mis en place un système permettant aux opéra-teursdesedéplacernonseulementhorizontalementmaisaussiverticalement. Danscepalettier, le circuit a été raccourci et letravailest réalisésur toute lahauteurdubâtiment.Jusqu’àpré-sent, tout leprocessdeservicedespiècesse faisait auniveauzéro, c’est à dire au rez de chaussée du palettier. Aujourd’hui,lesenginsdemanutention (chariotpréparateurdecommandes)s’adapte à la hauteur de service pour que l’opérateur puisse toujours travailler dans la « fenêtre ergo-nomique» (entre la tailleet l’épaule).Résultatdescourses :cet investissementvapermettreauconstruc-teurautomobiledestocker trois foisplusdepiècessur lamêmesurface,grâceàcetteoptimisationentrele rayonnage, les supports demanutention et lesméthodes de travail utilisées.

Renault Cergy optimise son stockage

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41� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

Les matériels Linpac Allibert s’adaptent aux produitstransportés, les protègent, possèdent une ergonomie desformes et s’intègrent dans tous les systèmes automatisés. Ilspermettent ainsi d’optimiser les manutentions et leschargements mais également d’économiser les espaces enretour en même temps que les stockages à vide avec despossibilités de personnalisation, d’identification et detraçabilité. Exemple en est du système d’étiquettesradiofréquence nommé Alli’i’tag. Les solutions Linpac Allibertprésentent une longue durée de vie et une recyclabilitécomplète. Le bac gerbable aux dimensions Europe possède desdimensions modulaires normalisées pour la palettisation surpalettes de 800x1200 mm et 1000x1200 mm. Ses structures àpilier d’angles sont renforcées pour supporter les chargeslourdes. Autres points : ses parois verticales pour un volumeutile maximum, des couvercles optionnels séparés, des bacsinterchangeables en piles stables et compactes ainsi que desparois ajourées et pleines. Dans sa gamme,la société présente 2 bacs de400x300 mm gerbables sur un bac de600x400 mm ainsi que deux bacs de600x100 mm gerbables sur un bac de800x600 mm. Les bacs gerbablesLinpact Allibert sont disponibles de 2 à162 litres avec options.

Dans son principe, la coiffe Loadhogest destinée à remplacer tous lessupports de caisses à usage uniquetels que les films étirables, les houssesrétractables, les bandes de cerclage,etc. Pour ce faire, la coiffe se place au-dessus de n’importe quelle palette et se

fixe au moyen de sangles rétractables etréutilisables. Il est ainsi possible de gerber

des marchandises pour un poids total de 2 tonnes. En outre, unsystème de scelles garantit alors l’intégrité du chargement tandisque la présence d’une puce assure la traçabilité. Côté pratique,le couvercle est disponible en trois tailles standardseuropéennes : demi-Euro (c’est-à-dire 800x600 mm), Euro(1200x800 mm) et UK (1200x1000 mm) et se présente en optionavec 2 ou 4 sangles. Les bénéfices sont : la stabilité des charges,la réduction du temps de sécurisation, des gains de place dans lestockage et le transport grâce au gerbage possible. Lescouvercles sont disponibles à la vente comme à la location.Associée au système Pally du chariot/palette de la sociétéLoadhog également, la coiffe Loadhog fournit un système demanutention complet pour la manutention de marchandisesjusqu’à 500 kg et ce, sans utilisation de packaging à usageunique, de transpalettes ou encore de chariots élévateurs.

LINPAC ALLIBERT : BACS GERBABLES LOADHOG : LE COUVERCLE LOADHOG LID AVECSANGLES RÉTRACTABLES

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BACS, CAISSES,RAYONNAGES

SSI-SCHAEFER : BAC ELB

Du nouveau dans la gamme de bacs SSI-Schaefer avec unproduit ultra léger destiné au stockage et au transport demarchandises. Principal avantage, sa facilité de gerbagepermettant de gagner en espace de stockage ainsi que sessupports d’angles spéciaux pour l’empilement de lourdescharges sans torsion du bac et ce, jusqu’à une charge de 400kg. En outre, le bac permet le transport de 20 à 70 kg selon lefond utilisé (lisse pour une manutention manuelle ou unstockage en rayonnage), alvéolé (pour un déplacementsilencieux sur des convoyeurs) et enfin soudé (pour les chargestrès lourdes). De plus, le bac ELB est équipé de poignées oud’orifices de préhension pour une prise en main facilitée. Il peutêtre également doté d’un couvercle à charnières ou rabattable,n’empêchant pas le gerbage. Dernier point, sa conception enpolypropylène en fait un bon isolant acoustique sur lesconvoyeurs et offre une bonne résistance aux acides, huiles etproduits alcalins, entre autres. En résumé, ses caractéristiquestechniques : matériau : polypropylène, volume maximum : 62 litres, dimensions extérieures maximum : L600 x l400 x H320 mm, dimensionsintérieures maximum : L555 xl355 x H314 mm, chargeutile maximum : 70 kg,charge maximum pour legerbage : 400 kg.

SCHOELLER ARCA SYSTEMS : DEUX NOUVEAUXMODÈLES DE MAGNUM HELIUM

Le spécialiste des systèmes d’emballage et de transportretournables annonce le lancement de deux nouveaux modèlesde caisses Magnum Helium NG. La gamme Magnum Helium aété développée pour le transport de charges légères, avec unemeilleure protection du contenu. Sa porte d’accès, sa légèretéet son coefficient de pliage lui confèrent un avantage certainlors de la manutention et le retour à vide. Les modèles MagnumHelium ont été conçus pour respecter les politiques dedéveloppement durable en évitant le gaspillage de bois et defilms plastiques. Son poids plume réduit les consommations decarburant pendant le transport et il est entièrement recyclable.Disponible jusqu’à présent en L. 1200 x l. 800 x H. 750 mm et L.1200 x l. 800 x H. 830 mm, cette gamme s’enrichit aujourd’hui dedeux nouveaux modèles, les hauteurs 975 et 1150 mm. Cettedernière version offre un volume utile de 800 litres. Les portessur les grands côtés se rabattent et favorisent un accès aisépour le picking sur toute la longueur : 1040 x 285 mm sur lesversions 750 et 830 et 1040 x 430 mm sur les version 975 et 1150,la hauteur de seuil étant respectivement à 54 et 717 mm du sol.Enfin, le couvercle peut être fixé au moyen d’attaches, desangles ou de plombs de scellement, afin de sécuriser lecontenu de ces conteneurs.

EURO POOL SYSTEM : BAC BLEU SPÉCIALE MARÉE

Cette nouveauté se trouve être le toutpremier bac réutilisable et en modelocatif destiné au secteur de la marée

(poissons réfrigérés, congeléset fruits de mer) et aux

détaillants européens et auxsociétés d’emballage. Ce bac bleu,

développé et testé par des utilisateurs,présente plusieurs avantages dont le premier

est de supprimer la perte liée aux emballages uniques et ainside contribuer au développement durable. Autre point, samanutention tout comme la préparation de commandes estfacilitée par sa préhension possible par ses quatre côtés autravers de ses bords arrondis. Disponible en trois modèles (F01,F02 et F03) tous empilables et emboîtables sur un total de 2,3mètres, le bac bleu est pourvu de trous de drainage empêchantles fuites d’eau dans d’autres conteneurs pour une hygièneoptimale, d’un porte étiquette intégré et son processus delavage utilisant des désinfectants se conforme aux normesd’hygiène et de qualité. Ce dernier étant réalisé en collaborationavec les laboratoires accrédités. En résumé, ses principalescaractéristiques techniques : dimensions extérieures : L400 à600 mm x l300 à 400 mm x H129 à 137 mm, hauteur de bord : de44 à 50 mm, volume : de 9,4 à 20,6 litres ; nombre de bacs parEuropalette repliés : de 180 à 400, nombre de bacs empilés parEuropalette dépliés : de 72 à 152.

EURO POOL SYSTEM : BAC VERT

La caisse pliable à fond lisse et de couleur uniforme verte offretout d’abord un gain d’espace lors du transport comme del’entreposage grâce à sa hauteur repliée pour une réduction deson volume jusqu’à 86 %. Par ailleurs, les caisses intègrent descodes matriciels 2D offrant ainsi une traçabilité aisée. D’unefaçon générale, la manipulation des caisses, empilables entreelles, avec d’autres emballages et dotées de poignées et d’uneglissière, est facilitée tout comme sa manutention et lapréparation de commandes. Résistantes à des charges lourdes,ces caisses sont particulièrement adaptées à l’utilisation dansdes systèmes dont la préparation de commandes, entièrementautomatisés. Elles comprennent des porte-étiquettes facilitantl’information concernant les articles à l’intérieur. Dans le bac,les produits sont en parfaite sécurité, ce qui évite leurendommagement et leur perte au travers des différentesouvertures de ventilation. Enfin, les caisses sont 100 %recyclables. Récapitulatif des caractéristiques des bacs vertsdisponibles en huit modèles : volumes : de 9 à 47 litres,dimensions extérieures : L400 à 600 mm x l300 à 400mm x H101 à 238mm, dimensions intérieures : L377 à 577mm x l284 à 380 x H92 à 226, hauteur interne utilisable : de 83 à 113 mm, volume :de 9 à 47 litres, poids maximum : de 550 à 2 000 grammes.

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LOADHOG : COMBINAISON D’UNE PALETTE ET D’UN CHARIOT, LE PALLY

Le grand atout de ce produit, nom de codePally, réside en son deux en un : c’est-à-direune palette associée à un chariot formant unsystème complet de taille demi-Euro soit 800 mm x 600 mm. Sa capacité à setransformer en chariot à tout moment ducycle logistique permet à la fois de réduirede manière significative les mouvements demanutention mais également d’augmenter laproductivité par rapport aux matérielsclassiques. Il suffit pour cela d’une simple

pression sur la pédale et le Pally se convertit de la fonction paletteà la fonction chariot et vice versa, avec une charge pouvant allerjusqu’à 500 kg. En format palette, le Pally est compatible avectoutes les lignes de production automatiques, l’ensemble dessystèmes de convoyage automatiques ainsi que les équipementstraditionnels de manutention. Ce système breveté offre plusieursautres avantages en comparaison avec les chariots ou lespalettes dites classiques : un taux de remplissage des véhiculesamélioré, un meilleur taux de retour des équipements videspuisqu’ils sont gerbables sur 10 hauteurs, sa légèreté (12 kg) et safacilité d’utilisation en manutention, la stabilité d’une palette, unbénéfice certain pour l’environnement et le développementdurable puisque le Pally ne génère aucun déchet.

LPR : QUART DE PALETTE PLASTIQUE

La Palette Rouge étend son offre avec les quarts de palettesplastiques 600x400 mm. Il s’agit en fait de l’offre de Contraloaddont l’activité lui a été cédée l’année dernière et qui avait étédéveloppée à l’origine par Schoeller Arca Systems. LPR poursuitles contrats de prestation pour les grands comptes en Belgiqueet au Luxembourg et au-delà. Il faut dire que plus de 250.000palettes de ce format ont déjà été livrées pour les flux entre lesindustriels des produits de grande consommation et la grandedistribution en Belgique et au Luxembourg. De son côté,Contraload a décidé de se recentrer sur son coeur de métier, àsavoir les solutions de transport de charges pour le marché btob.La production de palettes reste assurée par Schoeller ArcaSystems. Idéale pour les présentoirs de magasin, la palettes’avère extrêmement résistante, ce qui permet de limiter lesdommages à la fois au niveau des produits et des présentoirs. Decouleur neutre noire, elle est facile d’entretien et conçue pouréviter l’accumulation de saleté et d’humidité. En outre, la paletteest empilable et réduit de 65 % les coûts de stockage et detransport et est égalementcompatible avec tous leséquipements de manutention.Enfin, elle est moulée avec unmatériau neutre de hautequalité, selon les normes ISOapplicables.

La nouveauté de la société est une palette allégée (14 kg) pour desapplications universelles de taille 1200x1000 mm. La palette peut êtreadaptée à partir d´une base solide vers une unité de charge robustepour des exigences particulières. Elle propose un poids net, faible et

différents niveaux de capacité de charge, allant jusqu´à 1000 kg, ce qui estrendu possible par des profilés de renfort qui peuvent être éventuellement insérés, même aprèslivraison (sur demande). Autres points, la palette D est disponible avec 3 ou 5 semelles, elle est facile ànettoyer sans recoins où des saletés ou du liquide pourraient s´accumuler. En outre, toutes lessemelles possèdent des bords d’approche biseautés pour un maniement optimal par des chariots demanutention ou des transpalettes. Ses rebords stop charges atteignent 7mm en standard ou 22 mm.Enfin, l’utilisation éventuelle de la technologie RFID a été prise en compte dès la conception. Ainsi, unemplacement est prévu pour protéger une puce dernière génération des agressions extérieures. Lemodèle D3 est disponible avec 3 semelles non soudées, des rebords de 7 mm, 3 ou 4 renfortsmétalliques intégrés. Le modèle D3/5 se présente avec 5 semelles non soudées, des rebords de 7 mmet 3 ou 4 renforts métalliques intégrés. Les options sont disponibles sur demande.

CRAEMER : LA PALETTE PLASTIQUE D3 ET D3/5

L’entreprise irlandaise Network Equipment Rental Limited fournit directement des équipements destockage et de distribution à ses clients dans toute l’Europe. Sa particularité : procéder à cesopérations en location à court et long termes. Sa solution de support de palette démontable nomde code FID 352 n’échappe pas à la règle. Avec ses 2400 kg de capacité par niveau, elle eststockable sur trois niveaux. Elle s’adapte avec des renforts guides etest louée avec quatre chandelles amovibles et galvanisées de 2100mm. Sa base est peinte en bleu et pèse 53 kg, soit 91 kg au total encomprenant les quatre chandelles, sachant qu’un véhicule de taillestandard peut contenir 126 unités, chandelles incluses. Sesdimensions : l2030mm x profondeur1180mm x H2200mm, hauteurcomplète : 1780mm x 1035mm x 1920mm dimensions internes.

NER : BOÎTE PALETTEPLIANTE FID 132

NER : SUPPORT DE PALETTE DÉMONTABLE FID 352

Egalement disponible à lalocation, cette solide boîtepliante et démontablepossède deux moitiés deportes articulées. Construiteen polyéthylène haute densité(HDPE ou PEHD en français)pour être antidérapante sur lalongueur, elle offre une entréelibre sur sa largeur, pour desconditions d’utilisationfacilitées. Petit détail,l’entreprise NER garantit lecontrôle et le nettoyage desproduits avant livraison ence qui concerne les unitésreconditionnées. Sesdimensions : l1200mm Xprofondeur1000mm XH975mm.

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45� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

BITO SYSTÈMES : RAYONNAGES ERGO

Avec le système de stockage pour picking dénommé « Ergo », lasociété Bito Systèmes propose un ensemble modulaire constituéde tubes. Le tout permet de réaliser un grand nombre deconfigurations différentes et ce, avec une grande facilitéd’assemblage. Sa modularité lui permet donc de s’adapter auxgestes des opérateurs et à la spécificité de leurs postes detravail. De plus, les « meubles » peuvent être montés surroulettes. Autres points, la longueur maximale de tubesmétalliques atteint 3050 mm et possède une finition en peintureépoxy blanche, de couleur bleue ou noire. Par ailleurs, les piècesd’assemblage sontconçues pour réaliserdes angles à 90° ; 45°intérieurs ouextérieurs. Pour leurpart, les rails à galets(avec un axe plastiqueou métallique)s’intègrent égalementfacilement. Le système dans sa globalité comprend donc peu depièces, ce qui offre beaucoup de possibilités d’assemblage et deconfiguration. D’une façon générale, tous les kits Bito Systèmespermettent de réaliser des modules pour les applications les plusdiverses et de répondre aux nouvelles demandes logistiques duterrain. La société part du principe que les secteurs del’Industrie, du commerce et de la distribution produisent de plusen plus, ce qui nécessite que les espaces existants soientexploités d’une manière plus intensive et plus flexible.

UTZ : LA PALETTE HYGIÉNIQUE UPAL-H

Les palettes UPAL-H de la société Utz sontfermées sur tout leur contour.Elles sont ainsi faciles ànettoyer et n’offrent aucun point

d’accroche à la poussière et auxbactéries. Grâce à un renfort

métallique spécial, les UPAL-H sont particulièrement stables etpeuvent recevoir une charge jusqu’à 1300 kg dans lesrayonnages. De plus, les palettes UPAL-H Utz répondent auxexigences de l’EHI (Institut Européen du Commerce) en matièrede palettes hygiéniques, à la norme palettes DIN 15141 et auxrecommandations SGL 120.01 à 120.05. Elles présentent lesavantages suivants : une résistance à de très fortes charges,une longue durée de vie, l’absence d’échardes, de clous etdonc de rouille, pas d’angles vifs, une résistance aux acides etaux liquides alcalins, une stabilité dimensionnelle et unerésistance à la chaleur, la conformité avec les chariotsélévateurs à fourche, pas d’absorption d’eau, d’où le poidsconstant, leur nature imputrescible (absence de moisissure),des dimensions aux normes Euro et ISO et enfin, un nettoyagefacile. Les palettes UPAL-H sont disponibles en plusieursmodèles : 800x600x160 mm 3 patins, 1200x800x160 3 patins, 1200x800x160 mm 9 pieds, 1200x1000x160 mm 3 patins,1200x1000x160 mm 9 pieds. Lespalettes sont disponibles enmatières recyclées et peuvent être pourvues sur demande d’unrevêtement antiglisse.

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46BACS, CAISSES,RAYONNAGES

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JUNGHEINRICH : RAYONNAGES À PALETTES MULTIPLES

En standard, la hauteurdes rayonnages àpalettes multiples sesitue entre 8 et 10mètres, mais peut êtreportée à 12 mètrespour permettre deréaliser desrayonnages à grande

hauteur et enfin, jusqu'à 40 mètres en cas de desserteautomatique des rayonnages. L'installation de traversessupplémentaires offre également la possibilité d'un stockagetransversal des palettes ou d'autres supports de charge. Lesrayonnages à palettes multiples sont plus spécialementconçus pour entreposer de grandes quantités d'articlesdifférents généralement palettisés. Le réglage aisé des lissesgarantit une utilisation optimale de l'entrepôt. Il est égalementpossible de réaliser un stockage sur double profondeur.L'approvisionnement des rayonnages s'effectue, comme dansle cas des rayonnages à palettes uniques, à l'aide de chariotsde manutention ou de transstockeurs. L'utilisation de chariotspour allées étroites permet également d'effectuer lesopérations de stockage et de déstockage transversalement.La largeur de l'allée peut ainsi être réduite à 1400 mm.Avantages : l’accès direct à tous les articles, la possibilité demécanisation ou d'automatisation, la libre affectation desemplacements, le respect du principe de stockage "premierentré, premier sorti" (FIFO).

Le rayonnage à palettes MRK permet la réalisationd’installations adaptées aux besoins de stockage à la fois decharges lourdes et volumineuses, palettisées ou en vrac.Destiné à tous les secteurs d’activité, MRK s’intègreégalement dans tous types de milieux : stockage, réserve oumagasin, etc. Petit plus, la peinture Epoxy et ses 13 colorispossibles lui permettent d’être en harmonie avec n’importequelle aire de stockage, ainsi que de bien visualiser lesniveaux de pose des palettes. Les échelles comprennent 3types de montants : déclinés en 2 épaisseurs, comportant 8 à12 plis, avec bossage en façade. La charge admissible peutaller jusqu’à 25 tonnes, avec une longueur de 11,400 m sanséclissage. Les montants sont fabriqués à partir de bobinesd’acier laminés à chaud, perforés et laminés à froid en continusur les profileuses Feralco à partir d’aciers à haute résistanceélastique. En ce qui concerne les lisses, elles sont de 7 types :1 à partir de profil simple, 6 en profils symétriques emboîtéslongitudinalement de 950 mm à 5 000 mm. Les attaches à 3 ou 4ergots assurent un encastrement de très grande qualité. Lacharge admissible va jusqu’à 4,5 tonnes par paire de lisses.

Les échelles peuvent êtreégalement réalisées engalvanisé (zenzimir) ougalvanisées à chaud.Enfin, les accessoires sontdéclinés pour améliorerles stockages spécifiqueset donner à l’espace toutesa dimension.

FERALCO : RAYONNAGES À PALETTES MRK

INTERROLL : RAYONNAGES CARTON WHEEL FLOW

Le Carton Wheel Flow CF 1212 d’Interroll s’intègre à tous lesconcepts dans la plupart des secteurs de l’industrie : - Le Carton Wheel Flow standard avec butée franche est utilisépour le picking de charges unitaires complètes.

- Le Carton Wheel Flow avec présentoirs est adapté au pickingd’articles à l’intérieur de bacs.

- Le Carton Wheel Flow est associé à des couloirs de pickingdynamique palette.

- Le Carton Wheel Flow, combiné au système «Pick to Light»,présente un affichage numérique qui indique le nombred’articles à prélever par couloir.

- Le Wheel Flow intégré dans un tunnel de picking s’intègredans un espace compté.

- Le Carton Wheel Flow avec stock tampon est utilisé enrayonnage traditionnel : les références destinées à alimenterles cadres sont stockées au dessus.

- Le Carton Wheel Flow avec un convoyeur motorisé intégréfonctionne avec un bac à remplir positionné sur le convoyeurhorizontal.

- Le Carton Wheel Flow avec un stock tampon LIFO Pushback.

- Le Carton Wheel Flow avec un convoyeur horizontal permet àl’opérateur de déplacer le bac sur le convoyeur horizontal decadre en cadre.

- Le Carton Wheel Flow et le chargement par transstockeuravec la recharge d'unités complètes (cartons, bacs) faite parle transstockeur automatique depuis la face arrière (selon lesystème Miniload).

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MECALUX : SYSTÈME MOVIRACK

Le système Movirack de la sociétéMecalux permet tout d’abord decompacter les rayonnages maiségalement d’accroître considérablementla capacité de stockage, sans pour autantperdre l’accès direct à chaque référenceentreposée. Dans leur principe defonctionnement, les rayonnages sontgénéralement disposés sur des basesmobiles guidées, lesquelles se déplacentlatéralement. Bénéfice immédiat : lesallées sont ainsi supprimées etl’opérateur n’a qu’à ouvrir l’allée de

service au moment opportun. Celui-ci donne également l’ordred’ouverture automatique à l’aide d’une télécommande ou procède defaçon manuelle en appuyant sur un interrupteur. Ces bases sontpourvues de moteurs, d'éléments de translation et de différentssystèmes de sécurité qui garantissent un fonctionnement sûr etefficace. Principaux avantages : le premier est l’accès direct à toutesles palettes stockées puisque les rayonnages sont installés sur desbases mobiles et qu’il suffit d’ouvrir l’allée correspondante pouraccéder directement à la palette voulue. Autres points :l’augmentation de la capacité de l'entrepôt en même temps quel’élimination des allées individuelles d'accès et enfin, le gaind’espace. De plus, le système Movirack est adapté à la fois en ce quiconcerne les chambres froides, de réfrigération et de congélation.

KARDEX : CARROUSEL VERTICAL ET AUTOMATISÉ MEGAMAT

Le Kardex Megamat est un carrousel vertical automatiséet commandé par ordinateur qui peut fonctionner en tantque stock central ou solution logistique de préparation decommande en ligne. Le Kardex Megamat ne demande quequelques mètres carré d’espace au sol et sa conceptioncompacte et robuste lui permet d’utiliser toute la hauteurdisponible dans les locaux. Le principe de la mise àdisposition automatisée qui consiste à présenter lesarticles directement à la personne, évite à l’opérateurd’effectuer des allées et venues ainsi que de devoirtravailler dans d’immenses alignements d’étagèresstatiques ou même, sur des niveaux placés les uns au-dessus des autres. L’utilisation combinée d’unecommande de pilotage perfectionnée et de logiciels degestion des stocks réduit fortement les durées deprélèvement et améliore de façon notable l’ajustementdes stocks. Les bénéfices : un gain de place en mêmetemps qu’un gain de temps assurés puisque le principe dela mise à disposition automatisée des produits demandésépargne à l’opérateur d’innombrables déplacements.Deuxième avantage, une plus grande précision dansl’ajustement des stocks au travers de mouvements destock enregistrés dont les informations s’affichent àl’écran, ce qui permet d’obtenir un haut niveau deprécision dans l’évaluation des stocks.

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STORAX : STORAX RANGER

Le dernier de la gamme Storax, Storax Ranger estun système de stockage à accumulation de hautedensité basé sur l’utilisation d’un satellite navettese déplaçant en profondeur dans les couloirs durayonnage pour le déchargement et le chargementautomatique des palettes de type Europe c’est-à-dire de 800x1200 mm ou 1000x1200 mm. Dans sonfonctionnement, le positionnement du satellite dansun niveau du rayonnage est réalisé par un chariotélévateur classique. Ce satellite navette estcependant piloté à distance et équipé de cellulesphoto-électriques destinées au positionnement despalettes. Son énergie est fournie grâce à unensemble de batteries amovibles permettant ainsiune utilisation continue du satellite. Les avantagesde Storax Ranger sont de plusieurs ordres : dansune allée, chaque niveau peut être utilisé pour lestockage de palettes d’une référence différente.Deuxième point, le chariot élévateur ne doit pluspénétrer dans l’allée pour le chargement et ledéchargement des palettes. Storax Ranger a étéinstallé chez Hesbaye Frost, spécialiste deslégumes congelés et des fruits pour la distribution,à Liège avec une installation de 1500emplacements de palettes de 1200x800 mm et1200x1000mm. Les palettes sont déplacées dansdes tunnels par une navette contrôlée à distance etéquipées de photo-cellules qui positionnent lanavette sous la palette.

POLYPAL : RAYONNAGES STOCKPAL

Stockpal se destine auxstockages lourds etconvient à tous les typeset à toutes lescaractéristiques deproduits quels que soientleur poids, leurdimension, leur volume,leur conditionnement, etc.qu’il s’agisse de palettes,de fûts, de conteneurs engardant la possibilité deles manutentionnerimmédiatement. Dans les

détails sécuritaires, le pied standard est pourvu de cale anti-glissement,la fixation étant protégée et ne risquant pas de se desserrer. De son côté,le montant est également protégé et renforcé sur la partie la plussollicitée. Par ailleurs, le connecteur de 2 ou 3 picots d’épaisseur de 4 mm reprend parfaitement les efforts. Les picots répartissent sur unegrande surface la transmission des charges en évitant les effets decisaillement. Autre point, la perforation au pas de 50 mm permet unréglage fin des niveaux, tandis que la perforation avec un léger anglefournit un auto serrage qui permet au montant de bien reprendre lescharges. Enfin, les montants profilés sont disponibles en 7 et 9 plis.Bénéfices : Stockpal permet l’accessibilité des produits car chaqueemplacement de produits est immédiatement accessible. En outre, lesystème offre une grande capacité de charge et de résistance : les 12montants sont en effet en acier profilé à froid et interchangeables car deforme égale et les 9 types de lisses permettent d’adapter les rayonnagesaux charges.

SSI-SCHAEFER : DES RAYONNAGES EN HAUTEUR

Sa gamme de convoyage comprend des systèmes modulairesde rayonnages à étagères, pour les matières dangereuses, destockage par accumulation, à bars porteurs, à palettes,mobiles, grands volumes, pour l’automatisation, autonomes,sur plates-formes, multiniveaux, etc. Dans celle-ci, lesrayonnages en hauteur pour palettes prennent tout leur sensdans un contexte d’exploitation maximale de l’espaced’entreposage, de raccourcissement de la chaîne logistiqueou encore d’amélioration du taux de livraison. Les matériauxproposés par la société revêtent une protection anticorrosion,ce qui garantit aux constructions en acier une longue durée devie. Dans leur conception, les systèmes d'ancrage ont étépensés pour réduire le temps de montage des dalles de sol. Enoutre, l'absence de raccords soudés permet d’éviter lephénomène de déformation sur la structure des rayonnages enacier, et ainsi la présence de zones de surcharge. La grandemodularité des solutions peut être utilisée diversement etpermettre la mise en œuvre de multiples variantesd’entreposage : en profondeur simple, multiple, sur un ou

plusieurs lieux de stockage. Les systèmes peuvent êtreagrandis ou modifiés selon les besoins de l’entreprise et à toutmoment.

BACS, CAISSES,RAYONNAGES

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49� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoommDÉCOUVRIR

PRODEX : STOCKAGE DYNAMIQUE DE PALETTES

Les solutions de stockage dynamique depalettes sont disponibles en deuxmodèles : à grands rouleaux ou à deux outrois voies. Les premiers gèrent le FIFOou le LIFO, la largeur des lignes étantprévue pour des palettes de largeur 800,1000 ou 1200 mm, sachant que le matérielproposé ne se compose pas de rouleauxréglables en fonction des dimensions, dupoids et du type de palettes. Parmi leséquipements possibles des lignes,peuvent être installés des rouleauxrégulateurs de vitesse, un séparateur depalettes permettant de sortir la premièrepalette sans risque, des guides d’entréepalettes, une sortie trois voies pour laprise de la palette par transpalette ainsiqu’un convoyeur au sol pour l’évacuationlatérale des palettes vides. La secondeoption : le stockage dynamique à deux outrois voies permet également le FIFO oule LIFO, une largeur des lignes modulable

pour des largeurs de palettes de 800,1000 ou 1200 mm, trois voies pour la prise

de la palette par transpalette et se trouvede hauteur réduite.

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n° 130 > Septembre 2011 > Stratégies Logistique

50INDEX DES SOCIÉTÉS CITÉES

�AACTEOS 10, 36ADIDAS 37ADREXO 28, 32AEROPORTS DE PARIS 16AEW EUROPE 16AFT IFTIM 15ALDATA 36, 37ALTADIS DISTRIBUTION 14AMAZON 38APPLE 29APROLIS 29ARMAND THIERY 32ARVATO 37ASUS 25ATOS ORIGINE 29AUCHAN 10, 21, 37, 40AVENTIS PASTEUR 17

�BBALYO 15BHV 27BITO SYSTEMES 45BLACKBERY 29BODET SOFTWARE 28BOL.COM 32BOLLORE LOGISTICS 17BRANDALLEY 38BRICORAMA 34BRITANIE 35

�CC CHEZ VOUS 27C.DISCOUNT 27CALBERSON 20CAP GEMINI CONSULTING 12CARREFOUR 40CASINO 17, 27, 40CB RICHARD ELLIS 10, 16CCM BENCHMARK 35CENTRE IMPRESSION 22CEVA 12CFM TOYOTA 13, 14CHEP 14, 22CIBLEX 20C-LOG 35, 39COCA COLA ENTREPRISE 23, 40COMPASS 40CONFORAMA 10CONTRALOAD 44COREXCO 26, 27CRAEMER 44CREATIVE LABS 38CROSSLOG 32, 34CROWN 10, 14, 29

�DDACHSER 18DANONE 10, 22DARTY 37

DATAMAX O’NEIL 10DCF 17DDS LOGISTICS 13DELOITTE 22DEMAG CRANES& COMPONENTS 13DEMETER 14DHL SUPPLY CHAIN 13, 32, 34DOCKS DE France 10DTZ 7

�EE.LECLERC 12EASYDIS 23ECO TRANSPORTET LOGISTIC 22EDEKA 40ELO MOBILE 24, 26ESCALATE RETAIL 36ESG PARIS 10ETS JEAN BRACQ 10EUROPOOL SYSTEM 14, 23, 42

�FFENWICK 14FERALCO 46FEU VERT 16FIAT 12, 20FM LOGISTIC 12FNAC EVEIL ET JEUX 10FRAIKIN 12France EXPRESS 14, 20France PRINTEMPS 10FRENCH PLACE 35FRESENIUS KABI 17FUJITSU 26

�GGARTNER GROUP 26GAZELEY 17GEANT 27GEFCO 23GENERIX GROUP 36GEOCLIC 29GEODIS 12, 14, 20, 21, 23GFD 29GLOBUS CZ 14GOODMAN 14GOOGLE 29GREENCAT 28GROUPE BEAUMANOIR 38, 39GRUAU 12, 20GS1 10GSE 17GSK 17

�H-IH&M 37HESBAYE FROST 48HYBRIS 36, 37IBM 27, 31, 35, 36, 38

INDUSTRY CAPITAL 40INGENICO 29INNOTRAC 34INTERROLL 46INTERSPORT 33

�J-KJACQUELINE RIU 34JANSSEN CILAG 17JENNYFER 32JONES LANG LASALLE 17, 18JUNGHEINRICH 18, 46KARDEX 47KATOEN NATIE 37KIALA 14, 21, 32KNK 27KUEHNE+NAGEL 12, 14, 16

�LL4 EPSILON 31, 32, 33, 36, 39LA HALLE AUXCHAUSSURES 32LA POSTE 40LA REDOUTE 35, 38LAFUMA 33LASER 10LECLERC 40LINPAC ALLIBERT 40, 41LINVOSGES 32LOADHOG 41LOADHOG 44L’OREAL 10LPR LA PALETTEROUGE 22, 23, 40, 44LUCENT TECHNOLOGIES 22

�MMALHERBE 15MARJANE 17MECALUX 47MINELLI 32MOBILITY FOR BUSINESS 29MONDIAL RELAY 14, 32, 38MONOPRIX 10MORGAN 38, 39MORY 21MOTOROLA 24, 26, 27, 29

�NNER (NETWORKEQUIPMENT RENTAL) 44NESPRESSO 37NETWORK EQUIPMENTRENTAL 40NOMADVANCE 26NOMALYS 25NORBERT DENTRESSANGLE 23

�O-POPTI TIME 27OPTILOGISTIC 26, 27

OPTIMAX 14ORIUM 10, 34, 35ORTEC 28OXBOW 33PANASONIC 25PASTACORP LUSTUCRU 10PETERS SURGICAL 10PFIZER 17PICK AND GO 40PIDION 29PIXMANIA 35POLYPAL 48PORTS DE PARIS 9PRESSTALIS 14PROCARIST 14PRODEX 49PSION 25

�Q-RQUICKSILVER 32RABENN GROUP 25RECOMMERCE SOLUTIONS 28RED PRAIRIE 36RENAULT 40RENAULT TRUCKS 29RHENUS 12

�SSAVOYE 12SCHOELLER ARCASYSTEMS 40, 42, 44SDF IBERICA 16SDV 17SEGRO 17SHIPLEADER 32, 34, 35SHOPDIRECT 38SITL 22, 40SOFLOG TELIS 13SOLOPLAN 12SSI SCHAEFER 15, 42, 48STEF TFE 12, 16, 17STERIA 29STERLINGCOMMERCE 24, 25, 31, 36STI 12STORAX 48SUARDIAZ CAT SHIPPINGCOMPANY 12SUD EXPRESS 39SUZUKI 12SYNTEC INFORMATIQUE 25SYSTÈME U 40

�TTELEROUTE 15TESA 14TOM TOM 25TOUPARGEL 24, 26TRANSPOREON 12TRANSPORTDUCOURNEAU 24, 26

TROIS SUISSES 14, 38

�U-VUTZ 40, 45VAD 31VAN DER PUT FRESHCARGO HANDLING 14VEHCO 26VENTE PRIVEE 37VINCIA 6,7VITACONCEPT 27VOIES NAVIGABLESDE France 9VOLVO 29

�W-ZWFS 16WINCANTON 12ZADIG&VOLTAIRE 32, 34ZALANDO 38ZARA 34ZEEMAN TEXTILESSUPERS 28

�24, allée des Verdiers – 95800 Courdimanche – Tel : 09 612 644 58 – www.strategieslogistique.com�Editions Presse Pilote – Directeur de la publication : Gilles Solard�Rédaction - Rédacteur en chef : Gilles Solard - Tel : 09 612 644 58 - [email protected] participé à la rédaction : Sabine Carantino, Julien Monchanin

�Réalisation : Sandy Crocco - [email protected]�Publicité : Editions Presse pilote - 24 allée des Verdiers - 95800 CourdimanchePortable : 06 38 38 36 87 - Fax : 01 34 46 02 45 - email : [email protected]

�Tarifs abonnements France (TVA 2,1 % incluse) : 1 an : 6 numéros + accès web : 100 euros TTC – Etudiants/demandeurs d’emploi : 55 euros TTC sur jus-tificatif. Etranger : nous consulter. Règlement à l’ordre des Editions Presse Pilote – Pour la CEE, précisez le numéro de TVA Intracommunautaire.

�Stratégies Logistique est édité par les Editions Presse Pilote. Principal actionnaire : Gilles Solard – SAS au capital de 5 000 euros – 519 521 363 RCSPontoise Commission paritaire : 0612 T 87815 – ISSN 1249-2965 – Imprimé en France : Centre Impression, 11 rue Marthe Dutheil – 87220 Feytiat.

� PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

INDEX DESANNONCEURS�AACK 13

�DDHL 4e de Couv

�EEuro Pool 47

�GGoodman 19

�IIndustry Capital 43

�KKLS 2e de Couv

�PPlanipe 3e de CouvProdex 15

�SSolution Supply Chain 11SSI Schaefer 45, 49

�UUtz 41

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