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Accorder le sol
pour le rendre
sain et productif
L'application de la bioénergétiqueà l'agriculture est une procédure scientifique qui nous permet de voir plusloin que la surface des phénomèneschimiques et d'aller droit aux processus biologiques fondamentaux de lacroissance des plantes. Il est possiblepour les fermiers et les spécialistes del' agriculture d' intervenir scien tifiquement sur la vie et la santé des plantes.
L'énergie desprocessus vitaux
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Un médecin des cultures recommande uneapproche bioénergétique pour guérir les sols et lescultures malades, en montrant que les insectes sesyntonisent sur les ondes des plantes malades,mais pas sur celles des plantes saines.
FusrON W 53
Arden B. Andersen
Produire plus de nourriture de
qualité à un coût moindre estle but d'un petit groupe depionniers qui conseillent les
agriculteurs avec l'aide de la biophysique, comprenant le domaine desondes électromagnétiques. Les solsmalades ne sont pas un petit problème. En l'espace de 50 ans, les EtatsUnis ont perdu 50 % de leurs solscultivables et ces pertes durant lesannées 80 surpassent celles qui sesont produites durant le grand DustBowl des années 30.
L'utilisation de la biophysique enagriculture a comme point de départl'anatomie électromagnétique et laphY5loloB~e rdIJ50l dte." planteserdesfertilisants; on extrapole cela ensuite sur les caractéristiques physiquesde chacun d'entre eux. 11 est bienétabli maintenant que l'énergie précède la matière. En d'autres termes,les champs énergétiques des organismes et des composés chimiques interagissent en premier. On peut observer les résultats de cette interactionqui donne naissance à des phénomènes physiques et chimiques. De cefait, on peut mesurer ces champsénergétiques pour arriver à une
meilleure compréhension de ce quise passe alors. Lorsqu'on utilise cesdonnées en parallèle avec celles venant des analyses chimiques, on peutrésoudre presque tous les problèmesque l'on rencontre pour nourrir le solet les plantes.
Les appareils de détection à distance comme ceux qui sont installés àbord des satellites Landsat peuventrépertorier la croissance et l'état desanté des plantes en mesurant la fréquence et l'intensité de la radiationqu'elles réfléchissent. Récemment,lesscientifiques ont découvert que lesfréquences des biophotons émis parles plantes diffèrent non seulementd'une culture à l'autre, variant selonleur état de santé, mais aussi en fonction du contenu nutritif et d'autresqua1ités du sol. Il s'ensuit que la si
:/nCilure elec.frQmogrudlq'IJe (de; pléJr\tespeut être modifiée en changeant lesfertilisan ts et les additifs alimentairesdu sol. Cela est très important, car ila été démontré, par l'entomologistéPhilip S. Callahan, un pionnier de labioénergétique, que les insectes nuisibles reconnaissent les cultures leurconvenant grâce à leurs signaux électromagnétiques (Callahan 1985). Sile signal émis par une plante peutêtre changé, l'insecte ne la reconnaÎtra pas et ainsi, il ne sera pas enmesure de la ravager.
Déjà à la fin du XIXème siècle et audébut du XXème siècle, AlbertAbrams, Georges Lakhovsky et Nikola Tesla avaient montré que toutes lesobjets matériels et en particulier lessystèmes vivants ont des signaturesélectromagnétiques. Tous les trois ontmontré qu'en altérant ces signatures,on changerait les systèmes vivantseux-mêmes (Andersen 1989).
Durant les années 60, un scientifique soviétique du nom de V. P. Kaznocheev a prouvé qu'une maladiecellulaire pouvait être induite et inversée par électromagnétisme (Bearden 1988). En 1976. Kaznocheev, afait mention de cultures cellulairespouvant être altéFées et tuées, sanscontact physique, par simple transmission de la configuratiun électromagnétique modifié;: d'une culture àune autre; il a noté plus de 5000expériences réussies démontant cela(Bearden 1980). De plus. en 1979,Kaznocheeva démontré, en utilisantdes cultures cellulaires de singe, quela transmission virale était possiblevia des photons ultraviolets (Grauerholz 1988).
D'es preuvE'§ supplernent<Jlre5 furent fournies par le biophysicien allemand Fritz-Albert Popp qui montraque l'interaction des composés chimiques dans les systèmes vivants estau départ énergétique; l'interactionchimique et physique vien t en deuxième. Autrement dit, l'interaction énergétique produit la réaction physique(Lillge 1988). Robert Becker et GarySelden soutiennent dans the Body Elec
tric que tous les systèmes biologiquesfonctionnent énergétiquement, lesmanifestations physiques étant en .
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FII!m!mtlDlu::::~-__--=--_--_--:::_-_--_---_-_-_."-"_"-=_U" _1;
~~ A . ,i accord avec des confIguratIOns ener-1 gétiques. Cette perception des cho: ses a donné lieu à des progrès enil agriculture, av~nt le développement
de la biophysique dont nous parlerons un peu plus tard. Pour commen-
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cer, révisons quelques faits de baseconcernant les:insectes nuisibles.
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L,eriveau de sucre d'une pla~lte (mesuréen unités Brix) SHrrespond au contenu enminéraux de la plante et est~n révélateur important de sa santé globale. Le Brix
estl'unité de mesure qui ind{que le contenu en hydrates de carbone de la sève; il'êstbasé sur un calibrage de l'indice de réfraction. Sont énumérés ci-dessous pour
Melons 16
Courge15Citrouille 15
Laitue12
Oignon 13Céleri 15
Pommes 16
Maïs sucré (blanc) 24Cerises sucrées 16
Cerises de terre 14
Fèves 14
Pois 14
Aubergine 12Poivron 12
Aller au cœur
du problème
dit, le niveau de sucre dans la planteest un repère quant à la santé globalede celle-ci. Si le niveau de sucre tombe en dessous d'un point critique, desdommages apparaissent sur les soieset ceux-ci s'aggravent progressivement en fonction de la baisse du tauxde sucre. Le point critique est mesuréavec un réfractomètre qui mesurel'indice de réfraction de la sève, calibré en unités Brix.
Le tableau 1 énumère, pour plusieurs cultures, les seuils pour le niveau de sucre (en unités Brix) endessous desquels la maladie apparaîtra. Les standards chiiniques actuelsne mentionnent pas ces corrélations.Cependant, lorsque les élémentsmentionnés sont fournis, le problème disparaît. Seule la biophysiquepeut expliquer ces phénomènes.
Des chercheurs étudièrent un solqui, après analyse chimique, révélaitdes carences en magnésium, potassium, fer et manganèse. Quand l'activité biophotonique du sol fut évaluée avec un photomètre (décrit plusen détail par ailleurs), il fut découvertque calcium, cuivre, sucre et vitamine B12 étaient en quantité insuffisante dans le sol et à l'origine des
Fraises 16
Framboises 15
Myrtilles 14Luzerne 14
Tomates 18
Pommes de terre 13
Concombres 13
• Les infestations de doryphoresattaquant les pommes de terre sontun signe de carence en calcium, phosphates, vitamine C, cuivre et manganèse.
rairement la situation, en rendant lesplantes saines non-reconnaissablespour les insectes. Par exemple:
• Il Y a corrélation entre les déficiences en cuivre et en calcium et lesproblèmes de moisissures.
• Il Y a une corrélation entre lesnématodes (vers filiformes) et la concentration en sels, de même que l'activité biologique dans le sol, et plusspécialement la quantité d'hydratesde carbone. Plus l'activité biologiqueest faible, plus l'accumulation de selsest grande. Plus le niveau en hydratesde carbone est bas, plus les populations parasites de nématodes sontnombreuses.
• Nous savons que les infestationsde pucerons sont liées à la fertilisation azotée; plus il y a d'azote enexcès, plus la population de pucerons est grande.
• Les vers adultes du maïs (cornroot worms) ne mangeront pas lessoies de l'épi qui reçoivent le pollen sile contenu en hydrates de carbone dela sève circulant dans la tige de maïsest suffisamment élevé. Autrement
_, it"'\ ••••..u-r_""UC;:)Q.f."l.UI WCI
1
les insectes
i1
Nous savons aussi par les travauxde Callahan, et ceux d'autres chercheurs de part le monde, que lesmaladies et les insectes infestent seulement les plantes ayant un déséquilibre sur le plan nutritionnel; pendant bien des apnées, les experts ont.cru que des pla1!tes saines donnent desinsectes sains. En d'autres termes, lesinsectes se syntonisent sur des spectres électromagnétiques aberrants. Desplantes saines peuvent mieux résisteraux organismes ravageurs et aux maladies grâce à leur système immunitaire primaire. Si l'on analyse les déséquilibres nutritionnels dans unerégion infestée par les insectes, etqu'on arrive à les corriger, il devraitalors être possible d'éliminer le problème plutôt que d'améliorer tempo-
i
Observer et' comprendre l'aspecténergétique de:la matière - le sol etles plantes - en agriculture permetaux scientifiques et aux fermiers defertiliser et régir de façon optimaledes cultures, en:sachant que des plantes et des sols sains ont des caractéristiques physiques et énergétiques différentes de celles des plantes et des
sols malades. i1
Il Y a plus de 25 ans, Philip Callahan a prouvé que les insectes se dirigeaient sur les cultures comme desavions équipés' de radars omnidirectionnels, en repérant la radiation infrarouge émanant des cultures. De
i! plus, CallahaIl; a démontré que lecomportement des insectes pouvaitêtre modifié en brouillant, changeantou en submergeant ces émissions infrarouges. Des cultures entières sontalors protégées contre les infestationsd'insectes, électromagnétiquement,sans avoir recours aux insecticides(Callahan 1975).
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faibles quantités notées de magnésium, potassium, fer et manganèse.Les ajouts de calcium, de cuivre, desucre et de vitamine B12 ont nonseulement corrigé les carences enmagnésium, potassium, fer et manganèse, mais ont aussi réduit les mauvaises herbes et la pression des maladies sur les cultures. Ces résultatssont cohérents si nous comprenonsque le sol est un système biologiquedynamique, pas un tube à essai pourminéraux et déchets.! Les organismes vivants doivent donc être considérés quand on évalue un sol. En fait,il y a une relation symbiotique intégrale entre les plantes et les microorganismes du sol (Krasil'nikov 1958).Il est clair que des méthodes purement chimiques sont insuffisantespour déterminer les niveaux nutritifsdes sols.
De plus, le calcium est indispensable tant pour la croissance microbienne que pour celle des plantes.Cela afaitl'objet de bien des études etfut prouvé par de nombreux scientifiques, incluant William Albrecht àl'Université du Missouri (Albrecht1975). C'est maintenant un fait établi que l'ajout de calcium libère dupotassium des sites d'échanges colloïdaux, le rendant ainsi disponiblepour la plante et les micro-organismes.
Lecuivre est im portan t pour l' élasticité des tissus et des cellules, l'inhibition des maladies fongiques, demême que pour l'usage par la planted'autres éléments présents sous formes de traces. Dans ce sol en particulier, comme c'est parfois le cas, lecuivre était le facteur limitant majeur, relié aux problèmes de fer et demanganèse.
Le sucre est une nourriture de basepour tout organisme vivant. L'expérience montre que presque tous lessols des Etats-Unis sont déficitairesen sucre, conséquence directe de lafertilisation, depuis plus de 50 ans,avec des substances acides ou alcalines en des sels chimiques. Des sols etdes plantes déficientes sont le signed'une activité insuffisante des microorganismes. L'ajout de sucre procurede l'énergie (sous forme de nourriture) aux micro-organismes pour qu'ils
puissent travailler. La vitamine B12est un élément essentiel autant pourla plante que pour les micro-organismes du sol. Sous de bonnes conditions, la vitamine B12 sera fabriquéepar la microflore, en particulier lesactinomycètes (Krasil'nikov 1958).Par contre, si ces microbes ont étééliminés par une nutrition déséquilibrée ou des conditions adverses, il yaura une carence en vitamine B12.L'ajout de vitamine B12 stimule principalement la croissance microbienne, permettant une utilisation complète des éléments et une stabilisation du système sol-plante.
L'analyse chimique traditionnellene peut tout simplement pas nousfournir ce niveau de précision pour
résoudre les problèmes parce qu'ellenous donne un portrait statique dessymptômes, alors que l'évaluationénergétique nous fournit une vued'ensemble dynamique de l'interaction entre le sol, les plantes et lesmicro-organismes. Les analyses traditionnelles de sols et de plantes donnent malheureusement un aperçutrop limité pour résoudre complètement les problèmes.
Les limites de
l'analyse chimique
Traditionneliement,la fertilisationet les recommandations pour la nourriture des plantes ont été basées surl'analyse chimique d'échantillons desols et de plantes transportés au laboratoire. On utilise ensuite des produits chimiques pour extraire les éléments des échantillons pour mesure.Pour diverses raisons, cette méthodepeut produire des données fictives.
Premièrement, en amenantl'échantillon au laboratoire, le matériau est examiné in vitro plutôt qu'invivo; les effets des êtres vivants dansle sol, comme les plantes mêmes etles micro-organismes, sont éliminés.
Deuxièmement, ce n'est pas parcequ'un élément est présent dans le solqu'il est nécessairement utilisable parla plante. L'analyse énergétique, demême que des symptômes d'insectesnuisibles, de maladies et de mauvai-
ses herbes ont montré que c'étaitvrai. Il est aussi probable que le champmagnétique terrestre influence lacroissance des plantes; il n'en est pastenu compte, ni dans cette analysechimique, ni dans aucune autre.
En général, bien que les analyseschimiques sur des échantillons de solfournissent des données importantes, celles-ci ne mesurent que deseffets, et non des causes. De plus, lesstandards établis pour ces tests, quiclassifient les sols et les plantes comme étant normaux ou déficients, ontété élaborés en supposant faussementque des plantes saines et ayant unenutrition équilibrée sont autant attaquées par les insectes et les maladiesque le sont celles qui présentent desdéséquilibres. Cela a créé des standards qui ne sont pas optimaux, et cetétat de choses s'est perpétué lorsquedes standards furent établis sous l'idéeerronée que des plantes nécessitantl'usage d'insecticides pour les sauverpouvaient quand même ~tre considérées comme saines et équilibréesen éléments nutritifs.
Ce fait nous est rendu plus facilement évident si nous considéronsl'exemple suivant:
Un test chimique peut indiquerque notre sol et nos plantes IOnt desdéficiences en magnésium, potassium, fer et manganèse. Une recommandation traditionnelle serait defournir ces éléments au sol. Des testssubséquents devraient ordinairementmontrer une augmentation de magnésium, potassium, fer et manganèse dans le sol, montrant qu'on a réussi. Cependant, le fait est que nlOtresolsubit des problèmes croissants avecles mauvaises herbes et devient com
paer l;} culture pq tnll]Dllf'; Infesteepar les insectes, mais elle semble enbonne santé. On pulvérise plus; d'herbicides sur les mauvaises herbes, lesol est labouré avec un équipementplus grand, et on arrose avec plusd'insecticides. L'année suivante estune répétition de l'année précédente.
Le bon sens nous indique que desproblèmes qui reviennent toujoursne sont que les symptômes de [a vraiecause, cachée. Des lectures au réfrac-------m- --- FUSION W 53 ------'
,.tomètre et certaimes analyses chimi- mauvaises herbes à feuilles larges.ques, mises ensemble avec les insec- Avec ce même ratio et 2240 kg/ha outes, les maladies et les mauvaises her- plus de calcium, les mauvaises herbesbes nous renseigment sur l'état de la amères comme la prêle des champs,culture, mais aucume de ces données le chiendent et le pissenlit cessentne nous dit comm<ent mettre au point aussi d'être un problème majeur deun programme de fertilisation et de mandant des herbicides spécifiques.gestion des cultures capable d'assurer Un rapport calcium/manganèse plusl'équilibre nutrittJf afin d'éviter les petit que 7 indique une compaction;nfe~rahorlS d',nsedes et je~ !lJ,da- du ~oLdies. Une évaluatiion énergétique jefait. Étant donné que les maladies etles insectes agissent dans le domaineénergétique, nous devons réaliser desanalyses énergétiqjues afin de discerner entre non seuDement des problèmes empiriques mais aussi des circonstances causales;.
Il existe une méthode pour fairedes tests chimiques sur le sol, qui estde grande valeur, quand on l'utiliseen duo avec des "!testsénergétiques.Ce test a son origine dans les travauxdu maintenant défunt Dr. CareyReams, qui utilisaiit un kit d'analysesde base La Motte pour le sol. Ce kit futsimplifié et standélill'disépour son usage commercial pIrésent par RobertPike et Dan Skow, D.M.V. Ce testréalise des corrélations se rapprochantde façon remarqualble de l'état actueldes plantes, du sol et des micro-organismes, et cela lui confère un caractère unique. Ceci <est dû principalement à la compréhension par Reamsde la fertilité du soDet des corrélationsqu'il faisait entre ccelle-ci et les données des tests sur le sol en utilisantcette méthode.
Les Valeurs mirrimums parfaites deReams semblent assez différentes detout autre système agronomique,excepté celui de William Albrecht.Les quantités en kilogrammes parhectare sont:
calcium: 2240 kg/ha, phosphate:448 kg/ha, potassium: 224 kg/ha,magnésium: 336 kg/ha, azote ammoniacal : 44,8 kg/ha, pH 6.4-6.8.
Ce qui est hors du commun est leratio 2:1 entre le phosphate et lepotassium. Une fois ce ratio atteinten utilisant ce test, les mauvaisesherbes à feuilles larges comme le chougras et l'amarante à racine rouge cessent d'être un problème majeur nécessitant l'aide dI'herbicides pour
Selon Reams, « aucune valeur n'est
parfaite tant qu'elles ne le sont pastoutes ». Aucune ne sera parfaite tantque les micro-organismes ne serontpas chacun au niveau d'équilibre indispensable. Comme toutes les autresanalyses chimiques du sol, ce système d'analyses est statique et indiqueseulement l'état présent des éléments,compte tenu des réactifs pris pourl'extraction. Cela indique où un sol sesitue, mais ça ne dit pas comment lefermier peut améliorer la qualité deson sol. Ceci est un point-clé quirejette un vieille idée disant que siune analyse chimique ou un symptôme indiquent que le potassium estdéficitaire, le problème est réglé parl'ajout de potassium.
Lenouveau modèle révèle que cette déficience en potassium n'est probablement pas causée par un manque de potassium, mais plutôt par unchaînon manquant dans le cycle biologique portant sur la disponibilité etl'assimilation des éléments. Ce secretest facilement révélé - et dans certains cas seulement révélé - par uneévaluation énergétique. Les analyseschimiques déterminent l'état actuelet le point de départ, mais une évaluation énergétique établit le pland'action.
L'analyse énergétique
Il existe actuellement deux méthodes pour évaluer l'aspect énergétique du sol. La première utilise unappareil mesurant la susceptibilitémagnétique. Cet instrument est utilisé traditionnellement par les paléontologistes et les archéologuesdans l'étude de ruines et d'outils anciens et dans celle des fossiles. Cetappareil a fourni des informations
intéressantes pour l'agriculture. Lasusceptibilité magnétique est l'aptidu de d'un milieu - dans ce cas, unsol - à fonctionner comme une antenne réceptrice d'énergie électromagnétique. On la mesure en prenant lerapport entre la force du champ magnétique induit dans une substanceet la force du champ d'induction.
Cal1ahan fut le premier à montrerque la susceptibilité magnétique dusol était reliée à sa fertilité. Les solsfertiles sont piuamagnétiques - ilsont des valeurs de susceptibilité magnétique positives. Les sols infertilesne sont pas nécessairement diamagnétiques, - c'est-à-dire ayant desvaleurs négatives de susceptibilitémagnétique - cependant, les solsdiamagnétiques sont toujours infertiles. La propriété du sol à capterl'énergie magnétique est très importante pour la croissance des planteset de la microflore; en réalité, elle estessentielle. Cela ne représente néanmoins que la moitié du système. Lapropriété d'un sa] à capter l'énergiemagnétique n'est précieuse que s'il ya quelque chose permettant d'utiliser cette énergie sous une forme utile.C'est un peu comme d'avoir une antenne-radio sans radio.
Ce quelque chose est le système biologique du sol - l'humus et les micrô-organismes. Ce système biologique est semblable à une radio, et lesystème minéral joue le rôle de l'antenne. Sans les deux, le système dansson ensemble est inopérant. Des testscontinus sur trois sols différents, réalisés avec un appareil mesurant lasusceptibilité magnétique de typeMS 2 Bartington, sont illustrés dansl'encadré page 44. Lesol du bas est unsol de l'Indiana ayant une faible fertilité. Au milieu se trouve un sol del'Indiana ayant une bonne fertilité etle sol du haut est un sol de Californieayant aussi une bonne fertilité. Lesolpauvre de l'Indiana et le sol de Californie montrent tous les deux unebaisse marquée de leur susceptibilitémagnétique durant la partie la pluschaude du jour alors que le bon sol del'Indiana reste assez stable. La baissede susceptibilité magnétique est encorrélation avec une faculté réduite à
utiliser l'énergie solaire pour la croissance des plantes.
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Le sol pauvre de l'Indiana reflèteen fait une impuissance totale à seservir de l'énergie solaire. Le facteurcommun entre le sol pauvre de l'Indiana et le bon sol de Californie estqu'ils ont des taux d'humus très bas,tandis que le bon sol d'Indiana a untaux relativement élevé en humus.D'autres études ont montré que letaux d'humus et la susceptibilitémagnétique varient directement enfonction des méthodes de fertilisation employées. La sensibilité du solà l'érosion augmente à mesure queces deux facteurs diminuent. De plus,il fut noté que l'ammoniaque anhydre et le chlorure de potassium (lesdeux engrais les plus employés auxEtats-Unis, importés en grande partie), abaissaient la susceptibilité magnétique du sol.
L'analyse énergétique, qui inclutdes mesures de susceptibilité magnétique, a permis de découvrir la valeuret l'importance de nombreux produits fertilisants non courants, incluant les vitamines B12 et C; dessucres comme la mélasse, le fructose etla dextrose; des éléments sous formede traces comme le silicium etl'iode,et même des substances colorantes.
r----·--·
Du fait que la susceptibilité magnétique, comme la croissance desplantes, est un phénomène électromagnétique, l'analyse chimique dusol ne peut évaluer le potentiel qu'ontcertains plans de fertilisation à augmenter ou à régénérer les propriétésélectromagnétiques et conséquemment la productivité du sol. Cet obstacle semble être écarté par l'usage
L'analyse énergétique apermis de découvrir la
valeur et l'importance denombreux produits fertili
sants non courants.
d'un scanner électronique (un photomètre très sensible) breveté en tantqu'instrument d'analyse de mineraipar T. Galen Hyerominus en 1949.Bien que la signification de ces lectures pour des matériaux non-vivantsne soit pas actuellement comprise,certaines modifications l'ont rendutrès utile pour évaluer et recommander des programmes de fertilisantsbiorégénérateurs. Cet instrument
mesure la radiation mitogénétiquesituée entre 200 et 1000 nanomètres(un spectre situé près de l'ultravioletet incluant l'infrarouge). Son caractère unique réside dans sa facultéd'évaluer l'interaction des biophotons entre des sols ou des plantes etdes fertilisants lorsque ceux-ci sontdisposés à proximité, l'un contrel'autre, sans qu'on les mélange physiquement, ce qui confirme les découvertes de Kaznocheev de 1979.Voici comment procéder:
Le niveau existant d'énergie estmesuré. Puis, en se basant sur lesrapports d'analyse chimiques, l'historique (du sol) et l'expérience, desfertilisants sont sélectionnés et placés avec l'échantillon. Des mesuresd'énergie sont encore prises. Si ellesaugmentent, le fertilisant a un effetbénéfique et un autre produit fertilisant est testé. A la fin, une combinaison de plusieurs fertilisants est obtenue et vérifiée collectivement pourdéterminer son effet sur l'échantillon. Une recommandation estalors faite.
Ce système permet au conseillerou au fermier de faire des essais pour••
.~Yann~kVanDoome Tel +33 (0)6 88 08 68 94
yannick. [email protected]•
ecosonlcPort +33 (0)6 88 08 68 [email protected]
Yannick Van DoomeIngénieur agronome - Conseiller
Global Energy Innovation
France - 01400Châtillon sur Chalaronne
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Onpenseengénéralàlàfertilitédusô,lentermesdecapacité Les sols stériles ont des niveâux négatifs et sont appelésdléchange :cationiql:':e'(C.E.c.) et it,e'~ontenu en macro- -diamagnétiqiles: Le fait qu'un sol soit paramagnétique nealiments:iLa recheréhe nous révèle qiteIes propriétésélectro- " gàrantit pas une haute fertilitél' mais il existe un fort
magnétiques peuvent.être plus impOrtantes encore pour la'. potentiel. La clef pour transfonner ce fort potentiel de.fertilité dy,sol. '_.' <:.i!'},, .... c_ fertilité en quelque chose de p~oductif, estle développeme1!~
[Ï'rme ùiuluxit: du sol écltlilib/~r: et éOlilp12telllfili fondiuil-
Comparaisons entre la fertilité
et la susceptibilité magnétique du sol
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·118h00
Sol très fertile
de Californie
Géométrie d'antennes: la molécule d'ammoniac
Sol pauvred'Indiana
4hOO
Minuit 8hOO
Temps
Un sol de Californie très fertile et bien entretenu biologiquement est comparé ici à un sol naturellement fertilede IJndiana et à un sol pauvre de l'Indiana en termesde susceptibilité magnétique au cours d'une journée de24 heures. Le sol de Californie enregistre une susceptibilité magnétique élevée et varie de moins de 15 % parjourl alors que le sol pauvre de l'Indiana varie deplus de100 %. Le sol dJndiana qui est naturellement fertilel
mais qui est aussi inclus dans un programme denutrition bioénergétique, montre une susceptibilitémagnétique très stable jour et nuit. Ce facteur peut serévéler important pour maximiser la productivité agricole. 2
L'azote peut être ajouté en tant que fertilisant à plusieurs composés chimiques différents, chacun ayant unegéométrie unique qui affecte la susceptibilité magnétique du sol. La molécule dlammoniac présentée ici (NH)a une structure tétraédriquel résultat de llarrangementdes paires électroniques de razote. Les angles de liaisondans la molécule dlammoniac sont de 107 degrésl ce qui
est très près de rangle tétraédrique (109,5 degrés).
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••~=~..========---==-----------------------------------------------------------------
reconnaître les erreurs à ne pas faire àl'aide d'un échantillon de sol et d'un
instrument, plutôt que d'utiliser desfertilisants coûteux sur des cultures.
De cette façon, il va dans son champavec la garantie d'un succès prédéterminé. Chaque saison est différentede la précédente. Répéter le mêmeplan de fertilisation année après année n'est possible qu'avec une réserve de sols illimitée.
Des résultats impressionnants ontété obtenus concernant l'augmentation de la qualité des cultures et l'élimination des maladies et des insectes
nuisibles, lorsque les fermiers utilisent les résultats de l'analyse énergétique. Il a été prouvé que le vieiladage des sols sains donnent des mauvaises herbes saines est un mythe. Aumoyen d'une évaluation au scannerélectronique, on a mis au point desprogrammes de fertilisation qui:
- augmentent suffisamment la disponibilité du calcium pour éliminerles mauvaises herbes amères;
- équilibrent le rapport K/P, permettant d'enrayer les mauvaises herbes à feuilles larges, ;
- augmentent suffisamment lesniveaux au réfractomètre requis parune plante pour éliminer les problèmes d'insectes nuisibles.
Il est aussi possible d'améliorer laqualité des cultures en équilibrant defaçon scientifique la nutrition de celles-ci. Une compagnie de l'Illinoisœuvrant dans la gestion des fermes adémontré dans de multiples tests faitssur un grand nombre de fermes (totalisant 5500 à 8000 hectares) que laquantité de protéines dans les grainspeut être augmentée en appliquantdes méthodes bioénergétiques. Despr()0r:!rn!T1e~ de terti!j~;1tlnn ('nn"('r!tionnelle ont donné des grains avecun contenu moyen en protéines de7,55 %; avec un programme bioénergétique, on a obtenu 8,9 %. Résultat: une augmentation de 350grammes de protéines par boisseau,et donc moins de grains requis pourchaque animal nourri.
De façon similaire, en nourrissantdes moutons avec du maïs ayant étél'objet d'un programme de fertilisation bioénergétique, on a pu dimi-
nuer les rations alimentaires de 27 %
grâce au pourcentage plus élevé enprotéines de la nourriture. Des tests àgrande échelle montrent qu'aprèstrois ans passés sur ce programme defertilisation, le séchage moyen requispour le maïs est tombé de 7 % à unevaleur située entre 3 et 4 % ; les mesures de poids au boisseau ont augmenté de 450 à 675 grammes. Deplus, un sol équilibré biologiquementest beaucoup plus stable en température qu'un sol fertilisé conventionnellement. Cela se traduit par unepopulation microbienne plus stable,des réserves en éléments plus stables,et moins de stress pour les cultures.
Il est impératif pour cette technologie d'intégrer tous les domaines dela science, de la biomédecine à la
biochimie, de la physique à l'ingénierie pétrolière, de la nutrition à lamicrobiologie. Les conseillers et lesfermiers qui comprennent la relationsymbiotique étroite entre les microorganismes du sol et les plantes, demême que les interactions entre leséléments, peuvent s'attendre à unsuccès raisonnable dans leurs pratiques de fertilisation à travers leurexpérience, une bonne observationet l'identification des insectes, desmaladies et des mauvaises herbes.
L'analyse énergétique leur permet depasser d'un niveau attendu de succès,raisonnable, à un autre qui lui est trèsraisonnable. En utilisant cette tech
nologie, les fermiers sont capables deréaliser des récoltes avec un rende
ment équivalent ou supérieur, à uncoût moindre ou équivalent par unité de production, avec peu ou pas depesticides et, plus important encore,avec une valeur nutritive plusélevée .•
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plusieurs entreprises agricoles, détientun diplôme en éducation agricole et undoctorat en biophysique de l'universitéClay ton à Saint-Louis, avec une spécialisation dans la nutrition du sol et des
plantes, le développement de produits etl'exploitation régénératrice. Il a écrit troislivres, Applied Body Electronics, Theanatomy of Life and Energy in Agriculture et Science in Agriculture, TheProfessionnal's Edge. Il participe àplusieurs projets de recherche en électrobiologie.
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