Il est coutumier de considérer l’élève qui commet des erreurs

orthographiques comme un élève qui ne s’efforce pas, n’apprend ses

leçons… Vous êtes vous déjà interrogé sur la nature de l’exercice et sur

l’ensemble des compétences que l’élève doit mobiliser pour réussir sa

dictée ?

Je vous invite à considérer le texte suivant (diapo 2)

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Mettez vous à la place de l’élève qui entend ce propos !

2

S’il connait suffisamment la langue française, il est en mesure

d’identifier des unités et de segmenter le propos en mots.

3

Pour réaliser cet écrit phonétiquement correct, il doit mobiliser certaines

connaissances :

•Lexicale

•Segmentation en mots reconnus

•Phonie/graphie

•Connaissance de mots de la langue française, de la ponctuation

Cela dit il a encore du travail en ce qui concerne la correction orthographique et c’est là

qu’arrivent les problèmes :

Pourquoi y a-t-il des erreurs ? Qu’est-ce qui est correct ? Par où commencer ?

Comment choisir ? …

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Ainsi, pour arriver à cette écriture correcte, de nombreux traitements ont dû être appliqués, des repérages ont dû être faits quant aux : •erreurs lexicales •erreurs d’homophones grammaticaux•erreurs d’accord GN•erreurs d’accord S/V •erreurs de segmentation •erreurs de conjugaison •erreurs de syntaxe

Ainsi mobiliser l’exercice qu’est la dictée est une façon d’interpeller l’élève sur sa capacité à réfléchir sur une production réalisée et appliquer un traitement spécifique pour chacune des erreurs, dans un temps donné.

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Toute tentative pour travailler en orthographe avec des élèves (du cycle 3 en

particulier), et pour essayer d'améliorer leur maitrise orthographique, bute sur un

obstacle : la nécessité d'un bagage grammatical explicite minimum.

II faut que l'élève soit capable de reconnaître un nom, un verbe, un adjectif, et de

pratiquer un raisonnement grammatical pour accorder un adjectif avec un nom, un

verbe avec son sujet, même éloigné.

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