Messi sur les traces de Pelé

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2 20 octobre 2012No 728

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

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Une publication de Ticket Magazine S.A.

11,602FANS

Roosevelt Saillant dit BIC a signé, le vendredi 19 octobre 2012, le Livre d’Or de la ville de Montréal. La cérémonie s’est tenue à l’Hôtel de ville en présence du maire et de ses conseillers municipaux. Par ce geste, le chanteur, qui vient de sor-tir son cinquième album « Kreyòl chante, kreyòl konprann », est entré dans la liste des personnalités qui ont marqué cette partie du Canada, en même temps que Hilario Baptista et Lyonel Desmarattes.

Invité d’honneur depuis déjà trois ans du «Mois du créole» à Montréal, BIC, contribue via ses œuvres artistiques, au renforcement des activités culturelles de la ville. En invitant l’artiste haïtien à signer ce livre, la mairie veut lui prouver sa gratitude pour son travail au profit de la communauté montréalaise. Les livres d’or sont archivés et ne peuvent être consultés qu’avec l’autorisation des responsables.

Avant BIC, plusieurs personnalités ont reçu cette invitation honorifique des ges-tionnaires de cette commune du Canada.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

BIC signe dans le Livre d’Or de Montréal

A peine créé et même avant sa grande première, le groupe Klass fait déjà preuve d’instabilité et de manque de discipline. Deux cas récents : Enock Bordes et Alex La-vaud ont été remerciés à la dernière minute.

En désaccord avec l’un de ses chanteurs, Hollywood, qui a raté le week-end passé une prestation avec le groupe, on apprend que, des dispositions sont en train d’être prises par les responsables de Klass en vue de procéder au remplacement de ce der-nier. Mais rien n’est encore confirmé, ni par les responsables de Klass ni par l’intéressé lui-même.

Selon des informations dont nous disposons, Klass a contacté Mackendy Talon a.k.a. Mac D, le chanteur de Harmonik, pour rejoindre la bande à Richie. Ainsi, l’inter-prète de « Obsede » retrouverait au micro de Klass Klemay.

Téléphoné à ce sujet le jeudi 18 octobre 2012, Mac D nous a confirmé qu’il a été effectivement approché par Klass. « Oui, ils m’ont contacté », a tout simplement lâché Mac D. Malgré notre insistance, le chanteur n’a pas voulu donner trop de détails.

A la question de savoir s’il va quitter Harmonik pour rejoindre la « Klass » de Richie, Mac D a déclaré ceci : « Harmonik se biznis mwen wi ».

Sachez que Klass de Richie et Harmonik emmenée par Mac D Talon se produi-ront le samedi 20 octobre prochain à Labadee Night Club à l’occasion du quatrième anniversaire de Radio Fusion 99.5 FM. Cette affiche fait déjà beaucoup parler d’elle en Floride.

Gilles Freslet ([email protected])

Mac D contacté par Klass

Cette musique signée Mosanto et The Mack vient longer la liste du mou-vement Rabòday. Le slogan qui est déjà sur toutes les lèvres et propagé sur tous les réseaux sociaux, est sans manque le nouveau son lari a! Si le mot « Wana » n’est pas défini dans le morceau, il n’en

Fè wana mache !demeure pas moins que les adeptes du raboday ont pu vite se faire une idée de la signification qui lui serait attribuée. Wana pourrait se définir comme étant les femmes malicieuses qui cherchent à tirer profit des blodè, pour ensuite filer. Cependant la leçon est donnée sans

demi-mesure aux hommes. Pas question de cacher ce qu’on a pour une wana. On peut tout lui donner mais en gagnant bien sûr quelque chose en retour. Ce qui fait allusion à cet adage trivial, «blodè pa makak». Wana est aussi cette catégo-rie de femmes qui, trop soucieuses de prendre d’assaut, négligent leurs soins corporels. Ainsi une wana peut porter les mêmes sous-vêtements durant trois jours. Les chanteurs invitent un homme à ne pas haïr son rival par jalousie, si ce dernier venait à coucher avec sa femme. Non. Il y a tellement de moyens pour compenser cet état de fait : on n’a qu’à se venger sur la mère, la soeur ou la nièce de l’autre. Encore des leçons de perversion qui ne font que corrompre le comportement de nos jeunes. Et avec cette liberté qui leur semble inhérente, les deux chanteurs se sentent au-des-sus des mesures coercitives : Ou pa ka anpeche l raboure ! En attendant y ap fè wana mache !

Lord Edwin Byron

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Le Salon de la mariéeLe vendredi 12 octobre 2012, la magasin Champagne a présenté en privé sa collection automne-hiver 2013, à quelques membres de la presse et des clients fidèles. Jetez-y un petit coup d’oeil !

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4 20 octobre 2012No 728

Parle-nous de ton parcoursJ’hésitais toujours sur ce que je devais

faire exactement entre chanter et suivre un parcours « traditionnel » dans la vie. J’ai vraiment décidé de devenir profes-sionnelle de la musique à l’âge de 21 ans, après mes études universitaires à Brown University. J’ai aussi vécu un an au Brésil, où je suis follement tombée amoureuse de la musique brésilienne, très riche et influente. Ma chanteuse préférée d’ailleurs est Elis Regina. Chanter en por-tugais était pour moi passionnant. Donc j’ai commencé ma carrière en performant avec des groupes brésiliens à New York, puis je suis partie vivre à Paris en 2000 afin de suivre une formation au sein d’un conservatoire de jazz. Et là j’ai rencontrée l’exceptionnel guitariste et compositeur Alex Jacquemin, mon mari. Depuis, mon amour pour la richesse du jazz n’a cessé de grandir. J’ai joué dans plusieurs concerts, jazz clubs et festivals en France.

Es-tu partisane d’une tendance musicale particulière ?

Je n’ai pas de préférence pour un style musical particulier. Qu’il s’agisse de blues, de rock, de pop ou de « folk », je m’y fonds. L’essentiel pour moi est de pouvoir dégager toute l’énergie et les vibrations de mon corps, de tout mon être, pour interpréter une chanson avec mon âme.

Ta formation académique t’as t-elle aidé à devenir qui tu es ?

Il est vrai que j’ai fait des études en musique à « Brooklyn Conservatory of Music » et la théorie musicale à Juilliard School avant de partir vivre à Paris, mais je me méfiais toujours de l’école de mu-sique qui parfois ne fait pas la différence entre un musicien et un artiste. Le milieu académique nous bercent d’illusions et nous font croire que c’est ce qui détermi-ne l’aura d’un artiste. À mon sens, cette perception est intenable. Par ailleurs, j’étais heureuse de fréquenter ces conservatoires. Ça m’a permis de jouer la musique jazz d’une manière plus riche. Mais l’école n’est pas, à mon humble avis, l’exigence stricte à laquelle un artiste doit se plier pour devenir musicien. L’appren-tissage sur scène est la seule grande école que je n’aie jamais fréquentée de toute ma vie. Un artiste est avant tout quelqu’un qui a une parole à dire, une émotion, une vibration, un dynamisme à partager. L’école nous apprend seule-ment le chemin pour y parvenir.

Partages-tu la proposition typique-

Vanessa Jacquemin fait corps avec le jazz

Elle s’appelle Vanessa Jacquemin. Chanteuse de jazz, mais avant tout haïtienne de sang, cette diva d’une sensibilité émouvante refuse tout enfermement dans un style artistique « do-minant » et prône la liberté en matière de création. Son anticon-formisme et sa vision de l’art font d’elle une combattante qui rend justice à la musique. Ticket Magazine l’a interviewée.

Les causesGénéralement, la syncope résulte

d’une baisse subite de la circulation du sang au niveau du cerveau ou chez cer-taines personnes, d’un ralentissement de la tension artérielle, d’un pouls faible qui tend à disparaître. D’autres origi-nes peuvent être évoquées après un diagnostic, mais on en distingue deux catégories : cardiaques et vasculaires. Parmi celles-ci on peut compter :

- la syncope vaso-vagale, due à une baisse de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque après être resté longtemps debout dans un endroit où il fait trop chaud,

- l’hypotension orthostatique, en passant d’une position couchée à celle où l’on se lève, très fréquent chez les personnes âgées

- les syncopes réflexes qui survien-nent avec la toux, le rire, au rasage…

Les signes avant-coureursLes principaux signes qui peuvent

mettre la puce à l’oreille sont des nau-sées, des sueurs froides, une grande fatigue, des bâillements, des palpitations et une sensation de malaise.

Les tests à faireLa première chose est de voir un

médecin qui vous demandera de faire un bilan biologique de base, un électro-cardiogramme (si la syncope est d’ori-gine cardiaque). Pour les syncopes non expliquées, vous serez installé sur le dos pendant dix minutes puis mis en position inclinée à 60°. D’autres tests seront plus poussés pour des situations plus compli-quées.

Comment l’éviter ?Par trois manœuvres : La tension des bras : prendre les

mains l’une dans l’autre et tendre les bras le plus possible en les contractant ;

La handgrip : tenir une balle de 5 à 6

Votre Ticket SantéSur la syncope

cm de diamètre et la compresser entre les doigts ;

Le croisement et la contraction des jambes : croisez, les jambes. Contactez-les au maximum en même temps que les fesses et les abdominaux.

L’essentielLes causes de syncopes sont nom-

breuses, mais il s’agit le plus souvent de troubles du système nerveux autonome qui contrôle la tension et la fréquence des battements du cœur.

Péguy F. C. [email protected]

Il arrive qu’une personne perde connaissance de façon brusque et inattendue, sans raison apparente, et fasse une chute. A ce moment on dit que celle-ci tombe en syncope. Qu’est-ce qui en est la cause ? Comment reconnaître les signes avant-coureurs ? Quels sont les tests à effectuer et comment l’éviter ?

ment haïtienne du « Kreyol Jazz » ? Je trouve originale et intéressante

notre manière à nous d’approcher le jazz. Ça m’amuse de prendre des chefs-d’œuvre du jazz international et de les jouer à ma manière. Et c’est ce travail que Kephny et moi avons pu faire en inter-prétant des morceaux d’autres musiciens connus. Mais pour insister un peu sur le

vaudou, je crois qu’il fait partie de moi comme il fait partie de tout Haïtien.

Un conseil à la communauté de la musique haïtienne

Il faut s’engager auprès des jeunes et avoir une politique de développement et promotionnelle de notre musique. Il nous faut des écoles de musique de bon-

ne qualité, éduquer la nouvelle généra-tion par la mise en place d’une structure institutionnelle. Avoir de nouveaux lieux de création dans les villes de province. Permettre aux générations futures de s’émerger est, pour moi, très important.

Rosny [email protected]

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Ernst Laraque nous quitte,le judo haïtien en deuil

Iverson et McGrady :des étoiles en voie d’extinctionAllen Iverson (37 ans) qui ne

trouve pas de club depuis deux ans… Tracy McGrady (33 ans)

contraint de s’exiler en Chine…En ce début de semaine, une page

se tourne ou va se tourner en NBA avec l’absence simultanée de ces deux anciens All-Stars (18 sélections à eux deux !). C’est la page ou une partie du chapitre des années 2000 qui se tourne. Certes il reste quelques survivants de cette époque comme Kobe Bryant, Vince Carter, Kevin Garnett, Steve Nash, Tim Duncan ou Ray Allen, mais les tristes fins de carrière d’Iverson et McGrady sont symptomatiques de cette époque.

Il s’agit de deux anciens meilleurs scoreurs de la ligue qui, pour moi, symbolisent les années 2000. Ces années post-Jordan où la NBA s’est cherchée de nouveaux héros après le lockout. Des années où beaucoup se sont brûlés les ailes après avoir atteint les sommets. Je range Iverson et T-Mac dans la même catégorie.

C’étaient des solistes même si leurs stats donnaient l’impression qu’ils étaient complets. Oui, Iverson était capable de distribuer 10 passes par match. Oui, McGrady était une sorte de LeBron James avant l’heure.

Mais au final, s’ils ne sont plus là contrairement à un Garnett, Bryant, Duncan ou Nash, c’est parce qu’ils ne rendaient pas les autres meilleurs.

Je sais que je vais en choquer plus d’un en disant ça, surtout avec le cas Iverson qui a porté son équipe sur ses épaules jusqu’en finale en 2001.

Mais voilà, lorsqu’on est baladé de club en club comme ils l’ont été ces dernières années, c’est qu’il y a un problème. Et selon moi, ce n’est pas uniquement parce qu’ils étaient chers ou des solistes. C’est aussi et surtout parce qu’ils n’aimaient pas s’entraîner.

Ce n’est un secret pour personne,

ni Iverson, ni McGrady n’arrivaient jamais les premiers à la salle. Ils ne partaient pas non plus en dernier. L’été, ils ne faisaient pas du rab’ de préparation physique. Surdoués, ils pensaient l’un comme l’autre que leur talent suffirait à faire la différence. Jusqu’à 27-28 ans, c’était vrai.

Mais à 30 ans, l’un comme l’autre ont pu constater que leur corps ne te-nait plus la route. Des graves blessures aux genoux, et ensuite, une galère sans nom pour tenter de retrouver leur niveau d’antan. Mais on ne peut pas être et avoir été, et lorsqu’on n’a jamais été un acharné du boulot, c’est d’autant plus difficile de s’y mettre à ce moment de sa carrière.

Résultat, ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes et à un âge où Tim Duncan, Kevin Garnett ou encore Kobe Bryant et Paul Pierce s’éclatent, les voici quasi contraints de prendre une retraite forcée. Triste mais fina-lement logique.

McGrady

Allen Iverson

COH / deuIl

bAsket-bAll / NbA

le sensei ernst laraque a occupé le poste de ministre des travaux publics dans le gouvernement d’Aristide II

Le président de la Fédération Haïtienne de Judo, l’ingénieur Ernst Laraque est décédé, ce vendredi 19 octobre à 3hres du matin à Boston, des suites d’une longue maladie qui l’avait amené d’abord à Cuba, puis au Canada et enfin à Boston toujours en quête de soins médicaux.

Malade depuis le début de l’année, Ernst Laraque qui a été à la fois, vice-prési-dent du Comité Olympique

Haïtien, vice-président de l’Union Panaméricaine de Judo, et président de l’Union Caribéenne de Judo, est parti 24 heures avant la fin de son mandat de vice-Président du Comité Olympique.

Interrogé sur ce que représente le départ de celui qu’on surnommait « L’homme à tout faire du judo haï-tien», le secrétaire général du Comité Olympique Haïtien, Alain Jean-Pierre avance :

« La disparition de Laraque est une grosse perte pour le sport haïtien en général, et pour le judo en parti-culier. Je n’ai pas l’habitude de faire des éloges pour quelqu’un, cependant

je dois dire que j’ai eu la chance de côtoyer Mr Laraque pendant 18 ans et je dois dire que c’était quelqu’un de très passionné qui aimait son travail et qui s’est sacrifié pour apporter sa contribution au développement du sport.

Laraque est parti à la veille des élections au niveau du Comité Olym-pique Haïtien. Comment interprétez-vous ça Mr Jean-Pierre?

« Laraque est parti à la veille de la dernière journée de son mandat, c’est peut-être un signe de sa conscience rectiligne. Il nous avait signifié que, vu l’état de sa santé, ce serait son dernier

mandat. Il a donc peut-être attendu la fin de ce mandat pour partir avec la conscience tranquille et le sentiment du devoir accompli », a répondu le président de la Fédération Haïtienne d’Athlétisme Amateur.

« Le monde sportif en général (haïtien et international) a perdu un promoteur hors pair. J’ai eu la chance de travailler avec lui. J’ai découvert un homme passionné de ce qu’il faisait. Il a porté le judo au pinacle, emmené des jeunes aux Jeux Olympiques et à la consécration suprême. Personne ne peut remplacer Ernst. Nous pouvons seulement poursuivre son œuvre, ses

idéaux et réussir là où il n’a pas pu emmener le judo et le sport à travers le COH », a, de son côté, révélé sur le net, l’ancien trésorier de la Fédération Haïtienne de Volley-ball et ex-diri-geant de la Fédération Haïtienne de Judo, Alfred Métellus.

Père d’Ernst Laraque Junior qui a longtemps représenté Haïti dans la catégorie des 73 kg, Ernst Laraque a présidé pendant longtemps la Fédé-ration Haïtienne de Judo. « Pour le bonheur des uns et le malheur des autres », apprend-t-on dans le milieu du judo. Pour certains, il aura été à l’origine d’une certaine division cla-nique qui a fait beaucoup de mal au judo haïtien, alors que pour d’autres, sous sa présidence le judo haïtien a réalisé ses plus grands exploits sur la

ernst laraque . Alain Jean-Pierre a dit de lui « le monde sportif a perdu un promoteur hors pair.

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Samedi 20 octobre 20126

En s’imposant 2-0 aux dépens des Perles Noires jeudi au stade Sylvio Cator en match avancé comptant pour la 5e journée

du championnat national de football féminin de D1 dans le groupe Nord, Valentina demeure l’unique forma-tion invaincue et ayant fait le plein de points dans la compétition. Après avoir été détrôné en 2011 par les Ti-gresses et Essentiel, les championnes 2008, 2009 et 2010 paraissent vouloir reconquérir leur trône.

Un doublé de Manoucheka Pierre-Louis, en seconde période, a permis à Valentina de s’imposer 2-0 jeudi, au stade Sylvio Cator, aux dépens des Perles Noires en match avancé comp-tant pour la 5e journée de la série aller du groupe Nord. Les grands perdants de la saison dernière retrouvent une partie de leur santé.

Contre les Perles Noires pourtant, les choses n’ont pas été faciles. Pire, Perles Noires s’est même servi de cette rencontre pour faire sentir à tout le monde qu’elle sera l’adversaire à battre dans les années à venir. Sans Ayana mais avec Adeline Saint-Ilmond en pointe, Valentina alignait une de ses formations types. Pourtant, les joueuses de Perles Noires lui ont posé de sérieux problèmes. Bien campées tactiquement, le petit poucet de la compétition a beaucoup gêné son ad-versaire. Hormis un tir de toute beauté de Gina Coutard qui s’est écrasé sur la barre transversale, les attaquantes

de Valentina n’ont jamais pu cadrer leur tir durant la première période. Par contre, si leur portière n’avait pas sorti le grand jeu, elles auraient pu rentrer aux vestiaires avec un but de retard. Mais, sur le lob tenté par l’attaquante des Perles Noires, Immacula a sorti un arrêt de classe pour détourner la balle en corner. Ouf, les fans de Valentina ont eu chaud. Le score était blanc à la mi-temps.

Ce score blanc a longtemps per-duré en seconde période. Il a fallu un penalty à environ vingt minutes de la fin pour permettre à Manoucheka de violer enfin la cage de la formation des Perles Noires. Et quand quelques minutes plus tard, elle parvient à anti-ciper sur son garde de corps et profiter d’une tuile de la portière adverse sur une sortie en catastrophe pour mar-quer dans les buts vides, les fans de Valentina pouvaient enfin exulter. La 5e victoire en autant de matches disputés était au bout de la rencon-tre. Cependant, l’avertissement est là. Après avoir mené aux dépens des Tigresses, fait des misères à l’Aigle Brillant avant de poser de sérieux problèmes à Valentina, il ne fait plus de doute que la saison prochaine, Perles Noires sera un adversaire de poids qui pourra jouer dans la cour des grands.

Programme de la 5e journée dans les 2 groupes

Groupes Sud

Vendredi 19 octobre 2012Stade Sylvio CatorAmazones – Olympia des CayesEssentiel vs AFSCARGroupe NordJeudi 18 octobreValentina vs Perles Noires 2-0Vendredi 19 octobre 2012Parc Saint-VictorJongleuses du Cap-Haïtien vs

Aigle BrillantParc levelt Jongleuses de Saint-Marc vs AS

Tigresses

Classement Groupe sud1 – Essentiel 7 pts2 – Anacaona 7 pts3 – Olympia des Cayes 7 pts4 – AFSCAR 5 pts5 - Amazones 5 pts6 – Aigle d’Or (abandon)Groupe Nord1- Valentina 15 pts 2- Tigresses 9 pts pour 4 mat-

ches3- Perles Noires 7 pts pour 5

matches4- Aigle Brillant 4 pts pour 4

matches5- Jongleuses de Saint-Marc 1

pt6- Jongleuses du Cap-Haïtien 1

pt

Enock Néré/[email protected] twitter : @nenock

Valentina fait le plein

Le Valencia se déplacera diman-che sur la pelouse de l’Aigle Noir pour disputer la première de ses 4 balles de match pour l’obten-

tion du premier titre de champion national de D1 de son histoire. Avec 4 matches à disputer 9 points d’avance sur le Baltimore et 12 sur le Tempête, les Léoganais disposent donc de 4 bal-les de match pour l’obtention du point du sacre et joueront dès dimanche dans une ambiance de fête.

Le stade Sylvio Cator pourrait devenir le théâtre du premier sacre du Valencia de Léogâne, dimanche. Les Léogânais viendront y défier l’Aigle Noir du Bel-Air avec l’obligation pour les Belairiens de s’imposer s’ils veulent différer le sacre des coéquipiers de Géraldy Joseph.

Pour cette rencontre, le leader bénéficiera du retour de l’unique joueur ayant réalisé 4 doublés au cours de la saison. Il s’agit de Walson Augustin. Blessé lors du déplacement de la sélection nationale haïtienne en Guyane Française en septembre der-nier, l’homme qui ne marque que par doublé en championnat cette saison n’a plus rejoué depuis. Une situation qui n’avait pourtant pas nui au Valen-cia, car, entre-temps, Emerson Michel

a inscrit près d’une demi-douzaine de doublés, et Géraldy Joseph est devenu régulier comme un métronome. De quoi placer l’entraîneur du club dans l’embarras, le mielleur choix pouvant le propulser en décembre dès la fin d’octobre.

L’Aigle Noir pourrait, quant à lui, profiter d’un sursaut d’orgueil de son buteur Wedson Anselme qui n’a marqué qu’une seule fois en dix matches disputés. Face au FICA lors de la 29e journée du championnat national (7e journée depuis le début des play offs), c’est Ronald Baptiste, l’ancien jeune prodige de l’Opération 2006, qui avait trouvé la faille dans la défense de l’équipe adverse d’un plat du pied droit, imparable. L’Aigle Noir n’avait pu faire mieux qu’un nul 1-1. Même s’il parvenait à rééditer cet exploit devant le Valencia, il faudra que d’autres retrouvent leur adresse devant les buts adverses pour retarder le sacré du Valencia. De quoi promet-tre du beau spectacle au stade Sylvio Cator dimanche.

L’America sur la pelouse du Bal-timore

Tout en souhaitant que l’Aigle Noir parvienne à stopper le Valencia, le Baltimore de Saint-Marc accueillera

dimanche l’America des Cayes avec l’ambition de mater les « rouge » en vue de continuer à nourrir l’illusion de remporter la compétition. « Tant que le Valencia n’est pas mathé-matiquement champion, le titre est encore jouable », souligne-t-on dans l’entourage du club. Mais, voilà, la destinée du Baltimore n’est plus entre ses mains depuis longtemps. Il lui faut compter sur une victoire de l’Aigle Noir dimanche, sur deux victoires face au Tempête avant de finir lui-même le travail lors de la 31e journée du championnat national. Une espérance qui repose trop sur le hasard, car on voit mal ce Valencia perdre 4 fois, sans parvenir à grappiller le petit point qui lui manque.

Tempête pour nourrir l’espoirLe Tempête se déplacera au Cap-

Haïtien avec l’espoir de rester dans la course pour le titre de champion national de D1 à l’issue de la saison. Le Tempête qui compte 4 matches à jouer dont deux contre le leader peut encore mathématiquement remporter le titre de champion national. Ce-pendant, il faudrait le concours d’un curieux hasard. Son unique avantage repose sur le fait qu’il aura le Valencia comme unique concurrent direct à

affronter. Et chaque fois, ce sera dans une finale palpitante où il lui faudra réussir le match parfait. Pour rempor-ter cette série de 4 matches parfaits, tout en espérant que le Baltimore et l’Aigle Noir parviennent eux aussi à battre le Valencia, le Tempête est dans l’obligation de gagner dès dimanche prochain au parc Saint-Victor.

Et pour le maintien ?Dans la course au maintien, le

Violette défiera samedi le Don Bosco avec l’ambition de renouer avec la victoire. En cas de victoire, le Violette sera presque assuré de rester en D1 en attendant de partir à la recherche d’un billet pour le super 8. En cas de défaite, le Violette compliquera sa situation d’autant que le Don Bosco est sous la menace de l’AS Mirebalais, qui revient en trombe.

Le Victory accueillera le Cavaly vendredi avec l’ambition lui aussi d’assurer sa place en première division en attendant de partir à la recherche d’un billet en super 8. Quant aux Mirebalaisiens, ils accueillent l’AS Capoise dimanche avec l’ambition de rester dans la course pour une place parmi l’élite.

Enock Néré/[email protected] twitter : @nenock

Championnat national de d1 : 30e journée (8e journée play offs)

Sur un air de rara

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

A quoi bon voter ?Les élections pour le renouvelle-

ment des membres du comité exé-cutif du comité olympique haïtien doivent avoir lieu ce samedi.

Précédées de l’assemblée géné-rale du COH, elles répondent à un devoir d’application des statuts de cette instance qui régit le fonction-nement des fédérations et associa-tions sportives nationales.

En réalité, chaque fédération ou association affiliée au COH évolue de par elle-même, le plus souvent incapable de joindre les deux bouts pour son simple fonctionnement.

Pourquoi le comité olympique haïtien n’a pas bonne presse auprès des dirigeants des associations sou-vent appelés à la rescousse pour donner au COH sa légitimité qui assure sa pérénité ?

Une partie de la réponse à cette question fondamentale se trouve dans une rumeur qui circule depuis quelque temps. Quelques millions de gourdes d’aide latérale via les donateurs habituels, dont la Solidarité olympique, se seraient évanouies .

Le COH n’ayant de comptes à rendre qu’à lui-même depuis belle lurette sur certains dossiers d’aide, aucun éclaircissement n’a été ap-porté. On comprend la banalisation du vote de samedi.

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Samedi 20 octobre 2012 7

CE QUE JE PENSERAymOND JEAN-LOUIS

Cristiano Ronaldo a franchi mardi une marche de plus vers un statut de légende qui lui semble promis, en jouant sa

100e rencontre internationale avec l’équipe du Portugal à l’occasion du match de qualifications pour le Mon-dial-2014 face à l’Irlande du Nord.

Avant l’attaquant vedette du Real Madrid, seuls Fernando Couto (110 capes) et l’incontournable Luis Figo (127) avaient atteint la centaine de matches sous le maillot de la Selecçao. Mais ses aînés avaient alors dépassé la trentaine, tandis que Ronaldo réalise l’exploit à tout juste 27 ans.

“C’est une preuve de ses qualités et de son énorme envie de représen-ter le Portugal”, a estimé Figo, chef de file de la “génération en or” du football lusitanien, prédécesseur de Ronaldo au poste de capitaine et N.7 de la sélection nationale.

Comme un signe prémonitoire, c’est en remplaçant Figo lors d’un amical contre le Kazakhstan que Ronaldo a fait ses débuts avec la Se-lecçao, le 20 août 2003.

Son premier grand tournoi inter-national, l’Euro-2004, organisé par le Portugal, lui a donné l’occasion de se faire une place dans l’équipe type et de marquer son premier but en rouge et vert, lors de la rencontre inaugurale remportée par la Grèce.

Avec les 37 buts qu’il compte aujourd’hui, “CR7” menace égale-ment les records des plus grands ar-tilleurs de son pays: le célèbre Eusébio

des années 1960 (41 buts) et le très efficace Pedro Pauleta (47).

Mais, depuis les larmes versées par le jeune Cristiano à l’issue de cette finale perdue en 2004, encore face à la Grèce, la star planétaire qu’il est devenu n’a toujours pas de trophée international pour parfaire son enviable palmarès en club.Arrivée à maturité

Le natif de l’île de Madère a d’ailleurs eu du mal à asseoir son leadership suite à la retraite inter-nationale du charismatique Figo, en 2006, car il a longtemps souffert des comparaisons avec l’ailier formé comme lui au Sporting Portugal et devenu avant lui un “galactique” au Real Madrid.

Pour ses détracteurs, Ronaldo serait trop souvent trahi par son individualisme, ses nerfs ou sa mé-diatisation à outrance. Et les fans, qui soupiraient devant ses succès au Manchester United puis au Real Madrid, étaient souvent déçus par ses performances en demi-teinte avec le Portugal.

Après la finale de l’Euro-2004 et une quatrième place au Mondial de 2006, Ronaldo et les siens ont enchaîné les campagnes de qualifi-cation laborieuses et des tournois peu brillants.

Attendu de pied ferme à l’Euro-2012, le capitaine portugais s’est finalement montré à la hauteur des attentes en portant son équipe en demi-finale, avant de tomber aux

pieds de l’Espagne. Son doublé face aux Pays-Bas et son but décisif contre la République tchèque auront marqué certainement marqué le tournoi.

Pourtant, la route vers le Brésil, pays-hôte du Mondial-2014, semble à nouveau semée d’embuches pour les Portugais, battus vendredi en Russie (1-0) malgré leur domination. Fébrile, puis écoeuré, Ronaldo n’a donné qu’une pâle image du joueur

Cristiano Ronaldo, un capitaine déjà centenaire

hors-norme qui, quelques jours plus tôt avec le Real, avait marqué un doublé à Barcelone.

“Mardi, je ferai mon 100e match international auprès de notre public et je n’aurai que la victoire à l’esprit”, a-t-il assuré sur sa page Facebook, appelant le public à remplir le stade du Dragon à Porto (nord) pour célébrer l’occasion.

S’il est toujours aussi efficace avec son club, le FC Barcelone, Lionel Messi semble avoir tourné la page en 2012 de son

inefficacité en équipe d’Argentine. Devenu capitaine de l’Albiceleste, le triple Ballon d’Or a à sa portée un record qui semblait inatteignable : les 75 buts inscrits en une année par le légendaire Pelé en 1959.

Parler de Lionel Messi c’est aller dans des territoires souvent inexplorés dans le monde du football. Le petit Argentin joue avec les records avec la même aisance qu’avec le ballon et, saison après saison, il repousse les frontières du possible.

Son prochain objectif est de battre un record mythique, détenu depuis plus de cinq décennies par le Roi Pelé. Le phénomène brésilien avait réussi à marquer 75 buts tout au long de l’année 1959. En signant le but vic-torieux de l’Argentine face au Chili, mardi dernier (2-1), Lionel Messi a inscrit son 68e but depuis le début de l’année 2012, loin devant les 60 buts qu’il avait marqués en 2010, sa meilleure année personnelle.

Sur ses 68 réalisations de l’année

en cours, l’Argentin en a inscrit 56 pour son club, le Barça, et 12 avec l’équipe d’Argentine. Ce sont d’ailleurs ses progrès en sélection qui expliquent largement ces bonnes performances, au point d’avoir atteint cette semaine les 31 buts avec l’équipe nationale, à trois longueurs seulement du total (34 buts) réussi par l’autre grand mythe du football argentin, Diego Maradona. Un

Messi sur les traces de Pelé

record qui pourrait tomber dès le 14 novembre prochain, à l’occasion du match amical qui opposera l’Argentine à l’Arabie Saoudite.

Une année 2012 fasteMais c’est un autre record que

suivent les statisticiens du football, celui de Pelé, largement à la portée du génie argentin. Les sept buts qui

le séparent de la marque établie en 1959 semblent en effet peu de chose à deux mois de la fin de l’année.

D’autant que Messi a largement amélioré son efficacité. Si en 2010 sa moyenne par match n’était « que » de 0.88 but, il tourne désormais à 1.4 but par match. Incroyable…

L’année 2012 semble donc bien partie pour devenir une cuvée excep-tionnelle dans la carrière de l’encore jeune buteur argentin. A 25 ans, Lio-nel Messi s’apprête aussi en effet à devenir papa, son premier enfant, un garçon prénommé Thiago, fruit de son union avec Antonella, sa fian-cée de toujours, étant attendu pour les premiers jours de novembre. Et pour couronner le tout, Lionel Messi pourrait être le 7 janvier prochain le premier footballeur à remporter un quatrième Ballon d’Or.

Il ne lui manquerait plus alors qu’un seul grand objectif dont tout footballeur rêve : gagner la Coupe du monde. Un défi qui sera sans doute à la portée de l’Argentine pour peu que Messi continue en 2014 à tourner à ce rythme de folie…

Alejandro Valente

Page 8: Messi sur les traces de Pelé

8 20 octobre 2012No 728

Article 17

Voyager en avion est l’un des moyens les plus utili-sés par les insulaires haïtiens, il est donc important de savoir comment se comporter.

Une fois en salle d’embarquement, du moment que les hauts parleurs invitent les passagers à se préparer pour le départ, on ne se bouscule pas pour passer en premier pour deux raisons :

• Une place vous est certes réservée dans l’avion.

• À ce niveau, il ne partira pas sans vous.

De nos jours pour réduire les comportements indis-ciplinés, les responsables invitent les passagers à bords par groupe alphabétique. Ainsi, on se met en ligne, et pour un service plus efficace, on tient á portée ses papiers pour les dernières vérifications.

Une fois á l’intérieur de l’appareil, on se dirige vers son siège, on case son bagage à main et on s’assoit pour faciliter l’accès aux autres voyageurs. Ce n’est pas le moment d’aller blaguer avec une connaissance, il se pourrait que vous déteniez la place de quelqu’un, puis-que tout le monde n’a pas encore pris place.

Une fois assise, on met sa ceinture de sécurité com-me préconisé et on suit les consignes au démarrage. Une fois l’avion décollé, il est permit de s’accommoder en inclinant son siège. Cependant, on ne penche pas son siège démesurément, sans s’assurer qu’on ne gêne pas son voisin à l’arrière.

On utilise son cellulaire dans les limites du permis. Mais, une fois que les responsables à bords avisent de l’éteindre, on le fait docilement et sans qu’ils soient obli-gés de vous faire des remontrances à ce sujet.

Il est important de bien se tenir et de ne pas poser son bras sur l’accoudoir du voyageur voisin au risque de le gêner. Si par mégarde, on le heurte, on s’empresse de s’excuser.

COMPORTEMENT EN AVION

Compte tenu de l’exigüité des lieux, il est permit de s’amuser, mais sans déranger les autres. À savoir qu’on ne monopolise pas l’espace commun par des blagues bruyantes ou parfois mal seyantes.

Les indiscrétions (jeter un regard sur la lecture du voisin par exemple) ne sont non plus pas tolérées.

Au moment du repas on ne peut se rendre aux toi-lettes, vu l’espace réduit des couloirs. On attend que les hôtes terminent le service.

On mange sans salir l’espace et au rythme de tous. On évite de trop se prélasser avec son met puisque les hôtes doivent repasser pour desservir. Il faudrait bien que vous ayez terminé á leur retour.

Une malle qui n’arrive pas à destination est une grande contrarié. En remplissant le formulaire à ce sujet, sachez plutôt que vous avez droit á des dédomma-gements. Faites plutôt valoir ces droits, mais évitez les

tons orageux qui n’amènent le plus souvent pas à bon port. La malle n’est pas arrivée et ne viendra que par le prochain vol.

BONNES MANIERES• On voyage toujours avec un nécessaire de voyage,

car un inconvénient peut toujours surgir. On place cette petite malle dans le casier qui vous correspond pour éviter des problèmes avec les autres voyageurs.

• Un voyageur ne fume en avion. Lors des longs voyages il est permit se déchausser discrètement, mais si on doit se rendre aux toilettes par exemple, on remet ses chaussures.

• Si un malaise survient et qu’on occupe un siège intérieur on peut toujours poliment demander á son voisin de changer de place afin de se rendre aux toilet-tes sans souvent le déranger. De toute façon, en cas d’urgence, sachez qu’il y a des sachets de soulagement au dos du siège qui précède.

• Il arrive parfois qu’á force d’être trop coincer qu’on puisse couder ou frapper les gens. Il faut s’empresser de s’excuser rapidement. Un sourire sincère accompagnant ce geste rétablit les humeurs.

• Attendez que l’avion soit complètement arrêté pour enlever la ceinture de sécurité. On se met debout quand l’avion est complètement stationnée et quand la porte est ouverte. On ne se bouscule pas, mais on fait preuve de discipline en donnant la meilleure image de soi même.

LE SAVIEZ-VOUS?Saviez vous qu’après l’atterris-

sage, on peut selon ses croyan-ces personnellement remercier Dieu. Cependant, une salve d’ap-plaudissements est une note chaleureuse qui réchauffe le cœur de ceux qui vous ont reçu á bord et qui ont donné le meilleur d’eux même durant la traversée.

Ce n’est pas obligatoire puisque certains diront qu’ils ne font que leur boulot, c’est simplement une marque de politesse supplémentaire.

Il en est de même qu’en sortant de l’avion, un sourire et une inclinaison de la tête envers ceux qui se tiennent à la porte de débarquement est un grand signe de remerciement.

Prochaine rubrique: la chemise

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