Medilor info novembre 2014

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MEDILOR info EDITORIAL MEDILOR INFO N°15 NOVEMBRE 2015 Le 15 décembre alors que Quintessence donnait un concert en l’église SAINT MAR- TIN à METZ au profit de notre association, MEDILOR fêtait ses 23 ans. 23 années au service des populations les plus démunies. A l’étranger, suite à des tremblements de terre faisant plusieurs milliers de victimes, décédées, blessées ou sans abris mais présentant de nombreux symptômes liés au froid, à la mal nutrition et au stress et lors de conflit en ex Yougoslavie ou au Rwanda. Des milliers d’heures passées sur le terrain loin de leur famille et logés dans des conditions précaires les médecins, infirmières et logisticiens travaillent sans relâche pour soigner un maximum de personnes pendant parfois des périodes courtes. Tous sont bénévoles et prennent sur leurs congés pour partir en mission.

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EDITORIAL MEDILOR INFO N°15 NOVEMBRE 2015

Le 15 décembre alors que Quintessence donnait un concert en l’église SAINT MAR-TIN à METZ au profit de notre association, MEDILOR fêtait ses 23 ans.

23 années au service des populations les plus démunies. A l’étranger, suite à des tremblements de terre faisant plusieurs milliers de victimes, décédées, blessées ou sans abris mais présentant de nombreux symptômes liés au froid, à la mal nutrition et au stress et lors de conflit en ex Yougoslavie ou au Rwanda.

Des milliers d’heures passées sur le terrain loin de leur famille et logés dans des conditions précaires les médecins, infirmières et logisticiens travaillent sans relâche pour soigner un maximum de personnes pendant parfois des périodes courtes.

Tous sont bénévoles et prennent sur leurs congés pour partir en mission.

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Pour l’année 2013, 3 ans après le tremblement de terre en HAITI, MEDILOR décide en partenariat avec l’ONG PHILADELPHIE d’apporter assistance aux médecins mal-gaches à BEKODOKA au nord-ouest de TANANARIVE et à MANAKARA au sud de la capitale. Cette mission va durer 20 jours environ.

Dès le retour MEDILOR est sollicitée pour apporter son aide à la population philippine touchée par le typhon Yolanda. Mission qui durera une quinzaine de jours en partie en soutien à nos amis de secouristes sans frontières.

Pour cette mission nous avons pu à nouveau compter sur le soutien de la REGION LORRAINE et sur de nombreux dons de particuliers, d’entreprises comme E.FLUID et le Rotary club de Metz.

Je profite de cet éditorial pour remercier le plus chaleureusement possible tous nos généreux donateurs sans lesquels rien ne serait possible.

(Quintessence est un groupe vocal qui donne des concerts dans la région messine)

Christian REGNIER Président de MEDILOR

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MADAGASCAR Octobre 2013...

Vous connaissez Madagascar, cette ancienne colonie française aussi grande que la France et le Benelux réunis, dans l’océan indien entre l’Afrique, le Mozambique, et la REUNION et pourtant on en parle peu.

Elle compte 22 millions d’habitants, dont une majorité vit sous le seuil de pauvreté avec moins d’un euro par jour.

Après des semaines de discussion pour savoir qui nous allions aider en 2013, le ha-sard, le réseau d’amis et de connaissance des uns et des autres, nous font rencontrer Guy, un dentiste alsacien qui œuvre sur l’ile de STE MARIE à l’Est de la grande Ile.Nous le rencontrons à STRASBOURG.

Puis nous entrons en relations avec Éric, responsable de l’ONG PHILADELPHIE à TANANARIVE.Tous les moyens sont bons pour communiquer de SKYPE en passant par les mails ou le téléphone.

Le projet prend forme. Mais avant de vous raconter notre mission, je vous dis deux mots sur PHILADELPHIE, son responsable et sa femme. Éric et Isabelle LAGACHE sont à Madagascar depuis plus de quatorze ans et œuvrent pour nourrir, éduquer et soigner les malgaches qui sont le peuple le plus pauvre au monde au même titre que les haïtiens que nous avons aidés en 2010 lors du terrible tremblement de terre qui a ravagé PORT AU PRINCE.

Ils travaillent dans un quartier à 17 km de la capitale, soit 1 heure de route environs où Philadelphia concentre ses activités. Distribution de repas aux personnes âgées, qui sont marginalisées coupées du système social, mise en place de programme de récu-pération nutritionnelle, camps de jeunesse, sensibilisation à l’hygiène….

Éric s’est lancé un défi en construisant un dispensaire à BEKODOKA à 322 km de TANA soit 1h45 par les airs ou 6 à 7 jours par la route et plus de 1000 km…

C’est décidé c’est dans ce village que nous apporterons notre aide à la population.

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Il a fallu des heures et des heures de travail pour mener à bien cette mission. Une équipe de 13 personnes composera une première équipe. Une deuxième prendra le relais pour travailler au Sud- Est à MANAKARA .Un trinôme de précurseurs part pour TANA, mais le délai est trop court pour faire toute les démarches.

Arrivés à TANA nous sommes accueillis par Isabelle, Éric a pris la route avec son ca-mion pour BEKODOKA.Nous prenons possession de nos chambres dans un petit hôtel non loin de l’aéroport, le nombre d’étoiles n’y est pas affiché, je vous laisse imaginer mais c’est du luxe par rapport à ce qui nous attend dans les prochains jours.

Nous achetons les médicaments manquants et prenons possession de la commande faite par notre pharmacien. Les sommes payées sont impressionnantes souvent plu-sieurs millions… d’aryari*Le lendemain les premiers contacts avec le transitaire en douanes sont bons mais nous tombons dans la spirale infernale des arcanes du dédouanement malgache.C’est un dialogue de sourds, il manque toujours une autorisation, un inventaire, un do-cument officiel pour boucler le dossier mais notre interlocuteur M. MAMY, cadre com-mercial chez AUXIMAD, le transitaire en douane, garde le sourire. Nous sommes à MADAGASCAR. On s’arrache les cheveux, il y a toujours quelqu’un pour nous proposer de nous aider mais c’est encore pire.Jamais nous n’avions rencontré une telle situation lors des missions précédentes.Si nous ne pouvons pas sortir le matériel de la zone sous douane, l’équipe qui est prête à partir peut rester en France sans matériel nous ne pourrons jamais travailler.

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Mais il y a un début de dénouement !

Les avions de MAF sont commandés et réservés depuis plusieurs mois, nous ne pouvons plus faire marche arrière. MAF , Mission Aviation Followship est une ONG qui fonctionne avec des pilotes bénévoles qui viennent, souvent accompagnés de leur famille et vive sur l’ile pendant plu-sieurs mois. Cette ONG possède plusieurs avions dans le monde entier et transporte à prix coutant les humanitaires.

Alain restera sur place pour terminer la négociation avec Mamy Just, vous savez le transitaire en douane qui garde le sou-rire. Sa persévérance va permettre la sor-tie du matériel.

Patricia, Guy, le dentiste, Fernand le médecin malgache son fils et Emilie la jeune sage-femme, et moi embarquons dans l’avion après la pesée obligatoire. Le pilote est un professionnel et le poids ne peut excéder 1150 kg dans son avion de 9 places, le cessna caravan.Décollage immédiat en direction de Be-kodoka situé à 350KM au nord-ouest de Tananarive.La population n’a pas vue de médecin depuis bien longtemps. Aucun blanc ne vient dans cette région. Après avoir sur-vole l’ile pendant 1h30 environ et sans avoir vu un seul village nous atterrissons au milieu de nulle part sur une piste de 900 mètres qui vient d’être remise en état récemment. Il n’y a ni tour de contrôle ni aérogare. Seule une manche à air donne le minimum d’indication.

Le village est loin et en peu de temps une nuée de gamins arrive …. L’avion est déchargé et une charrette à zébu nous permettra de transporter une bonne par-tie du fret.Premier contact avec les villageois et le dispensaire en construction. Pour l’instant

il n’a ni porte ni fenêtre et le sol est en terre battue. Au premier coup de vent nous allons souffrir de la poussière rouge qui s’infiltre partout.

Éric et son camion ne sont pas arrivés. Nous apprendrons plus tard qu’il s’est embourbé plusieurs fois et mettra 11 jours pour arriver complétement exténué.

La première nuit, après une journée à transporter une partie du matériel de notre dentiste se passera dans l’hôtel du village, Hôtel sans étoiles, ou nous dormi-rons a plusieurs par lit ou ce qui nous est présentés comme salle de bains et toi-lettes ne ressemble à rien, l’eau est sale et semble être dans le tonneau bleu de-puis plusieurs semaines. Je ne parle pas des toilettes et de l’odeur…

Mais l’accueil est chaleureux !

Fernand est appelé au chevet d’une jeune mère de famille qui rencontre de sé-rieuses complications après l’accouche-ment et la naissance de son bébé. Sans l’intervention rapide et le déplacement à moto du médecin elle serait morte.

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Le lendemain nous sommes rejoints par le reste de l’équipe et Alain Avec tout le matériel sauf notre valise satellite pourtant indispensable pour nos compte rendus quotidien avec la base arrière assurée comme d’habitude par Michèle. Heureusement j’ai gardé discrètement et sans le déclarer le téléphone IRIDIUM qui nous permettra de communiquer avec la France mais aussi avec Éric. Nous sommes inquiets de ne pas le voir arrivé.

Le pilote de l’hélico, nous propose de faire des rotations entre la piste d’atter-rissage ou se trouve le fret déposé par le Cessna et le dispensaire. C’est plus ra-pide que la charrette à zébu. La rotation dure 1 minute, hors temps de charge-ment,

Le dispensaire est équipé : 3 cabinets de médecine général, 1 cabinet dentaire, 1 salle de consultation gynécologie, 1 phar-macie, plus notre cuisine, nos toilettes. L’hébergement se fera à l’extérieur dans nos toiles de tente et comble du confort, une douche est installée.

L’approvisionnement en eau se fait avec nos bidons de 20 litres portés à bout de bras. Le puits, à fleur de surface se trouve à un quart d’heure de marche.L’eau n’est pas potable. Il faudra la filtrer, puis la traiter. Ça c’est le rôle de l’équipe de logisticiens.Tâche qu’ils mèneront en experts avec toute la rigueur nécessaire. Personne ne sera malade et l’équipe au complet c’est à dire 18 personnes les quantités d’eau fournies sont donc impressionnantes. Même l’eau de la douche sera traitée.

Les consultations débuteront dès l’ins-tallation terminée. La mécanique est ro-dée. Un premier accueil est mis en place à l’entrée du dispensaire. Un infirmière et un interprète notent l’identité du patient et

les symptômes. Puis il est dirigé vers le médecin disponible, la sage-femme ou le dentiste.

Jusqu’au 13 octobre 900 patient vont être vus, des dizaine de dents arra-chées et des gencives recousues. Mal-heureusement nous devrons déplorer un décès, un homme de 40 ans qui décèdera sur la table d’auscultation. Il était en fin de vie mais cela a été une épreuve pour toute l’équipe pourtant habituée à des situations difficiles.

Éric arrive enfin. Il est ému de voir son dispensaire en pleine activité. Mais il dé-plore le vol du matériel qu’il avait entrepo-sé à l’intérieur.Quel gaillard, quel charisme et quelle force de la nature, nous avons tous beau-coup d’admiration.

Grace à son camion et à la citerne souple, nous serons dispensés de la cor-vée d’eau.Un orage de grêle nous surprend, les grêlons courent dans la brousse, le vent menace d’emporter les toiles de tentes c’est un peu la panique pour tout sécu-riser et ça va durer de longues minutes. La terre ne peut plus absorber autant de pluie…

Le lendemain tout va bien et les consul-tations reprennent. On entend les enfants qui jouent, les instruments du dentiste, l’écho doppler et le bruit d’un cœur qui bat.L’activité est intense.Chacun repart avec ses médicaments et la posologie expliquée par nos infirmières et les interprètes.Guy et Laurence arrachent parfois une di-zaine de dents. Les patients sont endor-mis localement et toutes ses interventions se font avec le maximum d’hygiène.

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Port du masque et des gants, stérilisa-tion des instruments sont obligatoires. Le plus impressionnant est la résistance à la douleur des habitants du village.

Les journées sont bien remplies mais il va falloir retourner sur la capitale. Nouvelles rotations pour embarquer tout le monde.

Dans la capitale nous sommes logés dans un petit hôtel. Même à trois par chambre c’est le grand luxe. Sauf que des petits boutons apparaissent et nous laissent supposer que nous ne sommes pas les seuls à occuper nos lits…

2 équipes sont constituées. Nous avons rencontré le Dr JORO ami de Véronique notre toubib alsacienne, il nous fera par-ticiper à la semaine de vaccination. Les infirmières vaccineront au dispensaire et dans le quartier en se rendant à domicile .

Une autre équipe travaillera chez Éric et Isabelle et là aussi plus de 150 patients seront vus.Pendant ce temps les logisticiens re-prenne leur pèlerinage vers les services de douanes et les palabres reprennent pour le retour en France.

Le 18 la relève arrive pour une mission à MANAKARA au sud-est de la capitale. Les retrouvailles sont chaleureuses. Les uns sont fatigués et heureux du travail ac-

compli, les autres tout frais impatients de commencer à travailler.

La première équipe quitte TANA en di-rection de Paris, les 3 précurseurs pren-dront l’avion le lendemain le temps de ter-miner les démarches.Partie sur MANAKARA l’équipe emme-née par Carmine le chef de mission va rencontrer des problème d’autorisation. Celle-ci ne leur sera jamais accordée. Il est décidé de replier le matériel et de ren-trer sur Tana.Isabelle et Éric mettront tout en œuvre pour que l’équipe médicale et Guy puisse travailler comme prévu jusqu’au 2 No-vembre.C’est dans le quartier d’Ambotsihiora et sur l’une des décharges que médecin et infirmière vont pouvoir travailler.

522 consultations sont comptabilisées.

Mission accomplie, partie de METZ le 3 OCTOBRE. Le retour en France se fera le 2 novembre.

Nous garderons longtemps en mémoire les images de cette mission, elle a été faite sans urgence, à froid comme on dit. Nous avons vécu des moments extraordinaires si riches d’enseignement, de convivialité. Médilor a fait preuve à nouveau de son efficacité.

Nous sommes tous prêts à repartir, nous savons que le dispensaire est presque terminé et que d’autres médecins et in-firmières ont pu bénéficier de cette struc-ture, mais nous étions les premiers.

Quelques jours plus tard, le cyclone YOLANDA détruisait une partie de l’ile de CEBU aux Philippines……

CHRISTIAN REGNIER

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Chef de mission

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PHILIPPINES Novembre 2013...

Le 3 novembre un typhon appelé HAIYAN (Yolanda) touche les Philippine dans le Pacifique face au Vietnam.Des vents avec des rafales de 315 km/h sur une minute ravagent tout sur leur passage.

Plusieurs millions de personnes sont touchées. 6200 morts et 1700 disparus sont à déplorer.

Secouristes sans frontières (SSF) avec lesquels nous avons liés des liens de coopérations sont mis en alerte.SSF demande à MEDILOR de fournir une équipe prête a partir dans les 48 heures au plus tard.Le 11 novembre : 1 médecin, 1 infirmière et un infirmier chef de mission retrouvent SSF à AMANVILLERS non loin de Metz pour un départ immédiat. Décollage de PARIS et arrivée MANILLE.

Pour cette première mission en colla-boration avec SSF l’infirmier, Carmine, responsable du trinôme médilorien a pour tâche de prospecter et prendre contact avec les autorités locales pour mettre sur pied une éventuelle intervention clas-sique de MEDILOR dans son domaine de prédilection qu’est la médecine générale d’urgence lors de catastrophes.Le groupe composé de 16 personnes est à pied d’œuvre à CEBU le 13 à 7 heures.

La ville de TACLOBAN la plus touchée est inaccessible. C’est donc sur l’ile de CEBU et les envi-rons que les secouristes vont travailler.

Sur place un contact important, la ren-contre d’un chef d’entreprise, lorrain, ins-tallé à Cebu city qui va mettre à notre disposition une partie de son personnel et de son parc de véhicules. Je peux le nommer ici tant son aide a été précieuse, Il s’agit de Vincent LAMPERT originaire de Sarreguemines.

Notre médecin et notre infirmière parti-cipent à l’intervention de SSF.Carmine prend contact avec les autorités locales.

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A la base arrière il est décidé de consti-tuer une équipe qui prendra le relais. 11 personnes dont 2 médecins et une sage-femme quitteront la France pour Ma-nille. Ils disposeront de plus d’une tonne de matériel et de 482 kg de médicaments commandés chez notre fournisseur FAR-MAMUNDI.

Le 23 novembre ils sont à pieds d’œuvre. La première équipe qui a accompagnée SSF est rentrée le 18… Cette précision a son importance dans la mesure où le matériel a dû être préparé et conditionné rapidement et je vous passe les détails des démarches administratives. Heureu-sement nous avions fait connaissance de RAPTIM une agence qui s’occupe essen-tiellement de trouver des billets d’avion pour les humanitaires et qui trouve tou-jours des places sur des vols même en dernière minute. Mais rien n’est gratuit… avec les transporteurs nationaux non plus.

Les contacts avec la bases arrières sont quotidiens et le chef de mission, Alain, le même qui était à Madagascar, fait son compte rendu.Les dégâts sont considérables, il ne reste rien. Vincent LAMPERT est toujours là pour donner un coup de main.Mais c’est avec les officiers de la SECU-RITE CIVILE de NOGENT LE ROTROU qu’ont lieu les premiers contacts. Les ren-seignements sont précieux. Les militaires nous confirment qu’il est impossible de travailler à TACLOBAN. Toutefois il y a beaucoup à faire à Bagay et Timijao.

Chaque fois ce sont des centaines de personnes qui sont auscultées et soi-gnées. Rien de spectaculaire mais tous ces gens ont tout perdu et les conditions climatiques, il fait entre 35 et 40 °, favo-risent les rhinites et les dermatoses.Une équipe se rend sur l’ile de Batayan. Peu d’humanitaires sont sur place.

Nous y retournerons plusieurs jours de suite. La traversée en ferry dure 1h30. Mais cela n’a rien avoir avec une croi-sière.Les plaies sont parfois impressionnantes, coupures dues aux tôles qui jonchent les rues ou tout simplement chute de deux roues…

L’accueil toujours chaleureux, se fait parfois dans les écoles encore debout. Le rythme est soutenu 300 consultations jours mais là c’est un maximum. Grace au prêt d’un véhicule 4x4 l’équipe peut se déplacer aisément et soigner un grand nombre de patients.

Sur ces quelques jours de travail, les délais de transport ne permettent pas de travailler effectivement plus de 6 à 7 jours, plus de 500 personnes ont été soi-gnées. Toutes pathologies confondues. 11 jours de mission pour 7 jours de travail effectif c’est peu mais nous sommes tous des bénévoles et le temps d’absence est pris sur nos congés.

Grâce au personnel de l’entreprise de V. LAMPERT les formalités douanières sont allégées. Nous ne récupèrerons tou-tefois qu’une partie du matériel en effet la compagnie aérienne refuse de trans-porter nos groupe électrogènes. Pourtant conformément à la réglementation ils sont vidés de tout carburant et l’huile a été vi-dangée. Voilà à nouveau une dépense à inscrire dans le budget.

Au retour le matériel est sale et parfois hors services les équipes de logisticiens ont pour mission la remise en état et il est nécessaire de faire un inventaire de tout ce qu’il faudra remplacer pour faire face à un nouvel appel au secours…Mais c’est notre part dite du colibri.

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Le plus important après les soins apportés c’est aussi de montrer à ces populations qui souffrent que nous ne sommes pas insensible et que nous mettrons toujours toute en œuvre pour leur apporter le réconfort qu’elles attendent.

Si cette mission a pu être mené à bien c’est aussi grâce à l’action de notre médilo-rienne parisienne et à son mari qui ont pris contact avec les ambassades et la sécurité civile sur place.

Le travail sur le terrain c’est notre choix et notre motivation mais sans la base arrière avant, pendant ou après la mission, nous ne pourrions rien faire.

Christian REGNIERPrésident de MEDILOR.

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