Marrakech, 20-25 novembre 2OO6
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1
Etude RURALSTRUCT Phase I
IMPLICATIONS STRUCTURELLES DE LA LIBERALISATION SUR
L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL
AU MALI
Marrakech, 20-25 novembre 2OO6
2
1. Repères historiques de l’évolution des politiques
2. Evolution des agrégats démo-économiques et emplois
3. Segmentation et différenciations des unités de production
4. Risques de blocages 5. Adaptations et recompositions
Plan de présentation
3
Repères historiques (1)
Etapes de construction politique du pays (1)
Trois périodes considérées: Périodes précoloniale, coloniale et de l’indépendance ;
De la colonisation à nos jours, les mêmes logiques économiques et de peuplement se poursuivent, avec des zones spécialisées de production ;
4
Repères historiques (2)
Cadre actuel: Mutations politiques majeures: démocratisation
et décentralisation ; Le Mali: État de droit, une administration
décentralisée.
Etapes de construction politique du pays (2)
5
Repères historiques (3)
La décentralisation avance, mais quelques difficultés: transfert de maîtrise d’ouvrage, cohérence entre stratégies nationales et Priorités des Collectivités, ressources humaines et financières.
Insertion économique: UEMOA, CEDEAO, UMOA, accords UE et AGOA
Etapes de construction politique du pays (3)
6
Repères historiques (4)
Plusieurs accords entre 1982 et 1990
Entreprises Publiques (PASEP) ; Secteur Agricole (PASA): OPAM et ODR ; Secteur de l’Education (PASED).
De l’ajustement à la globalisation : aperçu des principales mesures de libéralisation économique au Mali (1)
7
Repères historiques (5)
Trois grandes étapes d’ajustement et de libéralisation :
1980-1990 : programme PRMC, libéralisation totale des prix du paddy et du riz en 1990.
1990-2000 : consolidation de la libéralisation : dévaluation du franc CFA (1994), application du TEC (2000) dans les pays de l'UEMOA.
2005: nouveau mécanisme de fixation de prix d’achat du coton graine basé sur le niveau des cours mondiaux.
De l’ajustement à la globalisation : aperçu des principales mesures de libéralisation économique au Mali (2)
8
Repères historiques (6)
Changements majeurs recompositions de la structure économique ; apparition de nouveaux acteurs économiques; développement des échanges monétarisés ; différenciation des exploitations agricoles en fonction de leurs capacités.
De l’ajustement à la globalisation : aperçu des principales mesures de libéralisation économique au Mali (3)
9
Evolution des agrégats démo- économiques (1)
Evolution de la population du Mali (1) 11,42 millions d’habitants en 2004: 69 % de ruraux et 31 % d’urbains. Taux d’accroissement annuel moyen depuis 1961: 2,56%.
0
2 000 000
4 000 000
6 000 000
8 000 000
10 000 000
12 000 000
14 000 000
16 000 000
18 000 000
20 000 000
Population urbaine
Population rurale
Habitants
RPGH 1976
RPGH 1987
RPGH 1998
Sources : FAO pour 1961 - 1975 ; DNSI 1976, 1987, 1998, au-delà projections DNSI 2003 scénario II
Evolution de la population du Mali de 1961 à 2004
10
Evolution de la population du Mali (2)
Phénomènes marquants
- Très fort accroissement de la population urbaine (4,6 % par an de 1961 à 2004);
- En 1961: 8 ruraux pour 1 urbain et en 2004: 2,25 ruraux pour 1 urbain.
- Projection des tendances de la DNSI un peu moins de 20 millions hbts en 2024
Evolution des agrégats démo- économiques (2)
11
Evolution de la population du Mali (3)
Taux de croissance global de la population rurale et urbaine au Mali
Périodes 1961 - 1976 1976 - 1987 1987-1998 1998-2004*
1961-2004
2004 – 2024*
Rural 1,89% 1,11% 1,62% 1,57% 1,58% 1,41%
Urbain 5,06% 4,18% 4,16% 5,03% 4,60% 4,99%
Ensemble 2,33% 1,70% 2,23% 2,56% 2,17% 2,80% Source : calculé à partir des données FAO et DNSI (* projection DNSI), 2003
Evolution des agrégats démo- économiques (2)Evolution des agrégats démo- économiques (3)
12
Evolution de la population du Mali (4)
- Pays de forte émigration: 4 millions de maliens à l’étranger en 2001 ;
- Vagues de migration pendant les chocs (sécheresse, rébellion de nord, crise en RCI, etc.) ;
- Impact économique parfois important de l’émigration lointaine (Région de Kayes) ;
- impact social: taux de masculinité faible en milieu rural et élevé en milieu urbain.
Evolution des agrégats démo- économiques (3)Evolution des agrégats démo- économiques (4)
13
Evolution de la population du Mali (5)Evolution de quelques indicateurs de migration et d’urbanisation
Indicateurs 1976 1987 1998
Résidence hors de leur région de naissance en %
Ensemble du pays 8,2 10,4 10,8
Bamako 35,1 43,9 41,3
Taux d’urbanisation en % 16,8 21,9 27,0
Population de Bamako en % du Total de population urbaine
38,9 38,9 38,4
Nombre de villes de 10 000 hbts et plus 35 41 66
Taux de croissance naturel en % 2,5 3,7 3,9
Taux de migration nette en % - -1,1 -0,5*
Evolution des agrégats démo- économiques (4)Evolution des agrégats démo- économiques (5)
14
Evolution des agrégats démo- économiques (1)
Evolution de la population du Mali (6)- Fortes proportions de jeunes en 1998: 56,8% a moins de 20 ans- Milieu rural: 48% de moins de 15 ans et 46% de 15-59 ans- Milieu urbain: 43% de moins de 15 ans et 53% de 15-59 ans
1800000 1200000 600000 0 600000 1200000 1800000
0-4
5-9
10-14
15-19
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
60-64
65-69
70-74
75 et +
1987 2005 2024
Hommes
Femmes
Evolution des agrégats démo- économiques (6)
15
Evolution des agrégats démo- économiques (1)
Evolution de la population du Mali (7)- Taux net de dépendance (inactifs supportés par actifs)
élevé au Mali mais en baisse: 182% en 1976 à 93% en 1998, plus élevé en milieu urbain (179%) qu’en milieu rural (72%) en 1998 beaucoup de personnes capables de travailler, trouvent une occupation en milieu rural.
- Taux d’inactivité élevé (40,4%) au Mali des 25-54 ans difficultés de l’économie à créer des emplois et niveau élevé de pauvreté.
Evolution des agrégats démo- économiques (7)
16
Evolution des agrégats démo- économiques (1)
Evolution de la population du Mali (8)
- Arrivée toujours croissante de jeunes de 15 ans sur le marché du travail: 145 000 en 1987, 210 000 en 2004 et 450 000 en 2024; vs nombre restreint de personnes âgées sortant de la population active besoin important de création d’emplois: solde entrants/sortants de 15-59 ans de 100 000 personnes supplémentaires en 1998 et 230 000 en 2014.
Evolution des agrégats démo- économiques (8)
17
Evolution des agrégats démo- économiques (1)
Evolution de la population du Mali (9) Figure : Evolution du solde annuel des entrants/sortants
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019
2021
2023
Total
Urbain
Rural
Solde entrants/sortants de la classe 15-59 Nbre de personne
ss
Evolution des agrégats démo- économiques (9)
18
Evolution des agrégats démo- économiques (2)
Evolution du produit intérieur brut et place du
secteur primaire (1)
Dimunition de la Part de la valeur ajoutée du secteur agricole dans le PIB: de 38% en 1980-87 à 34,3% en 2001-2004 ;
Taux moyen de croissance du PIB: 3,7% de 1980 à 2004 ;
Croissance moindre du secteur sur la période 1980 à 1993 (avant dévaluation) ;
Reprise de la croissance de 1994 à 2004.
Evolution des agrégats démo- économiques (10)
19
Evolution des agrégats démo- économiques (2)
Evolution du produit intérieur brut et place dusecteur primaire (2)
Part de la valeur ajoutée du secteur primaire dans le PIB, base 1987
Années 1980-87 1988-93 1994-00 2001-2004
PIB moyen 570 462 716 348 901 378 1 185 405
Taux de croissance du PIB (%) 2,2 2,2 4,7 4,2
VA secteur primaire 216 130 287 083 344 816 406 507
Taux de croissance VA secteur primaire (%) 0,5 0,6 2,5 3,0
Contribution VA secteur primaire au PIB (%) 37,9 40,1 38,3 34,3 Source : DNSI adapté par Gagnon 2005
Evolution des agrégats démo- économiques (11)
20
Evolution des agrégats démo- économiques(2)
Evolution du produit intérieur brut et place dusecteur primaire (3)
Evolution de la valeur ajoutée du secteur agricole dans le PIB Valeur ajoutée du secteur agricole dans le PIB
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1980-87 1988-93 1994-00 2001-2004
Mil
lia
rds
Années
PIB moyen
VA agriculture
Evolution des agrégats démo- économiques (12)
21
Evolution des agrégats démo- économiques (2)
Evolution du produit intérieur brut et place dusecteur primaire (4) Evolution du taux de croissance du PIB et de la valeur ajoutée du secteur primaire
Taux de croissance du PIB et de la valeur ajoutée du secteur agricole (1980-2004)
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
1980-87 1988-93 1994-00 2001-2004 1980-2004
Années
PIB
VA agriculture
Evolution des agrégats démo- économiques (13)
22
Evolution des agrégats démo- économiques (2)
Evolution du produit intérieur brut et place dusecteur primaire (5) Croissance VAA moins vite que celle du PIB : le riz et le coton ont untaux de croissance de la valeur ajoutée nettement plus élevé que celui du PIB(1980-2004) Taux de croissance de la valeur ajoutée des principales branches d’activité du secteur agricole, période 1980-2004
Année 1980-87 1988-93 1994-00 2001-2004 1980-04
Cultures vivrières 7,4 2,2 1,1 4,1 3,0
Riz 9,9 8,7 9,4 0,0 9,3
Coton 10,6 0,1 -0,2 4,4 6,3
Divers* -3,0 -3,2 0,6 0,2 2,9
Élevage -7,0 2,5 2,3 3,3 2,2
Pêche -5,9 -1,4 1,2 1,4 0,3
Sylviculture 1,8 3,0 2,9 2,9 2,9
Taux de croissance VA secteur primaire
(%) 0,5 0,6 2,5 3,0 3,2
Taux de croissance du PIB (%) 2,2 2,2 4,7 4,2 3,7 Source : Gagnon 2005 sur la base des données de la DNSI
Evolution des agrégats démo- économiques (14)
23
Evolution des agrégats démo- conomiques (2)
Evolution du produit intérieur brut et place du
secteur primaire (6) Contribution à la valeur ajoutée du secteur agricole par branche d’activité
Année 1980-87 1988-93 1994-00 2001-2004
Total VA secteur agricole (En
millions de FCFA) 216 180 287 135 344 869 406 562
Cultures vivrières (%) 35,8 39,3 35,2 33,0
Riz (%) 4,3 7,4 10,4 12,3
Coton (%) 5,1 6,6 7,9 8,8
Divers (%) 2,6 3,3 10,6 8,8
Elevage (%) 34,5 28,6 28,6 28,7
Pêche (%) 4,7 3,3 3,0 2,7
Sylvicultu (%)re 13,0 11,6 12,1 12,0 Source : DNSI
Evolution des agrégats démo- économiques (15)
24
Evolution des agrégats démo- économiques (3)
Structure commerce extérieur – insertionInternationale (1)
dépendance vis-à-vis de quelques produits de base et de matières premières pour ses exportations ;
dépendance des produits manufacturés pour les importations
les termes de l’échange régressent d’1% entre 1995 et 2002.
Evolution des agrégats démo- économiques (16)
25
Evolution des agrégats démo- économiques (3)
Structure commerce extérieur – insertionInternationale (2)
croissance rapide des importations (investissements dans les mines et infrastructures, pétrole, produits alimentaires) de 1990 à 2001 ;
progression plus lente des exportations (coton, or, bétail) de 1990 à 2001.
balance commerciale négative
Evolution des agrégats démo- économiques (17)
26
Evolution des agrégats démo- économiques (3)
Structure commerce extérieur – insertionInternationale (3)
balance alimentaire déficitaire: recettes d’exportations inférieures aux importations des intrants agricoles et des produits alimentaires (farine de blé et pâtes alimentaires, lait et produits laitiers, sucre et huile, etc.).
Evolution des agrégats démo- économiques (18)
27
Evolution des agrégats démo- économiques (3)Evolution des agrégats
démo- économiques (19)Structure commerce extérieur – insertion internationale (4) Evolution de la balance commerciale du Mali
0
100
200
300
400
500
600
700
800
Exportations FOB
Importations CAF
En milliards de Fca
Balance commerciale
-250
-200
-150
-100
-50
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
En millirads de Fcfa
Source : DNSI et BCEAO (2004 et 2005 sont des données provisoires)
28
Evolution des agrégats démo- économiques (3)
Structure commerce extérieur - insertion internationale (5)
Evolution des importations alimentaires (milliards FCFA)
1997 1998 1999 2000 2001 2002
Produits alim. d’origine animale 12,704 16,316 17,997 12,789 11,639 8,155
Produits alim. d’origine végétale 18,929 31,811 25,923 20,050 24,830 34,765
Produits des industries alimentaires 29,658 39,642 37,750 38,133 57,421 60,766
Autres 7,036 11,951 7,756 6,400 9,461 11,132
Total 68,326 99,720 89,426 77,372 103,351 114,818
Dont : Lait Céréales Préparations farines/céréales Produits minoterie Sucre
11,291 9,332
11,445 3,577
14,702
15,180 18,185 1,763 7,058
18,530
15,470 15,654 1,806 6,296
16,947
11,408 10,217 4,170 4,239
12,248
10,497 15,693 9,806 3,071
23,530
7,574
27,106 12,466 6,562
19,861
Source : DNSI
Evolution des agrégats démo- économiques (20)
29
Segmentation et différenciations des unités de
production (1)Zone cotonnière (1)
Types d’exploitations agricoles
Type A : équipement complet (≥ 2 charrues, 1 multic, 1 semoir, 1 charrette et 4 bœufs de labour) et plus de 10 bovins ;
Type B : au moins 1 paire de bœufs et 1 unité de culture attelée, moins de 10 bovins ;
Type C : équipement incomplet pour la culture attelée ;
Type D : non équipé.
30
Segmentation et différenciations des unités de
production (2)Zone cotonnière (2)Types d’exploitations agricoles
Année Types % d’EAF
par type
Population
moyenne
Superficie
moyenne (ha)
Superfin. en
coton (ha) Charrues
Bœufs de
labour
Type A 0,20 26,00 16,83 4,81 1,97 5,60
Type B 0,52 12,70 8,78 2,16 1,09 2,50
Type C 0,12 8,40 4,91 1,28 0,51 0,80 1994
Type D 0,16 6,20 3,94 0,97 0,07 0,10
Type A 0,24 27,55 17,53 5,89 2,44 6,59
Type B 0,54 15,15 9,47 2,87 1,26 2,93
Type C 0,10 10,65 5,88 1,54 0,80 0,61 2003
Type D 0,13 7,97 3,80 1,17 0,00 0,00 Source : adapté des annuaires statistiques du Suivi Evaluation de la CMDT
Evolution des exploitations agricoles selon les types
31
Segmentation et différenciations des unités
de productionZone Office du Niger (1)
Typologie des exploitations agricoles
Forte différenciation des unités de production
Types d’exploitations agricoles familiales (EAF) Grande EAF (18%) : bien équipées (charrue, bœufs,
batteuses et décortiqueuses, tracteur ou motoculteur) et bovins ;
Segmentation et différenciations des unités de
production (3)
32
Segmentation et différenciations des unités
de productionZone Office du Niger (2)Typologie des exploitations agricoles
Forte différenciation des unités de production Types d’exploitations agricoles familiales (EAF) EAF moyenne (30%) : ≥ 1 attelage (charrue, 2 bœufs, 1
herse, 1 charrette). 2 classes : exploitation agricole moyenne (21%) et exploitation agricole moyenne double actif (9%) ;
Petite EAF (45%): petites EAF équipées (13%) et non équipées (32%) ;
Petite EAF mixte (irrigué/pluvial) (7%) : équipée + bovins
Segmentation et différenciations des unités de
production (4)
33
Segmentation et différenciations des unités
de productionZone Office du Niger (3)
Typologie des exploitations agricoles
Superficie Grande EAF:> 10 ha EAF moyenne et mixte: 4- 10 ha Petite EAF: < 4 ha
Segmentation et différenciations des unités de
production (5)
34
Segmentation et différenciations des unités
de productionZone Office du Niger (4)Typologie des exploitations agricoles Performances économiques:
Revenu net agricole: Grande EAF ~ 2 600 000 Fcfa vs Petite EAF 550 000 ;
RAN/personne: Grande EAF ~ 113000 Fcfa vs Petite EAF 69000 ;
Valeur ajoutée: Grande EAF ~ 3092000 Fcfa vs Petite EAF 611000 ;
Capacité autofinancement: Grande EAF ~ +304000 Fcfa, EAF moyenne -89000 Fcfa et Petite EAF -256000 Fcfa.
Segmentation et différenciations des unités de
production (6)
35
Segmentation et différenciations des unités
de productionZone Office du Niger (5)Typologie des exploitations agricoles Performances économiques
Revenus des exploitations agricolesType EA
Performances des EA Petites Moyennes Grandes
Revenu net agricole annuel Fcfa/an 555 119 1 095 123 2 662 416 Revenu net par personne Fcfa/an/pers 68 533 92 572 113 006 Revenu net par ha attribué Fcfa/an/ha 266 884 275 018 289 393 Capacité d’autofinancement (revenu- besoin Fcfa/an - 255 691 - 89 060 304 060 Soit par personne Fcfa/an/pers - 31 567 - 7 528 12 906 Soit par ha attribué Fcfa/an/ha -122 928 - 22 366 33 050 Valeur ajoutée agricole Fcfa/an 610 612 1 241 605 3 091 674 Taux de valeur ajoutée % 44 45 47 Source : adapté de Belieres et al, 2004
Segmentation et différenciations des unités de
production (7)
36
Risques de blocages (1)
Vulnérabilité, insécurité alimentaire et pauvreté (1)
Difficultés alimentaires des populations 1 année sur 3 ;
Zones de vulnérabilité structurelle : Sahel occidental, Plateau Dogon, Nord du Delta central, zones lacustres de Mopti et Tombouctou, zone de Bourem et région Kidal ;
Poches de vulnérabilité dans les zones favorables: Ségou (10%) et Sikasso (14%) ;
37
Risques de blocages (2)
Vulnérabilité, insécurité alimentaire et pauvreté (2)
Vulnérabilité niveau national : 1,2 millions de personnes touchées (15% des ménages ruraux) ;
Insécurité alimentaire niveau national: 2 millions de personnes touchées (25% des ménages ruraux) ;
Pauvreté monétaire: incidence plan national 68% (extrême pauvreté 55%); milieu rural (81%) vs milieu urbain (33%).
38
Risques de blocages (1)
Vulnérabilité, insécurité alimentaire et pauvreté (3)
Distribution des profils d’insécurité et de vulnérabilité Groupes Types d’exploitation Taux
d’insécurité alimentaire
Taux de vulnérabilité forte
Agriculteurs purs 40% 21%
Agriculteurs maraîchers 37% 10%
Très vulnérables
Artisans 33% 30%
Salariés 70% 12%
Agro-pasteurs 60% 20%
Agriculteurs vivant des transferts
62% 28%
Moins vulnérables
Eleveurs 48% 32%
Source : PAM 2006
Risques de blocages (3)
39
Risques de blocages (1)
Vulnérabilité, insécurité alimentaire et pauvreté (4)
Profils d’insécurité et de vulnérabilité par Région Région Insécurité Fortement
vulnérable Modérément vulnérable
Sécurité alimentaire
Kidal 19% 24% 21% 36%
Gao 24% 23% 20% 33%
Tombouctou 22% 23% 20% 35%
Koulikoro 43% 15% 17% 25%
Ségou 15% 10% 17% 58%
Sikasso 11% 14% 15% 60%
Mopti 27% 18% 21% 34%
Kayes 36% 14% 14% 36% Source : PAM 2006
Risques de blocages (4)
40
Risques de blocages (1)
Vulnérabilité, insécurité alimentaire et pauvreté (5)
Zones en insécurité alimentaire structurelle (source SAP)
Risques de blocages (5)
41
Risques de blocages (2)
Difficultés pour la mise en oeuvre des politiques (1)
Forte dépendance des Etats bénéficiaires de l’aide vis-à-vis de l’agenda des bailleurs de fonds faible implication des acteurs nationaux dans la définition des politiques ;
Insuffisance de maîtrise d’ouvrage des stratégies, politiques et programmes de développement par les équipes dirigeantes ;
Risques de blocages (6)
42
Risques de blocages (2)
Difficultés pour la mise en oeuvre des politiques (2)
Faible leadership gouvernemental (niveaux général et sectoriel) pour l’amélioration de la coordination et l’harmonisation des programmes et projets ;
Inefficacité de la politique monétaire: impact négligeable des taux d’intérêt directeurs de la BCEAO sur l’inflation et la croissance.
Risques de blocages (6)
43
Adaptations et recompositions (1)
Options de sortie de crise Développement des activités économiques non
agricoles en milieu rural ;
Exode rural et émigration ;
Développement des technologies (recherche- développement) ;
Mise en valeur du potentiel de terres irrigables ;
Mise en valeur des ressources foncières au Sud du Mali ;
44
Adaptations et recompositions
Options de sortie de crise
Pour le coton, mise en place et pérennisation de systèmes économiquement incitatifs et socialement équitables aux producteurs ;
Développement des filières fruits et légumes ;
Développement de l’élevage et des ressources pastorales dans les régions Nord ;
Adaptations et recompositions (2)
45
Adaptations et recompositions
Options de sortie de crise
Valorisation des produits sur les marchés domestiques national et sous régional ;
Approfondissement de l’intégration monétaire sous- régionale.
Adaptations et recompositions (3)
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