Hegel - Werke - Band 13 - Vorlesungen über die Ästhethik I - OCRed
Marcel Hic OCRed
-
Upload
danielgaid -
Category
Documents
-
view
27 -
download
0
description
Transcript of Marcel Hic OCRed
-
BULLETIN S N R B E U R - N o n d e s t i n < iP - R 'O - L T A I R 'B ' S '- - D E T O U S L E S P A Y S , U N I S S E Z - V O U S !
N 88 Nouvelle srie, 7V- 28 25 JU ILLET 1945
LA VERITEPARTI COM M U NISTE INTERNATIONALISTE
: .... . (S e c t io n - F r a n a is e d e . i a l V ft In te rn a t io n a le ) : . . .....; P R I X : * F t
i c a v e n t e p u b S s q ^ e .
oasmDQBOQBaaoBagJBaaisaBBQEiBaaaBDDBaaatiiaaci&iBaPBBcmaacstsaciB
LIBERT de la PRESSE ! HALTE la CALOMNIE ! En Franoe la presse est oucore un instrument d'oppression dans la main dos hommes puissants, dos Corps, dos ooziscurs eux-mmes et de Jours amis. Veut-on craser un homme isol, sans mange, sans appui? On lo calomnie dans un libelle, puis oti l'empcho de publier sa juslliicaliou, soit on niellant l'autorit en jeu contre les imprimeurs et les journalistes, ce qui arrive assoz souvont, soit e lo faisant morfondre aprs uno approbation quon lui refuso dabord et. qu'on ne lui aocorde. qno lorsquil nest plus temps de faire revenir le public, co qui arrive plus
souvent ouoore. MARAT, c inqu im e discours a u T iers E ta l.
LA M L E AU PEUPLE
En Aot dornler, le peup le do- France ..tait matre de -la rue. Fier des:. armes quil avait conquises, organis dans ses milices, dans ces comits -locaux et dusine,, dans ses comits de1 : ravitaillement .ot dpuration, il comptait1 bion que le monde allait chang de baso.: Mais lo . vieil, difi- - oe bourgoois vermoulu, re~
.point aux: couleurs. de Ja rsistance , et assur : de . la .
-dooilit dos partis : ouvriers,'.
resta debout- et aujourd'hui de Gaulle parle en ..matre, -La. -bourgeoisie, qui tram- bhr l'ide .d-une libration sociale,- conteste au pouple franais le droit mmo do fixer la- forme do son gouvernement . bourgoois,
: La : -bourgeoisie se montreplus que jamais incapable de donner aux travailleurs ces miettes de libort' conquises de haute, lutte que
. ses politiciens - appellent dmocratie.
Les ennemis del soxiverainet populaire
Dans lo oamp des anti- constituants ..sest Tgroxip, en: .gros la raction* rsistante ou non, les politiciens: r a d i c a u x / soudain,
i pris;-do moralit, . et cotte presse ne .. dans - la rose du printemps, par la . grce
-
LA VERITE
cinle . dpister ce travail de fraternisation qui, dco les
premier# hivers, louchait aisment des m illier* de soldais,
m algr ta terreur. U n provocateur f in i! par. fa ire arrter un
trs grand nombre de nos militants et de aoldals allem and*
touchcj par . uotri; action, a in s i. que d centaines de ayra-
patKisnts.' ...
J H ic . fu t . arrt en dnombre 1943. et-'tortur, pui* dport
1 B uchenw ald , A moment de son urrestution il prpnruit
la fusion dii P a i'tl p isrtci' Internationaliste avec le Com it
CommuntsU In lcrnaliona jislc cl le groupe O ctobre, fusion
d o 5oriif.: n fvrier 1944 1 Parti Com m uniste Inter
nationaliste.. .
. . N o t cam aradet rapatris nous disent l'a ltitude adm irable
de courage, de. fermet politique et de com bativ it qui fut
celle de; M arcel H ic en dportation. Son csceUentc connais
sance : d Tallr-mand l'avo ir fa it dsigner comme interprte
'de-on bfolt, comme tel il dfendit avec constance et aclmr-
iu*mefit >e9 amttradcs d'internement; ce qui lu i valut d'tre
-expdi ' a D o ra , N ous nvon .iip p rin des camarades rapatris
q u i l . . .a a .p B i survcu au rfiime terrifiant de l usine souter-
raine o sont mort; des dizaines de m illiers de dports.
; P o u r tous ceux qui l ont connu, M arce l H ic est l'exemple
; c pluo adm irable d u dirigeant trotskyste des jeunes gn-
rarions ; il; es{ l a : preuve la plus : m agn ifique , que notre lutte
pour la R vo lu t ion . Socialiste est une cole d hoimnet en
mme temps que la solution authentique la crise de
ThumanUv
C uuj qui conservent rivant le souvenir de leur camarade,
savent que la Jeue vengeance d igne de lu i sera )a v ic
toire de la Rvolution Proltarienne pour laque lle ii n vcu.
A L G R8E, 5YRB, L IBA N
Droit des Peuples disposer deux-mmes
L a rfifesiion de la rvolte d A lgrie eitl le. mme, carac
tre de bestialit que la destruc
tion par l a S S du ghcito de
Varsovie oit d O ra d o u r . < I I
fau t mater l a sa lopard; feu
sur les burnous/ ' y fu i le mol
d 'ordre offic ie l. Les colon* et
Ions les noc/iuii , le.* merce-
ziaire* cl la racaille dont dis
pose l'impria lisme franais fu
rent urmi et le pnsnn arabe,
le humons , mit hors la loi.
L u t canons de marine, let chars
et ia v ia tio n du ministre T illon donnrent
fond . S ix mille, travailleurs ara
bes furen t massacrs. L a bou
cherie fu t patronne Je Paris
pur de C atillc et par son m i
nistre de l Intrieur, le so
cialiste > T ixier V o il o peut
mener la honte .de la collabora
tion de classe.
' I l sag il' d 'une provocation
hitlrienne , e'e.i/ lu V* colonne
qu i incite les arabes y, disait
I S O IM S
menac de poii;*uilei ,p our la
parution d c '\ u E iv .; V rit > ( :
Tout: I t monde, comprend que
celle entorse la .lo g iq u e n 'e s t
pas de nature jurid ique , niait
bien politique. Ce qu'on repro
che : la ' u V rit > y. ce n est
pas d 'avo ir para sans autorisa
tion q t i i . l Qict'ail - srieuse-
m cfiL? ; mai* de dfendre des
. tra ilku rs ci lus les exploits.
O n Vci il fa ire '.r disparatre le
Irotskysm,. cest--dire le ram-
mmnsme, de la s c c n e p p l i i iq u c ;
.C o iiun e n i oprer y? -Un flrnd
succs pa liiiqu ? Les aspira
tions rvolutionnaires d u t peuple
frana is crent jihc i.siiuiion. peu
favorab le l rpression - ouverte
contre VaOanl-garde' ourirci
Reprendre i i ; compte ^dc l ac-
cm ati ih : le : thme stalinien de
K.l'hitlno-irolksmc > ? I l fait-
dra il pour cela frunsformer 'en
nazis""aux yeux de l'op in ion p u blique; de* ccnlainci d e d p o i-
ls,. de faiurs^ d'emprisonns
cl la tche p a ra it dpasser les
forces des p im hubiles, A h rs
l bourgeoisie . adopte l'lgante
solution. .qui consiste, ' donner
aux . trotshystes un m inim um . ~
tou l fo r ine l lgalit : Voit
a Jo u rn a l O ffic ieL du 5, ju i l
let). et ' leiir interdire toute
propagande, drle ou cctitc , aous
des prel cxtcfl .
.Ce lie. r.cnsatton, nisc en ouanl
la suite de Cintewention de
Vhonnte Bossus au Conseil gc-
\(.Suile de / 1" paya)
nra l. sf. un non-sens, puisque
l'honnte liossus , ci aprs lui
purinl-il, M . .G o d in , reprsen
tant: d u P r fe t de police, nous
a attaqu en (ont qu /iiliricns.Est-il concevable qu'on ne re
tienne que cette modeste accu
sation- contre une organisation
liiriQfh'ne ? Soyez srieux, mes
sieurs Us calomniateurs !
j^otei donc uti ensemble, d 'in
culpations qu i traduit un cer
tain : dsarroi ju r id ique . M o is
r.importnt n'est-il pas de nous
empechcr de rious exprimer ?
U ne accusation tombe ? L u belle a ffa ire / O n en construit
iine.i;nwi}cHe- poin* < fleinle 'au
moral de la N a tio n * L 'h o n nte : Bossus .ie 7/re o io p le
H fui(/e{, devant le Conseil g
nral de la Se ine , une op
ration de fa ls ifica tion politique,
et policire. I l lit comme ma
nant du P .C . I . des textes d i
ts p ar des frroupes aOentirristcs
ultra-tfaucltc q u i incitent la
dsertion et rejettent la dfense
de T U n i on Sovitique.
-Nous rie a/affinions pas ces
groups, . mme lorsqu'ils com-
m'cUenl l'e:scroqucrie de se
.revendiquer de la IV In te r
nationale. N ous sommes solidaires avec eux comme aOec lotilc
tendance du mouvement ouvrier face la rpression bourgeoise
M a is nous ne sommes d'aucune faon responsables de Icm s
divafjuattons steiaires (ci-rtuina
Vont ' ju squ ' accuser les m ilitants du P .C .F . dm '.o ir t les
tireurs des toits en atnl 19-44).
N ous las combattons po litique
ment parce que nous pensons-
nvotr raison depuis 15 ans Je
prcfmj.Ver la dfense incond itionne de l 'U .R .S .S . contre U&
imprialismes cl aussi contre /es
ritfisserne/ite rtrograder de la
bureaucratie stalinienne ; parce,
que nous pensons avoir raison
de : rester fid les la politique
de Ln ine dans la question du
service m ilita ire comme dans
lottla autre question.
M a is l'honnte Bossus ne peut
nous combattre politiquement,
car ii soit /;ue les m ifilonls de
son propre p a r ti prendraient
parli contre lu i et sa politique
de collaboration do chose, pour nous et notre politique pro ltarienne V o i l . pourquoi l'hon-
nte Bossus doit mentir, calom
nier et /nisifier les citation*.A llo n s , le jeu commence
tirer en lvnf>ucur ! Messieurs
/es ftissaivei,. /lonnetr. Cossus^M onsieur le m inistre ' Tillon,
Messieurs les juttes et policiers
bourgeois, nom vous demandons un 'effort de clarification !
O u bien nous sommes des
hitlriens, et vous devez four
n ir vos p re u v e s * l tYnemble
des lrat)aiUcurs, ou bien vous devez reconnatre que le vra i
communismc vous tfne, que ladmocratie trique du capita
lisme pourrissant n. peut p lu i
tolrer une opposition serrent,et alors, vous Oout rc-sinnex fa ire le procs de l'avant-gin-de
du proltariat.
N ous ne nous laisserons ni
c h u f fn ', ni insulter sans riposte- Bn conjqiieneft :
Pj- N ous ne cesserons de lu t
ter pour le dro it d'expression le
plus large de noire parti .' droit
de runion, droit de paratre
pour la a Vrit .Le 9 ;tu7f
/' < H u m a > ce propos. M a i l
trois lignes plus bas, elle a jo u
tait que let travailleurs arabes
souffrent de fa im et de soif cl
qu'ils sont vtus de hailtom ,
lan i que l a colons i'i;nric/iii-
sent sur leur dos- P ourquoi
alors salir leur mouVemenl?
Pourquo i n ienlir sciemment et
confondre le P a r t i Popu la ire
A lgrien , form par les bandits
de D o r io l, avec I t /3ar({ du
Peup le A lrien , parti dmocra
tique qui eul l'indpendance
de son pays, M ais la rponse
vient la f in de l'article o 1' a H u m a > affirm e qu 'il faut
que l'A lgrie S E C O N F O N D E
avec la ) ' rance, que les A li-
ria ic sont des Franais.
E l s'ils ne veulent pat,
eux, te confondre avec la
.Fronce capitaliste?
- S iU ont assez de l'explo i
tation des trusts frana is?
S i, comme il y a un an les
F .T .P . , iU ne Veulent plus de
l'occupation et i(i Dnient la . libert ? ti N o n ! seront
forcs de leur rpondre le chefs
iucsa/isics e( communiste* fra n
ais. E l les travailleurs arabes
comprendront que c 'e it < non >
parce qite ces chefs sigent sur
le mme banc que de G au lle ,
parce qu'ils sont en ralit les
allis de leurs exploiteurs ou d<
leurs bourreaux.
L a rpression . fu i accueillie
d 'un cur joyeux par loute la presse ractionnaire. Certains or
ganes de la . Rsistance ont cru
voir la solution dans l'utopie
d 'un no*co(nia{isme clair.
D iff rem m en t se prsente l'a f
fa ire syrienne. L a Syrie, loul
le iVoyen-Oricnt constituent un des centres nvralgiques du
monde. U ne mu/lituoe d'intrts imprialistes i' croisent. Pour tou.1, le M oyen-O rient forme un n a u d de communications essent i e l L e plus grand arodrome
du monde, est l arodrome am
ricain de Pay iiC ' F ie ld . en Ex p te ; les A n fja is ont la rplique Z y d d a en Palestine
e t . les A m ricains en construisent d j un autre uu L ib a n .
P ou r l'imprialisme antilais, le M otfcn-Orien l reprsente eu plus
le ptro le ; et encore la cl de
son empire 'qui se trompe sur let rivages du olfe Pursique
el de l ocan In d ien . C 'csl sous
iV'ftide de T/lngieferre que su fo rm a la L igue des Etals A r a
bes, barrage contre la pousse
de V U .R .S .S . vers le sud et
co/i/c-poids la pousse amricaine. E n intgrant la Syrie, et
le. L ib an , l'Angleterre russit
d une pierre plusieurs c o u I j s ; elle, carta un co/fctjmm/, cils, vita
la possibilit, d'ime bche dans
son systme et clic put sc. p r senter comme une libratrice de
vant les ylrahes.
P ou r l/lm riffuc , le Moyen-
Orient reprsente aussi le p
trole. L 'im prialism e yankee a
russi rafler la majorit, des
ptroles anglais et un jour, lors
que les traits secrets seront p u
blis\ on apprendra proftMe-
menl que si les E lals-U nis ont
.ion/cnn l'Ang leterre dans l 'a f
faire st/rienne, ce fu t en chan
ge des ptroles irrt/L>ion.i et de
l'A rab ie Soudlte .
C'esl l d 'ailleurs txn exem
pie type de Inapplication de
< l esprit de Y a lta 2>- C ar Y a lta les trois grands sc parta grent le butin des im prialis
mes estropis comme la France.
E n e ffett il est rid icu le q u u n
On.nous crit
parti vuvrir veuille en mme temps la grandeur de la
France > at la fid lit l espril do Y a l ta ; U ( Grands >
sont en effet bien dcids
avaler ce qui reste de Tnn- ciefine richesse de Vimprialisme
franais. D e C au lle , appuy par
les leaders ouvriers d 'un ion sacre, se d ba t ; i l dclare cha
que p a t que la France se re
dresse de toute tn im'iie >. mai* ceilc mascarade est inutile, car
la base mme de la bourgeoisie
franaise esl pourrie, et celle-ci n 'a plus aucun rle m ond ia l
jouer.
Le troisime grand, l 'U J i .S .S . ,
fu t cart pour le moment du partage de l'Empire: frona it.
L 'U .R .S .S - ragit assex v igou
reusement. E l le se pronona pour
la libert de la . Syrie , mais sous
condition que la dcision soit
prise p a r la confrence des
C inq C ra n d s l Presque en m
m e temps, S taline euOoya ton
nouveau commis-voyageur, le patriarche , A lex is , rendre V is it aux puissantes communauts ar
mniennes du A-fn^fin-Oricnl pour rclamer les anciens droits des
moines orthodoxes sur le lam
beau de /suj-C/imt. M ais l'im portant esl que l'U - R ,S .S . se
pronona pour la libert Je la
Syrie. D e l aussi Valtiludc du
P .C .F ; q u i voit dans les mas
sacres du M oyen-O rien t non plus
la F Colonne, mais un a sim
ple m alentendu > . >
P ro fita n t de toutes ces r iva
lits, le peuple syrien se sou
leva p o u f briser lemprise. de /'imprialisme frana is, d 'au lan l plus odieux cl froce, qu il tait
plus /uifcfc cl-moins sur de lui- mme. B h mme temps, le mouvement ava it un p ro fond carac
tre social, et la pousse pour les rformes dmocratiques tait
de plus en p lus forte . Pourtant,
le mouvement, dans son enseni-. /de,' s droula sous la direction des politiciens bourgeois sy
riens; Ceux-ci sont,, aids pour,
le moment p ar l'Angleterre .
M a is , -supposant mme qu ils
tentent de mener une politique de bascule-, ces po /fidau bour- tfears seront incapables de mener jusqu'au- bout le momemerd de iil>ralion nationale, cnr ifs seront amens monnayer la
libert de leur peuple pour sau
ver lews privilges.
L e peuple syrien ne pourra
assurer son indpendance quen
Imaiianf en mme, femps que h u le oppression , trangre scs
propres oppresseurs nafiondiJ*1. I l ne pourra y arriVcr qu'en union troile avec tous les tra
vailleurs coloniaux , aussi bien
quavec ceux des mtropoles-Les travailleurs franais ont
h: devoir de sc solidariser avec la lutte de leurs frres coloniaux.
Ils ne se laisseront pas prendre
la propagande chanoine du gouvernement bourgeois qui, au
nom cTmtrts culturels, dem ande des bases pour Caviation
et la marine- I ls ne suivront pas non plus les staliniens qui ne cessent de parler- de la snirVcgarde des intrts de la
France 7>. Les travailleurs sa
vent q u ils nont rien sauvegarder ' en Syrie , ; pas p lus q u en
A lgrie . en Indoch ine ou a il
leurs. M a is i l leur est essentiel
de. se rendre compte que sous
prtexte de grandeur * e l de sauvegarde de l'empire , la
bourgeoisie prpare en France
le rgime d u sabre cl du gou-
C her camarade Dem azires ,
j e liens d abord assister lu