MANUEL ARMT
Transcript of MANUEL ARMT
SOUS-DOSSIER N° 1 :
PROMOTION DE 1ème ANNEE
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TERMINOLOGIE
I- DEFINITIONS RELATIVES A L’ARME :
11 Classification en fonction de leur emploi :
Arme individuelle : C’est une arme servie par un seul
combattant. on distingue :
- Arme de poing exemple : PA MAC 50.
- Arme d’épaule : Fusil, PM.
- Arme à tir courbe : FLG.
Arme collective : C’est une arme servie par deux ou plusieurs
combattants. On distingue :
- Arme légère: MAG, KALASCH FM.
- Arme lourde: Mitrailleuse 12,7mm
- Arme à tir courbe: Mortiers.
12 Classification en fonction de l’énergie du système moteur :
Arme non automatique : C’est une arme dont toutes les
opérations du cycle de fonctionnement sont provoqué
directement ou indirectement par la force musculaire du
servant.
Arme semi-automatique : C’est une arme dont laquelle
l’énergie développée par les gaz au départ du coup est utilisée
pour assurer la presque totalité des opérations du cycle de
fonctionnement (la servant n’intervient en général que pour
réaliser une seule opération : le départ du coup).
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Arme Automatique : C’est une arme dont laquelle l’énergie
développée par les gaz au départ du coup est utilisée pour
assurer la totalité des opérations du cycle de fonctionnement (y
compris le départ du coup suivant)
13 Classification en fonction de la destination :
Arme Anti-personnel : C’est une arme utilisée contre le
personnel. On Distingue :
- Arme anti-personnel de combat rapproché : PM
- Arme anti-personnel de moyenne portée : FM, mit12, 7
- Arme anti-personnel de longue portée : mortiers 81et
120mm
Arme Anti-char : C’est une arme utilisée contre les chars,
véhicules et engins blindés et Semi – blindés. On distingue :
- Arme anti- char à courte portée exemple FLG, LRAC
- Arme anti- char à longue portée exemple les missiles.
Ressort récupérateur : Sur les armes automatiques, ressort
emmagasinant au départ du coup une partie de l’énergie due à la
charge propulsive à fin d’assurer le retour en batterie des parties
mobiles.
Agent moteur : Source d’énergie nécessaire à une phase ou à la
totalité du fonctionnement.
Extracteur : Pièce servant à décoller l’étui de la chambre de tir,
à le transporter jusqu’à l’éjecteur, puis à faciliter l’éjection par
rotation de l’étui autour de sa griffe.
Détente : Pièce sur laquelle agit le tireur pour provoquer le
départ du coup. Cette pièce commande la gâchette.
Chien : Se dit d’une masse percutante indépendante de la
culasse, lorsqu’elle est solidaire du percuteur.
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Accessoires à la puissance de feu: Ce sont des pièces qu’on
ajoute à l’arme pour augmenter sa stabilité, son efficacité et sa
précision au tir.
II- DEFINITIONS RELATIVES A L’ALIMENTATION ET A
L’OBTURATION :
Approvisionner : Placer des cartouches dans un magasin faisant
partie de l’arme ou fixer sur l’arme un chargeur ou une bande
garnie.
Armer : Prendre les dispositions nécessaires pour produire
l’accrochage de la masse percutante sue la gâchette.
L’armé: Accrochage de la masse percutante sur une pièce
appelée gâchette dans une position telle que le ressort de
percussion soit comprimé.
Transport : Opération qui assure le déplacement des cartouches
à l’intérieur du magasin ou le déplacement du magasin lui même
lorsque celui ci est mobile.
Présentation : Positionnement de la cartouche à utiliser pour
que la culasse puisse la saisir à coup sûr.
Introduction : Opération qui fait passer la cartouche présentée
dans la chambre de tir.
Fermeture : Mouvement de la culasse qui a pour but de masquer
l’entrée de la chambre de tir.
Ouverture : Mouvement de la culasse qui pour but de découvrir
l’entrée de la chambre de tir.
Verrouillage : Opération qui pour but caler mécaniquement la
culasse en la rendant solidaire avec le canon.
Déverrouillage : Opération qui pour but de rompre la liaison
mécanique entre le canon et la culasse.
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Culasse calée : Lorsque la fermeture étant réalisée un calage
mécanique lui interdit tout mouvement suivant l’axe du canon.
(présence de verrouillage et de déverrouillage).
Culasse non calée : Lorsque la fermeture étant réalisée, elle est
maintenue immobilisée contre le canon par la seule force du
ressort récupérateur (absence de verrouillage et déverrouillage).
III- DEFINITIONS RELATIVES A LA SECURITE :
Sécurité : Mécanisme particulier ou agencement de l’arme qui
interdit certains incidents sans intervention du tireur.
Sécurité à la percussion : Sécurité qui a pour but d’interdire
toute percussion tant que le verrouillage n’est pas terminé.
Sécurité à l’ouverture : Sécurité qui a pour but sur les armes
automatiques, à culasse calée, d’interdire l’ouverture tant que la
balle n’est pas sortie du canon. Ceci à pour but d’éviter des
crachements des gaz vers l’arrière.
Sécurité de bouche : Sécurité propre à certaines fusées d’obus
et qui a pour but d’interdire toute percussion tant que l’obus n’a
pas parcouru une certaine distance.
Sécurité de chargeur : Sécurité propre à certains pistolets et qui
a pour but d’interdire toute percussion tant que le chargeur n’a
pas été introduit.
Sécurité au choc : Sécurité propre aux pistolets et qui à pour but
d’interdire toute percussion dans le cas où une de ces armes
tomberait à terre.
Course de sécurité : C’est le recul seul de la pièce de manœuvre
ou de l’ensemble culasse- canon de quelques mm avant le
déverrouillage. Cette opération s’effectue en sens inverse après le
verrouillage.
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Sûreté : Mécanisme manœuvré par le tireur et qui à pour but
d’interdire toute mise de feu indépendante de la volonté du tireur.
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IV- DEFINITIONS RELATIVES AUX TIRS ET AUX
PORTEES :
Tir direct : Un tir est direct lorsque le pointage est fait à vue de
l’arme sur l’objectif.
Tir indirect : Un tir est dit indirect lorsque ne sont pas réalisés
les conditions du tir direct c’est le tir normal d’artillerie et des
mortiers.
Tir masqué : Un tir est dit masqué lorsqu’il est exécuté derrière
un obstacle rendant invisible à l’ennemi les servants de la pièce
de l’arme.
Tir repéré : Un tir est repéré lorsqu’on a déterminé et noté les
éléments de pointage en direction et en hauteur permettant de
tirer avec la même arme et le même support sur l’objectif devenu
invisible.
Tir tendu : Un tir est dit tendu lorsqu’il est exécuté avec des
armes tirant à grande vitesse initiale et lorsque l’angle de hausse
est inférieur à 240millieme
Tir vertical : Un tir est dit vertical lorsqu’il est effectué avec des
angles au niveau supérieur à 45°.
Tir plongeant : Un tir est dit plongeant lorsqu’il est effectué
avec des angles au niveau inférieur à 45°.
Portée maximum : Distance maximale à laquelle peut aller un
projectile. Elle correspond à un angle au niveau de 45°.
Portée pratique ou portée tactique : Distance limite maximale
d’emploi au combat.
Portée utile : La plus grande graduation inscrite sur l’appareil
de pointage.
Hausse de combat : Elle correspond à une trajectoire dont la
flèche est égale à la hauteur de l’objectif habituel de l’arme. Elle
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permet de prendre à partie, en cas d’urgence, des objectifs
fugitifs situés à différentes distances et dans une limite variable
suivant la nature de l’arme. Le tireur qui utilise cette hausse doit
viser le bas de l’objectif. La précision de la hausse reste relative.
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Calibre : Diamètre intérieur du canon. Pour un canon rayé, le
calibre est pris entre 2 cloisons diamétralement opposées.
Vitesse initiale (v0) : Vitesse d’un projectile à l’origine de sa
trajectoire (bouche du canon).
Cadence de tir pratique : Nombre de cartouches tirées par une
arme en 1 minute, compte tenu de tous les arrêts de tir dus au
repointage, aux opérations de chargement et éventuellement aux
incidents de tir.
Cadence théorique de tir : Nombre de coups tirés par une
arme en 1 minute déduction faite des arrêts de tir de quelque
nature qu’ils soient.
Armement 2 :
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GENERALITES SUR LES MUNITIONS DE PETIT CALIBRE
I- CONSTITUTION D’UNE CARTOUCHE
11- la balle :
12- l’étui : sert à assembler toutes les pièces de la cartouche, à
protéger la charge de poudre contre l’influence extérieure et à interdire
l’échappement des gaz.
L’étui comporte :
- Le corps qui contient la charge de poudre.
- Le collet pour la fixation de la balle et le culot.
- A l’extérieur près du culot est pratiquée la gorge annulaire
que l’extracteur saisit par la griffe.
Le culot de l’étui comporte le logement pour l’amorce, l’enclume et
deux évents.
13- la charge de poudre : sert à imprimer à la balle le mouvement
progressif. Elle se compose de la poudre pyroxyle.
14- l’amorce : met le feu à la charge de poudre. Elle représente
une capsule en laiton où est sortie la composition fulminante recouverte
d’une rondelle de clinquant.
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ETUI
CULOTBALLE
II- LES DIFFERENTS TYPES DE CARTOUCHES
Les cartouches sont fabriquées à balle ordinaire et à balles
spéciales : traceuse et perforante incendiaire. Pour distinguer les balles,
leurs parties ogivales sont peintes en couleurs différentes.
21- balle ordinaire : destinée à atteindre le personnel ennemi se
trouvant à découvert ou derrière les masques vulnérables par la balle.
Elle comprend l’enveloppe en acier et le noyau en acier. Entre le noyau
et l’enveloppe se trouve la chemise en plomb.
22- balle traceuse : est destinée à détruire le personnel de
l’ennemi. En outre, à son trajet dans l’air jusqu’à 800 m de portée, elle
laisse une trace lumineuse, ce qui permet de corriger le tir et de
désigner les objectifs. La partie ogivale de la balle est peinte en vert.
23- balle perforante incendiaire : destinée à enflammer les
liquides combustibles et à atteindre le personnel ennemi se trouvant
derrière les blindages légers à des distances jusqu’à 300 m.
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MUNITION EN SERVICEAU STANDART OTAN
9 x 19ou
9 par
5,56 x 45ou
223 REM
7,62 x 53ou
30 OTAN
12,7 x 99ou
50 OTAN
14,5 x 114ou
14,5 KPV
12,7 x 108ou
12,7 SCHPAGIN
7,62 x 64ou
7,62 MOSIN
7,62 x 39ou
7,62 M 43
5,45 x 40ou
5,45 M 74
9 x 18ou
9 MAKAROV
MUNITION EN SERVICEAU STANDART ex-bloc de l'est :
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Cartouches modernes pour fusils et fusils d'assaut, avec leurs projectiles, de gauche à droite :
- 30 US Carbone (désuète)- 7,62 OTAN ; (Fusil)- 223 Remington (Fusil d'assaut moderne)- 7,42 mm soviétique courte (Fusil d'assaut désuète).- 5,4 mm soviétique Bloc (Fusil d'assaut moderne)- 7,92 mm Kurts (8 x33) Fusil d'assaut désuète)- 7,92 mm (8 x57) Fusil.
F.A.L :CARACTERISTIQUES GENERALE
I- DESTINATION :
C’est une arme de nationalité belge, de calibre 7.62 mm NATO,
individuelle, légère et tirant coup par coup et par rafale. Elle est utilisée
contre le personnel et peut tirer des grenades (FLG).
Le F.A.L tire les munitions suivantes : cartouche à balle perforante,
à balle d’exercice et cartouche feuillette pour le tir des grenades.
Le F.A.L existe en trois versions : standard, allégé, para.
II- ORGANISATION GENERALE :
- Canon : rayé, chambre pour étui tronconique à gorge.
- Obturation : culasse calée sur un coin d’appui.
- Système moteur : action indirecte des gaz (existence d’un
piston).
- Alimentation : magasin indépendant de l’arme qui contient 20
cartouches à piles imbriquées.
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- Extracteur : extracteur à action forcée avec poussoir et
ressort.
- Ejecteur : éjecteur fixe porté par la boite de culasse.
- Percussion : percussion circulaire assurée par le marteau
qui tape sur le talon de percuteur : Armé culasse fermée.
- Sécurité à la percussion : assurée par le retard à la
fermeture (course de sécurité).
- Sûreté : blocage mécanique de la détente commandée par le
sélecteur de tir (S).
- Appareil de pointage : hausse à rampe et curseur d’arrêt
gradué de 200m à 600m.
- Système de détente : détente, marteau, deux gâchettes
(normale et automatique), déclencheur de la gâchette
automatique et sélecteur de tir à trois positons(S : sûreté -R :
répétition ou coup par coup -A : automatique ou par rafale).
ACCESSOIRES A LA PUISSANCE DE FEU :
- A l’arrêt de tir, la culasse est ouverte enfin de chargeur
grâce à l’arrêtoir de culasse porté par le boîtier de culasse.
- Le manchon cache-flamme.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 7.62 mm NATO.
- Poids de l’arme sans chargeur : 4.2 kg.
- Longueur de l’arme : 1.10 m.
- Vitesse initiale : 840 m/s.
- Cadence théorique de tir : 650 à 700 coup/mn.
- Cadence pratique de tir : 120 coup/mn (rafale) et 20 à 30
coup/mn (coup par coup).
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- Portée pratique : 200 m.
- Contenance du chargeur : 20 cartouches.
IV- PARTIES PRINCIPALES :
- Le canon et le boîtier de culasse avec le couvre culasse.
- L’ensemble mobile (culasse et glissière).
- Le mécanisme de détente et de percussion.
- La monture et les garnitures.
- La boite chargeur.
- La crosse.
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CROSSEPOIGNEE PISTOLE CHARGEUR
COUVRE CULASSE
GARDE MAIN
CANON
MANCHONCACHEFLAME
F.N FAL. (7,62 mm O.T.A.N)
F.A.L : DEMONTAGE ET
REMONTAG
I- MESURES DE SECURITE :
- Enlever le chargeur
- Vérifier la chambre de tir
- Donner deux coups de sécurité en orientant l’arme vers
une direction non dangereuse
- Armer sans percuter
- Mettre la sûreté
II- DEMONTAGE :
- Ouvrir l’arme en appuyant vers le haut sur la clé
d’assemblage (cote gauche)
- Retirer l’ensemble mobile par l’intermédiaire de la tige
guide
- Séparer la culasse de la pièce de manœuvre en pressant le
talon de percuteur
- Enlever le couvre culasse
- Enlever le bouchon évent en comprimant le bouchon
arrêtoir et en faisant pivoter le bouchon d’un quart de tour vers
la droite
- Retirer le piston
III- REMONTAGE :
Opérer en sens inverse
PRECAUTION :
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Avant de remonter l’ensemble mobile, la culasse doit être en
position avant par rapport à la pièce de manœuvre.
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FAL :
FONCTIONNEMENT
I - POSITION DES PIECES AU DEPART DU COUP
- La détente est toujours actionnée.
- L’étui est dans la chambre de tir.
- La griffe de l’extracteur est en prise dans la gorge de
l’étui.
- La culasse est en contact avec l’arrière du canon et la
pièce de manœuvre est en position avant.
- Le percuteur fait saillie dans la cuvette de tir.
- Le marteau est en position avant, en appui sur le talon du
percuteur.
- La gâchette automatique et la gâchette normale ne sont
pas en prise sur le marteau.
- Le ressort récupérateur est décomprimé et une nouvelle
cartouche est en appui sous la culasse.
II - MOUVEMENT ARRIERE
- Course de sécurité : sous la poussée des gaz le piston
pousse la pièce de manœuvre qui recule, seule, de quelques
millimètres.
- Déverrouillage : les rampes de déverrouillage de la pièce
de manœuvre soulèvent l’arrière de la culasse.
- Ouverture : la culasse quitte le contact du canon.
- 2° temps de l’extraction.
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- 1° temps de l’armé : accrochage du marteau (poussé par la
pièce de manœuvre) à la gâchette automatique (cran d’armé
supérieur).
- Ejection
- ½ transport et présentation d’une nouvelle cartouche.
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III - MOUVEMENT AVANT
- Agent moteur : décompression du ressort récupérateur.
- Introduction.
- Fermeture.
- 1° temps de l’extraction.
- Verrouillage : la culasse s’abaisse contre le coin d’appui.
- Déclenchement de la gâchette automatique : la pièce de
manœuvre en poursuivant son mouvement vers l’avant fait
basculer le déclencheur de gâchette automatique :
- Si le sélecteur est sur A : tir par rafales. La gâchette
automatique libère le marteau : le coup part (la gâchette
normale entraînée par la détente ne peut alors accrocher le
cran d’armé inférieur du marteau).
- Si le sélecteur est sur R : tir au coup par coup. La gâchette
automatique libère le marteau : celui-ci s’accroche à la
gâchette normale par le cran d’armé inférieur (la course de la
détente est moins grande avec le sélecteur sur R).
- Course de sécurité inverse.
N.B : En fin de rafale, le tireur libère la détente, le marteau vient
s’accrocher à la gâchette normale.
- Sécurité : à la percussion. Tant que la pièce de manœuvre
n’est pas complètement vers l’avant (course de sécurité inverse
non effectuée) le déclencheur de gâchette automatique n’est
pas actionné et l’action du doigt sur la détente se fait dans le
vide : le coup ne peut pas partir.
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21
FIN DE FERMETURE
VEROUILLAGE
VEROUILLAGE
PIECE DE MANOEUVRECULASSE
Rampes de déverrouillagede la pièce de manoeuvre Rampes de déverrouillage
de la culasse
DEVERROUILLAGE
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PHASE N° 2
LIBERATION DU MARTEAU DE LA GACHETTE
PHASE N° 1
ACCROCHAGE DU MARTEAU SUR LA GACHETTE
FAL : INCIDENTS DE TIR ET
REGLAGES
I – INCIDENTS :
NATURE CAUSES REMEDES
Manque de poussée à l’ouverture
Mauvais réglage des gaz
Régler le régulateur
Mauvaise alimentation - Chargeur endommagé ou encrassé.
- Rupture d’étui.
- Changer de chargeur, le nettoyer.
- Extraire l’étui cassé avec une baguette.
- Nettoyer la chambre.
Pas de percussion - Cartouche défectueuse.
- Percuteur cassé.
- Arme encrassé.
- La changer.
- Le changer.
- La nettoyer.
Ou passer sur la position 2 ou 1 du régulateur.
II – REGLAGES :
21- Réglage des gaz :
- Mettre le bouchon évent sur la position A.
- Visser complètement vers la droite la bague régulatrice
puis la dévisser jusqu’à la position 4.
- Mettre un chargeur vide sur l’arme, introduire une
cartouche dans la chambre et tirer. S’il n’y a pas accrochage
de la culasse sur l’arrêtoir de culasse, visser cran par cran en
tirant chaque fois une nouvelle cartouche après chaque
manœuvre jusqu’à obtenir l’accrochage de la culasse sur
l’arrêtoir de culasse.
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- Confirmer cet accrochage en tirant cinq cartouches l’une
après l’autre.
- En cas de non accrochage d’un coup, on doit visser de
deux crans supplémentaires.
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BAGUE REGULATRICE
LUMIERE
BOUCHON DU CYLINDRE A GAZ
22- Réglage des organes de visée
Réglage du guidon :
- utiliser la clé spéciale, le réglage se fait à 100 mètres.
- 1 clic déplace le tir en hauteur de 1 cm à 100 m.
- pour baisser le tir, il faut dévisser le guidon.
Réglage de l’œilleton :
- il existe deux vis de réglage (et de blocage) situées à
droite et à gauche de l’œilleton. Le déplacement de l’œilleton
se fait dans le même sens que le déplacement du point moyen.
- 1 clic des vis de réglage déplace le point moyen de 1 cm à
100 mètres.
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Protège guidon
Bague régulatrice
Piston
Cylindre à gaz
EVENT
Canon
Bouchon du cylindre à gaz
POSITION A TIR NORMAL
KALACHNIKOV : CARACTERISTIQUES
GENERALES
I- DESTINATION :
11- classification utilisation :
Arme d'épaule individuelle légère à tir tendu, de nationalité Russe,
tirant coup par coup ou par rafale et utilisée pour le combat à courte
distance.
12- munitions :
- Utilise les munitions "intermédiaires" de 7,62 du pacte de
Varsovie (7,62 x 39) : Cartouche à balle ordinaire ; traceuse
(Vert) et perforante incendiaire (Noir et rouge).
13- versions :
- Fusil d'assaut AKM - AKMC
- Fusil mitrailleur PMK – PMKC
II- PARTIES PRINCIPALES
- Le canon
- L’ensemble mobile
- La boîte de culasse
- Les mécanismes de détente
- Le cylindre à gaz
- Les montures et garnitures.
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Le canon présente :
En haut le filetage de fixation du compensateur de relèvement ou du
bouchon de tir à blanc ;
- Le support de guidon
- La pièce d’emprunt de gaz
o Les ensembles mobiles comprennent :
la pièce de manœuvre avec le logement de
culasse, la rampe de verrouillage et déverrouillage, le levier
d’armement, le logement du ressort récupérateur, le piston..
la culasse avec le percuteur et l’extracteur, le
tenon de verrouillage et celui de manœuvre.
Le ressort récupérateur et sa tige guide.
La boîte de culasse porte la hausse, le couvre
culasse, le logement et le verrou du chargeur, le pontet, le
sélecteur de tir.
Les mécanismes de détente comprennent :
La détente, les 3 gâchettes, le marteau, le
sélecteur de tir, le déclencheur de gâchette automatique.
Le cylindre à gaz démontable inclus dans le
garde-main.
Les montures et garnitures : la crosse avec
logement de la boîte à accessoires, la poignée pistolet, le
garde-main, le fût.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES
- Calibre : 7,62 mm x 39
- Poids arme avec chargeur : 3,7 kg environ
- Longueur : 0,90 m environ
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- VO : 715 m/s
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- Portée utile : 1000 m
- Portée pratique : 200 m environ
- Hausse de combat : obtenue en tirant le cran de mire à
fond vers l’arrière (350 m pour une cible de 50 cm).
- Cadence théorique de tir : 600 cp/mn.
- Cadence pratique : 100 cp/mn.
- Perforation :
o Brique : 12 à 15 cm à 100 m
o Bois : 40 cm à 100 m.
o Terre : 30 cm à 500 m.
Tôle : environ 4 mm à 100 m.
IV- ORGANISATION GENERALE :
- Canon : rayé, chambre pour étui tronconique à gorge.
- Système moteur : action indirecte des gaz.
- Alimentation : chargeur curviligne à piles imbriquées
(contenance 30 cartouches) introduction directe.
- Extracteur : porté par la culasse.
- Ejecteur : fixe porté par la boîte de culasse.
- Système de percussion : percussion circulaire, armé
culasse fermée.
- Système de détente : mécanisme à triple gâchettes,
sélecteur de tir et ralentisseur de marteau.
- Sûreté : manuelle par blocage de la détente.
- Sélecteur en haut : sûreté ; au milieu : rafales ; en bas :
coup par coup.
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- Sécurité : à la percussion (ou à la fermeture) par
déclencheur de la gâchette automatique.
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- Organes de pointage :
o Cran de mire monté sur hausse à curseur graduée de 0
à 1000 m.
o Guidon réglable en hauteur par l’utilisateur et en
direction en atelier.
o Renseignement complémentaire : le Kalachnikov
existe en plusieurs versions en particulier avec crosse
repliable (AKMC).
ACCESSOIRES A LA PUISSANCE DE FEU
- Le compensateur de relèvement
- Le ralentisseur du choc du marteau
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Guide du ressortRécupérateur Sélecteur de Tir
Verrou du Glissière Poussoir de verroude l'écrou de bouche
Levier d'armement
Verroude chargeur
Fusil d’assaut AK (Avtomat Kalashnikova) de 7.62 mm
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Trous-évents radiaux
Tenon à baïnnette
Garde main
Marquages
Carcasse emboutie
Couvre-Culasse rainuré
AKM soviétique
KALACHNIKOV : DEMONTAGE ET REMONTAGE
11- MESURES DE SECURITE :
- Enlever le chargeur
- Vérifier la chambre de tir
- Donner deux coups de sécurité en orientant l’arme vers
une direction non dangereuse
- Armer sans percuter
- Mettre la sûreté
12- DEMONTAGE :
- Pousser vers l’avant le verrou placé à l’arrière du couvre
culasse, retirer le couvre culasse, pousser une seconde fois sur
le verrou et retirer le ressort récupérateur et sa tige guide,
tirer l’ensemble mobile vers l’arrière, le soulever, le retirer de
la boîte de culasse.
- Reculer la culasse vers l’arrière de la pièce de manœuvre
en la faisant tourner d’un demi-tour vers la droite. La ramener
vers l’avant et la séparer de la pièce de manœuvre.
- Placer le verrou du cylindre à gaz vers le haut, et
légèrement incliné vers l’arrière de l’arme, retirer la boîte à
accessoires : elle comporte une encoche permettant de
débloquer facilement le verrou. Retirer la baguette de
nettoyage.
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13- REMONTAGE :
Opérer en sens inverse.
Points particuliers :
- Placer la culasse dans son logement de la pièce de
manœuvre, introduire le tenon trapézoïdal dans la rampe
oblique.
- Pousser la culasse vers l’avant en lui faisant faire un quart
de tour vers la gauche.
- Introduire le piston dans le cylindre à gaz, placer l’arrière
de la pièce de manœuvre en arrière de la boîte de culasse.
Avec la paume de la main enfoncer l’arrière (2 crans) de la
pièce de manœuvre et la pousser vers l’avant.
- Pour remettre en place le couvre culasse : placer l’avant
dans la rainure située au-dessus du piston. Poser l’arrière du
couvre culasse sur le verrou. Placer les deux pouces de part et
d’autre de la fenêtre du verrou. Pousser vers l’avant et vers le
bas.
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2
3
1
4
35
1
3
2
4
5
6714
11
15
13
8
9
10
16
12
4
5
2
1
3
Plusieurs modèles de l'A.K 47,1A.K 47 standard, ôté droite.A.K 47 standard, côté gaucheA.K 47 ( chinois)M.62 finlandaise, avec sa baïonnette
KALACHNIKOV : FONCTIONNEMENT
I– POSITION DES PIECES AU DEPART DU COUP
- La détente est actionnée par le doigt
- Un étui est dans la chambre de tir
- La griffe de l’extracteur est en prise sur la gorge de l’étui
- Le percuteur fait saillie dans la cuvette de tir
- Le marteau est en position avant et prend appui sur le
talon du percuteur
- Le ressort récupérateur est décomprimé
II - MOUVEMENT ARRIERE
Agent moteur : action indirecte des gaz
- Course de sécurité ou de garde : recul de la pièce de
manœuvre seule.
- Déverrouillage : sous l’effet de la rampe de manœuvre et
du tenon de verrouillage, la culasse fait une rotation vers la
gauche. Le tenon de manœuvre quitte le coin d’appui supérieur
et la face d’appui quitte le coin d’appui inférieur.
- Ouverture : rupture du contact entre la culasse et la
chambre de tir.
- Extraction : l’étui quitte la chambre de tir.
- 1er temps de l’armé : accrochage du marteau à la gâchette
automatique.
- Ejection.
- Demi transport : présentation d’une nouvelle cartouche.
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En fin du mouvement arrière, compression totale du ressort
récupérateur.
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III - MOUVEMENT AVANT
Agent moteur : décompression du ressort récupérateur.
- Introduction : le becquet d’introduction passe entre les
lèvres du chargeur et introduit la cartouche déjà présentée.
- Fermeture : prise du contact entre la culasse et la
chambre de tir.
- Verrouillage : sous l’effet de la rampe de verrouillage et du
tenon de verrouillage, la culasse fait une rotation à droite. Le
tenon de manœuvre loge dans le coin d’appui supérieur et la
face d’appui loge dans le coin d’appui inférieur.
- Course de sécurité inverse : avancée totale de la pièce de
manœuvre.
- 2ème temps d’armé : le point d’appui agit sur le D.G.A,
libère le marteau de la GA et l’accroche à la GN avant.
En fin du mouvement, décompression totale du ressort récupérateur.
38
FONCTIONNEMENT DU MECANISME DE DETENTE
I- SELECTEUR DE TIR SUR SURETE :
La sûreté est assurée par blocage de la détente.
II- SELECTEUR DE TIR SUR COUP PAR COUP :
* Position initiale des pièces :
- l’ensemble mobile est vers l’avant.
- Le marteau est accroché à la gâchette normale avant.
- Le ressort du marteau est comprimé.
- La détente est relâchée.
* Action du doigt sur la détente :
- La gâchette normale avant s’abaisse et libère le marteau
qui sous l’effet de son ressort tape sur le talon du percuteur.
* Mouvement arrière :
- L’ensemble mobile rabat le marteau qui s’accroche à la
gâchette automatique.
* Mouvement avant :
- La pièce de manœuvre agit sur le déclencheur de la
gâchette automatique qui libère le marteau de la gâchette
automatique et l’accroche à la gâchette normale avant.
39
* Maintien du doigt sur la détente :
- Lorsque le tireur reste appuyé sur la détente la gâchette
normale arrière accroche le marteau pendant le mouvement
arrière.
Lorsque le tireur relâche la détente le marteau se libère de la
gâchette normale arrière et s’accroche à la gâchette normale avant et on
revient à la position initiale des pièces.
III- SELECTEUR DE TIR SUR RAFALE:
* Position initiale des pièces :
- L’ensemble mobile est vers l’avant.
- Marteau rabattu, son ressort comprimé.
- La gâchette normale arrière est bloquée par le sélecteur
de tir.
* Action du doigt sur la détente :
- Le marteau se libère de la gâchette normale et vient
percuter contre le percuteur.
- La détente efface la gâchette normale avant.
* Mouvement arrière :
- l’ensemble mobile rabat le marteau et s’accroche à la
gâchette automatique.
* Mouvement avant :
- La pièce de manœuvre agit sur le D.G.A qui libère le
marteau de la gâchette automatique, le grand jeu de la détente
élimine le rôle de la gâchette normale, le marteau tape une
autrefois sur le talon du percuteur.
N.B : Lorsque le tireur relâche la détente le marteau s’accroche à la
gâchette normale avant. Donc seule la gâchette automatique qui entre en
40
jeu au tir par rafale, la gâchette normale avant n’intervient qu’à la fin du
tir.
41
KALACHNIKOV : INCIDENTS DE TIR ET
REGLAGE
I- INCIDENTS DE TIR :
INCIDENTS CAUSES REMEDES
Le coup ne part pas malgré que la percussion s'effectue.
- Cartouche défectueuse.
- Percuteur usé ou cassé.
- fort encrassement des mécanismes.
- changer la cartouche.
- Changer le percuteur en atelier.
- Nettoyer l'arme à fond.
Non extraction de l'étui
- Encrassement de la chambre ou de la cartouche ou de l'extracteur.
- Extracteur cassé ou usé.
- Les nettoyer.
- Changer l'extracteur en atelier.
Non éjection de l'étui
Mauvaise ou pas d'introduction
- Arme très sale.
- Chargeur mal engagé.
- Lèvres du chargeur déformées.
- Le tireur a raccompagné la culasse à la main lors du chargement pour le 1er coup.
- Nettoyer.
- Mettre en place correctement.
- Changer le chargeur
- Lâcher la culasse pour qu'elle vienne seule à l'avant.
II- ACCESSOIRES :
21- Collection équipements :
Une bretelle - une ceinture en boite - deux cartouchières et 8
chargeurs - un sabre- baïonnette avec son étui.
42
22- Accessoires d'entretien et de service.
- une Baguette fixée sous le canon - une burette à huile.
- une boite à accessoires logée dans la crosse.
Cette boite comprend :
Une boite avec son couvercle – une chasse goupille - un écouvillon -
un lavoir - un tournevis de réglage du guidon - un axe servant au
démontage du mécanisme de détente.
N.B. : Cette boite sert de poignée pour la baguette de nettoyage,
ainsi que pour le tournevis.
III- REGLAGES :
F.A. F.M
Guidon :
hauteur
1 tour = 20cm à 100m 1 tour = 14cm à 100m
Direction (en atelier) 1 mm = 26 cm à 100 m 1mm = 18 cm à 100 m
Cran de mire. Non dérivable Dérivable en direction
pour tenir compte du
vent latéral.
43
M.P 5 : CARACTERISTIQUES GENERALES
I- IDENTIFICATION :
Arme individuelle légère à tir tendu destinée au combat rapproché.
Elle peut tirer par rafale ou coup par coup. Elle existe en deux versions:
- Une version à crosse fixe :le MP5 A2
- Une version à crosse repliable : le MP5 A3
Munitions : - Toutes les cartouches réglementaires de 9 mm
parabellum. - Les cartouches à tir à blanc avec B.T.B.
II- PARTIES PRINCIPALES :
- Le canon
- L’ensemble mobile
- Le fût
- La poignée pistolet avec mécanisme de détente
- Le boîtier de culasse.
- Le chargeur.
44
Goupille de fixation Crosse fixe
Rails-guides
Verrou de blocageGoupille de
fixation
Crosse escamotable
MP 5 A2 avec crosse fixe
MP 5 A3 avec crosse escamotable
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 9 mm.
- Contenance du chargeur : 30 cartouches.
- Poids de l’arme nue : 2,5 kgs.
- Poids avec chargeur : 2,850 kgs.
- Longueur totale : 68 cm.
- Portée pratique : 125 m.
- V0 : 400 m/s environ.
- Cadence théorique de tir : 750 cp/mn.
45
Culasse mobile avec sa tige guideMP 5
Boite de culasse
Crosse fixe
Garde main
ChargeurPoignée pistolet
Crosse escamotable
Bretelle
IV- ORGANISATION GENERALE :
- Canon : Rayé. chambre pour étui cylindrique à gorge.
- Système moteur :Action directe des gaz sur la culasse.
- Système de fermeture : culasse non calée, ralentie par
rouleaux créant un retard à l’ouverture.
- Alimentation : Par chargeur à piles imbriquées, chargeur
indépendant de l’arme, introduction directe.
- Extraction : Extracteur porté par la tête mobile.
- Ejection : Ejecteur à bascule porté par le mécanisme de
détente.
- Système de percussion : percussion circulaire, armé
culasse fermée.
- Système de détente : Mécanisme à double gâchette,
déclencheur de la gâchette et sélecteur de tir.
- Sécurité : A la percussion ou la fermeture assurée par le
déclencheur de la gâchette.
- Sûreté manuelle par blocage de la détente.
- Organe de pointage : Guidon sous tunnel + Hausse
tournante à 4 œilletons à utiliser en fonction de la luminosité
ambiante.
46
47
MP5
Culasse mobile du MP5
Ressort récupérateur avec sa tige guide
Ressort récupérateur avec sa tige guide
Pièce de manoeuvre
Extracteur avec ressort d'extracteur
Tête mobile
GaletPièce de commande
48
Arrêtoir du chargeurBoite de culasse
Guidon
Levier d'armementHausse tournante
Canon
Boite de culasse avec canon et dispositifs de chargement et divisée
Goupille de fixation
Figure 16garde-main
49
Figure 17Corps du chargeur
Figure 18Plaque de fond
Figure 19Elévateur avec son ressort et sa
plaque de sécurité
Figure 20Bretelle de combat
Figure 21Bouchon de tir à Blanc
50
Sûreté enclenchée Tir coup par coupFigure 24
Rafale
RafaleTir coup par coup
Figure 25Sûreté enclenchée
MP5 : DEMONTAGE ET
REMONTAG
21- mesures de sécurité :
1. Canon vers le haut ou dans une direction non dangereuse
2. Enlever le chargeur
3. Vérifier la chambre de tir
4. Donner deux coups de sécurité
51
Mise en place du chargeur Enlèvement du chargeur
Ramener le levier de chargement vers l'arrière
22- démontage :
Le marteau doit être en position «ARME».
- Enlever la goupille de fixation de crosse.
- Enlever la crosse.
- Rabattre et enlever la poignée pistolet.
- Enlever l’ensemble mobile à l’aide du levier d’armement.
- Enlever le garde-main en enlevant sa goupille de fixation.
- Démonter de la culasse :
Faire sortir le ressort récupérateur en exerçant
un mouvement de torsion.
Faire tourner la tête mobile de 90° vers soi et la
retirer de la pièce de commande.
Retirer de la pièce de manœuvre la pièce de
commande, le percuteur et le ressort de percuteur.
- Démontage complémentaire de la poignée pistolet
Désarmer le marteau.
Levier de sûreté position verticale, le retirer.
Faire sortir le mécanisme de détente.
52
53
Enlèvement de la crosse
Enlèvement de la culasse mobile
Désassemblage de la culasse mobile
Démontage de la culasse en pièces détachées
23- remontage :
Mettre le garde main en place.
Introduire dans sa boite la culasse assemblée et
munie du ressort récupérateur.
Pour remonter la culasse, mettre en place dans la
tête mobile la pièce de commande avec le percuteur muni de
son ressort. Introduire toutes ces pièces dans la pièce de
manœuvre de telle sorte que le tenon de la pièce de
commande passe dans l’évidement réservé à cet effet dans
l’alésage de la pièce de manœuvre. Tourner alors la tête
mobile jusqu’à ce qu’elle s’encliquette de façon perceptible.
Enfoncer le ressort récupérateur dans le tube récupérateur.
Mettre en place et fixer la poignée pistolet.
Monter la crosse en la fixant avec sa goupille de
fixation.
Donner deux coups de bon fonctionnement.
54
Remontage de l'arme
MP 5 :
FONCTIONNEMENT
I- ACTION D’ENSEMBLE DES ELEMENTS
L’arme est chargée et la sûreté est dégagée.
En actionnant la détente, on libère le marteau qui va frapper le
percuteur. La cartouche est amorcée. Les gaz de combustion de la poudre
propulsent la balle dans le canon et exercent en même temps une
pression sur l’étui de la cartouche.
Les forces résultantes qui s’exercent alors sur les surfaces d’appui
frontales de la tête mobile sont transmises par l’intermédiaire des galets
en partie vers la boite de culasse, et en partie par l’intermédiaire de la
pièce de commande, vers la pièce de manœuvre. Cette répartition des
forces déterminée par le rapport des angles de la pièce de commande et
de la pièce de verrouillage, permet de retarder le mouvement de recul de
la tête mobile.
Ceci permet à la culasse de fermer le canon tant que la balle n’a pas
franchi la bouche du canon.
Une fois que les galets se sont totalement effacés dans la tête mobile,
la culasse peut continuer son mouvement de recul, ce qui assure
l’éjection de l’étui et réarme le marteau.
Le ressort récupérateur, bandé par le recul de la culasse, ramène
celle-ci vers l’avant. Pendant ce mouvement, la cartouche supérieure du
chargeur est glissée dans la chambre de tir. L’extracteur est mis en prise
avec la rainure d’extraction de la cartouche. Les galets sont pressés par
les chanfreins de la face frontale de la pièce de commande (figure 2) dans
leurs logements dans la pièce de verrouillage (surfaces d’appui). Le PM
est de nouveau prêt à tirer.
55
II- FONCTIONNEMENT DU MECANISME DE DETENTE
21 Sélecteur sur (S) «sûreté» :
L’axe du sélecteur de tir bloque la détente avec sa partie pleine.
56
Figure n° 1
Culasse fermée
Canon Pièce de verrouillageGalet
Pièce de manoeuvre
PercuteurPièce de commande
Tête mobileCartouche
Cannelures d'alignement
Surface d'appui
Culasse déverrouillée
Figure n°2
22 - Sélecteur sue (E) «coup par coup » :
221- position initiale des pièces :
- Petit jeu de la détente.
- L’ensemble mobile est totalement vers l’avant.
- Le marteau est accroché à la gâchette normale par son
cran d’armé inférieur.
222- Action du doigt sur la détente :
- Lorsqu’on agit sur la détente , celle-ci fait baisser la
gâchette normale qui libère à son tour le marteau qui rabat
directement le talon de percuteur et on a le départ du coup.
223- Mouvement arrière :
- Lors du mouvement arrière, le marteau s’accroche à la
gâchette automatique par son cran d’armé supérieur.
57
Pour le tir coup par coupDéclenché après chaque coup
Le marteau doit de nouveau être
FigureTir coup par coup
224- Mouvement avant :
- Lors du mouvement avant, la glissière agit sur le D G A,
celui-ci libère le marteau de la gâchette automatique et
l’accroche à la gâchette normale.
225- Le tireur maintient le doigt sur la détente :
Après le départ du premier coup, la gâchette normale fait une
transition horizontale et loge dans le cran de la détente, pendant le
mouvement avant, et puisqu’on a un petit jeu de la détente, la G N bloque
le mouvement du marteau et l’empêche à continuer son mouvement pour
rabattre le talon du percuteur. pour faire partir un nouveau coup, le
tireur doit lâcher d’abord la détente pour que l’arrière de celle-ci repose
sur la gâchette normale (G .N )
23 - Sélecteur sur (F) rafale :
Pour le tir en rafales (Figure 32), le levier de détente est mis hors de
portée du cran d’arrêt du marteau. Le marteau n’est alors plus retenu
que par l’arrêtoir du marteau, et est déclanché en continu par le recul de
la culasse par l’intermédiaire du levier de déclanchement.
58
Figure 32Tir en rafales
231- Position initiale des pièces :
- Grand jeu de la détente .
o L’ensemble mobile est totalement vers l’avant.
o Le marteau est accroché à la G N .
232- Action du doigt sur la détente :
- Le tireur agit sur la détente pour faire baisser la gâchette
normale et libérer par la suite le marteau.
233- Mouvement arrière :
- Le marteau s’accroche à la gâchette automatique par son
cran d’armé supérieur .
234- Mouvement avant :
Lors du mouvement avant, la glissière agit sur le D .G .A qui libère
le marteau de la gâchette automatique, et frappe directement le talon du
percuteur, car la gâchette normale se trouve dans une position très
basse et le cycle de fonctionnement se répète jusqu'à ce que le tireur
relâche la détente.
59
M.P 5 : INCIDENTS DE TIR ET
REGLAGES
I- INCIDENTS
incidents Causes Remèdes
- Mouvement avant incomplet
- Défaut d’alimentation ou de transport.
- - Corps étranger dans la culasse ou dans la chambre.
- - Encrassement, déformation du corps du chargeur, ressort affaibli
- Nettoyer l’arme.
- - Nettoyer le chargeur ou le remplacer.
- Défaut de percussion
- Usure ou rupture du percuteur.
- Ressort du percuteur trop faible.
- Mouvement avant incomplet, pas de décrochage de la gâchette automatique.
- Remplacer le percuteur
- Remplacer le ressort.
Nettoyer la partie mobile de la boite de culasse et le logement des galets.
- Défaut d’introduction
- Déformation des lèvres de distribution.
- Chambre encrassée.
Ressort du chargeur faible.
- Remplacer le chargeur.
- Nettoyer la chambre.
- Remplacer le chargeur.
- Défaut d’extraction.
- Extracteur encrassé.
Griffe usée.
- Nettoyer ou remplacer l’extracteur.
- Défaut à l’éjection - Mauvais maintien de l’étui par la griffe de l’extracteur.
- Nettoyer l’extracteur ou le remplacer.
60
- Ressort de l’extracteur faible.
- Détérioration de l’éjecteur.
- Remplacer le ressort.
- Remplacer l’éjecteur.
- Nettoyer l’arme.
61
II- NECESSITE DU REGLAGE :
Si les épreuves de tir font apparaître la nécessité d’une correction
de la visée, celle-ci peut être effectuée en réglant la hausse en site ou en
azimut.
21- Réglage en site :
Introduire l’outil de réglage dans le tambour de la hausse tournante,
de façon à ce que les clavettes de l’instrument s’engagent dans les deux
gorges du tambour de hausse, dans lesquelles se trouvent les boulons
crantés. Introduire alors dans l’outil de réglage en hauteur un tournevis
cruciforme, et l’y maintenir en appuyant.
Tourner alors le tambour de hausse avec la main dans le sens désiré
(en tournant vers la droite, le point d’impact descend ; il remonte en
tournant vers la gauche ; un cran équivaut à un déplacement du point
d’impact de 1,4 cm dans le sens vertical à une distance de tir de 25m).
Une fois la correction en site effectuée, retirer le tournevis
cruciforme, puis l’outil de réglage en hauteur. Les boulons crantés
remontent alors d’eux- mêmes dans les gorges de la clavette.
Une fois le réglage en hauteur effectué, sélectionner la distance de
tir.
22- Réglage en azimut :
- Tir trop à gauche : Libérer la vis de blocage. Tourner la vis de
réglage plus au moins vers la gauche selon la correction désirée.
Resserrer la vis de blocage.
- Tir trop à droite : Libérer la vis de blocage. Tourner la vis de
réglage vers la droite jusqu’à ce que la correction désirée soit
atteinte. Resserrer la vis de blocage.
REMARQUE : Selon le sens de réglage, un tour complet de la vis de
réglage correspond à un déplacement latéral du point d’impact de 5,5 cm
vers la gauche ou vers la droite à une distance de tir de 25m.
62
63
Liberer la vis de blocage Tourner la vis de réglage Réglage en site
SOUS-DOSSIER N° 2 : POUR LA PROMOTION DE 2ème
ANNEE
64
MAG : CARACTERISTIQUES
GENERALES
I- IDENTIFICATION :
La mitrailleuse à gaz est une arme de nationalité belge, automatique,
collective, légère à tir tendu, tirant par rafale sur des objectifs terrestres,
alimentée par bande.
Elle existe 3 versions de la mitrailleuse à gaz :
- Version standard : Avec crosse en bois.
- Version coaxiale : pas de bipied ni de crosse.
- Version aviation : Percussion électrique.
Munitions : Toutes les cartouches réglementaires de 7.62mm.les
cartouches de tir à blanc sont tirées avec un B.T.B
II- PARTIES PRINCIPALES :
Le canon complet avec régulateur des gaz et poignée de transport.
L’ensemble mobile
La crosse.
65
La poignée pistolet avec mécanisme de détente
Carcasse avec bipied et couvercle.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 7,62mm.
- Poids de l’arme avec crosse et bipied : 11 kg
- Poids du canon : 3 kg.
- Longueur totale 1,25m
66
1
2
3
5
4
c b
Figue 11 : Mitarailleuse décomposée en ses éléments principaux1- Canon Complet , avec régulateur de gaz et poignée2- Carcasse avec bépied et couvercle3- Crosse 4- Mécanisme de mise à feu et piston5- Récupérateur6- Groupe de sous-garde : a) Sous-garde b) Broche de sous garde c) Tige de maintien de la broche de sous garde(La nomenclature des pièces avec leur numéro de référence se trouve à la fin de la brochure)
a
6
- Portée pratique sur bipied : 600m
- Potée pratique sur trépied : 1000m.
- V0 : 840m/s
- Cadence théorique de tir : 650à 1000coup/mn.
- Cadence pratique de tir : 200à 300 coup /mn.
- Perforation : 6 mm d’acier à 500m.
4- ORGANISATION GENERALE :
- Canon : Rayé, chambre pour étui tronconique à gorge.
- Système de percussion : culasse calée à verrou mobile,
commandé par une bielle axée sur la pièce de manœuvre.
- Système moteur : Action indirecte des gaz, emprunt des gaz
en un point du canon, régulateur.
- Extraction : Extracteur porté par la culasse.
- Éjection : Éjecteur mobile porté par la culasse.
- Système de percussion : Rectiligne, percuteur porté par la
pièce de manœuvre. Armé culasse ouverte.
67
- Système de détente : A déclencheur de gâchette.
- Sûreté : A la percussion ou à la fermeture par la course de
sécurité. De la pièce de manœuvre.
- Appareils de pointage : Hausse mixte.
1 Hausse graduée de 200à 800
1 Hausse verticale à cran de mire graduée de 800à
1800.
Guidon réglable en hauteur et en direction.
- Accessoires à la puissance de feu :
Échange rapide du canon
Amortisseur de recule.
régulateur des gaz.
Amortisseur de recul (dans la crosse)
Régulateur de cadence.
68
69
La mitrailleuse F.N - M.A.G , sur bipied (Face droite)
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur bipied ( face gauche)
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur affût, avec crosse et bipied ( face
gauche)
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur affût, avec crosse et bipied ( face droite)
70
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur affût, avec bloc postérieur et son bipied
(face gauche)
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur affût, avec bloc postérieur et son bipied
(face droite)
71
MAG : DEMONTAGE ET
REMONTAGE
La mitrailleuse F.N - M.A.G , sur bipied (Face droite)
La mitrailleuse F.N - M.A.G, sur bipied (face gauche)
I- MESURES DE SECURITE :
I – Canon vers le haut ou dans une direction non dangereuse.
2 – Ouvrir le couvercle d’alimentation.
3 – Enlever la bande et vérifier la chambre de tir.
4 – Donner deux coups de sécurité avant le démontage .
72
II- DEMONTAGE :
A/ Canon :
- Presser le verrou du canon.
- Pivoter la poignée du transport jusqu’à la verticale.
- Tirer le canon vers le haut.
73
1-filet de fixation sur la carcasse
2-filet de fixation sur le canon
74
1
2
B/ Crosse :
- Appuyer sur le verrou de la crosse.
- Sortir la crosse vers le haut.
C/ Ressort récupérateur :
- Le pousser légèrement vers l’avant puis vers le haut en
agissant sur son extrémité postérieure.
- Le retirer vers l’arrière
D/ Ensemble mobile :
- Ramener l’ensemble mobile vers l’arrière à l’aide levier
d’armement.
- Retirer l’ensemble mobile vers l’arrière.
- Retirer l’axe bielle - pièce de manœuvre pour séparer la
culasse, son verrou et la bielle de pièce de manœuvre.
75
E/ La poignée pistolet (la sous garde) :
- - Enlever la goupille d’assemblage.
- - Sortir la poignée vers le bas.
76
F/ Le couvercle d’alimentation :
- Sortir l’axe du couvercle.
- Ôter les mécanismes (couvercle, couloir d’alimentation) .
77
1- Sous-garde 6- Axe de ressort de gâchette2- Sûreté 7- Crochet de gâchette3- Gâchette 8- Détente4- Ressort de détente 9- Axe de détente5- Axe de gâchette(La nomenclature des pièces ave leur numéro de référence se trouve à la fin de la brochure).
4
1
2
6
5
8
9
3 7
78
1 5
4 16 176
6
18 312 13 11
2
1014
97
Figure 32
1- Couvercle 10- Ressort de rappel du clapet maintien de la cartouche2- Verrou de couvercle 11- Ressort de rappel du levier d’alimentation3- Levier d’alimentation 12- Lame ressort de maintien du levier d’alimentation4- Cliquet central d’alimentation 13- Pivot du levier d’alimentation5- Cliquet antérieur d’alimentation 14- Circlip pour bielles d’alimentation6- Cliquet postérieur d’alimentation 15- Ressort des verrous de couvercle7- Clapet de maintien de la cartouche 16- Pivot des galets guides des coulisseaux du couvercle8- Axe de clapet de maintien de la cartouche 17- Galets guides coulisseaux du couvercle9- Ressort de clapet de maintien de la cartouche 18- Entretoise longue de bielle d’alimentation(La nomenclature des pièces avec leur numéro de référence se trouve à la fin de
la brochure).
G/ Démontage du régulateur :
- Dévisser le manchon de réglage de régulateur, en appuyant
en même temps sur la lame ressort de maintien du bouchon.
- Enlever le manchon puis les deux demi - colliers et retirer le
régulateur.
III REMONTAGE
Procéder en sens inverse du démontage.
79
4
2A
2C
2D2B
3
3
501
13 14
109
118
7
6
20
15E
19
15G
15H
15B
15A
15C
15D
1
80
81
MAG :
FONCTIONNEMENT
I- POSITIONS INITIALES DES PIECES.
- Les ensembles mobiles sont totalement vers l’avant .
- le ressort récupérateur est décomprimé.
- La bielle est oblique.
- Le verrou mobile est en contact avec le coin d’appui.
- Le percuteur fait saillit dans la cuvette de tir et on a le départ
du coup.
II- MOUVEMENT ARRIERE.
A/ Agent Moteur :
Une partie des gaz chasse la balle hors du canon l’autre partie passe
par la frette des gaz ; elle agit sur le piston et assure le mouvement
arrière .
82
B/ COURSE DE GARDE :
Course de sécurité et retrait du percuteur : c’est le recul de la pièce
de manœuvre seule de quelque mm.
C/ DEVERROUILLAGE :
Pendant la course de la garde ; la bielle fait une rotation vers le haut
et oblige le verrou mobile à quitter le coin d’appui.
D / OUVERTURE :
La rupture du contact entre la cuvette de tir et la tranche arrière de
la chambre de tir.
E/ EXTRACTION - EJECTION :
C’est le fait d’extraire l’étui de la chambre de tir. Une fois au niveau
de la fenêtre d’éjection et sous l’effet de l’éjecteur, l’étui quitte l’arme
vers l’extérieur.
F/ L’ARMER DE LA MITRAILLEUSE.
C’est l’accrochage de la gâchette sur le cran d’armé de la glissière.
la M.A.G. est donc une arme armée culasse ouverte.
G/ FIN DU MOUVEMENT ARRIERE .
Compression totale du ressort récupérateur.
III- MOUVEMENT AVANT :
A/ AGENT MOTEUR :
Lorsqu’on appuie sur la détente, la gâchette s’efface et sous l’effet
du ressort récupérateur qui se décomprime on a le mouvement avant .
B/ INTRODUCTION :
Une fois les deux béquets d’introduction rencontrent la cartouche, ils
l’introduisent dans la chambre de tir, on a alors une introduction directe.
83
C/ VERROUILLAGE :
La culasse est bloquée par la chambre de tir, seule la pièce de
manœuvre glissière qui continue le mouvement vers l’avant et oblige la
bielle à faire une rotation vers le bas, celle ci entraîne le verrou mobile à
entrer au coin d’appui qui est fixé sur le boîtier de culasse.
D/ COURSE DE GARDE INVERSE
C’est l’avance seul de la pièce de manœuvre glissière de quelque
mm pour que le percuteur fait saillie dans la cuvette de tir et on a le
départ du coup.
84
85
86
323
GENERALITES DE L’ARME FM KALACHNIKOV
I - DESTINATION:
11- Classification utilisation :
Arme collective légère a tir tendu, de nationalité Russe. Tirant coup
par coup ou par rafale et utilisée pour le combat à courte distance.
12- Munition :
Utilise les munitions "intermédiaire" de 7,62 du Pacte de Varsovi
(7,62 x 39 ). Cartouche à balle ordinaire ; traceuse (Vert) et perforants
incendiaire; traceuse (Vert) et perforante incendiaire (Noir et rouge).
13- versions
Fusil mitrailleur PMK - PMKC
II – PARTIES PRINCIPALES
L'arme se compose des ensembles suivants :
1) Le canon
2) Les ensembles mobiles
3) La boite de culasse et les pièces adjointes
4) Les mécanismes de détente
5) Le cylindre à gaz démontable inclus dans le garde main
6) Les montures et garnitures
87
III - RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 7,62 Pacte de Varsovie.
- Poids arme avec chargeur : 3,7 kg environ.
- Longueur : 0,90m environ.
- VO : 715m/s
- Portée utile :100m
- Portée pratique : 200m environ.
- Hausse de combat : obtenue en tirant le cran de mise à
fond vers
l'arrière (350m pour une cible de
50cm)
- Cadence théorique de tir : 600 cp/mn
- Cadence pratique de tir : 100 cp/mn
- Perforation :
brique : 12 à 15 cm à 100m
bois : 40 cm à 15 cm à 100 m
terre : 30cm à 15 cm à 500m
tôle : très importante
IV - ORGANISATION GENERALE :
- Canon : rayé, chambre pour étui tronconique à gorge.
- Système moteur : action indirecte des gaz, emprunt des gaz
en un point du canon.
- Système de fermeture : Culasse calée par rotation.
- Alimentation : Pour chargeur curviligne à piles imbriquées et
introduction directe - contenance 30 cartouches.
- Extracteur porté par la culasse.
88
- Ejecteur : fixe porté par la boite de culasse.
- Système de percussion : Percussion circulaire, armé, culasse
fermée.
- Système de détente : Mécanisme à triple gâchette, sélecteur
de tir et ralentisseur de marteau.
- Sûreté : manuelle par blocage de la détente.
- Sélecteur en haut : sûreté ; au milieu : rafale : en bas : coup
par coup.
- Sécurité : à la percussion (ou à la fermeture) par déclencheur
de gâchette automatique.
- Appareil de pointage : Cran de mise monté sur hausse à
curseur gradué de 0 à 100m guidon réglable en hauteur et en
atelier en direction.
- Renseignements complémentaires : existe en plusieurs
versions en particulier avec crosse repliable (AKMC).
89
GENERALITES DE L’ARME PKMS
I - DESTINATION:
11- Classification utilisation :
Arme collective la mitrailleuse est une arme automatique solide,
destinée à l’anéantissement de la force vive et à l’attaque des moyens à
feu des ennemis et buts aériens .Alimentée avec des bandes métalliques
12- Munition :
Utilise les munitions "intermédiaire" de 7,62 du Pacte de Varsovi
(7,62 x 39 ). Cartouche à balle ordinaire ; traceuse (Vert) et perforants
incendiaire; traceuse (Vert) et perforante incendiaire (Noir et rouge).
13- versions
II – PARTIES PRINCIPALES
L'arme se compose des ensembles suivants :
- Le Canon
- Le Cylindre à gaz et bipied.
- Le boîtier de culasse avec couvercle.
- Les ensembles mobiles.
- Le system de détente.
- La Crosse
- Le trépied et accessoires
90
III - RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 7,62 Pacte de Varsovie.
- Poids arme avec chargeur : 4,8 kg, avec trépied 8,8kg
- Longueur : 110cm avec épauliére115cm.
- VO : 800m/s
- Portée utile : 1500m
- Portée pratique : 400m environ.
- Hausse de combat : obtenue en tirant le cran de
mire à fond vers
l'arrière (1500m pour une
cible de 50cm)
- Cadence théorique de tir : 800 cp/mn
- Cadence pratique de tir : 200 cp/m
IV - ORGANISATION GENERALE :
- Canon : rayé quatre rayures de la gauche vers la droite.
- chambre pour étui tronconique à gorge.
- Système moteur : action indirecte des gaz, emprunt des gaz en
un point du canon.
- Système de fermeture : Culasse calée armée culasse ouverte.
- Alimentation : Par bande métallique.
- Ejecteur : fixe porté par la boite de culasse.
- Système de percussion : Percussion circulaire, armé, culasse
ouverte.
- Système de détente : simple avec gâchette.
- Sûreté : manuelle par blocage de la détente.
91
- Sélecteur en haut : sûreté ; au milieu : rafale : en bas : coup
par coup.
- Sécurité : à la percussion (ou à la fermeture) par déclencheur
de gâchette
- Appareil de pointage : Cran de mise monté sur hausse à
curseur gradué de 0 à 1500 guidon réglable en hauteur et en
atelier en direction.
92
PKMS DEMONTAGE ET
REMONTAGE
I – PRESENTATION :
- Démonstration d’ensemble : à cadence normale sans
commentaire.
- Démonstration Décomposée : à cadence lente avec
commentaire.
11- Mesures de sécurité :
1 – Canon vers le haut ou dans une direction non dangereuse.
2 – Ouvrir le couvercle d’alimentation.
3 – Enlever la bande et vérifier la chambre de tir.
4 – Donner deux coups de sécurité avant le démontage.
12- Démontage :
1/ Ressort récupérateur : -en agissant sur son extrémité postérieure.
- Le retirer vers l’arrière
2/ Ensemble mobile :
- - Retirer l’ensemble mobile vers l’arrière
3/ - levier d’arme.
- - Sortir le levier d’armé vers le l’avant.
4/enlever l’ensemble mobile
5/ séparer la culasse de la pièce de manœuvre
6/tirer le canon
13 Remontage Procéder en sens inverse du démontage.
93
PKMS
FONCTIONNEMENT
1- POSITIONS INITIALES DES PIECES.
- Les ensembles mobiles sont totalement vers l’arrière.
- Le ressort récupérateur est comprimé.
- Le percuteur est armé.
- Gâchette en position haute.
2- MOUVEMENT ARRIERE.
A/ AGENT MOTEUR :
Une partie des gaz chasse la balle hors du canon l’autre partie passe
par la frette des gaz ; elle agit sur le piston et assure le mouvement
arrière.
B/ COURSE DE GARDE :.
C/ DEVERROUILLAGE :
D / OUVERTURE :
La rupture du contact entre la cuvette de tir et la tranche arrière de
la chambre de tir.
TRACTION - EJECTION :
C’est le fait d’extraire l’étui de la chambre de tir. Entraînement de la
bande par le coulisseau tracteur prend une nouvelle cartouche
présentation de la cartouche dans le couloire d’alimentation éjection,
accrochage des ensemble mobile sur la gâchette ; compression du
ressort.
94
F/ FIN DU MOUVEMENT ARRIERE .
Compression totale du ressort récupérateur.
3- MOUVEMENT AVANT :
A/ AGENT MOTEUR :
Lorsqu’on appuie sur la détente, la gâchette s’efface et sous l’effet
du ressort récupérateur qui se décomprime on a le mouvement avant.
B/TRNSPORT DE LA CARTOUCHE
C/ INTRODUCTION DE LA CARTOUCHE
D/ FERMETURE DE LA CULSSE
E/COURSE DE GARDE PAR L4INTERMEDIERE DE LA PI2CE
MOBILE
F/ VEROIULLAGE PAR LA ROTATION DE LA CULASSE
G/PERCUSSION ET DEPART DU COUP
H/FIN DU MOUVEMENT AVANT
95
RPG7 : CARACTERISTIQUES
GENERALES
1- IDENTIFICATION :
R.P.G7 est une arme collective légère, non automatique à
chargement simple par la bouche du canon, destinée au combat A/C à
courte distance, de nationalité russe.
II PARTIES PRINCIPALES :
Tube canon avec appareil de pointage mécanique.
Mécanisme de percussion
Mécanisme de détente.
L’appareil de pointage.
96
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 40mm.
- Calibre de la roquette : 85mm
- Poids de l’arme : 6 ,3 kg.
- Poids de la roquette : 2 ,2 kg
- longueur de l’arme : 95cm
- longueur de la roquette : 92cm
- Cadence pratique de tir : 4 à 6 coups par mm
- Portée utile :500m
- Hausse de combat : 320m
- pouvoir de Perforation : 30 mm d’acier et 1 m de béton
à 320m.
97
IV- ORGANISATION GENERALE :
- le canon: c’est un tube à âme lisse, ouvert aux deux extrémités.
- L’alimentation: chargement par la bouche du canon.
- système de détente: mécanisme avec une détente, une gâchette,
un marteau et un percuteur.
- sécurités:
Sécurités au choc: tant qu’on n’appui pas sur la détente, et si le
marteau reçoit un choc, il n’y aura pas de départ du coup car la gâchette
s’accroche au cran de sécurité.
sécurités à l’arme: si le marteau, armé à la main, s’échappe
accidentellement ; la gâchette vient buter sur le cran de sécurité du
marteau.
98
sécurité au chargement: si on a mal introduit la roquette il n,y
aura pas départ du coup car l’amorce n’est pas alignée par rapport au
percuteur.
- Sûreté : par blocage de la détente.
- Appareils de pointage: un système optique appelé une lunette
de pointage.
- Munitions: roquette sur calibrée A/C à charge creuse livrée en
deux parties : 1- La tête active et le propulseur à réaction.
2- L’empennage qui renferme la charge de lancement.
L’empennage qui renferme la charge de lancement
99
RPG7 :
SIMBLEAUTAGE
I- DEFINITION :
Simbleautage en convergence Consiste à faire converger l’axe
mécanique de l’arme et optique de la lunette de tir sur un même un point
situé de 500 m. Il existe deux types de simbleautage
- En convergence
- En parallèle
II- LES OPERATIONS DE SIMBLEAUTAGE :
- fixer l’arme sur un chevalet de pointage.
- choisir un pointage nettement visible à une distance d’environ
500 m.
- mettre le bouton de correction de température sur « + ».
- mettre le simbleau dans la tranche arrière du canon, et
former un croix sur la bouche du canon en croisant deux fils.
- en agissant sur le chevalet de pointage et en visant à travers
l’âme du tube canon pointer l’arme sur le point choisis.
- regarder dans la lunette ou se situé la croix de simbleautage
du véhicule par rapport ou repère choisis
- si la coincidence n’est pas obtenue il faut
divisser le couvercle de la vis de réglage en direction
à l’aide d’un tourne vis, agir sur la vis manière à amener le
« + » à coincider avec la ligne vertical du repère.
100
dévisser de 1,5 à 2 tours les 3 vis la térales sur le
bouton de correction de températures et avec le tourne vis
agir sur la vis centrale pour amener le signe "+" divisser de
1,5 à 2 tous les vis la tèrales sur le bouton de correction de
températures et avec le tournevis agir sur la vis centrale pour
amener le signe "+" à coïncider avec la ligne horizontale du
point de repère.
N.B : le réglage en hauteur et en direction ne doit pas nuire au
réglage de l’axe mécanique de l’arme.
Individuelle : les E/O procèdent individuellement et à tour de rôle au
simple au tage de l’RPG7
Conclusion :
Rappel des ponts clès :
- Ramener l’axe mécanique sur le point de repère.
- Ramener l’axe optique, en agissent sur le mécanisme de
réglage, sur le point de repère.
- La séance prochaine
"Généralités sur les grenades à main"
101
RPG 7 :
FONCTIONNEMENT
I- POSITION DES PIECES ET MECANISMES AVANT LE
CHARGEMENT
- le chien est à l’abattu.
- le ressort de percussion est légèrement comprimé.
- la gâchette est accrochée au cran de sécurité du chien
poussant la queue de la détente vers l’avant.
- le percuteur est effacé.
- la sûreté fait saillie du côté gauche du corps du mécanisme de
feu.
II- FONCTIONNEMENT DES PIECES ET MECANISMES
AU CHARGEMENT
Mettre l’arme à la sûreté : le collet de sûreté vient en face de la dent
inférieure de la détente et empêche la rotation de cette dernière.
Introduire la roquette : le bloquer de la roquette entre dans
l’encoche dans le tube, l’amorce fulminante se trouve en face du trou
de percussion.
III- FONCTIONNEMENT DES PIECES ET MECANISMES
AU DEPART DU COUP :
1- Position des pièces avant le départ du coup :
- le marteau est accroché à la gâchette par son cran d’armé
- le ressort de percussion est comprimé.
- La détente est vers l’avant.
- Le ressort du percuteur est comprimé
102
- La roquette est verrouillée dans le tube
103
2- Position des pièces au départ du coup:
Lorsque le tireur appuie sur la détente celle-ci pivote autour de son
axe, soulève la gâchette qui libère le cran d’armé du chien. Celui-ci
poussé par le ressort de percussion va frapper le talon du percuteur. Le
percuteur comprime son ressort et fait saillie en écrasant la pastille
fulminante de la roquette.
- le marteau revient à sa position d’équilibre
- lorsque le tireur relâche la détente celle-ci revient vers
l’avant poussée par la gachette qui se place contre le cran de
sécurité.
N.B :
Sous l’effet du ressort (décompression) le percuteur s’efface dans le
trou de la paroi du tube canon.
104
RPG7 : PRESENTATION DE LA LUNETTE DE TIR
I- PRESENTATION DE LA LUNETTE DE TIR :
11- Parties principales :
La lunette de tir de l’RPG7 se compose de
- le corps avec support
- Le système optique
- le mécanisme de réglage (en hauteur et en direction)
- Le dispositif d’éclairage du réticule pendant le tir de nuit
- Une bonnette en caoutchouc et un appui fête.
2- Présentation du réticule
- La crois de simbeautage
- L’échelle des hausses (line horizontales)
- L’échelle des corrections latérales (linges verticales)
- L’échelle télémétrique (ligne horizontale et pointillé courbe)
3- Caractéristique techniques :
- Grossissement : X2,7
- Champ d’observation : 13°
105
II- DETERMINATION DES DISTANCES D’APRES
L’ECHELLE TELEMETRIQUE DE LA LUNETTE DE TIR :
- Pour un char de 2,7 m de hauteur :
- Pointer l’échelle télémétrique sur l’objectif de manière que ce
dernier se trouve entre la ligne horizontale continue et le
pointillé courbe. La division de l’échelle située au dessus de
l’image de l’objectif indique la distance de l’objectif.
- Pour un char d’une hauteur supérieur ou inférieure à 2,7 m :
- Dans le cas ou la hauteur de l’objectif est supérieure ou
inférieure à 2,7 m, soustraire à la distance déterminée sur
l’échelle (ou ajouter) une correction égale au produit du nombre
de dixièmes de mètre constituant la différence des hauteurs par
le nombre constant « 47 » et par le chiffre de l’échelle au dessus
de l’image de l’objectif.
Exemple :
- Déterminer la distance d’un char lourd ennemi haut de 3,2 m
si son sommet affleure le pointillé de l’échelle télémétrique sous
la division 6.
- Solution :
- Différence des hauteurs : 3,2 m – 2,7 m = 0,5 m donc : 0,5 m
= 5 dixième de mètre.
- La distance de l’objectif est
600+(5x4x6) = 600+120 = 720 m.s
106
PA MAC 50
A – CARACTERISTIQUES GENERALES
I - IDENTIFICATION
Arme de poing, semi-automatique, utilisée dans les actions à très
courte distance.
MAC : Manufacture d’Armes Châtellerault
II – PARTIES PRINCIPALES (Cf figure 2)
- le canon
- le bloc culasse glissière
- la carcasse
- la platine
- le chargeur
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES
- Calibre : 9 mm.
- Poids de l’arme : 0,900 Kg.
- Longueur de l’arme : 19,5 Cm.
- Vitesse initiale : 315 m/s.
- Vitesse pratique de tir : 18 c.p./ mm.
- Portée pratique : 501 m .
- Pouvoir de pénétration : 15 cm. de sapin à 25 m.
- Contenance du chargeur : 9 cartouches.
107
IV - ORGANISATION GENERALE
- Canon : rayé, chambre pour étui cylindrique.
- Système de fermeture : culasse calée (par relèvement du
canon)
- Système moteur :
Action directe des gaz
Court recul du canon
La canon attend la culasse.
- Alimentation :
- Chargeur indépendant de l’arme à pile unique
- Introduction directe.
- Ejection : éjecteur fixe porté par la platine (ou bloc de
percussion).
- Système de percussion : circulaire armé culasse fermée.
- Système de détente : mécanisme à séparateur.
- Sûreté : manuelle ; pièce qui s’interpose entre le marteau et le
percuteur.
1 Canon - 2 Nervures de verrouillage - 3 Biellette - 4 Bloc de culasse
- 5 Indicateur de chargement - 6 Sûreté - 7 Culasse - 8 Extracteur - 9
Ressort récupérateur et sa tige guide - 10 Carcasse - 11 Poussoir de
crochet arrêtoir de chargeur - 12 Détente - 13 Barrette de détente - 14
Séparateur - 15 Bloc de platine - 16 Chien - 17 Ejecteur - 18 Gâchette- 19
Arrêtoir de bloc de culasse ;
108
Figure 2
- Sécurités :
- Au choc assurée par le cran de sécurité du marteau.
- A l’arme « idem ».
- A la percussion (ou au verrouillage) assurée par la tête du
séparateur et la tranche arrière du bloc culasse glissière.
- Organe de pointage : hausse unique à cran de mire guidon
rectangulaire
Accessoires à la puissance de feu :
- Arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur
- Indicateur de chargement : monté sur la glissière-culasse et
au-dessus de la cuvette de tir
109
B – DEMONTAGE - REMONTAGE
- Opérations de sécurité
- Démontage sommaire
- tirer le bloc culasse vers l’arrière jusqu’à ce que le cran
d’arrêt du bloc culasse soit en face du bec de l’arrêtoir.
Engager celui-ci dans le cran.
- faire reculer le bloc culasse de 2 mm.
- appuyer sur l’extrémité de l’axe d’arrêtoir afin d’amorcer sa
sortie.
- laisser revenir lentement le bloc culasse.
- retirer l’arrêtoir.
- puis enlever l’ensemble canon bloc de culasse en le retirant
vers l’avant.
- pour démonter l’ensemble canon bloc de culasse :
o pousser vers l’avant la tige-guide
o soulever et retirer le canon.
o Soulever et retirer le canon.
o Enlever la platine de la carcasse en la retirant par le haut.
- Remontage
Les opérations se font en sens inverse.
C – SYSNTHESE DE FONCTIONNEMENT
- Position des pièces au départ du coup
- Alimentation
- lors de l’ouverture, l’extracteur tire l’étui qui heurte l’éjecteur
porté par la platine ; le choc le projette hors de l’arme.
110
- lors de la fermeture, la glissière pousse directement la
cartouche dans la chambre, la griffe de l’extracteur s’engage
dans la gorge.
111
- le chargeur assure transport distribution et présentation.
- Mise de feu
- Retrait du percuteur
- le marteau rebondit sous la poussée du doigt de
rebondissement de la bielle de percussion.
- le percuteur est repoussé par son ressort.
- Armé du marteau
- la glissière pousse le bras du séparateur vers le bas ce
dernier sépare la barrette de la gâchette.
- poussé par la glissière, le marteau s’accroche à la gâchette.
- Liaison détente gâchette
A la fin du mouvement arrière, la barrette est sous la gâchette,
poussée par le séparateur ; à la fin du mouvement avant le séparateur se
replace dans son logement sur la glissière et libère ainsi la barrette.
Lorsque le tireur lâche la détente, la barrette revient vers l’avant et
remonte au contact de la gâchette sous l’effet de son ressort.
- Sécurités
- Sécurité de chargeur : le bossage du chargeur actionne le
bras inférieur du séparateur.
- Sécurité à la percussion (ou verrouillage) : si la glissière n’est
pas verrouillé, le bras supérieur du séparateur n’est pas en
face de son logement dans la glissière et pousse la barrette
vers le bas.
- Sécurité au choc et à l’armé : si la détente n’actionne pas la
gâchette, celle-ci s’engage dans le cran de sécurité du
marteau et le bloque avant qu’il ne touche le percuteur.
112
D – INCIDENTS DE TIR
- L’arme étant chargée
EFFETS CAUSES REMEDES
Le marteau fonctionne, mais le coup ne part pas
- levier de sûreté à la sûreté.
- mauvais état de la munition.
- percuteur cassé.
- instruction du tireur.
1- armer le marteau, nouvel essai.
2- changer la munition.
- Arme en réparation.
Le marteau reste accroché.
- chargeur mal en gagé.
- bossage du chargeur usé, ne remonte pas le bras inférieur du séparateur.
- verrouillage incomplet.
- l’engager à fond.
- changer le chargeur.
- verrouillage, puis si l’incident se reproduit :
ressort récupérateur faible (le changer).
Chambre encrassée (la nettoyer).
Examiner la munition
Fermeture ou verrouillage incomplet.
Voir ci-dessus. Voir ci-dessus.
Manque de poussée. - chambre sale
- Etui déformé
Nettoyer l’arme et examiner la munition.
E - ENTRETIEN
Les ingrédients utilisés pour l’entretien sont l’huile de vaseline et le
pétrole. L’emploi des matières abrasives est interdit, l’usage de la graisse
d’arme est également proscrit.
113
- l’ensemble canon bloc culasse est en position avant, le bloc
culasse verrouillé au canon.
- Le ressort récupérateur est décomprimé
- La cartouche suivante est en place sous la culasse
- L’extracteur est en prise dans la gorge de l’étui
- Le percuteur fait saillie dans la cuvette de tir, son ressort de
rebondissement est comprimé.
- le marteau est à l’abattu le ressort de percussion légèrement
comprimé
- la détente actionnée.
- Obturation
- Mouvement arrière (action directe des gaz)
- course de sécurité = recul de la glissière et du canon
verrouillés.
- déverrouillage : l’arrière du canon s’abaisse sous l’effet de la
rotation de la biellette.
- ouverture : la glissière recule, seule.
- pendant tout le mouvement, compression du ressort
récupérateur.
- Mouvement avant (décompression du ressort
récupérateur)
- fermeture = la glissière avance seule.
- Verrouillage : poussé par la glissière, le canon remonte sous
l’effet de la biellette, ses tenons s’engagent dans leur
logement
Il y a intérêt à maintenir toutes les pièces métalliques légèrement
huilées.
114
L’arme et les chargeurs doivent être nettoyés après chaque tir. A cet
effet, effectuer un démontage partiel, essuyer soigneusement les
différentes pièces, puis les huiler légèrement (en particulier l’intérieur du
canon).
115
116
SOUS-DOSSIER N° 1 : POUR LA PROMOTION DE 3ème ANNEE
LE MORTIER 60 MM U.S CARACTERISTIQUES GENERALES
I- IDENTIFICATION :
Le mortier de 60 mm, Mlle 1935 M44 est une arme collective semi-
lourde à tir vertical, non automatique, à chargement simple, tirent des
projectiles explosifs et à effets spéciaux.
II- PARTIES PRINCIPALES :
1-Tube Canon : Comporte une Culasse fixe, vissée à demeure sur le
canon, un méplat situé prés de la tranche de bouche, une génératrice
supérieure matérialisé l’axe du tube, le percuteur et le bouton de culasse.
2-Bipied : Comporte les pieds et le mécanisme de correction de
devers, le mécanisme de pointage en hauteur, le mécanisme de pointage
en direction et le collier disjoncteur.
3-Plaque de base : Rectangulaire, porte sur la face supérieure
l’alvéole du bouton de Culasse et l’évidement de culasse pour le
transport.
4- L’appareil de pointage : Comporte un support constitué par une
queue d’aronde, muni d’un verrou commandé par un poussoir quadrillé,
et un axe horizontal duquel tourne un dispositif de pointage en hauteur.
Un dispositif de pointage en hauteur qui comprend le secteur des
angles gradué de 40 à 90° et le tambour des angles gradué de 0 à
10°.
Un dispositif de pointage en direction qui comprend un plateau des
dérives gradué en dérives droites (en blanc) et gauche (en rouge)
de 100 en 100 m, de 0 à 3200 m, le tambour de dérives, gradué en
dérives droites (en blanc) et gauche (en rouge) de 5 en 5 m, de 0 à
150 m.
117
L’appareil de visée qui comprend la ligne de mire auxiliaire (à cran
de mire et guidon filiforme) le collimateur avec un enligne de foi
blanche.
Le niveau de correction de devers est porté par le corps de
l’appareil.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
Calibre : 60 mm
Poids de l’arme : 18,500 kg
Longueur de tube : 72,5 cm
Vitesse pratique de tir : 15 à20 C/mm
Portée : 100 à 1680, avec munition française 100 à 1800, avec
munition américaine.
Flèche de la trajectoire : Varie de 150 à 1000 m
Précision : à 500 m, en charge 2, rectangle de dispersion 50 m en
portée x35 m en direction
Champs de pointage : Vertical 45° à 83° horizontal 195 à 365 m
suivant l’angle.
IV-ORGANISATION GENERALE :
Canon : Tube à âme lisse
Obturation : Culasse fixe, visée à demeure sur le canon
Alimentation : chargement simple par la bouche.
Percussion : percussion rectiligne, projectile formant masse
percutante (auto percussion), percuteur fixe, visée sur la culasse.
Sûreté : Pas de sûreté
Sécurité : Pas de sécurité (sécurité propre à l’obus)
Appareil de pointage : Appareil de pointage F9 M44.
118
Comportant : - Un support
- Un dispositif de pointage en hauteur
- Un dispositif de pointage en direction
- Le niveau de correction de devers.
Devers : La correction de devers se fait manuellement en agissant sur
le manchon de correction de devers porté par le bipied.
Munition : Projectile de 60 mm comportant une fusée et un
empennage. Propulsion assurée par une cartouche et des appoints de
charge, un corps en fonte renfermant la charge explosive.
119
LE MORTIER DE 81 mm BRANDT (Nationalité :
Française)
A- CARACTERISTIQUES GENERALES
I – IDENTIFICATION
C’est un tube arme collective, lourde, non automatique, à tir vertical.
II – PARTIES PRINCIPALES (Cf fig 1)
1 Le canon :
C’est une à âme lisse de 81,4 mm diamètre.
Il comporte à la bouche, alésage destiné à recevoir le protecteur de
chargement.
Un méplat, prés de la bouche, sert à placer le niveau de secours.
La culasse est fixée à son extrémité; elle comporte une rotule où est
vissé le percuteur.
2- La plaque de base :
Il en existe deux types :
- La plaque de base rectangulaire qui comporte trois alvéoles
de mise en place de la rotule et des bêches d’ancrage.
- La plaque de base triangulaire qui permet le tir tous azimuts
et ne comporte qu’une seule alvéole.
3- L’affût : (Cf fig 2)
Il comprend :
- Les pieds et le mécanisme de correction de dévers.
- Le mécanisme de pointage en hauteur.
- Le mécanisme de pointage en direction.
- Le collier disjoncteur.
120
4- L’appareil de pointage :
Il comprend :
- Le support
- Le dispositif de pointage en direction, qui comprend :
- le plateau obs. dérives, gradué tous les 200 millièmes de 0 à
64,
- le contre - plateau qui porte le repère,
- le tambour des dérives gradué de 2 en 2 de 0 à 200 millièmes,
- le collimateur réversible, solidaire du contre - plateau et
entraîné par le tambour.
- Le dispositif de pointage en hauteur, qui comprend
- le secteur des angles, gradé en dégrés de 0 à 90,
- le tambour des angles, gradué en quatre de degré de 0 à 4
- le niveau des angles,
- le collimateur d’angles, limites.
- Le niveau de correction de dévers.
III - RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- Calibre : 81 mm
- Poids : environ 60 kg
- tube : 20,5 kg
- plaque de base : 20,5 kg
- trépied : 18,2 kg
- Longueur du tube : 1,26 cm
- Portée minimum : 100 m
- Portée maximum : 3100 m (1100 m pour les obus à G.C.)
121
IV - ORGANISATION GENERALE :
- Le canon : c’est un tube à âme lisse.
- L’obturation : culasse fixe.
- Le système moteur : force musculaire des servants.
- L’alimentation : chargement simple par la bouche.
- La mise de feu : percussion rectiligne, projectile formant
masse percutante, percuteur fixe
- La sûreté : néant.
- L’appareil de pointage : il comprend un dispositif de pointage
en direction degrés en millièmes, un dispositif de pointage en
hauteur gradué en degrés et un niveau de vérification de
dévers.
- Les munitions : il existe des obus :
- explosifs
- fumigènes
- d’instruction
- à grande capacité (G.C)
B- DEMONTAGE - REMONTAGE :
Le seul démontage autorisé est celui du percuteur.
C- FONCTIONNEMENT :
Le seul monde de tir possible est le tir automatique. Au départ du
coup les amortisseurs du collier disjoncteur absorbent le recul du tube.
122
D- INCIDENTS DE TIR ET ENTRETIEN :
I- INCIDENTS DE TIR
Ce sont uniquement des ratés de percussion :
- frapper le tube pour faire descendre le projectile.
- attendre deux minutes au combat, cinq minutes à l’instruction
- extraire le projectile en protégeant la fusée
- examiner l’amorce :
si la percussion n’a pas lieu, le projectile est
défectueux
ou bien :
- le percuteur peut être usé ou dévissé
- le canon ou le projectile peuvent être sales.
En cas d’incidents successifs vérifier le mécanisme de percussion.
II- ENTRETIEN
Le canon peut être lavé à l’eau bouillante savonneuse ou au pétrole.
Il doit être ensuite sécher et graisser.
L’appareil de pointage est nettoyé à sec.
E- LES MUNITIONS :
Les plus souvent utilisées sont projectiles FA 32 et Mle 35 G.C.
1- Le projectile FA 32 :
- chargement : 350 à 400 g d’explosif
- poids : 3,310 kg
- charge maximum : 6
- portée maximale : 3100 m
- diamètre d’efficacité : 30 m
123
2- Le projectile modèle 35 G.C :
- chargement : 2 kg d’explosif
- poids : 6,250 kg
- charge maximum : 4
- portée maximale : 1150 m
- diamètre d’efficacité : 40 m
Fig 1
124
Fig 2
125
LE MORTIER DE 60 MM E.C.I.A. (NATIONALITE : ESPAGNOLE )
A- CARACTERISTIQUES GENERALES :
I - IDENTIFICATION
C’est une arme collective, semi-lourde, non automatique, à tir
vertical.
II- PARTIES PRINCIPALES
Le mortier comprend quatre parties :
- Le canon
- La plaque de base
- L’affût
- L’appareil de pointage
1- Le canon :
A son extrémité inférieure est fixé la culasse qui comprend :
- le levier de détente
- la sûreté
- une rotule comportant un méplat pour la fixation sur la plaque
de base.
2- La plaque de base :
C’est une plaque circulaire en acier, elle présente une alvéole munie
d’un ergot destiné à recevoir la rotule de la culasse.
126
3- L’affût :
Il s’agit d’un trépied (un pied fixe, deux articulés)
Il porte le mécanisme de pointage en hauteur et le mécanisme de
pointage en direction.
Le collier du canon est articulé sur le mécanisme de pointage en
direction et comporte deux supports pour l’appareil de pointage en
hauteur
4- L’appareil de pointage : (fig 1)
Il comporte :
- un système de fixation et de correxion de dévers,
- un système de pointage en direction
- un système de pointage en hauteur
- Le système de fixation :
Un axe fixe l’appareil sur un support et permet son oscillation.
L’oscillation permet à l’appareil de se placer en position verticale,
donc de corriger automatiquement le dévers.
Un système de blocage permet d’immobiliser l’appareil pendant le tir
Le système de pointage en direction :
Il comprend :
le plateau des dérives, gradué en centaines de
millièmes de 0 à 64,
le tambour des dérives, gradué en millièmes de 0 à 100,
la lunette.
Le système de pointage en hauteur :
127
Il est composé du :
secteur des angles, gradué en centaine de millièmes de
800 à 1600
tambour des angles, gradué en millièmes de 0 à 100,
niveau des angles.
III - RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
- - Calibre : 60 mm
- - Poids : 12 kg
- - Longueur du tube : 78 cm
- - Portée minimum : 50 m
- - Portée maximum : 1975 m
IV- ORGANISATION GENERALE
- Le tube : c’est un tube à âme lisse
- L’obturation : culasse fixe pendant le tir
- Le système moteur : force musculaire des servants
- L’alimentation : chargement simple par la bouche
- La mise de feu :
tir commandé : mécanisme actionné par le levier de
détente,
tir automatique : porte-percuteur en position haute.
La sûreté : blocage du mécanisme de percussion.
- L’appareil de pointage : permet le pointage en hauteur et en
direction,
- correction automatique du dévers.
128
- Les munition : l’obus se compose de :
un corps en fonte renfermant la charge explosive,
une fusée de tête,
un empennage qui reçoit la cartouche propulsive et
les appoints de charge.
B- DEMONTAGE - REMONTAGE : (fig 3)
1- Démontage
- dévisser la culasse
- dévisser les trois vis de fixation de la boite à aiguille
- actionner le levier de détente
- sortir le mécanisme de percussion de la culasse
- enlever la clavette d’assemblage (comprimer le ressort de
percussion en posant la pointe de percuteur sur un support en
appuyant sur le porte-percuteur)
- séparer les différentes pièces
- dévisser les deux vis du mécanisme de détente
- retirer le mécanisme, la gâchette et son support.
2- Remontage
Il s’effectue dans l’ordre inverse.
C- FONCTIONNEMENT :
1- Tir commandé :
- Position initiale des pièces : (fig 2)
le levier de détente au contact de la culasse
la couronne dentée engagée dans le secteur denté
129
la gâchette en place dans le cran d’armé
le percuteur et le marteau en retrait, poussés par le
ressort antagoniste
le porte-percuteur vers le bas
le ressort de percussion et le ressort antagoniste
décomprimés.
- Début de la rotation du levier de détente :
le levier entraîne la couronne dentée
la couronne dentée agit sur le secteur denté du
porte-percuteur et le marteau.
- Fin du mouvement :
la première dent de la couronne dentée provoque le
retard de la gâchette et la libération du marteau
- poussé par le ressort de percussion qui se décomprime, le
marteau frappe le percuteur et comprime le ressort
antagoniste.
- Retour à la position initiale :
le tireur lâche le levier de détente
le ressort antagoniste se décomprime
les pièces reprennent la position initiale
2- Tir automatique :
La sûreté actionne une tige qui bloque le porte-percuteur en position
haute.
130
D- LES MUNITIONS :
1- Description
L’obus comporte trois parties :
- Le corps, de forme ogivale et d’un calibre de 60 mm, est
constitué d’une enveloppe en fonte renfermant la charge
explosive.
- La fusée, est visée à la partie avant du corps, elle contient un
percuteur, une amorce et un détonateur muni de système de
sécurité.
- L’empennage est vissé à l’arrière du corps; il stabilise l’obus
sur sa trajectoire; il est constitué de huit ailettes fixées sur un
tube perforé.
2- Fonctionnement
- Propulsion : la cartouche propulsive est placée dans le tube
perforé, les appoints de charge entre les ailettes. A la
percussion, les produits passent dans le canon par les trous
du tube perforé, mettent à feu les appoints de charge et
projettent l’obus sur sa trajectoire.
- Explosion : à l’impact, la fusée fonctionne,
- Sécurité : il y en a trois.
une goupille, qui immobilise le percuteur ou
l’amorce,
une sécurité de bouche : la fusée s’est armée, par
inertie, que lorsque le projectile a parcouru une
certaine distance.
une sécurité de tir : le projectile ne peut fonctionner
que sur la partie descendante de la trajectoire.
E- INCIDENTS DE TIR ET ENTRETIEN :
131
I – Incidents de tir
Ce sont uniquement des ratés de percussion :
- frapper le tube avec outil en bois pour faire tomber l’obus au
fond
- actionner plusieurs fois de mécanisme de détente
- attendre deux minutes au combat, cinq minutes à l’instruction
132
- extraire le projectile avec l’extracteur
- examiner l’amorce pour déterminer s’il y a eu percussion
normale
- nettoyer le tube
En cas d’incidents successifs vérifier le mécanisme de percussion
II - Entretien
Le nettoyage du tube est essentiel avant, après et surtout pendant le
tir.
- Avant le tir : dégraisser le tube.
- Pendant le tir : écouvillonner tous les dix coups.
- Après le tir :
nettoyer, sécher, huiler ou graisser le tube
nettoyer et huiler le mécanisme de mise de feu et les
mécanismes de pointage en hauteur et en direction.
essuyer l’appareil de pointage avec un chiffon sec
(l’huile ou la graissée endommagent l’otique).
Fig 1
133
134
Fig 2
BLOC CULASSE
135
Tube
Percuteur
Porte percuteur
Porte percuteur
Levier détente
Obligateur des gaz
Ressort antagoniste
Boite d’aiguille
Gâchette
Coronne dentée
Boite de commande
Fig 3
MECANISME DE PERCUSSION
136
Le Mortier de 81 mm E..C.I.A
En position de Batterie
137
LE MORTIER DE 81 MM E.C.I.A. (NATIONALITE : ESPAGNOLE)
A - CARACTERISTIQUES GENERALES
I - IDENTIFICATION
C’est une arme collective, lourde, non automatique, à tir vertical.
II – PARTIES PRINCIPALES :
Les pièces sont les mêmes que celles du mortier de 60 mm mais de
plus grandes tailles.
Les différences concernent :
- l’affût qui présente un seul support pour l’appareil de
pointage.
- l’appareil de pointage dont la lunette est coudée.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES
- Calibre : 81 mm
- Poids : 42,5 kg
- Longueur du tube : 1 m
- Portée minimum : 200 m
- Portée maximum : 4100 m
IV- ORGANISATION GENERALE :
Identique à celle du mortier de 60 mm.
B- DEMONTAGE - REMONTAGE :
Cf. mortier de 60
138
C - FONCTIONNEMENT :
Cf. mortier de 60 mm.
D - ENTRETIEN :
Cf. mortier de 60 mm.
E- INCIDENTS DE TIR :
Cf. mortier de 60 mm.
F- LES MUNITIONS :
1- Principaux types :
- Explosif : Colleur jaune
marquage : 81 mm EX P.C. ECIA LOTE
- Fumigènes : partie supérieur de couleur verte
partie inférieur de couleur jaune
marquage : 81 mm FUM ECIA LOTE
- Instruction : partie supérieur de couleur noir
partie inférieur de couleur jaune
marquage : 81 mm PL ECIA LOTE
2- La fusée ECIA 35 :
Cette fusée est utilisée pour les obus explosifs
Elle comprend
- Un percuteur fixe
- Un percuteur mobile fonctionnant par inertie
139
- Un porte - amorce avec deux amorces (une par percuteur) qui
fonctionne par rotation
- Un détonateur
- Une goupille de sécurité (elle possède trois sécurités) :
une sécurité de transport : la goupille immobilise le
porte - amorces, les amorces ne sont pas en face des
percuteurs
un sécurité de bouche : après le départ du coup,
l’accélération déverrouille le porte amorces lorsque
l’obus a parcouru quatre mètres
une sécurité de trajectoire : le porte - amorce pivote
pour amener les amorces en face des percuteurs,
uniquement lorsque l’obus n’a plus de vitesse
ascendante (somme de la trajectoire)
Le Mortier de 120 mm E.C.I.A
140
LE MORTIER DE 120 MM E.C.I.A. (NATIONALITE : ESPAGNOLE)
Il est conçu de la même manière que les mortiers de 60 et 81 mm
E.C.I.A
Les pièces ont une masse plus importante et l’arme a des
performances supérieurs.
L’appareil de pointage est identique à celui du 81 mm.
Le mécanisme de percussion est identique.
Le mécanisme de déférent mais fonctionnement est identique.
Renseignements numériques :
- Calibre ..........................................: 120 mm
- Poids .............................................: 214 kg
- Longueur du tube ..........................: 1,50 m
- Portée minimum ............................: 600 m
- Portée maximum.............................: 6400 m
- munitions :
- Obus explosifs : rayon d’efficacité 50 m
éclat dangereux jusqu’à 500 m
- obus fumigènes
- obus d’instruction
141
LE R.P.G 9 (NATIONALITE :
RUSSE)
A- CARACTERISTIQUES GENERALES :
I- IDENTIFICATION :
Le RPG9 est une arme collective lourde, non automatique, à
chargement simple par l’arrière.
II- PARTIES PRINCIPALES
21- Le canon :
Tube à âme lisse de 2,11 mètres de longueur et d’un poids de 37,4
kg.
Il comprend :
- 4 repères de simbleautage
- 2 poignées de transport
- le guidon et le protège-guidon
- le support de l’appareil de pointage
- la planchette de hausse (graduée de 400 à 1300 m)
- le protecteur thermique
- l’évasement de la chambre d’explosion
- le boîtier électrique avec deux contacteurs
- le bouton de recomplètement de fermeture.
- la tuyère et son mécanisme de commande :
le levier de manœuvre
les deux bras
les deux éjecteurs
142
22- Le trépied :
Composé de trois pieds et du mécanisme de pointage porté par les
flasques.
23- L’appareil de pointage :
Il comprend deux parties :
- la lunette de tir direct,
- l’appareil de pointage du tir vertical
La lunette de tir :
Optique de grossissement 2,7 ; deux systèmes de réglage :
réglage en fonction de la température,
simbleautage en direction et en hauteur par deux vis
- L’appareil de pointage :
Il comprend :
une lunette coudée,
un mécanisme de dérive,
un mécanisme des hausses,
un mécanisme dit “des angles de terrain”,
Deux niveaux.
24- Le système de mise de feu :
Il s’agit d’un générateur relié par un fil conducteur au boîtier
électrique porté par le canon.
III- RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES :
Calibre 73 mm
Poids : 52 kg
Longueur 2,11 m
143
Vitesse initiale de la roquette : 453 m/s
Accélération de la roquette: jusqu’à 700 m/s
Portée maximum 5400 m
Portée pratique 1300 m (objectif fixe)
800 m (objectif mobile)
Vitesse pratique de tir : 4 à 6 coups par minute
Perforation : acier 30 cm
: béton 1 m
Zone de sécurité : angle de 90°
: profondeur de 30 m
IV- ORGANISATION GENERALE :
- Le canon : c’est un tube à âme lisse, ouvert aux deux
extrémités.
- L’alimentation : chargement par la partie arrière de l’arme.
- La mise de feu : électrique par générateur électromagnétique.
- La sûreté : assurée par blocage de la détente et du levier
d’armement du mécanisme de mise de feu.
- La sécurité : interruption du circuit électrique lorsque le
levier de manœuvre n’est pas verrouillé.
- Les organes de pointage : l’appareil de pointage comporte
une lunette pour le tir direct,
un appareil pour le tir indirect.
- Le canon porte :
un guidon
un cran de mire gradué
144
- Les munitions : il existe deus sortes de munitions :
roquettes AC,
roquettes explosives.
B- DEMONTAGE ET REMONTAGE :
I - DEMONTAGE
1- Les contacteurs
A l’aide de chasse goupille, enfoncer les poussoirs, les contacteurs
tombent.
2- Le levier de manœuvre
- Ouvrir la culasse
- Elever le couvercle du mécanisme
- Enlever le ressort
- Tourner la poignée de 1/8 de tour
- Enlever la clavette
- enlever le levier de manœuvre.
3- La tuyère
- Enfoncer le verrou de l’axe de la tuyère
- Pousser cet axe vers le haut
- Retirer la tuyère.
4- Le mécanisme d’éjection
- Ouvrir le verrou du bras inférieur
- Enlever le bras inférieur, l’axe et le bras supérieur
- Enlever les éjecteurs.
145
II- REMONTAGE :
Il s’effectue dans l’ordre inverse.
C- FONCTIONNEMENT :
1- Le générateur :
Le courant électrique produit par le générateur est un courant induit
provoqué par la variation du flux résultant du déplacement d’un noyau de
fer doux dans une bobine.
L’action sur le levier d’armement place le noyau dans sa position
initiale où il est maintenu par une gâchette, ressort bandé.
L’action sur la détente libère la gâchette, le ressort se décomprime
provoquant le déplacement rapide du noyau et l’apparition du courant
dans la bobine.
2- Le circuit de mise de feu :
Le courant est transmis :
- d’une part à la masse de l’arme.
- d’autre part aux contacteurs.
La sécurité est assurée par un interrupteur (ouvert lorsque le levier
de manœuvre n’est par verrouillé).
146
D – INCIDENTS DE TIR ET SIMBLEAUTAGE
I- INCIDENTS DE TIR
INCIDENT CAUSES REMEDES
Impossibilité
de fermer la
culasse
1. munition mal
introduite
L’introduire correctement
2. Arme très sale Nettoyer canon et culasse
Le coup ne
part pas
1. Sécurité électrique - Vérifier que le levier de
mœuvre est verrouille
- Procéder à un nouvel essai
Attendre une minute (long feu)
2. munition mal
introduite
Vérifier que les contacts sont
en face des contacteurs
3. Contacteurs et
contacts sales
Les nettoyer
4. Circuit de mise de
feu
- vérifier le circuit :
- s’il fonctionne changer le
projectile
- s’il ne fonctionne pas
démontrer les contacteurs, les
nettoyer, vérifier qu’il n’y a
pas de graisse dans le boîtier
électrique
147
II- SIMBLEAUTAGE :
1- Lunette de tir direct :
Il existe deux procédés de simbleautage :
- en convergence,
- en parallèle
- Simbleautage en convergence :
placer l’arme sur une surface horizontale,
mettre en place deux fils à l’avant et le simbleau à
l’arrière,
choisir un point de repère à au moins 800 mètres et
situé au même niveau que l’arme,
Vérifier la coïncidence des repères du mécanisme de
réglage du dévers de la lunette (on corrige le dévers à
l’aide d’un niveau ou d’un fil à plomb),
diriger l’axe du tube (simbleau) sur le point de repère,
mettre le tambour de correction des températures sur
zéro,
en agissant sur les vis de réglage, amener la croix de
simbleautage de la lunette sur le point de repère.
Simbleautage en parallèle :
On utilise une mire placée à 50 mètres et qui comporte trois repères
(le troisième est utilisé pour l’appareil de pointage pour le tir indirect).
2- Appareil de pointage pour le tir indirect :
Il s’agit de mettre en parallèle, l’axe du tube et celui de l’appareil de
pointage, les éléments étant à zéro :
- Dans le plan horizontal :
placer le tube à l’horizontal,
148
afficher l’angle de correction du terrain 30,
amener la bulle de réglage en portée entre ses repères,
vérifier que les éléments (secteur, tambour, portée) sont
à zéro,
si non, déssolidariser les tambours et les régler
- Dans le plan vertical :
à l’aide des simbleaux, diriger le tube sur un point
éloigné ou sur la mire,
Vérifier que l’axe de la lunette arrive sur le même point,
lorsque le plateau est sur la graduation 30 et le tambour
sur zéro,
si non, régler de la même manière qu’au paragraphe
précédent
E- LES MUNITIONS :
1- Les roquettes AC (poids 4,4 kg) :
Elles sont livrées en deux parties :
- le projectile,
- la charge de lancement
- le projectile de forme cylindrique, il comprend :
une ogive conique portant une coiffe de sécurité et
renfermant une fusée de tête piézo-électrique,
le corps renfermant la charge creuse (1,8 kg) t une
fusée de culot,
le moteur fusée qui porte six ailettes stabilisatrices.
- la charge de lancement, qui comprend :
la charge propulsive (2,6 kg) de poudre noire à
amorçage électrique,
149
le système de verrouillage sur le projectile (par tenons),
un diaphragme qui porte les contacts électriques.
150
2- Les roquettes explosives :
Elles sont de même composition que les roquettes AC mais d’un
poids supérieur (4,6 kg).
F- MISE EN OEUVRE ET ENTRETIEN :
I- MISE EN OEUVRE
1- Préparation de l’arme
- Enlever les dispositifs de protection
- RégLer le trépied
- Mettre en place l’appareil de pointage
- Vérifier le circuit électrique
2- Chargement
- Assembler le projectile et la charge de lancement jusqu’au
verrouillage.
- Oter la coiffe de sécurité de la fusée.
- Ouvrir la culasse.
- Introduire le coup dans la chambre, les contacts électriques
en face
- des contacteurs.
- Verrouiller la culasse.
3- Déchargement :
- Ouvrir lentement la culasse.
- Extraire le projectile.
- Séparer la roquette et la charge de lancement.
NOTA :
151
S’il s’agit d’un raté, attendre une minute avant de
décharger.
152
II- ENTRETIEN :
Il s’effectue avec les instruments et les produits réglementaires, en
observant les prescriptions suivantes :
- Ne pas démontrer la boite génératrice
- Ne pas graisser ni huiler les contacteurs électriques.
153
MITRAILLEUSE DE 12.7
M2HB
A- CARACTERISTIQUES GENERALES
I - IDENTIFICATION
- Arme collective lourde, tirant coup par coup et par rafales.
- Utilisation :
- Tir à terre contre des objectifs terrestres sur affût M.3,
- Tir contre avion avec affût antiaérien,
- peut se monter sur véhicule ou sur engin blindé,
- peut utiliser un affût jumelé ou quadruple.
LES DIFFERENTES MUNITIONS
- Cartouche à balle ordinaire, couleur cuivre.
- Cartouche à balle perforante, pointe noire.
- Cartouche à balle traceuse, pointe rouge.
- Cartouche à balle traceuse, perforante pointe noire - anneau
rouge.
- Cartouche à balle incendiaire, pointe bleue.
- Cartouche à balle traceuse - incendiaire pointe bleue - anneau
rouge.
II – PARTIES PRINCIPALES
- L'ensemble canon-châssis.
- L'ensemble support de canon-boîte de culasse.
- L'ensemble couvercle – mécanisme d'alimentation.
- Le bloc arrière.
154
- Le lot d'accessoires et rechanges.
- L'affût trépied M 3 avec le mécanisme de pointage.
155
- L'affût trépied M3 :
La liaison pièce affût se fait par la chape-pivot et par le bloc de
pointage.
- L'affût
- Hauteur minimale..................... : 34 cm.
- Hauteur maximale..................... : 41 cm.
- Le bloc de pointage
Le bloc de pointage permet un pointage au millième près, en hauteur
et en direction.
- Pointage en hauteur
Il s'effectue à l'aide d'une vis télescopique munie d'une réglette
graduée de 50 en 50 millièmes, de - 250 à + 100 et commandée par un
volant de pointage gradué en millièmes de 0 à 50 (chaque clic correspond
à un millième).
Champ de tir vertical : 350 millièmes.
- Pointage en direction
Il s'effectue à l'aide :
- d'un étier mobile muni d'un levier de blocage gradué de 5 en 5
millièmes, de 0 à 400 millièmes de part et d'autre du repère
central 0.
- d'une vis de pointage en direction, commandée par un petit
volant gradué de 5 en 5 millièmes, de 0 à 25 (chaque clic
correspond à un millième).
Champ de tir horizontal : 800 millièmes environ.
III - RENSEIGNEMENT NUMERIQUES
- Calibre : 12,7 mm. = (50/100 Inch)
- poids de l'arme nue. : 38 Kg.
156
- Poids de l'affût M 3 complet : 23,200 Kg.
- Vitesse initiale: : 900 m/s.
157
- Cadence de tir :500 c/mn.
- Portée maximale : 7000 m.
- Portée pratique:
* tir à terre : 1200 m.
* tir anti-aérien. : 900 m.
- - Hausse de combat .: 750 yards ou 685 m.
- - Pouvoir de pénétration.. : 61 cm de bois et 65 cm de
terre à
550 m.
- Pouvoir perforation : 20 mn d'acier à 400 m.
(avec balle perfomante).
- Contenance du magasin. : Bandes de 100 ou 265 cartouches.
IV - ORGANISATION GENERALE
- Canon : rayé, chambre pour étui tronconique à
gorge.
- Système moteur : action directe des gaz sur la culasse, court
recul : du canon.
- Alimentation : magasin indépendant de l'arme, mobile
pendant le tir, mû par le moteur générale de l'arme,
entraînement alternatif-bande à maillons métalliques
détachables fermés, introductions indirecte.
- Extraction : par rainures de culasse
- Ejection : étui chassé vers le bas par la cartouche
amenée dans l'axe du canon par le tracteur abaisseur, dernier
étui chassé par le doigt éjecteur porté par le tracteur.
- Système de percussion : percussion rectiligne, percuteur
armé par levier, armé culasse fermée.
158
- Système de détente : système à deux mécanismes
indépendants.
159
a) Pour le tir continu : mécanisme simple de détente et levier de
détente.
b) Pour le tir coup par coup : même mécanisme plus arrêtoir de
culasse permettant l'arrêt de la culasse en position arrière.
- Sûreté : néant
Sécurités : course de garde au verrouillage, sécurité
par le levier d'armé du percuteur et levier
de détente.
Appareils de pointage : guidon fixe porté par la boîte de
culasse.
(1) certaines versions, reconnaissables au fait qu'elles ne possèdent
pas de déclencheur sue leur détente, tirent uniquement par rafales.
- Hausse à positions :
c) Planche rabattue : hausse unique à œilleton de combat (750
yards ou 650 m).
d) Planche relevée : hausse verticale curseur, à œilleton,
graduée (de 100 à 200 yards soit de 90 à 2365 m).
- Accessoires à la puissance de feu :
- échange rapide du canon
- manchon de refroidissement
- accélérateur
- ressort amortisseur de l’EM.
B - DEMENTAGE ET REMONTAGE
- Opérations de sécurité
- Ramener la culasse en avant.
- Démontage général de l'arme
160
- Le canon :
Ouvrir le couvercle, saisir la poignée d'armement et faire reculer
l'ensemble mobile de 8 mm. environ, de manière à faire apparaître le
bossage du ressort arrêtoir du canon en face de l'orifice repère dans le
flasque droit de la boîte de culasse ; dévisser le canon.
- Le bloc arrière :
S'assurer que le déclencheur de culasse n'est pas retenu en position
appuyée, par son crochet. Tirer sur le contre verrou et ensuite soulever le
verrou, puis faire glisser le bloque arrière vers le haut.
- Le ressort récupérateur et la culasse :
Saisir l'extrémité de la tige guide du ressort récupérateur, l'amener
vers la gauche et sortir l'ensemble par l'arrière. A l'aide de la poignée
auxiliaire amener la culasse en arrière jusqu'à ce que le bonhomme
d’entraînement et le levier d'armement se trouvent en face des
évidements qui permettent de les sortir.
- La glissière - châssis et la culasse :
A l'aide de la pointe d'une cartouche, appuyer sur le ressort arrêtoir
du châssis par l'orifice percé à cet effet à l'arrière du flasque doit, puis en
agissant à l'avant de la glissière, faire reculer l'ensemble glissière,
châssis et culasse. Sortir ensuite cet ensemble en le tirant vers l'arrière.
- Démontage de chaque ensemble
- La glissière :
Chasser l'axe de verrou, sortir le verrou.
- Le châssis :
Sortir l'amortisseur du canon par l'arrière, chasser l'axe
d'accélérateur puis le retirer.
161
- La culasse :
- Faire pivoter le traceur pour l'amener à la position verticale et
le sortir par la gauche, sortir la pièce plaque d'aiguillage en la
soulevant.
- désarmer le percuteur en appuyant sur le dessus de la gâchette
après avoir amené le levier d'armé en position arrière. Sortir
l'axe du levier d'armé par la gauche et le levier d'armé en le
soulevant.
- A l'aide du levier d'armé, faire pivoter l'arrêtoir du ressort de
percussion vers le milieu (pièce en L) ; pour le dégager de son
logement dans la culasse, retourner celle-ci chasser l'axe.
- Appuyer sur le dessus de la gâchette pour sortir la commande
coulissante puis sortir la gâchette par le haut. retirer son
ressort à l'aide du levier d'armé.
- Faire basculer la culasse vers l'arrière et recueillir le percuteur
et sa rallonge. séparer ces deux pièces.
- Remontage de chaque ensemble
Les remontages s'effectuent dans l'ordre inverse des démontage; Il
convient de porter une attention particulière sur les points suivants :
- La glissière :
Le verrou doit être monté tel que le chanfrein se trouve vers l'avant,
le passage de l'axe vers le bas.
- Le châssis :
Le cran du cylindre d'amortisseur doit être orienté vers le haut.
- La culasse :
Le cran d'armé de la rallonge du percuteur doit être orienté vers le
bas. La partie arrondie du levier d'armé doit être dirigée vers l'avant et
son axe doit être monté à gauche. La plaque d'aiguillage doit être placée
suivant le sens d’alimentation.
162
Le levier d'armé est en avant.
- Remontage général de l'arme
La glissière et le châssis doivent être verrouillés ensemble, la queue
de la glissière en prise avec le crochet de l'amortisseur. L’accélérateur
complètement repoussé vers l'arrière.
La culasse doit être engagée dans les rainures guides de la glissière,
le levier d'armé orienté vers l'avant : châssis, glissière et culasse sont
remontés ensemble. Soulever l'arrêtoir de culasse pour amener la culasse
en avant.
Ne pas oublier le maintenir l'ensemble mobile en arrière d'environ 8
mm pendant le vissage du canon.
C - SYNTHESE DE FONCTIONNEMENT
- Tir par rafales :
- Position des pièces au départ du coup
- L'ensemble mobile est en position avant la culasse verrouillage.
- Les ressorts récupérateurs sont décomprimés.
- Le traceur abaisseur est en prise avec la cartouche suivante.
Maintenue au centre du couloir d'alimentation par le cliquet
d'entraînement et les butées de cartouches.
- La came mobile d'alimentation est horizontale.
- Le percuteur fait saillie dans la cuvette de tir. Son ressort est
décomprimé.
- Le levier d'armé est basculé vers l'arrière.
- La détente papillon est actionnée. La gâchette abaissée par le
levier de détente, le ressort de gâchette est comprimé.
- L'arrêtoir de culasse est en position haute.
163
Mouvement arrière : action des gaz sur la culasse.
PHASE ACTIONS SIMULTANNEES
1
Court recul culasse-canon-glissière (course de sécurité 2 cm. environ).
Début de compression des ressort.
Arrachage de la cartouche de la bande.
Basculement de l'accélérateur poussé par la glissière.
Début du pivotement vers l'avant du levier d'armé (début du 1° temps de l'armé).
2 Déverrouillage
Abaissement de la nouvelle cartouche.
3
Ouverture.
Extraction de l'étui.
Sortie du coulisseau et prise d'une nouvelle cartouche
Lancement de la culasse par l'accélérateur.
Fin du 1° temps de l'armé.
Verrouillage glissière - châssis.
4 Fin du mouvement arrière.
Abaissement de la nouvelle cartouche.
Mouvement avant sous l'action des ressorts
PHASE ACTIONS SIMULTANNEES
1 Début mouvement de la culasse.
Ejection - présentation - introduction.
2
Déverrouillage glissière - châssis par l’accélérateur et la culasse.
Mouvement avant de la glissière.
Pivotement du levier d'armé l'arrière 2° temps de l'armé.
Rentrée du coulisseau qui entraîne la bande.
Relèvement du traceur abaisser.
Fermeture.
164
PHASE ACTIONS SIMULTANNEES
3 Verrouillage culasse - glissière.
4
Course de sécurité inverse.
Prise d'une nouvelle cartouche par le traceur abaisser.
Décompression des ressorts.
5 Percussion
Exécution du tir coup par coup
Pour ce genre de tir le déclencheur de culasse ne doit pas être
accroché par son manchon de verrouillage. L’arrêtoir de culasse, sollicité
vers le bas par son ressort d'abaissement, se soulève à chaque
mouvement arrière de la culasse et accroche celle-ci début de son
mouvement avant.
Pour Obtenir le départ du coup le tireur doit :
a) Agir sur le déclencheur de culasse qui, en pivotant, oblige
l'arrêtoir de culasse à se soulever. La culasse libérée se porte
en avant.
b) Agir sur la détente (papillon) qui en faisant pivoter le levier de
détente, provoque l'abaissement de la gâchette et la libération
du percuteur.
Approvisionnement de la mitrailleuse
L'arme peut être approvisionné de deux manières :
1) ouvrir le couvercle, relever le traceur, placer la bande sur
la table d'alimentation, la première cartouche doit être contre
les butées, sa gorge en prise avec le cliquet d'alimentation, la
deuxième cartouche avant le cliquet de retenue. Abaisser le
traceur, fermer le couvercle, tirer la culasse en arrière et la
laisser repartir en avant.
165
2) Le couvercle fermé, introduire la bande dans le couloir
d'alimentation en faisant franchir le cliquet de retenue par la
première cartouche.
3) Amener deux fois la culasse en arrière et la laisser repartir
en avant.
166
D - INCIDENTS DE TIR ET REGLAGES
I – INCIDENTS
NATURE CAUSES REMEDES
Impossible
d'armer.
- Pièce d'aiguillage mal
montée.
- Remonter correctement
la pièce d’aiguillage
Défaut
d'alimentation.
Bande non
entraînée.
- Couvercle mal fermé.
- Mécanisme d’alimen-
tation défectueux.
- Bande mal engagée ou
montée à l'envers.
- Fermer le couvercle
- Vérifier les pièces du
mécanisme
- Placer correctement la
bande
Cartouche non
extraite de la
bande.
Défaut
d'introduction.
- Griffe du traceur
détériorée.
- Ressort de commande
du traceur, manquant
ou cassé.
- Couvercle mal fermé.
- Cartouche non alignée
sur la bande.
- Cartouche déformée.
- Rainures de culasse
obstruées ou déformées.
- Rupture d’étui (excès
de feuillure).
- Réparation
- Fermer le couvercle
- Aligner les cartouches
- Eliminer la cartouche
défectueuse
- Vérifier et nettoyer les
rainures de culasse
- Extraire l’étui avec le tire
douille puis régler la
feuillure
167
Défaut de
percussion
Amorcer
percuter
normalement
- Cartouche défectueuse - Eliminer la cartouche
défectueuse et reprendre
le tir
168
NATURE CAUSES REMEDES
Trace de
percussion
faible ou nulle.
- Pointe du percuteur
cassée ou usée
- Ressort du percuteur
trop faible
- Remplacer le percuteur
- Remplacer le ressort
L'action de la
détente ne
libère pas le
percuteur.
- Mouvement avant
incomplet
- Arme encrassée
- Feuillure non réglée
(canon trop visé)
- Mise de feu non
réglée.
- Amer une nouvelle fois
- Nettoyage de l’arme
- Régler la feuillure
- Régler la mise de feu
Le percuteur ne
s’arme pas
- Ressort de gâchette
manquant ou trop faible
Cran d’armé de la
gâchette ou de rallonge
détérioré
- Levier d’armé
détérioré.
- Remplacer les pièces
défectueuses.
II - REGLAGES
- Réglage de la feuillure et l’espace de tête :
- Définition
- Espace de tête = espace compris entre la tranche arrière du
canon et la cuvette de tir
- Feuillure = espace de tête + la longueur de la surface d’appui
de la cartouche dans la chambre de tir
169
- Réglage de l’espace de tête :
Pour régler l’espace de tête on utilise la jauge GO et NOGO
- Les opérations de réglage de l’espace de tête :
- Armer la mitrailleuse et déclencher les ensembles mobile sans
percuter
- Visser le canon a fond et dévisser de trois clics.
- Introduire la jauge GO dans l’espace de tête, il faut que GO
rentre en frottant
- NOGO ne doit pas rentrer dans l’espace de tête
- Si GO ne rentre pas il faut visser ou dévisser le canon jusqu ce
que GO rentre et NOGO ne rentre pas Donc l’espace de tête est
régler.
- Les opérations de réglage de mise de feu (La feuillure):
- Armer la mitrailleuse et déclencher les ensembles mobiles sans
percuter
- Enlever le bloc arrière et dévisser la vis-but pas à fond
- Placer la jauge FIRE entre l’arrière de la table d’alimentation et
l’avant de la glissière.
- Visser la vise butée clic par clic jusqu’avoir percussion avec
FIRE
- Remettre le bloc arrière armer la mitrailleuse et déclencher les
ensembles mobiles sans percuter
- Enlever le bloc arrière et placer la jauge NO FIRE dans le
même emplacement que FIRE
- Continuer à visser la vise butée clique par clique en comptant
le nombre de clic jusqu’avoir percussion avec NO FIRE
170
Vérification :
- Armer la mitrailleuse et déclencher l’arme sans percuter
NO FIRE pas de percussion
FIRE percussion
Donc l’arme est réglée.
E – ACCESSOIRES :
- L’unité collective comporte :
- L’arme proprement dite
- Un affût trépied M3 avec bloc de pointage et chape pivot
- Un lot de rechanges et accessoires
- Rechanges :
- Un canon de rechange
- Un percuteur
- Un ressort de gâchette
- Une lame ressort de blocage du canon.
- Accessoires :
- Deux brosses de nettoyage
- Un étui de baguette de nettoyage
- Une baguette de nettoyage en cinq morceaux
- Un conduit de maillons
- Une pochette avec accessoires et rechanges
- Un coffre avec accessoires et rechanges
- Un tire – douille
171
- Un jeu de jauges de réglage
- Un chasse – goupille
- Un tournevis ordinaire
- Une étui de canon de rechange
- Une gaine pour mitrailleuse
- Un guide technique sommaire sur l’arme
- Un guide technique sommaire sur le réglage
F – ENTRETIEN :
Avant chaque tir le canon doit être parfaitement dégraissé, les pièces
mobiles légèrement huilées.
Trois cas se posent
- Si on a un nombre paire on devisse la vis butée de la moitié des
clic compté
- Si on a un nombre impaire on majore par un et on devisse de la
moitié des clics
- Si on a visser à fond et on a pas de percussion on suppose q’on
a percussion et on devisse de la moitié des clics comptés
Après le tir et aussitôt que possible, l’âme du canon doit être
nettoyée avec de l’eau chaude savonneuse. Utiliser éventuellement un
écouvillon en laiton et du pétrole.
Les autres ensembles doivent être nettoyés au chiffon sec et
également huilés.
L’affût doit être débarrassé des dépôts de terre ou de sable, essuyé
au chiffon. Ses surfaces de glissement et ses articulations doivent être
huilées.
172
SOUS-DOSSIER N° 2 : POUR LA PROMOTIONS DE 4ème ANNEE
173
MITRAILLEUSE DE 14.5
MM
I - IDENTIFICATION
La Mitrailleuse 14,5 mm est une arme collective, lourde, automatique
à tir continu, destinée contre le personnel et les véhicules y compris les
blindés légers en tir terrestre, et contre les avions et les hélicos en tir
aérien
II – PARTIES PRINCIPALES
La Mitrailleuse 14,5 mm se divise en 7 parties principales :
1- Le canon
2- La boite de culasse
3- L’ensemble mobile
4- Le mécanisme d’alimentation
5- Le mécanisme de détente
6- Le bloc arrière
7- Les accessoires et rechanges
III – RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES
- Calibre : 14,5 mm
- Poids totale : 1100 kg
- Poids de l’arme complète : 660 kg
- Poids du canon ave cache flamme : 19,700 kg
- Contenance du magasin : 150 cartouches
- Poids du magasin vide : 6 kg
- Poids du magasin plein : 41,500 kg
174
- Vitesse initiale : 980 m/s (projectile B 32 BZT)
1010 m/s (projectile BS 41 ZQ-BST)
- Portée pratique : 1100 m (A/A)
1000 m (Blindé)
2000 m (Véhicule et personnel)
- Cadence théorique de tir : 1100 cps/mn
- Cadence pratique de tir : 300 cps/mn
- Pouvoir de perforation : 2 cm d’acier à 400 m
1 cm d’acier à 1000 m
- Vie du canon : 72000 cartouches.
IV – ORGANISATION GENERALE
Canon : rayé, chambre pour étui tronconique à
gorge
Système de fermeture : culasse calée à verrou mobile, bague
verrou commandée par la culasse (galets et rampes).
Système moteur : action directe des gaz sur la cuvette de tir portée
par la bague verrou.
Alimentation : bande à maillons métalliques fermés,
détachables par éléments de 10, introduction indirecte.
Extraction : extracteur à rainure double de bague verrou.
Ejection : étui chassé par la cartouche amenée dans l’axe
du canon, par l’abaisseur éjecteur abondonnant l’étui hors de l’arme
pour la dernière cartouche.
Percussion : rectiligne, culasse formant masse percutante
armé culasse ouverte.
175
Système de détente : mécanisme de détente à déclencheur de
gâchette et à amortisseur de gâchette.
Sécurité : au verrouillage par les rampes portées par la
culasse agissant sur l’axe à galets porté par la bague verrou.
Sûreté : - sûreté automatique par enrayage de
gâchette, sûreté automatique par séparateur.
Accessoires à la puissance de feu :
* réduction des frottements
* refroidissement du canon
* échange rapide du canon
* ressort amortisseur de retour en batterie du canon
* ressort amortisseur de gâchette
* renforceur de recul
V- DEMONTAGE DE LA MITRAILLEUSE
A – démontage du canon avec manchon
- armer la mitrailleuse
- déverrouiller le verrou du canon
- agir sur l’arrêtoir du canon
- faire un quart de tour et retirer le canon vers l’avant.
B – démontage du couvercle d’alimentation
- tourner le couvercle d’alimentation vers la gauche ou la droite
- soulever le couvercle jusqu’à un angle de 90° par rapport à la
boite de culasse et l’enlever.
176
C – Démontage du bloc arrière
- déverrouiller le bloc arrière en agissant sur son poussoir
- tourner le bloc arrière à droite ou à gauche jusqu’à ce que les
tenons de verrouillage sortent de leur logement.
N.B : Avant de faire ses opérations l’ensemble mobile se trouve vers
l’avant.
D–Retirer le ressort récupérateur
E– Retirer le mécanisme de détente
F– Retirer les plaques de protection de la boite de culasse
G– Chasser les axes de la boite de culasse, retirer
l’ensemble mobile
H– Retirer la table d’alimentation (récepteur de cartouche)
I – Démontage de l’ensemble mobile
- chasser l’axe du percuteur
- retirer le percuteur et le porte percuteur
- retirer la pointe du percuteur en chassant son axe et en le
dévissant
- séparer la tête mobile (verrou du canon)
J – Démontage du mécanisme d’alimentation
- enlever la plaque de sécurité
- agir sur le poussoir de glissière
- déplacer la glissière vers l’avant
- soulever le limitateur de glissière
- enlever la table d’alimentation
- enlever le coulisseau
- retirer la glissière en agissant sur son poussoir arrêtoir
177
K – Démontage du cache flammes
- soulever le levier de blocage et tourner le cache flamme vers la
droite, à 45° et le tirer.
- démonter le renforceur de recul en soulevant le levier de
blocage
L – Démontage du piston
- enlever la goupille pour démonter le piston
- dévisser le piston à l’aide de la clé spéciale n° 40 en le
dévissant vers la gauche
- le piston sert pour renforcer le recul
- enlever le manchon
M – Démontage de l’ensemble mobile
- le corps de l’ensemble mobile
- la tête mobile
- corps porte percuteur
- pointe du percuteur
- les axes accélérateurs
N.B : Pour le tir des cartouches à blanc :
- changer les extracteurs pour tir de cartouches à blanc
- monter le manchon de tir à blanc.
Remontage en sens inverse du démontage
178
MITRAILLEUSE 14,5 MM SYSTEME D’OBTURATION
I – POSITION INITIALE DES PIECES
- Une cartouche vient d’être percutée la détente maintient le
relais de détente
- La gâchette et le déclencheur en position haute
- l’ensemble canon, bague-verrou et culasse est en position
extrême avant (verrouillage)
- Le culot de l’étui est engagé dans les rainures de culasse
- La pointe du percuteur fait saillie dans la cuvette de tir
- Les 2 doigts d’arrêt de cartouche sont sous l’étui
- Le ressort récupérateur est décomprimé
- L’abaisseur – éjecteur est en appui sur le culot de la cartouche
présentée dans le couloir d’alimentation
- Les 2 grilles des tracteurs de cartouches sont en prise dans la
gorrge de la cartouche
- Le séparateur a son tenon de commande (bras arrière) en appui
sur la came avant d’abaissement portée par le boîtier
d’alimentation.
II – MOUVEMENT ARRIERE
- Agent Moteur : action directe des gaz sur la bague-verrou par
l’intermédiaire de l’étui.
Déverrouillage : avec retrait de percuteur et pivotement du
déclencheur lorsqu’il y’a recul de l’ensemble canon, bague verrou et
culasse, l’axe antérieur de culasse tourne, le galet gauche à cet axe gravit
179
la rampe de déverrouillage gauche et le corps de l’axe prend appui sur la
rampe inférieur, tandis que le galet droit descend.
180
Le corps de l’axe prend appui sur la rampe supérieur de la culasse ce
qui a pour effet de provoquer la rotation de la gauche vers la droite de la
bague-verrou et par la suite la séparation entre la tranche antérieure de
la culasse et la tranche postérieure de la partie avant de la bague verrou.
Ce retrait de la culasse par rapport à la bague-verrou a pour effet de
provoquer :
- Le retrait du percuteur
- Le pivotement du séparateur
- Ouverture : l’ensemble mobile, bague-verrou, culasse libéré
continue son mouvement vers l’arrière en comprimant le
ressort récupérateur.
- Extraction : l’étui est entraîné par les rainures de la bague-
verrou
- Ejection : l’éjection se fait par la cartouche suivante, le dernier
étui par l’abaissement.
- 1er demi-alimentation : (voir cours système d’alimentation)
(loquet)
- Fin du mouvement arrière : contact entre la tranche arrière de
culasse et le tampon amortisseur porté par le bloc arrière.
(pour amortir le choc) et compression du ressort récupérateur.
III – MOUVEMENT AVANT
- Agent moteur : décompression du ressort récupérateur
- 2ème demi-alimentation : (voir cours système d’alimentation)
- Fermeture : les secteurs filetés de la bague-verrou pénètrent
dans les secteurs lisses du canon tant que les secteurs lisses de
la bague-verrou recouvrent les secteurs filetés du canon.
181
- Verrouillage : le séparateur pivote en comprimant son ressort,
la levée de son bras droit cesse de faire opposition à la fonction
de la culasse avec la bague verrou. La rampe supérieur de
l’échancrure gauche et celle inférieure de l’échancrure droite
de la culasse prennent contact avec la culasse, la bague-verrou
étant arrêtée oblige celle-ci à pivoter sur elle même de la droite
vers la gauche : les secteurs filetés de la bague-verrou se
positionnent derrière les secteurs filetés du canon, la tranche
avant de la culasse est contre la tranche arrière de la partie
cylindrique de la bague-verrou.
- Percussion : la pointe du percuteur fait saillie dans la cuvette
de tir, entre en contact avec l’amorçe.
- Fin du mouvement avant : décompression totale du ressort
récupérateur.
182
MITRAILLEUSE 14,5 MM MISE DE
FEU
I – COMPOSITION DU MECANISME DE DETENTE
- Le support :
- rainure de guidage et de montage
- axe d’assemblage
- ressort amortisseur de gâchette
- gâchette avec 2 chanfreins antérieurs de soulèvement
- 2 tenons d’arrêt du déclencheur
- 2 échancrures de passage d’axe d’assemblage.
- Le relais de détente
- Le déclencheur
- La détente
II – FONCTIONNEMENT DU MECANISME DE DETENTE
L’action de la main du tireur sur la poignée de mise de feu et par
l’intermédiaire de la tringlerie soulève la goupille, fait pivoter le relais de
détente autour de son axe.
Le relais de détente soulève la gâchette et le déclencheur. Les 2
têtes de gâchette libèrent les 2 crans d’armé de la culasse qui sous
l’action du ressort récupérateur part vers l’avant. L’extrémité du levier de
positionnement de gâchette vient se mettre sous le côte gauche de
gâchette la maintenant aussi en position haute tant que le tireur
maintient son action sur la poignée de mise de feu, le tir continuera
jusqu’à épuisement du magasin.
183
III – REGLAGE DU MECANISME DE MISE DE FEU
Il est nécessaire de régler le dispositif de détente de telle manière
que le déclenchement des culasses des mitrailleuses soit réalisé
simultanément pour la mitrailleuse. Si la détente est retardée (ou
prématurée) il est nécessaire de dévisser d’1/2 tour l’écrou et de visser
(dévisser) la vis de réglage et puis on serre l’écrou.
Ensuite on vérifie les espaces entre des mitrailleuses. (les espaces
doivent être de maximum 0,1 m/m ou moment du relâchement de la
pédale de la détente.
Le réglage de l’espace se fait à l’aide de la jauge.
184
LE SIMBLEAUTAGE DE LA MITRAILLEUSE 14,5 M/M
PRINCIPE DU POINT ELOIGNE -
Le simbleautage de cette arme consiste à amener la lunette terrestre
et le collimateur, le canon (monotube) ou les canons (bitube) sur un point
précis (P.P) d'un objectif net (crête d'un mouvement de terrain par
exemple) et éloigné (4 à 5 Km et plus).
TECHNIQUE DU SIMBLEAUTAGE /
A- LE BITUBE I 4,5 M/M :
AGIR SUR:
I- LE CANON DIRECTEUR
(gauche) : amener celui-ci sur le P.P. en agissant sur les volants de
pointage et en regardant à travers le simbleautage optique de bouchon
ou vérificateur T H P.
2- LA LUNETTE TERRESTRE :
libérer les tambours des hausses et des dérives puis amener le
croisillon de la lunette sur le P.P (I) Ensuite les zéros des tambours en
face de leur repère Enfin fixer les tambours et vérifier que le croisillon et
toujours sur le P.P sinon refaire l'opération.
3- LE CANON AUXILIAIRE:
(Droit) : celui-ci dispose pour son simbleautage de deux système l'un
à grands débattements en hauteur et en direction placé à l'avant au
niveau du collier (écrou/ contre – écrou), l'autre à petits débattements
placé à l'arrière et sous la boite de culasse.
185
31- Le système arrière : I1se compose d'une vis à oreille pour le
réglage en direction et d'un ensemble écrou/contre-écrou corautés plus
une goupille flexible pour le blocage du contre-écrou.
REGLAGE : Avant tout, débloquer le contre-écrou et le dévisser à
moitié course pour libérer les vis de réglage.
II- REGLAGE EN DIRECTION:
- visser ou dévisser la vis à oreille pour déplacer le canon vers la
droite ou vers la gauche selon le besoin
33- REGLAGE EN PORTEE:
A l'aide d'une clef à griffe visser ou dévisser l'écrou cranté pour faire
monter ou descendre le canon
Laisser la croix du THP légèrement en dessous du PP
Visser le contre-écrou jusqu'au serrage complet et l'engagement de
la goupille flexible dans une encoche du contre-écrou.
Vérifier avec le THP en principe, le canon aura monté légèrement
sous l'effet du contre-écrou et la croix du THP sera alors centrée sur le
PP
32- le système avant:
N'agir sur celui-ci que lorsqué les canons sont franchement
désalignés (le droit par rapport au gauche).
Au préalable débloquer le système arrière puis mettre les vis de
réglage (portée et direction) à mi-course, laisser débloqué, passer au
réglage par le système avant en opérant comme suit:
- -Dévisser les contre-écrous du collier
- Dévisser les écrous légèrement pour libérer le canon
- agir sue les canon en son milieu pour le déplacer dans le
sens voulu en regardant à travers le THP.
186
- une fois la croix THP en direction du PP serrer les
écrous puis les contre-écrous
- terminer le réglage par le système arrière comme ci-
dessus en principe les simbleautage qui suivront ne
s'effectueront plus que par le système arrière si ce n'est pas le
cas, il aura défectuosité dans le système de stabilisation de
l'arme (2).
187
LE CANON DE
23/MM
I- PRESENTATION DU MATERIEL :
La mission de l’artillerie antiaérienne est d’abattre des aéronefs. ces
engins peuvent voler à différentes altitudes à savoir :
- Vol rasant : 50 m
- Très basse altitude : de 50 à 500 m
- Basse altitude : de 500 à 2000 m
- Moyenne altitude : de 2000 à 6000 m
- Haute altitude : de 6000 à 10000 m
- Très haute altitude : plus de 10000 m
Le canon du 23 mm sert à abattre les objectifs en vol rasant - très
basse. basse altitude c’est a dire de 0 à 2500m par sa vitesse initiale de
970m/s.
Sa cadence de tir qui est de 400coups/mn.
Ce canon s’avère efficace.
II -RENSEIGNEMENT NUMERIQUE :
- Calibre : 23 mm
POIDS TOTAL :
• En position de batterie 950 Kg
• En position de route 1 tonne environ
- Longueur de la pièce : 4m 57
- Largeur de la pièce : 1m 87
- Voie : 1m 67
188
- Garde au sol : 0.36m
- Portée : 2500m
- Vitesse initiale : 970 m/s
- Cadence : 400 coups/mn
- Poids du canon avec boite de culasse : 75 kg
- Poids de chargeur avec 50 cartouches : 39,5 kg
- Poids de la cartouche : 450 g
LONGUEUR DU CANON :
* Sans cache flamme 242,5 cm
* Avec cache flamme 245,5 cm
- Limiteur d’inclinaison : 10 à 30°
- Champ de tir vertical : 10 à 90°
VITESSE MAXIMUM DE POINTAGE :
* En hauteur 2 tours par secondes
• Un tour de pointage en hauteur vaut 40°
• Un tour de volant de pointage gisement :
petite vitesse – 30°)
grande vitesse – 60°)
• Durée moyenne de mise en Batterie : 15 à 20 s.
• Sortie de Batterie : 35 à 40 s.
• Temps de remplacements du tube chauffé : 15 à 20 s.
189
III- DESCRIPTION : LA PIECE SE COMPOSE DE 4
PARTIES PRINCIPALES :
- le châssis
- la tourelle
- la masse oscillante
- les appareils de pointage
a – Le châssis : se compose de :
2 pneumatiques
3 verrins
1 timon
Le triangle de renforcement
2 amortisseurs
1 système de suspension hydraulique
1 bras de mise et sortie de batterie
1 coffret pour accessoires d’entretien
1 système d’éclairage.
b – La tourelle :
Se compose d’une plate forme sur laquelle on trouve :
1 mécanisme de pointage en gisement
2 système de mise de feu
1 secteur denté
1 limiteur de secteur
1 bulle pour l’horizontalité
190
2 sièges
2 flasques qui servent de support à la masse de pointage en
site avec son système de blocage.
Sur le flasque droit on trouve une batterie pour le système
d’éclairage.
C – La masse oscillante :
Se compose de :
1 berceau
2 canons avec leurs boite de culasse
2 supports de mécanisme d’alimentation
2 dispositifs d’armée
1 système d’équilibrage qui sert aussi comme limiteur de
site.
Les appareils de pointage : se compose de 2 parallèles organes qui
portent collimateur ; lunette de tir direct.
1 cadran de distance.
Les différents arbres de transmission
L’appareil d’affichage des éléments de tir (vitesse, angle de piqué, ou
cabré, route d’avion) (voir arme) les appareils d’éclairages.
L’arbre de maintien en gisement.
IV- DEMONTAGE DU CANON :
Débâcher la pièce.
- Mettre la pièce en position de batterie
- Enlever le couvre - bouche
S’assurer que la pièce est bloquée en site est en gisement mettre les
2 verrous de chaque système.
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- Désassembler la bague d’appui
- Ouvrir le couvercle de la boite de culasse
- Déverrouiller le verrou du tube
Au cas où le canon refuse de sortir de son logement utiliser le levier
de désassemblage.
Démontage de la boite de culasse :
1. Fermer le couvercle d’alimentation.
2. Fermer le volet de la boite de culasse s’assurer que la pièce
est désarmé.
3. Déverrouiller le verrou d’assemblage avec le berceau.
4. Avant de désassembler la boite de culasse du berceau il faut
maintenir la boite de culasse par sa poignée arrière afin de
l’empêcher de glisser vers l’avant et une fois dégagée le
sortir complètement du berceau.
V- DEMONTAGE PROPREMENT DIT DE LA CULASSE :
1. Enlever le couvercle de la boite de culasse enlever le verrou
d’assemblage.
2. Enlever le cadre d’amener en le soulevant vers le haut.
3. Enlever la planchette d’évacuation des maillons.
Agir vers le haut sur le verrou d’assemblage par l’intermédiaire du
grand tourneur la faire dégager vers le haut.
4. Enlever le coussinet de détente, dégager auparavant la goupille
et l’axe d’assemblage.
5. Mécanisme de détente en le faisant glisser vers l’avant et en
faisant correspondre les tenons aux évidements, le tirer vers le
haut.
6. Enlever le couvercle de la gâchette automatique en la faisant
glisser vers l’avant.
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7. Enlever le bloc arrière.
Dégager le verrou d’assemblage du bloc arrière.
Pousser la butée arrière en le poussant vers le haut (pour cette
opération utiliser le manchon du marteau).
8. Enlever le ressort récupérateur.
9. Enlever le volet arrière.
Tirer le chariot à mi-chemin vers l’arrière.
Extraire le volet en le faisant glisser vers l’arrière.
10. Enlever le volet avant.
Dégager la goupille.
Engager le grand tournevis dans l’évident fait pour le démontage, le
soulèver.
En le retenant avec la main, séparer du corps le cylindre avec ressort
et tige.
11- Démontage du mécanisme de maintien de l’arme.
- Faire coïncider les trous du poussoir de la plaquette de
détente et chasser l’axe de la plaquette.
En retenant le poussoir avec la main ; séparer avec précautions la
plaquette de détente.
- Enlever le ressort du poussoir.
12- Démontage du coussinet du couvercle du couloir
d’alimentation.
- Pousser le coussinet en avant en frappant la face avant du
couvercle avec un objet en bois.
- A l’aide du marteau sortir des rainures du couvercle avec
patte de serrage, le curseur et ressort en retenant le curseur
avec la main.
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- En retenant avec la main, ramener le curseur avec
précautions en haut, en désaccouplant de la patte de serrage,
et séparer du corps du coussinet le curseur avec ressort.
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- Enlever le ressort du corps du coussinet la patte de serrage.
13- Extraire la tige du châssis.
Placer la partie coudée sur la culasse dans un logement prévu à cet
effet tout en utilisant comme appui le système de guidage de la
cartouche.
Frapper avec la main sur le tige jusqu’à ce que la culasse soit
extraite de son logement.
14 - Extraire le chariot avec le refouloir.
- Pour cet effet enlever la clavette d’assemblage tirer
l’ensemble châssis, refouloir vers l’arrière et les séparer.
- Tirer la glissière vers l’arrière.
- Enlever le coulisseau vers le haut.
Tirer le cadre de guidage de la glissière vers l’extérieure.
Tirer la glissière en faisant coïncider les tenons avec leur
logement.
- Enlever l’arrêtoir du chariot.
Extraire auparavant l’axe du châssis avec sa goupille.
Enlever la butté arrière en la faisant glisser vers l’arrière.
15- Le remontage s’effectue dans le sens inverse du
démontage.
NOTA : Ne jamais débloquer le système de fixation et de blocage en
site et gisements lors du démontage du canon.
Lors du démontage, le canon doit avoir une inclinaison comprise
entre 0 et 10°.
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VI- FONCTIONNEMENT :
Pour déclancher le tir, il est nécessaire d’appuyer la pédale de
détente de l’affût. Alors, le levier de détente du mécanisme de détente de
l’affût agit, du bas en haut sur le galet de la plaquette de détente du
mécanisme de maintien de l’armé du canon automatique. La deuxième
cartouche de la bande, qui se trouve dans le couloir d’alimentation
derrière les arrêts de la cartouche, efface dans l’échancrure de la boite
de culasse le bras long du levier de transmission du mécanisme de
maintien de l’armé. Le bras court de ce levier se trouve au dessus du
poussoir et empêche le poussoir de se soulever, grâce à cela, la tourner
uniquement autour de l’axe de la plaquette.
Sous la pression du levier de détente du mécanisme de détente, le
bout avant de la plaquette de détente du canon se soulève, en tournant le
levier de détente et en libérant le châssis de culasse de la gâchette ; le
coup part.
Le tir automatique ininterrompu se poursuivra tant que la gâchette
est abaissée.
Pour cesser le tir, il faut relâcher la pédale de détente de l’affût.
Quand on appuie sur le levier de détente et le châssis de culasse avance,
les pièces du canon fonctionnent de la même façon que lorsqu’on
décroche pour la première fois le châssis de culasse de la gâchette, à
cette seule différence que maintenant une cartouche se trouve dans le
couloir d’alimentation, devant le refouloir
Lorsque le châssis de culasse avance sous l’action du ressort
récupérateur, la face avant du refouloir chasse la cartouche di maillon de
bande dans la chambre.
Le levier du refouloir appuie par son bras arrière sur la came de la
butée arrière, tourne auteur de la came et accélère l’avancement du
refouloir. Le refoulement de la cartouche se produit jusqu’à ce que le
bourrelet de la douille s’accroche à l’évidement du bouton du culasse.
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Après avoir introduit la cartouche dans la chambre le refouloir poursuit
son avancement et coulisse en haut suivant le bourrelet de la douille en
soulevant la patte de serrage du couvercle du couloir d’alimentation.
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La dent du refouloir atteint l’évidement de la douille et s’y engage ;
sous l’action de son ressort, la patte de serrage se porte vers le bas en
maintenant le refouloir en prise avec la douille lors de l’extraction de
celle-ci. Les pièces occupent la position (mais la chambre contient une
cartouche).
Au verrouillage de l’âme (quand la culasse mobile se soulève), les
griffes de la culasse s’engagent l’évidement de la douille et la bloquent.
Après que le percuteur se décroche du cran de l’armé, la pointe du
percuteur se porte en avant (sous le choc du mentonnet) ; fait saillie dans
le trou de percussion sur la face avant de la culasse mobile et percute
l’amorce de la cartouche. L’amorce d’enflamme et enflamme la charge de
poudre da la cartouche.
Dés que l’obus a passé l’évent de prise de gaz dans la proi de la
bouche à feu, une partie des gaz de poudre est empruntée dans la
chambre à gaz.
Les gaz de poudre, arrivant dans la chambre à gaz, frappent le piston
le faisant reculer avec le châssis de culasse ; Au début du recul, le châssis
de culasse fait pivoter le dispositif d’arrêt de dégageant de ses griffes.
En reculant le châssis de culasse entraîne le tube qui lui est solidaire
et comprime ainsi le ressort récupérateur.
La douille est extraite par la dent du refouloir qui articulé sur le
châssis de culasse par l’intermédiaire du levier de refouloir ;
Le déverrouillage de l’âme (l’abaissement de culasse mobile)
commence dès que le châssis de culasse a passé 7 à 10 mm (courses
libre). La course libre châssis est prévue pour interdire le départ du coup
accidentel lorsque la culasse est incomplètement verrouillée ; ceci serait
possible dans le cas du départ de coup retardé arrivant pendant le recul
du châssis de culasse successif au départ du coup précédent ;
L’interaction des losanges du levier de refouloir avec les chanfreins de
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l’éjecteur assure l’extraction de la douille seulement après sue la culasse
mobile a déverrouillé complètement l’âme ;
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Le châssis de culasse se déplaçant en arrière, les losanges du levier
du refouloir coulissent sur les chanfreins obliques de l’éjecteur : le levier
s’incline vers l’avant et abaisse la partie arrière du refouloir.
Au moment de déverrouillage complet de l’âme, les losanges du
levier du refouloir viennent se poser sur le châssis de culasse, et les
griffes du refouloir sortent des échancrures verticales de la boite de
culasse.
En fin de déverrouillage, la culasse mobile déplace le refouloir vers
l’arrière par les cornes supérieures du corps de la culasse, qui agissent
sur la face avant des griffes du refouloir. Ceci assure, après le départ du
coup, le début d’éjection de la douille hors de la chambre par la dent du
refouloir.
Le châssis de culasse continuant à reculer, le refouloir déplace la
douille en arrière par la dent, l’introduit dans les chanfreins radiaux de
l’éjecteur et la dirige vers le bas, hors du canon. Au début de l’extraction,
la vitesse du refouloir est égale à celle du châssis, mais par la suite elle
devient supérieure, car bras avant du levier de refouloir roule sur la came
de la butée arrière.
Quittée par la dent du refouloir, la douille se prejette par inertie hors
du canon.
Au moment où le châssis de culasse s’approche de l’amortisseur, la
face avant du refouloir s’accroche au bourrelet de la cartouche suivante
Le recule du châssis de culasse se termine par le choc contre
l’amortisseur, en écrasant les ressorts coniques de celui-ci ;
Au début du retour en batterie du châssis, il se déplace sous l’effet
des ressorts coniques et du ressort récupérateur. Après que l’amortisseur
a atteint sa position avant, le retour en batterie ultérieur se passe, d’une
part, par inertie et d’autre part, sous l’action du ressort récupérateur.
Dans le cas où le levier de détente est toujours appuyé, le cycle
décrit de fonctionnement des pièces et mécanismes, se répète.
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