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www.aglouvain.b

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Le magazine des étudiants de l 'UCL

GRAT UI T - Péri o

di qu ed' i n f

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an t sde l' U CL

- Edi t eu r re s po

n s able : M . Mag

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N°351- Novemb

re 2009

FOCUS"Étudiant, casseta tirelire !"

COUP DE GUEULE: Transpo

rts en commun, que

lle galère...

COUP FRANC : Vol de vélo

, l'avant etl'après

CONCOURS: Remport

e tes places pour "M

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EXCLUSIF :Les bons p

lans pourton portef

euille

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Coup de

— 2 —

TTrraannssppoorrttss eenn ccoommmmuunn

« ‘Service public’, ça ne veut pas dire‘au service du public’, ça veut dire‘payé par le public’ ! » Cette répliquede l’humoriste Anne Roumanoffrésume bien l’état déplorable del’offre de transports en commun àLouvain-la-Neuve, et la véritablegalère qui attend le navetteur auquotidien ou l’étudiant qui désiresimplement rentrer chez lui pour leweek-end…

Il est 16h00 et nous sommes vendredi, sur les quais dela gare de Louvain-la-Neuve. Déjà quelques minutesavant le départ du train, il est inutile d’espérer trouverune place assise… Quant à embarquer debout sur laplate-forme à l’extrémité de la voiture, les plus hardisse risqueront à escalader les valises et leurspropriétaires entassés ! Le train est bondé, insuffisant,ridicule.

Rebelote le dimanche soir : les trains à destination deLouvain-la-Neuve sont de taille réduite (week-endoblige) , mais le nombre d’étudiants, lui, n’amalheureusement pas chuté entre le vendredi et ledimanche… Nous passerons sous silence le manquede place pour les valises, même si celles-ci sont parfoisde taille un peu disproportionnée.

Pour les navetteurs quotidiens, la situation n’est pasréjouissante non plus. Un exemple parmi d’autres : ilest de notoriété publique que le train venant deBruxelles et censé arriver à Louvain-la-Neuve vers8H20 n'arrive que trop rarement à l’heure. Ce quiconduit de nombreux étudiants à arriver en retard auxcours.

ParRichardMathot, responsable logistique

QQuuee ddiiaabbllee aalllloonnss--nnoouuss ffaaiirree ddaannsscceettttee ggaallèèrree ??

Est-il tellement compliqué de rajouter quelquesvoitures à l’heure de pointe ? Et de faire arriver lestrains à l’heure ? Visiblement, oui ! Quant à demanderde rajouter l’un ou l’autre train le vendredi et ledimanche soir, cela paraît utopique…

Du côté des bus, le tableau n’est guère plus brillant.Ceux-ci sont également trop rarement à l’heure, voirene passent pas du tout, laissant le pauvre navetteurs’enrhumer à côté du poteau jaune. Certains matins,les chauffeurs sont obligés d’ignorer des arrêts, leurbus ressemblant plus à une boîte de sardines qu’àautre chose…

Enfin, les étudiants non-kotteurs désirant avoir uneactivité de soirée sur le site devront compter sur lasolidarité de leurs amis pour les héberger. Ouenvisager de rentrer avec le dernier train (qui va plusloin qu’Ottignies) , c’est-à-dire vers 22h30. Voire avecle dernier bus. Vers 19h.

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REDACTEURENCHEF : Numa COUNIOTEQUIPE DE REDACTION: Sébastien BERG, Isabelle DERENNE, Etienne GERIN, François JACQUES, RichardMATHOT, Marc MAGNERY, Mélodie MOUZON, Marie-Odile SAC, Frédéric SEVERINO, Amory TONDEUR, CélineURBAIN, Margaux DI GIACOMO, Adrien VAN DEN BRANDEN

REMERCIEMENTS : Jean-François Aseglio, Kap Quart, DUCMISE ENPAGE : Sébastien BERGTIRAGE : 2000 exemplairesCONTACT: [email protected]

S O M M A I R E EditoCOUP DEGUEULE :Transports en commun

p.2

EDITO p.3

DANS LE VIF p.4

QUI EST-CE ? : Jean-FrançoisAseglio

p.6

FOCUS : Étudiant, casse tatirelire...

p.8

CONCOURS : "Mon cul" dePatrick Ridremont

p.17

C'EST ARRIVÉ... : Des souriset des hommes / UTUC

p.18

COUP FRANC : Vol de vélo,l'avant et l'après

p.20

PANORAMA p.22

Vo u s l i s e z l a S ava t e , d é c o uvre z au s s i

Disponible dans vos auditoires et vos facultés mais aussi sur www.uclouvain.be/laquinzaine

ParNuma C

ouniot

Rédacteur en

Chef

Étudiant fauché en quêtede solutions...Des fins de mois difficiles, des livres de cours jamais ouverts, un kot de 12 m2 à 350€par mois ? C'est le ras-de-bol général du côté du portefeuille. L'argent ne suit plus...

Te souviens-tu, il y a quelques semaines, des deux ou trois étudiants vêtus d'un polorouge AGL venus t'encourager à remplir une enquête sur le coût des études ainsi quesur le logement et le transport? Après trois semaines d'encodage, nous avons enfin lesrésultats, et ceux-ci sont révélateurs. Concernant le coût des études, votre premièrepréoccupation est le logement, suivi du matériel de cours et du minerval. Du côté deslogements et des transports, les chiffres sont sidérants. En moyenne, le prix d'un kot parmois est de 340€ et 47% des étudiants ont difficile à trouver un kot.

Même si nous en avions l'intime conviction, ces résultats restent très interpellant etappellent à l'action. En effet, les agences immobilières profitent de la pénurie de kotssur Louvain-la-Neuve pour imposer des prix révoltants ainsi que des conditionshonteuses comme l'obligation de louer douze mois, la location des meubles en plus duloyer du kot, des files d'attente de trois jours et j 'en passe bien d'autres. Dans certainesfacultés, l'achat de livres de cours onéreux, parfois édité par le professeur lui-même etloin d'être indispensable, vous est vivement conseillé. Pourtant, les alternatives nemanquent pas : syllabi, documents numériques, notes de cours, etc. Le minerval aussiatteint des records! 50€ de plus tous les ans, rien que ça! Et ce n’est sûrement pas avecla décision récentes des politiques de diviser par deux le financement des universités etde l'étaler sur une période deux fois plus longue que la situation va s'arranger...

Tous ces constats sont consternants. C'est pourquoi cette Savate aborde largementcette problématique de la démocratisation des études, et en propose des solutions.Bonne lecture!

— 3 —

UUnn ccoommmmeennttaaiirree,, uunnee ssuuggggeessttiioonn,,uunnee iiddééee ??

Contacte sans tarder l'équipe de laSavate à [email protected] !

MICRO-TROTTOIR : CarteSport, alors heureux ?

SPORTÀl'UCL p.23

p.24

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La pénurie de logements à Louvain-la-Neuve n'est plus àdémontrer (lire à ce sujet la rubrique coup de gueule dansla Savate d'Octobre) . Le Ministre Marcourt a étéinterpellé sur ce problème au Parlement. Dans la Libre ,on peut lire ceci: "Il [Marcourt] vient aussi d'inviter lesresponsables des universités et Hautes écoles, ainsi queles représentants des étudiants, à lui faire part de lasituation spécifique de chaque institution."(1) Vientd'inviter... Ce serait déjà fait. Or, l'AGL n'a jamais étécontactée de quelques manières que ce soit à ce sujet. Cen'est pas bien de mentir! Raison pour laquelle nous avonsenvoyé une lettre interpellant le Ministre. Peut-être neconsidère-t-il pas le cas de LLN comme problématique?A moins qu'il t'ait contacté toi? Si ce le cas, préviens nousvite, en attendant, toujours pas de logements en vue...

(1)http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/535645/penurie-de-kots-etudiants.html

Dans levif

— 4 —

Mensonges, festivités etdéveloppement durable

— 5 —

Ce n'est pas bien de mentir, Mr leMinistre !

Bilan des 24h vélo : 19 arrestationset 6 blessés, dont un grave...

Ce genre de titres ou d'accroches ont été reprises par denombreux médias au lendemain des 24h. Tellement plusfacile et plus vendeur. Mais critiquer de manière acerbece journalisme du spectacle n'est trop facile et ce n'est pasle but. Un bilan différent des 24h est possible sans pourautant tomber dans un autre piège qui est celui d'unangélisme béat. Les 24h se sont surtout des centainesvoire des milliers d'étudiants qui se mobilisent pour fairede ce moment une grande fête pour tous. Prenonscomme exemple (au hasard bien sûr...) l'Autre Soif. Oui,l'Autre Soif, cette place où l'on ne vend pas d'alcool maisdes cocktails équitables et où pourtant l'ambiance batchaque année son plein! Les 24h, ce n'est pas qu'unimmense débit de boissons qui mènent à 19 arrestationset 6 blessés dont un grave. C'est notre évènement phare àLouvain-la-Neuve. A nous à les renouveler chaque annéepour que les journaux titrent l'année prochaine: 50.000étudiants en plein bonheur à LLN!

En parlant de blessés, une septième blessée s'est ajoutéequelques jours après les 24h à cause d'un bête accident. Ils'agit de Marianne du CSE Animation. De la part de toutles membres de l'AGL, courage et bon rétablissement!

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Par Marc Magnery, président

Par Amory Tondeur, vice-président animationMensonges, festivités etdéveloppement durable

— 5 —

KKiissss &&RRiiddeeVous avez croisé l'amour dans la pénombre de laCasa ? Vous voudriez retrouver votre futuremoitié ? Laissez-lui votre message dans cettenouvelle rubrique "Kiss & Ride"([email protected])...

• À toi la jolie espagnole qui croise mon regard et quime sourit chaque jeudi matin devant la passerelle. Jene connais même pas ton prénom ! Trop maladroit,trop timide, trop de choses à vous dire; tout me faitdire que nous devrions tenter notre chance. Fais-moisigne ! Julien.

• Ma louloute, depuis le moment où nous noussommes embrassés mardi 10/10 à la Carolo, mêmesi nous étions un peu émêché, je n'arrête pas depenser à toi. Je ne sais malheureusement rien de toi,ni où te retrouver :-( Viens me retrouver mardi à19h devant le piano !

• Chaque lundi soir à l'indoor training de 20h à21h, je ne cours que pour te rattraper et être à tescôtés. Tes yeux bleus, tes muscles, ton teint basané,ton T-Shirt adeps, . . . Bref, tout me fait craquer en toi! Viens à ma rencontre ! Pour me retrouver, repère laseule fille qui cours avec un T-Shirt bleu remplis designature ;-) Sandrine

• À ma voisine de cours, tu es trop charmante,rigolote, mignonne! Merci pour tous ces délires vécusensemble derrière ces bancs d'auditoire. Lolo

Un responsable développementdurable à l'AGL

Sur les thématiques environnementales, les étudiants sesont souvent montrés plus sensibles que leurs ainés. Pourpreuve, on retrouve dans les archives de l'AGL une vieillefarde toute poussiéreuse regroupant des réflexions sur lapossibilité de construire des éoliennes sur le site de LLN!Ces dernières années, c'est la/le responsable "Cadre deVie" qui s'occupait de ces problématiquesenvironnementales. Mais les thématiques "Cadre de vie"sont larges: de l'implantation du Musée au lac, à laquestion des syllabi recyclés en passant par un réfectoirepour les non-kotteurs, le travail ne manquait pas! C'est àce moment que David Petit, après plusieurs approches, seproposa en tant que responsable DéveloppementDurable à l'AGL. Une connaissance pointue des dossiers,de la motivation et de l'ambition, c'est à l'unanimité quele Conseil AGL approuva sa candidature. Il reprendragrosso modo les thématiques environnementales du"Cadre de Vie". A quelques jours du Sommet deCopenhague, notre Université doit montrer la voie et pasque pour sa bonne conscience... Bienvenue Davidet bon boulot!

Le Vice-Rectorat et l'AGL ontinvité les délégués UCL

ce lundi 16 novembre dernier pour un drink de

rencontre, à 18h30 auxHalles universitaires.

Au-delà des sandwichs, boissons et du tant attendu

discours du Vice-Rectorat, vous y avez reçu le Pack

Délégué qui comprend le guidedu délégué, du matériel

griffé UCL, des promotions auxRestos U et la brochure

des formations "Vas-y Pro !"

Vous pouvez également vousinscrire aux formations

délégués qui se dérouleront au second quadri :

• mardi 9 février : fonctionnement de l'institution

• jeudi 1 1 février : représenter tout un groupe

• mardi 23 février : prendre la parole en public

• jeudi 25 février : argumenter etnégocier

Délégués......à vos agendas !

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— 6 — — 7 —

Fondateur de l'Altérez-vous

Qui est-ce?

La Savate  : D'où vous est venue cette idée de projet ?

J.-F. A. : Je suis arrivé à l’Université avec l’idée dedévelopper des projets pour changer les choses. J’ai étudié lessciences politiques et puis la coopération au développementen me disant que ça me donnerait les clés pour créer monpropre projet. J’avais auparavant travaillé au magasinOxfam et fait partie de l’Assemblée Générale. C’est là quej’ai rencontré Patrick, qui a lancé ce projet avec moi.Ensemble, on a pensé qu’il fallait faire quelque chose en plus.Un endroit convivial, capable de sensibiliser les gens. Noscopines respectives se sont alors lancées dans l’aventure.

La Savate  : Vous êtes donc une équipe de 4 personnes…

J.-F. A. : Finalement 5, parce que l'oncle de Patrick nous arejoint par après. C’est un archéologue pensionné. Il nousapporte sa sensibilité et il fait partie d’une autre générationque la nôtre. Et puis le café est une coopérative. Il y a vingt-cinq personnes qui ont acheté des parts. Elles font donc partiede l’Assemblée Générale et prennent les grandes décisionsavec nous. Ce sont onc plusieurs générations et plusieursmilieux socioprofessionnels qui se rencontrent dans ce projetet qui y apportent leur touche personnelle.

La Savate  : Comment avez-vous fait pour trouver cescoopérateurs ?

J.-F. A. : Pour être sérieux, on avait fait un plan financier,

"On ne table pas que sur lemilitant qui vient boire soncoca bio Oxfam, mais aussi surle passant qui découvre notrecafé..." J.-F. ASEGLIO

Jean-François ASEGLIO

— 6 — — 7 —

Dans la famille des endroitsalternatifs, on connaissaitbien entendu le Respect-Table. Voici que s’installe à

quelques mètres de là le premier cafécitoyen de Louvain-la-Neuve. J'ainommé : l’Altérez-vous. Entre une bièrebio et un repas équitable, nous avonsrencontré l’un des fondateurs de ceprojet peu commun.

des statuts, un business plan… Il y avait en fait trois apportspour financer le projet. Le premier, c’est évidemment lepropre apport des fondateurs. Ca représente 40% del’entièreté du capital de départ. On a ensuite fait un empruntchez Credal, un fond d’investissement solidaire. Ettroisièmement, les coopérateurs qui apportent environ 30%du total. Il y a pas mal de proches qui ont acheté des partsd’une valeur de 250€ chacune. Mais ça ne fonctionne pascomme une action Dexia ou Belgacom. Nos coopérateurs ontun retour sur leur investissement dans le sens où ils ont 5% deréduction sur toute consommation dans le café. Ca n’est passignificatif pour une boisson, mais ça le devient pour unetable de 10 personnes. Ils font partie de l’Assemblée Généralequi participe à l’orientation du projet. Il y a aussi pour eux lapossibilité d’obtenir un dividende, mais comme on est unesociété à finalité sociale, on a priorisé nos objectifs. L’argentgagné est d’abord redistribué pour les activités qui ont lieu ausein même de l’Altérez-vous. On agit en partenariat avecplusieurs ONG. On espère également pouvoir financer desprojets en externes, toujours autour de trois piliers que sontl’interculturel, le social et l’environnemental. S’il restequelque chose, ça peut alors devenir un dividende.Finalement, ici, être actionnaire, c’est plutôt une manièred’appuyer un projet que de jouer la carte de la rentabilité.

La Savate  : Le bâtiment, si je ne me trompe pas,appartient à l’UCL. Avez-vous obtenu un soutien pourmettre votre café sur pied ?

J.-F. A. : On a obtenu une réduction de loyer durant un an,pour le lancement du projet. Mais ça n’a rien à voir avec lefait que nous sommes une société à finalité sociale. Lavéritable raison, c’est que les cinq précédents commerces ont

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— 7 —

Fondateur de l'Altérez-vous

Propos recueillis par Sébastien Berg

— 7 —

fait faillite… Au-delà de ça, l’UCL a été la grande absente.On a frappé à beaucoup de porte, sans obtenir de facilités.Mais elle a récemment accepté de nous aider en installantune rampe pour les personnes à mobilité réduite.

La Savate  : Quand on voit le résultat final, on peutimaginer que ce fut un travail colossal…

J.-F. A. : Et comment ! On a tout refait. Le plafond, lescloisons, les raccordements électriques, la tuyauterie et mêmele sol qui avait quinze centimètre de dénivelé. On a mis duparquet, on a construit le bar nous-mêmes ainsi que lestoilettes. C’était un bâtiment qui à la base ne répondait pasdu tout à nos besoins.

La Savate  : Une question est sur toutes les lèvres :pourquoi « Altérez-vous » ?

J.-F. A. : Pour la petite histoire, c’est un de nos amis qui alâché un jour, tout à fait par hasard. On l’a retenu et on acontinué à utiliser ce nom. Au final, on a fait notre premièrepublication sous le nom « Altérez-vous » et il s’est imposé delui-même. Certaines personnes le comprennent, d’autres nousdemandent encore pourquoi ce choix. Pour nous, le principalobjectif, c’est que les gens retiennent un ambiance au-delàd’un nom. « Altérez-vous » fait référence à cette envie quel’on veut donner à chacun de changer d’air, de façon de vivre,d’habitudes. On est persuadé que si l’on veut un changementglobal, il faut commencer au niveau local. Si on propose desproduits bio, de proximité et issus du commerce équitable,c’est avant tout pour proposer quelque chose de différent.

La Savate  : Pensez-vous que tout le monde soit à larecherche d’une nouvelle façon de vivre ?

J.-F. A. : On mise beaucoup sur la convivialité. On ne tablepas que sur le militant qui viendrait boire son coca bioOxfam, mais aussi sur le passant qui découvre notre café etqui pourrait rentrer en contact pour la première fois avec unproduit sans s’être dit avant « aujourd’hui, je vais mangerdu bio ». On fait donc un très gros effort à ce niveau, pourque les prix restent abordables pour l’étudiant notamment.On s’est lancé aussi parce qu’on savait qu’il y avait desproduits de qualité dans l’équitable et dans le bio.Auparavant, consommer ce genre de produit, c’était dumilitantisme. Aujourd’hui, on peut vraiment y trouver soncompte parce que les goûts se sont diversifiés et parce que demanière générale, c’est bon.

La Savate  : Comment vous procurez-vous les produitsproposés à l’Altérez-vous ?

J.-F. A. : Bien sûr, personne n’a voulu faire de premièrecommande avec nous sans avoir de garantie. Ca a été assezdifficile étant donné qu’il s’agit d’une petite structure et qu’onn’écoule pas d’énormes quantités. On a donc tenté notrechance avec une première commande, sans savoir ce quiallait bien se vendre et ce qui allait nous rester sur les bras.Dans l’ensemble, on connaissait déjà les produits, pour avoirtravaillé chez Oxfam d’abord. On a aussi des relations avecle tenancier du « Tout l’or du monde », qui est un cafééquitable à Bruxelles. On y a goûté les jus Ethiquable qui ontvraiment beaucoup de succès. Les bières, je les connaissais

pour avoir organisé il y a quelques années le Festival dupossible et le Festival des résistances. Je m’occupais du bar etje m’étais donc renseigné sur les bières qui existaient. Doncon avait toutes les cartes en mains pour pouvoir proposer unevéritable carte bio, équitable et locale. Pour l’instant lerésultat est très positif.

La Savate  : Qu’entendez-vous par« café citoyen » ?

J.-F. A. : Quand tu commences une activité économique, tute dois d’assumer certaines responsabilités. Au-delà del’impact économique, il faut avoir conscience de l’impactenvironnemental, culturel, social et j’en passe. C’est aussi unemanière de dire qu’ici on ne fait que boire tout simplementun verre, on consomme quelque chose de différent, on peutassister à une activité de sensibilisation. On a envie demontrer aux gens que derrière ce qu’ils consomment, il y aquelqu’un qui travaille. On est ici pour faire vivre un débatpublic.

La Savate  : On avait déjà le Respect-Table, maintenantl’Altérez-vous. C’est une véritable place « alter » qui secrée…

J.-F. A. : On aimerait vraiment bien collaborer avec leRespect-Table. L’idée est de pouvoir travailler ensemble, avecla commune, pour faire de cette place un endroit un peu plusvert, un peu plus alternatif.

La Savate  : Qui est l’artiste qui se cache derrière ladécoration de l’Altérez-vous ?

J.-F. A. : On ne la connaissait pas à la base. On a faitquelques recherches sur Internet et on est tombé sur lestravaux d’une jeune artiste polonaise de 19 ans, AnniaZuber. Elle nous a proposé des esquisses sur ordinateur et çanous a tout de suite plu. On a opté pour le papillon, d’abordparce que c’est esthétiquement joli, ensuite pour cette idée dechangement. L’idée de partir d’une société qui existe pour enfaire quelque chose de tout nouveau.. .

Le Vice-Rectorat et l'AGL ontinvité les délégués UCL

ce lundi 16 novembre dernier pour un drink de

rencontre, à 18h30 auxHalles universitaires.

Au-delà des sandwichs, boissons et du tant attendu

discours du Vice-Rectorat, vous y avez reçu le Pack

Délégué qui comprend le guidedu délégué, du matériel

griffé UCL, des promotions auxRestos U et la brochure

des formations "Vas-y Pro !"

Vous pouvez également vousinscrire aux formations

délégués qui se dérouleront au second quadri :

• mardi 9 février : fonctionnement de l'institution

• jeudi 1 1 février : représenter tout un groupe

• mardi 23 février : prendre la parole en public

• jeudi 25 février : argumenter etnégocier

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Focus

— 8 —

Étudiants, casse ta tirelire !

Roulez jeunesse !

Il y a deux sortes d’étudiants : les étudiants kotteurs etles étudiants navetteurs. Le coût des transports n’estdonc pas le même pour tous. Quelle serait alors lasolution la moins onéreuse pour chacun ?

Pour un étudiant navetteur, se déplacer est une réalitéde tous les jours. Ceux qui choisissent la voiturebénéficient de plus de confort mais doivent supporterles embouteillages souvent nombreux sur les routesbrabançonnes. Mais le confort a aussi un prix : vu leprix de l’essence (plus d’un euro par litre) et du

diesel (plus ou moins un euro par litre) ,faire le plein se fait souvent à

contrecœur…

Les moyens de transportreprésentent un budgetimportant pour beaucoupd’étudiants. Mais le coût sera

différent suivant que l’on se déplaceen voiture, en train ou à vélo… Petittour des différentes solutions quiexistent pour réduire le coût de vosdéplacements.

Certains choisissent de se déplacer en train. Même s’ilfaut souvent se résigner à trouver une place assise etsupporter la musique ou la conversation du voisin, lesprix sont plus démocratiques. Tout le monde connaitle Go Pass. Mais la solution idéale est sans contestel’abonnement ou la Carte Train Scolaire mensuelle(moins d’un euro par kilomètre parcouru) . Et le bus ?De nouveau, si l’étudiant navetteur choisit unabonnement, il pourra se déplacer à prix avantageuxpuisque le TEC offre une réduction de 50% sur lesabonnements étudiants. Et pour les plus sportifs ou lesplus écolos, le vélo ou la marche restent les moyens detransport les plus démocratiques. A condition bien sûrd’habiter dans les environs ! La plupart des étudiantskotteurs choisissent de se déplacer en train. Lasolution la plus avantageuse reste aujourd’hui la carteCampus. Le prix d’un trajet est calculé en fonction deskm parcourus. Ainsi, un trajet entre Namur Bruxelles(58 km) ne vous coûtera que 1 ,2 euros au lieu de 5,00euros avec le Go Pass. Mais d’autres préfèrent lavoiture… Une solution dans ce cas est le covoiturage.Pourquoi ne pas vous arranger avec votre voisin ou vosamis pour partager les frais des trajets ?

Il est certain que derrière les moyens de transport secachent bien d’autre enjeux que le seul enjeuéconomique. L’écologie est de plus en plus un critère

important pour de nombreux citoyens. Maisremplacer la voiture par lestransports en commun, c’est bien,encore faut-il avoir le courage desupporter les retards incessants,les mauvaises conditions devoyage et le climat d’insécurité…Depuis quelques années,

différents parlementaires souhaitentla gratuité des transports en commun

pour les étudiants alors que certainesprofessions en bénéficient depuis longtemps.

Mais pour l’instant, ces revendications sont restéessans écho dans le monde politique…

ParMélodie Mouzon

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— 9 —

p.8 : Roulez jeunesse !p.9 : Grosse entaille dans le refinancement des universitésp.10 : Syllabi moins chers : une réalité ?p.11 : Le couteau dans la plaiep.12 : Pour sauver les logements, sauvons Wendy !p.13 : Résidence-services Ladeuze, la nécessité du superflup.14 : Recherchons déserteurs pour démocratiserWoluwé-Saint-Lambertp.15 : Étudier en Belgique, une promenade de santé ?p.16 : Bons plans pour ton portefeuille

Étudiants, casse ta tirelire !

Grosse entaille dans lerefinancement des universités

ParMarie-Odile Sac

En ces temps de crise, legouvernement n’a rien trouvéde mieux que de s’attaquer ànous autres, petits étudiants,

pour économiser quelques euros…Cette rentrée a en effet vu les bellespromesses de refinancement desuniversités être « lissées » et ainsidivisées par deux, et être étalées sur15 ans au lieu des 8 initialementprévus…

Un minerval, un loyer de kot, des abonnementsSNCB/Internet/GSM/théâtre, 10 kilos de syllabus,300 paquets de spaghetti, quelques litres bières…Etudier ce n’est pas seulement boulotter (et/ous’amuser) , c’est aussi payer ! Un étudiant-kotteurcoûterait environ 10 000 € par an ! Ce montantnécessaire freine, aujourd’hui encore, la poursuited’études supérieures dans de bonnes conditions. LaFédération des Étudiants Francophones a d’ailleursfait du combat pour la démocratisation des études unde ses objectifs principaux. Souvenons-nous de lacampagne ResPACT, lancée l’an passé, pour attirerl’attention des politiques sur les réels coûts, directs etindirects, des études. L’Olivier avait semblé, en sontemps, sensible à cette campagne et avait placél’enseignement, sa démocratisation et sa revalorisationen tête de ligne de son programme. Pourtant, cettemesure automnale a fait retomber l’élan prometteur.

Concrètement, l’Université a besoin de sacrés moyens,issus en grande partie du gouvernement, pourfonctionner et « mettre en chantier les cerveaux dedemain » ! Notre alma mater chérie doit déployermille astuces afin de payer les professeurs, lepersonnel, afin de déployer des services avantageuxpour les étudiants (CIO, Points de repère, service des

sports, service des logements, carte-culture, restosuniversitaires… ), afin d’entretenir ses ses bâtiments,afin d’assurer des bourses aux boursiers… Ajoutez àcela une population étudiante en augmentation. Alorsforcément, moins l’unif’ recevra, plus l’étudiant devradébourser.

En plus, rogner dans les budgets promis auxuniversités est un véritable non-sens en cette périodede crise où il faut tenter de relever la tête. C’est rogneren l’avenir d’une société et compromettre sondéveloppement à long terme. Plusieurs études ont eneffet prouvé que plus le niveau d’études est élevé, plusla qualité de vie le sera, et plus le taux de chomâgediminuera. Faites vous-même le lien avec la crise qu’onest en train de vivre…

La FEF, et en elle chaque étudiant du supérieur etchaque parent d’étudiant, est indignée. M. Marcourt,nouveau ministre de l’enseignement supérieur enmême temps que ministre wallon de l’économie,aurait-il confondu ses deux casquettes et fait rimer «enseignement » avec « gain d’argent » ? En fait, ces30 millions d’euros, promis et aujourd’hui étalé sur 15longues années, n’étaient pas sortis d’un chapeaumagique mais devaient tout bonnement remettre laBelgique sur les rails de la moyenne européenne dufinancement de l’enseignement supérieur. Idéalement,ce dernier devrait recevoir environ 2% du PIB, tauxdont on est encore loin.

C’est pourquoi, cette année, dans la lignée de lacampagne ResPACT, la FEF relance le mouvementavec « la note PQG », pour un enseignement Public,de Qualité et Gratuit. Car pendant que certains «lissent les budgets », d’autres étudient, boulottent,(s’amusent) , et surtout payent !

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FNAC, elles ne sont pas les plus avantageuses maiselles restent de toute façon des valeurs sûres et unendroit où trouver de bons conseils.

Et les cours et autres textes photocopiés ? Certainsprofesseurs déposent leurs notes de cours et les textess’y rapportant au dépôt de cours des magasins de lachaîne « Facopy » ou à la DUC. Les prix sontsimilaires : 0,035 euro la copie noire et 0,29 euro lacopie couleur. Et bonne nouvelle pour les délégués decours, ils peuvent bénéficier de réductions. Les tarifssont encore plus avantageux si vous choisissezd’imprimer en recto/verso. La DUC propose aussi des

impressions sur papier recyclé, cequi est plusécologique maisaussi bien sûr pluséconomique !

Une autre solution est ledépôt par les professeursdes notes de cours suriCampus. Cela permet àchacun de visionner lamatière sur son écran oud’imprimer ce dont il abesoin, et ce parfoismême gratuitement !

N’hésitez doncpas à demander àvos professeursd’utiliser leplus possibleiCampus. Enplus, cetespace de

travail est accessible24h/24 et ne nécessite pas de

déplacement !

Les solutions sont donc nombreuses et variées. Maiscertaines sont plus avantageuses que d’autres. Il estdonc utile de se renseigner sur les prix pratiqués. Dequoi gagner quelques euros dans sa poche pour allerboire un verre et joindre l’utile à l’agréable !

FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

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Syllabi moins chers : une réalité ?

ParMélodie Mouzon

Différentes méthodes sont à votre disposition pourobtenir un syllabus ou des livres de cours. Mais il estsouvent utile de comparer les prix qui peuvent varierfortement d’un service à l’autre. Le plus populaire estle service de diffusion universitaire ou la DUC. Crééeen 1980 à l’initiative de l’AGL, ellerassemble aujourd’hui 7 cercles.C’est là que tous les étudiantspeuvent aller acheter leurs syllabireliés et avec une couverturecartonnée pour un prix plutôtdémocratique. La DUC proposeégalement un rayon librairie oùvous pouvez achetez leslivres de cours et les manuelsau meilleur prix. De plus, enachetant une carte de cercledont le coût revient àenviron 6 euros/an, vousbénéficierez d’uneréduction de 15 % sur tousles syllabi et livres de cours.La DUC vend aussi dessyllabi d’années antérieuresà prix cassé.

De même, certainsprofesseurs proposent leursouvrages en vente directe auxétudiants. Cela permet de réduire les coûtsde diffusion et donc, de gagner quelques euros. Lalibrairie Academia-Bruylant, spécialisée en droit etsciences humaines, offre des prix avantageux sur plusde 3000 livres. Elle est un lieu incontournable aumême titre que la DUC. Pour les surfeurs, les librairiesen ligne www.amazon.fr ou encore www.chapitre.comsont une alternative aux librairies classiques. Les prixsont souvent inférieurs aux prix en magasins et lalivraison est gratuite la plupart du temps. Quant aux

Fidèles compagnons du savoirpour les uns, pires cauchemarspour les autres, les syllabi etlivres de cours nousaccompagnent tous les jours.

Mais leur achat représente souvent uncoût élevé dans nos études. Lesétudiants en sciences exactes ou endroit en savent quelque chose !Pourtant, il existe des solutions pouralléger la facture…

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FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

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Le couteau dans la plaie

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Mais quels sont lesproblèmes concretsde Wendy à Louvain-La-Neuve ?

Sans surprise, lelogement apparaît en tête de liste. Viennent ensuite,par ordre d'importance, le matériel de cours, leminerval, les nouvelles technologies, les transportspublics, la nourriture et enfin, les sorties, les sports etle divertissement.

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Pour sauver les logements,sauvonsWendy !

FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

Au début du mois d’octobre,l’AGL avec l’aide de la FEFa interrogé à Louvain-la-Neuve plus de 1000

étudiants sur les coûts liés aux études,le logement et la mobilité. Après delongues nuits d’encodage, nouspouvons enfin vous présenter lesrésultats des enquêtes.

Si sonder les étudiants sur leurs problèmes étaitprimordial (et a trop souvent dans le passé été oublié) ,réagir à ceux-ci est indispensable.

Suite à des enquêtes similaires qui ont été menées àtravers la plupart des établissements de l’enseignementsupérieur, la FEF (Fédération des ÉtudiantsFrancophones) , organisation dont l’AGL est membre,lance une grande campagne dont vous allez

certainement entendrerégulièrement parler :Sauvez Wendy !

Mais qui est Wendy ?Wendy est une étudiante, comme vous et moi, ni riche,ni pauvre, de Louvain-La-Neuve, Bruxelles ou Liège,…Wendy est en réalité le symbole de chaque étudiant quidoit payer un minerval, ses syllabi, son kot, ses trajets,sa nourriture, et j 'en passe.

Nous en avons encore eu la confirmation dans lesrésultats des enquêtes, le coût des études constitue unréel problème pour denombreux étudiants et leursfamilles.

Certains d’entre vousl’ignorent peut-être, mais les accords de gouvernementcontiennent des engagements pour la réduction descoûts directs et indirects liés aux études. L’objectif de

cette campagne est d’arriverà la concrétisation de cesengagements et à uneréduction effective descoûts liés aux études.

69% des étudiants nonkotteurs sont insatisfaits dela fréquence des transportsen commun.

67% des étudiants quise rendent sur le site en busont leur dernier bus avant20h.

47% des étudiantskotteurs ont des difficultésà trouver un kot.

280€ c'est le loyer moyen deslogements UCL, contrepour les logements privés.

340€

10% des étudiantskotteurs utilisent lesparkings UCL.

70% des étudiantsqui kottent en-dehors deLouvain-la-Neuve ontchoisi cette solution àcause du prix ou de lapénurie de logement.

Par Céline Urbain, vice-présidente Social

Si ces résultats t’interpellent, si tu as des questions ousi tu veux nous aider à trouver des solutions et agir,n’hésite pas à nous contacter.

Céline [email protected] 27 87 53

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Résidence-services Ladeuze,la nécessité du superflu

Par Frédéric Severino

J'suis snob...

« J’suis snob » chantait il y a peu Boris Vian. Celapourrait être slogan de la nouvelle trouvailleimmobilière néo-louvaniste : la résidence-services(n’allez pas confondre avec titres-services) . Enquelques mots, il s’agit d’une résidence (vous savez,l’endroit où on loge les riches retraités pour leur éviterla maison de repos) offrant une série de commoditéssuperflues, notamment sauna, table de billard, table deping-pong, barbecue, feu ouvert, terrasses, parking àvélo, baby-foot ou devrais-je dire kicker ? Car « cetype de logement n’existe nulle part ailleurs qu’enBelgique » se gausse l’entrepreneur. À croirequ’ailleurs dans le monde, une chambre de bonnesuffit, voire même un container aménagé : Amsterdamet Le Havre ont ainsi créé des logements à bas prix.

Mais qui est prêt à payer 20%(1 ) de plus qu’ailleurspour jouir de ces quelques privilèges ? Les étudiantsgrand-ducaux au pouvoir d’achat plus important, lesétudiants dont les parents disposent d’un revenu assezconfortable que pour pouvoir assumer le prix desétudes et d’un logement de luxe, les paranoïaques quipeuvent dire bonsoir au concierge sous les caméras desurveillance ? Au-delà de la protection imaginaire d’undanger qui l’est tout autant auquel répondent cesdispositifs, les locataires de cet immeuble, qui n’ontaucune raison de sortir de leur cocon, devraientméditer ce message de Benjamin Franklin : « Ceux quisont prêts à sacrifier une liberté essentielle pouracheter une sûreté passagère, ne méritent ni l'une nil'autre ». Et n’y a-t-il pas une contradiction dans lestermes « kot de luxe » ? On est loin d’une politique del’Université pour tous. On rétorquera que chacune des300 places a trouvé preneur et que ce nouveau moded’hébergement répond donc à une demande. Cette

...tous mes amis le sont...

...et quand je serai mort, j 'veux unsuaire de chez Dior !C’est donc une pépinière de contradictions qui apoussé sur le sol de Louvain :

Un projet vendu comme « unique en Europe », etpour cause : les étudiants ont besoin de logements bonmarché.• Des kots de luxe : si l’absurdité de l’expression nevous saute pas immédiatement au visage, c’est quevous logez dans le bâtiment dont je parle.• Un équipement ludique réunissant tout le superflu.Le but est-il de ne plus jamais devoir sortir que pouraller user ses pantalons sur les bancs des auditoires ?Les étudiants disposent à l’UCL d’une pléthored’activités comparables à celles proposées dans larésidence avec l’avantage de la socialisation et du prixdémocratique.• Et on atteint des sommets en disant que la demandeexiste : oui, la demande de logements existe, pas cellede logements de luxe.

Ce bâtiment est un nouveau signe de l’approche d’unenseignement supérieur à deux vitesses. Cedédoublement matériel aurait-il été soutenu, comme lefut le dédoublement linguistique, par l’illustre PaulinLadeuze lui-même ?

(1 ) Un studio coûte 435 €/mois, soit le maximum demandépour un studio UCL. Une chambre dans un communautaire decinq personnes coûte 345 €. Les prix des chambres en logementcommunautaire proposées par l’UCL varient entre 220 et 280€ charges comprises (saufélectricité).

remarque ne fait que transposer un problème, celui dumanque de logements étudiants à Louvain-la-Neuve.Personne n’ignore que même un placard à balais (unkot en flamand) trouve preneur sur le marchéimmobilier de notre alma mater.

FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

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Recherchons déserteurs pourdémocratiserWoluwé-Saint-Lambert

FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

Un, deux, trois, nous n’ironsnulle part. Quatre, cinq, six,soirées KAP je fuis. Sept, huit,neuf, je préfère la teuf. Dix,

onze, douze, une seule fois je bouge.

Ecrire un article sur la démocratisation des études demédecine, quel intérêt ? Les syllabi sont ruineux, leslivres de référence aussi, la vie à Woluwé-saint-lambertest chère. Constat éternel donc article de peud’intérêts. Mais la démocratisation, qu’est-ce d’autrequ’une participation active et passive (je crée et jesuis) à la vie du site ? Ainsi la démocratisation acceptéedans ce sens induit l’essor de multiples projets allantd’une AGL dynamique aux kots-à-projet novateurs enpassant par une participation motivée et importantedes étudiants. Partant de là, le site d’Alma est-il unemicro-démocratie?

Commençons par une anecdote. Une conférencegratuite l’année passée organisée par le Kap-Aux-Droits portait sur l’éthique des essais thérapeutiquesdans les pays en voie de développement. Nous étions 6« hors-kot-à-projets » à écouter les dérives passées(officiellement) des industries pharmaceutiques et lesquestions actuellement posées face à cetteproblématique. Et tant d’autres exemples te viennentsans doute à l’esprit. Il paraît même que l’expression «chercher une aiguille dans une botte de foin » tend àdisparaitre au profit de « chercher un étudiant durantune activité KAP de l’UCL-en-Woluwé ». Bonj’avoue, là j ’exagère. Mais juste un peu alors. Et lefait est d’autant plus étrange qu’un certainnombre d’étudiants se sont plaints d’un manqued’animations sur le site, commeen témoigne les résultats duquestionnaire. Alors commentexpliquer cette désertion ?

Une première piste pourretrouver certains déserteursest celle de la « big soirée ».Les étudiants se réservent unjour de la semaine où ils sortentjusqu’à une heure indécente pour fairedes choses indécentes. Après les longuesjournées de cours où l’ennui se poursuit et toujours seressemble, quel plaisir de danser, boire et crier ! Sedéfouler en somme, comme lors des Bacchanalesantiques où tout grec pouvait une fois l’an s’émanciperde règles sociales parfois trop contraignantes. Pour le

ParMargaux Di Giacomo

jeu « Embrassez qui vous voulez », tu choisis le Spix ,la Mémé ou la Salle Pharma. Et les règles sont simples :il n’y en a aucune. Au contraire des activités KAP où tuécoutes ou partages, et rarement jusqu'au petitesheures de la nuit. Bien sûr, il s’agit dans les deux casd'un ton un peu caricatural afin de mieux illustrer cepoint de vue.

Mais par ce chemin, seule une poignée d’étudiants seretrouvent. Empruntons donc un autre chemin. Lesrelations sont plus difficiles à créer à l’université. A 18ans, la vie est-elle déjà structurée de telle manièrequ’aucune nouvelle amitié n’est possible ? Ou serait-ceune appréhension par rapport aux autres ? Quoi qu’ilen soit, les connaissances restent souvent d’auditoire etnon de soirées partagées. « Il y a un chouette film quisera projeté demain, ça te tente qu’on y aille ? » «Non, désolée, j ’ai pas envie de retourner dans lesauditoires le soir ». Ou « Non, j ’ai autre chose deprévu ». Ou encore « Non, j ’ai pas envie de regarderce film ». Ou sinon…Tu l’as compris, toutes lesexcuses sont bonnes ! Et seul, tu n’oses te rendre aulieu dit.

La troisième voie nous emmène du côté « Publicrelation », malgré les affiches, l’information ne passepas. Faute au dégoût de lecture, au voisin avec qui

tu parles, au trop plein d’affiches. Pour sefaire remarquer, il faut donc innover! Et pour cela il faut du temps et del’argent. Mais les étudiants desKAP's sont avant tout desétudiants, et ont d’autresoccupations que leur kot. Danscette vie qui bouge, difficiled’avoir le temps de faire le

pèlerinage depuis Jacques dela Mémé jusqu’à Candice duCampanile pour informer del’activité prochaine.

Le mot de la fin sera d’ordre métaphysique. En fait iln’y a personne durant les animations des KAP's parceque nous n’existons pas. Tu n’as donc jamais lu cetarticle et moi je l’ai encore moins écrit : toute notre vien’est qu’une illusion. Àméditer...

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FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

Venir étudier en Belgique,une promenade de santé ? Par Frédéric Severino

Obtenir un visa

Avant de commencer, une précision s'impose, je neparlerai pas ici des étudiants Erasmus ou faisant partiede la communauté européenne. Je ne parlerai pas desfils d'ambassadeurs ou de consul. Je ne parlerai pas nonplus des doctorants ou des chercheurs qui ont un accèsmoins difficile étant donné qu'ils sont en possessiond'un diplôme universitaire. Je parlerai ici des étudiantsqui ont fini leurs études secondaires, et ayant lavolonté de suivre des études dans une université belge.Comme vous et moi donc, à une exception près, cesétudiants sont étrangers et n'ont aucun parent résidanten Belgique.

C'est la première démarche légale d'une longue série.L'étudiant doit introduire sa demande dans unconsulat ou une ambassade belge de son paysd'origine. Jusque-là, rien de bien troublant. Si ce n'estqu'il faut s'y prendre au moins un an à l'avance pourobtenir ce précieux document qui, pour 180 €, nedonne pas forcément accès au territoire belge. Enoutre, l'aspirant étudiant doit fournir une série dedocuments qui génèrent chaque fois des frais :passeport, certificat de bonne vie et mœurs, certificatmédical. Si on ajoute à cela la nécessité d'avoir ungarant qui s'engage à prendre en charge l'étudiant ainsique la preuve de réservation de transport, oncomprend vite qu'étudier en Belgique exige unepremière qualité : la patience.

Le parcours de l'étudiantétranger n'a vraiment riend'un parcours de santé. Ilressemblerait au contraire à

celui du combattant.

international, il vous faut introduire une demanded'équivalence. En effet, l'État belge n'estmalheureusement pas pressé de reconnaître la qualitéde l'enseignement, parfois francophone, des paysextraeuropéens. La communauté française exige doncde chaque aspirant étudiant la somme de 124 €, ainsique l'original du diplôme et le dernier bulletin denotes.

Logement, où te caches-tu ?Après avoir, à grands frais, réussi à obtenir visa,équivalence de diplôme et billet de transport, resteencore à trouver un logement. Inutile de dire que si seloger pose problème aux étudiants belges, la difficultéest décuplée pour un étranger. Outre l'éternellexénophobie de certains propriétaires, c'est le prix quipose souvent problème. Heureusement, il existequelques maisons d'accueil où poser ses bagages etêtre logé, mais les places sont évidemment peunombreuses et le contact avec les citoyens belges y estréduit.

Et nous voilà à l'Université...Un des grands combats de l'AGL ainsi que de la FEFest la fin des droits d'inscription prohibitifs pour lesétudiants étrangers. En effet, aux 811 € demandés àchaque étudiant ne bénéficiant pas de réduction,s'ajoute une somme de 1500 € à 2000 € par année.Comprenez bien que si les universités belges nerechignent pas à engager des chercheurs étrangers, ilest hors de question pour elles de former ces derniers.

Gagner de l'argent ?Avec des frais aussi nombreux qu'élevés, l'étudiantétranger doit s'il le peut trouver un job. Là encore, rienn'est fait pour lui faciliter la tâche. En dehors descongés scolaires, l'étudiant doit être en possession d'unpermis de travail. Ce qui signifie de nouvellesdémarches administratives, mais notre étudiant,devenu un expert en la matière, devrait y arriver sanstrop de problèmes.

Équivalence du diplômeSi vous n'avez pas étudié dans un lycée français ou

Unmessage clairLa communauté française envoie un message clair auxétudiants étrangers : si vous êtes riches et patients,vous pourrez peut-être étudier en Belgique. Mais aprèsquelques années, il vous faudra vous déraciner ànouveau. Si vous êtes pauvres, même si vous êtes plusintelligent que le Belge moyen, restez chez vous, faitesdes études si vous en avez les moyens et peut-êtrequ'alors, une Université vous tendra la main.

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Post-itBons plans pourton portefeuille

a vie étudiante est chère, mais sais-tu qu’il existe plein d’astuces,malheureusement trop méconnues de certains. Voici donc un petittopo de ce qui est possible et qui te permettra d’économiser quelques

euros, voir quelques dizaines d'euros parmois !

ParNuma Couniot, rédacteur en chef

L

FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

PPLLUUSSIIEEUURRSS CCAARRTTEESS CCAAMMPPUUSS

Oui, il est possible dedisposer en même tempsde plusieurs cartesCampus! Environ 4 fois

moins chers que les traditionnelsmais onéreux Go-Pass, tu peuxen disposer autant que tu veuxdu moment où l'une desdestinations est la ville danslaquelle tu étudies.

Économie : 20€/mois

RREEPPAASS CCOOMMMMUUSS

Une personne quicuisine par soir pour toutle monde, c'est tous

bénéfices. Autant sur le planfinancier (les produits achetésen plus grandes quantitéscoûtent moins chers) que sur leplan convivial et pratique (faireà manger une fois toutes lesdeux semaines pour un kot dehuit) ., le repas commu est unebonne initiative à adopter!

Économie : 2€/repas

LLEE SSEERRVVIICCEE DD''AAIIDDEE UUCCLL

Il te fournit une aidepsychologique à un prixtrès démocratique, des

conseils pour soumettre unedemande d'aide financière ouencore des informations sur lesjobs étudiants.

Économie : 10€/mois

LLAA DDOONNNNEERRIIEE

Il s'agit d'une liste dediffusion contre legaspillage à Ottignies –

LLN. Au lieu de jeter quelquechose, les gens en font dons. Lespersonnes intéressées peuventalors venir les récupérer. Pourplus d'informations, surfez sur :http://listes.agora.eu.org/listinfo/donnerie.

Économie : variable

IICCAAMMPPUUSS

En tant que délégué decours, n'hésite pas àinsister auprès de tes

professeurs pour mettre lessyllabi/transparents suricampus. Tu pourras ainsichoisir le type d'impression quetu préfères (plusieurs pages parface, recto/verso, etc.) .

Économie : variable

LLOOGGEEMMEENNTTSS UUCCLL

Ils sont environ 20%moins chers que les kotsprivés.

Économie : 1000€/an

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Tous les mercredismidis, sur la GrandPlace, le GRAAAV, le

Groupe de Réflexion et d’Actionpour un Autre Art de Vivre, vouspropose gratuitement sa soupepopulaire faite avec les invendusdes magasins et des marchandsdes environs.

Économie : 1€/soupe

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Sur carpestudentem.org,retrouve un agenda del'animation avec des

activités à prix cassés !

Économie : variable

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FOCUS : ÉTUDIANT, CASSE TATIRELIRE !

Concours5 x 2 tickets àgagner pourvoir "Mon Cul"

Pour remporter tes places et assister aunouveau one-man-show de PatrickRidremont, rien de plus simple :résouds ce sudoku et renvoie nous lacombinaison à 4 chiffres (ABCD) àl'adresse [email protected].

Les gagnants seront tirés au sort etprévenus parmail !

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Des souris et deshommes

ponts (parfois même un espace “jeux” lui est constuit àpartir de kaplas et sur lequel les cokoteurs ont pris le soinde disposer des bonshommes Playmobil pour que leurpetit ami se sente moins seul) .

À l’opposé, certains kots ont littéralement déclaré laguerre à ce qu’ils n’hésitent pas à affubler de qualificatifshorribles. Dans cette optique, le commu est transformé envéritable champ de bataille où l’on découvre à chaquecoin d’étagère une armada de pièges plus sophistiqués lesuns que les autres. On aperçoit également, soigneusementéparpillés à des endroits stratégiques, des harpons conçusde manière artisanale et tous prêts à l’emploi de manière àce qu’à la moindre apparition de l’ennemi les belligérantsse retrouvent instantanément armés. Ces derniersprévoient presque toujours un signal d’alarme à actionneren cas d’attaque surprise: “SOURIIIIIIS” et l’assaut estlancé! Il paraît que le rat des villes est un sacré dur à cuire.

Cependant, la majorité decelles et ceux qui sontconfrontés à laproblématique cèdent à lafatalité. À quoi bon essayerde faire déguerpir notrehôte puisqu’il y en auratoujours d’autres pourvenir le remplacer? Ayantsucé tout ce qu’ilspouvaient de cetteallégation, ces éternelsréalistes se complaisentdans leur passivité, quidégénère peu à peu enindifférence.

Si la dernière voie est souvent privilégiée, c’est qu’elleexige le moins de sacrifices. En effet, prendre le problèmedes souris à bras le corps nécessite du temps, et, entre lescours et les beuveries, l’étudiant n’a guère la possibilité d’yconsacrer ce qu’il lui reste d’énergie. Du reste, celui-ci estsouvent mal informé et ne dispose pas toujours des outilsindispensables à la compréhension de tous les paramètresde cette réalité complexe. On en est aujourd’hui àdéplorer l’absence d’un organisme qui pourrait remedier àces diverses carences. Pourquoi pas un kot-à-projet?Futurs membres du Sourikot, j ’en m’en remets à vous!

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C'est arrivéprès de chez

vous ...

Je m’en voudrais d’insulter votre intelligence encomparant cette vision apocalyptique à ce qu’il se passetrès modestement à Louvain-la-Neuve, mais je relèverainéanmoins qu’il faudrait être aveugle pour ne pasentendre les vociférations toutes féminines des bravescokoteuses debout sur la table et folles d’hystérie,barrissements dans lesquels on peut noter des référenceslégèrement agacées aux proches cousins de MickeyMouse.

Les souris ! Simples compagnons de voyage qui nedemandent qu’une croûte depain en échange d’un logis quevous leur accordez biengracieusement ou véritable fléaudans nos kots néo-louvanistes?Créatures certes mignonnes etinoffensives à la recherche d’unpeu de bienveillance ou rapacessans nom dont la seule vertu estde remplir votre kot d’odeursnauséabondes.Amis ou ennemis?

Peu importe quels adjectifs vouschoisiriez pour décrire lephénomène, il devrait intéressertous les titulaires d’un bail locatif à Louvain-la-Neuve.C’est connu : chaque kot héberge SA souris. Et lesréactions à cet élément factuel incompressible vont desplus conciliantes aux plus radicales, voire se muent en desattitudes carrément défaitistes.

Dans le genre, d’aucuns ont opté pour la politique dite dela main tendue en décidant ni plus ni moins d’apprivoiserle rongeur. Ainsi tout est mis en place pour que l’animal sesente “chez lui”. Un petit surnom lui est attribué (Jerry,Wingardium Leviosa, Saleté de bête) . L’excèdent denourriture est déposé dans un espace spécialement dédiéà cet effet (le Cheese Open Bar) . Le kot est aménagé detelle sorte que la circulation du mamifère s’en voit facilité,avec nottament l’édification de petites routes et de petits

Vous avez lu "La peste deCamus" ? Ou comment unebourgade défraîchie d’Algériese fait envahir par une armée

de rats prêts à croiser le fer ?

Par Adrien van den Branden, membre de l'Étincelle

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UTUC : bien plus qu'un toitPar le Kap Quart

L'hiver arrive à grand pas ets'insinue peu à peu dans lesrues de Louvain-la-Neuve. Levent nous fouette le visage et

dans ces moments là, notre seul désir estde trouver un endroit bien au chaud.Seulement voilà, tout le monde n'a pasdroit à ce privilège...

Des personnes dans le besoin et qui subissentcontinuellement les affres de l'hiver vivent égalementdans les rues de la cité universitaire. Les passants onttendance à détourner le regard. Mais si la chaleur duthermomètre nous a quitté, la chaleur humaine doitd'autant plus s'intensifier dans cette période de l'année.C’est dans cette optique que l'U.T.U.C a été créé.

L'U.T.U.C. (Un Toit, Un Cœur) est une idée qui est néeen septembre 2007. Cette jeune ASBL existejuridiquement depuis juin 2008 et fonctionne depuisfévrier 2009. L'idée part d'une relation triangulaire : lesamis de la rue, les habitants d'Ottignies Louvain-la-Neuveet les étudiants de l'UCL. Plusieurs kots-à-projetparticipent à l'aventure. Cette initiative est née d'un désirde partage et d'une écoute entre les trois acteurs de ceprojet.

« On est 5-6 SDF à Louvain-la-Neuve, si on pouvait disposerd’un petit abri avec un ou deux lits et une douche, on pourraity jouer aux cartes, ce serait convivial… », confiait Papydans le bulletin communal de février 2008. C'estmaintenant chose faite !

Concrètement ''Un Toit Un Cœur'', c'est un centred'accueil de jour, ouvert pour toute personne désireuse detrouver un endroit chaud, où on peut boire un café, seréunir autour d'un jeu de carte, avoir un repas chaud sur letemps de midi, etc. Une douche et une machine à laversont à la disposition de personnes qui sont dans le besoin.Son fonctionnement est géré par des permanencesquotidiennes organisées entre les différents kots-à-projetet les habitants. D'autres projets ont été mis en œuvredans le courant des vacances scolaires et durant le début

du premier quadrimestre. Par exemple, l'initiative fut prisepar l'ASBL de vendre des escargots sur la Grand Place deLouvain-la-neuve pour la journée contre la misère qui aeu lieu le 17 novembre. Une autre activité fut departiciper aux 24h vélo. Un vélo a été réalisé au nom et aucouleur de l'U.T.U.C., réalisé en collaboration avec lestrois acteurs de l'ASBL. D'autres projets verront le jourpendant le deuxième quadrimestre.

« Plus qu’un simple abri, ce local a pour objectif dedévelopper convivialité et rencontres. On peut y apprendre lesuns des autres dans un esprit de solidarité », expliqueEvelyne Louveaux, une habitante impliquée dans leprojet. « Nous envisageons aussi d’établir une collaborationavec Espace Santé, par le biais d’activités créatives etd’expression ».

Côté pratique, l’UCL a accepté de mettre le local occupéjusqu’il y a peu par l’école Traversière, au n°12 de la ruedes Bruyères, à la disposition des SDF à condition qu'ilsne troublent pas le voisinage. La Ville prend en charge lesfrais d’électricité, d’eau et de chauffage. Le CPAS, quant àlui, a mis un travailleur « article 60 » à la disposition ducentre et la Fondation Roi Baudouin a accordé un subsidede 7500€, pour l’aménagement d’une douche et d’unenouvelle cuisine.

Le bilan de cette initiative est plus que positif : nonseulement la relation avec les personnes démunies deLouvain-la-Neuve s'améliore, mais c'est aussi et avant toutune démonstration d'entraide qui devrait faire des émulesà l'approche des fêtes de fin d'année...

Trois acteurs, un projet commun

Un espace polyvalent

La convivialité avant tout

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ponts (parfois même un espace “jeux” lui est constuit àpartir de kaplas et sur lequel les cokoteurs ont pris le soinde disposer des bonshommes Playmobil pour que leurpetit ami se sente moins seul) .

À l’opposé, certains kots ont littéralement déclaré laguerre à ce qu’ils n’hésitent pas à affubler de qualificatifshorribles. Dans cette optique, le commu est transformé envéritable champ de bataille où l’on découvre à chaquecoin d’étagère une armada de pièges plus sophistiqués lesuns que les autres. On aperçoit également, soigneusementéparpillés à des endroits stratégiques, des harpons conçusde manière artisanale et tous prêts à l’emploi de manière àce qu’à la moindre apparition de l’ennemi les belligérantsse retrouvent instantanément armés. Ces derniersprévoient presque toujours un signal d’alarme à actionneren cas d’attaque surprise: “SOURIIIIIIS” et l’assaut estlancé! Il paraît que le rat des villes est un sacré dur à cuire.

Cependant, la majorité decelles et ceux qui sontconfrontés à laproblématique cèdent à lafatalité. À quoi bon essayerde faire déguerpir notrehôte puisqu’il y en auratoujours d’autres pourvenir le remplacer? Ayantsucé tout ce qu’ilspouvaient de cetteallégation, ces éternelsréalistes se complaisentdans leur passivité, quidégénère peu à peu enindifférence.

Si la dernière voie est souvent privilégiée, c’est qu’elleexige le moins de sacrifices. En effet, prendre le problèmedes souris à bras le corps nécessite du temps, et, entre lescours et les beuveries, l’étudiant n’a guère la possibilité d’yconsacrer ce qu’il lui reste d’énergie. Du reste, celui-ci estsouvent mal informé et ne dispose pas toujours des outilsindispensables à la compréhension de tous les paramètresde cette réalité complexe. On en est aujourd’hui àdéplorer l’absence d’un organisme qui pourrait remedier àces diverses carences. Pourquoi pas un kot-à-projet?Futurs membres du Sourikot, j ’en m’en remets à vous!

Vol de vélo : l'avant et l'aprèsCoupfranc

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Par Isabelle Derenne

Vous sortez de votre auditoire, ilfait déjà noir (ou pas) et vousne souhaitez qu’une chose :rentrer chez vous. Hé oui, en

tant que sportifou écolo qui se respecte,ou par souci de facilité, vous pédaleztous les jours quelques kilomètres. Vousressentez donc déjà le trajet du retourdans vos mollets… Alors que vous vousapprochez du « parking vélos »…SURPRISE !! Celui-ci a disparu…

Vous avez beau regarder autour de vous, à part peut-êtreun reste de cadenas coupé, plus rien ne subsiste de votrebécane favorite qui a vécu tant de journées de cours et desoirées dans le froid et la pluie pendant que vous étiez auchaud, soit dans un auditoire, soit parce que vous ne vousrendiez pas compte qu’il faisait froid (après quelquesverres… ). Dans cet instant de désespoir, que faire ?

Ayant éprouvé par 3 fois cette sensation d’impuissanceface à une telle *****, j ’en ai tiré quelques leçons quipourraient peut-être s’avérer utiles pour d’autres cyclistesmal informés. Chers étudiants cyclistes, ne vousdécouragez pas, il existe des solutions pour gérer l’avant etl’après vol de vélo.

Tout d’abord, ayez bien en tête que les voleurs volent toutet partout. Personnellement, j 'ai connu 3 vols de vélos : 2à Stockel (Bruxelles) en pleine journée et un à l’intérieur

même de mon école dont la grille était pourtant fermée.On a encore failli voler celui de mon frère à Stockel, maisles voleurs ont été pris sur le fait par une caméra desurveillance.

Les coupables de vols de vélos (parfois des gosses de 14ans...) ont bien souvent une pince coupante, capable desectionner des cadenas en spirale jusqu'à environ 1 ,5cmde diamètre. Il est donc fortement conseillé d'acheter voscadenas chez des marchands de vélo, de marque sipossible (pas leurs équivalents au Carrefour, sans doutemoins chers, mais également moins efficaces !) . Vous enaurez pour 25€ environ. Optez soit pour un cadenas en U,mais vérifiez qu'ils soit assez épais et sûr, soit pour uncadenas pour scooter (un peu plus petits et moins lourds)en chaine avec des maillons épais (la marque Abus estexcellente) . Ceux-ci permettent plus de maniabilité parrapport auxU.

Ayant perdu la clé de mon ancien cadenas Abus enchaîne, j ’ai du sectionner celui-ci, hélas accroché à monvélo. 2h ont été nécessaires pour le couper chez un amigrâce à une machine spéciale métaux qui fait un bruitinsoutenable... Vous pouvez donc avoir pleine confianceen ce type de cadenas, car les voleurs ne sont pas équipéspour en venir à bout. Pour ceux que ça intéresse, voici lesite de la marque Abus : http://www.fr.abus.com.

Un détail que beaucoup ne prennent pas en compte : onn’accroche pas son vélo n’importe comment. Pour quevotre cadenas soit totalement efficace, il vous faut unpoteau stable (incrusté dans le sol, évidemment) à

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Vol de vélo : l'avant et l'après

"N'hésitez jamais à aller faire un constat à la Police. Si lespoliciers ne vous prennent pas au sérieux, secouez-les !"

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hauteur de votre cadre. Les porte-vélo près des auditoiresne sont hélas pas toujours adaptés à chaque type vélo.Accrochez-y toujours votre cadre ET votre roue avant.Pourquoi ? Parce que si vous n’accrochez que votre rouearrière, on vous prend l’avant (détachable trèsfacilement) , et si vous l’accrochez à l’avant sans le cadre,on prend votre vélo… en laissant votre roue avant (la rouearrière est plus compliquée à enlever, à cause de lachaîne) . Bien sûr, par chance, tous lesvoleurs ne sont pas assez malins pourpenser à ça.

Vous croyez alors être tranquille ? Hénon… On vole également les selles, lesphares, les compteurs et autrespaniers/fontes. Mettez donc un boulonbien serré à la place de la manette pour réglerla selle (ou prenez votre selle avec vous encours...) , n'oubliez pas d'emporter sur vous phares,compteurs,...

Même si cela vous parait sans doute un peu excessif pourun vélo, passez dès que possible dans votre commune afinde faire numéroter votre vélo (ce qui permet, si vous leretrouver par la suite, de prouver que c'est bien le vôtre) .

Je vous ai dit que les vols avaient lieu partout, à touteheure du jour et de la nuit ; il n’y a donc pas de bon oumauvais endroit ou moment pour « garer » son vélo.Mais évitez tout de même les lieux mal éclairés ou pasassez exposés aux passants. Si vous possédez un cadenaspeu efficace, une rue de passage bien en vue est l’idéal.

Ça, c’était pour prévenir le vol. Comment réagir,maintenant, si l’espoir de retrouver votre vélocipèdeadoré est plus fort que tout… ?

Première chose : n’hésitez jamais à aller faire un constatde vol à la police (commune de Woluwe-Saint-Lambertpour le site de Woluwé, commune d'Ottignies pourLLN). On a pu grâce à quelques témoins retrouver unvélo, qui a par la suite été remboursé intégralement,voleurs traqués et pris par la police. Si les policiers ne vous

sérieux.

Habitant Bruxelles, vous pouvez tenter votre chance de leretrouver au marché du midi le dimanche matin (près dela gare du midi, en ville) . Les gosses y revendent souventles vélos volés, ou des pièces.

Si vous avez du temps à perdre, vous pouvez toujourstraquer discrètement l’endroit où votre vélo a été volé et

espérer pouvoir y choper le coupable. En effet, ceux-ci retournent souvent sur le lieu de leur crime etsont également des récidivistes. Si vous optezpour cette méthode, vous aurez au moins lemérite d’éviter à un autre étudiant de se fairevoler le sien, et qui sait, de recevoir unemédaille pour service rendu à la commune.Peut-être même que celle-ci vous paieraitune nouvelle bécane…

Quoi qu’il en soit, ne perdez pas espoir, du moins dans lesjours qui suivent le vol. Il est possible de le retrouver, j ’ensuis témoin ! Mais avant d’en arriver là, pensez à cessimples mesures de précaution…

Mais surtout, continuez à pédaler tous les jours, c'est bonpour votre santé et la planète ! J'espère en tout cas avoirsensibilisé quelques âmes un peu innocentes et utopiquesà propos de notre société cruelle...

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter :[email protected].

prennent pas au sérieux, secouez-les. Si vous habitezBruxelles, allez voir l'inspecteur de police Réginald deTerwagne qui traine toujours à Stockel avec un cigare(dans le Stockel Square, il y a une base « police », à côtéde l'île aux bonbons) . Sa spécialité, c'est traquer lesvoleurs de vélos ; il est très gentil et vous prendra au

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PanoramaChasser lesdémons du passé

Par Adrien van den Branden, membre de l'Étincelle

Quand la Savate m’a demandéd’écrire un article sur laculture, j’ai tout d’abord ri.Nom d’un spermophyle, écrireune page (entière!) sur un

sujet aussi vaste qu’étendu, n’était-cepas lui ôter du même coup tout intérêt?Comment voudriez-vous que je produiseà vos yeux un discours digne de ce nom àpartir d’une simple feuille A4? À moinsde me prendre moi pour un vaniteux etvous pour des imbéciles, cette idée meparaissait inconcevable. Mon projets’avéraitmort-né.

Je ne pouvais cependant pas m’entenir à ce constat d’impuissance, aurisque de prendre mon généreuxemployeur cette fois pour unimbécile. Aussi me suis-je un peutrituré l’esprit pour tenter detrouver quelque chose de valablepour sauver mon article.

J’en suis arrivé à me demanderpourquoi la culture avait simauvaise presse parmi lesétudiants. C’est vrai quoi ? Celle-cin’intéresse-t-elle pas uniquementcette catégorie si particulièred’étudiants qui vivent retranchés lanuit pour s’adonner aux plaisirs dela déclamation poétique, tout enécoutant la bonne vieillesymphonie des mornes morositésd’Alfred von Krürchgenissenbroumz après avoir vu unfilm muet hongrois des années 20 sur Soporifik Channel ?

Au-delà de la caricature, il subsiste une certaine méfiancepour ce qu’on appelle à tort et à travers de ce grand nom

de “culture”. Souvenez-vous de vospremières expériences (malheureuses)en humanités, où un professeur sexagénaire emmenaitune classe revêche de deuxième B à la découverte des bas-reliefs de la voûte en ogives de la nefcentrale de l’église St-Martinus à Aix-la-Chapelle. Ce profond désintérêt – voirece dégoût – envers toutes les formes d’art ne prenait-il pasracine à cet endroit-même de la visite ?

Je ne pourrais cependant pas imputer à nos vaillantsprofesseurs du secondaire l’entière responsabilité du peud’élan que suscite la culture auprès de la populationestudiantine (même si j ’en ai fichtrement envie) . Lesétudiants sont des adultes maintenant. Toutes lesopportunités leur sont offertes dans la vie. C’est à eux deprendre leur destin en main et bla bla bla (sur un ton

paternaliste) .

Par ces entrefaits, je me dirige(péniblement, il faut le dire) vers lafin de ma digression. Mais je n’arrivepas vraiment à me départir de l’idéeque chacun est libre de ses choix etqu’il y a de très bonnes raisons de nepas s’intéresser à une pièce de théâtreou à un tableau dans un musée.Finalement, que vous aimiez ça oupas, c’est vous que ça regarde. Sauf àessayer de chasser les vieux démonsdu passé qui planent encore ici et làdans certains esprits. La culturemériterait-elle une seconde chance?C’est mon avis. Mais c’est vous seulsqui en jugerez.

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Sport ornot sport ?

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Sport à

l'UCLPar Étienne Gérin

On vante souvent les mérites dela carte sport, mais on est loinde soupçonner tout ce qu’ellepeut nous offrir. A la lecture

du programme des sports, on ne serapas étonné de voir que se tient un coursde relaxation biofeedback ou de Tae Bole mercredi (d’ailleurs que celui qui lesconnait tous me jette le premierYoseikan Goshin Jutsu). Dans larubrique « sport » de cette semaine,nous vous proposons de partir à ladécouverte de deux de ces sportsfarfelus.

La sophrologie

Contrairement aux apparences, la sophrologie n’est pasune technique d’exploitation minière. C’est en réalité uneméthode de relaxation et de gestion du stress crée dans lesannées soixante par Alfonso Caycedo, un neuropsychiatrecolombien. La sophrologie a pour but de réaliser un travailde prise de conscience de son identité par des exercicescorporelles et autres explorations intérieures.

Cependant, cette discipline à d’autres atouts commel’amélioration de la mémoire et de la concentration etpeut même être utilisée en complément de traitement

médicaux. “La sophrologie nous permet de nous détendreet de bien commencer la semaine”, nous expliquent Audeet Aurélie, étudiantes en 1er Master en droit.

Le kinomichi

Décidément, les apparences sont trompeuses car leKinomichi n’est pas le pokemon qui manque à votrecollection. Il s’agit en réalité d’un art martial japonaisproche de l’Aïkido. En effet, le kinomichi a été crée par uncertain maître Noro qui a développé cet art à partir del’Aïkido avec des influences occidentales telle que lakinésithérapie tout en gardant les techniques, les principeset la philosophie du fondateur. Il a été développé pour êtreplus sain et plus harmonieux pour le corps.

En résumé, le Kinomichi ne vous permet pas de tuer unsanglier à main nues mais vous pourrez au moins luienfoncer la tête dans un arbre.

Et n'oubliez pas, il y a encore bien d’autres activités àdécouvrir avec la carte sport UCL.

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Micro-trottoir

Laurie, sciences économiques

"Pour moi, je trouve que lacarte sport, c’est vraiment

positif. Je fais de la

natation, de la boxe pendant un temps et régulièrem

ent de l’indoor. Le

prix est très avantageux, et je trouve les horaires très

accommodants. Je

n’ai qu’un seul point négatif, c’est au niveau des infr

astructures. Surtout

celle de la piscine. Les piscines sont souvent bondées

et parfois très mal

nettoyées. Ce n’est pas toujours agréable, on ne sait p

as décompresser et

s’entraîner comme on le souhaite."

CCaarrttee SSppoorrtt ::aalloorrss hheeuurreeuuxx ??

Aurélie, psychologie"Moi, la carte sport, je trouve cela bien, mais c’est une facilité pour lesétudiants kotteurs seulement. Si l’étudiant retourne chez lui dans safamille, c’est souvent l’heure de souper et il ne lui est pas possible de fairedu sport. Ca je trouve cela un peu dommage, parce que c’est vraiment unebonne chose, c’est important de faire du sport, et le prix est vraimentdémocratique."

Julien, sciences économiques

"Je ne suis pas super sportif, mais je trouve cela vraim

ent bien car il y a un choixlarge et

on peut faire ce que l’on a envie. Je fais plutôt des spor

ts de raquette comme le tennis et le

badminton, cela me permet de me dépenser. Je fais a

ussi des sports collectifs comme le

Mundialito de foot avec mon kot. Pour l’horaire, c’est

parfois difficile pour s’organiser et

souper, mais sinon on fait du sport juste après l

es cours et avant de sortir. Les

infrastructures sont bien même si un petit coup de jeu

ne ne ferait pas de mal. C’est juste

parfois difficile avec le matériel. Il est encore bon, mais

on sent qu’il a déjà vieilli."

Sarah, relations publiques"Fondamentalement, je suis pour la carte sport, même si je ne l’ai jamaispris. Je ne kotte pas sur Louvain-la-Neuve, je rentre sur Bruxelles tous lessoirs et je trouve vraiment dommage de ne pas pouvoir faire du sportentre deux cours durant la journée. Ce serait évidemment très compliquépour les professeurs. Sinon, je trouve qu’il y a beaucoup de choix, c’est trèsabordable, mais je n’aurai jamais l’occasion d’en profiter. Dommage."