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Petite fabrique artistiqueà destination des classes de CE2, CM1 et CM2

UNE AVENTURE EXTRAORDINAIREÀ LA RENCONTRE D’UNE CIVILISATION IMAGINAIRE.

Danse - Arts plastiques - Écriture

L’ÎLEDÉBOUSSOLÉE

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LE CONTENU DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉE

Ce projet propose un voyage artistique à la découverte de L’Île déboussolée pour y retrouver les traces d’une civilisation disparue… Les élèves quittent alors leurs habits d’école et enfilent, pour un temps donné, la pano-plie de l’explorateur : sac, carnet, boussole en poche, tels des explorateurs aguerris, les élèves partent à la recherche d’indices cachés dans l’île pour pouvoir poursuivre leur aventure. Ces indices, disséminés au gré d’un heureux hasard déterminé par les artistes, seront autant de contraintes favorables à la création.Le processus artistique envisagé dans ce parcours s’articule autour de l’idée suivante : comment s’enrichir des traces laissées par l’autre ?La question posée peut alors se développer de manière transversale :- grâce à l’interdépendance des trois disciplines ( danse, arts plastiques, écriture ), chaque exploration artis-tique a pour objectif de conserver une trace créatrice qui servira de base pour commencer l’exploration artis-tique suivante. C’est un travail architectural qui se crée, en direct avec les élèves, où chaque pierre apportée permet d’ériger à la fin un édifice artistique commun : la restitution d’une civilisation imaginaire disparue.- chaque trace créatrice ( forme dansée, forme dessinée, forme écrite ) sera léguée, au hasard, à un autre explorateur qui, lui, fera sienne la forme récupérée, comme un héritage précieux qu’il devra enrichir puis léguer à son tour. Ainsi, telle une mémoire collective, les traces des habitants de cette île deviendront de plus en plus prégnantes dans la réalité.L’intérêt de cette démarche réside dans la façon de conjuguer son monde avec le monde de l’autre : chaque production artistique, trace-mémoire de L’Île déboussolée, contient la somme de plusieurs élèves. L’élève apprend à lâcher prise, à s’enrichir de l’autre et à enrichir l’autre. La notion de résultat demeure secondaire, le principal objectif étant d’interroger le vivre ensemble.Enfin en laissant le hasard exister et rythmer l’aventure proposée, nous éveillons l’élève-explorateur à s’adapter, avec ludisme et malice : s’adapter, n’est-ce pas l’une des principales qualités requises pour un bon explora-teur ?

Bénéfices pour les élèves• Explorer différents domaines artistiques.• Débrider l’imaginaire en proposant un univers singulier.• Explorer son propre monde et le conjuguer avec le monde de l’autre.• Interroger le vivre ensemble.• Lâcher prise en laissant exister le hasard et s’adapter.

LE POINT DE DÉPART DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉE

Le projet, L’Île déboussolée, est basé sur une complicité forte entre trois artistes reconnus chacun dans leur domaine singulier. Forts de leur précédente collaboration artistique ( J’entends les mouches voler ), ils souhaitent aller encore plus loin dans l’expérience de la création transdisciplinaire. En se posant la question suivante : comment s’enrichit-on de ce que l’autre nous apporte ?Les élèves vont découvrir trois domaines artistiques : la danse avec Amélie Port ( danseuse et chorégraphe ), les arts plastiques avec Bruno Michellod ( artiste plasticien et graphiste ) et l’écriture avec Stéphane Bientz ( auteur et metteur en scène ).

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LE DÉROULEMENT DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉEL’Île déboussolée est un projet construit en 2 modules, à un mois d’intervalle de préférence. Après le pre-mier module de 2 jours, chaque élève laisse une trace visible afin que le relais avec le deuxième module soit significatif.2 modules de 2 journées. 1 journée = 4 séances de 1h10 rythmées par les temps de récréation.Les trois artistes-intervenants sont présents durant l’intégralité des deux modules.

# module 1 ( jour 1 et 2 )Découverte de ses habitants. ( À quoi ressemblent-ils ? )

JOUR 1 : matin

Étape 1 : temps d’incitation (30min)Présentation des trois artistes-intervenants.Questionner les élèves sur les grands explorateurs qu’ils connaissent. Développer un exemple (Christophe Colomb, Marco Polo, Magellan, Jean-Louis Étienne...).L’aventure peut commencer… il est temps de partir à la recherche de L’Île déboussolée. Chaque élève choisit une enveloppe dans laquelle se trouvent des outils qui l’accompagneront tout au long du voyage (un carnet de route, un sticker, un mot, un objet).

Étape 2 : trace ton chemin (40min) – danseDe la salle de classe à la salle polyvalente ( localisation de L’Île déboussolée ).Il s’agit de proposer, tout au long du chemin, des façons ludiques d’initier l’élève à l’improvisation ( exploration du geste et du corps en mouvement ). Amener l’élève à redécouvrir son environnement quotidien et à le revi-siter en travaillant simultanément sur plusieurs niveaux de perception. Ainsi, il écoute, regarde, ressent, agit et réagit selon ses perceptions et celles de ses camarades dans un espace-temps donné.

RÉCRÉATION

Étape 3 : matière de corps (1h10min) – danseDans la salle polyvalente. Sur le sol se trouvent des sacs plastique de différentes couleurs. À l’intérieur, des vêtements que l’on ne peut pas deviner. Chaque élève doit choisir un sac.Un travail d’exploration sur les différentes manières de détourner le vêtement avec son corps, de déformer son corps avec le vêtement, trouver une manière de bouger, une matière de corps. Nous abordons cette exploration par une série de jeux d’improvisation qui aiguisent les sensations et les perceptions ( éveillées pendant le chemin ) : le toucher, le poids, la vision, l’écoute, le centre et la périphérie.

Dans chaque vêtement se trouve un objet (bouton, plume, pansement…) à conserver pour la suite. Le sac plastique est gardé : il devient le sac d’exploration, celui où l’on conserve les objets accumulés.

JOUR 1 : après-midi

Étape 4 : reflète-moi (1h10min) – danseContinuité du travail fait le matin. Formation de binômes tirés au hasard. Échange de son vêtement avec son camarade : explication de toutes les possibilités de déformation trouvées et exploration de ces possibilités par l’autre. Construction de partitions simples, travail de mémoire et de répétition de la composition pour former la trace.

Bénéfices pour l’élève Porter une attention particulière aux différentes parties de son corps. Convoquer l’imaginaire pour créer de nouvelles positions avec son corps et le vêtement.

RÉCRÉATION

Étape 5 : ombre à réflexion (1h) – arts plastiquesTravail autour de l’ombre chinoise. En duo, les élèves s’étant échangé leur vêtement viennent dans le studio photo. Pendant que l’un d’eux pose, l’autre le dirige pour élaborer l’ombre la plus intéressante et le prend en photo. L’élève en ombre chinoise doit proposer les différentes traces recherchées précédemment.

Les étapes 4 et 5 se construisent ensemble : quand un binôme est prêt, il vient au studio photo pour la prise de vue, puis il devient spectateur du binôme suivant avant de retourner en danse.

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Bénéfices pour l’élève Découvrir la photographie et l’installation d’un studio de prise de vue. Différencier un univers en 3D ( le corps en volume ) d’un monde en 2D ( l’ombre chinoise ).

Étape 6 : temps de synthèse (10min)Conversation avec les élèves autour du travail effectué durant la journée.

En dehors de l’intervention : temps de traitement des photos (détourage des ombres + impression sur format A4)

JOUR 2 : matin

Étape 1 : temps d’incitation (15min)Projection de travaux d’artistes portant sur les ombres chinoises ( Boltanski, Michel Oslo, Diet Wiegman, Tim Noble et Sue Webster… ). Faire comprendre qu’une ombre n’est pas toujours composée de l’objet qu’elle représente, mais qu’elle peut être produite à partir de l’assemblage de plusieurs objets.

Étape 2 : de face et de dos (1h45) – art plastiquesChaque élève reçoit, au hasard, un contour d’ombre. Il reporte son contour sur du carton et le découpe. Nous avons la forme des habitants de L’Île déboussolée.Objectif : représenter par le dessin les habitants de l’île. Il faut inscrire l’habitant dans la forme découpée.Contraintes : chaque habitant est dessiné de face et de dos ( recto-verso : d’un côté et de l’autre du carton ). Chaque élève doit dessiner à l’habitant le vêtement qu’il portait pour la photo ; et lui ajouter l’objet trouvé dans celui-ci ( cf. jour 1, étape 3 )

RÉCRÉATION au milieu de l’étape 2

Étape 3 : cinq ou six lettres (20min) – art plastiquesTrouver un prénom à chaque habitant. Pour ce faire, les élèves choisissent de piocher cinq ou six lettres qu’ils devront utiliser pour composer le prénom de leur habitant.Une fois les lettres manipulées et le prénom choisi, ils doivent l’écrire sur l’habitant.

Les lettres d’un scrabble sont placées dans deux pochettes (une avec les voyelles, l’autre avec les consonnes). Les élèves, les uns après les autres, viennent les piocher, deux voyelles et le reste des consonnes, les notent sur leur carnet de route avant de les reposer dans les pochettes.

Bénéfices pour l’élève Faire abstraction du connu pour aller vers l’inconnu. Représenter, par le dessin, une image mentale sous différents angles.

Toutes les représentations sur carton des habitants sont ramassées.

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JOUR 2 : après-midi

Étape 4 : trace mon portrait (1h10) – écritureLes représentations des habitants sur carton sont redistribuées au hasard aux élèves avec une fiche d’identité vierge. Sur cette fiche, il faut remplir des informations telles que : prénom, couleur des yeux, vêtements porté, taille… Un travail descriptif contraint par l’utilisation, au moins, d’un mot inconnu choisi dans le dictionnaire.Ensuite, chaque élève doit formuler une question dont il aimerait connaître la réponse sur la vie des habitants : combien de dents ont-ils ? Comment se déplacent-ils ? Qu’aiment-ils manger ? Quelles sont leurs activités ?...

Pendant la récréation, toutes les questions sont écrites au tableau.

RÉCRÉATION

Étape 5 : les réponses aux questions (1h) – écritureChaque élève choisit dix questions auxquelles il va répondre en fonction de son habitant. Il doit organiser les réponses pour que, mises bout à bout, elles forment un texte construit et qu’on en apprenne plus sur le quotidien des habitants de L’Île déboussolée.Contrainte : l’élève doit utiliser le mot qui se trouve dans l’enveloppe choisi au début du module.

Bénéfices pour l’élève Développer un imaginaire à partir d’un support dessiné. Trouver le plaisir des mots grâce à des contraintes ludiques.

Étape 6 : temps de synthèse (10min)Tous ensemble, les trois intervenants et les élèves, nous faisons le point sur ce qui s’est passé et nous discu-tons de ce que nous avons découvert sur les habitants de L’Île déboussolée.

# module 2 ( jour 3 et 4 )Découverte des coutumes des habitants ( Comment vivent-ils ?)

Toutes les productions du module 1 sont indispensables pour le déroulement du module 2.

JOUR 3 : matin

Étape 1 : temps d’incitation (10min)Parler des coutumes qui existent dans nos sociétés. Quelles sont les différentes façons de dire « bonjour » ? Serrer la main, faire deux bises sur les joues, un bisou sur la bouche, faire une étreinte, et les esquimaux, comment font-ils ?Et des rituels dans certaines tribus pour faire venir la pluie, pousser les récoltes, accueillir une naissance…

Étape 2 : salue-moi (1h) – danseExplorer corporellement les coutumes et les rituels des habitants listés durant le temps d’incitation. Ensemble, nous commencerons par mimer les actions et proposer des mouvements narratifs. Puis, individuellement, l’élève va rechercher de nouvelles manières de saluer pour peu à peu s’éloigner du mime et trouver une ges-tuelle plus abstraite, élargir les formes, rythmer le déplacement, répéter les actions. Enfin, nous aborderons la rencontre avec l’autre, le contact et chaque binôme présentera sa découverte.

RÉCRÉATION

Étape 3 : cadavre exquis (1h10) – danseDe la composition de phrases personnelles, à composer un cadavre exquis.À tour de rôle, chaque enfant propose sa façon de dire bonjour ( petite phrase chorégraphique ) jusqu’à main-tenir la dernière position dont devra s’inspirer le suivant ( qui a les yeux cachés et n’a rien vu de la proposition ) pour continuer le mouvement avant de laisser sa place au suivant et ainsi de suite. À la fin, l’ensemble est dévoilé à tous par l’intervenant qui restituera la phrase collective et chacun s’en emparera.

Bénéfices pour l’élève Explorer la notion de poids du corps et des appuis en contact avec l’autre. Créer de la danse à partir de gestes du quotidien.

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JOUR 3 : après-midi

Étape 4 : temps d’incitation (15min)Tirage au sort : chaque élève se voit attribuer un habitant avec sa fiche d’identité et son texte. Chacun prend connaissance de son habitant.

Étape 5 : chacun sa place (55min) – arts plastiquesPrésentation d’un plan d’architecte, un plan de cité.Re-tirage au sort pour former des groupes de trois ou de quatre élèves. Chaque groupe reçoit une planche en bois de 50x50cm et un contexte ( dans une maison, sur la place du village, au bord du lac… ).Ensemble ils réfléchissent et définissent les éléments du contexte ( si c’est une maison, dans quelles pièces ça se passe ? quels sont les meubles ? comment sont-ils disposés ? ) ; puis ils définissent une situation de rencontre entre les habitants.Ils dessinent et nomment les éléments définis, à la façon d’un plan d’architecte, sur la planche de bois.

RÉCRÉATION

Étape 6 : accroche-moi (50min) – arts plastiquesÀ l’aide de supports ( pinces à linge, crochets, ressorts… ), les élèves doivent installer leur habitant dans la scène.Objectif : au moins un habitant dans la scène doit être flexible ( il devra bouger lorsque le ventilateur sera ins-tallé au moment de la restitution ).Contrainte : tous les habitants doivent être fixés sur la planche.

Étape 7 : présentation (20min) – arts plastiquesChaque groupe présente oralement sa maquette au reste de la classe.

Bénéfices pour l’élève Travailler en groupe. Lire un schéma. S’approprier des outils pour élaborer et exposer un contexte avec sim-plicité et efficacité.

JOUR 4 : matin

Étape 1 : temps d’incitation (10min)Discussion autour des civilisations disparues ( les Romains de Pompéi, les Mayas… ). Évocation des raisons de leur disparition.

Étape 2 : les langues se délient… (1h) – écritureLes élèves définissent eux-mêmes une façon de redistribuer les maquettes et de créer de nouveaux groupes. Ils prennent connaissance des situations à partir desquelles ils vont imaginer un dialogue. Chaque élève s’identifie à l’un des habitants et lui donne la parole.Objectif : créer un dialogue qui expliquerait les raisons de la disparition de la civilisation.Contrainte : utiliser des didascalies.

RÉCRÉATION

Étape 3 : … la parole est donnée (1h10) – écriture / jeuLes élèves poursuivent le travail d’écriture. Les élèves ayant terminé le dialogue expérimentent le passage de l’écrit à l’oral : comment prendre la parole ? Comment incarner la parole de l’autre ? Le jeu des élèves pourra être motivé par des verbes performatifs choisis par eux-mêmes.

Bénéfices pour l’élève Développer l’altérité. Dans l’écriture du dialogue, apprendre à trouver sa place et à laisser la place à l’autre. Explorer le jeu d’identification et le lâcher prise grâce au passage de l’écrit à l’oral.

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JOUR 4 : après-midi

Étape 4 : temps d’incitation (15min)Il faut localiser et représenter L’Île déboussolée sur une carte du monde.

Étape 5 : préparation et préparatifs pour la restitution (1h20min)DANSEToutes les phrases chorégraphiques composées lors des modules sont revisitées et répétées. Un accent sera mis sur une cohérence et une complémentarité entre des compositions individuelles et de groupe.Objectif: construire une mise en scène avec des entrées, des sorties et des interactions avec la maquette et le texte.ARTS PLASTIQUESRassembler toutes les maquettes en une. Les finaliser si besoin. Préparer les lumières et les ventilateurs pour la restitution.Objectif : recréer un jeu d’ombres chinoises.ÉCRITURE / JEUEnregistrer les dialogues écrits.Objectif : créer une ambiance sonore qui témoigne de la parole des habitants lors de la restitution.

Bénéfices pour l’élève Mise en confiance de chacun. Prise de responsabilité dans un projet commun. Valorisation de tous.

Étape 6 : temps de synthèse (45min)Présentation d’extraits vidéo du travail de la compagnie La Locomotive et du travail des artistes-intervenants.Discussion autour de l’ensemble de l’expérience vécue.

JOUR 4 : après l’école - L’ÎLE RE-BOUSSOLÉE (mise en valeur des productions)Ouverture des portes aux parents et à l’ensemble de l’établissement scolaire.Les élèves deviennent acteurs de leur projet. Cet évènement constitue un véritable temps fort pour eux. Il s’agit de montrer la création des élèves avec tous les éléments gestuels, plastiques et écrits mis en scène. Les élèves sont amenés à évoluer de manière autonome. Autant d’enjeux qui permettent d’enrichir le posi-tionnement de chacun au cœur de l’acte créatif pour un moment de convivialité et de rencontre entre les élèves, les artistes-intervenants et les parents.

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LES RESSOURCES MOBILISÉES POUR METTRE EN ŒUVRE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉELes trois artistes-intervenants seront présents durant chaque module afin d’accompagner les élèves dans la création. Il s’agira également de prendre des photos, de réaliser des vidéos ainsi que des petits témoignages des élèves tout au long de l’aventure.

Matériel demandé à l’établissement:Impressions noir et blanc format A4Crayons, feutres, ciseaux, cuttersVidéoprojecteur (branchement MacBook Pro)Multiprises (x 2) et rallonges (x 2)

Matériel acheté et/ou fourni par la compagnie :Impression de stickers et étiquettesImpression des fiches d’identité (une par élève)Carnets de bord (un par élève)Enveloppes A5 (une par élève)Vêtements de seconde main (tee-shirt, pull, pantalon, chemise, veste, jogging…) (x 30)Carton gris, format A4 (un par élève)Ficelle, pinces à linge, ressorts, crochets, tourillonsObjets (plumes, boutons, pansements…)Planches en bois, 50x50 cm (x 8)Pistolet à colle + rechargesSacs plastique de couleurs différentes (un par élève)Drap blancPieds d’appareil photoAppareil photoSpots lumineux (x 2)Mini-ventilateurs (x 2)Enceinte (branchement USB)Ordinateur MacBookProDictaphone

Salles :Salle de classeSalle polyvalenteCouloir ou salle pour mettre en place le studio photo (drap et lumières)

LE BUDGET DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉEFrais fixes Total : 2370 €- Rémunération des artistes (3 x 675 €) 2025 €- Matériel (pour une classe de 25 élèves) 195 €- Préparation pédagogique et administration 150 €

Frais à ajouter en fonction du lieu d’intervention- Transport (aller-retour) du domicile au lieu d’intervention : 2 artistes de Paris, 1 artiste de Marseille- Hébergement : 2 nuits pour le module 1 et 3 nuits pour le module 2- Repas : matin, midi et soir pour 4 jours

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LES ARTISTES-INTERVENANTS DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉEAmélie Port ( née en 1984 ), danseuse et chorégraphe.

Elle porte une attention particulière au sens du geste, à l’intention du mouvement, à l’écriture de la chorégraphie, ce qui l’amène à se raconter des histoires, à imaginer sans cesse des stratégies ludiques de création et d’inspiration du mouvement. Après avoir suivi l’enseigne-ment de l’École Supérieure de danse Rosella Hightower à Cannes, Amélie Port poursuit sa formation à l’Académie de danse de Rotterdam (NL). Elle commence sa carrière d’interprète au sein de la compagnie Codarts (Rotterdam) où elle danse, entre autres, des pièces d’Itzik Galili, Jirì Kilian, Vaclav Kunes, Félix Ruckert. Continuant son parcours artistique aux Pays-

Bas, elle travaille avec André Gingras, et Nanine Linning.En 2007, elle retrouve son complice de l’école de danse de Cannes, Yan Giraldou. Ensemble ils créent la compagnie La Locomotive, où ils mènent différents projets de création pour le jeune public. Elle conduit des projets culturels autour de la danse contemporaine et de l’univers des spectacles de la compagnie en milieu scolaire, ainsi que des ateliers pédagogiques auprès des enseignants.Poursuivant également sa passion pour le théâtre et attirée par le travail en espace public, elle est associée à la compagnie de théâtre et d’art de rue MADAME OLIVIER (Marseille) pour laquelle elle compose les univers chorégraphiques des différentes créations et mène les projets pédagogiques. Depuis 2011, elle est interprète dans la compagnie de danse en espace public P2BYM (Toulouse) dirigée par Patrice de Benedetti et Yui Mitsuhashi.

Bruno Michellod ( né en 1978 ), artiste plasticien et graphisteAvant de mettre les pieds dans le monde de la création, il pratique le judo en sport-études et il étudie les mathématiques à l’université.En 2002, il est diplômé de l’École Supérieure d’Art de Clermont-Ferrand, et, en 2005, de l’École de Communication Visuelle de Paris. En 2012/13, il suit le programme du CÉPIA (Centre d’Étude au Partenariat et à l’Intervention Artistiques) à l’ENSA de Bourges. Cette formation l’amène à intervenir dans différents milieux (école, UEMO, colonie de vacances et entreprise).

www.brunomichellod.com

Stéphane Bientz ( né en1978 ), auteur et metteur en scène.Après une licence de lettres modernes à Paris Jussieu, Stéphane Bientz se forme à l’École Claude Mathieu, art et techniques du comédien, Paris 18e. De 2001 jusqu’à aujourd’hui, il partage son activité entre scène (théâtre / danse), écriture et pédagogie. Curieux, attentif à toujours être en éveil, il se perfectionne à travers diverses rencontres lors de stages.Formé également au métier de correcteur au C.E.C (Centre d’Écriture et de Communication) en 2012, il se perfectionne dans l’écriture en tant que scénariste pour la série télévisée En famille.

Persuadé que la culture est accessible à tous et doit être populaire, il donne aussi des cours de théâtre à des enfants et des adolescents en banlieue.Son intérêt pour le monde de l’enfance l’amène à participer à plusieurs créations jeune public (théâtre et danse) et il met en scène un spectacle pour enfants, mêlant théâtre et contes, intitulé Bachi et Bazouk, théâtre à contes. Il travaille actuellement sur un livre pour enfants.

L’ASSOCIATION PORTEUSE DE L’ÎLE DÉBOUSSOLÉE

Créée en septembre 2007, La Locomotive est une compagnie de danse contemporaine dont le travail artis-tique s’oriente sur deux axes : la création et la transmission. Elle développe et soutient depuis sa fondation, une politique en faveur de l’éducation culturelle et artistique pour tous au travers de ses créations. Et particu-lièrement en direction du jeune public.À chacune de ses créations chorégraphiques, la compagnie collabore avec des artistes issus de disciplines différentes et permet ainsi de sensibiliser le jeune public à d’autres champs artistiques, notamment sous la forme d’ateliers en milieu scolaire et de rencontres pédagogiques.Aujourd’hui, La Locomotive a l’ambition d’une collaboration en cercle vertueux : le travail de l’un qui nourrit celui de l’autre qui entraine le suivant, avec des points de rencontre et des situations de chevauchement.

www.lalocomotive.fr