L'Espoir de la Haute-Vienne

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L’espoir Haute-Vienne Mensuel - N° 283 - Septembre-Octobre 2009 Fédération Socialiste de la Haute-Vienne 9 Boulevard de la Cité, 87000 Limoges e-mail : [email protected] Site internet : www.ps87.com Téléphone : 05 55 34 49 86 Télécopie : 05 55 32 16 51 L’actu La décentralisation menacée La fronde des élus locaux est en train de mon- ter. La réforme des collectivités territoriales vou- lue par Nicolas SARKOZY et la suppression de la taxe professionnelle, cadeau fait au MEDEF, remettent profondément en cause la décentrali- sation mise en œuvre dès 1982 par François Mit- terrand, Pierre Mauroy et Gaston Defferre. Cette décentralisation a permis, malgré la fa- rouche opposition de la droite, l’essor de la dé- mocratie locale et des politiques de proximité conduites avec et pour les populations. Grâce à elle, les collectivités ont pu assumer leurs responsabilités, libérées du contrôle de l’Etat et disposer des moyens financiers nécessaires à l’exercice des compétences que leur a donné la loi. Aujourd’hui le gouvernement fait les poches des collectivités locales en supprimant la taxe profes- sionnelle et en limitant aux seuls ménages, déjà trop lourdement taxés, leur fiscalité. Le Président de la République s’attaque aussi aux fonctionnaires territoriaux, accusés d’être trop nombreux et auxquels il entend réserver le même sort qu’aux fonctionnaires d’Etat. Notre démocratie en danger Enfin, ce sont les communes, les départements, les régions qui sont en ligne de mire avec les pro- jets de fusion et de limitation des compétences. Tout cela est très grave pour notre démocratie lo- cale et nos territoires ruraux, très grave aussi pour notre démocratie car ce sont les contre pouvoirs que représentent la grande majorité des collecti- vités de gauche qui sont visés. L’édito L e Président de la République ne cesse de repousser les limites. Après la mise en œuvre d’une politique de droite favorisant les nantis au détriment des classes populaires et moyennes, pensons au bouclier fiscal, il remet en cause plusieurs piliers de la République. La laïcité fut une de ses premières cibles, c’est désormais la démocratie qui est en cause. Le redécoupage électoral fait perdre une circons- cription à notre département et crée une situation où la gauche devrait obtenir plus de 51.2 % des voix pour obtenir une majorité au Parlement. Mais pire encore, avec le funeste projet de loi sur la réforme territoriale, l’élection des conseillers territoriaux se ferait à un seul tour donnant la vic- toire au candidat arrivé en tête ! La manipulation est grossière. L’UMP crée un mode de scrutin pour l’UMP au détriment d’une règle qui fondait le consensus républicain. Certains se demandent même si un tel système ne pourrait pas être adop- té pour l’élection des députés … Le sujet des modes de scrutin peut paraître une question bien secondaire à l’heure où la crise continue à sévir durement, notamment pour les plus faibles. Pour autant, la droite profite de ce contexte pour modifier en profondeur notre Répu- blique démocratique et laïque laissant libre cours à un pouvoir de plus en plus personnel, voire fami- lial, mais toujours favorable aux puissants. Le scrutin régional de mars prochain, au-delà de l’enjeu local qui est primordial, doit marquer le coup d’arrêt de cette dérive et permettre de préparer l’alternance. Comptons sur Jean-Paul DENANOT, notre tête de liste massivement dési- gné, pour mener ce combat avec tous les militants que nous sommes. Laurent LAFAYE Premier secrétaire fédéral

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Le journal de la fédération socialiste de la Haute-Vienne

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L’espoirHaute-Vienne

Mensuel - N° 283 - Septembre-Octobre 2009Fédération Socialistede la Haute-Vienne9 Boulevard de la Cité,87000 Limogese-mail : [email protected] internet : www.ps87.comTéléphone : 05 55 34 49 86Télécopie : 05 55 32 16 51

L’actuLa décentralisation menacéeLa fronde des élus locaux est en train de mon-ter. La réforme des collectivités territoriales vou-lue par Nicolas SARKOZY et la suppression de la taxe professionnelle, cadeau fait au MEDEF, remettent profondément en cause la décentrali-sation mise en œuvre dès 1982 par François Mit-terrand, Pierre Mauroy et Gaston Defferre.

Cette décentralisation a permis, malgré la fa-rouche opposition de la droite, l’essor de la dé-mocratie locale et des politiques de proximité conduites avec et pour les populations.

Grâce à elle, les collectivités ont pu assumer leurs responsabilités, libérées du contrôle de l’Etat et disposer des moyens financiers nécessaires à l’exercice des compétences que leur a donné la loi.

Aujourd’hui le gouvernement fait les poches des collectivités locales en supprimant la taxe profes-sionnelle et en limitant aux seuls ménages, déjà trop lourdement taxés, leur fiscalité.

Le Président de la République s’attaque aussi aux fonctionnaires territoriaux, accusés d’être trop nombreux et auxquels il entend réserver le même sort qu’aux fonctionnaires d’Etat.

Notre démocratie en danger

Enfin, ce sont les communes, les départements, les régions qui sont en ligne de mire avec les pro-jets de fusion et de limitation des compétences.

Tout cela est très grave pour notre démocratie lo-cale et nos territoires ruraux, très grave aussi pour notre démocratie car ce sont les contre pouvoirs que représentent la grande majorité des collecti-vités de gauche qui sont visés.

L’édito

Le Président de la République ne cesse de repousser les limites. Après la mise en œuvre d’une politique de droite favorisant

les nantis au détriment des classes populaires et moyennes, pensons au bouclier fiscal, il remet en cause plusieurs piliers de la République. La laïcité fut une de ses premières cibles, c’est désormais la démocratie qui est en cause.

Le redécoupage électoral fait perdre une circons-cription à notre département et crée une situation où la gauche devrait obtenir plus de 51.2 % des voix pour obtenir une majorité au Parlement.

Mais pire encore, avec le funeste projet de loi sur la réforme territoriale, l’élection des conseillers territoriaux se ferait à un seul tour donnant la vic-toire au candidat arrivé en tête ! La manipulation est grossière. L’UMP crée un mode de scrutin pour l’UMP au détriment d’une règle qui fondait le consensus républicain. Certains se demandent même si un tel système ne pourrait pas être adop-té pour l’élection des députés …

Le sujet des modes de scrutin peut paraître une question bien secondaire à l’heure où la crise continue à sévir durement, notamment pour les plus faibles. Pour autant, la droite profite de ce contexte pour modifier en profondeur notre Répu-blique démocratique et laïque laissant libre cours à un pouvoir de plus en plus personnel, voire fami-lial, mais toujours favorable aux puissants.

Le scrutin régional de mars prochain, au-delà de l’enjeu local qui est primordial, doit marquer le coup d’arrêt de cette dérive et permettre de préparer l’alternance. Comptons sur Jean-Paul DENANOT, notre tête de liste massivement dési-gné, pour mener ce combat avec tous les militants que nous sommes.

Laurent LAFAYEPremier secrétaire fédéral

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La vie de la fédération

Agenda fédéral

2 sept. : Commission éducation

10 sept. : Secrétariat fédéral

11 sept. : Commission services publics

19 sept. : Repas des Socialistes

24 sept. : Conseil fédéral

1er oct. : Vote en section sur le questionnaire sur la rénovation et pour la désignation du tête de liste aux régionales

8 oct. : Union régionale

12 oct. : Commission santé – protection sociale

15 oct. : Secrétariat fédéral – Conseil fédéral

28 oct. : Commission Emploi – Entreprises

Repas des Socialistes

Jean-Marc Ayrault a pu consta-ter le vendredi 18 septembre que le traditionnel repas des socialistes de la Haute-Vienne constitue un événement de taille. Un millier de convives ve-nus de l’ensemble du départe-ment s’était rassemblé pour par-tager un moment de simplicité et de convivialité militante au Pavillon Buxerolles de Limoges. En présence de représentants des fédérations de Corrèze et de Creuse, l’ensemble des formations de gauche avait ré-pondu présent à l’apéritif orga-nisé avec tous les responsables et élus.

Désignation du tête de listeLe 1er octobre, les militants ont désigné Jean-Paul DENANOT comme Premier Socialiste pour les élections régionales de mars 2010

Les résultats en Haute-Vienne sont les suivants :Participation : 59,53%Votants : 1490 Blancs et nuls : 94Exprimés : 1 396

Jean-Paul DENANOT a été désigné avec 100% des suf-frages exprimés (93,69 % des votants)

L’union régionale

Sous la présidence de son se-crétaire Eric Jeansannetas, les membres de l’union régionale se sont retrouvés le 8 octobre pour valider la désignation de Jean-Paul Denanot comme tête de liste aux élections régionales de mars prochain à la suite de la désignation par les militants.Cette rencontre fut l’occasion pour les représentants des trois fédérations d’harmoniser le ca-lendrier et les modalités de pré-paration des listes, le tout sous la coordination du leader régio-nal. Un tour d’horizon a permis de dresser les enjeux de la pro-chaine campagne.

POuR cONTRE ABSTBLANcS/

NuLS

Question 1-1 808 (55,80 %) 559 (38,60 %) 81 (5,59 %) 21

Question 1-2 811 (55,97 %) 524 (36,16 %) 114 (7,87 %) 39

Question 2-1 861 (59,46 %) 473 (32,67 %) 114 (7,87 %) 32

Question 2-2 1 000 (68,63 %) 367 (25,19 %) 90 (6,18 %) 31

Question 3-1 916 (62,57 %) 403 (27,53 %) 145 (9,90 %) 24

Question 3-2 930 (63,52 %) 396 (27,05 %) 138 (9,43 %) 24

Question 3-3 695 (47,77 %) 591 (40,62 %) 169 (11,62 %) 33

Question 4-1 915 (63,19 %) 421 (29,07 %) 112 (7,73 %) 40

Question 4-2 968 (67,18 %) 347 (24,08 %) 126 (8,74 %) 47

Question 5-1 980 (68,06 %) 304 (21,11 %) 156 (10,83 %) 48

Question 5-2 1 102 (77,55 %) 181 (12,74 %) 138 (9,71 %) 51

Votants : 1 490 Participation : 59,33 %

Questionnaire sur la rénovation : les résultats

Les photos sont exposées et en vente au siège de la Fédération.

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Le 28 septembre dernier, l’Assemblée nationale a adopté la loi carle (du nom du député UMP ayant présenté le texte), qui réécrit l’article 89 de la loi du 13 août 2004 dont la circulaire d’application fait l’objet d’un recours en justice et dont le monde politique de gauche et plus particulièrement le Parti Socialiste demandait l’abrogation.La loi Carle contraint les municipalités à financer les écoles primaires privées qui se trouvent hors de leur territoire.En d’autres termes, si des parents ne veulent pas ins-crire leur enfant à l’école communale et choisissent de l’inscrire dans une école privée de la ville voisine, leur commune de résidence paiera une partie des frais de scolarisation.Cette loi accentue la concurrence entre les établisse-ments et les territoires et va fournir au secteur com-mercial de l’école une aide financière supplémentaire

pour s’implanter sur ce qu’il considère être le vaste marché de l’éducation. En effet, alors que pour ouvrir une nouvelle école publique, il faut multiplier les dé-marches légales très longues, il suffit d’une initiative et de financements pour ouvrir une école privée.La banlieue paiera pour la ville, les communes rurales seront pénalisées avec un fort risque d’exode scolaire.Plus grave, ce texte reconnaît la parité entre l’école privée et l’école publique et viole la Constitution en divers points :• le principe d’égalité, en donnant des moyens de fi-nancement aux écoles privées sans que leurs charges et leurs contraintes soient les mêmes que les écoles publiques,• le principe de libre administration des collectivités locales,• le principe de laïcité, en permettant le financement public d’organismes cultuels ou confessionnels.

Le point sur… la loi Carle

En bref…Vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin : n’oublions pas GorbatchevLa chute du mur a été beaucoup plus un aboutissement qu’un point de départ. Elle marque en effet la désagrégation d’un régime condamné dès le mois de mars 1985, comme les autres « démocraties populaires », par la décision histo-rique de Mikhaïl Gorbatchev de ne jamais recourir à la force pour maintenir en place les régimes communistes de l’Eu-rope de l’Est. La chute du mur condamne aussi l’incapacité de ces régimes à profiter des années 1985-1989 pour se réformer selon les principes de la perestroïka lancée par la nouvelle direction de l’Union soviétique. Ce vingtième anniversaire permet aussi de revenir sur la manière dont François Mitterrand a abordé ces évènements. Dès octobre 1981 François Mitterrand avait indiqué au Premier ministre social-démocrate de l’époque, Helmut Schmidt, que d’ici quinze ans, l’Union soviétique serait trop affaiblie pour empêcher la réunification allemande. Cette

prémonition de François Mitterrand doit être aujourd’hui rappelée puisque certains, notamment à droite, considè-rent qu’il était très réservé vis-à-vis de la réunification al-lemande.Sur ce processus de la réunification il est vrai que Fran-çois Mitterrand a parlé au Premier Ministre de l’époque, le chrétien démocrate Helmut Kohl, le langage de la rigueur. En particulier, il lui a indiqué que la frontière Oder-Neisse c’est à dire la frontière orientale de l’Allemagne avec la Po-logne devait être intangible. Ce n’était pas en Allemagne une opinion très partagée. Helmut Kohl lui-même, quelques semaines après la chute du mur, a essayé de « finasser » avec François Mitterrand, en restant volontairement dans le flou. François Mitterrand n’a cessé de lui demander de clarifier sa position et de ne pas jouer avec le feu. Des personnalités aussi différentes que Gorbatchev et Mme Thatcher ont salué dans leurs mémoires, la fermeté du Président français vis-à-vis du chancelier allemand dans cette période troublée.

Le racisme, on le déplore, se rencontre aussi bien en France que dans d’autres pays. Partout, dans le monde, des personnes ou des groupes de personnes sont rejetés, méprisés, parfois cruellement persécu-tés.Le M.R.A.P. (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) dénonce le racisme sous toutes ses formes, l’antisémitisme contre le racisme anti-arabe.Opposé à la guerre en Irak, aux colonialismes ou-verts ou déguisés, il milite aussi contre les inégalités imposées aux plus faibles et pour l’égalité entre les hommes.Le M.R.A.P. n’est pas seulement réactif. Il développe des actions positives et cohérentes pour faire préva-loir l’amitié entre les peuples, la concorde, la bonne entente.

Dans cet esprit, il rassemblera dans la fête, le samedi 13 mars 2010 à Limoges, au Pavillon de Buxerolles, toutes les personnes qui partagent la même philosophie et oeuvrent pour l’amitié entre les peuples.Le M.R.A.P. appelle la création d’un Etat Palestinien aux côtés de l’Etat d’Israël. Il s’oppose, bien entendu, au mur construit actuellement par Israël.Enfin, il est solidaire des sans-papiers et membre actif de leur association (239, rue Armand Dutreix 87100 Limoges).Pour contacter le M.R.A.P : tél /fax : 05 55 37 56 91 ou [email protected] 28 rue des Papillons 87100 Limoges du lundi au vendredi de 9h00 à 12h et de 14h30 à 17h les mardis et jeudis.

La parole au… M.R.A.P.

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En direct des sections…Alban Rol, 41 ans, secrétaire de la section de St-Sulpice-les-FeuillesDepuis quand es-tu adhérent au Parti Socialiste ?Bien qu’issu d’une famille très marquée à droite, je me suis tou-jours senti socialiste. C’est naturellement qu’au sortir de 4 ans passés dans l’armée, j’ai adhéré à la section de Rethel dans les Ardennes. J’ai repris ma carte en 2007 en Haute-Vienne.Et qu’est-ce qui t’a conduit à te « retrouver » Secrétaire de section ?Je ne cacherai pas qu’au départ je ne m’estimais pas le plus lé-gitime de la section pour occuper le poste en raison de mon arri-vée récente. Mais, comme l’on dit, j’ai cédé à la pression amicale de mes camarades. Je crois qu’ils désiraient apporter un peu de sang neuf à la section et l’idée d’avoir un « nouveau venu » leur a paru une opportunité de renouvellement. comment conçois-tu alors ce rôle de secrétaire de section ?Il me semble que, dans le respect de la diversité, il faut toujours garder à l’esprit et mettre en avant ce qui nous rassemble plutôt que ce qui risquerait de nous diviser.Ensuite, je me dois d’être le relais de la section auprès des di-

verses instances de la Fédération, des élus et bien sûr de la po-pulation de St Sulpice.C’est par le dialogue, essence de notre identité de socialiste et qui est notre véritable richesse, que nous pouvons promouvoir, dans la fidélité, nos idées, y compris dans la tourmente (et ces derniers temps …).Et l’avenir alors ?J’attends beaucoup du processus de rénovation dans lequel nous nous sommes engagés, ne serait-ce qu’en matière de sim-plification des adhésions par exemple, que les jeunes semblent attendre.Et puis, je dois bien reconnaître que le principe des primaires pour la désignation de notre futur candidat(e) à la présidence de la République, aussi ambitieux soit-il, me pose question. Les secrétaires de section que nous sommes seront-ils associés à la procédure et selon quelles modalités ? Quoi qu’il en soit, cette fonction de Secrétaire de section reste passionnante et j’essaie de m’y investir le plus possible au ser-vice de nos idéaux.

Nos collectivités innovent :Vayres, l’environnement préservé

L’ESPOIR – Prix n° 0,40 e - Abonnement 1 an : 3 e - CCP Limoges 1653.34 – Les Amis du Parti Socialiste, 9 boulevard de la Cité - 87000 Limoges Commission Paritaire 0610 P 11476 - Directeur de la Publication : Laurent LAFAYE - ISSN 2100-9713 – Imprimeur : Rivet P.E. Limoges

Vérités sur la gestion de la droite !A la fin 2008, avant même que la crise n’ajoute son impact négatif sur nos comptes publics, le déficit atteignait 3,4 % du PIB. En 2010, le déficit dépasse les 8,5 % du PIB et la dette s’envole au-delà de 84 %. Rares semblent ceux qui aujourd’hui prennent la mesure de la gravité de la situation. Le gouvernement prévoit, dans le meilleur des cas, une dette s’élevant à 90 % du PIB en 2012, soit 28 500 eu-ros par français ! Depuis 2002, le retour à l’équilibre est sans cesse repoussé… L’effet boule de neige est déclenché : nous avons bel et bien perdu la maîtrise de nos comptes publics et l’actuel gouverne-ment est responsable de cette dérive. Rappelons qu’entre 1999 et 2001, les comptes publics étaient excédentaires avant le paiement des intérêts et que le poids de la dette avait reculé.

En relisant François MitterrandAu moment où certains doutent de notre pérennité et de notre ca-pacité à aborder les grands défis que nous fixe l’avenir, il n’est peut-être pas inutile de relire les dernières phrases des mémoires inter-rompues de François Mitterrand : « je crois pour demain, comme hier, à la victoire de la gauche à condition qu’elle reste elle-même. Qu’elle n’oublie pas que sa famille c’est toute la gauche. Hors du grand rassemblement des forces populaires, il n’y a pas de salut. Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de dynamique de victoire sans cela… ».

En bref…

Petite commune de 919 habitants, Vayres est fière de son environnement préservé et entend en faire sa carte de visite.

Depuis 2003, le maire, Jocelyne REJASSE et son Conseil municipal ont entrepris un long combat administratif pour que la commune prenne officiellement le nom de Vayres-les-Roses. Et même si cette appellation est en usage localement depuis les années 30, en hommage à la végétation de roses exceptionnelle de la commune, l’officialisation tant attendue tarde à venir, puisque c’est au Conseil d’Etat qu’il revient de statuer en dernier ressort.En cohérence avec l’image de la commune, l’équipe munici-pale a fait le choix de réaliser un lotissement dit « durable » de 12 lots qui permettra d’accueillir de nouvelles populations en recherche d’habitat répondant aux normes écologiques. Ainsi, chaque lot est doté de cuve de récupération des eaux

de pluie et des préconisations d’orientation des toitures pour l’installation des panneaux solaires sont fournies aux candidats à l’installation.

Les vastes espaces collectifs ont fait l’objet d’un soin tout particulier, avec la mise en place d’une noue végétalisée et la création d’une aire de jeux pour enfants, prochainement équipée. Les futurs acquéreurs pourront bénéficier d’un ac-compagnement spécifique sur les économies d’énergie et l’accessibilité.

Et pour répondre aux besoins d’accès au haut débit, souvent déterminant aujourd’hui pour l’installation des néo ruraux, un appel d’offre est lancé afin de construire un noeud de raccor-dement zone d’ombre.

En bref, c’est une véritable démarche éco citoyenne qui est conduite par cette petite commune rurale.