Les sciences mathématiques - nexteinstein.org · la Next Einstein Initiative. Une fois de plus, il...

E X C E L L E N C E • R E S P E C T • P A N A F R I C A N I S M E • I N T É G R I T É

Rapport annuel juillet 2013 - juin 2014

Les sciencesmathématiques

AIMS-NEI Annual Report 2014 32pgs FR FINAL.qxp 2015-04-24 7:23 AM

Tables des matièresMessage du Président du conseil

d’administration 1

Message du Président et PDG 3

Formation 5

Recherche 10

Engagement du public 17

L’AIMS dans les médias 22

Présentation financière 23

Organigramme 2013-2014 27

Structure de gouvernance 2013-2014 28

Partenaires du réseau 29

La vision d’AIMS est d’être àl’avant-garde de la transformationde l’Afrique à travers une formationscientifique innovante, le progrèstechnique et les découvertesnovatrices qui profitent à l’ensemblede la société.

La mission d’AIMS est de permettreaux étudiants africains les plusbrillants de s’épanouir en tant quepenseurs indépendants, capables derésoudre des problèmes, d’innover etde propulser l’Afrique vers un avenirscientifique, éducatif, prometteur etéconomiquement autosuffisant.

AIMS-NEI Annual Report 2014 32pgs FR FINAL.qxp 2015-04-24 7:23 AM

1Rapport annuel 2013 - 2014

Message du Président du conseil

es aspirations de l’AIMS étaientextrêmement élevées. Il s’agissait de réunir les étudiants africains les plus brillants et les meilleursprofesseurs du monde et laisser jaillir les étincelles. Ces premiers étudiants d'AIMS, et les 700 qui ont suivi,ont signé un pacte d’avenir : utiliser leurs esprits et leurscœurs pour construire un meilleur avenir pour l’Afrique.

L’AIMS propose une formation d’excellente qualitéen sciences mathématiques de niveau Master,préparant les étudiants à des carrières dans larecherche, la formation, le secteur privé ou le servicepublic.

Pourquoi les sciences mathématiques ? Parce queles compétences en mathématiques sont devenues lepivot des sociétés contemporaines dans chaquedomaine technique moderne, de la recherchemédicale à l’information et aux communications, de la finance et des opérations bancaires aux prévisionsclimatiques et à la gestion des ressources naturelles.

Grâce au succès précoce du premier centre AIMSen Afrique du Sud, nous savions que ce serait plusqu’un rêve. Nous avions un concept éprouvé quipourrait catalyser une transformation en Afrique. La création d’un réseau panafricain de personneshautement qualifiées, engagées dans les progrèsafricains, améliorerait considérablement lesperspectives d’avenir du continent.

En 2008, nous avons concrétisé le rêve et lancé la Next Einstein Initiative. Une fois de plus, il s’agissait d’une idée simple, qui a saisi en quelques mots la conviction profonde d’un immense vivier de talents –assez de talents pour permettre à l’Afrique de prendre la place qui lui revient en tant que pépinière scientifique et technologique – qui ne demande qu’à être exploitée.

D’autres se sont joints au rêve. En 2010, legouvernement canadien a apporté un soutienvisionnaire de 20 millions de dollars, permettant ainsi à l’AIMS Next Einstein Initiative d’ouvrir de nouveauxcentres AIMS au Sénégal, au Ghana et au Cameroun.L’AIMS est devenu un réseau panafricain, s’étendant et rassemblant un continent bien trop souvent divisé.

Le réseau AIMS a accueilli 741 étudiants issus de 42 des 54 pays africains. Plus d’un tiers d’entre eux étaient des femmes.

Les talents ont commencé à s’épanouir au-delà del’AIMS : vous trouverez dans ce rapport les profils desdiplômés de l’AIMS qui sont aujourd’hui professeurs

ou informaticiens, banquiers ou épidémiologistes,experts en efficacité d’entreprise ou développeursd’énergie. Vous pourrez ainsi entrevoir les nombreusesfaçons dont l’AIMS crée une nouvelle générationd’experts africains qui s’attaquent aux problèmes deleur pays.

Ce fut le privilège d’une vie d’être le fondateur del’AIMS. Je suis fier de voir ce que l’AIMS fait pour moncontinent de naissance. Mais de ma colline lointaineactuelle au Canada, je peux également voir que l’AIMSreprésente bien plus que l’Afrique. L’institut doit aiderce continent à devenir le chef de file de ce monde.L’Afrique a déjà tant donné au monde sous forme demusique, d’art et de lettres. En tant que physicien, mon rêve est que le nouvel Einstein soit Africain.

Et pourquoi pas ? La science n’a pas de frontières.Sa langue, c’est les mathématiques, une languepartagée au-delà des cultures, des sexes, descroyances et même du temps. La science est lemeilleur moyen que nous avons de créer un meilleuravenir. La science traite des questions et des espoirsque l’humanité a en commun. La science, c’est ce qu’il y a de mieux en nous.

Et l’AIMS met en lumière les meilleurs d’entrenous.

Cordialement,Neil Turok

En 2003, les portes se sont ouvertes sur un rêve. Vingt-huit étudiants originaires de dixpays d’Afrique, ont franchi le seuil d’un vieil hôtel rénové de la banlieue du Cap.L’African Institute for Mathematical Sciences, l’AIMS, était né.

L

AIMS-NEI Annual Report 2014 32pgs FR FINAL.qxp 2015-04-24 7:24 AM Page 1

2 AIMS Next Einstein Initiative • www.nexteinstein.org

Faits marquants

Remise des diplômes AIMS South Africa en juin 2014Remise des diplômes AIMS Sénégal en juin 2104Remise des diplômes AIMS Ghana en juin 2014Remise des diplômes AIMS Cameroon en juillet 2014

En novembre 2013, les membres de l’élite sociale,politique et diplomatique canadienne se sont réunisà Ottawa au Canada pour fêter le 10e anniversaire de l’AIMSLancement officiel d’AIMS Cameroon (février 2014)Visite présidentielle d’AIMS Sénégal (novembre 2013)Cérémonie de reconnaissance d’AIMS South Africa ennovembre 2013Réunion avec le Président de la République deTanzanie à Toronto au Canada (mai 2014), où lesmembres se sont engagés à lancer l’AIMS Tanzanie en octobre 2014.

1

2

3

4

5

6

7

8 9

En juin et en juillet 2014, l’AIMS South Africa,l’AIMS Ghana, l’AIMS Sénégal et l’AIMS Cameroonont organisé leurs cérémonies de remise desdiplômes pour la promotion 2013-2014. Il y aaujourd’hui dans le monde entier 741 diplômés de l’AIMS qui contribuent à la recherche de pointe,qui poursuivent leurs études universitairespost-AIMS ou qui se lancent dans des carrièresévolutives grâce à leur formation dans les sciences mathématiques.

234

5

1 6789


3Rapport annuel 2013-2014

Message du Président et Président directeur général

e rapport souligne cette évolutionremarquable de l’AIMS en tant que premier et meilleurréseau africain de centres d’excellence pour la formation,la recherche et la sensibilisation aux sciencesmathématiques. À ce jour, nous avons formé 741étudiants originaires de 42 pays africains dont plus d’untiers sont des femmes. En outre, nous sommes passésd’un seul centre à un réseau d’instituts panafricains auGhana, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Cameroun,sans oublier notre centre en Tanzanie qui est prêt àaccueillir sa première cohorte d’étudiants en octobre 2014.

Je suis ravi de partager avec vous le rapport annuel2013-2014 de la AIMS Next Einstein Initiative (AIMS-NEI).En 2014, l’AIMS a fêté sa première promotion d’étudiantsau Cameroun lors d’un évènement décisif dans lacapitale de la nation, Yaoundé, en présence du Premierministre Philémon Yang ; le Professeur Jaques FameNdongo, Ministre de l’Enseignement supérieur ; et la trèshonorable Michaëlle Jean, ancien Gouverneur généraldu Canada et nouvelle secrétaire générale élue del’Organisation internationale de La Francophonie. Nonseulement cet évènement a mis en lumière l’AIMS etnotre capacité à dévoiler le potentiel de la jeunesseafricaine, mais du côté du gouvernement camerounais,sa déclaration et son message étaient clairs – il croit auxSTIM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques)et au rôle qu’ils jouent tant dans la transformationnationale que panafricaine.

Après l’ouverture de son cinquième centre enTanzanie, l’AIMS-NEI passera à une phase d’assiduité et de durabilité pour veiller à ce que notre succès soitgaranti. Nous tirerons partie des enseignements reçus à ce jour afin de planifier le prochain groupe de centresd’excellence et de développer une formule infailliblepour que la prochaine vague de centres soit un succès.

L’incroyable histoire de l’AIMS a atteint de nouveaux sommets cette année quand l’AIMS fut un participant majeur des forums internationaux notamment le Forum économique mondial d’Abuja, au Nigéria ; le Sommet international sur la santé maternelle, néonatale et infantile de Toronto au Canada ; le Forum économique international des Amériques à Montréal au Canada ; et la troisième Conférence biennale de l’Initiative STIM-Afrique de l’Université du Michigan à Ann Arbor, aux USA. Notre participation à ces réunions attire de nouveaux partenaires, renforce notre visibilité et nous donne accès aux principaux décideurs internationaux qui sont prêts à investir et à soutenir nos projets visant à l’augmentation du nombre de talents panafricains en sciences et en mathématiques.

Les médias aiment également relater l’évolution del’AIMS. Nous avons été cités dans de nombreux médias,

de nombreux articles et nous avons préparé des éditoriauxpour The World Tonight de la BBC, 7 Milliards de voisinsde Radio France Internationale, Globewatch à la radio et à la télé camerounaises, mais également pour TheEconomist, le Cameroon Tribune, l’Ottawa Citizen, leGlobe and Mail (journal national canadien) et le TorontoStar. Tandis que notre visibilité s’accroît, l’AIMS esttoujours passionné et s’engage dans le développementd’une génération de leaders scientifiques capables derelever les défis les plus récurrents en Afrique.

Cette année universitaire, l’AIMS a décerné desdiplômes à 181 étudiants, (dont 54 femmes) originairesde 34 pays. Nos partenaires, ainsi que les financementstrès conséquents des gouvernements qui noussoutiennent, sont indispensables pour que l’AIMS puisse développer sa vision et réaliser sa mission, à savoir permettre aux brillants étudiants africains des’épanouir en tant que pionniers qui serviront de moteurà l’autonomie scientifique, éducative et économiquefuture de l’Afrique.

L’AIMS est au premier plan du développementpédagogique de l’Afrique puisqu’il pose les bases dessciences mathématiques pour nos étudiants. En effet, la technologie moderne dont l’Afrique a besoin pourdevenir un continent prospère, stable et durable n’enexige pas moins. Notre réseau et nos programmescréeront une communauté panafricaine d’étudiants qui deviendront les chefs de file des sciences et dudéveloppement qui propulseront l’Afrique à la place quilui revient au sein des nations développées du mondeentier. Nous sommes impatients d’apporter notrecontribution à l’Agenda 2063 de l’Union africaine grâce àla Stratégie pour la Science, la Technologie et l’Innovationen Afrique 2024 (STISA-2024), alors que nous rejoignonscette institution continentale en façonnant la formationde notre jeunesse, du continent africain et de l’espacescientifique mondial.

Nous sommes reconnaissants pour vos généreusescontributions et au nom de toute l’équipe de l’AIMS, desétudiants et des diplômés, permettez-moi de vousadresser mes remerciements pour votre soutien.

Cordialement,Thierry Zomahoun

Le rêve des étudiants les plus brillants d’Afrique de s’épanouir en tant que penseursindépendants, capables de résoudre des problèmes, d’innover et de propulser l’Afriquevers un avenir scientifique, éducatif, prometteur et économiquement autosuffisant vase concrétiser grâce à l’ African Institute for Mathematical Sciences.

C


L’AIMS pense que des investissements significatifsdans les sciences mathématiques en Afriquemettront le continent sur la voie rapide durattrapage technologique et du développementsocioéconomique.L’AIMS a la conviction qu’il faudrait avoir recours à des idées novatrices pour faciliter la croissance dessciences mathématiques comme un outil importantdans le développement africain. L’AIMS s’investit dans trois domaines de changement. Ces conditionssont nécessaires pour permettre que les sciencesmathématiques deviennent une option viable dans le développement socioéconomique en Afrique. Il s’agit de :

La formation • Renforcer le capital humain de professionnels

compétents et qualifiés dans les domaines dessciences mathématiques

• L’AIMS propose un programme de Master structuréqui permet à une masse importante d’universitaires,de chercheurs et d’entrepreneurs africains d’être àl’avant-garde des STIM

La recherche • Promouvoir la recherche de classe mondiale dans les

sciences mathématiques, particulièrement dans desthèmes précis, qui sont pratiques pour ledéveloppement en Afrique

• L’AIMS facilite la recherche en Afrique, par lesAfricains, ce qui bénéficiera et nourrira la croissanceindustrielle continue et le développementéconomique en Afrique

L'engagement du public • Améliorer les perceptions concernant les sciences

mathématiques et leur valeur en tant qu’option dedéveloppement socioéconomique

• L’AIMS s’engage auprès des gouvernements africainsen tant que défenseur des sciences mathématiqueset en tant qu’acteur du changement en Afrique

• Partenariats – L’AIMS encourage les partenariatsentre les parties prenantes dans les sciencesmathématiques, notamment le gouvernement, lesecteur public et les intellectuels.

Les domaines du changement sont mis en corrélationet le succès de chaque initiative AIMS sera définicomme étant des changements dans un ou plusieursdomaines.

FONCTION

Les mathématiques, et plus généralement les sciences mathématiques,forment la base de l’innovation. Une aisance en mathématique estnécessaire pour comprendre la science, et la science crée les innovationsqui peuvent résoudre les défis du développement mondial. En renforçantl’accès, la qualité et l’intérêt pour l’enseignement des sciencesmathématiques et de la recherche, les pays fournissent un itinéraireencore plus qualifié pour la croissance industrielle et le développement.

Théorie du changement AIMS

l’investissement dans les sciences mathématiques est réalisé en Afrique{Si}

l’Afrique empruntera la voie la plusrapide vers la croissance technologiqueet socioéconomique et la prospérité.


{Alors}



technique indispensable à la construction deséconomies du savoir. Dotés de la capacité de présenterde nouvelles idées pratiques dans tous les secteurs,notamment de la santé, del’agriculture, de la finance, destechnologies de l’information et de l’enseignement, lesdiplômés de l’AIMS seront les acteurs de la futuretransformation de l’Afrique.

Des améliorations doivent également être apportées à latransition permettant de passer de l’école à la carrièreprofessionnelle. L’AIMS contribue à ces améliorations enexposant les étudiants en Master aux divers domainesd’études mathématiques et scientifiques, créant par làmême des diplômés qui : • savent sortir des sentiers battus et avoir recours à la

théorie, aux applications et aux outils mathématiquespour résoudre les problèmes de développementauxquels font face les pays africains ;

• possèdent un socle commun de compétences pourrésoudre les problèmes ;

• adoptent le bon comportement et s’engagent pourtrouver des solutions aux nombreux problèmesenvironnementaux, sociaux et économiques ducontinent africain ;

• ont la capacité de réfléchir de façon critique etanalytique ;

• ont de vastes compétences techniques etscientifiques ;

• ont des compétences entrepreneuriales leurpermettant d’identifier dans la société un besoinsocial ou technologique et de trouver un moyennovateur de le combler ;

• sont capables de mener des recherches ;• savent interagir et collaborer avec autrui dans un

environnement multiculturel.

Une main-d’œuvre hautement qualifiée stimule ladécouverte, promeut la diversification des produits etdes services, et crée des opportunités d’emplois pluslucratifs avec des niveaux de productivité plus élevés.Les diplômés de l’AIMS feront partie de la main-d’œuvre

FormationL’AIMS estime que des changements doivent être apportés aux modèles pédagogiquesutilisés pour enseigner les STIM aux élèves du primaire et du secondaire ainsi qu’auxétudiants de l’enseignement supérieur.

Nombre total de diplômés AIMS (notamment la promotion 2014)L’AIMS possède un nombre total de 741 diplômés provenant de 42 pays africains comme indiqué ci-dessous.

DIPLÔMÉS AIMS PAR CENTRE ET NOMBRE TOTAL DE NATIONALITÉS Centre Sexe Total Nationalités Nombre de diplômés

Women MenCameroun 12 24 36 12 1 (2014)Ghana 20 46 66 18 2 (2013-2014)Sénégal 28 83 111 24 3 (2012-2014)Afrique du Sud 166 362 528 35 13 (2004-2014)Total 226 515 741 42 19

Résultat Ventilation par sexe TRANSITION APRÈS L’AIMS * En décembre 2013 IndicateurNombre de doctorats obtenus/ en cours* 70/180 14 femmes/41 femmesNombre de Masters de recherche obtenue/en cours 260/112 75 femmes/35 femmes% de diplômés actuellement en Afrique* 60 % 32 % de femmes% des diplômés actuellement employés (dans le secteur privé, le milieu universitaire)* 33 % (10 %, 23 %) 29 % de femmes% des diplômés qui étudient actuellement* 52 % 30 % de femmesNombres de diplômés enseignant actuellement en Afrique* 95 29 % de femmes% des diplômés employés ou étudiants dans les six mois suivant leur remise de diplôme* 88 % 30 % de femmes

Grâce à de vastes campagnes de recrutement, les demandes decandidatures des élèves sont passées de 572 en 2012 à 1 212 en2013 et 1 559 en 2014 pour le Programme structuré de Master ausein de tous les centres.


L’AIMS possède un total de 741 diplômés(dont 226 femmes) originaires de 42 paysafricains. Le plus grand nombre dediplômés viennent du Nigéria (91), duSoudan et du Soudan du Sud (76), duCameroun (65) et du Ghana (53).

Sénégal22

Ghana53

Nigéria91

65

Tchad4

Égypte19

Soudan

76 Éthiopie42

Ouganda20

Kenya24

Tanzanie15

Rwanda34

Burundi7

Malawi13Zambie

19

République démocratique

du Congo27

Zimbabwe11

Lesotho10

Namibia1

Afrique du Sud28

1-10

11-25

26-50

51-75

76-100

Algérie1

Angola1

Bénin3

Togo22

Botswana3

Burkina-Faso4

République entrafricaine 5

Cameroun

Comores2

Congo Brazzaville30

Côte d’Ivoire1

Érythrée1

Guinea1

Liberia5

Libye1

Madagascar48

Mali5

Mauritanie3

Maroc6

Mozambique1

Niger5

Somalie2

Swaziland6


FONTION Diplômés AIMS – Pays d’origineDIPLÔMÉS AIMS PAR NATIONALITÉET SEXENationalité Total Femmes Hommes

(741) (226) (515)1. Algérie 5 3 22. Angola 1 13. Bénin 3 34. Botswana 3 35. Burkina-Faso 4 46. Burundi 7 77. Cameroun 65 19 468. République 5 1 4

centrafricaine9. Tchad 4 410. Comores 2 211. Congo Brazzaville 30 2 2812. Côte d’Ivoire 1 113. République 27 6 21

démocratique du Congo14. Égypte 19 5 1415. Éritrée 1 116. Éthiopie 42 9 3317. Ghana 53 16 3718. Guinée 1 119. Kenya 24 10 1420. Lesotho 10 2 821. Liberia 5 522. Libye 1 123. Madagascar 48 23 2524. Malawi 13 2 1125. Mali 5 2 326. Mauritanie 3 1 227. Maroc 6 4 228. Mozambique 1 129. Namibie 1 130. Niger 5 531. Nigéria 91 37 5432. Rwanda 34 12 2233. Sénégal 22 3 1934. Somalie 2 235. Afrique du Sud 28 8 2036. Soudan notamment 76 40 36

Soudan du Sud37. Swaziland 6 1 538. Tanzanie 15 6 939. Togo 22 4 1840. Ouganda 20 6 1441. Zambie 19 2 1742. Zimbabwe 11 2 9



Mme Chika Yinka-Banjodétient une licence et unMaster en informatiquesde l’université de Port

Harcourt et de l’université fédérale de technologied’Owerri. Elle passionnée par l’intelligenceartificielle et la robotique. Mme Yinka-Banjo aremporté le prestigieux Prix L’Oréal-UNESCO pourles Femmes en Science en Afrique subsaharienne,une bourse d’une valeur de 15 000 €. Elle poursuitson doctorat au Laboratoire Intelligent Systems &Advanced Telecommunications (ISAT) duDépartement des Sciences informatiques à

l’université du Cap (UCT). Mme Yinka-Banjo al’intention de développer un modèle comportemental pour guider les multi robots lors des inspections de contrôle préalables des mines souterraines afin d’éviter les catastrophes minières et de minimiser les accidents. « Nous avons construit le modèle en implémentant deux algorithmes intelligents artificiels et en les hybridant par la suite. L’objectif est de sauver la vie des mineurs des catastrophes minières en effectuant une inspection de contrôle préalable à l’entrée de l’environnement minier » . Ce sujet a suscité son intérêt alors qu’elle étudiait à l’AIMS

South Africa et sa thèse portait sur les façons dedétecter et d’éviter les obstacles à l’aide de robotsautonomes. Quand elle n’étudie pas, elle donnedes cours en informatique aux nouveaux élèves del’UCT ainsi que des conférences à l’université deLagos. Elle a bâti sa carrière universitaire eninspirant la plus jeune génération grâce,récemment, à l’enseignement de l’informatique àl’université fédérale de technologie d’Owerri et àl’université de Port Harcourt. Son objectif est dedevenir un modèle universitaire dans le domainedes sciences pour les jeunes Africaines.

« L’égalité entre les femmes et les hommes(égalité des sexes) fait référence à l’égalité desdroits, des responsabilités et des opportunités desfemmes et des hommes, des filles et des garçons ».« L’égalité des sexes n’implique pas que les femmes et leshommes deviennent identiques, mais que les droits, lesresponsabilités et les opportunités des femmes et deshommes ne dépendent plus du fait qu’on soit né de sexemasculin ou féminin. L’égalité des sexes implique que lesbesoins et les priorités des hommes et des femmessoient pris en compte, reconnaissant ainsi la diversitédes différents groupes d’hommes et de femmes. L’égalitédes sexes n’est pas seulement une problématique defemmes ; elle concerne et elle implique autant leshommes que les femmes. L’égalité entre les femmes etles hommes apparaît autant comme une question dedroits humains que comme une condition préalable etun indicateur du développement durable centré sur lapersonne humaine. » (Source : UN Women)

Que signifie l’égalité des sexes pour l’AIMS?L’AIMS estime que les mathématiques sont un outil

universel et que tout le monde – femmes, filles, hommeset garçons – devrait avoir les mêmes opportunités poury accéder et les utiliser afin de réaliser son proprepotentiel et de transformer l’Afrique.

Depuis l’ouverture de ses portes en 2003, l’AIMS amaintenu un pourcentage moyen de femmes diplôméesde 30 %. Mais l’AIMS a reconnu qu’il fallait en fairedavantage pour s’assurer que :

• Davantage de jeunes filles et de femmesaccèdent à et réussissent dans l’enseignementsupérieur et les programmes de recherche dans lessciences mathématiques ;

• Davantage de jeunes filles et de femmes sontconscientes et préparées à profiter des opportunitésde carrière qui leur sont offertes dans les sciencesmathématiques ; et

• Les femmes, les filles, les hommes et lesgarçons sont conscients du rôle important que jouentles femmes et les filles en tant qu’actrices participantde façon égale au développement de l’Afrique grâceaux sciences mathématiques.

P R O F I L D E S D I P L Ô M É S

Chika Yinka-Banjo, NigériaDIPLÔMÉE DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2010

Quel est le rôle de l’AIMS dans la promotionde l’égalité des sexes?À ces fins, l’AIMS a commandé en 2013 un audit externesur les genres. Cette procédure impliquait une révisionexhaustive des politiques, procédures, pratiques etperceptions sur l’égalité des sexes des centres AIMS enAfrique du Sud, au Ghana et au Sénégal, et du secrétariatmondial de l’AIMS.

L’audit a confirmé que l’AIMS a pris plusieursmesures significatives pour développer unapprentissage exhaustif et sensible à l’égalité dessexes ainsi qu’un espace devie pour tous ses étudiants,avec de plus grandsimpacts pour l’égalité des sexes.

Outre l’audit surl’égalité des sexes, l’AIMStravaille de manière dynamique pour promouvoirl’égalité des sexes en s’adressant à plusieursorganisations scientifiques pour les femmesnotamment : Women In Global Science & Technology(Les femmes dans la science mondiale et la technologie); AkiraChix ; le Forum des femmes africaines pour lascience et la technologie ; le Centre africain pour lesfemmes, les technologies de l’information et descommunications ; et l’Association des femmessud-africaines dans la science et l’ingénierie. Desannonces pour les recherches, les conférences et lesopportunités d’études de l’AIMS ont été passées par cesorganismes à leurs membres. Chaque centre AIMSeffectue des visites dans les établissements scolairesprimaires et secondaires locaux afin d’encourager tousles étudiants, et particulièrement les jeunes filles, àpoursuivre leurs études scientifiques et mathématiques.

AIMS South Africa a également organisé le 2e

atelier des femmes mathématiciennes africaines quis’est tenu du 17 au 19 juillet 2013. 33 femmesscientifiques y ont assisté et cet atelier a donné lieu àla création d’une association de femmes africainesdans les mathématiques, que l’AIMS continuera desoutenir et auprès de laquelle il s’engagera.

« Ces succès sontdifficilement obtenus.Ils doivent donc êtrefêtés et grandementpartagés afin quel’AIMS soit dûmentreconnu en tant quedéfenseur de l’égalitédes sexes dans les sciencesmathématiques ».

FONCTIONPromouvoir l’égalité des sexes


• Un plan de formation détaillé sur les acquisd’apprentissage d’un module de carrière,d’employabilité et de développement quipréparerait les étudiants de l’AIMS au marché del’emploi actuel. Ce module complète les cours ensemaine sur l’employabilité qui mettent l’accent surl’employabilité et la formation aux compétencesprofessionnelles proposés dans tous les centres. Lenouveau contenu de ce module de carrière,d’employabilité et de développement ainsi quel’implication de professeurs auprès du secteur privéet des expériences professionnelles serontimplémentés dans tous les centres pendant l’annéeuniversitaire 2014/2015.

• Les visites scolaires dans des entreprises localespermettent aux étudiants d’observer les activitésquotidiennes d’une entreprise et d’interagir avec lesleaders du secteur privé et les chefs d’entreprise. Cesvisites ont ouvert la porte à des discussionsperspicaces avec les représentants du secteurprivé durant lesquelles les étudiants de l’AIMSidentifient et proposent des solutions visant àrésoudre les défis quotidiens de l’industrie, grâce àleur formation en sciences mathématiques. Cesvisites ont donné naissance aux premiers stages del’Initiative industrielle AIMS destinés aux diplômésde l’AIMS.

Initiative lancée par l’AIMS Sénégal, le Club del’Employabilité (E-Club) est un moyen de présenter auxétudiants de l’AIMS une carrière professionnelle ausein du monde de l’entreprise. Elle est conçue pourprésenter les usages pratiques des mathématiques etson potentiel en tant qu’outil de création d’entrepriseviable. Cet E-Club contacte les sociétés locales pourorganiser des visites grâce auxquelles ils peuventdiscuter des défis pour lesquels l’E-Club pourraitrecommander des solutions.

La formation pour satisfaire les besoins du marché

Le modèle universitaire AIMS apporte descompétences techniques fondamentales et desconnaissances indispensables dans pratiquement tousles domaines scientifiques – p. ex, la résolution desproblèmes, le raisonnement logique, la modélisation,l’informatique et l’analyse des données.

En même temps, l’AIMS renforce son programmede formation pour veiller à ce que les compétences etles connaissances générales développées par lesétudiants de l’AIMS répondent aux besoins du marchéde l’emploi actuel et futur, les distinguant ainsi desautres étudiants de troisième cycle. L’établissementprocède de la façon suivante pour y parvenir : • Un portail de ressources en ligne fournit les liens

utiles relatifs aux carrières dans les mathématiqueset les sciences, à la rédaction de CV et de lettres demotivation ainsi qu’à la préparation aux entretiensd’embauche. En outre, les ressources comprennentdes liens et des informations constammentactualisés concernant les stages et les opportunitésprofessionnelles.


Après avoir montré dèsson plus jeune âge unintérêt pour les sciences,

Mme Tabitha Mundia aposé sa candidature et a été autorisée à rejoindrel’AIMS South Africa où elle a acquis desconnaissances sur la résolution des problèmesmathématiques ainsi que des compétences enprogrammation qui étaient plus qu’indispensablespour créer un service quantitatif au sein de l’EquityBank Group (plus grande banque de détail et demicrocrédits en Afrique de l’Est et en AfriqueCentrale en termes de clients), dont elle avait prisun congé sabbatique afin de suivre ses cours àl’AIMS. Quand elle a retrouvé sa place à l’EquityBank Group, elle a immédiatement commencé à se

servir de ses nouvelles connaissances, et a notamment dirigé le développement de MKesho, tout premier dispositif portable de statistiques monétaires que l’Equity Bank a utilisé pour accorder des prêts aux Kényans ne possédant pas de compte bancaire. Elle a également été le mentor d’une équipe de 10 jeunes mathématiciens qu’elle a dirigée dans le maniement des techniques statistiques utilisées dans la modélisation des risques à l’aide du langage de programmation R, langage qu’elle a appris à l’AIMS. En novembre 2012, elle a rejoint la Société financière internationale (SFI), branche du secteur privé du Groupe de la Banque Mondiale et probablement le lieu de travail le plus varié du monde, en tant qu’analyste des risques, poste qu’elle occupe

actuellement au siège social de la banque àWashington DC.

Mme Mundia a déclaré : « À la SFI, je faispartie d’un groupe très expérimenté d’analystesquantitatifs des risques qui servent de moteur à lamission et à la vision de la SFI : l’éradication de lapauvreté extrême d’ici 2030 et le renforcement dela prospérité partagée dans chaque pays en voiede développement. Mon travail quotidien graviteautour des projections de capital, de lamodélisation et de la validation économique, àl’aide des différents outils mathématiques et desensembles statistiques, compétences qui m’ont étéenseignées et transmises à l’AIMS ! »

D I P L Ô M É S D A N S L ’ I N D U S T R I E

Tabitha Gathoni Mundia, KenyaDIPLÔMÉE DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2009

Mmabatho Mokiti aeffectué une

présentation devantdes étudiants de

l’AIMS South Africaintitulée "Le businessdes mathématiques".

Cette vidéo estdisponible sur

https://www.youtube.com/user/AIMSacza

Formation


les étudiants actuels, mais également pour les diplômés.Ces stages en entreprise permettent aux étudiants etaux diplômés de mettre en pratique leurs connaissanceset leurs compétences au service de l’industrie. L’AIMSIndustry Initiative cherche également à engager lesecteur privé dans l’élaboration du contenu descours afin d’assurer la pertinence du programmed’enseignement. Une partie du rôle de l’AIMS est defaciliter les procédures de demandes de candidatures etd’entretiens d’embauche des étudiants et des diplômés.

L’AIMS Industry Initiative (Initiative industriellede l’AIMS) cherche à maximiser les opportunitéset le potentiel des sciences mathématiques afinde contribuer à l’économie africaine grâce aucapital humain, au transfert de compétences et à la recherche appliquée.

L’un des objectifs de l’AIMS Industry Initiative est defaciliter les opportunités de stage non seulement pour

P R O F I L D E S D I P L Ô M É S S T A G I A I R E S

Aby Sall, SénégalDIPLÔMÉE DE L’AIMS SÉNÉGAL EN 2014Mme Aby Sall, a développé, lors de ses études à l’AIMS,un grand intérêt pour les énergies renouvelables. Aprèsavoir impressionné la direction de la société d’Ikagel

Exotic Seafood, première société de transformation dupoisson au Sénégal, lors d’une visite scolaire, elle a été sélectionnée commestagiaire où elle a, en compagnie d’un autre étudiant de l’AIMS, travaillé sur unprojet de recherche intitulé « Transformation des déchets d’Ikagel pour laproduction d’énergie basée sur le procédé de méthanisation ». Le projet a conduitla société à transformer ses déchets de poisson en énergie, ce qui a diminué sescoûts énergétiques de façon écologique et respectueuse de l’environnement.

L’industrie de la pêche joue un rôle vital dans l’économie sénégalaise entermes de contribution à l’emploi local et au commerce international ; le poissonest l’un de ses principaux produits d’exportation. Toutefois, la pêche industrielledu pays lutte contre des coûts élevés et le Sénégal, pays pauvre en énergie,dépend énormément des importations énergétiques. La situation requiert desinterventions comme celle développée par Mme Sall et son camarade étudiantnon seulement pour créer, mais aussi pour économiser de l’énergie afin de réduireles coûts de production.

Évoquant son avenir, elle déclare avec assurance : « J’aimerais travailler dansle domaine des énergies renouvelables ou thermiques, surtout les énergiessolaires ». Après avoir soumis une étude de faisabilité, elle attend impatiemmentla réponse d’Ikagel pour savoir si elle continuera à occuper son poste à tempsplein dans la société.

P R O F I L D E S D I P L Ô M É S S T A G I A I R E S

Dr Siaka Lougue, Burkina-FasoDIPLOME DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2010Le Dr Siaka Lougue a obtenu son doctorat en statistiques appliquées en démographie et en

biostatistiques à l’UWC en 2013 grâce au soutien d’une bourse d’étude DAAD.Avant l’AIMS, le Dr Lougue a travaillé comme principal analyste de données pourl’Institut national des statistiques au Burkina Faso et comme consultant pour lesorganismes nationaux et internationaux, notamment le FNUAP et l’UNICEF.

Dans le cadre de l’AIMS Industry Initiative, le Dr Lougue a réussi àdécrocher une opportunité de stage à la World Wide Web Foundation(WWWF). La WWWF est une organisation à but non lucratif qui se consacre àla création d’un monde dans lequel chaque individu peut utiliser le Web pourcommuniquer, collaborer et innover librement, diminuant ainsi les disparitésqui menacent notre avenir commun. La WWWF cherchait un diplômé enmathématiques dans le domaine des analyses de données statistiquesavancées pour veiller à la qualité, à la comparabilité et à la fiabilité desdonnées de sociétés tierces. « C’est une grande joie de travailler avec la WorldWide Web Foundation pour atteindre un objectif aussi noble, » commente leDr Lougue. « Cette opportunité ouvre également des portes aux universitairesqui pourront se servir de leurs compétences durant les activités de leurentreprise et appliquer l’utilisation de la science afin de rendre le mondemeilleur pour nous tous ».

Le Dr Lougue est profondément convaincu que « l’AIMS est un endroitpour ceux qui y croient vraiment et qui veulent faire partie des pionniers dansl’utilisation de l’enseignement, des compétences mathématiques et du travailacharné dans le but de changer la situation de l’Afrique qui passerait d’uncontinent de guerre et de maladies à un continent de paix, d’innovation et de gloire ».

DEPUIS LES DÉBUTS DE L’AIMS INDUSTRY INITIATIVE EN 2013, 16 STAGESONT ÉTÉ RENDUS POSSIBLES GRÂCE À L’AIMSEntreprise Nombre de stagiaires Type d’emploi Période de StageInfinite Potentials (2)Consulting (Allemagne)

Analyste (statistiques avancées Juillet- décembre 2013 des analyses de données pour veiller à la qualité, à la comparabilité et à la fiabilité des données de sociétés tierces)

AIMS Sénégal (1) Assistant chargé des opérations Juillet- décembre 2013AIMS Ghana (1) Assistant chargé des opérations Juillet- décembre 2013Communitech (Canada) (1) Analyste Juillet- décembre 2013Ikagel (Sénégal) (3) Stagiaire Mars - août 2014World Wide Web (1) Analyst Mars - août 2014Fondation (Afrique du Sud)GENHY Conseil (Sénégal) (2) Stagiaire Début en 2015Group Sonatel (Sénégal) (5) Stagiaire Début en 2015


FONCTIONAIMS Industry Initiative


mathématiques dans l’optique de relever les défis dedéveloppement de l’Afrique.

L’environnement de recherche de l’AIMSencourage la liberté de recherche, avec desscientifiques menant des recherches qui auront unimpact sur l’humanité ; qui soutiendront les initiativeslocales et mondiales axées sur la stratégie ; et quiferont des prévisions tout en répondant aux défis et aux opportunités émergentes.

L’AIMS contribue à la transformation de l’Afrique ensoutenant les recherches exceptionnelles dans ledomaine des sciences mathématiques et en mettantl’accent sur les domaines qui favorisent ledéveloppement et la prospérité en Afrique. Cela estdevenu possible grâce à l’établissement d’un réseau decentres de recherche en sciences mathématiques danstoute l’Afrique, et au positionnement de ces centres derecherche afin qu’ils soient reconnus pour leurexcellence dans l’application des sciences

Recherche


De l’utilisation de sources d’énergie alternatives, à la sécurité des informations, et à lasécurité alimentaire et à la santé, la recherche joue un rôle crucial dans les progrès den’importe quelle société.

LES RECHERCHES DE L’AIMS CONTRIBUENT AUXDÉFIS AFRICAINS AINSI QU’AUX INITIATIVESSTRATÉGIQUES TANT LOCALES QUE MONDIALES

SCIENCESMATHEMATIQUES

RESSOU

RCES NATU

RELLES

L’ESPACE ET L’UN

IVERS

TECHNOLOGIES DE

L’INFORMATION ET DE

LA COMMUNICATION

SANTÉ

ENTREPRISES ET

POUVOIRS PUBLICS

Applications de la géomatique et de l’hydrogéomatique: réservoirs de pétrole, récupération énergétique souterraine

Applications de la cosmologie etde l’astrophysique:

réseau kilométrique carré (SKA),apprentissage automatique

Applications des mathématiquesappliquées à l’informatique, de cryptographie:

sécurité des données, gros volumes de données (big data)

Applications desmathématiques financières:

détermination des prix, marchés boursiers

Application des basesmathématiques et de

l’informatique scientifique:E-gouvernance

Biomathématiques,Applications des

mathématiques et desbiosciences physiques:

santématernelle et infantile,maladies contagieuses(Ébola, VIH, paludisme)

MATHÉMATIQUES

PURES/ABSTRAITESMathématiques, Sujets

issus de la géométrie, del’algèbre et de l’analyse: pivot des mathématiques

appliquées ou des sciencesappliquées et pures



Recherche

Depuis la création de la chaire de recherche, plusieursateliers et cours ont été organisés à l’AIMS Sénégal,attirant au centre plus de 200 chercheurs du mondeentier. Plusieurs chercheurs (originaires du Sénégal,d’Allemagne, des U.S.A, d’Italie, etc.) ont profité del’occasion pour effectuer des séjours de recherche àl’AIMS Sénégal durant lesquels ils ont partagé leursconnaissances à travers des séminaires, desconférences publiques et l’encadrement de projets derecherche dans le cadre du Master de l’AIMS.

PROGRAMME DES CHAIRES DE TITULAIRESADJOINTS AIMS ARETÉ

Le programme des chaires de titulaires adjointspropose aux jeunes scientifiques africains des postesuniversitaires précurseurs et très en vue. Le programme,une collaboration entre AIMS-NEI et la fondation RobertBosch Stiftung (Allemagne), donne aux scientifiquesafricains étudiant ou travaillant actuellement à l’étrangerla possibilité de revenir en Afrique pour poursuivre leurstravaux de recherche et contribuer à la croissance de leurpays grâce à la recherche et à l’enseignement.

L’objectif du programme des chaires de titulairesadjoints AIMS ARETÉ est de bâtir une communauté de scientifiques motivés et talentueux qui mettronten œuvre sur le continent africain des travauxscientifiques de classe internationale.

Le programme attribue des postes de chaires de titulaires adjoints de 5 ans aux diplômés de l’AIMSrésidant actuellement hors d’Afrique qui veulent

Initiatives en coursLes initiatives de recherches en cours à l’AIMScomprennent le programme de chaires de recherchemondiale de l’AIMS et les bourses d’études modestesoctroyées aux diplômés.

Le programme de chaires de recherchemondiale de l’AIMSLe programme de chaires de recherche mondiale del’AIMS est l’une des initiatives stratégiques en pleineexpansion à travers tout le réseau. Fondé par diverspartenaires, il donne l’opportunité de désigner leschaires de recherche qui dirigeront une équiped’étudiants (Masters et doctorats) et d’étudiantspostdoctoraux. Les chaires sont également responsablesde la diffusion des connaissances relatives à leursrésultats de recherche, de l’organisation des évènementsscientifiques, de l’assiduité à ces derniers et despublications. Le réseau AIMS possède pour le moment six chaires de recherche et est en phase de recrutement de cinq autres pour les années à venir.

FONDATION HUMBOLDTCHAIRE DE RECHERCHEDr Mouhamed Moustapha Fall éténommé à la chaire financée par laFondation Alexander von Humboldten « Mathématiques et sesapplications » à l’AIMS - AIMS Sénégalen 2013. Dr Fall est professeur adjoint àl’université de Dakar. Son sujet de recherche est l’analysedes équations aux dérivés partielles résultant d’unphénomène physique et de la géométrie différentielle.Cette chaire a été créée afin de promouvoirl’enseignement supérieur et la recherche mathématiqueen Afrique, d’associer l’AIMS Sénégal aux établissementsde l’enseignement supérieur allemand et de favoriser lacoopération entre les centres AIMS en Afrique.

Dr Antoine Tambue possèdeune expérienceexceptionnelle en matière

de recherche ainsi que denombreuses publications dans des revuesspécialisées. Il est principalement intéressé par leséquations aux dérivés partielles (PDE). Lesprincipales applications de sa recherche concernent,particulièrement en Afrique, la récupération dupétrole et du gaz à partir des réservoirsd’hydrocarbures, la contamination des nappesphréatiques et l’utilisation durable des ressourcesd’eau souterraine, le stockage des gaz à effet de serre(p.ex. le CO2), des déchets radioactifs souterrains oude la chaleur minière des réserverves géothermiques.Son objectif est de prévoir précisément la productiond’énergie dans les réservoirs de pétrole, de gaz etdans les réservoirs géothermiques, ou de prédire ladiffusion temporelle et spatiale de la pollution dansles réservoirs d’eau souterraine. Les réalisations du Dr Tambue contribueront directement aux efforts nonseulement dans la protection de l’environnement et lagestion des déchets, mais également dansl’apparition de nouvelles opportunités pour les pays

africains de développer leurs propres industries,notamment l’exploration pétrolière.

Dr Tambue a obtenu son diplôme de premiercycle à l’université de Dschang, au Cameroun, avantd’obtenir son Master (en formation continue), undiplôme d’enseignement du secondaire ainsi qu’unMaster ( formation continue et thèse) enmathématiques à l’université de Yaoundé I auCameroun. Il a obtenu son diplôme de troisième cycleà l’AIMS en sciences mathématiques en 2007 ainsiqu’un doctorat en mathématiques appliquées àl’université Heriot Watt au Royaume-Uni en 2010.Avant d’accepter son poste à la chaire ARETÉ, il atravaillé comme chercheur à l’université de Bergen(Norvège) et en tant que chercheur associé àl’université norvégienne de sciences et detechnologie. Depuis 2013, il est devenu professeuragrégé dans les universités norvégiennes et dans lescollèges universitaires.

En tant que titulaire adjoint de la chaire ARETÉ,l’intérêt du Dr Tambue réside dans l’application de sescompétences mathématiques visant à comprendre laproduction énergétique souterraine (énergie descombustibles fossiles et énergie géothermique) et la

quantification de l’incertitude de la productioncompte tenu de l’incertitude des données deréservoirs. Le continent africain possède un grandpotentiel énergétique (énergies fossile,hydroélectrique, éolienne, solaire et géothermique).Toutefois, les statistiques de la Banque Mondialeindiquent qu’environ 25 des 54 nations du continentsubissent une crise énergétique étant donné que ledéveloppement énergétique n’a pas suivi le rythmed’une demande en constante évolution. Ainsi, larecherche énergétique et la création d’autres sourcesd’énergie sont les premières conditions sine qua nonpour le développement du continent africain. Grâce àcette chaire, il contribuera à la formation de jeunesscientifiques africains qui pourront étudier etapporter leurs contributions à la productionénergétique africaine. Ces étudiants utiliseront leurscompétences mathématiques pour comprendre laproduction d’énergie souterraine et quantifierl’incertitude de la production en raison des donnéessur les réservoirs. En outre, son groupe créera denouvelles techniques numériques pour des calculsscientifiques à appliquer dans la finance numériqueet l’énergie souterraine.

P R O F I L D E S C H A I R E S D E S T I T U L A I R E S A D J O I N T S A I M S A R E T É

Dr Antoine Tambue, Cameroun DIPLÔMÉ DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2007

AIMS ARETÉ CHAIRES DESTITULAIRES ADJOINTS

en collaboration avec la fondation



Recherche

P R O F I L D E S C H A I R E SC O N J O I N T E S D E D É V E L O P P E M E N TD E C A R R I È R E A I M S

Dr Wilfred Ndifon, Cameroun Dr Wilfred Ndifon a commencé sa carrière

post-secondaire à l’université de Buea au Cameroun, où il s’est spécialisé enmathématiques et en informatique, avec, en matière secondaire, la physique.Il est licencié en biologie de la Morgan State University (USA) où il a bénéficiéd’une bourse du régent (offerte aux meilleurs étudiants du SAT), àl’université de Towson aux USA (2000-2001), où il fut collaborateur àBaltimore en tant que boursier émérite en biologie environnementale. Il aobtenu son Master en 2007 et son doctorat en 2009 à l’université dePrinceton aux États-Unis, où il a suivi une formation en dynamiquebiologique au Burroughs-Wellcome. Il fut chercheur universitaire postdoctoralà l’Institut des sciences Weizmann en Israël (2009-2012) et chargé derecherche invité à l’AIMS South Africa en 2014.

Le domaine de recherche du Dr Ndifon permet d’élucider les principesd’organisation de la diversité des cellules T saines et malades, dans l’optiquede développer de nouvelles approches (notamment les diagnostics) afin decontrôler les diverses maladies transmissibles ou non, telles que le paludisme.Le paludisme entraîne tous les ans la mort d’environ un million d’individus,dont la plupart survient en Afrique sub-saharienne. De plus, il entraîne unemorbidité élevée, donc une diminution de la productivité économique et une augmentation des niveaux de pauvreté. Un vaccin contre le paludisme extrêmement efficace diminuera la mortalité et la morbidité tout en réduisant ses impacts économiques. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés par le paludisme. En outre, le paludisme associé à la grossesse est une cause importante de mortalité chez les femmes enceintes en Afrique sub-saharienne. Ce travail a donc des conséquences importantes sur l’amélioration de la santé maternelle, néonatale et infantile.

L’un des défis majeurs de son travail concerne le développement d’unvaccin très efficace contre llepaludisme. Ce défi est en général abordé par unpoint de vue centré sur les pathogènes, qui s’évertue à trouver les formesaltérées d’un parasite paludéen (notamment des protéines dérivées duparasite) pouvant induire une immunité protectrice chez les sujets sensibles.Ses travaux comprennent une approche très différente, mais complémentairecentrée sur le système immunitaire, qui se consacre au profilage du systèmeimmunitaire des patients atteints de paludisme, à l’aide de méthodesexpérimentales et informatiques, afin de découvrir les facteurs déterminantsde l’immunité protectrice qui peuvent être provoqués artificiellement chez lessujets sensibles. Cette approche a la capacité d’accroître rapidement ladécouverte des candidats aux nouveaux vaccins contrele paludisme.

P R O F I L D E S C H A I R E SC O N J O I N T E S D E D É V E L O P P E M E N TD E C A R R I È R E A I M S

Dr Gaston Mazandu, Républiquedémocratique du CongoDIPLÔMÉ DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2004

Dr Gaston Mazandu, diplômé en mathématiques, est un ancien élève de l’AIMS South Africa (2004). Il a obtenu un Master de recherche en informatique à l’université Stellenbosch, son doctorat ainsi que ses recherches postdoctorales à l’Université du Cap, respectivement en 2011 et 2013.

Grâce à ses recherches, Dr Mazandu a beaucoup appris sur la biologiemoléculaire et les sciences de la vie, particulièrement en ce qui concerne lespathogènes microbiens dans le groupe de bio-informatique de l’Institut desmaladies contagieuses et de la médecine moléculaire du département dessciences de laboratoire cliniques, à la faculté des sciences de la santé del’Université du Cap. Il dispose de solides bases dans plusieurs aspects de labio-informatique appliquée aux sciences de la santé. Dr Mazandu donne desconférences en bio-informatique à l’Université du Cap depuis février 2014 et il acontribué ces dernières années au programme de Master structuré de l’AIMS entant que professeur tuteur et conférencier. Il a publié ses résultats de recherchedans les revues Biomedical Research International, Bacteriology et Parasitology.

Tout comme Dr Ndifon, son co-titulaire de la chaire, le thème de recherche duDr Mazandu concerne également le domaine des bio-mathématiques.Ses recherches actuelles se concentrent sur l’intégration des données génomiquesfonctionnelles complexes en vue d’analyser les facteurs contribuant à lasensibilité humaine face aux maladies contagieuses relatives aux bactériespathogènes. Plus précisément, il étudie les relations entre la sensibilité auxmaladies contagieuses et l’utilisation des médicaments existants en vue denouvelles applications thérapeutiques, communément appeléesrepositionnement médicamenteux.

Grâce à ces diverses données biologiques, il étudie les relations complexesentre les médicaments, les patients visés et les maladies au niveau des systèmespour éventuellement trouver de nouvelles utilisations des médicaments au-delàde leur première prescription en vue d’une thérapie efficace. Comprendre lamaladie au niveau des systèmes peut permettre des interventions ciblées à l’aidede combinaisons de médicaments menant à des thérapies médicales optimalesqui surmontent les éventuels problèmes de réactions ou d’effets secondaires ouautres, tels que la diversité pathogène et les autres mutations susceptibles decompromettre l’efficacité des éventuels médicaments.

Cette initiative est particulièrement pertinente dans les pays dont lesressources sont limitées, tels que ceux du continent africain, étant donné que leseffets secondaires peuvent être à l’origine de séjours prolongés à l’hôpital quialourdissent inutilement les budgets de santé nationaux ou familiaux.

à la fois faire des recherches tout en contribuant audéveloppement scientifique de l’Afrique. Les titulaires dechaires seront basés dans un centre de recherche AIMSet bénéficieront de ressources suffisantes pour quel’équipe de chercheurs soit totalement opérationnelleet extrêmement performante, grâce notamment aux

indemnités d’équipement et de déplacement destinéesà se rendre dans les institutions partenaires nationaleset internationales.

Le nom du programme, ARETÉ, fait référence ausens grec de l’excellence, de la vertu et de la réalisationde potentiel, et signifie African Research, Educationand Teaching Excellence (Recherche africaine,Enseignement et Formation d’excellence).

Dr Antoine Tambue a été désigné premier titulaire adjoint de la chaire AIMS ARETÉ. Il sera basé tant à l’AIMS South Africa qu’au centre de recherche de mécanique appliquée à l’informatique (CERECAM) à l’UCT. Ses recherches se concentreront sur les méthodes

mathématiques pour la valorisation énergétiquesouterraine et la quantification de l’incertitude.

CARRIÈRE CONJOINTE À L’AIMS CHAIRESDE DÉVELOPPEMENTLa collaboration en matière de recherche entre lescentres AIMS est capitale pour construire un réseau derecherche interconnecté. Avec le soutien du Centre derecherche pour le développement international (CRDI),les chaires de développement de carrières conjointesfaciliteront et renforceront cette interconnectivité àtravers la collaboration entre les centres de recherchede l’AIMS South Africa et l’AIMS Ghana.

Le Dr Wilfred Ndifon et le Dr Gaston Mazanduont été désignés comme les deux chercheurs quicollaboreront aux chaires conjointes de recherche dedéveloppement de carrière AIMS dans les domainesde l’immunologie quantitative et de labio-informatique, domaine de recherche pertinent



Recherche

en Afrique du Sud. Cela renforcerait les activités derecherche existantes dans les sciences mathématiqueset la physique théorique à l’université de Stellenbosch età l’AIMS South Africa, et stimulerait l’interaction entreces deux organismes. Les objectifs précis sont de :promouvoir l’excellence universitaire en produisant desrésultats de recherche novateurs cités et s’engager dansdes projets de recherche multidisciplinaires pertinents ;consolider les connaissances et les partenariats derecherche en Afrique du Sud entre les disciplinesfondamentales des mathématiques, de la physiquethéorique et des biosciences expérimentales ; jouerun rôle actif dans la recherche et le développementde l’Afrique du Sud en soutenant la rechercheexpérimentale dans les biosciences traditionnellespuisqu’il est de plus en plus reconnu que les interactionsnon linéaires complexes (aux niveaux cellulaire,subcellulaire et moléculaire) présentes dans les systèmesbiologiques seront mieux comprises grâce aux modèlesphysiques théoriques et mathématiques ; renforcer lescapacités scientifiques et intellectuelles en Afrique endéveloppant et en permettant de désigner le capitalhumain dans les sciences mathématiques et les sciencesphysiques théoriques qui sont des domaines danslesquels les compétences sont rares mais extrêmementimportantes ; promouvoir la diversité institutionnelleen présentant des titulaires de doctorats extrêmementtalentueux et bien formés, originaires de toute l’Afrique.

Le Professeur Romeel Davé acontinué en tant que titulaire de lachaire SARChI en cosmologie avecdes données de longueur d’ondesmultiples, nomination commune àl’AIMS South Africa, l’UWC etl’Observatoire astronomiquesud-africain (SAAO). Ses travaux derecherche portent sur le projet deréseau couvrant un kilomètre carré(SKA). Le SKA est l’une des initiatives stratégiquesmajeures prises par le gouvernement sud-africain afin de développer les capacités humaines en Afrique duSud sur des sujets liés à l’astrophysique informatiqueet aux sciences fondamentales. Le but ultime estd’engager les Sud-africains dans l’utilisation desdonnées du SKA et de ses précurseurs, à travers desprojets scientifiques concurrentiels au niveauinternational et mis en œuvre en Afrique du Sud. Grâce à cette chaire, l’AIMS apporte sa contributionaux initiatives stratégiques du gouvernementsud-africain tout en se positionnant comme acteurprincipal dans les initiatives scientifiques mondiales.

relatif aux grandes maladies africaines telles quel’Ébola, la grippe, la tuberculose et le paludisme. Afinde faire fructifier les partenariats existants entre l’AIMSet le Canada, les deux chaires travailleront en étroitecollaboration avec une institution canadiennepartenaire.

Grâce à leurs efforts conjoints et à leur travail enétroite collaboration avec des partenaires canadiens, le Dr Ndifon et le Dr Mazandu sont bien placés pourpositionner leur groupe de recherche au sein descommunautés universitaires au Ghana, en Afrique duSud et dans le monde entier.

CHAIRES DE RECHERCHE SUD-AFRICAINESAIMS South Africa continue de bâtir et de contribuer àun programme de chaires de recherche mondiale del’AIMS à travers la nomination de chaires de recherchedans son centre. En janvier, le Professeur Cang Hui apris ses fonctions en tant que chaire dans les sciencesmathématiques et théoriques dans le cadre d’uneinitiative de chaire de recherche du gouvernementsud-africain (SARChI). Il s’agit d’unenomination conjointe entre l’AIMSSouth Africa et le département dessciences mathématiques del’université Stellenbosch. Avant cettenomination, le Professeur Hui aoccupé un poste de recherche dansl’équipe principale du départementsud-africain de sciences et detechnologie - Fondation nationale dela recherche (DST-NRF), Centre d’excellence de labiologie des invasions à l’université Stellenbosch. C’estun professeur auxiliaire de l’École de recherche sur les milieux arides et le changement climatique del’université de Lanzhou (Chine). Il fait partie de l’équipede rédaction de plusieurs revues spécialisées en sciencesbiologiques, et une autre consacrée aux mathématiquesappliquées et aux sciences informatiques. Il a publiéde très nombreux articles dans ces domaines et a reçuen 2011 le Prix du Président de la Fondation nationalede la recherche(NRF) pour avoir été un excellent jeunechercheur.

Le thème de recherche de cette chaire est de développer de nouvelles méthodes dans lesmathématiques, les statistiques et la physique théoriqueafin de débloquer les processus et les mécanismes secachant derrière les véritables schémas émergents en biologie. Son objectif est d’établir le domainemultidisciplinaire des biosciences physiques théoriqueset mathématiques comme force de recherche distincte

Membres du centrede recherche d’AIMSSouth Africa.



Recherche

• Quant aux activités et aux domaines de recherche,ils seront rapidement adoptés dans les nouveauxcentres AIMS, tandis que les activités de rechercheexistantes des centres AIMS seront renforcées àtravers l’interaction avec les étudiantssubventionnés.

• Ces actions devraient permettre d’optimiser lefinancement de recherches supplémentairesprovenant des communautés scientifiquesmondiales et locales, particulièrement avec despartenaires au sein de la communauté de recherchecanadienne.

En 2014, cinq diplômés ont bénéficié d’une modestesubvention de recherche AIMS : Dr Emile ChimusaRugamika, chercheur postdoctoral, Département dessciences du laboratoire clinique à l’université du Cap,Afrique du Sud ; M. Kouakep Tchaptchie Yannick,étudiant en doctorat en mathématiques appliquées àl’université de Ngaoundere au Cameroun ; M.Diogene Vianney Pongui Ngoma, étudiant endoctorat à l’université Marien Ngouabi en Républiquedu Congo ; M. Rock Stephane Koffi, étudiant endoctorat à la faculté de commerce à l’UCT ; et M.David Attipoe, finances mathématiques, UWC,Afrique du Sud.

Programme de subvention de recherche de l’AIMSL’AIMS a lancé le projet « Recherche pour l’Afrique » en2014 avec le soutien de l’IDRC. Ce projet vise àcatalyser, à renforcer et à accroître les programmes derecherche actuels du réseau AIMS, tout en améliorantles opportunités des étudiants de troisième cycle pourles diplômés de l’AIMS et en augmentant leurprobabilité de contribuer à l’autonomie de l’Afrique àtravers des activités de recherche appliquées ouindustrielles.

Dans le cadre de ce projet de recherche pour l’Afrique, la modeste bourse de recherche destinée aux diplômés de l’AIMS (AASRG) concerne ceux intéressés par les recherches en sciences mathématiques, notamment les recherches en sciences mathématiques industrielles, interdisciplinaires ou appliquées. Cinq subventions au total sont attribuées chaque année.

Le programme de subventions de recherches aété conçu avec certaines caractéristiques quiamélioreront les compétences des bénéficiaires et quiélargiront le réseau de recherche de l’AIMS : • Le programme familiarisera les étudiants et les

diplômés de l’AIMS avec les demandes desubventions et les processus de gestion,compétence importante pour ceux qui sont à larecherche d’une future carrière dans la recherche.

• Les subventions sont possibles dans n’importe quelinstitut de recherche ou université bien que lesétudiants subventionnés devront passer au moins10 % de leur temps de recherche dans le centre derecherche AIMS de leur choix. Cette initiative estcensée stimuler la collaboration entre les instituts etles centres AIMS.

Dr Emile Rugamika estchercheur postdoctoraldans le département

du laboratoire des sciences cliniques à l’UCT.

Il a obtenu sa licence en mathématiquesappliquées à l’université de Kinshasa, après quoi ila rejoint la Commission Électorale Indépendante(IEC) dans le cadre de la mission des Nations Uniesen République démocratique du Congo (DRC), entant que développeur de logiciels et administrateurde bases de données. Il a obtenu son doctorat àl’UCT en bio-informatique et en biologieinformatique en 2012 ; et lors de sa dernière année,il a rejoint l’AIMS en tant qu’assistant enenseignement et en technologies de l’information.

Dr Rugamika est généticien des populationsmathématiques et son principal thème derecherche est la « Génétique de populationmédicale et les méthodes statistiquesinformatiques visant à dresser la carte desmaladies complexes ». Ses recherches mettent en

application les méthodes statistiques etinformatiques afin de comprendre tant lagénétique que l’architecture de l’environnement des maladies génétiques. Son intérêt réside dans les méthodologies d’investigation afin d’améliorerl’analyse des études génomiques à grande échelle telles que des études d’associationpan-génomiques ou de cartographies affinées et d’analyser les schémas de variationpan-génomiques au sein et entre les espèces. Celapermettra de traiter des questions fondamentalesrelevant de la biologie, de l’anthropologie et de lamédecine. En ce moment il étudie l’héritabilité destraits de maladie à l’aide des données de séquencesADN des parents et des enfants, particulièrementchez les nouveau-nés (vivant dans une famille) (1) pour comprendre la fraction de phénotypiques(traits ou maladies) (2) pour prévoir l’architecturegénétique des traits complexes (tels que latuberculose et le Sida), et les variations dans lesréactions aux médicaments/traitements à un stadeprécoce chez les enfants, et (3) pour optimiser les

ordonances et l’utilisation des médicaments afin de gérer et de traiter efficacement les maladies contagieuses ou non transmissibles chez les populations africaines sub-sahariennes.

Son projet développera d’importantescompétences, d’autres opportunitésprofessionnelles ainsi que des outils indispensablesà la recherche génétique médicale au sein despopulations en Afrique sub-saharienne et enAfrique du Sud. Une grande variété d’autresdisciplines bénéficieront également de cesrecherches, notamment dans les domaines de la pharmaceutique, de la biotechnologie, de labiologie informatique, des bio-statistiques etdes diagnostiques.

Le Dr Rugamika a formé, dirigé seul etconjointement plusieurs étudiants de l’AIMS. Il estl’un des premiers bénéficiaires de la bourse qui sert« d’encouragement » à sa carrière scientifiqueprécoce et cette aide financière lui permetégalement de renforcer les capacités de recherchedes étudiants de l’AIMS grâce à l’encadrement.

P R O F I L D E S D I P L Ô M É S D E L ’ A I M S B É N É F I C I A I R E S D E L A M O D E S T E S U B V E N T I O N D E R E C H E R C H E

Le Dr Emile Chimusa Rugamika, République démocratique du CongoDIPLÔMÉ DE L’AIMS SOUTH AFRICA EN 2008


Atelier d’apprentissage automatiqueModélisation significative des données épidémiologiquesAtelier sur les panneaux solairesUniversité d’été I-CAMP 14

2e atelier des femmes africaines mathématiciennes3e édition des « Doctoriales »La séance de travail sur la théorie des graphes7e université d’été sur les finances mathématiques

5678

1234

1 2

3 4

5 6

7 8


Recherche

Ateliers et Conférences


APERÇU DES RÉSULTATS DE RECHERCHE DES CENTRES AIMS (2013 ET 2014)Nombre Centre AIMS Lancement du Nombre de Nombre Nombre de postes Nombre de

Recherche Chercheur d’Interne Documents, Publications Centre (Année) Chaires Chercheurs doctorats et Master (2013 et 2014)

de recherche1 Afrique du Sud 2008 5 9 36 72

(2 conjointement avec l’AIMS Ghana)

2 Sénégal 2013 1 0 2 9 (Publiés)3 Ghana 2014 2 0 - 1

(conjointement avec l’AIMS South Africa)

Total 6 9 38 82


Échange de connaissances et collaborationTous les centres ont organisé un nombre conséquentd’ateliers et de conférences pour les étudiants,chercheurs et autres membres de la communautéscientifique. Ces évènements visent à sensibiliser sur les applications des sciences mathématiques et àfournir aux étudiants et aux diplômés desopportunités de réseautage.

Les conférences et les ateliers suivants se sontdéroulés lors de la période considérée :• Le 2e atelier des femmes mathématiciennes africaines

s’est tenu du 17 au 19 juillet 2013 à l’AIMS SouthAfrica

• L’École de recherche CIMPA 22 : Équations d’évolutionavec applications dans les sciences naturelles qui s’esttenue du 22 juillet au 2 août 2013 suite à l’effort decollaboration entre l’AIMS South Africa et le CIMPA

• 1er atelier sur les structures mathématiques 2013 quis’est tenu du 2 au 7 décembre 2013 à l’AIMS SouthAfrica en collaboration avec le Département dessciences mathématiques de l’université Stellenbosch

• La séance de travail sur la théorie des graphes a eulieu du 9 au 13 décembre 2013 à l’AIMS South Africa

• La 3e édition des « Doctoriales » s’est déroulée le 20décembre 2013 à l’AIMS Sénégal en partenariat avecl’École doctorale de mathématiques de l’universitéCheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

• L’atelier sur la menuiserie informatique s’est tenu du 8 au 20 février 2014 à l’AIMS Ghana en collaborationavec l’ICTP

• La 7e université d’été sur les finances mathématiquess’est déroulée du 20 au 22 février 2014 à l’AIMS SouthAfrica

• L’atelier d’apprentissage automatique a eu lieu les 12, 13 et 26 avril 2014 à l’AIMS South Africa

• Le symposium sud-africain 2014 sur lesmathématiques appliquées et numériques s’estdéroulé le 22 avril 2014 à l’AIMS South Africa

• Les 16e conférences Abdus Salem sur la modélisation,la simulation et l’optimisation se sont déroulées,quant à elles, du 28 avril au 3 mai 2014 à l’AIMS Ghanaen collaboration avec l’ICTP

• L’atelier sur « Les outils mathématiques pour lacompréhension et la gestion de l’industrie de lapêche : Synthétiser et affiner les modèles et lesdonnées » s’est tenu du 7 au 9 mai à l’AIMS Sénégal et a été co-financé par le Service d’échangesuniversitaires allemands et la Fondation Humboldt

• La modélisation significative des donnéesépidémiologiques s’est déroulée du 2 au 14 juin 2014à l’AIMS South Africa en collaboration avec le Centresud-africain de la modélisation et de l’analyseépidémiologiques

Recherche

• L’école ICTP-NLAGA sur les systèmes dynamiques et lathéorie ergodique a eu lieu du 4 au 14 juin 2014 àl’AIMS Sénégal et a été co-financée par l’ICTP, leministère sénégalais de l’enseignement supérieur etde la recherche ainsi que par la Fondation Humboldt

• L’atelier sur les panneaux solaires a été organisé du 23 au 27 juin 2014 à l’AIMS Ghana en collaborationavec la Fondation Lightyear

• L’université d’été I-CAMP 2014 (les deux derniersjours), s’est déroulée du 26 au 27 juin à l’AIMS SouthAfrica

• Le symposium sur la biophysique s’est tenu du 28 au 29 juin 2014 à l’AIMS South Africa

Résultats de rechercheLes publications scientifiques font partie intégrante

de la diffusion des connaissances, de la formulation denouveaux concepts et d’idées et enfin, de l’innovationscientifique. Le premier centre de recherche de l’AIMS a été inauguré en Afrique du Sud (2008) avant qued’autres centres n’ouvrent au Sénégal et au Ghana.

Les chercheurs au sein du réseau AIMS, notammentles diplômés de l’AIMS, ont contribué à l’augmentationsignificative des publications de recherche au sein dessciences mathématiques émanant de l’Afrique.

De janvier 2013 à décembre 2014, environ 82articles spécialisés ont été publiés par des chercheursaffiliés aux centres de recherche de l’AIMS.

Les articles publiés abordent divers sujets dans les domaines, entre autres, des bio-mathématiques, des mathématiques informatiques, de la cosmologie,des mathématiques financières, de la géomatique et des statistiques.

Plus précisément, les résultats de recherche ontpermis de répondre aux questions suivantes : : • L’univers, l’espace et les galaxies ;• Les gros volumes de données (Big data) et

l’apprentissage automatique ;• Les processus de contribution, la détermination

des prix, la gestion optimale des portefeuilles, lesallocations de capital ;

• Les problèmes de santé liés aux maladies importantesdu point de vue économique en Afrique telles que latuberculose, le Sida, le paludisme;

• La sécurité informatique, les protocoles de routagesécurisés pour les réseaux mobiles et ad hoc ;

• Les mathématiques liées à la production de filmsd’animation ;

• Les sources d’énergie alternatives telles que laproduction énergétique souterraine (énergie à basede combustibles fossiles et énergie géothermique) ;

• Les équations à différence partielle et la géométriedifférentielle, etc.



Conférences publiquesHuit conférences publiques ont été organisées à l’AIMS South Africa durant la période considérée. Le groupe de cosmologie du centre de recherche de l’AIMS South Africa a également organisé le deuxième TEDxAIMS qui s’est déroulé le 22 juin 2014 sur le thème « Seul dans la foule ». Neuf orateurs sont venus du monde entier afin de partager leurs idées et leurs histoires.

L’AIMS Sénégal a reçu quelques chercheurs etscientifiques célèbres qui ont dirigé 15 conférences et débats publics. Le centre de recherche de l’AIMSGhana a également reçu quelques chercheurs etscientifiques célèbres qui ont dirigé 10 conférences et débats publics.

ÉvènementsLANCEMENT DE L’AIMS CAMEROONCertains des esprits les plus influents en physique et en mathématiques ont rencontré le Premier MinistrePhilémon Yang et Michaëlle Jean, Rectrice de l’universitéd’Ottawa et ancien Gouverneur général du Canada, à Yaoundé, capitale du Cameroun, pour le lancementofficiel de l’AIMS Cameroon le 17 février 2014.

Dans le but de coïncider avec ce lancement officiel,une table ronde intitulée « Jeunesse, Sciences etentrepreneuriat pour le développement » a étéorganisée. Le forum a évoqué le potentiel de la jeunessedans les carrières scientifiques ainsi que les opportunitéspour l’innovation et l’entrepreneuriat dans le domainescientifique. Parmi les participants et les personnesassistant au lancement on peut citer le médaillé Fields2010 Cedric Villani ; Neil Turok, fondateur de l’AIMS etdirecteur de l’Institut Perimeter pour la physiquethéorique au Canada ; David Gross, lauréat du Prix Nobel2004, Klaus von Klitzing, lauréat du Prix Nobel 1985 ;

L’AIMS cherche à faciliter le changement decomportement du public, du secteur privé et desgouvernements en améliorant les perceptionsconcernant l’importance critique de l’enseignementdes sciences mathématiques et la valeur de cesdernières en tant qu’option de développementsocioéconomique.

Changement decomportement du publicL’AIMS se consacre à la vulgarisation des mathématiqueset des sciences mathématiques pour tous les âges, parle biais de conférences publiques visant à changer lesmentalités et les esprits, en organisant des expositionsciblées et engageantes démontrant la pertinence dessciences mathématiques dans le développement de l’Afrique.

Sensibilisation de la communautéL’AIMS South Africa a organisé une exposition auForum postdoctoral national de la Fondation derecherche nationale qui s’est tenu à Stellenbosch du 4 au 6 décembre 2013.

L’AIMS Sénégal a organisé sa première journéeportes ouvertes à l’intention des élèves des lycéeslocaux le 15 mars 2014. 164 lycéens au total de quatrelycées de Mbour ont visité le centre. Les activités ontété facilitées par les étudiants et les professeurs del’AIMS et ont été conçues en vue d’expliquerl’utilisation des mathématiques dans la vie pratiquequotidienne. De plus, le centre a lancé le programmede son club scientifique. Ces clubs sont organisés ausein des lycées et sont conçus pour accroître l’intérêtet les connaissances des lycéens dans le domaine dessciences. Le club vient d’ouvrir et veille à apporterprincipalement un soutien et à organiser desdiscussions avec des pairs sur l’importance dessciences mathématiques.

L’AIMS Ghana a, tout au long de l’année, organisédes portes ouvertes pour les élèves des collèges et deslycées. Ces derniers ont interagi avec les étudiants del’AIMS et ont appris à résoudre les problèmesmathématiques à l’aide d’un ordinateur et de façonsimple.

Engagement du publicL’engagement du public à l’AIMS est défini comme étant la vulgarisation, l’enseignement et lapromotion des sciences mathématiques et de ses applications.


Paul Wiegmann, physicien et titulaire de la chaire BlaisePascal ; Howard Alper, Chaire du conseil de l’innovationet de la technologie scientifique du Canada ; BarryGreen, directeur par intérim d’AIMS Cameroon etThierry Zomahoun, Président et PDG d’AIMS-NEI.

CÉLÉBRATION DU 10E ANNIVERSAIRE DEL’AIMS EN PARTENARIAT AVEC L’IDRCL’AIMS a fêté son 10e anniversaire le 6 novembre 2013lors d’une réception à Ottawa au Canada. SonExcellence, le très Honorable David Johnston,Gouverneur général du Canada, a été l’invitéd’honneur de la célébration et a considéré que l’AIMSfaisait « partie de la renaissance générale de l’Afriquedans l’apprentissage ».

Son Excellence a fait l’éloge de l’AIMS qu’ilconsidère comme « une initiative importante etédifiante » visant à aider les jeunes Africainstalentueux à exploiter leur potentiel enmathématiques, pivot de l’économie moderne.

La célébration de l’anniversaire, organiséconjointement par l’IDRC et l’AIMS, a rassemblé desdiplômés de l’AIMS, des parlementaires, desambassadeurs et des chefs d’entreprises ainsi que desuniversitaires canadiens qui ont accepté de donnerbénévolement des conférences et de leur temps dansles centres AIMS.

JOURNÉE PI EN TANZANIEL’AIMS en partenariat avec l’Association desMathématiques de Tanzanie (MAT) a fêté le 10e

anniversaire de la Journée Pi, manifestation annuellecommémorant la constante mathématique π (pi).

La journée Pi (Pi Day en anglais) a lieu le 14 dutroisième mois (3/14) puisque 3, 1 et 4 sont les troispremiers chiffres de pi. L’objectif de ces célébrationsest de sensibiliser aux mathématiques et à leurimportance dans la société. Cette année particulière a marqué le 10e anniversaire de l’évènement, pourlequel le MAT et l’AIMS ont établi un partenariat dansle but commun d’augmenter la participation et dedémontrer la pertinence des mathématiques dans nos vies. Le partenariat entend également rendre les mathématiques plus populaires chez les étudiants,objectif nécessitant que les responsables abordent et améliorent la façon dont les mathématiques sontactuellement enseignées dans les établissementsscolaires.

L’invité d’honneur fut le vice-président de laRépublique Unie de Tanzanie, le Dr Mohammed G. Bilal.

Il a prononcé le discours inaugural et a soulignél’importance des mathématiques plus particulièrementdans le domaine de la croissance économique de laTanzanie. Il a exhorté les élèves à prendre leurs étudesde mathématiques au sérieux et les professeurs àadapter leurs enseignements aux besoins du pays.


Engagement du public

Le Dr Bilal a été très reconnaissant de ce partenariatet a confirmé l’engagement de son gouvernementdans le soutien à la création de centres d’excellenceAIMS en Tanzanie.

Le Dr Bilal a présenté les prix attribués par l’AIMSaux meilleurs étudiants lors du concours national demathématiques organisé par le MAT.

La manifestation, qui s’est déroulée à Dar es Salaam,a accueilli plus de deux-mille élèves et leurs professeurs.

Dans le cadre de cet évènement, une expositionspéciale de deux jours intitulée « IMAGINARY » a étécoparrainée par l’AIMS et l’Institut de recherchesmathématiques d’Oberwolfach (MathematischenForschungsinstituts Oberwolfach), en Allemagne.Cette manifestation a été conçue pour utiliser lesvirtualisations d’affichage, les installations interactives,la réalité virtuelle, les objets en 3D afin d’expliquer la géométrie algébrique de façon intéressante etcompréhensible. C’est la première fois qu’uneexposition IMAGINARY a était organisée en Tanzanie à l’occasion de cette journée Pi.

L’IDRC A ORGANISÉ DES GROUPES DEDISCUSSION AVEC LES DIPLÔMÉS DE L’AIMS Dans le cadre des célébrations du 10e anniversaire del’AIMS, un groupe de discussion a eu lieu le 7 novembre2013. La manifestation a été retransmise en direct sur leWeb depuis les bureaux de l’IDRC situés dans la capitaledu Canada, Ottawa. Martial Ndeffo, Marvellous

Onuma-Kalu, Nosiphiwo Zwane, Richard Junganiko Munthali et Felix Oghenekohwo, diplômés de l’AIMS, se sont joints à Neil Turok et Thierry Zomahoun lors d’une conversation approfondie et captivante présidée par Paul Wells, chroniqueur en chef du magazine Maclean. Le thème du débat portait sur la façon dont l’AIMS a été reconnu et dont il prend de l’ampleur en tant qu’institut de classe mondiale en Afrique. Les membres du panel ont décrit de quelle façon la faculté unique de l’AIMS à dénicher les meilleurs jeunes talents africains a permis de distinguer l’établissement des autres programmes pédagogiques. Le programme d’enseignement de l’AIMS qui forge le caractère apporte à ses participants le sens de la responsabilité ainsi que les réseaux et l’inspiration pour avoir recours aux sciences mathématiques pour relever les principaux défis africains concernant la santé publique, les effets du changement climatique, la sécurité alimentaire, l’alphabétisation et la pauvreté.


particulièrement dans le domaine des sciences et desmathématiques. Des discussions avec les lycées locauxsont en cours, suscitant ainsi l’intérêt des éventuelsprofesseurs participants. Le premier module devraitcommencer en août 2014.

AIMS Ghana, en collaboration avec l’université Pepperdine, a organisé, du 7 au 11 juillet 2014 sur son campus de Biriwa, un atelier pour les principaux professeurs de mathématiques de six lycées locaux situés dans la région centrale. Vingt et un participants, dont treize hommes et huit femmes ont suivi une formation, au moyen des technologies de l’information et des communications comme outils d’apprentissage. La formation comprenait d’autres ateliers scolaires dans trois des lycées participants.

Le réseau croissant de diplômés de l’AIMS permetégalement d’améliorer l’enseignement desmathématiques sur tout le continent, avec près de 100diplômés, dont 28 femmes qui enseignent actuellementdans les établissements supérieurs en Afrique. Ayantexpérimenté les approches d’enseignement vraimentnovatrices de l’AIMS, ces diplômés partagent leursconnaissances ainsi que leurs expériences avec leurscollègues enseignants et étudiants, créant lechangement depuis leurs propres institutions..

Améliorer la qualité del’enseignementL’AIMS s’engage à augmenter sa pépinière d’étudiantspassant à l’enseignement secondaire et tertiaire desmathématiques, et à réduire les taux d’échecs oud’abandons des étudiants en mathématiques, tousniveaux confondus. Grâce à de nouvelles approchespédagogiques, à l’utilisation de la technologie et auxprogrammes d’enseignement actualisés, l’AIMS veille à renforcer les capacités des professeurs et à atteindreautant d’étudiants que possible.

Formation des professeursLe Centre d’enrichissement scolaire d’AIMS SouthAfrica (AIMSSEC) est la force motrice stimulant lesactivités de sensibilisation du centre. Il a pour objectif de sensibiliser le public aux sciences et auxmathématiques, d’augmenter l’intérêt porté à l’AIMS,et de renforcer les capacités locales des professeurs à enseigner les sciences et les mathématiques. Cetteapproche complète est capitale pour la création d’unedemande locale durable de diplômés en sciences et enmathématiques, et pour l’incitation aux partenariatsnationaux et locaux. Au cours de ces onze dernièresannées, 1 240 professeurs ont effectué le stage de troismois sur la réflexion mathématique de l’AIMSSEC et,

en collaboration avec les universités de Stellenboschet de Fort Hare, 144 étudiants ont obtenu le Certificatde l’Enseignement supérieur.

L’AIMS Sénégal a également développé sonmodule de Formation des professeurs, qui sera mis enœuvre en partenariat avec la Faculté des Sciences etdes Technologies de l’Éducation et de la Formation,école nationale sénégalaise de formation desprofesseurs. Ce module sera disponible pour lesprofesseurs de lycée locaux afin d’augmenter leurscompétences d’enseignement et leurs connaissances,



En juillet 2014, 97 professeurs ontsuivi le 22e cours deraisonnementmathématique del’AIMSSEC (MT22) et54 étudiantsdiplômés duCertificatd’Enseignementsupérieur ont suivileur quatrième coursen interne.


À droite : ThierryZomahoun

s’exprimant auForum

économiqueinternational

des Amériques.

Politique directrice desSTIM, coordination etinvestissementL’AIMS continue à accroître son empreinte et son autoritédans le domaine des STIM. Avec la multiplication deses centres d’excellence, le succès de son modèleuniversitaire et un important effort d’engagementmultidimensionnel de la part du public stimulé parThierry Zomahoun, président et PDG, l’AIMS est de plus en plus invité à participer aux discussionsinternationales, régionales et nationales sur les STIM.

UNIVERSITÉ DU MICHIGAN Sur l’invitation du Professeur Nkem du Département des mathématiques de l’université du Michigan, M. Zomahoun s’est rendu dans l’État des Grands Lacs,dans le Michigan en avril 2014 où il a participé à latroisième conférence biennale STIM-Africa Initiative de l’université du Michigan intitulée « Les stratégiesaméricaines efficaces pour les collaborations africainesen matière de STIM, le renforcement des capacités et l’engagement de la diaspora » où il a évoqué latransformation de la jeunesse, de la science et del’entrepreneuriat en Afrique à travers l’émergence des centres d’excellence STIM.

CONFÉRENCE DES MINISTRES DEL’ENSEIGNEMENT DE L’UNION AFRICAINE (COMEDAFVI)L’AIMS, sur l’invitation de l’ADEA, a assisté à la sixièmeréunion ministérielle à Yaoundé qui a été ouverteofficiellement le 25 avril 2014 par M. Philemon Yang,Premier Ministre de la République du Cameroun, enprésence des Ministres africains de l’Éducation, desmembres camerounais du gouvernement, du corpsdiplomatique, des étudiants de l’universitépanafricaine, des partenaires et des invités.

M. Zomahoun a présenté l’AIMS comme étant un modèle de réussite afin de soutenir la stratégie del’Union africaine pour les STIM. Lors de cette réunion,plusieurs partenariats ont été identifiés et établis, enparticulier avec la Commission de l’Union africainepour la science et la technologie ainsi qu’avec le Forumdes femmes pédagogues africaines.

BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT Sur invitation du vice-président de la Banque africainede développement (BAD), le Professeur Nthuli Ncube,M. Zomahoun a conduit une délégation de l’AIMS, lapremière semaine du mois de mai 2014, à Tunis afin de


Public Engagement

participer à des réunions avec les divers services de la BAD.

M. Zomahoun a également participé à l’assemblée annuelle de la banque à Kigali, au Rwanda, du 19 au 23 mai 2014, où il a été invité à s’exprimer sur des thèmes liés aux STIM et à l’emploi des jeunes. En général, le réseau mondial de l’AIMS travaille en étroite collaboration avec la BAD afin d’établir un solide partenariat et de saisir les opportunités de financement au niveau régional, sous-régional et national.

FORUM ÉCONOMIQUE MONDIAL, RÉUNION RÉGIONALEDu 7 au 9 mai, l’AIMS a été invité à assister à la réunion régionale du Forum économique mondial en Afrique dont le thème était : « Forger une croissance exhaustive, Créer des emplois », qui s’est déroulée à Abuja, au Nigéria. La réunion a été une opportunité importante de se mobiliser auprès de cette institution internationale qui s’est engagée à améliorer l’état du monde à travers une coopération entre le public et le privé.

M. Zomhaoun a été invité à des séances privéessur le façonnement de la croissance exhaustive et il aégalement participé au dîner de l’agenda internationaldu conseil durant lequel les membres ont fait desprésentations sur les projets fructueux que ce forum a récemment entrepris.

FORUM ÉCONOMIQUE INTERNATIONALDES AMÉRIQUESSur invitation de l’IDRC, M. Zomahoun a conduit une délégation de l’AIMS à ce forum le 11 juin 2014 àMontréal où il a eu l’occasion d’assister à des réunionsbilatérales et de participer à un groupe de discussion. Il aparticipé à un groupe de discussion dont le thème était « L’appel des opportunités : Innovation prospère enAfrique ». Présidé par Naser Faruqui, directeur dudépartement Science et Innovation de l’IDRC, le groupea discuté des opportunités des universités, et a acceptéque les conseils et le secteur privé des pays industrialiséscollaborent avec les pays africains afin de faciliterl’innovation et le commerce en Afrique. Les membres du panel ont été invités à décrire les opportunitésd’investissement actuelles pour l’innovation en Afrique,les besoins de formation afin d’obtenir des compétencesapprofondies et des opportunités de collaboration.Lors de ce forum, les réunions bilatérales ont rassemblédes représentants de Bombardier, Desjardins, DHLFreight, et du Département d’État américain. Suite àces réunions, M. Zomahoun a été contacté par l’ancienPremier Ministre du Canada, le très Honorable Joe Clarkqui l’a invité à présenter, en Allemagne, l’AIMS à unesélection de cadres et de PDG associés à M. Clark. De plus, une assemblée s’est déroulée en présence duMinistre canadien du commerce international, Ed Fast,afin de discuter de la relation continue de l’AIMS avecle gouvernement canadien.



Pourquoi un Next Einstein Forum en Afrique ? Un nouveau paysage économique et scientifiquemondial voit le jour, grâce à la transformation rapidede l’Afrique stimulée par le pouvoir des statistiquesdémographiques, de la croissance économique et de la volonté politique. La science, la technologie etl’innovation stimulent ce processus. Compte tenu del’échelle de changement continentale, il y a un besoinpressant d’organisation d’un forum mondial en Afriquependant lequel la sciencepourra rencontrer la société, les médias et les décisionnaires. Afin d’accélérer cettetransformation qui passerades promesses au progrès,les scientifiques africainsdoivent poursuivre leurtravail de niveauinternational en Afrique et la science africaine doitdévelopper une identité cohésive visible à l’échelleinternationale.

Le NEF accueillera une importante communautéscientifique africaine en tant que membre influant dela communauté scientifique mondiale, qui assurera ledéveloppement humain durable en Afrique ainsi quedans d’autres parties du monde.

Le premier rassemblement historique sera organisépar le gouvernement sénégalais au mois de mars 2016.

Le Next Einstein Forum (NEF), officiellement lancéen juin 2013 lors de la réunion mondiale desdiplômés de l’AIMS, est un nouveau forummondial pour la science en Afrique qui propulserace pays sur la scène scientifique mondiale.

Le NEF rassemblera plus de 500 scientifiques de renomet intervenants distingués du monde entier en Afrique.La Rencontre internationale du NEF, une rencontrebiennale, honorera les plus brillants jeunes scientifiquesqui auront l’opportunité d’être en contact avec desleaders africains et du reste du monde dans le cadre derencontres où la participation sera possible uniquementsur invitation officielle. Ces scientifiques de renom,décideurs politiques, hommes d’affaire, membresde la société civile et entrepreneurs mettront en exergue les découvertes importantes et catalyseront la collaboration scientifique pour le développement humain. Le NEF a été lancé en partenariat avec la fondation Robert Bosch Stiftung. « Nous sommes convaincus du rôle central de la science et de l’innovation de niveau international en Afrique pour le développement durable à long terme de ce continent tout en décelant dans le NEF un potentiel exceptionnel pour devenir un important catalyseur dans ce domaine, » a déclaré Dr Ingrid Wuenning Tschol, principale vice-présidente da fondation Robert Bosch Stiftung.


FONCTIONNext Einstein Forum

« Le NEF honorera 15 des plus brillants

jeunes scientifiques quiauront l’opportunité

d’être en contact avecdes leaders africains et

du reste du monde »

Science et Humanité: Rétablir les liens

NEXT EINSTEIN FORUMinitiative in partnership with theAn



Dans le cadre du lancement officiel de l’AIMSCameroon, Thierry Zomahoun a été interviewé parCharles Ebune le 30 mars 2014 lors de son émissionGlobewatch sur la chaîne de télévision et de radiocamerounaise. Ce fut également le cas du lauréat duPrix Nobel 1985, le Professeur Klaus von Klitzing, qui a participé à la même émission le 6 avril 2014. Lemodèle de l’AIMS a été évoqué tout comme l’avenirdes sciences et des mathématiques comme outils du développement socioéconomique.

Un article a également été publié dans le numéro dumois de février du magazine Notre Afrik, et ce lancementa été souligné dans un grand nombre d’autres médias.Une interview en direct a également eu lieu durantl’émission 7 milliards de voisins de Radio FranceInternationale (RFI), une émission de radio qui s’intéresseaux questions mondiales quotidiennes. Lors du groupede discussion de RFI, M. Zomahoun a été rejoint par le Pr. Mama Foupouagnigni, directeur universitaire de l’AIMS Cameroun, afin d’évoquer l’état del’enseignement des sciences mathématiques en Afrique et la contribution de l’AIMS dans ce domaine.Podcast de l’interview disponible à l’adresse suivantewww.rfi.fr/emission/20140418-1-enseignement-mathematique-afrique.

Vous trouverez ci-dessous une petite sélection desautres articles parus dans les médias :• http://www.space.com/25527-ligo-filmmaker-perspectives.html• http://www.oregonlive.com/forest-grove/index.ssf/2014/04/teaching

_math_in_cape_town_lea.html• http://www.thestar.com/news/world/2014/02/10/the_search_for

_africas_einstein.html• https://ca.finance.yahoo.com/news/two-nobel-laureates-fields-

medallist-181100523.html

L’AIMS dans les médiasL’AIMS continue à attirer l’attention des médias du monde entier.

MESSAGE

AIMS prend pied au Cameroun

La cérémonie d’inauguration officielle de l'African Institute for Mathematical Sciences

(AIMS-Cameroon) a tenu toutes ses promesses. Un évènement solennel ! Pour les autorités camerounaises, il s’est agi d’un rendez-vous de la plus haute importance. Ainsi, c'est S. E. Philemon Yang, Premier ministre, chef du gouverne-ment camerounais, qui a présidé au nom du chef de l’Etat, le 18 février dernier, la cérémonie d’inaugura-

tion officielle de AIMS-Cameroon. A ses côtés pour cette occasion, la très honorable (T.H.) Michaelle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada, ambassadrice de l’Unesco pour Haïti, invitée spé-ciale. Il y avait aussi, entre autres personnalités de renommée inter-nationale, Dr Neil Turok, Fondateur de AIMS, M. Thierry Zomahoun, Directeur Exécutif du réseau mon-dial de AIMS, deux lauréats du prix Nobel en physique, un médaillé

Fields en mathématiques, ainsi que l'équipe de management des centres AIMS. Au palais des Congrès de Yaoundé, ce 18 février 2014, on a assisté à un rendez-vous d’intellectuels autour d’un forum sur le thème « Jeunesse, Sciences et Entrepreneuriat pour le développement ». Le point culmi-nant de cette cérémonie a été la dé-couverte de la maquette de l'African Institute for Mathematical Sciences situé à Limbé, dans la région du Sud-ouest. Un établissement qui accueille, depuis octobre 2013, sa première promotion composée de 36 étudiants de 15 nationalités afri-caines, dont 12 femmes. Si AIMS-Cameroon est clairement une ins-titution élitiste, il faut néanmoins préciser que la formation y est dis-

pensée gratuitement.A l’évidence, les dirigeants afri-cains semblent avoir compris que les sciences mathématiques sont au centre du développement et des nouvelles technologies. Le Came-roun s’est en tout cas engagé à ap-porter toute sa contribution au suc-cès de ce programme, d’autant que l’idée est de voir naître des « Einstein d’Afrique capables de transformer l’Afrique et le monde ». Le dénominateur commun des pays africains étant la pauvreté, un institut de mathématiques dans ce contexte, expliquait Thierry Zoma-houn au sortir d’une audience avec le Premier ministre camerounais en janvier 2013, est indispensable

pour donner des indicateurs précis aux décideurs politiques. Pour le Directeur exécutif du réseau Mon-dial de AIMS, le choix du Cameroun pour abriter ce centre peut se justifier par trois raisons : l’excellence académique des Came-rounais, sa situation géographique et l’en-thousiasme des autori-tés. Les étudiants came-rounais représentent en effet 10% de l’effectif total des centaines de jeunes formés à travers les centres AIMS.Le Next-Einstein est née en 2008

avec le plan proactif pour propager le concept à travers un réseau panafricain de centres pour la

formation universitaire. Après l’Afrique du Sud, le Ghana et le Sénégal, le Cameroun est le qua-trième pays à accueillir cette initiative. Mais c’est aussi le premier de ce genre dans la sous-ré-gion d’Afrique centrale. Une position de choix qui devrait permettre au Centre de briller un peu plus sur la scène conti-nentale.

Le premier centre AIMS a été créé en Afrique du Sud en 2003 avec pour mandat d’assurer la forma-tion innovante postuniversitaire, la recherche et la promotion des sciences mathématiques. Devant son succès, d’autres instituts ont donc été ouverts. L'objectif, d’ici 2023, est d’avoir un réseau de 15 centres similaires à travers l'Afrique. L’année prochaine, AIMS-Came-roon compte lancer une unité de recherche pour accueillir des cher-cheurs résidents et visiteurs en sciences mathématiques pures et appliquées. En établissant des par-tenariats avec des universités au Cameroun, le nouveau centre AIMS devrait enrichir la communauté universitaire et la culture locales.

« L’éducation à AIMS est une éducation de succès car elle offre des conditions favorables ainsi que des perspectives. »

Mlle Esther Achieng Otieno,originaire du Kenya

« Le Cameroun est un terrain idéal pour le développement de la science et de la technologie. Nous encourageons les jeunes à entre-prendre des études scientifiques. AIMS va continuer de bénéficier des appuis multiformes du gou-vernement camerounais. »

S.E. Philemon Yang, Premier ministre, chef du gouvernement du Cameroun

Le Premier ministre camerounais se fait présenter la maquette du siège de AIMS-Cameroon

Le lancement officiel de AIMS-Cameroon a rassemblé d'éminentes personnalités à Yaoundé

Le Cameroun s’est engagé à apporter sa contribution au succès du programme AIMS

Le choix du Cameroun pour

abriter ce centre se justifie par trois raisons : l’excellence

académique des Camerounais, sa situation

géographique et l’enthousiasme des autorités.

66 NOTRE AFRIK N°42 - MARS 2014 NOTRE AFRIK N°42 - MARS 2014 67

MANDELA : SA PROFESSION LA POLITIQUE,L’ÉDUCATION ET SA PASSIONhttp://www.theglobeandmail.com/globe-debate/mandela-politics-his-profession-education-his-passion/article15800318/

EBOLA ET AU-DELÀ : COMMENT LECANADA SOUTIENT CEUX QUI RÉSOLVENTLES PROBLÈMES AFRICAINShttp://www.idrc.ca/EN/Resources/Publications/Pages/ArticleDetails.aspx?PublicationID=1340

UN INSTITUT AFRICAIN DESMATHÉMATIQUES VA OUVRIR ENTANZANIEhttp://www.universityworldnews.com/article.php?story=2013100414341460&query=African+maths+institute

NEIL TUROK À LA CONFÉRENCE TED DE 2014En mars 2014, le fondateur et président de l’AIMS, leProfesseur Neil Turok, a été invité en tant qu’orateurprivilégié lors des séances All-Stars de la conférenceTED de 2014 qui s’est tenue à Vancouver au Canada.

LE FONDATEUR DEL’AIMS REÇOIT DESDIPLÔMESHONORIFIQUESLe Professeur Neil Turok a reçu le 10 avril undoctorat honorifique del’université NelsonMandela Metropolitanainsi qu’un autre del’université de Rhodes le11 avril. Il a été honorépour ses contributionssignificatives et novatricesà la physique théorique ainsi que pour le soutien qu’ilapporte aux sciences mathématiques en Afrique du Sud.Le Professeur Turok a également fait une apparitionspéciale dans Carte Blanche (un programme dejournalisme d’investigation sud-africain) le 27 avril 2014.Disponible sur http://carteblanche.dstv.com/player/519884



Présentation financièreRapport financier 2013-2014African Institute for Mathematical Sciences (AIMS) a été créé en 2003 au Cap, en Afrique du Sud, comme centre deformation et de recherche de troisième cycle en sciences mathématiques pour les étudiants talentueux de toute l’Afrique.Suite au succès de l’AIMS en Afrique du Sud, l’AIMS Next Einstein Initiative (AIMS-NEI) a été lancée comme réseaupanafricain de centres d’excellence. L’objectif de l’AIMS-NEI est de créer 15 centres d’excellence d’ici 2023.

Ces états financiers consolidés comprennent 100 % de l’actif, du passif, des recettes et dépenses des établissementssuivants :• AIMS Next Einstein Initiative Foundation (Canada);• AIMS South Africa;• AIMS Sénégal;• AIMS Ghana;• AIMS Cameroon;• AIMS Next Einstein Initiative Foundation (UK);• AIMS Next Einstein Initiative Foundation (Germany);• AIMS Next Einstein Initiative Foundation (UK) (Secrétariat en Afrique du Sud).

Au cours de l’exercice terminé le 30 juin 2014, le total de nos recettes a augmenté de 56 % passant de 8,1 millions de dollars USD l’année précédente à 12,6 millions de dollars USD. Les ressources affectées sont passées de 8 millions de dollars USD l’année précédente à 11,6 millions de dollars USD. Les recettes et revenus de placement non affectés ont augmenté de façon significative de 0,1 million de dollars USD l’année précédente à 1 million de dollars USD cette année. Cette augmentation de 0,9 million de dollars USD était principalementconstituée de dons provenant de l’AIMS-Support Trust, organisme caritatif immatriculé au Royaume-Uni, qui a été liquidé et dont l’actif et le passif ont été fusionnés avec la Fondation AIMS-NEI anglaise. La famille VictoriaRothschild a créé à l’origine ce fidéicommis au profit de la Fondation AIMS-NEI, Royaume-Uni.

Le total de nos dépenses est passé de 8,5 millions de dollars USD l’année précédente à 11,8 millions de dollars USD cette année. Ces dépenses concernent tant le programme que d’autres activités hors programme, comme spécifié ci-dessous :

Le total des dépenses liées au programme a augmenté de 46 % passant de 6,9 millions de dollars USD l’année dernière à 10,2 millions de dollars USD en raison de l’ouverture d’un nouveau centre au Cameroun et du renforcement des capacités institutionnelles visant à proposer des programmes de haute qualité. Le total des dépenses non liées au programme a légèrement augmenté de 2 % passant de 1,58 million de dollars USD à 1,60 million de dollars USD. Dans l’ensemble, nous avons eu un excédent de 0,9 million de dollars USD par rapport à un déficit de 0,4 million de dollars USD l’année précédente pour une variation nette de 1,3 million de dollars USD. L’augmentation des produits non affectés est la raison principale de cet excédent. Notre ratio dépenses liées au programme - dépenses non liées au programme se situe à 86/14 cette année par rapport à 82/18 l’année précédente. L’ouverture d’un nouveau centre au Cameroun et le renforcement des capacités d’enseignement du programme ont été les principales raisons de ce meilleur ratio.

L’intégralité de nos états financiers consolidés, vérifiés par Deloitte LLP, est également disponible sur notre site www.nexteinstein.org

Lalit Kumar VarmaDirecteur financier



Rapport de l’auditeur indépendant sur le résumé des états financiersconsolidés

AUX DIRECTEURS DE L’INSTITUT AFRICAIN DES SCIENCES MATHÉMATIQUES –DE LA NEXT EINSTEIN INITIATIVE FOUNDATION(CANADA)

La synthèse des états financiers consolidés jointe, qui comprend la synthèse des états consolidés de la situation financière au 30 juin 2014, la synthèse de l’état consolidé des résultats d’exploitationpour l’année écoulée, et les notes s’y référant proviennent des états financiers consolidés vérifiés de l’African Institute for Mathematical Sciences – la Next Einstein Initiative Foundation (Canada)(l’“Organisation”) pour l’exercice clos le 30 juin 2014. Nous avons exprimé une opinion non modifiéesur ces états financiers consolidés dans notre rapport daté du 19 février 2015.

La synthèse des états financiers consolidés ne comporte pas toutes les informations exigées parles normes comptables canadiennes concernant les organisations à but non lucratif. Lire la synthèsedes états financiers consolidés ne vous dispense donc pas de consulter les états financiers consolidésvérifiés de l’Organisation.

RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION DANS LA SYNTHÈSE DES ÉTATSFINANCIERS CONSOLIDÉSLa direction est responsable de la préparation d’une synthèse des états financiers consolidés rédigéeconformément à la note relative à la synthèse des états financiers consolidés.

RESPONSABILITÉ DU COMMISSAIRE AUX COMPTESNotre responsabilité est d’exprimer une opinion sur la synthèse des états financiers consolidés ennous basant sur nos procédures, qui ont été effectuées conformément aux Normes canadiennesd’audit (« NCA ») 810, « Engagements de soumission du Rapport sur la synthèse des états financiers ».

OPINIONÀ notre avis, la synthèse des résultats financiers consolidés extraite des résultats financiersconsolidés vérifiés de l’Organisation pour l’exercice clos le 30 juin 2014 est une fidèle synthèse de cesétats financiers consolidés rédigée conformément à la Note relative à la synthèse des états financiersconsolidés

AUTRE QUESTIONLa synthèse des états financiers consolidés de l’exercice clos le 30 juin 2013 n’a pas été vérifiée.

Comptables professionnels agréés, Comptables agréésExperts comptables agréésLe 19 février 2015

Finance Overview

Deloitte LLP5140 Yonge StreetSuite 1700Toronto ON M2N 6L7Canada

Tel: 416-601-6150Fax: 416-601-6151www.deloitte.ca



Présentation financière

African Institute for Mathematical Sciences – Next Einstein InitiativeFoundation (Canada)

SYNTHÈSE DES ÉTATS CONSOLIDÉS DE SITUATION FINANCIÈRE AU 30 JUIN 2014 (Déclaré en milliers de dollars américains)

2014 2013(Non vérifiés)

$ $ActifActif à court terme

Trésorerie et équivalents en trésorerie 1,575 3,389Investissements 932 –Comptes débiteurs et contributions 1,287 573Taxe de vente harmonisée à recevoir 5 8Charges payées d’avance et autres charges 266 52

4,065 4,022

Investissements 348 273Immobilisations 4,453 4,583

8,866 8,878

PassifPassif actuel

Créditeurs et charges à payer 859 413Apports reportés 1,761 3,165

2,620 3,578

Avoirs netsInvestis dans les immobilisations 4,453 4,583Dotations 348 273Non affectés 1,445 444

6,246 5,3008,866 8,878

Les notes jointes à la synthèse des états financiers font partieintégrante de cette synthèse des états financiers consolidés.



Présentation financière

SYNTHÈSE DES ÉTATS DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS POUR L’EXERCICE CLOS LE 30 JUIN 2014 (Déclaré en milliers de dollars américains)

2014 2013(Non vérifiés)

$ $Produits

Affectés 11,617 7,979Non affectés 898 21Investissement et autres revenus 133 101

Recettes totales 12,648 8,101

DépensesDépenses du programme

Masters enseignés et programme de recherche 6,219 4,729Soutien universitaire et pédagogique 791 467Suivi et évaluation 71 301Initiative sectorielle 118 61Engagement du public et développement des partenariats 2,019 824Engagement des diplômés 24 112Développement du centre 929 452

10,171 6,946Dépenses hors programme

Dépenses administratives et de collecte de fonds 1,605 1,577Dépenses totales 11,776 8,523Excédent des produits sur les charges (dépenses sur les revenus) 872 (422)

NOTE RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSBase de présentationL’ African Institute for Mathematical Sciences et la Next Einstein Initiative Foundation (Canada) ont preparé cessynthèses des états financiers consolidés pour qu’elles soient comprises dans leur bilan annuel. Ces synthèses desétats financiers consolidés proposent un aperçu global des mêmes informations que celles contenues dans lesétats financiers consolidés vérifiés, bien qu’elles ne comportent pas l’état consolidé des variations des actifs nets,l’état consolidé de la trésorerie et les notes relatives aux états financiers consolidés. L’intégralité des états financiersconsolidés de l’exercice clos le 30 juin 2014 est disponible sur demande.


Directeur de la recherche

et affaires académiques

Directeur du développment des ressources

Directeur financier

Vice-président exécutif

Responsable de la

recherche

Responsable, Industry Initiative

Directeur, Développement

académique

Directeur, Développement

des centres

Directeur général,

NEF

Directeur, Partenariats

et portée éducative

Conseiller stratégique

en RHDirecteur, Apprentissage

organisationnel et contrôle

Directeur, Développement des ressources

Canada

Directeur, Développement des ressources

Eurozone

Directeur, Développement des ressources Royaume-Uni

Responsable financier

Responsable financier,

programme

Analyste financier

sénior

Président et PDG


Organigramme 2013-2014 de l’AIMS-NEI

Équipe exécutive

AIMS

M. ThierryZomahoun,Président et

PDG

Dr DorothyNyambi,

Vice-présidenteexécutif

M. Lalit Varma, Directeurfinancier

Professeur Barry Green,

Directeur de larecherche et

affairesacadémiques



Structure de gouvernance

AIMS-NEISecrétariat

AIMSSouthAfrica

AIMSSénégal

Conseilacadémique

ConseilConseil

AIMSCameroon

Directiondu centre

Conseil

AIMSGhana

Conseil

AIMS-NEIFoundation

(R-U)

AIMS-NEIConseil

BrancheCanada

BrancheAllemagne

BrancheRoyaume-Uni

Conseil Conseil

Conseil

Conseilacadémique

Conseilacadémique

Conseilacadémique

Directiondu centre

Directiondu centre

Directiondu centre

ProfesseurNeil Turok,

Chaire

Professeur Barry Green

ProfesseurFernandoQuevedo

Professeur Keith Moffatt

Dr HowardAlper

ProfesseurMamadouSanghare

ProfesseurFrancisAllotey

MrMohammed

Gharbi

ProfesseurRussel

Botman


Contact

Adresse : Région du sud-ouest, Crystal Garden Limbe, CamerounCoordonnées : 4°00’58.6”N 9°10’49.0”ETél : +237 75 29 09 17E-mail : [email protected]

Adresse : Accra - Cape Coast Road, Biriwa, GhanaCoordonnées : 5°10’05.3”N 1°08’40.7”OTél : +233 26 124 261E-mail : [email protected]

Adresse : Km2 Route, Joal-Institut deRecherche en Developpement de Mbour,BP 1418, Mbour-SénégalCoordonnées : 14°23’30.6”N 16°57’29.4”OTél : +221 33 956 76 93E-mail : info@aims-sénégal.org

Address: 6 Melrose Road, Muizenberg, Cape Town, 7950Coordinates: 34°06’25.8”S 18°28’13.8”ETel: +27 21 787 9320Email: [email protected]

Adresse : Maple House, High Street, Potters Bar, Herfordshire EN6 5BS, RUCoordonnées : 51°41’44.7"N 0°10’36.5"OTél : +44 1707 828 791E-mail : [email protected]

Adresse : Bismarkstr 67, 10627 Berlin, AllemagneCoordonnées 52°30’41.2”N 13°17’52.2”EE-mail : [email protected]

Adresse : 10e étage, 4711 Yonge Street,Toronto ON M2N 6K8, CanadaCoordonnées 43°45’34.0”N 79°24’36.1”OTél : + 1 416-629 6632E-mail : [email protected]

Partenaires du réseau

Principaux donateurs

Autres soutiensNotamment les universités proposant desbourses aux étudiants AIMS à travers leurprogramme de bourses « Un pour tous ».


AIMS Next Einstein InitiativeABSA on Grove, 3e étage11 Grove Avenue, ClaremontLe Cap 7708Afrique du Sud

Tél : +27 (0)21 671 4262E-mail : [email protected]

www.nexteinstein.org

E X C E L L E N C E • R E S P E C T • P A N A F R I C A N I S M E • I N T É G R I T É

4 centres741 diplômés42 pays

AIMS Cameroon,AIMS Ghana,AIMS Sénégal,AIMS South Africa.

Depuis 2003.Plus de 30 % de femmes.

Représenté par desétudiants africains.


Les sciences mathématiques - nexteinstein.org · la Next Einstein Initiative. Une fois de plus, il...

Documents

Transcript of Les sciences mathématiques - nexteinstein.org · la Next Einstein Initiative. Une fois de plus, il...