LES REPERCUSSIONS DE LA CULTURE SUR L’ECONOMIE D’UN PAYS
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion, et de Sociologie
Département : Economie
Option : Macroéconomie, Finance et Modélisation
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MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAÎTRISE ES
SCIENCES ECONOMIQUES
LES REPERCUSSIONS DE LA
CULTURE SUR L’ECONOMIE D’UN
PAYS
Soutenu le 19 Avril 2016
Impétrant : ANDRIAMIHAMINA Hariliva
Les membres du jury :
Encadreur : Monsieur FANJAVA Refeno
Examinateur : Monsieur RAKOTOZAFY Rivo
Année universitaire : 2014-2015
I
REMERCIEMENTS
Grâce à Dieu tout puissant, ce travail de recherche a vu le jour. C’est à Lui que
revient la Gloire de la réalisation. Merci Seigneur !
Les soutiens affectifs et intellectuels sans faille ainsi que les aides financières de mes
parents surtout ma mère, durant plusieurs années, sont d’une utilité précieuse à mon égard
dans la réalisation de ce travail.
Aussi, je tiens à adresser tous mes vifs remerciements particulièrement à
Monsieur FANJAVA Refeno, mon encadreur. Il m’a fait profiter de ses compétences en
matière de recherche et m’a prodigué conseil et observation en tout genre.
Je m’adresse particulièrement mes remerciements à Madame
ANDRIAMBAHOAKA Harifenitra qui m’a soutenu dans toutes les circonstances.
Merci, Que Dieu vous bénisse tous !
II
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
ALENA : Association de Libre Echange Nord Américain
BRICS : Brésil Russie Inde Chine Afrique du Sud
FIDC : Fonds International pour la Diversité Culturelle
IDH : Indicateur de Développement Humain
GAR : Gestion Axée sur le Résultat
GATT : General Agreement on Tariffs and Trade (Accord Général sur les Tarifs Douaniers et
le Commerce )
NPI : Nouveaux Pays Industrialisés
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique
OEA : Organisation des Etats Américains
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
OST : Organisation Scientifique du Travail
OTAN : Organisation et Traité de l’Atlantique Nord
PIB : Produit Intérieur Brut
PMA : Pays les Moins Avancés
PNB : Produit National Brut
RD : Recherche et Développement
RIPC : Réseau International sur la Politique Culturelle
TIC : Technologie de l’Information et de la Communication
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
USAID : Agence des Etats-Unis pour le Développement International
WASP : White Anglo-Saxon Protestant (Protestant Anglo-Saxon Blanc)
III
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition de l'activité économique par secteur .............................................................. 37
Tableau 2 : Indicateurs monétaires ....................................................................................................... 38
Tableau 3 : Indicateurs de croissance ................................................................................................... 39
IV
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Division de l’Empire romain en 395 ........................................................................................ 5
Figure 2 : Les territoires anglo-saxons ..................................................................................................... 8
Figure 4 : Grande marche vers le tombeau ........................................................................................... 13
Figure 3 : Vary bemenaka ...................................................................................................................... 13
Figure 6 : Remerciement de zana-drazana ............................................................................................ 13
Figure 5 : Le famokarana ....................................................................................................................... 13
Figure 7 : Musiciens ............................................................................................................................... 14
Figure 8 : Diagrame de Solow ................................................................................................................ 19
Figure 9 : Exportations ordinaires et processing de la Chine ................................................................ 37
V
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
PARTIE I : NOTIONS ET CONCEPTS........................................................................................................... 1
CHAPITRE I : LA CULTURE .................................................................................................................... 3
SECTION I : Définitions et concept .................................................................................................. 3
Section II: Typologie de la culture ................................................................................................... 5
CHAPITRE II : CROISSANCE ET CROISSANCE INCLUSIVE .................................................................... 16
Section III : Croissance économique et son indicateur.................................................................. 16
Section IV : Modèles de croissance ............................................................................................... 17
Section V : Croissance Inclusive ..................................................................................................... 20
CHAPITRE III DEVELOPPPEMENT ....................................................................................................... 22
Section VI : Le fondement du développement .............................................................................. 22
Section VII. Développement durable............................................................................................. 24
PARTIE II : LE MODELE CULTURO- DEVELOPPEMENT .............................................................................. 3
CHAPITRE IV : LA CULTURE et L’ECONOMIE POLITIQUE ................................................................... 27
Section VIII : L a Place de la culture dans l’économie ................................................................... 27
Section IX : Culture et productivité ............................................................................................... 29
CHAPITRE V : LES RETOMBEES DE LA CULTURE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE ...................... 31
Section X : culture en tant qu’entrave .......................................................................................... 31
Section XI : Culture en tant que levier .......................................................................................... 33
XI.2. Chez la Chine ......................................................................................................................... 34
XI.3. A propos de cas de Madagascar ............................................................................................ 35
PARTIE III : LES REALITES OBSERVEES .................................................................................................... 26
CHAPITRE VI : DES ECONOMIES POUSSEES PAR LA CULTURE ........................................................... 36
Section XII : Chez les Anglo-saxons ................................................................................................ 36
Section XIII : La chine ..................................................................................................................... 36
CHAPITRE VII : LE CAS DE MADAGASCAR .......................................................................................... 38
Section XIV : Les lacunes à dépasser ............................................................................................. 39
CONLUSION ........................................................................................................................................... 41
1
INTRODUCTION
Le monde d’aujourd’hui vit dans une inégalité profonde. Plus on vise à prioriser la
croissance économique, plus l’écart s’accentue. Au niveau international, cet écart s’explique
par les contrastes Nord-Sud qui, le premier connait une avancée presque généralisée et le
second un retard plus ou moins important, sont dues à des facteurs historiques,
sociopolitiques, économiques, et culturels. « Le fossé entre les pays riches et pauvres s’élargit
et l’arrivée des nouvelles technologies l’accentue encore. » a expliqué Benjamin Mkapa,
Président de la Tanzanie. D’un pays à un autre, on peut constater cet écart en partant des
indicateurs fournis par les organismes correspondants.
Même à l’intérieur d’un pays, il se présente sous forme de déséquilibre régional,
d’inégalité sociale et ainsi de différences du niveau de vie entre citoyens. Comment minimiser
et atténuer les incidences de cet écart ? Peut-on mener un véritable modèle de croissance qui
n’est pas anti développement? Pour y répondre, Admettons comme hypothèse que la Culture
constitue une grande force motrice ou résistante à la croissance économique et au
développement. Pour mener bien à terme, on y adapte la méthodologie de recherche et
d’analyses des documents existant. Pour mieux l’expliciter, on va insister premièrement sur
des notions et concepts. Deuxièmement, on essaie d’illustrer un modèle de développement
dont le pilier ou l’entrave est la culture. Troisièmement, on va énumérer les réalités observées.
3
Cette partie consiste à évoquer les grandes lignes suivant lesquelles se dirigent les
notions et concepts de base. On va la subdiviser en trois grands chapitres que sont la culture,
la croissance et la croissance inclusive et le développement.
CHAPITRE I : LA CULTURE
Dans ce chapitre, on va délimiter dans un premier temps les notions et concept de la
culture. Etant une notion vaste, on ne lui accorde que des définitions relatives en essayant
d’en aborder une typologie générale.
SECTION I : Définitions et concept
I.1. Définition
Du latin cultura, le mot culture peut avoir de sens qui varie en fonction du domaine
cerné. Ici on s’intéresse au sens anthropologique du terme en prenant la définition de
l’UNESCO ci-après. «La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme
l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui
caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les
modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions
et les croyances.»1 Pour les anthropologues et psychanalystes américains2, ils définissent la
culture comme « la somme globale des attitudes, des idées et des comportements partagés par
les membres de la société »
Donc d’une communauté à une autre, elle se différencie et l’évolution de l’histoire
humaine montre son changement plus ou moins probable au fil du temps. Au niveau d’une
localité, on insiste parfois sur son identité culturelle pour mieux la décrire. En se référant à
cette différence, on parle du biais culturel. Il se peut également que ses composantes majeures
telles que mœurs et coutumes influencent le comportement des gens. Par suite des institutions
qui en découlent définissent des règles morales, politiques et socioéconomiques. Appliquée à
1Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico
City, 26 juillet - 6 août 1982.
2Ruth Beneddict, Margaret Mead, Ralph Linton, Abram Kardiner (psychanalyste) : Anthropologues culturalistes
américains.
4
la vie de la société, la culture reste une amie intime de la civilisation. La puissance culturelle
d’un pays décrit sa raison d’être par le biais de l’apogée de sa civilisation. Tel est le cas
Gréco-romain qui, de son temps et jusqu’à nos jours, demeure une civilisation motrice de
l’histoire humaine. L’on sait actuellement la conquête triomphale de la culture occidentale à
l’aide de la mondialisation : « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert, comme disait André
MALRAUX3 tandis que
Certains pensent que la culture peut contribuer au progrès. « Je suis un non violent:
quand j’entends parler revolver, je sors ma culture » disait Francis Blanche.
Et certains confirment qu’elle empoisonne la cohabitation humaine donc peut causer
des actes meurtriers. Pour Richard Hoggart4: « La culture est une arme de destruction
massive ».
I.2.Absorption culturelle
Suite à la mondialisation, la prédominance des cultures potentielles induit à un
phénomène d’absorption. Elle s’explique carrément par l’approche institutionnaliste de
Veblen: la coexistence des instincts Prédateurs et instincts ouvriers de son temps5. Par
extension, certaines cultures prédatrices absorbent les autres. En vertu de la civilisation et de
la coopération, l’accès au mélange culturel permet aux plus puissants d’imposer leurs
pratiques aux pays avec lesquels ils s’opèrent. Parfois, les pays en voie de développement en
sont victimes. Ce fait et ses dérivées convergent progressivement vers la monotonie
culturelle. En conséquence, cette notion fait appel à une halte à la diversité culturelle. Par le
biais de l’instauration des organismes régionaux et internationaux tels que l’UNESCORIPC,
FIDC, etc. Ce phénomène constitue une menace majeure de la diversité qui assure
l’épanouissement de l’humanité.
La population des dits continents ne visent qu’à satisfaire leurs besoins traditionnels.
Il leur suffit de vivre dans la société non de se soumettre à un esprit visionnaire. La
colonisation qui, consistant à piller ces pays moins civilisés abouti t à des fins économiques
en passant par une passerelle incontournable : l’invasion culturelle. Les traces de la façon de
3André Malraux 1901-1976_écrivain et homme politique Français ; Ministre de la culture du Régime De Gaulle
4Richard Hoggart : The listener 1971.Professeur de l’université anglaise dans le domaine de littérature et de sociologie
5 In Bernard Chavance, Economie institutionnelle
5
vivre des pays colonisateurs provoquent la naissance progressive de l’occidentalisation en
Afrique, en Asie et en Amérique Latine.
Des attitudes traditionnelles découlant de la Tradition Orale ont été menacées. Les
identités culturelles des pays envahis auraient été dévastées. Après l’émancipation de ces
pays, le monde s’ouvre dans une ère nouvelle. La carte mentale de la population change
progressivement. Ce phénomène facilite la conquête de la mondialisation. La mondialisation
constitue un grand virage culturel envers les pays défavorisés par le système colonial.
Section II: Typologie de la culture
Généralement, les cultures proprement dites varient d’une communauté à une autre. La
société humaine baigne dans des diverses cultures pêlemêles. Géopolitiquement parlant, elle
peut se regrouper en deux catégories bien distinctes : La culture orientale et la culture
occidentale. La classification Orient Occident s’expliquait à partir de la division de L’Empire
Romain.
Figure 1 : Division de l’Empire romain en 395
Source : Wikipedia
6
II.1.La culture occidentale
La structure de l’Occident se présente par l’alliance de l’Europe de L’Ouest avec
l’Amérique du Nord qui se repose sur l’idée d’une civilisation commune. Ces nations sont
principalement héritières de la Civilisation Gréco-romaine. Plus tard, les zones d’influence de
ces pays se rallient avec eux en suivant leurs pratiques.
II.1.1. Le fondement de la culture occidentale
Découlant de la civilisation gréco-romaine, la société occidentale résulte des
institutions, des organisations, des normes, des lois des mœurs ; des coutumes et des valeurs
propres à l’Occident. Ayant pour valeurs fondamentales, à savoir La liberté, l’égalité, la
justice, le droit au bonheur et le progrès, elle se fonde sur la liberté individuelle : principe
d’individualisme. Ce principe éveille l’enthousiasme des gens et les encourage à travailler.
« Le travail, c’est la vie et sans lui, il n’y a que peur et insécurité. » dit John Lenon.
La défense de ce principe est un devoir primordial des institutions. Tous les citoyens
disposent de droit d’entreprendre et la notion de Propriété privée reste vivement exaltée.
II.1.1.1. Une culture d’excellence
Cette aspiration au bonheur pousse les citoyens à avoir la culture entrepreneuriale.
Pour y arriver, chacun recourt à la recherche des moyens pour s’enrichir au tant que possible.
La concurrence qui, aboutissant à cette finalité incite les citoyens à se mettre d’accord avec le
gout de Challenge. On ne se contente pas d’avoir seulement le gain, le véritable gain se définit
par la disposition du meilleur en main : c’est la culture d’excellence.
II.1.1.2. Une culture de disciplines
La culture d’organisation héritée de la politique Gréco-romaine, la soumission entière
aux lois et règlements imposés favorisent le respect des disciplines. North DOUGLAS a
bien martelé l’importance des règles prescrites et non prescrites qui caractérisent les
institutions formelles6 telles que les dispositions juridiques et les institutions informelles. Il a
6 Bernard Chavance, Economie institutionnelle
7
également mis l’accent sur la protection de droit des propriétés qui est l’un des fondements de
la société occidentale cités ci-dessus.
II.1.1.3. Une culture de résultat
Pour faire réussir leurs opérations, les occidentaux visent toujours à atteindre la
performance en y appliquant des moyens intellectuels. La gestion axée sur le résultat(GAR)
devient donc une technique de Gestion qui aboutit à l’efficacité voire l’efficience d’un projet.
« La fin justifie le moyen »`s’exprime le Proverbe Machiavélien (durant la période de la
renaissance artistique en Italie). On n’apporte pas de jugement d’immoralité ou non à cette
expression mais on en déduit l’esprit à culture de résultat. « Les événements importants de
nos vies sont toujours le résultat d’un enchainement de détails infimes » confirme Antoine
LAURAIN7
Outre, le principe de liberté et de l’égalité permettent aux femmes de travailler
pareillement aux hommes. Ces principes allègent les difficultés qui encombrent l’arrivée au
résultat. Le principe de droit au bonheur de tous les citoyens s’exprime par le libéralisme
économique et la démocratie Athénienne. La question de bien être se trouve presque partout
dans le territoire de l’occident et importe donc à tous les citoyens. La justice, sous le principe
« QUE justice soit faite » constitue une dynamo de la transparence et de la mise en place de la
stabilité sociale. Sévèrement exigée dans le quotidien, la justice quel qu’en soit la forme
contribue au développement social et donc au développement économique. viser un véritable
développement passe par la justice sociale. Sans la justice sociale, la concurrence se fait dans
un théâtre désorganisé. Par suite, la corruption et la violence prennent leurs préoccupations.
Un circuit de production corrompue disqualifie la productivité d’une activité. Bref, ce
principe se répercute sur la sphère économique.
7In le CHAPEAU DE Mitterrand ; un écrivain français
II.1.2. L
II.
Sont Anglo-saxons les pays dont l’organisation socio
fortement influencées par la colonisation britannique et dont la langue principale en est
l’anglais. Leurs caractéristiques
Un système juridique basé sur le Common LAW
L’instauration des institutions politiques démocratiques inspirées du système
britannique
Une organisation économique capitaliste
L’utilisation des alphabets latins et
La confession religieuse majoritairement
(presbytérianisme, le baptisme
Figure 2 : Les territoires anglo
Source : Wikipedia
Les pays qui figurent parmi les Anglo
les Etats-Unis d’Amérique, le Canada
ces pays représente 6,1% de celle de notre planète, soi
8Droit commun
2. La culture anglo-saxonne et l’éthique protestant
II.1.2.1.La culture anglo-saxonne
saxons les pays dont l’organisation socio-économique et la culture paraissent
fortement influencées par la colonisation britannique et dont la langue principale en est
Leurs caractéristiques communes, à part la langue anglaise, sont :
uridique basé sur le Common LAW8
L’instauration des institutions politiques démocratiques inspirées du système
Une organisation économique capitaliste
L’utilisation des alphabets latins et un système éducatif proche
La confession religieuse majoritairement présenté par le protestantisme
, le baptisme, l’anglicanisme….)
: Les territoires anglo-saxons
ui figurent parmi les Anglo-Saxons sont à savoir le Royaume Uni, l’Irlande,
, le Canada ; la Nouvelle Zélande et l’Australie
de celle de notre planète, soit environ 450 523 953 habitants
8
thique protestante
la culture paraissent
fortement influencées par la colonisation britannique et dont la langue principale en est
:
L’instauration des institutions politiques démocratiques inspirées du système
par le protestantisme
sont à savoir le Royaume Uni, l’Irlande,
et l’Australie. La population de
953 habitants. Leurs
9
donne une fierté incontestable, l’anglais est la première langue internationale.
Particulièrement pour les Américains, L’American way of life devient un style de vie presque
planétaire. Cette suprématie culturelle favorise leurs relations avec l’extérieur tout en
contribuant à la réussite tant géopolitique que socio économique. Outre, Les WASP figurent
parmi les habitants majoritaires de l’Amérique du nord descendent de la race Anglaise et des
protestants Nord Ouest Européens. Cette notion de protestantisme nous mène à parler de
l’Ethique protestante de Max Weber.
II.1.2.2. L’Ethique protestante
D’après le sociologue allemand Max Weber, le capitalisme découle de la reforme
protestante. Des études statistiques avaient été faites en Allemagne et il en concluait
l’inégalité sociale entre Protestants et Catholiques. La confession protestante pousse les
premiers à travailler mieux sous prétexte qu’on veut le salut. L’extrait de l’évangile de Jean le
confirme » « Faire la besogne de celui qui l’a envoyé, aussi longtemps que dure le jour »9,
« si quelqu'un ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus »10.
Cet ethos incite les puritains ainsi à travailler mieux car le Travail s’avère un signe de
la grâce. Bref, l’éthique protestante constitue une éthique de la besogne qui, aboutit au gain,
condamne l’oisiveté.
II.2. La culture orientale
Principalement axée sur les valeurs ancestrales, sur les croyances et les traditions, la
culture orientale se joue dans une multiplicité géopolitique. Certains paraissent différents des
autres alors qu’on se soumet à de tons plus ou moins proches. On ne va en insister que sur
quelques notions: celles de la Chine et celle de Madagascar.
9Bible, Jean chapitre 9, verset 4
10Bible, 2
ème épitre de Paul adressé aux Théssaloniciens, chapitre 3, verset 10
10
II.2.1. La culture chinoise
Avec une population environ de 1.3 milliards, à raison du cinquième de la population
mondiale. La Chine figure au quatrième pays qui possède la plus ancienne civilisation. La
culture chinoise se montre donc potentielle face à celle des autres pays. Elle dispose d’une
histoire écrite de 4000 ans qui permet aux historiens de la mieux analyser.
II.2.1.1. Notion sur la civilisation chinoise
La Chine bagne dans une abondance de culture traditionnelle vu les diverses ethnies
qui s’y installent. On n’évoque ici que les aspects notoires de sa civilisation traditionnelle :
Riche de vestiges culturels et de sites historiques, la Chine est le pays où l’on a inventé
la boussole, la poudre à canon, et la mise au point des procédés de la fabrication des papiers et
de l’imprimerie. Trois grands projets bâtis 2000 ans passé à savoir la Grande Muraille, le
Grand Canal et le système d’irrigation de Karez sont devenus avec le temps les symboles de
la riche culture de la nation chinoise. Conformément à la croyance chinoise, les structures
impériales de Beijing représentent l’architecture traditionnelle dont le toit se colorie en vert ou
en jaune et orné de divinités avec l’image des carpes ou des dragons qui symbolisent la
chance.
Malgré l’existence des plusieurs dialectes, Les chinois s’accordent en consolidant la
multiplicité linguistique en une langue officielle : le Mandarin que comprend la majorité. La
société chinoise se soumet à une culture de dignité morale : leurs bonnes mœurs et coutumes
telles que fidélité de couple et non incitation à des harcèlements sexuels par le biais de façon
de se vêtir traditionnelle se montrent comme haltes à la prostitution.
II.2.1.2. La culture de travail
Les chinois paraissent braves face au travail. Cet esprit de non oisiveté se prouve à
l’aide de l’expression proverbiale : « on donne de filet à quelqu’un qui demande de
poissons ».
On peut dire également que les Chinois montrent leurs prudences et savent tirer de
leçon de ce qu’ils vivaient auparavant. Voici un des proverbes qui en parlent « Dans les jours
11
d’abondance, souviens toi toujours des tes jours de pauvreté. »11On valorise les actions que
les paroles ou les explications en chine. Le fait d’être un bon parleur fait perdre la crédibilité.
II.2.1.3. La culture chinoise de responsabilité personnelle
Au cœur de l’éducation chinoise, la culture de responsabilité personnelle différencie
les chinois des occidentaux. Parfois les enseignants recommandent aux élèves qu’ « en cas de
problème, commencez par réfléchir sur vos propres erreurs! » comme l’illustre leur proverbe :
« s’asseoir en silence devant le mur et réfléchir à ses propres erreurs ». Ce qui montre qu’un
chinois promeut un devoir envers soi même que vis-à-vis des autres. Cette attitude rétablît sur
le long terme l’harmonie sociale au sein de la société chinoise.
II.2.1.4. L’art de gérer un conflit ou un problème
Par tous les moyens, un chinois essaie toujours d’éviter ou de contourner les conflits.
En cas d’un problème inévitable, il essaiera d’apaiser les circonstances comme le conseille le
proverbe chinois « réduire les grands problèmes aux petits problèmes, et les petits problèmes
à rien »
II.2.1.5. Une culture de consensus
Dans la plupart des cas, le principe de majorité ne s’impose pas dans la prise de
décision en équipe en Chine. Un chef chinois essaie de consulter les avis des parties
impliquées quelles qu’en soient le rôle et le niveau hiérarchique. L’essentiel y est de se mettre
d’accord avec les collaborateurs sous la décision consensuelle même si les subalternes
obéissent conformément à la direction que veulent leurs supérieur hiérarchique.
II.2.2.La culture malagasy
11Proverbe chinois ; Proverbes chinois recueillis et mis en ordre (1867)
12
Composés de plus de 18 ethnies, Les Malagasy se démarquent de l’Afrique voire du
reste du monde par son fameux « fihavanana ». Le peuple Malagasy vit une vie des
sentiments qui donne valeur à l’humanité: « Ny hanongotsongoina ny maty hono, tahotry ny
handevim-belona » qui signifie qu’il faut bien vérifier la mort de peur d’enterrer une personne
vivante. Ce proverbe qui, témoignant l’esprit humaniste des Malagasy, par extension il faut
s’entraider surtout face à certaines difficultés. Ils se soumettent à la puissance du Dieu
Créateur, Andriamanitra Andriananahary; au Tsiny et au tody12. Malgré la diversité culturelle
existant au dedans de Cette grande ile, son peuple parle la même langue: Le Malagasy. Ici on
ne s’intéresse qu’a quelques cultures qui peuvent nous contribuer à aborder l’économie de
Madagascar: Le Valin-tanana et le famadihana, tous deux des Hauts Plateaux ou des Hautes
terres centrales.
II.2.2.1. Le famadihana
Littéralement signifié retournements des morts, il peut se traduire par un deuxième
enterrement. Cette coutume qui se fait pendant l’hiver et tous les 7 ans pour un défunt,
consiste à recouvrir les défunts d’un nouveau suaire. Découlant de la croyance traditionnelle,
respecter les défunts, surtout les ancêtres (razambe) restent un devoir pour les survivants.
12
In Regis Rajemisa Raolison, Rakibolana malagasy
13
Source : Photos lors de la cérémonie de famadihana à Antanifotsy.
De la figure 3, toutes les familles et les invités mangent ensemble le vary bemenaka
préparé le jour J-1. Puis avec les tenus complets des descendants du défunt (les zana-drazana)
ils font la grande marche vers le tombeau en dansant sur la rue (figure 4).
C’est aussi, pour toutes les familles, une occasion de retrouvailles donc des dépenses
considérables y sont consacrées notamment sur l’achat de linceul, de toaka gasy( alcool de
fabrication locale), de zébus ou de porc à abattre pour la cérémonie qui s’appelle « Vary
bemenaka ».
D’ailleurs, les descendants ou les familles du défunt à retourner doivent supporter une
certaine somme pour accomplir leurs devoirs : « adidy ». Parfois la cérémonie s’accompagne
avec des festivités musicales:« hiragasy » et bal populaire la nuit de ce jour. Pour les riches,
Figure 3 : Varybemenaka Figure 4 : Grande marche vers le tombeau
Figure 5 : Le famokarana Figure 6 : Remerciement de zana-drazana
14
c’est l’occasion pendant laquelle ils font la démonstration de force en dépensant beaucoup.
« Ny vola no maha rangahy mantsy»(l’honneur dépend de la richesse)dixit le proverbe.
Figure 7 : Musiciens
Source : photo lors de la cérémonie de famadihana à Antanifotsy
II.2.2.2. Le Valintanana
Une coutume Malagasy qui révèle l’union « fihavanana » entre les habitants voisins
ou qui habitent le même village. Elle peut s’expliquer par l’expression : coup de main contre
coup de main. En effet, on unit les forces au service d’une famille et à la prochaine fois au
service d’une autre. Par exemple, tout se rassemble aujourd’hui pour accomplir le travail que
Razefa doit. Le lendemain, les gens travaillent à son tour pour Tsimialonjafy et au service de
sa famille notamment pour labourer la terre.
Il se peut aussi qu’elle se fait entre deux familles différentes seulement. X travaille
maintenant pour Y. s’il y a à faire, à la prochaine fois chez X, Y doit, en revanche être au
service de X.
15
Dans la sincérité, tout cela se fait de façon réciproque gratuitement sans aucune
exigence quelle que soit la dureté des taches. En vertu de la « fihavanana et firaisankina » Les
gens ne pensent pas à profiter ni de la force ni de la faiblesse des co-villageois. Toutefois, les
gens se comprennent, sous le proverbe « Tsongoy fon-tena, tsongoyfon’olona »(il faut se
mettre à la place de quelqu’un) que connaissent les Merina voire les Malagasy s’il n’y a pas
ambigüité, le titulaire du service à faire essaient toujours de donner des nourritures aux
travailleurs le jour de « valin-tanana ». Parfois, elle se fait surtout entre les gens de même
niveau de vie ou de niveau de vie quasi-pareil.
16
CHAPITRE II : CROISSANCE ET CROISSANCE INCLUSIVE
On entend par croissance économique la variation quantifiable de la production entre
deux périodes données. Elle s’exprime donc par l’accroissement du PIB qui représente la
valeur des biens et services produits annuellement par les résidents du pays. On utilise le
PNB au cas où les opérations se faisant avec le reste du monde interviennent de façon non
négligeable à la variation des richesses domestiques. Pour qu’il y ait croissance inclusive, il
faut passer par l’augmentation de la productivité au niveau de tous les secteurs économiques.
Par conséquent, savoir combiner les facteurs de production à savoir le travail, le capital, le
progrès technique et les institutions avec lesquelles ils s’attachent importe préalablement.
Section III : Croissance économique et son indicateur
Les données figurantes de l’indicateur de croissance qui, le PIB, restent donc des
grandeurs à manipulables. Il peut se calculer sous trois optiques
Optique de production :
PIB = ∑ VA +I – S où I représente les impôts sur les produits et
VA : Valeur Ajoutée S : subventions sur les produits
Optique de revenu
PIB = RS + EBE + IPI – S avec RS : rémunération de salariés
EBE : excédent brut d’exploitation
IPI : Impôts sur la production et l’importation
S: Subventions sur la production et sur l’importation
Optique de l’utilisation
PIB = CF + I + X – M Avec CF : Consommation finale
I : Investissement
X – M : solde de la balance commerciale
17
Entre deux années quelconques n et n+1, le taux de croissance s’obtient par la
relation :
Taux de croissance = ������ �����
����
En somme, ces trois méthodes de calcul du PIB montrent qu’il est fonction de la
production et des opérations pour produire.
Section IV : Modèles de croissance
Dans l’Economie de marché, Deux modèles antagonistes se montrent plus mentionnés
dans les études de la croissance économique contemporaine. Celui d’Harrod-Domar et celui
de Robert Solow. Le premier suit la ligne de JM Keynes donc pro interventionniste et le
deuxième découle du courant néoclassique qui prône l’autorégulation du Marché
IV.1. Le modèle Postkeynésien de Croissance : celui de Harrod et Domar
Etant un modèle de croissance exogène et déséquilibré, il s’explicite conformément à
l’analyse de Keynes: une construction pro interventionniste et axée sur des politiques
économiques adéquates.
IV.1.1. Hypothèses du modèle :
Exogène : engendrée par des données hors de la sphère économique (la démographie et le
progrès technique)
Déséquilibrée : l’équilibre n’est qu’un fruit du hasard car la croissance garantie se
coïncidé à la croissance naturelle à une chance presque incertaine.
C’est-à-dire que l’accroissement proportionnel du capital et du travail (main d’œuvre)
croit avec la production dont la fonction reste à Coefficient fixe
Pour compléter ses études de 1939, Roy F. Harrod formule avec Domar, en 1948 le
modèle keynésien de la croissance qui dénonce la possibilité de sous emploi dans la
croissance économique. Les raisons de ce constat partent de la différenciation des trois taux
de croissance :
18
qui correspond aux réalités observées, le taux de croissance effectif
qui maintient l’équilibre entre épargnes et investissement, le taux de croissance
garanti. La correspondance entre le niveau d’épargne et celui de l’investissement qui
dépend du revenu est faiblement probable. La tendance du taux de croissance effectif
vers la le taux de croissance garanti qui assure l’équilibre s’avère donc presque
incertaine.
qui assure le plein emploi, le taux de croissance naturel de la population active et de
l’augmentation de la productivité. Ces deux notions qui nous ramènent à l’approche
démographique et au progrès technique que sont les facteurs extérieures à la sphère
économique en constituent les données exogènes.
Avec des formalisations très proches, Harrod et Domar modélisent cette maquette de
croissance comme suit :
g = �
� – d et g = n
n étant le taux de croissance démographique d : La dépréciation du capital
s: le taux d’épargne v : le coefficient du capital
g : le taux de croissance équilibrée
IV.1.2. Interprétation du modèle
La relation entre les composantes de ce modèle permet de s’ensuivre que si
1er cas : g ˂ n
C'est-à-dire si la population augmente plus que le taux de croissance économique.
Il pourrait qu’une insuffisance du capital pour satisfaire l’offre de travail ait lieu.
Survient alors un sous emploi du travail caractérisé à la fois par un taux de chômage élevé et
une faible capacité de production.
2ème cas : g ˃ n
Une surcapitalisation de l’économie, notamment un sous emploi du capital et un excès de
la capacité de production par rapport au travail aura lieu. Ainsi survient le déséquilibre.
IV.2. Le modèle néoclassique
On qualifie de l’offre le
marché, visant à montrer que la croissance est équilibrée
IV.2.1. Hypothèses
A part l’équilibre, ce
suivants :
Les Facteurs de production sont substituables
Le coefficient du capital varie avec les dotations relatives du capital et du travail
dans l’économie.
Solow raisonne en partant d’une
individu k et le revenu par individu
Soit ∆k = s y -(n + d)k où
sy : l’épargne par individu
(n + d)k : la dépréciation du capital
Figure 8 : Diagrame de Solow
néoclassique de Croissance : celui de Robert Solow
On qualifie de l’offre le modèle néoclassique qui, sous le principe d’autorégulation de
marché, visant à montrer que la croissance est équilibrée et non par hasard.
Hypothèses du modèle
ce modèle se différencie de celui postkeynésien
de production sont substituables
du capital varie avec les dotations relatives du capital et du travail
dans l’économie.
Solow raisonne en partant d’une échelle plutôt microéconomique: le capital par
et le revenu par individu y.
k où ∆k représente la variation du capital par individu
du capital
: Diagrame de Solow
19
: celui de Robert Solow
qui, sous le principe d’autorégulation de
.
postkeynésien par les points
du capital varie avec les dotations relatives du capital et du travail
microéconomique: le capital par
∆k représente la variation du capital par individu
20
Source : ImenGuetat (2004) : «croissance économique »
IV.2.2. Interprétations du modèle
L’accumulation du capital par travailleur est donc fonction de l’épargne, du taux de
croissance de la population active et de la dépréciation du capital. Contrairement au modèle
d’Harrod-Domar, celui de Solow arrive à montrer l’existence de l’état stationnaire.
En effet, la croissance est équilibrée grâce à la flexibilité des prix et de la production.
Les caractères manipulables du salaire pour le travail et l’intérêt pour le capital permettent
d’assurer le plein emploi.
Par exemple, en cas d’excès d’offre de travail, le salaire baisserait et cela incite les
entreprises à embaucher davantage. Par suite, elles choisissent une combinaison de production
à moindre quantité de capital. Ce qui montre la substituabilité du facteur capital.
Dans le modèle de Solow, la décroissance des rendements factoriels s’impose. La
productivité marginale du capital diminue et tend à faire ralentir le processus de croissance.
Là où le progrès technique intervient de façon incontournable pour se montrer halte à la
décroissance des rendements. Ce qui prouve que la croissance est, elle aussi, exogène.
Indépendamment du modèle de croissance, Il se peut apparemment que la croissance
économique s’intensifie par la convergence de richesses créées entre les mains de quelques
minorités. Certains secteurs d’activités et certaine part des gens de la société sont maltraités
par la concurrence à cause de l’imperfection de marché. Donc tel type de croissance creuse le
terrain de la justice sociale et intensifie à plus forte raison la croissance non équilibrée.
Certains supportent alors les retombées de la décision au profit des gros détenteurs des
capitaux et ils restent des suiveurs du circuit économique malmené. Cette circonstance fait
appel à la notion de la croissance inclusive.
Section V : Croissance Inclusive
Le modèle de croissance d’aujourd’hui ne cesse de creuser de fossé au niveau de la
société. A travers des différents modèles, on peut y arriver. La manipulation des agrégats
économiques profite aux détenteurs de la « capacité ». Accroitre la production fait appel à des
21
destructions créatrices. En effet, le fait de s’industrialiser revient à remettre en question les
analyses coûts avantages et coûts bénéfices. Une part de la population se sent être victime des
activités visant à la croissance économique. Ces gens semblent exclus de la prise des
décisions économiques alors qu’ils en supportent les retombées.
D’un côté, l’équité sociale reste une notion théorique qui se montre loin d’être atteinte.
Chez les pays en voie de développement voire chez les pays développés, le « bien-être » pour
l’ensemble du pays reste sceptique. D’autre coté, visant une efficience économique sous une
société inégale revient à dépasser le débat sur la véritable efficacité économique.
Cette notion consiste à savoir combiner tous les secteurs en vue d’atténuer les impacts
inégalitaires et discriminatifs de la croissance économique. A tendance sociale, ce type de
croissance vise à faire participer tous les citoyens quelque en soit le statut.
22
CHAPITRE III DEVELOPPPEMENT
Le concept de développement étant une notion relative. Il varie d’un courant de pensée
à un autre, voire d’un penseur à un autre. Contrairement au concept de croissance, il
s’explique plutôt à une valeur qualitative ; c'est-à-dire à la sensation de bien être. Toutefois,
on considère L’IDH pour l’exprimer de façon quantitative. Cet indicateur se repose sur le
niveau de vie. Sa détermination s’oriente donc à la santé, à l’éducation, à la consommation
énergétique et à tous les domaines qui relèvent du niveau de vie de l’être humain.
Section VI : Le fondement du développement
Dès l’après guerre, l’espérance à une vie nouvelle sous le parapluie du bonheur incite
les hommes à lutter contre la pauvreté. L’amélioration du niveau de vie général en est donc
l’objectif principal.
Pour se développer, à l’époque des mercantilistes, on cherche à répondre à la
question : Quelle est l’origine de la richesse des nations? Accumuler au maximum des métaux
précieux y était la réponse. Pour y arriver, des politiques avaient été menées telles que de
mesures protectionnistes, le populationnisme et le colonialisme. Vu ces principes, le fait de
développer un pays appartient donc à l’Etat par le biais de son intervention.
LA PHYSIOCRATIE dont François Quesnay est le chef de file visait aussi à
répondre à cette question. Tandis que la réponse s’orientait à l’importance de la terre qui,
source de toute richesse, disposant de la faculté productive génératrice de produit net. Cette
approche interdit l’ingérence de l’Etat aux activités économiques tridimensionnelles de son
temps.
Pour la conception Marxiste : à partir de la plus value, les travailleurs génèrent des
profits, c’est à dire l’excédent par rapport au niveau nécessaire pour assurer leur subsistance.
A cause de la concurrence provoquée par la baisse du taux de profit, les capitalistes forts
absorbent les capitalistes faibles. Par conséquent, le modèle de développement capitaliste
mène au système dominant-dominé.
Quant à Adam Smith, lors de son rencontre avec Quesnay, il remettait en cause
l’intervention étatique à l’économie. Il donnait place aux produits industriels qui, à son tour
comme étant source de la richesse. A cette époque, le rôle majeur du Capital constitue un
23
grand moteur de l’économie. Il s’ensuit que le capitalisme qui est à l’origine du
développement voit le jour.
Bref, on déduit de ce point de vue de Smith que la principale force motrice du
développement est l’industrialisation.
VI.1. Développement et sous développement
Sur ce sujet, la classification appartient unilatéralement aux institutions de l’ONU. Elles
définissent les critères de développement et sous développement.
VI.1.1. Pays développés
Selon la définition de la Banque mondiale et du FMI : sont développés à économie de
marché les pays où la majorité de la population accède à tous ces besoins vitaux, à un certain
confort et à l’éducation. Ces institutions financières de l’ONU considèrent que ces pays,
économiquement développés disposent d’un PIB élevé et à un certain niveau élevé d’IDH.
Pour les pays développés qui inclurent 70 pays en 2007, leurs IDH étant supérieur ou
égal à 0,8. Ce sont les pays de l’OCDE, ceux de l’Europe centrale et de la CEI qui répondent
à ces critères. Certains pays émergents comme les NPI, la Chine et l’Inde du BRICS y
répondent aussi.
VI.1.2. Pays sous développées ou en voie de développement
Un pays sous développés connait des difficultés qui l’empêchent de s’industrialiser.
Souvent sa vocation agricole ne lui permet d’en sortir. Il n’est pas suffisant de définir le sous
développement comme sous industrialisation. Apparemment les besoins essentiels ou la
notion de minimum vital non satisfaisant confirment cette qualification.
A l ‘intérieur de ces groupements, on constate l’existence des écarts entre eux :
Les PMA : L’ONU a créé cette appellation en 1971 pour désigner les pays socio-
économiquement les moins développés. Ils étaient au nombre de 25 à cette date. Les plus
faibles IDH du monde s’y trouvent. En 2013, la majorité de ce groupement se trouvent en
24
Afrique. En 2014, On enregistre 47 PMA dont 33 africains ainsi Madagascar. 34 PMA
figurent parmi les pays qui ont adhéré le GATT et puis membres de L’OMC.
VI.1.3. Les pays émergents
Ils regroupent les pays qui sortent du critère de sous développement et de sous
industrialisation : les pays du BRICS, Les NPI et certains pays de l’Afrique. Certains pays
disposent de revenus assez élevés.
Section VII. Développement durable
Vers la fin de XXème siècle, le concept de développement s’attache étroitement à la
mise en place d’un monde plus viable et plus vivable. Répondre aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à leurs besoins à l’avenir. Cette notion de
viabilité nous ramène à la soutenabilité du développement qui est plutôt centrée à
l’environnement sain, à une prospérité socio-économique à court et à long terme. Il s’agit
donc d’insister sur les 3 piliers du développement durable suivants: l’équité sociale, la santé
environnementale et l’efficacité économique.
VII.1. L’équité sociale
Développer le social c’est investir dans la population. Dans le monde où règne
l’inégalité, on attribue de valeur au social pour alléger cette inégalité. Intimement lié à
l’économique, le social constitue un grand pilier de l’économie. Dans le but de réaliser son
plein potentiel, il faut améliorer le bien être de chacun. Cette amélioration individuelle, dans
l’ensemble conduit au bien être social. Etant un levier de développement, le social bien établi
peut assurer la stabilité de la société. Actuellement, les interventions des divers acteurs
sociaux à savoir les ONG, les Associations, les plateformes de développement et les
organismes communautaires rehaussent la valeur sociale dans les domaines suivants:
l’éducation, le sport, la santé, la formation professionnelle et d’autres interventions à vocation
sur la Protection sociale. Visant ce développement social équitable exige donc la préservation
de la culture de la communauté cernée. D’après le rapport de Brundtland, la notion des
25
besoins est certes socialement et culturellement déterminée ; pour assurer un développement
durable, il faut toutefois promouvoir des valeurs.»13
VII.2. Mise en place d’une qualité environnementale saine
La bonne gestion des ressources naturelles permettant à une communauté de lui
attribuer une capacité d’améliorer le bien être. Le chemin à suivre s’illumine donc par les
véritables analyses cout bénéfices. L’interaction entre l’homme et la nature définit l’avenir
des deux. La notion de la destruction créatrice relève de la méthode d’évaluation économique.
Des mesures d’accompagnement à prendre contribuent à maintenir les grands équilibres
écologiques et à atténuer les impacts environnementaux. La conférence de Rio a confirmé ce
principe d’écologisme.
VII.3. Efficacité économique
Entreprendre à l’aide d’une bonne gestion tout en minimisant voire éliminant le
préjudice environnemental et social. La prospérité dans l’ensemble de la société et la bonne
qualité de l’environnement aboutissent carrément au développement durable et donc à la
réussite économique.
13Brundtland 1987, chapitre 2, section 1
27
On a déjà entendu parler de l’économie de la culture ou peut être de la culture
économique. Pourtant, on n’a jamais entendu parler des économistes culturalistes. En tant que
science plus ou moins universelle, l’économie politique ne peut se passer de la culture du fait
que les besoins, les comportements, les décisions des agents économiques relevant de la
psychologie, de leurs attitudes et de leurs cultures plus généralement. Le courant
institutionnaliste en parle mais sans y accéder encore profondément. La culture tient donc un
rôle majeur au développement d’une communauté. Vus les notions et concept de
développement et croissance ci-dessus, essayons, en conséquence de montrer que vont de pair
les mots culture et développement.
CHAPITRE IV : LA CULTURE et L’ECONOMIE POLITIQUE
Une fois cerné par l’offre ou la demande, un agent économique se comporte en
fonction de ses besoins, et ces derniers suscitent son style de vie ainsi sa culture. De plus
l’universalité de l’économie n’écarte jamais la culture.
Section VIII : L a Place de la culture dans l’économie
Au XVIIème siècle, la définition accordée à l’économie politique par Charles Gide
mentionne le mot « coutume ».Selon lui, on entend par économie politique «l’étude de la
production économique, de l’offre et la demande des biens et services et leurs relations avec
les lois et coutumes le gouvernement, la distribution des richesses et la richesse de nations
incluant le budget »14
VIII.1. L’attitude d’un agent face à l’économie
De la définition accordée à la culture par les culturalistes Américains ci dessus, les façons
de vivre au sein d’une société influence sa vie sociétale. Il n’est plus question de démontrer
l’intimité entre « social » et «économique » en raison de leurs qualités en tant que sciences
sociales. Si mathématiquement parlant, la culture se relie à l’économie par transitivité, il se
14
Revue d’économie politique, paru en 1886. In Charles Gide (1847 -1932) : Economiste Français, Professeur d’économie sociale à Bordeaux, d’économie politique à la Faculté de Droit de Montpellier
28
peut que des relations directes se mettent entre culture et économie par le biais de l’attitude
face à chaque action économique. De l’analyse microéconomique, la notion de rationalité,
qu’on veuille ou non, dépend de la mentalité d’un agent économique. Ce principe de
rationalité est une notion entièrement psychoculturelle.
VIII.2. Culture en tant que bien public
Bref pour l’économie de la culture, les biens et services culturels, en tant que tels peuvent
apporter des retombées économique. D’ailleurs, la culture figure réellement parmi la base de
l’éducation et favorise donc la mise en œuvre de bien être sociétal. Considéré comme père de
la science économique, Adam Smith martèle dans son analyse que la culture est un bien
public.15
VIII.3. La culture : moteur ou frein de développement
Dans certains pays de Grandes puissances, leurs cultures prennent une part majeure
pour arriver au stade de développement. En France, les biens et services culturels tiennent une
part considérable à la croissance. Aussi vraie dans certains pays, leurs cultures constituent une
force résistante à l’essor économique. A l’exemple des deux pays qui se sont émancipés en
même année avec un même départ chaotique, mais leurs positions économiques quelques
années plus tard s’écartent largement. Les raisons de l’écart peuvent être d’ordre social et
d’ordre naturel mais la culture y joue un rôle incontestable par l’intermédiaire de la
civilisation.
Les composantes économiques telles que consommation, épargne se comportent en
fonction de la mentalité de chacun. Par exemple, l’esprit nationaliste des chinois et des
japonais leurs contribuent à atteindre une croissance économique considérable. En effet, le
commerce intérieur de ces pays est animé par leurs propres populations qui, aiment
consommer les produits de leurs propres fabrications.
15
In L’économie de la culture est elle particulière? par Xavier Greffe, Revue d’économie politique page 3
29
VIII.4. Culture et développement local
A la recherche d’un vrai développement, on introduit la notion du développement
local. En effet, ce moyen de développement qui se focalise sur les stratégies de proximité
tente à bien intégrer les réalités de chaque localité ; y compris ses ressources, ses valeurs
sociales et culturelles. Ce recours au développement local peut s’orienter sur la ligne de
l’identité culturelle locale. « Il existe des modes d’organisation de la vie sociale et de la
production, qui sont ancrées territorialement, c'est-à-dire pour lesquels le contexte
socioculturel et historique-la spécificité des territoires importe »16
L’existence de terme économie de la culture montre également sa liaison avec
l’économie. La notion de « Capital culturel 17» qui est un élément essentiel de l’éducation
définit une part considérable dans le développement social et puis économique.
L’approche culturaliste du développement prouve cette action incontournable de la
culture à l’économie politique. L’analyse culturelle contribue les économistes à mieux
déterminer les paramètres clés pour la réussite économique. « L’approche culturaliste est de
plus en plus souvent souhaitée par les économistes eux-mêmes, comme complément
nécessaire à leur propre approche des processus de développement 18»comme le confirme
Franck PETITEVILLE.
Section IX : Culture et productivité
Avec telle quantité des moyens, on en tire telle quantité de production. Le ratio entre ces
deux processus détermine la productivité. Elle s’obtient donc à partir d’une stratégie
organisationnelle de travail, d’une mise en place d’un environnement d’entreprise efficace, de
la performance technique et d’un climat socioéconomique favorable.
16In BENKO, 2007, page 108
17Capital culturel : in dictionnaire des théories et mécanismes économiques, par JANINE Bremond et ALAIN GELEDAN, p.234
18Franck PETITEVILLE in A PROPOS DU DEBAT SUR LE DEVELOPPEMENT: Docteur en science politique, Enseignant et chercheur à l’Institut d’études politiques de Grenoble.
30
IX.1. Organisation de travail
En la matière, le rôle prépondérant de la culture s’impose. Etre organisé favorise le
bon fonctionnement du processus de production. L’esprit d’équipe prend part au-dedans de
l’appareil productif. Une fois bien ordonnée, une activité économique va de soi et aboutit à la
satisfaction de la nation. L’ hiérarchisation qui, un élément essentiel de l’organisation d’un
système exige une culture de disciplines. « L’organisation, résurrection religieuse, telles sont
les deux grandes œuvres que notre époque demande à l’avenir » cite Prosper Enfantin19.
La RD au service de l’innovation appliquée à la production résulte de la Curiosité et
de la créativité. La culture de défi sur laquelle se repose l’esprit entrepreneurial pousse les
opérateurs à investir dans la RD. Face à l’excès de vitesse du progrès technologique, la
volonté de se développer exige une culture de performance voire d’excellence. Voilà ce qu’en
dit Telus : «... Or la culture est non seulement un avantage concurrentiel mais aussi un levier
de performance »20
IX.2. Un climat socioéconomique favorable à la production
Dans un premier temps, le monde de travail requiert une volonté de coopération entre toutes
les instances hiérarchiques. Tout doit montrer une bonne foi les uns envers les autres. Certes,
l’ordre socioéconomique émane de l’Etat mais la stabilité sociale causée par la culture
pacifiste reste le devoir de chacun.
19Prosper Enfantin : 1796 -1864 Economiste, philosophe français
20inGeneration Inc.
31
CHAPITRE V : LES RETOMBEES DE LA CULTURE SUR LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
Que ce soit en tant que bien public ou en tant qu’élément fondamental de la société, la
culture agit de façon plus ou moins tangible sur l’économie. Quelles en sont ses conséquences
sur l’économie ?
Section X : Culture en tant qu’entrave
Du modèle de croissance postkeynésien et du celui néoclassique exprimés
respectivement par les relations
g = �
� – d = n et g =
�
� - (n+d)k
Mathématiquement parlant ce taux de croissance g varie en fonction de s. La variation de
ce taux d’épargne modifie donc sa positon.
X.1. L’influence de la culture sur les composantes de cette équation
Le fait d’épargner ou non dépend de la contrainte d’ordre économique, social que
culturel dans une communauté. Toutefois, c’est l’étude économétrique qui permet de mieux
expliquer la quantité de corrélation entre deux ou plusieurs variables. Il n’est pas encore
légitime de rendre la culture comme variable explicative de la croissance du fait que c’est une
notion complexe et vaste.
En dérivant g, il en reste 1/v qui est généralement positive. IL croit avec s et à part les
paramètres socioéconomiques, le culturel l’influence certainement a cause de la civilisation
ou de l’attitude vis-à-vis de la situation. De la démographie, le nombre de la population active
dans une communauté peut dépendre de la volonté, de l’oisiveté, de la mentalité et de
l’attitude de chacun face au monde du travail. Outre, le taux de croissance démographique
auquel se réfère la positon d’équilibre de la croissance constitue également un facteur culturel.
En effet, en Chine par exemple, on interdit formellement de parler publiquement de la
sexualité qui reflète le propos de la reproduction humaine. Rappelons aussi que « Ny olona no
harena » (L’homme est la richesse) à Madagascar.
32
X.2. Les dépenses improductives
La civilisation fondée sur des valeurs morales ou coutumières requiert parfois de
gaspillage. Soit ce dernier diminue l’épargne, soit il fait appel à un endettement massif. Si on
se réfère aux modèles sus mentionnés, ce phénomène entraine une certaine diminution du taux
de croissance. Parfois, l’économie familiale qui en souffre.
En prenant comme échantillon le cas de famadihana, le jour J on dépense beaucoup
pour être honoré « mahazaka teraka » chez la société. « Plus de 10 millions d’ariary ont été
dépensées pour cet événement car chaque famille a fait don de tout ce qui manquait aux
rituelles » a-t-on dit un membre de la famille habitant à Ambohimandry Arivonimamo21.
Dépensant telle somme considérable, la famille n’en espère que la bénédiction de la part du
défunt (Razana). Malgré tout, les membres de la famille se contentent aussi du temps de
retrouvailles avec les familles, les amis proches et consorts. Certes, une part de la somme
dépensée revient à la famille sous la voie coutumière « Fao-drazana, aterokalao » mais celle ci
est largement inférieure aux dépenses effectuées.
X.3. L’impact de la croissance démographique
Pour la culture Malagasy, on donne valeur à l’humanité. On considère les enfants
comme « bénédiction, richesse »(fahasoavana, harena) par le biais de l’intervention de
l’expression « On se marie pour procréer »(Hanambadian-kiterahana ). Malheureusement, la
croissance de la production à Madagascar n’arrive pas à satisfaire les besoins de la population
du fait que celle-ci accroit plus que la première. D’après le rapport du PNUD, en moyenne, le
taux de croissance de 2010 à 2015 est à raison de 2.3% contre un taux de croissance
démographique de 2.8%22. Cette situation nous renvoie au deuxième cas de l’interprétation
du modèle postkeynésien.
21www.madaplusinfo
22www.mg.undp.org
33
Section XI : Culture en tant que levier
Souvent, la culture axée sur l’intelligence contribue à promouvoir un développement
plus intense. De deux modelés sus mentionnés, l’on considère que la démographie et le
progrès technique jouent un rôle commun : principal appui à la croissance économique. Ces
deux variables, dans la pratique, peuvent expliquer comment manipuler l’un ou les deux
agrégats en vue de l’obtention d’un certain taux de croissance idéal.
XI.1. Chez les anglo-saxons
Dans la culture anglo-saxonne, on suppose comme principe économique l’organisation
en matière de production et plus généralement dans la vie quotidienne. Cette culture de bonne
organisation, pousse les anglo-saxons, plus généralement les occidentaux à avancer plus loin.
L’instauration de l’OST témoigne la stratégie de promouvoir la force de la bonne
organisation. La question de bien être se pose presque partout dans le territoire de l’occident
et importe donc à tous les citoyens. La justice, sous le principe « QUE justice soit faite »
constitue une dynamo de la transparence et de la mise en place de la stabilité sociale.
Sévèrement exigée dans le quotidien, la justice quelle qu’en soit la forme contribue au
développement social et donc au développement économique.
On va se référer au cas des Etats Unis d’Amérique, cette bonne organisation se
présente presque sur tous les domaines : sociopolitique, culturel, et surtout économique.
XI.1.1. Domaine socio politique
La plus vieille constitution du monde, celle des Etats unis d’Amérique, mentionne le
principe de la liberté. L’abolition de l’esclavage en 1865 influence beaucoup la société
américaine. Elle amène la nation à la société de fraternité. Malgré le melting pot, les
américains tentent toujours de chanter avec un clé de même ton : fier d’être américain.
L’expansion de l’américanisation du monde semble aussi vite que le rythme de la
mondialisation. Il se développe sur le niveau international, au travers les diverses
organisations telles que l’OEA, l’USAID, etc.
34
XI.1.2. Domaine culturel
Le style de vie américain parait comme modèle presque planétaire, il se repentit
partout à l’aide de l’évolution de TIC. La plus importante de la culture américaine est la
langue, l’anglais devient une langue officielle. Cette appréciation de ladite langue séduit le
monde entier à vivre le modèle américain. Cette position de l’anglais permet aux américains
de dominer généralement le marché international.
XI.1.3. Domaine économique
L’organisation sur l’entrepreneuriat favorise la prospérité américaine. L’OST explicité
par le Taylorisme et le fordisme contribue réellement au développement du système
économique
Américain : le capitalisme qui, une extension de l’éthique protestante, se fonde sur le
libéralisme et la volonté d’entreprendre. En matière d’organisation, l’économie anglo-saxonne
se construit sur un terrain blindé et bétonné. En effet, développer l’économie nationale exige
la volonté de la part de chacun, de la part de tous les secteurs. L’organisation militaire tient
une part importante pour le bon fonctionnement de l’économie tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur : la mise en place de l’OTAN. L’organisation économique sous l’accord de libre
échange permet aux Etats unis de concourir sur le territoire nord américain.
De la culture d’excellence, essayer de surmonter les difficultés qu’engendrent la
concurrence en matière de Technologie via l’aspiration à innover, leur mène à un excellent
résultat. On ne s’arrête pas sur le point d’un certain moyen. Cette attitude montre un esprit de
défi qui, par la volonté d’être le meilleur, qui leur pousse toujours à un pas plus agréable.
XI.2. Chez la Chine
L’exemple de la chine justifie la potentialité dont le moteur est l’incitation à la
consommation des biens de fabrication locale. Le commerce intérieur connait une prospérité
permanente. Cet esprit se présente comme un pas à principe protectionniste. En effet, la Chine
essaie de conquérir le marché mondial alors qu’elle consomme moins des produits étrangers.
Elle tente toujours de s’industrialiser à la fois par ses propres cerveaux et l’utilisation de des
35
technologies avancées propagées par le reste du monde. Cette tendance dualiste sur
l’innovation rehausse le ton de l’économie. Son économie se développe à l’intérieur qu’à
l’extérieur grâce l’étude minutieuse du marché. Due à ce comportement, sa balance
commerciale reste largement excédentaire. Macro économiquement parlant, la compétitivité
de ce pays s’améliore de temps à temps.
Outre, les Chinois aiment travailler, cette attitude contribue directement à la réduction
de chômage. Partant de l’équation d’équilibre précitée, la forte augmentation du nombre de la
population active constitue également un pilier de la croissance économique.
XI.3. A propos de cas de Madagascar
Le valin-tanana contribue certainement au développement local, il réduit l’inégalité sociale.
tous les paysans du village produisent et donc s’enrichissent de façon équitable. Les dépenses
en matière de rémunération des travailleurs deviennent presque négligeables. A posteriori,
cette situation leur permet d’épargner. L’on déduit de deux modèles sus mentionnés que ce
cas abouti à une croissance économique.
36
Cette partie consiste à montrer les conséquences de la culture d’un pays sur sono
économie. Ainsi elle évoque les points où se trouvent tels pays vis-à-vis de leurs cultures.
Certaine culture freine l’économie, le cas de Madagascar et certaines cultures poussent
l’économie, les cas des occidentaux et la Chine.
CHAPITRE VI : DES ECONOMIES POUSSEES PAR LA CULTURE
Ce chapitre s’oriente vers la démonstration de force de la culture. En partant de la
réalité, on constate les grands pas en avance chez les pays anglo-saxons et la chine.
Section XII : Chez les Anglo-saxons
Aujourd’hui, les pays de l’ouest mènent l’économie mondiale. C’est les Etats unis qui
se positionne à la première puissance. Il produit le cinquième de la richesse mondiale : on
enregistre en 2014 un PIB nominal de 17416 milliards de dollars. Plus particulièrement
presque les pays Anglo-Saxons connaissent une prospérité admirable : poussée par la
révolution industrielle l’Angleterre devenu a son tour, au XIXème la première puissance
mondiale et aujourd’hui elle, plus exactement la Grande Bretagne compose l’un des figurants
des G8. D’ailleurs, en Afrique se trouve la puissance sud africaine au niveau de ce continent.
L’Afrique du sud se classe parmi le plus industrialisé du continent Africain.
Section XIII : La chine
En pole position économique, la Chine figure parmi les pays de G8. Elle devient,
officiellement ma première puissance économique mondiale avec un taux de croissance à
hauteur de 10% dans 30 ans. Elle se montre l’un des adversaires économiques géant des
occidentaux. La première puissance commerciale du monde est tenue par la Chine avec un 7 à
11% de l’exportation mondiale.
37
Figure 9 : Exportations ordinaires et processing
Le secteur des services est resté en retrait, encombré par des monopoles publics et des
réglementations contraignantes. La part du secteur tertiaire dans le PIB s'élève à un peu moins
de 50% du PIB et emploie près de la moitié de la population active.
.
Tableau 1 : Répartition de l'activité économique par secteur
Agriculture Industrie Services
Emploi par secteur (en % de l'emploi total) 2,5 46,9 47,0
Valeur ajoutée (en % du PIB) 9,2 42,7 48,1
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) 4,1 7,3 7,8
Source : Banque Mondiale, 2016
38
CHAPITRE VII : LE CAS DE MADAGASCAR
Classé encore parmi les plus pauvres du monde, On déchiffre un taux de pauvreté a
hauteur de 92% à Madagascar. Le nombre de population active reste encore faible avec un
taux de chômage de
La forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur s’intensifie : faire appel aux investisseurs,
s’accrocher aux bailleurs de fonds traditionnels.
Tableau 2 : Indicateurs monétaires
2010 2011 2012 2013 2014
Ariary Malgache (MGA) - Taux de change
annuel moyen pour 1 EUR 2.770,65 2.818,96 2.820,09 2.931,00 3.208,08
Source : Banque Mondiale - 2014.
Les bonnes mœurs et coutumes Malagasy se disparaissent progressivement cause de la
culture nuit la sagesse Malagasy qui, par leurs sentiments, introduit un esprit d’aspiration à la
richesse matérielle. A partir de l’indépendance, le fait de vouloir s’enrichir commence à
intensifier la violence morale et la violence physique au sein de la vie sociétale Malagasy. La
corruption s’alourdit et devient presque une institution.
L’effet de la mondialisation déstabilisé le pays tout entier : ni à culture étrangère, ni à
culture traditionnelle. On n’arrive pas à suivre le rythme de ce phénomène en ne maitrisant
pas bien les pratiques Malagasy.
39
Tableau 3 : Indicateurs de croissance
2012 2013 2014 2015 2016 (e)
PIB (milliards USD) 9,92 10,60 10,67 9,51e 9,17
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) 3,0 2,3 3,3 3,4e 4,6
PIB par habitant (USD) 445 462 453 393 368
Endettement de l'Etat (en % du PIB) 33,7 34,0 34,7 35,4e 43,6
Taux d'inflation (%) 5,7 5,8 6,1 7,6e 7,4
Balance des transactions courantes (milliards USD) -0,67 -0,59 -0,03 -0,13 -0,20
Balance des transactions courantes (en % du PIB) -6,7 -5,6 -0,2 -1,3e -2,2
Source : FMI - World Economic Outlook Database - 2014.
La fluctuation de la croissance économique de Madagascar est due à l’alternance des
crises et certaines légères croissances. Actuellement, on vise à atteindre un taux de croissance
plus élevé par le biais des politiques économiques menées. Du socialisme au libéralisme, on
reste encore sur la queue et autour d’une situation dénigrante.
Section XIV : Les lacunes à dépasser
Faire sortir Madagascar de la situation chaotique d’aujourd’hui revient à bien
connaitre qui les Malagasy sont. L’incidence de la réponse à cette question essaie de
déterminer les facteurs bloquants qui consistent à éradiquer toutes les parasites de l’économie.
XIV.1. Quitter les cultures antiéconomiques
Constatant l’anti économisme du Famadihana, il convient d’atténuer ses impacts par
l’intermédiaire de prise des décisions pro économiques. Dépenser trop plus que ce qu’on
dispose entraine l’endettement et le fait de gaspiller entraine une certaine diminution de
l’épargne.
La corruption telle que trafique d’influence causée par le fihavanana donne une image
déshonorante de cette incarnation de la valeur malagasy. Essayer donc de surmonter la
mentalité trop sentimentale pour parvenir à un moyen d’enrichissement conforme à la culture
Malagasy.
40
XIV.2. Revaloriser les bonnes mœurs et coutumes qui répondent aux
exigences de l’économie
Aujourd’hui, on ne trouve que quelques familles de la campagne pratiquent le Valin-
tanana. Il n’est plus temps de recourir à telles ou telles politiques économiques pou se
développer. L’essentiel pour l’essor c’est de partir de ses propres cultures en leur servant
comme pilier de l’économie nationale.
41
CONCLUSION
Grace à ce travail de mémoire, on a pu bien savoir les répercussions de la culture sur
l’économie des pays économiquement potentiels tels que les Etats Unis la Chine et Le
Royaume Unis. D’un constat, ce travail de mémoire, lui aussi éveille l’esprit à s’orienter vers
un véritable diagnostic face au sous développement de Madagascar.
Entant que science sociale, l’économie s’attache étroitement à la culture dont la notion
de bien être appartient .la culture agit donc sur le développement d’un pays tant social
qu’économique.
La civilisation gréco-romaine presque 2000ans passé constitue la source de prospérité
des occidentaux. L’on sait aussi l’écho plus ou moins lointain de la civilisation chinoise sur
son économie actuelle.
Partant de ces deux constats un modèle de développement contribuant à l’essor
économique ne peut s’écarter de l’approche culturaliste.
Le terme développement local reconnait que le concept de développement part de la
proximité possible .cette notion de proximité touche les localités sur lesquelles la culture
intervient de façon incontournable. En se référant des deux modèles de croissance dont les
variables viennent d’être démontrées qu’elles admettent pour paramètre communs les
composantes culturelles, on cherche à construire un modèle de croissance qui attenue les
effets des actes croissancistes.
Le défi convenable est donc de transformer le blocage en levier tout en maintenant les valeurs
culturelles considérées comme force motrices de la véritable croissance
A la suite de ce travail de mémoire on souhaite aborder l’économie conformément à
l’approche culturaliste et que des économistes culturalistes soient présents.
Particulièrement pour Madagascar le maintient de benne mœurs et coutumes contribue
à l’installation d’une société paisible et donc à une réussite socio économique. Du fait que la
conquête de la mondialisation non maitrisée provoque un désordre socioculturel, politique et
économique, nous essayons de filtrer les remèdes et les poisons que diffuse ce phénomène il
42
est bon de rappeler que la force des pays de grande puissance envers le reste du monde est
précédée de la conquête ou de l ’ absorption culturelle.
VI
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Alain, G. et al, 1984 « Dictionnaire des théories et mécanismes économiques », Hatier,
475p
Chevance, B. (Paris 2OO7) « L’économie institutionnelle », La Découverte, 128p
Malcom, G. et al. (1998) « Economie du Développement », De Boeck Université,
786p.
Max Weber, (1964) « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme », Librairie Plon,
341p
Revue : Kahn, R.2010 « Revue d’économie régionale et urbaine », Armand Colin, 214p
Greffe, G. 2010 , « Revue d’ économie politique », Dalloz, 240p
Dictionnaire
Regis Rajemisa Raolison, 1985 : « Rakibolana Malagasy », Ambozontany, 1061p
Publications
Randriamampionona, O. (2014) « Tantsaha mifampizara ».
Lettre du CEPII, (Mars 2015), « Mutations du commerce extérieur chinois », n°352.
Rapport Brundtland, 1987
Generation Inc. (2011), « la culture d’entreprise, un levier de performance »
The listener, 1971
Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les
politiques culturelles, 1982
Webographie
pecas.free.fr
www.madaplusinfo
www.mg.undp.org
www.larousse.com
www.oriental.ma
Wikipédia
pecas.free.fr
VII
LEXIQUES
Actes croissancistes : Des actes qui visent la croissance économique sans tenir compte de ses
effets négatifs.
Amarican way of life : Style et façon de vivre américains.
Fao-drazana : L’argent que donnent les invités pendant le vary bemenaka
Fihavanana : les relations toutes particulières qui s’établissent entre les habitants d’un
village, les faisant s’assister mutuellement, tels de vrais parents, havana, dans les
circonstances heureuses, mais surtout malheureuses de la vie.
Fordisme : Organisation de travail conformément à la méthode de Henry Ford.
Exportation de processing : Opération d’exportations internationales d’assemblage
Exportation ordinaire : Exportations basées essentiellement sur les inputs locaux et
importations principalement destinées à la demande intérieure.
Mahazaka teraka : Qui peut satisfaire aux besoins d’un ami proche ou d’un membre de
famille en cas de difficultés.
Melting pot : Pour designer la multiplicité des cultures, d’opinions… au sein de la population
américaine.
Populationnisme : Doctrine mercantiliste pour l’augmentation du nombre de population en
vue d’intensifier le capital humain.
Taylorisme : Organisation scientifique de travail sous l’initiative de Taylor
Tradition orale : L’acte de transmettre, oralement, de façon continue un contenu culturel à
travers l’histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial.
Vary bemenaka : De plat de riz accompagné de viandes de porc ou de zébus.
VIII
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... i
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES .............................................................................................. II
LISTE DES TABLEAUX .............................................................................................................................. III
LISTE DES GRAPHIQUES ET FIGURES ...................................................................................................... IV
SOMMAIRE .............................................................................................................................................. V
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
PARTIE I : NOTIONS ET CONCEPTS........................................................................................................... 1
CHAPITRE I : LA CULTURE .................................................................................................................... 3
SECTION I : Définitions et concept .................................................................................................. 3
I.1. Définition ............................................................................................................................... 3
I.2. Absorption culturelle ............................................................................................................. 4
Section II: Typologie de la culture ................................................................................................... 5
II.1. La culture occidentale .......................................................................................................... 6
II.1.1. Le fondement de la culture occidentale ........................................................................ 6
II.1.1.1. Une culture d’excellence ........................................................................................ 6
II.1.1.2. Une culture de disciplines ...................................................................................... 6
II.1.1.3. Une culture de résultat........................................................................................... 7
II.1.2. La culture anglosaxone et l’ethique protestante .......................................................... 8
II.1.2.1. La culture anglo-saxonne ....................................................................................... 8
II.1.2.2. L’Ethique protestante ............................................................................................. 9
II.2. La culture orientale .............................................................................................................. 9
II.2.1. La culture chinoise ....................................................................................................... 10
II.2.1.1. Notion sur la civilisation chinoise ......................................................................... 10
II.2.1.2. La culture de travail .............................................................................................. 10
II.2.1.3. La culture chinoise de responsabilité personnelle ............................................... 11
II.2.1.4. L’art de gérer un conflit ou un problème ............................................................. 11
II.2.1.5. Une culture de consensus .................................................................................... 11
IX
II.2.2. La culture malagasy ..................................................................................................... 11
II.2.2.1. Le famadihana ...................................................................................................... 12
II.2.2.2. Le Valintanana ...................................................................................................... 14
CHAPITRE II : CROISSANCE ET CROISSANCE INCLUSIVE .................................................................... 16
Section III : Croissance économique et son indicateur.................................................................. 16
Section IV : Modèles de croissance ............................................................................................... 17
IV.1. Le modèle Postkeynésien de Croissance : celui de Harrod et Domar ............................... 17
IV.1.1. Hypothèses du modèle : ............................................................................................ 17
IV.1.2. Interprétation du modèle .......................................................................................... 18
IV.2. Le modèle néoclassique de Croissance : celui de Robert Solow ....................................... 19
IV.2.1. Hypothèses du modèle .............................................................................................. 19
IV.2.2. Interprétations du modèle ......................................................................................... 20
Section V : Croissance Inclusive ..................................................................................................... 20
CHAPITRE III DEVELOPPPEMENT ....................................................................................................... 22
Section VI : Le fondement du développement .............................................................................. 22
VI.1. Développement et sous développement .......................................................................... 23
VI.1.1. Pays développés ......................................................................................................... 23
VI.1.2. Pays sous développées ou en voie de développement ............................................. 23
VI.1.3. Les pays émergents .................................................................................................... 24
Section VII. Développement durable............................................................................................. 24
VII.1. L’équité sociale ................................................................................................................. 24
VII.2. Mise en place d’une qualité environnementale saine ..................................................... 25
VII.3. Efficacité économique ...................................................................................................... 25
PARTIE II : LE MODELE CULTURO- DEVELOPPEMENT .............................................................................. 3
CHAPITRE IV : LA CULTURE et L’ECONOMIE POLITIQUE ................................................................... 27
Section VIII : L a Place de la culture dans l’économie ................................................................... 27
VIII.1. L’attitude d’un agent face à l’économie ......................................................................... 27
VIII.2. Culture en tant que bien public ...................................................................................... 28
X
VIII.3. La culture : moteur ou frein de développement ............................................................. 28
VIII.4. Culture et développement local ...................................................................................... 29
Section IX : Culture et productivité ............................................................................................... 29
IX.1. Organisation de travail ...................................................................................................... 30
IX.2. Un climat socioéconomique favorable à la production .................................................... 30
CHAPITRE V : LES RETOMBEES DE LA CULTURE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE ...................... 31
Section X : culture en tant qu’entrave .......................................................................................... 31
X.1. L’influence de la culture sur les composantes de cette équation ...................................... 31
X.2. Les dépenses improductives .............................................................................................. 32
X.3. L’impact de la croissance démographique ......................................................................... 32
Section XI : Culture en tant que levier .......................................................................................... 33
XI.1. Chez les anglo-saxons ........................................................................................................ 33
XI.1.1. Domaine socio politique ............................................................................................. 33
XI.1.2. Domaine culturel ........................................................................................................ 34
XI.1.3. Domaine économique ................................................................................................ 34
XI.2. Chez la Chine ......................................................................................................................... 34
XI.3. A propos de cas de Madagascar ............................................................................................ 35
PARTIE III : LES REALITES OBSERVEES .................................................................................................... 26
CHAPITRE VI : DES ECONOMIES POUSSEES PAR LA CULTURE ........................................................... 36
Section XII : Chez les Anglo-saxons ................................................................................................ 36
Section XIII : La chine ..................................................................................................................... 36
CHAPITRE VII : LE CAS DE MADAGASCAR .......................................................................................... 38
Section XIV : Les lacunes à dépasser ............................................................................................. 39
XIV.1. Quitter les cultures antiéconomiques ............................................................................. 39
XIV.2. Revaloriser les bonnes mœurs et coutumes qui répondent aux exigences de l’économie
................................................................................................................................................... 40
CONLUSION ........................................................................................................................................... 41
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................... VI
XI
LEXIQUES ............................................................................................................................................... VII
TABLE DES MATIERES ........................................................................................................................... VIII
Nom ANDRIAMIHAMINA
Prénom : Hariliva
Titre : Répercussion de la culture sur l’économie d’un pays
Nombre de pages : 56
Nombre de tableaux : 3
Nombre de figures : 9
Résumé :
Arrivant à leurs places, les Etas Unis et la Chine partent de leurs cultures. Quoique
leurs cultures se différencient voire s’opposent l’une à l’autre ils se trouvent maintenant
respectivement à la tête et presque à la tête du monde. La Chine maintient les pratiques
traditionnelles tout en sachant les combiner avec les cultures étrangères. Quant à Madagascar
certaines pratique exigeant des dépenses improductives nuisent à l’économie familiale voire à
l’économie nationale.
Quoique qu’il en soit ; des bonnes mœurs et coutumes malagasy qui se reposent sur les
bonnes valeurs peuvent devenir de leviers au développement au cas où elles seront
maintenues. Les cultures étrangères commencent à être plus consommées alors que la
mentalité malagasy n’y est pas conforme. Cette contradiction provoque un désordre
socioculturel qui risque de freiner le développement.
En somme, les concepts développement et croissance qui déterminent la position
économique d’un pays ne peuvent pas contourner de sa culture.
Mots clés : actes croissancistes, american way of life, exportation de processing, exportation
ordinaire, fao-drazana, fordisme, mahazaka teraka, melting pot, populationnisme, taylorisme,
vary bemenaka.
Encadreur : Professeur FANJAVA Refeno
Adresse de l’auteur : Lot IIN 112B Analamahitsy
Email : [email protected]