Les Milieux Naturels Du Globe, Jean DEMANGEOT
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Les milieux « naturels » du globe, Jean DEMANGEOT
PREMIERE PARTIE : Eléments constitutifs des milieux naturels
I. Les reliefs continentaux et sous-marinsII. La composante climatiqueIII. Les êtres vivantsIV. La mosaïque bioclimatique du globeV. Les eaux continentalesVI. Erosion et milieux « naturels »VII. Les types de reliefVIII. Les héritages du passéIX. Risques naturels et pollutions
DEUXIEME PARTIE : Les milieux « naturels » difficiles
I. L’aridité et ses variantesII. Déserts et semi-désertsIII. Les rigueurs polairesIV. Les toundras circumpolairesV. La grande forêt boréaleVI. La montagne alpineVII. L’océan mondial
TROISIEME PARTIE : Les milieux « naturels » maniables
I. Les forêts tropicalesII. Les savanesIII. Les montagnes intertropicalesIV. Contrastes méditerranéensV. Les nuances du tempéré forestierVI. Prairies et pampasVII. Iles et rivages, milieux de contactVIII. L’homme de la planète
PREMIERE PARTIE : Eléments constitutifs des milieux naturels
I. Les reliefs continentaux et sous-marinsI.1. Mise en place des océans et des continents
-les connections topographiques : les cont étaient autrefois reliés entre eux
Preuves structurales (montagnes en Af et en Argentine)
Preuves paléontologiques (mêmes familles d’animaux sur plus. Cont.)
-l’hypothèse des ponts continentaux : la partie qui reliait les cont. A sombré ds les océ
Ø traces de ces ponts ds les océ
-l’hypothèse de la dérive des continents : nat fond océ ≠ nat cont.Formes des cont actuels s’emboitent
-l’explication par l’expansion des fonds océaniques : cont primordial= la PangéeTectonique des plaques (cont et océ) sur
le manteau et mouvement de ces plaques grâce aux rifts
I.2. Les fonds océaniques-le relief sous-marin : dorsales médianes
Rifts (élargissement des océ)Volcans sous-marins pouvant constituer des îlesFosses abyssales (convection des plaques)
-cycle de l’eau et sédimentation : c’est le circuit que décrivent ds l’esp les molécules d’eau extraites des océ par évapo.
Entraine l’érosion de la croute cont. qui donnera par la suite des roches sédimentaires
Géosynclinales : fosses marines « bourrées » de sédiments
I.3. Le relief des continents-la formation des chaînes géosynclinales : fosse géosynclinale : fosse formée qd une plaque océ plonge ss une plaque cont → nappes de charriage
Formation d’une cordillère volcanique et sismique=chaîne géosynclinale biliminaire
-le relief des plates-formes :origine : anciennes plaques cont qui se sont écrasés contre des géosynclinaux bordeliers (dc forma° chaînes géosynclinales) et rabotés par l’érosion
II. Composante climatiqueII.1. L’atmosphère
-définition : c’est la mince pellicule d’air, pollué de poussières diverses, qui entoure la planète et qui permet la respiration biolo et le cycle de l’eau
-l’air : 78% azote ; 21% oxygène ; 1% gaz rares Qd alt. augmente, pre° diminue
-le rayonnement solaire : rayons cosmiques ; rayons X ; rayons UV ; rayons lumineux ; rayons IR ; ondes radioélectriques
Constante solaire=1,94 cal/cm²/mn
-l’atmosphère : troposphère (couche inf.) souillée sur les 2-3 prem km par la crasse atmosphérique
Stratosphère (17→50km de ht) + grd quant d’UV dc + chaudIonosphère (≥50km de ht)
II.2. La température-radiations, température et effet de serre : 20% des rayons du Soleil sont absorbés par des gaz ds l’atmosphère, l’eau des nuages et des poussières
La Terre produit des IR la nuit qui sont réfléchis par ces mêmes nuages. C’est l’effet de serre qui permet de maintenir la t° moy du globe à +18°C
-les températures du globe : zones thermiques (deux calottes froide, une z intertropicale et deux z tempérées)
Photopériodisme=répartition saisonnière de l’éclairement (inégal suiv les régions)
II.3. L’eau dans l’atmosphère-l’humidité de l’air : c’est la quant de vapeur d’eau en g contenue ds 1m³ d’air = humidité absolue
Point de saturation : t° au-dessous de laquelle une gouttelette d’eau invisible à l’œil nu se condense et dev visible
-les mécanismes de la pluie : causes de refroidissement de l’air : advection d’air froid (arrivée d’un vent froid), convection thermique (air humide réchauffé par le sol se refroidit en alt.→ orages d’été), élévation forcée (vent humide forcé de s’élever en altitude par le relief), convergence dynamique (vent obligé de prendre une courbure cyclonique→cyclones tropicaux, typhons)
II.4. La circulation atmosphérique-le vent : c’est un flux d’air
Cause : ≠ de pre° atmosphérique (souffle de la ht vers la basse pre°)Aires de ht pression=aire anticyclonale (anticyclone)Aires de basse pre°=aire cyclonale Lignes d’égale pre°=isobaresLe vent qui souffle d’une ht pre° vers une basse pre° est déviée vers sa
droite ds l’hémisphère nord et vers sa gauche ds l’hémisphère sud (force de Coriolis)
-masses d’air et centres d’action : la troposphère se divise en masses d’air ac des carac qui leur sont propres
L’air tropical : dirigé d’ouest en est par le jet-stream (courant-jet qui rabat l’air vers le bas)
Contact air tropical-air polaire : chaque calotte polaire expulse des plaques peu épaisses d’air froid et dense= anticyclones mobiles polaires (AMP) ces calottes glissent vers les régions tropicales et s’agglutinent à d’autres anticyclones cont pour former des agglutinations anticycloniques (AA)
Contact air tropical nord-air tropical sud : les alizées convergent vers l’Equateur→création d’une z intertropicale de convergence (ZIC)
III. Les êtres vivantsIII.1. Description des biocénoses
-les « paysages végétaux » : plantes à la morpho adaptée au spectre biolo (=cond climatiques moy et saisonnières)
Phanérophytes= arbres, arbustes ac les organes végétatifs visibles tt l’année
Chaméphytes= bas buissons ac les organes végétatifs visibles tt l’année
Hémicryptophytes= organes mal visibles e période de reposCryptophytes= vivaces dont on ne voit pas les organes
végétatifsThérophytes= plantes qui franchissent la mauvaise saison
sous forme de grainesEpiphytes= vivent sur le tronc et les branches des
PhanérophytesLes formations= regroupements en collectivités d’aspect
uniforme (ex. : la forêt est une formation d’arbres)Le recouvrement= permet de savoir si les individus d’une
même formation son continus ou séparés (ex. : la steppe a un recouvrement de 35%)La stratification= succession verticale des tailles les +
fréquentes (ex. : la forêt peut avoir trois strates : buissons + pt arbres + grd arbres)Biomasse végétale= quantifie la masse végétale en poids de
cendre/ha (kg/ha)Biomasse animale
-la composition floristique : chronologie floristique (ou sc de la réparti° des espèces végétales)= étudie l’origine des plantes (lieu + date)
« Relictuelles »= espèces venant d’un autre âge (svt le Quaternaire)
Association : cert plantes en attirent d’autres mais ne supportent pas la présence de certaines autres
-originalité du comportement animal : domaines de réparti° et nécessité d’adapta°Espèces relictuelles
III.2. Fonctionnement des écosystèmes-les facteurs écologiques : facteurs énergétiques : la lum du Soleil (surtt pour les végétaux), photopériodisme (réparti° de l’éclairemt au cours de l’année)
Facteurs hydriques : eau – nécessaire que la chaleur, évapotranspiration, si manque d’eau : améliora° du ravitaillemt hydrique, constitu° de réserves ou diminu° de l’évapotranspira°
Facteurs chimiques : C O H Na= substances chim qui servent à la constr des tissus fond des végétaux trouvés ds la fct chlorophyllienne, la respira°, l’eau et le sol
-les rapports biotiques (=rapp entre les org vivants) : relations de nutri° (ou chaines trophiques) plante= producteur, animaux=conso
Perte d’énergie au passage de maillon à maillon de cette chaîne
Le cycle trophique peut ê court-circuité par le parasitisme
Interdépendance égalemt pour la reproduc° (ex. : les insectes permettent de répandre + loin cert pollens)
Equilibre et déséquilibre : équilibre des biocénoses= dynamique →résulte des compéti° internes de la biocénose (ex. : tp de mâles pour une femelle= combats pour éliminer les + faibles)
Les interventions anthropiques : destruc° d’espèces, trans d’espèces involontaire ou volontaire, bouleversemt des forma° végétales (déforesta°, reboisemt)
III.3. Le rôle des sols-déf : c’est un matériau meuble, de qq cm à qq m d’épaisseur, qui s’interpose entre la roche saine et l’atmosphère
-rôles : soutient et nourrit la vég nat ou cultRetient l’eau de pluieProtège le relief de l’érosion mécanique
-sols et biosphère : sol dut à l’altéra° superficielle du substratum rocheux sous l’ac° de l’eau et des végéta° qu’il supporte
Fraction minérale= partie du sol faite de cailloux de tt tailles et de substances minérales en solu° ds l’eau
Frac° organique= pt organes terricoles, micro-organismesLitière= épaisseur variable de feuilles mortes et de restes d’animauxSol assure la nutri° complémentaire de celle que fournit
l’atmosphèreComplexe absorbant= regroupant l’argile colloïdale minérale te
l’humus colloïdale organique et permettant aux plantes d’absorber leur nourritureFertilité des sols= capacité qu’ils ont de bien nourrir la planteBioturbation= aéra° du sol par de pt organismes
-les horizons du sol : la circula° d’eau peut ê par percola° normale (de ht en bas), remontée par évapora° (de bas en ht) ou latéralemt par l’effet de la pente
Excès de circula° ou stagna° de l’eau= t mauvais pour les plantesComposi° du sol de ht en bas : eluvium (appauvrie pas le lessivage),
illuvium (enrichi par les subst. qui viennent de l’eluvium), la roche mèreComposi° du sol bouleversée par l’anthropisation
III.4. Biocénose des eaux douces-les chaînes trophiques : combinaison cours d’eau-rives- nappes-vég-faune = un hydro-système
-au fil de l’eau : d’amont en aval la vit diminue, la t° augmente et les esp se diversifient 3 secteurs le lg d’un cours d’eau : l’amont les eaux vives (fraîche, oxygénée mais peu nutritive), l’aval les eaux lentes (tièdes, troubles dc = nutritives, à fond boueux), secteur médian (caract. intermédiaire)
III.5. Equilibre des écosystèmes-équilibre des écosystèmes (ou climax) : résulte d’une série de réajustemts → équilibre dynamique
-paraclimax : c’est la naissance d’un autre écosystème dut à un déséquilibre, vrai, non compensé par la nat
-plésioclimax : nature qui revient dans un état voisin de son état d’origine après un bouleversement
IV. La mosaïque bioclimatique du globe
IV.1. La répartition des climats-la zone climatique cosmique : la z froide=z des minimums d’apports radiatifs ; elle englobe les z polaires et « circumpolaires »
La z tempérée=z située aux latitudes moy ; se subdivise en une z tempérée str. s. et une z subtropicale
La z chaude=la mieux alim en énergie solaire ; comprend une z des ht pre° tropicales, une z tropicale str. s., une z continuellemt recouverte d’air tropical
-perturbations par les flux atmosphériques et marins : rota° anticyclonique des eaux dut aux vents d’Est ds les basses latitudes et aux vents d’Ouest ds les moy latitudes
Façades occ des cont= longés par des courants marins d’origine tropicale
Façades ori des cont= rétrécissemt des z tempérées
-perturbations dues aux continents : les perturbations orographiques= si des littoraux ou des chaînes de montagnes se retrouvent placées sur le trajet de vents humides → augmenta° des précipita°. De plus, il y a une z de sécheresse derrière les écrans montagneux.
Les effets de continentalité= la proximité des mers et océans diminue l’amplitude thermique te annuelle du cont voisin et augmente la présence de brouillard et de pluies
IV.2. Les bioclimats forestiers-condition des milieux forestiers : au – 4 mois à + de +10°C de moy
Au – 3 à 4 mois écologiquemt humidesPas trop de vent
-les bioclimats forestiers chauds : = en moy +18°C et précipita°≥800mmLe bioclimat équatorial et subéquatorial=monotonie
ther, hygro, pluvio → la forêt croît continumt, feuilles tt l’annéeLe bioclimat tropical classique= moussons (hivers sec
et ensoleillés et étés pluvieux) → espèces sempervirentes et caducifoliéesLe bioclimat tropical sec= saison des pluies courte →
forêt caducifoliéeLe bioclimat subtropical humide= régularité des
précipita°, t° modérées et gel → forêt luxuriante, quasiment tropicale
-les bioclimats forestiers tempérés : =moyenne thermique annuelle peu carac, hivers frais voir froids et étés tièdes voir chauds
Le bioclimat tempéré océanique= le plus classique de la gamme humide → forêt caducifoliée naturellemt
Le bioclimat tempéré océanique superhumide= secteurs côtiers tièdes, venteux et les + arrosés → forêt caducifoliée et luxuriante
Le bioclimat tempéré méditerranéen= cyclones tempérés d’Ouest de l’automne au printemps et sécheresses l’hiver → végéta° sempervirente qui se repose l’été
Le bioclimat tempéré continental= été chaud et hiver très froid avec des bourrasques de neige → forêt moitié feuillue, moitié conifère
Le bioclimat tempéré hypercontinental= étés tièdes et hivers entre -40°C et -50°C → forêts de conifères uniquement
IV.3. Les bioclimats non forestiers-bioclimats arides et semi-arides : = déserts tropicaux d’une extrême irrégularité annuelle
Le bioclimat désertique chaud= sans pluie, très chaud, très lumineux, hyperaride → végéta°= qq touffes espacées
Bioclimat tropical semi-aride= amplitude ther un peu moindre et qq pluies de mousson l’été → brousse et fourrés épineux
Le bioclimat méditerranéen semi-aride= été secs, hivers ac gel, qq précipita° d’Ouest → végéta° steppique
-bioclimats froids : =froid tt l’année et faibles précipitationsLe bioclimat froid polaire= hivers polaires à -30°C et étés polaires à
0°C → qq lichens sur le rocLe bioclimat froid circumpolaire= - froid, + humide, étés entre 0°C
et +10°C → toundra
-bioclimats secs à hiver froids : =climats de z tempérées ac des précipita° faibles et une amplitude thermique forte
Le bioclimat tempéré aride à hivers froids= étés brulants et orageux et hivers glacés → désert
Le bioclimat tempéré continental sec= aridité, varia° thermiques → prairies, steppes
IV.4. La notion d’écotone-déf : marge de transi° entre deux climat et où ceux-ci se confondent (ø de changemt brutal de climat)
V. Les eaux continentales5.1. Facteurs de la circulation des eaux
-les facteurs météoriques : Pr=Ev+Dr →cycle fermé
T°= facteur essentiel de l’écoulementEau douce sur Terre≈36 millions de km³
→cryosphère (inlandsis, icebergs, glaciers)=77,23% Nappes prof=12,35% Lacs=0,35%
-le bassin versant : c’est l’esp géo alimentant un cours d’eau et drainé par luiEvapotranspiration=évapo physique+transpi biolo
5.2. Les mesures hydrologiques-la notion d’abondance : débit brut : quant d’eau écoulée en un pt d’un cours, pdt un tps donné (m³/s) →débit instantané
Débit moyen (noté Q)Débit spécifique (q) : débit moy ramené à l’unité de surf
-la notion de régime : c’est la variation selon qu’il arrive + ou – d’eau à la riv→régimes thermiques (fonte des neiges) Régimes pluviaux (saisons des pluies)
-la notion d’excès : cruesEtiages : déficits graves du débit indépendants du régime
5.3. Les eaux non courantes
-brassage des eaux non courantes : phénomène de thermoconvection
Lacs monomictiques : un seul brassage/an
Lacs dimictiques : deux brassages/an
Lacs méromictiques : ᴓ brassage/an→milieu euxinique : asphyxiant pour les organismes vivants
-l’excès de sels nutritifs : eutrophisation quand il est nat
Dystrophisation qd il est anthropique
Provoque une augmenta° de la vie vég et microbienne → diminu° O
VI. Erosion et milieux « naturels »VI.1. Mécanismes et résultats de l’érosion
-déf : dissocia° du matériel rocheux ou terreuxTransport des débits (lui-même générateur d’usure)
-les matériaux constitutifs du relief : la classification géologique des matériauxRoche meuble (sable) ou cohérente (granite)Roche homogène (grès) ou hétérogène (conglomérat)Roche poreuse (craie) ou imperméable (argile verte)
Roche soluble ds l’eau (sel) ou insoluble (quartzite)Les « caractéristiques acquises » = continuités
linéaires qui permettent à l’eau de rentrer même si la roche est imperméable à l’origine
-la dissocia° superficielle : due à l’ac° d’agents atmo, cosmo ou biolo (elle est aussi appelée la météorisation)
La désagrégation mécanique= fragmenta° de la roche due à l’alternance de dilata° et de contrac°
L’altéra° chimique= dissolu° ou hydrata° d’une roche due aux rayons UV ou à l’eau (pluie, rosée, humidité de l’air) ex. : dissolu° karstique
L’érosion biologique : désagréga° de la roche soit de manière mécanique (gonflemt des radicelles ds les fissures de la roche) ou chimique (acidité des racines)
-le transport des débris et l’érosion stricto sensu : débris déplacés vers l’aval ss l’ac° de la gravité soit directemt soit grâce à un agent de trans (ex. : rivière)
Mais les agents de trans sont aussi des facteurs d’usure → érosion au prem sens du terme
-le dépôt des débris :annulation pure et simple de l’énergie cinétiqueDépôts= corrélatifs (expliquent l’écosystème tt entier par leur
forme, leur mode de gisemt…)Sédimentologie= étude de ces dépôts
-la mesure de l’érosion : dégrada° spécifique= on mesure le poids ou le volume des transports solides et des substances dissoutes exportées par le drainage annuel, et on le rapporte à l’unité de surface
VI.2. Le rôle de la pente et de la végétation-l’évolution des versants : =une pente structurale ou héritée d’actions érosives passées
Il augmente le rôle abrasif mais diminue l’érosion chimique (fait circuler l’eau + vite)
Manteau forestier : protège de la pluie mais encourage l’altéra° chimique ; freine les trans induits par la pente
Biostasie= état d’équilibre biolo défavorable à l’abla° de surf mais favorable à l’altéra° profonde
Pente dépourvue de couverture végétale : désagrégation mécanique maximale ; altéra° chimique faible
-l’évolution des fonds de la vallée : usure du fond du lit par arrachage de matériauxCompétence= aptitude du cours d’eau à mettre en
mvtCapacité= rôle d’évacua° des particulesSeules les eaux claires sont aptes à arracher, dc à
éroder verticalemt (l’excès de charge diminue la vit) → elles dev troubles en aval
VI.3. Rôle de la nature des roches-le modelé des granites : = roche compacte et rigide → svt diaclasée
T sensible à l’altéra° chimique
-le modelé des calcaires (ou karst) : sensible à la dissolu° karstique
-le modelé des grès :=roche sédimentaire cohérenteSvt diaclasé par les contraintes tectoniques
-le modelé des schistes : =argile comprimée, feuilletée et durcieRoche tendre
VII. Les types de relief
VII.1. Les reliefs primitifs-les matériaux nés récemment =les + simples
Structural : non modifié par l’érosionLes volcans actuels= t récents → relief primitif ; c’est un
volume construit par l’arrivée de matériaux d’origine interne, les laves, issus d’une cheminée à la faveur d’une éruption : éruption doméenne= laves épaisses ; érup° vulcanienne= débris projetés
-la déformation des matériaux géologiques : dues à l’interven° des forces tectoniques
Les qual propres à chaque matériau font qu’une même force peut engendrer cassures ou plissemt
Résultats des déforma° : en matériel « souple » : dômes, cuvettes, couches basculées, plissées ; en matériel « rigide » : failles, volcans affaissés en leur centre
Caractères météoriques= déforma° dues à l’impact d’une météorite
VII.2. Les reliefs dérivés-principe : ils résultent de l’ac° de l’érosion sur les reliefs primitifs
L’érosion s’attaque d’abord aux roches les + tendres → le relief n’est plus structural que localement
L’érosion a svt lieu pdt la mise en place géologique des reliefs → le réseau hydrographique, inadapté, est dit « antécédent » car il est bien svt plus ancien que le relief
-les reliefs volcaniques dérivés : drainés par un réseau hydrographique rayonnantCommencés sous forme de ravins très instables, les
barrancos, les vallées s’agrandissent et finissent par former soit des plateaux de lave horizontaux, les mesas (ou tables), soit des plateaux de lave inclinés
Au cœur du volcan : isolemt des murailles de lave → forma° de dykes ; remplissage des cheminées → les necks
-les reliefs dérivés de la structure tabulaire : dus à l’enfoncemt des vallées ds les couches concordantes du centre ou de la marge des bassins sédimentaires
Ds le centre des bassins les couches sont horizontales, les vallées y découpent des plateaux structuraux supportés par les couches dures ; coteau= raccord du flanc des vallées avec le rebord des plateaux ; une vallée particulièremt encaissée= un canyon
Plateau dissymétrique= cuestas
-les reliefs dérivés en structure plissée : anticlinal érodé ≠ un « mont » ; des rivières trav par des cluses (gorges évasées traversant perpendiculairemt) ; intérieur tendre de l’anticlinal éventré en combe ; crêts= les deux falaises au-dessus de la combe
Synclinal perché=plateau isolé à bord escarpés dut à la suréléva° du val adjacent par rapp à la combe → inver° de reliefs (les pts bas de la struct dev les pts hts)
Les dômes évoluent en combes peu prof= les boutonnières
-les reliefs dérivés en structure faillée : gradin de failles= t fragile → subdivision en facettes triangulaires
Ds les reliefs dérivés, la composante topographique du biotope est + variée que ds le cas des reliefs primitifs : roches mises à j + nbreuses, paysages + compliqués
VII.3. Les reliefs arasés-les pénéplaines : le paysage= une juxtaposi° de croupes molles et surabaissées à drainage indécis
= le stade ultime d’un cycle d’érosion fluviatile complet → relief totalemt détruit jusqu’au niv de base
Cert réfutent cette théorie car il faudrait une ø de phénomènes tectoniques → impossible
-les pédiplaines : = plaines d’érosion parfaites ac des reliefs résiduels + hardis, on les appelles « inselbergs » (= montagnes-îles en all)
Résultent d’une alternance climatique bien précise : climat forestier chaud et humide (altéra° prof des roches) puis climat chaud semi-aride non forestier à pluies rares et violentes (érosion latérale)
VII.4. Les reliefs régénérés-principe généraux : en cas d’immer° : fossilisa° sous des dépôts marins ou pas
En cas de soulèvemt éventuellemt accompagné d’un basculemt : reprise d’érosion
-le relief des Appalaches : dépôts géosynclinaux à l’âge PrimairePlissemt au Permo-TraisPénéplanation de la chaîne au JurassiqueFossilisa° sous une couche au CrétacéBombemt au TertiaireAlternance de dissec° et d’arrassemt des vallées jusqu’à nos
joursLe réseau hydrographique, installé ds la couche Crétacé
aujourd’hui disparu est actuellemt enfoncé ds en cluses ds les barres, sans soucis de la structure : il est épigénique (né au-dessus)
VII.5. Relief et réseau hydrographique
-réseau hydrographique adapté : c’est qd il conduit l’eau jusqu’au niv de base sans jamais rencontrer d’obstacle structural
-réseau hydrographique inadapté : c’est qd il tarv les obstacles structuraux au lieu de les contourner
Raisons : la rivière existait av que se forme le pli ou elle coulait autrefois au-dessus du pli (c’est une épigénique ou surimposée)
-évolution par captures successives : capture par déversement= une rivière chargée d’alluvions se déverse ds une rivière voisine à la suite de l’exhaussement de son propre lit
Capture par érosion régressive= une riv t érosive va soutirer l’eau d’une riv voisine en reculant se tête de source
-tracé du réseau hydrographique : en montagne (lato sensu) : pente longitudinale forte, écoulemt rapide, tracé + ou – rectiligne, versants inclinées, lit en gorge ou en canyon, dépôts t grossiers
En plaine : tracé des riv en tresses (lits multiples vaguemt parallèles), pente t faible, dépôts fins, méandres
VIII. Les héritages du passéVII.1. Reconstitution des anciens milieux naturels
-connaissance des paléoclimats : reconstitu° des biocénoses passées à l’aide des carac des anciens végétaux et animaux présents
Attention, la composi° de l’air a changé au cours des temps géologiques
L’étude des anciens biotopes (sols) permet d’en déduire le paléoclimat
-nécessité des datations : les méthodes de datation relative= méthodes stratigraphiques fondées sur la superposition des couches et sur le principe de recoupement
Les méthodes de datation absolue= carbone 14, etc…
VII.2. Les héritages du Tertiaire-évolution climatique du Tertiaire : les z climatiques étaient bcp – contrastées que de nos jours
Les htes latitudes étaient tempérées et les pôles n’étaient pas recouverts de glace
Le déplacement des cont a brouillé les cartes
-héritages de la biocénose et du biotope : héritages biologiques du Tertiaire : développemt ou appari° des classes et des familles qui peuplent actuellemt la Terre (mammifères, herbacées…)
Héritages du biotope : héritages géomorphologiques
VII.3. Histoire du Quaternaire-les alternances climatiques : entrée en crue des inlandsis polaires et des glaciers de montagne → refroidissemt
La chronologie du Quaternaire : les périodes glaciaires se composaient de mult phases et les manifesta° glaciaires n’étaient pas synchrones d’un cont à l’autre
-les zonations quaternaires : en période interglaciaire : rétrécissemt des calottes polaires froides et dilata° corrélative de la ceinture équatoriale
En période glaciaire : dilata° des calottes polaires et rétrécissemt de la ceinture équatoriale ; les pays tempérés avaient un climat de toundra
-les variations du niveau de la mer : stockage d’eau ds les inlandsis → diminu° du niv marin
Schémas « glacio-eustatique » : glacia°=régre° marine ; déglacia°=transgre° marine
VII.4. Les héritages du Quaternaire-les héritages du biotope : héritages des interglaciaires : dépôts et formations superficielles
Héritages des glaciaires : t vaste assortimt des formes
-les héritages de la biocénose : biocénoses forestières « chaudes » : éléphants, tigres, hippopotames…
Biocénoses tempérées, forestières ou steppiques : chevaux, renards, sangliers…
Biocénoses forestières claires ou de toundra (froides) : mammouths, rennes, bœufs musqués
Les débuts de l’humanité : le genre « homo » apparait en Af orientale au Tertiaire supérieur
IX. Risques naturels et pollutions
IX.1. Les perturbations naturellesLes catastrophes climatiques : les poussées de sécheresse en Europe occ (faible pluies) → mauvaises récoltes, pénuries d’eau potable et industrielle, mort de bétail
Les excès d’eau (excès pluviométriques) → inondations, augmentation du transport de solides (coulées de boue), glissement de terrain
Les cyclones tropicaux ou typhons sur les façades orientales et continents entre 5 et 30° de latitude → violents vents tourbillonnaires, déluges de pluie, hautes vagues ; l’œil est la partie la + calme
-les tremblements de terre :causes de séismes = éboulemt de falaises, impacte d’une grosse météorite, éruptions volcaniques, contraintes tectoniques
Effets des séismes = morts, crevasses ds le sol, chutes de pierres, glissemt de terrain, « raz de marée » ou tsunamis
Mesure des séismes : échelle de Mercalli autrefois par rapp aux dégâts matériels causés ; utilisa° de sismographes ; échelle de Richter par rapp à la magnitude du séisme ; échelle MSK améliora° de l’échelle de Mercalli
-les éruptions volcaniques : liées aux rifts et aux lignes d’affrontement interplaques
Effets primaires de éruptions : coulée volcanique à hte t°, projec° (cendres, pierres ponces, nuages toxiques), nuées ardentes (= nuages-avalanches à ht t° qui labourent les vallées en qq sec), émi° brutales de gaz carboniques
Effets secondaires des éruptions : vallées bouchées par les débris → retenues d’eau, grossissement des rivières, altéra° de l’atmosphère en CO2
-risques divers, biologiques… : criquets migrateurs, incendies de forêt (foudre, fermenta° organique, éruptions volcaniques…)
IX.2. Les perturbations d’origine anthropique-la domestication des milieux naturels : modifications de la topographie : l’H creuse dep tjrs (mines, carrières) → s’écroulent une fois abandonnés, construction de ville → arasement des collines, remblais littoraux → diminu° de la mer, pompage de la nappe phréatique → affaissemt du sol
Modifications de l’hydrographie : rectification des méandres pour la navigation fluviale → augmentation des crues, barrages de vallée → diminu° de la quant d’eau en aval et le poids de l’eau derrière les barrages peut déclencher des séismes, pompages ds les nappes souterraines → ne se renouvellent pas
Modifications des biocénoses : déforestation → inondations plus graves, transplantation d’espèces hors de leur milieu d’origine → modifica° des sols, disparitions animales
-les pollutions dues au développement industriel : la pollution atmosphérique due aux émi° industrielles d’aérosols et aux déchets de combustion (CO2 par ex.) → smog, acidifica° des pluies. Pollu° atmo due à l’énergie nucléaire → irradia°
La pollution des sols : retombé des polluants atmosphériques par la pluie, engrais, pesticides → disparition de cert espèces ou maladies
La pollution des eaux : rejets anthropiques, polluants du sol ou de l’atmosphère, marées noires, échauffement des eaux par les centrales thermiques → diminu° de la teneur en O, mort de poissons, manque d’eau, mort des coraux
La pollution biotique= introduction délibérée d’organismes vivants perturbateurs ds les écosystèmes → développement anarchique de ces espèces
Pollution par les déchets : décharges, déchets chimiques ou nucléaires → pollution des sols et des eaux
DEUXIEME PARTIE : Les milieux « naturels » difficiles
I. L’aridité et ses variantes
I.1. Le biotope désertique-le climat désertique : carac par son aridité et l’irrégularité des précipitations
Aridité est due à la faiblesse des précipita°, la puissance de l’évaporation (fortes t° et fréquence des vents) ; journées torrides, venteuses, poussiéreuses, mirages ; nuits froides, rosée, - de vent
Les différents degrés ds l’aridité (de l’humide à l’aride) : marge subhumide (conserva° annuelle de la nappe phréatique, les cultures n’exigent pas d’irriga°), auréole semi-aride (nappe phréatique saisonnière, vég steppique, cultures nécessairemt irriguées), noyau aride (la nappe phréatique et la maigre vég dép. du caprice des averses)= le désert, amande hyperaride= désert absolu
Le rythme annuel des précipita° ds le désert : aridité= dégrada° ; l’irrégularité interannuelle est aussi carac des climats désertiques que le degré d’aridité
Hydrologie désertique en période sèche (talweg=ruban sableux et caillouteux ac qq mares), ap une averse (ruissellemt aréolaire, onde de crue turbide et écumeuse, le ruissèlement atteint raremt la mer (évapora°) → reste intérieur aux cont (=endoréisme))
-les formes du terrain : variété des héritages paléoclimatiques : pédiplaines et inselbergs, méandres, terrasses, glacis enroche tendre, gorges et massifs dunaires
Météorisation intense ds le désert car la brutalité des agents atmosphériques atténuée par aucuns sol, aucun couvert végétal (la rosée pénètre directemt la roche), décohésion des grains de la roche par la thermoclastie, la cryoclastie et l’haloclastie → abondance de débris
Actions éoliennes exercent une déflation (=balayage des sables et limons par le vent) et et une corrasion (=usure des roches par le vent). Egalemnt un dépôt = dunes de sables en forme de croissant (barkhanes), de pyramide (ghourd) formant une chaîne (silk) et de ces chaînes font des massifs (ergs)
Travail des eaux : sauf en montagne, il est peu efficace, et la dégradation spécifique désertique est l’une des plus faibles du monde
I.2. Les biocénoses désertiques-la floristique : au Quaternaire, déserts= + humides → tapis vég + riche
La dernière désertification a éliminé les plantes fragiles et favorisé les plantes résistantes
-les plantes du désert : adaptées aux cond t rudes qui règnent au ras du sol → manque d’eau, chaleur
Xérophytie (= racines t longues, attirées par l’humidité et la fraicheur du sous-sol), pt feuilles, rameaux noueux et épineux
- les formations végétales : faible hauteur : la plante pousse lentemt et concurrence ac les racines qui veulent pomper l’eau disponible
Faible tx de recouvremt3 formations de base : la steppe (buissonnante ou herbacée
ac un tx de couverture de 10 à 50%), la brousse épineuse claire sur les inselbergs (tx de 50%), forêt de pt arbres le lg des oueds (tx jusqu’à 80%)
-la faune : panoplie de parades à l’aridité + diversifiée que pour les plantes pt taille, pelage ras, couleur fauve, psychologie de prévoyance, physiologie antigaspillage, fabrication d’eau de métabolisme à partir des graisses
Vie ds les refuges : sont enfouis le jour et sortent la nuit
Morphologie légère et nerveuse → grd aptitude à la course → l’animal est cap de couvrir de lg dist pour gagner pâturages et pt d’eau
-les sols : les sables vifs n’ayant pas de végétation n’ont généralement pas de sols → pas ou peu d’humus
Forte présence de sels en tout genreOasis de palmiers-dattiers → les sols du désert ne sont pas nécessairemt
infertiles
I.3. L’écosystème semi-aride-une écologie moins aride : précipitations›200 mm/an ; dégrada° - poussée ds le semi-aride que ds l’aride → une saison des pluies a + de consistance
Csqces de cette moindre aridité : nappes souterraines mieux chargées, vég – maigre, humus – rare, faune + abondante, l’exoréisme remplace l’endoréisme (=l’eau va jusqu’à la mer)
-les excès les plus efficaces : crises pluvieuses + intenses, les crues récurent les talwegs jusqu’à le mer → inondations ds le bassin, eaux abondantes → glissemt de terrain
Crises de sécheresse + prolongées → les herbacées meurent les premières, fuite de la faune, sol fendillé, tourbillons de poussière
-une empreinte anthropique plus forte : élevage, agriculture, construction de villes → excès climatiques, inonda° et désertifica° + douloureusemt subies et niv de vie médiocre → émigra°
II. Déserts et semi-déserts
II.1. Typologie des climats arides et semi-arides-les déserts zonaux : = bande ou chapelet de déserts qui, ds les deux hémisphères, sont provoqués pas une subsistance anticyclonique engendrée par les jet-streams
Déserts ensoleillés : nébulosité faible, le Soleil brille svtSur la façade occ des cont : écologie désertique zonale = altérée par
le voisinage des courants marins → remontée d’eau froide → climat à la fois maritime et brumeux
-les déserts d’abri : corres aux régions abritées des vents porteurs de pluie par un obstacle montagneux
Variété des déserts et semi-déserts d’abris t grande
-les déserts d’éloignement (ou continentaux) : éloignemt à l’int des cont = même effet qu’un obs. topographique
Hivers + froids et saison des pluies + décalée vers l’été
-les déserts complexes : les déserts polygéniques = déserts à causes d’aridité multiples
Les déserts d’altitude= déserts mixtes où l’aridité, quelle qu’en soit la cause, se combine aux effets de l’altitude, d’ailleurs eux-mêmes différents selon la latitude
En csqent, il n’y a pas de simple désert
II.2. Exemples de milieux désertiques
-un désert ensoleillé, le Sahara : c’est un vieux désert, peu de montagnes, qq massifs volcaniques, grd, lentemt vidé de son sable par les vents divergents
Climat : à l’ouest= désert littoral et à l’est = désert ensoleillé, 3 noyaux hyperarides (le Tanezrouft occidental, le Ténéré, le désert égypto-lybien)
Tt la gamme des végétations, des formes de ruissellemt et d’éolisation sont présentées au Sahara central
-un désert brumeux, le désert Chilo-péruvien : photopériodisme t variableClimats et biocénoses : désert
anticyclonique zonal, hyperaride mais rendu frais et brumeux par le courant de Humboldt qui le longe → la brume se condense sur les poussières de l’air et se trans en un crachin salissant, la « garúa »
Végétation : plaques de Tillandsia et steppe buissonnante au pied des Andes
Particularités du relief : c’est un désert jeune ; pas ou peu de thermoclastie, pas de cryoclastie, énormément d’haloclastie ; séismes → versants rabotés en biais pas les éboulis
-un désert continental, le Touran : c’est le + ancien désert asiatique mais c’est un jeune désert
Un relief monotone : immense cuvette ; topographie plutôt plane et dépourvue de paléoformes autres que lacustres
Sahara ou Sibérie ? : recouvert l’été par l’air anticyclonique subtropical (→ étés étouffants de chaleur avec tempêtes de poussière) et l’hiver par l’air anticyclonique sibérien (→ hivers glacés, venteux, tempêtes de neige) ; rares précipitation
Végétation : steppe herbeuse rase et claire ds les plaines argileuses, steppe buissonnante sur les « koums », fourrés d’arbustes défeuillés le lg des rivières
La faune : rongeurs, oiseaux, reptiles
III. Les rigueurs polairesIII.1. Les climats polaires
-l’originalité polaire : un froid profond : les régions polaires sont les + froides du Monde (-20°C environ à la calotte polaire arctique et -10°C environ pour l’antarctique) → extrême sécheresse de l’atmosphère → précipitations faibles comme ds le désert ; les précipitations sont sous forme de neiges sèches ; le sous-sol est gelé en permanence
Un photopériodisme très spécial : au-delà des cercles polaires l’aurore, le jour, le crépuscule te la nuit se dilatent au point d’occuper, aux pôles, tt l’intervalle temps d’une année (aurore= 1 mois, jour= 5 mois, crépuscule= 1 mois, nuit= 5 mois) ; c’est la mauvaise qualité radiative qui est à l’origine de ce froid (la quant de chaleur reçue est de 41% à chaque pôle)
-le mécanisme climatique antarctique : réglé par le contraste entre le cont excessivement froid et l’anneau maritime – froid
Vortex antarctique= gigantesque mvt de subsistance au pôle et d’ascension sur la périphérie
-le mécanisme climatique arctique : l’Arctique est un océan et non un cont
En hiver, les cyclones pénètrent facilemt entre le Groenland et la Scandinavie → l’anticyclone arctique est repoussé vers le détroit de Behring
En été, l’anticyclone se réfugie sur le nord du Groenland → plus rien ne gêne la ronde des cyclones.
Le climat de l’Arctique est – froid, + humide, + brumeux, + neigeux et + instable que celui de l’Antarctique
III.2. Le milieu antarctique-l’inlandsis antarctique : son poids est si imp. qu’il a lentement déprimé le support rocheux jusqu’à 2550 sous le niv de la mer
Cette glace= mal alimentée mais l’ablation par sublimation est ‹ à l’alimenta°
Corrasion éolienne, raclage par les avalanches de cornichesPrésence de lacs et rivière (appelés oasis) dus aux vents de
foehn
-l’ourlet maritime : émi° de larges et courtes langues pas l’inlandsis attirées par l’aval et poussées par les vents ; elles sculptent des rides parallèles, les « sastrugis »
Qd ces langues se prolongent en mer elles se mettent à flotter et peuvent const de véritables plateformes de glace appelées « ice shelf »
Du shelf et de la banquise se détachent des ice-bergs
-la biocénose antarctique : le biotope terrestre n’est pas facile : flore t pauvre en espèces (algues, mousses et lichens), faune quasi inexistante (insectes et vermisseaux rotifères)
Le biotope littoral est t fav à la vie : riche en phytoplanctons grâce aux sels nutritifs → riche en zooplancton → crevettes → poissons, baleines, phoques, manchots, oiseaux de mer…
III.3. Le milieu arctique-les glaces polaires maritimes : la banquise= immense radeau de glace qui flotte en permanence au milieu de l’Océan Arctique ; c’est une vieille glace qui peut atteindre 50 à 60m d’épaisseur ; tourne sur elle-même dans le sens des aiguilles d’une montre
Le pack= glace saisonnière qui entoure la banquise en hiver à la façon d’une auréole ; l’été l’eau de mer atteint -2°C → une bouillie de cristaux et de saumure apparait, donnant à l’eau des reflets huileux
Les glaces riveraines= trottoir glacé qui apparait en automne et qui va rejoindre le pack dut au fait que les eaux douces gèlent plus vite que les eaux salées et notament aux embouchures des fleuves
Les icebergs= îles de glaces qui émergent seulement du huitième de leur hauteur totale ; sont issus de la fragmentation des diverses glaces polaires
-le cadre continental : l’Antarctique continental humide : climat t neigeux → fortement englacé ; bilan glaciaire (bilan=alimenta°-abl°) négatif ; bédières= rivières d’eau de fusion situées dans le sud
L’Antarctique continental sec : désert de pierres où la neige, t seiche, peu abondante, fond en été
-la vie arctique : la vie terrestre : - inexistante que ds l’Antarctique car de nb régions arctiques sont déneigées deux fois par an et L’arctique n’est pas isolé
Steppe polaireHerbivores et qq carnivores, qq oiseaux, qq pt rongeurs : retournent
ds le circumpolaire l’hiver sauf pour le Grand corbeau noirLa vie océanique : ≈ celle de l’Antarctique : phytoplancton,
zooplancton, grd Rorqual, poissons, phoques, orques, ours polaires…Présence d’esquimaux et de bases scientifiques et militaires
IV. Les toundras circumpolaires
IV.1. Les climats circumpolaires-des saisons contrastées : t° assez basses pour av un niv de nivosité élevé mais pas assez pour av de la neige tt l’année → les climats circumpolaires sont périglaciaires
Année circumpolaires= hiver : lg ac qq semaines de nuit continue, t° largement ‹ 0°C, faibles précipita° neigeuses, aurores boréales ; printemps : court, réchauffemt brutal, gélivation (=alternance gel-dégel) ; été : court, qq semaines de jour continu, t°≥10°C, pluvieux ; automne : printps en sens inverse
-le climat circumpolaire continental : le + loin possibles des océans et en particulier de l’Atlantique Nord
Hivers= t longs (≥8 mois), t rigoureux (-25°C)Etés= courts, frais(t°≤9°C)Amplitude thermique t forte (≥31°C)Faibles précipitation (≤395mm/an)
-les climats circumpolaires océaniques : augmenta° de la nébulosité, des précipita° et de l’instabilité atmosphérique → neige abondante et glaciers dynamiques
IV.2. Les formes du terrain-fraîcheur du Quaternaire : la topographie sous-glaciaire : au dernières Glaciaires, quasi-tot de l’Am du N et du N de l’Eurasie était recouverte par la glace → ont ramené le niv de ces cont au niv de la mer (le niv 0m) → les cont se sont relevés et continuent à le faire (1m/siècle) ; donc il y a une mollesse de la topographie et un écoulemt anarchique des eaux
Pergélisol ou permafrost= sous-sol gelé : se mit en pace durant ces dernières Glaciaires mais n’ont pas encore totalemt fondus
-les mécanismes actuels : la prépara° du matériel rocheux se fait pas gélifraction → forma° de gros blocs formateurs d’éboulis eux-mêmes susceptibles de t bien raboter la paroi
Cryoturbation= lents courants de brassage à l’intérieur du mollisol, provoqués soit par des ≠ de t°, soit par appel de l’eau par la glace de ségréga°, celle qui se frome et grossit autour de cristaux préexistants
IV.3. Précarité de la vie dans les toundras-la vie végétale : la floristique des toundras= pauvre
Agriculture rentable exclueLes vrais arbres sont t ptPrésence de vrais sols
-la vie animale : se réfugient l’hiver ds des trous sous la neige, au contact du sol
Surtt des rongeurs, bœuf musqué, lièvre polaire, écureuil terrestreAnimaux migrateurs venus des forêts du sud (élan, renne, caribou…)
-la vie des Hommes : indice de nordicité : indique le poids de la nature sur les act humaines, sont pris en compte : la latitude, la chaleur de l’été, le froid‹0°C, les types de glace, les précipitations, la vég, l’accessibilité des sols
V. La grande forêt boréaleVI. la montagne alpineVII. L’océan mondial
TROISIEME PARTIE : Les milieux « naturels » maniables
I. Les forêts tropicalesII. Les savanesIII. Les montagnes intertropicalesIV. Contrastes méditerranéensV. Les nuances du tempéré forestierVI. Prairies et pampasVII. Iles et rivages, milieux de contactVIII. L’homme de la planète