JOURNÉESDU MATRIMOINE 2007ZONE D’INTENTION POÉTIQUE EN ISÈRESamedi 15 et dimanche 16 septembre 2007 • Exposition jusqu’au 30 septembre 2007

La Mercerie • Musée dauphinois

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LE TEMPS DE BOUTONNER LES ESPACESL’ESPACE DE BOUTONNER LE TEMPS

La Mercerie est un collectif artistique et in(ter)disciplinaire intéressé par la construction sociale. L’identité du collectif s’est construite au fil du temps autour de la « Zone d’Intention Poétique » et du dispositif artistique participatif développé par l’artiste Michel Jeannès à partir du bouton, objet fonctionnel envisagé comme métaphore du lien social et « Plus petit objet culturel commun ». Implantée dans le quartier de la Duchère à Lyon depuis 1998, La Mercerie propose des dispositifs, invitant chacun à contribuer à différentes propositions : Coudre son histoire à un bouton, la Bibliothèque virtuelle, Secrets de femmes, Boîtes à boutons -Boîtes à mémoire, etc.Depuis 2003 La Mercerie met en œuvre les Journées du Matrimoine dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine. La boîte à boutons, conçue comme boîte àmémoire, trésor domestique et objet de transmission intergénérationnelle est au centre de l’événement.

En connivence avec le Musée dauphinois depuis un an, la Zone d’Intention Poétique s’est amplifiée en Isère, impliquant de nouveaux partenaires : la Maison des Jeunes et de la Culture Les Allobroges, la Bibliothèque municipale Teisseire-Malherbe, le CCAS de Grenoble, la Bibliothèque départementale de l’Isère, le Musée de la Viscose à Échirolles, le lycée professionnel André Argouges, la Maison des Écrits d’Échirolles et les merceries « Au minou » et « Au petit Lyon ».À l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2007, un parcours d’installations est proposé à travers l’ancien couvent de Sainte-Marie-d’en-Haut. Il rend compte d’une partie du travail réalisé en amont, tant à Lyon, qu’en Isère. Alors que les espaces d’expositions du Musée sont actuellement fermés pour cause de travaux, l’exposition souhaite boutonner les espaces et les temps, et notamment ceux de cette institution centenaire, afin d’en souligner sa fonction essentielle de passeur.

De septembre 2007 à septembre 2008, La Mercerie poursuivra avec le Musée dauphinois cette aventure en Isère.

Les partenaires(::) La Mercerie – www.lamercerie.eu(::) Le Musée dauphinois – Grenoble – www.musee-dauphinois.fr (::) La mercerie « Au petit Lyon » – Grenoble(::) La mercerie « Au minou » – Grenoble (::) L’atelier d’arts plastique de la MJC Allobroges – Grenoble(::) Le Musée de la Viscose – Échirolles - www.musee-viscose.fr(::) Le Lycée André Argouge, Formation Métiers de la Mode – Échirolles – www.ac-grenoble.fr/argouges/ (::) La Maison des Écrits – Échirolles – www.ville-echirolles.fr/(::) La bibliothèque Teisseire-Malherbe – Grenoble – www.bm-grenoble.fr ? (::) Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Grenoble – http://www.ville-grenoble.fr(::) La Bibliothèque Départementale de l’Isère – www.bdp38.fr

La Mercerie bénéficie du soutien de l’Union Européenne (FEDER), du ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Rhône-Alpes; de la Région Rhône-Alpes, de la Ville de Lyon.À Grenoble, les journées du Matrimoine sont soutenues par le Conseil général de l’Isère et la Région Rhône-Alpes.

Espace n°1 – Accueil du musée

LA BOÎTE À BOUTONS D’HIPPOLYTE MÜLLEREntretien avec Jean-Pascal Jospin,conservateur au Musée dauphinois.

Boîte à boutons – Collection Musée dauphinois (inv. 89.19.1)Lot de boutons de diverses catégories, matériaux et formes, épingles et objets divers.Le fonds Hippolyte Müller par Jean-Pascal Jospin – Vidéo 17’26’’ – Production La Mercerie, 2007

Cet entretien filmé autour des boutons collectés par Hippolyte Müller, fondateur du Musée dauphinois, permet de découvrir un regard scientifique tout autant que poétique sur les objets de la collection du musée. Cette évocation de l’histoire et de la fonction du musée de société dans la citérévèle les enjeux de la collecte, de la conservation et du partage des témoignages recueillis autour des objets, matériels ou immatériels, précieux ou modestes, souvent transmis, toujours porteur de sens.

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Hippolyte MüllerFondateur du Musée dauphinois

Extraits de l’entretien vidéo de Jean-Pascal Jospin

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Espace n°2 – Accueil du musée

BOUTONS ET PAPETIERS

Fiche-témoignage Coudre son histoire à un bouton n°T23Affiche et botte de papier de l’exposition Papetiers des AlpesLettre du conservateur du Musée d’Ambert

Présentée avec une botte de papier, reliquat de l’exposition Papetiers des Alpes –Six siècles d’histoires portant sur la connaissance et la mise en valeur du patrimoine industriel de la filière papetière, cette installation est un hommage àAnne-Marie Huissoud (21 mai 1933 – 22 janvier 2007), habitante du quartier de la Duchère à Lyon ayant participé dès la première heure au dispositif de la Mercerie.

Le souvenir individuel éclaire l’histoire collective : ce témoignage porte la mémoire de la vie ouvrière de la région. De cette salle, on aperçoit par la fenêtre les sites de l’activité papetière.

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Témoignage Coudre son histoire à un bouton d’Anne-Marie Huissoud, Lyon

Papetiers des AlpesExposition présentée

au Musée dauphinoisd’octobre 2005 à juin 2007

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Espace n°3 – Chœur des religieuses

LA TRAÎNE DE LA MARIÉELa fermeture de la mercerie « À l’Économe » à Lyon.

Film vidéo, 69'31'', projeté sur écran, in situ.Avec la participation de Catherine Deydier (gérante) Christiane Dubray(vendeuse), et des clientes et clients des derniers jours. Production La Mercerie, 2006

Figure du petit commerce et de l’échange, les merceries sont de plus en plus rares. Le film est composé de deux longs plans fixes (42 minutes), tournés à un mois d’intervalle, lors de la fermeture de la mercerie centenaire « À l’Économe »à Lyon, pendant l’été 2005. Les plans se superposent dans un long effet de fondu. Les personnes qui entrent et sortent prennent une allure diaphane et transparente, comme déjà inscrits dans la présence-absence des souvenirs. Entre le début et la fin de la séquence, l’enseigne de lettres métalliques a disparu.Le plan séquence imagé est suivi d’une séquence en image noire, habitée par un entretien sonore entre le réalisateur et Christiane Dubray, vendeuse pendant 24 ans « À l’Économe ». Le motif initial de cet entretien, prétexte à la rencontre, est donné par l’évocation du film « Brodeuses » de Éléonore Faucher (2004) pour lequel « À l’Économe » avait fourni certains accessoires.

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Extraits de La traîne de la mariée

Espace n°4 – La chapelle

COUDRE SON HISTOIRE À UN BOUTON

94 fiches-témoignages Coudre son histoire à un boutonLes acteurs-témoins de la Zone d’Intention Poétique en Isère : les clients des merceries « Au minou » et « Au petit Lyon », les visiteurs du Musée de la Viscose et du Musée dauphinois, les membres de la MJC Allobroges, les lecteurs des bibliothèques, les personnes en résidence en lien avec le CCAS de Grenoble.

L’axe principal du dispositif de la Mercerie est constitué par cette collecte amorcée dès 1998.L’ensemble comporte actuellement quelques six cent participations, dont la moitiéde témoignages de vie. Chaque présentation fait l’objet d’un choix et d’un agencement spécifiques. Les contributions récentes intègrent l’ensemble et l’enrichissent de leurs singularités.

Le visiteur est invité à prendre une fiche participative vierge et à la retourner au Musée dauphinois ou à la Mercerie après y avoir à son tour cousu un souvenir.

ATELIER DE BOUTON-GRAPHIE10 Fiches-témoignages Coudre son histoire à un bouton des lycéennesActeurs-partenaires de la Zone d’Intention Poétique en Isère : Musée de la Viscose – Maison des Écrits d’Échirolles – Lycée professionnel Andrée Argouges

Dix lycéennes ont été invitées à raconter l’histoire d’un bouton porteur de sens pour elles lors d’un atelier d’écriture animé par la Maison des Écrits. Textes sensibles, jamais innocents, ils expriment en quelques mots leurs instants de vie présents.

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Témoignage Coudre son histoire à un bouton de Renée Riondet, Grenoble

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La chapellede l’ancien couvent

de Sainte-Marie-d’en-HautPhoto de Denis Vinçon

Espace n°5 – La chapelle

HISTOIRE ET HISTOIRE

Fiche-témoignage « coudre son histoire à un bouton » : n°T280Séquence filmée de Françoise Le Roux (vidéo - 5'58'')Visuel de la publication de l’exposition Eugénie Goldstern, présentée au Musée dauphinois à partir du 23 novembre 2007.

Françoise Le Roux, auteure du témoignage, découd un bouton de la veste de déporté de son oncle afin de le recoudre sur la fiche cartonnée. Par ce geste, elle témoigne de la persistance d’un lien et ouvre un espace de parole à un fragment d’histoire mortifère.

Ces éléments sont mis en regard de l’annonce de la prochaine exposition du Musée dauphinois, consacrée à l’ethnologue Eugénie Goldstern, cette figure peu connu de l’ethnographie européenne, spécialiste du monde alpin, déportée et gazée dans le camp d’extermination de Sobibor en 1942.

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Eugénie Goldstern1884 – 1942

Être ethnologueet juive dans

l’Europe des deux guerresCouverture de la publication

Extraits de l’entretien vidéo de Françoise Le Roux

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Espace n°6 – Salle entre cloître et terrasses

BOÎTES À BOUTONS, BOÎTE À MÉMOIRE

Boîte à boutons de Claudine SilholPièce sonore : entretien effectué le 10 septembre 2007Acteur-partenaire de la Zone d’Intention Poétique en Isère : Musée de la Viscose

À partir de la boîte à boutons, conçue comme boîte-à-mémoire, trésor domestique et objet de transmission intergénérationnelle, Claudine Silhol évoque les souvenirs de sa jeunesse.Confiée à l’artiste pour le temps de l’exposition, le contenu de la boîte est triée et arrangée en une composition tissée de jeux d’enfance.

Boîte à boutons glanée à Sens par Laurent Boissonade – Journée du Matrimoine 2003 (Photo de J.-M. Monfort)

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Espace n°7 – Salle entre cloître et terrasses

LES BOUTONS DU FONDS MAURICE BOISSIEUXEntretien avec Marie-Andrée Chambon,chargée de conservation des objets au Musée dauphinois.

31 cartes à boutons du fonds Maurice Boissieux – Collection Musée dauphinoisSéquence filmée (Vidéo – 13'07'' )

Maurice Boissieux, pharmacien grenoblois, fut durant toute sa vie « collectionneur de collections ». Légué au Musée dauphinois par sa veuve, l’ensemble est composé de quatre mille objets quotidiens, dûment répertoriés et étiquetés, dont un lot de boutons cousus sur cartes. La vidéo propose un double portrait : celui du collectionneur et celui d’une des professionnelles du musée. Ou comment les objets les plus infimes permettent de reconstituer les histoires des hommes et des femmes.

RACONTER, IMAGINER, CLASSERCartes à boutons réalisées par des enfants

Séquence filmée (Vidéo – 9'55'')66 boutons réalisés, classés et cousus sur cartes, par les enfantsFiche-témoignage Coudre son histoire à un bouton n° T24Acteur-partenaire de la Zone d’Intention Poétique en Isère : atelier d’arts plastiques de la Maison des Jeunes et de la Culture Les Allobroges.

Cette vidéo présente un fragment d’une visite de l’exposition Gens de l’alpe par les enfants de l’atelier. Franck Philippeaux, responsable de la médiation culturelle au Musée dauphinois raconte l’histoire des paysans qui se transformaient en passeurs de cols, et colportaient boutons, articles de mercerie et visions du monde. La visite se termine par un regard sur les cartes à boutons du collectionneur Maurice Boissieux, et une réflexion sur l’inventaire et le classement. Á partir de cette réflexion, les enfants, qui ont réalisé leurs propres boutons en atelier, les ont mis en commun, choisis, classés et mis en carte.La fiche témoignage Coudre son histoire à un bouton de Suzette Jules, artisane àSaint-Étienne au 20e siècle rappelle la méthode de confection des boutons artisanaux brodés de perles que les enfants ont suivie avec les écarts et l’inventivité de leur âge.Un geste de transmission accompagné et guidé au cours de l’année par Suzane Mainguet, responsable de l’atelier.

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Carte à boutons de nacre du fonds Maurice Boissieux et boutons réalisés par les enfants

Espace n°8 – Le cloître

CHANTIER OUVERT

Sac de chantier contenant une tonne de boutons en vrac

Cette tonne a été collectée depuis 2000 auprès d’habitants, de merciers, grossistes et fabricants. Sur le registre symbolique, il s’agit d’une masse de générosité en expansion.Elle est régulièrement exposée sous des formes diverses (en tas, répandue au sol sur une aire en forme de bouton baptisée « rond-point-point-de-rencontre », etc.) et se charge à chaque présentation des gestes des « regardeurs ». Elle constitue aussi la matière première de laCentrale de tri, autre volet du dispositif de la Mercerie, activé ici ou là avec des habitants de différentes villes (Lyon, Béziers, Thônes, et prochainement Grenoble).

Ici, elle est présentée dans un sac de chantier dont elle éprouve la contenance, tout en renvoyant à l’actualité d’un musée en travaux.

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La tonne de boutons – Thônes (Haute-Savoie), 2007 – Exposition Avis d’art en Aravis (Photo de Cécilia de Varine)

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Espace n°9 – Accueil du musée – Librairie boutique

LA BIBLIOTHÈQUE VIRTUELLE

Présentation d’un extrait du site www.lamercerie.eu consultable sur ordinateurCoupons de participation à la Bibliothèque virtuelleActeurs-partenaires de la Zone d’Intention Poétique en Isère : Les lecteurs de la Bibliothèque départementale de l’Isère et les bibliothèques du réseau, les internautes du Musée dauphinois.

Le portrait littéraire du bouton a été amorcé en 2000. Il se construit au fil des trouvailles des lecteurs qui, tombant sur un passage dans lequel l’auteur parle d’un bouton, en notent les références et les transmettent à la Mercerie. L’artiste Michel Jeannès accueille les contributions, les archive et les agence dans une œuvre en ligne (www.lamercerie.eu). Sur le site Internet de la Mercerie, des liens ouvrent sur des espaces permettant de mieux connaître chaque auteur*. Les lecteurs des bibliothèques municipales de Grenoble, de la Bibliothèque Départementale de l’Isère et les bibliothèques de son réseau participent actuellement au développement cette pièce avec leurs lecteurs.

•Pour des raisons techniques, est présentée ici une copie de l’œuvre en ligne, arrêtée au 28 août 2007.

« Life : nothing but buttoning and unbuttoning !… »Georges Bernard Shaw

« En 1450, la perspective en est encore élaborer sa grammaire.Peintres et géomètres s’épaulent mutuellement, la limite entre la théorie et la pratique existe,

mais personne ne s’attache à la définir.En somme, l’inventeur du bouton rencontre l’inventeur de la boutonnière ;

C’est le génie de la Renaissance. »Comar Philippe, La perspective en jeu : les dessous de l’image,

Gallimard, Paris 1992, p.39-40

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S/T Biblioteca blanca de Wilfredo Prieto (2004) – Biennale de Venise 2007 (Photo de Michel Jeannès)

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LES JOURNÉES DU MATRIMOINEUne œuvre de La Mercerie au Musée dauphinoisà l’occasion des Journées européennes du patrimoine Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2007

Le collectif artistique La Mercerie développe, en partenariat avec le Musée dauphinois, une « Zone d’Intention Poétique » (ZIP) autour du bouton considéré comme le Plus Petit Objet Culturel Commun.

Objet banal et utilitaire, le bouton se charge de poésie dès qu’on le fait parler. Véritable trésor domestique, la boîte à boutons est dépositaire d’une mémoire composée d’histoires singulières. Elle relie aux anciens tout autant qu’aux gestes de l’enfance.

Fiches mémoires, vidéos, pièces sonores, installations, chantiers de paroles : autant de témoignages, de conversations auxquels participent les habitants d’Isère ou d’ailleurs.Jusqu’au 30 septembre, le public est invité à découvrir l’exposition. à participer aux chantiers de paroles et à conter ses propres boutons.

LES CHANTIERS DE PAROLES Samedi 15 septembre de 15h à 16h30 - « Racontez votre boîte à boutons »Dimanche 16 septembre de 15h à 16h30 - Lectures de textes choisis, témoignages de vie.

LE PARCOURS DES INSTALLATIONS

1. La boîte à boutons d’Hippolyte Müller2. Boutons et papetiers3. La traîne de la mariée4. Coudre son histoire à un bouton5. histoire et Histoire6. Boîtes à boutons, Boîtes à mémoire7. Raconter, Imaginer, classer8. Chantiers de paroles9. La Biblitothèque virtuelle

Salleentre cloîtreet terrasses

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Rez-de-chaussée

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Chœur des religieuses

Chapelle

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