LES ASSOCIATIONS CÉRÉALES ET PROTÉAGINEUX À ...Préfère les semis L’épeautre le plus...
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LES ASSOCIATIONS
CÉRÉALES ET PROTÉAGINEUX
À LA CARTE
Productif, Economique et Performance alimentaire
En route pour l'autonomie en protéines sur l'exploitation
POUR SECURISER LES STOCKS
FOURRAGERSdes variétés ou des
associations à semer toute l'année
Elles sont une réponse lorsque la ration
contient beaucoup d’amidon ou que
l’autonomie fourragère est régulièrement
insuffisante.
Les simulations économiques indiquent
que cette pratique a sa place dans un
système fourrager durable.
Elles permettent de s’affranchir du
risque de sécheresse estivale et de faire la
soudure et même de remplacer l’ensilage
de maïs.
Lors d’excédent de production, elles
peuvent être conduites en grain pour
obtenir un méteil riche en protéines qui
sera un excellent complément alimentaire
pour la ration de base.
OBJECTIF
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LES ERREURS À ÉVITER
Les céréales comme le blé ou l’orge ont un rôle de tuteur limité, ils sont exigeants au niveau du sol et manque de rusticité et de potentiel en Matière Sèche par rapport à l’Epeautre, le Seigle fourrager, et le Triticale ainsi que l’Avoine pour sa couverture du sol afin de maîtriser des adventices.
◆ Les variétés aristées (barbues) sont agressives pour le palais et le tubedigestif des animaux, elles entraînent une baisse de l’ingestion. Il faudrabien veiller à prendre un triticale peu barbu.
◆ Les variétés sensibles à la verse (la céréale est le seul tuteur desprotéagineux).
◆ Les variétés trop sensibles au gel hivernal pour des semis d’automne.
◆ Les variétés de type hiver et trop tardives pour des semis deprintemps et d’été.
◆ Les protéagineux grain qui n’ont pas assez de développement végétatifet qui seront étouffés par la céréale.
Le choix des espèces et des variétés
- Pour sécuriser les stocks de maïs ensilage et si possible remplacerle couple dépendance ensilage de maïs + tourteau de soja,
- Pour faire consommer un maximum de MS/jour, sécuriser une rationnon acidogène par l’apport de fibres et de cellulose,
- Pour économiser l’eau, améliorer la Matière Organique et lesstructures des sols, implanter une prairie sous couvert et modifier lesrotations,
- Pour les faibles besoins en intrants (engrais et phyto) et la possibilitéd’accéder aux primes PAC et légumineuses,
- Pour le faible besoin d’intervention et le peu de temps nécessaire ausuivi de la culture
- Pour obtenir une plus grande autonomie de production de la rationsur l’exploitation.
UNE UTILISATION PLEBISCITE EN ENSILAGE
Témoignages d’éleveurs : Pourquoi avoir choisi l’ensilage
ASSOCIATION CÉRÉALES et PROTÉAGINEUX ?
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Il est conseillé d’associer au minimum une céréale et un à plusieurs protéagineux pour augmenter les synergies agronomiques interespèces et obtenir la valeur alimentaire
souhaitée de la ration.
Pour plus de sécurité, choisir les espèces suivantes : - CÉRÉALES : Avoine, Epeautre, Seigle Fourrager, Triticale
Les plus rustiques, résistantes à la verse et aux maladies, les plus compétitives vis-à-vis des adventices.
Base en Matière Sèche de l’Association, la variété de céréales choisie doit être la plus résistante à la verse de son espèce pour supporter le poids de la masse végétative des protéagineux.
- PROTÉAGINEUX : Féverole, Pois Fourrager, Vesce
Au semis, il suffit d’augmenter la part des protéagineux, en nombre d’espèces et en poids dans l’Association pour tendre si besoin vers une récolte en ensilage entre 16 et 20 % de Matière Azotée Totale.
CES ASSOCIATIONS ONT L’AVANTAGE DE POUVOIR ETRE SEMÉES TOUTE L’ANNÉE
Semis de fin d’été et d’automne : dès septembre-octobre et au plus tard novembre, avant les premiers semis de blé, après des précédents céréales, prairies, maïs ensilage… La récolte pourra alors être réalisée en mai avec un préfanage avant de semer un maïs ou se faire en ensilage sans préfanage préalable sur juin pour semer ensuite une interculture.
Semis de printemps et d’été : dès que possible, de janvier au début de l’été… La récolte pourra être envisagée de juin à octobre en fonction de la date de semis. Il faut compter 100 à 120 jours entre le semis et une récolte de 30-35 % de Matière Sèche.
Semis en Interculture : Pourront être réalisés, dès les ensilages d’Associations d’automne ou de printemps, ou bien dès les moissons de céréales ou encore de colza… L’interculture permet d’ensiler, à l’automne ou très tôt au printemps, une quantité intéressante de fourrage supplémentaire. Elles seront récoltées à l’automne avant les prochains semis d’une céréale, d’une Association ou toutes autres cultures d’automne ou au printemps avant le semis d’un maïs ou toutes autres cultures de printemps.
LES ESPÈCES ET PÉRIODES DE SEMIS
PÉRIODE DE SEMIS :
L’objectif est bien d’ensiler un fourrage de qualité possédant : Rendement, Fibrosité, Appétence, Valeur alimentaire ( MAT / MS ), Conservation
et le but : au Moindre coût.
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Photo
ZOLLERNSPELZ
EPEAUTRE
L’épeautre le plus résistant à la verse et
aux maladies du feuillage
- Variété très rustiqueExcellente résistance aufroid. Préfère les semis précoces,
- L’épeautre le plus résistantaux rouilles jaune et bruneet à l’ensemble des autres maladies,
- Le plus résistant à la versedes épeautres,
- Espèce bien adaptée enzones froides et humides,
- Attention les épeautres sesèment avec lesenveloppes pour conserver leur germination,
- Une espèce des plusintéressantes, pour la santédes ruminants, permet d’éviter les risques d’acidose et ainsi de limiter les charges sanitaires.
CÉRÉALES : Nous avons sélectionné, dans chaque espèce, la variété qui répond le mieux aux besoins d’une Association pour un semis d’hiver.
TURBOGREEN
ou
PROTECTOR
SEIGLE FOURRAGER
Variétés les plus productives en biomasse tous seigles confondus
- Variétés hyper rustiquesExcellente résistance aufroid et aux maladies, adaptées aux semis précoces,
- Les seigles fourragers ontun tallage élevé et uncycle de développement très rapide permettant une exploitation plus précoce qu’avec un seigle conventionnel,
- Simple à implanter et àcultiver, peu exigeant eneau et en azote,
- Facile à associer avecd’autres espèces céréaleset protéagineux,
- Une production debiomasse très importantevers la fin avril.
VUKA
TRITICALE
L’équilibre idéal entre production de
biomasse, résistance à la verse et résistance au
froid
- Variété très rustiqueExcellente résistance aufroid et à la rouille jaune. Variété adaptée aux premiers semis
- Excellente résistance à laverse, ce qui en fait letuteur idéal pour ce type d’associations fourragères,
- Forte production debiomasse assurant unrendement en Matière Sèche totale très élevé en toutes situations pédoclimatiques,
- Permet un fort apport defibres dans la ration etréduit ainsi les risques d’acidose chez les ruminants.
La plus produite en France Biomasse très importante Le tuteur idéalAVOINE D’HIVER : DALGUISE, en cas de risques d’adventices, sa couverture du sol, son port étalé
et son pouvoir allopathique en font une synergie agronomique indispensable pour accompagner la céréale principale dans l’Association
LES VARIÉTÉS ADAPTÉES AUX SEMIS D’AUTOMNE
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PhotoAxée s ur le Rendement
PROTÉAGINEUX : en fonction de l’objectif MAT et UFL / KG de MS, semer une, deux ou
les trois variétés et faire varier leurs quantités dans l’Association
AXEL
FEVEROLE D’HIVER
Nouvelle variété, la plus productive des féveroles
d’hiver depuis son inscription
- Variété précoce, haute,bonne tenue à la verseet très bonne résistance aux maladies
- Excellente teneur enprotéines du grainsupérieure à 27- 28 %
- Elle ne devra pas êtresemée avant débutnovembre à une profondeur de 6-7 cm
- Favorise la vie biologiquedu sol et bon précédentdans la rotation
- Sa productivité est trèsélevée, inscrite à 124 %Nord et 115 % Sud
- Une excellenteappétence recherchéepar les animaux dans l’ensilage
ARKTA
POIS FOURRAGER D’HIVER
La seule variété de pois fourrager résistante au
froid, sans neige, au-delà de – 17°C
- ARKTA est un pois fourragerdont la biomasse est très importante
- Cette variété est la plusrésistante au froid des variétés cultivées en Europe
- Une source de protéines àbon marché qui renforce la teneur en PDIE / kg de MS de l’ensilage
- Son très faible PMG de 100 à110 grammes permet de limiter le coût de semences par ha
- Sa période de semis est trèsétendue de septembre au printemps
- Il est indispensable dansl’Association et doit représenter la plus grande partie des protéagineux
BARVICOS
VESCE COMMUNE D’HIVER
Forte production de biomasse et résistance
au gel
- Variété à fortdéveloppement végétatif bénéficiant d’une bonne capacité de ramification et d’une croissance rapide,
- Variété rustique : boncomportement aux maladies, à la verse et au froid
- Un fort pouvoir couvrantqui permet de limiter le développement des adventices
- Un cycle végétatif tardif quipeut permettre une compensation lorsque l’hiver est défavorable aux autres légumineuses de l’association
- Bonne valeur alimentaire,riche en MAT
Le plus cultivé en France
Pour obtenir un mélange à ensiler très riche en PDI et en UFL / kg de MS, il suffit de semer les 3
variétés de PROTEAGINEUX ci-dessus, d’augmenter leur dose de semis e t les associer
avec uniquement : L’AVOINE D’HIVER : DALGUISE
LES VARIÉTÉS ADAPTÉES AUX SEMIS D’AUTOMNE
Riche en protéines
Photo
Photo
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Pas peur du froid Plus de rusticité Fourrage intensif
Seigle fourrager : OVID, en cas de risques important d’adventices, sa couverture du sol et
son développement rapide en font la céréale principale à privilégier dans l’Association
LES VARIÉTÉS ADAPTÉES AUX SEMIS DE PRINTEMPS ET AUX INTERCULTURES D’ÉTÉ
CÉRÉALES : semis dès la fin d’hiver jusqu’à la fin de l’été. Ces variétés répondent aux
besoins agronomiques et alimentaires d’une Association.
WIRTAS
EPEAUTRE DE PRINTEMPS
La seule variété d’épeautre de
printemps disponible en France
- Bonne productivité engrain et en paillepermettant uneimportante production debiomasse
- Bonne teneur enprotéines
- Adapté à tous lesmilieux. Permet unebonne valorisation dessituations les plusdifficiles
- Excellents niveaux detolérance aux maladieset aux stress abiotiques
- Fourrage appétent avecune valeur alimentaireéquilibrée. Fort apport defibres permettant d’éviterles risques d’acidose etde limiter les chargessanitaires
OVID
SEIGLE DE PRINTEMPS
Nouvelle espèce et nouvelle variété de seigle
introduite en France
- Une pousse exceptionnelle etrapide du printemps audébut de l’hiver
- Variété rustique, précoce,haute et excellenterésistance aux maladies du feuillage
- Bonne tolérance au stresshydrique et bien adaptéeaux sols peu fertiles
- Grande souplessed’utilisation, semis possiblede février à octobre
- Lors d’un semis de fin d’été,associer à un seiglefourrager d’hiver permet de réaliser une coupe avant l’hiver et une autre au printemps avant de semer un maïs
DUBLET
TRITICALE DE PRINTEMPS
Le seul triticale de printemps inscrit au catalogue Français
- Précoce, alternatif àprintemps, rustique etbonne résistance aux maladies dont la rouille jaune
- Haut mais peu sensibleà la verse, bien adaptéaux sols peu profonds et séchants, possède une excellente capacité de rattrapage
- Grace à sondéveloppement trèsrapide au printemps, un semis en fin d’hiver permet de semer un maïs dès sa récolte
- Facile à associer àdifférents protéagineux
- Une véritable assurancepour parer au déficit dustock fourrager avant l’été
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Quelle productivité !
LES VARIÉTÉS ADAPTÉES AUX SEMIS DE PRINTEMPS ET AUX INTERCULTURES D’ÉTÉ
PROTÉAGINEUX : en fonction de l’objectif MAT et UFL / KG de MS, semer une, deux
ou les trois variétés et faire varier leurs quantités dans l’Association
FERNANDO
FEVEROLE DE PRINTEMPS
Féverole à fleurs blanches de printemps
sans tanins
- Variété précoce, haute,bonne tenue à la verse et bonne résistance aux maladies
- Très bonne teneur enprotéines du grain supérieure à 30 %
- Elle peut être semée dèsfévrier à une profondeur de 5 -6 cm
- Variété sans tanins pouréviter tous problèmes de digestibilité des protéines
- Sa productivité est bonne etrégulière et un excellent précédent pour la culture suivante
- Une excellente appétencerecherchée par les animaux dans l’ensilage.
ANDREA
POIS FOURRAGER DE PRINTEMPS
Une biomasse et un rendement grain les plus importants de son espèce
- Variété de printemps beaucoupplus précoce à floraison que letémoin Assas et un PMG semblable
- Une masse végétativeexceptionnelle (jusqu’à 2 m endéployé) la garantie du maximum de MAT et d’UFL
- Production d’azote intéressantepour la céréale compagne del’Association
- Une source de protéines à bonmarché qui renforce la teneuren PDIE / kg de MS de l’ensilage
- Facile à intégrer dans uneAssociation avec une céréaleet d’autres protéagineux
- Il est indispensable dans lesAssociations et doitreprésenter la plus grande partie des protéagineux.
BERNINOVA
VESCE COMMUNE DE PRINTEMPS
Développement végétatif extrêmement important et
petit PMG
- Une excellente vigueur austade jeune qui lui assureun développement végétatif très exubérant et probablement le meilleur rendement en fourrage des vesces
- Une implantation dès févrierassure une croissancerapide avant l’été
- Bonne adaptation aux solslourds et bonne symbioseavec la céréale de l’Association
- un faible PMG permettantde limiter le coût et defaciliter les Associations d’espèces
- Bonne valeur alimentaire,riche en MAT
Productive et sans tanins Quelle végétation !
Pour obtenir un mélange à ensiler très riche en PDI et en UFL / kg de MS, il suffit de semer les 3 variétés de PROTEAGINEUX ci-dessus, d’augmenter leur dose de semis et les associer avec
uniquement : LE SEIGLE FOURRAGER : OVID
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- GEOBIO TP (semis d’automne)
Triticale VUKA + Pois fourrager ARKTA
- GEOBIO TPA (semis d’automne)
Triticale VUKA + Pois fourrager ARKTA + Avoine DALGUISE
En tenant compte des contraintes agronomiques et pédoclimatiques, choisir parmi les variétés adaptées dans les présentations précédentes semis d’automne, de printemps et d’interculture.
En conclusion, c’est à l’utilisateur de choisir son association idéale en fonction de ses contraintes et des objectifs de qualité alimentaire recherchés.
Il existe sur le marché des offres commerciales sur plusieurs mélanges ou packs prêts à semer avec des variétés bien adaptées aux Associations décrites dans ce dossier, deux exemples parmi plusieurs autres :
Le choix des espèces et variétés a été facilité par l’expérience de ces dernières années sur les associations pour ensilage : ont été choisies, seulement, les espèces et variétés plébiscitées par les éleveurs.
Les Associations GEOBIO TP et GEOBIO TPA ont été conçues pour produire un fourrage de qualité dans des contextes pédoclimatiques différents. Les variétés Associées permettent de sécuriser une récolte par la grande rusticité de chacune, que ce soit par la résistance au froid ou la tolérance aux maladies et à l’humidité, mais également par leur capacité à limiter les coûts de production.
L’ASSOCIATION IDÉALE DE VARIÉTÉS
La part des protéagineux sera déterminée en fonction de l’objectif recherché en Matières Azotées Totales / Kg de Matière Sèche.
Pour des associations récoltées entre 35 % et 40 % de MS :
- où la part des céréales est prépondérante, nous avons +/- 12 % de MAT / kg de MS
- où la part des protéagineux est prépondérante, nous avons +/- 20 % de MAT / kg de MS
ASSOCIATIONS PRÊTES A L’EMPLOI
SEM-PARTNERS : Tel : 01 39 71 85 60 + E-mail : c o n t a c t @ s e m - p a r t n e rs . co m
Dossier complet : www.sem-partners.com/doc/assobio.pdf - Web : www.sem-partners.com
mailto:[email protected]://www.sem-partners.com/doc/asso.pdfhttp://www.sem-partners.com/
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Grâce à un rendement important (sans tenir compte de la possibilité de réaliser deux récoltes la même année) et des charges en intrants plus faibles, l’ensilage des
associations céréales + protéagineux permet de produire sur l’exploitation un fourrage de très haute qualité et au meilleur coût
Comparaison du coût de la Tonne de MS de trois fourrages ensilés
Ensilage maïs Ensilage RGI
(18 mois)
Ensilage Association
Céréales+
Protéagineux
Semences / ha 160 € 0 à 60 € 50 à 120 €
Engrais / ha 0 à 60 € 0 à 60 € 0 à 50 €
Traitement / ha 60 € 0 à 25 € 0 €
Récolte (*)/ha 256 € 140 à 175 € 256 €
TOTAL CHARGES/ha
476 à 536 € 140 à 320 € 306 à 426 €
Rendement moyen/ha
8 à 12 T MS 4 à 5 T MS 8 à 12 T MS
Coût de la
Tonne de MS
40 à 67 € 28 à 80 € 26 à 53 €
(*) y compris transport et stockage
Source : « Ensiler des associations céréales + protéagineux »
COÛTS DE PRODUCTION
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Sa place dans la rotation est très souple :
En semis de fin d’été et d’automne Après une céréale - un maïs - un tournesol - un protéagineux ou une prairie
temporaire.
En semis de printemps et en interculture Après un maïs – une prairie temporaire – la récolte ensilage d’une association
d’hiver ou en été après la récolte d’une céréale…
Le choix de la culture suivante est aussi très souple :
Une récolte précoce, début mai, au stade début épiaison avec un pré-fanage avant l’ensilage permet de semer ensuite un maïs en conditions normales.
Après un ensilage en direct, sur juin, le semis d’une autre Association en interculture d’été est envisageable pour une récolte sur septembre pour faire suivre par une céréale ou une autre Association d’automne.
Les Associations sont aussi de bons précédents pour implanter une prairie en fin d’été.
La période de semis la mieux adaptée correspond aux premiers semis des céréales sur la région. Les semis précoces favorisent plus la proportion de protéagineux et inversement.
- Pour l’automne : septembre – octobre à début novembre
- Pour le printemps : février – mars à début avril
- Pour les intercultures : dès la récolte de la culture précédente
La densité de semis doit être raisonnée en grains/m² par espèce en tenant compte du type de sol et augmentera avec la tardivité du semis. La proportion de la variété dans l’Association évoluera en fonction de la qualité du mélange recherché :
Pour + de MS = plus de céréales Pour + de PDI / kg de MS = plus de protéagineux
Nous conseillons : - L’achat de semences certifiées qui garantissent la germination et le poids des mille
grains sur le sac. - L’utilisation des variétés préconisées à l’intérieur de ce guide, ces variétés ayant
été sélectionnées pour leurs complémentarités tant agronomiques que nutritionnelles, ce qui confère à chacune d’entre elles une excellente adaptation à ce type d’Association de Céréales et de Protéagineux.
CONDUITE CULTURALE (1)
Place dans la rotation
Date de semis
Dose de semis conseillée
Semis
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Aucun traitement en cours de végétation n’est nécessaire, les variétés de céréales et de protéagineux conseillées sont résistantes aux maladies et sont récoltées avant la maturité ce qui permet généralement de limiter les contaminations.
Le raisonnement de la lutte contre la verse doit se faire avant le semis par le choix d’une variété de céréale résistante (voir présentation des variétés).
En cas de risque important, il est possible soit de diminuer au semis la dose de protéagineux sensible à la verse comme le pois fourrager et la vesce en intervenant en cours de végétation en augmentant la fumure azotée.
Proscrire les raccourcisseurs ! Leur utilisation implique une baisse de la productivité (fourrage). De plus il perturbe la
conservation de l’ensilage et le fonctionnement de la flore du rumen. Si application d’un régulateur, ne pas récolter pendant le délai de latence du produit
(vérifier l’étiquette). Il faut en général attendre 8 semaines, voire plus, entre l’application et la récolte. D’où l’importance de choisir une plante tuteur (très résistante à la verse) dans l’Association.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES DIFFÉRENTES MÉTHODES
DE RÉCOLTES DES ASSOCIATIONS
Source : « Sécuriser son système » des Chambres d’Agricultures et Institut de l’Élevage
(Réseau d’Élevage et après une enquête auprès des CUMA et entrepreneurs
Avantages Inconvénients
Coupe KEMPER (becs rotatifs utilisés
pour les maïs)
- Amortissement dumatériel utilisé pourle mais
⇒ Coupe irrégulière
⇒ Inefficace sur plantes versées
⇒
Bourrage possible lorsqu’il y a beaucoup de pois - Hachage régulier
Fauche + ramassage au pick-up
- Coupe régulière ⇒ Pertes d’épis au ramassage
- Gain de temps lejour de l’ensilage
⇒ Attention à l’évolution
⇒ 2 passages : fauche et ensilage
Coupe de moissonneuse - Coupe régulière ⇒ Achat adaptateur
- Pas de perte ⇒ Les céréales collent lorsqu’ellessont trop vertes
Coupe directe
spécifique (à disques)
- Coupe régulière ⇒ Faible rentabilité d’un matérielspécifique- Pas de pertes
CONDUITE CULTURALE (2)
LES MOYENS DE RÉCOLTE
Fongicide
Résistance à la verse
Régulateur de croissance
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La récolte, et notamment la date de récolte, sera à adapter en fonction des espèces retenues dans l'association et des objectifs recherchés. Dans le cas d'Associations "classiques" à dominante céréales, où l'objectif premier est un bon compromis entre production de MS / ha et qualité alimentaire, la récolte sera à réaliser au plus tard au stade laiteux-pâteux des céréales : en pratique, la céréale est encore verte autour des nœuds, l’épi commence à jaunir et le grain s’écrase encore facilement (à moitié rempli).
Si un maïs doit être semé après l’association, il peut être préférable de faucher au début du stade laiteux et laisser sécher 24 h à 48 h pour ensiler un produit entre 35 et 40 % de MS. Cette pratique garantit la qualité de l’ensilage et permet un semis de maïs à la bonne date.
Dans le cas d'Associations riches en protéagineux avec pour objectif prioritaire de récolter avant la chute des PDI et de renforcer ainsi l'autonomie protéique de l'exploitation, une récolte précoce au stade début épiaison des céréales (ou sortie des panicules de l’avoine) permettra d'obtenir un fourrage de très haute qualité.
Dans tous les cas, L’objectif est d’avoisiner les 35 % de MS pour optimiser la conservation.
LA RÉCOLTE : le moment clé de la Réussite
4 PRÉCAUTIONS À PRENDRE À LA CONFECTION D’UN SILO
- Récolter à 35 % de Matière Sèche
- Prévoir un silo suffisamment long et étroit pour que le front d’attaque avancerapidement 15 à 20 cm / j en hiver, 20 à 30 cm / j en période chaude - afin d’éviter la
reprise de l’activité microbienne.
- Privilégier la rapidité de fermeture du silo à la fin du chantier.
- S’assurer de l’herméticité du silo en lestant la bâche par tout ce qui peut rappuyer lescouches supérieures (sable, sacs de sable…) Attention, car le mélange ensilé occupe
plus de place que le maïs : 180 à 200 kg de matière sèche par mètre cube
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Conséquences Lait : -4%
TB : 2,9 g / kg TP : différence Non significative
Conséquences Lait : -4%
TB : 2,9 g / kg TP : différence Non significative
LORS D’ASSOCIATION À DOMINANTE CÉRÉALES
Position d’ARVALIS sur la valeur alimentaire
Une valorisation à 0,9 UFL par kilogramme
Pour les vaches laitières afin de sécuriser les rations basées sur l’ensilage de maïs, l’idéal est de récolter la céréale vers 35 % de MS, à un stade où la fibre est prédominante.
Dans ce cas, l’intérêt de la céréale immature ne vient pas de sa richesse (valeur UFL, PDIE…), mais de sa relative Pauvreté ! En prenant la place d’une partie du maïs, cet ensilage permet de diminuer la teneur en amidon de la ration. L’énergie consommée est valorisée sans gaspillage ; ainsi, chaque kilogramme de céréale immature (incorporé dans la limite de 30 % des fourrages de la ration) malgré sa faible valeur (entre 0,64 UFL et 0,85 UFL par kilogramme de MS) peut être valorisé à 0,9. Cet ensilage de céréales immatures peut aussi être distribué, comme fourrage principal, à des animaux à besoins plus faibles que ceux des vaches laitières, par ex. aux génisses d’élevage (à volonté) ou aux vaches taries et aux vaches allaitantes (en rationnant), accompagné si besoin d’un complément azoté.
Sources Perspectives Agricoles n° 312
Résultats expérimentaux d’AAARVAAALLIS - Station de la Jaillière Essai de 9 semaines avec de l’ensilage de triticale
Comparaison de 2 lots de 18 VL ◆ Témoin : Ensilage maïs à volonté + concentré◆ Lot expé : 20 % de maïs remplacé par 3,5 kg MS d’ensilage de triticale (0,70 UFL /
kg MS)
Résultat : on constate une meilleure valorisation énergétique des UFL consommée, mais en produisant plus de matière grasse. Ce fourrage, même pauvre en UFL, est très bien valorisé par les vaches laitières jusqu’à environ 30 à 35 % des fourrages de la ration.
Avec une proportion supérieure dans la ration, les résultats obtenus sur les vaches reflètent la qualité de conservation et la valeur énergétique du fourrage (variable de moins de 0,65 UFL à plus de 0,85 UFL).
VALEURS ALIMENTAIRES (1)
Témoin Expé.
Ingestion MS Totale 25,68 25,74
Lait brut kg 38 -1,6
TB g/ kg 39,6 + 2,9
TP g/ kg 32,5 - 0,1
AVANTAGE ALIMENTAIRE - Appétence- Facilité d’incorporation avecles autres fourrages.- Rumination excellente etrégulière- Amélioration de lapersistance laitière et destaux butireux.
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L
Valeur moyenne de l’ensilage immature
a valeur nutritive du mélange dépend beaucoup de la proportion de protéagineux dans le mélange récolté. Elle s’améliore nettement lorsque la proportion de protéagineux est élevée dans le mélange.
L’ensilage de mélange céréales - protéagineux ne présente pas les mêmes caractéristiques que l’ensilage de maïs. Incorporé à 30 % de la ration des vaches laitières, il permet une meilleure valorisation des autres fourrages. Il est complémentaire du maïs grâce à sa teneur élevée en fibres (augmentation de la rumination).
Par rapport aux céréales immatures, les protéagineux immatures ont des valeurs protéiques et énergétiques plus élevées (voir graphique) :
Elles enrichissent le mélange immature en ces deux éléments. La teneur en MAT explique les principales variations. Elle est dépendante de la proportion de légumineuses dans le mélange récolté. Mais il n’y a pas de lien direct entre les proportions de graines au semis et les proportions de plantes à la récolte. Les contraintes agronomiques guident donc le choix du mélange à mettre en place.
FIBROSITE DE L’ENSILAGE IMMATURE L’introduction de 2 à 3 kg de MS de mélange immature dans une ration à base
d’ensilage de maïs pour des vaches laitières, améliore la fibrosité de cette ration. On considère que l’indice de fibrosité de l’ensilage immature est de l’ordre de 75,
proche d’un ensilage graminées de première coupe pleine épiaison. Par ailleurs, les teneurs élevées en MAT et en minéraux contribuent à tempérer les
baisses de PH ruminal. Cet ensilage a un rôle comparable à l’ensilage d’herbe, à condition de ne pas dépasser 3 kg de MS et de ne pas rajouter de concentré énergétique.
MAT (g /kg)
UFL (g/kg)
PDIE (g/kg)
Céréales 60% Protéagineux 40% 140 0,90 80
VALEURS ALIMENTAIRES (2)
Valeurs énergétiques et protéiques des mélanges immatures et des espèces les composant
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Valorisation par les vaches laitières
Valorisation par les bovins à viande
Sur la ferme expérimentale de Trévarez (Pôle Herbivores de Bretagne), un ensilage de blé-triticale-pois immature a été distribué à volonté à des génisses de 14 à 17 mois avec 100 g d’aliment minéral. Consommé à raison de 8,4 kg de MS, il a permis un GMQ de 620 g/ jour. Le niveau d’ingestion de ce fourrage est similaire à celui d’un bon ensilage d’herbe.
L’ensilage de mélange à dominante principalement de céréales immatures est une alternative à un déficit fourrager lié à une sécheresse accidentelle ou structurelle. C’est un fourrage plus encombrant et moins énergétique que l’ensilage de maïs. Son utilisation permettra de maintenir des performances laitières élevées à condition d’assurer une conservation irréprochable, une coupe fine et une incorporation limitée à 25 à 50 % de la ration des vaches laitières.
Les ensilages d’associations céréales protéagineux sont bien adaptées pour des animaux à besoins modérés : vaches allaitantes et génisses d’élevage. Ce type de fourrage peut également être utilisé pour les jeunes bovins et les femelles à l’engraissement, en plus faible proportion dans la ration, avec une complémentation énergétique élevée. Il permet alors de sécuriser la ration par l’apport de fibres et de cellulose, pour éviter l’acidose.
Exemple d’Associations à semer préconisées en Kg de semences par ha et par variété :
Semis de printemps : Féverole à fleurs blanches FERNANDO 70 kg + Pois FourragerANDREA 60 kg + Vesce commune BERNINOVA 20 kg + Seigle fourrager OVID 25 kg
Semis d’automne : Féverole d’hiver AXEL 60 kg + Pois Fourrager d’hiver ARKTA 40 kg Vesce commune d’hiver BARVICOS 20 kg + Avoine d’hiver blanche DALGUISE 20kg
L’ASSOCIATION À DOMINANTE PROTÉAGINEUX :
une révolution pour les élevages intensifs
Valorisation par les vaches les génisses laitières
VALEURS ALIMENTAIRES (3)
Des éleveurs laitiers précurseurs ont substitué avec succès le couple ensilage maïs-tourteau de soja par, entre autres, l’ensilage d’Associations, composées essentiellement de protéagineux, pour des vaches à haute productivité de + 10 000L de lait / an. Leur objectif est de trouver une certaine indépendance alimentaire à partir des cultures de l’exploitation en intensifiant les valeurs de la ration en protéines et en énergie et faire ingérer plus de 25 kg de MS par vache et / jour alors que l’ensilage de maïs fait lui ingérer seulement 18 à 20 kg de MS / j et / vache. La couverture de tous les besoins en PDI et UFL peut être assurée pour une vache de 8 500 l de lait annuel avec l’ensilage de l’Association à dominante protéagineux. Dans le casd’une vache à 12 000 l de lait annuel, les besoins en MAT sont assurés alors à 60 % parl’ensilage de l’Association à dominante protéagineux. L’économie obtenue par rapport àl’ensilage de maïs + tourteau de soja est d’environ 30 € /1000 l de lait.Les constituants semences de cette Association sont à +/- 85 % des protéagineux : Féverole,Pois Fourrager, Vesce et la céréale tuteur est uniquement l’Avoine.
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LE FOURRAGE GAGNANT
Ces Associations d’hiver ou de printemps présentent de nombreux avantages :
SÉCURISENT LES SYSTÈMES FOURRAGERS ◆ Des rendements réguliers et corrects : équivalents
au maïs ensilage en sol profond et très supérieur ensol séchant. Permet de réaliser 2 récoltes par an soit + / - 20 tonnes de Matière Sèche par hectare / an.
◆ Cette technique est adaptée aux contextespédoclimatiques les p lus difficiles, valorisationdes terres superficielles, gel hivernal, sécheresse estivale…
◆ SIMPLIFIENT L’ITINERAIRE TECHNIQUE◆ Elle permet de limiter les surfaces en maïs ensilage
dont les volumes peuvent être incertains en cas desécheresse estivale et évite de garder les sols nus durant hiver.
◆ Une économie importante d’intrants (désherbage,fongicide, régulateur de croissance et azote)permise par la complémentarité entre espèces, la résistance aux maladies, le pouvoir couvrant de certaines espèces et l’apport azoté aux céréales par les protéagineux.
◆ Une réponse positive au cahier des charges desContrats d’Agriculture Durable : effet favorable surla structure des sols, biomasse racinaire importante et variée et de bénéficier des aides aux protéagineux lorsque leur part est appropriée dans l’Association.
◆ Un faible besoin en temps de travaux.
AMÉLIORENT L’APPORT ALIMENTAIRE ◆ Ensilage équilibré, riche en fibres pour lutter contre
l’acidose, riche en minéraux et très riche en protéinesen privilégiant les protéagineux dans l’Association. Bonne valorisation par les animaux même à haut potentiel de production.
◆ Lors de la récolte en grain, la richesse en protéines duméteil en fait un excellent complément alimentaire de laration de base.
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CENTRE-BIO – 125, avenue du Vendôme – 41000 BLOIS Tel : 02 54 52 75 85 ou 06 01 32 42 40 (Jérôme FILLON – Commercial semences Bio)
Remerciement aux sources de ce document établi à partir des études et articles :
Chambres d’Agriculture - Institut de l’Élevage - Le Contrôle Laitier -
ARVALIS –UNIP - Terres Inovia et ITAB
ASSOCIATION DE CÉRÉALES ET DE PROTÉAGINEUX
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