Le traitement de la difficulté scolaire Circonscription...
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Le traitement de la difficulté scolaire
Circonscription Evreux 5
20/09/2012 1
Mr Langlais (IEN)Mme Cadieux (Psychologue scolaire)Mme Deshayes (Maître E)
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Difficulté
TRAITEMENT
PEDAGOGIQUE
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DEMANDE D’INTERVENTION DU RASED
Difficultés (point de vue pédagogique)
Graphisme/écritureLecture déchiffrage: confusions de sons
Malgré un maintien CP: grande difficulté scolaireSegmentation des mots à l’écritSuite des nombres NAMémoire difficile
Confusions de sons
Lecture difficile (sons complexes non encore acquis), lenteur à lire, à déchiffrer,confusions de sons
Attitude face au travail
Très motivé, impliquéParticipe oralement
Très grande fatiguePeu autonomeDéfaut de concentration
Coopérant Fait parfois semblant de travailler
Élève qui veut bien faireElle écoute, prend la correctionTrès positive
Cycle 2
Points fortsde l’élève
Mathématiques
SportBavarder, s’exprimer
Aime écrire
motivée
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Lecture très difficileLecture orale difficileLes nombres ne sont pasencore acquis (que → 30)
Ne comprend généralement Pas ce qu’on lui demande,À l’oral comme à l’écrit.Il semble perduDéficience auditive?
De gros problèmes de mémorisationTrès peu, voire aucune consciencePhonologique.Vocabulaire pauvreNe connait que très peu de lettresDe l’alphabet
Fragile encore face à l’écrit
Très positiveÉlève sérieuseÉcoute et prendLes corrections
Pas d’autonomie, Peu d’écoute,Peu de mémoire de Travail
est souvent perdu lorsdu travail écrit. N’a pas confiance en lui.
Pas renseigné
Élève motivée soigneuseAppliquéeVeut réussir et s’accroche
Très bonne technique de Lecture oralisée
Est de bonne volonté, participe à l’oral, demande lorsqu’il n’a pas compris, a envie de faire plaisir et est sensible aux compliments.
En progrès depuis l’an dernier mais réclame une intervention.
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Cycle 2Maîtrise insuffisante de l’identification des mots liée à un manque de sureté dans le décodage.Lenteur excessive en lecture orale et silencieuseDifficulté à comprendre le sens d’un texte même lorsque le décodage est suffisamment performant (lexique de base, polysémie de certains mots, syntaxe)
Manque de vocabulaireNumération non acquiseDifficultés logico-mathématiques
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Prévention pour éviter certaines difficultés La préparation de la classe
-Les consignes-Les formes des exercices-L’objectif visé est-il clair?-Le niveau de la compétence ciblée-Progression de l’enseignant-Identification des obstacles possibles-Construction des séquences
Interroger régulièrement sa pratique et échanger entre professionnels
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Un essai d’organisation pédagogique «innovante » en élémentaire dans une séquence d’apprentissage
Contraintes:Les possibilités dans l’école:-1 ou 2 adultes?-Une ou plusieurs classes?-À quelle fréquence?- L’effectif de la classe?
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LA MANIPULATION,POUR QUOI FAIRE ?Pour permettre à l’élève de faire « en vrai » et non plus sur une fiche :
•En déplaçant les objets : liberté que la fiche n’offre pas ;•En l’autorisant à se tromper et à recommencer ;•En permettant une expérience commune si groupe classe, en petit groupe. •En gardant une « trace » de l’activité motrice, mobilisable ultérieurement.Revenons à la définition d’une image mentale (in grand dictionnaire de la psychologie LAROUSSE) qui est une représentation mentale, évocatrice des qualités sensorielles d’un objet absent du champ perceptif. Les images sont des instruments de la mémoire, une activité cognitive des perceptions du passé. La manipulation aiderait donc à l’élaboration d’images mentales comme trace de l’action passée. La faire vivre à tous les élèves permettra d’évoquer des actions passées communes (culture de classe) et de rendre l’enseignement plus explicite.La place à la manipulation sera priorisée en début de séquence, lors de phases de réajustement et à tout moment dans un contexte de différenciation.
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POURQUOI LE PETIT GROUPE ?Cette organisation, malgré la difficulté de mise en œuvre (cela demande un travail en autonomie pour l’autre partie de la classe), permet :•des interactions privilégiées avec l’enseignant :L’enseignant peut observer les élèves en train de manipuler. Il peut jouer son rôle de médiateur et aider l’élève dans son activité de jeu ou de résolution de problèmes. La posture professionnelle attendue dans ce cadre consiste à : enrôler l’élève dans la tâche, réduire les difficultés, maintenir l’orientation, fournir des informations utiles…•une dimension de communication où la place du langage est importante : aide à la formulation des démarches (métacognition), des interactions sociales où les élèves confrontent leurs idées (conflits socio-cognitifs).•Le traitement des erreurs en direct et une différenciation dans les réponses attendues.•Mettre en projet le groupe autour d’une activité partagée (jeu ou situation problème).
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L’erreur n’est pas seulement un manque, une anomalie que l’on sanctionne (conception traditionnelle de l’apprentissage). Se contenter de signifier à l’enfant qu’il a mal écouté, mal retenu la leçon ne sert à rien et ne va pas l’aider à comprendre son erreur. Ne pas prendre en compte l’erreur comme la conséquencepossible d’une forme de connaissance qu’à l’enfant revient à la laisser s’installer. L’erreur fait partie de l’apprentissage
L’erreur procède aussi de la construction des connaissances chez L’Apprenant, en effet dans le processus de déséquilibration-rééquilibration majorante de Piaget: Apprendre, c’est permettre le remaniement de procédures (schèmes d’action) où l’erreur dans une optique dynamique permet de progresser en accommodant ses réponses .
L’erreur peut correspondre à la représentation du sujet (ce auquel il croit).
« Elle n’est pas seulement la conséquence du hasard, d’une incertitude ou d’une ignorance, mais découle de connaissances antérieures qui, malgré leur intérêt et les réussites, ne fonctionnent plus et se trouve inadaptées. L’origine de l’erreur se trouve dans la didactique de la discipline en observant les interactions entre les trois pôles que sont le maître, l’élève et le savoir. »
Conception constructiviste:
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Hypothèses sur les erreurs (d’après le guide pratique de l’évaluation à l’écoleP. Rossano – P. Vanroose – C.Follin)
→ liées aux caractéristiques de l’élève:• dues aux limites de développement de l’enfant à un moment donné (cause psychogénétique)• dues aux limites de l’enfant dans le domaine du traitement de l’informationSollicitation conjointe de la mémoire de travail et la mémoire à long terme• dues aux caractéristiques propres de l’enfantInhibition , refus psychologiqueManque d’organisation→ liées aux conceptions d’un élève par rapport à un savoir• dues au savoir en lui-même (vision épistémologique)• dues aux situations didactiques mises en place•Dues à l ’élaboration de conduites erronées → liées au contrat maître/élève• dues aux attentes réciproques maître/élève concernant un objet de savoir particulier.
L’erreur concept différent de l’échec ( absence de réponse). Le sujet n’est pas toujours conscient de son erreur.
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Les différents types d’erreurs (d’après Mettre en œuvre les programmes de français,C.Mettoudi – P. Tempez – A. Yaïche, Hachette Education)
4 grands domaines:
- erreurs relatives à la situation:présentation différente de l’exercice, support différent, contexte culturel, manque d’entraînement, le langage employé, contrainte du temps, la question du transfert des connaissances.- erreurs relatives à la consigne:formulation de la consigne, compréhension de la consigne, le comportement face à la consigne (autonomie, anticipation, oubli, relecture).- erreurs relatives à l’opération intellectuelle en jeu:la répétition (capacité à mémoriser), la conceptualisation (activité généralisante),l’application, l’exploration, la mobilisation, la résolution de problèmes (notion de nouveauté).- erreurs relatives à l’acquis antérieur.
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Difficultés: schéma trop complexe (Que veulent dire les flèches?)Plusieurs objectifs, plusieurs tâches successivesL’enfant est déjà en difficulté pour entourer les paquets de 10.
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L’élève est mis en difficulté par la forme de l’exercice (en haut). Dans l’autre cas, la consigne n’est pas comprise: confusion entre objet et mot. Il compte donc le nombre de lettres pour trouver le plus grand.
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C’est la spirale qui perturbe l’élève car bonne réussite aux autres exercices. L’exercice n’étant pas fait pour évaluer le repérage spatial, il n’est pas adapté!
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Vers la pédagogie différenciée
Objectif:Tenir compte des différences entre élèves
Favoriser la différenciation par:Le groupe détaché au sein du groupe classeL’aide des pairs (tutorat)Les groupes de besoinsLes groupe hétérogènesLes ateliersL’individuation immédiateLe plan de travailLes aides
Conditions: Connaissance précise des besoins des élèvesQuels objectifs? A quel moment?Réfléchir à l’organisation Expliciter le choix de l’organisation aux élèves
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Ni un travail de groupe ,ni un travail individuel…•Elle se fonde avant tout sur une observation (de l’élève, de ses réalisations), sur une analyse précise des erreurs, des besoins qui en découlent : c’est un travail essentiel.•La différenciation consiste, en poursuivant les objectifs communs à tous, à adapter l’action pédagogique en faisant jouer des variables :-les situations, les supports et les consignes : avec des tâches différentes pour l’acquisition d’une même compétence ;- les aides : avec une situation identique, mais en proposant des aides ou ressources ;- l’organisation de la classe : groupe de besoin, aide des pairs, différenciation en groupes hétérogènes, plan de travail, ateliers Cette pédagogie, parce qu’elle est structurée et structurante pour l’élève, le place dans un cadre rassurant et guidant. Ainsi, la gestion de classe peut tout au contraire s’en trouver facilitée.
RESSOURCE: L’aide aux élèves une affaire d ’équipe GUIDE pour les enseignants et les directeurs d’école maternelle et élémentaire Académie de Paris
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Aide personnalisée (BO n°25 du 19 juin 2008)Pour tous les élèves qui en ont besoinRepérer les élèves en difficulté (évaluations nationales, de classe, de cycle)Décalage d’acquisition (résiste à la différenciation pédagogique)Compétences en français et mathématiques:Maternelle: vocabulaire, conscience phonologique, dénombrementCP/CE1: Compréhension, reconnaissance des mots, numérationCycle 3: compréhension de textes plus poussés (inférences)Numération et compréhension du système décimalStratégies de résolution de problèmes
Plusieurs formes possibles:Au jour le jour: aide liée à l’activité quotidienne (maître dans sa classe)En séquences: objectif spécifique avec un groupe d’élèves ayant les mêmes besoinsvenant d’une classe ou de plusieurs classes: importance du travail en cycles.Dès le début de l’année CP ou CE2: élèves fragiles en prévention
Ressources:eduscol.education.frSite de l’inspection académique de l’Eure (Espace pédagogiqueAide personnalisée: groupe départemental de l’Eure « Aide personnalisée » 2009/2010
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Le petit groupe:
Un espace de travail protégé, propice à la mise en confiance.
• favorise l’attention et peut la développer• des interactions privilégiées avec l’enseignant •une dimension de communication où la place du langage est importante : aide à la formulation des démarches (métacognition), des interactions sociales où les élèves confrontent leurs idées (conflits socio-cognitifs).•Le traitement des erreurs en direct: régulations d’aide immédiates • mieux comprendre la nature des obstacles rencontrés et aider l’élève à les surmonter (travail dans la zone proximale de développement).•Mettre en projet le groupe autour d’une activité partagée (jeu ou situation problème).
PERMET LE DIALOGUE SUR L’ACTIVITE SCOLAIRE
Lieu privilégié pour manipuler, dialoguer, expliciter, lever des obstaclesPour comprendre les difficultés et observer l’élève en situation ( recherche, exercice)Activités d’automatisationInformatique
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PPRE (documentation site de l’IA 27):Circulaire n°2006-138 du 25/08/2006 Pour un enfantA partir d’une évaluation fine de sa situation scolairePartenariat: adultes de l’école, famille, activités extérieures, prises en charge extérieures, milieu associatifArticuler, rendre cohérentContinuité
Pour quel enfant?Notion de décalage dans les acquis avec la norme (évaluations nationales).Plus de progrès, situation bloquée.Des résultats hétérogènes où une compétence non acquise fait obstacle.Quand? MaintienSegpaDécrochageComment?En conseil de cycles sous la responsabilité du directeurÉchange de pratiques: dossiers communsAides des conseillers pédagogiques possibles
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Projet de co-intervention CE1/AdaptationFrançais : lecture suivieOrigine du projet :•L’évaluation diagnostique (élaborée en collaboration) passée en septembre 2011 a montré des besoins très différents concernant la maîtrise de la lecture et la compréhension d’un texte lu (trois groupes constitués).•Un groupe d’élèves a bénéficié d’un suivi E en 2010/2011 qu’il convient de poursuivre.Compétence du socle commun attendue à la fin du CE1 :•Lire seul et écouter lire des textes du patrimoine et des œuvres intégrales de la littérature de jeunesse, adaptés à son âge.Compétences :•Lire silencieusement un texte en déchiffrant les mots inconnus et manifester sa compréhension dans un résumé, une reformulation, des réponses à des questions.•Identifier les personnages, les évènements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit qu’on a lu.•Participer à une lecture dialoguée : articulation correcte, fluidité, respect de la ponctuation, intonation appropriée.•Distinguer entre la lettre et le son qu’elle transcrit ; connaître les correspondances entre les lettres et les sons dans les graphies simples et complexes.•Savoir qu’une syllabe est composée d’une ou plusieurs graphies, qu’un mot est composé d’une ou plusieurs syllabes : être capable de repérer ces éléments (graphies, syllabes) dans un mot.•Lire aisément les mots les plus fréquemment rencontrés (mots-outils).
Groupe « expert » :Objectifs :Support : L’enfant du toit du monde
Groupe « intermédiaire » :Objectifs :Support : Kolos
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Groupe « apprenti lecteur » :Prise en charge du groupe en classe par M-Ch. DeshayesObjectifs : •remotiver les élèves en leur donnant des repères dans l’écrit pour accéder de façon sûre au sens du texte proposé.Support « Méthode de lecture : Dame Coca »Forme remaniée et adaptée aux élèves du groupe.La démarche est de poursuivre l’apprentissage de la lecture tout en ayant la possibilité d’une lecture suivie.
La séance du vendredi est consacrée à la découverte du texte, puis à la lecture dialoguée de la BD et enfin à l’utilisation de fiches permettant la mémorisation des sons, l’entraînement systématique de la lecture de syllabes et des mots-outils.La séance du jeudi suivant sera consacrée à un travail en autonomie ou en binôme concernant la compréhension de ce qui est lu (mots, phrases, mots-outils) en relation avec la partie de l’histoire étudiée.
Une 3ème séance sera proposée le lundi pour un travail autour du fonctionnement de la langue en relation avec le texte: certains sons, la notion de phrase, le pluriel des noms, les mots invariables…Répartition des élèves : voir tableau
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A lire très vite :elle dans voilà c’est des du avec à après sur pas
Dame Coca a mille ans. Elle habite dans une cabane dans un bananier.Dame Coca a un ami : c’est le petit chat Mexico. Il fait souvent des bêtises.Dame Coca aime faire des mélanges dans la marmite. Elle dit aussi des mots magiques.Dame Coca est coquette. Elle se coiffe avec des couettes. Elle met des colliers à son cou et des rubans à sa canne.La bague de Coca est tombée dans le bol de bananes cuites. Après, le bol est tombé sur les bottes de Coca. Une banane cuite dans une botte, ce n’est pas bon.
A lire :co ca cui cou coi cu me mi mo mu mé mar an lan ans bé ba be bi bê bol bar na ne ni nosé sa si ce fai lai fê lè son bon mon tom A retenir : ou ai on an
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Dans sa colère, Mexico a sauté et il a mis ses pattes partout : dans la soupe, dans le sel, dans le sucre et même dans la salade.Ses pattes sont très sales. Il les lave avec de la mousse de savon. Il se lave aussi les moustaches.Et puis, avec une serviette, il essuie toutes les saletés dans la cabane de Coca.Maintenant le chat Mexico est sage. Il demande à Dame Coca de lui donner son dîner. Il dit :•« Je veux de la dinde ou de la dorade sucrée avec des dattes. » Mais Coca ne veut pas ! Alors elle lui donne un os de dinosaure, de la daube et deux caramels et demi.Finalement, Mexico dévore tout...
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Traitement visuel des motsColoriage des syllabes à l’intérieur desquelles les sons complexes sont mis en relief (en gras).Permet à l’élève de:-voir la segmentation du mot ( on lève un obstacle).-voir les sons complexes.- ne pas tenir compte des lettres muettesParallèlement:Travail spécifique sur les syllabes, les sons.Travail sur la voie d’adressage: les mots outils, les mots courants.
Ce traitement est évolutif selon la progression des apprentissages.L’objectif étant de permettre à l’élève de s’en passer.
Effets observés:L’enfant reprend confiance car la tâche est « allégée ».Motivant car il a accès à des textes plus longs.
A noter l’existence d’un logiciel qui colorie les textes selon des options choisies: Coupe-mots Lien: http://stephaxad.over-blog.com/
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KévinA mémoriser :100+100 deux cents 200100+100+100 trois cents 300100+100+100+100 quatre cents 400100+100+100+100+100 cinq cents 500100+100+100+100+100+100 six cents 6007x100 sept cents 7008x100 huit cents 800 9x100 neuf cents 900
Complète :200+300=200+30=20+300=500+20=500+200=(4x100)+(3x100)=(4x100)+(3x10)= Décompose de différentes façons :7546916045
Mémo
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IngridA mémoriser :100+100=2x100=20010+10+10+10+10=5x10=50100+100+100+100+100+100=6x100=60010+10+10+10+10+10+10=7x10=70
60 c’est 6x____ 800 c’est ___x100700 c’est 7x____ 40 c’est ___x10300 c’est 3x____ 100 c’est ___x10090 c’est 9x____ 30 c’est ___x___385=(3x____)+(___x10)+____682=(__x100)+(8x____)+____763=(____x____)+(____x____)+____964=(6x100)+(1x10)+9=(3x100)+6=(8x100)+(5x10)+6=27x10=
Mémo
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Des exemples d’aide à la mémorisation
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Un exemple au CP d’aide à la mémorisation des nombres de 11 à 16
Classe de Mme Ravanne CP Isambard
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20/09/2012 41
20/09/2012 42
20/09/2012 43Classe de Mme Cousin CE1 Maillot
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« Pas motivé…. pas d’intérêt… pas d’appétence…pas d’attention… »
Besoin intrinsèque d’apprendre et de s’épanouir en tant qu’être humain dans un espace social structuré d’une certaine façon.- La motivation se situe dans la relation entre la personne et son environnement. - Elle prend son origine dans les perceptions et les attentes d’une personne à l’égard des évènements qui lui arrivent.
Les facteurs qui influent sur la motivation à apprendre : ils sont dans les perceptions de l’élève :→ liées à l’image de soi (la perception de sa compétence à réaliser l’activité).→ liées à la valeur attribuée à l’activité (intérêt)→ liées au sentiment d’exercer un contrôle sur l’activité (prendre du sens dans ce qui est fait, créer des liens).
Qu’est-ce que la motivation?« L’ensemble des facteurs conscients ou inconscients qui déterminent une activité ou une démarche.Ainsi, toute activité aurait besoin d’une dynamique définie par une certaine énergie qui permettrait l’activité du sujet. »
Pour définir un élève motivé, je citerai Rolland Viau :« Un élève motivé a des aspirations claires qui l’amènent à percevoir l’importance et l’intérêt des activités qu’on lui propose, il se perçoit capable de les accomplir et enfin, il perçoit qu’il a un certain contrôle sur leur déroulement. »La conséquence et la source de la motivation c’est la REUSSITE
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Propositions:
• Offrir aux élèves un défi à relever dans le cadre d’un projet• Permettre de faire des choix• Avoir des objectifs et des consignes claires•Tenir compte des intérêts des élèves • Conduire à un produit fini• Favoriser la collaboration entre eux
Et ceci dans un climat positif où l’adulte:• encourage et reconnaît le travail accompli• exprime la confiance en leur capacité à réfléchir et à comprendre
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FinCP
Un exemple de parcours scolaire
Dictée:u i é co ti ga sou mon pin dulSabine a vu le chat noir, elle a joué avec lui.Au mois de mai, nous partirons au cirque dans le car du centre aéré. Maman travaille dans un magasin d’articles pour les sportifs. Elle sort tous les jours à midi moinscinq. La rue est déjà très animée.
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Fin CP :Dictée : niveau début CP
Un an plus tard le niveau CP est acquis.Maintien CE1 avec PPRE (Math : au CE2)
Eval CE1 : 2010 (1er CE1) 2011 (2nd CE1)Français : 15% 63,3% Mathématiques : 57,5% 87,5%
Eval CE2 : 2011 (2nd CE1) 2012 (CE2)Français : 56,3% 75,9% Mathématiques : 67,1% 78,1%
Année 2011/2012: Plus de PPRE, plus de suivi E. Aide personnalisée selon les besoins.
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Ex: Connaître les nombres jusqu’à 1000Il s’agit de réunir du matériel de manipulation, des séquences d’apprentissage, des exercices, des calculs et/ou des problèmes faisant appel à cette compétence, des évaluations. Réflexion didactique et pédagogique au cycle 2Différentiation pédagogiqueMatériel de remédiation au cycle 3
Pour conclure: La difficulté scolaire d’un élève est l’affaire de toute une équipe pédagogique pour permettrela poursuite des apprentissages et la continuité des actions menées.
Des pistes…- Constitution d’un dossier interne à l’école où sont compilées les informations essentielles à la compréhension de la situation de l’élève et à son suivi:Compte rendu de conseil de cycles, d’équipe éducative, de rencontres avec la famille, copie des demandes d’intervention du RASED.
-« une boîte à outils » commune à l’école.
Traiter la difficulté scolaire c’est proposer l’aide qui répond le mieux aux besoins de l’élève parmi les dispositifs existants sans rester isolé.